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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - décembre 2013.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 


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l’union 131231 f
VŒUX : Leurs bonnes résolutions pour l’année 2014

 

 

Faire du sport, arrêter de fumer ou juste profiter de la vie, les Rémois ont des projets pour 2014. Qu’ils soient simples citoyens ou élus résolus à rester ou devenir maire.

BERNARD LESUEUR, plombier chauffagiste à la retraite, quartier Croix-Rouge : « Il faudrait que j’arrête de fumer. Je sais que c’est une résolution de menteur ! Il y a deux ans que j’ai repris après avoir réussi à arrêter. J’ai aussi dans l’idée de trouver la location d’un petit bâtiment pour pouvoir bricoler avec mes petits-enfants. Quand je sors mes outils au milieu du salon, ça fait désordre. Enfin je prends la résolution de profiter de la vie au maximum. Je vais profiter de mon père encore vivant et je vais tâcher d’emmener ma femme prendre du bon temps quelque part. »

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l’union 131231 e
ÉCHECS : Des titres pour les jeunes

Les jeunes Rémois se sont imposés dans cinq des huit catégories.
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Un beau cadeau de Noël pour le club « Reims échec et mat ». Douze joueurs se sont déplacés aux Championnats de ligue Jeunes d’échecs, organisés au Centre sportif de l’Aube à Troyes. Certains ont trusté les titres en s’imposant dans cinq des huit catégories. La rencontre a vu s’affronter les cinquante meilleurs joueurs régionaux de moins de seize ans. Ils tentaient de décrocher leur ticket pour les championnats de France jeunes qui auront lieu fin avril à Montbéliard. Christophe Barnier, leur entraîneur, est ravi : « Ils montrent que le travail accompli au club, mais également dans les différentes écoles où sont enseignés les échecs, porte ses fruits. Nous intervenons en effet dans le cadre de l’accompagnement éducatif, mais aussi comme matière à part entière dans deux classes de CP du quartier Croix-du-Sud ».

Le palmarès

Champions par catégories : Léna Maloulli (poussines). Gwladys François (pupillettes). Marie Fornes (benjamines). Nabil Benkirane (minimes). Quentin Jouniaux (benjamins).

Vice-champions : Thérence Lenoir (poussins), Hugo Bertrand (benjamins).

Les activités reprennent avec le « Tournoi des Rois » le samedi 4 janvier. Inscriptions de 13 h 30 à 14 heures. ▶ Reims Échec et Mat. 32, rue Ledru-Rollin. 03 26 07 17 07.

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l’union 131231 d
JARDINS : Nouveau président à Croix-du-Sud

Évelyne Nkounkou (debout) a fait ses adieux aux jardiniers.
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Évelyne Nkounkou est entrée au conseil d’administration de l’association des jardins familiaux de Croix-du- Sud en 2006 en qualité de secrétaire, puis elle a dirigé la structure comme présidente en août 2008 à la suite de la démission de l’ancien président. Elle vient de quitter l’association pour cause de déménagement hors de Croix-Rouge, après cinq ans de bons et loyaux services. « Elle a eu le temps de prouver ses capacités de présidente naturelle » précise Alain Chevallier (Pluri-habitat, l’Effort rémois) : « Elle a redressé une situation très complexe et difficile en 2008, mais sa succession sera facile avec quatre nouveaux volontaires pour entrer au conseil d’administration. Je propose qu’elle soit nommée présidente d’honneur, comme le doyen Michel Méther. »

Éric Quénard et Raymond Joannesse, adjoints à la maire de Reims, rappellent qu’elle est « la seule femme présidente d’une association de jardiniers. » Et ils signalent qu’ « elle laisse derrière elle une situation financière confortable, avec un compte d’exploitation 2012-2013 positif de 5 743 euros, en profitant de la subvention municipale de 8 500 euros, pour acquérir un matériel collectif conséquent ».

Un nouveau bureau a été désigné : président, Bachir Mellouka ; vice-président, Jean-Michel Gauthier ; trésorière, Michèle Moreau ; vice-trésorier, José Lejeune ; secrétaire, Jean Prime ; administrateurs, Mohammed Berkane et Jean-Pierre Lafrogne.

 

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l’union 131231 c
VACANCES : L’Acrap fait dessiner les enfants de Croix-Rouge

Chaque dessinateur est reparti avec un jouet de son choix.
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- Voir toutes les photos.

 

Chaque année, en décembre, l’association Croix-Rouge animation et promotion (Acrap) propose un concours de dessins aux enfants du quartier.

Trois catégories sont en compétition et le jury a sélectionné 18 dessins dont les auteurs ont tous reçu un jouet distribué par le Père Noël.

Le palmarès des 4 à 6 ans est le suivant : 1re Cléa Canu, 2e Yanis Zeroual. Chez les 7 à 9 ans : 1re Léa Canu, 2e Elsa Mujdj, 3e Pauline Gallois-Sohim.

Chez les grands de 10 à 12 ans : 1re Anne-Lise Lapérouse, 2e Sara Guedri, 3e Pauline Gérard.

Quelques jolis poèmes ont été écrits par les enfants : « Je fais ce poème pour tous les enfants défavorisés qui n’ont ni habitat, ni nourriture, ni réconfort, ni chauffage et pas d’histoire d’amour » (Pauline Gérard). « Mon voeu est de ne plus vous voir souffrir et d’avoir une maison » (Anne-Lise Lapérouse).

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 131231 b
La famille Hovsepian toujours soutenue

La mobilisation se poursuit, même pendant les vacances scolaires, pour soutenir la famille d’origine arménienne dont deux des enfants sont scolarisés au collège François- Legros et au lycée Joliot-Curie. Une délégation de parents d’élèves et de professeurs a été reçue hier en préfecture par le secrétaire général. Un échange au cours duquel ont été remises les 1 750 signatures de la pétition (en ligne et sur papier). C’est aujourd’hui que le tribunal administratif doit rendre la dernière partie de sa décision concernant les Hovsepian (deux parents, quatre enfants). De nouvelles actions sont prévues : le 6 janvier, lors de la marche pour l’égalité, et le 9 janvier à 20 h 30, salle Rossini, lors d’un concert du chanteur Gavroche.

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l’union 131231 a
RENDEZ-VOUS

L’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge propose, en partenariat avec Cesare, centre national de création musicale, un atelier Chants polyphoniques sur le thème « Chants du monde », avec Valérie Joly, intervenante et Catherine Pierrejean, animatrice à la Maison de quartier. Les séances se déroulent au 14, rue Pierre- Taittinger, de 14 à 16 heures. Les prochaines répétitions sont programmées les jeudis 16 janvier, 13 février, 6 mars, 15 mai et 5 juin.

Tarifs : adhésion maison de quartier 8 ou 15 euros. Renseignements : 03 26 08 08 78.

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l’union 131230 b
URBANISME : Après la catastrophe de Wilson, la reconstruction

Zahia Nouri et Gilles Herbillon, secrétaire et trésorier de l’association « Briser les frontières ». Un pansement ne suffira pas.
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Effacer les traces de l’explosion de cet immeuble Beethoven va prendre des années. Le temps de détruire les bâtiments, et reconstruire. Pour les riverains, le temps presse.

Derrière la palissade qui protège le lieu du sinistre, les gravats s’amoncellent toujours au pied de l’immeuble soufflé par l’explosion. Portes et planchers continuent de s’accrocher au vide. « Un spectacle de désolation », tels sont les mots de Zahia Nouri, secrétaire de l’association « Briser les frontières », créée après la catastrophe. Selon elle, douze à quinze familles de la barre des numéros 10 à 16 située derrière la sinistrée attendent d’être relogées et ont toujours la vue du drame à leurs fenêtres. Soit un taux d’occupation d’environ 30 %. Huit mois après l’explosion du 28 avril, les derniers locataires des n° 2-4-6-8 sont partis il y a quelques jours seulement.

Les éléments matériels de l’enquête sont maintenant réunis, la démolition entre dans sa première phase en cette fin 2013. « Les gens en ont marre du chantier. Il faut se mettre à la place des gens qui restent ici. Ils me disent souvent qu’ils vivent dans Bagdad. La colère monte. »

« Ces trois barres, c’est une cicatrice »

Gilles Herbillon, trésorier de l’association, habitait au 3e étage du n° 6. Quand c’est arrivé, il prenait son petit-déjeuner. « Mes fenêtres étaient fermées. Au moment de l’explosion, elles se sont ouvertes », raconte-t-il. Le traumatisme est grand. Alors, cette démolition, il la voit comme un moyen de « panser les plaies ». « Les gens vivent l’explosion dans leur tête », poursuit Zahia Nouri. Elle n’habite pas le quartier, mais s’y implique beaucoup « depuis dix ans » et y a tissé des liens très forts avec les familles et les jeunes. Pour elle, le pansement ne suffira pas. Le deuil ne se fera que lorsque « l’on connaîtra la cause des décès », une fois que les résultats des expertises seront tombés.

La destruction de l’autre bloc Beethoven et celui de Berlioz se fera d’ici deux ou trois ans. « C’est l’abattage de logements à bout de souffle, inadaptés aux besoins actuels », réagit René Pourre, vice-président du collectif contre les exclusions et habitant à quelques centaines de mètres. « Ces trois barres, c’est une cicatrice dans un quartier qui devient beau », commente Gilles Herbillon en montrant le secteur reconstruit de l’autre côté du boulevard Wilson. Il regrette que « sans ce drame, la destruction et reconstruction n’auraient pas été dans les calendriers. Il y avait seulement des petits coups de peinture, de ravalement ». « Avec l’association, on a insisté auprès de la Ville et du Foyer rémois pour qu’il y ait démolition et non réhabilitation », expliquent Gilles et Zahia. S’ils se disent plutôt satisfaits des conditions de relogement, notamment en ce qui concerne les loyers, tous deux voudraient être « plus impliqués » dans le projet. Ils en profitent d’ailleurs pour appeler les riverains à rejoindre leur combat, « pour être plus forts ».

La peur, ils l’ont toujours au ventre. L’instruction est toujours en cours, l’origine de l’explosion n’est pas connue. Mais en voyant défiler les épisodes de fuites de gaz à Wilson et Croix-Rouge, le quartier voisin, l’angoisse ne s’apaise pas. « Pourquoi ? Pourquoi ce n’est pas entretenu ? » D’après le trésorier, il reste « des barres dans un état de dégradation pire qu’ici ».

ANAÏS GERBAUD

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l’union 131230 a
Un homme arrêté pour trafic de stupéfiants

Vendredi en fin d’après-midi, la police a effectué un contrôle suite à l’occupation intempestive d’un immeuble, rue de Rilly-la-Montagne à Reims.

Un jeune homme de 21 ans a été interpellé en possession de 10 grammes de résine de cannabis et 750 euros en liquide, dont il n’a pu justifier la provenance. L’argent a été saisi par la police.

Le trafiquant a reconnu les faits et a été convoqué par un officier de police judiciaire. Il sera jugé par le tribunal correctionnel en avril prochain.

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l’union 131229 a
RENDEZ-VOUS

L’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge propose, en partenariat avec Cesare, Centre national de création musicale, un atelier de chants polyphoniques sur le thème « Chants du monde », avec Valérie Joly, intervenante et Catherine Pierrejean, animatrice à la Maison de quartier.

Les séances se déroulent au 14, rue Pierre-Taittinger, de 14 à 16 heures.

Les prochaines répétitions sont programmées les jeudis 16 janvier, 13 février, 6 mars, 15 mai et 5 juin.

Tarifs : adhésion maison de quartier 8 ou 15 euros. Renseignements au 03 26 08 08 78.

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REIMS MÉTROPOLE MAGAZINE N°136 - 131227d
Le quartier Croix-Rouge dans « REIMS MÉTROPOLE MAGAZINE »

N° 136 . novembre - décembre 2013

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Avenir et Grand campus

Ce qui contribue à la visibilité et à l’attractivité de l’université accroît également la visibilité et l’attractivité de l’agglomération. Ainsi en est-il du projet de Grand campus porté par l’URCA.

Une université plus forte sera un facteur d’attractivité indispensable à Reims pour l’affirmation de sa vocation métropolitaine. Pierre Dartout, préfet de la région Champagne-Ardenne

L’université a l’ambition d’accueillir un plus grand nombre d’étudiants de façon à mieux répondre à la demande de la population, des collectivités et des entreprises. L’objectif a même été chiffré : 27 000 étudiants sont espérés à l’horizon 2020-2025. C’est en master et en doctorat que l’URCA souhaite le plus renforcer ses effectifs. Pour atteindre cet objectif, elle se lance dans une ambitieuse stratégie de refondation qui vise à améliorer les conditions d’accueil et d’étude. Cette stratégie s’organise autour d’un projet phare : le regroupement sur un campus unique dans le quartier Croix Rouge des différents sites universitaires rémois (hors santé). Conçu dans une logique de développement durable, de performance numérique et d’ouverture accrue sur la ville, le futur Grand campus permettra de remplacer des bâtiments devenus inadaptés, de rationaliser les coûts de fonctionnement et de favoriser la mutualisation entre UFR. La première esquisse donne à voir dans le quartier Croix Rouge un vaste espace paysager, structuré par le tramway et une méridienne verte, au coeur duquel se concentreront les locaux de formation et de recherche et tous les équipements utiles à la vie étudiante.

Un soutien de tous

Par convention signée le 7 juin, Reims Métropole s’est engagée aux côtés de l’État, de la Région et du Département à soutenir le projet de Grand Campus qui, comme l’a exprimé Adeline Hazan, présidente de Reims Métropole « augmente les chances de capter et de fixer les étudiants dans l’agglomération et s’inscrit dans le cadre du futur Pôle Urbain de l’Innovation programmé dans le projet urbain Reims 2020. » Un soutien apprécié à sa juste valeur par Gilles Baillat, président de l’URCA : « l’université est devenue un sujet majeur pour les collectivités et les autorités locales parce qu’elle correspond à l’intérêt général. Que notre projet fasse consensus est un atout considérable, à la fois financièrement et pour la vie universitaire et étudiante. »


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Parc de la Roselière : plus beau et moins cher que du béton

D’un ouvrage technique obligatoire pour l’évacuation des eaux pluviales dans le parc d’affaires de Bezannes, Reims Métropole a fait, à l’interface de la ville et du village, un parc d’agrément

L’urbanisation en général contribue à l’imperméabilisation des sols qui modifie le débit des eaux de ruissellement dont les rejets dans la nappe et les cours d’eau peuvent constituer une menace pour le milieu naturel. Dans le cadre du développement du parc d’affaires de Bezannes, il appartenait à Reims Métropole de prévoir un dispositif pour éviter ces perturbations. A la demande de la commune de Bezannes, plutôt que de créer des bassins de régulation en béton, la collectivité a pris le parti de donner une orientation développement durable à cet équipement et de joindre l’agréable à l’utile.

Utile même quand il ne pleut pas

Conçu par le groupement d’entreprises Arria, Sinbio, Comsept, Ingeba, le système repose sur des techniques d’assainissement naturelles, les roseaux jouant le rôle de filtre avant le renvoi des eaux vers la rivière. La lagune qui a été constituée est assortie d’une zone humide qui favorise la biodiversité. Grâce à cet ensemble, créé sur d’anciennes terres agricoles, le parc d’affaires ne devrait pas générer plus d’eaux de ruissellement qu’avant. L’autre idée originale a été d’intégrer ces bassins de régulation dans un parc paysager, aménagé pour la promenade et les visites pédagogiques. L’agence MDP Michel Desvigne Paysagiste en a assuré la conception. Après plusieurs années de travaux et de temps laissé à la végétation pour grandir, le parc de la Roselière a été inauguré le 15 novembre dernier. Il représente un nouvel espace vert de qualité dans la commune, accessible à tous les habitants de l’agglomération, mais aussi un sujet d’intérêt pour la communauté scientifique qui n’hésite pas à venir sur place pour découvrir cet espace multifonctionnel.

Les 3 F

Flore : alors qu’une vingtaine d’espèces ont été plantées au départ, la lagune en compte plus de 50 aujourd’hui, signe de conditions favorables au développement de la flore.

Faune : les spécialistes de la Ligue de Protection des Oiseaux ont déjà repéré de nouvelles espèces comme la rousserolle effarvatte qui vient nicher dans les roselières.

Finances : le parc a été financé essentiellement par le budget annexe ZAC Bezannes de Reims Métropole, dont les recettes proviennent de la cession des terrains aux investisseurs, avec des participations du Conseil régional et du Conseil général.

Olivier Leloux, principal du collège Georges Braque à Reims

« Nous avons lancé en septembre à Croix Rouge un projet académique expérimental dénommé ARC (Acteur, Responsable, Citoyen) qui est basé sur cette question : qu’estce que je peux faire pour mon quartier ? Chaque établissement scolaire a choisi une thématique et doit conduire un projet en direction du quartier. Le collège Georges Braque a choisi le parc de la Roselière parce qu’il est tout près, que nous passons devant tous les jours. Trois groupes d’élèves de 6ème et 5ème travaillent sur différents parcours de visite du parc et proposeront à Reims Métropole des idées pour la signalétique. Ils organiseront aussi des « portes ouvertes » pour les parents des écoles et des collèges. »

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l’union 131227 c
SOCIÉTÉ : Les jeunes des quartiers iront s’inscrire sur les listes. Ou pas.

J’irai m’inscrire à temps. Nos ancêtres se sont assez battus pour qu’on vote ». Remi Wafflart
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Inscription en mairie ou dans ses antennes
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Plus que quelques jours pour aller s’inscrire sur les listes électorales. Dans les quartiers, les jeunes ne sont pas tous motivés. Pourtant ils ne manquent pas d’idées.

Trente ans, toutes ses dents depuis longtemps mais toujours pas inscrit sur les listes électorales. « Ça ne m’intéresse pas », lâche Morad, jeune du quartier Wilson. « Je ne crois pas aux politiques. Ils viennent au moment des élections, promettent qu’ils vont nous faire de beaux lotissements et ils font des immeubles avec des loyers trop élevés. » L’électricien intérimaire ne risque pas de s’inscrire : « Le vote c’est juste de l’espoir. Il n’y a jamais rien au bout. »

Briser les ghettos

Son ami Toufik, 27 ans, n’est pas du même avis : « Moi, je vote pour que Le Pen ne passe pas. » Il votera pour Adeline Hazan aux municipales de mars prochain : « Je vote toujours à gauche. Je trouve que la ville s’est améliorée. Elle est mieux depuis qu’il y a le tram ». Toufik qui aimerait trouver un emploi dans l’informatique a une proposition à soumettre aux candidats : « J’aimerais qu’ils créent une école avec plein de filières par alternance qui comprennent un CDI à la fin des études. »

Saliha, 32 ans, aimerait que le prochain maire réussisse à casser les ghettos : « Quand j’ai demandé un logement et qu’on m’a proposé une résidence récente à Wilson, j’ai dit pourquoi pas. Quand je suis arrivée, j’ai découvert que tous les résidents étaient maghrébins. J’ai été choquée. Comme s’ils avaient peur de mélanger les gens. Ils parlent de mixité mais ne l’appliquent pas. Et qu’on ne dise pas que je suis raciste car je suis d’origine algérienne. » Encore en recherche d’emploi, Saliha est inscrite sur les listes et ira voter : « Oui car on ne sait jamais. Une seule voix peut tout changer. »

Étudiante à l’IUT en gestion, Tinhinane ne risque pas de s’inscrire sur les listes : « Impossible pour l’instant car je n’ai pas encore la nationalité française. » Et si la nationalité lui était accordée avant le 31 décembre : « Je ne sais pas pour qui je voterais. Peut-être pour Arnaud Robinet parce que je l’ai entendu parler du financement des études. Les politiques parlent toujours de traiter le chômage mais c’est avant qu’il faut agir, au moment des études. »

Gwendoline, 21 ans, votera plutôt à droite mais ne sait pas encore quels sont les candidats : « Je pense que je regarderai les programmes pour me décider. Je n’ai pas trop suivi la politique depuis 6 ans. Je sais que le tram n’était pas une bonne idée et je trouve intéressant que la ville s’étende vers Bezannes. » Pour pouvoir choisir son candidat, il faudra être inscrite sur les listes avant le 31 : « Je ne l’ai toujours pas fait. » L’élève infirmière du quartier de Murigny estime qu’il est important que les jeunes aillent voter : « Nos ancêtres se sont assez battus pour avoir le droit de s’exprimer. Je vais faire en sorte d’aller m’inscrire à temps. Il faut juste que je trouve où ça se passe. »

C.F.

Deadline : mardi à 17 heures

Les inscriptions sur les listes électorales seront prises jusqu’à mardi 17 heures. Il n’est pas recommandé d’arriver à 16 h 59. Cette inscription permettra de voter aux élections municipales des 23 et 30 mars et aux élections européennes du 25 mai.

Il est possible de s’inscrire à l’hôtel de ville au centre-ville, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 à 17 heures du lundi au vendredi. L’inscription est également ouverte dans les antennes municipales de 8 h 30 à 12 heures et de 14 à 17 h 30 (fermé lundi matin et fermeture à 17 heures mardi 31). Adresse des antennes : Europe, 1 ter, place Jean-Moulin, Châtillons 11, avenue Christophe-Colomb, Orgeval 7, place Pierre-de-Fermat, La Neuvillette, ancienne mairie de La Neuvillette Avenue Nationale, Murigny 2A, place René-Clair, Croix-Rouge 1, rue Joliot-Curie.

Venir avec sa carte d’identité ou son passeport (valides ou périmés depuis moins d’un an) et avec un justificatif de domicile (facture datant de moins de 3 mois). Tout changement d’adresse à l’intérieur de la commune doit être signalé en mairie pour permettre l’affectation au bureau de vote le plus proche. Il est possible de le faire par internet sur le site mon service public.fr (attention aux faux sites payants. L’inscription sur les listes est toujours gratuite).

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l’union 131227 b
RENDEZ-VOUS

L’assemblée générale de l’association des Jardins familiaux de Pays-de-France se déroulera vendredi 3 janvier à 18 heures, dans la salle municipale Croix- Rouge, avenue François-Mauriac.

Ce sera la première réunion présidée par le nouveau président, Yves Monflier.

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l’union 131227 a
RENDEZ-VOUS

Pot de fin d’année à l’Étoile Croix-du-Sud, à l’invitation de Jean-Michel Gauthier, président de l’association, le dimanche 22 décembre à partir de 16 heures, dans les locaux de l’association, 5, avenue Léon-Blum.

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l’union 131226 d
FLAGRANT DÉLIT : Cambriolée pendant son sommeil

Lundi vers 2 heures du matin, alors qu’elle dort d’un profond sommeil, une habitante du quartier Croix-Rouge se fait cambrioler par plusieurs personnes qui se livrent à une razzia : bijoux, écran plat, matériel hi-fi et vidéo… La locataire est une personne vulnérable, handicapée mentale, qui reçoit beaucoup, notamment des mineurs… dont certains font partie des cambrioleurs.

La bande s’enfuit avec le butin, mais une patrouille repère tout ce beau monde rue Pierre-Taittinger.

À la vue des uniformes, c’est la débandade. Deux mineurs sont rattrapés ainsi qu’un troisième suspect, Morgane Lecossoy, 18 ans, formellement reconnu par les policiers comme faisant partie du groupe composé d’une dizaine d’individus.

Présentés au parquet, l’un des adolescents a été écroué, le second placé dans un foyer tandis que leur camarade majeur – qui conteste toute participation au cambriolage – a sollicité un délai devant le tribunal correctionnel qui s’apprêtait à le juger en comparution immédiate.

Sorti de prison en avril 2013 après neuf mois de détention provisoire dans le cadre d’une affaire où il était encore mineur, le jeune homme se trouvait sous contrôle judiciaire, avec interdiction de sortir la nuit. Son interpellation à 2 heures du matin tombe plutôt mal.

Il a été écroué dans l’attente du procès renvoyé au 7 janvier.

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l’union 131226 c
BÉTHENY : La population devrait croître de 10 % en dix ans

Une prochaine réunion est programmée le 17 janvier
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« Il n’y aura pas de bétonnage, Bétheny ne deviendra pas Croix-Rouge » Alain Wanschoor

Un premier débat sur le plan local d’urbanisme a été organisé, les élus se voulant rassurants sur un éventuel bétonnage.

Le débat public a permis aux nombreux Béthenyats qui s’étaient rendus à l’espace Thierry Meng de poser leurs questions et de donner leur avis sur les modifications apportées par le nouveau plan local d’urbanisme décidé le 27 juin 2011 et qui ne sera définitif qu’après concertation avec la population et l’arrêt des projets par le conseil municipal. Jean-Louis Cavenne, maire, Alain Wanschoor, premier adjoint, Jean- Claude Mauduit, élu en charge de la voirie, et Chistine Bruyant, chargée de l’urbanisme à la mairie, s’étaient assurés le concours de François-Xavier Tassel, urbaniste à « Urban et Sens » qui a travaillé sur le projet.

« Nous devons avoir une vision à long terme, afin de ne bloquer aucun projet d’avenir. Il faut faire intelligemment : plus de morcellement, prévoir les plans de circulation pour tous les véhicules et les piétons, les futurs équipements scolaires, sportifs et culturels, tout en intégrant l’existant. Il faut garder l’identité de notre commune, à la fois rurale et semi-urbaine, les terres agricoles ont vocation à le rester. Nous devons être cohérents », a argumenté le maire.

Pour François-Xavier Tassel, Bétheny doit voir sa population augmenter de 8 à 11 % sur les 10 ans à venir. « Il faut une certaine densité de population maîtrisée, avec une mixité de constructions : pavillons et petits immeubles de trois étages, locatifs ou accessibles aux primo-accédants, ainsi que l’aménagement d’espaces verts… Le terme de densité ne doit pas faire peur, il faut un certain seuil de population », a-t-il assuré.

Alain Wanschoor tient à rassurer : « Il n’y aura pas de bétonnage. Bétheny ne deviendra pas Croix-Rouge. Des verrous sont mis par exemple un code attribué aux zones agricoles, non constructibles. Nous restons les maîtres d’oeuvres de notre territoire. »

Un second débat public aura lieu 17 janvier à 18 heures au Petit Bétheny

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l’union 131226 b
RENDEZ-VOUS

L’assemblée générale de l’association des Jardins familiaux de Pays-de-France se déroulera vendredi 3 janvier à 18 heures, dans la salle municipale Croix- Rouge, avenue François-Mauriac.

Ce sera la première réunion présidée par le nouveau président, Yves Monflier.

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l’union 131226 a
RENDEZ-VOUS

Pot de fin d’année à l’Étoile Croix-du-Sud, à l’invitation de Jean-Michel Gauthier, président de l’association, le dimanche 22 décembre à partir de 16 heures, dans les locaux de l’association, 5, avenue Léon-Blum.

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l’union 131221 b
SERVICES : Une nouvelle mairie à Croix-Rouge

Plus de 12 000 personnes se pressent à l’antenne municipale Croix-Rouge chaque année.
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Le 16 janvier, les habitants de Pays de France verront s’ouvrir une nouvelle antenne municipale avenue Bonaparte, plus accueillante et fonctionnelle.

L’ouverture ne se fera qu’après le déballage des cadeaux. Le site de la future antenne municipale et antenne du centre communal d’action sociale a pourtant été inauguré hier. Le premier avantage, c’est que les deux structures sont réunies sur un même site, ce qui pourrait éviter des déplacements inutiles aux usagers. Du reste, côté CCAS, où six personnes opèrent, on procède par guichet unique, c’est-à-dire qu’un bureau peut traiter différentes demandes. Un seul référent donc par dossier. Ici, l’accroissement de la précarité se traduit une hausse de 30 % depuis 2009 des requêtes. Avec les nouveaux locaux, le public disposera d’une salle d’attente plus conviviale et d’espace plus confidentiel pour s’exprimer. Idem pour l’antenne municipale qui comprend trois agents et dispose entre autres d’une borne biométrique pour les passeports. On n’oubliera pas les partenaires qui vont pouvoir tenir des permanences dans ces locaux, comme le défenseur des droits, la caisse des écoles, la CPAM, des avocats, la confédération du général du logement… Le tout, comme ont rappelé les orateurs, le souspréfet Michel Bernard , la maire Adeline Hazan ou le président du directoire du Foyer rémois Christophe Villers, dans le cadre du programme de renouvellement urbain de Croix- Rouge.

YANN LE BLÉVEC

À SAVOIR

▶ Le nouveau site regroupe antenne municipale (03 26 35 60 20, ouverte le lundi de 14 à 17 h 30, du mardi au vendredi de 8 h 30 à midi et de 14 à 17 h 30) et antenne du centre communal d’action sociale (03 26 40 31 79, ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à midi et de 13 à 16 h 30) au 1, bis avenue du Général-Bonaparte.

▶ En 2012, l’antenne du CCAS à Croix-Rouge a reçu 16 040 personnes et 6 445 aides ont été accordées.

▶ En 2012, l’antenne municipale à Croix-Rouge a reçu 12 150 personnes ont été reçues.

▶ Le nouvel équipement s’étend sur 380 m2 pour un investissement à hauteur de 450 000 €.

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l’union 131221 a
IMMIGRATION : L’espoir renaît pour les Hovsepian

Des lycéens de Joliot-Curie ont manifesté une dernière fois avant les vacances, hier matin. Bernard Sivade
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Nouvelle manifestation express, hier matin, devant le lycée Joliot-Curie. Une cinquantaine d’élèves a crié des slogans pour protester contre l’exclusion de la famille arménienne.

Louciné sourit. C’est la première fois depuis que les journalistes la connaissent.

Depuis le 29 novembre et les premières actions rémoises de mobilisation en faveur de sa famille. La fille aînée des Hovsepian (deux filles, deux garçons, dont le petit dernier, 2 ans et demi, né à Châlons-en-Champagne) était devant le lycée Joliot- Curie hier matin, lors de la manifestation d’une cinquantaine de jeunes, dont beaucoup de camarades de sa soeur Lilith, en 1re dans cet établissement. Les adolescents sont joyeux, voire chahuteurs, des insultes envers Nicolas Sarkozy fusent au milieu des slogans pour que la famille d’origine arménienne reste. Une petite demi-heure plus tard, conseillés par deux professeurs, les jeunes retournent en cours. « Pas question de desservir la cause qu’ils défendent », commente Isabelle Chazareix, professeur.

Entrevue avec le préfet ?

Les enseignants n’ont pas laissé retomber la pression non plus. Au collège François-Legros, où l’un des enfants de la fratrie, Hratche, est en classe de 3e, une lettre vient d’être rédigée par les professeurs, à destination du préfet, à qui ils demandent une entrevue. « Nous espérons le voir en personne », prévient, Delphine Shinko, professeur de sciences physiques. Du côté de Réseau éducation sans frontières, on ne baisse pas les bras. La venue du ministre de l’Intérieur, mardi à Reims, a ravivé les espoirs d’un maintien en France. « Nous avons remis la demande de nouvel examen du dossier de la famille à Manuel Valls, par l’intermédiaire de Virginie Coez, adjointe au maire chargée de la lutte contre les discriminations », détaille Yves Juigner, lui aussi mobilisé depuis le début pour éviter l’expulsion. Le 31 décembre tombera le troisième volet de la décision du tribunal administratif concernant la famille. « Cette procédure ne devrait pas leur être favorable », alerte M. Juignet, qui mise sur un réexamen. Un concert avec le chanteur rémois Gavroche est prévu après les vacances de Noël, dans une salle mise à disposition par la mairie. Dernières bonnes nouvelles : le père de famille pourrait décrocher un contrat aidé dans une entreprise d’insertion. Et Louciné a rendez-vous mardi pour un travail dans un magasin de vêtements du centre-ville. La jeune femme confie, les yeux humides : « On ne fera pas la fête à Noël mais on est moins angoissé . »

ANNE DESPAGNE

LES FAITS

▶ En 2008, la famille Hovsepian arrive d’Arménie à Châlons-en-Champagne. ▶ La famille est déboutée de ses demandes d’asile et de séjour. ▶ Depuis plus d’un mois, les soutiens se multiplient, pour éviter l’expulsion. ▶ Le 31 décembre, le tribunal administratif rendra sa décision.

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L’hebdo du vendredi- N° 331- 131220e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 331 - Semaine du 20 au 26 décembre 2013

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Sécurité :Manuel Valls à Reims en terrain conquis

Accompagné d’Adeline Hazan, maire de Reims, Manuel Valls s’est notamment rendu dans les deux quartiers classés en ZSP : Wilson et Croix-Rouge. (© l’Hebdo du Vendredi)
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Suite à la création d’une ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire) sur les quartiers Croix-Rouge et Wilson, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est rendu dans les secteurs concernés ce matin. L’occasion pour lui, et la maire de Reims, Adeline Hazan, de réaffirmer leurs actions respectives en matière de sécurité publique.

« C’est qui le mec ? Oh, mais c’est celui qui passe à la télé ! » Voilà comment les quelques habitants présents mardi matin dans les rues du quartier Wilson ont accueilli le ministre de l’Intérieur. En effet, Manuel Valls était de passage à Reims dans le cadre de l’annonce, intervenue la semaine dernière, de la création d’une ZSP pour les quartiers Wilson et Croix-Rouge. Ainsi, après une rapide visite dans les deux quartiers concernés, l’homme politique le plus populaire du gouvernement s’est rendu dans le centre-ville où il a rencontré quelques commerçants de la rue de Vesle. Le tout s’est déroulé sans accroc. Il faut dire que cette visite ministérielle était on ne peut mieux préparée. Rarement, pour ne pas dire jamais, la police n’avait été aussi présente et visible dans les deux quartiers et centre-ville rémois. Quant aux rencontres avec les habitants, elles furent rares. En même temps, ces derniers n’avaient pas été prévenus de la visite du ministre. C’est ainsi que la cohorte entourant Manuel Valls a pu calmement déambuler dans les rues. D’ailleurs, seuls les commerçants visités, et ayant donné préalablement leur accord, étaient au courant de cette venue. Après cette balade dans la ville, au pas de course tout même, Manuel Vals s’est rendu au commissariat pour y rencontrer brièvement ceux qui agissent en première ligne en matière de sécurité.

Manuel Valls :« Nous ne lâcherons rien »

Enfin, son périple rémois s’est achevé à l’Hôtel de Ville où il a notamment signé une convention communale de coordination entre la police municipale de Reims et les forces de sécurité de l’Etat. Ce fut l’occasion, pour lui comme pour la maire de Reims, de rappeler les actions déjà en place en matière de sécurité publique dans la cité des Sacres et d’évoquer les objectifs de celles qui découleront de la création de cette ZSP rémoise. Adeline Hazan s’est ainsi félicitée de la création de la ZSP, « un outil supplémentaire bienvenu qui doit permettre de diminuer et de mieux lutter contre la délinquance », rappelant au passage que les effectifs de la police municipale avaient augmenté de 20% et que le système de caméras de surveillance avait été réorganisé. La maire a également insisté sur le fait qu’en matière de sécurité le seul mot d’ordre était « le pragmatisme et l’efficacité ». Pour Manuel Valls, « la sécurité est un droit fondamental d’où ma venue à Reims pour apporter des solutions concrètes et répondre aux attentes des habitants ». Le ministre de l’Intérieur a salué la tendance favorable sur la ville de Reims, « avec des faits de violences en baisse depuis le début de l’année ». Ce résultat serait selon lui dû, « au partenariat existant à Reims entre tous les acteurs de la sécurité publique ». Néanmoins, il a évidemment reconnu que Wilson et Croix-Rouge présentaient des signes de fragilité. « La tension reste perceptible dans ces quartiers qui concentrent plus du tiers des violences de la ville. Les riverains sont touchés au quotidien et certains sont exaspérés. De même, les policiers y sont souvent pris pour cible et c’est inacceptable. Leurs actions dérangent ceux qui veulent imposer leur loi et leurs règles, et qui veulent continuer leur trafic en tout impunité. A ces gens-là, je leur dis que nous ne lâcherons rien ».

Si les objectifs de la ZSP sont connus (luttes contre les trafics de stupéfiants, l’économie souterraine ou encore les vols avec ou sans violence aux abords de l’Université), les moyens accordés demeurent flous. Selon Manuel Valls, ces moyens seront établis dans les prochaines semaines. Ainsi, il a simplement évoqué le renforcement des partenariats entre tous les acteurs de la sécurité publique, une présence policière accrue sur le terrain ou encore une enveloppe supplémentaire de 50 000 euros pour favoriser les opérations de médiation et de lutte contre l’échec scolaire.

Julien Debant


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Valls en visite électorale ?

Les policiers attendaient du concret de la visite de Manuel Valls, mardi à Reims. Ils ont dû être bien déçus. Le ministre de l’Intérieur n’a en effet délivré aucune information supplémentaire par rapport à l’annonce faite la semaine dernière sur la création d’une ZSP à Croix-Rouge et Wilson. Alors pourquoi cette balade rémoise ? Certainement pour appuyer la politique d’Adeline Hazan en matière de sécurité. Un thème sur lequel la maire de Reims est régulièrement attaquée par ses adversaires, notamment par ceux de l’UMP et du FN.


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Futur hippodrome de Reims : La première pierre est posée

Le projet a été imaginé par l’architecte Claude Penloup, dont les réalisations d’hippodromes sont sa spécialité. (© Claude Penloup,)
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Gilles Jeziorski, président de la Société des courses de Reims a posé, mercredi matin, la première pierre du futur hippodrome de Reims. (© l’Hebdo du Vendredi)
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L’ancienne tribune démolie, une nouvelle verra le jour sur le même emplacement d’ici à septembre prochain. Revue de détails de ce projet au coût de 3,5 millions d’euros qui doit donner un nouveau souffle à l’hippodrome rémois.

Il aura fallu dix ans à la Société des courses de Reims pour voir enfin émerger son nouvel hippodrome. Entre problèmes politiques et administratifs, avec notamment l’idée à un moment donné de déménager l’infrastructure à Bezannes, le projet est enfin une réalité pour la plus grande joie des amateurs de courses de chevaux. La pose symbolique de la première pierre, mercredi matin, a été ainsi vécue logiquement comme un aboutissement pour Gilles Jeziorski, président de la Société des courses de Reims, qui a largement remercié la Ville de Reims de son soutien : « Nous nous sommes battus pendant dix ans pour ce projet un peu fou. Je tiens à remercier la maire d’avoir compris qui nous étions et ce que nous représentions. Merci pour le renouvellement du bail emphytéotique et surtout d’avoir pris la décision de laisser l’hippodrome sur le site de Croix-Rouge. » La mairie apporte aussi une aide financière en garantissant à hauteur de 50% le prêt d’un montant de 2 millions d’euros contracté par la Société des courses de Reims auprès de ses deux banques partenaires, sachant que le coût total du projet se monte à 3 millions d’euros ; le tiers restant étant apporté par la Fédération Nationale des Courses. Pour cette somme, l’hippodrome de Croix-Rouge, souvent décrit comme un poumon vert pour le quartier, va donc être métamorphosé. Le nouveau bâtiment imaginé par Claude Penloup, architecte spécialisé dans ce type de projet, répondra aux standards actuels avec notamment des gradins couverts d’une capacité de 1000 spectateurs. Le hall des paris sera, lui, plus confortable et disposera d’une vue sur la piste. Des salons, des salles de réunions, un restaurant et des terrasses viennent compléter l’infrastructure qui sera immédiatement identifiable. Surtout, le futur hippodrome pourra servir à accueillir d’autres manifestations. En effet, il a été conçu comme un outils polyvalent. Le hall des paris et les diverses salles pourront ainsi recevoir divers événements organisés par des associations ou entreprises totalement étrangères au monde des courses. Rendez-vous maintenant le 3 septembre 2014, jour retenu pour l’inauguration officielle du nouvel hippodrome de Reims.

Julien Debant

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l’union 131220 d
EN IMAGE À CROIX-ROUGE : Noël entre voisins de tout âge

Les parents accompagnaient leurs enfants.
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Le président Jean Monteiro accueille le Père Noël. PHOTOS DE NOTRE CORRESPONDANT C. CARON
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Bernadette Canu (Atelier temps libre), très attentionnée envers les aînés.
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C’était une belle fête intergénérationnelle.
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L’atelier danse de Virginie Delauzun a offert de belles prestations. PHOTOS DE NOTRE CORRESPONDANT C. CARON
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L’Association Croix-Rouge promotion et animation a offert un goûter et un spectacle, dimanche, pour un public intergénérationnel. Les bénévoles ont été aux petits soins pour les habitants du quartier.

C’était jour de fête dimanche 15 décembre avec l’Association Croix- Rouge animation et promotion (ACRAP) qui a offert un goûter spectacle intergénérationnel unissant des enfants du quartier, leurs parents et des aînés du club Temps libre. Nombre d’entre eux ont répondu à l’invitation, heureux de partager un temps de détente et d’amitié avec leurs voisins et leur famille.

Près de mille adhérents Le président Jean Monteiro, la trésorière Jeannine Catry, l’animatrice Bernadette Canu et la secrétaire Mélanie ont fait preuve de beaucoup d’attentions envers les invités de tous les âges pour ce moment important de la vie de l’association qui compte près d’un millier d’adhérents. Tout au long de l’année, les activités et animations se multiplient pour les usagers.

L’atelier de danse de Virginie Delauzun a offert de jolies chorégraphies au public, les jeunes filles mettant tout leur cœur à l’ouvrage.

▶ Acrap 11 avenue du Président- Kennedy, 03 26 06 39 54.

PHOTOS DE NOTRE CORRESPONDANT C. CARON

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

 

 

 

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l’union 131220 c
IMMIGRATION : Soutien aux Hosvepian

Les lycéens de Joliot-Curie organisent ce matin une nouvelle manifestation en soutien à la famille Hovsepian. Ils donnent rendezvous à 10 heures devant leur établissement.

Rappelons que Lilith, l’une des filles de cette famille d’origine arménienne, est scolarisée dans ce lycée. Depuis plusieurs semaines, jeunes, professeurs et associations se mobilisent pour tenter d’empêcher l’expulsion des deux parents et de leurs quatre enfants, suite à l’échec de leurs demandes d’asile et de séjour.

Suite à la venue mardi à Reims de Manuel Valls, les nouvelles que les bénévoles ont glanées laissent entrevoir une issue favorable. Lors d’un entretien en mairie avec le ministre de l’Intérieur, en présence du préfet, des élus locaux auraient obtenu que le dossier de la famille soit réexaminé. Aucune expulsion ne devrait intervenir d’ici le 31 décembre.

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l’union 131220 b
TENNIS : Un tournoi solidaire

A l’heure de la remise des récompenses.
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Organisé par le comité départemental Ufolep Marne (l’union française des oeuvres laïques d’éducation physique) avec le soutien de la Ville de Reims, le tournoi de tennis solidarité vient de s’achever avec 100 participants inscrits dans 7 tableaux. Comme toujours, l’esprit sportif, le fair-play et la convivialité, étaient au rendezvous durant cinq semaines, avec 70 rencontres programmées. Ce tournoi, dont les règles permettent un accès à tous, contribue notamment au financement de projets d’insertion par le sport menés par l’Ufolep 51.

Dimanche, une cinquantaine de participants se sont retrouvés à l’Inter tennis de Reims pour la remise des récompenses.

Adjointe aux sports, Christine Michel a rappelé l’intérêt porté par la Ville de Reims à cet événement sportif, populaire et solidaire. À l’issue de cette remise effectuée en présence notamment de Jean- Pierre Vasseur, président du comité Marne de tennis, tous ont salué Erick Klein pour la bonne organisation de cette manifestation à laquelle rendez-vous est d’ores et déjà donné à tous pour l’édition 2014 !

▶ Le palmarès complet est consultable sur le site : www.ufolep51.org

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l’union 131220 a
UNIVERSITÉ : Pas tous chômeurs à la sortie

Dans ce classement, l’université de Reims Champagne-Ardenne est devancée par l’université d’Amiens.
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Chômage, stage, CDD, CDI… Que deviennent les étudiants de l’université après l’obtention de leur diplôme ? Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’est penché sur la question en menant une enquête « sur l’insertion professionnelle des diplômés d’université ».

Trente mois après la sortie des amphis, les anciens ont été invités à dire où ils en étaient dans leur parcours professionnel. Premier enseignement, le taux d’insertion est élevé : 88 % pour les diplômés d’un Master à l’Urca (90 % en France), 85 % pour les licences professionnelles (91 % en France). Des résultats – à creuser selon les filières – mais qui ont au moins le mérite de faire tomber les préjugés sur le taux d’emploi à la sortie des facs… Si les écoles d’ingénieurs et de commerce s’en tirent mieux (avec 96 % et 93 % de taux d’emploi), les universités n’ont pas à rougir. « Il perdure une vieille croyance collective qui consiste à dire que les universités ne préparent pas au marché du travail, aujourd’hui cette étude prouve le contraire. Notre travail porte ses fruits », se félicite Pierre Masson, attaché de presse du président de l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca). Pour améliorer l’insertion professionnelle des étudiants, l’université et l’entreprise tissent des liens. C’est un véritable coup de pied dans la fourmilière d’un monde académique généralement très attaché à son autonomie visà- vis du monde de l’entreprise.

Amiens devance Reims

Un chargé de mission est en poste à l’Urca depuis le mois de septembre « pour entretenir ce partenariat, permettre de coller un maximum à la réalité du marché de l’emploi dans la région et tenter d’anticiper au mieux les métiers et les formations de demain ». Et la tâche est grande. Si 93 % des entreprises déclarent engager des diplômés de l’université, « ces embauches représentent le plus souvent moins d’un recrutement sur quatre » selon une précédente enquête de l’IMS.

Dans le match régional qui oppose les pôles universitaires d’Amiens et de Reims, l’université picarde prend nettement l’avantage dans toutes les filières.

En Droit, économie et gestion, Amiens pointe au 7e rang national avec un taux de 94 % d’insertion. L’Urca arrive 42e (91 % d’insertion).

En sciences humaines, Amiens (5e – 95 % d’insertion) devance nettement Reims (30e – 88 % d’insertion).

Même constat en sciences et technologies, Amiens est 10e (94 % d’insertion) et Reims 40e (89 % d’insertion).

ALEXANDRE ALLARD

▶ Retrouvez l’intégralité du classement et plus d’informations sur lunion.presse.fr

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l’union 131219 a
ÉQUIPEMENT : Début de course pour l’hippodrome

Adeline Hazan et Gilles Jeziorski ont posé la première pierre du nouvel hippodrome. Remi Wafflart
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La première pierre des nouvelles tribunes de l’hippodrome a été officiellement posée hier. Fin des travaux prévue le 3 septembre 2014.

Tel un cheval de course, l’hippodrome s’apprête a négocier un virage, celui de la seconde tranche des travaux, après la démolition des anciennes tribunes (voir notre édition du 8 novembre). La première pierre du nouvel équipement a été posée hier, par Adeline Hazan, qui « commence à faire collection de truelles », a-t-elle avoue. Une petite année seulement sera utile pour construire ces nouvelles tribunes, « accueillant un peu moins de public, mais faisant partie d’un ensemble plus confortable et polyvalent », a confié l’architecte de la structure, Claude Penloup, spécialiste en ingénierie équestre et créateur de nombreux autres hippodromes comme dernièrement celui de Pornichet ou de Royan. Et si la polyvalence était un critère indispensable pour faire vivre l’hippodrome lors des moments ou ne se produisent pas les courses, il devait aussi être élégant. « Il fallait prendre en compte le fait que l’hippodrome est un des seuls où se déroulent des courses de nuit, on a donc intégré un élément lumineux pour qu’on le voit de loin. » La nouvelle structure est aussi l’occasion de donner un second souffle au quartier Croix-Rouge. Tout autour de l’hippodrome s’élèvent des barres d’immeubles dans un environnement bétonné. « C’était très important pour nous de rester au cœur du quartier, au cœur de la cité », a relevé Gilles Jeziorski, le président de la Société des courses. « Ce n’était pas gagné d’avance, nous avons dû faire face à de nombreuses entraves ≫, comme une forte pression immobilière ou « de nombreuses normes ».

Le poumon vert du quartier Croix-Rouge

« L’hippodrome est un véritable poumon vert pour le quartier, a remarque Eric Quenard, premier adjoint, il fallait qu’il reste à cette place-là. ≫ Les travaux entrent dans un réaménagement de Croix-Rouge, ou de nouveaux bureaux et le siège de l’Université devraient voir le jour, a terme, dans le projet de Grand campus. C’est pour cela que la ville est partie prenante du renouvellement de l’hippodrome qui aura couté au total 3,5 millions d’euros. « La municipalité a décidé d’accompagner ce projet en signant un bail emphytéotique sur trente ans et garantissant l’emprunt à hauteur de 50 %, cette disposition devant être votée au prochain conseil municipal », a souligné Adeline Hazan. « Cet investissement aura des retours et participera de plusieurs manières au développement économique de la ville. » L’inauguration est prévue le 3 septembre 2014, la course ne fait que commencer.

NASTASIA DESANTI

▶ L’hippodrome a été construit en 1974, les gradins étaient dehors et la salle des paris sans vue sur les pistes.

▶ En 2000, le projet de renouveler la structure a été entrepris mais il aura fallu plus de 10 ans pour qu’il voie le jour.

▶ L’ensemble de l’hippodrome s’étend sur 18 hectares, une surface un temps très prisée par les professionnels de l’immobilier.

▶ Un restaurant sera ouvert normalement toute l’année dans l’hippodrome avec vue sur les pistes.

▶ Le montant total du projet s’élève à 3,5 millions d’euros dont 2 millions d’emprunts.

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l’union 131218 a
SÉCURITÉ : À Reims, Manuel Valls VRP des zones de sécurité prioritaires

Manuel Valls a visité le quartier Croix-Rouge qui intègre le dispositif ZSP en cette fin d’année. Hervé Oudin
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Le ministre de l’Intérieur était hier matin à Reims pour visiter les deux quartiers nouvellement labellisés « ZSP ».

Tout juste estampillés « Zone de sécurité prioritaire », les quartiers Wilson et Croix-Rouge de Reims ont eu le droit à leur première visite ministérielle. Hier matin, Manuel Valls est venu prêcher la bonne parole de ces ZSP auprès des habitants, des élus et des forces de l’ordre.

Car le ministre de l’Intérieur n’avait pas d’annonce spectaculaire à faire en terre rémoise. L’idée était avant tout de faire passer un message : les services de l’État et la ville dirigée par la maire PS Adeline Hazan veillent sur vous. À quelques mois des municipales, le coup de pouce du ministre le plus populaire du gouvernement n’a pas dû déplaire à la maire de Reims…

« Après une année 2012 plus difficile, la tendance en matière de délinquance est favorable à Reims », se félicite Manuel Valls. « Des signes montrent cependant que la situation est fragile. La création de la zone de sécurité prioritaire est là pour consolider dans la durée les bons résultats obtenus depuis un an. » Pour s’en convaincre, le ministre a visité les deux quartiers en question, rencontrés quelques commerçants et habitants puis fait un débriefing avec les forces de police, de gendarmerie et les représentants de la justice. L’occasion pour Manuel Valls de se rendre compte de la réalité de ces quartiers.

Croix-Rouge et Wilson, lui at- on expliqué, c’est un tiers des violences urbaines de l’agglomération rémoise. On y croise des problèmes d’occupation de halls d’immeuble, des points de deal sur les places, dans les halls et les caves, des phénomènes de défense de territoire avec des caillassages de policiers, des guets-apens… Bref, des « signaux d’alertes caractéristiques de zones fragilisées », comme l’a expliqué la directrice départementale de la sécurité publique. La ZSP devrait donc permettre d’unir encore mieux les efforts des uns et des autres.

Pour les problèmes d’effectifs, le ministre n’a rien promis mais a indiqué qu’il allait faire remonter les demandes… Histoire sans doute de mettre en adéquation les discours avec les actes. Car c’est sur le terrain que les habitants jugeront des bienfaits, ou pas, des ZSP.

GRÉGOIRE AMIR-TAHMASSEB

L’ESSENTIEL

▶ Les zones de sécurité prioritaires (ZSP) ont été créées en juillet 2012. Elles sont définies sur des critères relatifs à l’insécurité et aux déséquilibres socio-économiques constatés dans les quartiers.

▶ Il en existe actuellement 80. 15 ont été désignées dans une première vague durant l’été 2012 dont deux en Picardie (Amiens Nord et une regroupant Méru et Chambly dans l’Oise). 49 l’ont été dans une seconde vague en novembre 2012 dont une en Champagne- Ardenne (Le Vert-Bois à Saint- Dizier) et une en Picardie (Grand Creil dans l’Oise). Seize enfin viennent d’être labellisées en cette fin d’année 2013 dont celle comprenant les deux quartiers de Reims.

LES AUTRES POINTS

Visite rapide, hier matin, du marché de Noël de Reims. Hervé Oudin
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Manifestants pas très virulents

Pas d’incidents significatifs lors de la visite de Manuel Valls à Reims. On notera juste, en arrivant à la mairie, la présence d’une petite poignée de manifestants anti-mariage pour tous (4 personnes). Présent également à cet endroit, un gréviste de la faim en conflit avec Roederer depuis plusieurs mois. Il a été reçu par un membre du cabinet du ministre. Un peu avant, devant le commissariat, c’est un homme avec un autocollant « Hollande démission » qui a été « gentiment » écarté.

Oui aux agents de sécurité

« La ZSP de Croix-Rouge et Wilson ne doit pas faire que l’on relâche l’effort sur le reste de la ville ». Un message en direction des commerçants de la rue de Vesle, au centre de Reims, que le ministre est allé rencontrer dans la matinée. À cette occasion il a redit sa bienveillance pour le développement des agents de sécurité dans les commerces et notamment, la mutualisation des ressources des boutiques d’une même rue pour se payer ce type sécurité.

CRS bien cachés

La sécurité de Manuel Valls était bien assurée. Il y avait la partie visible avec les nombreux policiers, en tenue et en civil, le long du parcours mais aussi la face cachée. C’est ainsi que dans le quartier Wilson, une dizaine de véhicules de CRS était positionnée en retrait, dans une rue parallèle au lieu de visite du ministre. Invisibles du cortège officiel, ils étaient là, au cas où…

Petites phrases Au gré de la visite ministérielle, on a pu entendre ici ou là quelques remarques plus directes adressées à Manuel Valls. « Des policiers peut-être, mais il faut surtout du boulot », a lancé ainsi une habitante de Wilson au ministre. « Ici à Wilson les problèmes ce n’est pas le jour, c’est la nuit dans les caves et les garages », a indiqué un autre habitant.

Vive le train !

Pour venir à Reims, et repartir, le ministre de l’Intérieur avait décidé de prendre le train. Plus rapide et plus sûr que la voiture lorsqu’il s’agit de sortir de Paris aux heures de pointe le matin !

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l’union 131217 d
SÉCURITÉ : Les trafiquants de drogue, cible de la « ZSP » de Manuel Valls

En juin dernier, les policiers de Reims avaient saisi des armes de poing, du cannabis, de l’héroïne et 25 000 euros à Croix-Rouge. Archives
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Le ministre de l’Intérieur se rend aujourd’hui dans les quartiers Croix-Rouge et Wilson de Reims, nouvellement estampillés « Zone de sécurité prioritaire » en raison des trafics de drogue.

Les quartiers dits « sensibles » de Croix-Rouge et de Wilson à Reims n’ont rien de commun avec ceux de Seine- Saint-Denis ou des cités Nord de Marseille. Il n’en demeure pas moins qu’ils génèrent une économie souterraine qui empoisonne la vie de la très grande majorité de la population. Le récent démantèlement par le SRPJ et la Sûreté urbaine de Reims de trois supermarchés de la drogue au coeur du quartier Wilson d’abord, puis dans l’allée des Béarnais et enfin place Georges- Braque à Croix-Rouge, atteste de la vigueur des trafiquants locaux.

Avec du cannabis et de l’héroïne à gogo, saupoudrés de cocaïne, les dealers qui gangrènent les cités rémoises donnent du fil à retordre aux forces de l’ordre. « Les trafiquants n’aiment pas le vide. Ils s’empressent d’ouvrir de nouveaux points de vente », commente un policier. Un constat que faisait déjà le procureur de la République de Reims au lendemain de la fermeture d’un « supermarché de la drogue » à Georges-Braque, en juin dernier. « Quand un trafic est démantelé, un autre, quasiment identique, se met en place avec des têtes neuves ou recyclées », commentait Fabrice Belargent. Par exemple, un nouveau « coffee shop » a été récemment ouvert dans « un chaudron » du quartier d’Orgeval. « Ils ont des guetteurs qui surveillent les allées et venues dans la rue Raymond- Poincaré. Parfois, ils obligent les ouvriers à rebrousser chemin, les empêchant de faire des travaux d’entretien dans les immeubles », témoigne un agent d’entretien.

Place Georges-Braque, les voyous avaient mis les immeubles en coupe réglée. Un portier contrôlait l’accès dans les étages. Ils avaient même installé un canapé en travers du hall pour se détendre entre deux clients.

Des scènes surréalistes se jouaient dans les couloirs des étages. Les gamins de l’immeuble qui sortaient de l’école étaient contraints de cheminer le long des files d’attente de consommateurs venus acheter « un pochon » de poudre ou « un képa » d’héroïne. C’est d’autant plus dramatique que ce type de trafic draine une faune interlope avec son lot de bagarres et de tensions.

« Imaginez votre angoisse quand vous savez que votre enfant est régulièrement confronté à ce type de phénomène », s’inquiétait un père de famille. Allée des Béarnais, les riverains n’étaient guère plus rassurés de côtoyer les trafiquants et leur horde de clients. « Ça fume tout le temps ici. C’est infernal mais je ne fais aucune remarque. C’est le meilleur moyen si on ne veut pas être embêté », confiait un habitant.

Le procureur de Reims avait tôt fait d’afficher sa volonté de redonner aux habitants de Croix-Rouge et de Wilson le climat apaisé auquel ils avaient droit. Conscient de l’ampleur de la tâche mais déterminé, Fabrice Belargent avait fixé un préalable : « Il faut éradiquer ce genre de trafic et veiller à ce qu’aucun autre ne se mette en place. » Les fermetures répétées de supermarchés de la drogue et les remontées d’information sur le terrain l’ont d’ailleurs conduit à transmettre « une analyse » plaidant pour le classement de Croix-Rouge et de Wilson en Zone de sécurité prioritaire, ou ZSP.

Concrètement, les policiers rémois attendent un coup de pouce de la part de Manuel Valls en termes d’effectif. « Il ne s’agit pas forcément de création de postes dans un premier temps mais il faudrait déjà que l’on rattrape les effectifs qui ont été pris sans être remplacés à la sécurité publique ainsi qu’au Service régional de police judiciaire », explique l’un d’eux. C’est d’autant plus important que l’économie souterraine que l’État se propose de combattre à Reims nécessite de minutieuses investigations particulièrement gourmandes en effectif. Manuel Valls va-t-il profiter de son passage dans la cité des sacres pour préciser le communiqué laconique du gouvernement qui prévoit un « effort important en termes de moyens » ? Réponse aujourd’hui peut-être…

E.L.

Un programme chargé

▶ Wilson : C’est place Mozart, au coeur du quartier Wilson, que Manuel Valls doit commencer, ce matin, sa visite à Reims. Rendez-vous est pris avec les élus et les habitants à 9 heures pour une déambulation dans ce secteur, qui vient d’être placé en zone de sécurité prioritaire. Ce sera peut-être aussi l’occasion pour le ministre d’aller sur les lieux de la terrible explosion qui est encore dans toutes les mémoires : le 28 avril dernier, trois personnes avaient trouvé la mort dans une barre de Wilson, soufflée par une explosion de gaz.

▶ Centre-ville : Le ministre de l’Intérieur doit ensuite se rendre en centre-ville. Cette fois, ce sont les commerçants qui seront ciblés par la visite. Manuel Valls doit emprunter, à partir de 10 h 15, la rue de Vesle puis la place Stalingrad. Le choix de ce lieu est tout sauf anodin. C’est en effet dans ce secteur précis que les commerçants, excédés par l’insécurité, ont décidé d’embaucher à leurs frais des vigiles pour assurer la sécurité de leur magasin.

▶ Commissariat  : Le parcours en centre-ville terminé, Manuel Valls prendra la direction du commissariat, boulevard Roederer. Il y visitera, à partir de 11 h 05, le centre d’information et de contrôle de l’hôtel de police. C’est à cette occasion que lui sera présentée la ZSP de Wilson et Croix-Rouge.

▶ Mairie : La visite ministérielle se terminera enfin à l’hôtel de ville (à 12 heures). Au programme : prise de parole et signature d’une convention de coordination entre la police nationale et la police municipale.

LE FONCTIONNEMENT DES ZSP

▶ La ZSP, dirigée par le procureur et le préfet, permet de coordonner l’action des forces de l’ordre.

▶ Elle met l’accent sur la prévention de la délinquance avec les élus, la police municipale, les associations et l’Éducation nationale.

▶ Les objectifs sont adaptés aux problématiques de la zone concernée.

▶ Elle vise à rendre la police plus visible et efficace sur le terrain.

▶ Son action peut s’étendre en dehors de la zone concernée.

LE CHIFFRE

64zones de sécurité prioritaires ont été créées avec la promesse d’un renfort de 270 policiers et gendarmes pour un bassin de 1,7 million d’habitants.

LA PHRASE

« Nous avons fait du sur-mesure pour que les ZSP – dans les villes, les zones périurbaines ou rurales – répondent aux véritables problématiques de la délinquance : violences, trafics, cambriolages et incivilités. »

Manuel Valls, ministre de l’Intérieur

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l’union 131217 c
SOCIAL : Grève chez les agents de l’action sociale

Rassemblés devant le CCAS rue Voltaire, les manifestants ont distribué des tracts exposant leurs griefs. A.P.
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Ce n’est pas parce qu’on s’occupe de la misère des autres qu’on reste insensible à ses propres conditions de travail.

Hier, la CGT appelait à la grève les agents du CCAS, centre communal d’action sociale de Reims, sis rue Voltaire. Ce centre a cependant continué à accueillir le public, seule l’antenne du quartier Croix-rouge a fermé une heure plus tôt.

La motivation de cette grève ? La charge de travail au service enquête, chargé notamment d’évaluer les ressources des usagers solliciteurs. « Avant, nous avions un volume de dossiers de l’ordre de 250 par guichet par mois, témoigne Danielle, l’une des agents concernées, aujourd’hui, avec la crise on en est entre 300 et 350 ! Et en plus, les dossiers sont de plus en plus compliqués, donc chaque entretien demande davantage de temps avec les personnes. Du coup nous sommes en flux tendu en permanence, ça finit par être usant… »

Un poste de plus

Bref, la CGT réclame la création d’un poste supplémentaire (il y en a dix actuellement) dans ce service, ainsi que le remplacement de la collègue partie en congé maternité.

« Dommage que nous n’ayons pas réussi à éviter la grève, commente pour sa part le vice-président du CCAS, l’adjoint au maire Stéphane Joly, alors que nous avons eu ces dernières semaines deux réunions d’information et de concertation pour assurer aux salariés que notre pool de remplacement, de 2,4 personnes équivalents temps plein (ETP), n’est pas encore totalement épuisé, et qu’il reste un peu de marge, 1,4 ETP. »

Après leurs deux heures d’arrêt de travail d’hier (arrêt suivi par une dizaine de salariés), les protestataires se déclarent prêts à remettre ça aujourd’hui.

A.P.

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l’union 131217 b
TENNIS : Géo-André aiguise ses objectifs de formation

Le centre Géo-André préconise désormais un recrutement plus jeune.
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Depuis quelques mois, une nouvelle impulsion est donnée au centre de formation Géo-André.

L’organigramme est remanié et renforcé, avec comme responsable pédagogique, Bruno Dagnée, dont la mission est de coordonner les actions du terrain. « Il fallait qu’on réagisse. Puisqu’on s’est aperçu que le centre fédéral nous prenait de plus en plus de temps, au détriment du centre de formation du club », explique Anthony Petit, responsable du centre en question. « Deuxième point, on a augmenté le staff d’entraîneurs. Maintenant, ils sont cinq (Bruno Dagnée, Geoffrey Alessio, Sébastien Paillard, Stéphane Limousin, Vincent Betbeze). Ces décisions n’ont qu’un but : un suivi plus personnalisé de nos pensionnaires », ajoute-t-il.

Autre évolution, le recrutement est plus jeune. « Les enfants que nous prenons sont nés entre 2001-2002. C’est un âge où l’on peut changer des choses techniquement. Car au tennis, plus on attend, plus c’est compliqué d’apporter des changements. »

En outre, les jeunes tennismen sont davantage suivis en compétition. Ce qui permet de garder le lien entre l’entraînement et les matches. Lesquels ont apporté récemment quelques satisfactions, avec Théau Dulière, Sarah Leroy et Elvire Prault, aux tournois de Bucy-le-Long et de Villers- Côtterets.

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l’union 131217 a
TENNIS DE TABLE NATIONAUX La Nationale 2 a trinqué

Sans surprise, le Châlons-en- Champagne TT et l’Olympique rémois n’ont pas réussi à faire mentir les pronostics. Leur mission était annoncée impossible. Elle l’a été. Se maintenir dans une N2 plus dense avec la nouvelle formule du championnat (équipe de 4 joueurs au lieu de 6) relevait de la gageure. Malgré toute leur bonne volonté, le CCTT et l’ORTT ont donc baissé pavillon et évolueront en N3 à partir de janvier et l’ouverture de la seconde phase. Dans les autres échelons, la casse a été limitée.

Il faut ainsi noter le maintien en Prénationale de Gueux-Tinqueux, qui découvrait ce niveau. L’ASGT termine 3e au final. Les filles de Châlons se maintiennent aussi, mais en N3. Elles ont bouclé leur parcours par un partage des points à Metz (7-7). En championnat régional, Troyes a fini invaincu et monte par conséquent.

▶ TROPHÉE DU VIGNOBLE. – La deuxième manche du Trophée du Vignoble se déroulera ce dimanche à Reims. Elle est organisée à Géo-André par l’ASPTT Reims.

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l’union 131216 b
RENDEZ-VOUS

L’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge propose, en partenariat avec Cesare, centre national de création musicale, un atelier Chants polyphoniques sur le thème « Chants du monde », avec Valérie Joly, intervenante et Catherine Pierrejean, animatrice à la Maison de quartier. Les séances se déroulent au 14, rue Pierre- Taittinger, de 14 à 16 heures.

Les prochaines répétitions sont programmées les jeudis 19 décembre, 16 janvier, 13 février, 6 mars, 15 mai et 5 juin.

Tarifs : adhésion maison de quartier 8 ou 15 euros. Renseignements : 03 26 08 08 78.

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l’union 131216 a
RENDEZ-VOUS

Permanence de l’association Multi-Echanges services à l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, 12-14 rue Pierre-Taittinger, lundi 16 décembre, de 14 à 16 heures.

Tél. : 03 26 08 08 78.

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L’hebdo du vendredi- N° 330- 131213g
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 330 - Semaine du 13 au 19 décembre 2013

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Sécurité : Reims intègre enfin les Zones de Sécurité Prioritaires

Un périmètre bien précis sera délimité dans les prochaines semaines pour déterminer les ZSP de Wilson et de Croix-Rouge. © l’Hebdo du Vendredi
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La déception avait été grande à l’annonce, en 2012, des première et deuxième vague des quartiers des villes de France à intégrer les Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP). Où Reims ne figurait donc pas. Un « impair » réparé depuis mercredi dernier puisque le Ministère de l’Intérieur n’a cette fois pas oublié la cité des Sacres dans sa troisième vague de ZSP. Parmi les seize nouvelles zones figurent en effet Croix- Rouge et Wilson, qui verront le dispositif se mettre progressivement en place d’ici au 1er janvier 2014. Pour autant, le Premier adjoint à la maire, Eric Quénard, en charge justement des questions de sécurité, l’affirme : « Tout ça ne part pas de rien puisqu’aujourd’hui déjà, de nombreuses dispositions étaient mises en oeuvre sur le territoire rémois, à l’image du renforcement du nombre de policiers municipaux, du redéploiement de la vidéosurveillance ou de la création de la brigade nocturne. Ce qui a d’ailleurs pour effet de voir la délinquance en rémission (environ 1000 faits en moins l’an passé, idem en 2013). De toute façon, en matière de sécurité il n’y a pas d’idéologie, c’est le pragmatisme et l’efficacité qui priment sur tout. » La mise en place des ZSP supposera un travail en parfaite concertation avec tous les acteurs de la sécurité, la Ville bien sûr, mais aussi la préfecture, les travailleurs sociaux, la Police Nationale, la Justice et les bailleurs. « Ça tombe bien, nous avons déjà l’habitude de travailler ensemble », souligne l’élu socialiste. Dans le détail, l’instauration du dispositif suppose concrètement une redéfinition précise du périmètre de sécurité et des problématiques du secteur en ZSP, ainsi qu’une présence policière accrue, plus de patrouilles… Et pour la suite ? Si certains attendaient aussi qu’Orgeval ou les Épinettes basculent en zones de sécurité prioritaires, Eric Quénard assure que « ce n’est pas d’actualité. Car il est évident que les moyens supplémentaires qui nous seront affectés profiteront à tous les quartiers de la ville. »

A.H


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Salah Byar, Président de l’amicale des Locataires du Foyer Rémois. Le médiateur indispensable

Salah Byar, dans la future rue Alain Polliart (bientôt dénommée ainsi en hommage au co-fondateur de l’association). © l’Hebdo du Vendredi
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Depuis plus de quinze ans, il joue l’intermédiaire entre les locataires du Foyer Rémois et le bailleur social. Sur Croix-Rouge déjà, puis sur l’ensemble du territoire rémois, Salah Byar veille à la défense des habitants. D’autant plus en 2013 où l’année a connu une actualité particulièrement chargée, voire dramatique. Dans le quartier, pas un mètre sans qu’il ne soit interpellé par les riverains qu’il croise. Les « Tiens, bonjour Salah ! » et autres « M. Byar, comment allez-vous ? » sont en effet légion. Il faut dire qu’à Croix-Rouge, comme désormais dans de nombreux autres quartiers de la ville, Salah Byar n’est plus un inconnu.

Principalement parce qu’il a choisi de consacrer une (très) grande partie de son temps au Comité des locataires du Foyer Rémois, créé à l’origine pour répondre aux besoins des locataires de Croix-Rouge mais rapidement étendu à l’ensemble des locataires du bailleur social. C’est en 1997 que l’association voit le jour. « Sa fondation résultait d’un ras-le-bol des habitants du secteur Pays-de-France, confrontés de manière récurrente à des problèmes de chauffage, d’eau chaude, de tuyauterie… A cette époque, la direction du Foyer Rémois refusait quasiment le dialogue et restait ferme sur ses positions. Alors on a décidé d’agir : des huissiers sont venus plusieurs fois, des actions en justice ont été menées et au final nous avons eu gain de cause », se souvient Salah Byar, presque ému en se remémorant, « le grand mouvement de solidarité qui s’est mis en place juste après entre les habitants pour payer les frais d’huissiers. » Un moment fort, une vraie victoire pour certains qui voyaient leur quotidien gangréné depuis de longs mois. « Dire qu’auparavant, aucune association de défense/soutien des locataires n’existait… », soupire- t-il.

Le début des années 2000 marque un tournant dans la « mission » de Salah, son association voyant ses rapports s’améliorer considérablement avec le Foyer Rémois. Et pour cause : la direction du bailleur a changé, les nouveaux venus ont de nouvelles méthodes, se voulant plus proches des Rémois. « Dorénavant, on est reconnu et entendu, c’est ça le vrai changement. Les responsables de l’organisme logeur nous appellent en effet tous les mois pour que l’on participe à des réunions de concertation locative, qui sont de véritables rendez- vous d’échanges avec les cadres du Foyer, et au cours desquels on fait un point sur ce qui va et ne va pas dans les quartiers, où l’on peut directement faire remonter les doléances des locataires. Car c’est l’une de mes missions : je suis parfois amené à jouer un rôle de médiation entre les organismes de locataires et les locataires pour obtenir un relogement, un étalement de paiement, une intervention plus rapide, une participation à des états des lieux… » Proximité, médiation et dialogue sont ainsi les maîtres-mots de Salah Byar, mobilisé tous les jours sur le terrain. Le terrain où lui et son équipe se retrouvent d’ailleurs une fois par mois avec les prestataires mandatés par le Foyer Rémois lors d’une tournée préventive. « Ça aussi c’est une nouveauté à saluer », reconnait-il avec satisfaction. Le président du comité a un bon sens du contact et est apprécié de tous les acteurs qu’il côtoie, c’est important. Surtout en temps de crise.

Des crises justement, l’année 2013 qui s’achève n’en a pas manqué ; d’une grosse fuite d’eau chaude à Croix- Rouge en février dernier à la fuite de gaz sur Wilson, il y a tout juste deux semaines, sans oublier, évidemment, la catastrophe d’avril sur ce même quartier « J’ai reçu un coup de fil d’un ami qui savait que mon frère habitait le secteur Beethoven. Il m’a averti de l’explosion et des gros dégâts qu’il y avait sur place. Je n’ai pas hésité, je suis arrivé le plus vite possible, déjà bien sûr pour m’assurer que mon frère allait bien, mais tout de suite après pour aller à la rencontre des habitants de l’immeuble et des environs. Beaucoup de personnes étaient perdues, je suis resté avec elles toute la nuit, surtout pour les rassurer. Cette explosion a été un vrai choc pour tout le monde mais il nous fallait réagir rapidement. Je tiens d’ailleurs à féliciter la Ville et le Foyer Rémois pour leur implication très forte sur le terrain. » Aujourd’hui, Salah Byar se plait à dire qu’il se bat pour l’amélioration et la propreté des quartiers. Le sien notamment, Croix-Rouge. « C’est une activité à temps plein, très fatigante et qui demande beaucoup d’investissement, encore plus maintenant où nous devons être toujours plus réactifs car les gens attendent des résultats. Et puis il faut aussi travailler à l’amélioration des rapports entre les locataires. Mais tout ça est aussi très enrichissant et passionnant en termes de contacts humains. Surtout, lorsque l’issue d’un dossier est positive, c’est une satisfaction incomparable. » Des bémols toutefois : un Anru II qui tarde sur Croix- Rouge, créant doucement un « sentiment d’injustice » des locataires en attente, l’absence d’une grande salle de jeunes sur le secteur et un taux d’imposition très élevé, jamais actualisé depuis 50 ans. « Les choses avancent, mais parfois plus doucement qu’on le souhaiterait », conclut, lucide, Salah Byar.

Aymeric Henniaux > Pour joindre l’association : 03 26 82 76 36 / 07 51 46 39 40 / 09 84 51 41 48.

Permanences le lundi de 14h à 16h et le vendredi de 14h à 16h.

Repères

Âgé de 58 ans, Salah Byar est né le 2 février 1955 à Casablanca. Tandis que sa mère élevait les enfants au foyer, son père travaillait pour un général français en mission au Maroc, alors sous protectorat français. Une fois ce dernier rentré en France, le militaire envoie au père de Salah un contrat de travail lui permettant de gagner l’hexagone. Basé à Reims, il fait venir peu de temps après, en 1970, femme et enfants, en l’occurrence Salah Byar, ses six frères et ses trois soeurs. Passé par le quartier du Chemin Vert, c’est en 1972, deux ans à peine après son arrivée dans la cité des Sacres qu’il découvre Croix-Rouge, sortant alors tout juste de terre. Au cours des années 1970, il passe un CAP en peinture et intègre l’usine Citroën, avant de rejoindre Nord-Est Alimentation dans les années 1990 où il devient aide-gérant et responsable de la sécurité. Parallèlement, Salah Byar s’engage très tôt dans le bénévolat, notamment avec la MJC Croix-Rouge. En 1994, il fonde l’ACRI, l’Association Croix-Rouge Insertion puis, en 1997, l’Association des Locataires avec Jean-Pierre Bauwens et Alain Polliart dont il est aujourd’hui encore président. Rémois depuis son arrivée en France, il réside actuellement du côté de Pays-de-France.


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Droit d’asile Famille Hovsepian : la mobilisation ne faiblit pas

Le rassemblement organisé mercredi place Royale à Reims. © l’Hebdo du Vendredi
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Le sort de la famille Hovsepian, dont nous vous racontions l’histoire dans nos colonnes la semaine dernière, n’a guère évolué depuis. Des élèves et des enseignants des collège et lycée Joliot-Curie de Reims, où sont scolarisés deux des enfants, continuent de se mobiliser. Mercredi, un rassemblement a réuni plusieurs dizaines de personnes place Royale à Reims. Du côté juridique, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne n’a rien trouvé à redire à l’assignation à résidence, et au « pointage » obligatoire et quotidien, entre 8h et 9h, débuté la semaine dernière. La famille Hovsepian a également déposé un recours contre le refus de délivrance de titre de séjour et contre l’obligation de quitter le territoire français qui leur a été notifiée en septembre dernier. Le tribunal administratif donnera son jugement le 31 décembre.

T.V


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Amnesty International : opération « 10 jours pour signer »

Chaque année autour du 10 décembre, journée des droits de l’homme, Amnesty International organise une mobilisation mondiale pour sortir de l’oubli des hommes et des femmes victimes de violations de leurs droits. A Reims, les membres d’Amnesty International participent à cette action et invitent le public à venir apporter leur soutien et à signer des pétitions en faveur de 12 cas de personnes menacées le samedi 14 décembre de 14h à 17h à la Médiathèque Falala et à la Médiathèque Croix Rouge. Rens. : www.10jourspoursigner. Org


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Listes électorales : Pour faire entendre sa voix

Ahmed El Mcherfi se mobilise avec l’ACR dans les quartiers. © l’Hebdo du Vendredi
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A trois mois des prochaines élections municipales, qui précèderont elles-mêmes le scrutin européen fin mai 2014, les associations citoyennes se mobilisent pour inciter les Rémois ne l’ayant pas encore fait à s’inscrire sur les listes électorales. Action Citoyenne Rémoise (ACR) est l’une d’elles.

Parce que l’enjeu est important et que voter est aussi l’un des premiers devoirs du citoyen, être inscrit sur les listes électorales de sa commune reste une démarche indispensable à effectuer.

C’est sur le terrain qu’ACR réalise ses principales actions de sensibilisation, principalement dans les quartiers plus populaires de la ville. « Ce sont des secteurs où les citoyens se sentent souvent moins concernés par la chose politique et se montrent plus méfiants à l’égard des hommes et femmes politiques », reconnaît Ahmed El Mcherfi, porte-parole d’Action Citoyenne Rémoise. Parmi les actions mises en place par l’association, des cafés-débats organisés régulièrement, mais surtout des rencontres directes, sur le terrain, avec les habitants-citoyens. « Juste avant l’été, nous avons mené une opération avec les adhérents. Sur 365 contacts en seulement trois jours sur Croix-Rouge, Wilson et Orgeval, nous n’avons eu que trois refus, c’est à dire trois personnes qui ont refusé de dialoguer avec nous. C’était une belle surprise qui montre que les mentalités ont évolué et que, doucement, les consciences politiques commencent à s’éveiller », poursuit Ahmed El Mcherfi, se réjouissant particulièrement de constater que les personnes d’origine étrangère, « se sentent de plus en plus citoyen français à part entière. Sur ce point, on se rend compte qu’aller voter peut être un vrai facteur d’intégration, cela donne un sentiment d’appartenance nationale. »

L’enjeu dans l’immédiat : qu’un maximum d’électeurs potentiels aille très prochainement s’inscrire sur les listes électorales, la date limite pour le faire étant le 31 décembre, afin de pouvoir participer aux prochains scrutins. Néanmoins, une fois ce délai passé, le travail d’ACR ne s’arrêtera pas là puisqu’il faudra ensuite continuer à oeuvrer sur la relation entre le citoyen et le politique. « Aujourd’hui, même s’ils sont davantage inscrits sur les listes électorales, beaucoup de citoyens ne se rendent pas aux urnes car ils sont déçus des responsables politiques et s’en méfient. A l’ACR, on considère que c’est aussi notre rôle que d’essayer de changer la relation avec le politique.

C’est pour cela qu’on organise régulièrement des rendez-vous entre les habitants et un adjoint, un député, afin qu’il ou elle présente son métier. » Dans l’idéal, Ahmed El Mcherfi et la cinquantaine de bénévoles de l’association espèrent réussir à programmer deux rencontres avec les deux candidats à l’élection municipale, Adeline Hazan et Arnaud Robinet. Pour qu’élus et habitants des quartiers populaires puissent se rencontrer, que les seconds développent leur visibilité et puissent effacer leur sentiment de n’être que des « paillassons électoraux ».

Aymeric Henniaux

> contrelabstention.reims2014@gmail.com / actioncitoyenneremoise@gmail.com / https://www.facebook.com/action.cit…

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l’union 131213 f
CULTURE : Jeunes Européens en force

Hier soir ont débarqué à Reims quelque 70 jeunes Européens, venus d’Allemagne, Belgique, Croatie, Italie, Bosnie-Herzégovine, Irlande, Suède, Finlande, Hongrie, Grèce et Roumanie. Ils se sont d’abord réunis sur le parvis de la Comédie. Jusqu’à dimanche, ils participent aux rencontres Ypal, Young performing art lovers, à l’occasion du festival Reims Scènes d’Europe. Il s’agit d’une action destinée à développer un réseau de jeunes spectateurs, financée par le programme européen Jeunesse en action, la Ville de Reims, le conseil régional de Champagne-Ardenne et l’Université de Reims.

Passionnés des arts vivants, ces jeunes ont échangé avec le metteur en scène Suzane Osten, au centre culturel du Crous. Le moment le plus fort se déroulera dimanche, à partir de 14 heures, au campus Croix-Rouge. Près de 150 jeunes, français et étrangers, se rassembleront pour suivre diverses performances, participer à des ateliers et discuter de cette évolution européenne du spectacle vivant.

Cette année, le Parlement européen des jeunes collabore à ces ateliers et délibérations, sur les thèmes de la culture et de la démocratie. « Un nouvel exercice de l’expression et de la coopération, au coeur de la construction européenne », se réjouissent les organisateurs.

▶ Rendez-vous dimanche à partir de 14 heures, campus Croix Rouge, amphi Recherche, Bâtiment 13. Participation gratuite, mais inscription impérative. Renseignements : 03 26 48 66 95 ou france@ypal.eu.

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l’union 131213 e
UNIVERSITÉ : Ils veulent sauver leur salle

« On est prêt à investir pour la mettre aux normes. » Christian Lantenois
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La salle de danse des étudiants au Moulin de la Housse est un préfabriqué avec une âme. L’administration veut la raser. Les jeunes veulent la garder.

C’est leur salle, ils y tiennent et veulent la garder. De l’extérieur, la salle de danse des étudiants en sport à la faculté des sciences ressemble à un terne préfabriqué. À l’intérieur, où les élèves répètent un spectacle qu’ils donneront le soir même, l’atmosphère est tout autre. Colorée, décorée, la salle est conviviale. Ils s’y sentent chez eux. L’administration veut la fermer d’ici Noël et la raser.

« C’est toute l’âme artistique de la faculté ici. Chaque soir, il y a une activité artistique qui nous réunit. » Paul, Hélène, Manon, Pauline, une deuxième Pauline, Flavie, Benoît… tous militent pour la conserver. « Ils disent que c’est une histoire de normes. On est tous prêts à investir pour pouvoir la garder. »

L’administration veut les envoyer à la halle Croix Rouge : « Ici, on est tout près de nos amphis. Ils vont nous obliger à traverser la ville pour aller dans une salle de danse sans âme. Et où ferons-nous notre théâtre ? » Leur professeur de danse, Agnès Bilbeau, aimerait bien faire un petit miracle et leur apporter au moins un sursis jusqu’à la fin de l’année universitaire.

Pas évident. « Ils nous disent que nous irons tous à Croix-Rouge en 2020. Soit. Mais pourquoi nous supprimer notre salle dès aujourd’hui ? Même s’il y a quelques travaux de mises aux normes à faire, cela vaut la peine. » À travers cette salle, c’est aussi l’aspect culturel de l’enseignement du sport qui se bat pour exister.

CATHERINE FREY

Le directeur pointe un problème de normes de sécurité

« Cette salle n’est pas conforme aux règles de sécurité », explique Pascal Legrain, directeur de l’UFR Sciences et techniques des activités physiques et sportives (UFRStaps).

« Il y a une salle de danse magnifique à Croix-Rouge qu’ils pourront aménager à leur goût », plaide le directeur qui, malgré tout, veut bien comprendre l’attachement des élèves pour leur repaire culturel. « Je suis partisan du développement des activités artistiques pour les étudiants en sport mais cette salle n’est plus aux normes. »

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l’union 131213 d
RENDEZ-VOUS : Et si nous parlions d’écriture ?

Les liens entre la chanson et la littérature sont-ils si éloignés ? Quels sont les ressorts qui animent l’écriture d’un texte, qu’il soit destiné à être mis en musique ou lu ?

Akel (ex- Gavroche), auteur dans les deux genres, propose son éclairage sur les deux aspects de son travail au cours d’une rencontre samedi 14 décembre à 14 heures, à la médiathèque Croix-Rouge.

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l’union 131213 c
RENDEZ-VOUS

La prochaine permanence ouverte au public de l’association Multi-Echanges services se déroulera à l’espace billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, 12-14, rue Pierre-Taittinger, lundi 16 décembre, de 14 à 16 heures.

Tél. 03 26 08 08 78.

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l’union 131213 b
BADMINTON

Nationale 1 : Reims au complet

Auteur d’une bonne prestation chez le leader l’ACBB (3-3) lors de la 3e journée, l’ABC Reims entend confirmer demain (13 h 30, Halle Universitaire Croix-Rouge) en recevant Salbris. « Ça se présente plutôt bien car nous allons aligner l’équipe la plus forte que nous n’avons jamais eue », confie Jean-Michel Édard. « En plus des Belges Frédéric Gaspard et Sabine Devooght, du Polonais Michal Logosz, des nos filles Audrey Petit et Hélène Dijoux, nous allons, pour la première fois, faire jouer le Belge Nathan Vervaeke ! Mais, attention, ce n’est pas pour autant que nous allons gagner tous les matches car, cette année, Salbris c’est du costaud avec Maxime Michel un T10 qui a mis une raclée au Croate de l’ACBB Luka Dzenjak, le vainqueur du tournoi international de Reims. Ils ont aussi une Estonienne qui évolue à un très bon niveau. Il faut aussi savoir qu’ils sont 5es parce qu’ils ont écopé d’un point de pénalité, sinon ils seraient dans le haut de tableau », annonce le président.

▶ 4E JOURNEE. – DEMAIN : ABC Reims (3e) – Salbris (5e) ; Ézanville (2e) - Senart (6e) ; Guichen/ Bourg-des-Comptes (4e) – Boulogne-Billancourt (1er).

Nationale 3 : Opération rachat

Après une 3e journée catastrophique à Wambrechies (7-1), la réserve de l’ABC Reims est décidée à se racheter face à Saint- Maur demain à la Halle Universitaire Croix Rouge de Reims (17 heures).

« Ils ont pris conscience qu’il faut s’entraîner pour gagner. Ils se sont remobilisés. Ils vont donc aborder cette rencontre dans un meilleur état d’esprit d’autant que tout le monde sera là. En face , ce n’est pas très homogène avec un garçon très fort Maxime Mora classé T50 mais ensuite ils ont des B ou des C . Il y a donc des points à gagner. Je vois bien un 4-4 ou une petite victoire », explique Jean-Michel Édard.

▶ 4E JOURNEE. – DEMAIN : Liancourt (1er) – Wambrechies/ Marquette (5e) ; Charleville (6e) – Hem (2e) ; ABC Reims (4e) – Saint- Maur (3e).

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l’union 131213 a
RENDEZ-VOUS

Faites de l’escalade grâce à l’association Vertical, au Château d’eau, rue Jean-Louis-Debar.

Renseignements sur http://club.vertical.free.fr

131212j - VRI décembre 2013

Le quartier Croix-Rouge dans « VRI » N°306 de décembre 2013

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CONSEIL DE QUARTIER : Séance plénière du Conseil de quartier

La séance plénière en présence d’Adeline Hazan, maire de Reims, et de son équipe municipale s’est déroulée le 22 novembre dernier. La problématique du chauffage insuffisant rencontrée des cer tains secteurs de la rue des Limousins demeure. Adeline Hazan a indiqué que « ces problèmes intolérables » étaient systématiquement remontés auprès du bailleur concerné. Eric Quénard a souligné que la nouvelle chaufferie bois, inaugurée en 2012, permettait d’augmenter la part des combustibles renouvelables et favoriser une baisse des charges pour les locataires. Le premier adjoint a aussi insisté sur les efforts entrepris dans le cadre du renouvellement urbain afin de mieux isoler les logements. Autre question : la propreté qui, selon les habitants, n’est pas uniforme dans le quartier. Certains conteneurs enterrés sont encombrés par des sacs posés sur le sol. Les conteneurs peuvent recevoir des sacs de 50 litres maximum. Les déchets encombrants, eux, peuvent être déposés dans les déchetteries de Reims Métropole.

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l’union 131212 i
SÉCURITÉ : Croix-Rouge et Wilson classés en zone de sécurité prioritaire

Les quartiers Croix-Rouge et Wilson font partie des 64 zones de sécurité prioritaires mises en œuvre en France. Archives
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« Ce dont on a besoin, c’est d’un peu plus de visibilité de la police » René, habitant du quartier depuis 25 ans
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Un nouveau sigle vient de faire son apparition dans le classement de certains quartiers. Les ZSP, pour zones de sécurité prioritaires. Face à cette annonce, les habitants restent dubitatifs.

ZUS, ZEP, CUCS… Et tant d’autres. Comme si les dispositifs déjà existants n’étaient pas suffisants, un petit nouveau, la ZSP, vient d’être créé à Reims, pour les quartiers Croix-Rouge et Wilson. Instaurées en juillet 2012, les zones de sécurité prioritaires ont pour « objectif d’apporter des réponses durables et concrètes aux territoires souffrant d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée », précise le ministère de l’Intérieur. « Je me félicite de cette décision. Elle signifie le renforcement de moyens et une meilleure cohésion des acteurs sur le terrain », a indiqué Adeline Hazan. Plus de moyens, certes, mais lesquels ? « Pour l’instant, nous n’avons pas le détail de la mise en oeuvre de ces ZSP. Ce qui est sûr, c’est que quand il y aura un événement particulier ou une tension qui monte, les forces seront plus facilement mobilisables. »

Est-ce que cela signifie plus de policiers sur le terrain au quotidien ? Cela reste à voir. C’est pourtant ce que réclament certains habitants du quartier. « Déployer des moyens supplémentaires alors que ceux qui existent déjà, on ne les voit pas, je ne vois pas à quoi ça sert », lance René, retraité et actif dans la vie de son quartier. « Y aura-t-il plus de présence la nuit ? Parce que c’est souvent après 23 heures que ça se passe. Après, la sécurité, ça passe aussi par la prévention. »

La prévention, les initiatives sociales, c’est aussi l’avis de beaucoup dans le quartier, qui craignent qu’une nouvelle classification en zone dite « prioritaire », ne stigmatise les habitants.

Peur d’être stigmatisés

« Ce n’est pas forcément une bonne chose de cataloguer comme ça les quartiers, s’il faut de la sécurité c’est partout, et que ce soit visible. Chacun a droit à la tranquillité, ici comme ailleurs », livre ce riverain, habitant depuis plus de 15 ans place Mozart. Pour l’un des commerçants de proximité, « ici, il n’y a pas de problème, on connaît tout le monde… même si un peu plus de sécurité ce ne serait pas mauvais, les habitants ne seraient pas contre. » Beaucoup restent ainsi dubitatifs sur le classement du quartier en ZSP, craignant un énième effet d’annonce, au même titre que les comités de pilotage, observatoires ou diverses commissions déjà mises en oeuvre…

NASTASIA DESANTI

L’économie souterraine en ligne de mire

Le classement des quartiers Croix-Rouge et Wilson en « zones de sécurité prioritaires » est conforme aux « préconisations » remontées du terrain. Procureur de la République de Reims, Fabrice Belargent avait transmis une « analyse » justifiant à ses yeux un tel classement. « Ce ne sont pas les chiffres de la délinquance qui importent - ils ne sont pas en hausse - mais la structure de cette délinquance. Wilson et Croix-Rouge sont des quartiers où de nombreux indices attestent de l’existence d’une économie souterraine, notamment celle liée aux trafics de stupéfiants. L’action des services de police permet d’en démanteler mais il y en a toujours d’autres qui se reconstituent. Les trafics y sont durablement installés, ce qui nécessite un traitement au long cours. L’idée des ZSP est de renforcer les moyens et la cohésion entre les différents acteurs pour lutter contre ces phénomènes. »

Les autorités locales n’ont cependant pas attendu les ZSP pour réagir. Il existe déjà des « groupes locaux de traitement de la délinquance » (GLTD), instances créées sur un secteur précis autour d’un problème donné. Ce fut le cas par exemple lors d’une hausse de la délinquance sur la ligne du tramway à Orgeval ou dans la tour Géruzez. Réunissant tous les acteurs concernés, un GLTD se traduit par un suivi judiciaire « priorisé » de toutes les procédures liées au thème traité, avec renforcement de la présence policière. « Un GLTD obéit au même mécanisme que les ZSP », constate M. Belargent, « mais c’est une structure qui n’a rien d’institutionnel et a vocation à disparaître quand le problème est résolu. Wilson et Croix-Rouge ont le leur depuis plusieurs années, ce qui montre d’ailleurs que les problèmes perdurent. »

Le procureur interprète le classement en ZSP comme « une officialisation de ce que font déjà les GLTD », mais à un échelon supérieur, formalisé. La création d’une ZSP induit un « effort important en termes de moyens », souligne le communiqué de presse du gouvernement. Et là, policiers et magistrats rémois attendent de voir. Ils n’ont pour l’instant aucune annonce concrète, chiffrée, en ce sens.

F.C

▶ Les zones de sécurité prioritaires figuraient parmi les engagements de François Hollande.

▶ 16 nouvelles ZSP viennent d’être déployées. Elles sont désormais au nombre de 80.

▶ La gendarmerie, la police, la Ville, tous ces services sont particulièrement coordonnés.

▶ On constate une augmentation de 38 % des mises en cause pour le trafic de drogue, dans les ZSP déjà existantes.

▶ À Reims, la Ville a enregistré une baisse de 1 000 victimes en 2012 par rapport à 2011, avant ce dispositif.

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l’union 131212 h
CROIX-ROUGE : Encore une fuite de gaz !

 

Après Wilson mercredi dernier, Croix-Rouge hier après-midi, mais avec des conséquences moins importantes cette fois-ci. Vers 15 heures, lors de travaux de voirie avenue Léon-Blum, une pelleteuse a raboté le branchement en gaz de trois immeubles. Une fuite s’est déclarée, obligeant les secours à évacuer 81 personnes.

Un périmètre de sécurité de 100mètres a été mis en place, la circulation du tramway interrompue. Tout danger écarté, les locataires ont pu rentrer chez eux à 17 h 10. La ligne du tramway a rouvert à 17 h 20. L’approvisionnement en gaz a été suspendu dans 61 foyers. Tous devaient être réalimentés en soirée, après le passage des techniciens de GrDF chez chacun des clients concernés.

Mercredi dernier, une fuite détectée sur un branchement du boulevard Wilson avait nécessité la fermeture du réseau sur tout le quartier. Plus de 4500 foyers s’étaient retrouvés privés de chauffage et d’eau chaude.

 

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l’union 131212 g
IMMIGRATION : « Liberté, égalité, il est temps de le prouver »

Les lycéens étaient en première ligne du rassemblement. Bernard Sivade
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Une soixantaine de personnes a manifesté, hier, son soutien à la famille d’origine arménienne menacée d’expulsion.

Les lycéens de Colbert étaient en première ligne, hier après-midi, lors de la manifestation de soutien à la famille Hovsepian. Ils ont donné de la voix, avec sifflets et mégaphone, pour faire part de leur opposition à l’expulsion de leur camarade Lilith et de sa famille. Une soixantaine de personnes a participé à ce rassemblement, devant la sous-préfecture.

Étaient présents des membres de la Ligue des Droits de l’homme, du Comité de lutte anti-fasciste (CLA), du Comité catholique contre la faim et pour le développement, de la FCPE, de la CGT, de Réseau éducation sans frontière (RESF) et de syndicats d’enseignants. Les adolescents ont brandi force pancartes : « Liberté, égalité, il est temps de le prouver », « L’avenir de Lilith et sa famille est en France »… « Depuis cinq ans qu’ils sont en France et qu’on les fait tergiverser au fil des procédures, pourquoi ne les régularise-t-on pas ? », s’indigne un militant de RESF, qui a aidé la famille à monter un nouveau dossier de demande de régularisation, « avec des éléments inédits », notamment concernant la santé du père de famille. Josiane Gary, membre du CLA, tempête : « Les renvoyer dans leur pays, où leur maison a été brûlée, ce serait inhumain ». Bernard Delaitre, membre de la LDH, ne veut pas désarmer non plus : « Tout est question de rapport de force. Il faut continuer à se mobiliser. »

ANNE DESPAGNE

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l’union 131212 f
L’IRTS Champagne-Ardenne organise ses concours d’entrée

L’Institut régional de travail social de Champagne- Ardenne recrute dès à présent ses étudiants stagiaires pour la rentrée de septembre 2014.
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Formant les travailleurs sociaux de la région et des régions limitrophes, l’institut prépare en deux ou trois ans à de nombreux diplômes d’État, de tous niveaux. La moitié du cursus s’effectue en situation professionnelle.

Une très large majorité des diplômés trouvent rapidement une place dans des secteurs d’activité très divers, services publics, collectivités territoriales, associations agréées ou entreprises privées.

Inscriptions avant le 6 janvier

Ces formations son accessibles par concours, organisé en deux étapes : des épreuves écrites d’admissibilité, puis des oraux d’admission. La date limite d’inscription pour les 4 premiers concours 2014 est fi xée au 6 janvier. Cela concerne trois formations ouvertes aux titulaires du Bac, l’attestation devant être fournie à la rentrée de septembre (éducateur spécialisé, assistant de service social et éducateur de jeunes enfants), et une formation (moniteur- éducateur) accessible avec ou sans le Bac, les titulaires étant dispensés d’épreuves d’admissibilité. Principales qualités requises pour exercer ces quatre métiers : le sens des relations humaines, l’envie d’aller vers les autres, le goût et le sens du travail en équipe, et surtout une solide volonté de s’engager. Les inscriptions au concours s’effectuent uniquement par internet, via le www.irtsca.fr (ou www. irts-ca.fr).

Pour toute information complémentaire, le service admission se tient à votre disposition au 03.26.06.54.84.

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l’union 131212 e
DÉCORATIONS Les balcons de Noël sont de retour

Les balcons décorés de Noël vont de nouveau illuminer le quartier Croix-Rouge université.
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Il n’est pas besoin d’inscription préalable : le jeudi 19 décembre, à la nuit tombée, le jury des balcons de Noël affrontera le froid pour repérer les plus beaux balcons et les noter.

Les prix, offerts par Reims habitat, seront remis aux gagnants au mois de janvier au cours d’une réception.

Les familles ayant gagné les deux dernières années ne pourront concourir.

 

 

 

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l’union 131212 d
RENDEZ-VOUS

L’association multi-échanges services (MutES) organise ses prochaines permanences ouvertes au public à l’espace billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, 12-14 rue Pierre-Taittinger, lundi 16 décembre, de 14 à 16 heures.

Tél. 03 26 08 08 78.

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l’union 131212 c
CULTURE Mots, musique et peinture

Une rencontre en mots, musique et peinture est organisée à la médiathèque Croix-Rouge : d’un blues de Louis Aragon au Vieux-Port de Pierre Reverdy, un libre voyage en compagnie de Cendrars, Senghor, Michaux, Saint- John-Perse, Birago Diop, Georges Perros et Raymond Queneau, où les textes dits par Claude-André Tabart dialogueront avec le saxophone de Sylvain Guérineau pour un parcours d’une quarantaine de minutes, parmi quelques peintures proposées par le musicien. L’occasion de (re)faire connaissance avec différents univers artistiques.

Rendez-vous, pour cette performance, dans la salle d’exposition, demain, vendredi 13 décembre à 19 h 30 (entrée libre).

▶ Accès, 19 rue Jean-Louis-Debar, au pied du château d’eau. Bus 4 et tram A et B, arrêt Médiathèque Croix-Rouge.

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l’union 131212 b
LIRE

Médiathèque Jean-Falala : 2, rue des Fuseliers, de 10 à 19 heures. Tél. 03 26 35 68 00.

Médiathèque Croix-Rouge : 19, rue J.-L.-Debar, de 10 à 18 heures. Tél. 03 26 35 68 40.

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l’union 131212 a
CROSS-COUNTRY CHAMPIONNAT D’ACADÉMIE UNSS Les Marnais à la fête

Les jeunes coureurs ont bénéficié de conditions optimales.
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Hier se sont déroulés, à Troyes, les championnats académiques de cross-country.

Trois semaines après l’épreuve départementale, 1 200 élèves ont foulé les pelouses du complexe Henri- Terré. Après avoir brillé à Châlons, les élèves du lycée Arago ont récidivé en remportant la mise par équipe en juniors à la fois chez les garçons et chez les filles. Ils sont ainsi directement qualifiés pour les championnats de France qui se tiendront à Dijon le 26 janvier prochain, au même titre que les minimes filles de Perrotd’Ablancourt (Châlons) et les minimes garçons de François Legros (Reims).

▶ CLASSEMENTS PAR ÉQUIPE

BENJAMINES : 1. Collège Marie-Curie (Troyes) ; 2. Collège Victor-Duruy (Châlons-en-Champagne) ; 3. Collège Arthur-Rimbaud (Charleville-Mézières) ; 4. Collège Jules-Leroux (Villers-Semeuse) ; 5. Collège J.B. Drouet (Sainte-Menehould).

BENJAMINS : 1. Collège Robert-de-Sorbon (Rethel) ; 2. Pensionnat du acré-Coeur (Reims) ; 3. Collège Henri-Vincenot (Chalindrey) ; 4. Collège Marie-Curie (Troyes) ; 5. Collège Perrot-d’Ablancourt (Châlons-en-Champagne).

MINIMES FILLES : 1. Collège Perrot-d’Ablancourt (Châlons-en-Champagne) ; 2. Collège Jean-Jaurès (Nogent-sur-Seine) ; 3. Collège Louis-Grignon (Fagnières) ; 4. Collège Jean-Moulin (St-Memmie) ; 5. Collège Victor-Duruy (Châlons-en-Champagne).

MINIMES GARÇONS : 1. Collège François-Legros (Reims) ; 2. Collège des Roises (Piney) ; 3. Collège Val-de-Meuse (Nouvion) ; 4. Collège Diderot (Langres) ; 5. Collège Louis-Pasteur (Suippes).

CADETTES : 1. Lycée Chanzy (Charleville-Mézières) ; 2. Lycée Arago (Reims) ; 3. Lycée Pierre Bayen (Châlons-en-Champagne) ; 4. Lycée Chanzy (Charleville-Mézières) ; 5. Lycée Joliot-Curie (Romilly sur-Seine).

CADETS : 1. Lycée Diderot (Langres) ; 2. Lycée Charles-de-Gaulle (Chaumont) ; 3. Lycée Sévigné (Charleville-Mézières) ; 4. Lycée Roosvelt (Reims) ; 5. Lycée Ozanam (Châlons-en-Champagne).

JUNIORS FILLES : 1. lycée Arago (Reims) ; 2. L.A. de la nature et du vivant (Somme-Vesle) ; 3. Lycée Diderot (Langres) ; 4. L.A. Crogny/Saint-Pouange ; 5. Lycée St-Joseph (Reims).

JUNIORS GARÇONS : 1. Lycée Arago (Reims) ; 2. L.A Crogny / Saint-Pouange ; 3. Lycée Armand-Malaise (Charleville-Mézières) ; 4. Lycée Jean-Jaurès (Reims) ; 5. L.A. Crogny/Saint-Pouange.

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l’union 131211 c
IMMIGRATION : Les Hovsepian déboutés

La décision du tribunal administratif est tombée plus vite qu’on ne le croyait. La famille Hovsepian, d’origine arménienne, est une nouvelle fois déboutée de sa demande de rester en toute légalité sur le territoire français. L’assignation à résidence ayant été communiquée la semaine dernière par la préfecture, un jugement a été rendu dans les 72 heures.

La famille, composée de quatre enfants, dont deux scolarisés au collège François- Legros et au lycée Joliot- Curie, est donc expulsable à tout moment, selon le fax qu’a reçu hier pour eux la Croix Rouge. La manifestation, prévue aujourd’hui à 14 heures devant la sous-préfecture, est maintenue.

La famille se dit « terrorisée » à la perspective d’être arrêtée et reconduite contre son gré dans un pays où elle assure avoir connu la répression politique.

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l’union 131211 b
GYMNASTIQUE : L’association s’appuie sur ses sections

Avec un total de 670 licenciés, l’Association gymnique rémoise (AGR) ressemble à un joli kaléidoscope autour duquel gravitent de petits pôles qui participent à son développement.

Ainsi, on a la section sportive gym qui a été relancée, et qui rassemble aujourd’hui dix-huit gymnastes, filles et garçons.

« Cette structure fonctionne en relation étroite avec les collèges François-Legros et Paulette-Billa. Ce qu’on veut, c’est organiser des manifestations sportives comme les championnats de zones mais aussi des rencontres plus locales (compétitions départementales et régionales). Et d’accueillir des événements à finalité nationale, car nous avons toutes les infrastructures qui nous permettent de le faire », argumente Matthieu Moura, dirigeant sportif.

Quant à la section sportive de la GAF (gymnastique artistique féminine) : « Jusque-là il n’y avait que sept membres. Ce qui n’était pas viable par rapport à l’inspection académique. Il a donc fallu recruter de nouveaux gymnastes qui ont un niveau plus faible mais qui permettent de maintenir cette structure officiellement. » Ajoutons- y la section gymnastique rythmique. Elle accueille des jeunes qui s’entraînent 3 heures, et dont le but est de se qualifier pour les championnats de France UNSS. Au niveau trampoline, tout est récent. Puisque c’est l’année dernière qu’avait été créé ce groupe. Un groupe que dirigent désormais Philippe Coutant et Céline Schmitt.

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l’union 131211 a
Des flammes dans la nuit

Un scooter probablement volé a été incendié rue du Chanoine- Lallement, lundi à 21 h 30.

Vers 20 heures, un matelas a pris feu place Georges-Braque, sur le trottoir.

À 23 heures, une fumée signalée avenue Bonaparte s’est révélée être de la vapeur s’échappant d’une conduite d’eau chaude.

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l’union 131210 c
SOLIDARITÉ : Les lycéens manifestent pour défendre Lilith

Hier matin, les lycéens ont affiché leur soutien à leur amie. Remi Wafflart
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La mobilisation dans les établissements où sont scolarisés Lilith et Hratche Hosvepian ne faiblit pas.

Hier matin, des élèves de Joliot-Curie se sont rassemblés devant leur lycée pour soutenir la famille arménienne menacée d’expulsion.

Il n’y avait là que des classes de première, les autres se trouvant en stage extérieur.

« Nous avons été choqués par ce qui arrive à Lilith. Nous voulons nous faire entendre pour l’aider », expliquait Leila, une camarade de la jeune fille. Ils étaient plusieurs dizaines avec des pancartes à la main ou attachées sur les grilles. « Lilith doit rester avec nous » ou « Laissez- la étudier en paix ».

Quelques professeurs étaient présents aussi pour témoigner de l’assiduité et des bons résultats de Lilith, considérée comme une élève brillante.

« Nous sommes dans l’émotion. Nous ne remettons pas en cause la loi française », précisait Karine Cailleaux, enseignante en anglais. « Mais ces élèves sont très corrects. Et nous avons peur pour leur vie s’ils devaient repartir en Arménie. »

Le tribunal administratif doit statuer aujourd’hui sur l’obligation de quitter le territoire français signifiée à la famille. Le jugement devrait être rendu dans une ou deux semaines.

M.-C.L.

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l’union 131210 b
RENDEZ-VOUS

Faites de l’escalade à Reims grâce à l’association Vertical au chateau d’eau rue Jean-Louis- Debar.

Inscriptions sur http:// club.vertical.free.fr

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l’union 131210 a
Plusieurs véhicules partis en fumée

Samedi à 2 h 50, un Renault Scénic a été incendié, rue Bruyant. Cette même nuit, une Peugeot 307 a brûlé, rue Raoul-Dufy.

Une Toyota Yaris l’a imitée samedi soir, rue Ledru-Rollin, tandis qu’hier à 0 h 10, une Mercedes a pris feu, rue des Savoyards.

Dans la nuit de vendredi à samedi, un véhicule utilitaire probablement volé a, lui aussi, brûlé près de Prouilly.

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l’union 131209 c
JOLIOT-CURIE : Lutte contre le sida

 

 

 

 

C’était la semaine d’éducation à la sexualité au collège Joliot-Curie.

Le vendredi 6 décembre, élèves et professeurs, ont réalisé dans la cour le ruban symbolique pour symboliser la lutte contre le virus

 

 

 

 

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l’union 131209 b
SUR LE CAMPUS : Téléthon universitaire

 

 

 

 

Les étudiants se sont mobilisés sur le campus Croix Rouge et Moulin de la House pour le Téléthon.

Chaque année, les associations étudiantes rémoises récoltent des milliers d’euros.du sida et sa propagation.

 

 

 

 

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l’union 131209 a

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l’union 131208 b
FESTIVITÉS : Le prix du cadeau de Noël des mairies à leurs administrés

Reims dépense 830 000 euros pour illuminer ses rues et ses places. Christian Lantenois
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Les habits de lumière, les animations, les chalets de Noël et leur surveillance grignotent une petite part des budgets communaux. Revue de détail à Reims, Charleville-Mézières et Laon.

La Ville de Reims est généreuse pour combler de joie les petits et les grands à l’occasion des fêtes de fin d’année. Les trois villages de Noël, la crèche vivante, la piste de luge et de ski, la déambulation d’artistes, les parades et les nombreuses animations font le bonheur de tous depuis le 22 novembre pour s’achever à la veille de la rentrée des classes. Ce programme riche et haut en couleur a un coût inégalé dans la région Champagne- Ardenne et en Picardie.

Cette année encore, la municipalité va mettre la main à la poche à hauteur de plus d’un million d’euros. C’est une belle cagnotte mais il n’y a « pas de coût supplémentaire par rapport aux autres années », commente Marie-Noëlle Gabet, adjointe au Commerce de la Ville de Reims.

Le Petit Poucet

À Reims, le poste le plus gourmand reste celui des illuminations avec « une enveloppe de 830 000 euros pour l’installation, la maintenance, la location des motifs lumineux et leur dépose au mois de janvier ». « Cette dépense reste constante depuis notre arrivée. Par contre, nous avons changé la répartition des illuminations pour qu’elles profitent à tous », précise l’élue rémoise. Les quartiers d’Orgeval, de Croix- Rouge, avec l’avenue Bonaparte et les différentes entrées de la ville, brillent de mille feux. En tout, une petite centaine de rues et de places brille pendant près de deux mois. Cette décentralisation vise aussi les chalets de Noël répartis en trois points, la place d’Erlon, la place du Forum et celle de l’hôtel de ville. « Personnellement, je voulais éclater le marché de Noël comme à Strasbourg ou à Colmar. Si nous sommes réélus, je voudrais que l’on aille sur le parvis de la cathédrale », poursuit-elle. La mairie de Reims participe aussi au financement des animations au moyen d’une subvention de 110 000 euros confiée aux Vitrines de Reims, spécifiquement pour les fêtes de Noël.

Les Vitrines de Reims gèrent, entre autres, leurs 135 chalets proposés à la location. La mairie, quant à elle, en met généreusement à disposition une quinzaine. L’autre effort porte sur l’animation de la place du Forum avec une manne de 170 000 euros pour sa patinoire, son petit train et son chalet du père Noël.

À côté de Reims, la Ville de Laon fait figure de Petit Poucet « avec un budget global de 40 000 euros », rapporte David Vitu. Une somme qui reste à relativiser puisque les animations de Noël sont concentrées sur deux jours, les 21 et 22 décembre. « Nous avons choisi ces dates car c’est l’amorce des vacances scolaires », indique le chef de cabinet du maire. Le programme est malgré tout dense avec une atmosphère intime et chaleureuse à la fois. « Nous aurons un marché artisanal, une luge de 28 mètres à six couloirs, un petit train dans une forêt de sapins et plein d’animations pour les enfants. Les activités statiques comme la magie, les contes et les spectacles se tiennent au chaud dans la salle gothique », poursuit-il.

« La gratuité complète »

Le grand principe de la Ville de Laon est « la gratuité complète » des activités, même pour les photos avec le père Noël. « L’an passé, nous avons envoyé entre 700 et 800 photos à domicile. C’est là que nous nous sommes aperçus que nous avions un large public avec des gens venus de Soissons et de Château-Thierry », précise David Vitu. L’autre temps fort sera marqué par l’arrivée du père Noël qui descendra jusqu’aux enfants au moyen d’une tyrolienne avec l’aide des sapeurspompiers du Grimp pour la traditionnelle distribution de bonbons. Avant le feu d’artifice comme clou du spectacle. Entre Reims et Laon, la Ville de Charleville-Mézières entre en scène avec un budget de 92 000 euros dont environ la moitié est consacrée à l’animation pure. « La partie scénographique avec les décorations, les artistes, l’enneigement, le traîneau du père Noël, l’accrobranche et la vingtaine de chalets est assurée par un prestataire unique qui a tout sur sa palette pour un coût de 45 000 euros », explique Olivier Bonaque, responsable du service animation commerciale.

Un autre prestataire fournit l’ambiance musicale pour 3 750 euros. Côté décors, la forêt de bouleaux et de sapins, y compris trois géants de 15 mètres, revient à environ 25 000 euros. Reste un autre gros poste avec le gardiennage qui coûte la bagatelle de 25 000 euros jusqu’au démontage du décor pour éviter de tenter le diable.

E.L

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l’union 131208 a
DOCUMENTAIRE : Séance en petit comité pour le film sur Wilson

Image du film : donner à voir le langage sous un angle nouveau.
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Jean Bigot a tourné un court-métrage sur des femmes du quartier Wilson, d’origine étrangère. Un vrai défi en réalité.

Mardi soir à la Médiathèque Croix-Rouge. Dans la salle de projection, des sièges vides. Prévus pour les participantes d’un « atelier de la culture » proposé par la Ville avec des femmes du quartier Wilson, originaires d’Algérie, Tunisie, Turquie, Vietnam, participant à un cycle d’apprentissage du français organisé à la maison de quartier Wilson-Sainte-Anne.

Étaient également invités d’autres groupes de femmes de Croix-Rouge et des Châtillons. On les attend. Au bout d’une vingtaine de minutes, force est de se rendre à l’évidence : personne ne viendra ! La projection a lieu devant une quinzaine d’invités, dont Olivier Nostry et Serge Pugeault, adjoints à la maire. Tous apprécieront le film plein de poésie et d’émotions réalisé par Jean Bigot.

« Chaque atelier dépend de la rencontre entre un artiste et des habitants, autour d’un projet de création. Cela peut prendre des formes extrêmement variées. On aboutit à chaque fois à des propositions originales qui sont des oeuvres partagées », explique Alain Patrolin, de la direction de la culture et du patrimoine. Jean Bigot a recueilli les témoignages de femmes, qui sont ici depuis trente ou quarante ans, parlent le français mais n’ont jamais appris à le lire et à l’écrire, et ont envie d’apprendre. « Ce qui m’intéressait, c’était de savoir ce qu’il y avait derrière les mots, ceux de leur langue maternelle, ce qu’ils donnent, traduits en français, les images qu’elles avaient de ces mots. »

Mais le réalisateur s’est heurté à un problème de taille : ces femmes ne voulaient pas être filmées, ni même que leurs voix ne soient enregistrées (ce qui explique peut-être aussi leur absence à la projection). Jean Bigot a dû faire appel à une comédienne (Dalila Tehami, pour une voix off). Aucune photo de l’atelier : « J’ai fabriqué des images qui correspondaient à ce qu’elles m’avaient dit, qui venaient se calquer sur la symbolique des mots. »

Le court-métrage démarre. Voix off : « À Reims, j’ai un potager avec des légumes et des fruits. Quand je les cueille de mes mains, c’est comme si j’étais à nouveau en Turquie : Je retourne au pays, j’ai la sensation, ici, de cueillir les fruits de la terre de mes ancêtres. »

On aurait bien aimé voir la personne qui a prononcé ces paroles, pleines d’émotion… Lui parler. Dommage !

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l’union 131207 d
EN IMAGE AU COLLÈGE LEGROS : Soutien à la famille arménienne

 

 

« Non, non à l’expulsion ! Hratche, personne ne nous le prendra ! » Avec banderoles et ballons, les camarades du jeune Hratche ont protesté hier, contre l’expulsion de la famille de ce collégien arménien. La grande majorité des 500 élèves de François Legros a participé, pendant la récréation.

« Tout s’est passé sans débordement, tout le monde est ensuite retourné travailler », raconte Delphine Schinko, l’une des enseignantes.

Prochaine action : lundi matin à 10 heures devant le lycée Joliot-Curie, où la sœur d’Hratche, Lilith, est scolarisée.

 

 

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l’union 131207 c
Voiture et poubelle en feu

Un feu de poubelle s’est déclaré jeudi soir vers 23 h 15 dans un local d’un immeuble situé place Jean-Fragonard, dans le quartier Croix-du-Sud . Le feu a été rapidement éteint. Personne n’a dû être évacué.

Hier, rue du Sous-Lieutenant- René-Dorme (quartier Farman), les policiers ont trouvé une voiture brûlée, une vraie carcasse, tellement détruite qu’ils n’ont même pas pu l’identifier ni même en déterminer la marque…

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l’union 131207 b
RENDEZ-VOUS

Une rencontre en mots, musique et peinture est organisée à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar : d’un blues de Louis Aragon au Vieux-Port de Pierre Reverdy, un libre voyage en compagnie de Cendrars, Senghor, Michaux, Saint-John-Perse, Birago Diop, Georges Perros et Raymond Queneau, où les textes dits par Claude-André Tabart dialogueront avec le saxophone de Sylvain Guérineau…

Rendez-vous dans la salle d’exposition, vendredi 13 décembre à 19 h 30 (entrée libre).

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l’union 131207 a
RENDEZ-VOUS

L’association Etoile Croix-du- Sud organise un concours de belote dimanche 8 décembre, dans ses locaux au 5, avenue Léon- Blum.

Inscriptions sur place à 13 h 30, début du concours à 14 heures.

Petite restauration et buvette.

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L’hebdo du vendredi- N° 329- 131206h
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 329 - Semaine du 06 au 12 décembre 2013

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Cinq ans en France, menaces politiques vraisemblables, et pourtant…

Nune, Hratche, Vrech et Lilith Hovsepian. (© l’Hebdo du Vendredi)
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Depuis la fin de la semaine dernière, des élèves du collège François Legros et du lycée Joliot Curie à Reims se mobilisent pour soutenir leurs camarades Hratche, 14 ans, et Lilith, 17 ans, menacés d’expulsion avec leurs parents et leur petit frère, Hayko, deux ans. L’histoire est celle de la famille Hovsepian, persécutée en Arménie, son pays d’origine, dans la Marne depuis… cinq ans, une obligation de quitter le territoire français sur le dos depuis… septembre. La sœur ainée de la fratrie, Louciné, 19 ans, n’est pas visée par la mesure d’éloignement.

Le 19 février 2008, l’Arménie vit le premier tour de l’élection présidentielle. Vrech Hovsepian, aujourd’hui âgé de 38 ans, commerçant à Gyumri, la deuxième ville du pays, soutient un candidat d’opposition qui ne fera pas le poids face à Serge Sargsian, que tout un peuple, qu’il l’apprécie ou pas, appelle « Serge ». Premier ministre en exercice, Serge Sargsian poursuit l’héritage de l’Arménie indépendante, qui veut qu’un chef de l’exécutif succède au président précédent quand celui-ci ne peut plus être candidat à sa succession. Il est 8 heures quand les élections commencent. A midi, Vrech et d’autres partisans constatent des fraudes électorales. A 17 heures, Vrech est enlevé par des membres du parti au pouvoir. Il subit des violences physiques. Le lendemain, 20 février 2008, Vrech Hovsepian est convoqué au commissariat. On cherche à lui faire retirer sa plainte pour fraude électorale. Tous les moyens sont bons : coups, et menaces, notamment de mettre le feu à son magasin. Inquiet, Vrech se réfugie dans sa famille à Gyumri le 21 février, avant de fuir vers la capitale, Erevan. Le 28 février, c’est son épouse Nune, diplômée d’éducatrice en crèche mais aide à tenir le magasin, qui est convoquée au commissariat. On cherche son époux. Le 3 mars, la police intervient au domicile des Hovsepian. La nuit suivante, le magasin familial est incendié. Toute la famille se retrouve le 4 mars, et s’enfuit dans la précipitation en Russie, à Krasnodar, le 5 mars.

Une fois réunies les sommes nécessaires à l’exil, la famille Hovsepian quitte la Russie le 26 juin 2008 et arrive en France, à Châlons-en-Champagne, le 3 juillet 2008. Le parcours devient alors classique. Hébergement en Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), demande d’asile, déposée le 2 octobre. La demande est rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) dès le 22 octobre au motif habituel du manque de preuves, recours devant la Commission nationale du droit d’asile (CNDA) le 18 novembre 2008, notification du refus de la CNDA le… 13 avril 2010, pour les mêmes raisons. Rien, à part des délais administratifs, n’explique qu’il a fallu trois semaines à l’Ofpra pour examiner le dossier des Hovsepian, ce qui parait un peu court vu l’histoire, et près d’un an et demi à la CNDA pour arriver au même jugement.

Dans la Marne depuis plus de cinq ans…

Après avis du médecin habilité par l’Agence régionale de Santé (ARS), la préfecture a délivré en avril 2010 une autorisation provisoire de séjour de deux mois pour raisons médicales concernant Vrech, le père, et Lilith, la deuxième fille de la famille. Puis, plus rien. En octobre 2011, la famille Hovsepian s’agrandit avec l’arrivée d’Hayko. Si tous ont continué à bénéficier d’un hébergement en Cada par la Croix-Rouge, l’aide financière obligatoire de l’Etat a été arrêtée après la notification de la CNDA. Pour des raisons de places, la famille a été déplacée de Châlons-en-Champagne à Reims, toujours dans un hébergement d’urgence de la Croix-Rouge, en décembre 2012. La famille réside dans un trois pièces. « Ils ne nous obligent pas à partir, il commence à faire froid, raconte Louciné. Mais vous imaginez, six personnes, sans ressources. C’est pour ça, il faut que je trouve un travail. » On l’interroge sur sa vie ici, qui se résume à aller d’un souci à un autre. « Je n’ai pas le temps de voir mes amis, la plupart sont à Châlons. D’un côté, je cherche un travail, de l’autre, il y a tous ces problèmes. On en parle tous les jours dans la famille, ça génère du stress. » Louciné a rêvé de danser, il y a longtemps. « J’ai arrêté de rêver. Je veux juste que mes parents restent ici, je veux trouver un travail, qu’on n’ait plus à dépendre de l’Etat. »

En juillet 2013, cinq ans après leur arrivée sur le sol français, la famille a fait une demande de régularisation au titre de la récente circulaire Valls, motivée par l’intégration en France, la scolarité des enfants et une promesse d’embauche. Les parents se débrouillent en français, les enfants le parlent couramment. Louciné, l’ainée, a étudié au lycée Jean Talon à Châlons et a décroché en juillet un bac professionnel vente, avec mention assez bien. Sa sœur Lilith est en première commerce à Joliot Curie à Reims. Hratche est collégien à François Legros à Reims. Vrech Hovsepian disposait d’une promesse d’embauche en juillet, que l’Etat n’a pas jugé suffisante. Louciné, son bac en poche, n’a pas vraiment pu se poser la question de poursuivre ses études. « Il faut que je travaille pour aider ma famille, nous n’avons que l’aide alimentaire. » La famille va aux Restos du Cœur, et Louciné était persuadée qu’il s’agissait d’une aide de l’Etat, pas d’une association… Elle aussi a une promesse d’embauche, pour travailler dans un mini-golf. Le temps que l’Etat se penche sur le dossier, son employeur n’avait plus le temps d’attendre et a employé quelqu’un d’autre. Louciné a toutefois obtenu un récépissé lui permettant de chercher du travail en France. Pas son père. Et le 17 septembre 2013, Vrech et Nune Hovsepian ont reçu la notification de la préfecture de la Marne d’obligation de quitter le territoire français (OQTF). Avec leurs enfants mineurs, forcément. C’est ce qui a provoqué la mobilisation dans les établissements où sont scolarisés Lilith et Hratche. Le 3 décembre, les parents ont été convoqués à l’Hôtel de Police de Reims pour qu’il leur soit signifié une assignation à résidence, procédure des mesures d’éloignement. Depuis mardi, tous les matins, entre 8 h et 9 h, Vrech et Nune Hovsepian vont donc « pointer » au commissariat. Mardi 10 décembre, ils ont audience au tribunal administratif, à Châlons. Ils ont déposé un recours contre l’OQTF. Des éléments « légers » viennent étayer la justification de l’OQTF

L’obligation de quitter le territoire français en question, en plus des considérations habituelles la motivant, évoque deux faits « légers ». Premièrement, Vrech Hovsepian a tenté d’obtenir un permis de conduire français le 27 octobre 2012 en présentant un permis russe. Permis jugé comme étant un faux selon l’analyse technique conduite par la police aux frontières de Forbach. Les éléments qui prouvent que le document en question est un faux n’ont pas été communiqués aux conseils de la famille. Ce qui est quelque peu troublant, c’est que peu après cette demande de « conversion » de permis, l’épouse de M. Hovspian a été arrêtée lors d’un banal contrôle routier. Permis jugé faux, confisqué. Elle est alors convoquée par la police, son « faux » permis tout autant russe aurait été détruit, mais la « machine » judiciaire est lancée. Nune Hovsepian doit comparaître devant le tribunal correctionnel. Elle a été acquittée. Vrai ou faux permis, quel est le rapport avec le droit d’asile ? En quoi ce fait vient-il appuyer une OQTF ?

Deuxième fait évoqué dans l’OQTF : il est reproché à Vrech Hovsepian d’avoir « entre 2010 et 2012, acheté puis revendu quelques jours plus tard de nombreux véhicules ; qu’interrogé par les services de police, ili reconnaissait « une petite plus-value », selon lui « nécessaire pour subvenir aux besoins de sa famille » ». Ligne suivante, « (…) Monsieur Vrech Hovsepian a produit un avis d’imposition sur les revenus de 2011, pour lequel le revenu global déclaré par son foyer s’élève à zero euros. » De là à imaginer qu’il est sous-entendu que Vrech Hovsepian fait dans le trafic de voitures, il n’y a qu’un pas que personne ne franchit sur le papier. Vrech Hovsepian nous a expliqué qu’il avait effectivement acheté une vieille voiture pour pouvoir se déplacer avec sa famille, qu’il l’avait revendue aussitôt que le besoin d’argent s’est fait sentir, et sans aucune aide, le besoin arrive vite. Et qu’il a reproduit l’opération à plusieurs reprises. L’estimation de la « plus-value » est d’environ 1 000€. En 18 mois. Des revenus non déclarés qui viennent sans aucun doute peser sur la fraude fiscale en France, estimée entre 60 et 80 milliards d’euros…

L’histoire qui a conduit la famille Hovsepian, qui vivait une situation plutôt confortable en Arménie, a fuir, témoigne du changement d’attitude de la France vis-à-vis des demandeurs d’asile. La menace politique parait plus que vraisemblable. Avant 2003, cette famille aurait sans doute reçu la protection de la France. Nonobstant que tout a changé, que la crise est passée par là, après plus de cinq ans passés en France, avec un dernier enfant né sur le sol français et deux adolescents scolarisés dans des établissements français, une grande sœur diplômée, à des âges auxquels il est aisé de comprendre que leur avenir est ici, il est difficile de comprendre pourquoi la circulaire Valls ne s’applique pas.

Tony Verbicaro

L’Arménie, une démocratie « en apprentissage »

Comme dans de nombreux États issus de l’ex-URSS, l’Arménie connaît une transition démocratique compliquée. Depuis l’indépendance, en 1991, le pays a connu trois présidents de la République. Levon Ter-Petrossian, élu au premier tour en 1991 et 1996 (élection entachée d’accusation de fraudes) ; Robert Kotcharian, premier ministre du précédent, élu en 1998 après la démission de Ter-Petrossian, et en 2003, au second tour les deux fois ; et Serge Sargsian, lui aussi premier ministre du président précédent, élu les deux fois au premier tour. La constitution arménienne prévoit qu’un président de la République ne peut pas briguer un troisième mandat…

En 2008, l’élection de Serge Sargsian à la présidentielle avait été contestée par l’opposition. Les manifestations qui avait suivi avaient dégénéré après l’intervention de la police. Dix morts.

Quelques semaines avant l’élection de février 2013, que Serge Sarkissian, largement favori, a remporté dès le premier tour malgré la présence de six autres postulants, un candidat d’opposition, Paryur Hairikian, a été blessé par balles devant son domicile. L’enquête est en cours.

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l’union 131206 g
Alertes au feu

Mercredi à 18 h 30, un feu de papiers a été allumé dans un hall de la rue Simon, au no22. À la même heure, un feu de palettes près de l’école Ravel s’est révélé sous surveillance. Hier à 10 heures, les pompiers sont intervenus dans un parking de la rue Adrien-Sénéchal pour un feu de détritus.

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l’union 131206 f
EDUCATION : Grève peu suivie en ville

Plusieurs écoles sont restées fermées hier en ville.
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Les enseignants des écoles primaires étaient appelés à la grève hier. Le mouvement a été peu suivi localement.

Les rythmes scolaires étaient une nouvelle fois dénoncés hier par des instituteurs qui jugent la réforme des rythmes scolaires « mal pensée, mal engagée, et pour tout dire gâchée ». Le syndicat majoritaire chez les enseignants du premier degré, le SNUipp, appelait à la grève pour « la suspension de la réforme avec ouverture immédiate de discussions pour une réécriture du décret », alors qu’il s’était abstenu le 14 novembre. Il estimait hier aprèsmidi le taux de grévistes à 25 ou 30 % sur le département (contre 15 % le 14 novembre) mais avec de grandes disparités. « Le mouvement a été beaucoup plus suivi dans les secteurs ruraux où la réforme est plus difficile à appliquer. Les petits bourgs, dans la campagne, sont impactés directement par le problème du périscolaire », indiquait Olivier Kosc, secrétaire départemental adjoint « alors qu’à Reims, il y a déjà des habitudes qui datent d’il y a plusieurs dizaines d’années, des choses qui ont été mises en place, des activités sportives et culturelles. On peut arriver à proposer des choses intéressantes ».

Toutefois, plusieurs écoles sont restées fermées hier en ville comme les maternelles Emile-Zola, Danube, Joliot-Curie et Hippodrome, à Croix- Rouge. « Mais nous sommes un peu déçus par le taux de participation. Ce n’est pas une grande victoire. » regrettait Olivier Kosc.

La réforme des rythmes scolaires n’était pas le seul sujet de mécontentement. Le syndicat avait aussi mis l’accent sur la rémunération des enseignants et sur les conditions de travail « qui se dégradent avec des classes surchargées, des réunions institutionnelles multipliées, des injonctions d’inspecteurs et on oublie l’éducation prioritaire dans le premier degré… »

Le SNUipp regrette que « la volonté de faire de l’école une priorité ne se concrétise pas. Le ministre reste sourd aux revendications légitimes des enseignants », et il réclame « un budget ambitieux pour une réelle transformation de l’école ».

M.-C.L.

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l’union 131206 e
COUR D’ASSISES : Génèse d’un huis clos meurtrier

Me Mourad Benkoussa, l’avocat des parties civiles. Christian Lantenois
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REIMS (51). Accusé d’avoir égorgé puis brûlé son épouse, Mohammed Moulai n’a rien pu expliquer, jeudi. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

C’est un des rituels de la cour d’assises : demander, lorsque s’ouvrent les débats, la position de l’accusé sur les faits qui lui sont reprochés. Jeudi matin, la réponse donnée par Mohammed Moulai Hacène, en détention provisoire depuis le 3 décembre 2010 et qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de sa femme Lahouaria Lahi, a largement décontenancé l’assistance : « Je ne suis pas au courant. » « Mais alors, c’est vous ou ce n’est pas vous ? », a doucement relancé le président Patrice Bresciani. « Je ne sais pas. »

Un épais brouillard était tombé sur le box. Depuis trois ans et la découverte du corps de Lahouaria Lahi, 26 ans, tout accable cet homme de 37 ans (voir encadré). Lui-même, après des mois de dénégations, avait, le 13 avril 2011, reconnu avoir tué sa femme d’un coup de couteau. « Après, mon cerveau s’est envolé », avait-il abrégé.

Entre ces deux-là, tout avait été très vite. Première rencontre en Algérie, en 2009. Coup de foudre. Mariage en octobre de la même année. La jeune femme revient à Reims. Lui quitte son pays natal et la rejoint en juillet 2010. « Au début, elle n’avait que des choses positives à dire sur lui. Après, ça a été pour elle une série de désillusions », a résumé à la barre une amie proche de Lahouaria.

« Pourquoi tu fais ça ? Moi, je t’aime »

Le 10 octobre, un épisode violent survient. À l’arrivée de la police, l’époux s’enfuit par la fenêtre. L’épouse, qui dit avoir reçu des coups, ne dépose pas plainte. La jeune femme souhaite une séparation mais, puisque son mari n’a pas encore obtenu de titre de séjour, se serait décidée à poursuivre la cohabitation. « Elle est restée par loyauté ! », assure son amie. Les avocats de la défense, sur le fil de la décence, rappellent qu’elle avait eu plusieurs liaisons et effectué des virées nocturnes à Paris et en Belgique.

Dans l’appartement conjugal où Mohammed dort désormais dans le salon, le huis clos finit de devenir irrespirable : « Plusieurs fois, il se réveillait la nuit et allait lui dire : Mais pourquoi tu fais ça ? Moi, je t’aime. Il pleurait pendant des heures et elle me disait ne pas savoir pas si c’était de la comédie », raconte encore l’amie de la victime. « L’idée de séparation lui était parfaitement intolérable », complétera un psychiatre évoquant « un délire de jalousie ». Quant à cette tentative insensée de camoufler le corps de sa femme, seul un policier a osé émettre une hypothèse : « L’endroit où le corps a été découvert est à ciel ouvert, face à des barres d’immeubles. Là même où habitaient la famille de la victime et aussi son amant. Je me souviens qu’à l’époque, nous avions interprété cela comme un possible message à leur encontre. »

Verdict ce vendredi soir.

Une mort « abominable »

Le 1er décembre 2010, vers 15 heures, policiers et pompiers, appelés pour un incendie de véhicule sur un parking du quartier Croix-Rouge, retrouvent le corps carbonisé d’une femme qui s’avérera être celui de Laouharia Mahi. Des voisins expliquent avoir aperçu un homme s’affairer à cet endroit puis repartir au volant d’une Mégane juste avant le départ de feu. Une immatriculation est donnée. Deux heures plus tard, non loin de la scène de crime, une patrouille de la Bac arrête un Mohammed Moulai Hacène « fraîchement douché » et au volant d’une Mégane. Au domicile conjugal, les fenêtres sont grandes ouvertes malgré le froid glacial, les chaises sont retournées sur la table et du linge est en train de sécher : le grand ménage vient d’être fait. Grâce à un produit chimique, d’importantes traces de sang sont révélées dans la salle de bain, la machine à laver ou encore le seuil de l’ascenseur situé au sous-sol de l’immeuble. Du sang sera également retrouvé dans le coffre de la Mégane. Un employé d’une station-service certifiera avoir vendu de l’essence à l’accusé. La facture donnera une heure précise : 14 h 49.

Enfin, l’autopsie détaillera le calvaire de Lahouaria Mahi : entaillée au cou sur douze centimètres, elle est morte égorgée avant d’être brûlée. Visage tuméfié, avant-bras et côtes fracturés, sa fin a été « abominable », selon le mot d’un directeur d’enquête, hier, à la barre.

M.L.

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l’union 131206 d
RENDEZ-VOUS

Le dîner de fin d’année organisé par l’association Multi-échanges services se déroulera à l’espace billard de la maison de quartier Croix-Rouge, 12-14, rue Pierre- Taittinger ce vendredi 6 décembre en soirée. Chacun apporte un plat de son choix qui sera partagé dans une ambiance musicale.

Tél. : 03 26 08 08 78.

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l’union 131206 c
RENDEZ-VOUS

Le loto de l’école élémentaire des Provençaux aura lieu à 19 heures le vendredi 6 décembre au 3, allée des Provençaux.

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l’union 131206 b
RENDEZ-VOUS

En préambule de la Fête du cinéma d’animation, l’exposition « Le Cabinet de curiosités de Nicolas Bianco-Levrin » propose de découvrir comment les images fixes s’animent et les principes fondamentaux d’animation.

Jusqu’au 9 décembre, à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean- Louis Debar.

Renseignements : 03 26 35 68 40.

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l’union 131206 a
ROLLER HOCKEY NATIONALE 1 : « Lâcher la dernière place »

Le capitaine Nicolas Lhoste veut entretenir la bonne dynamique Archives
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Actuellement lanterne rouge avec 5 points au compteur, le RHR et son capitaine Nicolas Lhoste entendent bien profiter de la 7e et dernière journée de la phase aller pour entamer leur remontée au classement, amorcée par les récents succès face à Montpellier et Lyon. Au menu, demain, les Dauphins de Villard-Bonnot, 6es avec 9 points.

▶ Nicolas, quel est l’état d’esprit du groupe ?

« On veut confirmer notre bonne série, en finissant la première phase par une victoire. Ça nous permettrait de remonter au classement juste avant la trêve et d’envisager de nous replacer pour la quatrième place en vue des playoffs. On veut abandonner notre dernière place demain. »

▶ Votre adversaire semble quelque peu irrégulier, le redoutez- vous particulièrement ?

« On ne sait que peu de chose de cette équipe. Ils semblent avoir pas mal recruté. Je pense qu’il est plus important pour nous de nous focaliser sur notre jeu, de nous concentrer 50 minutes durant. On a encore trop de passages à vide car on n’a pas le vécu pour savoir gérer toutes les situations. »

▶ Qu’est-ce qui pourrait faire la différence demain ?

« Le coeur, la solidarité, l’engagement de tous pour l’équipe. Si on tire tous dans le même sens, ça se passera bien car on a des arguments à faire valoir. Mais nous serons fragilisés par les absences de Splingart et Garcia-Prieto. C’est d’ailleurs l’occasion pour Chaumet de se montrer un peu. C’est important de gagner chez nous. »

DEMAIN, 20 HEURES, GYMNASE FRANÇOIS-LEGROS - REIMS : B. Chaumet, Delabre, Bannier, Cheffre, A. Capitaine, V. Capitaine, Lhoste, Lavis, Dumont, M. Chaumet, Lubiato

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l’union 131205 g
ÉDUCATION : Yohann Diniz à la rencontre des collégiens

« Garder ses valeurs et se remettre en question ». Christian Lantenois
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Arriver à un haut niveau de sport, ça s’apprend. L’athlète rémois a livré quelques conseils à des élèves en foot, tennis et hockey.

Sur la ligne de départ, on pense à quoi ? Comment gérer la pression ? Se préparer à une nouvelle compétition après un échec ? Toutes ces questions, 140 collégiens de François-Legros les ont posées à l’athlète professionnel Yohann Diniz hier matin. Originaire d’Epernay et affilié au club EFS de Reims, le sportif s’est illustré au niveau mondial dans la discipline de la marche.

Cécile Michot est l’enseignante à l’origine de la rencontre. Également athlète, elle connaît les joies et les remous d’un parcours de haut niveau. « Ce n’est pas une ligne droite. Il y a des embûches. Ici on a pas mal de footeux, ils se montent la tête et se voient tout de suite en Ligue 1. » À ne pas perdre de vue donc, le projet scolaire, la reconversion professionnelle. « Que faire s’ils se blessent ? », interroge l’enseignante.

Et s’il a connu les podiums, Yohann Diniz a aussi essuyé des échecs, comme aux Jeux olympiques de 2004 et 2012. « Il faut expliquer qu’on n’arrive pas au sommet de la pyramide comme ça. Sur 100 jeunes, 5 y arriveront. » C’est pour cette raison qu’il a choisi de préserver une autre activité professionnelle, à La Poste, où il est salarié détaché. Pour le champion, l’essentiel est de « garder ses valeurs, se remettre en question. » Des conseils valables pour toutes les vocations.

ANAÏS GERBAUD

▶ Athlète mondialement reconnu, Yohann Diniz a partagé son expérience dans les sections sportives du collège François-Legros hier.

▶ Quelques-unes de ses meilleures performances : 1er aux championnats d’Europe de Göteborg (2006), 2e aux championnats du monde d’Osaka (2007), 1er à la Coupe d’Europe de marche (2013).

▶ Deux enseignants de l’établissement, Cécile Michot et Gilles Rocca, également entraîneurs du sportif, encadraient la rencontre.

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l’union 131205 f
IMMIGRATION : Soutien amplifié aux Hosvepian

Élèves, parents et professeurs accentuent leur soutien à la famille menacée d’expulsion. Christian Lantenois
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Hier en début de soirée, une cinquantaine de personnes a organisé la suite de la mobilisation en faveur de la famille arménienne.

Hratche a sa place au collège. La feuille blanche, scotchée sur une chaise vide, a fait son effet, au collège François-Legros. C’est un des moyens inventés par les professeurs pour faire parler et réagir autour de cet adolescent de 14 ans, menacé d’expulsion avec sa famille (lire L’union des lundi 2 et mercredi 4 décembre). Les séances de signatures devant le collège ont porté leurs fruits : près de 300 personnes ont paraphé la pétition depuis vendredi dernier. Les parents d’élèves ne sont pas en reste, avec une centaine de noms.

Manifestations devant le lycée et la sous-préfecture Au lycée Joliot-Curie, où est scolarisée Lilith, 17 ans, soeur de Hratche, les jeunes ont rédigé des lettres, créé une page Facebook et eux aussi fait circuler la pétition. Un professeur résume : « Les gens se sentent concernés mais demeurent attentistes ». Ils vont avoir l’occasion de joindre la parole aux actes, ces prochains jours.

Les quelque 50 personnes, rassemblées hier en début de soirée à la maison de quartier Billard, ont décidé de plusieurs actions. Les lycéens organiseront, lundi 9 décembre, à 10 h 30 devant leur établissement un rassemblement. Une amie de Lilith assure que « tout le lycée » y participera. Les collégiens ont émis l’hypothèse d’un rassemblement à l’intérieur mais plutôt vendredi, avant qu’ils ne s’éparpillent au fil de leurs stages, la semaine prochaine. Les adultes, eux, ont choisi de se faire entendre devant la sous-préfecture. Ce sera mercredi 11 décembre dans l’après-midi. La veille, le tribunal administratif aura examiné le recours en annulation de l’obligation de quitter le territoire. La réponse ne sera connue que plusieurs jours après.

ANNE DESPAGNE

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l’union 131205 e
EN IMAGE À BILLARD-LA NACELLE : Repas oriental

 

 

Le groupe Escapades des espaces Billard – La Nacelle de la Maison de quartier Croix-Rouge a organisé un repas oriental.

70 personnes ont répondu présent, qui ont pu apprécier la cuisine de Marie-Jo et de Philippe.

Et pas moins de 25 bénévoles ont mis la main à la pâte pour aider.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 131205 d
JUSTICE : Accusé d’avoir tué son épouse

Des recherches avaient été effectuées sur les lieux du crime. Archives Hervé Oudin
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En décembre 2010, la mort, survenue dans des conditions épouvantables, de Lahouaria Moulaï avait défrayé la chronique. Cette femme, mère de famille, avait été brûlée en plein jour sur un parking de l’allée des Bourguignons, au quartier Croix-Rouge. L’autopsie, qui avait relevé de nombreuses blessures semblant attester d’une lutte, avait permis d’apprendre qu’elle était finalement décédée d’un coup de couteau à la gorge.

L’homme qui, quelques mois plus tôt, était devenu son mari, Mohamed Moulaï-Hacène, avait très vite été soupçonné. La chronologie des faits ainsi que les témoignages recueillis par les policiers l’accablaient. Longtemps mutique, ce ressortissant algérien était passé aux aveux en mai 2011. « Oui », avait-il dit, il avait bien tué son épouse dans leur appartement de la rue Vernouillet, au terme d’une violente dispute conjugale, expliquant sans convaincre que le coup de couteau fatal avait été donné dans un réflexe défensif.

Il avait ensuite embarqué le cadavre de sa femme dans le coffre de sa voiture pour aller la brûler quatre kilomètres plus loin, non sans avoir acheté sur sa route un bidon d’essence dans une station-service de la rue d’Épernay. Très vite interpellé, le mari avait d’abord expliqué être sans nouvelles de sa femme depuis qu’elle était partie au travail.

Ces deux-là s’étaient rencontrés un an plus tôt.

Mohamed Moulaï-Lacène encourt la peine de prison à perpétuité.

MATHIEU LIVOREIL

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l’union 131205 c
Agressé deux fois par la même bande

Les faits remontent au début du mois de septembre. Alors qu’il marchait dans le quartier Croix- Rouge, un jeune homme a croisé trois individus qui l’ont entouré et dépouillé de son porte-monnaie. La chance n’était pas avec lui car ce même jour, son chemin a de nouveau rencontré celui du trio. Et cette fois-ci, on lui a pris ses lunettes…

Identifiés sur le fichier photographique de la police, les trois voleurs ont été retrouvés cette semaine, le premier allée des Bourguignons, les deux autres à la maison d’arrêt où ils purgent quelques-unes de leurs nombreuses condamnations. Une convocation en correctionnelle leur a été remise pour le mois de mars.

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l’union 131205 b
RENDEZ-VOUS

L’Université de Reims organise le 5 décembre un colloque interdisciplinaire en hommage à Pierre Duharcourt « Quel(s) avenir(s) pour le métier d’enseignant-chercheur ? » Ce colloque réunira des professeurs et maîtres de conférence de toute la France et sera ouvert par le Professeur Gilles Baillat, président de l’Université de Reims Champagne-Ardenne et Gérard Aschieri, président de l’Institut de Recherche de la FSU.

La séance plénière de 11 h 45 sera consacrée à Pierre Duharcourt enseignant-chercheur engagé puis suivie du baptême de l’amphithéâtre à son nom à 13 heures.

L’ensemble du colloque est ouvert au public. Il se déroulera à l’amphithéâtre du Bâtiment 13 du campus Croix Rouge.

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l’union 131205 a
RENDEZ-VOUS

Le dîner de fin d’année organisé par l’association Multi-Echanges services se déroulera à l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, 12-14 rue Pierre- Taittinger vendredi 6 décembre en soirée.

Chacun amène un plat de son choix qui sera partagé dans une ambiance musicale.

Tél. : 03 26 08 08 78.

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l’union 131204 b
Deux feux de voiture recensés

Dans la nuit de lundi à mardi, un feu de voiture, précisément d’une BMW, s’est déclaré vers 1 h 20 dans la rue François Arago, située dans le quartier Croix-Rouge. L’origine du sinistre reste à déterminer.

Quelques heures plus tard, vers 5 h 30, un nouveau feu de voiture, cette fois une Golf, s’est déclenché dans un terrain vague situé entre la gare TGV de Bezannes et le rond-point du Vignoble (sortie de Reims sur l’avenue de Champagne). Il pourrait s’agir d’un véhicule volé.

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l’union 131204 a
ASSOCIATION

L’Étoile Croix-du-Sud organise un concours de belote dimanche 8 décembre, dans ses locaux, 5, avenue Léon-Blum.

Inscriptions sur place à 13 h 30, concours à 14 heures.

Petite restauration, buvette.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

Accès tramway, ligne B, station Blum.

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l’union 131203 c
JUSTICE : Une intrusion à Joliot-Curie qui coûte cher

Les faits se sont produits au lycée Joliot-Curie le 11 septembre 2012. Archives
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Ils avaient pénétré dans le lycée Joliot-Curie avec une arme et outragé deux assistants d’éducation. Deux jeunes hommes ont été condamnés par le tribunal, hier.

Le 11 septembre 2012 n’a pas été une journée comme les autres au lycée Joliot-Curie. La sérénité des élèves a été troublée par l’intrusion de deux individus, armés de barres de fer. À l’origine de cette irruption, le rendez- vous de l’un des prévenus avec une lycéenne de 17 ans devant l’établissement. Un rendez-vous qui n’est pas du goût de certains. Il reçoit des menaces de la part de camarades de la jeune fille qui décident de « l’accueillir ». Pour autant, accompagné d’un comparse, le jeune homme choisit tout de même de venir en découdre avec ceux qui l’ont insulté et d’escalader les grilles. Sur place, tous deux frappent un lycéen à la main, un autre au pied et un troisième à la jambe. Deux assistants d’éducation se font quant à eux largement insulter.

Aux policiers, à l’époque des faits, celui qui venait voir la jeune fille déclarera avoir été pris à partie devant le lycée avant de se « réfugier » à l’intérieur. Seulement, il n’a jamais apporté le certificat attestant de ses sept jours d’ITT, a rappelé la juge du tribunal correctionnel de Reims, hier, en l’absence des deux prévenus.

Seule l’une des deux victimes outragées a osé venir témoigner à la barre pour raconter cet épisode douloureux. « On était en train de fermer les parties collectives, se souvient l’assistant d’éducation. J’ai entendu ma collègue hurler, terrorisée. Je suis sorti. Je les ai vus, ils avaient tous deux des barres de fer. L’un m’a menacé, j’ai reçu un coup de cric sur le bras. Il insultait tout le monde. Je crois qu’il n’a pas compris tout de suite que nous étions assistants d’éducation. » Le fonctionnaire tente de les raisonner, en vain. Les individus finissent par prendre la fuite en franchissant la grille dans l’autre sens.

« J’ai vérifié toute la soirée qu’ils étaient bien partis. Je n’ai pas à subir ça dans mon travail ! » at- il lancé pour justifier sa demande de 600 euros de dommages et intérêts.

Le vice-procureur, Laurent de Caigny, rappelant les casiers judiciaires des absents – une condamnation postérieure pour l’un ; trois pour l’autre, dont la dernière en date du 19 mars 2012 pour abus de confiance en récidive – a insisté sur le caractère « extrêmement désagréable des faits qui illustrent une dérive actuelle ». La juge a suivi ses réquisitions en condamnant le premier à quatre mois de prison avec sursis, et le second à quatre mois ferme. Ils devront également s’acquitter d’une amende de 300 euros chacun et verseront solidairement la même somme à la victime pour le préjudice moral subi.

M.D.

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COMMUNIQUE

« Par ordonnance du 16 octobre 2013, le juge des référés du tribunal de grande instance a dit que la SA la société du journal l’Union a porté atteinte à la présomption d’innocence bénéficiant à M. Razik Bendjoudi, en le présentant, dans son article du 21 juin 2013, intitulé ‘‘Fermeture d’un supermarché de la drogue à Croix-Rouge. Le cerveau du trafic et ses lieutenants écroués’’, comme coupable de faits avant toute condamnation. »

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UNIVERSITÉ : Colloque et hommage

L’Université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) organise le jeudi 5 décembre, un colloque interdisciplinaire en hommage à Pierre Duharcourt : « Quel(s) avenir(s) pour le métier d’enseignant-chercheur ? ».

Ce colloque réunira des professeurs et maîtres de conférence de toute la France et sera ouvert par le professeur Gilles Baillat, président de l’Urca, et Gérard Aschieri, président de l’Institut de Recherche de la FSU.

La séance plénière de 11 h 45 sera consacrée à Pierre Duharcourt, un enseignant- chercheur engagé et citoyen et sera suivie du baptême de l’amphithéâtre à son nom à 13 heures.

L’ensemble du colloque est ouvert au public. Il se déroulera à l’amphithéâtre du bâtiment 13 du campus Croix-Rouge.

Né le 11 juin 1941, Pierre Duharcourt est devenu ingénieur de l’École des Mines de Nancy en 1964 et étudia en parallèle les sciences économiques. Il travailla en tant que maître de conférences à Yaoundé, puis arriva à Reims pour devenir professeur des universités. Ses principaux travaux portaient sur les problèmes de régulation et de crise du capitalisme.

Sa disparition le 5 août 2012 marqua autant ses pairs que le mouvement syndical universitaire. ▶ Plus d’informations et programme : www.univ-reims.fr/colloque_d….

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IMMIGRATION : Mobilisés pour soutenir une famille arménienne

Hratche Hosvepian (à droite) est en classe de 3e à François-Legros. Ses professeurs et ses camarades le soutiennent, lui et sa famille.
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Enseignants, parents, élèves et associations tentent d’empêcher l’expulsion d’une famille en situation irrégulière, dont deux des quatre enfants sont scolarisés à Reims.

Sourire embarrassé mais regard vif. Hratche a 14 ans et, dans ses baskets et son survêtement, le même air que les adolescents de son collège. Sauf que lui risque, aux alentours de Noël, de devoir quitter la France avec sa famille. Son père, Arménien, n’a pas obtenu le statut de réfugié, au terme de plusieurs demandes et recours. Ultime étape : le tribunal administratif tiendra audience le 10 décembre. Avec, à l’issue, vraisemblablement, une obligation de quitter le territoire.

Une lettre des collégiens

Inimaginable, pour Hratche, qui a quitté le pays de son père il y a cinq ans. Le collégien vient de trouver un stage dans une boulangerie, assure aimer « tout » dans les cours et veut « continuer ses études en France ». Le retour en Arménie est impensable, aussi, pour sa grande soeur, Loucine, âgée de 18 ans. Elle a eu son bac pro Vente avec mention assez bien, l’an dernier, et cherche désormais du travail.

Tous deux sont angoissés par l’avenir mais touchés par la solidarité qui s’organise, comme une première fois à Châlons. Là, les Hosvepian avaient été hébergés à leur arrivée. Le père tenait un magasin en Arménie. Il a soutenu un parti d’opposition, a été arrêté par la police, enlevé et violenté par des adversaires et son commerce a été incendié. « Pas facile à prouver », rappelle le représentant de Réseau éducation sans frontières à Reims.

Gagnés par l’émotion, des professeurs du collège François- Legros mènent différentes actions depuis le milieu de la semaine dernière (lire ci-dessus). Ils sont rejoints par des collègues du lycée Joliot-Curie, où est scolarisée Lilith, autre enfant de la fratrie. Une jeune fille de 17 ans, en Bac pro Commerce, au sujet de qui pleuvent les éloges. « Cette menace d’expulsion est d’autant plus cruelle, notent les enseignants. Ces enfants, impliqués, assidus, doivent finir leur scolarité. C’est un droit. » L’empathie est tout aussi vive parmi les collégiens. Les camarades de classe de Hratche ont rédigé une lettre : « Nous ne voulons pas qu’il nous quitte. Ce serait tellement injuste. Hratche a eu un passé difficile et malgré cela il reste fort. Ils ont tout perdu et ne seront pas en sécurité. Nous ne voulons pas que cela se termine dans des conditions aussi tristes ».

ANNE DESPAGNE

« Vocation à retourner dans leur pays »

À la préfecture, on rappelle que les services de l’État attendront le résultat de tous les recours avant d’appliquer la décision du tribunal administratif. Aucune action ne peut être entamée avant et elle demeure « de l’appréciation souveraine du préfet ». Mais le secrétaire général entend tenir « un discours très clair et très direct », le même que celui adressé aux représentants du Réseau éducation sans frontière, qu’il rencontre régulièrement : « cette famille a vocation à retourner dans son pays d’origine ». Il insiste sur les propositions favorisant les retours volontaires (avec une aide financière) : « 80 % de nos reconduites à la frontière se font sur cette base du volontariat ». Le secrétaire général indique rester « à l’écoute de tout élément nouveau », comme un problème de santé ou des menaces particulières et prouvables. Quant à la fille aînée, majeure, elle s’est vu délivrer un récépissé de demande de carte de séjour. Un document qui doit lui permettre de décrocher un travail. Condition pour que son séjour soit définitivement autorisé, « après vérification auprès de la Direccte que la promesse d’embauche soit effective », précise encore la préfecture.

Les différentes formes de la protestation

Des enseignants du collège François- Legros proposent de signer une pétition, les jours de classes, devant l’établissement : de 7 h 40 à 7 h 55, de 13 h 20 à 13 h 35, à 15 h 30, 16 h 40 et 17 h 35. Une pétition est également ouverte sur le site du Réseau éducation sans frontières : resf.info/P2618. Les parents d’élèves vont porter la même pétition chez les commerçants du quartier Croix- Rouge. Mercredi, une réunion d’information sera organisée. La salle reste à préciser mais le rassemblement est prévu d’abord devant le collège à 18 heures. Jeudi, une motion sera lue lors du conseil d’administration du collège.

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RENDEZ-VOUS

Rencontres de mamans avec l’animatrice référent familles à l’espace Watteau/Pays-de-France de la maison de quartier Croix- Rouge, Alexandra Babin, qui invite les mamans à passer un moment agréable, prendre du temps pour vous et discuter avec d’autres mamans, les mardis 3 et 17 décembre, de 14 à 16 heures, à La Marelle, 3, allée des Picards. »

Renseignements complémentaires : Alexandra Babin 03 26 36 03 50.

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RENDEZ-VOUS

Le traditionnel dîner de fin d’année organisé par l’association Multi- échanges services se déroulera à l’espace billard de la maison de quartier Croix-Rouge, 12-14, rue Pierre-Taittinger vendredi 6 décembre en soirée. Chacun amène un plat de son choix qui sera partagé dans une ambiance musicale.

Tél. 03 26 08 08 78.

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RENDEZ-VOUS

Un concours de belote est organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud le dimanche 8 décembre, dans ses locaux au 5, avenue Léon-Blum. Inscriptions sur place à 13 h 30, début du concours à 14 heures. Petite restauration et buvette.

Renseignements au secrétariat (03 26 06 56 66).

Accès par le tramway, ligne B, station Léon-Blum.

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L’hebdo du vendredi- N° 328- 131129f
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 328 - Semaine du 29 novembre au 05 décembre 2013

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CONSEIL DE QUARTIER – CROIX-ROUGE : Travaux : patience, patience…

Agacement des habitants autour de la durée des travaux dans le quartier, vendredi dans la salle Mauriac. (© l’Hebdo du Vendredi)
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Les années filent et pelleteuses et bulldozers semblent décidément bien se plaire au quartier Croix-Rouge. Des travaux qui s’éternisent un peu trop au goût de certains habitants même si, d’après la municipalité, « le plus gros est derrière nous ».

On n’a rien sans rien. La rénovation urbaine a changé Croix-Rouge en profondeur depuis plusieurs années, finissant par sérieusement user la patience de certains riverains y vivant.

Des habitants qui, lors du conseil de leur quartier (en présence de la maire de Reims, Adeline Hazan), vendredi dernier, n’ont pas manqué d’exprimer à l’édile de la ville leur agacement, dénonçant entre autres les « nouvelles constructions bien trop nombreuses » fleurissant dans le secteur.

D’emblée, la maire avait voulu prendre les devants, annonçant dans son discours d’introduction : « Nous mettons de gros moyens en œuvre à Croix-Rouge mais je sais aussi ce que l’on dit : la rénovation urbaine, c’est bien, mais cela fait aussi beaucoup de travaux, entre le tramway, l’Anru et bientôt la réalisation du grand équipement. » Des chantiers dont l’issue n’est vraisemblablement pas à attendre avant au moins un an, un an et demi. « On a l’impression que les bailleurs préfèrent faire du commercial plutôt que du social en multipliant les immeubles. Mais où allez-vous installer tous ces nouveaux résidents ? Sur les dernières portions d’espaces verts qu’il nous reste ? » Un coup de gueule surtout doublé d’une inquiétude quant à l’avenir du quartier et le nouveau visage s’y dessinant. Seulement pour l’équipe municipale, « si l’on souhaite développer une ville, il ne faut pas s’interdire de densifier », à savoir accroître le nombre de constructions. Une démarche loin d’être utilisée à outrance selon Ẻric Quénard, Premier adjoint à la maire, rappelant qu’à Croix-Rouge, « on compte près de 22 000 habitants, l’équivalent d’une ville comme Epernay. Avec le plan Anru (Agence Nationale de Rénovation Urbaine, ndlr), il y a eu très exactement 435 nouveaux logements construits contre 449 de détruits, ce qui correspond à un logement démoli contre 0,9 reconstruit. Il n’y a donc pas eu de déséquilibre en ce qui concerne les constructions. »

Un secteur en pleine mue sur lequel la municipalité ne veut surtout pas se manquer. Car Croix-Rouge, au même titre que les Halles Boulingrin ou la place du Forum, se veut l’un des symboles de la mandature socialiste.

Aymeric Henniaux

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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RENDEZ-VOUS

L’assemblée générale de l’association de Promotion de Pays-de- France (APPF, 5 allée des Picards), se déroulera ce vendredi 29 novembre à 18 h 30, en présence d’Éric Quénard, premier adjoint à la maire de Reims.

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CROIX-ROUGE : Les locataires ont froid

Beaucoup de doléances ont été émises contre le Foyer Rémois.
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Le débat a été animé au conseil de quartier Croix- Rouge Hauts-de-Murigny.

Avec surtout des doléances contre le Foyer Rémois. « À Pays-de-France, on a préféré le commercial au social. Le Foyer rémois a préféré construire plutôt que réhabiliter. On nous annonce quatre destructions et quarante constructions : où vont-ils les mettre ? », a demandé un conseiller de quartier. Réponse du premier adjoint, Éric Quénard : « Erreur, il a été convenu qu’à chaque immeuble démoli, correspondrait 0,9 immeuble reconstruit ! Au total, à Croix-Rouge, il y aura 445 immeubles détruits pour 439 construits ».

Une habitante a interpellé la maire sur le manque de chauffage allée des Limousins : « Madame la maire, les locataires ont froid ! Cela fait des années que ça dure, le Foyer rémois ne bouge pas. » Adeline Hazan l’a rassurée : « Ce n’est pas normal. Je vais en discuter avec les organismes logeurs début décembre ».

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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RENDEZ-VOUS

L’espace billard de la maison de quartier Croix-Rouge propose, en partenariat avec Cesare, centre national de création musicale, un atelier chants polyphoniques sur le thème « chants du monde », avec Valérie Joly, intervenante et Catherine Pierrejean, animatrice à la maison de quartier.

Les séances se déroulent au 14, rue Pierre-Taittinger, de 14 à 16 heures. Les prochaines répétitions sont programmées les jeudis 19 décembre, 16 janvier, 13 février, 6 mars, 15 mai et 5 juin.

Tarifs : adhésion maison de quartier 8 ou 15 euros.

Renseignements : 03 26 08 08 78.

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RENDEZ-VOUS

Deux ateliers pour les adultes à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, le mercredi, de 18 h 15 à 19 h 15, « gymnastique cardio-danse », inspirée de danses du monde, jeux d’adresse et de coordination, bien-être relaxation et massages.

Et le mercredi, de 19 h 30 à 20 h 30, « danse de salon débutants », pour hommes et femmes désireux d’apprendre les bases : valse, cha-cha-cha, tango, rumba, rock, madison.

Coût : 120 € par atelier.

Inscriptions au 3, allée Antoine-Watteau. Tél. 03 26 36 03 50.

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RENDEZ-VOUS

Le traditionnel dîner de fin d’année organisé par l’association multi-échanges services se déroulera à l’espace billard de la maison de quartier Croix-Rouge, 12-14 rue Pierre-Taittinger le vendredi 6 décembre.

Réservations au 03 26 08 08 78.


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