Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - décembre 2014.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
Le cabinet médical de SOS Médecins Marne est installé dans le quartier Croix-Rouge à Reims.
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SOS Médecins, participant au mouvement de protestation de la médecine libérale contre le projet de loi de santé, est en grève. Pour tout avis médical, composez le 15 »… Depuis hier matin et jusqu’à demain 8 heures, le numéro de SOS Médecins de la Marne ne répond plus. À la place, les patients peuvent entendre ce message les incitant à se rabattre vers le Samu, déjà bien sollicité depuis une semaine avec la grève des médecins libéraux.
Ce mouvement dans la Marne, où l’association a une antenne à Reims et Châlons, entre dans le cadre d’une action nationale. SOS Médecins invite, en effet, ses quelque 1 000 médecins à cesser toute activité pour dénoncer notamment les pouvoirs accrus donnés dans le projet de loi santé aux directeurs des agences régionales de santé (ARS). Ces derniers pourraient décider, selon l’association, à l’instar de ce qui se fait dans le Nord - Pas-de-Calais et en Lorraine, qu’il n’y a plus besoin de médecin libéral la nuit, orientant de fait les malades vers les urgences. Inadmissible pour ces médecins dont l’activité est particulièrement recentrée la nuit et les week-ends. « SOS Médecins Marne exerce depuis 15 ans, 24 heures sur 24, sur le secteur de Reims (depuis 2008 à Châlons, NDLR) et nous sommes la seule structure à travailler en visite entre minuit et huit heures (hormis les médecins libéraux dispensant leurs soins à leurs patients privés), souligne le docteur Jean-Philippe Leveque, président de l’association dans le département. Nous assurons les soins en PDSA (c’est-à-dire aux horaires de fermeture des cabinets médicaux la nuit, les week-ends et jours fériés) à 56 % de la population du département. »
À noter que les effectifs de SOS Médecins Marne (8 médecins) ont été réquisitionnés par le préfet pour assurer un service minimum durant ces deux jours de grève.
GRÉGOIRE AMIR-TAHMASSEB
Unique étape marnaise de sélection pour les pré-qualifications des Petits As de Tarbes qui auront lieu fin janvier, le tournoi jeunes du TC Saint-Martin-sur-le- Pré a fait le plein avec 148 inscriptions dont 94 pour les tableaux majeurs des 12/14 ans.
Du côté des filles, les deux représentantes regionales, la Rémoise Sarah Leroy (15, Géo-André) et la Cormontreuilloise Élise Renard (15, Cormontreuil) se sont arrêtées en quart. Il faut dire que le niveau était très élevé comme en témoigne la finale disputée à 3/6 et remportée par la Sarcelloise Clara Tardivel, déjà vue à son avantage à Reims lors de la Coupe de France hiver des 13 ans.
Par ailleurs, la Ligue d’Alsace a annexé le tableau garçons puisque la finale a opposé le banlieusard strasbourgeois Christopher Cahour (15, Souffelweyersheim) au Mulhousien Gauthier Breistroff (15), la victoire revenant logiquement au Bas-Rhinois.
À noter qu’Eliott Roussel (15, Vitry) a été stoppé en quart alors que Corentin Bona (15, Sedan) a perdu (6-1, 7-5) contre le finaliste.
▶ GARÇONS.
12/13/14 ans : Cahour (15, Souffelweyersheim) bat Breistroff (15, Mulhouse) 7-5, 6-2 ;
15/16 ans : Milinaire (15/1, Cormontreuil) bat Lopes (15, Cormontreuil) 6-4, 6-2 ;
17/18 ans : Chaudré (15/1, URT) bat Binnet (15, Saint-Martin-sur-le-Pré) 4-6, 7-5, 6-4.
▶ FILLES.
12/13/14 ans : Clara Tardivel (3/6, Sarcelles) bat Laura Bourguignon (3/6, Saint-Jean-de-Monts 6-7, 6-2, 7-5.
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Les travaux de restauration de la grande rose, à la cathédrale, ont bien avancé au cours de l’année 2014.
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L’ancien site du Sernam accueillera le nouveau complexe sportif de piscine patinoire.
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Les faux plafonds des celliers Jacquart enlevés, l’architecture est mise en valeur.
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Piscine-patinoire, musée des Beaux-Arts, blocs Solférino, cathédrale ou celliers Jacquart : moult décisions ont été prises cette année.
Changement de municipalité oblige, de nombreux projets ont été précisés, confirmés ou… abandonnés. En juin, Arnaud Robinet annonce qu’il opte pour l’ancien site du Sernam en vue de reconstruire la piscine-patinoire. L’équipe d’Adeline Hazan avait dû fermer l’équipement en urgence, en octobre 2013, pour raison de sécurité. Le maire espère que l’infrastructure sportive, très bien desservie par les transports en commun et tout près du centre-ville, puisse sortir de terre en quatre ans. D’ici la mi-janvier 2015, une patinoire provisoire doit être installée sur le terrain de l’exusine Arcelor Mittal.
Dans ce quartier du Boulingrin, le projet d’un grand musée, lui, ne verra jamais le jour. Le maire a tranché, début décembre : les Beaux-Arts seront rénovés et agrandis, en plusieurs phases, afin de pouvoir assurer un financement moins douloureux. Côté culture, d’autres annonces ont été faites : une étude est lancée pour moderniser et valoriser les collections au musée Saint-Remi ; deux lieux ont été retenus pour accueillir la donation du peintre Foujita. Les celliers Jacquart, achetés par la Ville en 2010, poursuivent leur mue, ils seront à nouveau ouverts au public au cours du premier semestre de la nouvelle année. Ils abritent, notamment, une salle d’exposition de près de 900m2. Les Rémois avaient jusqu’à la fin de ce mois de décembre pour donner leur avis sur le nom de ce nouveau temple dédié à la culture.
Dans les quartiers, la rénovation urbaine s’est poursuivie, avec son lot de désagréments pour les riverains, qui commencent à trouver le temps long. Mi-décembre, l’État a fait savoir qu’était débloquée une nouvelle enveloppe pour Orgeval et Croix- Rouge. Les Épinettes et Châtillons attendent encore. À Chalet-Solferino, 17 familles savent que d’ici le mois de juin, elles auront déménagé. Deux des quatre blocs y seront détruits au dernier trimestre de 2015.
ANNE DESPAGNE
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Le 7 décembre, Antoine Freydiger a décroché, pour la seconde fois, la médaille d’or de vovinam viet vo dao, à Paris.
Déjà 4e aux mondiaux de Paris en juillet, il confirme sa performance. Il faut rappeler qu’Aurore Sourrue, championne de combat à la coupe d’Île-de-France en 2013, première fille de la région Champagne-Ardenne médaillée d’or, fait elle aussi partie du top 10 mondial depuis cette année.
▶ Section ACRAP Vovinam Viet Vo Dao, animée par Franck Schmitt, 11, avenue du Président-Kennedy, mardi et vendredi de 20 à 22 heures. Tél. : 03 26 06 39 54.
Lundi dernier, un Rémois de 18 ans a frappé sa mère et sa soeur lors d’une dispute rue Yvon-Morondat. Il est ensuite parti avec le véhicule familial, bien qu’il ne soit pas titulaire du permis de conduire. Les policiers l’ont arrêté quelque temps plus tard.
Loin de se calmer en garde à vue, le jeune homme a menacé de s’en prendre à sa génitrice sitôt sorti du commissariat. Il a été présenté au parquet puis remis en liberté sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès, le 23 février. D’ici là, interdiction lui est faite d’entrer en contact avec sa mère.
Mercredi, c’est un père de famille qui a été présenté au parquet après avoir molesté ses enfants qui tentaient de s’interposer lors d’une scène de ménage. Il a poussé son fils de 10 ans et tiré par les cheveux sa fille de 14 ans. Lui aussi est sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès.
Nouvelle voie du quartier Croix- Rouge, près de l’avenue Bonaparte, la rue Olympe-de-Gouges a été le théâtre d’une rixe opposant plusieurs individus.
L’un des protagonistes était armé d’un couteau. Sans domicile fixe, l’homme âgé de 22 ans s’est vu remettre une convocation à l’audience correctionnelle du 9 février. Le couteau a été confisqué.
Plusieurs feux de détritus ont illuminé la nuit de jeudi à vendredi. Le premier s’est déclaré vers 17 h 30 sur une aire de jeux de la rue de Solferino.
Vers 1 heure, hier, un sac-poubelle a été incendié près de la piscine de l’allée des Landais tandis qu’une poubelle s’enflammait 150 mètres plus loin.
Vers 1 h 50, les pompiers retournaient dans le quartier, rue Madeleine- Terrien (secteur allée Edgar-Degas), pour éteindre un feu de poubelle.
En soirée, à 18 h 40, les pompiers de Verzenay sont intervenus près de Prunay, le long de la RD931 à la ferme des Marquises, pour un feu de pneus.
Il a recommencé ! Mardi à 23 h 10, pour la troisième soirée consécutive, le pyromane qui sévit depuis plusieurs semaines dans les caves du 38, rue de Rilly-la-Montagne, n’a pu se retenir d’allumer un nouvel incendie dans le local à vide-ordures. Une fois encore, il avait disparu à l’arrivée des secours.
D’autres incendies ont été signalés en cette période de Noël. Mardi vers 18 heures, une voiture a pris feu accidentellement allée Duroy-de-Bruignac, au quartier Trois-Fontaines. Le lendemain matin, à 5 heures, une Peugeot 205 et une Renault Clio ont été incendiées par le même auteur, la première avenue de Laon, la seconde quelques mètres plus loin, rue Henri-Matisse. Un conteneur à ordures a brûlé une heure plus tôt rue Ernest- Lefèvre.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, à 0 h 45, une voiture est partie en fumée rue des Thiolettes, à l’angle de la rue d’Arlington. L’origine est suspecte. Des poubelles ont connu le même sort place Pierre-de-Fermat à 3 heures.
Vers 16 h 30 hier, un feu de cheminée s’est déclaré rue de Courcy à Thil tandis que de la fumée signalée à 17 h 30 derrière l’hôpital Sébastopol de Reims provenait d’un feu sous surveillance.
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Les résultats du concours annuel de dessins ouvert par l’Acrap (association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion) aux enfants du quartier ont été dévoilés devant leurs parents, par le président Jean Monteiro. Vingt-trois dessins ont été sélectionnés. Leurs auteurs ont reçu un cadeau des mains du Père Noël.
Premier : Eva Dos Santos et Chirine Bouchachia.
Troisième : Adem Neifar.
Quatrième : Elodie Beauboit.
Cinquième : Néhémie Téty et Praise Abolia.
Septième : Cassy Tran.
Huitième : Naëlle Jemni Tailleur et Sanéba Sylla.
Premier : Nicolas Beauboit,
deuxième : Kenza Trabelsi et Manon Frunin.
Quatrième : Meissa Trabelsi, Fatmana Corman et Elia Dos Santos.
Septième : Mohcin Behih et Enzo Bertrand.
Neuvième : Ismaël Neifar.
Dixième : Margaux Frunin et Noah Téty.
Premier : Nejy Bouchachia,
deuxième : Jihen Bouchachia.
Le doute n’est plus permis : un incendiaire a pris ses habitudes dans les caves du 38 rue de Rillyla- Montagne, une barre d’immeubles proche du campus Croix-Rouge.
Lundi à 21 heures, pour la seconde fois en 24 heures, les pompiers ont dû se rendre dans le local à vide-ordures pour éteindre un feu de poubelles. Le précédent incendie, la veille dimanche, s’était déclaré vers 21 h 30. Ce ne sont pas les seuls à avoir enfumé les caves du 38. On en compte au moins une dizaine ces dernières semaines. Le premier de la série porté à notre connaissance remonte au 31 octobre.
L’incendiaire a ensuite sévi le 1er novembre, le 6 novembre, le 7 novembre, le 19 novembre, le 29 novembre, le 6 décembre et deux fois le 10 décembre, d’abord à 1 heure du matin, puis à 21 h 50.
La rue de Rilly-la-Montagne n’est cependant pas le seul endroit de Reims où brûlent les poubelles. Lundi à 17 h 40, un conteneur a pris feu devant un immeuble de la rue de Dunkerque, le no58, au quartier Maison-Blanche.
Ce même jour à 15 h 30, une voiture a pris feu rue Gabriel-Voisin mais l’origine est accidentelle.
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La sociologue turque continue d’être victime d’acharnement judiciaire dans son pays. Venue à Reims à deux reprises ces derniers mois, elle y reçoit un vif soutien.
Acquittée pour la quatrième fois. Et pourtant toujours poursuivie par la justice de son pays. Pinar Selek, sociologue turque, a reçu une bonne nouvelle, vendredi… et une très mauvaise, hier. Lavée de tout soupçon dans une affaire d’attentat meurtrier (en 1998), l’universitaire, qui s’intéresse aux minorités de Turquie, pourrait être à nouveau jugée puisque le procureur a fait appel. Pinar Selek est venue à deux reprises dans la cité des sacres ces derniers mois, à l’invitation de Nova Villa, pour les festivals Reims Scènes d’Europe et Méli-Môme. Elle a même été la marraine du rendez-vous culturel dédié aux enfants, en juin 2014. Joël Simon, le directeur de Nova Villa, est particulièrement touché de cet « acharnement » que subit la militante féministe depuis 15 ans. « Nous avons échangé des textos vendredi, suite à son acquittement. elle était si heureuse de pouvoir retourner dans son pays… », raconte le responsable rémois, qui rend un hommage ému à une femme « à l’incroyable force de vie ». Malgré tout ce qu’elle a traversé (la prison, la torture, l’incertitude, l’exil), elle sait trouver les mots pour transmettre « un message d’espérance et d’humanité ». Ce fut par exemple le cas, en juin, lors d’une rencontre avec des élèves du collège François-Legros, comprenant de nombreuses nationalités.
Quatre personnes de l’équipe de Nova Villa avaient assisté, à Strasbourg en mars, à la soutenance de thèse de Mme Selek, un travail sur les mouvements d’émancipation en Turquie. Son père, avocat, était là pour la féliciter. C’est lui qui lui avait conseillé de quitter leur pays, sa vie étant en danger. À Nova Villa, l’intérêt porté à Pinar Selek se poursuivra, pour « l’encourager » dans ses futurs combats et tout simplement pour « partager le bonheur » de la côtoyer.
ANNE DESPAGNE
▶ Naissance à Istanbul en 1971. Elle est la fille d’Alp Selek, avocat qui a passé quatre ans et demi en prison après le coup d’État de 1980.
▶ Arrêtée le 11 juillet 1998, elle refuse de donner le nom des personnes qu’elle a interrogées pour un de ses livres.
▶ Poursuivie depuis 15 ans pour un attentat qui s’est révélé être une fuite de gaz.
Une regrettable erreur s’est glissée hier dans l’article relatant l’acte désespéré d’une femme qui s’est jetée lundi matin du cinquième étage d’un immeuble de l’allée Yves-Gandon, aux Hautsde- Murigny. La victime a fait une chute d’environ quinze mètres, et non « d’environ quinze minutes » comme écrit par inadvertance.
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Le gymnase Géo-André était en pleine effervescence, mercredi dernier, pour la fête de Noël du Reims Champagne Basket. Matches, jeux, initiations, les licenciés avaient, en plus de l’occasion de s’amuser, la possibilité d’inviter un ami à découvrir la discipline. Une opération parrainée par la Fédération et Kinder, qui permet d’offrir un cadeau, tout comme le RCB le fait, avec des chocolats en prime.
Le vrai cadeau, pour les dirigeants du RCB, c’est la bonne nouvelle concernant les effectifs. Aurore Nasri, la présidente, se réjouit des 260 inscrits à cette période de l’année (quand elle a terminé l’an dernier à 254). Club formateur qui s’est fixé pour objectif la détection de nouveaux talents, le RCB reste une référence pour tous les enfants, les jeunes et leur famille. « Le RCB a trente ans, complète Franck Ostré, responsable technique pour les minimes, cadets et seniors. Notre succès est lié à notre dynamisme et à notre état d’esprit. Certains cadets, par exemple, aident les mini-poussins… »
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La troupe des Mousquetaires de Reims, les majorettes de l’Acrap (association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion), a offert pour Noël un beau spectacle aux personnes âgées du quartier, ainsi qu’aux adhérents de l’association, accompagnés de leurs enfants.
Cette compagnie, animée par Magali Macadré, est ouverte aux filles, dès l’âge de 6 ans.
Les entraînements se déroulent le mardi et le jeudi, de 17 h 30 à 19 h 45 dans la grande salle de l’Acrap, 11 avenue du Président- Kennedy.
Les tenues sont prêtées par le club et deux séances d’essai sont possibles.
▶ Contact : 03 26 06 39 54.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Cinéma pour enfants à partir de 3 ans « L’enfant au grelot »de Jacques-Rémy Girerd. (France, 1998, 26 min.) Après une tempête de neige, un bébé abandonné est retrouvé par un facteur au milieu de la forêt. Il tient, serré dans sa main, un curieux grelot.
L’enfant, Charlie, grandit dans un petit orphelinat en compagnie de six autres garçons. Il se confie souvent à son grelot fétiche et essaie de percer le mystère de ses origines. A 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge 19 rue Jean Louis Debar, entrée libre.
Ça bouge souvent la nuit rue de Rilly-la-Montagne, à côté du campus Croix-Rouge. Après une série de trois incendies allumés les 6 et 10 décembre dans le local à vide-ordures du no38, une nouvelle mise à feu y a été signalée dimanche à 21 h 30. Rapidement noyées par les pompiers, les flammes parcouraient des sacs-poubelles.
Deux nuits plus tôt, vendredi, plusieurs jeunes ont brisé la porte vitrée d’un immeuble de la même rue pour squatter les communs.
Les policiers ont interpellé deux suspects. Si le premier s’est vu remettre une convocation en justice (bien qu’il conteste la dégradation), le second a été remis en liberté sans suite judiciaire (il n’a pas été possible de lui imputer une éventuelle participation aux faits).
Traquenard à la descente du tramway Le 24 novembre, alors qu’il descendait du tramway à Croix-Rouge, un jeune homme s’est retrouvé encerclé par six individus qui l’ont conduit dans un local à poubelles pour le gifler. L’enquête a permis d’arrêter quatre des auteurs, certains mineurs, d’autres majeurs. Le groupe n’avait pas choisi le garçon au hasard : il s’agissait de le punir après une embrouille. Les majeurs sont convoqués en correctionnelle, les mineurs devant le juge des enfants.
Hier matin, vers 11 h 30, une femme s’est jetée du cinquième étage d’un immeuble de l’allée Yves-Gandon aux Hauts-de-Murigny. Elle a fait une chute d’environ quinze minutes.
Encore vivante à l’arrivée des secours, mais inconsciente, très grièvement blessée, elle a été évacuée dans un état critique au centre hospitalier. La victime a sauté de son appartement. Les policiers y ont retrouvé une lettre dans laquelle elle annonçait son intention de mettre fin à ses jours.
Il y a quelques jours, lors d’une patrouille avenue Léon-Blum, les policiers ont remarqué un passant qui a baissé la tête en les voyant. Le suspect s’est ensuite dirigé vers une supérette devant laquelle il a jeté « quelque chose » avant d’y entrer. L’objet ramassé au sol s’est révélé être un morceau de résine de cannabis.
Retrouvé dans le magasin, le jeune homme a émis quelques réticences à suivre les policiers. Déjà connu de la justice, il a été remis en liberté avec une convocation le 2 février devant le tribunal correctionnel.
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1- REIMS
Le chantier de sciences-po s’adapte à la dernière phase des travaux qui s’étendra jusqu’en septembre 2016. Cette phase consistera en la construction d’un nouveau bâtiment rue Eugène- Wiet. Le couloir de bus sur l’avenue Gambetta sera restitué à la circulation, la rue Eugène-Wiet sera remise à la circulation normale durant les fêtes de fin d’année, puis, à compter du 5 janvier, sera mise en impasse à hauteur des numéros 3/5. L’arrêt et le stationnement seront interdits des deux côtés afin de garantir l’accessibilité de la rue. Tous les accès aux garages seront maintenus. La place Museux restera interdite au stationnement.
Autre gros chantier en cours dans la cité des Sacres : les travaux réseaux (ErDF, GrDF, direction de l’eau et de l’assainissement) en cours rue des Élus, entre le Cours Jean-Baptiste-Langlet et la rue de Talleyrand. La localisation de ces travaux entraîne la mise en sens unique de la rue des Elus depuis le cours Jean-Baptiste-Langlet vers et jusque la rue Talleyrand. Une fermeture ponctuelle à la circulation pourra être instaurée en journée.
2- BEZANNES
En raison des travaux de raccordement de la rue Louis-Renault à l’Allée du Vignoble, l’allée du Vignoble sera interdite à la circulation entre la rue Joliot-Curie et la rue Fernand-Brunet.
La circulation pourra être interdite momentanément suivant l’avancement des travaux de la rue Joliot-Curie vers et jusque la rue Fernand-Brunet. Pas de fermeture en continue.
3- ENTRE GUEUX ET ROSNAY
En raison de l’enfouissement de réseaux, circulation alternée par feux sur la D 027, jusqu’au 2 janvier.
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Un repas chaud servi sous la tente de l’Ordre de Malte, pour améliorer l’ordinaire.
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Hier, derrière la cathédrale, un repas chaud était servi aux indigents grâce à la collaboration de la commune libre du Boulingrin et de l’Ordre de Malte.
Hier matin, on s’activait en cuisine au Version originale, le restaurant de Christophe Mertes, dans le quartier du Boulingrin. Nelly, Véronique, Martine, et d’autres, ils étaient une petite équipe autour du chef à préparer un bon repas : l’une a découpé les légumes, « moi j’ai écrasé les pommes de terre », « et moi je les ai épluchées… »
Au menu : velouté de potiron, daube de boeuf aux carottes, et autre bûche au chocolat. Rien d’extraordinaire à cela ? Non, si ce n’est que ces marmitons d’un jour étaient des bénévoles et que les clients à qui ce déjeuner était destiné n’allaient pas payer l’addition. Celle-ci était réglée par l’association La commune libre du Boulingrin du président Longuet. Car en fait de « clients », il s’agissait de cabossés de l’existence aux faibles ressources.
Nous allons les rencontrer juste derrière la cathédrale, sous la tente que l’Ordre de Malte dresse là chaque dimanche à la mauvaise saison. C’est là que les plats une fois prêts allaient être transportés. Parmi ces convives du jour voici X., un garçon de 26 ans qui ne veut pas donner son prénom, pour ne pas faire de la peine à sa petite amie, et qui squatte quelque part dans le centre-ville depuis plusieurs mois déjà. Mis dehors par ses parents à 22 ans, « et en plus du jour au lendemain, j’ai perdu mon emploi d’intérimaire dans la manutention ». Voici Marie-Claude, la quarantaine, qui habite Croix-Rouge et vient souvent sous la tente « maltaise » : « Je suis au RSA, je vis seule, je ne peux pas travailler à cause d’un problème de genou, mais je n’ai pas le statut de handicapée… » Claude et Linda sont frère et soeur. Elle a la cinquantaine, lui a dépassé les soixante ans, « et on est sous tutelle. Moi je n’ai pas de chauffage chez moi », confie-t-elle tout simplement, « et moi je manque de quoi manger… », dit-il. Et tous profitent sans complexe de cette amélioration de l’ordinaire offerte dans un climat chaleureux qui sent bon Noël, à défaut de la chaleur du ciel.
ANTOINE PARDESSUS
La ville à la pointe en termes d’immobilier écolo ? En tout cas, le même jour de la pose de la première pierre, Sylvia Pinel, ministre du Logement, a attribué le label Eco Quartier pour Pays de France, quartier rémois ayant bénéficié d’une opération de renouvellement urbain. Le résultat d’une opération de réhabilitation sans précédent pour les volets thermique et social à Pays de France, conduite à grande échelle par le Foyer rémois. En 2013, le Foyer rémois et la Ville avaient répondu à l’appel à candidatures national pour obtenir ce label. 530 logements ont été réhabilités et résidentialisés en site occupé, 158 logements ont été démolis, 117 ont été construits et 250m2 de locaux d’activités ont été créés. L’amélioration des performances énergétiques des bâtiments réhabilités permet une baisse de 50 % des charges liées au chauffage. Un « éco appart » permet d’apporter aux visiteurs des conseils pour les économies en matière d’énergie.
Croix-Rouge : Pays de France lauréat du label national Eco Quartier 2014
Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, a présenté les résultats de la campagne 2014 de labellisation nationale ÉcoQuartier : 19 projets ont été labellisés dont le quartier Pays de France à Croix-Rouge.
PNRU : Croix-Rouge et Orgeval soutenus par l’Etat
Le nouveau PNRU (plan national de rénovation urbaine) a retenu 200 quartiers qui bénéficieront d’une enveloppe de 5 milliards d’euros. Parmi ces quartiers figurent Croix-Rouge et Orgeval, mais pas Châtillons et Europe comme l’auraient souhaité les élus rémois. Lors du premier PNRU, la ville de Reims avait bénéficié de 500 millions d’euros d’investissements pour rénover les quartiers Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et Epinettes.
Sept collèges rémois en zone d’éducation prioritaire
Le ministère de l’éducation a tranché. Sur les neuf collèges appartenant au réseau d’éducation prioritaire, sept se situent à Reims : Colbert, François-Legros, George-Braque, Joliot-Curie, Maryse-Bastié, Paul-Fort et Trois Fontaines.
JUSQU’AU SAMEDI 20 DÉCEMBRE : COURTS MÉTRAGES POUR JEUNE PUBLIC
« Petits courts pour petits bouts », une sélection de très courts-métrages sur la thématique de Noël pour les plus petits, de 6 mois à 3 ans.
À 10h00. Gratuit, médiathèque Croix-Rouge
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Jessie, 13 ans, doudoune rose, jolies lunettes, descend vers le canal d’un pas assuré. Depuis deux mois, elle connaît le chemin et elle adore passer ses mercredis après-midi au Moulin Huon, rue Albert-Thomas. La jeune fille, qui habite dans le quartier Croix- Rouge, prend le tram, le bus et finit à pied pour rejoindre la grande salle dédiée aux 12-17 ans, ouverte depuis le 5 novembre.
L’ambiance est détendue, l’initiative encouragée et les activités variées. Jessie apprécie tout particulièrement la crêpes party, les jeux de société, et, comme mercredi, la sortie au Laser Game. Ouvert le 5 novembre, le lieu accueille une quinzaine de tout jeunes adolescents, « que nous invitions à participer activement au programme des activités et au fonctionnement », détaille Kim Duntze, adjointe au maire chargée de la jeunesse, soucieuse « d’élargir les horizons culturels » de ces enfants parfois isolés. Sébastien Siguenza, responsable de l’accueil jeunes, confirme ce besoin de nouveaux contacts : « Ils sont à la recherche de nouveaux liens, de nouveaux amis. Parce que le cercle du collège est parfois restreint… » Le directeur apprécie de voir le groupe de plus en plus soudé et volontaire pour donner un coup de main au rangement ou pour formuler des requêtes en matière de jeux ou de sorties. Encore une fois, pas question de faire dans l’occupationnel ni le consumérisme. Les jeunes sont invités à « se prendre en main, à co-construire », résume Mme Duntze. Afin que chacun comprenne ce qu’il est possible de faire tout de suite et ce qui doit un peu attendre.
A.D.
▶ Le Moulin Huon rouvrira le mercredi 7 janvier à 14 heures. Première séance gratuite ; ensuite, 6 € pour le mois. Tél. 03 26 85 20 88.
L’assemblée générale des jardins Croix-du-Sud est reportée au samedi 20 décembre à 9 h 30, pour cause de local non disponible, dans la même salle de l’Étoile Croix-du-Sud, au 5, avenue Léon-Blum.
Il y a quelques jours, un automobiliste retrouve sa voiture fracturée rue Pierre-Taittinger. Le GPS et une caisse à outils laissés à l’intérieur ont disparu.
Il l’ignore encore, mais le coup a été fait par un couple de 20 et 21 ans au motif que le véhicule était prétendument mal garé. Cela méritait punition. A la recherche de ses affaires, la victime a la bonne idée d’aller naviguer sur Leboncoin. Elle y découvre son GPS…
Rendez-vous est pris avec le vendeur. C’est un copain qui est envoyé au contact. Pas d’accord pour tout prendre sur lui, il balance l’adresse du couple.
L’homme s’y rend d’un pas décidé… après avoir mobilisé autour de lui. Plusieurs compatriotes font masse quand il toque à la porte (il est Géorgien).
Manifestement, cette démonstration de force porte ses fruits car le couple accepte de suivre gentiment la victime. Et c’est ainsi que mardi à 21 h 30, les deux jeunes gens se présentent avec le plaignant à l’accueil du commissariat de Reims.
La demoiselle et son ami ont fait l’objet d’une composition pénale : 200 euros d’amende à payer, obligation d’indemniser les dégâts occasionnés sur l’auto. La victime a récupéré son GPS, ainsi que la caisse à outils.
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C’est l’ASPTT Reims qui a la lourde de tâche d’accueillir le deuxième des huit tours du Trophée du Vignoble 2015. « C’est notre plus grosse organisation de l’année », reconnaît Yves Mayeux, président de l’ASPTT.
L’étape rémoise s’annonce également sous les meilleurs auspices. Le sociétaire du club, Frédéric Vallée (ASPTT, 4 points), tentera de recoller au peloton de tête du tableau 9-14 tenu par Conreaux (Frignicourt, 6 points) et Barthe (Romilly, 9 points). Hugo Rabeux, de l’Olympique rémois (ORTT), luttera pour garder sa première place dans le tableau 5 à 6 ; quant à Fabien Philippe (2e, 6 points), son compagnon de club, nul doute qu’il tentera d’accrocher la première place détenue par le Tayssotin Le Bars, dans le tableau 5 à 8. Les Châlonnais Goffard et Corcia (Châlons-en-Champagne tennis de table) se livreront à une lutte fratricide, car si le premier nommé est sur la plus haute marche du podium du tableau 5 à 10 avec 9 points, son compère est juste derrière lui avec 6 points.
Mathieu Penin et Valerian Lalouette (PPC Épernay) tenteront de rééditer leurs prestations de Plivot en gardant la première place en tableau 7 à 12 et 11 à 16.
Dans les tableaux 9 à 14 la chasse est ouverte pour détrôner Barthe de Romilly, quant aux Toyens Do et Matam, sauf inscription de dernière minute, ils ne sont toujours pas en lice dans le tableau 11 à 19. L’Aubois Wlady Sitkiewicz (Romilly Sport 10), 3e de l’édition 2014, absent à Plivot, fera le déplacement à Reims pour en découdre.
La reprise, le premier tour, disputé à Plivot, a répondu aux attentes des organisateurs avec 87 participants. « Ce deuxième tour devrait rassembler un nombre de pongistes équivalent à celui de Plivot », reconnaît avec satisfaction Emmanuel Barcelo, organisateur de la compétition.
EMMANUEL BUSSON
▶ REIMS. – TOURNOI DU VIGNOBLE, 2E TOUR, gymnase Géo-André. Juge-abribre : M. Henrion.
Les tableaux : 5 à 6 (500 à 699 pts), début 8 h 30 ; 5 à 8 (500 à 899), début 10 h 30 ; 5 à 10 (500 à 1 099 pts), début 12 h 30 ; 7 à 12 (700 à 1 299 pts), début 8 h 30 ; 9 à 14 (900 à 1 499 pts), début 9 h 30 ; 11 à 16 (1 100 à 1 699 pts), début 11 h 30 ; 11 à 19 (1 100 à 1 999), début 13 h 30.
▶ CALENDRIER. – 4 janvier : Gueux-Tinqueux. 11 janvier : PPC Épernay. 8 février : Le Mesnil-sur-Oger. 22 février : Fismes. 1er mars : Vertus. 10 mai : Bouzy-Ambonnay.
Malgré la fermeture et la démolition de la patinoire Bocquaine, le Club de Patinage Artistique de Reims, présidé par Marie Lech, n’a pas chômé en prenant ses quartiers à Barot. Les entraînements ont pu se poursuivre. Ainsi, sur les dix patineurs de l’école glace de Divisions 1 et 2, huit ont été sélectionnés aux championnats de France de leurs catégories respectives. Sur demande de la Fédération, chaque club devait proposer via sa ligue des éléments au potentiel intéressant. Le CPAR en a proposé huit et les huit ont été retenus par la Commission Nationale de Patinage pour figurer sur la liste SER (Sportifs d’Excellence Régionale) selon des critères bien définis. Une fierté pour Malika Tahir, la coach principale, et son adjointe Laëtitia Ruta qui espèrent qu’ils accéderont un jour à la liste ministérielle.
Les collèges en zone d’éducation prioritaire La carte des nouveaux réseaux d’éducation prioritaire a été dévoilée hier. Sur Reims, sept collèges en feront partie : Trois-Fontaines, François-Legros, Maryse-Bastié, Georges-Braque (REP +), Colbert (REP +), Paul-Fort (REP +), Joliot-Curie (REP +).
Le quartier Croix-Rouge est de nouveau retenu dans le cadre du second plan national de rénovation urbaine. Archives
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Croix-Rouge et Orgeval seraient les deux quartiers retenus dans le nouveau plan national de la rénovation urbaine. Pour Catherine Vautrin, le compte n’y est pas.
Le PNRU (plan national de rénovation urbaine), un gros mot ou presque, pour désigner quelque chose de vraiment concret pour une fois. Pour le premier volet, Orgeval, Croix-Rouge, Wilson et les Épinettes, avaient été les heureux élus. À la clé, 500 millions d’euros d’investissements, tout de même ! C’est dire l’importance pour un quartier d’être retenu ou pas. Lundi, les heureux gagnants du second plan de rénovation urbaine ont été dévoilés : il s’agit de Croix-Rouge et Orgeval. « J’espère qu’il s’agit seulement d’une première annonce », a commenté hier Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole, pour qui le compte n’y est pas. « Dans une ville où l’on dénombre 43 % de logements sociaux, on peut espérer mieux. C’est bien que Croix-Rouge et Orgeval soient retenus, cela va permettre de poursuivre la rénovation », mais la présidente évoque Wilson, les Épinettes et surtout les Châtillons. « On souhaite une intervention rapide dans ce dernier quartier. »
Éric Quénard, conseiller municipal d’opposition PS, se félicite que les quartiers Croix-Rouge et Orgeval figurent au PNRU 2. « Dans le quartier Wilson, les travaux sont presque terminés. À Croix-Rouge ou Orgeval, les habitants qui ont vu le logement de leurs voisins s’améliorer n’auraient pas compris de vivre toujours dans les mêmes conditions », souligne-t-il.
Éric Quénard estime encore que c’est une bonne nouvelle pour les riverains de la place Pierre-de-Fermat, puisque les copropriétés dégradées peuvent bénéficier de financement dans le cadre du PNRU, « même si ce n’est pas si simple », glisse Catherine Vautrin, pour qui la rénovation d’Orgeval ne sera pas terminée tant que la place sera en l’état. Concernant les quartiers Europe et Châtillons, priorité des deux listes PS et UMP aux municipales, les bailleurs interviendront dans le cadre d’un plan de stratégie patrimonial estime Éric Quénard. « Nous avions commencé la rénovation de la maison de quartier à Europe, de la place Jean-Moulin, le parc des Châtillons. » Pour Catherine Vautrin, les bailleurs prendront certes leurs responsabilités, « mais c’est mieux, notamment pour les Châtillons, si l’État s’engage également ». Il faut savoir que les critères d’inscription des quartiers au PNRU ont été modifiés, concernant les seuils de pauvreté entre autres.
Du reste, dans la Marne, huit quartiers figuraient au PNRU 1, il n’y en a plus que quatre. Par ailleurs, ce second opus du plan de rénovation urbaine en est à ses balbutiements. Le PNRU 1 court jusqu’en 2017. D’ici là, les choses peuvent évoluer. « La collectivité, l’État, les bailleurs, vont devoir travailler sur le projet », précise Éric Quénard. L’enveloppe nationale pour les deux cents quartiers retenus à l’heure actuelle est de cinq milliards, « générant 20 milliards d’investissements ».
YANN LE BLÉVEC
▶ L’Agence nationale de rénovation urbaine a été créée en 2004 pour financer la restructuration des quartiers en difficulté dans un objectif de mixité sociale et de développement durable.
▶ À Reims, dans le cadre d’un premier plan national, les quartiers Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et Épinettes, ont été concernés, pour un montant de 500 millions d’investissements.
▶ Lundi, dans le cadre du second plan national, on a appris que Croix-Rouge et Orgeval étaient de nouveau retenus.
Parmi les 200 quartiers dits d’intérêt national, la Champagne-Ardenne en compte quatre. Un à Troyes et trois dans la Marne : Croix-Rouge et Orgeval pour Reims et Le Hamois pour Vitry-le- François. Huit ont été identifiés pour la Picardie dont un pour l’Aisne : Europe à Saint-Quentin. Par ailleurs, parmi les 200 sites complémentaires d’intérêt régional qui doivent être repérés par les préfets de région, une cinquantaine ont déjà été identifiés par l’Anru dont deux situés dans l’Aisne : les Vaucrises à Château- Thierry et la cité de Vermand à Saint-Quentin. Quand la liste de tous les quartiers d’intérêt régional sera arrêtée, une enveloppe de 19 M € leur sera destinée en Champagne-Ardenne. Celle de Picardie est fixée à 24 M €.
Et si on allait au théâtre en hiver à Croix Rouge en tram ? avec « La chambre impossible » par la compagnie Pastel.
Rendez-vous devant l’arrêt Opéra du tram à 19 heures (gratuit).
L’assemblée générale des jardins Croix-du-Sud est reportée au samedi 20 décembre à 9 h 30, pour cause de local non disponible, dans la même salle de l’Étoile Croix-du-Sud, au 5, avenue Léon-Blum.
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Le Reims HM accueillait une triangulaire d’ouverture du Championnat de France des clubs. Clermont Sports (Hérault) et Saint-Marcellin (Isère) étaient ses rivaux à François-Legros. Le RHM a logiquement cédé face au champion sortant, Clermont l’Hérault. Mais, sa perfomance le laisse au 3e rang de l’élite. À domicile, les Marnais ont disposé des Isérois. Reims doit cette satisfaction aux performances de toute son équipe.
Nicolas Chol (68,7 kg) qui a soulevé 188 kg au total. Ludwig Colombo (77,5 kg) a aussi contribué à ce résultat avec ses 260 kg. Romain Dijoux (79,6 kg) a été comptabilisé à 272 kg tandis que Karen Tovmasjan (88,6kg) a frappé fort pour ses débuts à Reims.
Il bat le record des Pays-Bas à l’arraché (163 kg) avant d’épauler et jeter 181 kg. Enfin, Kévin Bouly (99 kg) arrache 150 kg et réalise la plus grosse barre à l’épaulé-jeté. L’international rémois s’est arrêté à 192 kg.
Le bilan de l’ouverture est sans surprise. Clermont et Besançon se disputeront le titre à l’issue des quatre journées. Le second a remporté son plateau à Saint-Médard (Gironde). De son côté, le RHM garde son cap : conserver la 3e place, à conforter dès le 10 janvier à Orléans. Saint-Médard sera de la partie ce samedi-là. En lever de rideau, Reims (2) s’impose face à Langres (2) en Championnat régional. Le RHM a aligné quatre équipes dont une féminime.
Des records sont tombés avec Alice Guyot et Cécile Michot en féminimes. Chez les cadets, Jimmy Catteau et Armen Mkrtchyan ont aussi amélioré leurs marques. Tous progressent à chaque sortie.
▶ CLASSEMENT APRÈS LA 1RE JOURNÉE. – 1. Besançon, 643,8 ; 2. Clermont Sports, 617,6 ; 3. REIMS, 579,2 ; 4. Monteux, 513,6 ; 5. Comines, 500,4 ; 6. Saint-Médard-en-Jalles, 481,2 ; 7. Rosendaël, 471 ; 8. Orléans, 426,8 ; 9. Saint-Marcellin, 418,8.
Organisés au centre de Ligue de Reims, les Championnats de la Marne jeunes ont livré un palmarès globalement conforme à la logique. Seule la catégorie « reine », celle des 17/18 ans, a généré des surprises. En effet, Clémence Krug (3/6, Reims Europe) a bousculé la hiérarchie. Elle a vaincu la favorite Maêva Spooner (2/6, Géo- André). La grosse cote est venue du Dormaniste Diary Ramanitra (15) qui a perfé à 3/6 face à Louis Compas (Géo- André).
Tous les lauréats – plus quelques finalistes – sont qualifiés pour les championnats de Ligue au printemps.
11 ans : Deliere (NC, Bétheny) bat Delaval (NC, Saint-Memmie), 6-2, 6-4 ;
12 ans : Dubouch (15/1, Cormontreuil) bat De La Bassetière (15/2, Cormontreuil), 6-2, 6-4 ;
13 ans : Raynel (15/1, Géo-André) bat Clauss (15/1, Saint-Memmie), 6-2, 6-2.
14 ans : Roussel (15, Vitry) bat Zarev (15/2, Reims Europe), 7-6, 4-6, 6-4 ;
15/16 ans : Duliere (15, Géo-André) bat Villenet (15, Taissy), 2-6, 6-2, 6-1 ;
17/18 ans : Ramanitra (15, Dormans) bat Compas (3/6, Géo-André), 6-3, 4-6, 6-4.
11 ans : Charlène Haddad (NC, Montmirail) qualifiée d’office ;
12 ans : Mathilde Sarcelet (15/2, TC Sainte-Ménehould) bat Eva Fernandes (30, TC Reims) 6-1, 6-2 ;
13 ans : Sarah Leroy (15, Géo- André) bat Audrey Seck (15/4, Bétheny), 6-1, 6-0 ;
14 ans : Élise Renard (15, Cormontreuil) bat Élodie Brunit (15/1, Saint- Memmie), 6-3, 6-3 ;
15/16 ans : Noémie Bellott (2/6, Géo-André) bat Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Europe),6-1, 6-0 ;
17/18 ans : Clémence Krug (3/6, Reims Europe) bat Maêva Spooner (2/6, Géo-André) 6-4, 7-6.
Trois athlètes de la section Vovinam Viet Vo Dao ont participé à la Coupe du monde à Paris avec 350 compétiteurs venus de 22 pays.
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Malgré le départ, en août 2012, de 175 adhérents pour créer le SIRES Football, l’association Croix-Rouge animation et promotion (Acrap) a attaqué la saison 2014/2015 en espérant retrouver ses 1 000 adhérents d’antan. Le recrutement de Fanny Peltriaux en danse modern’jazz, l’ouverture de la nouvelle section zumba en 2013 avec Isabelle Béchet et celle d’un atelier hip-hop en septembre avec Élodie Braga drainent de nouveaux pratiquants.
Les autres sections continuent sur leur lancée : badminton, balade pédestre, couture, gymnastique d’entretien, karaté et kobudo, majorettes, natation, pétanque, temps libre, tennis, vovinam viet vo dao et yoga. Il reste des places dans certaines sections.
▶ Acrap, 11 avenue du Président-Kennedy, du lundi au vendredi de 9 h à 11 h 30 et de 13 à 17 heures. Tél : 03 26 06 39 54.
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Le collège Georges-Braque et Joliot- Curie fourmillent d’idées et accueillent de nombreux élèves dans le cadre d’un partenariat qui a démarré en novembre. Il s’agit d’un projet de citoyenneté et de santé intitulé ARCS (Acteur responsable citoyen solidaire).
« Il s’agit pour ces élèves de s’impliquer dans des actions citoyennes au collège ou dans le quartier. Les élèves sont réunis tous les mardis après-midi dans des ateliers citoyens, de santé ou culturels : atelier égalité filles-garçons, atelier chorale, atelier photos, atelier bien manger, bien bouger… », précise Frédérique Sarrasin, principale adjointe à Georges-Braque.
L’atelier « jardinage, développement durable » comprend la lutte contre le gaspillage alimentaire et regroupe les élèves des deux collèges. Cet atelier est financé par la DRAAF (direction générale de l’agriculture et de la forêt) et il est mené en partenariat avec la Maison de la nutrition et l’association Unis Cité. L’atelier « moi, acteur humanitaire » est réalisé avec le concours de la Croix-Rouge qui est intervenue toute une journée : une centaine de collégiens ont échangé à partir de jeux concernant la citoyenneté ou à partir d’une exposition sur la Croix- Rouge. Cet atelier prévoit d’organiser une séance à la Maison de retraite ARFO Utrillo toute proche.
Ce partenariat avec la Croix-Rouge a permis aux élèves de deux classes élémentaires de CM2 du secteur d’être formés aux gestes de premiers secours par des personnels qualifiés.
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Assemblée générale des jardins Croix-du-Sud reportée au samedi 20 décembre à 9 h 30, pour cause de local non disponible, dans la même salle de l’Étoile Croix-du-Sud, au 5 avenue Léon-Blum.
Atelier " Coup de pouce emploi " : Vous avez besoin d’aide dans votre recherche d’emploi ? Venez assister à une présentation générale sur ce thème, puis à des ateliers qui proposent une aide à l’élaboration de CV et de lettres de motivation, ainsi que des simulations d’entretiens.
De 14 à 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar, entrée libre.
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La Maison de quartier Croix-Rouge a organisé la fête de Noël, samedi. Jeunes et familles ont profité d’ateliers et du concert du groupe Pili Pili. Tous ont rejoint le collège Joliot-Curie, où étaient présentés chorale, danses de l’association Mahoraise, spectacle et cabaret, avant le goûter.
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Judo Reims Métropole : à la conquête de nouveaux publics
Créé en septembre dernier suite à la fusion des clubs Reims Judo, Croix- Rouge Judo et Judorex, le Judo Reims Métropole a su toucher un nouveau public en proposant de nouvelles sections telles que le teïso, le kendo ou le keïso, des arts martiaux japonais. « L’idée était de donner à nos licenciés un accès à une large palette de disciplines et plusieurs créneaux horaires d’entraînement », souligne Jean Dreyssere, l’un des dirigeants du club. Parmi les nouveautés, il en est une particulièrement attractive : le kendo. Cet art martial japonais, à l’origine de l’art du combat au sabre, a déjà séduit une trentaine de personnes qui prennent part aux entraînements, chaque mardi à 20 h, à la Halle du Campus de Croix-Rouge. Avec près de 650 inscrits, le Judo Reims Métropole est d’ores et déjà le premier club de judo de la région Champagne-Ardenne en termes de licenciés.
LA VIDÉO-PROTECTION POUR UN MAILLAGE EXHAUSTIF
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D’ici quatre ans, pas moins de 159 nouvelles caméras seront déployées à Reims et ce, dans tous les quartiers pour être présentes sur tous les points sensibles de la ville (maîtriser la délinquance, gérer la circulation, surveiller les centres commerciaux, les zones économiques et tertiaires…). Avec l’installation prévue de 40 caméras dès 2015, en renfort des seules 36 existantes à l’heure actuelle, l’enjeu est de répondre au plus vite aux besoins du terrain, identifiés au cours des nombreuses réunions de concertation organisées par la municipalité ces derniers mois avec les principaux partenaires, Police nationale et Gendarmerie en tête. Les premières caméras devraient être installées du côté de la ZAC Farman, de l’esplanade Fléchambault ou encore de l’église Saint-Thomas et du quartier Croix-du-Sud. Pour la plupart fixes et de haute définition, elles seront pourvues des dernières technologies.
Soucieuses de donner son efficacité maximale à leur plan d’action sécurité, les collectivités de Reims et Reims Métropole ont décidé de mettre en place un grand centre opérationnel qui devrait être inauguré au plus tard fin mars 2015. Ouvert 7j/7 et 24 h sur 24 h, celui-ci regroupera le siège de la Police municipale (situé aujourd’hui rue Thiers) mais aussi le Centre de Supervision Urbain (CSU) de la rue du Temple. Installé sur un site de la rue Ernest Renan acquis par Reims Métropole, le nouveau centre opérationnel s’étendra sur près de 1200m2 et représentera un investissement d’1,6 million d’euros. Parallèlement, un espace d’accueil restera ouvert au public sur l’îlot Jadart.
Caméras, CSU… quand la technologie se met au service de tous
Les images des caméras captées par le CSU sont également exploitables par les services de la Police nationale.
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Elles sont l’outil le plus efficace pour garantir la sécurité dans les communes de Reims Métropole l’ayant adopté. Les caméras de vidéo-protection permettent d’augmenter sensiblement les capacités d’observation et d’analyse des agents des services de police, leurs enregistrements pouvant en outre servir à élucider bon nombre d’enquêtes.
A La Neuvillette, dans les quartiers Croix-Rouge, Wilson, Orgeval, ainsi que dans les différentes localités de l’agglomération qui en sont équipées, les caméras sont en mesure de détecter les mouvements, de calculer des algorithmes repérant les comportements suspects et de pratiquer un zoom permettant de distinguer les visages ou les plaques d’immatriculation. « Aujourd’hui, la vidéo-protection n’est plus un gadget, comme ça pouvait être le cas dans les années 80-90 où l’on pratiquait davantage l’a3fichage sécuritaire. Pour autant, nous n’oublions pas que ce n’est qu’un ou4il, et non une politique en soi, même si nous en avons tous les jours le bénéfice », précise Nicolas Roche, directeur de la Police municipale rémoise.
D’ici 2018, toutes les caméras de Reims intramuros mais également celles des communes de Reims Métropole seront connectées au futur Centre de Supervision Urbain (doté des tout derniers logiciels d’exploitation) qui sera installé dans le grand centre opérationnel, rue Ernest Renan. De même, jusqu’à trois agents d’exploitation pourront travailler ensemble au centre, de quoi, entre autres, ajuster au mieux les moyens humains à envoyer en renfort auprès des équipes de Gendarmerie ou de Police municipale en intervention.
Léopold Mozart (1719-1787) fut quelqu’un de beaucoup plus intéressant que le bigot un peu borné pour lequel on l’a souvent fait passer.
Auteur de nombreuses pièces sacrées et instrumentales, d’un très grand nombre de concertos et de symphonies, l’un de ses plus grands mérites sera de ne pas s’être contenté de faire de son fils un virtuose, mais de l’avoir poussé vers la composition.
A 14 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar. Entrée libre.
Un sac plastique peut parfois dissimuler un petit trésor… Lundi dernier, vers 16 h 45, un Rémois de 19 ans prend soudain la poudre d’escampette en apercevant une patrouille de police avenue Léon-Blum, quartier Croix- Rouge.
Les agents courent plus vite. Rattrapé, le fuyard porte un sac en plastique qui se révèle richement garni. À l’intérieur, plusieurs bijoux en or et une somme en liquide de 250 euros.
Interrogé sur ce butin, le jeune homme reconnaît l’avoir dérobé deux jours plus tôt lors du cambriolage d’un pavillon de la rue de Turenne à Murigny, pendant l’absence des occupants. Une perquisition de son domicile s’impose.
Chez lui, au quartier de la Lézardière, les enquêteurs découvrent 700 euros en liquide, des flacons de parfum encore emballés, une fausse montre Cartier mais deux véritables Breitling estimées à 3000 et 7000 euros !
Le jeune homme est resté muet sur leur provenance. Aucune plainte correspondante n’a été retrouvée : à ce jour, les propriétaires des parfums et des montres de luxe restent non identifiés.
Au terme des auditions, le cambrioleur a été présenté mercredi soir au parquet de Reims, puis remis en liberté sous contrôle judiciaire. Interdiction lui est faite de quitter son domicile toutes les nuits, de 22 heures à 6 heures, jusqu’à la date de son procès le 2 février devant le tribunal correctionnel.
Cinq personnes ont été écrouées, et deux autres placées sous contrôle judiciaire à la suite du démantèlement d’un trafic de stupéfiant par la section de recherche de la gendarmerie de Reims et la brigade de recherche de Vitry-le-François. Parmi les individus désormais entre les mains de la justice, figure un Vitryat d’une trentaine d’années, considéré comme le relais marnais d’un réseau impliqué dans l’importation de cannabis depuis le Maroc via l’Espagne, mais aussi de cocaïne, en provenance d’Amérique latine.
Huit gendarmes ont travaillé pendant huit mois sur cette affaire qui a abouti à plusieurs vagues d’interpellations. La première remonte au 10 octobre dernier. Le fameux Vitryat est intercepté avec un autre individu, dans les Landes, au cours d’un « go slow », un transport de drogue dans un véhicule lambda, une BMW série 3, à vitesse normale.
À bord de la voiture, 72 kg de résine de cannabis, et 230 grammes de cocaïne sont saisis. Dans le même temps, deux autres personnes suspectées d’être les têtes du réseau, commanditaires de l’importation de drogue, sont arrêtées à Aubervilliers et au Pré-Saint-Gervais, en Seine- Saint-Denis. Les produits étaient vraisemblablement destinés à alimenter ce département du nord-est parisien, et le marché marnais. Cette opération réalisée avec le renfort de gendarmes bordelais et toulousains, en lien avec la police espagnole, a permis aux enquêteurs français de déclencher de nouvelles interpellations. En début de semaine, six nouvelles personnes considérées comme des revendeurs/consommateurs sont arrêtées, trois Vitryats (dont un installé à Saint-Dizier), un Rémois de Croix-Rouge, un Sparnacien et un habitant d’Isle-sur-Suippe, un village situé au nord de Reims.
Selon une source proche de l’enquête, le trafic porterait sur une quantité de résine comprise entre 100 et 200 kg par an, dont une bonne partie destinée à la Marne. Les gendarmes supposent que le transport de la quantité limitée de cocaïne était un test, avant l’importation de plus gros volumes. La justice a par ailleurs saisi la BMW ainsi qu’une maison dans le secteur de Vitry, et un appartement, en Seine-Saint-Denis, d’une valeur totale de 400 000 euros. Deux personnes devront aussi s’expliquer sur leur train de vie, au vu des ressources dont ils bénéficient officiellement.
En plus de la mise hors circuit de personnes « causant des dégâts de santé publique » dans le département, le procureur de Châlons, Christian de Rocquigny, se félicite de sanctionner les responsables « au portefeuille, et pas seulement par de la prison ».
RÉMI HAVYARIMANA
Un pyromane semble avoir pris ses habitudes rue de Rilly-la-Montagne, dans le local à vide-ordures du no38 : trois incendies y ont été allumés en une semaine, le premier samedi à 23 heures, le deuxième mercredi à 1 heure, le dernier toujours mercredi mais à 21 h 50.
Décidément, ça fume beaucoup dans cette rue du quartier Croix- Rouge car lundi soir, vers minuit, les policiers ont interpellé un jeune homme de 27 ans qui venait de se rouler un « joint » dans un hall d’immeuble. Il détenait plusieurs petits morceaux de résine de cannabis.
Le fumeur s’est vu remettre une convocation en justice.
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Les régionaux qui se sont déroulés mercredi à Henri-Terré ont réuni près de 1 000 élèves issus des collèges et lycées de l’Académie.
L es championnats d’Académie ont eu lieu mercredi au Cosec Henri-Terré de Troyes. Un millier d’élèves ont bravé le mauvais temps et la gadoue pour prendre le départ de cette compétition hors stade. C’est le même parcours que l’année dernière qui a été choisi par les organisateurs. Avec deux boucles au programme (1 700 et 4 500 mètres), les jeunes athlètes, répartis en catégories d’âges et établissements scolaires, ont eu fort à faire. Le classement par écoles a permis aux premiers de se qualifier aux championnats de France des Mureaux. Mais, comme l’a rappelé la Directrice académique de l’Éducation nationale, Emmanuelle Compagnon, sur place mercredi, l’objectif de cette manifestation était « le vivre ensemble ». « Il se dégage de cet événement les valeurs véhiculées par le sport : du respect, de la citoyenneté, de l’entraide. »
Neuf équipes marnaises participeront aux championnats de France qui se dérouleront le dimanche 18 janvier aux Mureaux (Yvelines) sur le parcours du National FFA du 1er mars : les minimes filles du collège Victor-Duruy de Châlons, les minimes garçons du collège François-Legros de Reims, les cadets des lycées Arago et Roosevelt de Reims, les cadettes des lycées Arago de Reims et Pierre- Bayen de Châlons, les juniors filles du lycée Jean-Jaurès de Reims et les juniors garçons des lycée Arago de Reims et Oehmichen de Châlons.
BENJAMINS. – 1. Pinto (Attigny-Machault) ; 2. Perrin (Vincenot, Chalindrey) ; 3. Odin (Diderot, Langres) ; 4. Coupas (Vincenot, Chalindrey) ; 5. Bloquet (Saint- Joseph, Reims) ; 6. Dupuy (Bayard, Charleville-Mézières) ; 7. Adeline (Côte-Legris, Épernay) ; 8. Ziani (Roger-Salengro, Charleville-Mézières) ; 9. Avril (Attigny- Machault) ; 10. Vast (Paul-Langevin, Sainte-Savine) ; 11. Aoudache (Salengro, Charleville-Mézières) ; 12. Robert (Saint-Exupéry, Avize) ; 13. Debbah (Bayard, Charleville) ; 14. Jaddoui (Salengro, Charleville-Mézières) ; 15. Gracia (Gaston- Bachelard, Bar-sur-Aube).
Par équipes : 1. Roger-Salengro, Charleville-Mézières ; 2. Max-Hutin, Bouilly ; 3. Perrot-d’Ablancourt, Châlons.
MINIMES. – 1. Hay (Arago, Reims) ; 2. Parigaux (Delaunay, Lusigny-sur-Barse) ; 3. Bachellez (François-Legros, Reims) ; 4. Moreau (François-Legros, Reims) ; 5. Berthelin (Beurnonville, Troyes) ; 6. Mutti (Saint-Joseph, Reims) ; 7. Bouchard (Eureka, Pont-Sainte-Marie) ; 8. Savary (Turenne, Sedan) ; 9. Huillet (Jean-Moulin, Saint-Memmie) ; 10. Prince (Turenne, Sedan) ; 11. Lombard (Les Vignes-du-Crey, Prauthoy) ; 12. Meuillet (Les Vignes-du-Crey, Prauthoy) ; 13. Duchamp (Othe-et- Vanne, Aix-en-Othe) ; 14. Cazette (Albert-Camus, La Chapelle-Saint-Luc) ; 15. Bolore (Robert-de-Sorbon, Rethel) ; 16. Chapelle (François-Legros, Reims).
Par équipes : 1. Turenne, Sedan ; 2. François-Legros, Reims ; 3. Jean-Moulin, Saint-Memmie.
CADETS. – 1. Odin (Arago, Reims) ; 2. Bertier (Oehmichen, Châlons) ; 3. Goustiaux (Bouchardon, Chaumont) ; 4. Bouvier (Diderot, Langres) ; 5. Mayer (Arago, Reims) ; 6. Rossillon (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 7. Georges (Roosevelt, Reims) ; 8. Aimont (Arago, Reims) ; 9. Sasin (Roosevelt, Reims) ; 10. Mougel (Herriot, Sainte- Savine) ; 11. Berrabouk (Diderot, Langres) ; 12. Buisson (Roosevelt, Reims) ; 13. Lambert (De-Gaulle, Chaumont) ; 14. Orhand (Arago, Reims) ; 15. Steri (De-Gaulle, Chaumont) ; 20. Grosstephan (Arago, Reims).
Par équipes : 1. Arago, Reims ; 2. Roosevelt, Reims ; 3. Diderot, Langres.
JUNIORS/SENIORS GARCONS. – 1. Berthier (Oehmichen, Châlons) ; 2. Allou (François-Ier, Vitry-le-François) ; 3. Allignon (Arago, Reims) ; 4. Jeaugey (Diderot, Langres) ; 5. Legras (Arago, Reims) ; 6. Mesnier (Herriot, Sainte-Savine) ; 7. Perrotin (Masaryk, Vouziers) ; 8. Blacas (Arago, Reims) ; 9. Mengual (Arago, Reims) ; 10. Chailley (Saint-Pouange) ; 11. Blanc (Chrestien-de-Troyes) ; 12. Miloch (Marie-de-Champagne, Troyes) ; 13. Idrizi (Diderot, Langres) ; 14. Aubry (Oudinot, Chaumont) ; 15. Saint-Dizier (Bouchardon, Chaumont) ; 18. Huet (Roosevelt, Reims) ; 20. Henriet (Roosevelt, Reims).
Par équipes : 1. Arago, Reims ; 2. Oehmichen, Châlons ; 3. De l’Aube-Crogny, Saint-Pouange.
BENJAMINES. – 1. Regnier (Les Franchises, Langres) ; 2. Sovy (Marie-Curie, Troyes) ; 3. Johan (Jules-Leroux, Villers-Semeuse) ; 4. Perrin (Les Franchises, Langres) ; 5. Peyronnet (Mabillon, Sedan) ; 6. Sulis (Bruneau, Vireux-Wallerand) ; 7. Riguidel (Othe-et-Vanne, Aix-en-Othe) ; 8. Voiselle (Marie-Curie, Troyes) ; 9. Perin (Jean-Moulin, Saint-Memmie) ; 10. Renoy (Drouet, Sainte-Menehould) ; 11. Berthe (Saint-Saens, Chaumont) ; 12. Charbeaux (La Retourne, Juniville) ; 13. Manchin (Othe-et-Vanne, Aix-en-Othe) ; 14. Theunis (Rogissart, Nouzonville) ; 15. Pellecuer (Marie-Curie, Troyes) ; 17. Lardet (Deschamps, Vertus).
Par équipes : 1. Marie-Curie, Troyes ; 2. Drouet, Sainte-Menehould ; 3. Jean- Moulin, Saint-Memmie.
MINIMES FILLES. – 1. Charlier (Leroux, Villers-Semeuse) ; 2. El Baakak (Georges- Charpack, Bazancourt) ; 3. Boujamda (Mallarmé, Fère-Champenoise) ; 4. Leclère, (Robert-de-Sorbon, Rethel) ; 5. Masson (Othe-et-Vanne, Aix-en-Othe) ; 6. Lebrun (Marie-Curie, Troyes) ; 7. Remy (Rimbaud, Charleville-Mézières) ; 8. Bouazzouz (Jean-Rogissart, Nouzonville) ; 9. Rollin (Marie-Curie, Troyes) ; 10. Lambert (Louis-Pasteur, Suippes) ; 11. Bourrez (Turenne, Sedan) ; 12. Pihet (Les Deux- Vallées, Monthermé) ; 13. Lapeyre (Saint-Saens, Chaumont) ; 14. Kolaczek (Saint-Etienne, Châlons) ; 15. Frère (Turenne, Sedan) ; 18. Klein (Duruy, Châlons).
Par équipes : 1. Victor-Dury, Châlons ; 2. Saint-Saens, Chaumont ; 3. Rimbaud, Charleville.
CADETTES. – 1. Rollin (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 2. Carrier (François-Arago, Reims) ; 3. L. Nivet (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 4. M. Nivet (Chanzy, Charleville- Mézières) ; 5. Martinet (François-Arago, Reims) ; 6. Bertrand (François- Arago, Reims) ; 7. Chaffaut (Bouchardon, Chaumont) ; 8. Sergy (Bayen, Châlons) ; 9. Nouache (Diderot, Langres) ; 10. L. Chaffaut (Joliot-Curie, Romilly) ; 11. Pihet (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 12. Fiaschi (Saint-Joseph, Reims) ; 13. Mahieu (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 14. PeligriI (De-Gaulle, Chaumont) ; 15. Carpentier (Thomas-Mazaryk, Vouziers) ; 19. Wasner-Launois (Bayer, Châlons).
Par équipes : 1. Chanzy, Charleville-Mézières ; 2. Arago, Reims ; 3. Bayer, Châlons.
JUNIORS SENIORS FILLES. – 1. Binet (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 2. Ienny (Jean-Jaurès, Reims) ; 3. Crowet (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 4. Huet (Libergier, Reims) ; 5. Lambert (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 6. Dahabi (Bouchardon, Chaumont) ; 7. Léonard (Chanzy, Charleville-Mézières) ; 8. Caron (Jean-Jaurès, Reims) ; 9. Bertheloodt (Mabillon, Sedan) ; 10. Karasz (Diderot, Langres) ; 11. Horiet (Diderot, Langres) ; 12. Ricault (Rethel) ; 13. D’Abzac (Diderot, Langres) ; 14. Fenat (Jean-Jaurès, Reims) ; 15. Carrasset (Jean-Jaurès, Reims).
Par équipes : 1. Chanzy, Charleville-Mézières ; 2. Jean-Jaurès, Reims ; 3. Diderot, Langres.
La Fête de Noël, organisée par la maison de quartier Croix-Rouge, se tiendra le samedi 13 décembre, de 14 h 30 à 17 heures. À 14 h 30, départ du cortège à l’espace Watteau. À 15 heures, à la maison de projets, ateliers (fleurs en papier, boules cartonnées, maquillage…). De 15 h 30 à 15 h 45, déambulation vers la salle de spectacle du collège Joliot- Curie où seront présentées différentes prestations.
Renseignements au 03 26 36 03 50.
À l’Acrap, un goûter de fin d’année sera offert aux personnes âgées et aux enfants, le dimanche 14 décembre de 14 à 17 heures.
Au programme, animation offerte par un club de danse de l’association et remise des cadeaux pour le concours de dessin de Noël ouvert aux enfants adhérents de 3 à 12 ans.
Exposition itinérante de la Fondation Jean-Jaurès « Jaurès : le parcours » à la Bibliothèque Robert de Sorbon, Campus Croix-Rouge aux horaires d’ouverture de la bibliothèque.
Entrée libre. Dernier jour.
Reims va débuter par du lourd à Legros Le Reims Haltérophilie Musculation se prépare à une grosse confrontation lors de la première journée du championnat de France des clubs de Nationale 1 A qui se tiendra samedi au gymnase François-Legros (à partir de 16 heures, Régionaux à 12 h 30). La triangulaire verra effectivement la présence du champion de France en titre, Clermont l’Hérault en plus du RHM et de Saint-Marcellin (Isère), emmené par son cadet Enzo Menori. Kévin Bouly, qui pourrait tenter de battre le record de France des 105 kg placé à 203 kg, sera accompagné de l’international néerlandais Karen Tovmassan, Nicolas Chol, Ludwig Colombo et Romain Dijoux.
Fête de Noël organisée par la maison de quartier Croix-Rouge, samedi 13 décembre, de 14 h 30 à 17 heures. À 14 h 30, départ du cortège à l’espace Watteau. À 15 heures, à la maison de projets, ateliers (fleurs en papier, boules cartonnées, maquillage…). De 15 h 30 à 15 h 45, déambulation vers la salle de spectacle du collège Joliot- Curie où seront présentées différentes prestations.
Renseignements au 03 26 36 03 50.
Assemblée générale de l’association des jardins familiaux de Croix-du-Sud, dimanche 14 décembre à 9 h 30, dans le local associatif de l’association Etoile Croix-du-Sud, au 5, avenue Léon-Blum (Tramway, ligne B station Léon-Blum).
Renseignements auprès du président Bachir Mellouka, 48, avenue du Général- Bonaparte (Tél. 03 26 04 99 45).
Assemblée générale de l’association syndicale « La croisette », jeudi 11 décembre à 20 h 15 à l’école primaire Joliot-Curie, salle d’évolution, entrée principale.
Le gouvernement alloue seulement une dizaine de millions d’euros à ce projet qui en coûte aujourd’hui 275.
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Pas question de faire marche arrière. « On ne peut plus reculer. Des bâtiments sont déjà en construction à Croix-Rouge et le déplacement de la présidence est en route », réagit le président de l’université, Gilles Baillat, après l’annonce du chiffre de la participation financière de l’État dans le projet Grand campus.
Dans le plan de financement imaginé, le gouvernement devait donner 50 millions via le contrat de projets État Région (CPER). On sait depuis lundi qu’il a décidé de n’y consacrer qu’une dizaine de millions. « Le mandat de négociation n’est pas terminé mais, par prudence, on va partir sur cette base », précise Gilles Baillat.
Dix petits millions de subventions pour un projet qui en coûte 275. Il serait peut-être plus raisonnable de reculer : « Ce n’est pas nécessaire. La Région est décidée à donner plusieurs dizaines de millions, elle espère pouvoir déplacer des budgets de l’État vers l’immobilier universitaire et ainsi mettre deux sommes en corrélation. Je les soutiens complètement dans cette démarche. » Ce que confirme Jacques Meyer, vice président de la Région chargé de l’Enseignement supérieur : « Le montant apporté par l’État, soit 13 millions pour toutes les universités de la région, est un chiffre ridicule. Nous voulons obtenir du gouvernement de pouvoir puiser dans d’autres enveloppes pour étoffer celle du projet Grand campus. Si nous n’obtenons pas cette souplesse, moi, Jacques Meyer, je ne signerai pas le CPER ».
Gilles Baillat ajoute que le coût total pourrait être diminué de 20 % « grâce à la baisse des coûts de construction ». Renoncer à déplacer les laboratoires de recherche du Moulin de la Housse ferait fondre la facture mais le président n’y est pas disposé : « Au contraire, nous allons commencer par là. L’argent du CPER y sera consacré. Et les terrains du campus science devraient pouvoir être revendus entre 40 et 75 millions. » Enfin, se réjouit le président, de nouveaux financeurs sont apparus : « Le conseil général s’est engagé à payer pour les travaux au pôle santé. Ce qui n’était pas prévu. » Un autre financeur mais un même contribuable… Les électeurs vont-ils voir d’un bon oeil le fait de voir partir tous les budgets de la Région et du Département vers l’université ? « Oui, car ils savent que si on ne fait pas ce grand campus maintenant, on est mort dans la configuration de la grande région. On ne sera pas compétitif. » Cette opinion n’est pas partagée par tous au sein de l’université : « Depuis le début, nous disons que construire des locaux ne rend pas une université compétitive. Encore plus aujourd’hui qu’il n’y a pas l’argent pour le faire », martèle Moncef Guenounou, enseignant chercheur, s’exprimant au nom de la liste d’opposition. « Gilles Baillat s’entête mais il n’y a que lui qui y croie. »
CATHERINE FREY
Il ne faisait pas bien chaud à Reims, dans la nuit de lundi à mardi, pourtant plusieurs voitures ont brûlé, mais il faut dire que ces incendies n’ont manifestement rien de spontané.
La première auto partie en fumée, à 1 h 45, est une Mercedes garée rue Edouard-Herriot, au quartier Neufchâtel.
Une Peugeot et une BMW l’ont imitée à 6 h 10 rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge. Une Safrane et une Clio ont été touchées par propagation.
Il y a quelques mois, les policiers de la sûreté départementale de Reims sont destinataires d’un renseignement anonyme selon lequel un habitant du quartier des Châtillons se livrerait à un trafic de stupéfiants. La dénonciation ne vise pas un inconnu : le suspect a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.
Les premières investigations confirment les soupçons. Au fil des surveillances apparaît un réseau alimentant en héroïne, cocaïne et résine de cannabis plusieurs dizaines de consommateurs établis dans différents quartiers de Reims. Mardi 2 décembre, après avoir auditionné nombre de ces clients, la police passe à l’action en procédant à cinq interpellations, notamment avenue Cook aux Châtillons, rue Newton à Croix-Rouge et rue Jules-Bruneau dans le quartier Alexandre-de-Serbie, où sont saisis 40 grammes d’héroïne, une carabine de chasse et un pistolet à grenaille.
Trois des cinq personnes ont été remises en liberté avec une convocation en justice tandis que les deux autres, sur lesquelles pèsent les plus lourdes charges, ont été déférées en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Il s’agit d’Ibrahima Kaba, 28 ans, et d’Ozden Yildirim, 42 ans, l’homme initialement dénoncé par la source anonyme.
Les deux prévenus n’ont cependant pu être jugés en raison de la grève des avocats. Le tribunal a décidé de les incarcérer dans l’attente de leur procès renvoyé au 23 décembre.
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À l’initiative d’étudiants en marketing, Yohann Diniz, Ibrahima Diouf et Fabrice Harvey ont partagé leur expérience du sponsoring. Intéressant.
Trois invités, trois expériences et autant d’histoires. Dans l’amphithéâtre numéro 10 du campus Croix Rouge de Reims, des étudiants en Master 1 Marketing ont réuni un plateau de choix : Yohann Diniz, triple champion d’Europe de marche entre autres, Fabrice Harvey, directeur commercial du Stade de Reims et Ibrahima Diouf, président du Daehan Taekwondo club. Un trio venu échanger sur le nerf de la guerre : l’argent dans le sport voire le sport dans l’argent et la nuance est importante. « Nous organisons cette conférence dans le cadre de notre cursus », explique Djelloul Benadela, chef d’orchestre de cet échange. « L’idée est de découvrir comment ces trois acteurs sportifs collaborent avec leurs différents sponsors. » Pour Yohann Diniz, tête de gondole d’un sport confidentiel, le sponsoring prend souvent des allures de longue marche interminable. Un monde le sépare de Fabrice Harvey. Le directeur commercial du Stade jongle avec d’autres problèmes, proportionnels à la galaxie football : « Nous avons 350 partenaires. Cela représente une manne financière comprise entre 6 et 7 millions d’euros, environ 20 % de notre budget. Par rapport à mes voisins, c’est considérable évidemment… » À l’évocation de ces chiffres, Ibrahima Diouf a sans doute le vertige. Budget de son club de taekwondo, le seul de la Marne : 40 000 euros et… zéro partenaire. « Nous avons une centaine d’adhérents au total. On fait avec les moyens du bord. Sans l’aide des collectivités, c’est bien simple, nous ne pourrions pas fonctionner. Mais, je pense que je vais envoyer un petit courrier au Stade de Reims pour qu’il devienne l’un de mes partenaires. » Éclats de rire parmi les étudiants.
Pour eux, Yohann Diniz est sans doute la meilleure des sources d’inspiration. « En 2006, année de mon premier titre de champion d’Europe, La Poste est devenue mon partenaire en raison, sans doute, de quelques points communs entre la marche et les facteurs. En 2007, après mon titre de vice-champion du Monde, j’ai eu la chance de décrocher Adidas comme sponsor dans le cadre de la fameuse campagne impossible is nothing. En 2012, fin de la collaboration avec Adidas. Je me suis alors dit que j’étais un spécialiste de la route. J’ai donc mesuré ma foulée, 1,25 m, 10 ans de pratique, j’ai fait mes petits calculs et j’arrivais à un total de 56 millions de foulées environ. Je suis allé voir Michelin avec toutes ces infos et ça a marché ! Depuis, je suis lié avec cette marque via un contrat de compétences. Je suis consultant et je teste leurs semelles, leurs chaussures de running ou de trail. Morale de l’histoire, il faut être inventif. »
Sortir du lot pour se démarquer et adapter son discours à la cible pour être sûr de convaincre. Fabrice Harvey, ancien défenseur du Stade de Reims, a par exemple raconté cette savoureuse anecdote sur celui qu’il appelle, monsieur Wu, patron de Sanei, sponsor maillot des Rouge et Blanc depuis 2011 : « Nous avions reçu monsieur Wu à Reims pour la venue du PSG à l’occasion de notre retour en Ligue 1 en 2011. Il avait donné le coup d’envoi et au moment de rejoindre les tribunes, le public s’est mis à crier « houhouhouhou » parce que Zlatan Ibrahimovic rentrait au même moment au vestiaire. Sauf que « houhouhou », ça fait très monsieur Wu, les images ont fait le tour de la Chine… »
AHMED KARA
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L’assemblée générale de la section pétanque de l’association Croix- Rouge animation promotion s’est déroulée le 6 décembre et le président Christian Gérard a annoncé la distinction d’un adhérent : la médaille de bronze de la Fédération française de pétanque et de jeu provençal a en effet été décernée à Gilles Mouny.
La décoration a été transmise par le président du comité de la Marne. Il y a peu de temps, la section pétanque du quartier Croix-Rouge terminait à la seconde place. Pour continuer la politique d’ouverture voulue par le président Jean Monteiro, une carte « pétanque loisir » ouvrant l’accès aux espaces boules du club pendant les horaires de bureau est proposée cette année, et des manifestations seront organisées dès que l’éclairage sera installé.
▶ Les renseignements sont disponibles au secrétariat, 11, avenue du Président-Kennedy, tél. 03 26 06 39 54.
L’assemblée générale de l’association des jardins familiaux de Croix-du-Sud se déroulera le dimanche 14 décembre à 9 h 30, dans le local de l’association Étoile Croix-du- Sud, au 5, avenue Léon-Blum (Tramway, ligne B, station Léon-Blum).
Renseignements auprès du président Bachir Mellouka, 48, avenue du Général- Bonaparte, tél. 03 26 04 99 45.
L’association Croix-Rouge animation promotion offrira le goûter de fin d’année aux personnes âgées et aux enfants le dimanche 14 décembre de 14 à 17 heures. Au programme, une animation offerte par un club de danse de l’association et la remise des cadeaux pour le concours de dessin de Noël ouvert aux enfants adhérents de 3 à 12 ans.
Assemblée générale de l’association syndicale La croisette, jeudi 11 décembre à 20 h 15 à l’école primaire Joliot-Curie, entrée principale.
Un local à vide-ordures a pris feu samedi à 23 heures rue de Rilly-la- Montagne.
L’affaire remonte à février dernier. Alors que deux Rémois se rendent dans le quartier Croix- Rouge à la recherche de produits stupéfiants, ils sont accostés par un premier individu qui les entraîne dans une cave. C’est là qu’un autre personnage entre en scène. Ce dernier, sous la menace d’une arme de poing, leur soutire téléphones portables et cartes bancaires.
Un des deux individus a été reconnu et interpellé en fin de semaine. Placé en garde à vue, il n’a pas reconnu les faits et rien ne permettant de le confondre n’a été retrouvé. Ni arme, ni téléphone, ni carte.
En revanche, ce dernier a été entendu sur une autre affaire, mis en cause cette fois pour un jet de canette sur des agents de prévention commis en septembre dernier avenue Bonaparte dans le quartier Croix-Rouge toujours. S’il a cette fois reconnu avoir été sur place lors des faits, il a nié toute implication dans le jet de projectile.
Mineur au moment des premiers faits, le Rémois a d’abord écopé d’une convocation devant le juge pour enfants. Ayant atteint la majorité entre-temps, pour le jet de canette, il a été déféré cette fois pour être présenté en comparution immédiate vendredi.
Aucun avocat n’étant présent, il est ressorti avec un contrôle judiciaire.
Prochain passage devant le tribunal prévu en décembre prochain.
A.R.
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1- QUARTIER MURIGNY-BEZANNES – ALLÉE JACQUES-SIMON
En raison de travaux de réfection des toitures terrasses du 1, allée Jacques-Simon, cette rue sera interdite à la circulation pour la matinée du lundi 8 décembre. Une grue mobile pour l’évacuation et l’approvisionnement de matériaux sera sur place. Circulation interdite entre la rue Raoul-Dufy et la rue Joliot-Curie, sauf pour les riverains et les bus de Citura.
2- BEZANNES – RUE LOUIS-RENAULT / REIMS – ALLÉE DU VIGNOBLE
À partir du 17 novembre (fin des travaux prévue début 2015) en raison des travaux de raccordement de la rue Louis-Renault à l’allée du Vignoble, l’allée du Vignoble sera interdite à la circulation entre la rue Joliot-Curie et la rue Fernand- Brunet. La circulation pourra être interdite momentanément suivant l’avancement des travaux de la rue Joliot-Curie vers et jusqu’à la rue Fernand-Brunet. Pas de fermeture en continue.
3- QUARTIER ORGEVAL
Dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier, la Ville et Reims Métropole réalisent des travaux de voirie devant les entrées d’immeubles no1, 3, 5 et 7, rue Edmond- Herbé, et de réseaux devant les entrées d’immeubles no 6 et 8, rue Charles-Roche. Pendant la durée des travaux, qui devraient s’achever à la fin du mois, la circulation automobile sera interdite au niveau des deux chantiers. Pour favoriser l’accès des habitants au secteur Charles-Roche, la nouvelle rue en voie d’achèvement, côté rue de Neufchâtel, sera temporairement ouverte à la circulation. L’accès sera possible uniquement en entrée vers le secteur Charles-Roche. La sortie vers la rue de Neufchâtel devra se faire par la rue du 106e-RI. Les accès riverains seront maintenus pendant toute la durée des travaux. Des déviations et des panneaux de signalisation seront mis en place. Les chantiers seront libérés et les rues seront circulables pour les fêtes de fin d’année.
Assemblée générale de l’association syndicale « La croisette », jeudi 11 décembre à 20 h 15 à l’école primaire Joliot-Curie, salle d’évolution, entrée principale.
Éducation prioritaire : L’Académie rend sa copie au Ministère
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Après plusieurs mois de consultation, l’Académie de Reims a finalisé sa nouvelle carte de l’éducation prioritaire dans la région et s’apprête à communiquer au Ministère de l’Éducation Nationale sa liste des 10 REP+ (Réseau d’Éducation Prioritaire) et 20 REP retenus pour y figurer. Cette carte est basée sur un indice social qui prend en compte quatre critères : le pourcentage d’élèves issus des catégories sociales les plus défavorisées, le taux de boursiers, le pourcentage d’élèves accusant un retard à l’entrée en 6e et celui relatif au nombre d’élèves issus de zones urbaines sensibles (ZUS). Ces critères ayant été pris en compte, plusieurs établissements marnais ont été intégrés à la nouvelle carte. A Reims, ils sont donc six à faire leur entrée dans les réseaux d’éducation prioritaire : Joliot-Curie, Colbert, Georges Braque, Paul Fort, Maryse Bastié et Trois Fontaines. Ils rejoignent ainsi François Legros, déjà présent. A l’inverse, quatre établissements scolaires sortent de l’éducation prioritaire, parmi lesquels Terres Rouges à Epernay, Louis Grignon à Fagnières et Nicolas Appert à Châlons-en-Champagne. Dans les grandes lignes, le Rectorat rappelle que « la politique nationale d’éducation prioritaire a pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et les collèges ». Concrètement, rentrer dans le réseau s’accompagnera entre autres pour l’établissement d’un allègement de ses effectifs dans les classes, d’une meilleure rémunération et d’un avancement de carrière facilité pour les enseignants mais aussi de davantage de moyens, humains notamment, pour favoriser le travail collectif.
Aymeric Henniaux
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La Marmite a hébergé des animations destinées à des enfants de l’école Provençaux et de l’accueil de loisirs de l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge. Ces animations ont été mises en place par l’Assos’Café en partenariat avec deux compagnies artistiques, l’une marocaine et l’autre française, les compagnies Comedrama et Solentiname, dans le cadre du projet social développé sur le quartier Croix-Rouge.
Une première séance a permis aux enfants de se « mettre en scène » à travers des ateliers d’expression corporelle et rythmique.
Dans un second temps, plus ludique, les jeunes ont bénéficié d’une initiation musicale réalisée à l’aide d’instruments traditionnels marocains. Pour Alban Fortin, animateur de la Maison du projet, ces deux après-midis à la Marmite ont rencontré un vif succès auprès des enfants.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Dimanche, peu après 17 heures, les pompiers rémois ont été appelés pour éteindre des détritus enflammés sur le trottoir, rue de la Goulette. Un peu plus tard, vers minuit et demi, même scénario à hauteur du 60, rue Newton.
Vers 15 h 50, c’est un chariot à commissions en plastique qui avait été la proie des flammes, rue de Nice.
Disputé samedi à la Halle Universitaire Croix-Rouge, le derby marno- axonais a tourné, de peu, en faveur de Laon qui reste ainsi dans le haut de tableau.
Toutefois, le Ruc peut nourrir de sérieux regrets. Les Rémois ont été privés de leur atout n°1 Cyriaque Blanchet (A2) pour raisons administratives.
Ce dernier ayant en effet oublié son indispensable pièce d’identité ! Un fait rare mais qui a pesé très lourd. « C’est vraiment dommage car Laon n’avait pas sa meilleure féminine. On gagne les matches que l’on devait gagner sauf le double hommes ce qui nous a privé du match nul. Mais, avec ce 5-3, on prend le bonus défensif, ce qui est un moindre mal », expliquait la capitaine rémois un brin fataliste, Florian Depierreux.
Après cette journée, les Laonnois, avec l’ex-Rémois Émilie Nédellec, pointent à la 2e place derrière Marly- lès-Metz. Les deux équipes s’affronteront d’ailleurs en Lorraine pour le compte de la 4e journée, dès le 13 décembre. Le même samedi, le Ruc (4e) ira aussi en Moselle. Il se déplacera à Metz (3e), match à 16 heures.
Simples hommes : Pesty (A2, Laon) bat Depierreux (B1, RUC) 21-18, 21-9 ; Albaud (B2, RUC) bat Lenoble (B1, Laon) 18-21, 21-19, 21-12.
Simples dames : Laura Sogny (B4, RUC) bat Émilie Nédellec (C2, Laon) 21-13, 21-12 ; Hélène Sohy (C1, RUC) bat Delphine Vattre (C4, Laon) 21-7, 21-10.
Double hommes : Lebeau (C3) – Brabant (C3, Laon) battent Domingos (B3) – Albaud (B4, RUC) 21-18, 5-21, 21-19.
Double dames : Ly-Hoa Chai (B4) – Émilie Nédellec (B4, Laon) battent Chloé Vigot (C3) – Hélène Moy (C4, RUC) 21-19, 21-7.
Doubles mixtes : Bastien Lenoble (B3) – Ly-Hoa Chai (B3, Laon) battent Florian Depierreux (B4) – Laura Sogny (B3, RUC) 17-21, 21-16, 21-18 ; Romain Pesty (B1) – Delphine Vattre (D1, Laon) battent Cyril Domingos (C3) – Hélène Sohy (D1, RUC) 21-15, 22-17.
"Coup de pouce emploi" : Vous avez besoin d’aide dans votre recherche d’emploi ? Venez assister à une présentation générale sur ce thème, puis à des ateliers qui proposent une aide à l’élaboration de CV et de lettres de motivation, ainsi que des simulations d’entretiens.
De 14 à 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar.
Gratuit.
Maître d’ouvrage : L’EFFORT REMOIS, SA d’HLM au capital de 7.204.000 euros, inscrite au RCS nº B 335.480.679, dont le siège social est sis 7, rue Marie Stuart - CS 80017 - 51723 Reims Cedex.
Objet : Marché d’entretien des vitrages inaccessibles du patrimoine L’EFFORT REMOIS (51/52/77/91) - Réf. Marché : RL- 021114.
Procédure : Appel d’offres ouvert européen soumis à l’ordonnance nº 2005-649 du 6 juin 2005 ainsi qu’au décret nº 2005-1742 du 30 décembre 2005.
Code CPV (marché européen) : 90911300-9.
Le marché comporte 7 lots. Chaque candidat pourra répondre à 1 ou plusieurs lots.
Lot 1 : Reims / Châtillons.
Lot 2 : Reims / Croix du Sud.
Lot 3 : Reims / Avenue de Laon.
Lot 4 : Reims / Centre.
Lot 5 : Tinqueux.
Lot 6 : Châlons-en-Champagne / Vitry-le-François / Saint-Dizier.
Lot 7 - Serris et Sainte-Geneviève-des-Bois.
Délai d’exécution : 2 ans avec possibilité d’1 reconduction de 2 ans.
Retrait du dossier : Le dossier d’appel à candidature est disponible gratuitement en téléchargement sur les sites : www.effort-remois.com ou www.lunion-legales.fr - Réf. : RL-021114 à compter du mardi 2 décembre 2014 à 16 h.
Date limite de réception des candidatures : le vendredi 16 janvier 2015 à 12 heures, par envoi ou dépôt à L’Effort Rémois - Service Marchés - 7, rue Marie Stuart à Reims, avant la date limite de réception.
Pour tout renseignement, merci de contacter le Service Marchés-Achats 03.26.05.92.33 / 03.26.04.99.05.
Date d’envoi à la publication : le jeudi 27 novembre 2014 aux JOUE, L’Union (Marne, Aisne, Ardennes), Journal de la Haute-Marne et L’Est Eclair.
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« Notre credo, c’est qu’ils ne s’autocensurent pas par rapport à leur avenir » Margaux Marchesani, tutrice
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Plusieurs collégiens et lycéens, dont 220 Rémois, ont participé aux Entretiens de l’excellence. Ils ont pu bénéficier d’ateliers avec une soixantaine de professionnels.
Deux femmes au centre pour présenter l’événement, c’est déjà un signe. Rachel Beaujolin, directrice de Neoma, et Nathalie Jacquet, directrice à Sciences Po, pourraient être les bonnes réponses face à des a priori sexistes. Mais dans cet amphi de Neoma archicomble, ce sont d’autres barrières qu’on tente de faire tomber, celles qui font que des jeunes de certains milieux sociaux, ou de certains territoires, ne s’imaginent pas faire de grandes études. L’heure était donc, samedi, aux Entretiens d’excellence créés par le club XXIe siècle.
Philippe Sonneck, délégué pour Reims, ouvre la séance en s’imaginant en 2034. Il voit ses quelque 427 collégiens et lycéens devant lui devenir directeur de centre hospitalier, président de cour d’appel… Ces élèves viennent de toute l’académie. Ils sont 220 Rémois. Plusieurs ateliers leur ont été préparés avec une soixantaine de professionnels de différents horizons et aux parcours remarquables. Les collégiens et lycéens présents ont pour la plupart intégré le dispositif des Cordées de la réussite, ils bénéficient d’un tuteur étudiant. « Je coordonne la partie collèges dans le cadre de l’association Prépa’Rémois, concernant une cinquantaine de jeunes d’établissements en zone d’éducation prioritaire, Joliot-Curie, François-Legros, Schumann, à Reims. On organise des ateliers, des sorties, on essaye de leur offrir une ouverture vers d’autres horizons. Notre credo, c’est qu’ils ne s’autocensurent pas par rapport à leur avenir », explique Margaux Marchesani, en master 1 à Neoma, qui regrette que ces professeurs du secondaire ne l’aient guère encouragé à faire une prépa.
Au total, 200 jeunes sont suivis par 70 animateurs ici. Ils ont de bons ou moyens résultats, « mais surtout ils ne songent pas qu’ils peuvent intégrer une grande école », ajoute Julia Danai- Queyars, autre responsable au sein de Prépa’Rémois. Elle vient d’un milieu rural de montagne et elle a dû, elle aussi, les soulever pour en arriver là. Sur la scène, c’est Okan Ulu qui raconte qu’il est originaire de Garges-lès-Gonesse, une banlieue. « J’ai participé aux Cordées de la réussite avec l’Essec, grande école de commerce. Avec elle, j’ai fait ma première sortie au théâtre et aujourd’hui je suis étudiant à Neoma. Ce que j’ai fait, vous pouvez tous le faire ! »
YANN LE BLÉVEC
▶ Les Entretiens d’excellence ont été initiés par le club XXIe Siècle en 2006. Ils permettent à des collégiens et lycéens de rencontrer des professionnels qui ont un parcours remarquable et de s’informer sur les grandes écoles et université.
▶ Les élèves sont issus pour la plupart des Cordées de la réussite (donc suivis par un étudiant tuteur), dispositif visant à lutter contre les a priori sociaux et territoriaux face aux études supérieures.
▶ Samedi, c’était la 3e édition à Reims avec 427 participants, soit le record de participants.
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1 - RUE DES ELUS À REIMS, les travaux concernant les réseaux électrique, gaz, eau et assainissement, se poursuivent cette semaine. Ils doivent durer jusqu’à la mi-janvier. Ils se déroulent entre le cours Jean-Baptiste-Langlet et la rue de Talleyrand. La localisation de ces travaux entraîne la mise en sens unique de la rue des Elus depuis le cours Langlet vers et jusque la rue de Talleyrand. Une fermeture ponctuelle à la circulation peut être instaurée en journée.
2 - RUE DE LA GROSSE-ECRITOIRE et rue du Général-Sarrail (côté hôtel de ville) à Reims, les travaux de réfection des trottoirs se poursuivent également. Pendant leur durée, le stationnement est interdit et la circulation des bus est déviée.
3 - BEZANNES Travaux de raccordement de la rue Louis-Renault à l’allée du Vignoble. Celle-ci est interdite à la circulation entre la rue Joliot-Curie et la rue Fernand-Brunet. La circulation peut être interdite momentanément suivant l’avancement des travaux. Pas de fermeture en continu. La fin des travaux est prévue début 2015.
4 - FISMES La route départementale 29 est en circulation alternée jusqu’au vendredi 5 décembre prochain en raison d’une intervention sur le réseau d’eau potable.
5 - ENTRE PUISIEULX ET SILLERY Une conduite de réseau téléphonique est créée. En conséquence, la circulation est limitée à 50 km/h et alternée jusqu’au 10 décembre.
6 - VERZENAY Rue de Mailly, intervention liée au gaz, circulation alternée par feux jusqu’au 17 décembre.
Pas de surprise hier où la finale du tournoi masculin du CAD Mourmelon a opposé deux des favoris à la limite des inscriptions (15/2), à savoir Florent Dehu (URT) et Raphaël Mansion (Géo-André).
Toujours aussi solide, le sociétaire de l’URT a dominé la partie face à un adversaire qui n’a jamais trouvé le bon rythme et qui a surtout commis beaucoup de fautes. Résultat, un logique 6-3, 6-1 !
Quarts de finale : Herbet (15/3, Géo-André) bat Collard (15/2, Sarry) 7-6, 6-2 ; Dehu (15/2, URT) bat Liara (15/3, Montmirail) 6-0, 6-3 ; Mansion (15/2, Géo-André) bat Dellas (15/4, ASPTT Châlons) 7-6, 6-2 ; Andrieu (15/2, Courtisols) bat Lesage (15/3, Taissy) 6-2, 7-5.
Demi-finales :
Dehu bat Herbet 7-6, 6-0 ; Mansion bat Andrieu 6-2, 2-6, 6-1.
Finale : Dehu bat Mansion 6-3, 6-1.
Deux voitures ont brûlé à Reims dans la nuit de jeudi à vendredi. La première est une Golf partie en fumée à 23 heures rue de Normandie.
Le même sort est arrivé à une Ford Mondeo rue de Rilly-la-Montagne, peu avant 4 heures. Une Renault Clio a été endommagée par propagation.
Les pompiers se sont déplacés samedi, à 12 h 40, rue de Rilly-la-Montagne, pour un feu dans le vide-ordures d’un immeuble. La fumée avait envahi les parties communes du bâtiment. Il n’y a pas eu d’autre conséquence.
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La réunion de bilan des activités des jeunes du quartier Croix- Rouge s’est déroulée en présence des partenaires, des financeurs et des familles. L’objectif des Scopados (il en existe une vingtaine en France) est de « proposer un projet social à des pré-adolescents de 12 à 16 ans, qui réalisent des services sous le regard de la communauté et pour elle-même ». À Reims, la Maison de quartier Croix-Rouge, le service départemental de prévention et les bailleurs (Foyer rémois, Effort rémois ou Reims habitat) proposent aux jeunes des chantiers (remise en peinture de locaux communs, replantation d’espaces verts, préparation d’espaces publics…) en échange d’une aide financière pour un projet éducatif et (ou) récréatif de leur choix.
Le bilan 2014 a été organisé sous forme de tables rondes autour de plusieurs ateliers : projection d’une vidéo ; informations sur les chantiers réalisés et compte rendu du séjour qui s’est déroulé à Sète au mois de juillet.
La réunion s’est terminée par un échange, avec David Gameiro (Maison de quartier Croix-Rouge) et Valériane Thion (Prévention départementale) et l’évocation des projets 2015.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Déplacé de mars à fin novembre, le tournoi du CAD Mourmelon, qui se résume à un tableau masculin, a fait dans la stabilité avec 50 inscrits. Particulièrement dense et homogène, cette épreuve devrait se gagner à la limite des inscriptions (15/2) entre Dimitri Andrieu (Courtisols), Raphaël Mansion (Géo-André), Sébastien Miara (Montmirail), Adrien Collard (Sarry), Florent Dehu (URT) et Clément Claire (Ronchin). Reste que le tenant du titre Nicolas Chauvin (Mourmelon), chef de file d’un batailleur de six 15/3 avides de « perf », mettra tout en oeuvre pour conserver son bien.
▶ PROGRAMME. – Aujourd’hui, 16 h 30 : demi-finales. Demain, 15 heures : finale.
Forum Santé à la Maison de quartier Croix-Rouge
L’association femmes-relais 51 réitère cette année le forum santé, initié en 2012. Ce rendez-vous a vocation de favoriser l’accès à la santé de toutes les populations. Dans ce cadre, sept structures seront présentes parmi lesquelles le CMPS, la CPAM ou l’ANPAM,. Toutes diffuseront plaquettes et autres outils prompts à faciliter l’information et l’accès aux soins. En plus de cette partie informative, un spectacle vivant interactif sera interprété par la troupe « 3,2, 1 interprètes », axé sur la parentalité.
Ce spectacle sera présenté sous forme de saynètes, élaborées à partir de « récits de vie » remontés par les femmes-relais relatives aux problématiques liées à la santé, rencontrées par leurs usagers. En outre, ce théâtre interactif - le public étant amené à réagir au jeu et situations présentées par les acteurs sera complété par l’expertise de trois spécialistes lors d’une table ronde, qui interviendront sur les thématiques abordées durant les saynètes.
Exposition - Médiathèque Croix-Rouge : « Tracé.e.s » contre les violences faites aux femmes
Tracé.e.s », une exposition qui évoque avec force et poésie cette réalité inacceptable : la violence. © l’Hebdo du Vendredi
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« Tracé.e.s » : comme les traces, physiques, morales, laissées sur des femmes victimes de violence. « Tracé.e.s » : comme le pari d’un des Ateliers de la culture organisé par la Ville de Reims, celui qu’en extériorisant la trace de ces impacts sur les individus, qu’en « traçant » mots et images, ce territoire de l’intime deviendrait plus supportable.
« Tracé.e.s » enfin, comme une exposition qui évoque avec force et poésie cette réalité inacceptable : la violence. Ouverte depuis le mardi 25 novembre, date de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, cette exposition qui présente le résultat d’ateliers menés par Marine Mane (Compagnie In Vitro), Cathy Blisson et Julie Guiches (collectif Studio Public) avec des résidents du CHRS Le Nouvel Horizon de l’Armée du Salut dans le cadre des Ateliers de la Culture organisés par la Ville de Reims. Pour récolter la matière brute qui a été ensuite retravaillée pour aboutir à une oeuvre collective, les trois artistes ont utilisé un « Logbook », conçu pour offrir la possibilité à chacun de témoigner d’expériences, de délivrer des informations sur son quotidien en devenant émetteur d’images, de messages. Dans un carnet dédié, suivant une suite de consignes, de questions, de missions, prenant des photos, écrivant, dessinant, les participants se sont donc « livrés », voire en partie « délivrés ».
> « Tracé.e.s », à découvrir jusqu’au 3 janvier à la médiathèque Croix-Rouge. Entrée libre aux heures habituelles d’ouverture de la médiathèque.
Toujours d’actualité
En marge des échanges émaillant le débat d’orientation budgétaire, Arnaud Robinet s’est permis, en réponse à une attaque de l’opposition, une énumération des grands projets du mandat. Pas de scoops dans l’ensemble malgré tout de même quelques surprises, ou plutôt confirmations : « Nous allons rendre cette ville attractive, lancer la rénovation urbaine dans les quartiers Europe et Châtillons, installer des antennes du CCAS sur ces deux secteurs, réaménager les Promenades, construire le complexe aqualudique et sportif, poursuivre la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie tourisitique de Reims Métropole, s’occuper de certains équipements à Croix-rouge comme la patinoire Barot, réaménager la Cartonnerie, la Comédie, le musée Saint-Remi, reprendre le projet de musée des Beaux-arts, mettre en place un écrin pour l’accueil des oeuvre de Foujita, lancer une grande réfection du patrimoine communal, des maisons de quartier, poursuivre les travaux d’accessibilité ou encore débuter les aménagements de la butte Saint- Nicaise… »
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L’Association femmes relais 51 organise, demain, à la Maison de quartier Croix-Rouge, un forum santé. L’occasion de s’informer sur des problèmes comme le diabète ou la dépression.
Officiellement, l’Association femmes relais 51 a été créée le 27 octobre 1999. Or, elle a vu le jour dès 1985, avec des bénévoles venant en aide aux étrangers domiciliés à Croix-Rouge, Wilson et Orgeval. « A la sortie de l’école, je me suis aperçue que les primo-arrivants n’arrivaient pas à communiquer avec les enseignants. Moi qui parlais le français et l’arabe, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour faciliter les liens. Très vite, j’ai aussi eu envie d’aider les femmes à s’émanciper », raconte Fatima Talbi. Aujourd’hui, ce pilier de l’Association femmes relais 51 se bat avec le sourire pour que tous les étrangers vivant à Reims n’aient pas trop de difficultés à s’intégrer. Avec Sébastien Poincinet, le coordinateur de l’association, elle fait la promotion du forum santé, organisé demain samedi, à l’espace billard de la Maison de quartier Croix-Rouge.
« Avec notre partenaire l’Adoma, nous proposerons sept stands qui aborderont le diabète, le cancer, le dépistage de maladies comme le sida, mais aussi le bien-être corporel qui est très important pour lutter contre le stress. Suivra une animation théâtrale participative pour traiter de plusieurs problèmes comme la dépression. » L’Association femmes relais 51 qui, tient à préciser Sébastien Poincinet, « n’a rien à voir avec l’assistanat », soutient actuellement quelque deux cents familles maghrébines, turques et russophones. « Les populations étrangères à Reims ont évolué au fil des années. Si les maghrébines ont vieilli, les russophones sont aujourd’hui les plus nombreuses. Elles représentent quinze ethnies différentes », remarque- t-il. L’association, qui contrairement à ce que son nom laisse supposer ne s’adresse pas exclusivement aux femmes, est souvent contactée pour des problèmes linguistiques. Les six médiatrices interviennent dans les différents quartiers pour assurer des traductions notamment chez le médecin. Elles suivent aussi les personnes dans leurs démarches administratives et les orientent au besoin auprès de juristes, de spécialistes scolaires ou de psychologues. « Nous faisons très attention à rester à notre place et à ne servir que de trait d’union entre les étrangers et ceux qui peuvent répondre à leurs demandes », insiste Sébastien Poincinet. Le coordinateur de l’Association femmes relais 51 fait également remarquer que « le décodage culturel est indispensable ». Il se souvient d’un enfant tchétchène qui refusait de s’asseoir par terre lors de certaines activités scolaires. Devant son refus catégorique, l’enseignant avait perdu patience. Les parents avaient été convoqués et le petit garçon avait été envoyé chez le psychologue. « Nous avons dû expliquer à l’école que dans sa culture, s’asseoir par terre est un signe de saleté. Il est donc primordial de communiquer pour éviter de tels malentendus. »
VALÉRIE COULET
▶ Forum santé samedi 29 novembre de 14 heures à 17 h 30 au 12-14, rue Pierre-Taittinger. Tél. 03 26 83 16 61.
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L’association des Maisons de quartier de Reims recherche dix-huit jeunes volontaires pour mener neuf missions dans le cadre du Service civique.
Cette année encore, l’association des Maisons de quartier propose des missions aux jeunes qui souhaiteraient s’engager dans le dispositif du Service civique. D’une durée de huit mois, il permet aux intéressés d’effectuer différentes tâches au sein des maisons de quartier de la ville, à raison de 24 heures hebdomadaires et pour une rémunération mensuelle de 573 €.
Julie Marié, qui travaille actuellement dans une résidence Arfo, a accepté spontanément de parler de son vécu durant six mois au sein de l’Espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge. Titulaire d’un BTS en économie sociale et familiale, la jeune fille a effectué une spécialisation à l’IRTS de Nancy pour être conseillère.
« Ma mission ? Aide à la scolarité d’élèves de la 6e à la 3e. Je répondais à leurs questions, leur donnais une méthodologie de travail, et soutenais l’équipe de bénévoles. Je me suis investie dans la structure d’accueil, j’ai créé des outils pour un des ateliers, participé à des activités au sein du Pôle Famille et même… encadré des ateliers culinaires ! Mes journées étaient bien remplies. » Julie parle avec enthousiasme de cette période. « J’ai vécu une belle expérience, rencontré d’autres jeunes. Très bien accueillie au sein de l’équipe en place, j’ai été considérée comme faisant partie du personnel. »
Animatrice socioculturelle chargée de la coordination et de l’accueil des jeunes volontaires, Tassadit Asloudj précise que, cette année, sera mis en place un programme de formation civique et citoyenne et d’accompagnement de sortie du dispositif : « Nous faisons participer les volontaires à des rencontres régulières pour parler de divers sujets et les entraîner ainsi à des prises de paroles. On les prépare également à travailler leur projet d’insertion : recherche de formations, d’emplois, démarches administratives… ».
▶ Une réunion d’information et de sélection est prévue le vendredi 5 décembre à 14 heures à la Maison de quartier Billard, 12-14, rue Pierre- Taittinger. Tram A et B arrêt Campus Croix-Rouge.
▶ Pour plus de détails :
www.service.civique.gouv.fr ou www.maisondequartier-reims.fr
▶ Pour postuler : envoyer une lettre de motivation à association des Maisons de quartier, 39, rue du Docteur-Schweitzer. Mail : service.civique@ maisondequartier-reims.fr
▶ Renseignements auprès de Tassadit Asloudj au 03 26 08 08 78.
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