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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - octobre 2014.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 


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l’union 141031 b
URBANISME : Des façades de végétation poussent dans toute la ville

Christophe Weiland et Damien Tourneur, de Plurial-l’Effort rémois, devant la façade de l’ancienne banque, totalement transformée. Christian Lantenois
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Encore un peu de verdure… Un gazon a été posé sur une partie du toit du bâtiment des étudiants. Christian Lantenois
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Une bâche de 35.000 litres d’eau de pluie pour arroser la façade. Christian Lantenois
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Le vert est tendance. Des façades d’immeubles recouvertes de plantes voient le jour dans le centre et dans le quartier Croix-Rouge. Ces murs évoluent au fil du temps, des saisons.

Dans le quartier Croix-Rouge, à proximité de l’hippodrome, de l’hôpital et des facs de médecine et de pharmacie, un ancien site bancaire s’est transformé en quartier mixte mêlant bureaux, logements pour étudiants, et services. L’espace affaires Polidrome occupe une surface d’environ 2 hectares. Il est constitué de deux immeubles, dont une résidence étudiante neuve avec 69 chambres et une grande terrasse avec pelouse. L’autre bâtiment (13 000 mètres carrés) a été réhabilité. Il a vocation à accueillir des entreprises et administrations. On y trouve déjà des bureaux de Pôle emploi, du Cesi (centre de formation en alternance) et le CEP Sup (prépa au concours de médecine).

Et ce n’est pas fini. Deux autres immeubles doivent voir le jour, avec des logements locatifs ou en accession à la propriété.

Un premier prix du festival du cadre de vie

Les façades sud et ouest des deux bâtiments existants sont construites en bois et recouvertes de plantes. Le concept est sans précédent à Reims par son originalité et son ampleur. « Nous avons obtenu le premier prix l’année dernière du festival Fimbacte du cadre de vie », se réjouit Christophe Weiland, chargé d’opérations construction de Plurial-l’Effort rémois, maître d’ouvrage du projet. Son maître d’oeuvre est Axis Architecture, un cabinet installé à Serris et à Troyes.

La couverture végétale, outre son aspect esthétique agréable, fait office de bouclier thermique contre les rayons du soleil grâce à son feuillage dense en été, celui-ci devenant plus clairsemé en hiver. Il y a en tout quelque 2 000 m2 de murs végétaux offerts ainsi au regard. La façade végétalisée de la résidence étudiante bénéficie d’un arrosage automatique au goutte à goutte. Une grande cuve de 10 000 litres, enterrée, fonctionne avec une pompe de relevage et hydrate les plantes avec l’eau de pluie récupérée en priorité. En cas de sécheresse, il y a aussi un branchement sur le réseau d’eau de la ville. « Les plantes sont de petites graminées qui ne demandent pas beaucoup d’entretien », confie Christophe Weiland. « Ces plantes sont suivies à distance grâce à internet, par une société située à Dijon et capable de régler le débit en fonction des saisons. Ce système fonctionne avec une dizaine d’essences différentes, de l’engrais, des copeaux, et un peu de terre. Le coût de la maintenance est de 7000 euros par an. »

Sur l’ancien bâtiment bancaire, le système est différent. Il fonctionne avec des grilles extensibles. Les plantes sont pour l’instant installées en grandes colonnes verticales. De nouvelles essences ont été dernièrement ajoutées pour que l’ensemble de la façade soit verte. Le système d’irrigation provient de deux grandes bâches de 35 000 litres chacune, situées en hauteur, et qui récupèrent l’eau de pluie de la toiture. « Nous voulions tester deux systèmes différents », explique le chargé d’opération. « Tout cela est encore expérimental. Il n’y a que cinq sociétés capables de réaliser cela aujourd’hui en France ». Le bâtiment a été creusé en son milieu. Un puits de 900 m2 a été ouvert en découpant les murs et la toiture pour aménager un patio central et apporter de la lumière naturelle aux bureaux situés en retrait des façades. Il sert aussi à l’agrément visuel de leurs occupants. L’ossature béton ne se voit pas. « On n’a pas l’impression d’être dans un blockhaus », ajoute Damien Tourneur, directeur du bureau d’études de l’Effort rémois. « Nous avons construit ce patio pour donner de la lumière et casser cette impression de gros cube. »

Ce bâtiment est actuellement occupé à 35%. Il reste de la surface disponible pour de futures entreprises, en vente ou en location. Les deux autres façades du bâtiment tertiaire sont construites, l’une en bois (côté est), l’autre vitrée (côté nord, face à l’hippodrome).

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

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l’union 141031 a
STUPÉFIANTS : Un refus d’obtempérer qui sent le cannabis

Lundi soir, vers 22 h 45, un automobiliste a oublié de mettre son clignotant, rue Raoul-Dufy à Reims. Il n’en fallait pas plus pour alerter les policiers, qui décident de contrôler le véhicule. Malgré les avertisseurs des fonctionnaires, le conducteur refuse de s’arrêter. Finalement stoppé, il est invité, ainsi que ses deux passagers, à descendre de la voiture.

Un « joint » retrouvé aux pieds du passager

Dans leur sillage, une forte odeur de cannabis n’échappe pas aux policiers… Vérifications faites, un joint est trouvé aux pieds du passager avant. Lui et ses deux amis sont conduits au poste et placés en garde à vue. Le conducteur, contrôlé positif aux stupéfiants, déclare ne jamais avoir été au volant et refuse de se soumettre aux relevés signalétiques, comme les deux autres. Il écope finalement de 150 euros d’amende, deux mois de suspension de permis et un mois d’emprisonnement avec sursis. Il a été laissé libre. L’un des passagers fera l’objet, lui, d’une composition pénale le 8 décembre. Lui ont été proposés 200 euros d’amende et un stage de citoyenneté. Enfin, le troisième comparse a été conduit au centre de rétention administrative de Metz puisqu’il faisait l’objet d’une fiche de reconduite à la frontière.

M.D.

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l’union 141030 b
RENDEZ-VOUS

Scop’Ados, le bilan : les jeunes, de la saison 2013 et 2014, présenteront le bilan d’actions de fin d’année, mercredi 5 novembre de 17 à 18 heures, à l’association Étoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum, en présence de Valériane Thion, éducatrice spécialisée, du service départemental de la prévention au conseil général, et de David Gameiro, animateur à la Maison de quartier Croix-Rouge.

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l’union 141030 a
FAIT DIVERS : L’avocate du Hell’s interpellé raconte l’itinéraire de son client

Pour Me Doumic, Gregory Zmora n’est pas un vrai « truand ». Archives AFP
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Le 14 octobre, Gregory Zmora, membre des Hell’s Angels, était arrêté à Crugny pour trafic d’armes en bande organisée. Son avocate réplique.

Entre Solange Doumic et Gregory Zmora, l’histoire remonte. Aujourd’hui, la première est avocate au barreau de Paris tandis que le second, « cadre supérieur » de l’organisation de motards des Hell’s Angels, croupit dans une cellule auboise depuis deux semaines, suspecté d’avoir fourni des armes à des jeunes de Croix-Rouge à Reims et d’avoir mis sous sa coupe des salons de tatouage, empochant 50 % du chiffre d’affaires (nos éditions des 10 et 11 octobre). En 1995, Me Doumic était commise d’office pour défendre le jeune Zmora : celui-ci s’était fait pincer à la suite d’une rocambolesque tentative de coup d’État aux Comores menée par Bob Denard, à la tête d’une trentaine d’hommes. En 2006, Zmora fut pour ces faits condamné à… six mois de prison avec sursis. « Il était jeune, sans le sou et s’était retrouvé embarqué dans cette aventure en pensant devenir agent de sécurité de luxe ou quelque chose du genre, se souvient Me Doumic. On a vu ce que ça a donné : six mois de sursis pour un coup d’État ! La montagne a accouché d’une souris… » Cette phrase, répandue parmi les avocats de la défense, revient pour illustrer ce que l’avocate pense de la procédure en cours. « Mon client nie toute implication dans ce prétendu trafic d’armes dans lequel il n’y a pour l’instant qu’une arme. » L’intitulé de sa mise en examen ne mentionne d’ailleurs pas de « trafic » mais seulement une « cession d’armes ». Me Doumic poursuit : « L’accusation et la manière dont il a été présenté sont disproportionnées.

On le présente comme quelqu’un qui a un passé judiciaire mais pour moi, il n’y a que l’épisode des Comores. Je regrette mais ce n’est vraiment pas l’affaire du siècle. » Sur son compte Facebook, Gregory Zmora se montrait torse nu, tous tatouages dehors, avec « Truand » marqué sur le ventre. « Mais là-dedans, il y a une part de folklore, un côté presque gamin. J’ai déjà défendu de vrais truands et pas un n’avait “truand” tatoué sur le ventre, insiste l’avocate parisienne. Dans un vrai trafic, il y a obligation de discrétion. Lorsqu’on parle des Hell’s, on joue à se faire peur. » Précisons tout de même que les Hell’s sont officiellement classés comme « organisation criminelle » dans les derniers rapports d’Europol. Et le drapeau représentant une croix gammée qui a été trouvé chez Zmora lors des perquisitions ? « Ce n’est pas un ultra-militant, les ultras en parlent tout le temps, sont intoxiqués. Lui, non. (…) Quand je l’ai revu récemment, je n’ai pas eu l’impression qu’il avait changé depuis toutes ces années. »

Un épisode relate pour elle la distorsion entre les accusations portées contre « Greg le mercenaire » et la réalité du dossier : « À 6 heures du matin, les policiers du Raid ont fait sauter sa porte à l’explosif alors qu’il y avait son fils de 3 ans dans la maison… et que sa porte était ouverte puisqu’il était tranquille à la campagne. »

MATHIEU LIVOREIL

LES FAITS

▶ Mardi 7 octobre, la PJ de Reims, aidée des policiers du Raid, interpellaient trois personnes parmi lesquelles Gregory Zmora, 42 ans, présenté comme un personnage important des Hell’s Angels.

▶ Les mois d’investigations du SRPJ semblent le relier à la vente d’au moins une arme (fusil-mitrailleur Uzi), saisie en mars 2014 à des jeunes du quartier Croix-Rouge à Reims, depuis suspectés de trafic de stupéfiants.

▶ Écroué et mis en examen avec ses complices présumés pour « cession, détention, transport d’armes de catégorie A ou B en bande organisée », Zmora dément les faits dont il est accusé.

Dans l’Oise, un complice présumé lui aussi incarcéré

À Bresles, petite commune de l’Oise, on n’a pas vu Karim O. depuis plusieurs semaines, connu pour avoir tenu il y a quelques années le bar-tabac local.

Le complice présumé du Rémois, Gregory Zmora, a lui aussi été interpellé le 7 octobre dernier à son domicile de Pont-Sainte-Maxence. Chez lui, des armes ont également été retrouvées.

Après le bar-tabac, il avait installé le siège social de son entreprise de bâtiment au premier étage d’une maison de la place centrale de ce bourg. Au rez-de-chaussée, un salon de tatouage, dont il est le propriétaire des murs. « C’est juste notre loueur, on n’a rien à voir avec lui », explique le gérant qui a ouvert son activité il y a un an. C’est Karim O. qui avait laissé une annonce sur internet, disant qu’il cherchait à installer un salon de tatouage, lui le passionné en la matière. « J’ai répondu. Depuis, j’ai fait les travaux. Je lui paie le loyer c’est tout », insiste le patron qui réfute toute organisation similaire à celle du salon rémois. Également proche du mouvement des Hell’s Angels, Karim O. n’hésitait pas à revendiquer son soutien au groupe sur son profil Facebook.

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l’union 141029 b
RENDEZ-VOUS

Les jeunes du projet SCoP’Ados présenteront leur bilan d’actions de fin d’année, mercredi 5 novembre de 17 à 18 heures, à l’association Etoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon- Blum, en présence de Valériane Thion, éducatrice spécialisée, du service départemental de la Prévention au conseil général et de David Gameiro, animateur à la Maison de quartier Croix- Rouge.

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l’union 141029 a
AUJOURD’HUI

Atelier d’initiation à la guitare acoustique ou électrique, pour apprendre petits trucs, astuces et accords basiques…

Désormais vous pourrez retrouver, le dernier mercredi de chaque mois, un atelier pour les adultes / ados. Les ateliers sont animés par des agents de la bibliothèque, et parfois un invité surprise.

Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar. De 16 à 17 heures, gratuit.

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l’union 141028 a
EN IMAGE À CROIX-ROUGE

 

Il y a huit ans, nous étions là ! Dans le cadre du programme de rénovation urbaine 2008/2011, la célèbre tour Taittinger, à l’entrée de Croix- Rouge, était foudroyée le 19 novembre 2006, il y a 8 ans, créant un événement spectaculaire dans le secteur Université/La Rafale.

En lieu et place, le Foyer rémois lançait la construction d’une résidence étudiants de 212 chambres, 29 logements collectifs et 3 locaux d’activités Foyer rémois, 21 logements collectifs et 3 locaux d’activités « Foncière Logements ». Par ailleurs, l’aménagement de cellules commerciales en rez-de-rue est pratiquement terminé.

 

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l’union 141027 b
URBANISME : Ils ne veulent pas payer pour se garer

Des riverains qui se rencontrent parfois autour du parking pour discuter du manque de places de stationnement.
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Nouveaux logements, parking privatisé, le quartier Croix-Rouge change. Les habitants de la place Georges-Braque ne savent plus où stationner dans leur « jungle de béton ».

Vous voyez ce mur ? C’est le mur de Berlin, c’est la honte. On n’a plus que du béton devant nous, ils ont enfermé les gens. » Très en colère, un habitant de l’avenue du Général- Bonaparte désigne la rampe qui permet aux véhicules de redescendre d’un parking désormais privé. L’un des endroits où se garaient les riverains du quartier a été réservé au Crédit Agricole. Une trentaine de places pour le personnel et les clients de l’agence.

Le partie inférieure, en revanche, est accessible aux habitants. Mais le parking est devenu trop petit. Et en ce moment il ne peut être emprunté à cause de travaux. Les riverains ne savent pas où stationner leur voiture. Le moindre mètre carré de pelouse ou de trottoir est utilisé. « Il n’y avait déjà pas assez de places. Alors, on tourne dans le quartier. J’ai un voisin qui a pris une amende à 135 euros. Si ça continue, on va mobiliser tout le monde et bloquer la route au-dessus », s’emporte un autre Rémois. « Cela fait seize ans que je vis dans le quartier et c’est de pire en pire, la situation se détériore. »

Le mécontentement couve depuis des mois. Les engins de chantier succèdent aux marteaux-piqueurs. La rénovation urbaine n’apporte pour l’instant aucun agrément aux habitants de la place Georges- Braque. Au contraire, ils vivent dans la boue, les gravats, la poussière, sans que les tristes façades de leurs logements n’aient bénéficié d’un quelconque lifting. « L’Effort Rémois ne nous a pas consultés avant d’entreprendre ce chantier. On nous méprise totalement. On paye pour des espaces verts et on ne voit que du goudron autour de nous », tempête Nasser Benadela, qui préside l’Association de défense des locataires.

« Les enfants n’ont plus d’endroit où jouer. Il y a tellement de voitures partout que les pompiers ne pourraient pas passer si une intervention était nécessaire ».

L’Effort Rémois a proposé d’utiliser le « parking du silo », avec ses jolis pots de fleurs, à 500 mètres de là. « Mais comment fait-on pour décharger les courses ? Et pour les personnes âgées, ce parking est trop loin. Ce n’est pas sécurisant. Et puis, il est payant. » Et ces habitants sont, pour beaucoup, dans des situations précaires, avec des revenus faibles ou des petites retraites. « On nous réclame 25 euros par mois. Ce n’est pas possible. On ne peut pas payer pour se garer », disent-ils en espérant ne pas être oubliés du bailleur social.

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

« Ces travaux sont indispensables »

L’Effort Rémois reconnaît que les travaux créent des désagréments mais que la réhabilitation touchera bientôt l’avenue Bonaparte et les immeubles de ces résidants. « Il y a une grosse réhabilitation. Nous sommes conscients des problèmes de stationnement. Les travaux engagés concernent la réfection de l’étanchéité du parking pour résoudre les infiltrations. Nous faisons le maximum pour limiter la durée des travaux qui devraient se terminer fin novembre pour la partie basse et mi-décembre pour la partie haute. Nous sommes conscients des désagréments, le problème de stationnement étant sensible dans ce quartier en pleine réhabilitation depuis plusieurs années mais ces travaux étaient indispensables. »

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l’union 141027 a
EN IMAGE AU COLLÈGE LEGROS : 590 élèves au traditionnel cross du collège François-Legros

 

 

Les foulées collégiennes, sur 2000 mètres, ont lieu à l’intérieur de l’établissement.

« Cette manifestation sportive est une tradition pour nous. Tous les ans, on l’organise. Elle permet de faire participer un maximum d’élèves dans un projet collectif. C’est un moyen d’apprendre à gérer les conflits à travers le sport », indiquent les professeurs d’éducation physique et sportive.

Les courses se font par niveau de classes (6e, 5e, 4e et 3e).

 

 

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l’union 141026 a
CROIX-ROUGE : La section pétanque du quartier se porte bien

Trois femmes parmi les treize joueurs défendent les couleurs de l’Acrap.
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La section pétanque de l’Acrap (association Croix-Rouge animation et promotion) était engagée aux championnats de clubs marnais (CDC) pour la saison 2014. « Treize joueurs (trois femmes et dix hommes) composaient notre équipe, six par match : six tête-à-tête, trois doublettes et deux triplettes », précise Christian Gérard, animateur de la section. « Nous avons réussi à faire tourner et jouer tout ce petit monde au cours d’une saison où nous avons rencontré les équipes de Tinqueux, Châlons-en- Champagne, Fère-Champenoise, Montmirail et Trois-Fontaines. »

Dans cette compétition sans enjeux personnels, uniquement pour le club, l’Acrap a terminé vainqueur de trois matchs et perdant de deux matchs : « Nous terminons 2e de cette première division, poule A ».

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l’union 141025 a
ESCROQUERIES : Elle reconnaît sur internet son vélo volé

Une étudiante victime du vol de son VTT a eu la bonne idée d’aller sur leboncoin. B.Sivade
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Les victimes de vols ont tout intérêt à consulter leboncoin : nombreuses sont celles qui retrouvent mis en vente leurs biens dérobés. Exemple à Reims avec des vélos.

Pseudo : Sussu ! Comme des millions de Français, ce Rémois de 19 ans est allé sur le site leboncoin pour mettre en vente quelque bien dont il n’a plus l’utilité. Ainsi un VTT dont la petite annonce a particulièrement intéressé une étudiante de 23 ans. Et pour cause ! Elle a reconnu son vélo dérobé quelques jours plus tôt au quartier Croix-Rouge. Elle l’avait attaché rue Pierre-Taittinger. À son retour, il n’y avait plus que l’antivol, sectionné en deux par une pince coupante.

Un vélo peut en cacher deux autres

Bien décidée à récupérer son bien, la jeune femme a contacté Sussu pour « acheter » le VTT. Rendez-vous fut fixé mercredi soir place Saint- Thomas, sur l’avenue de Laon. Vers 21 heures, deux hommes montés chacun sur un vélo attendaient l’étudiante… accompagnée des policiers qu’elle avait mis dans la confidence. Interpellations, récupération du VTT. Le Rémois était acoquiné d’un Axonais de Guignicourt âgé de 54 ans. Alors qu’ils étaient en garde à vue, une autre jeune femme s’est présentée au commissariat de Reims pour signaler qu’elle aussi avait reconnu son vélo sur leboncoin ! Elle se l’était fait voler rue de Vesle, au centre-ville, après effraction de l’antivol avec une pince coupante. Pseudo du vendeur : Sussu…

Les policiers ont épluché toutes les annonces du boncoin. Et c’est ainsi qu’ils ont découvert un troisième vélo mis en vente par Sussu, en l’occurrence celui utilisé par son complice le soir du flagrant délit. Le propriétaire reste cependant à identifier, car aucune plainte correspondante n’a été retrouvée.

Les vols à la pince coupante étaient commis par l’Axonais. Souhaitant se faire de l’argent à la revente, mais peu familier des nouvelles technologies, il avait demandé au jeune Rémois – moyennant commission – de réaliser les petites annonces diffusées sur leboncoin.

Les deux plaignantes ont récupéré leur vélo, les deux hommes sont convoqués en justice, la pince coupante est confisquée. Le quinquagénaire l’avait sur lui au moment de l‘interpellation. Avait-il prévu ce soir-là de voler un autre cycle pour épargner à son acolyte de repartir à pied ? Et de le revendre ensuite ?

F.C.

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l’union 141023 b
FAITS DIVERS : Le voleur de collier laisse son ADN sur le cou de la victime

L’agresseur avait demandé l’heure à sa victime avant de lui arracher son collier. Illustration
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Confondu par son ADN, le jeune homme clamait encore son innocence, mardi, à l’audience. Déclaré coupable, il écope de six mois de prison.

Le 24 juin dernier, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, rue Mathieu-Troussieux, une dame âgée de 69 ans se fait accoster par un jeune homme qu’elle décrira ensuite aux enquêteurs comme « d’origine maghrébine et âgé de 17 à 20 ans ». Celui-ci lui demande l’heure puis, soudain, lui arrache son collier en or et prend la fuite vers le château d’eau. La police relève une empreinte ADN sur le cou de la victime et, après quelques semaines, l’identifie comme étant celle d’Aissam Tamimi, né au Maroc il y a 19 ans.

Interpellé lundi et auditionné en garde à vue par les policiers, le suspect dément toute responsabilité dans le vol qui lui est reproché. Jugé mardi après-midi par le tribunal correctionnel dans le cadre d’une comparution immédiate, il adopte le même schéma de défense : « Je ne suis pas le seul jeune homme d’origine maghrébine de Croix-Rouge ! » Une attitude qui pousse le procureur- adjoint Laurent de Caigny à dévoiler son goût pour les probabilités : « Je me suis renseigné et alors figurez-vous qu’il y aurait une chance sur 6,2 milliards de milliards pour retrouver exactement la même empreinte ADN, » lance-t-il, tonitruant. « Ce qui signifie qu’il faudrait multiplier la population mondiale par un milliard ! Depuis que j’ai lu ça, je veux bien croire qu’il y ait eu quelques naissances supplémentaires mais si nous étions devenus un milliard de fois plus nombreux, je crois que nous serions un peu plus serrés dans cette salle d’audience ! » Il requiert une peine de dix-huit mois de prison, dont neuf mois avec sursis. Jusqu’alors impassible, le jeune prévenu, qui n’avait jusqu’à présent été condamné qu’une seule fois, lève un sourcil de surprise.

À l’issue du délibéré, les juges se révèlent un tantinet plus cléments : déclaré coupable de vol, Aissam Tamimi écope d’une peine de six mois de prison. L’indemnisation qu’il devra verser à la victime sera fixée en février, lors d’une prochaine audience.

MATHIEU LIVOREIL

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l’union 141023 a
TENNIS : Géo-André veut mieux préparer les jeunes à jouer les matchs

Quatre par court, les enfants ont été regroupés par âge et par niveau.
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Conformément à la politique fédérale visant à faire éclore de grands champions, le club rémois met l’accent sur la pratique des matchs.

Les effectifs sont stables à l’école de tennis du Tennis club Géo-André. La rentrée y est marquée par une réforme ayant pour but de mieux préparer les enfants à savoir jouer les matchs, quel que soit leur niveau.

« Cette refonte a été mise sur pied par la Fédération française. Car on estime qu’il n’y pas eu de Français vainqueur de Grand chelem depuis trop d’années. C’est aussi un moyen de donner plus de sens aux acquis techniques et de fidéliser les jeunes », éclaire Guillaume Thierus, responsable de cette école.

À côté « on a fait en sorte de regrouper les enfants du même âge et du même niveau. Ils sont quatre par court ». Et leur encadrement est renforcé par l’arrivée de deux nouveaux entraîneurs (Charles Gilles et Thomas Delame).

Quant aux adhérents bénéficiant d’un badge, ils peuvent désormais avoir accès aux courts couverts. « On espère que la fréquentation des courts sera plus importante », commente Guillaume Thierus.

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l’union 141021 b
EN IMAGE À LA RÉSIDENCE UTRILLO

 

Rencontre La résidence Arfo Maurice-Utrillo, quartier Croix-du-Sud, a accueilli 23 enfants de l’école maternelle Raoul-Dufy/Blanche-Cavarrot lundi 13 octobre.

Au programme de cet après-midi récréatif : un jeu collectif avec les résidents et un goûter au cours duquel les enfants ont souhaité un joyeux anniversaire à une dame qui fêtait ses 90 ans.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 141021 a
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : La naissance d’une nouvelle fac

Gilles Baillat, président de l’Urca, et son vice-président Lissan Afilal, lors de l’annonce de la création de l’UDC.
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Premier pas d’une fusion entre l’Urca et l’UTT de Troyes, l’Université de Champagne sera une nouvelle strate administrative au-dessus des deux entités. En attendant mieux…

Une presque bonne nouvelle pour l’université. Dès le premier semestre 2015 va naître l’Université de Champagne. Elle regroupera l’Urca avec ses pôles ardennais, châlonnais ou encore haut-marnais, l’école de design Esad, l’IRTS (métiers du social), l’Ensam de Châlons, l’Andra en Haute-Marne, l’école d’ingénieurs EPF de Troyes, l’ESC de Troyes et surtout l’Université technologique de Troyes (UTT). Il y a des absents. L’école de commerce Neoma a boudé l’invitation. Comme certains le craignaient, l’ex-RMS est moins champenoise depuis qu’elle s’est mariée avec Rouen. « Nous ne l’aurons pas car elle n’a pas voulu choisir entre la communauté d’universités de Rouen et celle de Champagne », précise Gilles Baillat, président de l’Urca. Il manquera aussi Sciences-Po, à Reims.

La naissance de l’UDC est une bonne nouvelle car, placée entre Marne-la-Vallée qui fusionne avec Paris-Est-Créteil et les universités de Lorraine et Strasbourg, l’Urca fait figure de plus petit de la classe. Les 2 500 étudiants de l’UTT vont venir grossir à la fois les effectifs et possibilités de formation. L’offre des filières ingénieurs, par exemple, va devenir présentable alors qu’elle était déficitaire dans la Marne et dans les Ardennes. L’UDC rassemblera au total près de 30 000 étudiants. Un étage administratif de plus Il faut relativiser la bonne nouvelle parce que la fusion ne sera que de façade. l’Urca ne disparaît pas au profit de la nouvelle UDC. Au lieu de créer une seule et plus grande université, la nouvelle entité viendra se coller au-dessus de l’Urca et de l’UTT. Elle sera un étage administratif de plus. Avec un autre président, un autre conseil d’administration et sans doute un autre siège, d’autres bureaux, d’autres secrétaires, assistants et chargés de mission, d’autres réunions et d’autres arbitrages. « On ajoute des strates et des accumulations mais on ne sait toujours pas pour quoi faire. Si c’est juste pour obéir à la loi et grossir les effectifs, ce n’est pas intéressant. Nous étions favorables à faire une seule université », souligne Moncef Guenounou, enseignant chercheur au pôle santé et membre de la liste d’opposition au président. Gilles Baillat aussi aurait préféré créer une seule université : « La fusion n’a pas été possible mais elle est maintenant dans les esprits. Il faut du temps. N’oublions pas que l’UTT est née il y a 22 ans à la suite du refus de l’Urca de s’implanter à Troyes. » À croire que les Troyens ont la dent dure ! « Non, je crois que cet état est dépassé. Simplement, il n’était pas nécessaire d’imposer une fusion alors que nous pouvons avancer par étape. En s’obligeant à de grands sauts, on se crée des problèmes », réagit Pierre Koch, nouveau président de l’UTT à Troyes. Autrement dit, la communauté d’établissements que sera l’UDC serait un bon compromis vers davantage de collaboration entre les deux universités : « Il y a déjà de nombreux partenariats en cours. Nous ne serons pas handicapés face à nos puissants voisins car nous pourrons unir nos forces quand cela est opportun et continuer chacun de notre côté sur d’autres sujets. » Un premier grand pas en quelque sorte.

La nouvelle UDC ne fera pas de la figuration. Elle va devenir la seule interlocutrice de l’État. « Elle aura une mission d’élaboration de l’offre de formation et de recherche. Son rôle sera stratégique », précise Gilles Baillat. C’est aussi elle qui tiendra les cordons de la bourse. « Elle recevra les dotations à redistribuer, notamment à la recherche. » Deux missions qui devraient lui permettre de s’imposer et de conduire doucement les deux entités vers une union stable.

CATHERINE FREY

Une filière innovante pour Charleville

EFFECTIFS EN HAUSSE
Le nombre d’inscrits à l’université est en hausse constante avec un nombre d’étudiants qui devrait atteindre 24 000 pour cette année. La hausse concerne notamment la filière Staps (professeur de sport) avec +60 % en première année. Les inscrits augmentent également à l’Espé (ancien IUMF pour devenir enseignant). Il est à noter une forte proportion d’étudiants venant de l’Aisne dont l’université naturelle de rattachement reste l’Urca.

UN RÉSEAU DES ANCIENS À L’AMÉRICAINE
L’Urca va être l’une des rares universités en France à créer un réseau d’anciens étudiants qui portera le nom d’Alumni. Le but étant de faciliter l’insertion professionnelle.

UN CLUSTER POUR CHARLEVILLE
Une vingtaine de petites entreprises ardennaises, trois laboratoires de recherche et un institut technologique se regroupent pour former un cluster à Charleville-Mézières sur la fabrication additive (procédé de fabrication assisté d’un ordinateur). Le regroupement, destiné à servir l’innovation, est né d’une collaboration avec Materalia, le pôle de compétitivité matériaux de Champagne-Ardenne et Lorraine.

L’INSTITUT DE LA VIGNE ET DU VIN À LA CCI
Le nouvel institut de la vigne et du vin (de Champagne) a installé ses locaux à la chambre de commerce de Reims-Épernay avec qui il a signé un partenariat. Chapeauté par le professeur Théodore Georgopoulos, il va travailler avec le CIVC et Neoma. Il a pour vocation de devenir une vitrine pour l’université et la région et va se consacrer à la recherche et au développement de l’oenotourisme.

Toujours l’attente pour le Grand Campus

Le chiffre de la participation financière de l’État dans le projet Grand Campus n’est toujours pas tombé. La décision, ou pas, d’offrir les terrains du Moulin de la Housse pour aider à boucler les 275 millions de budget n’est pas prise non plus. En attendant, les réalisations préparatoires avancent. La nouvelle aile du pôle santé qui accueillera les étudiants de dentaire et les sagesfemmes devrait être inaugurée à la rentrée 2016.

D’un coût de 9 millions, il sera financé par le conseil général. Le nouveau bâtiment pour droit et sciences éco à Croix-Rouge sera terminé fin 2015. Il coûtera 15 millions à l’État. Enfin, le déménagement de la présidence et des services administratifs de l’Urca à côté de l’hippodrome à Croix-Rouge avance. Il permettra d’économiser les 300 000 euros de loyers que verse l’université pour ses deux séries de bureaux boulevard de la Paix. Le sort de la Villa Douce n’est pas décidé. Elle pourrait rester propriété de l’université et devenir sa demeure de prestige. Tout en restant un lieu culturel.

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l’union 141020 b
SANTÉ : Punaises de lit, la guerre est déclarée

Françoise Vuarnesson a démonté tous les meubles qui vont être mis à la décharge pour éviter tout risque de propagation.
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Elle se nourrit de sang humain, et le jour, elle se cache dans les fentes des planchers.
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Une maman habitant dans le quartier Croix-Rouge est désemparée. La chambre de sa fille a été envahie par des punaises de lit. Ces insectes sont en train de recoloniser la France.

Elle a d’abord pensé à des moustiques. En juillet, la fille de Françoise Vuarnesson se réveillait tous les matins avec le corps couvert de boutons, de boursouflures rouges qui la démangeaient terriblement. Les médecins ont évoqué des acariens, des allergies, mais la jeune fille se grattait et souffrait toujours malgré les pommades et les cachets. Un dermatologue a fini par prescrire une biopsie. Et le résultat de cet examen a enfin permis de trouver les coupables : des punaises de lit. La chambre de la malade en était infestée. Mais impossible de les voir, elles ne sortent que la nuit. « Ma fille, qui souffre d’une maladie, était dans un état pitoyable, recouverte de piqûres. Elle a dû subir un traitement médical lourd pour retrouver le sommeil. L’origine de cette invasion a été trouvée. Les insectes viendraient de chez un voisin qui n’a sans doute pas traité son logement », raconte la maman, locataire rue de Rilly-la-Montagne, près de l’hippodrome, dans le quartier Croix-Rouge. Françoise Vuarnesson a fait appel à une entreprise pour désinfecter les deux chambres de son logement. La société Camda est venue quatre fois. Coût : 400 euros. Dans le même temps, la locataire a démonté les armoires et lavé tout le linge. « J’ai fait quarante lessives et tout mis dans des cartons. Les armoires, comme les lits, vont aller à la décharge », dit-elle encore, prête à déménager.

« Nous avons contacté notre bailleur, Reims Habitat, pour lui faire part de la situation. Après plusieurs semaines, l’office a traité un appartement mais refuse de traiter les autres logements et les parties communes. Les parasites ne sont pas près de disparaître. Je pense que plusieurs autres appartements doivent être contaminés », poursuit la locataire. « Le service d’hygiène de la mairie ne peut rien faire. Alors, nous allons partir. C’est dur car nous avions refait l’appartement à notre goût et on s’y sentait bien ». Selon le bailleur, Reims Habitat, quand les punaises se trouvent dans un appartement, c’est au locataire de prendre en charge le traitement. L’organisme n’intervient que si les parties communes sont touchées et qu’il y a un risque de propagation à l’immeuble. « Dans le cas présent, nous avons mené une enquête de voisinage et il n’y avait pas de propagation ».

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

Que faire pour s’en Débarrasser

La présence de punaises n’est pas liée à un problème d’hygiène. Ces insectes ne transmettent aucune maladie. Lorsque vous voyagez, inspectez le lit de la chambre d’hôtel. La première étape pour les éliminer passe par une lutte mécanique : un nettoyage minutieux des pièces de l’habitation, notamment les lits et tout ce qui se trouve autour, et lavage à chaud (60o minimum) ou congélation durant trois jours du linge et des vêtements délicats. Ce n’est qu’après cette étape qu’il faut désinsectiser chimiquement. L’intervention d’un professionnel coûte une centaine d’euros.

De retour depuis une quinzaine d’années

Cinq à huit millimètres de long, un corps ovale de couleur brun-rouge, la punaise de lit est visible à l’oeil nu. La nuit, elle se nourrit de sang humain, et le jour, elle se cache dans les fentes des planchers, les plinthes, et recoins, dans la literie, derrière les papiers peints décollés. « La punaise de lit existe depuis très longtemps. Elle était presque éradiquée dans les années 70 car les pulvérisations d’insecticides n’étaient pas sélectives et détruisaient tout. Aujourd’hui, quand on traite les blattes avec des appâts, on ne tue pas les punaises », explique Thierry Fourmet, directeur de la Camda, entreprise rémoise spécialisée dans la désinfection. « Elle est réapparue il y a une quinzaine d’années aux États-Unis et au Canada, puis en France chez les gens qui voyagent. Nous traitons des immeubles complets », ajoute-t-il. « Une punaise qui pond, c’est très impressionnant, c’est 500 oeuf qui peuvent se cacher partout et se répartir facilement dans tout l’appartement. Il faut au moins deux interventions pour en venir à bout et on doit tout démonter, les lits, les armoires, tous les meubles. »

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l’union 141020 a
LOISIRS : Quelques idées pour les vacances

Qu’ils soient créatifs, sportifs, cérébraux ou futurs super-héros, les enfants ont l’embarras du choix. Françoise Lapeyre
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Les vacances d’automne débutent et il n’est pas trop tard pour profiter des nombreuses activités organisées à Reims. Interdiction de s’ennuyer !

C’est toujours la même histoire : les enfants réclament les vacances à cor et à cri et lorsqu’ils y sont enfin, ils s’ennuient. Pas toujours facile de trouver des occupations en ces vacances d’automne.

Autant vous prévenir : du côté des activités proposées par la Ville, l’atelier de mosaïque gallo-romaine du service du patrimoine, les créneaux intergénérationnels de la Semaine Bleue, ceux de « Ludosport automne » et enfin, les deux centres de loisirs municipaux affichent quasi « complet ». Mais en grattant un peu, il reste quand même largement de quoi s’amuser ! Voici la sélection de la rédaction.

1-POUR LES CRÉATIFS
Il reste encore quelques places pour les deux ateliers proposés au musée Saint-Remi (53, rue Simon) : « Les bâtisseurs du Moyen âge » le lundi 27 octobre de 14 à 16 heures (à partir de 8 ans) et « Les lettres cyrilliques » le mercredi 29 octobre de 9 h 30 à 11 h 30 (à partir de 10 ans). Tarif : 2€. Inscription au 03 26 35 36 90.

L’Atelier de Lou (rue Honoré-Ganteaume à Bétheny) propose, lui, un stage autour de Niki de Saint Phalle pour les 5-14 ans dans un projet sculpture. Tarif : 65 €. Du 27 au 31 octobre. Cours de 14 heures à 16 h 30. Docks Rémois. Renseignement au 06 71 91 65 45.

L’atelier Zinzolin (39, rue Chanzy) organise pour les enfants à partir de grande section de maternelle un stage « peinture » du 27 au 31 octobre, rendez-vous tous les aprèsmidi de 14 à 17 heures. Tarif : 80 € avec tartines, confitures et matériel. Renseignement au 06 12 43 17 27.

2-POUR LES CURIEUX
Le spectacle « Ecrits de tranchées » est proposé par le Collectif Eutectic au Conservatoire (auditorium n°2, vendredi 24 octobre, à partir de 14 h 30) dans le cadre de la Semaine bleue. Il s’adresse aux seniors et aux enfants (à partir de 12 ans). « Ils écrivaient des poèmes… dans l’horreur des tranchées, englués dans la boue, engagés dans un jeu de loterie avec la mort, une arme à la main, une plume dans l’autre… » Pascal Thétard ravive leur mémoire en donnant sa voix à leurs écrits. Il invite aussi à une réflexion plus générale sur la guerre avec des textes d’auteurs contemporains. Conservatoire de Reims : 20, rue Gambetta. Inscriptions indispensables au 03 26 86 86 01.

3-POUR LES RÊVEURS
Le Planétarium (49, avenue du Général-de- Gaulle) propose de prendre la mesure du mouvement des planètes, de mieux comprendre les dernières découvertes astronomiques et la place de l’homme dans l’univers, au cours de séances publiques commentées pour la plupart en direct, par des animateurs scientifiques, spécialistes du ciel. Ouvert tous les jours pendant les vacances d’automne (sauf le 1er novembre). Les durées des séances s’échelonnent de 25 à 55 mn selon les programmes. Attention : les enfants de moins de 5 ans ne sont pas acceptés sous la coupole. Et il est conseillé de se présenter au moins 20 minutes avant le début de la séance. Réservation conseillée au 03 26 35 34 70.

4-POUR LES CLOWNS ET LES ACROBATES
L’école de cirque Supercrampe (2, rue Clovis-Chezel) organise des stages d’initiation aux différentes disciplines de cirque du 20 au 31 octobre : techniques d’acrobaties au sol comme dans les airs, équilibre sur de nombreux objets tels que la boule, le fil et le monocycle, ou encore à l’art de la jonglerie. 53 € les 5 jours. De 10 à 12 heures. Pour les 5-7 ans et les 8- 10 ans. Renseignements et inscription au 03 26 86 05 72.

5-POUR LES NAGEURS
Des cours d’apprentissage de la natation pour les enfants à partir de 6 ans sont mis en place dans les piscines de Reims pendant chaque période de vacances scolaires. Dès les vacances de la Toussaint, des cours sont proposés dans les piscines Louvois, Orgeval, Talleyrand et Château d’eau. Un cours par jour, cinq cours par semaine ! Des sessions d’apprentissage accéléré ouvertes à tous ! Tarif : 30 € pour les Rémois 50 € pour les non-Rémois. Informations, horaires et inscriptions directement dans les piscines. A noter que les piscines Talleyrand et Château- d’eau modifient leurs horaires d’ouverture au public pendant ces vacances. Thiolettes et Louvois sont elles fermées au public du 20 octobre au 2 novembre inclus. Renseignement sur www.rems.fr

6-POUR LES CITOYENS
Une vingtaine de collégiens, membres du conseil municipal des Jeunes, partent en séminaire d’intégration ce lundi. Ils sont âgés de 11 à 15 ans. L’objectif est double : sensibiliser les jeunes à leur rôle lors de cette année scolaire au sein du CMJ, commencer à les faire réfléchir sur les thèmes de réflexion qu’ils vont explorer en commissions. Au programme : un rallye citoyen, ce lundi 20 octobre, pour découvrir divers sites de Reims relevant de compétences les plus diverses (santé, solidarité, mobilité, intergénérationnel, culture, loisirs, citoyenneté) suivi d’un séjour au centre de loisirs municipal de La Rosière, à Villers-Allerand (la soirée du 20 octobre et les deux journées suivantes). Après les vacances scolaires, les commissions du CMJ se réuniront deux fois par mois. Renseignement au 03 26 79 03 83.

7-POUR TOUS LES AUTRES
Non, il ne reste pas que la télé… Les animateurs des Maisons de quartier et ceux des deux centres de loisirs municipaux (à Martin-Peller pour les 3-6 ans et au Moulin-Huon pour les 6-13 ans) ont encore quelques places disponibles. Renseignement directement auprès de votre maison de quartier ou au 0.800.506.956 (appel gratuit depuis un poste fixe).

De nombreuses animations sont également prévues dans les bibliothèques pendant ces deux semaines : projection de films, lectures de contes et même un atelier d’initiation à la guitare acoustique ou électrique à partir de 10 ans à la médiathèque Croix-Rouge le mercredi 29 octobre de 14 à 16 heures. Tél. 03 26 35 68 43.

Et pour finir, il est toujours possible d’embarquer la smala au musée : direction les Beaux-arts, la Pompelle, le musée Automobile ou encore Le Vergeur, vous avez l’embarras du choix.

A.R.

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l’union 141018 a
CROIX-ROUGE : « Ils voulaient nous faire la peau »

L’étudiant s’est fait agresser à l’intérieur même de la maison de quartier. Hervé Oudin
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Sauvagement agressé par des Tchétchènes lors d’une expédition punitive ciblant des Noirs du quartier Croix-Rouge, un étudiant béninois de 19 ans a perdu un œil. Il témoigne.

Il reste cloîtré chez lui, effrayé à l’idée de pouvoir croiser certains de ses agresseurs qui ont échappé au coup de filet. La main bandée, l’oeil gauche pansé, X. est cet étudiant béninois de 19 ans devenu infirme après avoir été agressé à Croix- Rouge, le 28 septembre, par une bande de Tchétchènes partie en guerre contre des Noirs après un échange d’insultes entre une collégienne de leur communauté et une élève africaine (L’union d’hier). La scolarité du jeune homme inscrit en BTS s’inscrit désormais en pointillé, suspendue à l’évolution de sa blessure. « Mon œil gauche est perdu. J’ai été hospitalisé dix jours, mais je dois encore me rendre régulièrement à l’hôpital. J’attends de savoir si une prothèse est possible. »

Les familles tchétchènes réfugiées à Reims habitent toutes à Croix-Rouge. « Avant cette histoire, nous n’avions jamais eu connaissance de problèmes particuliers les concernant », indique un policier. Le 26 septembre, une banale chamaillerie entre gamines en a décidé autrement : il fallait laver l’honneur de la collégienne insultée. Pour son malheur, le lendemain soir, X. est passé devant l’immeuble d’un ami malien, rue Pierre-Taittinger, au moment où sa famille était importunée par des Tchétchènes. « Au départ, il n’y en avait que deux. Trois autres sont arrivés. Ils ont encore rappelé des gens. Ils nous ont frappés. On s’est défendus, puis un adulte tchétchène est arrivé pour arrêter la bagarre. Chacun est reparti chez soi. Ça en est resté là. » Le lendemain 28 septembre, des nouvelles peu rassurantes ont pourtant commencé à circuler dans le quartier. « Des Tchétchènes tournaient en voiture avec des bâtons et des armes blanches. » La vidéosurveillance confirme qu’au moins « trois véhicules » ont participé à cette ronde inquiétante. La rumeur de « renforts tchétchènes » venus de région parisienne reste cependant à confirmer.

« Le soir, je suis allé à la MJC (NDLR : maison de quartier Billard) pour écouter de la musique avec des potes. Le copain malien embêté la veille devant chez lui était avec moi. On passait la soirée tranquillement quand quelques Tchétchènes sont venus à la porte en repérage. On nous a dit qu’ils nous recherchaient, qu’ils voulaient nous faire la peau. Dès qu’ils nous ont vus, ils nous ont montrés du doigt, ils ont sifflé et une trentaine de Tchétchènes ont débarqué dans la MJC avec des bouts de bois, des battes de base-ball. Il y en a un qui avait un bâton dans une main, un couteau dans l’autre. Il me l’a planté dans l’œil. Je suis tombé, j’ai été roué de coups, puis ils sont partis. »

Malgré son œil perforé, sa main gauche fracturée, l’étudiant fut réticent à porter plainte, tant l’agression l’a terrorisé. Il n’est pas le seul. Légèrement blessé par des coups à la tête, son ami malien « n’est plus ici ». « Il a quitté Reims tellement il a peur. »

FABRICE CURLIER

Quatre mises en examen, combien de victimes ?

Mercredi, quatre Tchétchènes ont été mis en examen pour « violences avec arme ayant entraîné une infirmité permanente », crime puni de quinze ans de réclusion. Deux ont été écroués : le premier est l’auteur présumé du coup qui a éborgné l’étudiant, le second aurait eu un « rôle moteur » en rameutant ses compatriotes. Les deux autres ont été relâchés sous contrôle judiciaire strict (l’un d’eux est vigile). Tous nient leur participation aux faits. Un cinquième Tchétchène a été placé sous le statut de témoin assisté.

Y a-t-il eu d’autres victimes ? Des habitants – notamment l’étudiant – rapportent qu’un Guinéen coursé par des Tchétchènes au parc Saint-John- Perse, l’après-midi du 28 septembre, a été rattrapé et frappé esplanade Eisenhower. « Lui aussi a quitté Reims. » Il s’est réfugié en région parisienne « à cause de la peur ».

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l’union 141017 f
CROIX-ROUGE : Une association indispensable

De gauche à droite, Ghislaine François, vice-présidente, Christiane Monflier, présidente et Annick Bigot, trésorière.
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« Il s’agit pour notre association l’APPF (l’Association de promotion de Pays de France) de permettre aux habitants du quartier, de tous âges, de se rencontrer et de se divertir », précise la présidente Christiane Monflier. « Pour les aînés, nous animons des activités de temps libre avec goûter, atelier couture et un repas des personnes âgées. Pour les familles, nous organisons des journées festives et des sorties afin de leur permettre de sortir du quartier. Pour les enfants, une vingtaine est accueillie dans notre centre de loisirs les mercredis après-midi et pendant les vacances scolaires. » L’APPF est partie prenante dans toutes les actions menées dans le quartier Croix-Rouge, seule ou avec l’aide des autres partenaires : « Nous ne manquons pas une occasion d’être présents et actifs ! »

▶ APPF : 5, allée des Picards. Tél. 03 26 36 65 71 ou 06 31 61 16 10.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 141017 e
RENDEZ-VOUS

Pour mieux connaître les métiers et les formations du secteur social, l’institut régional du travail social organise dans ses locaux, 8 rue Joliot- Curie, le forum annuel des métiers et des formations du social de 10 à 17 heures. Cette journée est ouverte aux lycéens (toutes filières), étudiants, enseignants, professionnels de l’orientation, salariés en reconversion mais aussi aux professionnels du secteur social en phase de construction de leur projet de formation continue.

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l’union 141017 d
TAISSY : Un plateau pour les filles

Une quarantaine de filles des différents clubs ont participé à cette rencontre.
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Organisée par le District Marne de football, la première journée plateaux interclubs réservée aux filles s’est déroulée sur les terrains de Taissy. Elle a réuni une quarantaine de jeunes de 7 à 12 ans issus des clubs de Tours-sur-Marne, Reims Sires, Fismes, La Neuvillette, Taissy, Cormontreuil, Reims Espoirs, Mareuil-le-Port et l’AS Murigny. Une seconde journée aura lieu le 8 novembre à Fismes et Géo-André à Reims. Avant cela est prévu un grand rassemblement des U7 à U13 féminines le 18 octobre à Sept-Saulx, de 14 à 17 heures, pour tout l’ensemble du département.

www.marne.fft.fr (rubrique féminines)

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l’union 141017 c
DÉLINQUANCE : Descente de police à Croix-Rouge

Rue des Savoyards, les policiers se sont intéressés à une barre d’immeuble comprenant des appartements squattés.
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Hier après-midi, une cinquantaine de policiers ont débarqué place Georges-Braque et rue des Savoyards à Croix-Rouge. Objectifs : repérer des lieux de deal et des squats.

La police ne relâche pas sa pression sur Croix-Rouge. Après le coup de filet dans les milieux tchétchènes, suite aux violences qui ont visé plusieurs personnes de la communauté noire (lire en page région), une « descente » mobilisant une cinquantaine d’effectifs a eu lieu hier après-midi rue des Savoyards et place Georges-Braque.

« Le but de cette opération n’est pas de contrôler un maximum de monde – les rassemblements ont lieu le soir – mais de procéder à des vérifications dans certains secteurs qui nous ont été signalés », explique le commissaire Antoine Baudant, chef du service de sécurité et de proximité au commissariat de Reims. Ainsi, place Georges- Braque, les policiers ont investi un immeuble réputé être un lieu de deal. Aucune saisie hier. Le chien stup a marqué un endroit, mais sans qu’il soit possible de savoir « si de la drogue a été entreposée là ou s’il s’agit seulement de gars qui ont fumé des joints ».

Rue des Savoyards, « les remontées de terrain » laissaient supposer l’existence de logements squattés aux 19 et 21. Accompagnée du bailleur, la police en a effectivement découvert deux. « Ce recueil d’information est très intéressant. Il permet au bailleur de faire condamner les appartements, et pour nous de procéder à d’éventuels recoupements sur des affaires, car ces squats sont souvent utilisés pour des trafics. » Hier, rien à signaler, mais ce n’est pas toujours le cas. : « 100 grammes de shit, des grenades à plâtre, 50 cartouches 22 LR et une réplique de Kalachnikov » ont été découverts lors d’une opération similaire dans un squat de l’avenue Bonaparte.

F.C.

Deux quartiers classés en zone de sécurité prioritaire

Croix-Rouge et Wilson sont les deux quartiers de Reims classés depuis février « zone de sécurité prioritaire », ce qui traduit la volonté de l’État d’y renforcer la lutte contre une délinquance bien enracinée. Coordonné par le préfet et le procureur, « le dispositif axe le travail des forces de police sur les trafics, les cambriolages et de façon plus large, les vols avec violence, les incivilités », indique le commissaire Annie Brégal, directrice départementale de la sécurité publique de la Marne. Un des volets les plus visibles est la création d’« unités de patrouilleurs, à pied ou à VTT, qui ont pour mission d’aller au contact des habitants et des commerçants ».

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l’union 141017 b
REIMS : Un étudiant perd un oeil lors d’affrontements communautaires

La présentation des Tchétchènes au parquet, mercredi, a mobilisé de nombreux policiers.
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Cinq Tchétchènes ont été arrêtés après des violences communautaires contre des Noirs dans un quartier de Reims. Un étudiant a perdu un oeil.

Les faits s’inscrivent dans une logique de règlements de comptes entre des communautés ethniques d’origine différente. » Le parquet de Reims a laissé la langue de bois au vestiaire, mercredi soir, au moment de requérir le placement en détention provisoire de quatre Tchétchènes accusés d’avoir participé à la sauvage agression d’un étudiant béninois de 19 ans, tabassé le mois dernier au terme d’une véritable chasse à l’homme lancée dans le quartier Croix-Rouge.

La victime a une main cassée, un oeil crevé, définitivement perdu. Mis en examen pour « violences volontaires avec arme ayant entraîné une infirmité permanente », crime puni d’un maximum de quinze ans de réclusion, deux des Tchétchènes ont été écroués, les deux autres remis en liberté sous contrôle judiciaire strict. Un cinquième a été placé sous le statut de témoin assisté. D’autres arrestations pourraient intervenir car selon la police, ce sont « une vingtaine de Tchétchènes » qui ont participé à la curée.

Au départ, une simple dispute entre collégiennes

Croix-Rouge est le quartier où résident toutes les familles de réfugiés tchétchènes accueillies à Reims. L’honneur est une valeur sacrée. D’après l’enquête, tout aurait commencé le 26 septembre, à la suite d’une banale dispute entre deux collégiennes, l’une béninoise, l’autre tchétchène. Des insultes ont été échangées. Ce serait pour laver l’affront que le lendemain soir, plusieurs Tchétchènes auraient pris à partie une famille malienne devant son immeuble rue Pierre-Taittinger. Des amis sont venus la défendre, notamment l’étudiant béninois.

« Ils se sont battus, puis ça s’est calmé. Tout le monde est reparti », raconte un proche du jeune homme, « mais le dimanche 28 septembre, l’après-midi, des gens ont vu plusieurs Tchétchènes tourner dans le quartier en voiture avec des bâtons pour chasser des Blacks. Nous, on ne l’a pas su. » Le soir, l’étudiant s’est rendu à la maison de quartier pour écouter de la musique avec quatre camarades. « Vers 21 heures, trois Tchétchènes se sont avancés vers la porte de la MJC pour voir quelles têtes il y avait à l’intérieur. Ils ont alors sifflé, crié dans leur langue et d’un coup, au moins une vingtaine de Tchétchènes sont arrivés de partout. »

Deux des amis ont pu s’enfuir, pas les autres. D’après les témoins, les agresseurs étaient munis de « branches », de « battes de base-ball » mais aussi d’une arme blanche – peut-être un couteau – avec lequel un des assaillants a crevé l’oeil gauche de l’étudiant. Tombé à terre, le garçon a reçu plusieurs coups de bâton qui lui ont fracturé la main gauche. La bande s’est ensuite retirée.

Confrontés à ces violences qu’ils qualifient d’« inédites » dans la ville, et qui ont cessé avec l’agression de la maison de quartier, les policiers de la sûreté départementale de Reims ont déployé de gros moyens pour en identifier les auteurs. Un des Tchétchènes écroués est celui qui aurait crevé l’oeil de l’étudiant. L’instruction ne fait que commencer. Un Guinéen aurait été agressé l’après-midi du 28 septembre, mais recueillir des plaintes semble problématique. Une victime de la maison de quartier a refusé. Terrorisée, elle est partie se réfugier en région parisienne.

FABRICE CURLIER

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l’union 141017 a
FAITS ET MÉFAITS : Les voitures brûlent, les motos aussi

Croix-Rouge, encore Croix-Rouge, toujours Croix-Rouge… Mercredi vers 22 heures, une Fiat Punto a été incendiée rue Raoul-Dufy. Hier à 7 heures du matin, les pompiers sont retournés dans le quartier pour éteindre une Ford Fiesta enflammée, rue Marie- Laurencin. Le feu s’est s’est propagé à une 206. Ils étaient encore sur place quand un scooter a été incendié dans la même rue, mais au troisième sous-sol d’un parking.

Mercredi vers 10 h 30, une mini-moto « pocket bike » a brûlé au fin fond du stade Georges-Hébert à Orgeval. Elle est probablement volée.

Dans la série « ça brûle », l’enseigne électrique d’un commerce a pris feu rue Jacques-Maritain, mercredi à 19 h45.

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l’union 141016 a
RENDEZ-VOUS

L’association djaz 51 propose un concert de Romain Baret trio, ce jeudi soir, à 19 heures, au Café du Palais.

Entrée libre. Par ailleurs, elle prévoit une intervention pédagogique, samedi, à la médiathèque Croix-Rouge.

De 14 heures à 17 h 30, les participants pourront se sensibiliser à l’improvisation.

Cette journée se poursuivra par un conte musical du trio Bulu Fulassi à 17 h 30.

www.djaz51.com

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l’union 141015 a
RENDEZ-VOUS

L’Institut régional du travail social organise dans ses locaux, 8 rue Joliot- Curie à Reims, le forum annuel des métiers et des formations du social, rendez-vous vendredi 17 octobre de 10 à 17 heures.

Cette journée est ouverte aux lycéens (toutes filières), étudiants, enseignants, professionnels de l’orientation, salariés en reconversion mais aussi aux professionnels du secteur social en phase de construction de leur projet de formation continue.

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l’union 141014 b
AUJOURD’HUI : « Vidéo gourmande, sur la baie » de Marcel Dinahet.

Une heure de présentation et discussion autour d’une oeuvre vidéo des collections du Fonds régional d’art contemporain de Champagne- Ardenne.

À 14 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

De 6 à 12 ans, gratuit.

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l’union 141014 a
TENNIS CLASSEMENT 2015

Le Marnais est actuellement engagé dans deux tournois espagnols. Archives R. Wafflart
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DE LA PROMOTION À LA 2E SÉRIE MARNAISE

▶ DAMES. No 1 : Lucie Safarova (Cormontreuil). No 2 : Karolina Pliskova (Cormontreuil). No 5 : Kristyna Pliskova (Cormontreuil). No 6 : Lucie Hradeva (Cormontreuil). No 7 : Ekaterina Bychkova (Cormontreuil), Vesna Dolonc (Cormontreuil). No 10 : Stéphanie Vogt (Reims Europe). No 14 : Eva Birnerova (Cormontreuil), Teresa Martincova (Cormontreuil). No 15 : Diana Marcinkevica (Reims Europe). No 20 : Denisa Alertova (Cormontreuil), Maria Joao Koehler (Cormontreuil), Klara Koukalova (Cormontreuil). No 38 : Bibiane Weijers (Cormontreuil). No 60 : Anja Prislan (Reims Europe). –2/6 : Chantelle Rigozzi (Reims Europe), Samantha Schoeffel (Reims Europe), Cindy Castille (Cormontreuil), Claire Makhloufi (Cormontreuil). 0 : Marie Ménacer (Reims Europe), Mickaela Pastikova (Cormontreuil). 1/6 : Charline Braidy (Cormontreuil), Mélanie Roy (Cormontreuil). 2/6 : Nathalie Mohn (Reims Europe), Noémie Bellott (Géo-André Reims), Jackie Lassaux (Géo-André Reims), Maéva Spooner (Géo-André Reims), Ienka Nemeckova (Cormontreuil). 3/6 : Margot Crémont (Reims Europe), Clémence Krug (Reims Europe), Amélie Zarev (Reims Europe). 4/6 : Lisa-Marie Habert (Reims Europe), Mathilde Jacquin (Saint-Memmie). 5/6 : Flora Calcagno (Montmirail), Juliette Clément (Reims Europe), Émilie Gaillot (Reims Europe), Manon Hermens (Reims Europe), Léanna Clauss (Saint-Memmie). 15 : Marine Groulez (TC Reims), Leslie Lancelot (TC Reims), Delphine Bavencoff (URT Reims), Charlotte Bécret (URT Reims), Ketty Koniushok (Côte des Blancs), Muriel Lègue (Reims Europe), Lucie Grygielski (Géo-André Reims), Sarah Leroy (Géo-André Reims), Caroline Deglave (Cormontreuil), Elvire Prault (Cormontreuil), Élise Renard (Cormontreuil), Audrey Sarrazyn (Cormontreuil), Isabelle Baudinault-Corneloup (Saint-Martin-sur-le-Pré), Delphine Grillon (Saint-Memmie).

▶ MESSIEURS. –2/6 : Constant De la Bassetière (Cormontreuil), Thibault Visy (Cormontreuil). 0 : Camill Salomon (Cormontreuil). 1/6 : Jean-Charles Robert (Cormontreuil). 2/6 : Gabriel Andruejol (Reims Europe), Charles Gilles (Géo-André Reims), Sébastien Jolly (Cormontreuil), Manuel Soumet (Cormontreuil). 3/6 : Nicolas Birot (Reims Europe), Florent Seuret (Reims Europe), Louis Compas (Géo-André Reims), Thibault Deglave (Cormontreuil), Corentin Fazilleau (Saint-Memmie), Vincent Betbèze (Bezannes). 4/6 : Alexandre Gajanovic (Reims Europe), Mikolaj Woynar (Reims Europe), Alban Lalouette (Cormontreuil), Cyril Pusset (Cormontreuil), Jérémy Solivellas (Witry-lès-Reims), Benjamin Lévêque (Saint-Memmie), Christophe Masson (Saint-Memmie). 5/6 : Quentin Chauvin (Reims Europe), Thierry Duval (Géo-André Reims), Sébastien Paillard (Géo-André Reims), Alexandre Blossier (Cormontreuil), Omar Charai (Cormontreuil), Florian Collot (Cormontreuil), Fabrice Martin (Saint-Martin-sur-le-Pré), Vincent Pacanowski (Bezannes). 15 : Paul Cardin (Reims Europe), Sébastien Choiselat (Reims Europe), Roman Hivet (Reims Europe), Théo Dulière (Géo-André Reims), Arnaud Floucaud (Géo-André Reims), Gauthier Henry (Géo-André Reims), Lucas Henry (Géo-André Reims), Cédric Leroy (Géo-André Reims), Arnaud Pignon (Géo-André Reims), Léo Samyn (Géo-André Reims), Guillaume Thiérus (Géo-André Reims), Laurent Cailleux (Cormontreuil), Noa Lopes (Cormontreuil), Nicolas Phamtan (Courtisols), Julien Questroy (Courtisols), Guillaume Tonnel (Taissy), Bastien Villenet (Taissy), Nicolas Japin (ASPTT Épernay), Hippolyte Bonnet (Saint-Martin-sur-le-Pré), Guillaume Durant (Bétheny), Nicolas Wauthier (Bétheny).

« Marquer des points à l’ATP »

Pensionnaire de l’Insep, Constant De la Bassetière culmine au sommet du classement marnais publié hier. Mais le Cormontreuillois voit désormais beaucoup plus loin.

Pointant à la 280e place sur le circuit ITF juniors, Constant De la Bassetière (16 ans) partage la tête du classement de la Marne avec Thibault Visy. Les deux Cormontreuillois sont les seuls négatifs (–2/6) de la hiérarchie masculine.

▶ Vous fréquentez le circuit international. Vous êtes-vous précipité pour consulter votre nouveau classement français ?
Non, mais quand on est jeune, même si on est concerné par les classements ITF juniors et ATP, on fait encore attention au classement français. J’avoue que j’espérais être –4/6, mais comme j’ai beaucoup joué à l’étranger, ce n’est pas une grande déception.

▶ Est-ce une fierté d’être l’un des deux meilleurs joueurs marnais ?
Bien sûr. En plus, je partage ce privilège avec Thibault Visy que je connais bien pour l’avoir battu en finale du championnat de Champagne 2e série. Quand j’étais petit, je regardais déjà le classement des plus grands.

▶ Comment s’est passée votre installation à l’Insep ?
Je m’étais déjà préparé à cette entrée l’année dernière en faisant connaissance avec les lieux et les personnes. Après avoir passé deux ans au Pôle France à Poitiers, j’ai su fin juin que j’allais intégrer l’Insep. Je fais partie des dix nouveaux de la section tennis. Comme je prépare un baccalauréat scientifique, j’ai la chance de bénéficier d’une chambre individualisée. À l’Insep, il y a beaucoup d’autonomie. C’est encore mieux que ce à quoi je m’attendais.

▶ Quel regard portez-vous sur la saison écoulée ?
J’ai été plutôt régulier. J’ai beaucoup voyagé, il m’a fallu un temps d’adaptation, mais j’ai obtenu de bons résultats. J’ai notamment participé à des tournois Futures en étant éliminé au 1er tour des qualifications à Sarreguemines et au 2e à Nevers. Ça m’a permis de prendre de l’expérience et de la maturité. Je suis actuellement à Pontevedra (Espagne), où je participe à un tournoi ITF juniors de grade 3. J’espère prendre des points.

▶ Quels objectifs vous êtes-vous fixé pour 2015 ?
J’ai d’abord des objectifs de travail à l’Insep. Ils ont été consignés par écrit afin d’être en adéquation avec les entraîneurs. J’aspire aussi à marquer des points à l’ATP afin de monter le plus haut possible. J’aimerais atteindre le Top 50 ITF juniors et être –15 au classement français.

Propos recueillis par CÉDRIC GOURE

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AFMD 51 141013 d
TRANSMISSION : La mémoire de la Déportation au collège François Legros de Reims

Francine Christophe témoigne
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Mon voyage de mémoire au Struthof
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Lucie Pouillon accompagnée de son professeur Mme Mangeard lors de la remise des prix du C.N.R.D. en préfecture à Châlons en Champagne
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C’est en 2003 que le collège François Le-gros a pris contact avec l’AFMD 51 pour obtenir de celle-ci que d’anciens déportés viennent témoigner auprès d’élèves de Troisième. Ce désir d’établir un partenariat obéissait à plusieurs critères : offrir aux élèves, en complément des cours dispensés, une manière d’histoire tangible, et les sensibiliser à de manifestes enjeux citoyens et politiques que l’an-née précédente avait réactivés de façon aigüe.

Le témoignage d’Andrée Paté

La venue de Jeanne-Andrée Paté, déportée politique, constitua pour les enseignants et les élèves un véritable moment de grâce. Secondée par Jean Constant, qui avait précisément débuté sa carrière au collège et qui connaissait bien le type de population fréquentant notre établissement, elle sut captiver son jeune auditoire trois heures durant. A l’issue de son témoignage, des questions lui furent posées, servies par une attention exceptionnelle, qui n’hésitaient pas à aborder tous les aspects de la déportation, y compris les plus intimes. Ainsi, les lieux fréquentés par nos élèves prirent désormais pour eux une tout autre dimension : tel endroit du quartier Maison Blanche, où Madame Paté avait tenu meeting ou courageusement transporté une machine à écrire pendant l’occupation, telle rue, située aux alentours du collège, dont le patronyme prit corps sous les traits d’Armande Gandon, sa soeur suppliciée en Allemagne. Au cours de cette séance, réservée à une seule classe, d’autres élèves se pressaient contre la porte pour « écouter et voir ». Enfin, au moment de se quitter, une élève se leva et lui demanda la permission de l’embrasser.

Une action dans le temps

Dans les mois qui suivirent, d’autres séances furent organisées, grâce notamment à Philippe Labiausse, le principal de l’époque, en direction cette fois-ci des personnels du collège : ceux-ci purent ainsi écouter les témoignages d’Yvonne Châtelain (résistante du Mouvement des Auberges de Jeunesse, camarade de déportation de Jeanne-Andrée), et de Raymond Gourlin, membre de la résistance armée.

Madame Paté vint à de multiples reprises au collège. Un jour, elle fut accompagnée de Paulette Gellé, à la discrétion et à la sensibilité si attachantes, mais qui avait toujours refusé de prendre la parole et resta dans le fond de la salle parmi les élèves : peut-être fut-ce à l’occasion d’une de ces séances que Paulette fut convaincue et accepta finalement de témoigner en prenant quelques temps la suite de Jeanne-Andrée.

Dans le projet d’établissement

Au fil des ans, ce travail pédagogique désormais intitulé « Du témoignage à la mémoire » s’étoffa et vit son inscription dans le projet d’établissement : des lectures de textes poétiques (pour lesquelles des élèves acceptèrent spontanément de libérer une soirée de leurs congés scolaires), d’abord rue Jeanne D’Arc puis au monument des martyrs de la Résistance et de la Déportation sur les Promenades, la visite du Camp du Struthof et la participation au concours de la Résistance ont fait de lui un pivot majeur de l’identité de notre collège.

Année après année, ce sont d’anciens élèves, à la faveur d’une visite à leurs professeurs, qui viennent nous dire combien ce moment a été important dans leur vie de collégien.

Francine Christophe

Les témoignages sont maintenant assurés par Francine Christophe, qui, depuis trois ans, dispense à l’ensemble de nos élèves de Troisième cette leçon de courage et d’humanité dont ils ont tant besoin. Madame Paté est centenaire. Yvonne Châtelain et Paulette Gellé ne sont plus. Une réflexion est ouverte sur la façon dont cette mémoire, régulièrement mise à mal, doit être transmise aux jeunes générations : elle est au centre des enjeux actuels qui fondent notre société.

Sébastien HAMEURY,
professeur de français au Collège F. Legros

Mon voyage de mémoire au Struthof
 

« Nous sommes partis de très bonne heure le ma-tin. Après un long voyage nous sommes finalement arrivés sur le site du Struthof. Lors de la visite du camp nous avons bénéficié des explications d’une guide. Ensuite nous avons mangé à l’auberge située un peu plus bas, juste en face de la chambre à gaz que nous avons visitée juste après. Puis, nous sommes allés déposer une gerbe de fleurs à la nécropole, au pied de la grande statue de pierre. C’était très émouvant. Ensuite, on est allé au musée du Struthof qui est dans une ancienne baraque. Il retrace l’histoire des camps. Nous avons terminé notre journée par un tour au Centre Européen du Résistant Déporté. Cette journée a été riche en émotions. Savoir ce que tant de personnes ont dû subir et voir dans quelles conditions laisse une trace dans les mé-moires et les esprits. »

Lucie Pouillon, lauréate du C.N.R.D. 2014, élève du collège François Legros Ce voyage au Struthof est offert aux lauréats par l’ONAC-VG

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l’union 141013 c
NATATION : Une vague de mécontentement à la piscine du Château d’eau

Des nageurs discutent avant d’entrer dans la piscine du Château d’eau. Bernard Sivade
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La réforme des rythmes scolaires impacte les piscines, déjà saturées en raison de la fermeture du Nautilud. Des nageurs se plaignent de promiscuité dans les vestiaires.

I l faut être motivé pour aller nager. C’est ce que disent les courageux qui fréquentent la piscine du Château d’eau le jeudi soir, dans le quartier Croix-Rouge. Les écoles de natation et les établissements de la ville ont été obligés de revoir les horaires et toute l’organisation des activités aquatiques en raison des nouveaux rythmes scolaires et aussi de la fermeture du Nautilud. Il n’y a plus que cinq piscines au lieu de six et c’est la plus grande qui a sombré. « C’est sûr, avant cette rentrée, nous avions plus de confort », reconnaît un nageur qui s’apprête à rentrer dans l’équipement pour prendre un cours. « Il y a tellement de monde maintenant que nous sommes parfois obligés de partager les vestiaires avec les femmes ». Le déshabillage est donc un peu délicat, et à en juger par les réactions, ce sont les femmes qui en souffrent le plus. Une fan d’aqualatino (déclinaison aquatique de la zumba dans les salles de fitness) l’atteste, la promiscuité dans les vestiaires peut s’avérer gênante. Certains ont trouvé la parade. « On n’arrive plus à avoir une cabine. Alors, désormais, je viens avec mon maillot sous les vêtements. Je suis prêt à rentrer dans l’eau », précise un autre pratiquant. Quant à la douche, elle est devenue très aléatoire avant ou après la baignade pour cause de bousculade et d’attente interminable. « Nous avons cinq douches pour cinquante personnes. Nous sommes obligés de patienter et c’est très long », se plaint un monsieur.

Le manque d’hygiène est aussi évoqué par une nageuse. « J’ai fréquenté le Nautilud et Talleyrand et je me souviens qu’une personne passait entre les groupes pour nettoyer afin que les arrivants n’aient pas les pieds dans l’eau. Ici, personne ne le fait et on se déshabille dans l’humidité laissée par le groupe d’enfants qui nous précède. C’est très désagréable ».

Pour beaucoup de personnes, tout a changé en partie à cause du mercredi matin. « Auparavant, ce créneau était dédié aux enfants et nous pouvions venir plus tôt. Et surtout, il y avait moins de cohue », soupire une personne qui prend son cours cette année à 19 heures au lieu de 18 heures. Ce qui est un peu tardif après une journée de travail déjà bien remplie et fatigante. Sur Facebook, une utilisatrice virulente raconte qu’il y a cent nageurs dans un seul vestiaire, qu’il est impossible de se doucher, et que la sécurité n’est plus vraiment assurée. « Nous entrons par une porte tourniquet, l’accès des bassins est fermé par une grille avant 19 heures. Je vous laisse imaginer la cohue en temps normal, sans incident. Mais au cas où il y aurait un souci, je ne sais pas comment nous pourrions sortir. ».

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

Le gros problème, c’est le croisement des groupes

« On essaye de faire le maximum pour l’accueil des gens », affirme le directeur de Château d’eau. « On explique aux gens la situation. Tout notre planning a été impacté par les changements du mercredi matin. On avait une grosse activité avec 180 enfants. Le problème, c’est le croisement des groupes. On ne peut pas passer la machine de nettoyage tant qu’il y a du monde. Et si l’on supprime des créneaux, il y aura encore plus de gens mécontents ». La direction des équipements sportifs de la ville parle aussi d’une réorganisation compliquée. « On tente de satisfaire les clubs, les écoles, le public. Au Nautilud, il y avait des vestiaires gigantesques. On essaye d’accueillir, diriger, réguler le passage, faire en sorte que les gens respectent les règles. On espère que des solutions vont se dessiner au fil des semaines. »

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l’union 141013 b
AGRESSION : Accusé d’un vol à l’arraché sur une retraitée de 80 ans

Les retraitées, proies privilégiées des voleurs à l’arraché. Archives
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Les faits remontent au 9 septembre. Alors qu’elle vient de retirer 1500 euros au bureau de poste Billard de Croix-Rouge, une dame de 80 ans qui s’apprête à rentrer chez elle, rue Pierre-Taittinger, est agressé dans les étages de son immeuble par un jeune homme qui lui arrache son sac à main.

Le voleur portait une capuche, mais elle a quand même pu distinguer son visage. Elle déclare avoir formellement reconnu Jonathan Nsungo, 21 ans, par ailleurs présent au bureau de poste lorsque l’octogénaire a retiré l’argent : la vidéosurveillance le confirme.

Arrêté il y a quelques jours, le prévenu plaide une fâcheuse coïncidence. Ce n’est pas lui le voleur, assure-t-il, sans convaincre le parquet qui l’a fait déférer en comparution immédiate. Un délai a été demandé pour préparer sa défense. Déjà condamné sept fois, il a été écroué et sera jugé le 17 novembre.

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l’union 141013 a
FAITS ET MÉFAITS : Les poubelles Brûlent

Samedi, un feu de poubelle s’est déclaré à 16 h 30 rue Gaston-Boyer, à 23 h 15 rue de Louvois.

La veille à 23 h 45, une poubelle a brûlé rue Biebuyck-Chauvet tandis qu’un incendie signalé à 20 h 45 rue Nicolas-Appert à Tinqueux s’est révélé être un feu de détritus sous surveillance des nomades.

Hier à 13 h 30, un feu de papiers a été allumé dans les sous-sols du groupe Eisenhower.

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l’union 141012 a
RENDEZ-VOUS

Aujourd’hui loto organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud dans les locaux associatifs au 5 avenue Léon-Blum. Début du jeu à 14 heures.

Nombreux lots de valeur et bons d’achat à gagner. Accès limité à 120 joueurs.

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l’union 141011 c
POLITIQUE : Tirage au sort pour les quartiers

Les jeunes candidats de moins de 25 ans ont procédé au tirage au sort. Hervé Oudin
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Au total, ce sont donc 554 habitants qui se sont portés volontaires pour devenir membre d’un des douze conseils de quartier. Pour certains, il a fallu procéder à un tirage au sort jeudi. C’était le cas par exemple pour le centre-ville où 124 volontaires se sont fait connaître, pour 30 places accordées aux habitants dans chaque conseil. Suivent au palmarès des quartiers où l’engouement a été le plus important : Cernay-Épinettes-Jamin- Jaurès (63 candidats) et Charles Arnould-Clairmarais (59 candidats).

Châtillons ou Croix-Rouge, mauvais élèves

En revanche, pour quatre quartiers, un tirage au sort n’a pas été nécessaire : celui des Châtillons (18 candidats), Bois d’Amour- Courlancy-Porte de Paris (25), Croix-Rouge-Hauts de Murigny (23) et Murigny (26). Pour Mario Rossi, la satisfaction vient du nombre de femmes, 207 dont 31 de moins de 25 ans (pour 18 hommes de moins de 25 ans). À l’arrivée, cela fera une proportion de 43 % de femmes dans les conseils de quartier, avec un pourcentage également de 9 % de jeunes de moins de 25 ans (hommes et femmes confondus). Parmi eux, on trouve Thierry Demolon, 22 ans, candidat sur Croix-Rouge. « J’avais un ami qui était conseiller à Courlancy et j’ai assisté à quelques réunions. Cela m’a donné envie de me lancer, d’autant que je suis déjà investi dans une association étudiante. Je suis là pour découvrir et apporter ma contribution sur les sujets concernant les jeunes notamment », explique-t-il. Rappelons que le lundi 3 novembre, les conseils de quartier seront officiellement lancés en mairie, l’occasion notamment de sensibiliser les conseillers à leur mission.

Y.L.B.

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l’union 141011 b
RENDEZ-VOUS

Loto à Croix-du-Sud par l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 12 octobre dans les locaux associatifs au 5, avenue Léon-Blum (tramway ligne B station Léon-Blum).

Début du jeu à 14 heures.

Renseignements et réservations au secrétariat de l’association au 03 26 06 56 66.

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l’union 141011 a
IRTS

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L’hebdo du vendredi- N° 366- 141010f
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 366 - Semaine du 10 au 16 octobre 2014

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Coup de filets de la semaine : L’ombre des Hell’s Angels plane sur Reims

Quelques-unes des armes saisies au domicile des suspects. © l’Hebdo du Vendredi
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Tout avait pourtant commencé par un banal contrôle de police en mars dernier. Au coeur du quartier Croix-Rouge, une patrouille arrête les trois occupants d’un véhicule dans lequel les agents retrouvent un fusil mitrailleur, avec chargeur et silencieux. Rapidement, une enquête est ouverte pour identifier les protagonistes de cette affaire, en particulier le fournisseur de l’arme. « C’est là que les enquêteurs ont établi une connexion avec le gang des Hells Angels », résume Fabrice Belargent, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Reims. Ce club, dit des « Anges de l’Enfer », est un club mondial de motards considéré par la justice comme faisant partie du crime organisé. « Nous sommes remontés jusqu’au fournisseur de l’arme, qui était le gérant d’un salon de tatouage rémois, poursuit le procureur. Ce dernier agissait en réalité pour le compte d’un sergent d’arme du « chapitre » (c’est à dire du club régissant un territoire) des Hells Angels local, dont le siège est dans l’Oise. Un second Hells Angels, résidant lui près de Creil, est aussi repéré. »

L’affaire s’accélère le 7 octobre dernier quand, après plusieurs mois d’investigation, les enquêteurs décident d’interpeller cinq suspects qu’ils soupçonnent d’être liés à un trafic d’armes. Parmi eux, le tatoueur rémois donc, son sergent d’arme, le second Hells Angels de Creil et deux autres personnes. « Pour cette opération, une soixantaine de personne ont été mobilisées et nous avons eu le soutien du Raid ; tout s’est bien passé », souligne le commissaire divisionnaire Jean-Philippe Fougereau, par ailleurs Directeur du service régional de police judiciaire de Reims (SRPJ). Au domicile des interpellés, de nombreuses armes sont retrouvées parmi lesquelles un marteau de guerre caractéristique des Hells Angels portant l’autocollant « ACAB » (pour « All Cops are Bastards », en français : « Tous les flics sont des bâtards »). « Ce trafic d’armes assez spécifique reste rare dans la région, précise Fabrice Belargent, et ce qui est encore plus surprenant et inquiétant, c’est la connexion entre deux mondes très différents : la galaxie des Hells et la délinquance des cités, le tout en passant par des salons de tatouage où, visiblement, une certaine économie souterraine peut parfois exister. » Mis en examen pour des chefs d’accusation liés à la législation sur les armes, les prévenus, âgés de 20 à 42 ans et aux casiers judiciaires déjà porteurs de plusieurs mentions, ont tous été incarcérés.

A.H

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l’union 141010 e
FAITS DIVERS : De Croix-Rouge aux Hell’s Angels*

L’enquête de la police judiciaire a permis de remonter jusqu’à Romain Javelaud, gérant du Wanted tatoo, à Reims. Hervé Oudin
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Après sept mois d’une enquête qui a abouti mardi à trois interpellations, le SRPJ a établi un lien détonnant entre délinquants de cité et motards des Hell’s Angels. Explications.

Au départ, il y a le hasard. Celui d’un banal contrôle de police sur une voiture circulant, le 7 mars dernier, dans le quartier Croix-Rouge, à Reims. À son bord, trois hommes. Dans le coffre, les policiers découvrent un pistoletmitrailleur israélien de type Uzi, avec chargeur et silencieux. « Une arme de guerre encore jamais saisie sur Reims », précisait le procureur de la République Fabrice Belargent, hier, lors d’une conférence de presse conjointement tenue au palais de justice avec Jean-Philippe Fougereau, le directeur du service régional de police judiciaire (SRPJ), en charge des investigations. Pour justifier cette arme, les trois hommes, auditionnés en garde à vue, présentés à un juge d’instruction et, depuis, placés derrière les barreaux, évoquent une dette de stupéfiants. Armes et drogues : dans ce dossier, les deux sont reliés. L’enquête de la police judiciaire permet de remonter au fournisseur du Uzi : Romain Javelaud, gérant du Wanted Tattoo, un salon de tatouage situé rue de Venise, à Reims. Plusieurs individus gravitant autour de cette enseigne intéressent vite les enquêteurs. Deux se révèlent membres du gang de motards des Hell’s Angels.

Deux membres à part entière des Hell’s Angels

Parmi eux, Gregory Zmora, domicilié dans un village à proximité de Reims. Longtemps actif dans la mouvance de l’extrême-droite, il fut en Afrique un compagnon d’armes de Bob Denard, mercenaire français resté célèbre et décédé en 2007. Le gros poisson de ce dossier, c’est lui. Dernièrement, Zmora était sergent d’armes du chapitre des Nomads des Hell’s Angels (lire par ailleurs). Une pointure donc, dans l’organisation de type paramilitaire historiquement adoptée par les Hell’s. Un autre individu ciblé par le SRPJ gère un autre salon de tatouage, à proximité de Creil, dans l’Oise ; au sein des Hell’s, lui occupe le rang moins élevé de prospect.

Ces mois d’enquête aboutissent à deux coups de filet. Le premier concerne le trafic de stupéfiants : le 30 septembre, le SRPJ, aidé par la brigade de recherche et d’intervention de Strasbourg, interpelle cinq personnes à Croix-Rouge, dont quatre sont désormais placées en détention provisoire (notre édition du 4 octobre). Second épisode, mardi dernier : à l’aube, le SRPJ, épaulé pour l’occasion par 25 policiers d’élite du Raid, interpellent trois hommes dont Zmora et Javelaud. Les deux salons de tatouage sont perquisitionnés.

Plusieurs armes (fusil 22 long rifle, Smith et Wesson, etc.), munitions, argent liquide et cannabis sont saisis dans les différents domiciles. Une prise, « rarissime » selon le directeur du SRPJ, se révèle davantage emblématique : le « marteau officiel » des Hell’s, utilisé lors de leurs expéditions punitives. Sur ce hammer pin, un autocollant siglé « ACAB », pour « All cops are bastards ». Un sigle encore visible, hier soir, sur des articles exposés dans la vitrine du Wanted Tatoo. Les perquisitions mettent vite à nu dans cette enseigne une « comptabilité occulte, selon le procureur Belargent. 50 % des bénéfices étaient prélevés par Greg Zmora ». Au cours des gardes à vue, les mis en cause se révéleront « peu loquaces », selon les enquêteurs.

Mis en examen et écroués

Dans la foulée, les cinq suspects (les deux Hell’s, le gérant du Wanted Tattoo et les deux autres reliés au trafic de stupéfiants mis au jour la semaine dernière), ont été déférés devant le parquet et présentés à un juge d’instruction. Celui-ci leur a notifié une mise en examen pour « cession, détention, transports d’armes de catégorie A ou B en bande organisée ». Tous possédaient déjà un casier judiciaire plus ou moins fourni. Ils ont ensuite été placés en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention. Au cours des semaines à venir, les investigations se concentreront sur les armes saisies, les flux financiers ainsi que l’étude des patrimoines des mis en cause et de leurs proches.

Voilà pour les faits. Sur le fond, une caractéristique retient toute l’attention des enquêteurs et magistrats : la connexion « très étonnante et inquiétante » établie entre des délinquants de cité issus de l’immigration et des Hell’s Angels, culturellement plus proche des mouvements nationalistes. Précisons qu’un drapeau représentant une croix gammée a été saisi au domicile de Zmora. Deux galaxies que tout différencie et qui, dans ce dossier, se trouvent reliées.

Si l’épilogue judiciaire de cette affaire reste encore à écrire, la morale est déjà trouvée : l’argent n’a pas d’odeur, surtout dans le domaine de l’économie souterraine.

MATHIEU LIVOREIL

Les Hell’s, une organisation mondiale

Au-delà de l’image grosses bécanes-tatouages-blousons noirs, les Hell’s Angels demeurent une organisation aux ramifications mondiales. Ils font partie du fameux « club des 1 % ». Traduire : si 99 % des motards sont des individus respectueux de la loi, ces 1 % se considèrent ouvertement au-dessus des lois, préférant adopter des pratiques mafieuses incluant racket et trafics en tous genres.

On entre chez les « Clubs de moto des Anges des Enfers » comme on entre en religion. Intégrer ce club très fermé relève du parcours du combattant… au sens propre du terme. Tout d’abord, celui qui est accepté sera « hangaround » (littéralement « qui tourne autour ») puis « prospect » avant, éventuellement, d’être un membre à part entière. À chacune des étapes, les postulants doivent faire leurs preuves en effectuant les missions les plus ingrates aux plus illégales.

Les Hell’s, qui travaillent avec d’autres clubs de motards « franchisés », divisent la France en sept chapitres. Celui qui comprend Reims et ses environs a son siège officiel en Seine-et-Marne et est le chapitre des Nomads, chargé de régler les « différends » au sein des Hell’s. Grégory Zmora, interpellé mardi, était jusqu’à présent le sergent d’armes de ce chapitre, c’est-à-dire le bras droit du président du chapitre. Un personnage important, donc. Discrets en France, leur historique en matière criminelle mêle toutefois drogues, armes et meurtres. Depuis 1991 et un léger différend réglé à coups de grenades et fusils-mitrailleurs sur la Canebière, ils sont en rivalité avec les Bandidos, autre gang actif sur le sol national. « En Allemagne, au Canada ou dans certains pays de Scandinavie, les Hell’s font partie des groupes les plus actifs dans la criminalité organisée », insistait le procureur Fabrice Belargent.

M.L.

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l’union 141010 d
SORTIR : Faire le mur en famille ou entre amis

« Seule condition pour la pratique, des baskets propres », dixit Frédéric Nigoul. A.B.
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Se faire une toile, un bowling… ou s’attaquer à un mur d’escalade ? Arts de la grimpe promeut ce sport comme détente.

Dix-sept ans que la salle d’escalade des Arts de la grimpe, située boulevard Wilson, existe mais la pratique de ce sport de détente reste encore peu connue. « Beaucoup pensent à tort qu’il faut une certaine technique, être très sportif mais l’escalade en salle est l’occasion de passer du temps entre amis, en famille ou avec ses petitsenfants », assure le gérant Frédéric Nigoul.

Cet été, le site s’est refait une petite beauté pour 40 000 € et les parcours ont été repensés. « Nous proposons des parcours blocs avec des niveaux de difficulté, mais aussi d’autres numérotés afin d’apprendre tout en douceur. » Une activité sécurisée par des tapis de 30 cm d’épaisseur, sans corde ni harnais. Il est possible de s’initier à l’art de bien s’assurer avec l’espace initiation corde. « On propose aussi des parcours aventure », une balade dans les airs avec pont de singe, passerelles de cordes et sensations garanties ! L’école d’escalade compte actuellement 200 enfants. Les plus jeunes n’ont que 4 ans. Les mardis et jeudi soirs, des moniteurs sont à l’écoute « pour vous initier, vous guider, vous faire progresser, ou encore vous enseigner les techniques d’assurage sur notre espace corde. »

AURÉLIE BEAUSSART

▶ Entrée journée, adulte 8 €, tarif réduit, 7 € et enfant, 6 €.

À SAVOIR

▶ Deux clubs à Reims : le Ruc Escalade (Reims universitaire club) et le Vertical club. Leurs membres s’entraînent au mur de la halle universitaire de Croix-Rouge avenue F.-Mauriac, au mur d’escalade du Château d’eau mais aussi aux Arts de la grimpe et bientôt également au gymnase Barbusse (lire ci-dessous).

▶ Des cours : une école et des moniteurs aux Arts de la grimpe, une autre école au Ruc et des cours avec un moniteur d’escalade de Cordévasion.

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l’union 141010 c
ÉDUCATION : Un nouveau rythme pas encore tout à fait pris

La Ville essaie de proposer des activités variées durant le temps périscolaire comme ici, à l’école Cavelier-de-la-Salle, où les enfants découvrent la guitare. Remi Wafflart
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SABRINA BOURSCHEIDT
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La réforme des rythmes scolaires est mise en place depuis six semaines dans les 236 classes maternelles et 358 classes élémentaires du public à Reims. L’adjointe Véronique Marchet répond aux critiques. « Un effort sans précédent a été fait sur le budget, les activités et l’accompagnement. »

La première adjointe, chargée de l’éducation, Véronique Marchet, n’a jamais caché son désaccord. Aujourd’hui encore, six semaines après la rentrée, elle l’affirme : « Cette réforme manque de bon sens. Il s’agit d’un caprice du gouvernement sans réflexion sur les conséquences humaines et financières. Au prétexte de vouloir alléger la journée de l’enfant, il se retrouve à passer plus de dix heures à l’école ». À Reims, 1 500 enfants sont concernés par la réforme, répartis dans 104 écoles et les deux tiers sont inscrits en périscolaire.

1-LA VILLE NE DOIT PAS SE SUBSTITUER AUX CLUBS ET ASSOCIATIONS
Aux parents qui déplorent que les activités, surtout sportives, ne soient que des initiations, la première adjointe rappelle : « Il s’agit d’un service d’accueil. Il existe des clubs, des associations qui proposent l’apprentissage d’activités à l’année, nous n’avons pas vocation à nous substituer à eux. Nous proposons des activités “découverte”. Il y a une telle distorsion entre le discours idyllique du gouvernement qui assurait que la réforme permettrait aux enfants de pouvoir bénéficier d’activités exceptionnelles et la réalité du terrain. La réforme coûte cher à la Ville mais nous n’avons pas à rougir de ce que nous proposons. Un effort sans précédent a été consenti tant sur le budget, que sur les activités et l’accompagnement : 900 personnes mobilisées ».

2-DES ACTIVITÉS FORCÉMENT DIFFÉRENTES D’UNE ÉCOLE À L’AUTRE
« Les équipements sportifs, culturels ne sont pas les mêmes partout. Les activités sont aussi choisies en fonction du projet pédagogique élaboré par le groupe scolaire. L’uniformisation des activités ne peut se faire », explique l’élue.

3-L’INTÉRÊT DE L’ENFANT
La mairie insiste sur la variété des activités : sportives (taekwondo, boxe, escalade, vélo), culturelles, manuelles (BD, peinture, déco), musique (percussions, guitare), danse, yoga, relaxation, jardin pédagogique… Et aux parents qui s’étonnent que les enfants puissent jouer aux cartes : « Notre seule préoccupation, c’est l’intérêt de l’enfant. Les enfants, surtout les petits, jouent de moins en moins. Chaque activité leur apporte quelque chose : compter, apprendre à perdre, le respect des autres, en psychomotricité. Si les parents ont des questions, ils peuvent se rapprocher de l’animateurcoordinateur de l’école. »

4-LE TEMPS CARTABLE N’EST PAS LE TEMPS DES DEVOIRS
« Les professeurs doivent prendre leurs responsabilités. Les devoirs sont interdits en primaire. Entre 15 h 45 et 16 h 30, les enfants prennent un goûter, vont un peu en récré et ont environ 30 minutes pour travailler de manière autonome. Il ne s’agit pas de faire des exercices de maths mais de mettre au propre un cahier, relire la leçon du jour, préparer son cartable pour éventuellement les devoirs qu’il faut rapporter à la maison. » Et Véronique Marchet de rappeler que les professeurs ont validé ces horaires lors de la phase préparatoire. Quant aux parents qui aimeraient une aide aux devoirs. « Impossible, l’Éducation nationale nous l’interdit. Le soutien scolaire doit se faire durant le temps scolaire. »

5-DES AJUSTEMENTS
« La rentrée a été compliquée pour tous : parents, professeurs, Ville, reconnaît la première adjointe. Les parents doivent respecter les horaires, ne pas chercher leur enfant, un jour à 15 h 30, un autre à 16 h 30 et le lendemain à 17 h 45 afin que les activités puissent vraiment fonctionner. Certaines n’ont pas été vraiment lancées. Elles le seront après les vacances de la Toussaint. À aucun moment nous n’avons failli à notre rôle d’accueil. Tous les enfants ont été pris en charge. On ne partait pas de zéro puisque les années précédentes, on accueillait déjà 6 000 enfants après l’école. Cette rentrée, on a fait mieux, plus rapidement. »

6-GRATUITÉ L’AN PROCHAIN ?
« On ne voulait pas faire peser le coût de la réforme aux familles. On espère évidemment que l’aide de l’État sera reconduite, dans son intégralité, l’an prochain. » À défaut, « il faudra piocher dans le budget général de la Ville ». Ou demander une participation financière aux familles.

AURÉLIE BEAUSSART

3 QUESTIONS À S. BOURSCHEIDT : « J’ai été très sollicitée »

SABRINA BOURSCHEIDT, 34 ans, est coordinatrice périscolaire à Gilberte- Droit et Docteur-Billard, deux groupes scolaires qui accueillent 510 élèves à Croix-Rouge.

▶ Comment s’est passée votre rentrée ?
Je n’ai pas arrêté. Mon téléphone a beaucoup sonné. Les parents s’interrogeaient énormément sur les activités et les différents temps. Notre premier objectif a été de les informer le mieux possible. Nous avons aussi dû faire face à une augmentation du nombre d’enfants accueillis le « soir ». L’an dernier, ils étaient 210. Cette année, ils sont 300 à partir de 15 h 45.

▶ Certains parents se sont plaints de lenteurs. Comment l’expliquez-vous ?
Nous avons choisi de régulariser les inscriptions au plus vite, de sécuriser le dispositif avant de proposer les activités. Nous avions besoin de savoir combien d’enfants allaient y participer. En septembre, il s’agissait d’activités de découverte. Les groupes n’ont commencé à être mis en place que cette semaine. Un questionnaire a été distribué aux parents, invités à le remplir avec leurs enfants. Chaque trimestre, les groupes seront redéfinis pour que chacun puisse pratiquer les activités proposées.

▶ Qu’en pensent les enfants ?
Ils sont pressés de commencer. Mon bureau ne désemplit pas pendant les récréations. Ils sont très demandeurs. J’ai aussi pas mal d’enfants, qui jusquelà ne restaient pas après 16 h 30, et qui préfèrent rester pour pouvoir participer aux activités.

A.R.

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l’union 141010 b
RENDEZ-VOUS

Loto à Croix-du-Sud par l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 12 octobre dans les locaux du 5, avenue Léon-Blum.

Début du jeu à 14 heures.

Réservations au secrétariat de l’association au 03 26 06 56 66.

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l’union 141010 a
FAITS ET MÉFAITS : Neuf accidents en deux jours

Une demi-douzaine d’accidents se sont produits mercredi (notre précédente édition).

La série du jour s’est achevée avec un piéton renversé à 20 h 20 rue Clovis-Chezel. Il souffre d’une plaie saignante au visage.

Hier à 11 h 10, deux voitures sont entrées en collision rue Galilée. Les pompiers sont venus, mais aucune victime n’a été transportée au CHU.

En revanche, vers 13 h 30, une motocycliste de 37 ans s’est blessée en percutant une voiture boulevard de la Paix.

Les circonstances de certains accidents de mercredi sont désormais connues avec plus de précisions. Celui du boulevard Victor-Hugo, vers 16 h 45, impliquait un 4x4 et un scooter. La voiture a manoeuvré pour se garer, à l’instant où le scooter la doublait par la droite, sur la voie cyclable. Le pilote est blessé au poignet. Quelques minutes plus tard, une Fiat Scudo a stoppé boulevard Saint-Marceaux pour laisser passer un piéton. Un Renault Captur qui suivait derrière a freiné trop tard. Son conducteur est légèrement blessé aux cervicales.

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l’union 141009 e
SÉCURITÉ : Des collégiens sensibilisés à la prévention routière

Une classe de 5e du collège Legros réunie, hier, devant le simulateur. Bernard Sivade
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Hier matin, au collège François- Legros. Devant un simulateur de conduite, la classe de 5e 2 est réunie. Au guidon de son deuxroues circulant dans un paysage urbain, une jeune fille heurte un piéton au bout de quelques hectomètres. Cris et rires de ses camarades. Berkane, un autre élève de la classe, s’essaie à son tour au simulateur et opte pour une conduite plus que prudente. « Au moins, t’as pas provoqué d’accident », lui souffle une camarade.

Fin de l’exercice. Berkane, descendu de sa moto, confie tout sourire : « C’est trop bien parce qu’on dirait qu’on fait vraiment de la moto. Par rapport aux jeux vidéos ? Ah, c’est mieux ! Les jeux vidéos, on n’a qu’à accélérer et doubler les autres. » Un animateur résume : « On est là pour vous faire comprendre que vous serez amenés, un jour, à vous retrouver devant de tels dangers. » Hier matin, dans le cadre de la journée des métiers de la sécurité, chacune des cinq classes de 5e de cet établissement situé dans le quartier Croix-Rouge fut sensibilisée aux dangers de la route.

Les conseils théoriques donnés par un brigadier de police

Cette action se déclinait en deux temps : d’abord, les conseils théoriques du brigadier de police Frédéric Colling, habitué des interventions en milieu scolaire car également investi dans des actions de sensibilisation face aux ravages de la drogue ; puis, dans un second temps, le passage à la pratique avec le simulateur de conduite. À moyen terme, cette matinée avait pour but de préparer ces élèves à l’obtention de l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR), examen pouvant ensuite mener au BSR ou à un premier permis de conduire.

M.L.

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l’union 141009 d
ROLLER HOCKEY : Une première équipe de filles

Les filles disputeront leur premier match samedi.
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Face à la pénurie rémoise d’équipes féminines de roller hockey, le Reims Roller Champagne Club décide, dans le cadre du championnat de France de roller hockey féminin 2014/2015, d’engager une équipe pour représenter sa ville et sa région. Elle sera la seule de l’Est en championnat officiel. « Le RRCC se doit, dès sa première saison, de représenter son sport de la meilleure des manières », estime le président Gilbert Lagors. C’est un effectif de quatorze filles qui rencontrera Lille pour ses débuts le samedi 11 octobre à 20 h 30 et le dimanche 12 octobre à 10 heures au gymnase Trois-Fontaines. L’entraîneur Thomas Chaupin et l’encadrement du RRCC sont conscients du potentiel de cette équipe. Reste à le transformer en résultats.

Les entraînements se déroulent encore au gymnase François-Legros les mardi et vendredi de 20 h 30 à 23 heures avec les seniors masculins, lesquels entameront eux aussi leur saison NIII le dimanche à Trois-Fontaines à 14 heures contre Bourg-en-Bresse.

C’est donc une nouvelle année sportive qui a débuté pour toutes les activités de roller proposées par le RRCC : roller hockey, course, écoles de roller adultes et enfants, randonnées, slalom.

▶ Renseignements sur le site : rrcc.celeonet.fr et au 03 26 83 97 05.

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l’union 141009 c
SCIENCES : Les chercheurs se mettent à notre portée

Expositions, conférences intéressantes et… expériences amusantes ! Archives
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Rendre abordables les disciplines scientifiques, auprès de tous les publics, c’est le but de l’incontournable et automnale Fête de la science, qui se décline en maints endroits.

Au Village des sciences de Reims, du Moulin de la Housse, plus de 100 chercheurs, techniciens et spécialistes vous donnent rendez-vous pour des présentations qui allient le ludique et l’instructif. Avec des nouveautés, que nous présente Geoffroy Prévost, chargé de mission d’Accustica pour cette Fête de la science : « Dès le mois de mars, on propose à tous ceux qui interviennent au niveau culturel, scientifique et technique, de mettre sur pied quelque chose à destination du grand public ». Le but ? « C’est d’abord de réconcilier les gens avec la science. L’autre but, clairement avoué, c’est de susciter des vocations scientifiques chez les jeunes. Ils vont pouvoir rencontrer des chercheurs, discuter avec eux. » Il insiste sur les critères de participation : sérieux scientifique, gratuité, neutralité sont les impératifs de tout projet.

1-SANTÉ, ENVIRONNEMENT Où en sont nos oreilles ? C’est une première sur le village : diverses manifestations sur les risques auditifs et la façon de s’en préserver. Énergies, agriculture, agroressources, climats, biodiversité avec une nouveauté : géologie et cristallographie, le public pourra, grâce à des dispositifs expérimentaux, plonger au coeur des structures cristallines.

2-SCIENCES DE L’INGÉNIEUR « Les nanotechnologies, ça fait peur. Le but, c’est de comprendre ce qui se fait pour, au final, se faire sa propre opinion de manière claire », explique encore le chargé de mission. Pour la première fois à Reims, le Centre Ressource Accustica, en partenariat avec Nanomat, propose de découvrir le nanomonde et les surprenantes propriétés de la matière. Chaque année, ces expériences ont un succès mérité : glace à l’azote, jardins chimiques, tornade de feu, transforment le chercheur en magicien. Les gosses adorent… les adultes aussi (11 octobre).

3-HALLE AUX SCIENCES Les curieux y trouveront une multitude d’activités, où se côtoient découvertes archéologiques, arts martiaux anciens, pilotage de drones, animations virtuelles, imagerie 3D, microfusées… La plupart des animations grand public ont lieu jusqu’au 11 octobre au Campus Moulin de la Housse. Rue des Crayères. Les 9 et 10 octobre de 9 à 17 heures. Le 11 octobre de 10 à 17 heures.

4-PLANÉTARIUM Il propose un ensemble d’activités pour découvrir l’astronomie les 11 et 12 octobre de 14 à 18 heures. Des lycées (Jean XXIII, Roosevelt, Arago) invitent aussi à des conférences ou démonstrations.

▶ Consulter www.fetedelascience.fr – Livret accessible sur le site www.accustica.org

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l’union 141009 b
AUJOURD’HUI

Atelier l’énergie dans l’habitat. À l’heure de la transition énergétique, découvrez les secrets de l’isolation thermique, des techniques de chauffage et de ventilation pour réduire ses factures et améliorer son confort. Isolations thermiques, test d’étanchéité à l’air des bâtiments et technologies de production d’énergie seront de la partie.

De 17 h 30 à 19 heures. Lycée François-Arago, 1, rue François-Arago.

Sur réservation au eddie@reimsmetropole.fr

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l’union 141009 a
RENDEZ-VOUS

Loto à Croix-du-Sud par l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 12 octobre dans les locaux associatifs au 5, avenue Léon-Blum (tramway ligne B station Léon-Blum). Début du jeu à 14 heures.

Accès limité à 120 joueurs.

Petite restauration sur place.

Réservations au secrétariat de l’association au 03 26 06 56 66.

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l’union 141008 c
INSERTION : Des garages, sur la bonne voie

Depuis 2011, 150 jeunes sont déjà passés par des chantiers « tremplins » de réinsertion… 30 % ont été remis à flot.
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« J’ai rencontré Lidwine, une éducatrice. C’est elle qui m’a sorti de mon parcours délinquant » Mehmet Safran, 32 ans
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Huit garages souterrains sur les Hauts-de-Murigny vont être réhabilités par des jeunes du quartier dans le cadre des chantiers éducatifs. Un outil d’insertion lancé en 2011.

Mehmet Safran a 32 ans. Il vit à Val-de-Murigny. Làbas, tout le monde le connaît sous le nom de « Mehmet, le grand frère ». Celui qui remet les plus jeunes dans le droit chemin. Son parcours n’a pourtant pas été des plus lisses… Il n’y a pas si longtemps, c’est lui qu’il fallait remettre dans les rails. « J’ai été un jeune délinquant. À 12 ans, j’ai fait des sales bêtises. J’ai connu des moments difficiles. J’ai failli frapper pas mal de profs… Et puis j’ai rencontré une éducatrice, Lidwine. Elle m’a aidé. C’est elle qui m’a sorti de mon parcours de délinquant. Aujourd’hui, je suis le grand frère du quartier Murigny. Je suis également président du club de foot. » Mehmet Safran fait partie des quelque 1 000 jeunes qui sont suivis depuis 1994 par le Service départemental Prévention (SDP) du conseil général de la Marne, dont l’une des missions premières vise à prévenir, dans les quartiers où les besoins sont identifiés, les risques de marginalisation et d’exclusion. Quand on sait que dans la Marne le taux de pauvreté des jeunes de 20-24 ans est plus élevé que la moyenne nationale (21 %), on comprend mieux les inquiétudes du président du conseil général qui ne peut se satisfaire de telles statistiques. « Il y a encore trop de jeunes en difficulté, reconnaît René-Paul Savary. Nous ne pouvons pas nous contenter de ce que l’on fait actuellement ». Depuis la création du SDP, le conseil général ne s’est pas satisfait des moyens traditionnels mis à disposition comme le Fonds d’aide aux jeunes, qui permet d’accompagner les projets des 18- 25 ans. Il a initié de nouveaux outils permettant de compléter l’intervention traditionnelle des éducateurs de rue, tels les chantiers « tremplins », lancés en août 2011. 40 % ont une histoire judiciaire « Il s’agit de chantiers éducatifs qui se situent résolument en amont des dispositifs d’insertion professionnelle. Le projet est davantage axé sur la modification des comportements et sur la réduction des risques d’exclusion ou de marginalisation que sur l’insertion professionnelle à proprement parler, précise Hervé Schmitt, directeur adjoint de la Solidarité. Depuis 2011, 150 jeunes sont passés par un chantier d’insertion. Il peut s’agir de travaux de peinture, de nettoyage… Il y a toujours un chantier en route. Ils s’adressent à un public mixte, de 16 à 25 ans, sorti de dispositifs scolaires et d’insertion professionnelle, sans qualification particulière, loin de l’emploi. Les jeunes sont rémunérés. Ils ont un vrai contrat de travail. Il s’agit d’un public difficile, 40 % ont une histoire judiciaire ».

Comme Mehmet qui est passé par différents chantiers de peinture sur le quartier. Ou comme Émilie, une jeune femme qui, comme elle le dit elle-même, revient de loin.« Je suis restée 3 ans dans la rue. J’étais polytoxicomane. J’étais perdue… J’ai rencontré Amandine, une éducatrice, qui m’a soutenue. Elle m’a montré que je n’étais pas une moins que rien. Aujourd’hui, j’ai mon bac. Je passe le permis de conduire… et je travaille sur un chantier d’insertion ». Les chantiers réalisés (peintures, espaces verts, nettoyage…) ne demandent pas de compétences techniques particulières. Les jeunes sont salariés de l’Arej et signent un contrat de 12 semaines à 28 heures. Plusieurs prescripteurs (Reims Habitat, Foyer rémois, Plurihabitat, SNCF, Crij, vignerons…) ont déjà fait confiance à ces jeunes aux parcours et aux profils difficiles.

Le prochain chantier, dont la signature a été officialisée lundi soir avec Reims Habitat, va consister en la rénovation et réhabilitation de 8 garages souterrains sur les Hauts-de-Murigny et à Murigny. « Ils vont réhabiliter des lieux où ils ont davantage l’habitude de s’attrouper, précise Hervé Schmitt. Ils ont déjà rénové des cages d’escalier… C’est aussi une façon de les sensibiliser au respect de leur cadre de vie ». Et de faire remarquer : « 30 % des jeunes qui sont passés par les chantiers d’insertion ont été remis à flot ».

CAROLINE GARNIER

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l’union 141007 b
MANIFESTATION : Les gardiens de la sécurité à la rencontre du public

Les pompiers ouvrent le feu aujourd’hui au centre Leclerc de Saint-Brice-Courcelles archives
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À l’occasion des « rencontres de la Sécurité » qui débutent aujourd’hui, la police et les pompiers organisent de nombreuses animations dans l’agglo rémoise.

Bleu, blanc, rouge s’annoncent les couleurs dominantes de la semaine dans différents lieux et établissements de la Marne. À l’occasion des « Rencontres de la Sécurité » programmées du mercredi 8 au samedi 11 octobre, le bleu des gendarmes, le blanc des policiers et le rouge des pompiers seront présents en de nombreux endroits pour « mieux faire connaître » leurs missions et leur rôle de protection auprès des populations.

Cette opération organisée chaque année sur l’ensemble du territoire national « est l’occasion pour les forces de sécurité d’aller à la rencontre des citoyens pour échanger, informer, conseiller », explique le ministère de l’Intérieur. « Les préfectures, les services locaux de police, de gendarmerie et de sapeurspompiers mais aussi les associations de sécurité civile sont les acteurs de cet événement » en organisant « des rencontres et des animations pour tous leurs publics. »

De nombreuses manifestations sont ainsi prévues dans l’agglomération rémoise, avec deux temps forts organisés au centre Leclerc de Saint-Brice-Courcelles : les sapeurs- pompiers y seront présents toute la journée du mercredi 8 octobre, de 9 heures à 18 heures, avant de laisser la place aux services de la police nationale, samedi 11 octobre, de 10 heures à 17 heures.

Le programme local des animations

Le programme des « Rencontres de la sécurité » à Reims ou dans ses environs est le suivant :

Mercredi 8 octobre, 8 heures à 12 heures, collège François- Legros : intervention de la police nationale auprès des classes de 5e sur le thème de la sécurité routière.

Mercredi 8 octobre, 10 heures à 17 heures, centre commercial Leclerc de Saint-Brice-Courcelles : nombreuses animations par les pompiers (manoeuvres de désincarcération à 11 heures et 15 heures ; exposition de matériels ; atelier de manipulation de lances à incendie pour les enfants ; descente en rappel du toit du centre commercial par l’équipe spécialisée du Grimp ; sensibilisation aux bonnes pratiques d’appels des secours ; information du public sur les premiers gestes de secours et le métier de sapeur-pompier ; stand de l’union départementale des sapeurs-pompiers).

Jeudi 9 octobre, 13 h 30 à 17 heures, collège Joliot-Curie : « les incivilités, la sécurité routière des deux roues, le mineur et la loi » exposés par la police nationale aux classes de 4e pro.

Vendredi 10 octobre, journée, collège de Gueux : intervention de la gendarmerie dans les classes de 5e pour les sensibiliser sur les risques liés aux nouvelles technologiques et aux réseaux sociaux.

Samedi 11 octobre, centre commercial Leclerc de Saint-Brice-Courcelles : nombreuses animations par les policiers de la direction départementale de la sécurité publique (scène de crime ; crash test en voiture ; piste routière et simulateur de conduite deux-roues ; énigme à résoudre avec délivrance d’un « diplôme d’apprenti- policier » aux enfants ; parcours avec « lunettes alcoolémie » ; présentation des motos de la CRS 33 et de la voiture à « lecture automatisée des plaques d’immatriculation » ; contrôle technique).

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l’union 141007 a
RENDEZ-VOUS

Loto à Croix-du-Sud par l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 12 octobre dans les locaux associatifs au 5, avenue Léon-Blum. Début du jeu à 14 heures. Accès limité à 120 joueurs.

Petite restauration sur place.

Renseignements et réservations au secrétariat de l’association au 03 26 06 56 66.

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l’union 141007 f
DANSE : Elle enseigne le modern jazz le mercredi à Croix-Rouge

Fanny a travaillé dans le monde du spectacle et de l’audiovisuel à Paris.
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À l’association Croix-Rouge animation et promotion (Acrap), Virginie Delauzun, animatrice en danse classique et modern jazz depuis septembre 2000, a cédé sa place à Fanny Peltriaux, dont les cours sont ouverts le mercredi de 15 à 19 heures. Cet atelier de danse modern jazz aura lieu dans la salle polyvalente, 11 avenue du Président-Kennedy.

Les cours sont répartis en différentes tranches d’âge : éveil à la danse de 15 à 16 heures pour les 3 à 6 ans ; modern jazz de 16 à 17 heures, pour les 6 à 10 ans, de 17 à 18 heures, pour les 10 à 14 ans, de 18 à 19 heures pour les 14 à 18 ans et de 19 à 20 heures pour les adultes. Un certificat médical d’aptitude à la pratique sportive est demandé. Montant des cours : 135€.

Coach sportif diplômée et jeune maman de 31 ans, Fanny Peltriaux a commencé la danse à l’âge de quatre ans, formée en jazz à Reims par Jean-Marc Cantal puis au conservatoire de danse jazz de Troyes par Chantal Outeiro, jusqu’en classe supérieure. « Mon style est né d’un mélange de modern jazz, de classique, et de street jazz. J’ai fait aussi quelques années de gymnastique rythmique sportive, de théâtre et de comédie musicale » précise-t-elle.

Après avoir travaillé dans le monde du spectacle et de l’audiovisuel à Paris, Fanny fut danseuse dans un orchestre de variété, danseuse dans un hôtel de Majorque et animatrice danse dans une structure privée rémoise.

▶ Renseignements au 03 26 06 39 54.

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l’union 141007 e
BOCCIA : Le 2e challenge rassemble

Le podium des concurrents en BC3, ceux qui sont secondés par un assistant de jeu.
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En ce début de saison, le club rémois Aventure boccia a organisé pendant deux jours une compétition nationale au Creps.

L a première édition avait eu lieu en mars 2013. Le deuxième challenge de boccia (pétanque adaptée) organisé par l’association rémoise Aventure boccia vient d’accueillir 24 participants. Une (petite) désaffection que Céline Bourichon, la présidente, attribue en partie au fait que l’on soit en début de saison : « Tous les clubs ne sont pas encore prêts. »

Outre quelques individuels, étaient présents les clubs de Ludres, Richebourg, Seine-et- Marne, Jarny, Reims et le plus lointain, le Handi-Club de Hyères. « Il s’agit d’une rencontre amicale au niveau national qui permet de se rencontrer entre clubs », explique Mme Bourichon qui se félicite d’avoir pu loger les participants extérieurs au sein du Creps pendant tout le week-end.

Le club rémois est composé de joueurs issus de la Maison d’accueil spécialisée de Cormontreuil ainsi que des foyers rémois La Sève et le Rameau, Thibierge et le Centre de rééducation motrice qui évoluent dans les trois catégories, de BC1 (les plus valides) à BC3 (aidés d’un assistant).

À l’heure de la remise des récompenses, les prix ont été remis par Christophe Péran, président du comité régional handisport ; Micheline Busin, vice-présidente du Lion’s Club, et Bernard Landureau, adjoint au maire de Reims chargé des sports. À noter qu’un trophée, commun aux trois catégories, a été mis en place. Il sera remis en jeu chaque année et portera les noms des gagnants de chaque catégorie.

Pour rappel, les joueurs locaux sont entraînés par Sébastien Plawecki les mardis et jeudis au gymnase Géo-André. Par ailleurs, un concours régional aura lieu le 15 novembre prochain.

RÉSULTATS

▶ BC1. 1. Anthony Bascour (Combes-la-Ville), 2. Guillaume Jumeau (région parisienne), 3. Raphaël Lavier (Aventure Boccia), 4. Lilian Beauda (Aventure Boccia).

▶ BC2. 1. Damien Thibout (Richebourg), 2. Ludwig Brouillard (Ludres), 3. Aurélie Aubert (Richebourg), 4. Nathalie Decorne (Aventure Boccia).

▶ BC3. 1. Sonia Heckel (Ludres), 2. Hakim Cheniour (Ile-de-France), 3. Olivier Munsch (vice-champion de France).

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l’union 141007 d
RENDEZ-VOUS

Loto à Croix-du-sud par l’association Étoile Croix-du-sud, dimanche 12 octobre dans les locaux associatifs au 5 avenue Léon-Blum (tramway ligne B station Léon-Blum). Début du jeu à 14 heures. Accès limité à 120 joueurs.

Petite restauration sur place.

Renseignements et réservations au secrétariat de l’association au 03 26 06 56 66.

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l’union 141007 c
FAITS ET MÉFAITS : Il vole un téléphone et se fait pincer

Soupçonné d’avoir dérobé un téléphone portable en pleine rue à Croix- Rouge jeudi 2 octobre vers 17 h 30, cet adolescent de 16 ans risque d’avoir des problèmes avec la justice.

C’est grâce au signalement donné aux policiers par la victime et son ami, que le voleur présumé et son comparse de 15 ans ont pu être appréhendés.

Si ce dernier s’en tire avec un classement sans suite, le plus âgé en revanche est convoqué devant le juge des enfants.

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l’union 141007 b
FAITS ET MÉFAITS : Un lancer de cannabis peu discret

Jeudi dernier, vers 21 h 10, alors qu’elle fait une ronde dans le quartier Croix- Rouge, une patrouille aperçoit trois individus dont l’un s’empresse de se débarrasser d’un objet brunâtre sur la voie publique… Vérifications faites, il s’avère qu’il s’agit de trois barrettes de cannabis. Âgé de 25 ans, le détenteur peu discret a été ramené au poste avant de recevoir une convocation par officier de police judiciaire pour s’expliquer.

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l’union 141007 a
VENTE DE PATRIMOINE OUVERTE À TOUS (à titre de résidence principale)

APPARTEMENTS À VENDRE

A Reims

- 6, all. Deketelaere : T3 - 1er étg - 56 m2 envir. - cave - lots 43-54 - DPE en cours - 93.200 € (réf. ER. 2041).
- 12, rue P. de Coubertin : T3 - 2e étg - 56 m2 envir. - cave - lots 70-56 - DPE en cours - 86.900 € (réf. ER. 3305).
- 5, all. J. Simon : T4 - 6e étg - 80 m2 envir. - cave - parkg - Iots 105-140-334 - DPE en cours -135.700 € (réf. ER. 10329).
- 5, rue H. Nautré : T3 - 2e étg - 77 m2 envir. - cave - box - lots 68-71 - DPE en cours - 121.100 € (réf. ER. 11256).
- 250 bis, av. J. Jaurès : T4 - 2e étg - 80 m2 envir. - box - lots 3-234 - DPE en cours - 134.500 € (réf. ER. 12779).
- 3, esplan. Pellot : T3 - 4e étg - 74m2 envir. - box - lots 119-228 - DPE en cours - 135.500 € (réf ; ER. 13356).

A Châlons-en-Champagne

- 50, av. Gén. de Gaulle : T3 - 2e étg - 69 m2 envir. - parking - lots 26-47 - DPE en cours - 103.500 € (réf. ER. 20913).

Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale - réservées pendant 2 mois aux locataires de L’EFFORT REMOIS (à compter de la date de parution).

Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires de L’EFFORT REMOIS.

Pour tous renseignements : Reims : 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97 - Châlons-en-Champagne : 03.26.22.91.93.

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l’union 141006 a
FAITS ET MÉFAITS : Il menace les agents de médiation

Pas toujours facile, le quotidien des agents du groupement d’intérêt économique « Tranquillité » des trois organismes logeurs, chargés de gérer les troubles de voisinage par le dialogue et la médiation.

Le 26 juin à Croix-Rouge, un garçon de 21 ans n’a rien voulu entendre aux paroles apaisantes de deux agents du GIE qui intervenaient au bas d’un immeuble de l’avenue Bonaparte, où des riverains se plaignaient d’un regroupement de jeunes dans le hall. Il les a insultés et menacés de mort. Identifié sur photo, le suspect interpellé en fin de semaine dernière a reconnu sa présence sur les lieux, mais conteste les propos rapportés par les plaignants.

Il a été remis en liberté avec une convocation

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l’union 141004 a
DROGUE : Cinq interpellations à Croix-Rouge

Une partie du trafic se serait déroulée dans l’allée des Provenceaux. Christian Lantenois
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Après des mois d’investigations, les enquêteurs de la police judiciaire sont passés à l’action mardi, arrêtant cinq personnes. Celles-ci ont été mises en examen pour trafic de stupéfiants.

Depuis près de six mois, les hommes du service régional de police judiciaire (SRPJ) avaient mis en place leur dispositif de surveillance. Le secteur ciblé était des plus sensibles : au coeur du quartier Croix-Rouge, classé zone de sécurité prioritaire (ZSP) depuis l’automne dernier, précisément dans les secteurs Bonaparte et Provençaux. À l’origine, il y avait eu une poignée de plaintes transmises par des habitants de la ZSP, lassés et excédés.

Cocaïne, héroïne, herbe et résine de cannabis

L’enquête menée par le SRPJ dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par une juge d’instruction a patiemment accumulé planques, filatures et investigations techniques. Avant d’aboutir mardi matin, à l’aube. Pour l’occasion, les hommes cagoulés et armés de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Strasbourg étaient venus prêter main-forte.

Cinq personnes, quatre hommes et une femme, ont été interpellées dans quatre appartements du quartier. Les perquisitions menées dans la foulée n’ont pas donné grand-chose : aucune quantité de drogue n’a été saisie ; des sommes d’argent liquides ont toutefois été confisquées. Placés en garde à vue, les mis en cause, âgés de 19 à 31 ans, ont tour à tour nié toute responsabilité lors des auditions.

Les constatations du SRPJ semblent pourtant mettre en lumière un important trafic de drogues mêlant cocaïne, héroïne, herbe et résine de cannabis. Celuici aurait approvisionné plusieurs dizaines d’usagers, dont certains ne sont pas domiciliés sur l’agglomération rémoise. Les investigations seront poursuivies afin d’établir de manière plus fine le périmètre de cette large clientèle, les éventuels fournisseurs de ce trafic ainsi que les flux financiers entre les différents protagonistes. Présentés devant le juge d’instruction à l’issue des gardes à vue, les cinq suspects se sont vus signifier leur mise en examen pour trafic de stupéfiants. Rappelons que ce statut signifie qu’il existe des indices « graves et concordants » sur la culpabilité des individus poursuivis. Jeudi et hier, ceux-ci ont successivement été présentés devant un juge des libertés et de la détention (JLD) qui a décidé de placer quatre des cinq trafiquants présumés sous les verrous, dans différentes maisons d’arrêt. L’un des suspects, dont l’avocat a demandé un délai pour préparer au mieux sa défense et tenter ainsi à terme d’éviter à son client la détention provisoire, repassera mardi devant le JLD.

Les membres de ce quatuor composé de Moïse S., Brice N., Georgio R. et Clément D., possèdent déjà tous des casiers judiciaires, modestes ou copieux, mais n’ont aucun antécédent dans le domaine des stupéfiants. Les deux premiers mentionnés, respectivement âgés de 20 et 21 ans, sont suspectés par les enquêteurs du SRPJ d’être à la tête du réseau. Enfin, la cinquième personne arrêtée, une jeune femme de 19 ans, a quant à elle été laissée libre et placée sous contrôle judiciaire.

MATHIEU LIVOREIL

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L’hebdo du vendredi- N° 365- 141003a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 365 - Semaine du 03 au 09 octobre 2014

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SOCIETE : Conseil municipal – Social - En difficulté, le CCAS va déménager

Le CCAS déménagera-t-il l’été prochain ? © l’Hebdo du Vendredi Aymeric Henniaux
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La présentation du budget primitif du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) a été l’occasion, lundi dernier, de revenir sur la situation de cette structure affichant un déficit prévisionnel de plus d’un million d’euros cette année. Parmi les pistes envisagées pour un retour à l’équilibre, le déménagement… Même les plus anciens se souviennent de l’avoir toujours vu là, dans cette ancienne bâtisse du 11, rue Voltaire. Pourtant, face à la situation financière particulièrement difficile qu’il traverse actuellement, le CCAS n’a jamais été aussi proche de déménager. « Pour le moment ce n’est qu’un projet, rien n’a été officiellement décidé », temporise néanmoins Franck Noël, adjoint au maire en charge des Affaires sociales et vice-président du CCAS, qui a repris ce dossier pour le moins brûlant. Les locaux actuels pourraient ainsi être loués voire vendus et la somme servirait à assainir les finances du centre, dont le déficit prévisionnel est estimé à plus d’un million d’euros. De nouveaux locaux de 1 000 à 1 500 m2 seraient d’ailleurs actuellement recherchés sur la ville. Parmi les lieux pouvant être envisagés : le futur Hôtel des Solidarités, situé à Croix-Rouge en face de l’entrée du campus universitaire, pourrait représenter une alternative intéressante : le loyer demandé par Reims Habitat, bailleur de l’immeuble, devant être plutôt raisonnable, respectant ainsi un principe de solidarité. Côté calendrier, la fin des travaux de cette nouvelle construction est prévue autour du mois de mars 2015, ce qui permettrait un déménagement au cours de l’été prochain. « Nous réfléchissons encore car nous ne souhaitons pas que le CCAS perte trop en centralité », précise l’élu.

Rebondissant en amont sur la décision avant l’été du nouvel exécutif de réduire certaines aides, le patron de l’opposition de gauche, Eric Quénard, a regretté les choix de la majorité sur ce dossier : « Nous traversons actuellement une crise, entrainant des difficultés encore plus douloureuses pour les habitants les plus modestes. Je trouve que réduire les moyens du CCAS n’est pas un bon signal pour ces personnes. Mais ce sont vos choix politiques : d’un côté vous réduisez les moyens de cette structure d’intérêt public, de l’autre vous faites des cadeaux aux entreprises, de la grande distribution par exemple avec la baisse de 50% de la TLPE. » Un argumentaire que n’accepte pas Franck Noël, qui rappelle que « pour 2014, le conseil d’administration du CCAS avait voté à l’unanimité en février (sous l’ancienne mandature donc) un budget qui prévoyait déjà la réduction des aides et secours de près de 400 000 euros, ceci afin de rétablir l’équilibre financier. Mais peut-être souffrez-vous d’amnésie… »

Comment en est-on arrivé là ? Toujours selon l’élu de la majorité, qui par ailleurs est également devenu il y a quelques jours trésorier de l’Union Nationale des Centres Communaux d’Action Sociale, « la modification des critères d’octroi des aides financières depuis 2008 a fait progresser le nombre de familles rémoises bénéficiant de ces aides. De 3 240 en 2008, elles auraient été 6 106 l’an dernier. Faciliter les aides était une chose, anticiper le fait qu’accueillir deux fois plus de public suppose par conséquence des embauches supplémentaires de personnes en est une autre. » Objectif prioritaire désormais : résorber le plus vite possible le déficit évidemment (dans l’idéal d’ici la fin 2015), mais surtout repenser le centre communal d’action sociale, la municipalité souhaitant « favoriser l’accompagnement et l’insertion plutôt que l’assistanat et commencer à développer sérieusement le micro-crédit ».

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l’union 141002 f
HALTÉROPHILIE : Des collégiens à l’olympiade

L’an dernier, deux jeunes ont participé au trophée national minimes.
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Le Reims haltérophilie musculation vient d’organiser son olympiade, en partenariat avec le collège François- Legros.

Troisième du genre, ce tournoi comportait quatre épreuves : l’arraché, le sprint sur 20 mètres, le lancer de médecine-ball et le triple bond. « Soixante-trois collégiens ont participé, c’est un bon cru. L’objectif est de promouvoir l’haltérophilie à travers des animations ludiques. Lesquelles permettent de détecter des qualités essentielles à notre pratique », a confié Romain Dijoux, entraîneur.

L’an dernier, cette compétition avait permis d’emmener Jimmy Cattau et Arthur Migeon au trophée national

 

 

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l’union 141002 e
VIOLENCES : Il frappe sa femme car elle refuse de lui donner du riz…

Rien ne va plus au sein de ce couple en instance de séparation. À la moindre broutille, on en tire prétexte pour se disputer.

L’homme cherche à se reloger mais pour l’instant, tous les deux continuent de vivre dans le même appartement de l’allée des Savoyards, chacun dans son lit, chacun dans son coin, jusqu’aux repas qui ne sont plus partagés.

Samedi soir, la dame se prépare du riz. Par l’odeur alléché, Monsieur aimerait le goûter. « Elle a refusé. Elle m’a dit que c’était sa casserole, que si je voulais manger, je devais aller m’en acheter une, le riz aussi et me le faire tout seul. » Grosse colère ! La casserole valse dans la cuisine avec le riz.

Là n’est pas le plus grave. D’une main, l’homme saisit sa compagne par le cou en lui serrant la gorge, de l’autre lui balance « une grosse claque ». Cris et hurlements, arrivée de la police, garde à vue puis comparution immédiate car le problème de Karamba Cissé, 48 ans, est de ne pas en être à son coup d’essai. Il a déjà été condamné à trois reprises pour des violences, la dernière fois par le tribunal correctionnel de Blois sur la même victime ! C’était en octobre 2011. Il avait passé sept mois en prison, avant de reprendre la vie commune puis de quitter le Loir-et-Cher pour Reims.

Sa compagne l’avoue à l’audience : elle fut frappée à plusieurs reprises avant l’épisode de la casserole de riz, mais n’avait jamais porté plainte. Karamba Cissé, quant à lui, conteste l’avoir étranglée – alors qu’elle présente des traces de griffure au cou – et rejette sur elle la responsabilité de la gifle. « Elle m’a tirée par le col vers la porte pour me mettre dehors. Je me suis défendu. »

Le tribunal ne l’a pas entendu de cette oreille : huit mois de prison, dont quatre mois ferme avec placement en détention. Dans le cadre du sursis avec mise à l’épreuve, le prévenu a l’obligation de travailler et n’a plus le droit d’entrer en contact avec la victime.

F.C.

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l’union 141002 d
DÉLITS ROUTIERS : Un chauffard dans le buisson

Dimanche, un automobiliste tourne avenue Kennedy sans clignotant. Une patrouille veut le verbaliser mais il accélère avant de stopper sur le parking du supermarché Match et d’aller se cacher dans des buissons.

Débusqué, Christophe Navarro avait quelques bonnes raisons de se faire discret. Primo : cet habitant de Muizon âgé de 44 ans n’est plus titulaire du permis – et donc non assuré – depuis la perte de ses points. Deuzio : il est sous le coup d’une interdiction judiciaire de le repasser. Tertio : il est convoqué ce 2 octobre pour un refus d’obtempérer sans permis ni assurance en date du 2 juillet. Quarto : de retour d’un concours de pêche le 26 juillet, il s’était fait reprendre à Pargny- lès-Reims, avec en plus 0,54 gramme d’alcool par litre de sang. Cette dernière procédure a été jointe à celle de dimanche pour une comparution immédiate. Déjà condamné quatre fois pour des délits routiers, Christophe Navarro a été écroué après avoir pris trois mois ferme. Suite de ses démêlés aujourd’hui.

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l’union 141002 c
DÉGRADATIONS : Il casse une voiture pour dormir à l’intérieur

Interpellé en état d’ivresse dans la soirée de samedi, un homme ressort du commissariat dimanche matin à 5 h 45 après avoir cuvé ses libations.

Trop fatigué pour rejoindre à pied son domicile du quartier Croix-Rouge, il décide de s’arrêter en chemin pour dormir dans une voiture repérée sur le parking de l’hôpital Robert-Debré.

Il fracture le coffre, dégrade la plage arrière pour s’aménager une place mais pas de chance, il attire de nouveau l’attention d’une patrouille de police.

De retour au commissariat, il a fait l’objet d’une procédure pour dégradations volontaires suivie de sa remise en liberté.

Pour l’instant, les policiers n’ont plus entendu parler de lui.

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l’union 141002 b
FAITS ET MÉFAITS : Le cracheur menace de filmer les policiers

Lundi vers 17 h 30, alors qu’ils contrôlaient le conducteur d’une voiture rue Olympe-de-Gouges à Croix-Rouge, les policiers ont été pris à partie par un jeune du quartier qui a menacé de les filmer. Il a ensuite fait un doigt d’honneur et craché dans leur direction.

L’arrestation a suivi. Âgé de 24 ans, le trublion est convoqué le 24 novembre devant le tribunal.

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l’union 141002 a
FAITS ET MÉFAITS : Une camionnette Incendiée

Hier vers 1 h 30, la camionnette Fiat Ducato d’un artisan a été incendiée rue de Fismes, avec du matériel électrique à l’intérieur.

Cette même nuit, un scooter probablement volé a brûlé rue François-Arago à 23 h 20, puis une poubelle rue Jardelle à 23 h 45.

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l’union 141001 a
INTERVENTIONS : Les pompiers sur tous les fronts

Accidents, incendies ou fuite de gaz présumée, les pompiers de Reims ont multiplié les sorties ces derniers jours.

Lundi à 13 heures, deux voitures se sont accrochées rue de Bezannes. Seuls des dégâts matériels ont été déplorés.

Ce même jour à 18 heures, une passante de 82 ans a été percutée par un cyclomoteur alors qu’elle traversait l’avenue Nationale à la Neuvillette en se faufilant dans la circulation. Tombée à terre, l’octogénaire a un poignet fracturé.

Dimanche à 19 heures, un feu de machine à laver s’est déclaré rue René- Descartes.

Lundi à 17 h 30, le moteur d’une voiture ancienne s’est échauffé sur la RD944, à hauteur de Cauroy-lès-Hermonville. Un automobiliste de passage a noyé le début d’incendie avec un extincteur. Les pompiers de Reims et Cormicy ont complété le refroidissement.

Une heure plus tard, des papiers ont été incendiés dans la cage d’escalier d’un immeuble de l’allée des Provençaux.

Enfin, lundi vers 11 heures, une alerte à la fuite de gaz a provoqué l’évacuation de la boutique téléphonique d’Orange, place du Théâtre. Une quinzaine de personnes se sont retrouvées dehors. Après avoir effectué des reconnaissances, les pompiers ont constaté que « l’odeur de gaz » signalée par les requérants provenait de travaux menés dans un local voisin : il s’agissait d’effluves dégagés par des métaux coupés au chalumeau.

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l’union 140930 c
ENSEIGNEMENT : Pas de récréation dans la lutte contre l’échec scolaire

Les élèves de 6e du collège Jean-Baptiste-Colbert à Orgeval testent actuellement des ateliers « philosophie », une pratique habituellement réservée aux élèves de terminale.. Hervé Oudin
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Eymeric Minuel a aidé Saoussen Touti à sortir de l’échec scolaire. Hervé Oudin
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Le collège Colbert est classé en Réseau de réussite scolaire depuis 2006. H.O.
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Les élèves ne sont pas tous égaux. Les enfants de milieux défavorisés ont nettement moins de chance d’être parmi les « bons » que ceux de milieux favorisés… Ce n’est pourtant pas inéluctable.

Je suis nul. Quel parent, quel professeur n’a jamais entendu ces mots dans la bouche de son enfant, de son élève ? Des mots à ne pas prendre à la légère.

Un enfant qui ne réussit pas à acquérir les savoirs de son âge va, par réaction, se démotiver et va présenter des troubles du comportement, chez lui mais aussi à l’école. On va alors parler d’échec scolaire.

Il est malheureusement très difficile de déterminer la causalité en matière d’échec scolaire. Certains évoqueront des causes génétiques, neurologiques, des causes sociologiques ou des causes psychoaffectives.

Alors sommes-nous tous égaux face à la réussite éducative ? Pour l’Afev, association de la fondation étudiante pour la Ville, la réponse est non : « Les enfants n’ont pas tous les mêmes chances de réussir à l’école ».

De cancre à première de la classe

« Je m’en foutais un peu de l’école. Autant le dire, je ne voyais pas l’intérêt… Je ne sortais pas de mon quartier. Je me couchais à pas d’heure. Je ne faisais jamais mes devoirs. En CE2, je n’avais jamais touché à un livre. » Saoussen Touti, 17 ans, habite le quartier Croix- Rouge. Aujourd’hui scolarisée en classe de 1ère, elle le reconnaît, elle revient de très loin. L’échec scolaire, elle y a goûté… Elle ne se voyait d’ailleurs pas « arriver jusque-là ».

« Un jour, ma mère m’a dit : « je t’ai trouvé quelqu’un pour te faire travailler ». J’ai cru que c’était un prof… Que ça allait être comme à l’école. » Mais face à Saooussen, alors en classe de CE2, un étudiant : Eymeric Minuel, bénévole pour l’association l’Afev, premier réseau d’intervention de jeunes solidaires dans les quartiers populaires (lire par ailleurs). « Plus qu’un prof, il m’a aidée à me construire. Je me suis rendue compte que j’aimais le théâtre, la littérature. Je me suis mise à lire, à voir des pièces de théâtre… J’ai eu envie de réussir. En primaire, je suis arrivée première de ma classe. Je voulais que ça continue au collège ».

Malgré sa motivation, la jeune fille ne sera pas épargnée par les difficultés scolaires. « J’avais quand même pas mal de lacunes. J’étais un peu dyslexique… J’ai eu du mal à reprendre le train, mais aujourd’hui mes notes suivent. J’ai continué à être aidée par Eymeric. C’est devenu un ami, un confident, quelqu’un sur qui j’ai toujours pu compter. Il vient même manger à la maison… ». Le binôme Eymeric/ Saoussen perdure ainsi depuis sept ans. Une belle aventure qui a donné des ailes à Saoussen, la réconciliant avec l’école… Aujourd’hui, la jeune fille envisage même d’aider à son tour d’autres jeunes en échec scolaire.

Mais tous n’ont pas la chance d’avoir une telle force. « Aujourd’hui, la majorité des élèves arrivent en 6e avec beaucoup de bonne volonté… Mais très vite, ils se retrouvent en décalage », reconnaît cette enseignante au collège Jean-Baptiste Colbert, quartier Orgeval. « Aucun enfant n’aime être en échec scolaire, mais tous les enfants n’ont pas la chance d’avoir un éducateur derrière eux. En 6e, ça ne passe pas. En 5e, ils coulent et en 4e, c’est le décrochage… Il faut des moyens. Sans moyens nous n’y arriverons pas ! ».

Sortir du carcan classe/programme

Alors, peut-on en finir avec l’échec scolaire ? « C’est un vrai sujet, une vraie problématique… dont on n’a pas la réponse. Pour nous, c’est un crève-coeur quand un gamin échoue . » Philippe-Pierre Cabourdin, recteur de l’académie de Reims, n’a pas la vocation à apporter des réponses toutes faites. Il est néanmoins persuadé que pour avancer sur le sujet, « il faut travailler sur l’autonomie des élèves, bouger les lignes de façon prudente dans le cadre d’un projet d’établissement. Il faut sortir du carcan classe-programme qui impose un rythme pas forcément adapté aux élèves qu’on nous confie. Il nous faut y réfléchir, il faut un projet ambitieux ». Et le recteur de croire en un possible changement : « Nous allons de la maternelle au brevet, de 4 à 12 ans. Nous avons tout cet espace pour accompagner les enfants… Pourquoi un gamin qui sort du CM2, en deux ans on le laisse aller à l’échec ? Le sujet est tellement compliqué et sensible… L’éducation prioritaire, c’est le fer de lance de la refonte de l’éducation au sens large. »

Sortir du carcan classe-programme, c’est justement la raison d’être du projet pédagogique testé au collège Jean-Baptiste-Colbert, un établissement classé en réseau de réussite scolaire (RSS). Outre le repérage des élèves en difficulté, l’accompagnement individualité, Jacques-Emmanuel Daugé, proviseur du campus scolaire Jean-Baptiste-Colbert, prône des « mises en oeuvre innovantes pour s’adapter aux élèves ». C’est ainsi que les élèves de 6e vont s’ouvrir aux ateliers de philosophie. Ici, point de tables, mais un cercle où chacun a le droit de s’exprimer comme bon lui semble. Le thème proposé cette année par leur professeur, M. Dez, « Nous et les autres ». Là, les élèves apprennent, paroles de 6e, « que l’humain, on est tous pareils, mais on a des comportements différents. on est humain parce qu’on vit avec d’autres humains ». À l’occasion de 4 à 5 séances par ateliers d’une dizaine d’élèves, chacun va pouvoir produire ses réflexions et s’ouvrir ainsi aux autres.

Un peu plus loin, dans la classe d’arts plastiques, c’est une tout autre pratique innovante qui est testée cette année : l’art au service de l’échec scolaire. Les deux professeurs ont ainsi imaginé des binômes d’élèves de 3e et de 1ère. Des jeunes qui vont ainsi se côtoyer tout au long de l’année. Constat du professeur : « Les jeunes du collège ont du mal à s’imaginer au lycée. Avec ces binômes, on les aide à se projeter ». Le professeur de musique a pour sa part innové avec la mise en place de « régisseurs », à savoir un élève qui, à chaque cours, devient l’assistant du professeur. C’est lui qui fait l’appel, qui gère les élèves. Il a le droit d’agir comme bon lui semble. Une façon de leur « donner l’expérience de la réussite ».

CAROLINE GARNIER

ENQUÊTE : Trois écoles sondées à Reims

Trois écoles rémoises ont été retenues par l’Afev afin d’évaluer les écarts entre les élèves scolarisés en zones prioritaires et les autres.

Accompagner les enfants les plus fragiles a toujours été le moteur de l’Afev, association de la fondation étudiante pour la Ville. À Reims, pas moins de 200 étudiants, comme Eymeric Minuel, aujourd’hui salarié de l’association, ont donné – et donnent – de leur temps pour sortir de l’échec scolaire des jeunes issus de quartiers sensibles. La rencontre entre Eymeric et Saoussen témoigne de cette implication.

Trois écoles à Reims

Cette année, l’Afev, toujours dans cette optique, a décidé de réaliser une étude quantitative auprès des enfants de CM1/CM2 scolarisés en zones prioritaires, ainsi que dans des quartiers aux indicateurs socio-économiques plus favorables. Entre mai et juin 2014, 633 enfants ont été interrogés dans cinq grandes villes de France, dont Reims. La parole a ainsi été donnée à des enfants des écoles Gilbert-Droit et Provence à Croix- Rouge, et l’école du Jard en centre-ville, « avec l’objectif de mesurer les écarts de pratiques et de perceptions entre eux », précise Eymeric. Quatre thématiques ont été retenues : les pratiques de temps libre, l’organisation familiale, le soutien familial pour le travail scolaire et la manière de vivre l’école. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Ainsi selon l’association, 41,5 % des écoliers inscrits en zone d’éducation prioritaire (ZEP) ne peuvent pas compter sur leurs parents pour faire leurs devoirs, contre 28,5 % chez les enfants de milieux plus favorisés. Les enfants de ZEP dorment moins et sont moins nombreux à prendre un petit-déjeuner avant d’aller à l’école. Ce mode de vie « diminue leurs capacités d’attention et de concentration à l’école », ils sont « dans des conditions d’apprentissage moins favorables », relève l’enquête. Dans les quartiers en zone d’éducation prioritaire, 48 % des enfants se couchent après 22 heures, contre 29 % des autres enfants. Concernant le petit-déjeuner, 46 % des enfants de ZEP ne le prennent pas systématiquement, contre 18 % dans les milieux plus favorisés.

C.G.

EXPÉRIENCE : Donner plus aux défavorisés

En 1982, face à la persistance de l’échec scolaire parmi les élèves les plus défavorisés, une expérience rompant avec l’idée d’égalité de traitement est tentée : les zones d’éducation prioritaire (ZEP) sont créées dans quelques régions, mesure renforcée et étendue en 1989, puis en 1990, et prorogée régulièrement depuis. Elle incite les établissements à développer des projets éducatifs et des partenariats locaux, en les dotant de ressources supplémentaires (crédits, postes, heures d’enseignement, etc.). L’objectif est d’améliorer les résultats scolaires en stimulant des projets nouveaux. Il s’agit en effet de donner « plus à ceux qui ont le moins » et développer une réelle égalité des chances dans des zones prioritaires socialement défavorisées.

En 1997 : la carte des ZEP évolue avec la création des Réseau d’éducation prioritaire (REP). Les ZEP restent au coeur du dispositif mais dorénavant un contrat de réussite reposant sur un diagnostic identifiant les causes de réussite et d’échec scolaire est élaboré. En 2006 : cette politique est relancée ; la notion de zones disparaît au profit de celle de réseau.

LES REPÈRES

Définition

L’échec scolaire est le phénomène des élèves quittant les systèmes scolaires modernes sans qualification ou diplôme et plus largement ayant des difficultés d’apprentissage.

La France dans la bonne moyenne

En 2011, la proportion de jeunes de 18 à 24 ans en situation de décrochage scolaire en France (12 %) était inférieure à la moyenne de l’Union européenne (13,5 %), mais supérieure de deux points à l’objectif fixé pour 2020 (source : commission européenne).

« Il faut sortir du carcan classe-programme qui impose un rythme pas forcément adapté aux élèves qu’on nous confie » Philippe-Pierre Cabourdin, recteur

DE 15 À 20 %

Les chiffres sont cruels pour la France. Entre 2000 et 2009, selon l’OCDE, la proportion d’élèves de 15 ans en échec scolaire est passée de 15 à 20 %.

PAS DE STIGMATISATION

Les enfants des secteurs de l’éducation prioritaire ne se considèrent ni meilleurs ni moins bons que les autres enfants : 37 % se considèrent parmi le groupe des très bons élèves contre 40 % des autres enfants.

LA PHRASE

« Les familles des quartiers de l’éducation prioritaire sont moins bien armées pour répondre aux exigences scolaires » Résultat de l’enquête menée par l’Afev

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l’union 140930 b
INCENDIES : Les voitures brûlent

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 22 heures, une Volkswagen Polo a pris feu devant la piscine du quartier Croix-Rouge, allée des Landais. L’incendie s’est propagé à une Ford Focus. L’origine du sinistre, pour être indéterminée, n’en demeure pas moins fort suspecte vu l’heure et l’endroit (plusieurs voitures ont déjà brûlé nuitamment sur ce parking).

Dimanche matin, vers 11 heures, c’est une camionnette Renault Master qui est partie en fumée à proximité du complexe sportif des Églantines, à la sortie de Reims, route de Laon à la Neuvillette. Le véhicule n’était pas signalé volé au moment de sa découverte.

Hier vers 2 h 30 du matin, plusieurs poubelles ont brûlé rue de Solferino, au quartier Chalet-Tunisie. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers minuit, les sapeurspompiers étaient déjà intervenus dans cette même rue de Solferino pour éteindre un feu de voiture.

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AUJOURD’HUI

Performance : SKENE proposé par CP&LP, Ephia Gburek, Blanche. A l’heure des destructions et reconstructions du campus de Reims, CP&LP plasticien architecte, disposent les vestiges de leurs passages.

De 12 à 18 h, Université Reims Champagne-Ardenne - Campus Croix Rouge, 57 rue Pierre Taittinger.

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RENDEZ-VOUS

Le Cirque Amar sera présent sur le parking de l’hippodrome afin de présenter son spectacle du 90e anniversaire, mardi 30 septembre à 18 et 20 h 30 et mercredi 1er octobre à 15 heures. Location des places aux caisses à partir de 10 heures.

Visite de la ménagerie (2 €).

Renseignements au 06 09 42 83 42 et www.cirque-amar.com


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