Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - février 2015.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
Assemblée générale ordinaire de l’ACRAP le vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11, avenue du Président-Kennedy (accès impasse rue Schuman).
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À la suite de la démission de Maud Trefcon de ses fonctions de présidente pour raisons personnelles, les administrateurs de l’Amicale des locataires des Hauts-de-Murigny se sont réunis le lundi 23 février afin de définir un nouveau bureau.
Il est désormais constitué de
- Isabelle Mallinger, présidente ;
- Alain Mallinger, secrétaire ;
- Claude Dumay, trésorier ;
- Alain Broquet, Guy Dubar et Marie-Thérèse Dumay, administrateurs.
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Ils n’étaient pas peu fiers les enfants du Ludosport, ce mercredi après-midi, au gymnase Roland- Bourgoin. Il est vrai qu’avoir comme entraîneurs trois joueurs de l’équipe du Stade de Reims, ce n’est pas habituel. Dans le cadre d’un partenariat entre la direction des sports de la Ville et le Stade, 24 jeunes âgés de 6 à 11 ans ont eu le grand plaisir d’apprendre les bases du football par Omenuke Mfulu, Grégory Bourillon et Benjamin Moukandjo. « Le but, c’est surtout de leur permettre de rencontrer les joueurs et de passer une journée sous le signe de l’échange, du sport et des valeurs qu’il représente : une certaine ouverture d’esprit, le respect de chacun dans le jeu », précise le porte-parole de l’équipe.
Les trois professionnels ont joué durant quelques heures les animateurs : « C’est toujours sympa de rencontrer ces jeunes. En plus, ils écoutent bien nos instructions et ont l’air de vraiment bien s’amuser. C’est vraiment un plaisir de les encadrer, surtout quand ils sont aussi agréables », explique Grégory Bourillon, qui confie avoir commencé à jouer à l’âge de… 4 ans ! « Il y a de nouveaux joueurs dans l’équipe qu’on ne connaissait pas encore. C’est bien de pouvoir jouer avec eux. C’est un peu plus dur, ils jouent fort, même si je m’étais déjà entraîné », commente Alex, 10 ans, fidèle supporter du Stade ! Après une série d’exercices ludiques, les enfants ont terminé par un petit match, partagé un goûter et sont repartis avec le poster de l’équipe.
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Pour permettre aux professeurs d’être encore plus près de la réalité professionnelle, l’établissement a accueilli des professionnels des métiers des carburants et des fabricants de chaudières. En effet, la filière « fioul domestique » dote les établissements de l’enseignement professionnels avec les équipements de chauffage les plus performants en faveur des élèves futurs prescripteurs chauffagistes.Le lycée des métiers François-Arago a ainsi été doté de deux chaudières « nouvelle génération » de qualité pour sa plate-forme énergétique, offertes par Alliance solutions fioul et par le syndicat territorial des distributeurs de combustibles et carburants de Champagne-Ardenne.
M. Tschens, proviseur, l’a affirmé : « ce matériel n’est pas là pour dormir, vous faites un investissement matériel mais aussi un investissement humain sur la formation »
Assemblée générale ordinaire de l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association, 11, avenue du Président-Kennedy.
Médiathèques : Un, deux, trois… jouez !
![]() Une figurine de Goldorak trône fièrement dans les allées de la médiathèque Laon-Zola. © l’Hebdo du Vendredi
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Pendant les vacances, le réseau des bibliothèques de Reims invitent les petits comme les grands à s’émerveiller, s’amuser et réfléchir autour de la thématique du jeu.
Les vacances de février riment souvent avec ennui pour ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir partir s’aérer en montagne ou au bord de la mer. Pourtant, les activités à destination de tous les publics ne manquent pas : musées, concerts, expositions, etc. Celles proposées par le réseau des bibliothèques de Reims dans le cadre de « Jouons le jeu » se démarquent particulièrement cette année. Ouvert avec Opengames à la médiathèque Croix-Rouge, une exposition proposant un large panorama de l’histoire des jeux vidéo (à découvrir jusqu’au 28 février), ce cycle se poursuit maintenant, et jusqu’au 9 mai, par plusieurs propositions autour des jeux et jouets d’autrefois, dont deux expositions à découvrir en famille dans les médiathèques Jean Falala et Laon-Zola. La première offre un regard tendre sur les poupées d’hier et d’aujourd’hui, tandis que la seconde présente les jouets qui ont marqué leur époque. Goldorak y côtoie Barbapapa, Bisounours, Meccano… Autour de ces expositions phares sont organisés de multiples rendez- vous. Car s’il est bon de jeter un regard nostalgique sur les plaisirs qui ont bercé notre enfance, le mieux est encore de pouvoir jouer tout simplement. Ainsi, chaque samedi après-midi, de 14h à 16h, le hall de la médiathèque Jean Falala se transforme en salle de jeu ! Chacun peut y venir librement afin de rencontrer d’autres joueurs avec lesquels partager des parties endiablées ou tout simplement discuter. Dans ce cadre, deux événements majeurs, les 14 et 21 mars, sont à retenir. L’Alchimiste et Claire et Pierre Editions, respectivement vendeur et créateur de jeux de sociétés, viendront présenter leurs nouveautés. Alerte XRouge, vendredi 6 mars à 18h30 à la médiathèque Croix-Rouge, est un des autres rendezvous particulièrement séduisants. Il s’agit d’un jeu de rôle grandeur nature ouvert à tous à partir de 8 ans (les enfants doivent être accompagnés d’un adulte). Ce soir-là, la médiathèque va se transformer en terrain de jeu avec de nombreux défis à relever au fil d’un scénario concocté et animé par la Boîte de Pan (inscription au 03 26 35 68 46). Ces multiples activités s’accompagnent également de projections : Final Fantasy, Le fils de Chucky ou encore Paprika.
Mais le jeu, ce n’est pas seulement jouer. Certains ont peut-être, comme on dit généralement, passé l’âge, ce qui n’empêche pas de vouloir comprendre pourquoi par exemple les jeux vidéo suscitent un tel engouement chez les enfants. Pour avoir un début de réponse, direction la médiathèque Jean Falala, ce vendredi 27 février à 18h, avec des regards croisés sur « L’enfer des jeux vidéos ». L’influence des jeux vidéos sur les enfants est-elle néfaste ? Et si certains au contraire leur permettaient de prendre conscience des responsabilités de citoyen et étaient source de sociabilisation ? Les philosophes Didier Martz et Jean-Pierre Hamel, accompagnés de leurs invités, risquent bien de tordre certaines idées reçues.
Julien Debant
> Jouons le jeu, expositions, conférences, ateliers et projections à découvrir dans les médiathèques Jean Falala (03 26 35 68 00), Croix-Rouge (03 26 35 68 40) et Laon-Zola (03 26 47 79 41).
Renseignements : www.bm-reims.fr
Assemblée générale ordinaire de l’ACRAP. Vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11 avenue du Président Kennedy (accès impasse rue Schuman).
Ils se démènent pour le quartier Croix-Rouge, et sont mal récompensés. Pour la seconde fois en quelques mois, les responsables du café associatif la Marmite déplorent le cambriolage de leur local avenue Léon- Blum.
Les auteurs ont sévi dans la nuit de mercredi à jeudi. Après avoir forcé une porte, ils ont volé les tables et les chaises. Vont-elles servir à des squats dans les caves ? Les tables avaient déjà disparu lors du précédent cambriolage.
Ce vol survient alors que la Marmite aurait dû rouvrir cette fin de semaine, après des problèmes techniques. Si tout va bien, la réouverture est reportée à lundi avec du matériel neuf.
L’équipe garde cependant le moral, avec humour. « Les tables et les chaises ont fugué durant la nuit et n’ont toujours pas été retrouvées par les autorités compétentes », a-t-elle écrit à ses adhérents.« Pas jaloux, nous leur souhaitons bon vent et espérons qu’elles seront accueillies, poncées et vernies par les nouveaux acquéreurs quels qu’ils soient. »
Hier après-midi, deux véhicules des sapeurs-pompiers ont été signalés devant un immeuble de l’avenue Kennedy à Reims. Les sauveteurs venaient récupérer deux enfants bloqués, seuls, dans un appartement. Il s’est avéré que le plus petit, âgé de moins d’un an, avait avalé de la litière pour chat. Il a été conduit à l’hôpital. Son grand frère serait âgé d’une dizaine d’années. Les pompiers sont entrés dans le logement au moyen d’une échelle.
![]() Mes Brazy et Ammoura défendaient le couple pris à partie par la retraitée. Archives H. Oudin
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Mardi, cette retraitée a été condamnée à une amende pour avoir, à la vue d’une femme voilée, proféré un flot d’insultes à caractère raciste.
Dans ce dossier, les trois prévenus s’estimaient victimes. Toutes étaient poursuivies pour le même délit : « Injure publique envers un particulier en raison de sa race, sa religion ou son origine ». La scène s’était déroulée le 25 juillet 2014 , peu après 20 heures, dans le parc Saint-John Perse, en bordure du quartier Croix-Rouge. Jeanine, retraitée de 66 ans, discute sur un banc avec un ami. Passe alors Ludivine, 29 ans, Française de confession musulmane et porteuse d’un foulard islamique ; elle a accouché d’un nouvel enfant quatre jours plus tôt et profite avec lui ce soir-là d’une première sortie au grand air.
Jeanine, soutenue par son ami, aurait alors eu ces mots : « Ici, on est en France, c’est une honte de voir des gens habillés avec des torchons (…) De toute façon, vous n’êtes bons qu’à foutre la m… ! (…) Va te faire exploser en Syrie ! » L’instant d’après, le mari de Ludivine, Youssef, né à Reims il y a 35 ans, arrive avec les autres enfants du couple. Jeanine racontera aux policiers avoir été insultée. « Il a shooté dans mon chien, il m’a craché dessus ! »
À la barre du tribunal, Youssef nie : « J’étais énervé, oui, ma femme se faisait humilier devant ses enfants, mais je ne l’ai pas insultée ! » Sans en avoir fait mention lors de ses premières dépositions, Jeanine expliquera avoir été traitée de « Sale blanche ! » Ludivine dément : « Vu que je suis blanche, je ne vais pas traiter quelqu’un de sale blanche. » Idem pour Youssef, avec un sourire : « Vu que ma femme est blanche et que je ne suis moi-même pas très foncé… » Jeanine dément également toute insulte : « Je ne comprends pas ce que je fais là. » Aucun antécédent judiciaire pour les deux femmes. Deux mentions au casier judiciaire de Youssef. Pour Jeanine, les débats prennent une tournure plus embarrassante lorsque Me Brazy, l’avocat de Ludivine, la questionne : « Est-ce bien vous, la Jeanine (X) qui contribuez au forum d’un site nommé Boulevard Voltaire ? – Oui, c’est moi !, répond Jeanine. Tombée dans le piège. – Bien, reprend l’avocat. Et c’est vous alors qui écrivez sur ce site, à propos des musulmans : “J’aurais envie d’être leur bourreau et de les émasculer entre deux briques, forcément sans anesthésie ! (…) A quand un lancer de c… ? Dommage que les murs ne seront jamais assez grands vu qu’ils sont en nombre”. Et il y en a quatre pages comme ça, Madame ! – Euh… Je ne reconnais pas ! », tente Jeanine. Son avocat vient à son secours : « Ce ne sont pas ces propos qui sont jugés aujourd’hui ! » Trop tard. Le Parquet requiert la relaxe du couple et 600 € d’amende contre Jeanine. À l’issue du délibéré, les juges prennent le même parti : relaxe pour Ludivine et Youssef ; déclarée coupable, Jeanine écope de 500 € d’amende avec, en prime, dommages et intérêts et frais d’avocats à rembourser au couple.
MATHIEU LIVOREIL
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Une exposition d’une dizaine d’artistes peintres se prépare pour ouvrir au public début mars à l’atelier Madeleine-Terrien.
Madeleine Terrien ? J’ai commencé à peindre avec elle il y a plus de quarante ans » se souvient Charles Guillerm. Le président de l’Atelier Madeleine Terrien, comme la plupart des peintres adhérents, a suivi les cours de cette artiste de talent qui s’est fait connaître par les nombreux paysages colorés qu’elle réalisait au couteau. Depuis son décès, cette association continue à proposer une activité peinture, en animant un atelier à l’espace billard de la maison de quartier Croix-Rouge.
La plupart sont des artistes figuratifs, comme C. Guillerm, qui peint surtout des marines. « Depuis 1993, nous en sommes à notre 55e exposition, dont une dizaine à Cormontreuil. Cet atelier, nous l’animons bénévolement, comme le faisait Madeleine » explique Raymonde Darve, secrétaire de l’association.
Parmi les 70 toiles présentées par une quinzaine d’exposants, les visiteurs pourront admirer des paysages variés, fleurs, natures mortes. Seuls deux artistes s’expriment à travers l’abstraction comme Gérard Berth et ses compositions géométriques et Monique Duchateau, fille de Madeleine Terrien, qui travaille, au couteau, des paysages sortis de son imagination.
▶ Du 5 au 10 mars, de 14 à 18 heures, salle Suzanne-Tourte, 4C rue Simon-Dauphinot.
Atelier d’initiation à la guitare acoustique ou électrique, pour apprendre petits trucs, astuces et accords basiques.
Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar de 15 heures à 15 h 45. Gratuit.
Tournoi de jeu « Bomberman » sur Sega Saturn à 15 heures. Le jeu sera vidéo projeté et jouable à 10 simultanément. Cadeaux de la bibliothèque pour tous les participants et l’association NemcoShow récompensera le gagnant.
A partir de 12 ans, médiathèque Croix- Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar, activité gratuite, sur inscription obligatoire au 03 26 35 68 51.
Le Reims Haltérophilie-Musculation a remporté dix-sept titres de champions de la Marne le week-end dernier au gymnase François-Legros. Le cadet Armen Mkrtchyan s’est distingué avec une série fédérale chez les 69 kg, le junior Ludwig Colombo a réalisé le match parfait en 85 kg, le classant en Nationale tout comme Kimberley Poiret (48 kg). Chez les seniors 69 kg, Allan Poiret et Nicolas Chol ont obtenu le même total et ont été départagés au poids du corps (62,6 contre 68,7).
Cadets
50 kg : 1. Eliséo Gustin 62 kg (26 arraché + 36 épaulé-jeté) ;
56 kg : 1. Mattéo Galandon 68 kg (28 + 40) ;
69 kg : 1. Armen Mkrchyan 152 kg (67 + 85), record de Champagne ;
+ 94 kg : Ahmed Brahim 98 kg (43 + 55), record de Champagne.
Juniors
69 kg : 1. Florian Lerouge 156 kg (69 + 87) ;
77 kg : 1. Florentin Ducourty 206 kg (95 + 111) ; 2. Thibaut Noyelle 150 kg (70 + 80) ;
85 kg : 1. Ludwig Colombo 269 kg (118 + 151), record de la Marne.
Seniors
69 kg : 1. Allan Poiret 190 kg (81 + 109) ; 2. Nicolas Chol 190 kg (80 + 110) ;
85 kg : 1. Guillaume Erchelbout 151 kg (66 + 85).
Masters
M2 105 kg : 1. David Baechler 250 kg (110 + 140) ;
M5 62 kg : 1. Olivier Denu 123 kg (53 + 70), record de la Marne ;
M6 69 kg : 1. Louis Dieudonné 103 kg (45 + 58) ;
M7 77 kg : 1. Philippe Bonin 115 kg (53 + 62), record de Champagne ;
M7 94 kg : 1. Claude Baechler 145 kg (62 + 83).
Juniors filles
48 kg : 1. Kimberley Poiret 100 kg (45 + 55).
Seniors femmes
63 kg : 1. Sophie Anaev 72 kg (30 + 42) ;
75 kg : 1. Alice Guyot 101 kg (40 + 61), record de la Marne.
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Le repas dansant de l’association de promotion de Pays-de-France s’est déroulé dans la salle associative du 15, allée Alain-Polliart, en présence de Fatima El Haoussine, adjointe au maire déléguée au logement et à la politique de la ville, et de Soumaya Berthelot Saïda, conseillère municipale.
Quant au conseiller général Eric Quénard, il en a profité pour présenter le candidat PS aux prochaines élections, Albain Tchignoumba.
Après un repas copieux, quelques pas de danse ont permis aux convives de terminer joyeusement cette journée.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
![]() Ce n’est pas la joie dans la grande barre de la rue Pierre-Taittinger. Christian Lantenois
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Un collectif de la barre Taittinger a fait le point sur les nuisances subies par les locataires. Ils se plaignaient des incendies, maintenant c’est la drogue.
Olympe-de-Gouges, Niki-de- Saint-Phalle, Edouard-Branly… On change les noms de rues à Croix-Rouge mais on a bien du mal à changer certains comportements qui empoisonnent le quotidien des habitants. Dans l’union de vendredi, nous relations le « couvre-feu » que s’imposent des locataires de l’esplanade Paul-Cézanne et rue Edouard-Branly, démunis face à des « bandes de jeunes » qui squattent les halls.
Ce même jour était organisée une réunion consacrée aux problèmes de la barre Taittinger, à l’initiative d’une association de locataires créée à l’été 2012 pour dénoncer l’insécurité et défendre l’amélioration du cadre de vie. « Reims-Habitat a fait des efforts », reconnaît le président de l’association, Rachid Alaoui. « Les ascenseurs ont été changés, la peinture a été refaite, les vieilles portes d’immeubles ont été remplacées. Par contre, l’insécurité s’est aggravée. Il y a deux ans, ce sont les feux qui nous préoccupaient. On n’avait pas de problème avec la drogue. Ce n’est plus le cas. »
Paroles de locataires : « Il est interdit de fumer dans les lieux publics mais nous, on a des remontées de haschich jusqu’au deuxième étage. » ; « lls ont écrit un tag « 1 gramme = 80 euros “ ; ici on vend tout » ; « Ils scotchent les caméras. De toute façon, ils ont l’écharpe jusqu’au nez et le bob. On ne voit que les yeux » ; « Ils sont comme chez eux, avec des tables, un canapé ». Qu’ils dealent ou squattent par désoeuvrement, mieux vaut ne pas les contrarier : « J’ai eu des menaces de brûler mon appartement et mon chien » ; « Il y en a plusieurs qui se sont déculottés devant moi pour me montrer leurs services ». Il y a aussi les escaliers transformés en « urinoir », les sous-sols « en porcherie ». « En plus des difficultés normales de la vie, on n’a pas besoin de ça », soupire une dame cambriolée le soir de Noël et qui attend toujours que sa porte soit remplacée.
« Face à cette détresse, que faire ? », s’interroge M.Alaoui. « Porter plainte ! C’est le seul moyen de mettre en oeuvre efficacement l’action publique », lui répond l’adjoint à la sécurité Xavier Albertini, venu « à l’arrache » vendredi soir après avoir appris l’existence de la réunion. « Dès lundi matin, je contacte nos interlocuteurs de la police et de la justice pour leur rendre compte de votre réunion. » Les locataires sont ensuite repartis chez eux, non sans appréhension. « Quand on rentre, on ne sait jamais ce qu’on va trouver. »
F.C.
Porte-parole des locataires de la barre Taittinger, Rachid Alaoui est conscient que tout n’est pas rose non plus pour les jeunes pointés du doigt. « La galère, le chômage… Eux aussi sont dans la détresse, mais il manque des professionnels de l’écoute auprès d’eux. On a supprimé ces éducateurs de rue qui savaient établir le contact. Il faut remettre de la présence humaine. » La disparition des gardiens est également regrettée. « Il n’y a pas de problème dans les immeubles qui ont encore un gardien », assure un locataire. « Le gardien des années 70, c’est fini ! », prévient cependant un associatif, Hafid El Haoussine. « Il faut les choisir parmi des gens qui vivent depuis longtemps dans le quartier. Vis-à-vis de ces jeunes, leur parole a plus de poids, elle est mieux respectée. » Et d’évoquer le recours aux « Chibanis » (« vieil homme » en arabe, les anciens) testé avec succès en région parisienne.
![]() Opengames est l’une des quatre expositions à découvrir. Elle est visible jusqu’au 28 février à la médiathèque Croix-Rouge. C Lantenois
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![]() « On invite le public à plonger dans le monde merveilleux des jeux et jouets d’autrefois » Eléonore Debar et Mélanie Casajus
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Elles proposent jusqu’en mai expositions, conférences, ateliers et projections de films sur le thème des jeux (vidéo, de société) mais aussi des jouets anciens. Tout est gratuit.
La bibliothèque n’est pas qu’un lieu de lecture et de travail. « C’est aussi un espace de loisirs », assure Mélanie Casajus, responsable animations du réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims. Au cours de ces prochaines semaines, « on invite le public à plonger dans le monde merveilleux des jeux et jouets qui ont ravi les enfants d’hier et continuent de réjouir ceux d’aujourd’hui. »
1 - QUATRE EXPOSITIONS
Pour commencer, un petit retour en arrière avec le rétrogaming : une plongée dans l’enfance des quadras et des trentenaires, avec la naissance et le développement des tout premiers jeux vidéos. « Il s’agit d’une présentation des consoles et des jeux historiques sur Sega, Nintendo, Playstation… Il y a aussi des bornes d’arcades. C’est une exposition vivante puisque l’on peut jouer avec ces consoles », détaille Eléonore Debar, responsable de la médiathèque Croix-Rouge. Opengames est donc à découvrir, à cette médiathèque, jusqu’à la fin du mois.
Qu’elle s’appelle Caroline, Pauline ou Noémie, qu’elle soit en porcelaine, en celluloïd ou en tissu, la poupée a toujours été fort prisée des petites filles. Elles ont suivi la mode et évolué avec les générations. Ces poupées ainsi que des affiches publicitaires et des catalogues d’époque seront visibles à la médiathèque Jean-Falala. Du 24 février au 9 mai.
Parallèlement, à la médiathèque Laon-Zola, l’exposition intitulée Jeux et jouets d’autrefois, « présentera tout ce qui a marqué une époque : des jouets spécifiques, des peluches emblématiques », détaille Mélanie Casajus. Du 24 février au 9 mai.
L’univers du détective Rollmops, héros d’une BD jeu est à découvrir, du 12 mars au 22 avril, à la médiathèque Croix-Rouge. Visites guidées, les samedis, sur réservation.
2 - CONFÉRENCES ET RENCONTRES
Dans l’enfer des jeux vidéos, deux philosophes et le public s’interrogeront sur l’impact des jeux d’écran sur les enfants, à la médiathèque Jean-Falala, le 27 février à 18 heures.
Jeu vidéo et mascottes, une conférence pour devenir incollable sur Mario ou les Lapins crétins, à la médiathèque Croix-Rouge, le 25 février à 14 heures.
Enfin, dans le cadre de l’exposition sur le détective Rollmops, rencontre avec le dessinateur et le scénariste, à la médiathèque Croix-Rouge, le 12 mars à 10 heures.
3 - DES JEUX ET ATELIERS À GOGO
La médiathèque Croix-Rouge organise déjà, depuis quelque temps une animation jeu vidéo, avec la wii, les mercredis et samedis de 14 à 17 heures, hors vacances scolaires. Inscription obligatoire. Elle programme aussi deux spécial jeux de société, le 18 mars et 21 mars, ainsi qu’un spécial Détective Rollmops, le 1er avril. Mais aussi un atelier pédagogique où les participants devront construire le plateau de jeu (le 21 mars). Enfin, un jeu de rôle grandeur nature, intitulée « Alerte x Rouge » est programmé avec des défis à relever et des infos à collecter. Il devrait permettre de connaître tous les recoins de la bibliothèque aux participants, le 6 mars. Sur inscription.
La médiathèque Jean-Falala ne sera pas en reste : Partie DS/3DS, venez jouer en réseau, (dès 7 ans), le 21 février à partir de 14 h 30. Tous les samedis, jusqu’au 25 avril, de 14 à 16 heures, des jeux de société, cartes, plateaux, jeux vidéos ou en réseaux, seront mis à disposition. Deux vendeurs de jeux présenteront leur univers : l’enseigne L’Alchimiste, le 14 mars dans l’après-midi et la maison d’édition rémoise Claire et Pierre, le 21 mars, dans l’après-midi. Enfin, la médiathèque Laon-Zola propose un atelier original pour parents et enfants dès 5 ans. L’idée est de fabriquer soi-même un jouet, forcément unique.
AURÉLIE BEAUSSART
▶ Inscriptions médiathèque Croix-Rouge au 03 26 35 68 51. Inscription médiathèque Laon-Zola au 03 26 47 79 41.
Venez aussi découvrir ou revoir quelques grands classiques du cinéma dans le cadre du cycle jeu et cinéma. Tron l’héritage, le 25 février à 15 heures, à la médiathèque Jean-Falala, Level Five de Chris Market, le 26 février à 19 heures à la médiathèque Jean-Falala. Sans oublier Summer Wars, film d’animation de Mamoru Hosoda. Mais aussi Toy Story, le 25 mars à 15 heures, à la médiathèque Jean-Falala, ou encore le film d’animation Panique au village, le 28 mars à 15 heures, à la médiathèque Laon-Zola.
▶ Les trois médiathèques de Reims organisent Jouons le jeu !, un événement tourné autour des jeux sous toutes leurs formes.
▶ Une première édition émaillée de multiples rendez-vous jusqu’au 9 mai.
▶ Le personnel des médiathèques se plie en quatre pour proposer des animations en tous genre, pour petits et grands.
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Le journal Le Monde a publié hier les auditions des épouses Kouachi. Ces dernières déclarent ne pas comprendre l’acte meurtrier préparé à leur insu.
Face aux policiers, Soumya Kouachi est incrédule. « Imaginez que la personne avec qui vous vivez, vous vous réveillez chaque matin, vous rigolez, vous jouez, a pu tuer douze personnes ; c’est impossible. » Le témoignage de la femme de Saïd Kouachi, un des auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo qui habitait à Reims depuis deux ans, fait partie des interrogatoires de la sous-direction antiterroriste révélés hier par Le Monde.
Soumya explique les dernières heures passées à Reims avec Saïd, la veille de la tuerie. « Nous avions la gastro à la maison. Toute la journée, mon mari a été malade. En fin de journée il a commencé à vomir. » Le lendemain matin, 7 janvier, il lui annonce qu’il part rejoindre Chérif à Gennevilliers. Elle ne le reverra plus, ce qui confirme que Saïd n’est pas repassé dans l’appartement du couple à Croix-Rouge après le massacre.
Même désarroi du côté de la femme de Chérif Kouachi, Izzana. « J’ai l’impression que tout ça est irréel. J’ai l’impression que je fais un cauchemar et que je vais finir par me réveiller. » Elle aussi déclare n’avoir rien vu venir quand son mari lui a dit qu’il allait « faire les soldes », le 7 au matin.
Interrogée sur sa pratique de l’islam, elle affirme qu’il est « tout à fait normal ». « Normal », c’est-à-dire rigoriste : elle porte une robe ample qui laisse seul le visage découvert, faute de pouvoir porter le voile intégral. Chacun refuse de serrer la main au sexe opposé. La mixité est inexistante dans leur foyer.
Les enquêteurs ont également interrogé la soeur des frères Kouachi, Aïcha. « Je ne comprends pas, quoi, tout ça à cause d’un dessin ? Non, on ne tue pas pour un dessin, il a pensé qu’à sa gueule Chérif. » Celle-ci est certaine que c’est Chérif qui a basculé le premier dans l’intégrisme.
Les pièces du dossier révélées hier par Le Monde succèdent à celles qui démontrent une coordination des attaques entre les frères Kouachi et Amedy Coulibaly. « Tous ces éléments confirment ce que ma cliente déclare depuis le début : elle ignorait tout du projet meurtrier de Saïd », constate l’avocat rémois de Soumya Kouachi, Me Antoine Flasaquier. « Ce fut un choc terrible pour elle de l’apprendre. Aujourd’hui, son souhait est de déménager au plus vite. Elle ne veut plus rester dans cet appartement qui lui rappelle l’affaire, où elle a vécu deux ans avec quelqu’un qui s’est révélé être un terroriste. Elle a contacté le bailleur. Comme elle me l’a dit : “Avant nous étions trois, maintenant nous sommes deux (NDLR : avec son fils en bas âge)”. Il serait donc logique de lui attribuer un appartement plus petit, mais sa demande auprès de l’organisme logeur reste sans suite à ce jour », déplore Me Flasaquier.
Moment très attendu, le derby rémois entre la réserve de l’ABC Reims (5e, 19 points) et le RUC (4e, 20 pts) s’annonce passionnant à suivre. Il se déroulera cet après-midi à la Halle Universitaire Croix Rouge (13 h 30).
Le genre de match où la priorité sera de ne pas perdre. « On avait fait 4-4 à l’aller avec quelques petites erreurs qui avaient coûté cher. Nous serons au complet et on espère faire aussi bien voir mieux en fonction des compositions », annonce Jean-Michel Edard, le président de l’ABCR.
Son de cloche identique du côté ruciste avec Florian Depierreux : « Nous sommes un point devant. Nous n’avons pas d’absents et l’essentiel sera de conserver l’avance. On vise donc le résultat nul mais comme nous avons progressé par rapport à l’aller, on peut, pourquoi pas, jouer la victoire. »
▶ 7E JOURNÉE. – Aujourd’hui : ABC REIMS (5e) – REIMS UC (4e) ; Metz (2e) – Laon (3e) ; Marly/Metz (1er) – Metz Saint-Quentin (6e).
Sécurité : Une nouvelle stratégie pour Reims Métropole
![]() Cette nouvelle stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance a été signée jeudi 19 février. © l’Hebdo du Vendredi
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Après un premier partenariat courant sur la période 2012-2014, l’ensemble des acteurs de la chaîne de sécurité ont signé une nouvelle stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance (STSPD) au profit de Reims Métropole pour 2015-2017, avec l’ambition d’améliorer son efficacité. Dans les faits, cette STSPD vise à faire travailler ensemble toutes les communes de la l’agglomération rémoise sur le thème de la sécurité, entre prévention, répression et réparation.
Parmi les nouveautés annoncées dans cette version 2015-2017 figurent notamment l’intégration de la zone de sécurité prioritaire Wilson - Croix-Rouge, la création d’un groupe dédié à la gestion des gens du voyage et à la lutte contre les squats sauvages. Sur ce sujet sensible, Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole s’est montrée très ferme déclarant que ce type d’occupation était « inacceptable ». « Nous ne pouvons pas accepter que des terrains soient saccagés et que des entreprises ne puissent pas travailler normalement parce que des personnes occupent illégalement des terrains. » Parmi les autres mesures concrètes, on peut citer le développement des travaux d’intérêt général, la mise en place d’un transport d’urgence pour éloigner de chez eux les personnes se sentant en danger ou encore la création de rappels à l’ordre du maire. « Il s’agit d’une convocation par le maire d’un habitant qui a commis un petit délit », explique le procureur de la République Fabrice Belargent. Par exemple, s’il s’agit d’une dégradation par un étudiant ivre, le maire pourra lui rappeler ses devoirs et lui demander une compensation financière. Ce dispositif permet d’éviter la lourdeur d’une procédure judiciaire. » Autre exemple de projet concret, le souhait de mutualiser les dispositifs de vidéoprotection. Reims, qui disposera de 195 caméras en 2018, contre 36 en 2014, se propose ainsi d’accompagner les communes qui souhaitent développer un programme similaire. Ce dernier exemple symbolise assez bien le contenu de cette STSPD, qui bénéficiera d’un budget de 217 000 euros en 2015, qui est basée sur la concertation des acteurs concernés par les problématiques de sécurité, avec un accent mis sur « le renforcement des pratiques d’échange et de partage des expériences sur le territoire de Reims Métropole ».
J.D
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Passé 18 heures, les locataires de l’esplanade Paul-Cézanne ne sortent plus de chez eux. Le matin, ils ne peuvent que constater les dégâts.
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À Croix-du-Sud, des bandes de jeunes ont fait des halls d’immeubles leur territoire de jeux. Ils y passent une grande partie de la soirée, obligeant les locataires à se cloîtrer chez eux.
Au 10 esplanade Paul-Cézanne, mais également dans les blocs de la rue Édouard-Branly, à Croix-du-sud, les habitants s’imposent malgré eux un couvre-feu. « C’est simple, à partir de 18 heures, on n’ose même plus sortir de chez nous. C’est limite si on ne se barricade pas dans nos appartements. Les femmes qui vivent seules ne sortent plus après 18 heures et les personnes âgées n’invitent plus leurs enfants à dîner, de peur d’incidents », confie ce locataire. « Moi, je dors avec un couteau », ajoute son voisin. « J’ai peur ! Ce n’est plus vivable… C’est de pire en pire. Je n’avais jamais vu ça, renchérit cette retraitée, installée dans l’immeuble depuis 40 ans. Déménager ? Mais pour aller où ? Je suis chez moi ici. »
Ils sont chez eux, mais seulement à certaines heures. Car depuis plusieurs mois, des bandes de jeunes ont fait main basse sur leurs blocs. « Ils ont pris notre immeuble, le hall, les escaliers, les sous-sols… pour leur terrain de jeux. Ils mangent là, ils boivent, ils fument, ils mettent la musique à fond… et il ne faut surtout rien leur dire. Il y a des soirs où ils sont une trentaine dans l’immeuble », commente exaspéré cet habitant qui ne sait plus vers qui se tourner. Les incivilités ont été remontées à leur organisme logeur, l’Effort rémois, qui aurait mandaté des agents de sécurité censés vérifier la présence de personnes étrangères à l’immeuble, des agents que les locataires disent ne jamais avoir croisés. « L’Effort rémois est au courant, la police vient régulièrement… mais rien ne bouge », constatent les locataires. « Ils reviennent toujours. À partir de 18 heures et jusqu’à 3 heures du matin souvent. Ils installent même des chaises dans les couloirs. La descente des escaliers de la cave est devenue un urinoir public, les couloirs des poubelles et le local à ordures est, de leurs propres mots, leur fumette partie. Et ça, c’est quand ils n’explosent pas les bouteilles d’alcool contre les portes ! »
Le matin, les locataires n’ont d’autre choix que d’enjamber les détritus abandonnés dans les étages, les tessons de bouteilles cassées, les journaux arrachés… Sans compter les dégradations récurrentes : les ampoules brisées, les boîtes aux lettres fracturées, les portes d’appartements cassées… Tous les matins, c’est un locataire qui revisse les électroaimants de la porte d’entrée. « Ils sont comme chez eux, se désole cette autre locataire. Ils ont tous les codes pour pénétrer dans les immeubles et on ne peut rien dire, sinon ils nous menacent de représailles. »
Les cambriolages sont également légion dans le quartier. « Il y en a eu 19 rien qu’au 10 Paul-Cézanne », assure ce locataire porteur d’une pétition qu’il vient d’adresser à la Ville. « J’ai été cambriolée il y a 2 ans pendant un weekend. Ils sont passés par les caves et ont pris tous les meubles : le canapé, la table, le téléviseur… Personne n’a rien entendu », raconte cette habitante. « La dernière fois, ils ont cambriolé ma voisine, juste le temps qu’elle fasse un aller-retour au Lidl… Régulièrement, ils donnent des coups de pied dans les portes ! Aujourd’hui, c’est notre sécurité qui est en jeu ». Par cette pétition, qui a déjà recueilli une trentaine de signatures, les locataires espèrent se faire entendre. « Cette situation n’est plus supportable. C’est fatigant de subir constamment. »
CAROLINE GARNIER
Confrontés au même sentiment d’insécurité (saleté chronique, problèmes d’hygiène, trafic de drogue et autres actes de délinquance), les habitants de la rue Pierre-Taittinger, et plus particulièrement les locataires des immeubles no37, 39, 41, 43 et 45, ont convoqué ce vendredi une table ronde à la maison de quartier Billard, afin de faire le point avec les différents acteurs institutionnels que sont Reims habitat, la Ville, la police, le procureur de la République.
Le collectif d’habitants, qui avait déjà mené une mobilisation il y a deux ans, espère ainsi obtenir des réponses concrètes face à une situation « qui ne cesse de se dégrader. Les sous-sols sont régulièrement occupés par des jeunes désoeuvrés se livrant à des trafics et proférant des menaces à l’encontre de locataires qui osent leur demander de cesser ces pratiques illicites. Ce climat crée un sentiment grandissant d’insécurité. Des locataires ont peur au point que certains n’osent plus descendre leurs poubelles, ni emprunter les entrées par les sous-sols pour éviter la confrontation avec les groupes de jeunes qui squattent les entrées des immeubles… La paradoxe, c’est que l’insécurité augmente alors que le quartier est catégorisé comme zone de sécurité prioritaire ». Exaspérés par cette situation, les habitants ont le sentiment d’être abandonnés et livrés à eux-mêmes.
La table ronde se tiendra à la maison de quartier Billard ce vendredi 20 février de 18 h 30 à 20 h 30.
![]() Une réunion a été organisée à l’école hier midi, avec la mairie, les parents, enseignants, médecins.
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Des parents ont bloqué hier l’accès des élèves à l’école Blanche Cavarrot, en raison de cas de gale signalés ; les enfants ont pu rapidement aller en classe.
Une quinzaine de parents de l’école élémentaire Blanche Cavarrot à Reims, dans le quartier Croix-Rouge, ont bloqué hier matin l’entrée des enfants dans l’école. La raison de leur courroux ? Deux cas de gale qui ont été diagnostiqués parmi les élèves, un autre cas aurait aussi été déclaré quelques jours auparavant à la maternelle Raoul Dufy.
Les parents reprocheraient un manque d’information. L’inspecteur départemental de l’Éducation nationale a fait en sorte que les enfants puissent rapidement rejoindre les classes.
« À chaque fois, les familles ont donné l’alerte, l’Éducation nationale a été réactive ainsi que nousmêmes », a indiqué Véronique Marchet, adjointe au maire déléguée à l’éducation. Les parents avaient notamment exigé le nettoyage de l’école Blanche Cavarrot mercredi matin, « ce qui a été fait dans l’après-midi même par une entreprise spécialisée, difficile de faire plus vite. Le problème, c’est que des parents ont fait irruption dans l’école à ce moment-là », a regretté l’élue. Toujours est-il qu’elle a organisé une réunion ce jeudi midi dans l’établissement, en présence d’une vingtaine de parents, des enseignants, directeurs, médecins scolaire et du service communal d’hygiène et de santé. « Nous avons expliqué que le protocole sanitaire avait été parfaitement respecté. Il y a eu l’isolement notamment des enfants concernés, comme c’est prévu. Les médecins ont rappelé que le parasite ne survivait pas sur une matière inerte . »
Pour l’édile, chacun a pris ses responsabilités. Ce type de cas arrive selon elle une à deux fois par an. « C’est moins que les poux ou la grippe. » Le service communal d’hygiène et de santé a édité une plaquette spécialement sur le sujet, La gale, ça se soigne ! qui sera distribuée dans l’école aujourd’hui. La transmission se fait essentiellement par contact rapproché. Il est important, pour se soigner, de suivre les prescriptions du médecin, de laver aussi à 60o linge et tissus ou de les traiter puis de les mettre trois heures dans un sac plastique. Normalement la désinfection de locaux n’est pas nécessaire… « Mais comme à chaque période de vacances, toutes les écoles bien sûr auront droit à leur grand ménage. »
YANN LE BLÉVEC
Fin 2013, le service communal d’hygiène et de santé avait édité une plaquette unique en son genre en France pour prévenir et combattre la gale. Une initiative faisant suite à une longue réflexion d’un groupe de travail. Reims n’est évidemment pas plus, ni moins, touché que d’autres secteurs. Sur le plan national, la gale aurait progressé de 10 % ces dix dernières années. « Mais la maladie a toujours existé » indiquait à l’époque Lucile Vercoutère, médecin directeur du service communal d’hygiène et de santé. La professionnelle rappelait que la maladie ne s’attrapait pas n’importe comment, « ce n’est pas si facile ». Le parasite ne saute pas comme un pou et il ne se niche pas dans le mobilier, le sol ou les murs. En revanche, il adore les tissus.
Présentés au juge des enfants mercredi après-midi, les cinq mineurs rémois suspectés d’avoir commis une vingtaine de faits de vols avec violence dans leur quartier Croix-Rouge, à Reims, en zone de sécurité prioritaire, ont été fixés sur leur sort dans la soirée.
Né en 1998, le plus âgé de la bande a été placé sous contrôle judiciaire dans un foyer de Charleville- Mézières, dans les Ardennes.
Le deuxième, né en 1999, a été placé sous contrôle judiciaire et remis à ses parents. Né lui aussi en 1999, le troisième adolescent a été mis en examen et placé en centre éducatif fermé. Le quatrième, né en 2000, a, lui aussi, été mis en examen, mais placé sous le régime de liberté surveillée préjudicielle, tout comme le cinquième suspect, du même âge.
Pour rappel, ils sont soupçonnés d’avoir, entre le 28 novembre et le 5 février, perpétré une vingtaine de faits de vols avec violence, vols en réunion, violences en réunion, vols avec violence en réunion, vols à l’arraché, extorsions… Ils auraient usé de cutter, matraque télescopique, bombe lacrymogène et taser à l’encontre de jeunes garçons, isolés, souvent aux abords des établissements scolaires, pour leur dérober leur téléphone portable, avant de les revendre.
M.D.
Mercredi matin, vers 11 h 30, un feu s’est déclaré dans une benne contenant des produits incinérables à la déchetterie Croix-Rouge, impasse de la Chaufferie, à Reims. L’incendie a été éteint au moyen d’une lance à eau par les pompiers, qui ont ainsi évité sa propagation.
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Une centaine d’enfants déguisés ont pris part hier au carnaval organisé par la maison de quartier Croix-Rouge. Des dizaines de parents s’y sont joints.
L e carnaval du secteur Billard-La Nacelle, organisé par la maison de quartier Croix-Rouge, s’est déroulé mercredi 18 février. C’est un élément important dans l’animation du secteur.
Le spectacle a commencé par la grande déambulation de plus de 100 enfants déguisés et 30 parents, dans les quartiers Eisenhower, Taittinger, Hippodrome et Université, une heure durant, derrière les percussionnistes endiablés du ballet Ivoire.
Les centres de loisirs des espaces Watteau et Billard, le multiaccueil Billard, son groupe familles et la halte garderie étaient présents, coachés par leurs animateurs respectifs sur des déguisements fort colorés.
La nouvelle association Smile (« donner le sourire aux enfants ») a fait sa première prestation publique. Des animations attendaient ce joyeux petit peuple à l’espace Billard, salle Madeleine-Terrien : maquillage, confection de masques, jeux de ballons suspendus, jongleur et le clown Georges, avant un délicieux goûter partage. Le soleil a été de la partie, ce qui a participé à la réussite de cet événement festif apprécié de la population.
Pour les adultes, la fête sera prolongée samedi 21 février à 19 heures par un repas de carnaval avec animations musicales : karaoké, soirée dansante, concours de déguisement et repas oriental (couscous, dessert gourmand, boissons). Adultes : 10 euros, enfants jusqu’à 12 ans : 6 euros.
Réservations auprès de Sarah Morillon, animatrice référent familles, à l’espace Billard 12/14 rue Pierre- Taittinger (03 26 08 08 78).
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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Le Reims Métropole Triathlon, section locale de l’Efsra, veut appliquer la méthode anglo-saxone pour se développer et laisser son empreinte.
L e Reims Triathlon n’est plus seul sur la place. Depuis septembre dernier, le Reims Métropole Triathlon a vu le jour à ses côtés, impulsé par Loïc Janson et Benjamin Oury, deux ex de la maison du premier club nommé avec qui la collaboration n’a pu aboutir. « On voulait faire quelque chose qu’on ne trouvait pas sur Reims, résume Benjamin Oury. On veut insuffler un autre esprit. » Celui inspiré par les Anglo-Saxons vers qui ils se sont tournés. « Je me suis renseigné sur ce qui se faisait en Grande-Bretagne en terme de créneaux de natation, notamment au Leeds Triathlon, raconte Loïc Janson, ancien coureur cycliste de bon niveau qui s’est lancé sur le tard sur le triathlon. J’ai alors remarqué qu’ils attachaient autant d’importance aux trois disciplines. On veut s’imprégner de cette culture-là.
Le discours de la méthode La méthode va bien évidemment être appliquée à leur niveau. Avec un credo « prioritaire » : ils préfèrent se concentrer sur la formation des jeunes. « On peut plus facilement garder la main, reconnaît Loïc Janson. Un groupe de 10-15 adultes suffira. Et on ne va pas faire de loisir. »
Le club sera ainsi divisé en trois parties : celle réservée à la formation (benjamins-pupilles, 10-14 ans), celle appelée développement (minimes-cadets-juniors) et la phase performance (espoirsélite). Le tout en « mutualisant » les compétences avec le Reims Champagne Natation et l’Efsra. « On se laisse un an pour construire quelque chose qui tienne la route », avoue Loïc Janson qui lorgne déjà sur la rentrée prochaine. Non seulement parce que le Reims Métropole Triathlon organisera le Reims Urban Triathlon le dimanche 27 septembre (sur un format super sprint) aux alentours du port de la ville mais également parce que la Filière d’Accès au Haut Niveau (FAHN) du lycée Arago, transférée au Creps cette année, reprendra vie, elle qui avait permis de conquérir les titres de champion de France UNSS en 2013 et 2014. « D’ici à trois ans, on aimerait créer une section sportive scolaire en collège pour aller chercher les très jeunes », souligne Loïc Janson. « Notre intention est effectivement de capter les jeunes rémois. On va aussi s’appuyer sur un travail dans les cités avec Ludosport et RVE (Reims Vital Été) pour cela. Notre projet s’inscrit vraiment sur le long terme », ajoute Benjamin Oury. « On espère avoir la première étoile (cinq jeunes licenciés) d’ici à la fin de l’année et la deuxième (20) d’ici à cinq ans », conclut Loïc Janson.
SYLVAIN POHU
À SAVOIR
▶ Reims Métropole Triathlon Président : David Anquetil. Secrétaire général-manager : Benjamin Oury. Entraîneurs : Loïc Janson, Remy Moreels, Benoît Chappat, Benjamin Oury, Gilles Rocca.
![]() Si les victimes, de jeunes garçons isolés, résistaient, elles étaient frappées. Hervé Oudin
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Cinq mineurs, âgés de 14 à 17 ans, domiciliés à Croix-Rouge à Reims, ont été arrêtés mardi matin et placés en garde à vue par les policiers de la brigade de répression des violences de la sûreté départementale. Ils sont soupçonnés d’avoir commis, entre le 28 novembre et le 5 février, une vingtaine de vols avec violence dans leur quartier, en zone de sécurité prioritaire. Ils auraient usé de cutter, matraque télescopique, bombe lacrymogène et taser à l’encontre de jeunes garçons, isolés, souvent aux abords des établissements scolaires, pour leur dérober leur téléphone portable, avant de les revendre. Déférés mercredi matin, ils ont été présentés au juge pour enfants dans la journée. Hier soir, leur audition était toujours en cours.
En tout, dix-huit faits de vols en réunion, violences en réunion, de vols avec violence en réunion, vols à l’arraché, extorsions, certains sous la menace des armes précitées, leur sont reprochés.
Les recherches de vidéosurveillance (de la Ville, de Citura, et de commerces) ainsi que la présentation de photos des suspects aux victimes, qui ont reconnu certains auteurs, ont permis aux policiers de mettre la main sur les cinq mineurs. Ces derniers pourraient avoir parfois agi avec cinq autres personnes non identifiées.
Lors des perquisitions menées chez les suspects, ont été retrouvés un téléphone volé et une matraque télescopique qui pourrait correspondre à celle utilisée pour commettre les faits. Entendus, les suspects ont d’abord nié leur culpabilité, même si les victimes (qui fréquentaient parfois le même établissement que les agresseurs) les ont à nouveau identifiés derrière la glace sans tain. En fin de journée, mardi, certains ont fini par reconnaître leur participation, tout en minimisant leur implication dans ces actes parfois très violents, comme en témoignent les six jours d’ITT d’une des victimes, ou cet autre dossier du 2 février, dans lequel un jeune homme né en 1998 a été attaqué alors qu’il rentrait chez lui. Après avoir reçu des coups de poing au visage, il s’était réfugié dans l’ascenseur, avant de se retrouver bloqué à l’intérieur à cause de nouveaux coups assénés sur la porte par les cinq individus. Il avait dû être secouru.
M.D.
Pas facile de passer devant un jury quand on a 13 ans. Les élèves de 3e, après un stage en entreprise, doivent présenter un rapport.
Tel était le cas au collège Joliot-Curie, hier. Chacun s’en est sorti avec un bonheur inégal… à la hauteur de son implication. L’aisance à l’oral ne fait pas tout.
![]() Des dizaines d’assurés ont trouvé porte close hier après-midi rue du Ruisselet. L’agacement était palpable. M.D.
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Mauvaise surprise pour les usagers de la caisse primaire d’assurance maladie, hier après-midi. Un problème informatique a contraint l’agence, rue du Ruisselet, à fermer ses portes plus tôt.
C’est fermé Madame ! » Hier après-midi, Nasser a passé un petit moment rue du Ruisselet, devant la Caisse primaire d’assurance maladie de la Marne, pour jouer les informateurs auprès des nombreux usagers venus se casser le nez sur une porte « exceptionnellement » close. Aucun d’entre eux n’avait été prévenu de ce changement de programme intempestif. Seules deux petites affiches perdues sur l’enfilade de baies vitrées permettaient aux malheureux assurés d’apprendre que l’agence avait, ce mardi, dû fermer à 14 h 15 au lieu de 17 heures, un état de fait également valable pour l’accueil téléphonique.
Avec une moyenne de 500 accueils quotidiens à la CPAM de Reims, on imagine aisément le nombre de personnes qui ont dû rebrousser chemin tout l’aprèsmidi et l’intensité des déconvenues… À chaque nouvelle montée des marches, la réaction ne se faisait pas attendre. « C’est pas vrai ! Je suis venue exprès ! J’habite près d’Asfeld, je mets une heure pour arriver jusqu’ici. À chaque fois, c’est fermé ! C’est quoi le problème cette fois-ci ? » Cette maman, venue avec sa fille, avait du mal à contenir sa colère.
Comme ce jeune père de famille, venu se renseigner sur le congé paternité et déposer des feuilles maladie. « Il y a trois semaines, c’était pareil ! Cette fois, j’ai regardé les horaires sur internet, j’ai vu fermeture à 17 heures… Je n’ai vraiment pas de chance ! » Tandis qu’une autre dame, encore, se demandait pourquoi l’assurance maladie avait dû fermer à la hâte cet après-midi-là…
Nasser, lui, en tant que président de l’association Croix-du- Sud, était venu apporter « bénévolement » des dossiers pour rendre service à des habitants du quartier qui ne peuvent se déplacer. Sa pochette pleine sous le bras, il avait du mal à cacher son agacement. « Il y a des mamies qui arrivent ici, elles sont obligées de repartir ! » s’indignait-il. « Les gens viennent pour rien du tout, sans être prévenus. Mais il n’y a pas que ça : je crois qu’ils vont enlever tous les guichets à l’intérieur ! Alors que certains assurés n’ont pas internet, ne savent ni lire, ni écrire. Ils vont supprimer l’accueil physique, de nombreuses personnes vont se trouver démunies ! Et je ne vous parle pas des papiers en retard, surtout les dossiers de CMU. J’en connais qui ont dû attendre huit ou dix mois. Ça ne va pas. »
M.D.
▶ La Caisse primaire d’assurance maladie de la Marne, rue du Ruisselet à Reims, habituellement ouverte le mardi aprèsmidi, a dû fermer, hier, exceptionnellement à 14 h 15.
▶ La direction évoque un problème informatique sur les bases de données qui n’ont pu être ouvertes.
▶ De nombreux assurés, non prévenus de ce changement impromptu, ont trouvé porte close et n’ont pu cacher leur agacement.
▶ La caisse primaire d’assurance maladie de la Marne a quatre centres dans le département : à Reims, 14, rue du Ruisselet, à Châlons- en-Champagne, à Epernay et à Vitry-le-François.
▶ L’agence rue du Ruisselet est ouverte du lundi au mercredi, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 à 17 heures ; le jeudi, de 9 h 30 à 12 heures et de 13 à 17 heures ; le vendredi, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 à 16 heures.
▶ Renseignements, informations et accès à son espace personnel sur www.ameli.fr
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Émanation des clubs de Reims Judo, AS Croix-Rouge et Judorex (Saint- Brice Courcelles), le Judo Métropole Reims (JMR) vit une première saison prometteuse. L’heure est encore à la consolidation du projet mais les premiers dividendes pourraient être générés très vite. « Notre souci est de tirer vers le haut ceux et celles qui souhaitent progresser sur les tatamis, que ce soit dans le domaine de la compétition ou dans l’aspect technique », explique Jean Dressayre, le vice-président. « Nous avons d’ailleurs déjà reçu la visite de Francis Clerget. » Venu de Marnaval (Haute-Marne), le 7e dan a « partagé, avec une quarantaine de nos judokas, son savoir technique et sa gentillesse. Par ailleurs, Michel Algisi, 8e dan et cadre technique national, a également été sollicité pour une prestation technique. » Ce perfectionnement auprès de références de la discipline ne peut que servir les intérêts des licenciés. Les résultats sont là, même si ce n’est pas la priorité en cette année de lancement. Une vingtaine de judokas est qualifiée pour les demi-finales des championnats de France 1re division, cadets/juniors et seniors. Cinq podiums, dont deux médailles d’or sur des tournois nationaux de judo et jujitsu, ainsi que deux qualifiées aux France Universitaires 1re division complètent les premières performances, associées à la 7e position de Thierry Noyelle aux Mondiaux vétérans de Malaga (Espagne). Par équipes, le Judo Métropole Reims a collectionné le bronze en seniors garçons et filles comme en cadet(te)s. Xavier Supernant, directeur technique du club, se félicite des résultats, mais surtout de l’état d’esprit des judokas, compétiteurs ou non : « Nous avons une chance extraordinaire de fédérer 15 enseignants. Chacun apporte sa spécialité pour le bénéfice des 630 licenciés. Conscients de cette responsabilité, nous avons mis en place des entraînements spécifiques pour toutes les catégories. Nous en ressentons déjà les effets. »
Laurent Bernard, président du 15e club de France (en licences fédérales), se félicite des premiers mois de vie du club : « Après un peu d’appréhension, nous pouvons que nous féliciter de ce démarrage. Les seize membres du comité directeur et notre quinzaine d’enseignants se sont fortement investis pour que cette fusion, très rare au niveau national, soit une réussite. Il faut poursuivre dans cette voie en offrant une palette plus élargie de prestations et en conservant la dynamique de création. Nous avons encore beaucoup d’idées et donc de challenges à relever. »
Voici les futurs chantiers et des actions de la Scop’Ados pour les vacances d’hiver 2015. Le thème retenu est : « Agir sur et pour la propreté de mon quartier pour un mieux vivre ensemble ». Trois actions ont été programmées.
Lundi 23 et mardi 24 février, chantier peinture : repeindre la chaufferie de la rue Madeleine- Terrien.
Mercredi 25 février, grand nettoyage sur le secteur Léon-Blum et Madeleine-Terrien : ramasser les détritus et nettoyer le secteur, avec l’entreprise Edivert. Les plus jeunes et familles qui viendront aider. Pause prévue à La Marmite.
Mercredi 18 février et lundi 2 mars, visite de l’appart’éco et de l’action éco-propre avec des volontaires d’Unis-Cités et un groupe d’enfants de l’espace Watteau.
Cette animation sera suivie d’une visite du centre de tri à Farman, mardi 3 mars.
Carnaval, organisé par la maison de quartier Croix-Rouge, mercredi 18 février : déambulation de 14 h 30 à 15 h 30, animations à l’espace Billard, de 15 h 30 à 16 h 20 et goûter de 16 h 30 à 17 heures, sur inscription.
Samedi 21 février à 19 heures, repas oriental avec karaoké, soirée dansante, concours de déguisements. Adultes : 10 €, moins de 12 ans : 6 €. Inscriptions jusqu’au 19 février : 03 26 08 08 78 ou 06 75 00 89 19.
Maître d’ouvrage : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 9.264.000 euros, inscrite au RCS sous le numéro B 335.480.679, dont le siège social est sis 7, rue Marie Stuart, CS 80017, 51723 Reims Cedex.
Maître d’oeuvre conception : CABINET D’ARCHITECTURE BARRANT + CORPELET - 58, rue du Pré - 51110 Boult-sur-Suippe - Tél. 03.26.46.16.43 - Fax 03.26.46.16.59.
Objet : Réhabilitation de 180 logements sis 8-10-12, rue Braque et 17-19, avenue Léon Blum - Quartier Croix du Sud à Reims (51100).
Procédure : Procédure adaptée ouverte soumise à l’ordonnance 2005-649 du 6 juin 2005.
Le marché est composé de 11 lots :
Lot 1 : Échafaudages.
Lot 2 : Gros oeuvre / VRD / Installations de chantier / Terrassements.
Lot 3 : Étanchéité.
Lot 4 : Structure métallique.
Lot 5 : Flocage structure métallique.
Lot 6 : ITE / RPE / Peinture / Bardage pierre agrafée.
Lot 7 : Serrurerie / Menuiseries extérieures.
Lot 8 : Doublage / Cloisonnement.
Lot 9 : Électricité.
Lot 10 : Plomberie.
Lot 11 : Chauffage / Ventilation.
Délai d’exécution : 16 mois dont 2 mois de préparation de chantier.
Date limite de réception des candidatures et des offres : le vendredi 27 mars 2015 avant 12 heures, par dépôt contre récépissé ou envoi des dossiers en LRAR au Service Marchés de Plurial Novilia - 7, rue Marie Stuart - CS 80017 - 51723 Reims Cedex.
Le dossier de consultation pourra être obtenu, à partir du mardi 17 février 2015 dès 9 heures, auprès de :
Sur support électronique, en téléchargement gratuit : www.plurial-novilia.fr rubrique Appel d’Offres ou www.lunion-legales.fr, Réf. Marché : MA-010215 ;
Sur support papier, aux frais du candidat : TECHNIC REPRO
11, rue de Neufchâtel - 51100 Reims - Tél. 03.26.04.81.21 - Fax 03.26.09.71.07.
Visites du site : Les visites obligatoires du site se tiendront uniquement les lundis après-midi à partir de 14 heures. Une prise de rendez-vous sera obligatoire auprès de Monsieur Maillard - Tél. 03.26.04.98.35 - Port. 06.10.76.26.23.
Renseignements techniques :
Architecte gérant M. Corpelet au 03.26.46.16.43,
Bureau d’études Fluides et Thermique : DCEF - M. Carbot au 03.26.67.79.06,
Coordinateur SPS : SOCOTEC - M. Okwieka au 03.26.40.60.40, - Bureau de contrôle : DEKRA - M. Khasnadji et M. Nares au 03.26.85.90.10,
Plurial Novilia : M. Lhermitte au 03.26.04.98.71.
Renseignements administratifs : Service Marchés Mme Gallois 03.26.04.99.05 / Mme Forray 03.26.05.92.33.
Date d’envoi du présent avis à la publication : Le mercredi 11 février 2015 aux journaux L’Union (Aisne et Marne) et le Matot Braine.
Dans la nuit de dimanche à lundi, vers minuit, les sapeurs-pompiers se rendent avenue Bonaparte pour des poubelles et des conteneurs en feu.
Les policiers ont procédé aux constatations d’usage dans le cadre de l’enquête ouverte pour éclaircir les circonstances précises de ces départs de feu.
Voici le programme des rencontres de mamans, le jeudi de 14 heures à 15 h 30.
Jeudi 19 février, à La Marelle, 3, allée des Picards, création de bijoux.
Jeudi 12 mars, à l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau, atelier détente et massage avec Jane (2 €).
Jeudi 26 mars, à La Marelle, première séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
Jeudi 2 avril, à La Marelle, deuxième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
Jeudi 9 avril, à La Marelle, troisième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
Jeudi 16 avril, à La Marelle, quatrième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
Inscriptions auprès d’Alexandra Babin, animatrice référent familles, à la maison de quartier Croix- Rouge, espaces Watteau et Pays-de- France, 3, allée Antoine-Watteau, au 03 26 36 03 50 ou au 06 47 71 53 00.
![]() Les cours sont ouverts aux débutants et jusqu’aux niveaux loutre ou crevette. Archive
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La Ville de Reims organise une nouvelle fois pendant les vacances scolaires des cours de natation – payants – pour les enfants à partir de 6 ans.
Votre enfant grandit et ne sait pas encore nager ? Profitez des vacances scolaires qui arrivent pour lui faire suivre des cours de natation. La direction des sports de la Ville de Reims en met en place une nouvelle fois, pour les enfants âgés de 6 ans et plus.
1 - OÙ ET QUAND ?
À la piscine Château- d’eau, 12, allée des Landais, soit du 23 au 27 février, soit du 2 au 6 mars ; les cours ont lieu de 8 h 45 à 9 h 30.
À Talleyrand, 41, rue de Talleyrand, du 2 au 6 mars, de 9 h 30 à 10 h 15 ou de 10 h 30 à 11 h 15.
À la piscine Louvois, 1, boulevard des Phéniciens à Cormontreuil, du 23 au 27 février, de 10 heures à 10 h 45 ou de 11 heures à 11 h 45.
On s’inscrit sur place. Si vous manquez les cours de ces vacances d’hiver, sachez qu’il y en aura d’autres aux prochaines vacances scolaires, de Pâques, et d’été.
2 - COMBIEN ÇA COÛTE ?
Ces cours ne sont pas gratuits : ils coûtent 30 euros pour les Rémois, et 50 euros pour les autres. Des cours gratuits existaient à une époque à Reims, mais ont été abandonnés faute d’inscrits en nombre suffisant. Les services municipaux se sont d’ailleurs rendu compte que les formations payantes étaient davantage remplies que les gratuites…
3 - ET POUR LES ADULTES
Des cours d’aquagym seront aussi proposés, pour les adultes, à la piscine Talleyrand les mardi 3 et jeudi 5 mars, de 12 h 15 à 13 heures.
A.P.
▶ Semaines du 23 au 27 février et du 2 au 6 mars, piscine du Château d’eau de 8 h 45 à 9 h 30.
▶ Semaine du 2 au 6 mars, piscine Talleyrand de 9 h 30 à 10 h 15 ou de 10 h 30 à 11 h 15.
▶ Semaine du 23 au 27 février, piscine Louvois de 10 heures à 10 h 45 ou de 11 heures à 11 h 45.
▶ Tarifs : 30 € pour les Rémois et 50 € pour les non Rémois.
▶ Inscriptions sur place. Renseignements : Château d’eau 03 26 86 18 38 ; Talleyrand 03 26 47 56 18 ; Louvois 03 26 82 29 39.
▶ Pour les cours d’aquagym 7 € la séance pour les Rémois et 10 € pour les non Rémois.
Jeudi soir, vers 22 h 15, les policiers sont intervenus rue Alain-Polliart, au quartier Croix-Rouge, pour secourir une femme frappée au visage par son concubin alors même qu’elle tenait son bébé dans les bras.
L’agresseur a été placé en garde à vue, la jeune femme et son nourrisson transportés à l’hôpital par les pompiers.
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Hier, l’Urca, université de Reims Champagne-Ardenne, ouvrait ses portes au public. Célestine et Morgane, deux jeunes Châlonnaises, sont donc venues en repérage sur le campus rémois de Croix-rouge pour voir dans quelle filière elles pourraient bien s’engager l’année prochaine en matière de sciences humaines.
D’autres visiteurs avaient une idée plus précise de leurs futures études, comme Laura d’Hirson, branchée par la psychologie, ou encore ce garçon de Coulommiers (Seine-et- Marne) souhaitant se lancer dans la musicologie.
![]() Expériences et déboires sportifs relatés par les élèves de Joliot Curie. Bernard Sivade
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Depuis septembre 2014, la direction nationale de l’UNSS organise des masterclass dans les établissements scolaires afin d’instaurer un échange entre élèves, sportifs et associations. L’objectif : montrer qu’en sport, tout n’est pas qu’exploits physiques et compétition. D’autres mots émergent au fur et à mesure de la réflexion collective : respect, maîtrise de soi, non-violence, rejet du racisme et du sexisme.
Dans ce collège où 25 nationalités sont représentées, et où une centaine d’élèves sont inscrits à l’association sportive, le premier débat porte sur l’égalité fille-garçon. Patricia Costantini, représentante de Femix sports, oeuvre pour la reconnaissance des femmes en sport, et pour une médiatisation égale à celle dont bénéficient les hommes. « La nageuse Laure Manaudou est très connue, elle a déjà dû susciter des vocations » dit-elle. À ses yeux, il est essentiel que les filles passionnées de sport aient un modèle auquel s’identifier. Marie Gayot, athlète française, spécialiste du 400 mètres et licenciée au club de l’EFSRA, avoue qu’il est parfois difficile d’être à la fois femme et sportive : « la musculation effraie pas mal de jeunes filles, mais cela n’annihile pas toute féminité. » Et contrairement à certains, elle est pour la mixité sportive : « je me suis toujours entraînée avec des garçons en athlétisme. L’ambiance est formidable au sein des équipes grâce à cette mixité ». Julien Dubreuil, guide du malvoyant Arnaud Savio en paratriathlon, évoque, pour sa part, une autre forme d’insertion : « l’écueil le plus difficile, c’est le regard de l’autre, c’est faire rentrer le sportif handicapé dans les structures ». Arnaud Savio dédramatise : « mon handicap est sensoriel, j’ai mes deux bras et mes deux jambes. Julien remplace mes yeux et c’est parti pour l’aventure ». Aux sportifs qui perdent leur sang-froid trop facilement, Romain Guibert donne l’exemple de sa discipline, le hockey sur glace : « un salut entre adversaires précède toujours le match, au cours duquel il faudra garder son énergie et sa lucidité, sinon, l’adversaire risque de devenir meilleur que vous ! »
Finalement, garder une certaine éthique même au plus fort de la compétition permet de mettre toutes les chances de son côté car « blesser ou rejeter l’autre ne permettra jamais de se sentir mieux. »
De notre stagiaire JUSTINE PHILIPPE
![]() Après réactualisation des coûts, le projet Grand Campus s’élève à 220 millions d’euros.
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Si le ruban du Grand Campus est coupé un jour, ce ne sera pas grâce à l’État. Les négociations du contrat de projets État Région (CPER) sont terminées. Au final, le gouvernement ne donnera que 15 millions pour un projet qui en coûte 220 après réactualisation. Il pouvait difficilement donner moins. Il aurait dû être le principal contributeur puisque, selon la répartition des compétences, la charge de l’immobilier universitaire lui incombe. Sa défection rend compliquée la réunion des fonds. « Nous allons compenser en partie en donnant davantage que lui », annonce Jacques Meyer, viceprésident de la Région chargé de l’Enseignement supérieur. « Nous avons prévu d’amputer le budget des infrastructures routières pour lequel l’État est financièrement bien présent pour pouvoir gonfler celui de l’université. Au final la Région devrait donner 45 millions d’euros. » Il en reste 160 à trouver…
Le projet grand campus peut être divisé en trois gros volets : l’extension de la faculté de médecine (8 millions), le déménagement de la faculté des sciences vers Croix- Rouge (70 millions) et, pour le reste, les constructions prévues sur le Grand Campus.
Une participation de Reims Métropole est vivement attendue. « Rien n’est arrêté pour l’instant. Nous soutiendrons le projet mais je ne peux pas donner de chiffre pour l’instant », précise sa présidente Catherine Vautrin. L’agglomération pourrait rentrer plus ou moins dans ses frais en récupérant les terrains du Moulin de la Housse : « Peut-être mais rien n’est fait encore », ajoute Mme Vautrin. Pas de chiffre donc tant que la destination des terrains n’est pas réglée. La Ville de Reims a donné 25 millions pour réaliser le campus des 500 (chiffre actuel) étudiants de Sciences-Po. Même si cette dépense inclut la rénovation du collège des Jésuites qui abrite l’école parisienne, on peut imaginer que Reims Métropole ne donnera pas moins pour les 23 000 étudiants de l’Urca.
Le conseil général va lui aussi donner 25 millions pour Sciences-Po. Pour le projet de l’Urca, il a prévu de dépenser 2 millions d’euros qui seront consacrés au regroupement des étudiants de dentaire et des sages-femmes sur le pôle santé. Selon nos informations, cette enveloppe pourrait grossir après les élections départementales pour couvrir l’intégralité du budget lié à la faculté de médecine.
Il faut ajouter une aide européenne d’environ 10 millions qui serviront à l’aménagement des nouveaux laboratoires. L’Europe ne finance que les dépenses qui ont un lien avec la recherche. Une fois toutes les additions faites, le président de l’université Gilles Baillat sortira son carnet de chèque. « Nous compléterons le financement avec nos fonds propres et un emprunt. »
CATHERINE FREY
![]() Mercredi soir, lors de la réunion hebdomadaire des Narcotiques anonymes. Bernard Sivade
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Chaque semaine, ceux qui, un jour, furent dévorés par leurs addictions se retrouvent et s’écoutent. Ou comment, à la dépendance initiale, s’est substituée la force d’un groupe.
Dire devant les autres. Pas facile quand on a « touché le fond » et « perdu la maîtrise de sa vie ». Après avoir été dévoré par les drogues, l’alcool ou les médicaments, les voilà les uns en face des autres. Chaque mercredi soir depuis août dernier, dans une petite salle du quartier Croix-Rouge. Les Narcotiques anonymes (NA) tiennent réunion et mettent à plat leurs expériences passées. Sans compassion ni jugement moral. Qui de mieux qu’un ancien toxicomane pour comprendre un toxicomane ? La parole circule, franche. On s’écoute, on réagit et on conseille. On pointe les efforts, les résistances ou le déni. Depuis quelques jours ou depuis plus de vingt ans, ils se disent « abstinents ». Mais pour beaucoup d’entre eux, vivre avec le chahut des émotions reste compliqué car il peut ramener aux « produits », à une défonce « qui ne peut se finir qu’à l’hôpital ou à la morgue ». Mercredi, ils étaient cinq autour de la table. Parmi ces rescapés, Emmanuel a accepté de se raconter. Né à Reims il y a 45 ans. « Adolescent, j’étais super timide », dit-il. À 16 ans, il sniffe de la colle. « La même année, j’ai plongé dans l’alcool. Direct. Whisky au départ, tout le reste ensuite. Après, je volais des médocs quand je passais chez mes grandsparents ou certains amis. » Seuls interdits : cocaïne et héroïne. « Je n’ai jamais trop voulu tenter, sans doute parce qu’au fond, je savais qu’avec ça, je pouvais y rester. » À 21 ans, première cure de désintoxication. « C’est mon père qui m’y a amené… Très tôt, mes parents ont su dans quoi j’étais tombé mais ne savaient pas trop quoi faire face à ça… »
Durant la décennie suivante, « j’ai réussi à gérer à peu près. Je pouvais ne rien boire pendant un mois et après, j’allais me faire un coma le week-end », se souvient Emmanuel, qui devient alors père de deux filles. « Je me suis marié, c’était une femme qui ne prenait aucun produit et qui, au départ, ne savait rien de mes addictions. Au bout de deux ans ensemble, nous étions partis cinq jours ensemble. À un moment, elle ouvre ma valise pour me ranger une chemise et découvre que sous ma seule chemise, j’avais rempli ma valise de bouteilles de whisky… Malgré tout cela, elle est restée. Jusqu’au jour où elle est partie… » Passée la trentaine, « c’était de pire en pire. Médocs et alcool, surtout. J’ai fait quatre ou cinq cures, les pompiers me ramassaient dans la rue. Ma famille était derrière moi mais ne se rendait pas trop compte… Un jour, j’étais devant l’école en attendant une de mes filles – je n’étais pas ivre mais j’avais de l’alcool dans le sang, comme toujours – et un parent vient me voit et me dit : “Vous devriez vous calmer”. Et je finis par reconnaître un des pompiers qui m’avait récupéré dans la rue quelques jours plus tôt… À cette période, j’avais peur de tout, je faisais des crises de manque, des déliriums. Jusqu’au jour où un médecin qui me connaissait bien m’a dit : “Je ne peux rien faire pour toi ; à la vitesse où tu vas, tu ne passeras pas l’année” Je n’arrivais même plus à marcher. »
En octobre 2013, Emmanuel entame une nouvelle cure, à Prémontré. « J’étais en chaise roulante. J’étais faible… Je n’y arrivais plus. » À bout de forces, le polytoxicomane réussit un nouveau sevrage. « Depuis 14 mois, je suis clean, c’est ma plus longue période d’abstinence depuis mes 16 ans. J’ai rencontré quelqu’un, ce que je ne pensais sincèrement plus possible. Elle n’est ni dépendante, ni abstinente et je lui ai tout dit de mon passé. J’ai même un travail… Après, il y a des moments très difficiles, où le cerveau te joue des tours : une fois, j’étais dans la file d’attente de la caisse d’un supermarché face aux bouteilles d’alcool. Je suis parti en courant car j’ai eu peur. Face à des problèmes, je me suis déjà dit que si je picolais, je n’en aurais rien à faire… Des fois, il y a des pleurs, des angoisses mais au fond, je suis content d’être en mesure de les affronter. Sinon, je suis toujours en contact avec mes filles – et leur mère – alors qu’à une époque, l’une venait ouvrir la porte de chez moi juste pour voir si je n’étais pas mort. Sans ces soutiens, je serais clodo ou mort. »
Fin de la réunion. Bras dessus, bras dessous, les abstinents prononcent leur « prière de la sérénité » et, dans un silence recueilli, pensent « à tous les dépendants qui souffrent encore ».
MATHIEU LIVOREIL
Les Narcotiques anonymes (NA) sont nés aux États- Unis, en 1953. En France, la première réunion s’est tenue en 1984, au sous-sol d’un restaurant des Halles aujourd’hui disparu, le Mother Heart. À cette époque, les NA, à travers le monde, n’avaient cessé de se développer : 200 groupes (dans trois pays) en 1978, 1 200 groupes (dans onze pays) en 1984, 13 000 groupes (dans 60 pays) en 1993, 20 000 groupes (dans 108 pays) en 2002 ; selon les chiffres compilés par l’association en 2012, les NA assuraient alors 61 800 réunions dans 129 pays. Les deux pays où les NA connaissent actuellement la plus forte expansion sont les États-Unis et… l’Iran.
Sur le mode de fonctionnement, les points communs sont nombreux avec les Alcooliques anonymes : l’association fonctionne sans aucune subvention, ne prend pas position dans les débats publics et, pour ses membres, propose un programme en 12 étapes pour « sortir des drogues à la force du groupe », selon François, membre des NA et « abstinent depuis 23 ans ». « Il peut y voir beaucoup de fantasmes sur nous mais on est complètement transparents. Nous sommes une association d’hommes et de femmes qui s’entraident à rester abstinents. Quand on arrive aux NA, en général, c’est qu’on a tout perdu ou qu’on s’apprête à tout perdre. On lutte contre la maladie de la dépendance, cette obsession de consommer, ce besoin irrépressible…
L’idée, c’est de casser la spirale, voilà tout. »
![]() La faculté de médecine (ci-dessus) se tient prête à recevoir ses futurs étudiants.
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L’université de Reims Champagne- Ardenne ouvre ses portes aux futurs étudiants ce samedi 14 février. De 10 à 17 heures, ils peuvent se rendre sur les différents campus universitaires de Reims et de la région. Le campus Croix- Rouge se compose des unités de formation et de recherche de droit et science politique, sciences économiques sociales et de sestion ainsi que celui de lettres et sciences humaines. Le site Moulin de la Housse accueille les sciences et la formation STAPS (sport). Le campus de santé, l’ESPE (école supérieur du professorat et de l’enseignement) et les différents instituts universitaires de technologie de la région ouvrent également leurs portes aujourd’hui.
Tout au long de la journée, des visites guidées des campus sont programmées, des pôles d’informations administratives et pédagogiques sont mis en place, des conférences sur les nombreuses formations et des animations sont organisées… Les futurs étudiants auront la possibilité d’échanger avec les enseignants et les étudiants présents afin d’en apprendre plus sur les formations proposées.
D’autres acteurs centraux de l’université sont en mesure de répondre aux diverses interrogations comme le personnel des bibliothèques universitaires, le Service d’information et d’orientation universitaire et le Bureau d’insertion professionnelle… Le service du CROUS (centre régional des oeuvres universitaire et scolaire), présent sur l’ensemble des campus, propose une visite des chambres et restaurants universitaires. De 12 heures à 12 h 30, certains restaurants sont ouverts pour l’heure du déjeuner et des repas sont offerts par l’université.
À l’heure où les élèves de terminale doivent inscrire leurs voeux d’orientation pour la rentrée scolaire prochaine sur admission post cac, cette journée portes ouvertes tombe à pic.
De notre stagiaire CLÉMENCE GUILLAUMOT
▶ Le programme complet de cette journée portes ouvertes sur ww.univ-reims.fr
Mère de neuf enfants issus d’unions différentes, une femme de 36 ans sera jugée le 3 mars pour des violences exercées sur trois d’entre eux âgés de trois, cinq et huit ans. Il s’agissait de les punir après des « bêtises », a-t-elle expliqué : coups de ceinture, brûlures avec un briquet, obligation de manger du piment…
L’aîné de la fratrie, 18 ans, est lui aussi renvoyé devant le tribunal. À la demande de sa mère, il participait aux corrections qui seraient devenues régulières depuis l’été 2013.
La famille habite à Croix-Rouge. Jamais condamnée, la mère est décrite comme « débordée sur le plan éducatif, avec un passif de violences conjugales dans un contexte d’alcoolisation » de ses ex-conjoints.
Sur les neuf enfants, cinq sont encore à sa charge. Tous ont été placés après l’arrestation de la prévenue, mercredi. Elle a été remise en liberté sous contrôle judiciaire avec son fils dans l’attente du procès. Interdiction leur est faite d’entrer en contact avec les enfants.
Hier après-midi, près du collège Joliot- Curie, une Renault Clio a traversé la ligne du tramway alors qu’une rame arrivait.
Seuls des dégâts matériels ont été déplorés, ainsi qu’un arrêt provisoire du trafic.
Vie universitaire : L’AGORAé , une place multi-solidaire pour les étudiants
![]() Les membres de la Fédération INTERCampus ont le sourire : l’épicerie sociale étudiante est enfin née. (© l’Hebdo du Vendredi)
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Inaugurée officiellement hier soir, l’AGORAé est une structure destinée à fédérer les moyens pour lutter contre la précarité qui touche certains étudiants. Plus qu’une épicerie solidaire, ce lieu se présente comme un outil de cohésion sociale.
« La précarité étudiante a longtemps été un sujet tabou, un sujet qui n’intéressait ni les politiques ni l’opinion publique. Il a fallu que les associations étudiantes se battent pour se faire reconnaître et entendre. L’AGORAé est en quelque sorte l’aboutissement d’un long travail et le début d’une nouvelle dynamique en faveur de plus de solidarité étudiante. Quentin Spooner, président de la Fédération INTERCampus, a le sourire. Ouverte depuis lundi, l’AGORAé (agora étudiante) a été inaugurée hier soir en présence des nombreux acteurs et partenaires qui ont contribué à la création de cette nouvelle structure. Comme son nom l’indique (agora, place publique en grec et latin), ce nouveau lieu installé sur le campus Croix-Rouge se veut un espace ouvert à toutes les solidarités, un lieu d’entraide et de mixité sociale. Le campus universitaire rémois est le 10ème à accueillir une AGORAé en France. Il aura fallu quatre années à INTERCampus pour mener à terme ce projet d’envergure.
« L’Université Reims Champagne-Ardenne devait être la première à créer une AGORAé. Différents éléments, autant politiques que pratiques, ont ralenti le projet mais aujourd’hui, je pense que cette structure part sur des bases solides et a de grandes ambitions en faveur des étudiants, ceux en situation de précarité bien sûr mais le but est que tous les étudiants y viennent » explique Quentin Spooner.
En 2011, une enquête sur les conditions de vie étudiante a été lancée par INTERCampus et a montré, entre autres, que 5% d’entre eux ne pouvait se nourrir correctement, faute de moyens financiers. Lutter contre cette précarité alimentaire a logiquement été l’un des premiers axes de travail et a abouti à la création d’une épicerie solidaire sur le campus. C’est là que les étudiants, qui jusqu’ici pouvaient se rendre à l’épicerie sociale de la Ville, iront désormais. Pour en bénéficier, le critère est simple : « Nous nous basons sur le calcul du « reste à vivre par jour ». Si, une fois tous les autres frais déduits, un étudiant dispose de moins de 7,4 € par jour, soit l’équivalent de deux tickets au restaurant universitaire, il pourra venir une fois par semaine à l’épicerie pour acheter ce dont il a besoin » précise le président d’INTERCampus. Grâce à la Banque alimentaire, au CCAS de la Ville et à la Fondation Carrefour, les produits alimentaires et d’hygiène seront vendus entre 10 et 30% du prix usuel.
Au-delà de cette aide alimentaire, l’AGORAé a une ambition plus vaste, celle de créer du lien social entre étudiants de tous bords. Elle va proposer des ateliers d’insertion professionnelle, de l’aide pour les démarches administratives ou pour gérer son budget, des soirées jeux ou ciné-débat, des ateliers cuisine, une bibliothèque partagée et peut-être un potager partagé.
« L’idée est bien d’accompagner les étudiants de façon pratique mais aussi de créer de la cohésion sociale entre nous, de partager, de se rencontrer, de s’entraider. L’AGORAé est ouverte à tous ! » insiste Quentin Spooner qui espère bien que cette « place publique étudiante » devienne un lieu incontournable pour tous les étudiants rémois.
Mathieu Dubois
AGORAé, campus Croix-Rouge, rue François Guyard, BM1-8, ouvert les lundis et mercredis de 12 à 20h, les jeudis et vendredis de 12 à 18h et le dimanche de 16 à 19h. Contact : agorae.reims@intercampus.fr
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Le campus Colbert accueillait pour la troisième année consécutive, le forum du bassin de Reims pour l’orientation des élèves de troisième. Chaque année, les lycées généraux, technologiques et professionnels rémois, organisent des journées portes ouvertes. Le forum, en amont, réunit en un seul endroit une délégation de chaque établissement pour permettre aux parents de découvrir l’ensemble des options et spécificités proposées sur le bassin de Reims. À portée des élèves, le matériel pédagogique et les réalisations de leurs aînés au niveau des arts et des sections professionnelles ont donné un aperçu du travail effectué par niveau durant l’année. Une première rencontre avec les professeurs en particulier sur les explications du choix et de l’ouverture des options a suscité l’intérêt des parents. Une mise en situation des élèves de Joliot Curie en bac professionnel sécurité et la présence de l’équipe mobile de sécurité du rectorat de Reims ainsi que les agents du campus ont assuré la surveillance de l’événement.
Les premières journées portes ouvertes ont lieu les 13 et 14 février aux lycées Roosevelt et Arago ainsi que le 14 février au lycée Libergier.
Portes ouvertes au lycée François- Arago, vendredi 13 février de 16 à 20 heures et samedi 14 février de 9 à 15 heures.
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Bilan
Les bénévoles du comité UNICEF de la Marne ont été invités à découvrir le bilan des actions établi par Béatrice Ney, présidente : vente des produits, emballage de cadeaux, vente de poupées Frimousse fabriquées en partenariat avec des maisons de quartier, le concert pour les 25 ans de la CIDE et l’action de sensibilisation aux Droits de l’enfant… a-t-elle évoqué tout en louant la grande générosité du public.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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Lors d’un contrôle avenue Bonaparte, dimanche après-midi au quartier Croix-Rouge, les policiers ont arrêté un jeune homme qui fumait une cigarette d’apparence douteuse. Sans surprise, ils ont constaté qu’il s’agissait d’un « joint » de cannabis.
La fouille de ses poches a permis de découvrir sept pochons d’héroïne. Interrogé sur une éventuelle activité de revente, il a démenti, assurant se réserver les pochons pour sa consommation personnelle.
Déjà condamné pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, Karim Ferri, 22 ans, a été présenté devant le procureur dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable). Il a accepté la peine proposée : neuf mois de prison, dont cinq avec sursis et mise à l’épreuve. Le jeune homme est ensuite parti à la maison d’arrêt pour y purger ses quatre mois ferme.
Ce projet baptisé « Les murs d’Orgeval » fait écho à celui des jardins partagés déjà mené par la Maison de l’enfance au coeur du quartier. « L’association est impliquée aux côtés du Foyer rémois pour des actions d’animation et de développement dans différents quartiers de Reims (Pays-de-France, Orgeval, Wilson, NDLR) », précisait hier son président, M. Hannotin, faisant allusion à des domaines divers tels que la jeunesse ou la culture. « La Maison de l’enfance gère aussi des équipements, comme le Cerf-volant à Europe et la Marelle à Pays-de-France. »
Situé rue de Prouvais au quartier Neufchâtel, un bâtiment aurait pu lui aussi subir de gros dégâts par incendie mais le feu de détritus allumé à proximité, mardi vers 1 heure du matin, a été rapidement éteint. Seule une porte de garage a été noircie.
Hier vers 0 h 30, une BMW a brûlé rue Jeanne-Jugan. Elle n’était pas volée. Avant d’intervenir à la Croix-Blandin, les pompiers ont éteint un feu de poubelle rue du Chalet à 4 h 30.
La veille mardi, appelés à 20 heures pour de la fumée s’échappant d’une chambre étudiante allée de la Rafale, à Croix-Rouge, ils ont découvert des aliments oubliés sur le feu.
![]() L’arrivée des premières denrées alimentaires concrétisent un parcours de quatre ans plein d’embûches. Hervé Oudin
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L’épicerie sociale étudiante sera enfin inaugurée demain. Elle s’adresse notamment à des étudiants dont le reste à vivre est inférieur à 7,4 euros par jour, soit deux tickets de cantine.
Ils sont trois cents étudiants potentiels à Reims concernés par l’épicerie sociale inaugurée officiellement demain à Croix-Rouge, rue François-Guyard. Il s’agit notamment de ceux qui sont inscrits pour l’heure à l’épicerie sociale des Salines et qui désormais devront aller sur le campus. Mais la ville comptant plus de 20 000 étudiants, on peut estimer que les élèves concernés sont encore plus nombreux. « Le nombre de boursiers en Champagne-Ardenne est de 40 % contre une moyenne nationale de 27 à 30 % », souligne Quentin Spooner, président d’INTERCampus pour démontrer que les Champardennais ne sont pas parmi les plus favorisés. « On assiste à une paupérisation de la vie étudiante. Tout augmente, notamment les frais d’inscriptions, mais pas les bourses », poursuitil. Quentin Spooner constate que les étudiants qui doivent travailler pour payer leur cursus sont de plus en plus nombreux.« Cela allonge souvent la durée des études. Les aider dans leurs soucis matériels, c’est aussi leur permettre de se consacrer davantage à leurs cours. »
Le critère retenu pour l’inscription des étudiants est le reste à vivre, une fois toutes les dépenses obligatoires réalisées. « On retient 7,40 euros par jour, ce qui correspond à deux tickets cantine. » Ici, les étudiants trouveront des denrées à 10 % du prix habituel, soit un panier moyen à deuxtrois euros toutes les deux semaines. Mais l’AGORAé, insiste Quentin Spooner, n’est pas uniquement un lieu de distribution. « On est là pour accompagner les étudiants qui ont des problèmes, on peut les aiguiller vers des aides auxquelles ils ont droit. » Ici, le but est de déposer ces soucis et ce même le dimanche soir, de 16 à 19 heures, quand les étudiants, qui viennent de loin, arrivent. Le lieu sera également ouvert le lundi et mercredi de 12 à 20 heures, le jeudi et vendredi de 12 à 18 heures.
Pour ce faire, INTERCampus peut compter sur de nombreux bénévoles. Trois personnes en service civique seront aussi affectées à l’épicerie, qui fonctionnera à plein régime à partir du printemps. En attendant, l’association va beaucoup communiquer pour faire la promotion du site, avec notamment un voyage à Londres qui sera offert début mars.
YANN LE BLÉVEC
Le projet AGORAé est l’aboutissement de quatre années de travail, semées d’obstacles. Il est annoncé par Maxime Thorigny, président d’INTERCampus sur l’année universitaire 2010- 2011. Il fait suite à une grande enquête sur les conditions de vie étudiante, mettant en avant que la précarité n’épargne pas les étudiants rémois. L’ouverture est régulièrement annoncée, mais l’ancienne majorité municipale notamment y voit un peu une superposition avec son épicerie sociale des Salines. Il faut du temps pour monter un projet qui va au-delà de la simple épicerie. Comme le souligne Quentin Spooner, président actuel d’INTERCampus, « malgré les têtes qui se sont succédé, le projet n’a jamais été abandonné et aujourd’hui, l’inauguration est un bel aboutissement ».
Partant du constat d’une précarité grandissante des étudiants, le réseau de la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes) a créé en 2011 les AGORAé (AGORA étudiante). Il s’agit d’un lieu de vie ouvert à tous les étudiants, incluant une épicerie solidaire accessible en fonction des revenus des étudiants. Le réseau FAGE fêtera à Reims l’ouverture de sa dixième AGORAé en France. Ce sera aussi la première en Champagne- Ardenne. Elle se composera donc d’une épicerie solidaire ainsi que d’un lieu accessible à tous, même le dimanche soir. Un jardin partagé avec les habitants est également envisagé.
L’équipe INTERCampus y proposera aussi des animations (soirée ciné, soirée jeux), une bibliothèque partagée et des ateliers de cuisine. Le projet est mené en collaboration avec la Ville et son centre communal d’action sociale ainsi que le réseau Espoirs, dont la Banque alimentaire est membre. Cette dernière assurera l’approvisionnement de l’épicerie en denrées alimentaires.
Le lycée François-Arago organise ses portes ouvertes le vendredi 13 février de 16 à 20 heures et le samedi 14 février de 9 à 15 heures.
Conférence, mercredi 11 février à 17 h 30 (grand amphi de Néoma, campus Croix Rouge) François-Xavier Bellamy, normalien et agrégé de philosophie, parlera de son ouvrage Les déshérités ou l’urgence de transmettre, dans lequel il défend la transmission de la culture au sein de l’école, pour lui essentielle à la construction de l’individu.
Portes ouvertes au lycée François- Arago vendredi 13 février de 16 à 20 heures et le samedi 14 février de 9 à 15 heures.
Conférence, mercredi 11 février à 17 h 30 (grand amphi de Neoma, campus Croix Rouge) François-Xavier Bellamy, normalien et agrégé de philosophie, parlera de son ouvrage « Les déshérités ou l’urgence de transmettre », dans lequel il défend la transmission de la culture au sein de l’école, pour lui essentielle à la construction de l’individu. Son ouvrage interroge en profondeur la notion d’identité et propose une réflexion singulière sur la voie du « devenir soi ».
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Ouvert jusqu’à -2/6, le tournoi d’hiver du Cormontreuil TC a délivré, hier, un palmarès conforme à la logique. En effet, chez les messieurs, le titre est revenu à Sébastien Jolly (2/6). Toutefois, la figure locale n’a pas eu à forcer son talent en finale puisque Florent Seuret (3/6, Reims Europe), tombeur de la tête de série no1 Jean-Charles Robert (1/6, Cormontreuil), a dû abandonner à 3-0.
« J’ai ressenti une pointe à l’adducteur gauche sur un revers simple à jouer où je ne suis pas débordé. J’ai continué un peu mais la douleur était trop vive », explique le Rémois.
Du côté des dames, Jackie Lassaux (2/6) a dominé Amélie Zarev (3/6). Accumulant les fautes directes dans le premier set, la Rémoise encaissait un sévère 6-0. Plus accrochée, la deuxième manche revenait aussi à la Sedanaise qui s’est appliquée à laisser la balle dans le court (7-5).
▶ MESSIEURS.
Quarts de finale : Deglave (3/6, Cormontreuil) bat Gilles (2/6, Géo-André) 6-3, 6-2 ; Jolly (2/6, Cormontreuil) bat Jonasz (3/6, Montmirail) 6-1, 2-6, 6-0 ; Seuret (3/6, Reims Europe) bat Triquenot (4/6, Montmirail) WO.
Demi-finales : Jolly bat Deglave 6-1, 7-5 ; Seuret bat Robert (1/6, Cormontreuil) 6-3, 6-4.
Finale : Jolly bat Seuret 3-0 abandon.
+35 ans, demi-finales : Vicaire (15/1, Cormontreuil) bat Iazzolino (15/1, Poix-Terron) WO ; Goujon (15/1, Bezannes) bat Collot (15/1, Cormontreuil) 6-4, 6-4. Finale : Vicaire bat Goujon 6-4, 6-2.
▶ DAMES.
Quarts de finale : Élise Renard (15, Cormontreuil) bat Manon Hermens (5/6, Cormontreuil) 6-2, 7-5 ; Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Europe) bat Zoé Paris (5/6, ASPTT Metz) 6-2, 6-1.
Demi-finales : Amelie Zarev (3/6, Reims Europe) bat Élise Renard 6-3, 6-0 ; Jackie Lassaux (2/6, Sedan) bat Lisa-Marie Habert 6-3, 7-5.
Finale : Jackie Lassaux bat Amelie Zarev 6-0, 7-5.
Limité à - 2/6, le tournoi d’hiver du Cormontreuil TC a encore fait le plein d’engagements en dépassant les 200 inscrits ! De quoi forcément proposer des tableaux denses et homogènes.
Chez les messieurs, la finale risque d’être une énième opposition entre Jean-Charles Robert (1/6, Cormontreuil) et Sebastien Jolly (2/6, Cormontreuil), de retour à la compétition après une saison quasiment blanche. À moins que Charles Gilles (2/6, Géo-André) ou les 3/6 Nicolas Jonasz (Montmirail), Thibault Deglave (Cormontreuil), Louis Compas (Géo-André), Vincent Betbeze (Bezannes) ou Florent Seuret (Reims Europe Club) ne viennent déjouer les pronostics.
En + 35 ans, la décision devrait logiquement se faire à 15/1 entre Pietro Iazzolino (Poix-Terron), Pierre- Franck Goujon (Bezannes) et les Cormontreuillois Cedric Vicaire et David Collot. Enfin, du côté des dames, Jackie Lassaux (2/6, Sedan) et Amélie Zarev (3/6, Reims Europe Club) devraient se retrouver au stade ultime. À suivre également les prestations de Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Europe Club) ainsi que des 5/6 Zoé Paris (Metz) et Manon Hernens (Cormontreuil).
HORAIRES. – Aujourd’hui, 10 heures : demi-finales messieurs ; 16 heures : finales dames, messieurs et + 35 ans.
Pour le compte des 32es de finale de la Coupe nationale de futsal, les Rémois, vainqueurs de la phase régionale en décembre à Suippes, accueillent Roubaix.
Le match se déroulera aujourd’hui sur le parquet du gymnase Jean-Jacques Lapique, rue François-Arago.
Coup d’envoi à 16 heures.
Venez vivre un jour à l’université de Reims
Du 23 au 27 février, l’Université de Reims Champagne- Ardenne invite les lycéens à venir passer une journée sur les bancs des campus rémois de Croix-Rouge et Moulin de la Housse. Une occasion originale de découvrir la vie à la fac !
Les lycéens intéressés peuvent s’inscrire jusqu’au 6 février sur www.univ-reims.fr Et pour ceux qui ne pourraient pas participer à cette expérience, il y a toujours les traditionnelles Portes Ouvertes organisées samedi 14 février.
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Balcons décorés : Reims habitat a remis les prix aux gagnants du concours des balcons décorés :
1. Martine Christine, 2. Logan Chauvat et Anne-Maure Bianchi, 3. Sébastien Biniau et Adeline Lecomte.
Par ailleurs, le jury a décerné un prix spécial à Jocelyne Marotte.
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La Ville propose des activités pour les enfants du 23 février au 6 mars, les domaines sont variés : patrimoine, BD, histoire, sport…
Vous ne savez pas quoi faire faire à vos enfants durant les vacances ? Voici quelques idées glanées parmi les activités proposées aux enfants par la Ville, le tout pour un coût relativement modique.
1 PATRIMOINE
Des mini-stages de découverte (10 €) seront proposés par l’Atelier du Patrimoine qui s’installera au 32, rue Ledru-Rollin. Du 23 au 27 février, tous les après-midi de 14 à 17 heures, un atelier modelage avec un céramiste expert de l’argile s’adressera aux plus de 8 ans. Et du 2 au 6 mars à la même heure, un atelier d’initiation à l’enluminure, où les participants réaliseront sur parchemin une magnifique lettrine ornée et rehaussée de feuille d’or, est programmé. Pour s’inscrire, il est nécessaire de contacter au préalable le03 26 77 77 66, le 03 26 77 75 17 ou envoyez un courriel à richard.mathiot@mairie-reims.fr.
2 HISTOIRE
Les jeunes férus d’histoire pourront évoluer dans les différents ateliers proposés au musée historique Saint-Remi. Un atelier du cuir le lundi 23 février de14 à 16 heures (enfant à partir de 4 à 6 ans accompagné d’un parent, 2 €pour les enfants, 3 € pour les adultes). La face cachée d’un musée le lundi 2 mars de 14 à 16 heures (à partir de 10 ans, 2 € pour les enfants).Au fil du Moyen-Âge le vendredi l6 mars de 14 à 16 heures (à partir de 10 ans, 2 €).
3 SPORT
Pour les petits poissons en herbe, il sera mis en place le dispositif gratuit J’apprends à nager destiné aux 9-12 ans dans les piscines Thiolettes, Talleyrand, Orgeval et Château d’eau. Un autre dispositif payant propose l’apprentissage de la natation pour les 6 ans et plus.
Évidemment comme chaque année, les enfants de 4 à 11 ans pourront s’inscrire gratuitement à Ludosport qui propose de nombreuses activités dont l’éveil gymnastique et initiation sportive pour les 4-5 ans ainsi des activités multisports pour les 6-11 ans. Inscriptions obligatoires sur le site de la Ville, www.reims.fr.
4 BD
La médiathèque Croix- Rouge propose du 2 au 6 mars un atelier BD/manga aux 12- 17ans. Inscriptions obligatoires au 03 26 77 75 28.
5 ET ENCORE
On n’oubliera pas les accueils de loisirs pour les 3- 13 ans au moulin Huon et au groupe scolaire Martin Peller, le planétarium, la galerie de culture, le centre équestre (03 26 83 93 08), les maisons de quartier…
Le projet d’épicerie sociale étudiante qui traînait en longueur est sur le point de se concrétiser.
Après avoir été une affaire d’années, puis de mois, ce n’est plus qu’une question de jours ! Dès lundi le fameux local va accueillir son public sur le campus Croix-rouge !
Comme quoi, tout finit par arriver.
Conférence, mercredi 11 février à 17 h 30 (grand amphi de Neoma, campus Croix-Rouge), François-Xavier Bellamy, normalien et agrégé de philosophie, parlera de son ouvrage, « Les déshérités ou l’urgence de transmettre », dans lequel il défend la transmission de la culture au sein de l’école, pour lui essentielle à la construction de l’individu.
Son ouvrage interroge en profondeur la notion d’identité.
![]() Deux plaquettes de résine de cannabis ont été saisies dans la voiture du Rémois. Archives
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Jugé en comparution immédiate, un gros consommateur interpellé avec 197 grammes de cannabis a pris dix mois de prison ferme.
L’argent des vendanges et quelques travaux de mécanique au noir ont permis de financer sa consommation personnelle. À raison de dix joints par jour, il fallait bien que Thomas Léger trouve une solution.
C’est en substance ce que ce Rémois de 21 ans a expliqué à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, cette semaine, lors de son jugement en comparution immédiate pour plusieurs infractions à la législation sur les stupéfiants, mais aussi recel de vol et non justification de ressources.
Reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, celui-ci a été condamné à deux ans d’emprisonnement dont dix-huit mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans. Ajoutée à cela, la révocation de deux précédents sursis à hauteur de quatre mois de prison supplémentaires. Soit dix mois de prison ferme au total.
Le 31 janvier, alors en balade à Pargny-sur-Saulx, près de Vitry-le- François, le jeune homme avait été interpellé à la suite d’une opération coordonnée de la gendarmerie qui agissait sur réquisition du procureur de la République. Une forte odeur de cannabis se dégageant de l’habitacle de la Ford Fiesta à bord de laquelle il circulait. Cela lui avait valu d’être soumis à un dépistage salivaire. Il s’était révélé positif.
Une fouille du véhicule opérée avec l’aide d’une équipe cynophile avait alors permis aux gendarmes de découvrir une somme de 730 euros en espèces ainsi que deux plaquettes de résine de cannabis dissimulées derrière la colonne de direction et l’autoradio. Saisie totale : plus de 197 grammes de stupéfiants achetés, selon lui, dans la cité des Sacres, auprès d’un individu encagoulé du quartier Croix-Rouge.
La perquisition de son domicile rémois avait ensuite permis aux militaires de la compagnie de Vitry- le-François de mettre la main sur deux sachets d’héroïne planqués dans le plafond du garage, de même que deux scooters volés à Reims en octobre dernier. Deux roues qu’il aurait achetés pour une modique somme à des « gitans ».
Quant à l’héroïne, Thomas Léger, se disant non consommateur, a déclaré à la barre de la juridiction l’avoir dérobée à son dealer de cannabis, lequel l’avait cachée dans un compteur électrique au sein de son bloc du quartier rémois. Le numéraire découvert en sa possession serait, lui, le fruit de ses économies. Ce qui n’a convaincu ni le parquet ni le tribunal.
FRANCK BRENNER
samedi 21 février (et non le 16 comme annoncé par erreur).
Renseignements et inscriptions au 03 26 36 65 71 ou au 06 31 61 16 10.
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L’assemblée générale de l’association des jardins familiaux de Croix-du-Sud – 92 parcelles – s’est tenue en présence de Laure Miller, adjoint chargée des espaces verts.
D’emblée, le président de l’association voisine Étoile Croix-du-Sud, Jean-Michel Gauthier, a demandé la démission du président actuel des jardins, Mellouka Bachir, « car il fait cavalier seul, ne tenant pas compte des décisions du conseil, louant même des parcelles sans autorisation ». La réunion s’est déroulée dans un climat agité.
En définitive, un nouveau bureau a été élu par l’assemblée : Jean-Michel Gauthier, président ; Éric Doucet, vice-président ; José Lejeune, trésorier ; Michelle Moreau, vice-trésorière ; Mohamed Berkam et Jean Prime, administrateurs.
Après le départ d’Évelyne Nkounkou, l’intérim de Bachir Mellouka n’aura donc pas duré très longtemps. Le nouveau bureau à décidé de remettre à l’honneur les notations des jardins et toutes les activités mises à l’écart.
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Des élèves de Joliot-Curie, le lycée spécialisé dans les métiers de la relation client et des services administratifs, sont allés à la montagne.
Situé dans le quartier Croix- Rouge, le lycée Joliot-Curie veille à propulser ses élèves vers la réussite. Sa philosophie ? « Qu’ils apprennent en faisant ». D’où la création, dans le lycée même, d’un poste central de la sécurité, spécifique à la section bac pro métiers de la sécurité. Les élèves apprennent à se servir de talkies-walkies professionnels, d’extincteurs mais aussi à avoir les bons réflexes dans le cadre de situations simulées (présence d’une personne alcoolisée ou blessée sur les lieux). Des cas qu’ils auront un jour à gérer réellement. Aziz Meguebel, professeur en Économie gestion commerciale et ses collègues, allient théorie et pratique, afin que leurs élèves soient « prêts à être embauchés » en sortant de cette formation. Parallèlement à ces « mises en situations réelles », Saïd Salih, chef des travaux dans l’établissement, évoque le « projet montagne », organisé depuis cinq ans.
Du 11 au 17 janvier, les élèves de secondes et premières sont partis en Haute-Savoie. L’objectif ? « Les jeunes ont découvert le peloton de gendarmerie et les pompiers de haute-montagne, le métier de pisteur- secouriste, etc. dans une région différente de la leur. » Cette année, les professeurs ont axé la découverte sur la partie sécurité incendie du tunnel routier du Fréjus. Dans ce tunnel surveillé par 241 caméras reliées directement au poste de contrôle centralisé qui assure une veille en temps réel, quinze interventions ont été nécessaires en 2014. Sachant qu’un feu peut monter jusqu’à 1000°C, les risques ne sont pas à prendre à la légère. Interrogés sur ce voyage aux journées bien remplies, les jeunes sont émerveillés et unanimes. C’était un « voyage parfait », « dans un très joli cadre », s’exclame Maxime Boudin avec un sourire ravi. Pour six d’entre eux, il s’agissait d’un premier voyage à la montagne, et tous se sont montrés, selon leurs professeurs, intéressés et disciplinés. La jeune Clémentine Colignon a eu un coup de cœur pour le métier de maître-chien : « le chien écoutait le maître, il obéissait au doigt et à l’œil ». Une relation presque fusionnelle, essentielle à la réussite d’interventions délicates : dénicher de la drogue, intercepter des individus dangereux, retrouver des disparus, etc.
Pour tous les élèves, un agréable voyage, peut-être déclencheur de vocations futures !
De notre stagiaire JUSTINE PHILIPPE
▶ La journée portes ouvertes aura lieu le samedi 14 mars de 9 h 30 à 16 heures.
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Le réseau de bus changera le 6 juillet prochain. Il intègre la réduction de 600 000 km par an en baissant les fréquences et coupe dans les lignes les moins empruntées.
À reculons toute. Le réseau redessiné qui doit être théoriquement en place pour le 6 juillet revient à ce qui existait en 2000. Avec le tram en plus. Pas de panique on ne revient pas aux lettres, on garde les mêmes numéros. Il a fallu tenir compte de la réduction de 600 000 kilomètres annuels qui sera votée ce soir au conseil communautaire dans le cadre d’un avenant au contrat de transports publics (notre édition d’hier). Choix a été fait de maintenir le volume de dessertes mais de rogner sur les fréquences. Il y a aussi quelques nouveautés, certaines plus intéressantes que d’autres. Petit tour d’horizon.
1 - LES NOUVELLES LIGNES
La ligne 12 du sud de Reims est prolongée jusqu’à la gare TGV. Ce qui profitera principalement aux habitants de Val de Murigny. Une ligne rapide suburbaine va être créée entre Prunay et Opéra via le lycée Chagall (ligne 19). Elle passera par l’ex autoroute urbaine (voie Taittinger). Rapide à condition de ne pas rater son bus car en heure de pointe, le suivant sera 45 minutes plus tard et en heures creuses, soit de 9 h 30 à 15 h 30 et après 18 h 30, il faudra attendre 90 minutes pour le suivant. La ligne 17 qui concerne la zone Farman ira systématiquement jusqu’à la Croix- Blandin. Une meilleure desserte de cette zone économique était un souhait de Catherine Vautrin.
2 - FIN DE LA LIGNE 10
La ligne 10 Croix-du-Sud/Tunisie est supprimée. Le secteur Croix-du-Sud sera repris par la 11 prolongée et les arrêts du secteur Tunisie par la ligne 8.
3 - LE SERVICE DE NUIT AMPUTÉ
Grosse coupe sur les bus de nuit. Même si beaucoup étaient peu remplis, ils vont manquer à certains, notamment des salariés de la restauration qui finissent tard leur service. Après 21 heures, il ne restera que 2 lignes au lieu de 9 en circulation avec une fréquence de 30 minutes pour la « 1 » de Thillois à Europe via le centre et de 60 minutes pour une ligne Cormontreuil-Maison- Blanche/Jean-Jaurès. Ils circuleront jusqu’à 00 h 30 au lieu de 1 h 30. Pas de changement concernant le tramway.
4 - UNE LIGNE ÉTUDIANTE
Bonne nouvelle pour les étudiants : ils vont bénéficier d’une ligne nocturne « Noctambus » qui fera la liaison entre les campus Croix-Rouge et Moulin de la Housse via le centre et la Carto toute la nuit, avec une fréquence de 60 minutes et, annonce-t- on, toute l’année. Il est question pour Transdev de sous-traiter cette ligne.
5 - BAISSE DES FRÉQUENCES
Les lignes principales, de 1 à 5, auront une fréquence théorique en journée de 8 minutes en heures de pointe (aujourd’hui de 6 à 7 minutes), 10 minutes en heures creuses et jusqu’à 20 minutes en soirée (jusqu’à 21 heures). La baisse des fréquences sera progressive à partir de 18 h 30. Aujourd’hui cette baisse commence plus tard. Pour les lignes de 6 à 11, il faudra attendre le bus un quart d’heure en journée et jusqu’à 30 minutes le soir et au petit matin. Pour les lignes 12 à 17 (sauf 15 qui est scolaire), fréquence variable de 21 à 90 minutes.
6 - UN BUS ÉLECTRIQUE À L’HYPERCENTRE
La citadine va disparaître au profit d’un bus électrique. Il ira de la gare à l’office du tourisme et de la place du Forum au Boulingrin. Soit un double usage avec le tramway qui dessert déjà le centre-ville. Par rapport à la Citadine, il ne permettra plus de se rendre aux impôts ou à la sécu.
7 - UN FUTUR PÔLE MULTIMODAL
Les lignes de bus continueront à passer par le centre-ville mais il y a un projet de transférer le pôle des correspondances dans le secteur de la gare centrale. Ce qui permettrait d’apaiser le centre-ville.
8 - TRANSPORT TOUJOURS À LA DEMANDE
Le transport à la demande coûterait cher et ne serait pas très utilisé sauf par quelques fidèles qui ont bien compris l’avantage de ce taxi bon marché. Il n’y a pas eu de bilan de communiquer mais le service n’est pas abandonné. Il permet d’offrir un transport public aux habitants des communes dernièrement arrivées au sein de Reims Métropole.
CATHERINE FREY
Voici les projets de tarifs censés être applicables à partir du 1er juillet prochain.
Prix unitaire du ticket une heure : 1,45 euro (+20 centimes de support, soit 10 centimes en plus),
carnet de 10 tickets : 12,35 (au lieu de 11,65),
abonnement semaine : 12,35 euros,
abonnement mensuel plein tarif : 37,50 euros (pas de changement),
abonnement mensuel étudiants : 28,90 euros (aujourd’hui 29,80 euros pour les moins de 26 ans)
abonnement mensuel senior : 30,20 euros (pas de changement).
Abonnement annuel plein tarif : 375 euros (pas de changement),
abonnement annuel étudiants : 260,10 euros (aujourd’hui 253, 30 euros pour les moins de 26 ans).
Abonnement annuel seniors : 286,90 euros (pas de changement).
Deux ouvriers ont été blessés lors d’un grave accident du travail survenu lundi soir au lycée François- Arago, vers 18 heures, dans le quartier Croix-Rouge (L’union d’hier). Les circonstances sont désormais connues avec plus de précision, et infirment les premiers renseignements communiqués.
Les deux personnes se trouvaient sur une nacelle, à sept ou huit mètres de hauteur, lorsqu’elles ont basculé dans le vide en s’appuyant sur la rambarde. La chance a voulu qu’elles tombent sur un tas de sable destiné à faire du ciment. L’un des ouvriers souffre cependant d’un traumatisme crânien et une plaie au front, le second d’une double fracture à un bras. Ils se sont percutés en fin de chute.
Initialement, il avait été dit qu’un seul ouvrier était tombé, d’un échafaudage, et qu’il avait heurté son collègue resté au sol. La police et l’inspection du travail ont été prévenues. Une enquête est ouverte pour déterminer l’origine de la chute.
Toujours lundi, vers 17 h 15, un cyclomotoriste a glissé sur une plaque d’égout de l’avenue de Laon, à hauteur des garages municipaux. Lui et son passager sont légèrement blessés aux genoux. Hier midi, les pompiers se sont invités au Buffalo Grill de Tinqueux, place du Général-de- Gaulle. Ils ne venaient pas s’y restaurer mais éteindre un feu d’origine électrique sur un radiateur encastré. Ils ont dû procéder à son dégarnissage.
Vers 17 h 30, trois personnes ont été légèrement blessées lors d’un accrochage impliquant autant de voitures sur la RD944, au rondpoint de Prunay.
Dimanche soir, à 23 h 15, une Renault Clio et une Peugeot 206 sont entrées en collision au carrefour des avenues de Paris et d’Épernay à Reims. Les pompiers n’ont pas eu besoin de transporter des blessés à l’hôpital : il n’y a eu que des dégâts matériels.
En revanche, les policiers sont repartis avec l’un des automobilistes : il conduisait sans permis ni assurance.
La médiathèque Croix- Rouge invite à venir, en famille ou entre amis, goûter aux joies du jeu vidéo à l’occasion de l’exposition Opengames.
De 14 à 17 heures à la médiathèque Croix-Rouge.
![]() Les cinquante convives ont profité d’un bon moment de convivialité.
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Le repas des aînés préparé par l’Association Croix-Rouge animation et promotion (ACRAP) s’est déroulé avec l’accompagnement musical de Gilles Gervais, accordéoniste.
Dans la salle, pas moins de cinq élus : les adjoints Mario Rossi, Kim Duntze et Fatima El Haoussine, et les conseillers municipaux Éric Quénard et Bertrand Duc.
L’adjointe aux seniors a annoncé le lancement d’une dynamique municipale contre l’isolement des personnes âgées.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
L’association de promotion de Pays-de-France organise
le 3 février après-midi la galette des Rois ;
le 13 février, un carnaval ; le 16 février, un repas des personnes âgées ;
le 28 février, une sortie au salon de l’Agriculture à Paris ;
le 12 mai, une journée familiale pêche à Châtillon-sur-Marne ;
le 25 mai, fête du quartier Croix- Rouge ; fin mai, fête des voisins ;
le 23 juin, une sortie familiale au parc de loisirs Nigloland ;
du 8 au 25 juillet, « l’été s’affiche à Croix-Rouge » ;
le 21 juillet, sortie familiale au parc de loisirs Walligator ;
le 23 novembre, soirée beaujolais nouveau
et du 18 et 20 décembre, goûters de Noël.
Renseignements et inscriptions : association de promotion de Pays-de-France, 5, allée des Picards.
Téléphone : 03 26 36 65 71 ou portable : 06 31 61 16 10.
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Plurial se renforce en région avec la fusion de ses filiales l’Effort Rémois et le Toit Champenois. La construction de 800 logements est annoncée cette année.
L’Effort Rémois et le Toit Champenois viennent de fusionner pour devenir Plurial Novilia. La filiale de Plurial, organisme collecteur Action Logement (ex-1 % Logement), devient la première entreprise sociale pour l’habitat (ESH) de Champagne- Ardenne, avec 400 collaborateurs et 30 000 logements. Les explications de Jean-Claude Walterspieler et Alain Nicole, président et directeur de l’entité.
▶ Que va vous apporter cette fusion ?
Jean-Claude Walterspieler : Elle va nous rendre plus fort. Avec la volonté de l’État de réduire le nombre de collecteurs à dix, il faut renforcer notre position. Au lieu de nous imposer une fusion dans cinq ou dix ans, on a pris les devants au niveau des ESH.
Alain Nicole : On était 106 collecteurs en 2010, vingt-deux l’an passé, on est quinze en ce moment, je pense qu’on va terminer à dix. Donc en dessous, les plaques tectoniques bougent un peu. L’idée est d’avoir une ESH forte par territoire. On va faire la même chose en Alsace dans notre groupe, où deux ESH vont fusionner.
Ces fusions nous permettent d’amener plus d’expertise. Comme moins de moyens viennent de l’État et des collectivités locales, les économies de frais de gestion nous redonnent plus de moyens pour le développement.
On a créé aussi une direction du développement urbain. On travaille beaucoup sur l’innovation des liens dans les quartiers.
▶ Quels sont vos projets de construction cette année ? Que pèsent-ils économiquement ?
A.N. : On va faire à peu près 800 logements en neuf. Les deux entités séparées en avaient prévu sept cents.
On va poursuivre le gros travail du Toit Champenois pour la destruction et la réhabilitation dans le quartier Bernon à Épernay. À Reims, on a une deuxième tranche de renouvellement urbain de 500 logements à faire sur Croix-du-Sud. On lance les 2 000 logements de Châtillons, où nous sommes le seul bailleur du quartier, en réhabilitation, démolition et reconstruction.
J-C W. : J’ai demandé à avancer ces travaux d’une année pour redonner de l’activité au secteur du bâtiment. Sur toute la Marne, 65 millions d’euros pour les travaux en neuf, 40 millions pour la réhabilitation et à peu près 15 millions pour l’accession à la propriété, seront injectés pour l’année 2015.
A.N : Nous portons aussi le plus gros chantier actuel de Reims (NDLR : le siège de Plurial et la Villa Colbert en partenariat avec promoteur) qui représente 75 millions d’euros.
▶ Où en sont les fonds du logement social, objet de prélèvement de l’État ces dernières années ?
A.N. : Les aides à la pierre ne représentent plus que 2 % de nos financements.
C’était 20 % avant. L’État a créé l’an dernier un système de mutualisation. Il prend 245millions d’euros aux organismes HLM. L’argent redescend ensuite dans les projets. On n’est pas contre ce principe, mais il faut le faire évoluer. Le locatif intermédiaire n’est pas pris en compte dans la mutualisation. Nous, qui avons beaucoup développé ce produit en Ile-de-France, n’avons rien touché. Il y a un besoin d’ajustement. D’autant plus que la mutualisation va passer à 600 millions. L’objectif de faire un effort particulier pour la réhabilitation – c’est pour cela aussi que l’on accélère les Châtillons – et de recréer du locatif très social à 3 euros du mètre carré.
Propos recueillis par JULIEN BOUILLÉ
Du logement et des services
Plurial joue la carte du service et du lien social. Un système d’autopartage de voitures électriques est en place dans le quartier Croix-Rouge de Reims. À Cormontreuil, un système d’échange de services entre particuliers existe déjà. Demain, des ateliers de bricolage permettront à des locataires d’échanger leur savoir et de gérer du matériel. Dans le quartier Remavert, on va créer une conciergerie pour aider les locataires en panne de voiture, de nounou ou de repasseuse.
Le 23 janvier, les pompiers de Reims sont intervenus au collège Joliot-Curie de Croix-Rouge pour secourir une élève de 13 ans venue en cours avec une main fracturée.
Aux policiers qui l’interrogent, elle explique avoir été battue par sa mère alors qu’elle s’était interposée pour défendre son frère, frappé d’une quinzaine de coups de bâton en punition d’une exclusion scolaire.
Elle aurait d’abord reçu un coup de poing, avant d’être projetée à terre. Sa mère lui aurait alors marché dessus, occasionnant la fracture de la main gauche.
L’arrestation ne tarde pas, mais la garde à vue est levée tout aussi rapidement pour cause d’hospitalisation : la santé de la mère, enceinte de sept mois de son sixième enfant, est trop fragile. Aucun père sous le toit familial. La fratrie est placée.
En fin de semaine, après avis des médecins, les policiers ont pu reprendre la garde à vue. La mère n’a reconnu qu’une gifle sur sa fille, tandis que l’enquête mettait en évidence de possibles coups de ceintures et lattes de bois sur d’autres enfants. Interrogée une nouvelle fois, la collégienne est finalement revenue sur ses accusations. Elle affirme avoir menti pour se venger d’une réprimande, mais elle n’a pas été en mesure d’expliquer les circonstances dans lesquelles sa main gauche a été fracturée.
Au vu des éléments recueillis, le parquet a décidé de convoquer la mère à l’audience correctionnelle du 17 mars. D’ici à cette date, elle est placée sous contrôle judiciaire, avec interdiction de rencontrer ses enfants.
F.C.
Un grave accident du travail s’est produit hier à 18 heures au lycée François-Arago, au quartier Croix- Rouge.
D’après les premiers renseignements, un ouvrier est tombé d’un échafaudage, d’une hauteur de six mètres. Au sol se trouvait un collègue qu’il a percuté dans sa chute. La première victime est grièvement blessée, la seconde un peu moins. Toutes les deux ont été évacuées au CHU. La police a ouvert une enquête.
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Organisée par le groupe Escapades à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, jusqu’au vendredi 6 février de 14 à 18 heures.
Entrée libre (1er étage) au 12-14, rue Pierre- Taittinger.
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Campus Croix-Rouge, vendredi soir. Un étudiant déambule, son téléphone portable en main, lorsqu’il est approché par trois adolescents qui se ruent sur lui, le lui arrachent et s’enfuient en courant. Aussitôt alertés, les policiers vont interpeller à hauteur du parc Saint-John-Perse deux adolescents âgés de 13 ans, dont l’un se trouvera porteur dudit téléphone. Conduits au commissariat, ils n’ont pas nié ce vol à l’arraché et ont lâché sans rechigner le nom de leur complice, un adolescent de 15 ans, déjà connu des services de police. Interpellé, il sera également conduit au commissariat.
Au même moment, une jeune fille se présente à l’accueil. Elle vient déposer plainte pour un vol de portable à l’arraché, commis jeudi soir, rue Chanzy. Elle indique avoir été accostée par trois adolescents… dont l’un avait des points de suture sur le front. La description apportée correspond en tout point aux trois larrons actuellement entendus. Une confrontation a lieu. La jeune fille est formelle, il s’agit bien de ses agresseurs. Ils ne vont pas nier. Sur l’un d’eux, les policiers vont d’ailleurs retrouver le portable de la demoiselle.
Au point où ils en sont, ils vont spontanément avouer un autre vol de téléphone portable à l’arraché, commis lundi dernier sur le campus Croix-Rouge. Remis en liberté, ils seront prochainement convoqués devant le juge pour enfants.
C.G.
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Rencontre Les 24 et 25 janvier, 150 compétiteurs de vovinam viet vo dao étaient à Reims.
Organisé au gymnase Richelieu par la section vovinam de l’Acrap, sous la houlette de quatre grands maîtres, les participants, venus de Bruxelles, de Caen, de Rennes et d’Île-de-France, ont échangé avec honneur et discipline sur leurs pratiques sportives.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Depuis 15 ans, l’association Lire et faire lire de la Marne s’efforce de développer le plaisir de la lecture chez les enfants âgés de 6 mois à 12 ans, dans leur crèche, leur école ou leur collège.
9 000 enfants bénéficient ainsi chaque semaine d’une demi-heure de lecture proposée par des bénévoles.
« Les séances de lecture donnent aux enfants le goût de lire, les aident à se concentrer et font travailler leur imagination », précise Marie-Annick Leroy, l’une des bénévoles.
Toutefois, le succès est tel que l’association ne peut plus répondre, en ce moment, aux demandes des enseignants.
« Nous lançons un appel afin de recruter le maximum de personnes de plus de 50 ans pour satisfaire aux besoins du secteur de Reims », plaide Claire Métréau, présidente.
Tél. 03 26 84 36 90 (jeudi après-midi) ou envoyer un mail à : lireetfairelire@laligue51.org
Neuvième bourse aux livres à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, samedi 31 janvier de 9 à 18 heures, puis du dimanche 1er au vendredi 6 février de 14 à 18 heures.
Entrée libre (1er étage) au 12-14, rue Pierre-Taittinger. Tél. 03 26 08 08 78.
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Arrivé au refuge en septembre 2013, ce beau fox âgé de 3 ans attend toujours d’être adopté et c’est bien long, surtout durant ces mois d’hiver…
Il avait été trouvé dans le quartier Croix-Rouge.
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L’humidité ambiante n’a pas empêché une Clio de prendre feu avenue Léon- Blum, hier vers 2 heures. Il faut dire qu’on l’a certainement aidé à s’enflammer… Un Renault Scénic a été touché par propagation.
Jeudi à 19 heures, un scooter a été incendié rue Roger-Jardelle. Sans doute est-il volé.
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