Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - novembre 2015.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
Fête de Noël du quartier Croix-Rouge, le samedi 5 décembre, à partir de 14 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, située avenue François-Mauriac.
Au programme, à partir de 14 h 30, chorale (chants de Noël) ; 15 heures, chants gospel par Gospel Exo ; 15 h 20, spectacle de marionnettes « Noël de toutes les couleurs » ; 16 h 15, goûter et animation « Père Noël ».
Ces spectacles, organisés par la maison de quartier, sont gratuits
Lors du conseil de quartier de Croix-Rouge, jeudi soir, ni les habitants ni les élus n’ont fait dans la langue de bois.
Répondant à l’exaspération exprimée face à la délinquance, Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole a évoqué les moyens de lutter contre cet état de fait. Elle a même conclu : « Nous voulons rester Reims et non devenir Chicago. »
Le restaurant qui a ouvert à la fin de l’été au pied de l’université, en plein cœur de Croix-Rouge est un exemple du renouveau en cours dans le quartier.
Il porte bien son nom, « Le Fabulous », et il a créé 8 emplois. Il sera inauguré cette semaine.
Une fierté pour les habitants, qui y voient une preuve de confiance dans le potentiel économique de ce secteur rémois qui veut continuer à changer son image… et ses réalités.
Les prochaines permanences publiques des conseillers départementaux de Reims 3, Albain Tchignoumba et Zara Pince, se tiendront vendredi 4 décembre de 10 à 12 heures à l’annexe de la mairie, 1 bis avenue du général-Bonaparte, et samedi 12 décembre de 10 h 30 à 12 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine-Watteau.
Depuis cet été, le citybus, navette électrique, dessert l’hypercentre de Reims. Archives Christian Lantenois
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À l’heure de la COP21, la Ville et l’Agglo déclinent leurs actions en termes d’écologie urbaine. Voici quelques exemples de ce que les collectivités mettent en place.
1 Bus électriques
Reims Métropole a mis en place cet été deux navettes électriques dans l’hyper centre. « Le circuit doit être élargi » , a indiqué Catherine Vautrin. Dans la foulée, Arnaud Robinet, maire, a souligné que le futur pôle multimodal avait pour but de faire disparaître les bus (classiques) de l’hyper-centre, en revoyant aussi le stationnement aux abords. « On ira vers davantage de piétonisation au cœur de ville, mais il faut d’abord réaliser les aménagements, donner les outils aux usagers. » Par ailleurs, Citura va renouveler sa flotte classique et se doter de véhicules de service électrique.
2 Le tri du verre
C’est une des fiertés de l’Agglo, visible par l’installation en cours de nouveaux conteneurs à verre en ville. 5 600 tonnes ont été collectées en 2014, mais il reste encore 7 kilos par habitant qui ne sont pas triés. Rappelons qu’une tonne de déchets non valorisés coûte 250 euros alors qu’une tonne de verre trié revient à 60 euros.
D’autant qu’à Reims, il existe un bel exemple d’économie circulaire. 100 % du verre est recyclé à Reims, transformé notamment en bouteille de champagne…
3 Pôle de bio-économie
Arnaud Robinet est allé il y a quelques mois à Washington parler de Reims capitale de la bio-économie, avec notamment le pôle de Pomacle-Bazancourt. On y travaille aux nouvelles énergies, nouvelles façons de consommer. La Ferme 112 tout juste mise en place sera un atout complémentaire où l’on préparera les techniques de cultures de demain, sans oublier la recherche. Faire le lien entre l’urbain et le rural, l’éventuel futur Grand Reims se positionne dans ce qui sera un de ses enjeux forts.
4 L’habitat
Un tiers des émissions de gaz à effet de serre est lié à l’habitat. Reims Métropole a mis en place une plate forme de la rénovation énergétique à Croix-Rouge, pour accompagner de manière de plus en plus personnalisée les habitants dans leurs travaux d’amélioration de performance énergétique de leur maison, appartement… Idem avec la mise en place d’une opération programmée de l’habitat ou de l’exonération de la taxe foncière pour les logements performants énergétiquement.
5 Disque vert
Depuis le 1 er juillet, les possesseurs d’une voiture émettant moins de 90 g de CO2 par km parcouru bénéficie d’un nouveau dispositif qui leur permet de stationnement gratuitement. Par ailleurs, la Ville de Reims investit dans des véhicules électriques. Depuis 2012, la part de cette catégorie de véhicules est passée de 9 à 17 % du parc automobile de la Ville.
6 Pistes cyclables
C’est l’un des reproches fait à la majorité municipale, le manque de pistes cyclables ou le peu de cas fait du vélo en ville. Arnaud Robinet, maire, a reconnu un besoin en la matière, lié selon lui « à l’histoire de la ville. Pour autant, à chaque aménagement, nous demandons qu’une piste cyclable puisse être intégrée, ce n’est pas toujours facile. »
Il a aussi évoqué la mise en place des parcs à vélos sécurisés dans les parkings. De même, Laure Miller, adjointe au développement durable, a assuré que la prise en compte du végétal était systématiquement demandée, « ce qui n’a pas été fait avenue de Laon, c’est dommage » , dit-elle. Le souhait est encore de créer une interconnexion entre les espaces végétalisés.
Yann Le Blévec
Insécurité et incivilités, absence de perspective pour les jeunes. Tout est lié, ont rappelé les habitants aux élus.
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Au cours du conseil de quartier Croix-Rouge et Hauts-de-Murigny, des habitants ont vivement alerté Arnaud Robinet et Catherine Vautrin au sujet de la sécurité.
25 000 habitants à Croix-Rouge et seulement une petite trentaine réunis à la salle Mauriac, jeudi soir, pour la séance plénière du conseil de quartier. Les participants ont eu l’occasion de faire part de leurs inquiétudes et de leur exaspération face aux incivilités et aux problèmes d’insécurité. Il ont eu deux interlocuteurs de marque pour les écouter, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin, qui ont rejoint l’assemblée, sans s’être annoncés, conformément au souhait du maire.
Pas facile de « dénoncer » ce qui se passe dans le quartier sans courir le risque d’alourdir les préjugés qui pèsent contre lui. Pas facile de dire d’une part qu’on en a « marre » et de l’autre qu’on reste attaché à ce lieu, à sa propre histoire, et qu’on veut croire que toutes les rénovations seront, bientôt, synonymes d’un vrai renouveau. Les différents exposés sur les aides et soutiens à la création d’entreprise distillent un peu d’espoir. C’est aussi contre « l’autocensure » qu’il faut lutter, assurent certains de ces Rémois.
Une fois les précautions oratoires terminées, la colère et le désarroi s’expriment. « On n’en peut plus de devoir intervenir pour régler des situations nous-mêmes, s’emporte un résidant, fidèle au quartier depuis plus de trente ans. Une poignée de jeunes se livrent à des trafics, de drogues ou même d’armes. En bas de nos immeubles, il y a des kalachnikovs qui circulent. Ces gars intimident nos familles ou même les molestent. Ils empêchent les commerçants de travailler… Il faut que la police vienne plus souvent et intervienne vraiment. »
Même cri d’alarme pour l’ancien président de la maison de quartier, à l’adresse des élus : « Je rencontre beaucoup de jeunes en colère. Le taux de chômage des jeunes est très élevé à Croix-Rouge. On est en train de sacrifier notre jeunesse. Il faut que les adultes arrivent à leur proposer de vrais projets, du concret. Vous êtes assis sur un volcan. »
Les attentats de Paris font réagir vivement. Le président d’une association de locataires, habitant du quartier depuis 45 ans, contient à peine son émotion : « Avec ce qui s’est passé à Paris, on est au bout, on est à bout. Cela nous touche tous. C’est ensemble qu’il faut résoudre ces problèmes. Il faut aller dans les entrées d’immeubles, discuter avec les jeunes qui n’ont plus d’espoir en rien. En retirant du quartier la vingtaine de gens qui pourrissent tout, on pourrait apaiser les choses, ici… »
Le maire et la présidente de Reims Métropole n’éludent pas ces sujets graves. Ils rappellent le doublement des policiers municipaux au cours de la mandature et l’amplification de la vidéosurveillance. Les élus assurent que la police, « même celle qu’on ne voit pas » est présente 24 heures sur 24 à Croix-Rouge. « La sécurité de nos concitoyens est une préoccupation que nous partageons », insiste Arnaud Robinet.
Les deux élus redisent leur volonté d’une plus grande mixité sociale. « Nous avons été très fermes avec les bailleurs sociaux, révèle Mme Vautrin. Il n’y aura plus d’argent public sans contrôle de ce qu’il faut bien appeler la politique de peuplement. » Et de souligner qu’Europe et Châtillons ont rejoint Croix-Rouge et Orgeval dans le deuxième plan de rénovation urbaine. Priorité sera accordée au secteur Bonaparte, dont le dossier doit être monté dès décembre en vue. « Il faudra des démolitions. Chacun sait que c’est une zone de non-droit, on ne va pas se mentir », lance encore Mme Vautrin.
Enfin, pour répondre, en partie, à ce que tout le monde pointe comme un « manque de repères » des familles, les nouveaux contrats de ville vont être lancés, avec six priorités, dont la parentalité. Les projets, qui seront soutenus financièrement, doivent être déposés avant la fin décembre. « Ce secteur a commencé à changer et il va continuer à changer », promet le maire.
ANNE DESPAGNE
Aides et soutiens à la création d’entreprise La Caisse régionale d’économie sociale et solidaire ainsi que la direction du développement économique de Reims Métropole ont présenté les différents dispositifs de soutien et d’aide à la création d’activité. Mesures fiscales pour les zones franches urbaines (dont Croix-Rouge bénéficie), conseils, accompagnements, financements…
De nombreuses possibilités existent, souvent méconnues.
L’installation de start-up au sein du #58, avenue Eisenhower, est un signe de l’évolution positive du quartier. Tout comme l’ouverture du restaurant Le Fabulous, au pied de l’université, ou le lancement d’un incubateur d’entreprise avec Neoma. Guichet unique pour les porteurs de projet et coup de pouce avec l’association d’Alexandre Jardin Bleu Blanc Zèbre, là encore, il s’agit d’engagements concrets.
La maraude démarre à 19 h 30 et dure jusqu’à minuit.
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Le samu social recherche des bénévoles pour assurer des maraudes auprès des sans-abri. Il s’agit de leur apporter des couvertures, des boissons, des kits hygiène.
L’hiver pointe son nez et les effectifs sont réduits. Si vous avez du temps à consacrer aux plus démunis, vous pouvez vous rapprocher de nous. » Ce message passe sur les réseaux sociaux à l’adresse d’éventuels bénévoles qui voudraient bien se joindre à l’équipe de la maraude.
Celle-ci comprend déjà une cinquantaine de personnes. Il en faudrait le double pour organiser et coordonner l’aide. Il ne s’agit pas d’être dehors tous les soirs mais d’assurer quelques maraudes par mois avec quatre ou cinq autres personnes et d’aller à la rencontre des sans-abri pour leur porter une couverture, une soupe, ou un chocolat chaud, et un kit hygiène.
« Chaque nouveau bénévole est accompagné d’un ancien au départ, précise Joël Lebourcq, responsable du samu social. On intègre une personne ou deux avec des gens expérimentés pour leur faire découvrir comment cela se passe ».
On sait qu’il n’y a pas d’hébergement pour tout le monde. De plus en plus de SDF restent à la rue. Des personnes sensibles peuvent considérer après une expérience que la rencontre avec les sans-domicile est trop difficile pour eux et que cette mission ne leur convient pas. Mais cela reste rare. « Depuis 2004 que j’ai intégré la maraude, il y a eu seulement deux désistements, souligne encore Joël Lebourcq. Nous avons beaucoup de retraités mais aussi des étudiants et des demandeurs d’emploi. »
Pour être adhérent, il faut suivre une formation d’une journée. Il y en a une le premier samedi de chaque mois. Ensuite, il est possible de poursuivre d’autres apprentissages, comme celui de la cellule de soutien psychologique par exemple.
La maraude démarre chaque soir du square Colbert à 19 h 30, et dure jusqu’à minuit. Elle comprend un coordinateur de soirée et un chauffeur pour le minibus. Après avoir servi les démunis qui viennent près de la gare, le bus part à la recherche des gens, sous les ponts, dans les voitures, les endroits où la maraude a l’habitude d’intervenir et assurer un suivi, en lien avec le 115 pour savoir s’il y a des urgences, des priorités.
L’association recherche aussi des couvertures et des dons. Elle est financée par une subvention de l’État, une autre de la mairie et le Lions’ club Colbert. Mais c’est surtout la quête nationale qui lui permet de vivre. Le samu social ouvrira une boutique de vêtements dans quelques semaines.
Apporter les couvertures au 5, rue Joliot-Curie. Contact pour les bénévoles : 06 10 38 67 86.
Marie-Christine Lardenois
Le Samu social de la Croix-Rouge a besoin de bénévoles pour renforcer ses maraudes afin de distribuer des couvertures, des kits hygiène, des soupes, et autres boissons chaudes, aux personnes, de plus en plus nombreuses, qui vivent dans la rue. Les maraudes ont lieu jusqu’au 31 mars.
Une formation est prévue pour les nouveaux venus.
Des couvertures peuvent également être apportées au local situé 5, rue Joliot-Curie.
Après sa 8 e place en finale de la Coupe de France seniors mixtes la semaine passée en Franche-Comté, le Reims Haltérophilie Musculation va enchaîner.
Demain, il accueille le Challenge d’automne au gymnase François-Legros (14 heures). La compétition est ouverte aux athlètes de séries départementales maximum.
Les prochaines permanences publiques des conseillers départementaux de Reims 3, Albain Tchignoumba et Zara Pince, se tiendront vendredi 4 décembre de 10 à 12 heures à l’annexe de la mairie, 1 bis, avenue du Général-Bonaparte, et samedi 12 décembre de 10 h 30 à 12 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3, allée Antoine-Watteau.
À droite, du sucre en poudre en dosettes avec un emballage carton à 4,32€ le kilo ; à gauche, sous plastique, il est à 1,21€ le kilos. A.P.
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Les étudiants ont eu droit à une sensibilisation sur les emballages. Pour les aider à réduire l’encombrement et le coût de leurs paniers, quitte à contrarier quelques habitudes.
Ce tube de dentifrice vendu dans une boîte cartonnée, c’est 55,07 euros le kilo. Le même sans la boîte, c’est 36 euros. Pour le sucre en poudre, vous avez le conditionnement en dosettes sous boîte cartonnée qui revient à 4,32 euros le kilo ; vous avez aussi le même sucre sous simple poche plastique, et là, on tombe à 1,21. Idem pour le café : vous le payerez 36,2 ou 20,40 euros le kilo, selon que vous choisissez le carton de dosettes ou le bocal de verre. Avec toute une série d’exemples de ce genre, les étudiants rémois ont été sensibilisés ce mardi après-midi à l’Agora-é du campus Croix-Rouge, au coût des emballages.
C’est Élise qui leur faisait la démonstration au nom de Reims Métropole, dans le cadre d’une opération organisée en partenariat avec l’Ademe (association pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie), opération s’inscrivant dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets. « Je présente deux façons de faire ses courses, résume l’animatrice, une avec mini déchets, l’autre avec maxi déchets. La première constatation qui s’impose, c’est que la seconde solution est bien plus encombrante : il faut deux sacs pour porter les courses, contre un seul pour l’autre. »
Et comme on l’a vu, il y a aussi une différence de coût entre les deux formules : le panier mini déchets revient au final à un peu plus de 53 euros, tandis que l’autre dépasse (légèrement) les 70. Loin d’être négligeable.
« C’est vrai que ça fait réfléchir, reconnaît, Flore, en études de psychologie. Comme je suis seule, je prends plutôt des doses individuelles, notamment les compotes… » Un nouvel atelier estudiantin, en début d’année prochaine, portera encore sur la réduction des déchets, mais cette fois dans le domaine des textiles.
Antoine Pardessus
Quand Johny Placide (à droite) joue les moniteurs.
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Étaient invitées des demoiselles inscrites dans les clubs l’Espérance et le Sirès de Croix-Rouge.
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C’est pas sympa, de faire du foot avec Alexi Peuget ?
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Lily devant son but. Fan d’Agassa.
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Et après l’exercice sur le terrain, la séance de dédicaces.
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Ce sont des filles et elles ne sont pas bien vieilles mais elles aiment déjà beaucoup jouer au foot. Hier le Stade de Reims les accueillait dans ses murs.
Verra-t-on un jour Lily, du quartier Croix-Rouge, dans les cages de l’équipe de France féminine de football ? Pas tout de suite, c’est sûr, puisque cette demoiselle n’a que 7 ans. En attendant, Lily gardait hier son but, et pas n’importe où, sur les terrains d’entraînement du Stade de Reims lui-même ! « Je préfère être gardienne, confie-t-elle très sérieusement derrière ses épaisses lunettes, parce que je n’aime pas trop courir. » Elle faisait partie des demoiselles invitées par le club à une séance d’entraînement et de jeu « chez les pros, avec les pros » : elles étaient une trentaine en tout, inscrites dans des clubs du quartier Croix-rouge, dans le cadre d’un partenariat avec le bailleur social Foyer rémois.
Johny Placide, gardien dans l’équipe fanion du Stade, faisait partie des professionnels réquisitionnés pour servir de moniteurs. « À cet âge, c’est encore un peu jeune pour dire si les enfants ont la vocation, commentait-il. En tout cas, moi j’avais commencé plus tard. » De toute façon, le but n’était pas de détecter des futurs ballons d’or mais de faire passer un bon moment à des enfants amoureux du ballon rond.
« La passion de Lily pour le foot lui est venue par Agassa (un autre gardien professionnel de Reims, NDLR), elle l’a vu au stade quand je l’emmenais avec moi », précise la maman, Virginie, elle-même ancienne joueuse. Du coup la fillette a voulu s’inscrire dans un club, l’Espérance au départ, maintenant le Sirès, et la maman a suivi, en se faisant entraîneur.
Bon, hier, notre Lily a perdu son match, encaissant 3 buts. Mais ne regrettait nullement d’être venue. Peut-être va-t-elle même se prendre à rêver d’une carrière de footballeuse après avoir côtoyé les « vrais joueurs » ?
Antoine Pardessus
Hier vers 5 h 30, un Renault Scénic a été incendié allée Edgar-Degas à Croix-Rouge. Le feu s’est propagé à une Clio.
La veille dans le même quartier, à 18 heures, un vandale a mis le feu à l’arrière d’une Peugeot 206, allée des Landais près de la piscine. Des policiers ont éteint le début d’incendie.
Atelier Les Mains qui parlent, découverte de la langue des signes à partir de 12 ans par l’association des Sourds de Reims.
Mercredi 25 novembre, de 17 à 18 heures, à la médiathèque Croix-Rouge.
Réunion du conseil de quartier Croix-Rouge, Hauts-de-Murigny en séance plénière, jeudi 26 novembre à 19 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge (4, avenue François-Mauriac).
À l’ordre du jour : accompagnement à la création d’entreprise, d’emplois et au développement local pour tous, les dispositifs d’aides à l’entreprenariat (zone franche), développement du commerce et de l’économie sociale et solidaire, le point sur les travaux du conseil de quartier.
Les faits remontent à la nuit de mercredi à jeudi. Vers 3 h 15, lors d’un contrôle à l’entrée de Reims, le conducteur d’un véhicule a fait marche arrière avant de redémarrer et de foncer en direction des policiers. Deux d’entre eux ont dû se jeter au sol pour éviter d’être percuté tandis que le troisième ouvrait le feu à une reprise en direction de la roue avant droite.
Le chauffard a pu passer. Pris en chasse, il a traversé le quartier Croix-Rouge puis a déboulé rue de Courlancy où il a évité de peu une voiture arrêtée à un feu. Il a emprunté plusieurs rues à contresens avant de se retrouver bloqué esplanade des Capucins, dans le quartier Saint-Remi. Une rébellion et des outrages ont suivi. Le fuyard était accompagné d’un passager. L’enquête a permis de leur imputer un vol avec violence commis la nuit même au domicile d’une Sparnacienne. Intriguée d’entendre du bruit derrière ses volets, la dame a eu la surprise de reconnaître un homme qui avait effectué de petits travaux chez elle. Elle a refermé ses volets, puis ouvert la porte après avoir entendu toquer. Un complice est alors entré pour la bousculer. Différents objets lui ont été volés. Issus de la communauté des gens du voyage, Domingo Coussantien, 27 ans, et Jean Tousautien, 53 ans, ont été présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Reims, mais ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. Ils ont été écroués dans l’attente du procès renvoyé au 11 décembre.
Tous les deux sont poursuivis pour le vol avec violence d’Épernay. Accusé d’avoir conduit le fourgon, Domingo Coussantien devra répondre de plusieurs délits supplémentaires, notamment une mise en danger de la vie d’autrui, une conduite en état alcoolique et des violences sur agents de la force publique. Les deux policiers qui se sont jetés à terre ont été légèrement blessés, le premier au thorax, le second à un poignet (respectivement trois et quatre jours d’incapacité totale de travail).
Fabrice Curlier
Des voitures mal garées mais qui laissent de la place.
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Catherine Graffin habite le même logement du quartier Croix-Rouge depuis 1982. Elle vient d’écoper d’une contravention pour stationnement sur le trottoir, rue Niki-de-Saint-Phalle. C’était une nuit au cours de laquelle deux voitures ont brûlé. Pour cette femme qui ne sait pas où se garer alors qu’elle travaille en horaires décalés, c’est la goutte qui fait déborder le vase. « Avant, il y avait 400 places tout près de chez nous. Il n’en reste qu’une trentaine depuis les travaux du tramway et la construction de nouveaux immeubles dans le secteur », explique la Rémoise. « En semaine, quand les gens sont rentrés du travail, il n’y a plus d’emplacement nulle part. Alors, ceux qui arrivent tard stationnent sur le trottoir. Et quand je pars à 3 heures du matin, je n’ai pas l’intention d’aller chercher ma voiture trop loin, dans un parking mal fréquenté », dit-elle. « Les policiers devraient tolérer des stationnements un peu sauvages à partir du moment où on ne gêne pas les piétons car les trottoirs sont larges. » Cette femme s’est adressée à Plurial Novilia, son bailleur, qui lui propose une place dans son parking aérien à proximité. Mais le tarif est trop cher pour la locataire. « Nous sommes dans une zone défavorisée et beaucoup de gens n’ont pas assez de revenus. J’ai signalé le problème au conseil de quartier et je compte envoyer un courrier à Arnaud Robinet pour exposer les problèmes de stationnement des habitants. Vous croyez qu’on a encore les moyens de payer un garage ? »
Atelier Les Mains qui parlent, découverte de la langue des signes à partir de 12 ans par l’association des Sourds de Reims.
Mercredi 25 novembre, de 17 à 18 heures, médiathèque Croix-Rouge.
Réunion du conseil de quartier Croix-Rouge, Hauts-de-Murigny en séance plénière jeudi 26 novembre à 19 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge (4, avenue François-Mauriac). A l’ordre du jour : accompagnement à la création d’entreprise, d’emplois et au développement local pour tous, les dispositifs d’aides à l’entreprenariat (zone franche…), le développement du commerce et de l’économie sociale et solidaire, le point sur les travaux du conseil de quartier et un moment d’expression publique.
Atelier d’initiation à l’informatique. Un cycle de 3 séances pour s’initier à l’univers informatique, à la découverte d’internet et l’utilisation d’une messagerie. Pour les débutants et ceux qui souhaitent revoir les bases de l’informatique. À 9 h 30, à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Debar. Gratuit.
L’Association des travailleurs maghrébins en France, basée à Croix-Rouge, ne pouvait rester insensible aux événements actuels. Un communiqué a été adressé à la rédaction par son président, Mohamed Haddaoui, qui prend position « contre la barbarie ».
« Devant l’innommable, l’Atmf salue avec respect la mémoire des victimes innocentes tombées sous les balles des barbares le vendredi 13 novembre à Paris. Nous condamnons avec fermeté cet acte odieux qui a frappé et ôté la vie de 130 citoyens et citoyennes. Nous présentons nos sincères condoléances à leurs familles et à leurs proches. Pour l’Atmf, défendre la démocratie et la liberté contre la barbarie est un devoir ».
Des parents en colère : « De nos jours, il est aberrant de laisser des enfants côtoyer au quotidien des rats. » A.B.
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Les détritus s’amoncellent aux abords de l’école. A.B.
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Des mamans dont les enfants sont scolarisés en maternelle et en primaire lancent un cri d’alarme
L e problème existe depuis longtemps mais, il est vrai que depuis cet été, le phénomène devient réellement inquiétant : les rats sont très nombreux, de plus en plus gros et de moins en moins peureux » , admet Jean Briquet, le gardien de l’établissement scolaire Gilberte-Droit qui accueille 200 enfants de la maternelle au CM2.
« Ils traversent en file indienne devant nous et parfois même entre nos jambes ! » , s’exclame une maman catastrophée. « Il y a des rats qui se baladent dans la cour de l’école pendant la récrée » , déplore une autre. Des dires hélas confirmés par le gardien.
« Les rats sont porteurs de maladies. On craint que les plus petits ne finissent par jouer dans la cour avec les excréments des rongeurs et le risque sanitaire qui en découle est réel » , poursuit Christelle Bourdon, parent d’élèves déléguée.
La semaine dernière, une équipe du service 3 D (dératisation, désinsectisation et désinfection) de la direction Hygiène et santé de la Ville est venue déposer des pièges aux abords de l’école. Mais une semaine après, force est de constater que les rongeurs sont toujours là, « car ils proviennent de l’immeuble d’en face, propriété de Reims Habitat qui ne bouge pas malgré nos nombreuses sollicitations car nous ne sommes pas locataires » , assure encore Christelle Bourdon. Et de nous montrer les nombreux trous dans la terre au pied de l’immeuble visé.
D’autres mamans brandissent leur téléphone portable. Toutes ont des dizaines de photos où l’on peut apercevoir un petit museau sortir de terre, ou encore des rongeurs passant furtivement entre la grille de l’école, ou près de l’immeuble.
Au final, ce que demandent ces parents en colère : que Reims Habitat fasse intervenir une équipe de dératisation et que ce bailleur social bitume au pied des sept entrées de l’immeuble « pour que les rats ne puissent plus y creuser des galeries. »
Aurélie Beaussart
Le problème de fond a plusieurs causes. Le bailleur doit faire face aux incivilités de ses locataires dont une partie non négligeable jette les sacs de détritus directement des balcons. D’autres encore les déposent au pied des containers enterrés, alors que ceux-ci ne sont pourtant pas remplis à ras bord. « Reims Habitat réalise régulièrement des campagnes de sensibilisation auprès de ses locataires pour prévenir et empêcher le jet de déchets au pied des immeubles », fait-on savoir au service communication.
Quant à l’invasion de rats aux abords de l’école Gilberte-Droit, l’organisme bailleur a procédé à un contrôle dans la journée de lundi et précisait ainsi, hier soir : « Des trous de canalisations de rats ont été constatés au pied de l’immeuble du nº13 Eisenhower. Reims Habitat va procéder dès demain matin à une action de dératisation à cette adresse et au rebouchage des trous. »
Samedi soir, vers 23 h 50, un jeune homme né en 1987 a été trouvé en possession d’une petite quantité d’herbe alors qu’il se faisait contrôler à bord de son véhicule, rue Raoul-Dufy.
Il a reconnu les faits et devra s’en expliquer devant le tribunal le 29 février.
L’opération « L’été s’affiche à Croix-Rouge 2015 » a été organisée par la maison de quartier Croix-Rouge, espaces Watteau/Pays-de-France et Billard/La Nacelle au complexe sportif Géo-André du 6 au 24 juillet, du lundi au samedi, soit un total de 101 heures d’ouverture au public. Deux pics de fréquentation ont été enregistrés les 9 et 10 juillet avec 607 et 599 entrées.
Ce projet est inscrit dans la programmation municipale « Un été dans la ville », avec une aide logistique importante des services municipaux, et des participations financières de la Ville (38 800 €), de l’Etat (28 000 €), du conseil général (1 660 €), et les organismes logeurs du quartier (6 000 €).
Cette année, le nombre total d’entrées de 15 à 20 heures s’est élevé à 6 695, soit deux fois plus que lors de la création en 2010. En plus, les deux soirées des 17 et 24 juillet ont rassemblé 250 personnes.
Les usagers sont venus des trois secteurs de Croix-Rouge, mais aussi de tout Reims et la périphérie : 30% de Pays-de-France, 30% d’Université, 25% de Croix-du-Sud, et 15% hors Croix-Rouge.
Slimane Hamdi, l’un des organisateurs, a insisté, lors de la réunion bilan, sur l’évolution de la fréquentation depuis la création de l’événement : « 3 000 entrées en 2010, 4 800 entrées en 2011, 4 900 entrées en 2012, plus de 5000 entrées en 2 013, 6 600 entrées en 2015 » . Cela fait dire à l’adjointe Fatima El Haoussine : « C’est un événement essentiel dans le quartier Croix-Rouge, avec la participation active de toutes les générations, enfants, adolescents, adultes, familles et seniors. »
Soixante personnes, dont Hélène Burette, déléguée du préfet, l’adjointe au maire, la conseillère municipale Saïda Berthelot-Soumaya, le conseiller général Albain Tschignoumba et les représentants des organismes logeurs, ont applaudi les organisateurs et les bénévoles, après lecture du bilan et projection d’une vidéo.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Les enfants et adolescents se montrent très motivés.
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Elodie Braga, à l’Association Croix-Rouge animation et promotion depuis un an, anime l’atelier hip-hop. « J’utilise la danse urbaine comme moyen éducatif en véhiculant les valeurs positives de la culture hip-hop qui sont le respect, la tolérance et l’humilité. Nous apprenons les bases des différentes disciplines de la danse urbaine : lock, pop house et hip-hop break, à travers des exercices techniques, chorégraphiques et d’expression corporelle. Nous développons le travail dans l’espace, dans le rythme, l’orientation, l’attitude et le style » , explique-telle. Ses cours ont lieu pour les débutants entre 7 et 16 ans, le mercredi de 13 à 14 heures, pour les intermédiaires et les confirmés, le jeudi de 19 h 45 à 21 heures.
Découverte de la langue des signes à partir de 12 ans par l’association des Sourds de Reims. Mercredi 25 novembre, de 17 à 18 heures, Médiathèque Croix-Rouge.
La prochaine réunion du conseil de quartier Croix-Rouge-Hauts-de-Murigny en séance plénière se déroulera jeudi 26 novembre à 19 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge (4, avenue François-Mauriac). A l’ordre du jour : accompagnement à la création d’entreprise, d’emplois et au développement local pour tous, les dispositifs d’aides à l’entreprenariat (zone franche…), développement du commerce et de l’économie sociale et solidaire, le point sur les travaux du conseil de quartier et expression publique.
Atelier Les Mains qui parlent, découverte de la langue des signes à partir de 12 ans par l’association des Sourds de Reims, mercredi 25 novembre, de 17 à 18 heures, à la médiathèque Croix-Rouge.
Les espaces Billard/La Nacelle et Watteau/Pays-de-France de la maison de quartier Croix-Rouge proposent une soirée bilan de l’opération « L’été s’affiche à Croix-Rouge », vendredi 20 novembre à 19 heures, à l’espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger.
Au programme, après la présentation du bilan 2015, une projection vidéo et un cocktail amical. De 20 à 22 heures, un repas partage et une soirée dansante avec D.J. (Inscription préalable obligatoire aux secrétariats 03 26 08 08 78 ou 03 26 36 03 50).
Si ces habitants de Croix-Rouge ont accepté de s’exprimer, aucun ne souhaite montrer son visage. Bernard Sivade
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MOUSSA OUAROUSS Président Marne de Droit de cité
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Dans les quartiers défavorisés de Reims, les terroristes qui massacrent en France, inspirent peur et mépris plutôt que vénération ou vocations. Dialogue.
I l faut plus de sécurité partout. » Depuis vendredi soir, la remarque peut venir de chaque coin de rue en France. Là, ce sont cinq hommes d’origine maghrébine qui martèlent cette demande devant le centre commercial de l’hippodrome, dans le quartier Croix-Rouge de Reims. C’est l’un des plus durs de la ville, celui où vivait Saïd Kouachi, auteur, avec son frère Chérif, de la tuerie à Charlie Hebdo en janvier. Âgés de 25 à 45 ans, certains de nos interlocuteurs sont intérimaires, d’autres ne travaillent pas. Tous analysent la situation dans laquelle le pays est plongé.
« Oui, on a peur car ils cherchent juste à tuer ! », lâche Belkacem. « J’ai vécu cela en Algérie pendant dix ans. On en a trop souffert, ce sont des barbares. » Il fait référence à la période, de 1991 à 2002, durant laquelle l’Algérie a vécu sous la terreur des actions du GIA et de l’Armée islamique du salut. « Vous savez, on est comme vous. Sur Facebook, on a mis le drapeau bleu, blanc, rouge », lance Belkacem, 36 ans, pour appuyer sa remarque. Peur, mais de qui ? « Un ennemi invisible », répond-il. « Ces terroristes ne montrent pas ce qu’ils font, même à leur famille », avance Nasser, 32 ans. « Un terroriste se méfie de tous, personne ne doit se douter car s’il est arrêté, il sait que d’autres terroristes le seront alors. »
« Ce sont des gens sans pitié car on leur a lavé le cerveau », prévient « Bébé », 44 ans, qui était « flic en Algérie » durant la terreur. « Les gens nés ici sont faciles, ils ne connaissent pas l’islam. Ceux qui viennent du bled, on ne peut pas leur faire à l’envers, leur disant Tu vas en tuer quelques-uns et tu iras au Paradis où il y a des belles femmes… Ils profitent de ceux qui sont fragiles, et pas seulement à cause du chômage. Des gentils, des influençables… »
Mais qui sont ces « ils », ces personnes qui abusent ? « Des gens pas à notre hauteur. Ils sont à la solde de pays étrangers qui veulent du mal à la France », réplique Imed, 28 ans. « Pour vous envoyer en Syrie, il faut un réseau. Ce sont les invisibles en France qui fournissent tout cela », croit savoir Belkacem. Et ils recrutent dans les mosquées ? « Oui, ils y repèrent ces faibles, souvent jeunes. » « Ce n’est pas facile d’inculquer le respect des lois aux enfants. Moi, mon père, il me mettait des coups de ceinture lorsque je faisais des bêtises. Cela fait comprendre des choses… » avoue Belkacem. « Aux gamins qui sont pour Daech, il faut leur expliquer qu’ils tuent des innocents, que ce n’est pas l’islam. Que ce sont des méchants, des animaux, qu’ils ne respectent pas l’islam », martèle Nasser. Et là, tous expliquent le Coran. « Si tu tues un innocent, ce qu’ils font, c’est comme si tu tuais l’humanité entière ! »
« Vraiment, cela n’a rien à voir avec l’islam, ils détournent le Coran », insiste Belkacem avant de demander « l’interdiction des salles de prière dans les caves et les garages et construire des mosquées encadrées ». « Et expulser les imams qui disent n’importe quoi pour radicaliser », renchérit « Bébé ». « Mais ce n’est pas tout ! Vous ne vous demandez pas d’où viennent les moyens financiers pour payer tout cela ? », interpelle Belkacem. « Faut voir le Qatar, l’Arabie, la Turquie… » Et « Bébé », l’ancien flic en Algérie, appuie le propos : « Il faut arracher la tête du serpent. En tapant sur leurs ressources financières. »
En attendant, nos cinq hommes demandent donc « plus de sécurité partout ». « Il faut des contrôles aux frontières car la France ouvre trop la porte », demande Belkacem, notamment pour les réfugiés syriens. « Si l’on remarque un sac abandonné ou des personnes suspectes, il faut prévenir les forces de l’ordre, tout le monde doit aider à la vigilance », demande Belkacem. Des paroles qui résonnent d’un drôle d’écho dans ce quartier Croix-Rouge de Reims à fort taux de délinquance…
Frédéric Gouis
Les attentats de vendredi à Paris mettent en lumière la radicalisation de jeunes musulmans.
Comment, par qui, pourquoi, basculent-ils dans le jihadisme ?
Des habitants de Croix-Rouge, quartier défavorisé de Reims, livrent leurs sentiments.
« L’ambiance est complètement différente de celle de janvier après les tueries de Charlie et de l’Hyper Casher. Là, on sent une solidarité de tous en tant que français, car les terroristes visent tout le monde. Tous les habitants sont en colère contre eux. Les 2 % qui ne le sont pas, sont juste dans la provocation. Les musulmans n’ont pas à se justifier mais nous leur demandons d’être exemplaires. À Droit de cité, avant ces derniers événements, nous débattions pour envoyer des messages auprès des jeunes. Depuis samedi, nous intensifions ces rencontres. »
Thierry Delcourt accueille régulièrement dans son cabinet des jeunes au profil fragilisé. Des jeunes dont l’adolescence est composée d’un monde fait d’illusions. « Les médias injectent chez eux cette idée que l’on peut tout avoir tout de suite, explique le psychiatre-psychanalyste marnais. Que la vie serait simple, qu’on peut être une star avec la téléréalité. » À l’opposé de ça, se trouve « un monde désenchanté », « sans perspective ». Le basculement peut alors se faire vers 18-20 ans, quand ils se retrouvent confrontés à la réalité de la vie. « Ils arrivent avec un relatif échec scolaire, avec le fait que l’on peut être sur le marché de l’emploi et qu’il n’y a rien à proposer. Un énorme vide qui se creuse… C’est un vide de représentation, d’avoir un véritable idéal parce que jusqu’à présent, ils en avaient un, un peu imaginaire. Un véritable idéal qu’ils ne trouvent pas dans la société. » Et qui vient à cette place pour essayer de combler ce vide ? « C’est justement Daech et compagnie qui vont, à un moment donné, se présenter comme la solution. En leur disant : Ici, tu seras un guerrier, tu vas défendre quelque chose, tes valeurs . Et là, ceux qui sont dans cette zone fragile s’engouffrent là-dedans. Ils acceptent de lâcher quelque chose qui n’est pas évident – partir pour la Syrie ou ailleurs ne l’est pas - pour venir s’incarner. Alors qu’ils sont, à l’arrivée, encore plus manipulés car ils vont être encore endoctrinés, prêts finalement à se sacrifier pour la cause. »
C’est donc ce mélange de fragilité, de rancœur et de recherche d’identité qui fait passer les jeunes du côté destructeur. « Et donc la première cible, c’est quoi ? C’est la vie. C’est ce qu’ils ne peuvent pas être. C’est-à-dire ces jeunes qui vont écouter du rock, qui rigolent à une terrasse de café, qui vivent bien, qui ont réussi… »
Grégoire Amir-Tahmasseb
Les espaces Billard/La Nacelle et Watteau/Pays-de-France de la maison de quartier Croix-Rouge proposent une soirée bilan de l’opération « L’été s’affiche à Croix-Rouge », vendredi 20 novembre à 19 heures, à l’espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger.
Au programme, après la présentation du bilan 2015, une projection vidéo et un cocktail amical. De 20 à 22 heures, un repas partage et une soirée dansante avec DJ (inscription préalable obligatoire aux secrétariats, 03 26 08 08 78 ou 03 26 36 03 50)
Le départ sur les chapeaux de roue des benjamins. Remi Wafflart
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Passage des minimes filles au premier virage.
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Romain Séverin (Arago), 1er minime.
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Le podium des minimes.
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Le podium des benjamins.
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Malgré le contexte, 52 des 67 établissements du département ont participé au traditionnel rendez-vous automnal qui se déroulait hier à Épernay.
Une douceur inhabituelle pour un mois de novembre, un soleil de la partie, des parcours intéressants tracés sur les installations du stade Paul-Chandon à Épernay habituées à recevoir des championnats : il n’en fallait pas davantage pour que cette journée de cross scolaire soit une réussite. « Il y avait peut-être moins de monde en volume cette fois-ci mais, en déroulement, cette édition 2015 fera partie des plus réussies », se sont félicités de concert Beatriz Garrido, directrice de l’UNSS Marne, et Bruno Gandilhon, son responsable régional adjoint.
Moins de participants car si la rectrice d’académie et le préfet ont donné leur accord dès lundi sur le déroulement de cette journée, certains chefs d’établissement ont préféré s’appliquer le principe de précaution en n’envoyant aucun élève à la manifestation. Mais, ils auront été tout de même 52 établissements marnais représentés sur 67, hier après-midi. « Ç’aura été un vrai moment d’échange, une belle parenthèse dans ces moments de troubles », ont également relevé les organisateurs.
Au milieu du déroulement classique des six épreuves, par catégories, ils ont pris le soin d’insérer une course santé/bien-être réservée « à des élèves n’ayant peut-être pas un niveau qui leur permet de bien figurer avec ceux de leur catégorie d’âge mais qui permet de ne pas les couper de la pratique sportive ».
Benjamines
1. Pierre (collège Louis-Pasteur Suippes) ; 2. Tchirikhtchian (Sacré-Cœur Reims) ; 3. Lardet (Eustache-Deschamps Vertus) ; 4. Brilland (Pierre-Souverville Pontfaverger) ; 5. Engel (Saint-Michel Reims) ; 6. Gelin Thomas (Côte Legris Épernay) ; 7. Bonningre (Eustache-Souverville Pontfaverger) ; 8. Carpentier (Terres-Rouges Épernay) ; 9. Bernard (La Fontaine du Vé Sézanne) ; 10. Loppin (Georges-Charpak Bazancourt) ; 11. Pignon (Sacré-Cœur Reims) ; 12. Clément (Perrot-d’Ablancourt Châlons) ; 13. Lahmar (Mont d’Hor Saint-Thierry) ; 14. Rouyere-Zuccola (Perrot-d’Ablancourt Châlons) ; 15. Carret (Jean-Moulin Saint-Memmie), 16. Piekareck (Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 17. Dalla-Libera (Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 18. Hieulle (Cote Legris Épernay) ; 19. Noel (Sacré-Cœur Reims) ; 20. Robin (Jean-Moulin Saint-Memmie).
Par équipes : 1. Jean-Moulin Saint-Memmie 108 pts ; 2. Sacré-Cœur Reims 109 ; 3. Perrot-d’Ablancourt Châlons 149.
Minimes
1. Lambert (collège Louis-Pasteur) ; 2. Boujamda (Stéphane-Mallarmé Fère-Champenoise) ; 3. Faillot (Mont d’Hor Saint-Thierry) ; 4. Garnier (Vieux-Port Vitry-le-François) ; 5. Palin (Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 6. Klein (Victor-Duruy Châlons) ; 7. Savin (Université Reims) ; 8. Rouvray (Pierre-de-Coubertin Cormontreuil) ; 9. Reppel (Mont d’Hor Saint-Thierry) ; 10. Guilleret (Georges-Charpak Bazancourt) ; 11. Bourgeois (Côte Legris Épernay) ; 12. Renoy (Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 13. Comelli (Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 14. Labbe (Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 15. Theillier (Mont d’Hor Saint-Thierry) ; 16. Barbosa (Perrot-d’Ablancourt Châlons) ; 17. Karabacz (Thibaud-de-Champagne Fismes) ; 18. Cloarec (La Fontaine du Vé Sézanne) ; 19. Borkowski (Victor-Duruy Châlons) ; 20. Hieulle (Côte Legris Épernay).
Par équipes : 1. Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould 67 pts ; 2. Mont d’Hor Saint-Thierry 94 ; 3. Victor-Duruy Châlons 118.
Cadettes
1. Carrier (lycée François-Arago Reims) ; 2. Serodon (François-Arago Reims) ; 3. Songis (François-Arago Reims) ; 4. El Baakak (François-Arago Reims) ; 5. Bertrand (François-Arago Reims) ; 6. Sol (Étienne-Oehmichen Châlons) ; 7. Peligri (Avize Viti Campus Avize) ; 8. Kerfriden (Jean-Jaurès Reims) ; 9. Henry (François-Arago Reims) ; 10. Bremond (François I er Vitry-le-François) ; 11. Bournel (Pierre-Bayen Châlons) ; 12. Galichet (Étienne-Oehmichen Chalons) ; 13. Gilles (Pierre-Bayen Châlons) ; 14. Dauchez (Pierre-Bayen Châlons) ; 15. Siali (Étienne-Oehmichen Châlons) ; 16. Wagner (Georges-Clemenceau Reims) ; 17. Sebbag (Pierre-Bayen Châlons) ; 18. Habert (Jean-Jaurès Reims) ; 19. Fournier (Jean-Jaurès Reims) ; 20. Marx (Georges-Clemenceau Reims).
Par équipes : 1. François-Arago Reims 15 pts ; 2. Pierre-Bayen Châlons 77 ; 3. Étienne-Oehmichen Châlons 95.
Juniors-seniors
1. Ferey (François-Arago Reims) ; 2. Dubois (LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle) ; 3. Boulogne (Avize Viti Campus) ; 4. Florin (Jean-Jaurès Reims) ; 5. Noirot (Avize Viti Campus) ; 6. Bicheler (François-Arago Reims) ; 7. Guenin (Georges-Clemenceau Reims) ; 8. Hanot (LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle) ; 9. El Amrani (Jean-Talon Châlons) ; 10. Bruneaux (LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle) ; 11. Roche (Joliot-Curie Reims) ; 12. Derekeneire (Avize Viti Campus, senior) ; 13. Valliet (Pierre-Bayen Châlons) ; 14. Hallauer (Sainte-Marie Épernay) ; 15. Person (Sainte-Marie Épernay) ; 16. Pierme (LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle) ; 17. Escobar (Avize Viti Campus) ; 18. Boone (LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle) ; 19. Baffard (François I er Vitry-le-François) ; 20. Micelli (Joliot-Curie Reims).
Par équipes : 1. LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle 36 pts ; 2. Avize Viti Campus 37.
Benjamins
1. Adeline (Côte Legris Épernay) ; 2. Bloquet (Saint-Joseph Reims) ; 3. Michel (Raymond-Sirot Gueux) ; 4. Bideau Couty (Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 5. Lebel (Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 6. Coutant (Pierre-Gilles-de-Gennes Frignicourt) ; 7. Bozec (Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 8. Duguit (Sacré Cœur Reims) ; 9. Claquin (Victor-Duruy Chalons) ; 10. Charpentier (Eustache-Deschamps Vertus) ; 11. Pencet (Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 12. Baraquant (Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 13. Jacques (Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 14. Boutet (Côte Legris Éernay) ; 15. Laguerre (Nicolas-Ledoux Dormans) ; 16. Sommier (Stéphane-Mallarmé Fère-Champenoise) ; 17. Cristina (Pierre-Brossolette Reims) ; 18. Épis (Yvette-Lundy Aÿ) ; 19. Lallouette (Nicolas-Ledoux Dormans) ; 20. De Pierrepont (Henri-Guillaumet Mourmelon-le-Grand).
Par équipes : 1. Jean-Moulin Saint-Memmie 74 pts ; 2. Nicolas-Ledoux Dormans 121 ; 3. Raymond-Sirot Gueux 139.
Minimes
1. Severin (François-Arago Reims) ; 2. Garnier (Perrot-d’Ablancourt Chalons) ; 3. Kolobinka (Étienne-Oehmichen Châlons) ; 4. Flamand (Raymond-Sirot Gueux) ; 5. Roullet (Grand Morin Esternay) ; 6. Touzani (Pierre-de-Coubertin Cormontreuil) ; 7. Gharbi (Côte Legris Épernay) ; 8. Pliez (Côte Legris Épernay) ; 9. Huvet (Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 10. Bertit (Côte Legris Épernay) ; 11. Meignan (Victor-Duruy Chalons) ; 12. Richez (Mont d’Hor Saint-Thierry) ; 13. Trameaux (Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 14. Larget (Saint-Joseph Reims) ; 15. Vicaire (La Source Rilly-la-Montagne) ; 16. Lebleu (Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 17. Alves (Nicolas-Ledoux Dormans) ; 18. Fétizon (Yvette-Lundy Aÿ) ; 19. Ronseaux (Terres-Rouges Épernay) ; 20. Mandernach (Louis-Pasteur Suippes).
Par équipes : 1. Côte Legris Épernay 134 pts ; 2. Perrot-d’Ablancourt Châlons 148 ; 3. Louis-Pasteur Suippes 172.
Cadets
1. Hay (François-Arago Reims) ; 2. Hamon (François-Arago Reims) ; 3. Fucho (François-Arago Reims) ; 4. Maquet (François-Arago Reims) ; 5. Frajafon (François-Arago Reims) ; 6. Parigaux (François-Arago Reims) ; 7. Grosstéphan (François-Arago Reims) ; 8. Frejafon (François-Arago Reims) ; 9. Huyet (François-Arago Reims) ; 10. Picavet (Stéphane-Hessel Épernay) ; 11. Bragagnolo (Étienne-Oehmichen Châlons) ; 12. Fucho (Jean-Jaurès Reims) ; 13. Marquet (Georges-Clemenceau Reims) ; 14. Colin (Étienne-Oehmichen Châlons) ; 15. Thomas (François-Arago Reims) ; 16. Sadaoui (François-Arago Reims) ; 17. Coelho (Pierre-Bayen Chalons) ; 18. Bernard (François-Arago Reims) ; 19. Vedrenne (Stéphane-Hessel Épernay) ; 20. Zuccari (François-Arago Reims).
Juniors-Seniors
1. Allou (senior, François I er Vitry-le-François) ; 2. Mayer (François-Arago Reims) ; 3. Bertier (Étienne-Oehmichen Châlons) ; 4. Aimont (François-Arago Reims) ; 5. Henry (Franklin-Roosevelt Reims) ; 6. Arnould (Jean-Talon Châlons) ; 7. Ferreira (Pierre-Bayen Châlons) ; 8. Orhand (François-Arago Reims) ; 9. Georges (Frankin-Roosevelt Reims) ; 10. Defontaine (LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle) ; 11. Druet (Pierre-Bayen Châlons) ; 12. Henry (Franklin-Roosevelt Reims) ; 13. Lambin (Franklin-Roosevelt Reims) ; 14. Chevrier (senior, Franklin-Roosevelt Reims) ; 15. Gibert (senior, Franklin-Roosevelt Reims).
Par équipes : 1. Franklin-Roosevelt Reims 54 pts ; 2. LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle 93 ; 3. Pierre-Bayen Châlons 110.
Le 28 octobre en milieu d’après-midi, lors d’une patrouille au quartier Croix-Rouge, des policiers à pied repèrent le passager d’un scooter qui ne porte pas de casque. Ils intiment l’ordre au pilote de s’arrêter mais celui-ci fait demi-tour et s’enfuit avec son copain.
Peu de temps après, le même scooter délesté du passager réapparaît dans le dos des policiers. Le conducteur fonce dans leur direction, frôle le bras d’un agent puis disparaît en effectuant un « wheeling », roue avant en l’air. La patrouille entend en même temps un retentissant « Nique ta mère ! » .
Identifié, Allan Galleze, 19 ans, est interpellé le même jour place Georges-Braque. Déjà condamné à sept reprises, il était sorti de prison le 1 er octobre après avoir purgé une peine de 18 mois ferme pour le vol avec violence de la caisse de l’hôpital « Première classe » de Taissy, en juillet 2014 (son complice avait braqué le réceptionniste).
Écroué après l’affaire du scooter, le jeune homme a comparu mardi devant le tribunal. S’il admet le refus d’obtempérer, il ne pensait pas que frôler les policiers avec son scooter lui aurait valu d’être poursuivi pour « violences à agents de la force publique » . Quant à l’insulte « Nique ta mère » , elle aurait été proférée par d’autres jeunes présents à proximité.
Reconnu coupable de toutes les infractions, Allan Galleze est condamné à trois mois de prison, auxquels s’ajoutent trois mois de sursis révoqués. Il reste en détention pour purger ses six mois ferme.
F.C.
Dehors, c’est déjà interdit ; alors en détention… illustration
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Domicilié à Reims quand il n’est pas détenu, Alain Ghorieb, 19 ans, purge actuellement une peine d’un an ferme prononcée au printemps dernier dans le cadre d’un trafic de cannabis au quartier Croix-Rouge. C’est encore une affaire du même genre qui l’amène à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne.
Le 23 mai, contrôlé à la sortie d’un parloir de la maison d’arrêt châlonnaise, le jeune homme est trouvé en possession de sept grammes de cannabis. Il assure avoir servi de « mule » pour un codétenu dont il préfère taire le nom : « On ne m’a pas vraiment laissé le choix » .
« Ça va continuer si vous ne les dénoncez pas », a tenté le tribunal.
« En prison, on vit tous ensemble et moi, je veux vivre ma peine tranquillement, j’ai 19 ans, je suis entouré de gens plus âgés, j’ai peur qu’on s’en prenne à ma famille dehors » , tente-t-il d’expliquer, dédouanant sa compagne de toute complicité. « Une fois, je lui ai demandé de me ramener un sandwich et elle a refusé. Alors, imaginez du cannabis… »
Sans avocat, Alain Ghorieb a été condamné à quatre mois de prison ferme.
Une présence policière visiblement renforcée hier après-midi en plein centre-ville, place Drouet-d’Erlon, où les artisans sont en train de monter les chalets de Noël. Des agents de sécurité surveillent les entrées de la galerie. Ch. Lantenois
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Boussaid El Hassan et Moursif Kerroum aident les jeunes à Croix-Rouge. Remi Wafflart
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Ce sont les jours d’après attentats : fouilles, rondes en ville, perquisition à Croix-Rouge… Comment réagissent les habitants devant cette mobilisation policière ?
C’est qui qui vous a invités, vous ? ». Devant le café associatif Etoile du sud, ambiance un peu tendue hier matin. À l’intérieur, un jeune homme de 26 ans tente de calmer les esprits et d’expliquer : « Nous n’avons pas de repères, pas de travail. Je suis allé trois fois donner mon nom au chantier en face. J’ai été mal reçu. On met en avant notre religion. Je crois qu’on va encore nous stigmatiser » , regrette-t-il. « Nous avons tous un travail à faire pour vivre ensemble. Il doit y avoir davantage d’encadrement. Les enfants sont instables parce qu’ils n’ont pas de repères, pas d’attaches, et ne peuvent pas avancer dans la vie. Il faut arrêter les belles paroles. Nous, ce qu’on voudrait, c’est du concret » , poursuit cet habitant de Croix-Rouge, quartier dans lequel a eu lieu une perquisition la nuit précédente.
Nasser Benadela, président de l’Association de défense des locataires, sentant l’atmosphère un peu lourde, joue un rôle de modérateur. « Il ne faut pas tout mélanger. L’islam n’a jamais demandé de tuer des gens. En France, on ne veut pas de ça. On est là pour aider et on ne demande qu’à être en paix ». Intervient un autre homme qui raconte avoir « mal au cœur avec ce qui s’est passé, ce qu’on a vécu. On vient nous tuer chez nous. Et on nous tue au nom d’Allah », s’étouffe-t-il. « Ce sont des fanatiques fainéants qui ne veulent pas travailler. Un musulman doit payer sa vie avec sa sueur, et non pas voler ou tuer les gens. »
A la maison de quartier Billard, le calme règne et toutes les activités ont lieu comme d’habitude. « Il n’y a rien de spécial à signaler », indique la personne de l’accueil tandis que les enfants de la crèche poursuivent leurs jeux dans la salle d’à côté. Les cris jaillissent aussi, de même qu’une joyeuse débandade, à l’heure de la sortie dans l’école maternelle L’hippodrome. Quelques parents semblent un peu crispés. Une jeune maman avoue qu’elle avait un peu peur et se demandait le matin si elle allait emmener sa fille de 5 ans à l’école. Elle a finalement décidé de conduire sa petite et de venir la rechercher ainsi qu’une voisine. Les autres mamans et quelques papas discutent, cherchent du regard leurs enfants et s’éparpillent avec eux dans le quartier.
Mounsif Kerroum, lui, est président d’une association pour les jeunes du quartier, l’association Mounsif and co, sports et cultures du cœur. « Je participe à l’éducation des jeunes. J’essaye de les mettre dans le bon chemin. Je préfère cela plutôt qu’ils traînent dans les rues. » Il s’occupe d’adolescents qui ont autour de 16 ou 17 ans. Un âge sensible. « Je vais leur parler pour qu’ils ne restent pas isolés et que des gens malintentionnés ne profitent pas de leur faiblesse », dit-il. Pour cela, il leur propose notamment, depuis cinq ans, de jouer au foot chaque vendredi soir.
Il rapporte que depuis les attentats, il lui est arrivé de sentir des regards hostiles, comme lors d’un tournoi de foot avec son fils. « Nos enfants vivent ensemble. Nous sommes des Français. Nous n’allons pas changer de vie »
Boussaïd El Hassan aussi se sent stigmatisé. « Nous ne sommes pas visés personnellement mais nous ne sommes pas à l’aise dans le regard des gens. C’est dommage. C’est normal qu’un événement comme celui-ci provoque des problèmes. Mais il faudrait qu’on se rassemble, qu’on se mette tous ensemble pour éviter cela. »
Il est touché aussi sur le plan professionnel car Boussaïd El Hassan gère la boutique Wael voyages, rue Pierre-Taittinger. Il propose des trajets en bus, et son activité risque de diminuer si les gens craignent de se déplacer. « Nous avons déjà eu un voyage en Belgique qui a été annulé. Je peux comprendre les gens. Ils sortent moins. C’est pareil au centre commercial tout proche. Il y a moins de clients depuis quelques jours. »
Lui-même a seulement vendu deux places dans le prochain bus pour le Maroc.
Marie-Christine Lardenois
Le doyen de la faculté des lettres, à droite, face aux étudiants avides de connaissances sur le Moyen-Orient. Hervé Oudin
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L’initiative du master de géopolitique d’organiser une conférence-débat sur les attentats a été appréciée des jeunes. Ils ont besoin de comprendre comment ils sont devenus des cibles.
Amphi plein jusqu’aux marches, hier, sur le campus Croix-Rouge. Une conférence-débat sur les attentats organisée par l’équipe du master de géopolitique a fait venir plus de 250 étudiants à l’heure de midi. Sarah, étudiante en master 2 de droit était là par curiosité : « J’avais envie de voir comment la faculté était en capacité de réagir, quel type d’intervenant serait là. Je suis très contente que ce soit la filière géopolitique. On n’est pas dans l’affectif, cela sert à quelque chose. » Au micro, Stéphane Rosière, responsable du master explique les origines du wahhabisme. « Ce n’était au début qu’une secte perdue dans les sables d’Arabie. C’est nous qui l’avons financée en achetant du pétrole. À chaque fois que vous faites le plein, vous la financez. Si vous roulez à vélo, vous évitez d’entretenir ces courants. Daech est, en quelque sorte, la progéniture du wahhabisme de l’Arabie saoudite et du Qatar. Ils suivent la même idéologie d’un islam moyenâgeux pour qui même la musique est maléfique. L’ennui c’est que la France lutte contre Daech tout en étant alliée avec ces pays. »
Eugénie, venue du Moulin de la Housse, où elle étudie la physique-chimie n’en perd pas une miette : « C’est important de nous expliquer. J’apprécie d’avoir un point de vue scientifique. Comprendre permet de ne pas tomber dans le racisme. » C’était aussi l’un des buts de cette conférence : lutter contre les amalgames. « Il y a des tas de sortes d’islam et aussi plusieurs sortes de wahhabites » , souligne Stéphane Rosière. « Tous ne sont pas terroristes. Ce n’est pas parce qu’on est bouddhiste qu’on est cool et ce n’est pas parce qu’on est musulman qu’on est violent. » Voilà de quoi rassurer les oreilles d’un étudiant en langues étrangères appliquées venu prendre le pouls de sa fac : « Je viens écouter ce qui se dit, me rendre compte de la mentalité des gens. » Il porte le nom d’un prophète musulman. Sa crainte est qu’on colle l’étiquette terroriste à tous les musulmans.
Dans l’amphi, plusieurs étudiantes sont voilées. Elles ont besoin de s’exprimer. Comme Marie Safiya qui étudie dans le but de devenir assistante sociale : « Certes je suis musulmane mais avant tout je suis citoyenne française. Les événements me concernent tout autant qu’ils concernent les chrétiens. En même temps, je peux comprendre que des personnes me regardent mal. Ces personnes ne sont pas renseignées sur ces terroristes. Ils ne réalisent pas qu’au final les premières victimes de ces individus sont les musulmans. »
Nada, une étudiante syrienne arrivée en France en 2012 demande le micro : « Je vais vous raconter la naissance de Daech. En 2011, j’étais en Syrie, où je manifestais dans les rangs de la protestation civile. On a soudain vu apparaître des criminels extrémistes qui avaient de longues barbes et qui nous observaient. C’est Bachar el-Assad, par stratégie, qui les avait relâchés de prison par centaines juste après le début de notre révolution. Il est le premier responsable de la naissance de Daech. » Nada s’est réfugiée en France, où elle étudie aujourd’hui l’anglais de recherche : « La France est devenue mon deuxième pays. » Elle compte retourner en Syrie un jour finir sa révolution « et instaurer la démocratie » . En attendant, Stéphane Rosière explique aux étudiants que la partie n’est pas gagnée : « Pour lutter contre Daech, la France a six Mirage basés en Jordanie et neuf Rafale dans les Émirats. C’est assez modeste. On ne peut pas dire du jour au lendemain : Allons-y, t’auras du boudin, allons envahir la Syrie. Ce n’est pas une armée extérieure à la région qui pourra gagner cette guerre » . Kenza, étudiante en sciences sociales n’aura pas perdu son temps en assistant à la conférence : « Beaucoup de gens parlent sans trop savoir ce qu’ils disent. Nous voici informés » .
Dossier réalisé par : Catherine Frey et Grégoire Amir Tahmasseb
Rien, ni personne. Il n’y avait aucune mesure de sécurité, hier, à l’entrée de l’amphithéâtre où on expliquait les origines de Daech et comment l’éradiquer. Pas un seul vigile dans un endroit où plus de 250 étudiants étaient massés sans pouvoir s’échapper en cas d’attaque. Le tout dans le quartier Croix-Rouge, où ont eu lieu des perquisitions la nuit précédente en lien avec les menaces d’attentats. « Nous avons, bien sûr, posé la question de la sécurité en organisant cette conférence », assure le doyen. « Il n’y avait pas de moyens pour nous. Notre site n’est pas considéré comme prioritaire. »
Au cours des prochaines semaines, des centaines de perquisitions administratives seront menées dans la région et sur l’ensemble du pays.
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Ces opérations menées sans autorisation judiciaire ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, à Reims – dans le quartier Croix-Rouge – et à Épernay.
Menées dans la nuit de lundi à mardi, les deux premières perquisitions administratives menées dans le département de la Marne – dans le quartier Croix-Rouge, à Reims, et à Épernay – n’ont débouché sur aucune interpellation ou saisie probante. Dans le contexte actuel, ce n’est pas tout à fait un scoop : au cours des prochaines semaines, des centaines d’autres de ces perquisitions dites « administratives » seront menées dans la région et sur l’ensemble du pays à n’importe quelle heure du jour et de la nuit – conformément à la mise en application du premier paragraphe de la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence.
Ces opérations ont ceci d’exceptionnel qu’elles ne dépendent pas directement d’une enquête en cours. Elles peuvent être lancées sur la base d’un simple soupçon, sans avoir aucunement besoin de passer par les réquisitions d’un procureur ou d’un juge d’instruction. S’il n’y a pas de saisie ou d’interpellation, ces perquisitions font seulement l’objet d’un rapport administratif adressé au préfet ; dans le cas contraire, une procédure judiciaire « classique » s’enclenchera.
Les personnes perquisitionnées au cours des dernières heures avaient préalablement fait l’objet d’une fiche S pour « radicalisation ». Rappelons que la « fiche S » ne constitue qu’une des vingt et une catégories de fiches d’un seul et même fichier, vieux de quarante ans, celui des personnes recherchées – celui-ci rassemblerait aussi bien les noms de militants altermondialistes, des membres du grand banditisme ou encore des mineurs signalés pour fugue. Problème : en France, environ 11 000 personnes seraient fichées pour « radicalisation » religieuse.
Puisque les individus estimés les plus potentiellement dangereux font déjà l’objet d’enquêtes discrètes menées par la DGSI, les perquisitions administratives se concentrent sur les individus dits de « moyenne intensité », pas systématiquement surveillés – à l’instar d’Omar Ismaïl Mostefaï, l’un des kamikazes du Bataclan qui, en 2010, avait fait l’objet d’une « fiche S » avant, peu à peu, de disparaître des radars policiers. Sur la forme, la procédure de validation des « objectifs » de ces perquisitions demeure centralisée à Paris, entre les mains de la DCPJ (direction centrale de la police judiciaire), la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), la SDAT (sous-division antiterroriste) – histoire, par exemple, de ne pas perturber des enquêtes en cours de ces deux derniers services. Et c’est bien le préfet qui, in fine, autorise ces perquisitions.
Reste enfin à savoir durant combien de temps ces opérations exceptionnelles, qui ont aux yeux des policiers le grand avantage de réduire les formalités procédurales à la portion congrue, pourront être pertinentes. Car l’effet de surprise demeure évidemment une des composantes essentielles pour que celles-ci puissent se révéler efficaces. « Ça reste intéressant d’aller jeter un œil chez ces gens, y compris aussi, peut-être, pour constater que la fiche S établie n’est plus forcément d’actualité pour certaines des personnes perquisitionnées », résume un policier.
Mathieu Livoreil
Dans la nuit de dimanche à lundi, 168 perquisitions « administratives » avaient eu lieu dans le pays – aucune dans la Marne et les Ardennes.
128 de ces opérations extrajudiciaires, dont deux dans la Marne, ont ensuite eu lieu dans la nuit de lundi à mardi.
Autorisées par le ministère de l’Intérieur à la suite du niveau de menace inédit révélé par les attentats, elles visent, selon Manuel Valls, « des membres présumés de la mouvance jihadiste ».
Conférence dans le cadre de la 2e journée géopolitique de Reims, mercredi 18 novembre de 13 h 30 à 17 h 30 au campus Croix-Rouge (bâtiment 13) sur le thème : Nouvelles régions françaises et Grand Est en question. Les intervenants : Elisabeth Bonnet-Pineau, Urca, Frédéric Giraut, université de Genève, Jean-Claude Némery, Urca, Bernard Reitel, université d’Artois et Stéphane Rosière, Urca. Entrée libre.
Par le Club des Chats avec au programme : projection de films d’animation bruités en direct, fabrication de lunettes 3D anaglyphes, collation sucrée, musique live et dj set animaliers.
Ce mercredi à 14 h 30, à la médiathèque Croix-Rouge, sur inscription au 03 26 35 68 51. Gratuit.
La nouvelle va surprendre dans ce contexte d’attentats. La direction de la police marnaise envisage de fermer le bureau de police de proximité de Tinqueux, ville banlieue de Reims. La décision pourrait être prise dès vendredi lors de la réunion d’un comité technique départemental.
« En effet, nous avons pour projet de mutualiser les bureaux de police de Tinqueux et de Croix-Rouge. Nous pourrons faire autant avec moins d’effectifs. Cela nous permettra de remettre trois gardiens sur le terrain », explique Annie Brégal, directrice départementale de la sécurité publique. « Notre objectif est de garder un équilibre entre les missions judiciaires, administratives et les missions de voies publiques. Nous préférons privilégier les missions de voie publique. C’est aujourd’hui ce qu’attendent les gens en priorité. »
Les syndicats de police, et notamment Unité SGP Force ouvrière, ne partage pas cette façon de voir. « Notre directrice explique en réalité qu’un fonctionnaire va faire le travail de trois. Elle oublie de dire que les autres bureaux de police ont une quantité de travail hors du commun et qu’en fermant un bureau de proximité, la réponse judiciaire au citoyen risque d’être portée à deux ans », dénonce Christian Pous, délégué départemental du syndicat. « Fermer cette structure répond à un souci de gagner en masse salariale et en coût de fonctionnement. La question de fond est la suivante : soit on considère que la police doit rester implantée au cœur des quartiers, où elle assure notamment une fonction de renseignement, soit on accepte de voir la police abandonner progressivement le terrain. »
Plusieurs interpellations pour détention de cannabis ont été réalisées la semaine dernière par les policiers du commissariat de Reims.
Mercredi soir, un jeune homme contrôlé à l’angle de la rue de Courlancy et de l’avenue Marchandeau avait sur lui 16 grammes d’herbe de cannabis. Interrogé, il a déclaré les avoir achetés 400 euros à un inconnu rencontré dans le quartier Wilson. Le parquet a décidé de le sanctionner par une ordonnance pénale : 400 euros d’amende, obligation de suivre un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants.
Jeudi matin, un passant a rangé quelque chose à la vue d’une patrouille rue Olympe-de-Gouges, près de l’avenue Bonaparte à Croix-Rouge. Il s’agissait d’un petit morceau de résine. Il détenait également 510 euros en petites coupures, de l’argent donné par sa mère pour lui payer son permis, a-t-il expliqué. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel.
Ce même jour à Tinqueux, en début d’après-midi, trois grammes de résine ont été saisis dans la poche de pantalon d’un jeune homme de 23 ans contrôlé avenue du Champ-Paveau. Il est convoqué devant le délégué du procureur.
Conférence dans le cadre de la 2 e journée géopolitique de Reims. Mercredi 18 novembre de 13 h 30 à 17 h 30 au campus Croix-Rouge (bâtiment 13) sur le thème : Nouvelles régions françaises et Grand Est en question.
Les intervenants : Élisabeth Bonnet-Pineau, Urca, Frédéric Giraut, université de Genève, Jean-Claude Némery, Urca, Bernard Reitel, université d’Artois et Stéphane Rosière, Urca. Entrée libre.
Les jeunes gens ont été reçus à l’hôtel de ville par Kim Duntze.
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Donner de son temps sur une mission d’intérêt général en s’impliquant dans la vie de la collectivité : c’est ce que vont entreprendre 25 jeunes motivés.
J ’avais un projet dans l’armée, mais ça n’a pas abouti. Comme j’avais un an devant moi avant d’entreprendre autre chose, ça me paraissait bien de faire ce service civique. » Camille Lambert, 19 ans, un Bac sciences et technologies du management et de la gestion en poche, fait partie des 25 jeunes volontaires, accueillis par la Ville de Reims et Reims Métropole, pour effectuer cet engagement citoyen basé sur le volontariat, destiné à favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Cela fait 4 ans que la Ville est partenaire de ce dispositif. Cette année, elle propose quinze missions autour de quatre grands thèmes : l’environnement et la sensibilisation aux éco-gestes, les loisirs pour tous (en y intégrant une dimension intergénérationnelle), la démocratie locale et la citoyenneté, le social et le culturel.
« Ils ont été sélectionnés sur leurs motivations et leurs envies. On va s’intéresser davantage à leurs profils qu’à leurs compétences. C’est une découverte des milieux professionnels. On va plutôt prendre une personne intéressée et intéressante qui a des choses à nous apporter », explique Lætitia Mauduit-Chopinaud, coordonnatrice du service civique à la Direction de la jeunesse.
Ce mardi, Kim Duntze, adjointe déléguée à la jeunesse, les recevait à l’hôtel de ville, en présence de quelques-uns des « tuteurs ». Marianne Fontalirand-Camprasse, responsable des bibliothèques de quartier, accueille pour la première fois trois jeunes volontaires, qui effectueront leur mission dans les médiathèques Jean-Falala et Croix-Rouge.
Les parcours des jeunes sont très différents. Certains n’ont pas de diplôme, d’autres ont un bac +5. Parmi eux, Emmy Lagobe, 23 ans, a une formation en soufflage de verre et est accueillie à La Fileuse. « Le service civique va me permettre durant 8 mois de prendre mon temps pour réfléchir à ce que je veux entreprendre », confie la jeune fille.
« Vous allez peut-être vivre la première expérience professionnelle de votre vie. Vous allez pouvoir développer différents projets pour la collectivité et pour nos concitoyens et je vous remercie de votre investissement », leur a déclaré Kim Duntze en leur remettant un « kit » composé d’un porte-documents et de diverses fournitures au logo de la Ville.
L’été s’affiche à Croix-Rouge : l’heure du bilan. Les espaces Billard/La Nacelle et Watteau/Pays-de-France de la maison de quartier Croix-Rouge proposent une soirée bilan de l’opération « L’été s’affiche à Croix-Rouge », vendredi 20 novembre à 19 heures, à l’espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger.
Au programme, après la présentation du bilan 2015, une projection vidéo et un cocktail amical. De 20 à 22 heures, un repas partage et une soirée dansante avec DJ. Inscription préalable obligatoire auprès des secrétariats au 03 26 08 08 78 ou au 03 26 36 03 50.
Conférence dans le cadre de la 2 e journée géopolitique de Reims, mercredi 18 novembre de 13 h 30 à 17 h 30 au campus Croix-Rouge (bâtiment 13) sur le thème : Nouvelles régions françaises et Grand Est en question.
Les intervenants : Élisabeth Bonnet-Pineau, Université de Reims Champagne-Ardenne, Frédéric Giraut, université de Genève, Jean-Claude Némery, Urca, Bernard Reitel, université d’Artois, et Stéphane Rosière, Urca. Entrée libre.
Les échanges ont été fructueux avec le public. D’autres rendez-vous sont prévus.
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Fixée le 14 novembre, la Journée mondiale du diabète se décline avant et après à travers des opérations de communication menées sur le terrain local par l’Association des diabétiques de la Marne, présidée par Chantal Muriot, en collectif avec la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), le centre de promotion de la santé, le CHU Robert-Debré, les centres de soins infirmiers de Châlons, Epernay et Reims, le Clic et la Ville de Sainte-Menehould, le réseau Carébiab, Sport pour tous, et la Ville de Reims, avec les financements de l’Agence régionale de la santé.
Le calendrier s’étale du 4 novembre au 1 er décembre et les équipes accueillent le public dans des lieux divers : nombre de grandes surfaces ont offert leurs galeries aux équipes qui donnent des informations, des conseils et réalisent des tests de glycémie. Un exemple au magasin Carrefour Cernay le 12 novembre : entre 9 et 18 heures, 202 personnes ont tendu le doigt pour une petite piqûre indolore, avec résultat immédiat et remise de documents.
À savoir
Pour connaître les prochains rendez-vous, amd51.fr
Lundi 16 novembre à la CPAM de Reims.
Mardi 17 novembre à Carrefour Tinqueux et vendredi 20 au magasin Cora La Neuvillette.
Mercredi 25 novembre au centre de soins infirmiers Billard et jeudi 26 au centre Louvois.
Belote L’association Étoile Croix-du-Sud organise un concours de belote demain à 14 heures.
Inscriptions à partir de 13 h 30 au secrétariat, 5 avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.
Les faits remontent à mardi midi. Alors qu’une équipe de trois sapeurs-pompiers intervenait allée Yves-Gandon à Reims pour secourir une personne à domicile, un passant a agressé sans raison le conducteur au moment où celui-ci regagnait son ambulance.
Il lui a crié « C’est toi que je cherche ! » avant de le frapper d’un coup de poing au visage. L’excité a pu être maîtrisé avec l’aide de passants. Légèrement blessé, le pompier rémois a été évacué vers l’hôpital à bord d’une seconde ambulance tandis que les policiers du commissariat prenaient en charge l’agresseur âgé de 22 ans.
Celui-ci tenait un discours incohérent. Sur décision du médecin venu l’examiner, il a été interné d’office en raison d’un état mental préoccupant. Les psychiatres devront déterminer s’il est pénalement responsable de ses actes. Dans le cas contraire, il ne sera pas possible de le juger pour l’agression du conducteur de l’ambulance.
Hier à 18 h 30, un feu de cave s’est déclaré dans un immeuble de l’avenue Jean-Jaurès, sous un magasin de jeux et une auto-école. Sept personnes ont été évacuées. Aucun blessé n’est à déplorer.
Vers 3 heures, une poubelle a brûlé rue Olympe-de-Gouges, une autre à 4 heures rue Paul-Vaillant-Couturier.
Vers 9 heures, un tas de feuilles mortes s’est enflammé accidentellement rue de Louvois. Jeudi à 9 h 45, le moteur d’une voiture s’est enflammé au moment où la conductrice mettait le contact, rue Lucien-Doyen. À 20 h 45, une alarme incendie s’est déclenchée dans un appartement de la rue Ponsardin. Les pompiers y ont découvert de la fumée provenant d’aliments oubliés sur le feu.
Sur Facebook était relayée une version plus dramatique que celle des policiers.
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Mardi soir, vers 23 heures, une piétonne a été renversée par une voiture à hauteur de l’arrêt de tramway Saint-John Perse. Souffrant de douleurs multiples (épaule, dent cassée), la jeune femme a été évacuée vers le CHU. Le conducteur, auditionné par les policiers qui s’étaient rendus sur place, n’avait consommé ni alcool ni stupéfiants. D’autres témoins ont et seront entendus dans les prochains jours. Et voilà.
Hier matin, un post Facebook, partagé 1 300 fois à la mi-journée, donnait plus tonalité nettement plus dramatique de cet accident. La victime y était décrite « dans un état critique (…) le neurochirurgien a fait part que la jeune fille aura de graves séquelles. » Ce post, qui évoquait entre les lignes un délit de fuite du conducteur, finissait par lancer un appel à témoins, numéro – véridiques – de la police et de la gendarmerie à l’appui.
« Nous ne sommes pas en recherche de nouveaux témoignages » , démentait, hier soir, une des policières en charge de l’enquête, « très étonnée » de la répercussion de l’affaire sur les réseaux sociaux. Et puisque l’accident se déroulait en zone police, la gendarmerie, elle, n’était pas sur place mardi soir.
Mathieu Livoreil
Gérard (à gauche) et Vey, inséparables mardi soir. Hervé Oudin
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Les classements informatisés ne connaissant pas la notion d’ex-aequo, Azzedine Vey restera comme le premier vainqueur de « Tout Croix-Rouge court », mardi soir. Pourtant, lui et Christopher Gérard ne se sont pas quittés durant la course - ils ont terminé main dans la main, comme Anaïs Dechamps et Cécile Lejeune chez les dames -, et il semblait logique de ne pas les séparer non plus après l’arrivée.
Qu’est-ce qui vous a poussé à terminer ensemble ?
Christopher GERARD : L’objectif de cette course était que nous fassions une sortie au train. Nous avons convenu avec Azzedine de terminer ensemble étant donné que nous étions partis ensemble.
Azzedine VEY : Nous nous entraînons ensemble toute l’année, nous avons le même coach (Farouk Madaci), nous nous connaissons parfaitement. Cette course nous a permis de terminer ensemble. Nous avons pensé que ce serait sympa d’arriver de cette manière.
Le terrain de l’Hippodrome de Reims n’offrait-il pas une transition entre la route et le cross ?
A.V. : Ça reste quand même de la route. Mais c’était sympa de courir ici, surtout que j’habite dans le quartier.
C.G. : J’ai bien aimé ce terrain. Je le trouve propice aux cross avec pas mal de relances. On ne s’ennuie pas. D’ailleurs, j’ai été étonné par le nombre de participants (150 arrivants sur la course principale). Il y aura sans doute moyen de pérenniser l’épreuve.
Quel sera votre programme hivernal ?
A.V. : En cross, je serai encore sur le court cette saison. Je participerai au cross de Reims fin décembre. Je réfléchis aussi à préparer une course en indoor qui puisse m’amener à une qualification aux France. Je n’aurai pas trop de temps à y consacrer, je devrai être au top sur une course.
C.G. : J’aimerais faire le 10 km de Houilles le 27 décembre et y améliorer mon record personnel (31’18) sur la distance. Sinon, j’ambitionne d’intégrer le top 50 aux championnats de France de cross long. J’ai terminé 52 e cette année, j’aurai l’impression de passer un cap.
Lors d’un violent différend place Dominique-Ingres, un homme a frappé sa concubine à coups de pied et coups de poing avant de la pousser dans les escaliers.
Bilan : 20 jours d’ITT pour la victime, un procès le 27 novembre pour le prévenu laissé libre sous contrôle judiciaire.
Thierry et Agathe : « La voiture électrique, c’est l’avenir ! » A.P.
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Les résidents de l’immeuble se partagent une voiture électrique pour 1 € de l’heure
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« Â Croix-du-sud, plusieurs freins administratifs limitent l’utilisation » Laurent Roux directeur adjoint
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Le logeur HLM Plurial met à disposition des véhicules électriques en trois lieux différents de Reims, un service qui ne connaît pas le même succès partout.
Thierry est un mordu de la voiture électrique. « C’est l’avenir ! affirme, jovial, ce quinquagénaire portant lunettes et casquette. On dit qu’il y a le problème de l’autonomie, mais vous avez aujourd’hui des applis qui vous indiquent où vous pouvez recharger. L’autre jour nous sommes allés visiter le château de Bouillon en Belgique, avec cette voiture ; nous avons pu sans problème faire le plein à Charleville. »
Thierry est d’autant plus emballé par « sa » Zoé que son utilisation ne lui coûte pas grand-chose : 50 centimes par demi-heure, soit 1 euro de l’heure. Un argument de poids quand on est comme lui en invalidité, que son épouse Agathe est en recherche d’emploi, et que forcément les revenus du ménage sont limités. C’est d’ailleurs pour ça que le couple réside à Reims dans un immeuble à caractère social, dans le quartier Sainte-Anne, la résidence du Pont-Assy. Mais c’est aussi justement parce qu’ils demeurent là que Thierry et Agathe peuvent disposer d’un véhicule à si bon prix. Pas pour leur usage exclusif : la Zoé en question se partage entre tous les occupants de l’immeuble.
Cette mise à disposition s’inscrit dans le cadre du service d’aide à la mobilité imaginé par le bailleur social Plurial Novilia, anciennement Effort rémois. Ce service baptisé à l’anglaise Plurial move, et encore exceptionnel en France de la part d’un organisme logeur, est entré en vigueur à Reims l’été 2014. « L’idée est bien sûr de faciliter les déplacements de publics peu favorisés, rappelle Laurent Roux, le directeur adjoint, le manque de mobilité étant un frein à l’insertion. Nous avons commencé avec une voiture dans le quartier Croix-du-Sud, puis nous avons enchaîné très vite avec la résidence du Pont-Assy, et une autre à la résidence d’apprentis des Charmilles, en zone Farman. Un quatrième projet est en cours de réflexion au Polidrome de Croix-Rouge » (lire par ailleurs).
Ces véhicules partagés ne connaissent pas le même succès. Les deux affectés aux résidences sont bien utilisés : « On y dépasse la moyenne nationale pour ce genre de service qui est de 3 heures par jour », indique Laurent Roux. En revanche, celui de Croix-du-Sud reste bien plus longtemps au garage. « On serait pour lui plutôt à trois heures par semaine d’utilisation ». Cette différence est facile à expliquer : la voiture de Croix-du-Sud, pensée pour être utilisée par des personnes morales, du genre association, voit son usage freiné par diverses contraintes : la voiture stationne dans un parking qui n’est pas accessible 24 heures sur 24, le demandeur a un petit dossier à remplir, et il doit déposer une garantie de 350 euros. Autant de freins qui ont été levés pour les occupants des résidences sociales. Ce qui explique que Thierry et ses camarades du Pont-Assy, eux, n’hésitent pas à sortir la Zoé.
Antoine Pardessus
Le bailleur social Plurial Novilia, soucieux de mobilité pour les publics les moins favorisés, a un quatrième projet de voiture électrique en autopartage dans ses cartons : le véhicule, une Zoé, serait à la disposition des habitants du Polidrome, grand bâtiment multifonctions proche de l’hippodrome, notamment des étudiants. Il était prévu initialement que ce service fonctionne dès l’automne de l’année dernière, mais finalement les choses sont un peu plus compliquées que prévu, et surtout le projet est encore plus ambitieux que les trois déjà concrétisés à Reims. Il s’agirait cette fois d’un « vrai libre service à destination de particuliers », indique le directeur adjoint Laurent Roux. « Nous sommes encore à la recherche de la structure porteuse qui assurera la gestion de ce service, à l’image de l’association Aftar pour les deux résidences sociales du Pont-Assy et des Charmilles. »
Le bailleur social rémois Plurial Novilia (ancien Effort rémois) a mis en place à Reims un service de voitures électriques en autopartage. Il fonctionne depuis l’été 2014. Dans le quartier Croix-du-sud, où il s’adresse essentiellement à des personnes morales (associations) il reste sous-utilisé. Dans les deux autres sites où il existe à Reims, des résidences sociales, l’une à Farman et l’autre à Sainte-Anne, il dépasse la moyenne nationale d’utilisation de ce genre de service.
Pour la première de « Tout Croix-Rouge court », il ne s’agissait pas d’une course en tandem. Pourtant, les deux 1 ers masculins et les deux 1 ères féminines ont terminé main dans la main. Le « duo » Christopher Gérard – Azzedine Vey l’a emporté, comme Anaïs Dechamps avec Cécile Lejeune un peu plus tard.
Hervé Oudin
Le 11 octobre dernier, lors d’une arrestation avenue Bonaparte à Croix-Rouge, les policiers ont été pris à partie par un groupe de jeunes qui leur ont lancé de nombreuses pierres, sans les toucher.
Une nouvelle salve de projectiles est tombée au moment où la patrouille repartait avec son prisonnier. Le véhicule fut touché à ce moment-là, mais sans subir de dégâts.
L’enquête menée par la sûreté départementale de Reims a permis de mettre en cause un jeune homme, repéré le 5 novembre à bord d’un véhicule mais interpellé ultérieurement après un refus d’obtempérer.
Présenté au tribunal selon la procédure de comparution immédiate, Samy Bezaze, 21 ans, sera finalement jugé le 8 décembre après avoir sollicité un renvoi pour préparer sa défense. Il a été maintenu en détention.
Dans le cadre de la Quinzaine bleue, l’Association Croix-Rouge animation et promotion a organisé trois événements qui ont bénéficié du soutien du Foyer rémois :
Un repas pour le 3 e âge auquel furent conviés les personnes âgées et leurs proches. Bernadette Canu avait préparé le dîner avec l’aide de Valérie, de Mme Hing et de Jeannine Catry.
Les deux groupes de danse de la section modern’jazz de Fanny Peltriaux ont proposé aux convives une animation dans la salle polyvalente.
Et en fin de journée, petits et grands ont partagé un goûter.
Le président Jean Monteiro a remercié tous les bénévoles pour leur action en coulisses avant, pendant et après la manifestation.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Le groupe Escapades organise un loto mercredi 11 novembre à partir de 14 heures, à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge, 12-14 rue Pierre-Taittinger.
Entrée gratuite. Places limitées. Le carton 4 € , les trois cartons 10 €.
Pochettes surprises. Nombreux lots : vélos enfant et adulte, articles de sport, électroménager, paniers garnis.
Stand boissons, café, sandwiches, gâteaux.
(Tramway, lignes A ou B, bus ligne 13, arrêt Campus Croix-Rouge).
Regina est devenue auto-entrepreneur il y a quelques années. Sophie Wiessler
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Regina De Benoist est une femme auto-entrepreneur à l’initiative d’un projet visant à rompre l’isolement des personnes âgées, pour la fin de l’année 2016.
Soutenue par la société d’accompagnement Innovact, Regina souhaite apporter une aide aux personnes âgées isolées. « J’ai proposé un projet d’innovation sociale centré sur les personnes du 4 e âge », explique-t-elle. Elle fait ainsi partie de la toute dernière promotion d’Innovact, « Odyssée 2016 », sélectionnée par un jury suite à un appel à candidatures.
« J’ai eu le déclic lorsque ma grand-mère est décédée, il y a 4 ans. Elle s’appelait Felippa d’ailleurs, d’où le nom de mon entreprise », souligne-t-elle en souriant.
L’idée est simple : Regina souhaite créer un lieu où chaque personne âgée pourra partager une journée avec un repas convivial et deux ateliers, en souscrivant un abonnement de trois mois, comprenant le transport, le déjeuner et les ateliers.
« Nous mettrons en place un premier atelier de simulation cognitive, en utilisant des tablettes par exemple, pour les former un peu à l’informatique et briser leur mise à l’écart. Un parcours mémoire sera également mis en place à l’aide de ces outils liés aux technologies et aux neuropsychologues, pour les stimuler davantage » , détaille Regina.
Un second atelier, de simulation motrice cette fois, permettra de travailler avec ces personnes âgées sur la peur des chutes. « Nombreuses sont les personnes de plus de 80 ans à avoir peur de chuter, de se faire mal. C’est un cercle vicieux, parce que du coup elles ne bougent plus, ne sortent plus. » explique Regina. À l’aide de podologues, médecins, kinés ou encore psychologues, la Maison Felippa proposera donc d’aider ces personnes à se sentir mieux, et surtout à sortir de leur isolement.
« Cela existe déjà en Europe, mais pas en France. À partir de 80 ans, le niveau d’autonomie baisse mais rien n’est proposé réellement pour aider ces personnes. C’est pour cela que la Maison Felippa va exister » , met en avant Regina. Un premier centre verra ainsi le jour à Paris au printemps 2016, et le concept sera décliné sur Reims d’ici la fin de l’année.
Sophie Wiessler
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▶ 9 start-ups sélectionnées pour le projet « Odyssée 2016 »
▶ 20 entreprises accompagnées au quotidien
▶ Reims Métropole et la CCI Reims-Épernay sont les principaux financeurs
▶ 9 mois d’accompagnement sur mesure de jeunes start-ups Siège au numéro 58 face au campus de Croix-Rouge
2e journée géopolitique de Reims, mercredi 18 novembre de 13 h 30 à 17 h 30 au campus Croix-Rouge (bâtiment 13) sur le thème : Nouvelles régions françaises et grand est en question.
Les intervenants : Élisabeth Bonnet-Pineau (Urca), Frédéric Giraut (université de Genève), Jean-Claude Némery (Urca), Bernard Reitel (université d’Artois) et Stéphane Rosière (Urca).
Entrée libre.
Une caisse spéciale est ouverte pour les clients d’Atommarket.
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Un an après sa création, la société Atommarket poursuit et développe son activité, la livraison des courses au domicile des clients.
Deux jeunes Rémois ont créé il y a un an un service de livraison des provisions à domicile au magasin Leclerc de Champfleury. Atommarket est un concept qui reste novateur dans la grande distribution. Après leur passage en caisse, les clients repartent chez eux les bras ballants, débarrassés de la corvée du transport des denrées.
À l’heure qui leur convient, le contenu leur est livré à domicile pour 10 euros. Dans cette attente, les marchandises sont stockées (et transportées) en chambre froide. Le magasin, qui dispose d’un drive, a pris dernièrement à sa charge la formation de deux caissières. Les clients peuvent donc passer par une caisse spéciale ou se faire livrer. Dans ce dernier cas, et avec internet, plus besoin de se déplacer du tout. « Ceux qui font appel à nous ne sont pas forcément les gens au plus fort pouvoir d’achat. Nous ne livrons pas seulement les actifs dans le centre-ville mais aussi dans les quartiers Croix-Rouge, Wilson, Châtillons » , indique Paul Roëland. « Cela facilite la vie des personnes âgées
Les débuts sont forcément un peu difficiles mais le jeune homme est confiant. Il croit vraiment dans son concept et veut le développer. « Nous allons commencer aussi la livraison avec le drive du Leclerc Jean-Jaurès ».
Atommarket.fr ou tél. 06 78 71 96 16.
Marie-Christine Lardenois
A Bétheny, trois voitures ont été touchées par un incendie.
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Les feux ont été nombreux dans la nuit de samedi à dimanche et les pompiers ont dû « décaler » à de multiples reprises dans différents quartiers de la ville et aussi à Bétheny.
Les interventions ont commencé boulevard Henry-Vasnier, secteur Pommery, vers 21 h 40 pour un feu de camionnette qui a été malgré tout entièrement embrasée.
Vers 1 heure du matin, c’est allée des Bourguignons (Croix-Rouge) qu’un feu de feuilles mortes s’est déclaré. Pas de gravité évidemment si ce n’est un désagrément pour les riverains qui ont dû respirer la fumée devant les immeubles. Une heure plus tard, un véhicule s’embrasait rue Niki-de-Saint-Phalle, Croix-du-sud, éteint avant l’arrivée des pompiers. À 2 h 40, un autre véhicule brûlait dans la même rue, cette fois entièrement embrasé.
Une demi-heure avant, les pompiers étaient appelés rue du Docteur-Billard (Croix-Rouge) pour une voiture en feu. Pas le temps de souffler. Même cause, même effet à l’angle de la rue Bonaparte et de l’allée des Landais cinq minutes plus tard.
Ensuite, une voiture a été totalement détruite entre la rue Raoul-Dufy et l’allée Blanche-Cavarrot (Val-de-Murigny) à 3 h 25.
Enfin, à 4 h 40, une Ford prenait feu à Bétheny, rue Léonor-Fini et visiblement, le feu s’est propagé aux véhicules autour, une Twingo et une Xsara.
M.-C.L.
Le groupe Escapades organise un loto le mercredi 11 novembre à partir de 14 heures, à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge, 12-14 rue Pierre-Taittinger.
Entrée gratuite. Places limitées. Le carton 4 €, les trois cartons 10 €.
Pochettes surprises. Nombreux lots. Stand boissons, café, sandwiches, gâteaux.
(Tramway, lignes A ou B, bus ligne 13, arrêt Campus Croix-Rouge).
LIDL solidaire avec « Le don école »
A l’occasion de l’ouverture de son nouveau magasin, avenue du Maréchal Juin, LIDL organise une opération solidaire baptisée « Le don école ».
Jusqu’au samedi 7 novembre, pour chaque tranche de 15€ d’achats lors du passage en caisse, 50 cents sont reversés par LIDL France aux groupes scolaires rémois Blanche Cavarrot et Galillée.
Programme de novembre de l’association des Diabétiques de la Marne :
jeudi 12 novembre, présence au centre commercial Carrefour de Cernay de 9 à 18 heures ;
samedi 14 novembre au complexe sportif René-Tys de 13 à 18 heures ;
lundi 16 novembre à la CPAM de Reims de 8 h 30 à 12 heures et de 13 à 17 heures ;
mardi 17 novembre au centre commercial Carrefour de Tinqueux de 8 h 30 à 18 heures ;
mercredi 25 novembre au Centre de soins infirmiers Billard de 9 à 18 heures
et jeudi 26 novembre au Centre de soins infirmiers Louvois, place Paul-Claudel de 9 à 12 heures.
La teneur en monoxyde de carbone provenait d’une gazinière. archives
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Mercredi soir, vers 20 h 30, le dysfonctionnement d’une gazinière a provoqué un début d’intoxication au monoxyde de carbone dans un appartement du quartier Croix-Rouge à Reims, rue Pierre-Taittinger.
Neuf personnes se trouvaient à l’intérieur. Trois d’entre elles – une femme et deux enfants – ont été transportées à l’hôpital par les pompiers. Leur état n’inspire pas d’inquiétude. L’installation a fait l’objet d’une remise en sécurité.
La bénévole de l’association « Je vous écris ces quelques lignes » sera présente tous les vendredis (hors vacances scolaires) de 14 à 16 heures pour aider le public à écrire des courriers personnels ou professionnels, ainsi qu’à remplir des dossiers administratifs.
Ce service est gratuit.
Médiathèque Croix-rouge, 19 rue Jean-Louis Debar . Tél. 03 26 35 68 45.
L’affiche d’un abri de bus a été mise à feu place du Général-de-Gaulle à Tinqueux, mardi vers 19 h 45. Ce même soir, peu avant minuit, des papiers ont brûlé dans les communs d’un immeuble de la rue du Docteur-Schweitzer à Reims.
Mercredi à 17 heures, un feu de végétation s’est déclaré dans un parc du chemin des Bouchers à Bétheny. Vers 20 h 30, les pompiers sont intervenus au quartier des Châtillons, place des Argonautes, pour éteindre un feu de local à vide-ordures dans l’immeuble du n º 26. C’est une poubelle qui a brûlé. Aucune victime n’a été déplorée dans les sept étages du bâtiment. L’auteur serait-il entre les mains de la police ? Un suspect a été appréhendé. L’enquête est en cours.
La série des incendies s’est poursuivie allée des Bourguignons, hier vers 1 h 45, avec la mise a feu de sacs-poubelles devant le n º 14, sur la voie publique.
Les Rémoises ont déjà dominé les Strasbourgeoises.
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Championnes de France de Nationale 2 la saison dernière, les filles du Reims Roller Champagne Club ont intégré le nouveau championnat de France qui est réparti cette année en quatre poules géographiques. Les protégées de Gilbert Lagors ont été versées dans la poule Nord-Est en compagnie de Lille, Ris-Orangis et Strasbourg.
Pour la première journée de championnat, fin septembre, elles se sont imposées deux à Strasbourg , les rencontres aller et retour se disputant sur le même week-end. D’abord 19-3 puis 13-2 le lendemain.
Ce week-end, elles vont défier Ris-Orangis au gymnase François-Legros (premier match demain à 19 heures ; le deuxième dimanche à 11 heures). La formation francilienne a été sacrée championne de France de N1 la saison dernière. Autant dire que les le RRCC vont pouvoir s’étalonner face à cet adversaire de taille.
A noter qu’à 15 heures demain, l’équipe masculine du club rémois, qui évoluent en Nationale 3, seront opposés à Troyes (N2) en Coupe de France, à François-Legros également.
Sylvain Pohu
L’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap) annonce la création d’une nouvelle section sportive, le tennis pour enfants. Lieux et horaires : le vendredi de 18 à 20 heures, sous les courts couverts du complexe sportif Géo-André, avenue François-Mauriac. Tarif 130 € la saison. Si nécessaire, les raquettes sont prêtées. Inscriptions au secrétariat de l’Acrap, 11, avenue du Président-Kennedy à Reims (derrière l’hippodrome), ouvert du lundi au jeudi de 13 à 17 heures et le vendredi de 9 à 11 heures. Tél. 03 26 06 39 54.
L’Entente family Stade de Reims athlétisme (Efsra) organise la première édition du « Tout Croix Rouge court » le mardi 10 novembre, à partir de 18 heures. Départ et arrivée sur le parking de l’hippodrome de Reims, un événement qui s’inscrit dans la même dynamique que les corridas traditionnelles organisées par l’Efsra, conviviales et chaleureuses. Avec, au programme, un challenge familial, une course pour les catégories poussins et poussines, une marche nordique chronométrée, une course benjamins-benjamines-minimes, et enfin une course des As qui regroupera les catégories allant de cadets à masters. Inscriptions au secrétariat de l’Efsra, 25, rue Raymond-Poincaré BP 21, 51873 Reims Cedex. Tél. 03 26 09 22 41 ou par mail à contact@efsra.com
Le programme
Course 1 – départ 18 h 15. Enfants (H et F) nés en 2007, 2008, et 2009. Accompagnateurs (H et F) nés en 2002 et avant. Distance : 510 m + 925 m. Certificat médical obligatoire pour les enfants et les accompagnateurs.
Course 2 – départ 18 h 30. Poussins (H et F) nés en 2005 et 2006. Distance : 1 020 m.
Course 3 – départ 18 h 45. Marche nordique chronométrée, cadets à masters (H et F) nés en 2000 et avant. Distance : 3 000 m.
Course 4 – départ 19 h 15. Benjamins et minimes (H et F), nés en 2004 et 2001. Distance : 2 000 m.
Course 5 – Course des As, départ 19 h 40. Cadets à masters (H et F) nés en 2000 et avant. Distance : 7 000 m.
À 20 h 30, récompenses sur le parking de l’hippodrome.
Les enfants des Epinettes ont rapidement compris le mode d’emploi. A.P.
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Le bibliobus nouveau a été officiellement inauguré hier. Non seulement il est accessible aux handicapés, mais il offre le confort d’un vrai petit salon de lecture.
J ’ai commencé à lire dans un bus comme ça quand j’étais gamin. Mais celui d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec ce que j’ai connu ! » Ces souvenirs d’enfance remontaient hier à la mémoire de Mario Rossi, adjoint au maire, à l’occasion de l’inauguration officielle du nouveau bibliobus municipal. Cela se passait à la maison de quartier des Épinettes.
Nous ne savons pas exactement ce qu’avait connu M. Rossi dans ses débuts de lecteur, ce que l’on peut dire en revanche, c’est que le véhicule inauguré hier présente une série d’améliorations par rapport à son prédécesseur, qui avait officié pendant 25 ans : « L’accès est désormais possible aux personnes handicapées, expose Éléonore Debar, responsable de la médiathèque Croix-Rouge, site de rattachement du véhicule ; il y a des DVD en plus des livres, et un coin est aménagé comme un petit salon pour la lecture sur place. » Une autre grande différence par rapport au bibliobus précédent, c’est le nombre des lieux qu’il desservira : 18 au lieu de 7.
On doit même dire « qu’il dessert déjà », puisque l’engin est entré en service pendant l’été, à l’occasion de l’opération Place aux jeux.
Les enfants des Épinettes en tout cas, ont rapidement trouvé le mode d’emploi. Certains s’installaient commodément pour lire ; d’autres, comme Admira, empruntaient des documents : « J’aime bien les livres de cuisine et les BD, confie-t-elle ; et là, j’ai pris un Garfield et un DVD, Moi moche et méchant ».
Ajoutons que le coût de 230 000 euros de ce bel outil de culture itinérante a été partagé entre la Ville et l’État, via sa direction régionale de la culture.
Antoine Pardessus
Les faits reprochés s’étaient déroulés entre janvier et septembre 2014. Remi Wafflart
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Dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’armes, des écoutes avaient révélé un trafic de stupéfiants. Mardi, les cinq prévenus ont été condamnés.
Tout, chez cette jeune femme, traduit la peur. À la barre du tribunal correctionnel de Reims, face à la présidente qui relit ses dépositions, elle répète à voix basse : « Je ne souhaite rien dire de plus. » Jenna, 20 ans, confirme du bout des lèvres les propos tenus aux enquêteurs durant sa garde à vue. Debout dans son dos, quatre jeunes hommes qui, comme elle, se retrouvent poursuivis pour un trafic de stupéfiants entre janvier et septembre 2014.
À un jour qu’elle ne peut précisément dater, Jenna s’était retrouvée dans une chambre d’hôtel à confectionner « pendant plus de trois heures » des pochons de cannabis et de cocaïne à la demande de celui qui était alors son ami, Moïse Simao, personnage central de ce volumineux dossier rythmé par des surveillances physiques et des écoutes téléphoniques. Une fois, la voix de Jenna se fait tout de même plus affirmée : lorsque la présidente lui demande si elle a bien été « l’objet de menaces » pendant et après le temps des gardes à vue.
C’était en mai 2014. Dans le cadre d’une instruction portant sur un trafic d’armes mêlant, de manière inédite, délinquants de cité et membre des Hell’s Angels, des écoutes révélaient un possible trafic de stupéfiants ayant pour cadre le quartier Croix-Rouge. Une information judiciaire était ouverte. Et le 30 septembre, cinq personnes, parmi lesquelles les deux déjà citées, étaient interpellées. Chez Moïse Simao, les policiers découvraient une balance électronique porteuse de résidus de cocaïne et deux pochons d’herbe. À l’instar des trois autres mis en cause, Moïse Simao, condamné à trente mois de prison dans le cadre du trafic d’armes, minimisait ou niait les faits reprochés. Rebelote à l’audience. Agacée, la présidente énumère les écoutes les plus probantes, celles où Moïse et ses « correspondants réguliers » parlent en « blanche » , en « pochons » , en « sucre » , ainsi que les nombreux déplacements avérés par les géolocalisations. Sans parler de ce que disent les témoins comme cet homme mêlé au trafic d’armes et qui affirmait « se fournir en cocaïne pour plus de 1 000 euros par mois auprès de Moïse » . À la barre, Moïse Simao dément une nouvelle fois : « J’ai juste dépanné (…) je voulais seulement financer ma conso perso. » Et ceux que les enquêteurs présentent comme ses complices, les connaît-il ? « Ça m’est arrivé de les croiser à Croix-Rouge. » Suivent les plaidoiries, les réquisitions et le délibéré.
Tout le monde est déclaré coupable. Dix-huit mois de prison et maintien en détention pour Moïse Simao ; un an de prison pour ses complices Brice Nzakimuena, Clément Doedoe et Georginio Redimoesoe (ces deux derniers étant maintenus en détention) ; et enfin, quatre mois de prison avec sursis pour Jenna, relaxé du délit d’acquisition de stupéfiants.
Mathieu Livoreil
Programme de novembre des Diabétiques de la Marne :
jeudi 12, présence au centre commercial Carrefour de Cernay de 9 à 18 heures ;
samedi 14 au complexe sportif René-Tys de 13 à 18 heures ;
lundi 16 à la CPAM de Reims de 8 h 30 à 12 heures et de 13 à 17 heures ;
mardi 17 au centre commercial Carrefour de Tinqueux de 8 h 30 à 18 heures ;
mercredi 25 au centre de soins infirmiers Billard de 9 à 18 heures
et jeudi 26 au centre de soins infirmiers Louvois, place Paul-Claudel de 9 à 12 heures.
Atelier Les Mains qui parlent, découverte de la langue des signes à partir de 12 ans par l’association des Sourds de Reims. Mercredi 25 novembre, de 17 à 18 heures, médiathèque Croix-rouge.
Tout Croix-Rouge court organisé par L’Entente family Stade de Reims athlétisme (EFSRA) mardi 10 novembre à partir de 18 heures, départ et arrivée à l’hippodrome.
Au programme challenge familial, course poussins et poussines, marche nordique chronométrée, course benjamins-benjamines-minimes, et course des As de cadets à masters.
Inscriptions à l’EFSRA, 25 rue Raymond-Poincaré BP 21, 51873 Reims Cedex, par téléphone au 03 26 09 22 41 ou par courriel à contact@efsra.com.
Accusé d’avoir insulté et nargué des policiers, un cyclomotoriste s’est retrouvé en garde à vue la semaine dernière après son interpellation place Georges-Braque à Croix-Rouge (L’Union de lundi). Déféré lundi après-midi à l’audience des comparutions immédiates, le mis en cause, Allan Galleze, 19 ans, a été écroué dans l’attente de son procès renvoyé au 17 novembre en raison de la grève des avocats.
Il sera jugé pour « refus d’obtempérer en récidive » , « violences et outrages à agents de la force publique en récidive » . Déjà condamné à six reprises, il était sorti de prison le 1 er octobre après avoir purgé une peine de 18 mois ferme pour un vol avec violence dans un hôtel de Taissy en juillet 2014.
Les faits reprochés remontent à l’après-midi du 28 octobre. Vers 16 heures, des policiers à pied repèrent un scooter monté par un passager sans casque. Ils intiment l’ordre au pilote de s’arrêter mais celui-ci fait demi-tour et s’enfuit avec son copain. Peu de temps après, le même scooter réapparaît dans le dos des policiers, sans le passager, et fonce vers eux : l’engin frôle le bras d’un agent. Lui et ses collègues voient le pilote disparaître en effectuant un « wheeling », la roue avant en l’air. Ils entendent en même temps un « Nique ta mère ! » .
Si le refus d’obtempérer a été reconnu, le jeune homme assure que l’insulte a été proférée par d’autres jeunes qui se trouvaient à proximité. Il s’en expliquera le 17 novembre devant les juges.
Présentation générale puis aide à l’élaboration de CV et de lettres de motivation.
De 14 à 17 heures, à la médiathèque Croix-Rouge.
Réservation au 03 26 35 68 48.
L’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap) annonce la création d’une nouvelle section sportive, le tennis pour enfants. Lieux et horaires : le vendredi de 18 à 20 heures, sous les courts couverts du complexe sportif Géo-André, avenue François-Mauriac. Tarif 130 € la saison. Si nécessaire, les raquettes sont prêtées.
Inscriptions au secrétariat de l’Acrap, 11, avenue du Président-Kennedy à Reims (derrière l’hippodrome). Ouvert du lundi au jeudi, de 13 à 17 heures, et le vendredi, de 9 à 11 heures. Téléphone : 03 26 06 39 54.
Permanences publiques des conseillers départementaux de Reims 3, Albain Tchignoumba et Zara Pince, vendredi 6 novembre de 10 à 12 heures à l’annexe de la mairie, rue Joliot-Curie, et samedi 14 novembre de 10 h 30 à 12 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3, allée Antoine-Watteau.
Tout Croix-Rouge court, organisé par L’Entente family Stade de Reims athlétisme (Efsra) mardi 10 novembre à partir de 18 heures, départ et arrivée sur le parking de l’hippodrome de Reims. Avec au programme un challenge familial, une course pour les catégories poussins et poussines, une marche nordique chronométrée, une course benjamins-benjamines-minimes, et enfin une course des As qui regroupera les catégories allant de cadets à masters. Renseignements et inscriptions au secrétariat de l’Efsra, 25, rue Raymond-Poincaré BP 21. 51873 Reims Cedex, par téléphone au 03 26 09 22 41 ou par mail à contact@efsra.com
Médiathèque Croix-Rouge : 19, rue Jean-Louis-Debar, de 14 à 19 heures. Tél. 03 26 35 68 40.
Atelier initiation à l’informatique. Un cycle de 3 séances pour s’initier à l’univers informatique, à la découverte d’internet et l’utilisation d’une messagerie. Pour les débutants et ceux qui souhaitent revoir les bases de l’informatique.
À 9 h 30, gratuit.
Dimanche à 12 h 30, une automobiliste circulait avenue du Maréchal-Juin lorsqu’un passant d’une trentaine d’années lui a coupé la route en surgissant d’une haie de buissons, au niveau de la place Maurice-Utrillo. Surprise, elle n’a pu l’éviter.
Le choc fut quelque peu violent car le pare-brise a été cassé, l’avant de la voiture endommagé, mais le piéton s’est relevé en déclarant ne pas vouloir l’intervention des pompiers. Il est reparti sans dire qui il était, laissant la dame seule avec sa C3 Picasso bien abîmée. Les policiers ont procédé aux constatations.
Atelier Les Mains qui parlent, découverte de la langue des signes à partir de 12 ans par l’association des Sourds de Reims.
Mercredi 25 novembre, de 17 à 18 heures, à la médiathèque Croix-Rouge.
Nouvelle section sportive à l’Acrap, le tennis enfants proposée par l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion. Le vendredi de 18 à 20 heures, sur les courts couverts du complexe sportif Géo-André, avenue François-Mauriac.
Tarif : 130 € la saison. Les raquettes peuvent être prêtées. Inscriptions au secrétariat, 11 avenue du Président-Kennedy, du lundi au jeudi de 13 à 17 heures et le vendredi de 9 à 11 heures. Tél. : 03 26 06 39 54.
EN IMAGE RUE MORANDAT
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Les sapeurs-pompiers de Reims sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche un peu après 22 heures rue du Docteur-Doyen (secteur Jean-Jaurès) où un véhicule en stationnement était en feu. Ils ont maîtrisé le sinistre au moyen d’une petite lance.
Ce dimanche vers 0 h 15, ils se sont rendus dans le quartier Croix-Rouge rue Yvon-et-Claire-Morandat pour deux voitures garées qui étaient la proie des flammes (lire aussi par ailleurs). Ils ont empêché le sinistre de se propager et ont éteint le feu qui dévorait les deux autos. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de ces incendies. Dimanche midi, c’est à Rilly-la-Montagne qu’ils se sont déplacés, cette fois sur un feu de fourgonnette, au lieu-dit les Blanches Voies.
Dans l’après-midi, un peu après 16 heures, ils ont eu un autre feu à éteindre, celui de dépendances sur 200m 2 , route de Champigny à Tinqueux. Deux fourgons et une échelle s’étaient rendus sur place. Ensuite, peu après 17 heures, ils ont été appelés à Montbré, pour un tas de bois en train de flamber dans une fosse.
Au cours de la nuit de samedi à dimanche, peu après minuit, une Citroën et une Golf ont été la cible d’un incendie dans la rue Yvon-et-Claire-Morandat, près de l’hippodrome.
Une rue pas très éloignée de l’allée des Limousins où une caravane avait été réduite en cendres la veille…
Manifestement ce garçon de 19 ans ne respecte guère les policiers. Il s’est fait arrêter la semaine dernière pour un refus d’obtempérer aggravé d’un outrage. Cela se passe l’après-midi dans le quartier Croix-rouge de Reims. Une patrouille tombe sur un cyclomoteur qui porte un passager non casqué. Logiquement, les agents font signe au pilote de s’arrêter en vue d’un contrôle. Mais ledit pilote ne l’entend pas de cette oreille, fait demi-tour et prend la fuite.
Peu après, le même scooter réapparaît, cette fois sans le passager, mais avec le pilote qui fonce brusquement vers les uniformes, allant jusqu’à en frôler un. Nouvelle injonction de s’arrêter, dont l’intéressé n’a pas davantage cure que la première fois. Il prend à nouveau la fuite, non sans agrémenter celle-ci d’une « roue arrière » (il roule sur cette seule roue). Les policiers entendent même fuser un « Nique ta mère ! »
Les policiers parviendront tout de même à lui mettre la main dessus, sur la place Georges-Braque. Pendant sa garde à vue, le pilote irrespectueux reconnaîtra volontiers le refus d’obtempérer, en revanche il niera avoir volontairement frôlé un agent avec son engin, de même qu’il prétendra que le cri injurieux a été lancé non par lui mais par d’autres jeunes qui se trouvaient là. Il a été présenté vendredi au parquet.
Antoine Pardessus
De la caravane, il ne restait hier que le châssis métallique. A.P.
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Les pompiers ont dû intervenir vendredi soir vers 19 heures à Reims pour éteindre un feu de caravane, qui stationnait dans le quartier Croix-Rouge, à la jonction de la rue Alain-Polliart et de l’allée des Limousins. L’habitation mobile n’a pu être sauvée, il n’en restait hier matin que le châssis métallique et des cendres. Une Scénic qui se trouvait à côté a été endommagée dans l’histoire. Histoire suffisamment suspecte pour qu’elle soit arrivée entre les mains de la police.
Un peu plus tôt dans l’après-midi, vers 17 heures, une voiture avait été endommagée -mais bien plus légèrement que la caravane- par un pétard semble-t-il ; cela se passait dans la rue de l’Abbé-Miroy (quartier Orgeval).
Dans cette série des véhicules détériorés ou détruits, au cours de la nuit de vendredi à samedi peu après 3 heures du matin, une voiturette sans permis s’est enflammée, alors qu’elle se trouvait sur le territoire de Prunay, sur la départementale 33. Ce sont les pompiers de Verzenay qui sont intervenus.
Une autre voiture a pris feu, mais accidentellement cette fois, hier matin peu après 8 heures à Cormontreuil, sur la nationale 244.
Antoine Pardessus
Permanences des élus départementaux Albain Tchignoumba et Zara Pince : vendredi 6 novembre de 10 à 12 heures à l’annexe de la mairie rue Joliot-Curie, et samedi 14 novembre de 10 h 30 à 12 h 30 à l’espace Watteau de au 3 allée Antoine-Watteau.
Conférence « Le jazz et les femmes, les femmes du jazz », par Nicolas Béniès. À 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Gratuit.
La série des voitures brûlées continue, même à la campagne. Deux carcasses calcinées ont été retrouvées jeudi par les gendarmes à Trois-Puits, celle d’une ZX qui avait été volée à Montbré, et une 308 dérobée en zone urbaine.
Les incendies de voitures semblant faire des émules, dans le secteur police, une autre voiture a brûlé dans la nuit de jeudi à vendredi avenue du Général-Bonaparte, vers 3 h 15, dans le quartier Croix-Rouge.
M. Camus est décédé le 23 octobre.
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Né en janvier 1956, Pierre Camus a effectué une scolarité à Reims à l’issue de laquelle il obtient un bac scientifique au lycée Jean-Jaurès. Il entre à l’école Normale et, dans le même temps, il effectue son service militaire à l’aérodrome de Metz.
Il passe sa première année d’instituteur dans un Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique. Puis, sa deuxième rentrée scolaire et toute la suite de sa carrière se fera à l’école élémentaire des Provençaux à Croix-Rouge Pays-de-France, jusqu’en juin 2015.
Pendant plus de 20 ans il a permis à ses élèves de découvrir l’île de Ré à vélo ou en Optimist, avec la Caisse des écoles de Reims à la Grainetière ou en montant lui-même des projets.
Pour Martine Énault, « Pierre Camus est une personne remarquable qui s’est impliquée fortement auprès des enfants de Croix-Rouge et a su obtenir une confiance et un soutien sans faille des parents d’élèves. »
Passionné de basket, en particulier au niveau des jeunes catégories alors au RCB, il est le président fondateur de l’Association sportive Aquatintienne (ASA Tinqueux Basket). Depuis le 8 mars 2010 il était devenu le président de l’USEP Reims et ses 2000 licenciés. Médaillé de l’USEP nationale et de la Jeunesse et des Sports, il fut un des plus fervents défenseurs du relais USEP dans le cadre du Marathon de Reims puis Reims à Toutes Jambes et Run in Reims, « le seul jour où enfants et adultes sont sur le même terrain de sport », déclarait-il.
Il a été à l’origine des festivités mises en place pour les 30 ans du Relais USEP qui ont marqué de nombreuses personnes de tous âges.
Pour Christophe Viet, délégué USEP, « on se souviendra longtemps de Pierre Camus et on fera régulièrement référence à lui à l’USEP, comme lors des courses des écoles de Reims, le 16 novembre au parc Saint-John-Perse et les jours suivants » .
L’espace Billard la Nacelle organise une veillée Halloween pour tous, avec un concours du pire déguisement d’Halloween, vendredi 30 octobre de 18 h 30 à 22 h 30.
Au programme, veillée, jeux divers, jeux vidéo, stand photos, maquillage… Buvette.
Entrée gratuite, places limitées sur réservation à l’espace Billard – La Nacelle, 12-14 rue Pierre-Taittinger. Tél. 03 26 08 08 78.
Soixante jeunes ont répondu à l’invitation du centre de loisirs de la police.
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Dans le cadre de son programme d’activités menées pendant les vacances, le centre loisirs jeunes de la police nationale (CLJ) a récemment organisé, avec le soutien des maisons de quartier, un tournoi de futsal rassemblant 60 adolescents venus des quartiers Croix-Rouge, Wilson, Épinettes et Chalet-Tunisie.
Des tournois de futsal sont régulièrement organisés depuis plusieurs années. À chaque fois, les équipes sont mixtes, composées avec les jeunes des différents quartiers, pour qu’ils puissent se rapprocher, apprendre à se connaître et à se respecter.
Créé en 1996, le CLJ de Reims, fort de 3000 m 2 d’infrastructures, est l’un des plus importants de France. Ses activités à dominante sportive et culturelle visent prioritairement un public de jeunes résidant dans les quartiers défavorisés. L’aide et l’intégration, le respect des règles par le jeu et la prévention de la délinquance sont les trois objectifs qu’il s’assigne.
La voiturette, au centre, a complètement fondu. Christian Lantenois
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Ça continue. Même en pleine semaine, les voitures flambent dans la ville. Plusieurs ont fini en cendres dans la nuit de mercredi à jeudi.
Décor de guerre dans l’allée des Charmilles hier matin, dans le quartier de la Verrerie. Au bout d’une impasse, trois véhicules ne sont plus que des carcasses noircies. Au milieu, une voiturette en plastique a complètement fondu. À gauche, il ne reste pas grand-chose d’une Golf et de l’autre côté, c’est une Ford Fiesta qui a connu un triste sort.
Le propriétaire de la Golf, sur place, est désemparé. Il a besoin de sa voiture pour aller au travail. Il sait déjà qu’il va passer une partie de sa journée au commissariat et dans les locaux de son assureur. « J’ai entendu un boum vers 2 heures du matin. Je suis descendu aussitôt mais c’était déjà trop tard, tout est allé très vite » , raconte le jeune homme qui pense savoir qu’il y a une « recrudescence d’incendies de voitures et de poubelles depuis quelques semaines » . Il ne croit pas à l’hypothèse du faux contact qui aurait embrasé une voiture avant la propagation aux deux autres. Il pense à un acte de malveillance. Plus loin, le propriétaire d’un garage est en grand nettoyage. La mousse utilisée par les pompiers s’est infiltrée sous sa porte.
Une Mégane a également été incendiée allée des Tourangeaux et une voiture non identifiable, rue Michel-Hamaide.
Marie-Christine Lardenois