Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - septembre 2015.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
Loto de l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 4 octobre à 14 heures, dans les locaux du 5, avenue Léon-Blum.
|
1 Un documentaire sur l’école
Dans le cadre du cycle En route pour l’école, Enfants valises, le documentaire de Xavier de Lauzanne sera projeté ce mercredi, à 15 heures, à la médiathèque Jean-Falala. Réalisé en 2013, ce film de 1 h 30, aborde la question de l’école obligatoire pour tous les mineurs de moins de 16 ans, français ou étrangers, en situation légale ou non. Pour de nombreux adolescents migrants, ballottés d’un continent à l’autre, elle incarne un espoir de stabilisation et d’intégration. Le réalisateur a posé sa caméra sur les bancs de l’école où Aboubacar, Dalel, Hamza, Thierno et Tako font leurs premières armes… Projection gratuite.
2 M’Auteurs, des mots, des auteurs
Lancement aujourd’hui de M’Auteurs, des lectures de textes spécialement écrits pour le jeune public. À 15 h 30, à la Maison des arts musicaux de Saint-Brice-Courcelles, Céline Schnepf lira Blanche, une histoire de femmes racontée par un homme… À 18 heures, à la médiathèque de Bétheny, l’auteure Lise Martin lira son texte Rumba qui parle d’adolescents qui cherchent à avoir prise sur un monde d’adultes dont ils tentent de freiner la course folle… A partir de 11 ans. Contact : www.nova-villa.com
3 Venez jouer
Le Réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims propose aujourd’hui, à la médiathèque Croix-Rouge, de 14 à 17 heures, une animation consacrée aux jeux de société ouverte à tous. Accès libre et gratuit.
4 Au pays des marionnettes
Les enfants à partir de 3 ans sont invités à découvrir, aujourd’hui, à 14 h 30, au Centre de création pour l’enfance à Tinqueux, un spectacle de marionnettes. L’oie Lisa est une petite marionnette à doigts qui s’est perdue et ne sait plus rentrer chez elle. Les enfants vont s’amuser à chercher sa maison dans différentes scènes à travers des comptines… Gratuit pour les adhérents, 5€ pour les autres.
Une trentaine d’haltérophiles a lancé la saison du Reims HM dans la salle François-Legros avec le Prix des vendanges. Le plateau féminin comprenait quelques néophytes de qualité en plus de Kimberley Poiret, la junior déjà série Nationale (48 kg), et Emeline Peters déjà classée en 63 kg.
Chez les seniors, Sophie Anaev s’impose en 63 kg tandis que Nelle Loll bat déjà tous les records de la Marne 69 kg pour sa première. Cécile Michot se qualifie pour les France Masters avec de nouveaux records de Champagne à la clé.
Chez les garçons, sans surprise en cadet 2, le 69 kg Armen Mkrtchyan réalise la meilleur perf et un record à 98 kg à l’épaulé-jeté. Le cadet 1, Elizéo Gustin, améliore son récent record départemental des 56 kg.
Senior 1 re année, Ludwig Colombo (en 85 kg) survole la compétition avec un total de 266 kg levés. Allan poiret gagne en 69 kg et Florent Ducourty en 77 kg devant Guillaume Erckelbout. Enfin, le Masters 3 Frédéric Magnan (85 kg) et le Masters 7 Luis Dieudonné (69 kg) se qualifient pour les France.
Dès le 17 octobre, le RHM donne à nouveau rendez-vous à François-Legros pour la Coupe de France seniors mixtes (trois hommes et deux femmes et obligatoirement deux seniors au moins). Le club accueillera aussi le 1 er tour de la Nationale 1 le 12 décembre. Quimper (Finistère) et Saint-Marcellin (Isère) seront ses opposants.
L’enquête démarre le 21 septembre, vers 21 heures, avec l’arrestation d’un jeune homme de 19 ans contrôlé rue Libergier au centre-ville. Fouillé par la brigade anticriminalité, il est trouvé en possession de 15 grammes de résine de cannabis et d’une somme en liquide de 80 euros. Un camarade présent à ses côtés détient une petite boulette de deux grammes. Ils sont placés en garde à vue.
Interrogé par la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale de Reims, le principal suspect avoue revendre à six clients, les 80 euros provenant des dernières transactions. Son fournisseur est identifié. Les policiers l’interpellent le lendemain, en compagnie d’un client qui vient de lui acheter un petit morceau de 1,3 gramme. Il reconnaît un portefeuille de neuf clients et déclare s’approvisionner à Croix-Rouge.
Dévidant le fil de la bobine, les policiers arrivent au domicile d’un habitant du quartier, secteur allée des Limousins, chez lequel ils découvrent 18 grammes de résine et 205 euros d’origine douteuse. Cuisiné, l’homme admet avoir revendu à une trentaine de clients sept plaquettes de 100 grammes depuis février dernier. Qui est son fournisseur ? Il a déclaré ne pas connaître son nom.
Au terme des auditions, les trois revendeurs ont été remis en liberté avec une convocation à l’audience correctionnelle du 8 décembre. Les deux clients ont fait l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour l’un, d’une ordonnance pénale pour l’autre.
La cérémonie de remise du diplôme national du Brevet, session 2015, aux anciens élèves du collège François-Legros se déroulera, mardi 29 septembre, à 18 heures en salle des conseils. Collège François-Legros : 2, rue François-Legros. Tél. : 03 26 08 03 77.
Jeudi dernier, lors d’une patrouille dans le quartier Croix-Rouge, place Dominique-Ingres, les policiers ont repéré un jeune homme qui fumait un « joint » de cannabis.
Pour leur échapper, il les aurait violemment repoussés avant de s’enfuir, mais il n’a pas couru assez vite. Il a alors sorti de sa chaussette un morceau de résine de cannabis qu’il a mis dans sa bouche. Les policiers ont réussi à lui faire cracher le morceau avant l’arrivée des pompiers.
Le jeune homme mis en cause, Sofiane Amrouche, 27 ans, a été présenté au tribunal correctionnel selon la procédure de comparution immédiate, mais il a demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été écroué dans l’attente de son procès reporté à l’audience du 19 octobre.
La poursuite commencée à Saint-Brice-Courcelles a pris fin à Croix-Rouge. Illustration
 Agrandir la photo
|
Il n’avait pas le permis, il roulait trop vite et a accéléré davantage pour échapper à la police avec son cousin. Fin de la course-poursuite au tribunal.
Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas. Sage recommandation respectée ce week-end par deux cousins de Reims. Problème : des deux cousins, celui qui n’a pas bu est également celui qui n’a pas le permis. Et ce qui devait arriver arriva.
Samedi vers 1 heure du matin, la Mercedes qu’il conduit trop vite au retour d’une soirée est repérée par la police rue de la Victoire à Saint-Brice-Courcelles. Gyrophare et deux-tons lui intiment l’ordre de s’arrêter. Paniqué, l’automobiliste accélère de plus belle avec son cousin accroché à l’avant. Début d’une fuite éperdue avec des pointes à « 100 km/h » , affirment les policiers.
La Mercedes file par la rue Pasteur, rejoint Tinqueux, se retrouve route de Dormans où elle double une voiture malgré la ligne blanche, sans aucune visibilité. Heureusement, personne n’a la mauvaise idée d’arriver en face.
Aucun clignotant à chaque changement de direction, feux rouges grillés, stop non respecté… Accumulant les infractions routières, le fuyard arrive finalement dans le quartier Croix-Rouge par l’avenue François-Mauriac. Passage en trombe rue Joliot-Curie, avenue Léon-Blum, avenue Bonaparte, avenue d’Épernay, boulevard Franchet-d’Espérey…
Retour ensuite avenue Bonaparte où la patrouille essuie un jet de pierre. Le projectile lancé depuis le trottoir par un jeune heurte la carrosserie, mais les fonctionnaires n’ont pas le temps de s’occuper de lui. Ils sont toujours aux trousses de la Mercedes qui s’arrête enfin après vingt minutes de course-poursuite, six feux rouges grillés, deux véhicules en stationnement percutés et un frottement avec le véhicule de police.
Les cousins n’ont cependant pas dit leur dernier mot. Ils bondissent de l’habitacle et détalent à toutes jambes. Les policiers parviennent à les rattraper quelques centaines de mètres plus loin, non sans mal car les fuyards se rebellent. Ils sont finalement maîtrisés.
Pas d’alcool mais pas de permis pour le conducteur, Aïssa Neggar, 28 ans ; le permis et 0,70 gramme d’alcool pour Yassine Neggar, 20 ans, ce qui n’est pas un problème car il ne conduisait pas. Reste hélas la rébellion, mais qu’il conteste en affirmant avoir projeté le policier à terre involontairement.
Les deux cousins ont comparu hier après-midi à l’audience des comparutions immédiates : Yassine a pris deux mois de prison ferme, Aïssa six mois. Laissés libres, ils pourront purger leur peine sous un mode aménagé.
…
ORGANISATION : Une spécificité rémoise
Le nettoyage des dépôts sauvages ne dépend pas uniquement du service Déchets et propreté de la Ville. Des prestataires privés ont la charge du centre-ville, Clairmarais, Croix-Rouge et Wilson.
…
|
|
Limitée à 15, la 12 e édition du tournoi des Cheminots de Reims a tenu toutes ses promesses. Dans un tableau masculin dense et homogène, la finale a opposé un des engagés à 15 Germain André (Nautique epernay) à l’un des principaux outsiders à 15/1 Simon Pierre (Reims Europe). Et la hiérarchie a été bousculée puisque le Rémois, au jeu plus en toucher, a fait déjouer le Sparnacien qui a fini par craquer (6-3, 6-1).
Du côté des dames, la logique a été respectée avec une finale entre têtes de série à 15 Charlotte Bécret (URT) et Aurore Molinaro (Bar-sur-Aube). En habituée des courts de l’avenue Brebant, la Rémoise a rapidement pris le jeu à son compte pour s’imposer (6-2, 7-5).
En +45 ans, dans une finale à 15/3, Djamel Cherikh (Cormontreuil) a du s’employer pour venir à bout de Claude Luthar (Cheminots Reims).
Résultats
Messieurs, demi-finales : André (15, SN Epernay) bat Delarme (15, Cheminots Reims) 6-1, 0-6, 6-2 ; Pierre (15/1, Reims Europe) bat Samyn (15, Géo-André) 6-4, 1-6, 4-6. Finale : Pierre bat André 6-3, 6-1.
+ 45 Ans, demi-finales : Cherikh (15/3, Cormontreuil) bat Graftieaux (15/3, Cormontreuil) 6-0, 6-1 ; Luthar (15/3, Cheminots Reims) bat Genty (15/2, Bétheny) 6-3, 6-4. Finale : Cherikh bat Luthar 6-3, 3-6, 6-1.
Dames, demi-finales : Aurore Molinaro (15, Bar-sur-Aube) bat Nathalie Agnieray (15/3, Guignicourt) 7-5, 6-4 ; Charlotte Bécret (15, URT) bat Anaïs Caron (15/2, Guignicourt) 6-1, 6-3. Finale : Charlotte Bécret bat Aurore Molinaro 6-2, 7-5.
La maison de quartier Murigny, Ludoval, Turenne, 48 rue de Turenne, recherche un animateur ou une animatrice jeux de société et de plateaux pour le lundi et mardi de 16 h 30 à 17 h 45 dans le cadre du service municipal d’accueil avec les écoles primaires du Val-de-Murigny. Tél. : 03 26 50 32 20. Envoyer son CV à ludoval@maisondequartier-reims.fr
La maison de quartier Watteau, 3 allée Watteau (Croix-Rouge), recherche des bénévoles pour animer les ateliers sociolinguistiques (apprentissage de la langue et découverte de la culture française à des adultes primo arrivants). Tél. : 03 26 36 03 50. Envoyer son CV à watteau@maisondequartier-reims.fr
La cérémonie de remise du Brevet, session 2015, aux anciens élèves du collège François-Legros se déroulera mardi 29 septembre à 18 heures en salle des Conseils du collège.
Albain Tchignoumba et Zara Pince vont assurer des permanences publiques le premier vendredi du mois de 10 à 12 heures à l’annexe de la mairie, rue Joliot-Curie, et le deuxième samedi du mois de 10 h 30 à 12 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine-Watteau, hors vacances scolaires.
Prochaines permanences : vendredi 2 et samedi 10 octobre ; vendredi 6 et samedi 14 novembre.
La cérémonie de remise du Brevet, session 2015, aux anciens élèves du collège François-Legros se déroulera ce mardi à 18 heures dans la salle des Conseils du collège.
Les pompiers sont intervenus aux jardins familiaux de Croix-du-Sud, vendredi à 22 heures, pour éteindre un feu de poubelle.
Jeudi à 19 h 45, ils ont noyé un feu d’herbe de 4 m 2 près du pont de la Neuvillette, à Saint-Brice-Courcelles.
Le tournoi des Cheminots va rendre son palmarès aujourd’hui.
Ce matin, chez les messieurs, les demies opposeront Delarme (15, Cheminots) à André (15, Épernay) et Samyn (15, Géo-André) à Pierre (15/1, Europe Club). Chez les dames, les affiches seront : Aurore Molinaro (15, Bar-sur-Aube) – Nathalie Agnieray (15/3, Guignicourt) et Anaïs Caron (15/2, Guignicourt) – Charlotte Bécret (15, URT).
Cérémonie de remise du diplôme du Brevet, session 2015, aux anciens élèves du collège François-Legros mardi 29 septembre à 18 heures en salle des Conseils. 2, rue François-Legros. Tél. 03 26 08 03 77.
« Pour chaque cas, il faut faire le tour technique du logement avant de pouvoir répondre aux questions, suggérer des solutions efficaces, expliquer quelles aides elles peuvent lever. » Dixit Renaud Haus.
Agrandir la photo
|
Il est l’un des trois conseillers à mettre ses compétences aux services des Marnais désireux d’alléger leur facture énergétique. Renaud Haus, ingénieur thermicien, dresse un état des lieux de votre logement. Il peut vous aider à voir plus clair entre les procédés et produits existants sur le marché et vous aiguiller sur les aides financières.
Dans la Marne, en lien avec l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), deux pôles d’information sur la rénovation énergétique accueillent tout particulier désireux de s’informer et d’obtenir conseil auprès de personnel qualifié.
Rencontre avec Renaud Haus, conseiller info énergie et chef de projet de la plate forme de rénovation énergétique de Reims.
Qu’est-ce que l’Eddie précisément ?
Un sigle qui signifie Espace développement durable info énergie. Nous sommes ouverts depuis 2009 et sommes installés depuis mai avenue Bonaparte au cœur du quartier Croix-Rouge à Reims. Notre but est d’apporter des informations fiables car malheureusement on peut trouver tout et son contraire sur internet.
Quant aux professionnels, ils ont tendance à dire que ce qu’ils vendent est le meilleur sur le marché. Je ne dis pas qu’ils mentent mais ce n’est pas forcément le cas, cela dépend vraiment des situations. Pour un particulier, ce n’est pas forcément évident de décoder, de se retrouver dans toute cette masse d’information.
Nous sommes des professionnels de l’immobilier désintéressés : nous n’avons rien à vendre. Nous avons aussi un devoir de neutralité. On suit régulièrement des formations dispensées par l’Ademe, car c’est un milieu qui évolue beaucoup.
Qui vient vous voir ?
Uniquement des particuliers puisque l’Ademe s’occupe d’informer les professionnels. Le panel est très varié : Nous avons des jeunes qui viennent d’acheter un appartement ou une maison ancienne, et qui ne savent pas très bien par où commencer les travaux de rénovation. Nous avons aussi des retraités, pour qui les factures énergétiques pèsent lourd sur leur budget et qui souhaitent rénover pour moins payer.
Faut-il forcément être propriétaire pour vous solliciter ?
Pas du tout. Aux locataires, on donne quelques conseils et astuces pour diminuer leurs factures, mieux maîtriser leur dépense énergétique : fermer les volets, mettre un rideau devant une porte qui fuit. Si le domicile a une forte inertie, ne pas trop baisser le chauffage durant les heures d’absence… Garder un pull chez soi, l’hiver, ou mettre un gilet, ça correspond à deux degrés et ça peut représenter une belle somme économisée.
La rénovation énergétique est-elle devenue une préoccupation importante des Français et surtout des Marnais ?
Il y a 3 ans, 250 particuliers étaient venus s’informer sur l’année. En 2014, nous avons dépassé le millier. On vient davantage nous voir sans doute grâce au bouche-à-oreille, mais aussi parce que l’énergie coûte de plus en plus cher. Les Marnais tardent à améliorer leur habitat. Ils sont en retard par rapport à leurs voisins alsaciens. Les Bretons sont aussi très au fait.
En moyenne, on estime que les Marnais dépensent 10 000 € pour la rénovation énergétique. Ils opèrent par étape, plutôt que d’entamer un gros chantier. Or, il faut vraiment avoir une vision globale. On n’a pas le réflexe d’investir sur l’isolation de son domicile alors que c’est très rentable. L’économie faite en dépense énergétique permet de rembourser l’emprunt. On prend une assurance sur l’avenir et le coût de l’énergie.
Comment se passe un rendez-vous type ?
Idéalement, il faut mieux prendre un RDV, ça évitera de devoir patienter, parfois assez longtemps, car l’entretien ne dure pas cinq minutes. Il nous faut comprendre la situation du logement, faire le tour technique : état des lieux de l’isolation des combles, murs, planchers, des fenêtres, de la ventilation… Il nous faut savoir ce que les personnes veulent, répondre à leurs questions, leur suggérer des solutions efficaces, leur expliquer quelles aides elles peuvent lever.
Quelles sont les principales questions que l’on vous pose ?
J’ai acheté une maison, par quoi je dois commencer niveau travaux ? Et comment je peux financer une partie des travaux ?
Vous aidez aussi à remplir des dossiers pour l’obtention d’aides financières.
Pour obtenir les aides, c’est parfois le parcours du combattant. Le plus simple est le crédit d’impôt simplifié, qui est mobilisable dès les premiers travaux. Mais il n’est pas forcément évident de remplir sa déclaration : dans quelle case inscrire les sommes et quelles sommes précisément ?
Nous aidons aussi à remplir le dossier pour obtenir auprès d’une banque un prêt à taux zéro, un système avantageux pouvant débloquer 20 000 € pour deux bouquets de travaux, ou 30 000€ pour trois bouquets de travaux.
On les oriente aussi vers les primes, les certificats d’économie d’énergie. Il s’agit d’aides financières pour les propriétaires qui réalisent des travaux de rénovation énergétique, qu’il faut solliciter auprès de grandes surfaces alimentaires, ou encore de bricolage : ces aides peuvent se matérialiser par des bons d’achat.
On aide aussi le particulier à comparer des devis. On a un devoir de neutralité , on ne décide pas pour eux. On leur montre ce qui est important. Il n’y a pas que le prix, il faut regarder aussi le coefficient thermique.
Et bientôt, vous allez encore élargir vos compétences.
L’eddie devient la plate forme de rénovation énergétique. D’ici un an, on va pouvoir se déplacer chez vous pour un diagnostic précis et systématique. On pourra proposer une liste de partenaires professionnels certifiés. L’idée est de travailler avec les artisans du secteur. Aujourd’hui, on le sait, la performance énergétique passe par l’étanchéité de l’air, ce qui n’est pas toujours traité par les professionnels. En partenariat avec des banques, on pourra aussi proposer des prêts à taux zéro.
Renaud Haus et sa collègue Coralie Moigneau seront présents pour la troisième année consécutive, sur le salon Carrément habitat, au parc des expositions. « On y tiendra un stand. On essaye d’augmenter notre notoriété, de toucher encore plus de public. Sur le salon, il s’agira surtout d’un premier contact. On conseille à tous de ramener un plan du logement, ainsi que quelques factures énergétiques. À partir de ces documents, on pourra déjà dresser un premier état des lieux, répondre aux principales questions avant de fixer rendez-vous. » Des conseils qui ne sont pas réservés qu’aux propriétaires, « pour les locataires, il s’agit de maîtriser ses dépenses énergétiques. »
Aurélie Beaussart
Nathalie Miravete et Michèle Delétang expliquent tout ce qu’il faut savoir sur les modifications à venir.
A.B.
Agrandir la photo
|
Le plan local d’urbanisme bouge. Ces petites modifications peuvent avoir une grande incidence. Autorisation de rebâtir, de construire un balcon, élargissement de la zone Seveso… On vous dit tout.
On ne modifie pas le PLU (Plan local d’urbanisme, NDLR) de Reims, tous les quatre matins, fait remarquer d’emblée Nathalie Miravete, l’adjointe au maire de Reims en charge de l’urbanisme. Il s’agit d’une procédure importante. Celle en cours est divisée en six grands thèmes. » Un document d’informations a été posté sur le site de la Ville. « Nous avons aussi l’obligation de faire paraître des annonces légales, quinze jours avant le début de l’enquête publique (lire ci-contre) et une fois l’enquête commencée. » Il est question de zones : UC, UD, UE, ou encore UZ, de sous-secteurs comme UCd ou UZe1, de « périmètre de réduction des normes », « d’assouplir des règles d’implantation » , de « changement de zonage » ou encore de « correction du périmètre d’isolement » . Difficile de comprendre de quoi il en retourne au premier abord. Voici ce qu’il faut retenir.
1 - Contraintes allégées pour le stationnement
Tout au long de la ligne du tramway, les normes d’obligations de stationnement liées aux équipements collectifs, les établissements d’enseignements, les établissements hospitaliers vont donc être levées, dans un périmètre estimé à 300 m autour des rails. « On considère que la présence développée des transports en commun ne nécessite pas autant de créations de places de stationnement que ce qui était alors prévu », indique Nathalie Miravete. Secteurs concernés par ces contraintes allégées : les abords de l’avenue de Laon, le quartier Croix-Rouge mais aussi Orgeval.
2 - Assouplissement des règles d’implantation
Certaines s’avèrent contraignantes et bloquantes pour l’innovation architecturale. « L’idée est de débloquer certains projets d’habitation irréalisables pour l’instant. Ainsi, des propriétaires peuvent démolir des immeubles vétustes par exemple mais ne peuvent pas reconstruire à l’emplacement ainsi libéré » , fait encore savoir Michèle Delétang, chef de projet planification urbaine. C’est le deuxième gros point des modifications apportées au PLU. Secteurs visés : des poches du centre historique ainsi que des périphéries.
3 - Des balcons enfin permis
Une disposition particulière est introduite afin d’assouplir la réglementation. « Sur certaines zones de l’avenue de Laon, de Zola, du faubourg Cérès, du faubourg Sainte-Anne ou encore de la porte de Paris, il n’est pas possible de construire de logements disposant de balcons. Or, les Rémois sont attachés à ces petits espaces extérieurs. Il s’agit donc d’y remédier » , poursuit Michèle Delétang.
4 - Élargir les activités sur les zones d’activités
L’objectif est de favoriser le développement économique et d’assouplir les règles d’implantation sur les ZAC situées à la sortie de Reims, en direction de Châlons : la ZAC Essillards I et II, ZAC des Charmilles. « Il s’agit d’apporter une mixité d’activités. En plus d’activités de bureau, on pourrait implanter de l’artisanat, explique Nathalie Miravete. Cela peut permettre à certains locaux vacants de trouver preneurs. Il s’agit aussi de permettre à des entreprises de s’étendre en assouplissant ainsi la réglementation en la matière. »
5 - Changement de zonage
« Il s’agit d’ajustements à la marge de zonages afin de débloquer des situations un peu paradoxales » , poursuit Michèle Delétang. Un propriétaire qui ne peut pas faire une extension de sa maison, un particulier qui en cas de sinistre de son domicile ne pourrait pas reconstruire…
Le cas de figure se présente dans le secteur Jardelle, « on va passer d’un zonage UDa à un zonage UCb » , ou encore le secteur Courlancy-Montbré. « Il s’agit d’un zonage UV, c’est-à-dire des parcelles qui autrefois appartenaient à des maisons de champagne. On souhaite les repasser en zone de logement. » Autres secteurs visés par les modifications de zonages : angle rue Coquebert/rue de Savoye, rue Ernest-Renan, une poche dans le quartier Clairmarais et aux abords de la rue du Général-Koenig.
6 - Extension du périmètre Seveso et emplacements municipaux réservés
« Le périmètre d’isolement relatif à l’usine Charbonneaux-Brabant est étendu par décision préfectorale » , précise Michèle Delétang. Classée Seveso, risque bas, cette usine fabriquant du vinaigre et de la moutarde dispose de deux poches de sécurité. « Une liaison entre les deux périmètres de sécurité va ainsi être établie. Et le rayonnement du périmètre est également élargi. »
La Ville de Reims déclasse aussi des parcelles qui se trouvaient en emplacement réservé : « Il s’agit essentiellement de parcelles réservées lors du projet de construction des lignes de tram et qui, n’ont pas été utilisées » , détaille Michèle Delétang.
Et inversement, la Ville veut classer des parcelles en emplacement réservé pour de futurs projets d’aménagements. « Nous souhaitons étendre le parc Marcel-Lemaire, des parcelles sont visées au pied de l’avenue Yser dans le cadre du réaménagement futur. Enfin, des parcelles sont réservées pour agrandir le parking de la piscine des Thiolettes. »
Aurélie Beaussart
C’est jour de reprise au Reims Haltérophilie Musculation. Aujourd’hui, le RHM organise le prix des vendanges, au gymnase François-Legros. Le premier plateau débutera dès 13 h 30 avec les élèves de l’établissement venus s’initier à l’haltérophilie. Ensuite, le second plateau sera réservé aux plus chevronnés dont les cadets Elizéo Gustin et Armen Mkrtchyan. Les deux ont pris part au tournoi de Rosendaël, avec Ludwig Colombo. Dans le Pas-de-Calais, le junior s’est déjà octroyé le record de la Marne à l’arraché (123 kg).
Cette compétition marque l’entrée dans le vif du sujet du RHM dont la saison sera très longue. Ses athlètes seront engagés sur tous les fronts.
Rendez vous automnal désormais incontournable, le tournoi de l’US Cheminots de Reims a encore fait le plein avec quelques 200 inscriptions pour cette 12 e édition. De quoi forcément proposer de superbes tableaux denses et homogènes à souhait.
Ainsi, chez les messieurs, bien malin qui peur émettre le moindre pronostic avec dix 15 (limite des engagements) sur la ligne de départ : Hippolyte Bonnet (Saint-Martin-sur-le-Pré), Germain André (Société Nautique Épernay), Julien Lacaille (La Muire), Noa Lopes (Cormontreuil), Bastien Villenet (Taissy), Sébastien Choiselat (Reims Europe), Gauthier Henry, Léo Samyn, Jules Latour (Reims Géo-André) et, bien sûr le local, Thomas Delarme (US Cheminots de Reims).
En + 45 ans, Philippe Genty (15/2, Bétheny) sera favori mais aura fort à faire avec les 15/3 Claude Luthar (Cheminots de Reims) ainsi que les Cormontreuillois Jean-Christophe Graftieaux et Djamel Cherikh. À domicile, Luthar s’était imposé la saison dernière.
Enfin, du côté des dames où le titre est détenu par Amélie Charpentier, le titre devrait se jouer à 15 entre Aurore Molinaro (Bar-sur-aube) et Charlotte Bécret (URT) puisque la concurrence pointe ensuite à 15/2 avec Anaïs Caron (Guignicourt). La Rémoise Charlote Bécret connaît bien les lieux pour s’y être déjà imposée.
PROGRAMME
Demain, 9 heures : demi-finales dames ; 10 h 30 : demi-finales messieurs ; 12 heures : finale + 45 ans ; 14 heures : finale dames ; 16 heures : finale messieurs.
Les sapeurs-pompiers de Reims ont été requis au cours de la nuit de mercredi à jeudi pour circonscrire plusieurs feux de voitures.
Ils se sont d’abord rendus dans le quartier Croix-Rouge, allée des Bourguignons, vers 2 heures, pour éteindre une Volkswagen Passat en stationnement qui était la proie des flammes. Une Renault Clio a également été endommagée dans l’incendie.
Vers 4 heures, c’est rue Vauban qu’une autre voiture garée, une Peugeot 207, était dévorée par le feu.
Ces différents sinistres, dont l’origine est indéterminée, ont été maîtrisés au moyen d’une petite lance.
|
|
Hier soir a débuté en mairie la « Welcome week », semaine d’intégration des étudiants de 43 nationalités différentes. Joyeux et polyglotte !
Autour des tables, dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville, on parle surtout… français ! Pour les moins à l’aise, l’anglais viendra quand même à la rescousse. Quelque 150 étudiants, d’une quarantaine de nationalités, prennent part au « speed meeting » concocté par le Service universitaire de l’action culturelle. Huit fois huit minutes et huit thèmes choisis pour faciliter la conversation… C’est le lancement de la Welcome week, semaine de bienvenue destinée aux jeunes étrangers et à leurs homologues de l’Hexagone. « L’hospitalité chez nous n’est pas un vain mot. Les étudiants français savent que cette semaine leur permet de faire découvrir Reims et d’élargir leurs propres horizons » , se félicite Franck Daudin, chef de projet culture et événementiel à l’Université de Reims Champagne-Ardenne.
Jana, 21 ans, en 3 e année de licence Économie et gestion, vient de Hambourg. Elle est heureuse de faire connaissance avec Chadé, arrivé il y a 15 jours de Rabat pour sa 1 re année de master en comptabilité et contrôle d’audit. Le sujet des passe-temps respectifs sert à briser la glace. Quelques tables plus loin, Anastasia, Troyenne de 19 ans en 2 e année de médecine, encourage la Châlonnaise Joyce, 17 ans, fraîchement débarquée dans cette filière sélective. Cette rencontre les ravit toutes deux. Et rassure la plus jeune. Ne pas être de Reims est un autre point commun.
L’Urca regroupe 120 nationalités, 2 700 étudiants étrangers, soit 13 % de ses effectifs.
ANNE DESPAGNE
Programme
Jeudi 24 septembre
à partir de 18 heures, halle Croix-Rouge, sports
Samedi 26 septembre
de 14 à 17 heures, défi découverte avec Neoma et l’office de tourisme
Dimanche 27 septembre
visites de la cathédrale et du Palais du Tau
Mardi 29 septembre
soirée à La Comédie avec toutes les scènes rémoises
Ateliers d’écriture animés par Anne Mulpas. Vous écrivez en rime ou en prose ; vous n’avez jamais écrit mais vous voulez vous frotter à l’écriture. Anne Mulpas, écrivain et poète, saura vous guider dans cette aventure singulière de la création littéraire. De 15 h 30 à 17 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Tarif, 3 € par séance, gratuit sur présentation d’un justificatif de recherche d’emploi. Sur inscription au 03 26 35 68 43.
Lundi soir, peu avant 23 heures, pompiers et policiers ont dû intervenir à la suite d’un feu de voiture, laquelle stationnait dans l’allée des Landais. Aucune propagation n’a été à déplorer.
Peu avant 1 heure, nouvelle intervention des pompiers, cette fois pour un feu de poubelle qui s’était déclenché dans l’allée des Bourguignons. Là encore, aucune propagation.
Un mois après des violences survenues dans la galerie marchande de l’hypermarché de Cormontreuil, la police a arrêté une troisième personne de 17 ans qui avait échappé jusqu’ici aux recherches.
Les faits se sont produits le 15 août, en milieu d’après-midi. Alors qu’ils étaient venus acheter des chaussures de sport, trois Rémois du Pont-de-Witry ont été pris à partie par d’autres jeunes de Croix-Rouge et Wilson, pour un motif obscur mais probablement lié à une rivalité, un contentieux. Il y eut coups de pied, coups de poing et même un coup de couteau qui a blessé l’un des trois jeunes âgé de 20 ans (14 jours d’incapacité totale de travail).
Aux violences s’ajoutait un vol : les agresseurs s’enfuyaient avec une sacoche et un téléphone portable pris aux victimes.
Cinq jours plus tard, deux des agresseurs étaient interpellés puis condamnés en comparution immédiate à huit mois de prison, dont quatre avec sursis (L’union du 23 août). Le mineur de 17 ans fut lui aussi identifié mais il avait quitté Reims quand les policiers ont voulu l’arrêter. De retour dans le quartier Wilson la semaine dernière, et se sachant recherché, il s’est présenté au commissariat. Il a reconnu avoir porté des coups de poing et des coups de pied à la principale victime. Présenté au juge des enfants, il a été mis en examen puis remis à sa famille sous liberté surveillée.
Dimanche soir, peu après 20 heures, l’incendie d’un véhicule a nécessité l’intervention des pompiers dans la rue Raoul-Dufy.
Aucune propagation n’a été signalée mais la voiture a été intégralement calcinée.
|
|
Samedi vers 21 h 45, un Renault Scénic a pris feu rue Paul-Petit (secteur Sébastopol). D’origine indéterminée, mais néanmoins suspecte, l’incendie a endommagé deux autres voitures.
À 22 h 30, une Citroën Nemo a failli partir en fumée allée des Bourguignons à Croix-Rouge. Un vandale a enflammé de l’essence déversée sous un pneu, mais le feu n’a pas eu le temps de prendre. L’utilitaire est cependant dégradé sur le côté.
Plus tôt, vers 20 heures, une voiture a chauffé devant la station-service de Muizon, sur la RN31. L’incendie parti du bloc-moteur est accidentel. Il a été noyé avec un extincteur avant l’arrivée des pompiers.
|
Professeur de danse orientale, Houria s’applique à transmettre sa passion. Avec féminité et d’originalité.
Professeur de danse orientale en Champagne – Ardenne depuis près de vingt ans, Houria Gauzelin organise chaque année en novembre le festival international de danse orientale Stars of the Orient qui propose au public rémois des spectacles réunissant des célébrités de la danse mondialement reconnus. Titulaire d’un brevet fédéral d’animation sportive, elle a fondé la Compagnie les Orientales en Couleur. « La danse orientale n’est pas née dans les cabarets mais dans les temples et dans le cœur des femmes, explique-t-elle. C’est un art ancestral à la gloire des femmes. »
Chaque année en juin, elle organise également un gala regroupant ses élèves. En 2015, 120 danseuses ont ainsi participé au show devant plus de 600 spectateurs ravis.
Depuis le 15 septembre dernier, Houria a repris ses cours de danse orientale, danses du monde dans les maisons de quartier Billard, Clairmarais de Reims, à l’Escal de Witry-lès-Reims ainsi qu’à Bazancourt et Rethel. Danses orientales, flamenco, bollywood, belly-burlesque, fusion tribal, oriental jazz… Houria propose à tous, âgés de 4 à 99 ans, une grande diversité de disciplines dans une ambiance conviviale. « C’est un moyen d’expression qui permet de développer sa créativité, de renforcer sa mémoire et sa concentration, de libérer ses émotions », explique-t-elle. « Je me sens comme un pont entre ma culture d’origine et la culture occidentale. J’essaye de faire voyager le temps d’un cours ou d’un spectacle et s’évader les esprits. »
Renseignements à la Maisons de quartier Clairmarais, tél. 03 26 47 05 11.
A Billard, tél. 06 67 73 98 36.
À l’Espace Loisirs à Witry, tél. 03 26 07 86 48. Ou auprès de la Compagnie les Orientales en couleurs au 06 67 73 98 36. www.houria.fr
|
Auteur d’une saison exceptionnelle avec une seule défaite en 35 matches, Vincent Lévêque (1/6, Guignicourt) a logiquement remporté le tournoi du Reims Europe Club, hier.
Il faut dire qu’après les forfaits sur blessures des 2/6 marnais, Sébastien Jolly (Cormontreuil) et Charles Gilles (Géo-André), le tableau s’était totalement ouvert pour l’Axonais.
Résultat, en finale, après une entame équilibrée (3-2), l’ancien négatif du CTC prenait la mesure de Florent Seuret (3/6, Reims Europe Club) avec une balle plus lourde et plus rapide (6-3). Dans la deuxième manche, Vincent Lévêque faisait toujours la course en tête pour conclure à 6-3.
Du côté des dames, le titre est revenu à Fanny Jarles (4/6). Vainqueur à l’arraché en demi-finale de la favorite et tête de série n°1, Margot Cremont, la Bragarde, aujourd’hui licenciée à Bar-le-Duc, a dominé (6-4, 6-2) au stade ultime Caroline Girard (5/6, Géo-André). Pour la petite histoire, la Rémoise vient de perdre sa troisième finale d’affilée après Sillery et l’URT. À force de tourner autour, elle finira bien par trouver l’ouverture.
Quarts de finale : Bonnefoi (4/6, Romilly) bat Jolly (2/6, Cormontreuil) par WO ; Seuret (3/6, Reims Europe) bat Gilles (2/6, Géo-André) par WO ; Chauvin (4/6, Reims Europe) bat Birot (3/6, Reims Europe) 6-3, 6-2 ; demi-finales : Seuret bat Bonnefoi 6-1, 6-2 ; Levêque (1/6, Guignicourt) bat Chauvin 6-2, 6-1 ; finale : Levêque bat Seuret 6-2, 6-3 ; + 35 ans, demi-finales : Kociolek (15/2, URT) bat Montchanin (15/3, La Ferté Gaucher) 6-3, 6-3 ; Fleischmann (15/3, Bétheny) bat Genty (15/2, Bétheny) 6-4, 6-4 ; finale : Fleischmann bat Kociolek 6-7, 6-4, 7-5.
Quarts de finale : Amélie Zarev (3/6, Reims Europe) bat Zoé Paris (5/6, ASPTT Metz) 6-1, 7-5 ; Caroline Girard (5/6, Géo-André) bat Alison Gadi (3/6, Beaune) 6-4, 6-1 ; Fanny Jarles (4/6, Bar-le-Duc) bat Aurore Molinaro (15, Bar-sur-Aube) 6-0, 7-6 ; demi-finales : Caroline Girard bat Amélie Zarev 6-2, 6-4 ; Fanny Jarles bat Margot Cremont (3/6, Reims Europe) 6-4, 2-6, 7-6 ; finale : Fanny Jarles bat Caroline Girard 6-4, 6-2 ; + 35 ans, finale : Bénédicte Ledrole (15/5, Reims Europe) bat Marie-José Marguerite (30/3, Reims Europe) 6-0, 6-2.
La cérémonie de remise du diplôme national du Brevet, session 2015, aux anciens élèves du collège François-Legros se déroulera le mardi 29 septembre à 18 heures en salle des Conseils.
Collège François-Legros. 2, rue François-Legros. Tél. 03 26 08 03 77.
Deux incendies volontaires ont été allumés dans la nuit de vendredi à samedi avenue Bonaparte, au quartier Croix-Rouge.
C’est d’abord un cyclomoteur qui a brûlé à 0 h 15 devant le n º 15. Il n’a pu être identifié. À peine le temps de rentrer à la caserne que les pompiers ont été rappelés à 0 h 45 pour éteindre une Xsara Picasso incendiée sur un parking, à l’angle de l’allée des Landais.
Le récit d’une scène vécue dans ce salon de tatouage a fait sensation à la cour. Archives
Agrandir la photo
|
Rebondissement dans le trafic d’armes chez les Hell’s Angels. Un témoin dédouane le principal prévenu. La cour d’appel de Reims l’a remis en liberté.
I l y a un truc hyperimportant. Il faut que je te le dise. Ça me pèse. » Ces quelques lignes postées sur Facebook vont-elles éclaircir l’avenir judiciaire de Grégory Zmora ? Tatoueur propriétaire du salon Wanted Tatoo à Reims, membre des Hell’s Angels, ancien mercenaire qui a participé au coup d’État de Bob Denard aux Comores, ce natif d’Épernay domicilié près de Fismes a pris trois ans ferme en sa qualité de « boss » présumé d’une affaire qui a commencé le 7 mars 2014, avec la saisie d’un pistolet-mitrailleur, d’un silencieux et des munitions dans la voiture de trois délinquants rémois contrôlés dans le quartier Croix-Rouge.
Selon le jugement rendu le 30 juin par le tribunal correctionnel de Reims, Grégory Zmora – écroué en octobre 2014 – avait organisé la vente de l’arme via un autre tatoueur qui exerçait dans son salon, un certain Romain condamné à deux ans ferme. Ce qu’il a toujours contesté. « L’essentiel des accusations repose sur les déclarations de cette personne qui dit avoir réalisé la transaction pour votre compte » , concède la cour d’appel, lors de sa comparution jeudi.
Pourquoi son collègue l’aurait-il chargé ? « Je pense qu’il voulait prendre ma place dans la boutique. »
L’ex-mercenaire végétait toujours en prison, cet été, lorsqu’un client du salon a contacté sa femme sur Facebook. Et de lui faire cette révélation qui lui pesait : « Moi, cette arme, on me l’a déjà proposée, et c’était Romain. »
Avocat de Grégory Zmora, M e Nicolas Brazy a fait citer le client comme témoin devant la cour d’appel. Il confirme. « C’était début 2014, au salon. Romain a ouvert son sac à dos. Il a sorti un pistolet-mitrailleur long comme ça, un silencieux comme ça, une boîte avec des munitions. Il m’a dit que c’était à lui, qu’il avait besoin d’argent. Il m’a tout proposé pour 2 200 – 2 500 euros. J’ai refusé. » Il ajoute que le tatoueur lui a vraiment donné l’impression d’agir pour son compte. « Mais pourquoi n’avoir rien dit avant ? » , s’interroge le président. « J’ai eu peur des représailles si je le dénonçais. Et quand j’ai découvert l’affaire dans les journaux, j’ai eu peur d’avoir des ennuis avec la justice. J’ai préféré rester dans mon coin. » M e Brazy boit du petit-lait : « Ce témoignage vient chambouler tout le dossier. » L’avocate générale temporise : « Je ne souhaite pas requérir avant un supplément d’information. » La cour décide : supplément d’information, remise en liberté de Grégory Zmora sous contrôle judiciaire strict. Tous les protagonistes concernés par ce nouveau témoignage vont être interrogés – ou réinterrogés – par les policiers. Résultat des investigations à l’audience du 12 mai 2016.
Fabrice Curlier
Le 30 juin, le tribunal correctionnel de Reims condamne trois délinquants de Croix-Rouge et trois Hell’s Angels dans une affaire de trafic d’armes (livraison d’un pistolet-mitrailleur).
Accusé d’être le fournisseur, Grégory Zmora écope de la plus lourde peine – trois ans ferme – alors qu’il nie les faits. L’arme de guerre aurait été vendue à son insu par un tatoueur exerçant dans son salon de Reims.
Jeudi, lors de son procès en appel, un témoin accrédite ses propos. La cour le remet en liberté et rouvre l’enquête.
|
Les arrestations de consommateurs et/ou revendeurs de stupéfiants continuent à Croix-Rouge, quartier classé « zone de sécurité prioritaire » , d’où cette pression exercée sans relâche par les services de police du commissariat.
Alors que deux cousins étaient jugés mardi en comparution immédiate, après la découverte de 76 grammes de cannabis au domicile de l’un d’eux (L’union de jeudi), une nouvelle arrestation avait lieu le même jour : celle d’un jeune homme que les policiers recherchaient après l’avoir vu détaler samedi dernier, en se débarrassant d’un sachet qui contenait 15 morceaux de résine de cannabis emballés et prêts à la vente. Poids total : 24 grammes.
Le fuyard a nié en être le détenteur. Il est quand même convoqué le 29 octobre devant le tribunal correctionnel.
Pour cet autre habitant du quartier lui aussi arrêté ces derniers jours, la sanction est déjà tombée. Âgé de 23 ans, Karim Ferri s’est fait prendre rue Pierre-Taittinger avec un gramme de cannabis et 316 euros dans ses poches. Une dizaine de grammes ont été retrouvés chez lui. Ce n’est pas grand-chose, mais son casier judiciaire est hélas beaucoup plus lourd, avec plusieurs condamnations pour des infractions à la législation sur les stupéfiants. La dernière datait de février 2015 : neuf mois de prison, dont cinq avec sursis, pour la détention de sept pochons d’héroïne.
Traduit en comparution immédiate pour cette nouvelle affaire, le jeune homme a pris trois mois de prison ferme, avec possibilité d’effectuer la peine sous un mode aménagé.
Le Cellier, les médiathèques Jean Falala et Croix-Rouge (entrent dans le thème de la 32 e édition : patrimoine du 21 e siècle) Mais aussi la sous-préfecture sera ouverte samedi et dimanche à 15h pour une présentation au public du vitrail sur le thème de la réconciliation franco-allemande, récemment installé dans le salon Charles de Gaulle.
|
Pour la rentrée, chausse tes crampons ! Cela aurait pu être le slogan du District de la Marne. Il organise aujourd’hui une opération découverte du football à destination des féminines. L’action vise à promouvoir la pratique de la discipline chez les filles. Elle fait suite à la journée du football féminin organisée à Sept-Saulx, le 20 mai.
Deux clubs servent de support à l’opération : Tours-sur-Marne et Reims Espérance (au stade Géo-André). Le public concerné est celui des féminines, de 6 à 13 ans (déjà en club ou pas). Les terrains de jeux seront ouverts de 13 h 45 à 16 heures. Sur place, les jeunes pratiquantes ou bientôt licenciées vont jouer entre elles, participant à des ateliers ludiques, des jeux avec ballon…
Pour le bon déroulement de ces initions et découvertes, le District Marne s’appuiera sur son équipe technique. Un cadre sera présent sur chaque site. Bernard Curel, conseiller technique régional chargé du développement des pratiques, sera à Reims. À Tours-sur-Marne, le référent sera Kevin Suray, conseiller départemental en football d’animation.
Désormais limité à 0, le tournoi du Reims Europe Club a connu des effectifs stables (139 inscrits) pour cette édition 2015.
Chez les messieurs, le titre devrait revenir en toute logique à Vincent Levêque (1/6, Guignicourt), auteur d’une exceptionnelle saison.
En l’absence annoncée (blessure) de son ancien « prof » Sébastien Jolly (2/6, Cormontreuil), l’ancien Cormontreuillois aura comme principaux adversaires Charles Gilles (2/6, Géo-André) et les 3/6 Louis Compas (Géo-André), Florent Seuret et Nicolas Birot (Reims Europe Club).
En + 35 ans, dans un tableau homogène, les 15/2 Philippe Genty (Bétheny) et Alexandre Kociolek (URT) feront figure de favoris devant un bataillon de cinq 15/3.
Du côté des dames, pas facile d’émettre le moindre pronostic entre les 3/6 Margot Crémont et Amélie Zarev du Reims Europe Club ainsi qu’Alison Gadi (Beaune).
À suivre également les 4/6 Lisa-Marie Habert (Reims Europe Club) et Fanny Jarles (Bar-le-Duc) mais aussi Manon Hermen (5/6, Cormontreuil) qui rêve du triplé après ses récents succès à Sillery et à l’URT !
Enfin, en + 35 ans, l’ex 5/6 aujourd’hui 15/5 Bénédicte Ledrole (Reims Europe Club) devrait inscrire son nom au palmarès.
Demain, 9 heures : demi-finales dames ; 10 h 15 : demi-finales messieurs ; 12 heures : finales + 35 ans messieurs et dames ; 15 heures : finale dames ; 15 h 45 : finale messieurs.
La bénévole de l’association « Je vous écris ces quelques lignes » sera présente tous les vendredis (hors vacances scolaires) de 14 à 16 heures pour aider le public à écrire des courriers personnels ou professionnels, ainsi qu’à remplir des dossiers administratifs.
Ce service est gratuit. Médiathèque Croix-Rouge - 19 rue Jean-Louis Debar . Tél. 03 26 35 68 45.
Deux lampadaires et un pylône électrique ont été percutés lors de trois accidents mercredi à Reims. Le premier déjà relaté dans notre précédente édition s’est produit à 8 heures au carrefour des rues Verrier et Brazzaville, où un fourgon de la gendarmerie a couché un lampadaire après avoir été embouti par une voiture.
Avenue François-Mauriac, à 14 h 15, c’est un poteau électrique qui a stoppé la glissade d’une Skoda conduite par une retraitée de 80 ans. La dame était accompagnée de son petit-fils de 10 ans. Tous les deux ont été transportés à l’hôpital par précaution. Enfin, vers 16 h 15, un deuxième lampadaire a été rudement embrassé par une Renault Clio, avenue Kennedy. Plus de peur que de mal pour l’automobiliste et son fils de deux ans.
Toujours mercredi, vers 15 heures, un cyclomotoriste a chuté boulevard Roederer. Il est légèrement blessé au dos. Vers 16 h 45, une voiture et une moto sont entrées en collision boulevard Pommery. Le motocycliste est touché sans gravité. La voiture lui aurait coupé la route.
|
Suzanne tente de voir à travers les grilles de l’ancien magasin. Elle espère le retour rapide d’un magasin d’alimentation. V. G.
Agrandir la photo
|
Habitants et commerçants du quartier Croix-Rouge sont remontés. Ils craignent l’installation d’une salle de sport à la place du magasin Match. Une pétition circule.
Est-ce que vous nous voyez aller faire du sport, franchement ? », s’agace Suzanne Auget, accompagnée de ses voisines. Les trois dames, toutes âgées de plus de 70 ans, tentent de voir à travers le volet métallique de l’ancien magasin Match, fermé il y a trois mois. L’immense local est laissé vide, au cœur de la zone commerciale de l’Hippodrome. Un vide qui se fait terriblement ressentir auprès des habitants les moins mobiles et même chez les commerçants alentour.
« Le magasin Match attirait énormément de clients. Depuis que c’est fermé nous connaissons, tous, une grosse baisse de chiffre d’affaires », raconte Xavier Fege, pharmacien installé à quelques mètres du local. Lui accuse une baisse de 15 %, à côté le buraliste parle de 40 % de pertes et le pressing d’une chute de 20 %.
« Pour nous les commerçants, c’est embêtant, mais le pire c’est pour les habitants. Ici, c’est un quartier populaire vieillissant. Les gens ont besoin d’un commerce d’alimentation de proximité et peu cher. Beaucoup sont âgés et ne sont pas véhiculés », s’emporte à son tour Fatia Leclerc, coiffeuse. Elle s’énerve contre la rumeur qui circule. « Des gens qui travaillent à la mairie en ont entendu parler. La propriétaire des lieux serait en train de signer avec une société spécialisée dans les salles de sport. Un groupe hollandais », précise-t-elle. Une information que confirme à demi-mot l’adjoint au commerce, Charles Germain : « Nous savons qu’il y a eu des discussions très sérieuses pour une salle de sport, mais rien n’est encore signé. » Rien de sûr donc, mais suffisamment pour réveiller la colère des commerçants qui ont lancé, dès lundi, une pétition sur laquelle figurent déjà plusieurs centaines de signatures. « J’allais tous les jours au magasin Match. Maintenant, mon mari y va tout seul en voiture », souffle Micheline 75 ans en signant.
Cire Bousso, un Rémois de 30 ans, lui, se réjouit de voir arriver une salle de sport. « J’irai, c’est sûr », dit-il d’emblée. « La seule salle que je connais est à Croix-du-Sud, c’est assez loin. » Mais à côté de lui, une dame s’arrête en entendant le jeune homme. « Moi, j’ai tenu un petit stand de fruits et légumes, ici, juste devant les grilles fermées du magasin Match durant l’été. Beaucoup de retraités venaient et s’inquiétaient. Un magasin d’alimentation dans le quartier, c’est vital pour certains retraités qui ont des difficultés à se déplacer. » Pour elle, la salle de sport serait même source de problèmes : « Cette salle de sport va envenimer les choses ici. Les filles ne pourront pas venir tranquillement, ce sera le bazar », lance-t-elle.
Virginie Guennec
La propriétaire des locaux, Deborah Fraiberger, reste très prudente sur l’identité de l’enseigne amenée à s’installer dans la zone, mais elle reconnaît qu’il y a une certaine pression. « On m’appelle 10 fois par jour à ce sujet en ce moment », lâche-t-elle. « Actuellement, je ne peux pas parler, je suis tenue par une clause de confidentialité. Des négociations sont en cours, elles sont même très avancées. Nous travaillons dans le sens des commerçants, pour recréer du flux. » Une salle de sport créerait-elle du flux ? « Oui, une salle de sport pourrait ramener du monde », estime-t-elle.
Concernant l’alimentaire, elle reste sur ses gardes : « C’est compliqué de faire venir certaines enseignes. Dans ce genre de quartier, elles ne veulent plus ce format, c’est trop grand. » Elle organisera une réunion « à la fin du mois » avec les commerçants pour en discuter.
|
Avec la nomination de Cécile Marchois, en qualité de principale adjointe, l’équipe de direction du collège Georges-Braque à Croix-Rouge est totalement renouvelée, depuis l’arrivée de Laurent Marécheau, principal, et de Cédric Lucas, conseiller principal d’éducation.
La bénévole de l’association « Je vous écris ces quelques lignes » sera présente tous les vendredis (hors vacances scolaires) de 14 à 16 heures pour aider le public à écrire des courriers personnels ou professionnels, ainsi qu’à remplir des dossiers administratifs. Ce service est gratuit. Médiathèque Croix-Rouge au 19 rue Jean-Louis Debar. Tél. 03 26 35 68 45.
Fumeurs et vendeurs de cannabis sont harcelés par la police à Croix-Rouge. Archives
Agrandir la photo
|
Interpellé à Croix-Rouge, il n’avait que 0,5 gramme de cannabis sur lui, mais se retrouve pourtant jugé en comparution immédiate. Explications.
Une procédure de comparution immédiate (CI), lorsqu’un prévenu est jugé dès l’issue de sa garde à vue, s’impose lorsque la justice doit apporter une réponse… immédiate. Lundi, dans la zone de sécurité prioritaire (ZSP) de Croix-Rouge, un homme de 20 ans se faisait contrôler par des policiers, attirés par le fait qu’il circulait sur la voie gazonnée située entre les rails du tramway, rue Taittinger. En sa possession, un demi-gramme de cannabis et une balance électronique porteuse de traces de cannabis.
L’individu affiche deux mentions à son casier et se trouvait sous contrôle judiciaire. Une perquisition est menée chez lui par les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale de Reims. Ils y découvrent 76 grammes de résine de cannabis et un cousin du mis en cause, Cyril, qui reconnaît être le propriétaire de la drogue. Il dit l’avoir achetée auprès d’un inconnu.
Mardi, ces deux-là se sont donc retrouvés jugés en comparution immédiate, accusés des délits de détention et usage de stupéfiants. Les faits sont reconnus, Cyril tentant d’expliquer que le shit saisi ne correspond qu’à sa consommation personnelle.
Aux yeux du substitut du procureur, qui rappelle la volonté des autorités de lutter contre le trafic de drogue à Croix-Rouge, les prévenus « alimentaient l’économie souterraine de la ZSP » . Il requiert dix mois de prison – dont cinq avec sursis – contre Cyril et cinq mois de prison contre le cousin. « On veut être exemplaire parce que c’est la ZSP ! » , contre-attaque la défense. « On est en CI pour un demi-gramme de cannabis, je n’ai jamais vu ça ! » Délibérations. Cyril et son cousin sont déclarés coupables. Quatre mois de prison avec sursis pour le premier, 30 jours-amende à 10 € – soit 300 € – pour le second.
Un troisième homme a été découvert dans l’appartement, mais lui n’a pas comparu. Un autre service le recherchait : le commissariat de sa ville d’origine, Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Informés de son arrestation à Reims, la police du « 9-3 » est venue le récupérer dans le cadre d’une enquête… sur un trafic de stupéfiants.
M.L.
Atelier d’écriture animé par Anne Mulpas de 15 h 30 à 17 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.
3 € par séance, gratuit sur présentation d’un justificatif de recherche d’emploi.
Un atelier scrapbooking à la Lézardière avec Françoise d’Hermy, découverte de ces loisirs créatifs au cours des portes ouvertes le 24 et 25 septembre de 14 à 20 heures et le 26 septembre de 10 à 19 heures, à son domicile au 1 rue Alexandre-Dumas.
|
Vainqueurs la semaine dernière Sillery, Nicolas Birot et Manon Hermens ont réalisé, dimanche, une jolie passe de deux en triomphant à l’URT.
Pour son grand retour après cinq années d’interruption, le tournoi de l’Union Rémoise de Tennis a délivré un palmarès conforme à la logique. Ainsi, chez les messieurs, la finale a opposé la tête de série nº1 Nicolas Birot (3/6, Reims Europe) à la nº2 Cyril Pusset (4/6, Cormontreuil). Solide à souhait, « l’Européen » s’est imposé 7-5, 6-3, en étant, il est vrai bien aidé, par les fautes à répétition du gaucher cormontreuillois.
Pas de surprise non plus en +50 ans où le favori Alain About (15/4, TC Reims) a aisément disposé (6-0, 6-2) de l’inusable Philippe Huet (15/5, Géo-André).
Enfin, comme on pouvait s’y attendre, la finale du tableau féminin a été le remake de la finale sillerotine entre Manon Hermens (5/6, Cormontreuil) et Caroline Girard (5/6, Géo-André). Avec la même issue puisque la Cormontreuilloise, certes plus difficilement, est venue à bout de la Rémoise (6-4, 7-6).
Messieurs. –
Quarts de finale : Charaï (5/6, Cormontreuil) bat Lacaille (15, TRC Muire) 6-3, 0-6, 7-6 ; Collot (5/6, Cormontreuil) bat Choiselat (15, Reims Europe) 6-3, 6-1.
Demi-finales : Pusset (4/6, Cormontreuil) bat Charai 7-6, 6-3 ; Birot (3/6, Reims Europe) bat Collot 2-6, 6-2, 6-0.
Finale : Birot bat Pusset 7-5, 6-3.
+ 50 ans, finale : About (15/4, TC Reims) bat Huet (15/5, Géo-André) 6-0, 6-2.
Dames. –
Quarts de finale : Charlotte Becret (15, URT) bat Marine Groulez (15, TC Reims) par wo ; Leslie Lancelot (15, TC Reims) bat Audrey Rousseaux (15/3, Machault) 6-2, 7-5.
Demi-finales : Caroline Girard (5/6, Géo-André) bat Charlotte Becret 6-1, 6-2 ; Manon Hermens (5/6, Cormontreuil) bat Leslie Lancelot 6-7, 6-3, 6-0.
Finale : Manon Hermens bat Caroline Girard 6-4, 7-6.
Le Cormontreuillois Thibault Deglave (3/6) s’est incliné en finale à Viry-Noureuil, près de Chauny (Aisne). Le Marnais a perdu contre le local Naert, 3-6, 6-3, 6-1.
En demi-finale, le Picard avait sorti le Rémois Gilles (2/6, Géo-André).
|
La pause du matin est une tradition très respectée chez Taittinger. Autour de Yann Desautez, ils sont une centaine de cueilleurs, porteurs, débardeurs ou cuisiniers pour vendanger la trentaine d’hectares dont une partie borde désormais le golf de Bezannes.
Ici, depuis toujours, la majeure partie de ces saisonniers vient du quartier Croix-Rouge, distant de quelques centaines de mètres seulement du vendangeoir.
Vendredi, premier jour de vendanges, charcuterie, pâté, saucisson, fromage, café, confiture et chocolat étaient déjà très appréciés.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bien souvent, ce qui intéresse les participantes au forum des associations, c’est d’abord de faire parler d’elles.
Le club existe depuis 1970, et il participe régulièrement au forum. Ça nous amène parfois quelques adhérents, mais ça ne se bouscule pas. L’intérêt, c’est surtout qu’on se fait connaître. Est-ce que vous savez par exemple qu’on est un des dix meilleurs clubs de France ? » Claude Baechler commente ainsi la présence du Reims Haltérophilie Musculation au forum des associations qui vient de se tenir au parc des expositions.
« L’objectif en venant ici n’est pas de recruter, va dans le même sens Patrice Launois, le patron des Couloirs du temps champenois, mais de susciter un intérêt pour le médiéval. » Le Moyen-Âge est en effet la raison d’être de son association, régulièrement présente aux fêtes johanniques pour ne citer qu’elles.
Julienne Mackonguy se situe dans la même démarche au nom du comité de jumelage Reims-Brazzaville : « On connaît davantage Canterbury par exemple, et pourtant nous sommes un des plus vieux comités de jumelage de Reims, puisque nous remontons à 1961 ; mais c’est vrai que nous sommes restés longtemps en sommeil, le comité a été réactivé en 2005 seulement. » Eh bien cette fin de semaine, ces amis de Brazzaville ne dormaient pas du tout et tentaient de profiter de la foule présente dans les halls pour se rappeler au bon souvenir des Rémois, en leur proposant de déguster mets à base de banane ou jus de fruit typique.
Mais pour tirer son épingle du jeu au milieu de quelque 350 stands, il faut souvent plus qu’une petite collation, fût-elle fort aimablement servie. Le club de tennis Géo-André assurait ainsi le spectacle avec du tennis sur sable : « Plus amusant et plus facile d’accès que le tennis classique » commente Guillaume Thierus, un des dirigeants. Les compagnons du Devoir, eux, s’étaient lancés dans des démonstrations de charpente et menuiserie. « Même si cette année la date du forum tombe mal, explique le prévôt de Muizon Thomas Dasilva, parce que les jeunes compagnons viennent d’arriver à Reims ou Muizon pour leur tour de France, et on leur demande de réaliser une pièce, pour évaluer leur niveau ; du coup, ils ne sont plus disponibles. »
Le président Baechler pour sa part avait suffisamment de monde sous la main pour soulever ses haltères. Ça aussi, ça contribuait au spectacle.
Antoine Pardessus
Aujourd’hui se déroule à la médiathèque Croix-Rouge, de 14 heures à 16h30, la manifestation ludique « Venez jouer ». C’est gratuit et c’est « spécial Wii ».
Renseignements et inscriptions : 03 26 35 68 46.
Jilda Gatibelza, proviseur adjointe, Yannick Tschens, proviseur, et Guylène Mouquet-Burtin, directrice académique.
Agrandir la photo
|
Guylène Mouquet-Burtin, directrice académique des services de l’Éducation nationale a choisi le lycée François-Arago pour faire sa rentrée scolaire, mardi.
« Ce choix montre tout l’intérêt qu’elle porte à notre établissement, là où il est situé, et reconnaît ses belles performances » , apprécie Fabrice Binet, chef de travaux.
Après une rapide présentation des filières par le proviseur Yannick Tschens et son adjointe Jilda Gatibelza, les enseignants, acteurs des différents dispositifs et projets, ont présenté le travail engagé au profit des élèves, les nombreux dispositifs d’accompagnement et d’aide aux élèves, ainsi que l’ensemble des structures particulières de cet établissement riche de formations rares et reconnues et doté de plateaux techniques de pointe. La visite s’est achevée par la visite des ateliers.
Le genre de squat qu’on trouve à Croix-Rouge (allée des Picards, octobre 2014). Archives
Agrandir la photo
|
|
On fait parfois d’inquiétantes découvertes dans les appartements inoccupés des quartiers sensibles. Il y a un an, le 6 octobre 2014, la police pénètre dans un F3 de 63 m 2 situé au 15 avenue Bonaparte, quartier Croix-Rouge. Il a fallu fracturer la porte : le bailleur disposait bien des clefs du logement, inoccupé depuis six mois, mais la serrure avait été remplacée par une autre…
Il s’agit d’un squat utilisé comme dépôt pour des activités peu recommandables. Ici des sacs de sport, là des sacs en plastique. À l’intérieur : une cagoule, des gants, une grenade à plâtre, deux grenades fumigènes, deux couteaux, une crosse de fusil, un silencieux d’arme longue, un fusil d’assaut M16 et ses 313 cartouches de calibre 22 LR, certes une réplique de fabrication italienne, mais néanmoins une arme mortelle capable de tirer par rafales de 20 balles. Il y a aussi 173 grammes de résine de cannabis conditionnés en barrettes.
Les loustics qui fréquentent l’endroit n’oublient pas de s’accorder du bon temps. Entre les armes et la drogue, la police découvre des préservatifs.
Un an après, le squat a été condamné, le matériel saisi, mais la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale de Reims travaille toujours sur l’affaire pour identifier les personnes qui ont fréquenté l’endroit. Les investigations techniques ont ainsi permis de mettre en cause deux jeunes gens arrêtés cette semaine : un mineur de 17 ans – relâché sous contrôle judiciaire – et Zinedine Bakari, 19 ans, qui doit expliquer pourquoi on retrouve ses empreintes sur l’emballage du cannabis et le sac du M16.
« C’est quelqu’un qui m’a dit de déposer les sacs là-haut et de ramener la clef. J’ai accepté car il commençait à s’énerver. J’ai eu peur qu’il me frappe. Dans l’appartement, j’ai ouvert un sac. Il y avait du shit. J’ai pris une barrette puis je suis parti. Je ne suis plus jamais retourné là-bas. »
Au tribunal qui le juge en comparution immédiate pour le transport des stupéfiants et du fusil d’assaut, Zinedine refuse de dénoncer ce « quelqu’un » par peur des représailles. « J’ai une famille dehors. Si je vais en prison, qui va la défendre ? »
Avec neuf mentions au casier, il avait des raisons de penser qu’un départ à la maison d’arrêt n’était pas impossible. Il a vu juste : six mois ferme. Le F3 du 15 avenue Bonaparte garde son mystère.
F.C.
|
Autrefois épreuve incontournable du début d’année, le tournoi de l’URT renaît de ses cendres à une nouvelle date. De quoi connaître un retour gagnant pour cette première édition de la nouvelle mouture limitée à 0 ? Sûrement puisqu’avec 110 inscrits, les tableaux sont homogènes.
Ainsi, chez les messieurs, le titre devrait logiquement se jouer entre Nicolas Birot (3/6, Reims Europe Club) et Cyril Pusset (4/6, Cormontreuil). À suivre toutefois les 5/6 cormontreuillois Omar Charai et Florian Collot ainsi que les 15 Julien Lacaille (La Muire) et Sébastien Choiselat (Reims Europe Club).
En + 50 ans, Alain About (15/4, TC Reims) sera favori devant les 15/5 Philippe Huet (Géo-André) et Renaud Dulière (URT).
Enfin, le tableau féminin risque de proposer un remake de la finale de Sillery entre les 5/6 Manon Hermens (Cormontreuil) et Caroline Girard (Géo-André). À moins que les 15 Charlotte Becret (URT), Marine Groulez et Leslie Lancelot (TC Reims) ne bousculent la hiérarchie.
▶ HORAIRES. –
Aujourd’hui, 14 heures : demi-finales dames ; 16 heures : demi-finales messieurs ; demain, 14 heures : finales dames et + 50 ans ; 15 h 30 : finale messieurs
Jusque-là proposé en juin, le tournoi du TC Taissy change de date pour connaître un nouvel élan.
Certes, le tableau masculin n’a pas trouvé preneur à la limite des inscriptions (5/6) mais pas facile d’émettre le moindre pronostic avec six 15 sur la ligne départ : Guillaume Tonnel et Bastien Villenet (Taissy), Paul Guery (Troyes), Eliot Roussel (Vitry), Nicolas Phamtan (Courtisols) et Léo Samyn (Géo-André).
À surveiller également les 15/1 Mathieu Lalire (Saint-Memmie), Hugo Vina (Creney) et Louis Peurichard (Taissy).
Le tableau féminin annulé
Faute de combattantes, le tableau féminin a été annulé alors qu’en 15/16 ans, le titre se jouera entre Louis Peurichard (15/1, Taissy) et Hugo Lebouvier (15/2, Corlontreuil).
▶ HORAIRES. – Aujourd’hui, 14 heures : finales messieurs et 15/16 ans.
Les faits remontent au 2 juillet. De passage rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge, une adolescente de 15 ans avait dû remettre ses baskets toutes neuves à un individu qui menaçait de la frapper si elle n’obéissait pas.
L’enquête ouverte par la brigade de répression des violences a permis d’identifier l’auteur présumé, un jeune du quartier âgé de 16 ans. Formellement reconnu, il a cependant nié les faits. La paire de baskets n’a pas été retrouvée, probablement écoulée contre monnaie sonnante et trébuchante après avoir trouvé bonne pointure.
Présenté au juge des enfants, le garçon a été mis en examen puis confié à un éducateur avec obligation de respecter son placement en foyer, de suivre une formation et de ne pas entrer en contact avec la plaignante.
Premier cours de l’année universitaire, lundi, de Line Touzeau : « Ma propre prof de finances publiques était terriblement ennuyeuse. J’espère faire mieux ! »
Agrandir la photo
|
Comme chaque année, Laurent Divart a joué l’équilibriste pour accueillir les étudiants.
Agrandir la photo
|
Les étudiants ont repris le chemin des amphis à Reims. Du moins, la minorité qui assiste à tous les cours. Reportage côté profs avec Line Touzeau, qui enseigne les finances publiques.
Entrée dans l’amphithéâtre. Des dizaines de paires d’yeux qui dépassent des écrans d’ordinateur se fixent sur Line Touzeau, incarnation des rébarbatives, ou pas, finances publiques. « Bonne rentrée à tous. » Petit conseil en guise d’entrée en matière : « Je vois que vous êtes équipés d’ordinateurs. Je vous conseille de ne pas transcrire le cours mot à mot mais de prendre des notes comme vous le feriez avec un stylo. Vous assimilerez mieux. Je vous conseille également de reprendre régulièrement le stylo. Les examens sont manuscrits, si vous n’avez pas écrit pendant des mois, vous aurez du mal à remplir vos copies et pourriez même avoir des crampes. »
La porte, mal graissée, empêche les retardataires d’entrer discrètement. « J’ai connu un professeur qui obligeait les étudiants en retard à chanter. Au prochain, j’applique. »
Poser son autorité, susciter l’intérêt pour la matière et ne pas rater ses brins d’humour… exercice obligé des professeurs d’université. Line Touzeau a fait lundi sa troisième rentrée de maître de conférences à Reims. Sans appréhension. « Je ne me souviens pas avoir eu peur lors de mon premier cours magistral. En revanche, le premier cours de TD a été stressant. La proximité avec les élèves est plus grande. » En amphi, les professeurs ne connaissent pas vraiment leurs élèves : « Non, ils sont trop nombreux. J’essaie de les regarder pour voir s’ils suivent. On repère seulement les bavards et quelques-uns qui viennent nous voir après le cours. » Line Touzeau trouve que les étudiants champardenais et axonais qui fréquentent la fac rémoise ont plutôt l’air heureux : « Je n’ai pas l’impression qu’ils sont stressés par leur avenir. Il faut attendre la troisième année pour les voir s’inquiéter un peu. » Gros reproche à faire aux étudiants : « Beaucoup ne vont pas en cours. Ils récupèrent les fichiers. Parfois, même ceux de l’année précédente sans réaliser que le cours change d’une année sur l’autre. »
Souvent malmenée dans les classements des villes universitaires ( nos éditions d’hier), la fac rémoise serait pourtant très agréable en interne. « Elle est à taille humaine sans querelles d’ego. Ce qui n’est pas le cas partout… Elle est de plus en plus demandée par les enseignants, c’est un signe très positif. »
La rentrée solennelle aura lieu jeudi 24 septembre à 10 heures sur le campus Croix-Rouge. Le nouvel Institut de la vigne et du vin sera inauguré mercredi 16 octobre. Nouvelles licences : langue, littératures et civilisations étrangères, parcours espagnol et parcours anglais – italien langue B. Licences professionnelles : métiers de la communication : chef de projet (IUT de Troyes), développement de projets de territoires (IUT de Reims, Châlons, Charleville).
Catherine Frey
Mardi vers 10 h 30, alors qu’ils conditionnaient dans leur ambulance une femme agitée qui venait de frapper ses jumelles de 2 ans dans un foyer de la rue Jean-Louis-Debar à Reims, deux pompiers ont été agressés par celle-ci. D’abord des insultes, puis des griffures au visage. Des renforts ont dû être demandés. La femme a été évacuée au CHU sous escorte policière pendant que ses enfants étaient acheminés vers l’hôpital américain. Les pompiers ont déposé plainte pour les outrages et les violences.
Le 4 juin dernier, vers 9 h 45, un cambriolage était commis rue de Bir-Hakeim à Tinqueux. Aux enquêteurs, un voisin décrivait avoir aperçu une silhouette en train d’enjamber le muret d’habitation.
Surtout, les policiers retrouvaient un gant oublié sur les lieux. Un ADN était identifié : celui de Zacharya, né à Reims il y a 20 ans et déjà condamné à deux reprises – et pour cela enregistré dans les fichiers ADN.
Interpellé lundi par la cellule anticambriolages de la sûreté départementale de Reims, celui-ci dégainait un alibi plus créatif que la moyenne : oui, ces gants lui ont bien appartenu mais il les a depuis perdus lors d’une partie de cartes jouée dans le quartier Croix-Rouge en compagnie d’un mystérieux « Rachid » , nouveau propriétaire – supposé – des gants et que bien sûr, Zacharya, de son propre aveu, ne saurait identifier.
Mardi, lors du procès, personne ne l’a cru. La substitut du procureur requiert six mois, dont quatre avec sursis. L’avocate de la défense plaide la relaxe, rappelant qu’un ami du prévenu, entendu dans la procédure, a confirmé que celui-ci « jouait souvent aux cartes – poker, etc » .
Délibéré. Les juges condamnent Zacharya à six mois de prison avec sursis. Obligation en prime de rechercher un travail.
Seuls les noms des prévenus condamnés à de la prison ferme sont publiés.
M.L.
|
Les étudiants du campus Croix-Rouge ont été accueillis par un café et un croissant de bienvenue pour la rentrée universitaire lundi.
Offerts par l’association des étudiants musulmans de France.
Le Réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims (tél. 03 26 35 68 51, http://www.bm-reims.fr) invite à la projection de Rouge comme le ciel de Cristiano Bortone, à partir de 8 ans, ce mercredi à 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, tél. 03 26 35 68 51 (accès libre). L’histoire d’une passion d’un enfant aveugle pour le cinéma.
Clubs sportifs, ados et familles, tout le monde pourra à nouveau patiner bientôt en musique.
Agrandir la photo
|
Alors que la patinoire Jacques-Barot est en cours de remise aux normes, celle du boulevard Albert-1 er est restée ouverte tout l’été aux clubs. Réouverture au public le 11 octobre.
Elle est tellement bien isolée que nous avons eu moins de problèmes qu’avec l’ancienne, celle de la chaussée Bocquaine, qui faisait des stalactites sur la glace. » Stéphane Lang, le conseiller municipal délégué aux relations avec les associations sportives, est plutôt content de la façon dont la nouvelle patinoire s’est comportée pendant l’été, même quand la température s’est emballée un peu vers le haut.
« C’était un challenge de la garder ouverte pendant les journées de canicule. Mais nous sommes ravis de constater que le bâtiment a été bien construit. On va pouvoir le garder trente ans, et si nécessaire, nous pourrons même l’agrandir », se réjouit encore l’élu.
En ce moment, il y fait 7º et les adolescents de la section danse sont ravis de pouvoir s’entraîner dans de bonnes conditions dès le début septembre. Les membres des clubs (70 en vitesse, 180 en patinage artistique, 150 en danse et 150 en hockey) ne seront bientôt plus les seuls à patiner gaiement sur la glace. Le public va pouvoir revenir, en famille, dès le 11 octobre. Ils auront trois créneaux, le mercredi et le samedi après-midi, ainsi que le dimanche toute la journée.
Des soirées thématiques et nocturnes telles que mousse, laser ou années 80 sont aussi prévues. « Cela permet de mettre trois générations sur la glace » , précise aussi Christian Guy, l’adjoint au chef de service.
Les scolaires connaîtront aussi les joies de la glisse dès le mois d’octobre puisque quatre classes primaires seront conviées à la patinoire chaque jour. Ils auront à disposition l’une des 900 paires de patins qui ont été rapatriées de Bocquaine et ils seront accueillis par l’un des six agents qui travaillent à temps complet sur les deux patinoires, Albert-1er et Jacques-Barot (sans compter les renforts pour certaines séances).
Marie-Christine Lardenois
En hausse au niveau de la participation avec 111 inscrits, le tournoi jeunes du TRC Muire a remporté un franc succès. Au niveau des résultats, la logique a très souvent été respectée. Hormis chez les 13 ans filles où Inès Frey (30/1, Cormontreuil) a créé la sensation avec notamment une « perf » à 15/5 en finale, sur Sybille Pierlot (Muizon).
La finale chez les 11 ans garçons va clore cette édition, aujourd’hui.
Garçons. –
11 ans : Castelain (40, Bétheny) - Fleischmann (40, Bétheny), finale aujourd’hui ; 12 ans : L’Abois (30/1, Bétheny) bat Deliege (30/1, Bétheny) 6-2, 6-0 ; 13 ans : Laroche (15/5, Cormontreuil) bat Labruyère (30, La Muire) 6-2, 6-1 ; 14 ans : Héraut (15/3, TC Reims) bat Duguit (15/3, Taissy) 6-3, 4-6, 6-3 ; 15/16 ans : Dumont (15/1, Cormontreuil) bat Breton (15/1, Reims Europe) 6-1, 6-3 ; 17/18 ans : Samyn (15, Géo-André) bat Lopes (15, Cormontreuil) 6-3, 3-6, 7-5.
Filles. –
11 ans : Flavia Kinsey (NC, TRC Muire) bat Alixe Pierlot (NC, Muizon) 3-6, 6-3, 6-4 ; 13 ans : Inès Frey (30/1, Cormontreuil) bat Sibylle Pierlot (15/5, Muizon) 6-2, 7-6 ; 14 ans : Margaux Rubino (15/5, Cormontreuil) bat Jeanne Renaut (15/5, Cormontreuil) 7-6, 6-1.
Atelier scrapbooking par Françoise d’Hermy à son domicile au 1 rue Alexandre-Dumas. Portes ouvertes les 24 et 25 septembre de 14 à 20 heures et le 26 septembre de 10 à 19 heures.
Pouvoir adjudicateur : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 10.385.472 euros, inscrite au RCS nº B 335.480.679, dont le siège social est sis 7, rue Marie Stuart - CS 80017 - 51723 Reims cedex.
Objet : Maintenance des portes de garages, barrières et portails automatiques (51 / 52).
Procédure : Procédure adaptée ouverte soumise à l’ordonnance 2005-649 du 6 juin 2005.
Le marché est composé de 2 lots :
Lot 1 : 172 équipements sur les Secteurs 1 (Agence Châtillons)
4 (Agence avenue de Laon) - 9 (Agence de Châlons-en- Champagne, Vitry-le-François, Saint-Dizier) ;
Lot 2 : 153 équipements sur les Secteurs 3 (Agence Croix-du- Sud) - 5 (Agence Epernay EX pat. Effort Rémois) - 7 (Agence Tinqueux - Agence Reims Centre) - Divers.
Délai : 1 année probatoire en 2016, possibilité de 4 reconductions de 1 année.
Date limite de réception des candidatures et des offres : Le vendredi 2 octobre 2015 avant 12 heures, par dépôt contre récépissé ou envoi des dossiers en LRAR au Service Achats-Marchés de Plurial Novilia - 7, rue Marie Stuart - CS 80017 - 51723 Reims cedex.
Le dossier de consultation pourra être obtenu, à partir du mardi 8 septembre 2015 à 9 heures, en téléchargement gratuit sur les sites : www.plurial-novilia.fr ou www.lunion-legales.fr, Réf. Marché : MA-240915.
Renseignements administratifs : Service Achats-Marchés : Mme Bernard-Barthe : 03.26.04.98.30 / Mme Forray : 03.26.05.92.33 / Mme Gallois : 03.26.04.99.05.
Renseignements techniques : Service Maintenance : Mme Clément : 03.26.04.98.32 / Cabinet RCEA M. Meslin : 02.35.62.21.96.
Date d’envoi à la publication : Le jeudi 3 septembre 2015 au JAL L’UNION (édition Marne).
Un atelier scrapbooking est proposé par Françoise d’Hermy qui invite le public à venir découvrir cette activité de loisirs créatifs, au cours de trois journées portes ouvertes le 24 et 25 septembre de 14 à 2 heures et le 26 septembre de 10 à 19 heures, à son domicile : 1, rue Alexandre-Dumas.
|
C’est en présence de Laure Miller, adjointe déléguée aux espaces verts et à l’écologie, et de Nicolas Quinquis, directeur de l’agence Croix-du-Sud de Plurial l’Effort rémois, généreux donateur aux gagnants, que Jean-Michel Gauthier et Eric Dousset, présidents des jardins familiaux de Croix-du-Sud ont dévoilé, samedi 5 septembre, le palmarès du concours 2015 des plus belles parcelles.
Sur les 92 jardinets attribués, l’association a choisi cette année d’en récompenser 60 avec une nouvelle organisation : un trophée sur trois ans, des coupes aux premiers, du champagne et une enveloppe remise à chaque gagnant par Alpha Logement (Plurial-Novilia).
Les dix premiers : 1. Jean Duguet, 2. Metin Tercan, 3. Laurent Leclert, 4. José Lejeune, 5. Raymond Seck, 6. Lydie Dodard, 7. Régis Luc, 8. Memet Kalender, Pascal Petit et M. Salau.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Les nouveaux étudiants vont bientôt être munis d’une carte multiservices. Véritable passeport quotidien, leur carte étudiant fera office de carte d’accès au restaurant universitaire du Crous mais aussi de carte de transport. Seuls les élèves s’inscrivant pour la première fois à l’Université y ont droit.
Autre bémol, ces fameuses cartes n’ont pas encore été distribuées et les étudiants ne sont pas au courant qu’elles existent. Et beaucoup ont déjà acheté leur abonnement pour l’année en se rendant directement à l’agence Citura, comme Dimitri, 21 ans, nouvel étudiant en économie et gestion. « Dommage, j’ai déjà pris mon abonnement. Si j’avais su, ça m’aurait intéressé et ça m’aurait évité de faire la queue pendant 2 heures devant l’agence », regrette l’étudiant dans un couloir du Campus Croix-Rouge.
|
La soirée organisée par l’association des Champ’Ladies à l’hippodrome samedi a comblé les heureuses élues, chouchoutées comme des princesses !
Une mise en plis digne d’une star par-ci, un massage des pieds relaxant par-là, le tout agrémenté d’une coupe de champagne ou encore d’une dégustation de gourmandises… La 5 e soirée organisée samedi soir par l’association des Champ’Ladies a ravi les 85 chanceuses, sélectionnées parmi 700 candidatures !
Seule ombre au tableau : le temps, qui a contraint les organisatrices, Morgane, Valérie et Émilie, deux heures seulement avant le début de cette « garden-party », à délaisser la tente plantée au milieu de l’hippodrome pour rejoindre l’intérieur du bâtiment flambant neuf. « On a joué la sécurité », confiait Morgane, ravie de son plan B, devenu tout aussi charmant qu’un cadre champêtre grâce à une décoration de dernière minute cosy et « girly ». Normal pour une soirée qui se voulait tournée vers les femmes, comme le reste des projets des Champ’Ladies. « Nous voulons créer du lien entre elles », insiste le trio, « faire bouger la région au féminin et mettre en valeur nos prestataires, qui viennent bénévolement offrir de leur temps ». Mais aussi permettre aux invitées de « passer un bon moment et de reprendre confiance en elles » en se faisant chouchouter comme des princesses ! Pour ce faire, celles-ci devaient parfois prendre leur mal en patience, les stands étant pris d’assaut, notamment ceux de la coiffure et des massages. Autant d’occasions de faire connaissance avec sa voisine et de découvrir les surprises glissées dans les petits sacs remis à l’accueil…
D’autres filles avaient choisi des coins plus « calmes » comme la zone de pose du vernis à ongles, les stands de vente de bijoux, de savons, ou les ateliers de création de pense-bêtes et de bougies installés sur la terrasse, au pied de la petite scène qui accueillait la chanteuse Molly Stone. La cerise sur le gâteau !
En savoir plus sur l’association : www.champladies.com
Marion Dardard
Des personnes qui rentrent dans une station-service, rien d’anormal. Sauf quand il est 4 heures du matin et que la boutique est fermée. Mardi dernier, quatre silhouettes s’approchent de la station BP, avenue de Champagne à Reims. Le grillage métallique est forcé avec un burin, la porte vitrée cassée. Les quatre cambrioleurs font une razzia sur les bouteilles d’alcool – une bonne vingtaine – mais doivent s’enfuir précipitamment : un témoin a prévenu la police.
La brigade anticriminalité interpelle un premier individu devant la boutique, une housse sur la tête, des chaussettes aux mains. Plus loin, grâce au chien, un équipage de la brigade canine débusque un deuxième personnage allongé dans les fourrés. Les deux autres fuyards, eux, parviennent à s’échapper. En revanche, les policiers récupèrent une quinzaine de bouteilles abandonnées dans la fuite.
Confiés à la cellule anti-cambriolages de la sûreté départementale de Reims, les deux suspects ont minimisé leur rôle. L’un déclare être resté derrière la station, l’autre assure n’avoir fait que le guet, mais l’exploitation des images de la vidéosurveillance démontre le contraire. De plus, sur le bermuda du guetteur, les policiers ont retrouvé des traces de graisse correspondant à celles du rideau métallique fracturé.
Qui sont les deux autres personnes ? Ils ont déclaré ne pas les connaître, indiquant les avoir rencontrées au quartier Croix-Rouge. Ils auraient accepté de les suivre alors que tout le monde avait déjà bien bu.
L’affaire se termine pour eux devant le tribunal correctionnel, audience des comparutions immédiates. Mustapha Tamini, 24 ans et 9 condamnations, a demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été écroué dans l’attente de son procès reporté au 29 septembre. L’homme au bermuda, Mohamed Bousseria, 41 ans et 10 condamnations, n’a pas varié dans ses déclarations, sans pour autant échapper à la case prison. Les juges l’ont condamné à un an, dont six mois ferme avec maintien en détention.
L’enquête se poursuit pour tenter d’identifier les fuyards.
Épreuve très attendue de la rentrée, le tournoi du TC Sillery a sacré hier, pour sa 21 e édition, Nicolas Birot (3/6, Reims Europe Club) et Manon Hermens (5/6, Cormontreuil).
Ainsi, chez les messieurs, dans une finale entre têtes de séries à 3/6, « l’Européen » a aisément et rapidement disposé de Thibault Deglave (Cormontreuil) qui, usé par ses matches à rallonge, n’était visiblement pas en jambes. Résultat, un score de 6-1, 6-1 qui parle lui même !
En + 35 ans, la logique a été respectée avec le succès du local Jérôme Daix (15/2, Sillery) aux dépens de Djamel Cherikh (15/3, Cormontreuil) : 5-7, 7-5, 6-1.
Enfin, du côté des dames, Manon Hermens (5/6, Cormontreuil) a crevé l’écran. Ex-3/6, la Bordelaise, étudiante en dentaire, a logiquement dominé (6-2, 6-1), au stade ultime, Caroline Girard (5/6, Géo-André) qui avait pourtant créé la sensation au tour précédent en éliminant la tenante du titre et grande favorite Amélie Zarev (3/6, Reims Europe Club).
Messieurs. –
Quarts de finale : Deglave (3/6, Cormontreuil) bat Durant (15, Bétheny) 6-1, 4-6, 7-6 ; Mitouart (4/6, Vivaise) bat Collot (5/6, Cormontreuil) 6-4, 6-0 ; Lacaille (15, La Muire) bat Choiselat (15, Reims Europe Club) 6-4, 6-2 ; Birot (3/6, Reims Europe Club) bat Zymek (15, Suippes) par WO ; demi-finales : Deglave bat Mitouart 6-1, 6-3 ; Birot bat Lacaille 6-3, 2-6, 6-3 ; finale : Birot bat Deglave 6-1, 6-1 ; + 35 ans, demi-finales : Daix (15/2, Sillery) bat Petit-Jean (15/3, Taissy) 6-2, 6-2 ; Cherikh (15/3, Cormontreuil) bat Tonnel (15/2, Taissy) 7-6, 5-7, 6-3 ; finale : Daix bat Cherikh 5-7, 7-5, 6-1.
Dames. –
Quarts de finale : Manon Hermens (5/6, Cormontreuil) bat Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) 3-6, 7-5, 7-5 ; Caroline Girard (5/6, Géo-André) bat Charlotte Becret (15, URT) 3-6, 6-3, 6-2 ; demi-finales : Manon Hermens bat Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Europe Club) 5-7, 6-2, 6-1 ; Caroline Girard bat Amélie Zarev (3/6, Reims Europe Club) 6-3, 3-6, 6-0 ; finale : Manon Hermens bat Caroline Girard 6-2, 6-1.
Atelier scrapbooking à la Lézardière proposé par Françoise d’Hermy, une habitante de Croix-Rouge.
Activité de loisirs créatifs à découvrir lors de trois journées portes ouvertes les 24 et 25 septembre de 14 à 20 heures et le 26 septembre de 10 à 19 heures.
Au 1 rue Alexandre-Dumas. Des réalisations à effectuer à partir de ses souvenirs engrangés au cours de l’été.
Plus grosse épreuve en 6 contre 6 en France, le traditionnel tournoi du Reims Métropole Volley s’annonce passionnant, ce week-end, à la Halle universitaire Croix-Rouge. Avec un plateau de niveau N2 regroupant 12 équipes (Reims, Boulogne-Billancourt 1 et 2, Villers-Cotterêts, Rouen, Asnières, Melun, Mende, Maizières, Tours, Fontenay et les Belges d’Esneux), le spectacle sera forcément au rendez-vous chez les messieurs. « Le but est de regrouper des équipes d’un bon niveau qui veulent se roder avant le début du championnat » , annonce Régis Blanchard, du RMV.
En parallèle, le club rémois organise le même tournoi pour les dames, avec également 12 équipes : Reims, Asnières, Rouen, Saint-Cloud, Malakoff, Strasbourg, Boulogne, Neuville, Villers-Cotterêts, Pantin et deux formations des Barbar Girls, les doubles tenantes du titre belge.
Aujourd’hui. -
Rencontres de 14 à 18 heures ;
Demain. -
Début des rencontres à 10 heures, finales à 14 et 16 heures.
Restauration et buvette sur place. Entrée libre.
Pour sa 21 e édition, le tournoi du TC Sillery a comptabilisé 148 inscrits, un chiffre en progression, dû en grande partie à la création des doubles messieurs, dames et mixtes. Homogène, le tableau masculin n’a pas trouvé preneur à la limite des engagements (2/6). Résultat, le titre devrait logiquement se jouer à 3/6 entre Thibault Deglave (Cormontreuil TC) et Nicolas Birot (Reims Europe Club). À suivre toutefois les expérimentés 4/6 Cyril Pusset (Cormontreuil) et Xavier Mitouart (Vivaise) ainsi que, à un degré moindre, les 5/6 Florian Collot (Cormontreuil) et Fabrice Martin (Saint-Martin-sur-le-Pré).
En + 35 ans, Henri Mulat (15/1, Vitry-le-François) sera le grand favori devant un quatuor de 15/2 : Jérôme Daix (Sillery), Raphaël Haltères (Cazaux), Rodolphe Tonnel (Taissy) et Jean-Édouard Frognet (Cormontreuil).
Chez les dames, Amélie Zarev (3/6, Reims EC) semble en position de garder son titre puisque la concurrence pointe à 4/6 en la personne de Lisa-Marie Habert (Reims EC) et à 5/6 avec Manon Hermens (Cormontreuil) et Caroline Girard (TC Géo-André Reims).
HORAIRES. –
Demain, 9 heures : demi-finales dames ; 10 h 30 : demi-finales messieurs ; 14 heures : finales dames, + 35 ans et doubles ; 16 heures : finale messieurs.
Rentrée des étudiants de 2015 sur un campus défraîchi mais où ils se sentent bien.
Agrandir la photo
|
« Même si on se gèle dans les amphis, on préfère rester ici qu’aller à Croix-Rouge » Rémi et Antonin
Agrandir la photo
|
La cloche universitaire a sonné au Moulin de la Housse. L’ambiance a un peu changé depuis la première rentrée, il y a pile cinquante ans.
« C’était très enthousiasmant car on rentrait dans du neuf. Il y avait de la place. Bien sûr, tout n’était pas installé. Le microscope électronique n’était pas encore arrivé », raconte Jacques Bierne, assistant des facultés en 1965, fraîchement diplômé de la Sorbonne. Il a fait la première rentrée du Moulin de la Housse, nom que gardera la faculté, tiré du domaine agricole sur lequel elle a été construite. Jacques Bierne ne savait pas qu’il en deviendrait le doyen en 1974.
« Au départ, ce campus a été conçu pour désengorger la Sorbonne. Nous devions être une antenne parisienne de la prestigieuse université. D’ailleurs, j’avoue que nous avions des mentalités de Parisiens. » Quelques années plus tôt, le doyen de la faculté des sciences de la Sorbonne avait proposé de construire une seconde faculté sur un site extérieur. Deux conceptions se sont alors affrontées : faire une faculté moderne dans la proche banlieue ou créer un campus à l’américaine, assez éloigné de la capitale, pour permettre aux étudiants d’échapper aux distractions et au stress parisien. Finalement, les deux projets voient le jour : la faculté à Orsay et le campus à Reims. « La candidature de Reims a été proposée et défendue par le président de l’Assemblée nationale Pierre Schneiter. Le désir des Rémois était avant tout de pérenniser leur école de médecine, ils ont décelé dans ce projet un bon moyen d’y parvenir. » Pour remporter la décision finale, Pierre Schneiter met en avant des arguments financiers. « Il mettra les quarante hectares de terrain à disposition pour le franc symbolique. » Amusant d’observer que l’Université rêve aujourd’hui de revendre à prix d’or ces terrains pour financer le regroupement des facultés sur un grand campus à Croix-Rouge (lire par ailleurs). Un projet ambitieux chasse l’autre.
En 1965, les étudiants sont ravis de leur nouveau campus. « Ce sont des jeunes du cru qui n’auraient pas fait d’études supérieures. Surtout les filles qu’on n’envoyait pas étudier seules à Paris. » Quant aux Parisiens prévus au départ, ils n’ont jamais voulu venir. « C’est ainsi qu’est née la première composante de la future université de Reims. » La pelouse n’avait pas encore poussé. « Il y avait plein de champignons dans la terre retournée. Les étudiants les ramassaient et se faisaient des fricassées. »
Pour l’instant, ils prennent le soleil en t-shirt et racontent leurs vacances sous les pins du campus. Dans quelques semaines, ils seront en doudoune dans les amphis, le stylo coincé dans les mitaines. L’enthousiasme n’est plus celui de 1965. « Les bâtiments sont tellement insalubres qu’on a froid quasiment toute l’année. Ils n’ont jamais rénové. On a l’impression que l’argent est plus facilement lâché pour droit ou médecine » , lâche Rémi, étudiant de biologie.
« C’est peut-être que nos budgets passent dans le matériel scientifique », suggère Antonin. « L’année dernière, un prof de géologie a failli se prendre une plaque sur la tête. Là, ils ont été obligés de refaire ! », se souviennent les étudiants. « Ils laissent tout se dégrader dans le but de tout déménager à Croix-Rouge », estiment la plupart. L’idée d’aller à Croix-Rouge ne séduit pas vraiment les scientifiques. « Au moins ici, on a de l’espace. Tout le monde se connaît. L’ambiance est décontractée. Il n’y a pas d’obligation d’être bien habillé, etc. »
Ils ont froid mais ne veulent pas quitter leurs vieux murs. Plus de récolte de champignons toutefois : « Non, mais de temps en temps ont fait des barbecues sur l’espace Shamaï Haber. » Exactement ce que l’artiste voulait en installant ses blocs de granit. Qu’ils deviennent le lieu de vie du Moulin.
Catherine Frey
« On a dans l’idée de baptiser, sur le futur campus Croix-Rouge, un espace Moulin de la Housse. Ce sera une façon de conserver la mémoire. Je comprends l’attachement affectif des enseignants et des étudiants. » Gilles Baillat, président de l’université Reims Champagne-Ardenne.
Un atelier scrapbooking est proposé par Françoise d’Hermy, une habitante du secteur de La Lézardière à Croix-Rouge, qui invite le public à venir découvrir cette activité de loisirs créatifs, au cours de trois journées portes ouvertes le 24 et 25 septembre de 14 à 2 heures et le 26 septembre de 10 à 19 heures, qu’elle organise à son domicile, 1, rue Alexandre-Dumas.
« Au cours de l’été, nous avons engrangé de nombreux souvenirs et photos », explique-t-elle : « Quoi de plus agréable que de reparcouir ces trésors et de les mettre en scène ? »
Dimanche après-midi, lors d’une surveillance rue Pierre-Taittinger, dans la zone de sécurité prioritaire du quartier Croix-Rouge, une patrouille du commissariat a remarqué un scooter qui s’éloignait de deux garçons après une transaction. Elle a procédé au contrôle.
Le plus jeune, 17 ans, détenait un morceau de résine de cannabis que son ami, 18 ans, venait d’acheter 20 euros au pilote du cyclomoteur.
Le majeur va faire l’objet d’une composition pénale (300 euros d’amende) tandis que le mineur est convoqué à un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants.
Mardi vers 22 h 30, un homme de 43 ans a été blessé à la gorge lors d’une agression à l’arme blanche rue de Vesle à Reims, à un arrêt du tramway (L’union de mercredi). Il devait sortir de l’hôpital hier – « Il a eu de la chance. Ce n’est pas passé loin de l’artère » , indique sa mère – tandis que l’agresseur, 61 ans, est toujours en garde à vue.
Les premiers renseignements recueillis tard mardi soir laissaient à penser que les deux protagonistes étaient SDF. Il n’en est rien.
La victime habite chez sa mère au nord de la ville, l’auteur des coups vit à Croix-Rouge. Ce dernier est l’oncle de la personne agressée. La dispute semble avoir éclaté à la suite d’une remarque qui a fortement déplu au neveu. L’enquête est en cours.
|
Intercampus a prévu un tas d’actions pour célébrer la rentrée. Avec, en tête, le lancement d’une application visant à améliorer la vie quotidienne des étudiants.
Fournir une boussole aux étudiants de la région. C’est dans cet objectif qu’Intercampus a décidé de lancer sa propre application smartphone. Présentée officiellement ce soir aux administrateurs et partenaires de la Fédération des associations étudiantes de l’Académie, cette « appli » devrait vraiment être lancée ce jeudi matin.
Créée cet été par deux étudiants en informatique de l’université qui entrent en Master 1, elle ne sera disponible, dans un premier temps, que sur Google Play et Apple store. Pour les Windows phone, il faudra attendre le mois d’octobre.
Voilà deux ans qu’Intercampus souhaitait lancer sa propre application. C’est en établissant un diagnostic sur les besoins des étudiants, et en partant du constat que ces derniers n’avaient souvent pas recours à leurs droits par manque d’informations, que ce projet est né. « On s’est demandé quelle solution apporter », confie Quentin Spooner, président d’Intercampus. « Un guichet unique, très actif à la rentrée étudiante, existait déjà sur Reims Campus. Et nous avons une épicerie sociale et solidaire, l’Agoraé, sur le campus Croix-Rouge, qui permet de répondre aux questions. Nous avons souhaité aller plus loin, et réunir tout ce que font les acteurs institutionnels pour les étudiants. »
Informations pratiques sur le logement, prévention, aides, droits, offres des partenaires d’Intercampus, bons plans, mais aussi rendez-vous étudiants, loisirs, vie associative… seront ainsi répertoriés dans une seule et même application. « Les institutions créent le contenu. Nous le mettons à disposition. » À l’heure où 80 % des jeunes disposent d’un smartphone, pour sûr, ce guide pratique 2.0 ne devrait pas tarder à entrer dans leur vie. « On s’est fixé un premier objectif de 1 000 téléchargements minimum à la fin septembre sur la région », confie M. Spooner. « Derrière, ça devrait partir très vite avec toutes les communications des associations. À nous de mettre à jour régulièrement cet outil qui va aider, améliorer la vie quotidienne des étudiants. Ce qui fait partie de notre mission. »
Intercampus invite les étudiants à participer aux autres actions menées par son réseau du 2 septembre au 1 er octobre sur les campus de la région pour célébrer la rentrée. Objectif : accueillir les petits nouveaux et lutter contre l’isolement. Au programme des réjouissances : un concours de cuisine régional (sélections à Reims le 11 septembre sur le parvis de la gare, inscription sur mdc@intercampus.fr), des actions de prévention sur les risques routiers (les 22 et 23 septembre à Reims) et des séances de cinéma en plein air (le 23 septembre sur le campus Croix-Rouge). Fin des rendez-vous le 1 er octobre avec la grande soirée Noctampus à Léo-Lagrange.
Marion Dardard
Vous avez une tablette mais vous ne savez pas vous en servir ? Vous souhaitez découvrir ce nouvel outil numérique ? Nous vous proposons un atelier pour vous expliquer son utilisation et les fonctionnalités de base. N’oubliez pas d’apporter votre tablette ainsi que le câble d’alimentation. Si vous n’en avez pas, nous pouvons vous en prêter une le temps de l’atelier.
À 9 h 30, sur inscription au 03 26 35 68 40 à la médiathèque Croix-Rouge au 19 rue Jean-Louis-Debar.
Gratuit.
Pour la deuxième nuit consécutive, des incendiaires ont sévi dans le secteur de l’avenue Bonaparte à Croix-Rouge, avec plusieurs poubelles mises à feu en quelques minutes, hier vers 0 h 30, avenue Bonaparte, allée des Bourguignons et allée des Landais. Lundi vers 4 h 30, un conteneur a brûlé sous un porche du 9 avenue Bonaparte, ainsi qu’une voiture à proximité.
Toujours lundi, vers 18 heures, les pompiers ont éteint un feu de papiers dans un local à vide-ordures de la place Georges-Braque.
|
Âgés de 11 et 12 ans, 24 nouveaux élèves de 6 e du collège Joliot-Curie ont passé une journée au commissariat central de Reims dans le cadre de La semaine de l’école ouverte, un dispositif de l’Éducation nationale qui permet d’accueillir des scolaires qui ne partent pas en vacances en leur proposant de nombreuses activités culturelles, sportives ou de loisirs.
Joliot-Curie entretient déjà des liens étroits avec l’école nationale de police Reims, au travers de sa filière « métiers de la sécurité » proposée en lycée professionnel. Pour la découverte de cette autre institution qu’est le commissariat, les collégiens ont choisi comme fil conducteur une enquête policière. Point de départ du scénario : des cambrioleurs ont volé au collège les carnets de correspondance, ce qui perturbe l’organisation de la rentrée.
De là, les intervenants ont pu décrire le cheminement d’une enquête, présenter les différents services de la police, leur façon de travailler. Les élèves ont visité la salle où sont réceptionnés tous les appels « 17 » et ont pu assister à une démonstration du « groupe d’enquête criminalistique », l’unité chargée de prélever traces et indices. Autrement dit, quelques-uns de ces fameux « experts » que le groupe de scolaires ne voit habituellement qu’à la télé.
Prochain gros chantier : la réforme des collèges prévue pour la rentrée 2016. Sébastien Ponciau et Christian Lantenois
Agrandir la photo
|
Les maternelles vont papoter et jouer davantage, certains lycéens de sections professionnelles auront plus de temps pour s’orienter et la zone B des vacances évolue.
Du changement en maternelle
Les principaux changements de cette rentrée 2015 sont pour les classes de maternelle. Les nouveaux programmes poursuivent trois objectifs : « l’apprentissage de la vie en groupe, l’expression orale des élèves et l’approche de la lecture. Notamment à travers des jeux », cite le recteur. La maternelle constitue désormais un cycle à part entière avec une évaluation des acquis avant le CP.
Des lycées pros plus souples
Huit lycées professionnels de la région proposent une seconde commune à plusieurs spécialités de bac, ce qui permettra aux élèves d’avoir une année de plus et une meilleure connaissance des filières avant de s’engager dans une voie professionnelle.
Laïcité
La charte de la laïcité est jointe au règlement intérieur que les parents doivent signer et, théoriquement, lire à la rentrée. Dans le même esprit, vont commencer les interventions en classe de volontaires de la réserve citoyenne qui se sont manifestés auprès du rectorat. Ces conférences se feront en présence de l’enseignant sur des thèmes adaptés au programme.
Les nouveaux « dirlos »
Quelques changements dans les fauteuils de principaux et de proviseurs. Châlons-en-Champagne : Bertrand François au lycée Jean-Talon, Christian Van Der Stee au lycée Oehmichen. Fagnières : Isabelle Bohand Zanga au collège Louis-Grignon. Reims : Thierry Reibel au lycée Roosevelt, Irène Casalis au lycée Gustave-Eiffel, Sophie Lemaire au collège Robert-Schuman, Valérie de Schutter au collège François-Legros. Dormans : Nathalie Klein au collège Claude-Nicolas-Ledoux. Épernay : Emmanuelle Chausson au collège Jean-Monnet. Vitry-le-François : Catherine Monjou au collège Vieux-Port. Vertus : Nathalie Malmberg au collège Eustache-Deschamps.
Les collèges des réseaux prioritaires
Font partie du Réseau d’éducation prioritaire (REP) : les collèges Trois-Fontaines, Maryse-Bastié, François-Legros à Reims, Louis-Pasteur à Sermaize-les-Bains et Les Indes à Vitry-le-François. Sont classés REP+ (collèges de quartiers réputés difficiles) : Colbert, Joliot-Curie, Georges-Braque, Paul-Fort à Reims. Ils bénéficient de davantage de moyens et les professeurs sont un petit peu mieux payés.
Nouvelle zone B de vacances
Réforme territoriale oblige, la zone B des vacances scolaire évolue. Les élèves de l’académie de Reims seront en vacances en même temps que ceux de Nancy, Metz et Strasbourg.
Catherine Frey
LA PHRASE
« Installer l’Espé (école de formation des professeurs) à la place du collège Joliot-Curie à Reims sera une très bonne chose mais à condition que les élèves et les enseignants du collège ne soient perdants en rien. »
Philippe-Pierre Cabourdin, recteur de l’académie
|
Chez Plurial Novilia, tout est parti d’un constat : « Pour créer durablement du lien social, il faut permettre aux gens de se rencontrer et d’échanger ». Il y a plus d’un an, cet organisme logeur a proposé à ses salariés volontaires, de partager, pendant leurs heures de travail, leurs intérêts et leurs passions avec les locataires du parc immobilier du bailleur. Un atelier tricot existe déjà à Croix-du-Sud. Pour la rentrée, un autre atelier est en prévision, en partenariat avec la maison de quartier des Châtillons et Slam Tribu.
C’est à l’Espace Eau que nous rencontrons Clément Lesprit, chargé de clientèle et… amateur de slam : « Nous voulons aller au-delà de notre simple rôle de bailleur, en mettant en place des actions communes et en étant l’élément moteur qui va impulser ces rencontres. Le slam ne sera que l’outil pour arriver à cet objectif ». Les partenaires ont voulu tester d’abord les réactions des habitants, d’où un atelier d’écriture et une scène ouverte près des bassins. Pas facile d’attirer au stand les adultes - surtout des mamans - qui surveillent leurs enfants qui barbotent. « J’aime les mots, les mots qu’on écrit, les mots qui résonnent comme un cri, qui sonnent et qui frissonnent », déclame Sophie (nom de scène : La Grande Copinne, avec deux « n »… c’est son vrai nom). L’animation commence à faire venir quelques habitants. On demande à Assia Abdellaoui, maman de Norhane, 5 ans, ce qu’elle pense du slam : « Pour moi, c’est une façon de s’exprimer. C’est important de communiquer, d’utiliser les mots. Aller à l’atelier ? Pourquoi pas ? »
Il ne faut pas que l’écrit soit un frein. Sabrina, animatrice de slam, a tout prévu : « On va travailler aussi dans le verbal, l’interprétation, l’aisance. Avec des cycles de 4 séances pour éviter la contrainte d’une inscription à l’année ». Et, pour coller au quartier, le fil rouge sera sur le thème des navigateurs.
Contact : clement.lesprit@plurial.fr ou 03 26 77 65 20. Maison de quartier, place des Argonautes ou Agence Plurial Novilia, 2 avenue Christophe-Colomb.
L’association Étoile Croix-du-Sud rouvre ses portes, dans l’attente d’occuper ses nouveaux locaux.
Deux activités ont repris : les après-midi de Croix-du-Sud le jeudi (belote, tarot, jeux de société) et les après-midi tricot le jeudi aussi.
Au 5 avenue Léon-Blum. Tél. : 03 26 06 56 66.
Dimanche soir, vers 22 h 30, une Renault Clio a été incendiée sur un parking de la RD951, à hauteur de Sermiers. Elle est manifestement volée, de même qu’un C15 dont la carcasse calcinée a été retrouvée hier à 14 h 30 sur la route de Beine-Nauroy, quelques kilomètres après le rond-point de Prunay.
À Reims, une poubelle a brûlé à 4 h 15 rue Auguste-Walbaum, une Renault et un autre conteneur avenue Bonaparte à 4 h 30. Dimanche vers 11 heures, c’est une moto Hyasung 125 cm3 – signalée volée – qui a été retrouvée incendiée rue de l’Escaut.
|
Un Rémois de 17 ans a arraché ou tenté d’arracher les sacs à main de trois retraitées en une seule journée. Un témoin a facilité son arrestation.
La pluie tombée toute la journée de jeudi n’a pas dissuadé un petit délinquant rémois de se mouiller pour commettre une série de vols et tentative de vol à l’arraché. Âgé de 17 ans, le garçon était parti se balader avec deux camarades de 19 et 22 ans qui ont cependant été mis hors de cause après avoir expliqué – sans être contredits – qu’ils étaient restés en retrait, sans être informés au préalable de chacune des agressions.
Le mineur s’est d’abord attaqué à une dame de 64 ans croisée rue Lucien-Léger à Cormontreuil. Il a essayé de lui prendre son porte-monnaie mais la victime a réussi à garder son bien. Ses pas l’ont ensuite ramené à Reims, avenue Georges-Hodin au quartier des Châtillons, où il a arraché le sac à main d’une retraitée de 85 ans. Elle aussi a résisté, ce qui lui a valu d’être légèrement blessée en tombant sur le trottoir.
Peu de temps après, accompagné de ses deux amis, l’adolescent a poursuivi sa promenade au quartier Croix-Rouge. Encore un sac à main arraché, cette fois-ci rue Marie-Laurencin, au préjudice d’une dame de 64 ans, mais un automobiliste s’est arrêté pour prendre en chasse le voleur qui a préféré déguerpir en abandonnant le sac. Le témoin l’a remis à la sexagénaire puis est reparti avant l’arrivée des policiers, lesquels ne savent rien de ce courageux citoyen anonyme, apparemment pressé avec femme et enfants dans sa voiture.
L’arracheur de sacs, quant à lui, n’a pas couru longtemps. Il s’est fait pincer après l’arrestation de ses deux copains. Difficile de nier car il détenait la carte bancaire d’une des victimes.
Pendant que ses camarades ressortaient du commissariat sans suite judiciaire, l’adolescent prenait le chemin du palais de justice pour y être présenté à un juge des enfants. Il a été mis en examen pour « vols et tentative de vol avec violence sur personne vulnérable » , puis placé sous contrôle judiciaire dans un établissement éducatif de l’Aisne.
F.C.
Pas de surprise, dimanche, pour la troisième édition du tournoi du TCCA de Cauroy-lès-Hermonville, puisque les favoris se sont logiquement imposés.
Ainsi, chez les messieurs, la finale a opposé Guillaume Durant (15, Bétheny) à Frédéric Sadouët (15/1, Géo-André). Seulement, ce dernier était usé physiquement par une demie matinale à rallonge. Eddy Lisima (15/3, ASPTT Reims) l’a poussé à une bagarre de 3 h 15. Repêché puisque les quarts de finaliste Sébastien Cornet (15/1, Vervins) et Clément Milinaire (15, Cormontreuil) avaient dû déclarer forfait sur blessure, celui qui a aussi fait une belle carrière de pongiste a joué crânement sa chance. Mais, de ce fait, Sadouët n’a pas pu pleinement défendre ses chances en finale. D’autant que, sous la chaleur, le puissant Béthenyat a rapidement pris le jeu à son compte pour aligner les points et les jeux : 6-2, 6-0.
Par ailleurs, dans un tableau féminin à l’allure de tournoi interne, Alicia Lecomte (30, Cauroy-les-Hermonville), plus en jambes, n’a laissé aucune chance à sa camarade de club, Caroline Muller (30), comme l’indique le score : 6-1, 6-2.
Dames. –
Demi-finales : Caroline Muller (30, Cauroy) bat Suzanne Magron 6-1, 6-1 (30/2, Cauroy) ; Alicia Lecomte (30, Cauroy) bat Sylvie Gaudichau (30/4, Cauroy) 6-0, 6-0. Finale : Alicia Lecomte bat Caroline Muller 6-1, 6-2.
Messieurs. –
Quarts de finale : Durant (15, Bétheny) bat Crystal (30/1, Cauroy) 6-3, 6-0 ; Pierre (15/1, Reims Europe) bat Thierus (15, Géo-André) 6-3, 6-3 ; Cornet (15/1, Vervins) bat Milinaire (15, Cormontreuil) 6-3, 7-5 ; Sadouet (15/1, Géo-André) bat Zymek (15, Suippes) 6-3, 1-0 abandon. Demi-finales : Durant bat Pierre 6-1, 7-6 (7/5) ; Sadouet bat Lisima (15/3, ASPTT Reims) 7-5, 5-7, 7-6 (7/5). Finale : Durant bat Sadouet 6-2, 6-0.
L’association Étoile Croix-du-Sud a de nouveau ouvert ses portes, dans l’attente d’occuper ses nouveaux locaux. Deux activités ont repris : les après-midi de Croix-du-Sud le jeudi (belote, tarot, jeux de société) et les après-midi tricot le jeudi également. Par ailleurs, le prochain loto se déroulera dimanche 4 octobre.
Renseignements complémentaires au secrétariat, au 5, avenue Léon-Blum (tél. 03 26 06 56 66).
Les élèves de 6 e commenceront l’année scolaire mardi 1 er septembre. Ils seront accueillis avec leurs parents à partir de 9 heures et seront pris en charge jusqu’à 16 heures. La première journée sera consacrée à l’intégration : découverte des locaux, des rituels éducatifs et pédagogiques. Tous les élèves seront invités gratuitement au restaurant scolaire pour ce premier jour.
Les élèves des classes de 5 e , 4 e et 3 e rentreront quant à eux le mercredi 2 septembre selon les horaires suivants : 3 e à 8 heures, 4 e à 8 h 45 et 5 e à 9 h 20. Les élèves de 6 e n’auront pas classe ce jour-là. Tél. 03 26 06 00 33.
Dans la nuit de samedi à dimanche, quelques incendies ont nécessité l’intervention de pompiers : samedi soir, vers 21 heures, ce fut d’abord un feu de détritus dans l’avenue de Champagne ; puis, peu après 22 heures, un véhicule en stationnement incendié dans la rue Adrien-Sénéchal ; et enfin, vers 4 heures du matin, un nouveau feu de container (poubelle), dans la rue Buridan.
Le challenge nautique a été organisé dans le cadre des activités du « centre loisirs jeunes » de la police nationale de Reims.
Agrandir la photo
|
Les vacances se terminent également au centre loisirs jeunes (CLJ) de la police nationale de Reims. Comme tous les ans, un challenge nautique organisé au lac du Der a marqué la fin de la saison estivale. Une quarantaine d’adolescents rémois de 13 à 15 ans, sélectionnés parmi ceux qui sont venus cet été sur la base du CLJ à Écollemont, y ont participé. Au programme : épreuves de navigation, joutes nautiques, courses bike and run, course d’orientation… Chaque joueur a remporté une médaille, la première des dix équipes un trophée, les vainqueurs et les seconds une sortie au parc Walibi.
Géré par la direction départementale de la sécurité publique de la Marne, le CLJ est installé au quartier Neufchâtel. Entre 50 et 70 ados rémois y sont venus chaque jour cet été, fréquentation en hausse. Auparavant tourné vers Orgeval et Chalet-Tunisie, le CLJ accueille aussi maintenant des ados de Croix-Rouge et Wilson, dans le cadre du travail de prévention mené dans ces deux quartiers classés « zone de sécurité prioritaire ». Le but est de faire se rencontrer les jeunes. C’est pour cette raison que les dix équipes du challenge nautique étaient mixtes, composées de jeunes issus des différents quartiers.
Tony et Émilie Laché sont soulagés. Leur fille fera bien son année à Joliot-Curie.
Agrandir la photo
|
La rentrée s’annonce incertaine ou compliquée pour les parents qui ont demandé une dérogation et que celle-ci leur a été refusée.
Trois témoignages de parents désemparés sont arrivés hier à la rédaction. Cédric Delsaut, pour commencer, craint de ne pas pouvoir emmener son fils de 6 ans mardi à l’école. « Il devait retourner à Jean-Macé où il a effectué toute sa maternelle. Sa nourrice habite à côté. On nous propose Les Trois-Fontaines. Ce n’est plus le secteur de la nounou. Je suis ouvrier du bâtiment, souvent en déplacement, et la maman travaille dans la grande distribution. Nous n’avons pas d’autre choix » , raconte le papa, inquiet.
Il a demandé une dérogation (par rapport à son lieu d’habitation), refusée. Il a fait un recours et a appris mercredi qu’elle n’était pas accordée.
« Il paraît que nous sommes 27 dans ce cas à Jean-Macé. On devrait y rouvrir une classe. Mais la mairie nous renvoie sur l’Inspection d’académie. Si on laisse faire, nos enfants ne seront pas scolarisés. C’est abominable, honteux » , insiste Cédric Delsaut.
Un autre papa est préoccupé parce que ses deux enfants doivent aller dans deux écoles différentes et que la situation est ingérable pour la nourrice. « Ils ont passé l’ensemble de leur scolarité à Jean-Macé. Et subitement, à notre retour de vacances, nous apprenons que notre fils fera bien sa rentrée en CE2 à Jean-Macé mais que sa sœur doit aller à Charles-Arnould. Pourquoi séparer une fratrie, comment allons-nous expliquer cela aux enfants, et comment être à deux endroits au même moment quatre fois par jour ? » Des soucis d’organisation se posent à ces deux Rémois qui ont des professions chronophages et qui se plaignent d’un manque de considération.
Quant à Tony et Émilie Laché qui habitent à Olizy mais travaillent à Reims, ils ont toujours eu une dérogation pour que leur fille aille en classe à Joliot-Curie et que la nounou puisse s’en occuper. En insistant à la mairie hier après-midi, ils ont fini par avoir gain de cause car il restait des places dans cette école ainsi qu’ils le soutenaient.
« Je sais qu’il y a des soucis avec les dérogations dans certaines écoles et que cela peut poser des problèmes aux familles », reconnaît Valérie Marchet, adjointe à l’éducation. « Mais nous n’avons pas toujours le choix. Les dérogations, ce n’est pas à la discrétion de la Ville. Nous ne pouvons qu’alerter l’Éducation nationale quand nous sentons qu’il peut y avoir un afflux d’enfants. Tant qu’on peut accepter les enfants, on les accepte. Pour Jean-Macé, nous avons alerté, mais l’Éducation nationale n’ouvre pas de classe pour les dérogations. Or nous avons eu 1 200 demandes de dérogations en tout. »
L’association Étoile Croix-du-Sud a de nouveau ouvert ses portes avant d’occuper ses nouveaux locaux.
Deux activités ont repris : les après-midi de Croix-du-Sud le jeudi (belote, tarot, jeux de société) et les après-midi tricot, le jeudi également.
Bibliothèque : Nouvelle tournée pour le bibliobus rémois
Le bibliobus va desservir désormais l’ensemble des quartiers rémois. © l’Hebdo du Vendredi
Agrandir la photo
|
A partir du 1er septembre, le bibliobus desservira 11 nouveaux quartiers : Billard, Epinettes, Verrerie, Orgeval, Charles Arnould, Lézardière, Dauphinot, Saint-Anne, Clairmarais, Chaussée Bocquaine et La Neuvillette. A ces 11 quartiers s’ajouteront les 7 quartiers déjà desservis : Turenne, Mazarin, Chalet-Tunisie, Trois-Fontaines, Maison-Blanche, Europe, Châtillons, soit un total de 18 quartiers qui seront visités toutes les deux semaines. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de la ville de Reims de rendre la culture plus accessible à l’ensemble de ses citoyens. « On s’est rendu compte que le public du bibliobus ne fréquentait pas forcément le réseau des bibliothèques, indique Pascal Labelle, adjoint au maire chargé de la culture. Face à ce constat, nous nous sommes dit qu’il fallait desservir l’ensemble des quartiers, tout en améliorant le service ».
Ainsi, le bibliobus rémois, créé en 1969, compte de nombreux autres changements dans le but d’améliorer l’expérience des usagers. On notera tout d’abord la présence d’un salon intérieur convivial qui doit, selon l’élu, « créer du lien social en favorisant les échanges entre les usagers et le personnel ». En plus de cela, le bibliobus est maintenant davantage repérable avec un habillage orange, une sonorisation et un éclairage extérieur. Il est aussi doté d’une plateforme élévatrice permettant de faire monter les personnes à mobilité réduite en fauteuil. Toutes ces modifications ont été accompagnées d’un renouvellement de la collection (avec l’ajout de DVD pour enfants et adultes, en plus de livres et de revues) et de l’équipement (avec la mise en place d’un système de vidéo-projection). Enfin, il est bon de rappeler que les services du bibliobus sont accessibles à tous les porteurs d’une carte de la bibliothèque de Reims.
Julien Debant
Plus d’infos sur le réseau des médiathèques et bibliothèques sur www.bm-reims.fr
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}