Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juin 2015.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 

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l’union 150630 e
Hommage : Le Team Octopus a perdu un ami, dimanche, à Axo’plage

Le drame s’est produit alors que les sportifs amateurs venaient d’arriver sur la base et n’avaient pas encore mangé.
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Hier soir, les camarades du club sportif du jeune Rémois décédé à Axo’plage, dimanche, se sont réunis en sa mémoire au Creps. Ils sont sous le choc.

On en sait un peu plus sur le jeune Rémois qui est mort noyé accidentellement, dimanche, au lac de Monampteuil, à la base de loisirs d’Axo’plage. Il s’appelait Waassion Abdallah et était âgé de 17 ans. Il participait, lorsque le drame s’est produit, au barbecue de fin de saison organisé par son club amateur d’arts martiaux mixtes, sports de combat pieds-poings (grappling, MMA, pancrace), le Team Octopus, qu’il avait rejoint en janvier et qui compte 70 adhérents de tous âges. Seule une quinzaine d’entre eux (dont trois mineurs) avait fait le déplacement ce jour-là pour ce qui devait être un moment de fête « entre potes » pouvait-on lire sur le compte Facebook de l’association sportive, hier. Mais le sort en a décidé autrement, alors que le petit groupe venait seulement de décharger les courses et n’était pas encore passé à table.

« Ce jeune, doué, respectueux, gentil, poli et toujours souriant, avait récemment découvert les sports de combat et notre club. Il avait évoqué, lors du dernier entraînement et de l’assemblée générale de ce vendredi, l’envie de participer à des compétitions au cours de la prochaine saison » , était-il encore écrit dans ce message d’hommage et de condoléances signé au nom du staff et des adhérents. Domicilié dans le quartier Croix-Rouge, le jeune homme, apprécié de tous et décrit par l’un de ses entraîneurs, que nous avons pu joindre hier, comme un « gamin agréable, ponctuel et régulier, qui s’entraînait deux à trois fois par semaine » , était originaire de Mayotte, où sa dépouille sera transférée demain matin. « C’est une catastrophe » , a encore confié le sportif, sous le choc, comme le reste de ses camarades.

Fermé depuis vendredi, le club, hébergé au dojo du Creps, a organisé, hier soir, un rassemblement à sa mémoire, auquel une vingtaine de personnes ont participé, notamment le président du club. Une quête a été faite pour la famille du défunt, comme le veut la tradition mahoraise.

Marion Dardard

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l’union 150630 d
Loisirs

Premier vide-greniers de l’association des habitants du quartier de La Lézardière.

Dimanche 5 juillet, rue Gustave-Flaubert, de 6 h 30 à 18 heures.

Toute personne intéressée doit s’inscrire auprès de Mme Jonot 5, allée Sacha-Guitry (tél. 06 44 98 48 77) pour réserver un emplacement à 4 € le mètre linéaire.

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l’union 150630 c
Loisirs

L’été s’affiche à Croix-Rouge, du 6 au 24 juillet au complexe sportif Géo-André. Les horaires : du lundi au vendredi de 15 à 20 heures, le samedi de 15 à 19 heures (Ouvert le 14 juillet), avec soirées festives le 17 et le 24 juillet, de 20 à 23 heures.

Tous les jours, des animations sportives, des animations parents/enfants, des ateliers créatifs, des ateliers bien-être et relaxation.

Du 8 au 10 juillet, ateliers danse en rythme, graff et dessin.

Du 13 au 17 juillet, ateliers créatifs. Du 20 au 24 juillet, découverte et initiation à la musique brésilienne.

Des temps forts sont prévus : rallyes, spectacles enfance familles, soirées festives, journée découverte sportive, ateliers découverte de la danse. Ouvert à tout public.

L’entrée et les animations sont gratuites.

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l’union 150630 b
Vol à l’arraché au marché

Les faits se sont produits au marché Jean-Jaurès. Archives Christian Lantenois
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Une dame a été victime d’un vol à l’arraché au marché de l’avenue Jean-Jaurès, à Reims, dimanche vers 12 h 50. Née en 1946, la victime, dont on a dérobé le sac à main, a eu la clavicule et plusieurs côtes cassées. Elle doit se faire opérer prochainement au centre hospitalier de Saint-Dizier. Et son ITT doit encore être déterminée.

Un témoin de la scène, qui a pu prendre l’agresseur présumé en photo, a fourni un signalement suffisamment détaillé aux policiers pour leur permettre d’interpeller un individu dimanche, vers 21 heures. Il s’agit d’un Albanais né en 1991 et domicilié à Croix-Rouge. Formellement reconnu, il a été placé en garde à vue. Un second homme a été appréhendé, et devait faire l’objet, à son tour, d’une identification, avant de connaître les suites qui seront données à cette triste affaire.

M.D.

 

 

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l’union 150630 a
Tennis oiry : Les outsiders Brochet et Carré au rendez-vous

Manifestement, il ne faisait pas bon être tête de série a 15/3 dans le tableau masculin de cette 12 e édition du tournoi du TC Oiry.

En effet, tous les favoris sont, tour à tour, tombés pour générer une finale entre outsiders : Geoffrey Brochet (15/4, Saint-Martin sur-le-Pré) et Loic Laval (15/5, ASPTT Épernay).

Forcément usé physiquement par une demie matinale à rallonge, Loïc Laval n’a pas pu pleinement rivaliser avec Geoffrey Brochet qui, sous un soleil de plomb, s’est logiquement imposé 6-4, 6-0.

Julie Carré inarrêtable

Du côté des dames, on n’arrête plus Julie Carré (15/2, Côte des Blancs). Déjà vainqueur à Cuis, du barrage d’accession en N4, la sociétaire du TCCB n’a laissé strictement aucune chance en finale à Pauline Farget (15/2, URT) comme en témoigne le score : 6-1, 6-0.

Messieurs

Quarts de finale : Dupuis (15/3, Mouzon) bat Contal (15/4, Vertus) 6-1, 7-6 ; Brochet (15/4, Saint Martin-sur-le-Pré) bat Couvreur (15/5, Société Nautique Épernay) 6-1, 6-1 ; Farget (15/3, Géo-André) bat Lesage (15/3, Taissy) 6-0, 6-2 ; Laval (15/5, ASPTT Épernay) bat Simon (30, Chouilly) 6-1, 6-2 ; demi-finales : Brochet bat Dupuis 6-0, 6-1 ; Laval bat Farget 4-6, 6-2, 6-9 ; finale : Brochet bat Laval 6-4, 6-0.

Dames

Quarts de finale : Catherine Decure (15/3, Aÿ) bat Anne Topczewski (15/4, Cuis) 6-3, 6-3 ; Béatrice Plodzien (15/3, TC Reims) bat Sylvie Jolly (15/5, Société Nautique Épernay) 6-2, 6-2 ; demi-finales : Pauline Farget (15/2, URT) bat Catherine Decure 6-4, 6-7, 6-2 ; Julie Carré (15/2, Côte des Bkancs) bat Béatrice Plodzien 2-6, 6-2, 6-2 ; finale : Julie Carré bat Pauline Farget 6-1, 6-0

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l’union 150630 0a
APPARTEMENTS

APPARTEMENTS REIMS :

- 11, rue Daudet : T5, 5e ét., 90,72 m² env., cave, place de parking, lots 1571-1572-1187, DPE en cours, 150.300 e, réf. ER.11077.
- 8, allée Deketelaere : T4, 4e ét., 66,50 m² env., cave, lots 70 & 71, DPE en cours, 100.700 e, réf. ER.02056.
- 3, rue Royer : T5, 1er ét., 92 m² env., cave, place de parking, lots 1382-1387-1267, DPE en cours, 149.600 e, réf. ER.11182.

MAISON ESTERNAY :

- 6, rue de Champagne : T5 de 97 m² env., DPE en cours, 94.000 e, réf. ER.23227.

Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale, réservées pendant 2 mois aux locataires PLURIAL NOVILIA (à compter de la date de parution).

Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires PLURIAL NOVILIA.

Renseignements : Reims, 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97 - Esternay, 03.26.53.20.90.

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l’union 150629 d
LES ÉCHOS DE LA SEMAINE : MATCH, UN NOUVEAU COMBAT

Répondant à une question lors de la rencontre avec ses électeurs, Arnaud Robinet a indiqué que les choses avançaient pour le remplacement du super-marché Match, fermé depuis quelques semaines au centre commercial de l’hippodrome.

« Nous ne désespérons pas de voir une enseigne s’installer sur une partie de l’ancien supermarché car la surface va être divisée par deux », a expliqué le maire.

« Des négociations sont en cours entre différentes enseignes et les propriétaires. »

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l’union 150629 c
Éducation : Mieux former les lycéens

M. Georges, proviseur de Joliot-Curie et M. Pageau, directeur de Leclerc.
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L’entreprise Leclerc Chamdis et le lycée Joliot-Curie souhaitent favoriser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes du lycée, et participer à l’animation de l’ensemble des filières présentes au lycée et plus particulièrement : Bac pro commerce, Bac pro vente, Bac pro accueil relation clients et usagers, Bac pro métiers de la sécurité.

À ce titre, différentes actions à destination des élèves du lycée seront mises en place durant la prochaine année scolaire. C’est l’objet de la convention signée entre les deux responsables. Ces actions conjugueront partie professionnelle au sein du lycée, découverte et performance au sein de l’entreprise.

Le lycée Joliot-Curie est labellisé Lycée des métiers de la relation client et des services administratifs, et propose une formation en prise directe avec le monde de l’entreprise.

 

 

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l’union 150629 b
Rendez-vous

Premier vide-greniers à La Lézardière organisé par l’association des habitants du quartier, dimanche 5 juillet, rue Gustave-Flaubert, de 6 h 30 à 18 heures.

Inscription auprès de Mme Jonot au 5, allée Sacha-Guitry (06 44 98 48 77)

Tarif : 4 euros le mètre.

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l’union 150629 a
Tennis la muire : Jeanrat, l’invité surprise

Toujours très prisé, le tournoi sur terre battue du Tennis Racing Club de la Muire a vu, dans le tableau open, Gautier Jeanrat (15/4, Vitry) accumuler les « perfs » et bousculer la hiérarchie pour inscrire son nom au palmarès. Reste que c’est une demie surprise puisque le Vitryat, ancien 15, vient de monter 15/1 au classement intermédiaire ! Opposé à Simon Pierre (15/1, Reims Europe Club) en finale, Gautier Jeanrat a maîtrisé la partie pour s’imposer 6-3, 6-4.

En revanche, pas de surprise en + 35 ans où le favori, le moniteur local, Étienne Bertrand (15/3, La Muire), a logiquement disposé de Philippe Liégeois (15/4, Sillery) sur le score de 6-3, 6-1.

Messieurs

Quarts de finale : Pierre (15/1, Reims Europe Club) bat Champs (15/1, Géo-André) 6-1, 6-0 ; Travaillot (15/1, La Muire) bat Lecomte (15/3, Cauroy-lès-Hermonville) 7-6, 6-2 ; Lacaille (15, La Muire) bat Gosse (15/1, Soissons) 6-3, 6-2 ; Jeanrat (15/4, Vitry) bat Zymek (15, Suippes) 7-5, 6-2 ; demi-finales : Pierre bat Travaillot 6-3, 3-6, 6-1 ; Jeanrat bat Lacaille 6-7, 6-1, 7-6 ; finale : Jeanrat bat Pierre 6-3, 6-4 ; + 35 ans, demi-finales : Bertrand (15/3, La Muire) bat Fernandez (30, TC Reims) 6-1, 6-3 ; Liégeois (15/4, Sillery) bat Levêque (30/1, TC Reims) 6-2, 6-4 ; finale : Bertrand bat Liégeois 6-3, 6-1.

Dames

Quart de finale : Marine Rémy (30/2, Sézanne) bat Nathalie Joussot (30/1, La Vaure) 6-4, 6-2 ; demi-finale : Muriel Doffemont (15/4, Montmirail) bat Marine Remy 6-0, 6-2 ; finale : Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) bat Muriel Doffemont 6-1, 6-0.

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l’union 150628 c
Sécurité : L’école de police dit au revoir aux cadets de la 10 e promotion

Préparer le concours de gardien de la paix sans avoir le bac est possible grâce aux cadets de la République. La 10 e promotion a quitté Reims vendredi.

La première promotion avait commencé sa scolarité en septembre 2005. Dix ans plus tard, les cadets de la République sont toujours là, animés du même objectif que leurs prédécesseurs : se donner un maximum de chances pour devenir un jour gardien de la paix. Dixième du nom, la promotion 2014 - – 2015 des cadets est désormais opérationnelle. Cinquante-deux d’entre eux ont été formés à l’école nationale de police de Reims, 14 filles et 38 garçons qui vont prochainement rejoindre leur affectation après la cérémonie de sortie organisée vendredi matin dans la cour de l’établissement, avenue du Maréchal-Juin.

Dispositif à vocation sociale, le programme des cadets de la République a été initié en 2004 afin de « promouvoir l’égalité des chances au sein de la police nationale », en permettant à des jeunes qui ne sont pas forcément titulaires du baccalauréat de pouvoir se préparer aux concours de gardien de la paix. Afin d’obtenir un maximum de chances de réussite, les élèves recrutés sans condition de diplôme – mais sur des critères de moralité et d’endurance physique – suivent une formation renforcée d’une année dans les écoles de police.

Celle de Reims a mis en place un enseignement alterné avec le lycée professionnel Joliot-Curie. Les élèves ont également effectué deux stages au commissariat de police et un troisième sur leur lieu d’affectation qu’ils rejoindront le 1 er septembre en qualité d’adjoint de sécurité. La majorité d’entre eux vont partir en Moselle, Meurthe-et-Moselle et Seine-et-Marne. Sept restent dans la Marne, deux sont affectés dans les Ardennes, les autres dans la Meuse et la Haute-Marne.

La 10 e promotion partie, l’école de police de Reims pense désormais à la 11 e : 62 nouveaux élèves qui arrivent le 1 er septembre.

Le major de promotion vient du Sézannais

Le major de la 10 e promotion formé à Reims est un Marnais : Arthur Ricard, 20 ans, originaire de Fontaine-Denis-Nuisy, près de Sézanne. Titulaire d’un CAP d’agent de sécurité et du bac professionnel des métiers de la sécurité décroché au lycée Joliot-Curie de Reims, le jeune homme – également sapeur-pompier volontaire – a choisi son affectation au commissariat de Reims. Il a reçu les félicitations du sous-préfet Michel Bernard et du directeur de l’école de police, le commissaire divisionnaire Gérard Cardaliaguet. Arthur Ricard s’est également distingué avec trois autres cadets en passant avec succès le concours externe de gardien de la paix.

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l’union 150628 b
Tennis : Pour qui la 12 e à Oiry ?

Troisième étape du circuit Champagne Énergies, la 12 e édition du tournoi du TC Oiry propose un tableau masculin (finale à 16 heures) dense.

Il va se jouer à la limite des engagements (15/3) entre Geoffrey Farget (Géo-André), Arnaud Dupuis (Dormans) et Jonathan Lesage (Taissy).

Le tableau féminin devrait voir une finale (14 heures) à 15/2 entre Pauline Farget (URT) et Julie Carré (TCCB).

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l’union 150628 a
Badminton : Les « petits » à l’honneur à Reims

En complément du tournoi international de fin d’année, l’ABC Reims organise ce week-end , à la Halle Universitaire Croix-Rouge, son troisième tournoi des Sacres réservé aux petites catégories : D, Non Classés mais également un simple hommes cadets et tableau de non licenciés !

Avec une bonne centaine de participants, le succès est déjà garanti !

Remise des prix vers 17 heures.

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l’union 150627b
Les Rendez-vous du jour

Reims Fête des hippodromes sur le thème des chevaliers au 3 avenue du Président-Kennedy. Dès 16h, baptêmes de sulkys, promenades en calèche, spectacles de chevaux… Dès 19h courses en nocturne, feux d’artifice. Entrée 5 €.

Gratuit pour les moins de 18 ans. Tél. : 03 26 08 65 29.

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l’union 150627 a
Faits et méfaits : Le vandale au couteau frappe sa mère

En début de semaine, mardi, les policiers sont intervenus avenue Léon-Blum à la demande d’une maman qui venait de se faire taper dessus par son fils de 16 ans.

Quelques jours plus tôt, il avait également dégradé la porte de la salle de bains à coups de couteau.

En fugue d’un centre éducatif fermé, l’adolescent a été mis en examen par le juge des enfants, puis placé en détention provisoire (il a déjà un lourd palmarès).

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l’union 150626 e
Éducation : Vif succès de la kermesse des écoles laïques

G comme Gambade : la maternelle Dufy Cavarrot assure.
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Programmée le même week-end que la Fête de la musique et les Sacres du folklore, la kermesse des écoles laïques a néanmoins eu son public chaleureux composé des familles des enfants heureux de se produire au complexe René-Tys. Bien que réduite à un unique spectacle, le nom de kermesse reste accolé à cette émanation d’une fête populaire créée à Reims en 1899 pour devenir une institution liée depuis à l’histoire de Reims. Évidemment, nous sommes loin des magnifiques défilés avec chars, des 8 000 entrées à la Patte d’Oie, du chœur de 7 000 enfants… Mais l’édition 2015 reste vivante, malgré les modes qui passent et cela grâce à des enseignants qui y croient toujours dur comme fer ! Pascale Martin, présidente de la Société des Fêtes scolaires, était heureuse de signaler que deux écoles supplémentaires étaient présentes cette année. Les danseurs venaient des élémentaires Roux, Hippodrome, Mougne, Louvois et des Maternelles Gilberte Droit, Mougne, Barthou, La Pérouse, Dufy Cavarrot. L’alphabet signait cette version 2015 et on peut dire que, de A à Z, tout était réussi : costumes colorés, chorégraphies à peine perturbées par les appels des parents réclamant un sourire en direction de leur téléphone portable, musiques actuelles propres à fédérer et surtout enseignants à fond dans leur engagement. Les représentants de la Ville et de l’Éducation nationale ont été conquis : on espère qu’ils aideront à maintenir cette tradition en lui donnant, pourquoi pas, un nouvel élan ?

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l’union 150626 d
RENDEZ-VOUS

Concert vendredi 3 juillet, à 21 heures, sur le parking de l’hippodrome.

Organisé par la Ville, l’association Trac et La Cartonnerie, cette soirée gratuite sera animée par l’artiste à la voix rauque Bonga et l’Orchestre Fathi influencé par la culture maghrébine et ses influences traditionnelles.

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l’union 150626 c
Murigny : Radioscopie des problèmes du quartier

Le stationnement anarchique indispose de nombreux habitants au quartier Murigny.
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C’était conseil de quartier, mardi soir, au Ludoval de Murigny. Une séance plénière pendant laquelle le public composé d’une trentaine de personnes a évoqué ses tracas du quotidien.

1 - Les cambrioleurs aiment Murigny

Dans l’esprit des cambrioleurs rémois, le quartier pavillonnaire de Murigny est habité par des gens riches chez lesquels il y a de l’argent à se faire. De plus, « votre quartier est situé en entrée de ville, ce qui facilite l’arrivée et la fuite des voleurs » , observe Xavier Albertini, adjoint au maire chargé de la sécurité mais aussi co-animateur élu du conseil de quartier. « Il est également voisin de la zone de sécurité prioritaire de Croix-Rouge, où la pression de la police peut inciter les délinquants à venir sévir ici. Ça s’appelle l’effet plumeau. »

Aux habitants qui s’inquiètent des incivilités en général et des cambriolages en particulier, M. Albertini a rappelé les mesures prises par la Ville : doublement des effectifs de la police municipale (60 agents aujourd’hui, 120 en 2018) et développement de la vidéosurveillance (159 caméras supplémentaires). « Il y en aura à Murigny. » Les abords rémois du collège de Cormontreuil Pierre-de-Coubertin devraient être pourvus. On évoque également la place René-Clair. Certaines de ces caméras seront mobiles, installées en fonction des besoins.

2 - L’invasion des voitures

À sa création, Murigny ne fut pas conçu pour un usage intensif de la voiture. Trois décennies plus tard, le développement du parc automobile a saturé l’espace urbain. Le conseil de quartier reçoit ainsi de nombreuses doléances liées au « stationnement anarchique » , en particulier rue André-Chénier. « Les voitures sont garées en permanence sur le trottoir, même quand il y a de la place sur les parkings. Il faut attendre un accident pour faire quelque chose ? » , s’agace un riverain. Le problème est signalé à la police municipale qui promet de sortir le carnet à souches si nécessaire.

3 - La voirie mal en point

La voirie a mal vieilli sous l’usure du temps et la hausse du trafic automobile. Même les arbres s’y sont mis : les essences choisies à l’origine l’ont été pour leur arborescence, sans tenir compte de leur enracinement. Résultat : des chaussées et trottoirs gondolés. « Quand les bus passent, j’ai mes cadres qui bougent », se désole un habitant de la rue Richelieu.

Les voiries piétonnes souffrent également. Place Georges-Méliès, on déplore « un niveau de dégradation assez avancé, notamment au niveau du dallage » . Ce n’est pas mieux place René-Clair. Autant de désagréments qui font dire à de nombreux habitants que leur quartier est « délaissé » par rapport à d’autres. S’ajoute le problème particulier, à Murigny, que de nombreuses voies sont privées, donc hors du champ de compétence de la Ville.

4 - Le retour d’un marché ?

Ce fut un flop. Inauguré en avril 2013 place René-Clair, le marché hebdomadaire du jeudi n’avait pas passé l’hiver (les avis divergent sur cet échec : offre insuffisante, concurrence d’autres commerces…). La commission « animation » du conseil de quartier souhaite ressusciter une vente non sédentaire sur la place, mais sous une autre forme : l’organisation, une fois par mois, d’une « vente directe » entre producteurs et consommateurs, en « viande, légumes et produits laitiers » . Un questionnaire circule actuellement pour demander aux habitants s’ils sont intéressés par ce type de point de vente, quel jour, quel créneau horaire. En attendant, prochain rendez-vous à Murigny : un vide-grenier spécial « petite enfance », le dimanche 28 juin de 8 à 18 heures place René-Clair.

Fabrice Curlier

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l’union 150626 b
Enseignement : Des étudiantes à la découverte d’autres cultures

Quelques-unes des élèves qui ont choisi de partir en Europe ou au Canada.
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Elles sont étudiantes à l’IRTS (Institut régional du travail social) dans des formations d’assistant de service social, d’éducateur spécialisé ou d’éducateur de jeunes enfants. Elles ont choisi de partir à l’étranger pour effectuer un de leurs stages. Pourquoi ce choix ? « Elles partent pour découvrir d’autres cultures, d’autres réalités. Notre objectif, c’est une immersion totale dans le pays d’accueil, dans des familles », explique Nicolas Perrein, chargé de la mobilité internationale et qui aide les étudiants à construire leur projet de stage à l’étranger (Canada, Espagne, Belgique, Angleterre, Maroc).

L’IRTS a un accord de réciprocité avec certaines écoles : « On leur envoie deux étudiants, ils nous en envoient deux autres ». La préparation de ces séjours est importante : « Il faut sécuriser nos étudiants, prévoir que, sur place, ils soient accueillis et accompagnés. Pour certains états, il faut demander un permis de travail. Pour le Canada, c’est un accord international entre nos deux pays ».

Évidemment, ce type de séjour à un coût, à la charge des étudiants. Toutefois, certains peuvent bénéficier de bourses « Erasmus » ou de bourses « Studeo » de la Région.

Huit étudiants sont partis cette année. Six autres partiront dès la rentrée 2015. « Nous permettons aux futurs travailleurs sociaux d’avoir une ouverture culturelle, sur l’Europe et sur l’International ». Vous êtes étudiant et intéressé ? Contact auprès de Nicolas Perrein 03 26 06 82 32.

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l’union 150626 a
Faits et méfaits : Un paillasson incendié, la famille incommodée

Hier vers 3 h 30 du matin, la mise à feu d’un paillasson a provoqué un certain dégagement de fumée dans un immeuble de la rue Yvon-et-Claire-Morandat.

Effrayés, une quinzaine de locataires sont sortis de chez eux avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Légèrement incommodés, un adulte et deux enfants ont été transportés à l’hôpital par mesure de sécurité.

Les services de police ont ouvert une enquête pour tenter d’identifier l’incendiaire qui a sévi sur un palier du quatrième étage.

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l’union 150625 c
En image au parc Saint Bruno : Animations pour tous

 

 

Les jeunes en service civique de la Ville et de Reims Métropole ont organisé une manifestation (une dizaine de stands et d’animations) pour enfants, adolescents et adultes.

Elle s’est déroulée au parc Saint-Bruno.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 150625 b
Faits et méfaits : Il menace les pompiers avec un couteau

Mardi après-midi, vers 16 heures, les pompiers ont été requis esplanade Paul-Cézanne pour aller chercher un jeune homme de 24 ans très agité en raison de troubles mentaux.

Il les a menacés avec un couteau.

Appelés en renfort, les policiers l’ont rapidement désarmé et maîtrisé. Les sauveteurs l’ont ensuite transporté au CHU

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l’union 150625 a
Tennis classements nationaux : Des surprises à l’intermédiaire

Le Cormontreuillois Amaury Bylicki monte en 2 e série. Archives François Nascimbeni
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Moment très attendu, la parution du classement intermédiaire a, bien évidemment, connu quelques éléments remarquables ou bonnes surprises.

Chez les messieurs, Brice Bonnerave (Vitry-le-François) est passé de 15 à 4/6, Amaury Bylicki (Cormontreuil) de 15/1 à 5/6, et, surtout, Antoine Perez (Muizon) de 15/5 à 15/2.

Du côté des dames, la montée à - 15 de la nº 1 régionale, Cindy Castille (Cormontreuil), a déjà été évoquée.

Emmanuelle Girard (Géo-André Reims) a fait mieux en passant de - 2/6 à - 15 !

À noter aussi que plusieurs petites pépites régionales ont encore gagné un classement, à l’image de Savine Erler (Troyes) à 15, d’Élisa Renard (Cormontreuil) à 5/6, alors que Mathilde Sarcelet (Sainte-Ménehould) est passée de 15/1 à 5/6.

Enfin, la plus belle progression est à mettre au crédit de Stéphanie Robinet (URT Reims), qui a grimpé de trois classements pour s’installer à 15.

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l’union 150624 b
Logement : Cet ascenseur, à Croix-Rouge, connaît des hauts et des bas

Franck Frémont et Michel Voiry habitent au sixième étage. Ça fait haut…
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L’ascenseur d’un immeuble de dix étages, allée des Provençaux, tombe régulièrement en panne selon les locataires qui se disent fatigués.

Pour descendre ça va encore, mais pour monter… Cela fait trois fois que l’ascenseur est en panne en un mois. Il paraît que c’est la faute des gamins. » Cette habitante du 2, allée des Provençaux (Croix-Rouge), est allée chercher son courrier dans sa boîte aux lettres. Elle remonte en toussotant dans l’escalier en colimaçon. Celui-ci n’est guère engageant. On y trouve de vieux papiers, une poubelle entrouverte, et des tâches suspectes. Un habitant du rez-de-chaussée arrive. Il n’a pas de problème d’ascenseur mais il profite de ce petit moment de doléances des locataires pour évoquer ses soucis. « Il y a des poubelles qui descendent par la fenêtre. Je reçois des couches et des mégots sur le retour de ma fenêtre », déplore-t-il.

Au sixième étage vivent Franck Frémont et sa compagne, fatigués des incivilités de certains locataires (des enfants tapent sur l’interphone, les poubelles restent dans les étages) et de ce qu’il considère comme un manque de réactivité du bailleur. « Les charges coûtent cher. Et je trouve que l’escalier est dangereux. Quand l’ascenseur est en panne, il faut monter sans réfléchir. Sinon, on cale. »

Son voisin, Michel Voiry, est asthmatique et vit avec un appareil à oxygène. « Heureusement, il y a de la solidarité. M. Frémont me donne un coup de main, par exemple quand il va à la boulangerie. L’ascenseur en panne, c’est difficile pour moi. J’arrive encore à descendre. Mais pour remonter, c’est étage par étage, avec des arrêts entre chaque étage. Ça prend du temps ».

M.-C.L.

Le Foyer rémois : « Nous intervenons le plus vite possible »

« Nous avons fait notre possible pour que l’ascenseur soit remis en service avant le week-end. Nous n’avons pas réussi car il manquait une pièce mais il fonctionne à nouveau depuis ce matin », déclarait hier Christophe Faber. Le directeur de clientèle du Foyer rémois est très sollicité dans les immeubles comprenant beaucoup d’étages. Quand ça dure longtemps, nous mettons en place un service de portage de repas à domicile. »

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l’union 150624 a
Tennis : barrage DQDN4 : Montmirail et Côte des Blancs en N4

Les filles de Côte des Blancs ont créé la surprise en dominant Saint-Memmie.
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Disputé au centre de ligue de Reims, le barrages d’accession en N4 a permis, chez les messieurs, au aux Montmirallais de logiquement gagner son billet pour la N4. En effet, ils avaient assuré l’essentiel en menant 3-1 à l’issue des simples. Et pour éviter toutes mauvaises surprises, la troupe coachée par Kamel Harad s’est appliquée à remporter les doubles pour un 5-1 final.

En revanche, du côté des dames, le TC de la Côte des Blancs a créé la sensation en venant à bout du TC Saint-Memmie qui présentait un poids d’équipe supérieur. « C’est même le hold-up de la Côte des Blancs » , ironisait la capitaine Julie Carré. Il faut dire que les Mesnilo-Avizoises ont réalisé trois superbes « perfs » en simples avant d’assurer la montée sur le double 1 avec la paire Ketty Koniushok-Stéphanie Hennepeaux.

DAMES

Reims. – TC Côte des Blancs bat TC Saint Memmie 4-2.

Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) bat Léana Clauss (5/6, Saint-Memmie) 6-2, 6-4 ; Julie Carré (15/2, Côte des Blancs) bat Delphine Grillon (15, Saint Memmie) 6-3, 6-4 ; Stéphanie Hennepeaux (15/3, Côte des Blancs) bat Elodie Brunot (15/1, Saint Memmie) 4-6, 7-5, 6-2 ; Emma Cuny (15/1, Saint Memmie) bat Sophie Larmandier (30, Côte des Blancs) 7-5, 6-1 ; Stephanie Hennepeaux - Ketty Koniushok battent Delphine Grillon - Léana Clauss 7-5, 4-6, 1-0 (10/5) ; Emma Cuny - Alice Grillon (15/1, Saint Memmie) battent Sophie Larmandier - Julie Carré 7-5, 6-1.

MESSIEURS

Reims. - TC Montmirail bat TC Géo-André 5-1.

Ali (0, Montmirail) bat Charles (2/6, Géo- André) 6-1, 6-2 ; Jonasz (3/6, Montmirail) bat Compas (3/6, Géo-André) 6-4, 0-6, 6-4 ; Triquenot (4/6, Montmirail) bat Paillard (5/6, Géo-André) 6-1, 6-4 ; Leroy (15, Géo-André) bat Boulard (5/6, Montmirail) 6-3, 7-6 (7/4) ; Ali - Boulard battent Gilles - Leroy 0-6, 7-6, 1-0 (19/6) ; Triquenot - Doffemont (5/6, Montmirail) battent Compas - Paillard 6-1, 7-5.

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l’union 150623 f
EN IMAGES À RENÉ-TYS PHOTOS BERNARD SIVADE : Du rythme et des paillettes avec les majorettes

Steffy, 13 ans, d’Hirson dans l’Aisne, dans la peau de Lady Gaga.
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En tout, 250 majorettes, issues d’une dizaine de troupes, ont participé à ce premier festival organisé à Reims.
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Angèle, Océane, Caitline et Julie, des Etoiles vitryates, s’étirent avant d’entrer en scène.
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Les majorettes de Reims existent depuis 1972. La troupe rassemble une trentaine de danseuses âgées de 6 à 47 ans.
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En groupe, en solo ou en duo, les majorettes en ont mis plein les yeux.
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Sacrée ambiance samedi à René-Tys, où pas moins de 250 majorettes, originaires de plusieurs régions, ont assuré le show toute la journée. Entre stress et strass.

Grande première à Reims samedi dernier : pas moins de 250 majorettes ont investi le complexe René-Tys. Toute la journée, les troupes, originaires de la cité des sacres, forcément, mais aussi de Vitry-le-François, Orbais-l’Abbaye, Hirson, Laon ou encore de Seine-et-Marne, ont enchaîné leurs prestations sur des rythmes endiablés. Ce festival, organisé par les Majorettes de Reims (de l’association Croix-Rouge pour l’Animation et la Promotion), Magali Macadret, présidente, en a longuement rêvé avant de se décider. « Et si tout s’est formidablement bien passé, c’est grâce à la cinquantaine de bénévoles », annonce d’emblée celle qui affiche quarante ans de pompons et de bâton au compteur. Objectifs de l’événement : « D’abord changer l’image des majorettes. Ce n’est pas ringard, explique la passionnée. Ça n’a plus rien à voir avec les marches militaires d’antan suivies par les fanfares. Aujourd’hui, on se tourne plus vers du sport et de la danse. C’est aussi l’occasion de faire connaître notre belle ville aux autres troupes qui nous invitent régulièrement. »

Dans les gradins, plus de 600 spectateurs ont pu admirer les passages des jeunes (et moins jeunes) performeuses, toutes plus pomponnées les unes que les autres. D’Ashley, 2 ans et demi, de Vitry-le-François, à Catherine, 50 ans, d’Hirson, elles ont toutes brillé pour défendre leurs couleurs. En fin de journée, une soixantaine de trophées ont été remis par un jury, composé d’une personne de chaque troupe. Celui-ci s’est appliqué à noter l’harmonie, l’alignement, le sourire ou encore la grâce de ces majorettes nouvelle génération.

Pour tous renseignements sur la troupe des Majorettes de Reims, contacter le 03 26 06 39 54.

Alice Renard

Photos et vidéos sur ▶ www.lunion.com

 

 

 

 

 

 

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l’union 150623 e
Culture : Ils défendent la langue de Molière

Nadine Najman a félicité quatre lauréats.
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C’est le samedi 20 juin dans l’après-midi, que la dernière conférence organisée par l’association de Défense de la Langue française Champagne Ardenne a été donnée par Hélène Beau, enseignante à Meaux sur le thème de l’enseignement de la grammaire. Les passionnés ont su apprécier l’échange avec une spécialiste de la langue française.

Des lauréats au Plumier d’or

La conférence a été suivie de la proclamation des résultats au concours du Plumier d’or 2015, créé il y a près de vingt ans par la Défense de la Langue Française (DLF) et patronné par la Marine nationale ainsi que l’Education nationale. Il s’adresse aux élèves en classe de 4e, appelés à répondre à des questions concernant les règles de grammaire, de vocabulaire et d’orthographe, avec une rédaction sur un thème imposé. Cette année, 14.000 lycéens ont ainsi composé à la première personne sur « Le métier que j’admire le plus ».

Présidée par Nadine Najman, la DLF Champagne Ardenne a remis des diplômes attestant de félicitations ou d’encouragements avec mention à 14 élèves issus de trois collèges. Seules étaient présentes Inès Renoir et Lucy Garnier, du collège Guillaumet de Mourmelon-le-Grand, accompagnées de Thibault Camus et Mathis Kinioumba, du Collège Georges Braque de Reims.

Le cycle des conférences de la DLF pour 2015- 2016, délégation Champagne Ardenne, s’ouvrira le samedi 3 octobre à 16 heures avec Jean Pagin, qui présentera des « Historiens dans la langue française ». Somme toute, neuf rencontres sont prévues à la Maison de la Vie Associative, 122 bis, rue du Barbâtre à Reims. Entrée libre et gratuite.

Renseignements auprès de nadinenagman@aol.com

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l’union 150623 d
EXPOSITIONS

Exposition des artistes de l’atelier peinture « Madeleine Terrien » jusqu’au 26 juin à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Tél. 03 26 08 08 78. Ouverture tous les jours de 14 à 18 heures sauf le dimanche.

Entrée libre.

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l’union 150623 c
AUJOURD’HUI

Assemblée générale de l’Assoc’Café (La Marmite), ce mardi 23 juin à 18 heures dans la salle du restaurant associatif au 5, avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud.

Renseignements auprès du président, Sébastien Jacques, au 06 83 35 26 69.

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l’union 150623 b
AUJOURD’HUI

Attention, dernier jour pour s’inscrire à la bourse aux jouets organisée par l’association Etoile Croix-du-Sud, demain mercredi 24 juin de 10 à 18 heures, dans son local associatif (Tramway, ligne B station Léon-Blum). Le nombre de places est limité à 22 exposants (2 € la place).

Inscriptions au secrétariat de l’Etoile Croix-du-Sud, 5, avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 150623 a
Faits divers : En pleurs, il remet un kilo de shit et un fusil à pompe

Cette histoire commence le 31 mai dernier. Peu avant 3 heures du matin, la police est appelée pour une banale histoire de tapage dans l’allée Maurice-Lemaître, située quartier Croix-Rouge. A l’intérieur de l’appartement, une femme et un homme. Ce dernier, alcoolisé, remet en pleurs un kilo de cannabis aux fonctionnaires qui n’en demandaient pas tant. L’individu sort en prime un fusil à pompe avec crosse et canon scié calibre 12. Une fois calmé, cet individu âgé de 28 ans explique « faire la nourrice » – garder la drogue qui ne lui appartient pas – pour un autre individu. Les investigations conduisent les enquêteurs vers un deuxième individu, soupçonné d’être le propriétaire des 1 028 grammes de cannabis et de l’arme saisie. Lui est âgé de 22 ans et réside également dans la ZSP Croix-Rouge.

Deuxième épisode le 17 juin, lorsque la « nourrice » présumée se présente au commissariat et explique avoir été menacé, lui et sa famille, par le propriétaire de la drogue et du fusil à pompe. Placé en garde à vue, il développe son propos : pour ce dernier, il estime avoir gardé entre 20 et 30 kilos de cannabis depuis un an ; l’arme lui avait été remise il y a quelques mois. Suite à l’épisode du 31 mai, le trafiquant présumé aurait menacé sa nourrice, contrainte de s’exiler chez ses parents. Afin d’avoir l’adresse de ces derniers, le trafiquant, plutôt déterminé, aurait alors cogné sur le frère de la nourrice – cinq jours d’ITT tout de même. Ce 17 juin, le trafiquant présumé, déjà connu par la justice pour des histoires de stupéfiants, était interpellé à son domicile. Placé en garde à vue, il niait toute responsabilité sur les faits qui lui étaient reprochés. Pas suffisant pour convaincre policiers et magistrats. Le trafiquant présumé a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne ; sa « nourrice » présumée, elle, est désormais sous contrôle judiciaire.

M.L.

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l’union 150622 c
Rendez-vous

Bourse aux jouets organisée par l’association Étoile Croix-du-Sud, ce mercredi 24 juin de 10 à 18 heures, dans son local associatif (Tramway, ligne B station Léon-Blum).

Attention, le nombre de places est limité (2 € la place).

Inscriptions avant ce mardi 23 juin au secrétariat de l’Étoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum. Tél.03 26 06 56 66.

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l’union 150622 b
Rendez-vous

Assemblée générale de l’Assoc’Café (La Marmite) ce mardi 23 juin à 18 heures dans la salle du restaurant associatif au 5, avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud.

Renseignements auprès du président, Sébastien Jacques, au 06 83 35 26 69.

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l’union 150622 a
Faits et méfaits : De son balcon, il insulte les policiers

Comme leurs collègues du commissariat, les policiers municipaux ont souvent droit à leur lot d’insultes. Exemples glanés dans l’actualité de ces derniers jours.

Mardi matin, vers 9 h 10, une patrouille intervient place Jean-Fragonard pour tenter de calmer un locataire qui cause grand tapage. De son balcon, l’homme insulte les agents, descend, se rebelle et les menace de mort. Il était complètement saoul. Dégrisé, il a été remis en liberté avec une convocation le 24 septembre en correctionnelle.

Toujours mardi, mais bien plus tôt, à 2 h 30 du matin, les policiers municipaux ont contrôlé trois jeunes qui se confectionnaient des joints place d’Erlon. L’un des garçons a piétiné son « mégot » pour tenter de le faire disparaître, puis il est parti, non sans se retourner pour injurier les agents. Il est convoqué au tribunal le 14 septembre.

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l’union 150621 c
Rendez-vous

Assemblée générale de l’Assos’Café La Marmite le mardi 23 juin à 18 heures dans la salle du restaurant associatif au 5, avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud.

Renseignements auprès du président de l’association, Sébastien Jacques, au 06 83 35 26 69.

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l’union 150621 b
Faits divers : Le voleur marque son passage dans la litière du chat

Le 3 janvier dernier, pendant l’absence de la propriétaire, un cambrioleur s’était introduit par effraction d’une porte-fenêtre dans un pavillon de la rue Mathieu-Troussieux, près du château d’eau de Croix-Rouge.

Lors des constatations, un chewing-gum fut retrouvé dans la litière du chat. Ce n’est pas la dame qui l’avait mâchonné, encore moins le matou…

Confié aux experts de la police scientifique, le petit morceau de gomme a livré le profil génétique d’un mineur de 16 ans arrêté cette semaine par les policiers du commissariat de Reims. Il n’a pu que reconnaître les faits.

Actuellement placé dans un foyer de Charleville-Mézières, l’adolescent a été présenté au juge des enfants puis reconduit dans un établissement surveillé.

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l’union 150621 a
FAITS DIVERS : Pluie d’insultes et de cailloux

Davy Vérin se présente détenu à la barre. Ce Rémois de 21 ans purge une peine de trois mois pour le vol à l’arraché du collier d’une quinquagénaire dans un hall d’immeuble de la place Maurice-Utrillo. La condamnation date du printemps 2014, elle n’a été mise à exécution que le mois dernier, à l’occasion de son arrestation pour une énième affaire : insultes et jets de pierres sur deux policiers en contrôle routier, le 14 mai avenue Léon-Blum, toujours à Reims. Le prévenu connaissait les occupants du véhicule. Il est allé avec quatre camarades à la rencontre des agents : « On est chez nous ici ! On fait ce qu’on veut dans notre quartier ! Vous n’avez rien à y faire. » L’un des policiers a sorti sa bombe lacrymogène pour les faire reculer. Riposte de Davy Vérin : « T’as peut-être une gazeuse mais nous, on a des pierres. Tu ferais mieux d’éviter le quartier. » Arrivé sur le trottoir d’en face, Davy Vérin a ramassé deux pierres pour les jeter en direction des policiers qui n’ont pas été blessés. Le système municipal de vidéosurveillance a permis de l’identifier. Pour le procureur-adjoint, Laurent de Caigny, « ce n’est pas un comportement tolérable, il faudrait que Monsieur arrête de se mêler de ce qui ne le regarde pas ».

Il a l’obligation d’effectuer un travail d’intérêt général de 140 heures (sinon six mois de prison) et doit indemniser les policiers. Il a été reconduit en prison à l’issue de l’audience.

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l’union 150620 b
Association : Assemblée de la Marmite

La prochaine assemblée générale de l’Assoc’Café (la Marmite) se déroulera le mardi 23 juin à 18 heures dans la salle du restaurant associatif au 5, avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud.

Renseignements auprès du président, Sébastien Jacques, au 06 83 35 26 69.

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l’union 150620 a
Tennis : DQDN4

Organisés au centre de ligue de Reims, les barrages d’accession en N4 s’annoncent tout autant passionnants qu’indécis demain.

Chez les messieurs, l’opposition entre le TC Montmirail et le TC Géo-André risque fort de se jouer sur les doubles car les Montmiraillais, emmenés par le tout récent champion de Champagne Adbou-Karim Ali, devraient empocher les simples 1 et 2 mais seront en grande difficulté sur les simples 3 et 4.

Même constat du côté des dames où, dans cette saison rocambolesque, tout peut arriver entre le TC Saint-Memmie et le TC de la Côte des Blancs.

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L’hebdo du vendredi- N° 400- 150619d
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N°400 - Semaine du 19 au 25 juin 2015

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Premier festival de majorettes de Reims
 

C’est une grande première. Samedi 20 juin, de 9h30 à 18h30 au complexe René Tys se tiendra le premier festival de majorettes de Reims.

Cet événement est organisé par la troupe des majorettes de Reims qui fait partie de l’ACRAP (Association Croix-Rouge pour l’Animation et la Promotion) et qui compte 30 membres.

240 majorettes venues de plusieurs régions seront présentes toute la journée pour défendre leurs couleurs dans une ambiance de fête.

Rens. : www.acrap.fr - Entrée : 2€


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Expositions – Reims : La bibliothèque municipale prend le large

 

Parmi les expositions à découvrir : Rikiki terrible pirate des mers de Marianne Barcilon, à la médiathèque Croix-Rouge. © Marianne Barcilon
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Jusqu’à la fin du mois d’août, les bibliothèques et médiathèques de Reims vous embarquent pour de tumultueuses aventures maritimes. Elles se muent en caravelle et proposent une valse de rendez- vous pirates, rassemblés sous le titre « Larguez les amarres ! ». Au programme, trois grandes expositions : rendez-vous avec « La mer à l’encre » à Croix-Rouge, pour découvrir la cartographie marine des XVI, XVII et XVIIIe siècles, « Les Hommes du large » et « Rikiki pirate des mers » à la médiathèque Jean Falala, avec pour la première des affiches emblématiques du cinéma d’aventure et pour la seconde des dessins originaux de Marianne Barcilon, et « La mer, du rivage au grand large » à Laon-Zola, rassemblant créations d’art postal, boîtes aux lettres et autres documents anciens sur le thème de la mer. Ces expositions s’accompagnent de nombreuses animations tels que des après-midis contes, des projections cinéma ou encore des ateliers. Dans ce cadre, les philosophes Didier Martz et Jean-Pierre Hamel, ainsi que leurs invités, vous invitent à débattre sur « L’aventure commence au coin de la rue », vendredi 19 juin, à 18h à la médiathèque Jean Falala. Le lendemain, samedi 20 juin à 15h, au même endroit, mais pour les plus jeunes, rencontre avec les musiciens du groupe Chor’Hommes pour une initiation à la musique de la mer (sur inscription). Cette découverte à réaliser en famille, à partir de 8 ans, sera suivie d’un concert. Le même jour, à 15h30 à la médiathèque Laon-Zola, lecture à haute voix avec Florence et Marianne qui vous emmèneront sur les océans du monde, de récits en roman et de pécheurs en corsaires. Côté ciné, rendez-vous par exemple avec une nouvelle version de Noé de Darren Aronofsky, mardi 23 juin, à 19h à Jean Falala. Et pour les plus jeunes, direction Croix-Rouge pour la projection du film d’animation de Jacques Colombat, Robinson et compagnie, samedi 27 juin, à 15h.

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l’union 150619 c
Faits divers : Un policier mordu lors d’une rébellion en famille

Les faits remontent à samedi dernier. En début d’après-midi, de passage rue des Savoyards à Croix-Rouge, une patrouille de la brigade antricriminalité repère un Rémois de 29 ans, Mohamed Guérine, qu’elle sait être recherché en vertu d’un mandat d’arrêt décerné par le tribunal correctionnel de Reims : deux ans ferme à purger pour un « vol » et une « escroquerie en récidive » . L’homme monte à l’arrière d’une voiture qui démarre.

« Je vais te tuer ! »

Afin de s’épargner d’éventuels attroupements hostiles, les policiers décident de n’intercepter le véhicule qu’une fois celui-ci sorti du quartier. Ils le filent discrètement jusqu’à un feu rouge de la rue Cognac-Jay, devant le CHU.

Dès qu’il aperçoit les agents, Mohamed Guérine cherche à se réfugier au milieu de la banquette en enjambant son amie. Un policier tente de le menotter. D’après ses déclarations, la jeune femme l’en empêche en ouvrant les dents : morsures à l’annulaire – « avec saignement immédiat » – et au bras droit.

Le père du prévenu, 83 ans, descend de la voiture et s’empare dans l’étui du policier de sa matraque télescopique. Il en menace la patrouille pendant que son fils tente de porter coups de pied et coups de poing. La demoiselle aurait proféré des menaces de mort - « Je vais vous tuer ! » – tout en essayant de saisir l’arme de service du fonctionnaire, ce qu’elle conteste.

« Je vais m’occuper de toi et de ta famille ! Je sais où tu habites ! » aurait renchéri Mohamed. L’arrivée des renforts permet aux forces de l’ordre de maîtriser tout le monde. Cinq jours d’incapacité temporaire de travail pour le policier mordu.

Sursis et prison ferme

Le père, le fils et la concubine ont été jugés en comparution immédiate. Jamais condamnés, l’octogénaire et la demoiselle ont été respectivement avertis par des peines de deux et trois mois de prison avec sursis. Accusant dix mentions au casier judiciaire, Mohamed Guérine a été écroué pour purger quatre mois d’emprisonnement. S’y ajoutent les deux ans pour lesquels il était recherché, sauf éventuel aménagement de peine.

F.C.

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l’union 150619 b
Faits et méfaits : Sans ceinture mais pas sans joint

Lors d’un contrôle au quartier Croix-Rouge, avenue Bonaparte, les policiers ont verbalisé le passager d’une voiture qui n’avait pas attaché sa ceinture de sécurité. Il avait sur lui un petit morceau de résine de cannabis. Âgé de 40 ans, le consommateur a été remis en liberté avec une convocation en justice.

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l’union 150619 a
Futsal : Courtisols rêve d’un prix supplémentaire

Trois équipes rémoises et une « extérieure », Courtisols ; trois qui évoluent au niveau régional et une, Courtisols encore, qui préfère l’échelon du District : à plus d’un titre, Vincent Gobillard et ses hommes joueront les intrus, à Reims ce soir, pour le plateau de clôture de la saison.

Au gymnase Lapique, près du lycée Arago, le District organise sa finale de Coupe de la Marne. Reims Chalet et Reims Galaxy joueront le titre quand Courtisols et Reims Espérance disputeront la « petite » finale. Fondé en 2007 et uniquement porté sur le futsal, le club de Courtisols arrive auréolé d’un titre départemental. « On a toujours refusé d’aller en Championnat régional », confie le président et joueur, Vincent Gobillard. « Ce n’est pas notre philosophie. Nos joueurs ont quitté la pratique sur herbe. Mais ils veulent conserver le plaisir de jouer et le goût de la compétition sans la contrainte des déplacements ou des matches le dimanche. »

La motivation est donc intacte chez les joueurs de la périphérie de Châlons. La 3 e place de la Coupe de la Marne bouclerait une saison réussie. Battus en demi-finale par Reims Chalet Tunisie (5-8), les Courtisiens sont heureux de se frotter à Reims Espérance, 8 e de la saison 2014-2015 en championnat régional. « Si on fait 3 e alors qu’il y avait 24 équipes engagées, ce n’est pas si mal. C’est intéressant de se mesurer à une équipe de niveau régional. C’est un challenge intéressant », poursuit le président, séduit par la formule. Organiser les deux matches sur un même lieu est une bonne idée : « C’est une occasion de découvrir le futsal. Il marie la compétition et le jeu dans une bonne ambiance. Tous pourront voir que ce n’est pas du loisir. »

Philippe Launay

19 heures, gymnase lapique à reims

COURTISOLS : Appert-Raulin, Bauchot, Brunel, Claude, Clowez, Demoulin, Gobillard, Jodin, Krzywanski, Lamiraux, Larget, Leclaire.

PROGRAMME. –
19 heures : Reims Espérance – Courtisols, finale pour la 3 e place ;
20 h 30 : démonstration de fustal adapté ;
21 h 30 : Reims Galaxy – Reims Chalet Tunisie, finale.

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l’union 150618 c
Rendez-vous

Bourse aux jouets organisée par l’association Étoile Croix-du-Sud, mercredi 24 juin de 10 à 18 heures, dans son local associatif (tramway, ligne B station Léon-Blum).

Le nombre de places est limité à 22 exposants (2 € la place).

Inscriptions avant le 23 juin au secrétariat de l’Étoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum. Téléphone : 03 26 06 56 66.

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l’union 150618 b
Rendez-vous

Assemblée générale de l’Assoc’Café (La Marmite), mardi 23 juin à 18 heures dans la salle du restaurant associatif au 5, avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud.

Renseignements auprès du président, Sébastien Jacques, au 06 83 35 26 69.

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l’union 150618 a
Politique : Le maire fier de présenter son bilan en matière de sécurité

Les futurs locaux de la police municipale, rue Ernest Renan où les travaux se terminent.
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Arnaud Robinet a dressé, hier, un état des lieux de la mise en action du plan sécurité lancé aux lendemains de son élection, il y a un an. A.B.
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Un an après son élection, le maire Arnaud Robinet a fait un point d’étape sur les mesures en cours pour renforcer la sécurité des Rémois. « Nous avons tenu notre promesse », assure-t-il.

La sécurité est l’une des préoccupations majeures des Rémois et ce fut l’un des trois piliers de notre programme électoral. Les engagements pris il y a sept mois, se concrétisent afin d’offrir aux Rémois un territoire sécurisé au service d’une meilleure qualité de vie. » Arnaud Robinet n’était pas peu fier hier de présenter les avancées en la matière. Un premier bilan en quatre points.

1 - la police municipale déménage

« Sept mois après l’annonce, le déménagement sera effectif à partir du 26 juin, indique Arnaud Robinet. Les locaux de la rue Thiers, une ancienne maison d’habitation transformée, n’étaient plus adaptés et seront prochainement mis en vente. » La police municipale va investir une partie d’une ancienne friche d’Arcelor Mittal, à Clairmarais, achetée sous l’ère Hazan. « Ces locaux n’avaient aucune utilité et le gardiennage nous coûtait 150 000 € par an », précise le maire.

Coût de l’aménagement : 2 millions d’euros. La municipalité réfléchit encore pour trouver une fonction aux hangars présents sur la friche. Enfin, l’îlot Jadart, qui est aussi le local des objets trouvés, est pérennisé « pour conserver un accueil en centre-ville. »

2 - Une police municipale renforcée

Les effectifs de la police municipale s’étoffent, « au rythme d’une vingtaine d’agents supplémentaires chaque année » , détaille Arnaud Robinet. Xavier Albertini, adjoint au maire en charge de la sécurité, esquisse le calendrier. « Nous avons lancé deux séries de recrutement : 250 personnes ont candidaté. Nous avons retenu les meilleurs. La première vague arrivera cet été, en juillet puis en septembre. » Vincent Verstraete, adjoint en charge des ressources humaines, précise : « Il y a eu des tests écrits, oraux et psychologiques, un recrutement drastique. »

Quant au mouvement de grogne, il y a deux semaines, d’une partie des agents de la police municipale anxieuse pour son avenir, le maire assure comprendre « l’inquiétude légitime de tous » . Les discussions se poursuivent. Xavier Albertini : « Ce qui prime, ce n’est pas l’intérêt individuel mais l’intérêt général, celui du service. »

3 - Taiser et Flash-ball

Actuellement, les douze agents municipaux travaillant de nuit sont équipés de gaz lacrymogène et d’un bâton de défense. Pour la fête de la Musique, chacun aura en plus à la ceinture, un pistolet à impulsion électrique (PIE) et un lanceur de balles de défense. « Le personnel a été formé. Les PIE sont tous munis d’un enregistreur vidéo et sonore », ajoute Xavier Albertini. Arnaud Robinet d’indiquer : « Après un an de test et plusieurs évaluations, l’expérimentation sera stoppée, maintenue ou développée. » Le coût des armes et des formations n’est pas encore chiffré. D’autres dotations en perspective, « comme des véhicules adaptés aux interventions nocturnes, entre autres. »

4 - Des caméras déployées sur toute l’agglo

« Il ne s’agit pas de fliquer les Rémois », comme aime à le préciser régulièrement Arnaud Robinet. Actuellement, une trentaine de caméras veillent sur la population. « Elles sont installées surtout place d’Erlon, aux abords du stade et à Croix-Rouge », énumère le maire. Le dispositif sera étendu, « pour atteindre 198 caméras d’ici à 2018 dont 77 dans le centre-ville élargi. » Le marché sera lancé le 15 juillet. 40 nouvelles caméras pousseront d’ici la fin de l’année, en priorité dans les quartiers avant une montée en puissance progressive en 2016 et 2017. Mais d’ici là, à l’automne probablement, « le centre névralgique de la vidéosurveillance, le CSU (centre de supervision urbain), rejoindra le site de Clairmarais. » Le nouveau CSU aura la capacité de gérer 250 caméras et pourra recevoir des images de surveillance sur toute l’agglomération. « Aucun maire n’a rejeté l’idée d’installer un tel dispositif dans sa commune, précise Xavier Albertini. D’ailleurs, certaines comme Saint-Brice-Courcelles et Tinqueux disposent déjà de caméras. » Coût de l’opération : 2,5 millions d’euros.

Aurélie Beaussart

L’Essentiel

Novembre 2014, présentation aux Rémois des objectifs sécurité de la nouvelle équipe : déploiement de la vidéosurveillance et doublement des effectifs de la police municipale allant de pair avec le changement de locaux. Février 2015, signature de la Stratégie territoriale de prévention de l’agglomération de la délinquance, véritable feuille de route en matière de sécurité de l’Agglomération avec des maires plus impliqués. Elle prévoit une mutualisation des moyens concernant la vidéosurveillance, le développement des conventions « vigilance citoyenne », des actions de prévention au niveau des jeunes ainsi qu’une aide aux victimes. À partir du 26 juin, les policiers municipaux investissent leurs nouveaux locaux, rue Ernest-Renan. D’ici au 1 er septembre, 21 agents municipaux vont grossir les effectifs. Fin 2015, de nouvelles caméras vont être installées pour un déploiement total de 198 caméras d’ici 2018. En 2017, à Reims, il y aura 120 policiers municipaux.

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l’union 150617 g
Aujourd’hui

Jeunes rémois du service civique en action. Une manifestation dédiée à un public d’enfants, adolescents et parents, sera organisée mercredi 17 juin de 14 à 18 h 30, par les jeunes en service civique auprès de la ville de Reims et de Reims Métropole et leurs partenaires, sous le nom de « Jeunes Rémois en action ». Elle se déroulera au parc Saint-Bruno, derrière l’église, dans le quartier Croix-du-Sud.

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l’union 150617 f
Aujourd’hui

Semaine de la parentalité. De 9 à 11 heures, matinée sensorielle 0-3ans (Watteau). De 14 à 17 heures, jeux extérieurs au parc Saint-Bruno.

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l’union 150617 e
Aujourd’hui

Spectacle de l’Association de sauvegarde et d’action éducative et sociale « Les Ramasse-miettes », mercredi 17 juin, jeudi 18 et vendredi 19 juin à 19 h 30 au centre culturel du Crous, 14 B allée des Landais. Le spectacle met en scène des adolescents de l’association. Entrée : 5 €. Réservation : 03 26 50 20 98.

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l’union 150617 d
Rendez-vous

Bourse aux jouets organisée par l’association Étoile Croix-du-Sud, mercredi 24 juin de 10 à 18 heures, dans son local associatif (Tramway, ligne B station Léon-Blum). Le nombre de places est limité à 22 exposants (2 € la place). Inscriptions avant le 23 juin au secrétariat de l’Etoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum. Téléphone : 03 26 06 56 66.

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l’union 150617 c
Rendez-vous

Assemblée générale de l’Assoc’Café (La Marmite), mardi 23 juin à 18 heures dans la salle du restaurant associatif au 5, avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud. Renseignements auprès du président, Sébastien Jacques, au 06 83 35 26 69.

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l’union 150617 b
Éducation : Le campus lorgne Joliot-Curie

Les locaux de l’actuel collège Joliot-Curie pourraient être affectés à l’Espé dans le cadre du Grand campus. Hervé Oudin
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L’installation de l’école de formation des maîtres (l’Espé) dans les murs de l’actuel collège Joliot-Curie à Croix-Rouge fait partie des possibilités actuellement à l’étude.

Le collège Joliot-Curie du quartier Croix-rouge va-t-il se trouver mêlé au projet de Grand campus ? Va-t-il même carrément fermer dans ce cadre, pour laisser la place à une structure universitaire ?

Rien n’est fait à ce jour. Le premier intéressé, le principal Alain Aubert, n’est officiellement au courant de rien. Mais l’hypothèse est fort vraisemblable. Il se trouve en effet que le conseil régional a dans ses mains le Contrat de plan État Région 2014-2020, document qui doit même être soumis au vote lundi prochain. Or, selon le vice-président dudit conseil régional Jacques Meyer, ce contrat évoque explicitement le déménagement de l’école des maîtres, l’Espé (école supérieure du professorat et de l’éducation, ex-IUFM), actuellement basée à Reims dans la zone Farman, pour le quartier Croix-rouge, site du Grand campus en question. « Il est même question d’installer l’Espé dans un collège, précise l’élu ; un collège dont le nom n’est pas cité, mais dont la valeur a déjà été estimée par le conseil départemental à 10 millions, ce qui sous-entend que l’on sait déjà duquel il s’agit. Ce serait la contribution du Département au projet de campus ; l’État pour sa part s’engagerait à faire 1,5 million de travaux. »

Du côté du conseil départemental, gestionnaire des collèges, on assure toutefois que rien n’est acté à ce sujet, qu’il n’y aurait même « rien de lancé » selon le président Savary. À la présidence de l’Urca (université de Reims/Champagne-Ardenne) on se montre aussi prudent, reconnaissant toutefois que ce déménagement « fait partie des possibilités à l’étude » , en ajoutant une précision : en tout état de cause, l’abandon par l’Espé de ses locaux actuels n’interviendrait pas avant deux ans. Le rectorat n’est guère plus affirmatif, évoquant bien ce projet, comme « une solution parmi d’autres ».

Dans le quartier, les habitants ne sont au courant de rien ; les enseignants du collège, eux, ont quand même entendu un bruit leur remonter aux oreilles, mais rien de consistant (lire par ailleurs). Y aurait-il donc des cachotteries quelque part ? Ou bien les rédacteurs du Contrat de plan seraient-ils allés un peu vite en besogne ?

Antoine Pardessus

L’Essentiel

Le projet de Grand campus de Reims prévoit notamment le déménagement dans le quartier Croix-rouge de l’école de formation des maîtres, l’Espé, située actuellement en zone Farman. Une des hypothèses envisagées, par souci d’économies, est l’installation de l’Espé dans les murs de l’actuel collège Joliot-Curie, qui, lui, fermerait. Rien n’est encore acté ; le conseil régional doit toutefois voter lundi prochain le Contrat de plan État Région qui contient cette hypothèse (sans indiquer le nom du collège).

Le bruit commence à circuler chez les enseignants

Une fermeture du collège Joliot-Curie ? Un rapide coup de sonde dans le quartier montre que les habitants n’ont pas entendu parler de cette éventualité. Nous parlons ici des habitants « lambda ».

Chez les enseignants de l’établissement concerné en revanche, il est manifeste qu’un bruit a déjà commencé à circuler sur le sujet, « depuis deux mois environ » précise même l’un d’eux. Cela dit, même pour eux, cette hypothèse reste du niveau de la rumeur, sans réelle consistance.

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l’union 150617 a
FAITS ET MÉFAITS : Incendie dans les sous-sols

Hier vers 10 h 45, un important dégagement de fumée s’est dégagé d’un immeuble de l’allée Maurice-Lemaître, derrière le centre commercial de l’hippodrome.

Il provenait d’un feu de papiers rapidement éteint par les pompiers.

Aucune victime n’est à déplorer.

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l’union 150616 h
Rendez-vous

Semaine de la parentalité avec les maisons de quartiers de Reims.

Au programme de ce jour : de 9 à 11 heures, jeunes parents « Le sommeil » ( Watteau ).

De 18 à 20 heures, film apéro « Nos ados, le racket, insultes, le harcèlement, les bastons » (espace Maison-Blanche).

Entrée libre.

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l’union 150616 g
Éducation : Jeunes Rémois en action

Vincent, Saida, Yoann, Yanis et Céline, cinq jeunes Rémois en service civique.
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C’est sur la place de Fermat, dans le quartier Orgeval, qu’un ensemble d’animations ont été mises en place par les jeunes du service civique.

Après huit mois d’engagement au sein des services de Reims Métropole et de la Ville de Reims, une vingtaine de jeunes volontaires en service civique proposent aux Rémois de clôturer cette année par un ensemble d’activités proposées chaque mercredi du mois de juin dans quatre grands quartiers de la ville.

Nous avons à cette occasion rencontré les jeunes Rémois et assisté à l’aboutissement de leur projet dans le quartier Orgeval, place Fermat le mercredi 10 juin. L’objectif est pluriel, il permet à la fois de créer du lien social, de faire découvrir des activités méconnues des enfants et de leurs familles, et de développer le sens du contact et l’esprit citoyen chez les jeunes du service civique. C’est autour de grandes thématiques que les après-midis s’organisent, comme la culture et les médias, la solidarité et l’éducation, ou encore l’environnement. De petits ateliers ont été installés sur la place Fermat allant de la décoration de tee-shirt, en passant par l’initiation au tri sélectif et à la découverte de la radio. Des professionnels ont également été mis à contribution comme des danseurs de capoeira ou des spécialistes du médiéval.

Les jeunes du service civique ont coopéré avec les commerçants lors de l’organisation d’un jeu de piste, sous forme d’un rallye dans le quartier afin que l’ancrage soit spécifique à chaque arrondissements de la ville de Reims. « C’est la première fois qu’il y a des animations dans les quartiers », précise Laetitia Mauduit-Chopinaud, coordinatrice du service civique à Reims. Cette nouveauté semble avoir été appréciée par les habitants du quartier qui sont venus nombreux participer à cet après-midi ludique et instructif.

Ces jeunes seront présents les mercredis 17 et 24 juin, respectivement à Croix-Rouge, parc Saint-Bruno et aux Épinettes à la maison de quartier.

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l’union 150616 f
Rendez-vous

Jeunes Rémois du service civique en action. Une manifestation dédiée à un public d’enfants, adolescents et parents, sera organisée mercredi 17 juin de 14 à 18 h 30, par les jeunes en service civique auprès de la ville de Reims et de Reims Métropole et leurs partenaires, sous le nom de Jeunes Rémois en action.

Elle se déroulera au parc Saint-Bruno, derrière l’église, dans le quartier Croix-du-Sud.

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l’union 150616 e
Rendez-vous

Spectacle de l’association de sauvegarde et d’action éducative et sociale Les Ramasse-miettes, mercredi 17 juin, jeudi 18 et vendredi 19 juin à 19 h 30, au centre culturel du Crous, 14 B allée des Landais.

Le spectacle met en scène des adolescents de l’association. Entrée : 5 euros. Réservation : 03 26 50 20 98.

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l’union 150616 d
Loisirs

Aventure Boccia organise une journée portes ouvertes de la boccia mardi 16 juin de 16 h 45 à 18 heures au complexe Géo-André, avenue François-Mauriac.

Il sera possible de venir s’essayer, de découvrir et échanger avec toute l’équipe.

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l’union 150616 c
Loisirs

Exposition des artistes de l’atelier peinture « Madeleine Terrien » du 20 au 26 juin à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge 12-14, rue Pierre-Taittinger - Tél. 03 26 08 08 78. Ouverture tous les jours de 14 à 18 heures, sauf le dimanche.

Entrée libre.

Tramway lignes A et B, bus 13, station campus Croix-Rouge.

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l’union 150616 b
Justice : L’ombre des Hell’s Angels sur Croix-Rouge

PROCES HELL’S ANGEL
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Une arme de guerre retrouvée à Reims, une piste qui mène à un ancien mercenaire. Entre mensonges et changements de versions, le tribunal est resté sur sa faim hier.

Sa mère était menacée. Il a voulu trouver une arme « pour se défendre » … C’est la seule vérité de ce dossier et c’est l’explication constante donnée par Landry Nzakimuena, 26 ans, un Rémois d’origine angolaise, trouvé porteur le 7 mars 2014, à l’issue d’un banal contrôle routier à Croix-Rouge, d’un pistolet-mitrailleur de type Uzi, avec chargeur et silencieux, capable de tirer en rafales… Une arme de guerre, achetée pour 2 500 euros. Une arme lourde dont on ne connaîtra finalement ni la provenance, ni l’utilisation réelle. Ni l’implication réelle du gang des Hell’s Angels.

Pour l’obtenir, il dira avoir pris contact avec un certain Jonathan qui l’aurait mis en relation avec Moïse Simao, 21 ans, un compatriote angolais. Ce dernier se serait alors rapproché de Romain Javelaud, 34 ans, tatoueur chez Wanted Tattoo, un salon de tatouages situé rue de Venise à Reims, dont le propriétaire, Grégory Zmora, 43 ans, Sparnacien d’origine, connu pour son appartenance au gang des motards des Hell’s Angels, aurait la possibilité de fournir des armes… Le gros poisson du dossier, ce serait lui. Une version qu’il a toujours niée.

Mercenaire auprès de Bob Denard

Tatoué sur les bras, jusqu’à la naissance du cou, son nom Zmora bien en évidence, l’homme impose par sa carrure et son passé de mercenaire. Romain Javelaud, son employé, ne va pourtant pas se démonter, insistant à l’audience : « C’est lui qui m’a fourni l’arme. Moi, je suis juste tatoueur, je ne suis pas le fournisseur. Je ne suis que l’intermédiaire. Je n’ai aucune raison de mentir, ni de me venger. »

Les bras croisés, Grégory Zmora reste calme, rappelle son passé, tour à tour garde du corps de la femme du premier ministre d’Arabie Saoudite, garde du corps d’un trafiquant d’armes, bras droit du mercenaire Bob Denard. « Si j’avais voulu vendre une arme, je l’aurais fait moi-même » , va-t-il rétorquer. « Je ne sais pas pourquoi il dit ça. J’ai été soldat pendant des années. J’ai été soldat en Afrique, je ne vais pas vendre des armes à des enfants. Et je ne vais pas demander à un tatoueur de vendre des armes dont je sais les dégâts qu’elles peuvent faire. Je ne suis pas vendeur d’armes. Il a menti. Si j’étais trafiquant d’armes, je n’aurais pas un salon de tatouages, je vivrais au-dessus de mes moyens. »

Une photo de l’arme proviendrait pourtant de son propre téléphone portable… C’est tout du moins ce qu’affirme Romain Javelaud, qui aurait lui-même envoyé la photo à Landry Nzakimuena.

De son côté, Théophile Muhire Uwimana, 25, ans, un Rémois d’origine rwandaise, interpellé au volant de la voiture, le 7 mars 2014, va, lui aussi, nier avoir eu connaissance de la présence d’une arme dans le coffre. Et d’avouer à la présidente : « Si j’avais su qu’il y avait un pistolet mitrailleur dans le coffre, je ne me serais jamais arrêté ! Je vous jure, je ne savais rien de cette arme. »

Même version avancée par Bénit Luanika Nzuzi, 35 ans, gérant d’un autre salon de tatouages dans l’Oise, également membre des Hell’s Angels. Absent hier à l’audience, il a toujours prétendu être monté dans le véhicule sans savoir qu’il y avait une arme dans le coffre.

Certains ont avoué, d’autres nié. La peur en a conduit à changer leurs déclarations, à inventer des protagonistes à la barre. Hier soir, après plus de six heures d’audience, l’affaire a été mise en délibéré au 30 juin.

Les faits

Le 7 mars 2014, à la suite d’un banal contrôle routier, la police saisit un pistolet-mitrailleur israélien de type Uzi, quartier Croix-Rouge à Reims. L’enquête va alors révéler un vaste trafic d’armes entre Reims et Epernay. Sept personnes seront interpellées à l’issue de deux coups de filet, dont deux hommes membres à part entière des Hell’s Angels, organisation de type paramilitaire : un Rémois et un Sparnacien, mis en examen pour « cessions, détention, transport d’armes de catégorie A ou B en bande organisée » et placés en détention provisoire.

De lourdes peines requises

En dépit de ses dénégations, Grégory Zmora, 2 mentions à son casier, n’a pas convaincu le parquet, qui a requis hier soir 3 ans de prison ferme avec maintien en détention, ainsi qu’une interdiction de détenir une arme pendant une durée de 30 ans. Une peine similaire a été requise à l’encontre de Romain Javelaud, 6 mentions.

À l’encontre de Bénit Luanika Nzuzi, 3 mentions, le parquet a requis 18 mois de prison ferme. Un mandat d’arrêt a également été décerné à son encontre. 18 mois ont également été requis à l’encontre du chauffeur, Théophile Muhire Uwimana, 14 condamnations, ainsi qu’un mandat de dépôt.

Pour avoir acheté cette arme de guerre, le parquet a requis 2 ans à l’encontre de Landry Nzakimuena, 2 condamnations, ainsi qu’un mandat de dépôt à la barre. Trois ans ferme ont été requis à l’encontre de l’intermédiaire Moïse Simao, 1 condamnation.

Caroline Garnier

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l’union 150616 a
TENNIS : Villenet et Girard en verve à Saint-Martin

Limitée à 5/6, la 23 e édition du tournoi du TC Saint-Martin-sur-le-Pré a sacré dimanche, chez les messieurs, Bastien Villenet (15, Taissy). Dans un tableau ô combien dense avec trois 5/6 et treize 15, le Taissotin n’a jamais rien lâché en passant notamment six tours ! Mieux, opposé en finale au Meusien Maxime Prime (5/6, Thierville), il perdait nettement le set initial (6-1) pour être ensuite mené 5-3 dans la deuxième manche. Villenet trouvait alors les ressources nécessaires pour inverser la tendance en empochant le tie-break (7-6) puis en bousculant dans la « belle » son adversaire, il est vrai, touché mentalement (6-1). Pas de surprise en + 35 ans puisque le favori Yann Noizet (15/1, Suippes) s’est logiquement imposé (6-1, 6-4) face à Mathieu Petit-Jean (15/3, Taissy).

Enfin, du côté des dames, la finale a opposé les deux têtes de séries à 5/6 Caroline Girard (Géo-André) et Léana Clauss (Saint-Memmie). Dans cette rencontre des jeunes, la Rémoise (15 ans) s’est montré un peu plus solide que la Mengeotte (14 ans) pour s’imposer 7-5, 6-4.

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l’union 150615 h
EN IMAGES À CROIX-ROUGE DE NOTRE CORRESPONDANT CHRISTIAN CARON : Chanter, danser, voyager : invitation honorée

Les majorettes Les Diablesses ont lancé les festivités.
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Le parking de l’espace Billard s’est transformé en esplanade festive, attirant de nombreux habitants.
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Les friandises de la maison de quartier ont trouvé preneurs très vite.
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Vivement colorée, la délégation du Bengladesh ! Cette fête est l’occasion de découvrir les pays représentés dans le quartier.
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Le groupe Gostel Exo Adoration en pleine action.
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« Croix-Rouge se bouge ». Tel était l’intitulé de la fête des secteurs Billard et Eisenhower, avec défilé, stands, expositions et animations, la mixité en prime.

La fête des habitants des secteurs Université/Billard le samedi 13 juin a commencé à 16 heures au départ de l’espace Billard par une déambulation dans le quartier derrière les majorettes les Diablesses. Les animations sur stands attendaient la foule nombreuse jusque 21 heures. Le thème retenu cette année était « Croix-Rouge se bouge . Chantez, dansez…voyagez ! ».

Les habitants du quartier, accompagnés par la Croix-Rouge, les bénévoles et salariés de la maison de quartier ainsi que les membres des associations ont découvert les caractéristiques et la culture de nombreux pays représentés à Croix-Rouge : Bengladesh, Népal, Surinam, Arménie, Haut-Karabagh…

Ont été proposés à tous les publics des ateliers gospel et percussions africaines et brésiliennes, un atelier photo, des jeux de kermesse, jeux de société, jeux géants en bois, un stand maquillage, un atelier bien-être et détente pour adultes, un autre en sculpture de ballons, un manège gratuit, la lecture de contes en différentes langues dans le bibliobus. Ont beaucoup intéressé, aussi, l’atelier peinture du centre Billard, le karaoké a capella et des stand de prévention santé du centre de soins de Reims ainsi que sur le tri et le développement durable pour Reims Métropole.

Musique et pique-nique

Sur le podium se sont succédé des spectacles des enfants de l’accueil de loisirs, des majorettes, et de gospel. À 18 heures, les Pili-Pily du groupe Ritmistas dos Pilis ont occupé la scène avant l’animation de DJ Dieudy pour une soirée dansante jusqu’à 22 heures. Si les organisateurs avaient prévu des sandwichs et des boissons à la buvette, beaucoup de familles avaient apporté leur pique-nique afin de dîner sur place avant de danser .

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

 

 

 

 

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l’union 150615 g
EN IMAGE À REIMS

 

La fête du secteur Billard-Eisenhower La fête des habitants des secteurs Université/Billard de ce samedi a commencé à 16 heures au départ de l’espace Billard par une déambulation dans le quartier derrière les majorettes les Diablesses.

Le thème retenu cette année était « Croix-Rouge se bouge ! Chantez, dansez… voyagez ! »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 150615 f
Expositions

« La mer à l’encre » , à la médiathèque Croix-Rouge à partir de demain, mardi 16 juin : les secrets des cartes marines.

Gratuit.

Renseignements : 03 26 35 68 40.

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l’union 150615 e
Feux divers pour les pompiers

Samedi soir vers 19 heures les pompiers sont intervenus pour un feu de poubelle à Reims, sur le campus Croix-rouge ; dans l’après-midi ils avaient été appelés à Cernay-lès-Reims pour un feu d’herbes sur la RD980 ; et en début d’après-midi vers 14 heures, ils avaient déjà eu un premier feu à éteindre sur une voiture, sur une aire de repos de l’A4, sur le territoire de la commune des Petites-Loges.

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l’union 150615 d
Société : Mieux collecter le verre, une priorité

Quatre quartiers ont été ciblés pour recevoir cinquante conteneurs supplémentaires. Remi Wafflart
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Au-dessus des moyennes nationales pour le carton et le papier, Reims Métropole est en revanche à la traîne pour le verre. 50 nouveaux containers seront installés avant 2016.

Une bouteille de verre sur cinq finit aux ordures ménagères et non dans un conteneur réservé au recyclage du verre. Soit sept kilogrammes de verre par an et par habitant - contre neuf en 2009. Ce diagnostic, effectué à l’échelle de Reims Métropole par le service Collecte des déchets, coûte cher au contribuable : 394 000 €. Précisément, chaque tonne de verre non recyclé coûte 179 € de plus qu’une tonne correctement recyclée. « Au-delà du geste environnemental, le tri du verre correspond est un geste qui a une dimension économique et sociale » , insiste Michel Zaegel.

Afin de tenter d’améliorer cette situation, celui qui dirige le service Collecte des déchets et animation pour la métropole rémoise a, avec son équipe, réalisé des études sur les « zones urbaines denses », soit Reims, Cormontreuil et Tinqueux. Là où 23 kilos de verre par an et par habitant sont pour le moment collectés, contre 28 à l’échelle nationale. Pour autant, les Rémois apparaissent comme de bons élèves en matière de tri de carton et de papier.

Un conteneur pour 485 habitants à la fin de l’année

Comment alors expliquer ce déficit en matière de verre ? « Par rapport à d’autres agglomérations comparables en terme de taille à celle de Reims, il y a un déficit de containers à verre » , détaille M. Zaegel. Soit un pour 440 habitants dans les « zones urbaines denses » du pays, contre un pour 583 habitants à Reims, Cormontreuil et Tinqueux.

Le meilleur moyen d’améliorer les performances serait donc, d’abord, d’augmenter le nombre de containers. Ce sera chose faite : ils seront cinquante de plus avant la fin de l’année. La moyenne passera alors à un container pour 485 habitants.

Oui, mais où ? Dans quatre secteurs identifiés ( voir encadré). Là encore, le diagnostic, effectué selon le découpage des conseils de quartiers, permet de tirer des enseignements très précis en matière de performance de collecte du verre : les deux secteurs les plus à la traîne sont Bois d’Amour/Porte de Paris/Courlancy et Laon-Zola/Neufchâtel/Orgeval, où sont respectivement collectés 16 et 15 kg de verre par an et par habitant - soit un tiers de moins que dans le reste de l’agglomération rémoise. Signalons que les autres secteurs en deçà des performances moyennes se situent à Châtillons et Croix-Rouge, où la collecte du verre tâchera d’être améliorée dans le cadre de l’Anru (agence nationale de rénovation urbaine), et le centre-ville.

L’objectif fixé à court terme ? Qu’en 2016, les 23 kg de verre collectés par an et par habitant sur la métropole deviennent 25. « On espère créer un effet boule de neige » , ambitionne M. Zaegel.

Rémois, à vous de jouer pour que 2 000 autres tonnes de verre - le score de 2014 - puissent être recyclées en 2016.

Mathieu Livoreil

À savoir

Où seront installés les 50 nouveaux conteneurs à verre d’ici là fin de l’année ?

16 seront installés à Laon-Zola/Neufchâtel/Orgeval avant la fin de l’année ; 13 à Clairmarais/Charles-Arnould ; 13 à Cernay/Épinettes/Jamin/Jean-Jaurès ; 8 à Bois d’Amour/Courlancy/Porte de Paris, quartier le plus petit des quatre ciblés.

Pour l’emplacement précis des conteneurs,

des discussions seront entamées au sein des réunions de conseils de quartiers. « L’idée n’est évidemment pas de les mettre au fond des parkings » , confiait Michel Zaegel, en charge du dossier pour Reims Métropole.

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l’union 150615 c
RENDEZ-VOUS

Jeunes Rémois du service civique en action.

Une manifestation dédiée à un public d’enfants, adolescents et parents, sera organisée mercredi 17 juin de 14 heures à 18 h 30, par les jeunes en service civique auprès de la ville de Reims et de Reims Métropole et leurs partenaires.

Elle se déroulera au parc Saint-Bruno, derrière l’église, dans le quartier Croix-du-Sud.

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l’union 150615 b
RENDEZ-VOUS

Spectacle de l’Association de sauvegarde et d’action éducative et sociale « Les Ramasse-miettes » mercredi 17 juin, jeudi 18 et vendredi 19 juin à 19 h 30, au centre culturel du CROUS 14 B allée des Landais.

Entrée : 5 euros.

Réservation : 03 26 50 20 98.

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l’union 150615 a
Tennis championnats de champagne-ardenne seniors : Ali a mis Soumet dans les cordes

Abdou-Karim Ali a dominé Manuel Soumet à l’usure. François Nascimbeni
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Le néo-Montmiraillais a été sacré au détriment du Cormontreuillois qui a souffert de la chaleur. Cindy Castille n’a pas eu à forcer son talent.

Disputés à l’intérieur en raison de courts extérieurs encore et toujours impraticables, les championnats de Ligue individuels ont hier innové en sacrant Abdou-Karim Ali (0, Montmirail), fraîchement arrivé dans la région.

Au stade ultime, le Montmiraillais a su laisser passer l’orage (0-3) avant de dérouler face à un Manuel Soumet (2/6, Cormontreuil) quelque peu rôti ! « J’avais de bonnes sensations en début de match mais j’ai eu un coup de pas bien. Il faisait 50 degrés et j’avais des frissons, la chair de poule. Je n’arrivais pas à respirer. Il n’y a pas grand chose d’autre à dire sauf qu’une programmation aussi serrée avec des demies de 13 à 16 heures et une finale à 17 h 30, ne facilite pas les choses » , concédait le Cormontreuillois. Tout autant réservé que ravi de glaner un titre régional, Ali ne pouvait que confirmer : « Il a commencé fort mais il était fatigué. J’ai essayé de rester solide et, progressivement, il a lâché. »

Chez les dames, comme on pouvait s’y attendre, ce ne fut qu’une simple formalité pour Cindy Castille (- 15, Cormontreuil) qui n’a pas eu à forcer son talent pour disposer de Fanny Jarles (4/6, Saint-Dizier). En effet, en à peine une heure, elle a dominé (6-1, 6-2) la Bragarde qui a toutefois eu le mérite de « perfer » à 2/6 – contre Noémie Bellott (Géo-André) – en quart et à 3/6 en demie pour s’offrir une place en finale.

Messieurs

Demi-finales : Soumet (2/6, Cormontreuil) bat Robert (1/6, Cormontreuil) 4-6, 6-1, 7-6 ; Ali (0, Montmirail) bat Jolly (2/6, Cormontreuil) 6-7, 6-2, 6-4 ;
finale : Ali bat Soumet 6-4, 6-1.

Dames

Demi-finale : Fanny Jarles (4/6, Saint-Dizier) bat Clémence Krug (3/6, Reims Europe Club) 6-4, 7-6 ;
finale : Cindy Castille (- 15, Cormontreuil) bat Fanny Jarles 6-1, 6-2.

SAINT-MARTIN-SUR-LE-PRÉ.

Limité à 5/6 pour sa 23 e édition, le tournoi du TC Saint-Martin-sur-le-Pré a consacré hier Bastien Villenet (15, Taissy) et Caroline Girard (5/6, Géo-André).

SÉZANNE.

Pas de surprise hier pour la 36 e édition du tournoi du TC Sézanne puisque les favoris Mengeots Benjamin Leveque (4/6) et Shaila Fougeroux (15/5) se sont imposés.

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l’union 150613 c
RENDEZ-VOUS

Les artistes de l’atelier peinture « Madeleine Terrien » proposent leur exposition annuelle du 20 au 26 Juin à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge au 12-14, rue Pierre-Taittinger – Tél. 03 26 08 08 78.

Ouverture tous les jours de 14 à 18 heures, sauf le dimanche.

Entrée libre.

Tramway lignes A et B, bus 13, station campus Croix-Rouge.

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l’union 150613 b
RENDEZ-VOUS

L’Acrap fait son show L’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion organise son 29e gala de danse mis en scène par Elodie Garcia (Hip-Hop), Fanny Peltriaux (modern’jazz) et leurs danseuses ce dimanche 14 juin à 14 heures, au théâtre du Chemin-Vert (Adultes, 10 € ; enfants, 7 €).

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l’union 150613 a
TENNIS : Embouteillage prévu à Saint-Martin

Limité à 5/6, la 23 e édition du tournoi de Saint-Martin-sur-le-Pré a progressé de plus de 10 % pour atteindre les 130 inscrits.

De quoi proposer notamment un tableau masculin dense et homogène à souhait.

En effet, pas facile d’émettre le moindre pronostic avec trois 5/6 – Florian Collot (Cormontreuil), Maxime Prime (Thierville) et le moniteur local Fabrice Martin (Saint-Martin-sur-le-Pré) et treize 15 dont les solides Cédric Mouton (ASPTT Châlons), Thomas Delarme (Cheminots Reims), André Germain (Société Nautique Épernay) et Laurent Cailleux (Cormontreuil).

En + 35 ans, Yann Noizet (15/1, Suippes) sera favori devant les 15/3 Mathieu Petit-Jean (Taissy) et Christophe Lobrot (ASPTT Châlons).

Nettement moins fourni, le tableau féminin devrait se jouer à 5/6 entre Léana Clauss (Saint-Memmie) et Caroline Girard (Géo-André).

À suivre également Charlotte Becret (15, URT).

HORAIRES. – Aujourd’hui, 16 h 30 : demi-finales dames ; 18 heures : demi-finales messieurs ; demain, 14 heures : finale + 35 ans ; 15 h 30 : finales dames et messieurs.

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L’hebdo du vendredi- N° 399- 150612ec
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 399 - Semaine du 12 au 18 juin 2015

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Concert d’été à Croix-Rouge
 

Rendez-vous vendredi 3 juillet, à 21h sur le parking de l’Hippodrome, pour cette grande soirée festive et familiale où se produira Bonga et Cheba Maria


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Forum parentalité avec Femmes Relais 51
 

Pour la troisième année, l’association Femmes Relais 51 organise un forum parentalité, mercredi 17 juin à la maison de quartier Croix-Rouge, Espace Billard. Dans ce cadre, l’association met en place des ateliers de théâtre gra- tuits ouverts à tout public. Ces ateliers, avec la participation de la troupe « 3, 3, Interprètes », déboucheront sur une production de plusieurs saynètes le jour du forum.

Renseignement : 03 26 83 16 61.


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Grandes vacances : Reims se met en quatre pour vos enfants
 

Reims Activités Vacances, ce sont des activités à la carte ou à la journée, mais aussi des séjours plus longs pour les enfants de 4 à 17 ans. © Ville de Reims

Durant tout l’été, la Ville de Reims propose, à des tarifs raisonnables, plusieurs formules de loisirs pour les enfants âgés de 3 à 17 ans : centre loisirs, activités sportives et même des séjours à l’étranger.

Pendant les grandes vacances, la Ville de Reims offre plusieurs formules d’accueil de loisirs pour les Rémois ou les enfants dont les parents travaillent à Reims. Baptisé Reims Activités Vacances, ce dispositif, renouvelé et testé pendant les congés de printemps, entend mieux répondre aux besoins des familles en termes d’accueil et de projet pédagogique. Il se décline en trois tranches d’âge et les tarifs diffèrent selon les revenus : les 3-6 ans, les 7-11 ans et les 12-17 ans. Pour les plus jeunes, direction le groupe scolaire Martin-Peller pour un accueil à la demi-journée ou à la journée avec des animations culturelles et la découverte de pratiques sportives. Les 7-11 ans, « les plus demandeurs au niveau des activités sportives » selon la direction de la jeunesse et des sports de la Ville de Reims, seront accueillis dans cinq écoles répartie dans toute la ville (Adriatique, Joliot Curie, Ruisselet, Charpentier et Claimarais) et profiteront des structures sportives rémoises « qui dorment pendant l’été ». Nouveauté cette année, les enfants âgés de 3 à 11 ans seront accueillis le matin dès 8h, au lieu de 8h30, et jusqu’à 18h. Pour les 12-17 ans, rien ne change ou presque. En effet, Reims Vital’été est une institution rémoise depuis 28 ans. Le principe : à partir du 6 juillet, chaque adoles- cent détenteur de la carte Reims Vital’été pourra se rendre en divers lieux pour découvrir des activités (laser game, paintball, photo, golf, langue des signes, etc.) qu’il aura lui-même planifier. Le prix de la carte ? 42€ et 48€ avec accès au réseau de transports en commun CITURA. Mais Reims Activités Vacances ce sont aussi des séjours à la campagne, à la mer ou à la montagne, et même à l’étranger pour les plus âgés, ce dernier voyage d’une durée de 14 jours sur la Costa Brava en Espagne affiche déjà complet. En revanche, il reste des places pour les autres destinations : Île de Ré, Vosges, Manche, Savoie… Les plus petits ont aussi leur destination à quelques kilomètres de Reims : La Volière à Villers-Allerand.

Directement géré par la Ville de Reims ce centre accueille les enfants de 4 à 6 ans pendant cinq jours d’affilée (5 périodes au choix) entre vigno- ble et forêt pour une première expérience en colo- nie de vacances.

J.D

> Reims Activités Vacances, inscriptions et renseignements auprès de la direction de la jeunesse, 3, rue des Orphelins à Reims, du 7h, par téléphone au 0 800 506 956 ou sur www.reims.fr

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l’union 150612 d
Croix-Rouge :Coup de poing dans la cour de l’école

Pour le petit Abdel, neuf ans et demi, le refrain « T’ar ta gueule à la récré » que chantait Alain Souchon dans les années 70 est hélas devenu réalité le 4 juin dernier. Il s’est pris un coup de poing à l’œil droit, lui occasionnant un gros hématome. Son agresseur n’a que 11 ans, mais une plainte pour « violences sur mineur » n’en a pas moins été déposée par sa mère au bureau de police de Croix-Rouge.

Abdel est élève de CM1 à l’école Blanche-Cavarrot. « À 13 h 30, alors que j’étais dans la cour de récréation, un élève de CM2 est venu me voir et il m’a dit de ne pas faire mon malin » , relate le garçon dans sa déposition. « Il m’a poussé et j’ai dit tu vas voir . Puis je n’ai rien fait de plus et il m’a mis directement un coup de poing dans l’œil droit. J’ai été blessé. J’ai eu un cocard suite au coup reçu. Je n’aurais jamais pensé qu’il serait capable de faire ça. Tout au long de l’année, on se disputait un peu, on se faisait des grimaces et on s’insultait, mais rien de plus. »

L’écolier a également reçu des coups de pied dans les jambes, sans conséquence. Son œil fut soigné sur place avec de la glace. Le soir, après la classe, sa mère l’emmenait voir un médecin qui a diagnostiqué un « volumineux hématome sous-orbitaire droit avec un œdème de 2,5 cm sur 4,5 cm ».

Abdel n’a pas de chance. Le 10 avril, il avait déjà été blessé à la tête lors d’un choc accidentel dans la cour de l’école, au moment de la sortie des classes. « Un élève qui courait en faisant le fou lui est rentré dedans » , indique la maman. L’accrochage fut violent, au point d’imprimer sur la tête d’Abdel la marque des dents de son camarade. Les sapeurs-pompiers étaient venus le chercher pour le transporter à l’hôpital américain. « Mon fils saignait. Il a fallu lui poser cinq points de suture » . L’autre enfant est coriace : il n’a pas été blessé.

Le deuxième incident du 4 juin – volontaire celui-là – a sérieusement perturbé le garçon. « Mon fils a peur de se faire agresser une nouvelle fois par cet élève. Il dort mal. Il est devenu nerveux. Il a encore des maux de tête. Je vais prendre rendez-vous avec un psychologue. » Sa mère aussi n’est plus tranquille. Elle a engagé des démarches pour être relogée dans un autre quartier.

F.C.

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l’union 150612 c
RENDEZ-VOUS

Les majorettes de Reims organisent leur festival le samedi 20 juin à partir de 9 h 30 au complexe René-Tys. « Plus de 250 majorettes sont attendues pour ce spectacle », précise Magali Macadré, capitaine des Mousquetaires de Reims, le groupe organisateur de l’association Croix-Rouge pour l’Animation et la promotion (Acrap). Entrée 2 €. Buvette et petite restauration sur place. Renseignements au 03 26 06 39 54.

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l’union 150612 b
RENDEZ-VOUS

L’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion organise son 29 e Gala de danse, mis en scène par Elodie Garcia (Hip-Hop), Fanny Peltriaux (modern’jazz) et leurs danseuses dimanche 14 juin à 14 heures, au théâtre du Chemin-Vert (adultes, 10 € ; enfants, 7 €).

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l’union 150612 a
Croix-Rouge : Une fuite de gaz qui n’assure pas

Le conducteur du camping-car qui a défoncé le coffret de gaz n’était pas assuré.
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Mardi midi, un vieux camping-car soudain privé de freins s’est mis à dévaler la rue Jean-Louis-Debar à Croix-Rouge. Il a terminé sa course contre le coffret d’alimentation GrDF du restaurant Quick, ce qui a provoqué une fuite de gaz nécessitant l’évacuation d’une centaine de personnes (L’union de mercredi).

Le conducteur s’était arrêté pour déposer son amie quand les freins ont lâché. Les conséquences de l’incident vont être d’autant plus fâcheuses pour lui qu’il n’était pas assuré. De plus, il n’avait pas été procédé à la mutation de la carte grise suite au rachat du véhicule.

La fuite de gaz a mobilisé une trentaine de pompiers venus de Reims, Épernay, Verzenay et Warmeriville. Le rond-point des avenues Bonaparte et Blum a dû être fermé pendant 1 h 30. Résultat : le tramway ne pouvait plus circuler sur le réseau sud. Quant aux personnes évacuées, elles se trouvaient à la médiathèque, dans un bâtiment du conseil général et au restaurant Quick qui a subi une perte sèche avec l’impossibilité d’assurer le service de midi.

 

 

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l’union 150611 e
Famille : Semaine de la parentalité

- Lundi 15 juin, de 14 heures à 15h30, le thème sera « Mon enfant est turbulent, comment réagir ? » (Billard).
- Mardi 16, de 9 à 11 heures : « Le sommeil » (Watteau) et de 18 à 20 heures, film apéro, « Nos ados, -le racket, les insultes, le harcèlement, les bastons » (Maison-Blanche).
- Mercredi 17, de 9 à 11 heures, matinée sensorielle pour les 0-3 ans (Watteau) et de 14 à 17 heures, jeux extérieurs au parc Saint-Bruno.
- Jeudi 18 juin, de 14 à 16 heures, éveil musical des tout petits et de 16 à 18 heures, spectacle-goûter (Billard).
- Vendredi 19, de 14 à 15 h 30, « L’insécurité fait peur » (Billard) et 15 h 30 à 16 h 30, « Je danse avec mon doudou » (Watteau), ainsi qu’à 18 heures, danse folklorique.
- Samedi 20 juin, de 14 à 17 heures, café-débat « Mon enfant devient adolescent » (Maison-Blanche) et de 19 à 22 heures, veillée barbecue-partage.

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l’union 150611 d
Loisirs

L’association Étoile Croix-du-Sud organise une bourse aux jouets, mercredi 24 juin de 10 à 18 heures, dans son local associatif (tramway ligne B station Léon-Blum).

Le nombre de places est limité à 22 exposants (2 € la place).

Inscriptions avant le 23 juin au secrétariat de l’Étoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum. Téléphone : 03 26 06 56 66.

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l’union 150611 c
Loisirs : Jeunes Rémois du service civique en action.

Une manifestation dédiée à un public d’enfants, adolescents et parents, sera organisée mercredi 17 juin de 14 heures à 18 h 30, par les jeunes en service civique auprès de la ville de Reims et de Reims Métropole et leurs partenaires.

Elle se déroulera au parc Saint-Bruno, derrière l’église, dans le quartier Croix-du-Sud.

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l’union 150611 b
Faits et méfaits : Il se jette dans le vide

Hier midi, un homme s’est volontairement jeté d’un immeuble de l’allée Antoine-Watteau. Il n’a pas survécu à la chute.

Journée macabre à Croix-Rouge car au même moment, le cadavre d’une femme a été retrouvé à son domicile de la rue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie. Il s’agit d’une mort naturelle.

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l’union 150611 a
Justice Cour d’assises : Condamné à huit ans… à cause d’un oignon pas cuit

M e Braconnier : « Il ne faut pas s’y tromper, la victime c’est elle. » Hervé Oudin
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Il n’a eu de cesse de nier l’intention de vouloir tuer son épouse. Il n’a pas convaincu. La cour d’assises l’a condamné hier pour tentative d’homicide.

Je vais devoir assumer les conséquences de mes actes toute ma vie. J’exprime mes regrets et, surtout, je demande pardon. J’ai tout gâché et j’en suis conscient. J’ai perdu la seule personne qui me secondait du mieux qu’elle pouvait. Je l’ai bien mérité. Seul, je ne suis plus rien et c’est plus que normal qu’elle essaie de m’oublier. La raison de ce gâchis, je ne peux l’expliquer… » Il a sollicité la bienveillance des jurés, insisté sur le fait qu’il ne voulait pas tuer son épouse… en l’étouffant avec un sac plastique.

Avec le handicap qui est le sien, il ne parle plus depuis qu’il a été opéré d’un cancer du larynx en 2013. C’est donc par écrit qu’il a tenté de les convaincre. « Je n’aurais jamais mis fin à ses jours ! Le sac, tout ça, c’était juste pour l’intimider. »

Son avocat, Maître Mfenjou, ira même jusqu’à affirmer qu’on a « inventé un crime. Vous allez juger un primo délinquant de 62 ans, un homme abîmé qui a un casier judiciaire vierge. La violence elle est là, il l’a avouée. L’intention, l’envie de meurtre, elle n’y est pas. Il n’est pas dans le déni. Il assume et sait qu’il va être puni pour ça… Mais il n’avait pas la volonté de tuer la personne qui lui est la plus chère. Aujourd’hui, il attend votre indulgence, même s’il a plus peur de savoir que sa femme ne va pas lui pardonner que d’aller en prison. Il ne pourra se restructurer sans son pardon. »

« Quand la violence verbale n’a plus suffi, il y a eu les coups »

Point de bienveillance pour M e Ludivine Braconnier, conseil de la victime. « Car s’il est malade, ça ne justifie pas tout. Il serait temps d’arrêter de se cacher derrière la maladie pour justifier le fait qu’il a voulu tuer sa femme… Avant ces faits, on parle de longues années d’emprise, 38 ans de menaces. C’est un calvaire qu’elle a vécu. Un enfer. Elle s’est laissée enferrer dans cette situation d’emprise. Et quand la violence verbale n’a plus suffi, il y a eu les coups. Et pas seulement ce jour du 16 janvier 2014. Cette histoire, c’est tout un contexte. On entrecroise des périodes de violence extrême avec des moments d’accalmie. Mais quel prix à payer pour ces moments d’accalmie ? Elle a failli le payer de sa vie. Ce jour-là, elle s’est retrouvée nue devant lui, battue avec un tuyau d’arrosage… Elle n’avait pas le droit de pleurer, pas le droit de crier. Puis il l’a étouffée avec un sac plastique… Parce qu’elle n’avait pas fait cuire un oignon ! Elle a vu la mort dans les yeux de son mari. Il ne faut pas s’y tromper. La victime, c’est elle. L’intention d’homicide, elle existe. Elle est là… dans ce sac plastique. » Et de conclure sa plaidoirie sur ces mots de l’expert : « On parle d’un mari tortionnaire utilisant la relation d’emprise pour la sadiser. » Une position maintenue depuis le début par l’avocat général, Laurent De Caigny.

« Il y a bien un crime à juger aujourd’hui ! Mettre un sac plastique sur la tête de quelqu’un pour tenter de l’étouffer, c’est une tentative d’homicide ! On n’a rien inventé… La question aujourd’hui est de savoir s’il a eu l’intention de la tuer. Quand vous mettez un sac sur la tête, quand vous serrez au cou… Quand elle suffoque. C’est ce que j’appelle vouloir tuer ! »

Après plus de deux heures de délibéré, en dépit de ses dénégations, il a été condamné à huit ans de prison ferme, une peine assortie d’un suivi socio-judiciaire d’une durée de dix ans, avec interdiction d’entrer en contact avec la victime et interdiction de paraître à Reims. L’avocat général avait requis six ans de prison ferme, avec une période de sûreté de quatre ans.

Le nom de l’accusé n’est pas mentionné afin de préserver l’anonymat de la victime.

Caroline Garnier

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l’union 150610 h
Croix-Rouge : Le camping-car provoque une fuite de gaz

Le camping-car a dévalé la rue sur plusieurs mètres avant de venir défoncer le coffret d’alimentation en gaz du restaurant Quick.
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Hier midi, un camping-car privé de freins a reculé dans un coffret de GrDF. Bilan : fuite de gaz, cent personnes évacuées, arrêt de la circulation du tramway pendant 1 h 30.

Le restaurant Quick de Croix-Rouge n’a pu servir aucun repas hier midi. La faute à un vieux camping-car qui a dévalé en marche arrière la rue Jean-Louis-Debar, au pied du château d’eau. « Je m’étais arrêté pour déposer ma compagne » , raconte le conducteur. « Tout d’un coup, les freins ont lâché, le frein à main aussi. Il n’y a plus rien qui répondait. Mon camping-car est parti en arrière. »

Livré à lui-même, le véhicule a reculé sur plusieurs mètres avant de terminer sa course sur le trottoir, contre le coffret d’alimentation en gaz du Quick. Il l’a complètement défoncé. « J’ai entendu un gros sifflement. C’est le gaz qui s’échappait. » Ni une ni deux, l’homme a redémarré pour aller se mettre à l’abri sur le parking de la médiathèque. La distance de sécurité était encore insuffisante. À leur arrivée, les pompiers ont évacué le monsieur, la médiathèque, le fast-food et la circonscription de solidarité départementale du conseil général, soit une centaine de personnes qui ont été regroupées – pour celles qui le souhaitaient – dans le magasin Carrefour express de l’avenue Léon-Blum.

Le secteur a été bouclé. Il n’était plus possible d’approcher le rond-point du château d’eau, au croisement des avenues Blum et Bonaparte. Conséquence : arrêt de la circulation du tramway, déviation des véhicules par l’avenue d’Épernay.

Une trentaine de pompiers ont été mobilisés. Ils ont déployé un « rideau d’eau » pour plaquer les émanations de gaz au sol pendant que les techniciens de GrDF s’affairaient à stopper la fuite par écrasement du branchement. Celle-ci colmatée, les sauveteurs ont effectué des reconnaissances afin de s’assurer qu’aucune poche de gaz résiduelle ne subsistait. Le périmètre de sécurité a été levé peu avant 13 h 30.

Seul le Quick a été privé de gaz. GrDF a rétabli l’alimentation dans l’après-midi, le plus vite possible, pour permettre au fast-food de sauver au moins le service du soir.

F.C.

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l’union 150610 g
Aujourd’hui

Une heure de présentation et de discussion autour d’une œuvre vidéo des collections du Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Champagne-Ardenne, ce mercredi à 14 h 30, à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Cette « vidéo gourmande » est destinée aux enfants âgés de 6 à 12 ans. Réservations au 03 26 35 68 40.

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l’union 150610f
Rendez-vous

Après-midi festif à Orgeval ce mercredi 10 juin organisé par la vingtaine de jeunes, volontaires en service civique auprès de services de la ville et de Reims Métropole.

Deux autres rendez-vous identiques sont prévus le mercredi 17 juin à Croix-Rouge (parc Saint-Bruno) et le mercredi 24 juin aux Épinettes (maison de quartier).

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l’union 150610 e
Rendez-vous

Spectacle de l’Association de sauvegarde et d’action éducative et sociale Les ramasse-miettes, mercredi 17 juin, jeudi 18 et vendredi 19 juin, à 19 h 30, au centre culturel du Crous, 14 B, allée des Landais.

Le spectacle met en scène des adolescents de l’association.

Entrée : 5 euros.

Réservation au 03 26 50 20 98.

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l’union 150610 d
Société : Sortie des détenus pour… Pôle emploi

Des structures de formation, d’orientation, et des entreprises participaient à ce forum de l’emploi un peu particulier.
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La maison d’arrêt et Pôle emploi ont organisé une première : faire sortir des détenus pour les mettre en situation de formation ou de travail, et en contact avec des entreprises.

Donc, aujourd’hui, qu’est-ce que vous recherchez ? Une formation ? Vous avez travaillé combien d’années en restauration ? » Dialogue classique hier matin dans un forum de l’emploi. Face à face, un homme d’une trentaine d’années et deux personnes d’un réseau d’apprentissage du bâtiment. Ce qui est moins ordinaire, c’est que le demandeur d’emploi est un détenu de la maison d’arrêt de Reims. Il est venu s’informer sur les filières, passer des entretiens et des tests. Le tout se déroule dans des locaux de Pôle emploi du quartier Croix-Rouge (Reims hippodrome). Cette agence n’est pas ouverte à tous les chômeurs. Elle est spécialisée dans les licenciements économiques, certaines orientations professionnelles et les exercices de recrutement par simulation. « C’est le premier forum que nous organisons ici. Nous mettons les détenus en situation pour leur redonner des perspectives, de la confiance en eux, leur montrer qu’ils sont capables d’effectuer certaines tâches » , explique Clara Lalouette, de Pôle emploi, qui s’occupe de leurs dossiers et tient des permanences une journée et demie par semaine à la prison. Elle aide les détenus à rédiger des lettres de motivation, à préparer des entretiens d’embauche. Peuvent-ils vraiment trouver du travail en cette période tendue ? « Il y a des emplois disponibles dans certaines branches, comme l’industrie, la restauration, les centres d’appel » , précise le directeur de l’agence, Christian Verheyden. « Pendant quelques années, nous avons fait venir des employeurs dans la maison d’arrêt.Aujourd’hui, nous avons fait l’inverse, nous avons voulu changer le concept », explique aussi Joël Bigayon, le chef d’établissement pénitentiaire. « Nous voulons changer l’image du milieu carcéral. Personne n’est à l’abri d’avoir un jour un parent proche à la prison. Si l’on veut donner un sens à la peine, éviter la récidive, il faut rapprocher les détenus de la société. Sans le travail, on ne réinsère personne. Les ex-détenus doivent pouvoir subvenir aux besoins de leur famille, avoir des loisirs. Ces personnes doivent être considérées comme des citoyens normaux. Vous en croisez tous les jours au supermarché ou dans le bus »

Dans la grande salle de Pôle emploi, les détenus écoutent, exécutent les tests, sont attentifs. Clara Lalouette témoigne : « Nous avons positionné plusieurs personnes en formation et cela se passe bien. » Joël Bigayon en est aussi convaincu : « Certains ne savent ni lire, ni écrire. Ils n’ont pas été scolarisés. Ils se sentent en marge de la société. Ils ont besoin d’être mis en valeur. Sinon, à force d’être exclu, on reste dans l’exclusion, ce qui n’arrive d’ailleurs pas qu’aux détenus. Ils doivent savoir qu’on peut avancer et se reconvertir à n’importe quel âge. »

Marie-Christine Lardenois

LES FAITS

▶ Pôle Emploi a innové en organisant un forum dans ses locaux alors qu’habituellement, la structure se rend à la maison d’arrêt.
▶ Une dizaine de détenus de 20 à 36 ans ont bénéficié de cette action.
▶ Ils ont été sélectionnés en fonction de leur parcours, du reste de peine à effectuer (jusqu’à 9 mois), et de leurs dossiers.
▶ Le directeur de la maison d’arrêt, Joël Bigayon, et une surveillante, étaient présents.

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l’union 150610 c
En images : volley-ball : LES JEUNES POUSSES À reims

 

 

 

Organisé à la Halle Universitaire Croix Rouge à Reims, le 12 e tournoi inter-zones des -11 ans a rassemblé 24 sélections de comités départementaux.

La compétition a vu les Marnais décrocher une honorable 8 e place alors que les filles ont terminé à la dernière place.

 

 

 

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l’union 150610 b
Justice cour d’assises : Il lui a demandé de se mettre un sac plastique sur la tête, puis il a serré

Me Mfenjou, pour la défense de l’accusé, réfute la tentative d’homicide. Hervé Oudin
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Son cancer l’a rendu acariâtre. C’est la raison qu’il avance pour expliquer les violences qu’il a fait subir à son épouse en 2014, contestant avoir voulu la tuer.

Il voulait un oignon cuit… qu’elle n’a pas cuisiné sur l’instant. Il s’est énervé, l’a insultée par écrit, la seule façon qu’il a de s’exprimer depuis qu’il a été opéré d’un cancer du larynx en 2013. La dispute – toujours manuscrite – s’est envenimée. Il lui a demandé de se déshabiller, l’a fait asseoir vêtue d’une simple culotte sur une chaise de cuisine, les mains posées sur la table. Il a pris un tuyau d’arrosage en plastique renforcé et l’a violemment frappée, sur les cuisses, les bras, marmonnant des insultes. C’est alors qu’il est parti chercher un sac plastique, lui ordonnant de se le mettre sur la tête. Elle a refusé. Il a fait mine de la frapper plus fort, elle s’est exécutée. Il a serré son cou avec ses mains, l’étouffant avec le sac. Elle a d’abord résisté puis s’est découragée. « S’il veut que je meure qu’il continue », a-t-elle pensé. Elle a finalement réussi à se dégager, en faisant un trou dans le sac.

Il l’a alors mise à la porte, lui a demandé de revenir, de rester dans la chambre… Lui a interdit d’aller aux toilettes. Voyant qu’il ne se calmait pas, apeurée et fortement choquée, elle a fini par se réfugier chez un voisin. Aussitôt interpellé, son mari a été placé en garde à vue, puis hospitalisé après une tentative de suicide, avant d’être mis en examen pour tentative d’homicide. Hier, c’est un petit homme trapu, âgé de 62 ans, affaibli par la maladie, qui s’est présenté devant la cour d’assises de la Marne. Un homme qui peine à parler, respire difficilement avec son assistance respiratoire, s’étouffe lorsqu’il essaye de marmonner un oui ou un non. Pour s’exprimer, il a choisi d’écrire. Il ne cesse de tendre son cahier qu’il ne quitte pas afin de faire lire à son avocat ce qu’il a à exprimer. Il va évoquer son enfance difficile, son père « qui causait avec ses mains », qui le battait lui et sa mère, le travail à 14 ans, la violence d’un patron, la maladie…

Les violences, le sac plastique, il les reconnaît, mais il ne voulait pas « lui donner la mort ». « J’ai été plus qu’odieux. Je mérite une punition ». Hier, il n’a cessé de l’écrire, de le marmonner. Et de faire lire ce message d’excuse : « Il est certain que mes actes envers ma femme sont inqualifiables et difficilement pardonnables. J’ai détruit 40 ans de vie commune. Je m’excuse de mes excès de violence que ma maladie n’a fait qu’aggraver et surtout la perte de la parole qui m’est difficile d’accepter. Je sais très bien que j’ai tort. On ne doit pas battre une femme… »

Des regrets qu’il avait réitérés auprès de l’enquêtrice de personnalité. « Même si ça paraît incompréhensible, j’aime ma femme. Ce n’est pas l’incertitude de la prison qui me fait le plus mal, c’est la peur de la perdre ». Écroué depuis le 18 janvier 2014, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le nom de l’accusé n’est pas mentionné afin de préserver l’anonymat de la victime.

Caroline Garnier

Sous la coupe d’un mari autoritaire

Frappée, mise à la porte la nuit, elle a toujours préféré garder le silence, taire les violences dont elle était victime. Hier, après des années de silence, elle a, d’une voix peu assurée, raconté son quotidien. « J’avais un mari qui me rabaissait assez souvent. J’étais bonne à rien… C’était comme ça. Il voulait toujours me rabaisser. » Elle va évoquer ce jour où il l’a abandonnée sur la route, a fait mine de lui foncer dessus pour l’écraser, puis a tenté de l’étrangler avec une corde…Les épisodes de violence ont empiré à l’annonce de son cancer. Jusqu’à ce jour où il a tenté de l’étouffer… « Il m’a dit tu vas crever . J’ai compris dans son regard, qu’il voulait que je meure. C’est là que j’ai su qu’il fallait que je m’en aille. » L’expert psychiatre va évoquer « un mari tortionnaire », une épouse « à la personnalité fragile, inscrite dans une relation d’emprise et de soumission ». Elle avait 16 ans quand elle l’a rencontré. Il l’a progressivement isolée. Elle en est arrivée « à se sentir coupable de ce qu’elle avait pu faire à son mari, alors que la victime c’était elle » . Après 40 ans de mariage, elle vient de demander le divorce : « Je ne me vois pas repartir dans l’enfer. »

C.G.

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l’union 150610 a
Justice : Condamné pour viol, il bat sa nouvelle amie

Stupéfiants, stupéfiants, stupéfiants, viol, stupéfiants, stupéfiants… Le casier judiciaire de Vicky Saint-Prix manquerait d’originalité s’il n’y avait pas eu ce crime sexuel sanctionné en 2006 par la cour d’assises du Val-d’Oise : cinq ans de prison dont deux avec sursis (dix mois ont déjà été révoqués après une nouvelle condamnation pour stupéfiants en 2012).

Incarcéré en juin 2013 dans une affaire de « trafic de stupéfiants » et « association de malfaiteurs » actuellement instruite à Évry (Essonne), puis remis en liberté sous contrôle judiciaire en mai 2014 avec interdiction de contacter les autres protagonistes du dossier, le jeune homme de 25 ans est venu s’installer à Reims, au quartier Croix-Rouge, pour s’éloigner de ses mauvaises fréquentations.

Las ! Lui qui disait vouloir repartir d’un bon pied en terre champenoise, le voilà déféré en comparution immédiate devant le tribunal correctionel pour répondre de violences sur sa nouvelle amie connue il y a huit mois via un site de rencontres sur internet.

Le 14 avril 2015, pour un motif futile, il s’énerve et lui porte « trois coups de poing au visage » : cinq jours d’incapacité totale de travail. Vicky Saint-Prix conteste : « J’lui ai pas mis de coups de poing. J’lui ai mis deux bonnes claques, c’est tout ! – C’est déjà trop ! », tacle le président.

Une autre infraction lui était reprochée : ne pas avoir déclaré son changement d’adresse alors qu’il en avait l’obligation du fait de son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS), suite à sa condamnation pour viol.

« Je pointe toutes les semaines au commissariat pour mon contrôle judiciaire. En plus, j’ai dit au juge d’instruction que je déménageais. Je pensais que mon changement d’adresse se serait fait automatiquement. Je ne savais pas que c’est moi qui devais m’en occuper », dit-il pour sa défense.

Reconnu coupable de l’ensemble des infractions, Vicky Saint-Prix est condamné à huit mois de prison dont quatre mois ferme avec placement en détention. L’autre moitié est assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve comprenant l’obligation d’indemniser son ex-nouvelle petite amie qui ne veut plus entendre parler de lui.

F.C.

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REIMS MÉTROPOLE MAGAZINE N°144 - 1500609f
Le quartier Croix-Rouge dans « REIMS MÉTROPOLE MAGAZINE »

N° 144 juin 2015

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UN ÉTÉ À REIMS

À Reims et dans l’agglomération, s’il n’y a, certes, toujours pas la mer, tout est fait cependant pour profiter pleinement de la période estivale. Le dispositif Un Été à Reims propose de très nombreuses animations sportives, culturelles et de loisirs. Du 17 juillet au 2 août, « Place aux Jeux » - dans une toute nouvelle version ! - prendra ainsi ses quartiers au parc Léo Lagrange avec la possibilité de participer à des projets artistiques (créations sur tableau…), de pratiquer le bateau à roues dans le bassin, de s’amuser aux structures gonflables ou simplement de se reposer sur le sable. Après une journée bien remplie, rien de tel ensuite qu’un petit concert au cryptoportique, signant le retour de « Place aux Spectacles » du 11 juin au 29 août avec, cette année encore, les sonorités les plus hétéroclites (blues, rock, chanson française, musique africaine, rap…). De leur côté, les amateurs de jazz pourront se recentrer davantage autour du Boulingrin puisque, entre le 13 juin et le 1er août, huit soirées « jazzy » sont prévues, quand les cinéphiles profiteront du cinéma en plein air grâce à l’opération « Place au ciné ». Enfin, l’été à Reims c’est aussi « L’été s’affiche à Croix-Rouge », proposant du 6 au 24 juillet au complexe Géo André, des animations créatives, ludiques et sportives ainsi que plusieurs soirées festives.

Renseignements : www.reims.fr

A. H.

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Le réseau de nuit optimisé

Prenant en compte la forte chute de la fréquentation du réseau à partir de 23 h, la nouvelle offre de transport établira les dernières correspondances à Opéra à 23 h 15 les dimanches, lundis, mardis et mercredis, et à 0 h 15 les jeudis, vendredis, samedis, au lieu de 0 h 25 actuellement. En contrepartie, la fréquence de la desserte sera nette- ment améliorée. Elle est portée à 30 minutes pour les bus (au lieu de 50 minutes), et à 20 minutes pour le tramway (au lieu de 25 minutes). Par ailleurs, un bus de vie nocturne reliera les pôles de vie étudiants (campus universitaire Croix- Rouge…) au centre-ville et aux discothèques. Le « Noctambus » sera en activité du jeudi au samedi, et les veilles de jours fériés, de 23 h à 5 h.

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Développement durable : améliorer le quotidien en trois points

Dans le cadre de la Semaine du développement durable de Reims Métropole, la collectivité, celle de Reims et l’Ademe ont présenté trois projets porteurs pour le territoire, chacun au service des habitants.

C’était sans aucun doute le projet le plus attendu : le 21 mai dernier, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et les élus de l’agglomération ont inauguré la toute nouvelle plateforme de la rénovation énergétique au cœur du quartier Croix-Rouge. Véritable guichet unique, l’antenne est dédiée à l’accueil des professionnels du bâtiment mais aussi des particuliers (près de 60000 logements concernés au total). Sur place, ils peuvent désormais trouver les informations et conseils indispensables pour accompagner et faciliter leur projet de rénovation d’habitat. « Une plateforme comme celle-ci est fondamentale, d’autant qu’en Champagne-Ardenne, 37 % de l’énergie totale consommée l’est à cause des problèmes de rénovation énergétique des logements », indique Bruno Léchevin, président de l’Ademe.

VIVRE SANS BRUIT ET MIEUX BOUGER

Déjà en place, la résorption des points noirs du bruit ou PNB (caractérisant les 500 logements situés dans les cinq zones de bruit critiques identifiées de l’agglomération) est aussi considérée comme une véritable priorité par Reims Métropole. Elle passe principalement par l’appui technique et financier de l’Ademe et de la collectivité. Une fois leur dossier accepté, les propriétaires de logements PNB peuvent bénéficier d’aides allant jusqu’à 90 % du montant des travaux.

Dernier projet, Mobilise prendra la forme d’une application mobile (lancée au 1er septembre). Baptisée Tam Tam Top, cette dernière permettra de mieux connaître les déplacements des habitants au sein de leur bassin de vie. L’application proposera à ses usagers de communiquer sur leur territoire.

Les données qu’ils échangent pourront ensuite être étudiées avec, à terme, l’enjeu de mieux comprendre les flux de personnes pour adapter l’offre de déplacement

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l’union 150609 e
Événement : Cet été, des jeux, un parc

Les Rémois feront le plein de jeux du 17 juillet au 2 août au parc Léo-Lagrange.
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Exit les rives, donc. Le grand gagnant de l’été est notamment le parc Léo-Lagrange qui accueillera « Place aux jeux » et la Fête nationale, une partie des festivités prévues.

C’était l’heure de la présentation, lundi, d’un « Été à Reims » sur fond de mini-polémique suite à l’abandon d’« Au Bonheur des rives ». Le maire, Arnaud Robinet, a évoqué des manifestations aux quatre coins de la ville. « Certains nous reprochent d’avoir des idées. Nous souhaitons une ville attractive, véritable destination estivale. Le charme d’une saison, cela ne se décrète pas néanmoins, cela dépend aussi de la météo et des Rémois, on compte sur eux. »

1 – Polémique
Revenant sur la polémique, après l’abandon d’« Au Bonheur des rives », Xavier Albertini, adjoint au maire à l’événementiel, a parlé d’une évolution : « On ne regarde pas dans le rétro. On s’adresse néanmoins toujours à ceux qui ne sont pas encore partis, qui sont revenus ou qui ne partent pas. On répond aux demandes et aux besoins ». L’élu parle de beaucoup d’argent investi auparavant pour juste gérer des aménagements. « Le lieu n’était pas adapté, cela suscitait des nuisances. La nouvelle formule coûtera 100 000 euros avec le gardiennage compris (pour ce dernier poste, on est passé de 18 000 à 13 000 euros), contre 137 000 € avant, gardiennage non compris. La dépense concernera principalement les activités. » Il a parlé de la facilité d’accès, du parking gratuit, du tram… « Quant au chiffre de 50 000 visiteurs lancé pour Au Bonheur des rives, c’est un souhait, sans doute pas la réalité. »

2 - Place aux jeux
La manifestation qui succède à l’opération « Au Bonheur des rives » se déroulera donc au parc Léo-Lagrange, du 17 juillet au 2 août. Elle comprendra plusieurs volets dont des ateliers culture afin de créer ses projets en étant accompagnés par des artistes. Le nouveau Bibliobus sera aussi présent. Des ateliers inviteront à réaliser une fresque sur le thème d’un été à Reims, sensibiliseront au tri, à la récupération et à la création. Enfin, et surtout, il sera question de jeux, adapté aux différents âges, avec notamment un univers spécialement dédié au moins de 5 ans sur le thème des Schtroumpfs. Mais il y aura aussi une aire de jeux gonflables de 1 200 m 2 , une piste de pump track (piste avec bosses et virages relevés) pour BMX et VTT ou draisienne (petit vélo sans pédales), un baby-foot géant, une initiation au full contact, un jeu de laser, un trampoline, du tennis, badminton, boxe, beach soccer, scratcher… Évidemment, le sable fin sera au menu, ainsi que des jeux d’eau grâce à des piscines gonflables, permettant que les petits puissent toujours pédaler sur l’eau, sans oublier deux manèges et un food truck.

3 - Place aux spectacles
Une quarantaine de spectacles vont jalonner l’été, avec une ouverture dès ce jeudi 11 juin, avec Robyn Bennett. « Nous avons souhaité une programmation éclectique mêlant tous les styles de musique, soul, rock, chanson française, jeune public, country… », a précisé Pascal Labelle, adjoint à la culture. À partir du 4 juillet, des séances de cinéma auront lieu au parc de Champagne, dans les quartiers, avec aussi des ciné-goûters. « Rêve de couleurs » se poursuit jusqu’à septembre.

4 - Place au jazz
Cette année, la manifestation ne sera plus itinérante. Huit concerts seront concentrés chaque samedi rue du Temple au niveau du Boulingrin, en collaboration avec Jazzus et Djazz 51. Début le 13 juin et clôture le 23 août.

5 - Quartier Croix-Rouge et place d’Erlon
Le concert d’été à Croix-Rouge se tiendra le 3 juillet à 21 heures avec Bonga et Cheba Maria en tête d’affiche. « L’Été s’affiche à Croix-Rouge » se déroulera au stade Géo-André du 6 au 24 juillet. De même, la place d’Erlon accueillera cette année encore l’opération de l’association des Vitrines de Reims, « Fêtons l’été », du 16 juillet au 14 août.

6 - Autres temps forts
Les Flâneries musicales, bien sûr, la Fête de la musique (qui se resserre sur quelques lieux clefs : des jardins du cryptoportique au Temps des cerises en passant par le parc de Champagne, le parvis de la cathédrale et la cour du Palais du Tau mais aussi la place du 11-Novembre et la place de la République) , les Sacres du folklore du 19 au 23 juin (qui se relocalisent place de la République), un grand rendez-vous les 13 et 14 juillet (avec une fête foraine sur le parking de René-Tys, un concert avec Keen’v et Boney M suivi d’un spectacle pyromélodique au parc Léo-Lagrange le 13 juillet au soir, et, place d’Erlon, un concert de l’orchestre de variétés Mille nium le 13 juillet au soir ainsi que le lendemain après-midi), et Festiv’été du 26 au 30 août (qui se tiendra au parc de Champagne).

Yann Le Blévec

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l’union 150609 d
Association : Les maisons de quartier face à des défis financiers

Habitants, bénévoles et associatifs ont témoigné sur le thème du vivre ensemble.
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Exercice fastidieux mais nécessaire. L’assemblée générale des maisons de quartier, vendredi, a réuni plus de 150 personnes attentives, dans la grande salle des Argonautes. Les adjoints au maire Mario Rossi, Fatima El Haoussine et Franck Noël y participaient également, tout comme le nouveau directeur et son adjointe, elle aussi fraîchement arrivée. L’occasion de faire le point sur la situation des 14 structures qui emploient quelque 250 salariés, mobilisent 200 bénévoles et 250 associations partenaires.

L’année 2014 aura été une année compliquée, « le contexte social et économique étant de plus en plus tendu » , comme l’a rappelé le nouveau président, Gabriel d’Elloy. Difficile, aussi, en raison des baisses de subventions, même si la Ville a, pour 2015, maintenu son aide à la même hauteur qu’en 2014. Une situation qui n’augure en rien de ce qui se passera les années suivantes, a prévenu Mario Rossi. La subvention d’exploitation versée par la mairie s’élevait l’an dernier à 232 000 euros, en hausse de 2 % par rapport à l’année précédente.

Un déficit de 106 500 €

Quatre faits ont impacté l’équilibre financier des maisons de quartier : les contributions en baisse des usagers (la population se paupérise, sept quartiers figurent sur la liste prioritaire définie par le contrat de ville), les nouveaux rythmes scolaires (qui ont entraîné des coûts supplémentaires), une augmentation de la TVA (qui a une répercussion sur les achats) et le désengagement de la Caisse d’allocations familiales. Le déficit s’élève à 106 500 €.

Des efforts ont pourtant été consentis sur les dépenses, avec une maîtrise des dépenses et des suppressions de poste. Quarante-huit employés au total ont été concernés par des mesures de restrictions, qu’il s’agisse de départs non remplacés, de licenciements pour inaptitudes, d’emplois d’avenir embauchés à la place de titulaires. Afin d’y voir plus clair et de préparer plus sereinement les prochains exercices, le président a annoncé un travail de planification du budget pour 2016 mais aussi pour les quatre années suivantes.

Le dialogue avec la Caf a repris, ce qui a été souligné avec une pointe de soulagement. « Après le dégel, nous en sommes à une phase de réchauffement » , a admis le responsable de la Caf à la tribune. La « rupture » et « l’affrontement » n’étaient pas loin. L’interlocuteur a expliqué qu’il faudrait désormais demander des subventions au titre de la politique de la ville et de la parentalité, là où il dispose encore de lignes budgétaires, mais plus au titre de l’animation et du social. « Si vous bougez le curseur, cela évitera de tomber à zéro aide en 2017 » , a prévenu la Caf. Un message bien reçu par les administrateurs.

A.D.

À savoir

Mario Rossi détaille les grands dossiers.

- Louise-Michel : un travail de fond a été fourni en vue de la réouverture.
- Pays-de-France : la réflexion est lancée pour un nouvel espace, avec la maison de quartier Croix-Rouge.
- Épinettes : le bâtiment est à rénover.
- Orgeval : le secteur jeunesse, sous-évalué, a été restructuré.

« Vivre ensemble » après les attentats de janvier

Après les attaques terroristes du début de l’année, les responsables des maisons de quartier ont ressenti le besoin de travailler et d’échanger sur la notion de « vivre ensemble ». Pas question, pour ces professionnels et bénévoles, de faire comme si rien ne s’était passé. À Trois-Piliers, par exemple, sections et clubs se sont mobilisés sur ce thème et ont poursuivi leurs animations intergénérationnelles en ce sens. Les 12 et 13 septembre prochains, la fête des associations reprendra ce thème, fédérateur s’il en est, et proposera un forum numérique sur cette question.

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l’union 150609 c
Tennis : Les barragistes connus

La 5 e et dernière journée de la Division Qualificative à la Division Nationale 4 a permis, dimanche, de connaître les barragistes pour décrocher l’unique ticket d’accession. Chez les messieurs, en poule A, Montmirail a poursuivi son sans faute. Dans l’autre poule, la finale a vu le TC Géo-André triompher de Troyes (4-2).

Du côté des dames, le TC Saint-Memmie n’a pas tremblé face à Montmirail (5-1) et affrontera la Côte des Blancs en barrage. Un club mesnilo-avizois qui, pour la deuxième fois, a gagné sans jouer, par disqualification face à l’ASPTT Chaumont qui s’est déplacé avec une joueuse non-qualifiée. Reste à attendre, dans cette poule rocambolesque, le résultat du litige sur la rencontre Sedan - TCCB (victoire sedanaise par rencontre non arbitrée) pour que le club du président Amillet soit certain de venir au centre de ligue de Reims le 21 juin.

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l’union 150609 b
Justice tribunal correctionnel : La route des fuyards se termine en prison

La police doit souvent accélérer pour rattraper des chauffards qui refusent de s’arrêter.
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Quand la police demande à un conducteur ordinaire de s’arrêter, son cerveau lui ordonne d’obtempérer. Il en va différemment chez certaines personnes habituées à fréquenter les tribunaux : leur premier réflexe est d’aller encore plus vite.

Rémois de 19 ans, Marvin Schmitt n’en finit plus de comparaître depuis le début de l’année pour diverses affaires. Il purge actuellement la plus sérieuse : 32 mois d’emprisonnement pour avoir braqué la vendeuse d’un magasin de fleurs du boulevard Pommery, le 26 mars.

Quelque temps auparavant, le 12 février en soirée, il traverse la place d’Erlon à vive allure sur son scooter. Une patrouille lui ordonne de stopper. Il accélère, s’échappe par la rue piétonne Marx-Dormoy, déboule place du Théâtre, remonte la rue Carnot et finit par se faire prendre place Royale. Il est remis en liberté avec une convocation au tribunal pour refus d’obtempérer. Six semaines plus tard, il braquait la boulangerie.

Extrait de sa cellule, Marvin Schmitt y retourne avec un mois de plus à purger.

Le 18 janvier 2014, Miguel Doedoe, 24 ans, circulait en voiture, et non à cyclo, mais son réflexe fut identique à la vue d’une patrouille qui souhaitait le verbaliser après un dépassement sur une ligne blanche sans clignotant, avenue du Maréchal-Juin : il mettait le pied au plancher. En fuite vers Croix-Rouge, il se faisait rattraper avenue du Général-Koenig.

Jugé par défaut, Miguel Doedoe n’est pas présent à l’audience : quatre mois de prison ferme, 400 euros d’amende, annulation du permis avec interdiction de le repasser pendant un an.

Il n’y a pas qu’en ville qu’on croise des chauffards. Le 24 septembre 2013, les gendarmes de Fismes ont dû se lancer aux trousses de Mickäel Jouard, 25 ans. Ils n’ont d’ailleurs pas réussi à le rattraper, et ne l’ont retrouvé que bien plus tard.

Lui aussi est jugé en son absence. Deux mois ferme.

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l’union 150609 a
Justice cour d’assises : La cuisson des oignons ne lui convient pas, il tente de l’étouffer

Me Modeste Mfenjou : « On a inventé un crime qui n’existe pas. »
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Accusé d’avoir voulu étouffer son épouse avec un sac plastique, un Rémois comparaît depuis ce matin devant la cour d’assises de la Marne.

La cuisson des oignons ne lui convenait pas. Il le lui a signifié par écrit, lui ordonnant de recommencer, car il ne parle plus depuis qu’il a été opéré d’un cancer de la gorge. Son avocat dira « qu’il le vit mal, qu’il aurait dû être psychologiquement suivi ». Leurs échanges sont par trop souvent houleux, même s’il ne peut l’exprimer autrement que par des billets griffonnés. Le 16 janvier 2014, le repas de ce couple a bien failli tourner au drame. Il était 15 heures dans cet appartement de la rue Eisenhower, quartier Croix-Rouge à Reims. Exaspéré, monsieur aurait tenté d’étouffer madame avec un sac plastique, sac qu’il lui aurait ordonné d’aller chercher, lui infligeant des coups de tuyau pour qu’elle se le mette elle-même sur la tête. Ce qu’elle finira par faire, avant de s’en dégager.

En détention provisoire depuis quinze mois

Son épouse, qui trouvera la force de se réfugier chez un voisin, affirmera être régulièrement victime de coups. Elle aurait d’ailleurs déjà déposé une main courante.

Ce jour-là, il l’aurait frappée à plusieurs reprises avec un tuyau, aurait tenté de l’étouffer avec le sac plastique avant de l’obliger à se déshabiller pour la frapper à nouveau. Interpellé, le mari n’a pas nié, il a reconnu les coups, assurant qu’il ne voulait pas la tuer, regrettant son geste.

« Mon client est en détention provisoire depuis quinze mois. C’est incompréhensible. Cette histoire ne méritait pas les assises, mais une comparution devant un tribunal correctionnel. Il méritait un avertissement pénal ! » M e Modeste Mfenjou, pour sa défense, ne cachait pas son incompréhension à quelques heures du procès qui va se tenir pendant deux jours devant la cour d’assises de la Marne. « Chaque semaine, il y a des comparutions immédiates pour des affaires bien pires que celle-là ! Il a passé plus de temps en prison qu’il ne le devrait. Je ne comprends pas, même le ministère public avait requis sa remise en liberté en avril dernier, s’interrogeant sur la pertinence du chef de mise en examen pour tentative d’homicide. Il n’a pas de casier. Il est malade. Pour moi, on a inventé un crime qui n’existe pas. C’est un homme qui souffre d’un cancer de la gorge, qui ne parle pas. Sa relation avec son épouse est conflictuelle, particulière. Il lui écrit ce qu’il a à lui dire, pour qu’elle sache ce qu’il veut. Cette histoire, c’est une dispute qui a mal tourné. Il a reconnu des violences sur son épouse, mais c’est loin d’être une tentative de meurtre ! C’est sa maladie qui l’a condamné. Pour moi, il doit ressortir libre mercredi soir. »

Pour tentative de meurtre et violences sur conjoint, il encourt une peine allant jusqu’à trente ans de réclusion criminelle selon l’article 221-1 du code pénal.

Caroline Garnier

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l’union 150608 c
LES ÉCHOS DE LA SEMAINE : LE STADE D’ATHLÉTISME A UN COÛT

Pas très contents, les professeurs organisateurs des rencontres d’athlétisme pour 400 collégiens de Section d’enseignement général adapté, jeudi au stade Georges-Hébert !

Ils ont révélé que, pour la première fois depuis plus de vingt ans, ils ont dû s’acquitter d’un coût de location : 63 € pour la journée, à verser à la mairie. Bon, la somme n’est pas colossale, surtout si elle est répartie entre les dix établissements participants.

Mais c’était dans un but pédagogique !

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l’union 150608 b
Tennis interclubs nationaux : Géo-André gagne pour l’honneur

Comme toujours, la cinquième et dernière journée des Interclubs Nationaux a apporté son lot de satisfactions et de déceptions.

Ainsi, chez les messieurs, en Nationale 3, le TC Troyes s’est largement imposé en Auvergne à Riom (5-1) pour valider son accession en Nationale 2 alors que le Cormontreuil TC n’a strictement rien pu faire contre la solide formation de Belfort (6-0). Une défaite synonyme de quatrième place qui obligera les Cormontreuillois à se déplacer trois fois la saison prochaine.

La bonne affaire de l’Europe

En Nationale 4, Vitry a quitté avec les honneurs la division nationale en s’inclinant 4-2 à Amiens.

Du côté des dames, en Nationale 1B, le Reims Europe Club a réalisé une excellente opération en battant avec autorité le Saint-Jean TC (5-1) pour décrocher une troisième place qui lui assure trois réceptions en 2016.

Enfin, en Nationale 4, le TC Géo-André a signé une large victoire contre les Corses de Miomo. Malheureusement, il ne servira à rien puisque, au regard des autres résultats, les Rémoises sont cinquièmes et donc reléguées. Quant aux Romillonnes, malgré une lourde défaite a domicile contre les Franciliennes de Sannois/Saint-Gratien (6-0), leur troisième place finale est forcément positive pour des promues.

Dames

Nationale 1B, Reims Europe Club bat Saint-Jean TC 5-1.
Marie MENACER (0) bat Severine Pinaud (1/6) 2-6, 6-0, 6-1 ; Margot CREMONT (3/6) bat Alexia Bourmault (2/6) 6-4, 6-4 ; Charlene Goreau (3/6) bat Clémence KRUG (3/6) 6-4, 7-5 ; Amélie ZAREV (3/6) bat Magalie Rival (15/2) 4-6, 6-0, 6-3. Marie MENACER – Clémence KRUG battent Alexia Bourmault – Charlene Goreau 6-1, 7-5 ; Margot CREMONT – Nathalie MOHN (2/6) battent Séverine Pinaud – Magalie Rival 4-6, 6-2, 1-0.

Nationale 4, TC Géo- André bat TC Miomo 5-1.
Noémie BELLOTT (2/6) bat Raphaëlle Bezert (1/6) 6-2, 6-2 ; Flore Mendez (2/6, Miomo) bat Maêva SPOONER (2/6) 6-1, 6-0 ; Caroline GIRARD (5/6) bat Séverine Mela (15/2) 6-4, 6-1 ; Sarah LEROY (15) bat Andrea Ferrandi (30, Miomo) 6-0, 6-2. Noémie BELLOTT – Caroline GIRARD battent Raphaëlle Bezert - Severine Mela 1-0 ab ; Maêva SPOONER - Sarah LEROY battent Flore Mendez – Andrea Ferrandi 1-0 abandon.

Messieurs

Nationale 3, Belfort ASM bat Cormontreuil TC 6-0.
L. Szewczyk (-15) bat VISY (-2/6) 7-6, 6-4 ; T. Szewczyk (-4/6) bat SALOMON (0) 6-0, 6-3 ; Perrin (1/6) bat ROBERT (1/6) 6-1, 2-6, 6-3 ; Breistroff (1/6) bat JOLLY (2/6) 6-2, 6-0. L. Szewczyk – Breistroff battent VISY – SALOMON 6-3, 6-1 ; T. Szewczyk – Perrin battent ROBERT – JOLLY 6-4, 6-4.

Nationale 4, TC Amiens Métro bat TC Vitry 4-2.
LALOUETTE (0) bat Delabie (2/6) 6-4, 6-4 ; Clerentin (2/6) bat ROUSSEL (15) 6-4, 6-0 ; Bisiaux (3/6) bat BONNERAVE (15) 6-2, 6-4 ; Gaba (4/6) bat GARNIER (15/3) 6-2, 6-2. LALOUETTE – ROUSSEL battent Bisiaux – Delabie 1-0 ab ; Gaba - Clerentin battent BONNERAVE - GARNIER 1-0 ab.

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l’union 150608 a
Faits et méfaits : Un vendeur à la sauvette interpellé

C’était samedi en fin d’après-midi, sur l’avenue du Général-Bonaparte.

Un homme est aperçu par une patrouille de police en train de revendre à la sauvette polos étiquetés Lacoste et parfums.

Les fonctionnaires interviennent, pas assez vite pour empêcher un acheteur de prendre la fuite. Le vendeur, lui, est interpellé avec sa marchandise. Châlonnais, âgé de 30 ans, et déjà connu des services de police pour des faits d’escroquerie.

Direction le commissariat pour être placé en garde à vue. Auditionné, il ne reconnaît pas les faits dont il est soupçonné, expliquant avoir acheté polos et parfums sur des marchés de la région parisienne.

À Reims, il espérait réussir à revendre ses produits en se faisant une marge. Sur ce coup-là, c’est mal parti.

Au final : convocation par officier de police judiciaire pour le 14 septembre.

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l’union 150607 b
TENNIS INTERCLUBS NATIONAUX : Géo-André au pied du mur

Si les dés sont déjà jetés pour de nombreuses équipes, la cinquième et dernière journée des Interclubs nationaux sera cruciale pour d’autres. Chez les dames, en Nationale 1B, le Reims Europe Club est en position favorable pour se maintenir.

Les Rémoises compteront sur leur leader

Pour éviter tout scénario catastrophe, la troupe désormais coachée par Frédéric Chauvin serait bien inspirée de faire au moins match nul contre les banlieusardes toulousaines du Saint-Jean TC. Les Mi-Pyrénéennes n’ont qu’une négative annoncée.

En Nationale 4, toujours en course pour se maintenir, le TC Géo-André est dans l’obligation de s’imposer face aux Corses du TC Miomo. Supérieures sur le papier – à condition que la numéro 1 Emmanuelle Girard (-2/6) soit présente –, les Rémoises devront le confirmer sur le terrain. Quant à Romilly-sur-Seine, la place de dauphin sera en jeu avec la réception de Sannois. Du côté des messieurs, en Nationale 3, assuré du maintien, les Cormontreuillois se déplaceront l’esprit tranquille à Belfort alors que le TC Troyes ira valider sa montée en Auvergne à Riom.

Enfin, en Nationale 4, condamné à la relégation en raison de son forfait à Puiseaux, le TC Vitry jouera pour le plaisir à Amiens.

MESSIEURS. – Nationale 3 : TC Riom – TC Troyes ; Belfort ASM – CORMONTREUIL. Nationale 4 : Amiens Métro TC- TC VITRY.

DAMES. – Nationale 1 B : REIMS EUROPE CLUB - Saint Jean TC. Nationale 4 : TC GÉO-ANDRÉ – TC Miomo ; Romilly Sports – Sannois OSS.

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l’union 150607 a
TENNIS : Finale masculine dans la Marne

Rarement une saison de Division Qualificative à la Division Nationale 4 (DQDN4) aura été aussi passionnante. Et cette cinquième et dernière journée pourrait bien la conclure en apothéose !

Chez les messieurs, tous les regards seront tournés vers la « finale » de la poule B entre Géo-André et l’ASPTT Troyes. Mieux placés au match-average, les Troyens pourront se contenter d’un résultat nul alors que les Rémois doivent obligatoirement s’imposer pour disputer le barrage de montee contre le TC Montmirail qui a fait cavalier seul. À noter également que la rencontre TC Dormans - TC des Deux Vallées sera déterminante pour la relégation.

Du côté des dames, dans la poule A, le TC Saint-Memmie a son destin en main et devrait s’imposer contre Montmirail pour valider son billet en barrage. En revanche, c’est l’imbroglio total en poule B. Plusieurs scénario sont possible et tout est encore jouable. La Côte des Blancs est loin d’avoir gagné contre l’ASPTT Chaumont et Vitry pourrait bien être battu par la réserve de l’Europe Club. Reste que le litige entre Sedan et la Côte des Blancs (victoire sedanaise mais réserve avizoise pour absence d’arbitres) risque fort d’être essentiel…

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l’union 150606 e
Sécurité : 800 collégiens sensibilisés à la conduite des deux-roues

Les séances de prévention alternent cours théoriques et exercices pratiques.
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À l’initiative du commissariat de Reims, les classes de 4 e de sept collèges ont bénéficié d’une action de prévention routière sur les deux-roues.

Les cyclomoteurs et motos représentent 2 % des véhicules en circulation sur les routes de France, mais sont impliqués dans 25 % des accidents mortels. De tels chiffres édifiants sur la vulnérabilité des deux roues ont depuis longtemps incité les policiers du centre loisirs jeunes du commissariat de Reims à mener des actions spécifiques de prévention routière auprès des adolescents.

Ainsi, pendant ces trois derniers mois, toutes les classes de 4 e de sept collèges de Reims ont bénéficié d’une formation qui se composait en trois parties : un cours théorique sur le code de la route, l’accidentologie des deux roues et les règles de conduite des véhicules ; une séance pratique de conduite d’un cyclomoteur sur circuit fermé ou un jeu de questions – réponses par ordinateur avec analyse d’accidents ; projection du témoignage d’une jeune femme devenue paraplégique à la suite d’un accident provoqué par l’acloolémie du conducteur.

Depuis le milieu du mois de mars, environ 800 élèves ont été concernés, dont près de 250 issus des zones de sécurité prioritaires des quartiers Wilson et Croix-Rouge (les deux derniers collèges visités ont été ceux de François-Legros et Joliot-Curie).

Outre ses actions en milieu scolaire (sécurité routière mais aussi prévention sur la drogue, les dangers liés à l’usage d’internet et les réseaux sociaux, le harcèlement…), le CLJ mène pendant les vacances, les mercredis et samedis « des activités sportives et de loisirs variées qui ont pour but d’intégrer les jeunes les plus en difficulté, principalement ceux issus des quartiers sensibles, afin de développer chez eux des notions de valeurs civiques et de respect » , explique le brigadier de police Éric Delforge, directeur de la structure.

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l’union 150606 d
EN IMAGES AU STADE GEORGES-HÉBERT PHOTOS REMI WAFFLART : Quatre cents collégiens affûtés pour l’athlétisme

Andréa, en 4e au collège Joliot-Curie, s’applique au lancer de poids.
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Les épreuves se sont déroulées dans une enceinte sportive homologuée, de niveau international.
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Les garçons de 6e et de 5e se mesurent dans le même groupe.
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Nicolas, du collège de Dormans.
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Sous les encouragements des camarades, c’est parti pour 60 mètres !
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Des élèves de Section d’enseignement général et professionnel adapté se sont affrontés, jeudi. Enjeu : s’engager, s’organiser, se dépasser.

Des grappes d’adolescents sur la piste et dans les tribunes. Le stade Georges-Hébert de Reims, ce jeudi, accueille plus de 400 collégiens, venus de dix établissements s’affronter dans des épreuves individuelles et collectives d’athlétisme. Ils patientent en plaisantant, attendant que vienne leur tour de sauter, courir ou lancer le poids. « Nous avons choisi les disciplines de l’athlétisme pour lesquelles les gestes sont les plus naturels » , sourit Jean-Francis Mathieu, organisateur de l’événement depuis plus de vingt ans et professeur de Segpa à Maryse-Bastié à Reims.

Pour ces élèves en difficulté, la rencontre est source d’apprentissages et de souvenirs, qui perdurent souvent longtemps. M. Mathieu croise des anciens élèves qui évoquent volontiers ces défis, dans une enceinte sportive homologuée, de standard international. Objectif, pour les enseignants : permettre aux jeunes de s’engager, de s’organiser, de se dépasser, de respecter les autres et d’entretenir un sentiment d’appartenance, parfois trop ténu, à leur établissement. Quand ils ne sont pas en compétition, les collégiens encouragent leurs congénères, certains ont même fabriqué des banderoles. Avec la présence des jeunes sapeurs-pompiers et de l’équipe mobile de sécurité du rectorat, les organisateurs ont aussi veillé à la tranquillité de tous. Boissons, barres de céréales et médailles ont récompensé chacun des participants.

Dix établissements en lice, de la 6 e à la 3 e

Plusieurs villes étaient engagées, réunissant différents collèges : Reims avec Paul-Fort, Maryse-Bastié, Trois-Fontaines et Joliot-Curie ; Épernay avec Terres-Rouges et Côtes-Legris ; Fismes, Dormans, Tinqueux et Sézanne.

ANNE DESPAGNE

 

 

 

 

 

 

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l’union 150606 c
Judo : Sarah-Léonie, le diamant brut

JUDOKATE EQUIPE DE FRANCE
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En matière de judo, le dojo du Creps de Reims vient de trouver une pépite, en la personne de Sarah-Léonie Cysique (17 ans). Elle vient de décrocher coup sur coup une médaille de bronze aux France cadets le 12 avril à Ceyrat (Puy-de-Dôme) et surtout une troisième place un mois plus tard à Lyon, aux France juniors.

Licenciée au Judo Club de Château-Thierry, Sarah a intégré le Creps de Reims il y a trois ans. Parallèlement, elle poursuit ses études au lycée Arago, en Seconde.

Une fausse droitière

Alexandre Pigorot est intarissable sur son élève. « Quand je l’ai vue arriver, quelque chose me chagrinait : elle se disait droitière, mais avait des élans de gauchère , précise le coach. Comme tout le monde, y compris elle, étaient sûr qu’elle était droitière, je me suis rangé à la majorité. »

Après deux combats perdus à Metz, le technicien a revu son jugement et lui a conseillé de combattre comme une gauchère. « Et là, elle a explosé, elle était vraiment gauchère. Depuis ce changement, son judo a progressé à toute vitesse. Elle n’a même pas eu besoin de période d’adaptation. »

Après son premier podium en cadettes, Alexandre Pirogot était persuadé que les sélectionneurs de l’équipe de France l’avait repérée. Il aura fallu attendre les France juniors pour que tout se déclenche. « Là, elle ne bat que des judokates fortes, ses combats sont précis et rapides. Elle m’impressionne », ajoute-t-il. La détection est faite, Sarah-Léonie va intégrer le Pôle France à la rentrée, à Strasbourg. Ce week-end, elle va participer à sa première confrontation internationale. Direction la Pologne, à Bielsko-Biala chez les 57 kg.

Sarah-Léonie est toute timide, sauf sur les tatamis. Elle arbore fièrement son kimono floqué « France ». « Je suis contente d’être sélectionnée en équipe nationale, ça se passe bien » , affirme la Picartde qui s’est envolée hier. Avec vue sur les Euro en juillet et du monde en août ? Elle fera tous les stages avec l’équipe de France cet été, avant le grand bain du pôle France en septembre. Tout est permis.

Emmanuel Busson

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l’union 150606 b
Croix-Rouge : Balade dans le Haut-Jura pour le groupe Escapades

Le groupe pose devant le lac Léman.
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Le groupe Escapades, basé à l’espace Billard de la Maison de quartier de Croix-Rouge, a organisé un beau séjour dans le Haut Jura.

Une quarantaine de seniors, membres du groupe, vient de passer quelques jours dans la région de Lamoura.

« Convivialité et bonne humeur ont régné pendant ces quatre jours très ensoleillés. Au menu, une randonnée en montagne avec repas en chalet d’altitude, fort apprécié après des pentes qui ont été rudes pour certains d’entre nous, puis excursion sur les bords du Léman, Yvoire et Nyon avec traversée du lac », rapporte le président Alain Thouvenin.

Ce voyage était financé en partie, par les activités du groupe réalisées durant toute l’année au sein de la maison de quartier de Croix-Rouge.

Contact : Maison de quartier Billard/La Nacelle, 12-14, rue Pierre-Taittinger à Reims. Tél. 03 26 08 08 78.

Permanence tous les lundis de 10 heures à 11 h 30.

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l’union 150606 a
Justice : Accusés de trafic de drogue, deux Rémois rejugés en appel

Reconnus coupables d’avoir participé à un important trafic de résine de cannabis qui arrosait le quartier Croix-Rouge, deux hommes ont été lourdement condamnés le 29 mai par le tribunal correctionnel : 4 ans de prison dont 2 ferme et 2000 euros d’amende pour Lewani Khutsishvili, 25 ans et 9 condamnations ; 3 ans de prison ferme et 5000 euros d’amende pour Karfa Keita, 31 ans et 22 condamnations (L’Union des 14 et 30 mai).

L’affaire n’est pas terminée. Incarcéré depuis juin 2013, Lewani Khutsishvili a fait appel du jugement. Le parquet a suivi en frappant d’appel la condamnation de son coprévenu afin de permettre à la cour de les rejuger ensemble. Karfa Keita est lui aussi en détention provisoire depuis juin 2013. Le procès ne devrait pas avoir lieu avant l’automne.

Les deux prévenus ont été condamnés pour des faits de « transport, détention, acquisition et cession de stupéfiants » qui avait pour épicentre la place Auguste-Rodin. Le 27 mai 2014, le même tribunal avait déjà condamné plusieurs personnes, parmi lesquelles la tête de réseau (5 ans ferme).

L’enquête menée par la PJ rémoise avait permis d’impliquer les suspects, essentiellement à travers d’écoutes téléphoniques. À l’audience, Lewani Khutsishvili et Karfa Keita avaient contesté ou minimisé leurs responsabilités, sans convaincre les juges.

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L’hebdo du vendredi- N° 398- 150605c
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 398 - Semaine du 05 au 11 juin 2015

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L’URCA a son incubateur : le Créativ’Labz
 

L’Université de Reims Champagne-Ardenne accompagne dans le cadre de ses formations et depuis de nombreuses années, ses étudiants entreprenants et entrepreneurs dans le développement ou la reprise d’une activité entrepreneuriale. Aujourd’hui, l’URCA va plus loin en créant un accélérateur dédié : le Créativ’Labz.

Il s’agit d’un local spécifique situé sur le campus Croix-Rouge à destination des jeunes entreprenants et entrepreneurs étudiants ou diplômés de l’URCA initiant, développant ou reprenant une activité entrepreneuriale à Reims en Champagne-Ardenne.

Plus d’informations & candidatures : www.univreims.fr/incubateur

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l’union 150605 b
Loisirs

L’association Etoile Croix-du-Sud organise une bourse aux jouets, mercredi 24 juin de 10 à 18 heures, dans son local associatif (Tramway, ligne B station Léon-Blum).

Le nombre de places est limité à 22 exposants (2 € la place).

Inscriptions avant le 23 juin au secrétariat de l’Etoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum.

Téléphone : 03 26 06 56 66.

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l’union 150605 a
Un chat coupé en deux

La cause de la mort reste inconnue.
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Jeudi dernier, lors d’une promenade le long de la voie ferrée à Witry-lès-Reims, entre la déchetterie et la plateforme Leclerc, une personne a découvert un chat coupé en deux.

Sectionné au niveau de l’arrière-train, l’avant du cadavre gisait au pied du ballast de la ligne ferroviaire. Les pattes arrière se trouvaient une cinquantaine de mètres plus loin, en bordure d’un champ.

Accident au passage d’un train ? Acte de cruauté ? Cadavre découpé par un prédateur ? Faute d’un examen par un vétérinaire, la cause de la mort reste indéterminée.

D’autres chats mutilés à Reims

Cette histoire de chat mutilé en rappelle quelques autres survenues ces derniers mois au quartier Croix-Rouge à Reims (lire notamment l’union du 5 mai). Pour éviter aux matous sans toit ni maître de finir ainsi dans le quartier, une habitante les trappe pour les confier à l’école du chat. La dame, Patricia Contreras, en profite pour signaler qu’elle cherche des personnes susceptibles de l’aider à surveiller les trappes (on peut la joindre au 06 28 94 20 90).

 

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l’union 150604 e
EN IMAGE À CROIX-ROUGE : Une fête réussie

 

 

La fête des secteurs Pays-de-France et Croix-du-Sud s’est déroulée au complexe Géo-André, le matin, (tournoi de Family Foot 7x7 et pique-nique).

La fête s’est poursuivie au parc Saint-Bruno, où des animations attendaient les familles. Le groupe de percussions Pili-Pily a mis une ambiance d’enfer.

Le maire Arnaud Robinet et son adjoint Mario Rossi ont fait le tour des ateliers gratuits et mis en place par les associations et la maison de quartier Croix-Rouge.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 150604 d
RENDEZ-VOUS

Bourse aux jouets à Croix-Rouge, organisée par l’association Etoile Croix-du-Sud le mercredi 24 juin de 10 à 18 heures, dans son local associatif (Tramway, ligne B station Léon-Blum).

Le nombre de places est limité à 22 exposants (2 € la place).

Inscriptions avant le 23 juin au secrétariat de l’Etoile Croix-du-Sud, 5, avenue Léon-Blum. Téléphone : 03 26 06 56 66.

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l’union 150604 c
Éducation : Les lycéens d’Arago défendent leur verse-magnum à Paris

Les élèves du lycée François-Arago de Reims ont pensé pratique avec un verse-magnum. Sophie Bracquemart
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Mag conceptor, la mini-entreprise des élèves du lycée polyvalent François-Arago, concourait mercredi pour un championnat national organisé à Bercy.

Des allées et venues peu communes au 139, rue de Bercy, à Paris. Trois cent cinquante jeunes, âgés de 14 à 25 ans, arpentent les larges allées du ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Bien que sur leur 31, ils se distinguent des hauts fonctionnaires par leur ardeur juvénile. Se déplaçant en bandes, ils gagnent tous le même bâtiment, théâtre du championnat national des mini-entrepreneurs.

Soixante-sept équipes sont en lice dans quatre catégories : collèges, lycées, post-bac et initiative emploi. Certaines d’entre elles concourent aussi pour le prix mobilité SNCF. Sur les soixante-sept équipes, cinq sont champardennaises – deux marnaises et trois ardennaises. « Le département des Ardennes est créatif et novateur, commentait le préfet, Frédéric Perissat, à quelques jours de la finale. On semble tous les jours le découvrir… »

« On était au taquet ! »

Réparties sur deux étages, les équipes tiennent chacune un stand depuis lequel elles défendent leur mini-entreprise. Un jury, composé de professionnels de l’entreprise et de représentants de l’Éducation nationale, passe de l’un à l’autre pour questionner les élèves. « Ils ont encore un pitch commercial à faire », indique le chef d’entreprise, Stéphane Deparpe, qui parraine les collégiens de Sault-lès-Rethel. Et ce dernier de vanter les mérites de La petite Bijou’tri, pendant que ses petits protégés passent sur le gril. Julie fait soudain irruption, un grand sourire aux lèvres. « On était au taquet ! lance-t-elle avec satisfaction. On a osé quelques pointes d’humour pour détendre l’atmosphère, on espère au moins un prix. »

Les élèves du lycée polyvalent François-Arago de Reims sont tout aussi satisfaits. « Le jury semblait intéressé par notre verse-magnum. » Il permet de servir le champagne sans être embêté par le poids de la bouteille. « Il y a juste à soulever son cul », montrent les élèves de 1 re TBAA (techniques du bâtiment, assistant d’architecte), précisant qu’il sera possible de se procurer le verse-magnum de deux manières : « En le commandant monté ou en téléchargeant le logiciel qu’une imprimante 3 D permettra de monter. »

Du stand de Mag conceptor à celui de Squilla Crack, il n’y a qu’un pas. « Nous avons créé une pince à décortiquer les crevettes , indique Faustine, du lycée professionnel Étion de Charleville-Mézières. Elle minimise l’emploi des doigts au maximum. » Dans deux semaines au plus tard, les 1 re année de BTS en management des unités commerciales (Muc) auront une vraie Crack pince entre les mains, et plus seulement un prototype. « Nous prévoyons de le commercialiser sur les bords de mer dans un premier temps. »

Les élèves de l’école de la deuxième chance (E2C) de Fumay espèrent gagner tout l’Hexagone. Ils ont conçu un Kit buccal, à la fois distributeur de dentifrice et de bain de bouche, enrouleur de fil dentaire et range-prothèse. « L’idée était de simplifier la vie des gens, explique la fière PDG, prénommée Éléna. Le tube de dentifrice est souvent mal rebouché tandis que les brosses à dents traînent. »

Un guidon extraordinaire

Concourant pour leur part pour le prix mobilité SNCF, les élèves de seconde et première bac pro technicien d’usinage du lycée polyvalent Étienne-Oehmichen de Châlons-en-Champagne ont eux aussi pensé utile, mais dans un tout autre genre. « Nous avons fabriqué un guidon de vélo monobranche pour personne à mobilité réduite, raconte Clément. S’adaptant à tous les types de vélos, il permet à des usagers n’ayant plus qu’un seul bras de pouvoir faire de la bicyclette. »

Convaincue par la trouvaille de la Bike4LL, une ergothérapeute du centre de rééducation motrice de Champagne (CRMC), à Fagnières, leur a demandé de venir le présenter aux jeunes dont elle s’occupe. « Ils pourront se le procurer contre la somme de 49 euros. » Également convaincu par le génial guidon novateur, le jury du championnat national des mini-entreprises a remis le prix mobilité SNCF à l’équipe châlonnaise. La seule à remporter un prix, et à porter encore plus haut les couleurs de la région Champagne-Ardenne.

Sophie Bracquemart

Devenir acteur de son avenir professionnel S.B.

Le programme Mini-entreprises-EPA s’adresse aux élèves inscrits au collège, au lycée, en structure d’insertion et en centre de formation. L’action se déroule sur une année scolaire complète, de septembre à juin. Les élèves créent une entreprise qui fonctionne comme une société anonyme ou une société coopérative, sous le couvert de l’association EPA. Ils ont chacun un rôle et des responsabilités au sein de leur mini-entreprise. Ils conçoivent, produisent et commercialisent un produit ou un service. Ils assument aussi la gestion administrative et financière de leur mini-entreprise.

Le dispositif leur permet de découvrir l’organisation d’une entreprise, de s’initier à la gestion de projet, d’apprendre à travailler en équipe et à prendre la parole en public, de prendre des décisions et des responsabilités, de stimuler et valoriser leurs qualités personnelles, enfin de préciser leur orientation scolaire. Et Julie, du collège Vallière de Sault-lès-Rethel (Ardennes), de confirmer : « À la base, j’étais partie pour la boulangerie. D’avoir suivi le programme, je vais me réorienter dans la vente. »

EPA-France : une fédération de 22 associations

Entreprendre pour apprendre (EPA) est une fédération de 22 associations dont le but est de favoriser l’esprit d’entreprendre des jeunes et de développer leurs compétences entrepreneuriales. Membre du réseau mondial « Junior Achievement Worldwide », elle accompagne les élèves âgés de 8 à 25 ans dans toute la France, avec des professionnels de l’entreprise et du corps enseignant. Quatre programmes sont proposés, adaptés aux différentes tranches d’âge : Notre commune-EPA, Innov’-EPA, Start-up programme-EPA et Mini-entreprise-EPA.

www.entreprendre-pour-appren…

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l’union 150604 b
UNIVERSITÉ : Pour étudiants entrepreneurs

Le président Baillat de l’Urca ouvre symboliquement la porte de l’incubateur : « Entreprise » n’est plus un gros mot à l’université. A.P.
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Les étudiants ayant un projet d’entreprise disposent désormais d’un local spécifique, assorti d’un dispositif d’accompagnement.

Il est loin le temps où le savoir dispensé par l’université se devait d’être « pur ». Comprendre : déconnecté des possibles souillures inhérentes à la réalité économique. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est le doyen de la faculté de lettres Jean-François Boulanger.

Il disait cela mardi soir à l’occasion de l’inauguration d’un local spécialement réservé désormais aux étudiants porteurs d’un projet entrepreneurial. Local illustrant à merveille la « révolution culturelle » vécue par le monde universitaire pour lequel désormais « entreprise » n’est plus un gros mot.

Dispositif encore rare

Jusqu’à présent, des étudiants se sentant une envie dans ce domaine n’avaient pas grand-chose à Reims comme support et comme aide. Désormais, ils peuvent trouver, pour un loyer très modique, un vrai bureau équipé de tous les réseaux de flux qui vont bien, électricité et internet… plus un réseau humain d’accompagnateurs : des professionnels (du Medef), avocats ou autres comptables.

Ce local, « incubateur » de projets, baptisé Créativ’labz, est situé sur le campus Croix-Rouge, dans l’un des bungalows de la rue François-Guyard. Certes, sa mise en place n’est pas un trait de génie de l’université champardennaise Urca : cette idée d’incubateur avait déjà été trouvée, et concrétisée dans d’autres instances en France, en particulier dans des écoles d’ingénieurs. « Mais parmi les universités, cela reste encore assez rare » assure le premier vice-président de l’Urca, Lissan Afilal.

Et il faut croire qu’il répond à un vrai besoin, car ce « labz » rémois est déjà occupé par quatre porteurs de projet (lire par ailleurs). « Il s’agit d’une promotion test, en place pour quatre mois, explique le pilote du dossier à l’Urca, Cyrille Jeanneteau. Un appel à projets sera maintenant lancé officiellement de façon à attirer d’autres candidats. » Huit projets peuvent être accueillis simultanément sans problème dans le bungalow.

« Tous nos étudiants ne sont pas appelés à devenir des entrepreneurs, commente M. Afilal, mais on peut les imprégner de cet état d’esprit. Peut-être que le déclic leur viendra 20 ans après ! » Antoine Pardessus

Déjà quatre locataires dans la place

L’incubateur entrepreneurial de l’Urca abrite déjà quatre porteurs de projet. Le premier consiste en une modélisation 3D (trois dimensions) ; le second, en une plate-forme internet collaborative ; le troisième, né dans la tête d’un étudiant belge étudiant en mathématiques, est un outil informatique destiné à aider les entreprises à avoir une meilleure connaissance de leurs clients ; le quatrième, sans doute plus original, porté par un doctorant en histoire de l’art, est une agence de location d’œuvres d’art à domicile, destinée aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises.

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l’union 150604 a
FAITS ET MÉFAITS : Un scooter détruit par le feu

Hier vers 1 h 30 du matin, un scooter a été incendié rue Raoul-Dufy. Son état de destruction est tel qu’il n’a pu être identifié.

Sans doute est-il volé.

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l’union 150603 c
Croix-Rouge : Des poteaux pour empêcher l’occupation du parvis de l’église

Nacer Bendela : « La municipalité a pris des mesures mais tous les problèmes ne sont pas réglés. » Hervé Oudin
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La situation s’améliore. La Ville a mis en place des poteaux pour rendre le parvis de l’église Saint-Bruno à nouveau accessible mais les incivilités demeurent.

Il y a un mois, les riverains de l’avenue Bonaparte dénonçaient dans nos colonnes, des incivilités récurrentes qui pourrissaient leur quotidien (L’union du 30 avril). L’abbé Daniel Beauchard, le prêtre qui officie sur la paroisse Saint-Bruno, Saint-Louis et Saint-Jean-Marie Vianney, souhaitait surtout « que l’on n’oublie pas que ce bâtiment est un lieu de culte et qu’il faut le respecter. » Les jours d’enterrement, « le parvis de l’église Saint-Bruno est parfois inaccessible aux services des pompes funèbres avec toutes ses camionnettes et voitures qui sont garées n’importe comment pendant des jours et des jours, se désolait le prêtre dans nos colonnes. Le problème, c’est que si le bâtiment appartient à l’Église, le parking et le square appartiennent à la Ville. » L’adjointe Fatima El Haoussine venue constater les faits avait alors assuré qu’une solution allait être trouvée dans les prochains jours pour que le parvis de l’église ne soit plus squatté par des véhicules ventouses. Et c’est chose faite, des agents municipaux sont venus hier installer des poteaux dont quelques-uns peuvent s’enlever par le biais d’une clé afin de limiter l’accès au parvis de l’église. Mais le plus gros des incivilités demeure. Entre ceux qui investissent le square entourant l’église Saint Bruno pour s’alcooliser avant d’uriner au pied de l’immeuble d’à côté, à la vue des enfants ou sur les murs de l’église. Ceux qui envahissent les lieux, les jours de ciel bleu, pour organiser des barbecues géants et bruyants. Et ceux encore qui en quad et en moto fond des rodéos le samedi après-midi entre la place de l’église et le lycée Arago… Le ras-le-bol chez les riverains n’a pas baissé. « On en est malheureusement au même point, déplore Nacer Bendela, président de l’association Défense des locataires et Croix-Rouge. On aimerait que la Ville pose un panneau d’affichage rappelant qu’il est interdit de boire de l’alcool, de fumer et d’uriner. On attend que la police municipale multiplie les rondes et fasse surtout respecter les lieux. »

Aurélie Beaussart

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l’union 150603 b
SALON DES SENIORS des 4, 5 et 6 juin

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l’union 150603 a
FAITS ET MÉFAITS : Agression à coup de marteau

Dimanche vers minuit, un homme a reçu un coup de marteau à la main lors d’une agression avenue Léon- Blum.

Ses blessures ne doivent pas être très importantes car il a quitté l’ambulance des pompiers sans attendre l’arrivée des policiers.

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l’union 150602 a
Tennis : Scénario féminin improbable

Pas de surprise chez les messieurs dimanche pour la quatrième journée de la Division Qualificative à la Nationale 4 puisque Montmirail a écrasé l’URT (6-0) alors que, dans la poule B, l’ASPTT Troyes et Géo-André ont évité le faux pas pour s’offrir une « finale » pour l’ultime journée. En revanche, du côté des dames, ces critériums continuent d’être atypiques. En poule A, Saint-Memmie a été accroché à l’ASPTT Charleville (3-3) alors que les Mengeottes menaient 3-1 a l’issue des simples.

Leaders avec un point d’avance, ces dernières sont néanmoins en position favorable pour décrocher le barrage puisqu’elles reçoivent Montmirail dimanche. Dans la poule B, le scénario est tout autant improbable. Les défaites surprises de la Côte des Blancs à Sedan et de Vitry à domicile contre les TC des Deux Vallées cumulées au match nul de l’ASPTT Chaumont et Reims Europe Club (2) ont généré un resserrement en tête. Tout peut encore arriver lors de la dernière journée puisque les quatre équipes de tête s’affrontent entre elles. Sauf que les match Sedan – TCCB est sujet à réserves puisqu’il n’y avait pas d’arbitres.

Messieurs

Poule A : La Macérienne – Reims Europe Club 1-5 ; TC Les Mazures Renwez – TC Saint-Memmie 1-5 ; URT – TC Montmirail 0-6 ;
Poule B : Romilly Sports 10 – TC Dormans 5-1 ; ASPTT Troyes – Foyer Barsequanais 6-0 ; TC des Deux Vallées – TC Géo-André 1-5.

Dames

Poule A : ASPTT Charleville – TC Saint-Memmie 3-3 ; TC Montmirail – TC Reims 1-5 ; Cormontreuil TC (2) – TC Troyes 0-4 par WO ;
Poule B : TC Sedan – TC Côte des Blancs 4-2 ; TC Vitry – TC des Deux Vallées 2-4 ; ASPTT Chaumont – Reims Europe Club (2) 3-3.

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l’union 150601 c
Sport : Bons résultats au viet vo dao

L’équipe du club de Croix-Rouge, récompensée récemment à Lyon.
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Le club de Vovinam Viet Vo Dao de l’Association Croix-Rouge Animation et promotion (Acrap) de Reims s’est bien comporté au Grand rassemblement traditionnel (GRT) se déroulant à Lyon le 8 et 9 mai où il a remporté quatre médailles.

Antoine Freydiger, enseignant de niveau ceinture noire 2 e dan, participe à trois épreuves, il finit 3 e sur le podium à l’épreuve technique du Lao Mai Quyen (épreuve individuelle), il remporte la médaille d’argent à l’épreuve technique individuelle de bâton Tu Tuong Bong Phap et il gagne la seconde place à l’épreuve technique de Don Chan (ciseaux volants).

Kim-Lâm Nguyen, élève de niveau ceinture bleue 3 e cap (équivalent ceinture marron), finit second à l’épreuve technique individuelle du Thap Tu Quyen. Enfin, Anastasia Serdyukov, pour sa première année de pratique, termine 5 e à l’épreuve du Khai Mon Quyen face à une trentaine de participants.

 

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l’union 150601 b
Enseignement : Prépa rémois se mobilise pour l’égalité des chances

Julia Manai-Queyras et Amélie Kanagasabai, l’actuelle et la future présidente.
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Elles ont 22 et 20 ans et sont étudiantes à Neoma Business School. Elles sont toutes deux membres de l’association Prépa rémois, qui accompagne les jeunes issus de milieux modestes de la région Champagne-Ardenne. Julia Manai-Queyras, actuelle présidente de l’association, à la tête de 92 étudiants, tuteurs d’environ 200 élèves, collégiens ou lycéens, va passer le témoin, pour la prochaine rentrée, à Amélie Kanagasabai.

« Prépa rémois, c’est la plus importante association par le nombre d’élèves accompagnés », explique Bénédicte Paille, référent du dispositif Cordées de la réussite-Egalité des chances.

Julia habite Guillestre dans les Hautes-Alpes. Après un Bac ES au lycée d’Embrun, puis une classe préparatoire à Gap, elle est venue à Reims. « Je viens d’un milieu de montagne, rural, où il y a très peu de possibilités d’études supérieures. J’aurais aimé bénéficier, dans mon lycée, d’un accompagnement de type Cordée de la réussite. »

Prépa Rémois organise des ateliers bimensuels de tutorat pour un groupe de 7 à 9 collégiens ou lycéens. 1/3 des jeunes tutorés viennent du quartier Croix-Rouge. mais aussi d’Épernay et Vitry-le-François.

La nouvelle présidente, Amélie, est née en France, de parents sri-lankais. « J’ai perdu mon père il y a huit ans. Ce n’était pas une évidence pour moi de continuer des études longues ». Après un bac scientifique à Chelles, elle suit 3 années de classe préparatoire à Paris. « J’ai senti, dès mon arrivée, la différence entre les jeunes issus d’un lycée de banlieue, moins bien préparés, et les autres. Boursière, j’ai eu la chance d’être en internat d’excellence ». Amélie est heureuse d’aider à son tour. « C’est une chance d’exercer une responsabilité, sur du long terme. Ces jeunes, on les suit, on les voit évoluer, on aime savoir ce qu’ils deviennent. »

Contact pour partenariat ou don : Bénédicte Paille 03 26 77 57 49 benedicte.paille@neoma-bs.fr. Association tuteurs : contactpreparemois@gmail.com

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l’union 150601 a
Tennis interclubs nationaux (4 e journée) : Des regrets pour Géo-André

Souvent déterminante, la quatrième journée des Interclubs nationaux n’a pas dérogé à la règle, hier.

En effet, chez les messieurs, en Nationale 3, le Cormontreuil TC a assuré son maintien en ne… jouant pas ! Ne pouvant pas aligné une équipe au complet, la réserve de la Porte du Hainaut a tout simplement déclaré forfait !

Quant au TC Troyes, il a impressionné à domicile en dominant (4-2) la réserve du TC Strasbourg dans le match pour la montée.

En Nationale 4, le TC Vitry avait à cœur de sauver l’honneur. Et les partenaires d’Arnaud Lalouette n’ont pas fait les choses à moitié en signant un splendide 6-0 avec trois « perfs » à la clé, notamment celle d’Eliot Roussel (15) à 4/6 !

Du côté des dames, en N1B, comme prévu, les Européennes de Reims n’ont pas pesé bien lourd contre le leader invaincu Villa Primrose (6-0). D’ailleurs, les Bordelaises n’ont concédé que huit jeux sur les quatre simples !

Enfin, en Nationale 4, Romilly a assumé son statut de favori en s’imposant (4-2) au TC du 16 e (2) alors que le TC Géo-André peut nourrir des regrets dans sa course au maintien. Encore privées de leur nº1 Emmanuelle Girard (-2/6), engagée dans le tableau juniors de Roland Garos, les Rémoises ont tenu le choc sur les simples – et encore Caroline Girard (5/6) fut tout près d’apporter le troisième point – mais ont, une fois encore été trop tendres sur les doubles pour s’incliner 4-2.

Gageons que ces points laissés en route ne soient pas préjudiciables au décompte final…

Dames

Nationale 1B : Villa Primrose bat Reims Europe Club 6-0. Elixane Lechemia (n°55) bat Chantelle RIGOZZI (-4/6) 6-1, 6-1 ; Violette Huck (n°60) bat Marie MENACER (0) 6-2, 6-1 ; Brandy Mina (-15) bat Margot CREMONT (3/6) 6-2, 6-0 ; Nadia Émile (-4/6) bat Amelie ZAREV (3/6) 6-1, 6-0. Huck - Mina battent RIGOZZI - MENACER 4-6, 6-1, 1-9 ; Lechemia - Feaugas (3/6) battent ZAREV - CREMONT 6-1, 6-1.

Nationale 4 : USM Olivet bat TC Reims Géo-André 4-2. Noémie BELLOTT (2/6) bat Emilie Thauvin (2/6) 7-5, 6-2 ; Chloé Jeannin (3/6) bat Maêva SPOONER (2/6) 6-2, 6-3 ; Manon Richer (4/6) bat Caroline GIRARD (5/6) 4-6, 6-4, 6-4 ; Sarah LEROY (15) bat Marlène Vergnol (15) 6-4, 6-3. Thauvin - Richer battent BELLOTT - GIRARD 7-6, 6-0 ; Jeannin - Briant (4/6) battent SPOONER - LEROY 6-3, 6-2.

Messieurs

Nationale 3 : Cormontreuil TC bat SATC Porte du Hainaut (B) 4-0 par WO.

Nationale 4 : TC Vitryat bat Cergy TC 6-0. LALOUETTE (0) bat Detrait (1/6) 7-6, 6-3 ; JEANRAT (5/6) bat Ferro (4/6) 6-3, 6-2 ; ROUSSEL (15) bat Gendry (4/6) 2-6, 6-2, 6-2 ; BONNERAVE (15) bat Honore Rouge (5/6) 6-1, 6-2. LALOUETTE - BONNERAVE battent Detrait - Ferro 6-0, 6-3 ; JEANRAT - ROUSSEL battent Gendry - Honore Rouge 6-3, 6-4.

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l’union 150531 a
Tennis : interclubs (4 e journée) : Cormontreuil pense à son avenir

Après un week-end de Pentecôte dévolu aux Championnats régionaux, retour aujourd’hui aux Interclubs Nationaux qui s’annonce cruciale. À commencer par les messieurs en Nationale 3 où Cormontreuil reçoit la lanterne rouge Porte du Hainaut (2) avec l’intention de s’imposer et donc de se maintenir.

Rien n’est acquis toutefois puisque les Nordistes pourraient fort bien aligner sur les deux dernières journées un (ou deux) de leurs numérotés belges ou roumain pour renouveler leur bail à cet échelon. Quant au TC Troyes, il jouera la montée à domicile face à la réserve du TC Strasbourg dans le choc des invaincus.

En Nationale 4, le TC Vitry, déjà condamné à la relégation, affrontera pour l’honneur le Cergy TC. Du côté des dames, en Nationale 1B, le Reims Europe Club ne se fait aucune illusion. Son déplacement girondin à la Villa Primrose, le club de Violette Huck, qui aligne une numérotée et trois négative ressemble à une mission impossible ! Enfin, en Nationale 4, Romilly sera favori sur le papier face à la réserve du TC Paris 16 e alors que les filles du TC Géo-André chercheront à ramener des points précieux à Olivet (Loiret).

Statu quo attendu

Pour l’avant-dernière journée de la Division Qualificative à la Nationale 4, la situation ne devrait pas évoluer chez les messieurs où Montmirail sera favori à l’URT. Dans l’autre poule, l’ASPTT Troyes et le TC Géo-André risquent fort de s’imposer pour s’affronter dans une « finale » attendue lors de l’ultime journée.

Du côté des dames, dans la première poule, Saint-Memmie cherchera à consolider sa place de leader à Charleville. En poule B, il faudra surveiller la Côte des Blancs et l’ASPTT Chaumont d’autant qu’après son nul à domicile contre le TC de la Côte de Blancs dimanche dernier en match en retard, le TC Vitry possède son avenir entre ses mains.

Interclubs nationaux

Messieurs, Nationale 3 : TC Troyes – TC Strasbourg (2) ; CORMONTREUIL – SATC Porte du Hainaut (2). Nationale 4 : TC VITRY – Cergy TC.

Dames, Nationale 1B : Villa Primrose – REIMS EUROPE. Nationale 4 : TC Paris 16e (2) – Romilly Sports ; USM Olivet – TC GÉO-ANDRÉ.

Division qualificative dn4

Messieurs,
poule A : La Macérienne - REIMS EUROPE ; TC Les MazuresRenwez - SAINT-MEMMIE ; REIMS URT - TC MONTMIRAIL.
Poule B : Romilly Sports - TC DORMANS ; ASPTT Troyes - Foyer Barsequanais ; TC des 2 Vallées - TC GÉO-ANDRÉ.

Dames,
poule A : ASPTT Charleville - SAINT-MEMMIE ; MONTMIRAIL - TC REIMS ; CORMONTREUIL ( 2) - TC Troyes.
Poule B : TC Sedan - TC CÔTE DES BLANCS ; TC VITRY - TC des 2 Vallées ; ASPTT Chaumont - REIMS EUROPE (2).

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l’union 150530 b
Association : Les lauréates des Dix mots en goguette à Chantilly

Pétronille et Anaïs à Chantilly.
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L’association rémoise des membres de la Légion d’honneur, organisatrice du jeu-concours des Dix mots en Champagne Ardenne, a offert aux premiers lauréats de chaque catégorie une sortie d’une journée. Pour cette édition 2015, il s’agissait de la visite du domaine de Chantilly.

Parties de Reims en compagnie des légionnaires et de membres partenaires de l’Amopa (association marnaise des membres des palmes Académiques), Anaïs Mipoutou et Pétronille Pradet ont visité le musée du Cheval et le château, avec un déjeuner dans « Les cuisines de Vatel » et dégustation de la célèbre crème Chantilly.

Élève de 6 e au Collège Georges Braque de Reims, Anaïs a admiré la démonstration de dressage et la grâce des cavalières. De plus, son attention a été attirée dans la journée par la présence de charmantes jeunes femmes, posant dans les jardins pour des photos de mode ou des mariages : « J’ai été photographiée avec une princesse », disait joyeusement celle qui a gagné le concours avec un texte très riche portant le titre de « Voyage au pays des mots ».

Quant à Pétronille, en 3 e au Collège de la Fontaine du Vé à Sézanne, l’intérêt qu’elle porte à la nature et aux animaux est palpable dans son poème intitulé « Le lever du soleil », de très jolis vers qui ont séduit le jury. Parmi les remarquables œuvres d’art visibles au château, elle a aimé en priorité les 44 vitraux de la galerie de Cupido et Psyché.

Trop éloignées du lieu de départ, les deux autres lauréates, (de Charleville et Saint-Dizier) n’ont pu participer. Elles ont reçu de beaux livres en cadeau.

- Des photographies de cet événement sont disponibles sur le site "La Légion d’Honneur dans la Marne"

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l’union 150530 a
Justice tribunal correctionnel : Quatre et trois ans de prison pour deux trafiquants

Keita Karfa et Lewani Khutsishvili ont été déclarés coupables, hier, de transport, détention, acquisition et cession de stupéfiants, faits commis entre janvier 2012 et le 17 juin 2013. Du trafic de cannabis, donc.

Le premier a été condamné à trois ans de prison et 5000 € d’amende ; le second, lui, écope de quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et 2000 € d’amende.

Ces peines correspondent en tout point aux réquisitions du ministère public, formulées lors de l’audience du 12 mai ( notre édition du 14 mai). Déjà incarcérés dans le cadre de la détention provisoire, les deux hommes, âgés de 31 et 25 ans, passeront donc un temps supplémentaire derrière les barreaux.

Ce jugement constituait l’épilogue judiciaire – sous réserve d’appel – d’un important trafic de drogue qui avait alors pour épicentre la place Auguste-Rodin, dans le quartier Croix-Rouge. Le 27 mai 2013, le même tribunal avait déjà condamné plusieurs personnes, parmi lesquelles la tête de réseau.

L’enquête, menée par la PJ rémoise, avait permis de confondre ce petit monde au travers, essentiellement, d’écoutes téléphoniques, avant les interpellations du 17 juin 2013. Malgré les nombreux éléments à charge développés à l’audience, Keita Karfa et Lewani Khutsishvili, déjà condamnés à 22 et 9 reprises, avaient minimisé voire nié leurs responsabilités. Des dénégations qui, à l’évidence, n’ont convaincu personne.

Mathieu Livoreil


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