Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mars 2016.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
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« Lalalalalala » , s’escrime le directeur en blouse colorée dans un petit mégaphone pour tenter d’entraîner la troupe d’enfants de la maternelle des Provençaux-Auvergnats, dans le quartier Croix-Rouge. Des mamans tapent sur des tambourins. Le carnaval annuel se déroule sous une petite pluie fine qui n’incite pas les petits Superman, Zorro, infirmiers, sherifs, et autres zèbres, à marcher en rangs, en se tenant par la main, entre les immeubles.
La nouveauté, c’est que le départ se fait devant l’école, à partir d’une nouvelle placette qu’ils ont choisie eux-mêmes. Ils ont été consultés, ainsi que les parents, sur plusieurs projets et 280 d’entre eux ont voté. À Reims, on apprend la démocratie dès l’âge de 2 ans… « Certains sont venus me voir pour dire qu’ils n’avaient pas choisi ce projet. Je leur ai répondu qu’ils devaient se plier au plus grand nombre » , confirme Fatima El Haoussine, adjointe déléguée à la politique de la ville, présente au côté de Véronique Marchet, déléguée à l’éducation. Les deux élues sont venues partager ce moment avec les usagers de l’école. Ces derniers vont pouvoir profiter des bancs de béton à parements de granit et du marquage au sol d’une marelle et d’un jeu de morpion géant. Il faudra attendre une météo plus clémente pour se lancer dans la compétition mais cette rénovation, qui s’est déroulée dans le cadre de l’étape finale du programme lancé en 2004, ne peut que faire plaisir aux habitants et aux écoliers.
La place a été refaite pour un budget global de 108 000 ¤ financés en grande partie par la Ville (91 000 ¤) et Reims Métropole (17 000 ¤) pour sécuriser l’accès à l’école maternelle. Des barrières ont été installées le long du boulevard Bonaparte et le bac à sable a été supprimé au profit des jeux sur un revêtement neuf.
Un peu de verdure est aussi prévue. Six arbres ont été plantés, des chênes chevelus et des merisiers des oiseaux, et un éclairage par colonne a été implanté.
M.-C.L.
Avec l’association « Je vous écris ces quelques lignes… », un atelier est organisé à la Médiathèque Croix-Rouge, le 1er avril, de 14 h à 16h.
Si vous avez besoin d’écrire des courriers administratifs ou privés, un écrivain public est à votre disposition, gratuitement, pour vous aider.
![]() 92% de taux de réussite à Clemenceau à Reims. C’est deux points de moins que le chiffre attendu. Hervé Oudin
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L’évaluation des lycées a été rendue publique. Le taux de réussite au bac est l’indicateur le plus apparent mais il n’est pas le seul critère pour juger de la qualité d’un établissement.
La réussite au bac n’est pas le seul juge de la qualité d’un lycée. Les meilleurs établissements sont aussi ceux qui accompagnent un maximum de leurs élèves, de la seconde à la terminale, vers le succès à l’examen. Et surtout, ceux qui font mieux que ce que l’on attendait d’eux, compte tenu de leur environnement et de leur population scolaire. C’est toute la différence entre le taux de réussite attendu et le taux effectif, autrement dit la « valeur ajoutée » dont rendent compte les indicateurs des lycées, rendus publics hier par le ministère de l’Éducation nationale. En voici les principaux enseignements dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne. L’intégralité des résultats peut être consultée sur www.education.gouv.fr
Qu’on se le dise ! Il existe un lycée où les élèves ne s’ennuient pas. Si, si. Il s’agit du lycée professionnel Château-Potel à La Ferté-Milon. Un 100 % de réussite alors que le ministère attendait de ce lycée, compte tenu du profil de ses élèves, un petit 79 %, pourrait donner la grosse tête au proviseur : « Non, c’est déjà la deuxième année ! Nous sommes même 14 e de France par rapport à tous les critères », se réjouit Patrick Drubigny. Est-il magicien ? « Pas du tout. Nous avons une équipe enseignante très dynamique qui propose aux élèves des projets pas comme les autres. Ils participent notamment à la course de tracteurs-tondeuses des Petites-Armoises dans les Ardennes. Et pour cela, ils préparent eux-mêmes leur engin. On fait le 4L trophy aussi. »
Lycées professionnels
Château-Potel (La Ferté-Milon, 100 %), Saint-Joseph (Fontaine-lès-Vervins, 96 %), Saint-Joseph (Château-Thierry, 93 %), Jean-Bouin (Saint-Quentin, 92 %), Saint-Charles (Chauny, 87 %), Sainte-Sophie (Bohain-en-Vermandois, 87 %), Jules-Verne (Château-Thierry, 86 %), Saint-Vincent-de-Paul (Soissons, 85 %), Françoise-Dolto (Guise, 85 %), Jean-de-la-Fontaine (Château-Thierry, 84 %), Le Corbusier (Soissons, 84 %), Julie-Daubie (Laon, 83 %), Camille-Claudel (Soissons, 83 %), Jean-Macé (Chauny, 74 %), Jean-Monnet (La Fère, 74 %), Condorcet (Saint-Quentin, 73 %), Ameublement (Saint-Quentin, 71 %), Pierre-Méchain (Laon, 69 %), Frédéric et Irène Joliot-Curie (Hirson, 68 %), Colard Noël (Saint-Quentin, 62 %), Léonard-de-Vinci (Soissons, 59 %).
Lycées généraux et technologiques
Le-Corbusier (Soissons, 100 %), La Providence (Laon, 100 %), Saint-Remy (Soissons, 98 %), Jules-Verne (Château-Thierry, 98 %), Saint-Jean La Croix (Saint-Quentin, 97 %), Lycée Européen (Villers-Cotterêts, 96 %), Pierre-Méchain (Laon, 96 %), Gérard-de-Nerval (Soissons, 93 %), Saint-Vincent-de-Paul (Soissons, 90 %), Saint-Charles (Chauny, 90 %), Gay-Lussac (Chauny, 89 %), Pierre de la Ramée (Saint-Quentin, 89 %), Frédéric et Irène Joliot-Curie (Hirson, 88 %), Paul-Claudel (Laon, 88 %), Saint-Joseph (Château-Thierry, 88 %), Saint-Joseph (Fontaine-lès-Vervins, 88 %), Henri-Martin (Saint-Quentin, 86 %), Jean-de-la-Fontaine (Château-Thierry, 86 %), Léonard-de-Vinci (Soissons, 84 %), Sainte-Sophie (Bohain-en-Vermandois, 83 %), Condorcet (Saint-Quentin, 78 %), Jean-Bouin (Saint-Quentin, 72 %).
Un lycée quasi familial de seulement 230 élèves, un accompagnement individualisé et une équipe enseignante bien impliquée… c’est la recette du lycée Mabillon de Sedan qui se retrouve une fois de plus avec le meilleur taux de réussite au bac (98 %) des Ardennes. « On connaît bien nos élèves et on tente d’emmener chacun vers ce qu’il désire faire. Nous n’avons pas d’internat, cela n’empêche pas certains de venir de loin, de Givet, Fumay, des Mazures pour suivre leur scolarité chez nous. Notre fierté est d’amener jusqu’au bac 80 % de nos inscrits en seconde. On n’écarte personne » , souligne le chef d’établissement, Emmanuel Perate.
Lycées généraux et technologiques
Mabillon (Sedan, 98 %), Saint-Paul (Charleville-Mézières, 96 %), Chanzy (Charleville-Mézières, 94 %), Sévigné (Charleville-Mézières, 92 %), Paul-Verlaine (Rethel, 89 %), Monge (Charleville-Mézières, 85 %), Thomas-Mazaryk (Vouziers, 85 %), Vauban (Givet, 82 %), Lycée hôtelier (Bazeilles, 81 %), Bazin (Charleville-Mézières, 79 %), Pierre-Bayle (Sedan, 78 %), Jean-Moulin (Revin, 70 %). Certains auraient dû faire mieux. C’est le cas de Bazin pour qui on attendait 91 % de réussite et qui finit à 79 % : « L’an dernier, nous avons eu une faiblesse en série ES. C’est très ponctuel. Je regrette que ces classements ne soient pas faits sur trois ou quatre ans, ils seraient bien plus révélateurs de l’établissement » , souligne un responsable du lycée.
Filière professionnelle
Saint-Paul (Charleville-Mézières, 93 %), Lycée hôtelier (Bazeilles, 91 %), Bazin (Charleville-Mézières, 80 %), Paul-Verlaine (Rethel, 78 %), Le Château (Sedan, 77 %), Armand-Malaise (Charleville-Mézières, 75 %), Jean-Baptiste-Clément (Sedan, 75 %), Jeanne d’Arc (Vouziers, 74 %), Etion (Charleville-Mézières, 69 %), Jean-Moulin (Revin, 67 %)
« On les rend actifs », résume Laurent Lanfranchi pour expliquer les bons résultats du lycée professionnel Sainte-Marie à Épernay. L’établissement affiche un 98 % de taux de réussite au bac. « On fait un gros travail d’accompagnement de l’élève. En plus de l’enseignement classique, on lui apprend à se présenter, à tenir une discussion. On lui demande même de préparer certains cours comme s’il était un professeur, ce cours est bien sûr revu en classe. Et on accepte tout le monde. » On peut le croire car le taux espéré calculé par le ministère était de 88 %.
Ce calcul prend en compte le profil socio-culturel des élèves. Sainte-Marie a donc fait mieux que les autres avec des élèves qui ne sont pas sélectionnés au départ.
Lycées professionnels
Sainte-Marie (Épernay, 98 %), Ozanam (Châlons-en-Champagne, 94 %), Saint Jean-Baptiste de la Salle (Reims, 93 %), Saint-Michel (Reims, 91 %), Jeanne d’Arc (Reims, 91 %), Europe (Reims, 88 %), Oehmichen (Châlons-en-Champagne, 80 %), Arago (Reims, 77 %), Yser (Reims, 77 %), François-1 er (Vitry-le-François, 74 %), Hessel (Épernay, 71 %), Georges-Brière (Reims, 69 %), Gustave-Eiffel (Reims, 69 %), Jean-Talon (Châlons-en-Champagne, 66 %), La Fontaine du Vé (Sézanne, 63 %).
Lycées généraux et technologiques
Saint-Joseph (Reims, 100 %) Sacré-Cœur (Reims, 100 %), Notre-Dame Saint-Victor (Épernay, 98 %), Ozanam (Châlons-en-Champagne, 97 %), Chagall (Reims, 97 %), Jean XXIII (Reims, 97 %), Jean-Jaurès (Reims, 96 %), Saint-Michel (Reims, 93 %), Saint Jean-Baptiste de la Salle (Reims, 93 %), Clemenceau (Reims, 92 %), François-1 er (Vitry-le-François, 92 %), Oehmichen (Châlons-en-Champagne, 90 %), Pierre-Bayen (Châlons-en-Champagne, 90 %), Hessel (Épernay, 90 %), Libergier (Reims, 89 %), Roosevelt (Reims, 87 %), Colbert (Reims, 85 %), Arago (Reims, 83 %), Jean-Talon (Châlons-en-Champagne, 81 %), La Fontaine-du-Vé (Sézanne, 78 %).
À Châlons, on attendait 88 % de Jean-Talon, il affiche 81 %… « Les résultats de la filière scientifique ont été moins bons » , explique le proviseur Bertrand François. « Précisons que nous offrons à des élèves moyens la possibilité de faire S. Dans d’autres établissements, ils ne seraient pas acceptés. » C’est donc plus compliqué d’avoir un joli taux à mettre en vitrine en fin d’année.
Catherine Frey
« Notre taux pour 2015 n’est pas terrible mais nous sommes dans une dynamique qui nous rend confiants.
Nous avons des projets. Chaque année, nos élèves partent six semaines en stage en immersion en Irlande. »
Christophe Georges, proviseur de Joliot-Curie, à Reims
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Dix ans après avoir quitté l’Olympique Rémois, Manassé Batix était de retour en Champagne. Le tennis de table rythme toujours sa vie.
La finale du tournoi de Pâques du Châlons-en-Champagne TT, lundi, a offert une choc de premier plan. Elle a aussi filé un coup de jeune. Une séquence « revival » avec la victoire, aux dépens de Quentin Robinot (n°33 français), d’Abdel-Kader Salifou (n°40) sous les yeux de Manassé Batix. On se serait cru revenu au début des années 2000 quand « Manass » coachait à l’Olympique Rémois (ORTT) le prometteur gamin de Croix Rouge qu’il allait conduire jusqu’en équipe de France, avec le travail complémentaire du regretté Philippe Georgelin.
Au final, on ne saurait dire ce qui de la victoire d’Abdel ou de la surprise de revoir son ex-coach, a le plus marqué les esprits. Désormais installé dans le Var, Batix (52 ans) est resté fidèle à lui-même, affable et toujours passionné de tennis de table. Il l’enseigne à Saint-Tropez et à Cogolin, où il réside. Avec le même enthousiasme et avec un savoir-faire intact. La preuve ? Un jeune talent est en train d’éclore et compte déjà parmi les meilleurs benjamins de France. Son nom ? Batix. Prénom ? Ylane. « C’est lui qui me ramène à la compétition. Sinon, je n’en fais plus ou très peu » , jure l’ex-international camerounais de volley-ball. Ce sont d’ailleurs d’anciennes connaissances de cette discipline qui l’ont fait mettre le cap au sud en 2008. Après une séparation mouvementée avec l’ORTT, il venait de passer par les clubs de Fresnes et Douai.
En Provence, Manassé Batix évolue au contact de joueurs sans doute moins épris de compétition. Mais, preuve qu’il a toujours la main, Théophile Aclope (n°266, Ceyrat) sort de son giron. « Quand un gamin promet, je m’investis. Je mets le volume nécessaire » , confie celui qui, en ajoutant la jeune Diéniouma Coulibaly, a porté deux Rémois en sélection nationale.
Son fils, dont il a fallu dompter le caractère, marche sur les pas d’un père qui officiait autrefois sur des missions confiées par la Fédération internationale. Il était un ambassadeur de l’ITTF en Afrique. « Ma dernière mission remonte à 2008, tempère Batix. Depuis que je suis à Saint-Tropez. Je ne peux plus y aller. Ces missions avaient lieu en juillet et août. Et, l’été à Saint-Tropez, j’ai du travail. »
Vigile aux abords des plages privées ou pris pour des missions de gardes rapprochées de richissimes estivants, Manassé ne chôme pas.
Mais, même là, la table de ping n’est jamais loin. Il a ainsi converti des personnalités et des industriels à la pratique de son sport. La petite balle ne s’arrêtera jamais de faire ping et pong avec lui…
Philippe Launay
Organisé au centre de ligue de Reims, le pré-tour aux Championnats de Champagne individuels a généré quelques surprises. Ainsi, chez les dames, les outsiders Mathilde Sarcelet (4/6, Sainte-Ménehould) et Caroline Girard (4/6, Reims Géo-André) ont gagné leur billet pour le tableau final des 12 et 13 juin. Chez les messieurs, suite à un petit couac de la programmation, trois finales (sur 5) auront lieu ultérieurement mais Maël Mercier-Huat (5/6, Dormans) a déjà crée la sensation en se qualifiant aux dépens du Rémois Louis Compas (3/6, Géo-André).
Tableau 1, quarts de finale : Carillon (4/6, TC Troyes) bat Ortonovi (15, Cormontreuil) 4-6, 6-2, 6-2 ; Dermonsir (4/6, Romilly) bat Samyn (15, Géo-André) 6-1, 6-1. Demi-finale : Dermonsir bat Carillon 6-2, 6-1. Finale : Gilles (3/6, Géo-André) 6-1, 6-0.
Tableau 2, quart de finale : Lalouette (5/6, Cormontreuil) bat Pusset (4/6, Cormontreuil) 6-3, 3-6, 6-3 ; André (Nautique Épernay) bat Roussel (5/6, Vitry) 6-2, 6-2. Demi-finale : Lalouette bat André 6-2, 6-2. Finale : Birot (3/6, Reims Europe) - Lalouette.
Tableau 3, quarts de finale : Cailleux (15, Cormontreuil) bat Bonna (4/6, Sedan) 6-2, 6-1 ; Godart (4/6, Cormontreuil) bat Dumont (15, Cormontreuil) 6-0, 6-1. Demi-finale : Godart bat Cailleux 6-1, 6-3. Finale : Mouilleron (3/6, ASPTT Troyes) - Godart.
Tableau 4, quart de finale : Boulard (5/6, Montmirail ) bat Chapoutot (4/6, TC Troyes) 7-5, 6-1. Demi-finale : Chauvin (4/6, Reims Europe) bat Boulard 6-3, 6-1. Finale : Seuret (3/6, Reims Europe).
Tableau 5, quart de finale : Mercier Huat (5/6, Dormans) bat Lopes (5/6, Cormontreuil) 6-7, 6-2, 7-6 (11/9). Demi-finale : Mercier Huat bat Lacaille (4/6, TRC Muire) 6-2, 7-6. Finale : Mercier Huat bat Compas (3/6, Géo-André) 1-6, 6-1, 6-3.
Dames, Tableau 1, demi-finales : Paulyne Blaszczyk (5/6, Romilly) bat Maêva Spooner (3/6, Géo-André) 7-5, 7-5 ; Girard (4/6, Géo-André) bat Elise Renard (3/6, Cormontreuil) 7-5, 6-2. Finale : Caroline Girard bat Paulyne Blaszczyk 0-6, 6-4, 6-3.
Tableau 2, demi-finales : Mathilde Sarcelet (4/6, TC Ménéhildien) bat Lou Perrot (3/6, Saint-Dizier) 7-5, 6-2 ; Ketty Koniushok (5/6, Côte des Blancs) bat Savine Erler (3/6, TC Troyes) par WO. Finale : Mathilde Sarcelet bat Ketty Koniushok 6-3, 1-6, 6-4.
Carnaval de Croix-du-Sud et Pays-de-France à Croix-Rouge mercredi 30 mars. Le thème est libre mais le support pour la réalisation des déguisements sera 100 % récupération.
Renseignements auprès d’Audrey Noël, espaces Billard / La Nacelle au 03 26 08 08 78.
![]() « Le plan de retour à l’équilibre financier de l’Urca sera étalé sur trois à cinq ans pour préserver notre offre de formation », explique Guillaume Gellé.
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Deux gros dossiers se partagent le bureau du nouveau président de l’université Reims Champagne-Ardenne. D’un côté, le déficit budgétaire de l’Urca. De l’autre, l’ambitieux, mais onéreux, projet de grand campus. Sur le premier point, Guillaume Gellé a arrêté une orientation qu’il a communiquée, mardi, lors de la première conférence de presse de son mandat.
« Nous avons prévu un retour à l’équilibre budgétaire étalé sur trois à cinq ans. » C’est-à-dire plutôt en douceur. « Nous avons fait le choix de la conservation de l’emploi. » Cela signifie que les contractuels dont les contrats arrivent à échéance cet été devraient être renouvelés.
Concernant le grand campus, les choix définitifs ne sont pas arrêtés mais Guillaume Gellé annonce la « conservation des sites rémois » . Donc pas de regroupement de toutes les facultés à Croix-Rouge. Il annonce finalement l’enterrement du projet porté par Gilles Baillat.
« Tout est encore à l’étude, mais il est envisagé de garder une partie du campus du Moulin de la Housse . » Il est trop tôt pour être catégorique car il faut commencer par discuter avec les financeurs : « J’ai rendez-vous lundi à Strasbourg. » Guillaume Gellé devrait obtenir de Philippe Richert le maintien des 47 millions d’euros votés par l’ex-Champagne-Ardenne dans le cadre du contrat de plan. Les autres financements contenus dans ce plan, notamment les 14 millions de l’État ou encore les presque 9 millions de l’Union européenne seront aussi rediscutés si le projet n’est plus le même. Avec le risque de les perdre. « Concernant l’État, j’ai rencontré la rectrice. Elle m’a annoncé qu’1,5 million était disponible à la suite de l’abandon du projet concernant le collège Joliot-Curie. » Est-ce 1,5 million en plus des 14 déjà accordés ? La réponse n’est pas encore claire.
Catherine Frey
![]() L’an passé, la 6e édition de Cultures en Fête. Feng Hatat/Direction des relations internationales Urca
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L’université de Reims compte 2 500 étudiants internationaux de 120 nationalités différentes. « Pour améliorer l’accueil des étudiants étrangers, favoriser leur intégration et donner plus de visibilité à l’ensemble des communautés de l’université » , explique Alpin Charbaut, de la direction des relations internationales à l’Urca, une journée internationale de l’étudiant est organisée chaque année, depuis sept ans déjà.
Jeudi après-midi, « Cultures en fêtes » - tel est le nom de la manifestation- sera l’occasion encore de dégustations culinaires, de démonstrations artistiques et sportives. « Parmi les animations en continue, dès 14 heures, il sera possible de découvrir des jeux et sports du monde, une petite quarantaine, énumère Alpin Charbaut. Près de l’espace scénique, installé à côté de la cafétéria des étudiants feront découvrir des instruments méconnus tel le qanûn, instrument de musique algérien ou encore le mezoued, musique tunisienne traditionnelle. »
Ouvert à tous, l’événement comprend aussi des expositions : une de photos, une autre d’objets artisanaux, ainsi que des ateliers. « Vous pourrez aussi vous essayer à la calligraphie chinoise, au tatouage au henné marocain. » De la musique du monde sera diffusée tout au long de l’après-midi et les Boules de Feu, la fanfare de médecine, a prévu de faire deux représentations, à 15 h 30 et 16 h 30. Quant aux dégustations culinaires, « cette année, 25 nationalités présenteront leurs plats traditionnels soit au total 80 mets divers. Parmi les nationalités qui se joignent à nous pour cette édition : la Syrie, la Turquie, l’Arménie et le Niger. L’association Ereimsmus tiendra une buvette internationale avec 15 boissons différentes. Pour la dégustation, il faudra être muni de tickets qui seront distribués le jour même sur notre stand », précise encore Alpin Charbaut. Pour clore cette journée interculturelle, et pour la deuxième année, un tremplin jeunes talents est prévu dès 17 h 30. Au programme : des chants traditionnels, des démonstrations d’instruments de musique peu connus et de danses comme la salsa colombienne.
Cultures en fête
, ce jeudi 31 mars, 7 e édition, 4 e sur le campus Croix-Rouge. Une manifestation organisée par l’université, en partenariat avec les associations d’étudiants internationaux avec le soutien de Reims Métropole, du Crous et du CRIJ-Europe Direct. L’an passé, la manifestation avait permis de rassembler plus de 1 500 visiteurs.
En 2015
, 40 nationalités représentées, soit 1/3 des nationalités présentes à l’Urca.
Plus de 100 étudiants internationaux mobilisés et 10 associations d’étudiants étrangers
80 plats et boissons du monde distribués.
40 jeux et sports du monde.
A.B.
Dimanche après-midi, peu après 18 heures, les policiers de la brigade anticriminalité, intrigués par une fumée odorante se dégageant d’un véhicule stationné rue Olympe-de-Gouges dans le quartier Croix-Rouge, ont entrepris de contrôler l’homme assis à la place du conducteur. Visiblement sous l’emprise de stupéfiants, celui-ci avait, posé sur le volant devant lui, un sachet contenant 0,3 g de cocaïne. Placé en garde à vue, il aura droit à une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
La deuxième édition du tournoi Streetball King de Reims se déroulera les 18 et 19 juin, à la Halle Universitaire Croix-Rouge et à René-Tys.
Samuel Nadeau, ex-pro à Limoges et Vichy, sera le parrain du tournoi qui a intégré un circuit national, baptisé le Réseau).
La grande finale des Streetball King se disputera à Nanterre, le 10 juillet au palais des sports Maurice-Thorez. L’an passé, elle avait eu lieu à Limoges.
Du 4 au 15 avril, pendant les vacances de printemps, le Loisirs Tour va permettre aux enfants (de 3 à 17 ans) de participer gratuitement à de nombreuses activités sportives et culturelles, au sein des différents quartiers de la ville. Un grand choix d’activités ouvertes à tous sera proposé : ateliers créatifs, athlétisme, badminton, BMX, football, tennis ballon, full-contact, jeux collectifs, jeux de fléchettes, maquillage original, pétanque, street golf, tennis de table, volley-ball, basket, simulateur de conduite, structures gonflables…
Un goûter sera offert à tous les participants.
Lundi 4 avril, parc Mendès France (quartier Val-de-Murigny) ;
mardi 5 avril, parc Piste Rouge (Châtillons) ;
mercredi 6 avril, parc Wangari-Maathaï (quartier Wilson / Barthou) ;
jeudi 7 avril, parc Saint-Bruno (quartier Croix du Sud) ;
vendredi 8 avril, parc La Coulée verte au niveau des Régates Saint-Remi ;
lundi 11 avril, parc Bernard-Stasi (quartier Dauphinot) ;
mardi 12 avril, parc Léo-Lagrange (pour tous les quartiers) ;
mercredi 13 avril, parc Marcel-Lemaire (quartier La Neuvillette) ;
jeudi 14 avril, parc Saint-John-Perse (quartier Croix-Rouge) ;
vendredi 15 avril, parc Aventure derrière les Thiolettes (quartier Europe / Chemin Vert).
Et toujours durant les vacances, sont mis en place l’accueil de loisirs Martin-Peller pour les 3-6 ans ainsi que les accueils de loisirs dans des groupes scolaires pour les 7-12 ans, Le Moulin (12-17 ans) et des séjours (4-17 ans), ainsi que Reims Vital’Été (12-17ans).
Pour tout renseignement : Direction de la Jeunesse, 3, rue des Orphelins à Reims. Tél. 0 800 506 956 (numéro vert gratuit depuis un poste fixe).
Carnaval de Croix-du-Sud et Pays-de-France à Croix-Rouge, demain mercredi 30 mars.
Le thème est libre mais le support pour la réalisation des déguisements sera 100 % récupération.
Renseignements auprès d’Audrey Noël, espaces Billard / La Nacelle (tél. 03 26 08 08 78).
Attroupements, bagarres, transactions de produits stupéfiants… La place Jean-Moulin, le centre commercial et ses alentours ont perdu un peu de leur tranquillité ces derniers temps. Police nationale et municipale ont à l’œil le secteur.
Samedi après-midi, vers 16 heures, un jeune homme qui prenait le soleil sur la place Jean-Moulin a sorti de sa poche une cigarette bizarroïde sans apercevoir deux agents municipaux en surveillance. Interpellé, il avait sur lui sept grammes de résine de cannabis. D’après ses déclarations, il les aurait achetés auprès d’un inconnu au quartier Croix-Rouge, et se les réservait pour subvenir à sa consommation personnelle : il aurait besoin de fumer « trois à quatre joints par jour ».
Laissé libre après avoir été remis aux policiers du commissariat, le consommateur va faire l’objet d’une composition pénale.
Carnaval de Croix-du-Sud et Pays-de-France à Croix-Rouge, mercredi 30 mars. Le thème est libre mais le support pour la réalisation des déguisements sera « 100 % récupération ».
Renseignements auprès d’Audrey Noël, espaces Billard/La Nacelle. Tél. 03 26 08 08 78.
Carnaval de Croix-du-Sud et Pays-de-France à Croix-Rouge, mercredi 30 mars. Le thème est libre mais le support pour la réalisation des déguisements sera « 100 % récupération ».
Renseignements auprès d’Audrey Noël, espaces Billard/La Nacelle. Tél. 03 26 08 08 78.
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![]() À Ruisselet, accrochage en grande hauteur, réservé au coordonnateur périscolaire !
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Le service périscolaire de la Ville impulse « La Grande Lessive », une installation artistique éphémère de dessins d’élèves accrochés à un fil.
Nous sommes allés rencontrer certains des jeunes artistes et leurs animateurs périscolaires parmi les vingt écoles participantes. Aidés par les enseignants, ils ont enroulé, entortillé, déplacé leurs traits, selon le thème de « La Grande Lessive 2016 » : faire bouger les lignes.
« Les enfants n’ont pas eu le même ressenti, ça va de très abstrait à très figuratif », explique Frédérique Monasse, animatrice périscolaire. Alice a été inspirée par les verticales des gratte-ciel. Gaspard a préféré les vagues qui ondulent dans un océan bleu. « Des lignes qui rient, des lignes qui riment », lit-on sur un dessin « slamé »…
Les enfants accrochent avec Émilie Monbillard : « La consigne donnée aux enfants : des lignes ! Peu importe qu’elles soient horizontales, verticales, géométriques ou biscornues. On a aussi essayé de faire en sorte que les dessins communiquent entre eux ».
Les créations sont souvent à base de découpages et collages, voire animées. « On a réellement fait bouger les figures : on a fixé des cercles qui tournent à l’aide d’attaches parisiennes », commente Fabien Montigny qui accroche, seul, les travaux sur le fil tendu haut.
« Périscolaires, scolaires, tout le monde participe, y compris les parents ! » lance Romuald Azorin. Véronique Marchet, première adjointe au maire, a visité – et vraiment admiré – toute l’exposition : « C’est quoi, pour vous, faire bouger les lignes ? » a-t-elle demandé à des élèves, expliquant que ce pouvait être aussi une façon de sortir du cadre habituel.
« Ce n’était pas que faire beau. Il y a du sens dans les œuvres. On s’y est tous mis », confie la directrice, Isabelle Duprat. Deux mamans admirent : « Nos enfants sont fiers de nous montrer leurs dessins ! » Le vent se lève, les œuvres se balancent joliment…
![]() Doyen de l’UFR Lettres et Sciences humaines à l’université de Reims, Frédéric Piantoni tire de ses voyages l’envie d’offrir à ses étudiants un regard original sur le monde
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Dans mon bureau, le matin, il y a des lumières magnifiques. » Appareil photo à la main, Frédéric Piantoni désigne les formes de la Montagne de Reims, depuis sa fenêtre de la fac de Reims, à Croix-Rouge. « La dernière photo que j’ai prise remonte à ce matin. De manière générale, je préfère les gens aux paysages. » Élu en septembre 2015 à la tête des Lettres et Sciences humaines à l’université, Frédéric Piantoni est arrivé à Reims il y a quatorze ans, pour son doctorat. Ancien responsable du département de géographie, puis responsable du service audiovisuel, il connaît le campus Croix-Rouge de fond en comble.
Sa conviction : l’université a toute sa place dans la France de 2016. « Plus que jamais, elle a un rôle dans le débat social, estime Frédéric Piantoni. Pour moi, l’université, c’est un lieu où j’ai puisé une personnalité, des valeurs, des échanges, qui ont changé des positionnements idéologiques au fil du temps, et qui continuent de le faire, d’ailleurs. C’est un lieu du temps long, qui permet de réfléchir autrement que par des idées déjà préconçues. » Un déclic s’est fait le 7 janvier 2015. « Le jour des attentats de Charlie, je me suis dit qu’on allait vers des sociétés qui pourraient être extrêmement radicales. » Après les attentats de Paris, Frédéric Piantoni, tout juste élu doyen, décide de proposer des conférences à ses étudiants.
À l’heure du déjeuner, ils ont pu écouter, une fois par mois, un géographe, un philosophe ou un juriste s’interroger sur les causes qui ont conduit à ces événements tragiques, mais aussi sur la pertinence de notre réponse collective. « Y a-t-il une solution militaire au terrorisme ? » « Sortira-t-on un jour de l’état d’urgence ? » , « Peut-on vivre dans une société sécurisée à 100 % ? » Dans l’un des amphithéâtres de la faculté, des universitaires ont chacun donné aux étudiants une piste de réflexion face au choc des attentats. Mardi, la prochaine conférence traitera du rôle de la religion dans les guerres. « Humaniser, ça ne veut pas dire cautionner, précise Frédéric Piantoni. Mais on peut comprendre les dynamiques de révolutions, aujourd’hui, dans les pays arabes, dans des régimes corrompus. On peut comprendre aussi des courants de mondialisation idéologiques, bien au-delà des vecteurs religieux qui les portent, et qui ne sont pas du tout la cause des conflits. Quand j’entends dire que c’est la religion musulmane qui est responsable du terrorisme, c’est la plus belle ânerie que j’aie jamais entendue. »
Pour Frédéric Piantoni, l’ouverture d’esprit, à la fac, demande une large ouverture des programmes, pour plus de passerelles entre les disciplines : histoire, géographie, droit, économie… Une réflexion qui aboutira à « penser les diplômes de demain » . Au cœur de ces transformations, l’universitaire compte sur l’international : « Je souhaiterais que tous nos étudiants, en licence et en master, aient un séjour de trois mois ou de six mois à l’étranger. »
Bien que « doyen » en titre, Frédéric Piantoni n’a pas plus de 45 ans. Mais sa carrière de voyageur est déjà longue. Voyageur bien avant d’être géographe : il n’a que cinq mois quand son père est muté au Sénégal.
C’est en Afrique qu’il vivra jusqu’à l’âge de 14 ans. « Je trouve que c’est un grand privilège, parce qu’on est tout de suite ouvert aux autres. En fait, on n’a pas le choix. On baigne dans des langues différentes, on baigne dans un univers culturel différent. J’étais des écoles franco-sénégalaises, donc inévitablement, comme tous les enfants, on est invités dans les familles. Le privilège des petits enfants, c’est d’aller partout. »
Après un difficile retour en France ( lire par ailleurs), Frédéric Piantoni devient étudiant en mathématiques, photographe indépendant, chef de chantier pour l’entreprise de son oncle… Il fait même deux mois de prépa vétérinaire, tente de vendre un reportage sur le Sénégal, avant de finalement trouver sa voie, à l’âge de 25 ans. C’est dans une école de génie civil, à Grenoble, qu’il découvre la géographie, grâce à un module d’aménagement du territoire. Puis enchaîne sur l’Institut d’aménagement régional d’Aix-en-Provence, option « pays éloignés ». La rencontre, à l’école, avec sa future femme (ils ont deux enfants aujourd’hui) change ses projets. Plu tôt que de repartir au Sénégal, le couple de chercheurs s’installe en Guyane. « On était formés sur les pays en développement, on a pris le moins développé des départements français » , se rappelle Frédéric Piantoni. C’est à Saint-Laurent-du-Maroni, à la frontière du Suriname, qu’il entame ses recherches sur les migrations. Entre réfugiés de guerre et trafiquants, son intérêt pour la géographie éclate : « J’avais enfin trouvé le truc qui m’intéressait. Je voulais comprendre pourquoi les gens bougent, comment, à quel âge, avec quoi ils bougent… Après, je me suis dit : Tiens, ça répond à l’histoire italienne de la famille du côté de mon père. »
Au fil de ses rencontres avec les migrants, qu’ils parlent français ou « taki taki », la langue du fleuve, en Guyane, Frédéric Piantoni est convaincu qu’ils peuvent nous apprendre quelque chose : « Contre le chômage, il y a une créativité à mobiliser, et cette créativité n’est peut-être pas forcément nationale. Il faut peut-être contraindre nos étudiants à aller à l’étranger pour mieux revenir. Pour chercher ailleurs des solutions. Quand je vois la capacité qu’ont les migrants à rebondir, je me dis qu’on a perdu l’habitude d’imaginer, de s’affranchir un peu des cadres qui nous gèrent. »
Conférence « Guerres de religion, guerres civiles et terrorisme », de l’historienne Diane Roussel. Mardi 29 mars, à 12 h 30.
À Reims, au campus Croix-Rouge, faculté des Lettres et Sciences Humaines, amphithéâtre 07.
Tout public, accès libre.
Charles Montmasson
Organisé au centre de Ligue pendant tout le week-end pascal, le pré-tour aux championnats de Champagne individuels délivrera cinq billets masculins et deux féminins.
Ainsi, les favoris seront tous à la limite des engagements (4/6) : Du côté des dames, le premier ticket devrait se jouer à 3/6 entre Maëva Spooner (Géo-André) et Élise Renard (Cormontreuil). Finales de tableaux : demain à 10 h 30 et 12 heures.
Carnaval de Croix-du-Sud et Pays-de-France à Croix-Rouge, mercredi 30 mars.
Le thème est libre mais le support pour la réalisation des déguisements sera 100 % récupération.
Renseignements auprès de Audrey Noël au 03 26 08 08 78.
Jeudi à 21 heures, les pompiers ont été informés d’un « feu d’appartement » rue Marie-Laurencin à Croix-Rouge.
Il s’agissait en fait d’aliments oubliés sur le feu. Le locataire a pu les éteindre avant l’arrivée des sauveteurs.
![]() Quatre condamnés ont pris le chemin de la prison après avoir croisé la police. Archives
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Les portes de la maison d’arrêt se sont refermées cette semaine sur plusieurs condamnés qui étaient recherchés pour purger des peines d’emprisonnement ferme.
Le premier s’est volontairement présenté, sur convocation, au bureau de police du quartier Croix-Rouge lundi midi. Agé de 33 ans, Cuneyt Arland est parti exécuter six mois ferme récoltés du côté de Châlons-en-Champagne pour une série d’infractions économiques et financières (travail dissimulé, abus de biens sociaux, banqueroute, recel…).
Ce même lundi, vers 16 h 30, un habitant du quartier des Châtillons a fait l’objet d’un contrôle d’identité place des Argonautes. Ibrahima Kane, 32 ans, est reparti avec la patrouille en raison d’une condamnation à quatre mois ferme pour des dégradations volontaires.
Toujours lundi, à 19 heures, les policiers sont intervenus au magasin Nature et Découverte de la place d’Erlon pour récupérer un client suspecté d’avoir volé six bières. Le mis en cause, Jean-Michel Lallemant, 53 ans, a fait l’objet d’une composition pénale pour le larcin (200 euros d’amende) mais il n’en a pas moins été conduit à la maison d’arrêt. Motif : six mois ferme à purger pour un vol. La journée de lundi fut décidément prolifique en exécution de peines. Vers 21 heures, un automobiliste de 30 ans s’est fait contrôler rue Cognac-Jay. Pas de chance, car Nordine Nassour avait un an à faire à la suite d’une condamnation pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.
Samedi 26 mars, comme chaque dernier samedi matin du mois, les élus tiendront des permanences dans les mairies de proximité, Europe, Châtillons, Croix-Rouge, Murigny et Orgeval.
Pour prendre rendez-vous, tél. 03 26 77 78 79 ou directement sur place.
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Le lycée Joliot-Curie a proposé à quinze élèves de participer à une action sur l’entreprenariat.
Durant trois jours, les élèves, accompagnés par leurs professeurs et des membres de l’association BGE (Ensemble pour agir et entreprendre), ont mené un projet de A à Z.
Carnaval de Croix-du-sud et Pays-de-France à Croix-Rouge, mercredi 30 mars.
Le thème est libre mais le support pour la réalisation des déguisements sera 100 % récupération.
Renseignements auprès d’Audrey Noël, espaces Billard / La Nacelle (Tél. 03 26 08 08 78).
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Depuis mardi et jusqu’à aujourd’hui, une initiative étudiante propose un prolongement à la Journée de la femme du 8 mars. La Semaine des femmes, née de l’initiative conjointe de l’association d’étudiants en histoire du Grac (Groupe Rémois des amis de Clio) et d’Eco’n’home, vise à dynamiser le campus Croix-Rouge et à sensibiliser le plus grand nombre sur les grands combats féministes. « Notre but est de créer un événement ouvert à tous, et pas seulement aux étudiants. Les associations étudiantes se doivent de proposer des événements culturels qui dynamisent le campus », détaille renseigne Taha Cherif, l’un des organisateurs de l’événement. C’est la première fois que plusieurs associations étudiantes s’entendent sur l’organisation d’un événement de cette ampleur. « On compte en créer bien plus l’année prochaine, sur des sujets très divers », ajoute Taha.
Ainsi la Semaine des femmes propose-t-elle depuis mardi la projection de films sur le droit des femmes, tel que Les Suffragettes, des cafés-débats à propos des mouvements féministes, ou encore des conférences tenues par des professeurs de l’Urca.
Ce vendredi entre 10 et 12 heures, le professeur d’histoire contemporaine Caroline Muller tiendra une conférence sur le thème de la construction intime des inégalités, au bâtiment 13 du campus Croix-Rouge. Entre 16 et 18 heures, une exposition photos aura lieu au bâtiment 18 sur la place des femmes dans le monde du travail.
Rappelons que cet événement est ouvert à toutes et à tous sans aucune distinction, et que toute personne souhaitant s’instruire sur le combat pour l’égalité entre femmes et hommes est chaudement invitée à assister à ces actions étudiantes.
Cette action est menée uniquement par Jayma Rozier. Marie Descotes, seconde personne à témoigner dans l’article à ce sujet, prenait seulement position pour apporter son avis sur le problème rencontré.
![]() Pliés en deux ou à genoux, certains habitants de Croix du Sud donnent de leur personne pour récupérer leur courrier. C.P.
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Des habitants de Croix du Sud doivent désormais se plier en deux pour pouvoir accéder à leur courrier. Une situation incompréhensible pour les personnes concernées.
Depuis bientôt un mois, de nouvelles boîtes aux lettres ont été installées, au 6 place Dominique-Ingres, dans la continuité des travaux engagés dans l’immeuble.
Cependant, ces installations ne conviennent pas à certains habitants. En effet, les blocs de boîtes sont incrustés dans le mur et situés à environ 20 cm du sol. Ceci oblige les personnes qui ont les boîtes les plus basses à se plier en deux pour récupérer leur courrier. Une situation qu’ils ne comprennent pas, étant donné que dans l’immeuble voisin, le même travail a été réalisé, mais avec des dispositions plus pratiques. Comme le témoigne Jayma Rozier, le problème est réel, « les boîtes étaient plus accessibles avant. Là, j’ai mal au dos et je suis obligée de me baisser pour accéder à mon courrier. Du coup, je ne prends mes lettres qu’une fois par semaine, le samedi » .
De son côté, Marie Descotes a un souci plus important. « J’ai une reconnaissance de personne handicapée et des problèmes de santé. Je ne peux pas me baisser puis me relever, donc je me mets à genoux pour accéder à mon courrier. J’ai fait une demande pour changer d’emplacement avec une autre personne de l’immeuble. La chargée de clientèle de Plurial Novilia m’a répondu que ce n’était pas possible, car si elle le fait pour moi, elle devra le faire pour les autres. »
Contactée par téléphone, Sandrine Poret, chargée de communication au groupe Plurial de Reims, souligne que « la rénovation du quartier a demandé l’installation de nouvelles boîtes plus grandes, donc une adaptation pour leur installation. Mais celles-ci respectent les normes imposées et ne posent aucun souci dans les autres bâtiments. Il nous est impossible de changer la disposition maintenant, alors que les travaux sont finis ».
Une affaire sans solution et qui se retrouvera entre les mains d’un avocat, le 24 mars ; celui-ci prendra connaissance du problème afin de déterminer si la situation peut évoluer.
Handball, basket-ball, volley-ball, rugby et football seront les disciplines au programme de ces deux jours intenses de compétition sur différents sites de l’agglomération rémoise (gymnases François-Legros, Géo-André, Roland-Bourgoin, Jean-François-Lapique, halle universitaire, salle René-Tys, stades Georges-Hébert et des Églantines.
Une fois les épreuves achevées, la remise des récompenses se fera demain, à partir de 18 heures, du côté de René-Tys.
Carnaval de Croix-du-Sud et Pays-de-France à Croix-Rouge mercredi 30 mars. Le thème est libre mais le support pour la réalisation des déguisements sera 100 % récupération.
Renseignements auprès de Audrey Noël, espaces Billard, La Nacelle. Tél. : 03 26 08 08 78).
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Les élèves de l’association Les orientales en couleur se distinguent sur tout les podiums. Elles bénéficient d’un entraînement rigoureux enseigné par Houria, qui exerce depuis 2003 dans les maisons de quartiers et dans son studio. D’origine algérienne, elle sillonnant les villes d’Europe jusqu’en Russie et a su se faire une place dans la société rémoise. Son but est de transmettre les arts de la danse orientale, Flamenco et Bollywood tel quelle les a apprises. Elle intervient dans les maisons de quartier Clairmarais et Billard à Croix-Rouge, à L’Escale à Witry-lès-Reims. Les cours durent une heure. Les costumes pour la danse son confectionnés par une couturière professionnelle.
Au total, 160 élèves, de 3 ans et demi à 70 ans, suivent ses cours dont 50 de sa compagnie. A chaque rencontre, ses compétiteurs sont récompensés. Dernièrement, ses élèves ont dominé en raflant les premières places au festival international Cairo By Night. Elles ont entre 8 et 15 ans, Cléia, Margot, Léonie, Eva, Emma, Lila et Célia sont couvertes de trophées et de médailles. Le prochain spectacle au Théâtre du Chemin-Vert aura lieu le 25 et 26 juin. Cet événement réunira 130 danseuses.
Réservations au 06 67 73 98 36 ou www.houria. fr. Tarif, 15 ¤.
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« Ce salon, c’est un moment de rencontres. Certains de mes élèves ont dit à l’auteur, Pierre Soletti, qu’il les avait fait rêver. Ça leur a ouvert les yeux sur d’autres horizons, sur la façon de jouer avec les mots, de manipuler la langue », confie Saïda Ben Mohamed, l’une des enseignantes de l’école Blanche-Cavarrot. Sur son stand, au 13 e Salon du livre de jeunesse, à Cormontreuil, un siège, destiné à écouter les « souffleurs de vers ». Il n’y a pas de faute : ce sont bien des vers que les élèves vous soufflent à l’oreille, via un long tube de carton. On ferme les yeux et on écoute : « Qui n’est jamais monté sur le dos du palétuvier pour partir en voyage ne connaît rien à l’art du déplacement… », entend-on.
Les stands de dédicaces sont pris d’assaut. Les enfants font la queue, munis de l’ouvrage de « leur » auteur favori… C’est plus tranquille dans le coin des ateliers mis en place par les bibliothèques.
Celle de Saint-Brice-Courcelles a fabriqué des petits jeux. S’inspirant des livres de Gilles Bachelet, illustrateur invité et de ses illustrations cocasses, les enfants ont réalisé des dessins sur le modèle d’un de ses héros, un chat-éléphant…
« On a proposé aux enfants de s’exprimer en toute liberté, en torturant même un peu la langue », explique William Van Cleemputte, qui dirige l’école Voltaire. Les textes, inspirés de ceux de Pierre Soletti, ont été réunis dans de minuscules livres, que les enfants s’échangent. « Ce qui m’intéresse surtout, c’est que les enfants tombent dans la poésie et la liberté », assure l’auteur, qui apprécie ce salon « à échelle humaine ».
Les familles aussi trouvent l’ambiance agréable : « On prend le temps de flâner un peu. Il y a des choses magnifiques » , estiment les parents d’Adrien Falleur, 8 ans, élève à Voltaire.
Fatigués mais ravis, les organisateurs font le bilan . « Beaucoup de monde, de familles, de classes. Ce salon, c’est un grand bain de lecture », lance Jean Pérardelle, le président de Lires et Délires.
La veille, lors de la soirée chansons et poésie, la salle était remplie. « Les gens sont venus en famille découvrir que la poésie pouvait être joyeuse… »
La malheureuse jeune femme, enceinte, avait trouvé refuge en hébergement d’urgence dans un foyer de l’armée du salut, à Croix-Rouge.
Il en fallait davantage pour dissuader son ex-compagnon de la laisser tranquille. Ce Rémois de 20 ans est venu la chercher samedi soir peu avant minuit. Comme elle ne répondait pas à ses tentatives de rapprochement, il a cassé la porte d’entrée du foyer, puis celle de la chambre de la jeune femme.
L’infortunée victime s’était alors cachée sous le lit pour tenter vainement d’échapper à son agresseur. Ce dernier l’a tirée par les pieds pour la faire sortir et l’a forcée à le suivre jusque dans le centre-ville.
C’est là, un peu plus tard, que les policiers, appelés au secours par la direction du foyer, a repéré le couple.
Ils ont interpellé l’homme et l’ont placé en garde à vue au commissariat. Sa défense ? Le garçon se dit « amoureux » de la belle et ne peut imaginer sa vie sans elle.
Placé sous contrôle judiciaire, il comparaîtra le lundi 9 mai devant le tribunal correctionnel pour répondre d’enlèvement, de violences et dégradations de biens publics. Pas sûr que les juges voient dans son comportement une preuve d’amour ;
M.-C.L.
Permanence des élus samedi 26 mars, en matinée, à la mairie de Croix-Rouge, 1 bis avenue du Général-Bonaparte.
Rendez-vous auprès de Reims contact au 03 26 77 78 79 ou à la mairie de proximité.
Tenant du titre, Vincent Levêque (0, Guignicourt) a parfaitement tenu son rôle de favori en n’abandonnant que sept jeux en trois matches ! Opposé au stade ultime au Francilien Paul Sprengelmeijer (0), l’ancien Cormontreuillois a dominé les débats de bout en bout (6-2, 6-1). Du côté des dames, la finale s’est comme prévue jouée à 3/6. Reste que la Hollandaise du TC Troyes Dide Beijer – classée – 2/6 il y a six ans – n’a laissé aucune chance à l’ex-Sedanaise Claire Duter (TC Lille) en s’imposant sur le score de 6-2, 6-2.
Quarts de finale : Sprengelmeijer (0, Melun) bat Birot (3/6, Reims Europe Club) 6-4, 6-1 ; Bonnet (2/6, Cheminots Reims) bat Gilles (3/6, Géo-André) 6-4, 5-7, 6-3 ; Jolly (3/6, Cormontreuil) bat Chapoutot (4/6, TC Troyes) 6-2, 6-0 ; Levêque (0, Guignicourt) bat Fiorito (3/6, Commercy) 6-2, 6-1 ;
demi-finales : Sprengelmeijer bat Bonnet 6-3, 6-3 ; Levêque bat Jolly 6-0, 6-1 ;
finale : Levêque bat Sprengelmeijer 6-2, 6-1.
Quarts de finale : Caroline Girard (4/6, Géo-André) bat Cléo Fiorito (15, Commercy) 4-6, 6-2, 6-4 ; Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Europe Club) bat Manon Hermens (4/6, Cormontreuil) 6-3, 6-1 ;
demi-finales : Claire Duter (3/6, TC Lille) bat Caroline Girard 6-1, 6-2 ; Dide Beijer (3/6, TC Troyes) bat Lisa-Marie Habert 6-2, 6-4 ;
finale : Dide Beijer bat Claire Duter 6-2, 6-2.
Limitée à 15/1, la première édition du tournoi féminin du TC Witry-lès-Reims s’est réglée entre favorites à … 15/4. Habituée aux matches en trois sets, Céline Baron (Cormontreuil) s’est imposée face à Delphine Drochon (Bétheny) au terme d’une partie âprement disputée : 4-6, 6-2, 6-3.
Quarts de finale : Laurence Kerfriden (15/4, Betheny) bat Mélanie Jaillet (30, Reims Europe Club) 4-6, 6-3, 6-2 ; Céline Baron (15/4, Cormontreuil) bat Camille Schwartz (30/1, Bétheny) 3-6, 7-6, 6-2 ; Delphine Drochon (15/4, Bétheny) bat Céline Catillon (30/2, Géo-André) par WO ; Pauline Ludwig (15/4, Cormontreuil) bat Shaila Fougeroux (15/5, Saint-Memmie) 6-4, 6-3 ;
demi-finales : Céline Baron bat Laurence Kerfriden 1-6, 6-3, 6-2 ; Delphine Drochon bat Pauline Ludwig 6-3, 6-4 ;
finale : Céline Baron bat Delphine Drochon 4-6, 6-2, 6-3.
![]() Vincent, Léonie, Sacha et Alexandra jouent au Rubik’s tous les jours depuis cet automne. Et les Pokémon ? « C’est ringard, démodé », lâchent les quatre élèves de CM1. Grégoire Amir-Tahmasseb
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Le Rubik’s Cube détrône actuellement les Pokémon dans les cours de récréation de la région. Et cela dès la primaire, un phénomène nouveau dans les écoles.
C’est un des cadeaux en vogue chez les écoliers. En plus, les maîtres et maîtresses encouragent leurs élèves à les amener en classe, c’est dire ! Le Rubik’s Cube est LE jeu à la mode dans les cours de récréation depuis quelques mois. Si on connaissait l’attrait de certains collégiens et lycéens pour ce gros cube, il est plus nouveau dans les écoles élémentaires.
À l’école du Jard à Reims, Vincent, Léonie, Sacha et Alexandra viennent ainsi chaque jour avec leur Rubik’s. Il y a le classique (trois petits cubes par côté), mais aussi le triangulaire, celui qui n’a que deux cubes par côté, celui qui en a quatre, cinq… « On y joue depuis novembre à peu près, expliquent les quatre élèves en classe de CM1. On se lance des défis à celui qui ira le plus vite. Ce qu’on aime avec le Rubik’s ? C’est que ça nous détend. Ça fait aussi réfléchir mais en s’amusant. »
Et où sont passés les grands classiques des cours de récréation comme les cartes Pokémon ? « Ça, c’est ringard, démodé », lâchent en chœur Vincent, Léonie, Sacha et Alexandra.
Cet engouement chez les jeunes ne surprend pas vraiment les responsables de Speedcubing Champagne-Ardenne qui intervient dans certains établissements. « Le Rubik’s Cube plaît toujours autant car il est un concentré de paradoxes qui suscite l’admiration des petits comme des grands, note Joffrey. En effet, la simplicité enfantine de son mécanisme, ses couleurs vives façon jouet, comparé à l’incroyable complexité de sa résolution, c’est cela qui inspire chez chacun de nous le mystère, la magie, le jeu, mais aussi le fameux défi de le résoudre. »
« Aujourd’hui, c’est extrêmement facile d’apprendre à le résoudre, grâce à internet et aux vidéos de tutoriaux en ligne, poursuit le responsable de l’association. A cela, il faut ajouter l’effet de mode dans les cours de récré : quand ils voient leurs copains savoir le résoudre, les enfants veulent se prouver à eux-mêmes et aux autres qu’ils en sont aussi capables. Il y a une question de fierté. Je ne suis donc pas surpris que dès leur plus jeune âge, les élèves s’y essaient. Il y a dans cela une question du regard des autres, du regard sur soi et de la confiance en leurs capacités. C’est d’ailleurs ici que le Rubik’s Cube dévoile son côté pédagogique : l’élève se retrouve face à une envie de réussir qui demande un apprentissage complexe, mais, l’objectif étant clair, précis et ludique, cela décuple la volonté d’y arriver et les efforts impliqués. »
Du côté des parents, le retour en grâce du Rubik’s Cube est également apprécié. « D’abord parce qu’ils voient d’un bon œil la pratique du Rubik’s Cube, comme semblant solliciter l’intelligence et la réflexion de leur enfant, incomparablement plus que la télé ou toute autre activité passive. Et d’autre part, car c’est un jouet qui reste peu cher et qui ne demande pas d’achat supplémentaire pour étendre sa durée de jeu. » Bref, que du positif !
Grégoire Amir-Tahmasseb
▶ Le Rubik’s Cube a été inventé en 1974 par Ernö Rubik, un architecte et professeur de design hongrois. Il rencontre un succès mondial dans les années 80.
▶ Le record du monde pour réaliser le Rubik’s Cube « classique » (celui dont chaque face est divisée en neuf cubes miniatures, trois par côté) est de 4 secondes 90 (en novembre 2015 par un Américain).
▶ En janvier 2016, le robot Sub1 a réalisé le casse-tête en seulement 0,887 seconde.
Depuis de nombreuses années, un grand tournoi interscolaire de Rubik’s Cube est organisé à l’échelle de la France. Et nos établissements ne sont pas en reste. En 2008 et 2009, les jeunes collégiens et lycéens du Sacré-Cœur à Reims étaient arrivés premiers. Depuis 2010, plus de premières places mais de nombreuses participations avec, selon les années, les collèges Louis Sandras à Anizy-le-Château, Saint-Jean-Baptiste de La Salle à Charleville-Mézières, Vouziers – Le Chesne, Mazelot à Anglure, Coubertin à Cormontreuil, Théodore-Rosset à Sissonne, François Legros à Reims, Raymond Sirot à Gueux, Georges Cobast à Hirson, Frères Le Nain à Laon, celui de Montmort-Lucy. Ou encore les lycées Roosevelt à Reims, agricole de la Thiérache à Fontaine-lès-Vervins et la cité scolaire la Fontaine du V e à Sézanne.
Journée internationale de l’étudiant. Université de Reims, campus Croix Rouge de 14 à 19 heures le 31 mars.
Gratuit.
Renseignements à : www.univ-reims.fr/international.
Cette jeune conductrice de 25 ans s’est fait contrôler par la police alors qu’elle roulait au volant de sa Saxo du côté de la rue Galilée (secteur Pays-de-France du quartier Croix-Rouge), vendredi dernier, peu avant 21 heures.
Malheureusement pour elle, elle roulait sans assurance. Mieux encore, si l’on peut dire : sa voiture était officiellement « immobilisée » (c’est-à-dire qu’elle n’aurait jamais dû s’en servir) pour défaut d’assurance ! La Saxo a cette fois été conduite pour de bon à la fourrière.
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![]() Les Ritmistas Dos Pily ont mis l’ambiance avec leurs percussions.
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Plus de 350 enfants ont défilé lors du carnaval de l’association Mutes et de la maison de quartier. Des « crêpes solidaires » étaient aussi proposées.
En jumelant deux événements majeurs, la fête des crêpes de la solidarité et le carnaval de l’espace Billard, les organisateurs de l’association Multi-échanges services (Mutes) et de la maison de quartier Croix-Rouge ont mis une forte animation dans le quartier.
Un long défilé de plus de 350 enfants costumés et maquillés, issus des associations locales et des centres de loisirs, rassemblés derrière la fanfare des Ritmistas Dos Pily, joyeux drilles qui ont mis l’ambiance, a déambulé, sous bonne escorte policière, dans le secteur Taittinger, Rilly, Hippodrome, Gilberte-Droit et Eisenhower, faisant le bonheur des habitants massés tout au long du trajet.
Parmi les bambins, on remarquait le dragon conçu par des habitants bénévoles à l’espace La Nacelle au cours de trois séances préalables d’ateliers. Une autre source de bonne humeur était apportée par la Mutes. Cette association, une fois l’an, propose sa fête des crêpes de la solidarité qui consiste à en distribuer gratuitement à la population, mais aussi aux personnes seules, isolées ou malades.
DE NOTRE CORRESPONDANT CHRISTIAN CARON
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
![]() Ils participent à l’atelier de construction de mobilier urbain pour le Boom Bap festival.
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Apprendre à fabriquer du mobilier à partir de matériaux de récupération : Une idée de « Velours » qui vise aussi à créer des rencontres, du lien. « Notre idée, c’était d’offrir aux artistes, mais aussi aux habitants, la possibilité de pouvoir s’exprimer sur des supports différents d’une toile ou d’un mur. On réfléchit toujours, dans nos projets, sur la façon d’accroître la participation du public, toutes catégories d’âges et d’origines sociales confondues », explique Arnaud Bassery, co-directeur de l’association Velours. C’est dans le cadre du Boom Bap festival qu’est né le « Boom Project#3 » : Aller chercher des « talents » en investissant les quartiers dans le cadre d’ateliers, de workshops et de rencontres. Accompagnés par des artistes et menuisiers rémois, les participants sont invités à fabriquer chaises, canapés, tables basses, mange-debout, en utilisant du matériel de récupération. Un travail à la portée de tout un chacun : Il n’est même pas besoin d’être bricoleur… même du dimanche, assure Pascal Brière, qui encadre l’atelier, avec Simon Sanahujas. Velours propose un dispositif itinérant, dans différents quartiers. Reims Habitat et Plurial sont partenaires : « Ils mettent à notre disposition des locaux et financent une partie du projet. »
On est allé voir les « bricoleurs » à Croix-Rouge, dans le local de l’Assos’Café. « Nous montrons aux participants comment scier droit et assembler, uniquement à la main, sans outil électrique » , précise Simon Sanahujas. Les « apprentis » bossent plutôt joyeusement : « C’est rigolo ! On bricole avec des gens qu’on ne connaît pas. On apprend comment clouer avec des clous tordus… », expliquent deux participantes.
Chacun pourra récupérer « son » mobilier après le festival : Une photo de l’auteur sera fixée dessus.
Prochain atelier le 26 mars. 4 avenue Léon-Blum. Inscriptions, velours-asso.com.
Permanence des élus Le samedi 26 mars, en matinée, un élu municipal assurera une permanence à la mairie annexe de Croix-Rouge, 1 bis avenue du général-Bonaparte, et recevra les Rémois qui le désirent. Pour prendre rendez-vous : Reims contact au 0326777879 ou s’inscrire directement à la mairie de proximité.
Limité à 0 et en nette hausse des inscriptions (200 inscrits contre 165 l’an passé), le tournoi du TC Reims se présente sous les meilleures auspices. Chez les messieurs, le titre devrait se disputer à la limite des inscriptions entre le tenant du titre Vincent Levêque (Guignicourt) et Paul Springelmeijer (Melun). Du côté des dames, les 3/6 Claire Duter (TC Lille) et D’Idées Beijer (TC Troyes) seront favorites devant les 4/6 Caroline Girard (Géo-André), Lisa-Marie Habert (Reims Europe Club) ou Manon Hermens (Cormontreuil).
Portes ouvertes du lycée François-Arago, labellisé lycée des métiers du Bâtiment et des Travaux publics, ce samedi 19 mars de 9 à 15 heures.
Renseignements : 1, rue François-Arago. Tél. 03 26 06 40 25.
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Impatient de rejoindre les nouveaux locaux flambant neufs, situés de l’autre côté de l’avenue Léon-Blum, le président de l’association Étoile Croix-du-Sud, Jean-Michel Gauthier, a ouvert son assemblée générale pour une note positive : « Nous allons reprendre toutes les activités que l’association Étoile avait mises en suspens pour des raisons de sécurité dans nos anciens locaux. Bien évidemment, nous allons créer de nouvelles activités, parmi lesquelles un atelier peinture, la reprise de l’aide aux devoirs, des séminaires, des rencontres entre employeurs et personnes en recherche d’emploi, et l’accueil des 6/9 ans, à côté de nos traditionnelles activités : belote, pétanque, loto, brocante et section tricot. » À noter que le restaurant associatif voisin, la Marmite va, lui aussi, profiter de locaux tout neufs.
Dans une salle comble (près de soixante personnes), Nicolas Quinquis, représentant du bailleur social Plurial Novilia, a précisé le calendrier des opérations. La remise des clés a eu lieu ce vendredi 18 mars , « le déménagement va pouvoir commencer. Une inauguration officielle est prévue vers la mi-avril ». Le bailleur consent un effort financier important pour cette « association historique du quartier », avec une subvention de 14 000 euros. « Comptez sur nous pour vous soutenir, nous vous faisons confiance, vous êtes le moteur de ce quartier », confirmait Nicolas Bourgeois (Plurial Novilia) : « L’enjeu est très important pour faire de l’Etoile Croix-du-Sud un lieu de vie partagé avec d’autres associations. »
La Ville de Reims, qui verse 5 700 euros pour le fonctionnement, va faire un geste : « Nous allons nous préoccuper d’une subvention d’équipement pour vos nouveaux locaux », a assuré Arnaud Robinet. « Je charge mon adjointe Fatima El Haoussine ici présente de se pencher sur ce sujet. »
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La scène se répète à chaque fois qu’une classe se rend ou revient de la médiathèque Croix-Rouge : les enseignants se métamorphosent en agents de la circulation pour permettre au groupe de traverser la chaussée. « Ils se mettent de chaque côté des enfants et on les voit bloquer les voitures qui arrivent en levant les bras », témoigne un riverain.
Nous sommes à l’intersection de l’avenue d’Épernay et de la rue Jean-Louis-Debar, passage obligé sur le chemin de la médiathèque pour les écoles de Maison-Blanche. Aucun aménagement pour piétons. Les élèves traversent au petit bonheur la chance, le passant lambda aussi d’ailleurs. Le risque est d’autant plus grand qu’une haie gêne la visibilité à l’approche du carrefour, quand les véhicules arrivent du rond-point de la Chaise-au-Plafond.
Traverser serait possible un plus bas dans la rue Jean-Louis-Debar (toujours sans passage), mais ce n’est pas le mouvement naturel car l’itinéraire s’en trouve rallongé. Et puis surgit un autre obstacle. « Si les classes rejoignent la médiathèque par la rue Jean-Louis-Debar, elles sont souvent obligées de marcher sur la route car beaucoup de voitures sont garées sur les trottoirs. »
Le campus santé est tout proche. Son parking est d’une capacité insuffisante. Nombreux sont donc les étudiants à prendre d’assaut les trottoirs du lotissement voisin, jusqu’au bas de la rue Mathieu-Troussieux. « Il est déjà arrivé de ne plus pouvoir sortir de chez soi », souligne un habitant. La police municipale passe de temps en temps « pour aligner », mais le phénomène persiste.
La circulation fait décidément causer dans le lotissement : toujours au fameux carrefour, un autre problème est pointé du doigt, mais lui ne concerne que les automobilistes. « L’entrée dans la rue Jean-Louis-Debar est trop resserrée. Les trottoirs font comme un goulet d’étranglement. Quand les gens tournent dans la rue, ils ont tendance à se déporter à gauche et se retrouvent face à ceux qui en sortent pour s’engager avenue d’Épernay. »
Selon les riverains, une solution serait de raboter la partie du trottoir qui forme un saillant sur la chaussée, mais un stationnement pour personnes handicapées est aménagé à cet endroit. Des plots délimitaient l’emplacement. Il n’y en a plus. À force de se les faire démolir par les véhicules qui venaient les percuter, la Ville, de guerre lasse, ne les a pas remplacés.
![]() Au centre, le préfet Denis Conus, entouré des procureurs et des chefs de la police et de la gendarmerie.
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Le préfet Denis Conus a présenté, hier, un « bilan positif » de l’évolution de la délinquance sur l’année 2015 dans la Marne, avec des chiffres parfois contrastés.
En matière de délinquance, hormis celle liée à la circulation routière, deux statistiques dominent. Celles concernant les atteintes aux biens (AAB) qui recouvrent toutes formes de vols et tentatives, escroqueries, dégradations, etc., et celles relatives aux atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP). Les chiffres dévoilés hier à Châlons par le préfet Denis Conus, accompagné des principales autorités de police, de gendarmerie et de justice, font état d’une baisse de 6,44 % des AAB commis l’an passé dans la Marne, soit 1 306 faits de moins qu’en 2014, et une augmentation de 5,97 % des AVIP, menaces comprises. Mais à l’intérieur de chaque catégorie, bien des différences s’observent, par exemple en fonction de la nature des vols ou de leur localisation entre les secteurs contrôlés par la police (la plupart des grandes zones urbaines) ou par la gendarmerie (le reste du département).
Ainsi, les vols de véhicules et de deux-roues ont globalement diminué de 14,2 %. Tout comme les vols avec violence, en chute de 11,27 %. Mais les cambriolages ont progressé de 5,27 %. « Soit presqu’un de plus tous les deux jours », a commenté le préfet. Or, si leur nombre a régressé, de très peu, sur l’ensemble de la zone police (ils ont été beaucoup moins nombreux dans des sites tels que les commerces, les garages, etc.), ils ont grimpé de près de 14 % dans les zones résidentielles, a indiqué le tout nouveau directeur départemental de la sécurité publique, le commissaire divisionnaire Joseph Merrien. Si les violences aux personnes (coups et blessures, mauvais traitements, femmes battues, bagarres…) ont été plus nombreuses, on note toutefois une petite diminution des violences sexuelles (321 en 2015 contre 339 en 2014). Sur la zone de sécurité prioritaire (ZSP) qui englobe une bonne partie des quartiers Croix-Rouge et Wilson à Reims, la police constate « une forme de retour au calme » . Les incendies de voitures ont diminué, ceux de poubelles aussi. Les cambriolages ont baissé de 16,57 % sans qu’aucun commerce ne soit concerné. Revers de la médaille, 55 % des mis en cause dans les cambriolages sont des mineurs. Et ils sont 100 % à l’être dans les vols avec violences. « Ces jeunes ne sont pas tous déscolarisés. La justice vise à responsabiliser les parents », a indiqué le procureur de Reims, Fabrice Belargent.
Jean-Michel François
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Hier vers 11 heures, le conducteur d’une Audi s’est engagé sur les rails du tramway, devant le campus Croix-Rouge, alors qu’une rame arrivait sur sa droite pour rejoindre le centre-ville. La collision n’a pu être évitée.
Elle n’a fait aucun blessé mais a provoqué la mise à l’arrêt de la ligne pendant plusieurs dizaines de minutes. La rame est légèrement endommagée au niveau du « museau », l’Audi à l’avant-droit.
Quelques ennuis judiciaires attendent l’automobiliste : il roulait sans permis.
Prenez rendez-vous avec vos élus
« Remettre en avant les mairies de proximité et rappeler que le service public est présent dans tous les secteurs de la ville. » Tel est l’objectif du maire Arnaud Robinet et de son équipe municipale, qui ont mis en place depuis le début de l’année des permanences mensuelles des élus dans les mairies des quartiers rémois (Europe, Châtillons, Croix-Rouge, Murigny et Orgeval).
Ainsi, depuis le mois de janvier, le dernier samedi matin de chaque mois, les élus tiennent des permanences mensuelles dans les mairies de proximité. Pour prendre rendez-vous ce samedi 26 mars, il suffit de joindre Reims contact au 03 26 77 78 79 ou de s’inscrire directement dans les mairies de proximité.
Portes ouvertes du lycée François-Arago, labellisé lycée des métiers du Bâtiment et des Travaux publics, ce vendredi 18 mars de 15 h 30 à 18 h 30 et samedi 19 mars de 9 à 15 heures. Renseignements : 1, rue François-Arago. Tél. 03 26 06 40 25.
![]() Le doyen associatif du quartier, Michel Méther (à d.) entre au conseil d’administration.
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L’assemblée générale de l’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap) a commencé par un regret du président Jean Monteiro. « Nous avons traversé une zone de turbulence marquée par une amputation budgétaire sans précédent de 37 %. Le niveau très bas de la subvention municipale de fonctionnement (NDLR : 27 550 euros de fonctionnement et 2 000 euros d’équipement) ne nous permet plus d’apporter une réponse adéquate aux besoins des sections et des adhérents. »
Les adjoints Bernard Landureau (sports) et Fatima El Haoussine (politique de la ville) ont bien sûr plaidé la baisse de la dotation de l’État « pour toutes les associations de la ville ». Mais Eric Quénard (opposition) a enfoncé le clou, « L’Acrap a perdu 17 000 euros. C’est un choix politique indéniable et la pilule est difficile à avaler ! »
Devant ce constat, Albain Tchignoumba, conseiller départemental de Reims 3, promet de voir « si l’assemblée départementale peut aider financièrement. » Avec les 1 500 euros du Foyer rémois et les 500 euros du Crédit mutuel, tout crédit supplémentaire serait le bienvenu.
L’Acrap est une structure énorme, qui compte 629 adhérents répartis dans 16 sections sportives et culturelles, dont la natation (267 membres), la danse classique et moderne (89 membres), la couture (49 membres) ou encore les majorettes (36 membres). Chaque section est représentée au sein du conseil d’administration de 17 membres pour une gestion conviviale et chaque responsable de section est venu en assemblée générale lire le compte-rendu de son activité annuelle devant les élus qui ont noté, comme Jean-Paul Lamblin (Office des sports), les excellents résultats cette année des sections natation, karaté, vovinam viet vo dao et majorettes.
« Trente-sept personnes dans la salle pour une association qui compte 629 adhérents, c’est bien peu ! » commentait un adhérent.
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Portes ouvertes du Lycée François-Arago, labellisé « Lycée des métiers du Bâtiment et des Travaux publics » vendredi 18 mars de 15h30 à 18h30 et samedi 19 mars de 9 à 15 heures.
Renseignements 1, rue François-Arago. Tél. 0326064025.
![]() Le réseau aurait écoulé un kilo de cannabis par mois depuis l’an dernier. Archives
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À la fin de l’année dernière, les policiers de la sûreté départementale de Reims sont destinataires d’un renseignement selon lequel un certain Christophe Lopes, 39 ans, se livrerait à un trafic de cannabis dans le quartier Croix-Rouge. Les premières vérifications confiées à la brigade des stupéfiants confortent les soupçons. Surveillances et investigations techniques se poursuivent avec l’appui du groupe d’intervention régional (GIR) de Champagne-Ardenne. Elles mettent en lumière un réseau s’articulant autour d’une trentaine de clients, quelques-uns revendant pour leur compte dans le quartier.
Mardi dernier à l’heure de la rosée, procédure ficelée, la police et le GIR lancent un coup de filet à Croix-Rouge. Neuf suspects sont placés en garde à vue. Parmi eux, Christophe Lopes, au domicile duquel les enquêteurs découvrent 80 grammes de résine de cannabis et une somme en liquide de 1 360 euros alors qu’il ne travaille pas. Une arme de poing calibre 9 mm est saisie chez un autre suspect, 670 euros dans la voiture d’un troisième. Le trafic semblait s’approvisionner depuis les Pays-Bas. Il aurait écoulé, depuis 2015, un kilogramme de cannabis tous les mois.
Au terme des auditions, six des personnes ont été remises en liberté avec des convocations en justice tandis que les trois principaux suspects ont été déférés en comparution immédiate. Le tribunal correctionnel a condamné Christophe Lopes à 18 mois de prison dont 14 assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Sanction identique à l’encontre de Miloud Touahri, 44 ans, en état de récidive. Tous les deux ont été écroués pour purger leurs quatre mois ferme. Le troisième prévenu, 48 ans, s’en sort avec une peine d’un an de prison intégralement assorti du sursis.
Seuls les noms des prévenus condamnés à de la prison ferme sont publiés.
Les faits remontent à samedi dernier. Vers 17 heures, de nombreux riverains se sont inquiétés de voir « une centaine de jeunes » s’attrouper avenue de l’Europe.
Les policiers ont été prévenus. Les voyant arriver, les jeunes se sont dispersés sans incident. Venus de différents quartiers (Orgeval, Croix-Rouge, Épinettes…), ils n’ont pas fait connaître les raisons de ce curieux rassemblement.
Dimanche après-midi, vers 18 heures, une épaisse fumée noire est apparue aux abords de la médiathèque Croix-Rouge. Dix-huit pompiers ont foncé sur les lieux avec cinq véhicules. À leur arrivée, ils ont découvert un feu de scooter à l’extérieur de la médiathèque, au niveau du sous-sol.
Sous l’effet de la chaleur, une vitre s’est fissurée et la fumée a noirci les murs du bâtiment. Le scooter reste à identifier mais il est probablement volé.
Quatre lycées proposent des classes préparatoires à Reims : Arago, Clémenceau, Jean-Jaurès et Roosevelt. Aucun dans les Ardennes et trois à Troyes.
L’association « Prépa Reims » permet de fédérer enseignants et élèves et participe chaque année au 10 km de Reims que les profs ont du mal à finir…
![]() Le club de Patinage artistique a droit à une subvention. Archives Christian Lantenois
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La Ville est prête à faire des efforts financiers en faveur des événements sportifs. Lors de sa séance de lundi, le conseil a ainsi voté une subvention de 321 euros au club de Patinage artistique pour sa Coupe des sacres des 23 et 24 avril prochains. Pour les championnats de France de tir à l’arc handisport, qui auront lieu du 18 au 20 mars au Creps, il est allé jusqu’à 4 000 euros. Et jusqu’à 40 000 pour la Société hippique et son concours international de sauts d’obstacles, programmé du 26 mai au 5 juin au parc de Champagne. L’adjoint Bernard Landureau s’est félicité de ces choix, qui contribuent « au dynamisme et à l’attractivité de la ville » . Le maire y est allé de sa confirmation de l’intérêt de telles aides : « Nous avons même eu des visiteurs du Japon au salon des Belles Champenoises de cette fin de semaine » citait-il en exemple, assimilant ainsi audacieusement les vénérables vieilles voitures à une forme de sport.
Personne n’y a trouvé à redire, si ce n’est qu’Éric Quénard, au nom de l’opposition socialiste, déplorait que l’ACRAP (association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion) ne bénéficie pas des mêmes coups de pouce. « Il y a différence de traitement selon que l’association appartient ou non à une fédération nationale reconnue », répondait en substance M.Landureau. Et on en resta là.
Antoine Pardessus
La fête des Crêpes de la solidarité organisée par l’association Multi-échanges services (Mutes) est, cette année, jumelée avec le carnaval de l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge, le mercredi 16 mars à 14 h 30.
Une fanfare entraînera les habitants dans une joyeuse déambulation sur le quartier avant la fête.
Portes ouvertes du lycée François-Arago, labellisé lycée des métiers du Bâtiment et des Travaux publics, vendredi 18 mars de 15 h 30 à 18 h 30 et samedi 19 mars de 9 à 15 heures. 1, rue François-Arago. Tél. 03 26 06 40 25.
La fête des Crêpes de la solidarité organisée par l’association Multi-échanges services (Mutes) est, cette année, jumelée avec le carnaval de l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge, le mercredi 16 mars à 14 h 30.
Une fanfare entraînera les habitants dans une joyeuse déambulation sur le quartier avant la fête.
Portes ouvertes du lycée François-Arago, labellisé « lycée des métiers du Bâtiment et des Travaux publics », vendredi 18 mars de 15 h 30 à 18 h 30 et samedi 19 mars de 9 à 15 heures.
Renseignements au 03 26 06 40 25.
Portes ouvertes du lycée François-Arago, labellisé « lycée des métiers du Bâtiment et des travaux publics » vendredi 18 mars de 15 h 30 à 18 h 30 et samedi 19 mars de 9 à 15 heures. Renseignements 1, rue François-Arago. Tél. 03 26 06 40 25.
Les Championnats de Champagne jeunes et vétérans se déroulent aujourd’hui et demain à la Halle Universitaire Croix-Rouge de Reims. Ils concernent les catégories allant de poussins à juniors.
Premiers échanges ce matin (8 heures) avec les tableaux doubles.
La journée de dimanche sera consacrée aux simples avec finales des différents tableaux vers 17 heures.
Portes ouvertes du lycée François-Arago, labellisé Lycée des métiers du BTP vendredi 18 mars de 15 h 30 à 18 h 30 et samedi 19 mars de 9 à 15 heures.
Renseignements 1, rue François-Arago. Tél. : 03 26 06 40 25.
![]() Les premiers centimates débarquent à Reims. « 80 % de ces pièces sortent de l’économie alors que les commerçants en ont besoin », assure Marie Pouget. Hervé Oudin
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![]() « Difficilement utilisables, les centimes sont souvent thésaurisés par les consommateurs » Marie Pouget de Centiméo
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Une start-up installe des distributeurs pour récupérer les petites pièces. Objectif, les remettre dans le circuit tout en valorisant un produit bio ou une association.
Qui n’a pas chez lui un pot pour y déposer la petite ferraille, un coin de meuble où ces maudites petites pièces y prennent la poussière ?
« Difficilement utilisables, les centimes sont souvent thésaurisés par les consommateurs, et finissent par sortir du circuit économique. Pour compenser 800 millions de petites pièces sont frappées chaque année par l’État français. Et fabriquer une pièce de 1 centime en coûte quatre ! » , détaille Marie Pouget, chargée de communication de Centiméo.
Cette jeune start-up « exploite des bornes solidaires, dans un objectif de récupération et de réinsertion des petites pièces rouges dans l’économie ».
Elle n’a que quatre années d’existence mais a déjà installé plus de 400 collecteurs en Île-de-France et entame depuis peu son développement en région : « Lille, Angers, Amiens, Rouen et maintenant Reims, Troyes, Montpellier, Saint-Étienne, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand et bientôt dans un futur proche Bordeaux et Toulouse » , énumère Marie Pouget.
Mais comment ça marche ? Le centimètre, tel est le nom donné à cette borne offre la possibilité de se débarrasser de ses pièces rouges en achetant des produits éco-responsables ou en faisant un don à une association locale : « Nous proposons des produits bios ou fabriqué en France à moins de 30 centimes, comme des caramels de Normandie, des chewing-gums bio-dégradables ou encore des biscuits chocolat Michel & Augustin. Une partie de la vente est reversée aux associations, choisies en cohérence avec la structure qui héberge le distributeur. Les utilisateurs ont aussi donc la possibilité de ne rien acheter, simplement de faire un don à l’association », décortique Marie Pouget. Les pièces ainsi récupérées sont proposées en échange gratuit aux commerçants locaux, « qui nous réservent toujours un très bon accueil, contents de cette initiative. »
Sept machines viennent d’être installées. « Trois au sein du campus Croix-Rouge : le bâtiment 17 (UFR Lettres et Sciences), le bâtiment 18 et un autre à l’UFR Droit ; et les quatre autres au sein du Campus Moulin de la Housse soit dans les bâtiments 4, 17, 18 et l’UFR Staps. »
Une deuxième phase d’implantation a déjà été actée. « Les centimates peuvent être ainsi implantées dans les grandes entreprises, les administrations, les hôpitaux, les centres commerciaux et les transports », ajoute Marie Pouget qui précise que : « la fabrication et la maintenance de nos bornes sont gérées par des jeunes en réinsertion sociale issus de l’École de la deuxième chance. »
Aurélie Beaussart
Carte scolaire : Plus d’enseignants dans les écoles de l’agglomération rémoise
![]() A la rentrée, il y aura plus d’enseignants dans les écoles rémoises. © l’Hebdo du Vendredi
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Le conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) a présenté la répartition des postes attribués dans les écoles et la répartition des moyens horaires dans les collèges du département de la Marne. La carte scolaire des écoles présentée au Conseil départemental de l’Éducation nationale de la Marne traduit la priorité forte donnée au 1er degré au niveau national. En effet, alors que le département voit ses effectifs prévisionnels globalement baisser de 230 élèves, la carte scolaire est dans le même temps abondée de 23 postes.
A Reims, dans les maternelles, les postes supprimés se répartissent dans les écoles Jules Ferry (-3), Trois Fontaines (-1), Clovis-Chezel (-1) et Sculpteurs Jacques (-1). En revanche, des enseignants supplémentaires vont arriver à Anquetil (1), Clairmarais (1), Europe-Adriatique (1), Général Carré (1), Jean d’Aulan (1) et Paul Bert-Pottelain (1). En élémentaires, des fermetures sont programmées à Dauphinot-Courtes Martin (-1) et Anquetil (-1), mais des ouvertures sont prévus à Gallieni (1), Général Carré (1), Jules Ferry (3), Pommery (1), Alfred Gérard (1), Sully (1), Trois Fontaines (1) et Joliot-Curie (1). A noter également que quatre écoles maternelles vont aussi bénéficier du dispositif « moins de 3 ans » : Charpentier (1), Trois Fontaines (1), Hippodrome (1) et Provençaux-Auvergnats (1).
Dans l’agglomération rémoise, si l’école élémentaire de Taissy (Emile Bruyant) perd un poste, la maternelle de cette commune (Mairie), les élémentaires de Bezannes (Sylvain Lambert) et de Bétheny (Equiernolles) compteront chacune un enseignant de plus à la rentrée 2016.
J.D
Pour la 2e année consécutive, la ville de Reims propose à ses habitants une formule sim- plifiée pour gérer l’inscription à l’école, à la restauration scolaire et au service périsco- laire : le dossier unique famille. En effet, un seul dossier par foyer est nécessaire. Pour les nouvelles inscriptions scolaires, les familles doivent avoir été en rendez-vous avant le mardi 31 mai prochain (auprès du service Reims contact au 03 26 77 78 79).
Pour les inscriptions aux temps périscolaires et à la restauration scolaire, les familles doivent ossier au plus tard le mardi 5 juillet. Plus d’infos sur www.reims.fr/espace-famille
FORMATION – Emploi : les femmes s’imposent dans des « métiers d’hommes »
![]() Même si les préjugés existent toujours, les femmes se taillent une place dans le bâtiment. © D.R.
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Bonne nouvelle : le BTP se féminise et les stéréotypes de genre reculent dans différents corps de métiers. Maçonnes, carreleuses ou conductrices de poids lourds : les femmes se démarquent… et se font embaucher.
Le « girl power » serait-il à l’œuvre dans le BTP ces dernières années ? Oui, à en croire l’Afpa (association pour la formation professionnelle des adultes). L’établissement de Reims ouvrait ses portes jeudi 10 mars pour présenter son éventail de formations accessibles dès 18 ans. Et insister sur les métiers porteurs, bien que méconnus, comme métallier, maçon, couvreur zingueur ou monteur dépanneur frigoriste, qui se déclinent aussi au féminin même si de nombreuses femmes en doutent. « Elles se mettent des barrières artificielles qui viennent d’un tabou dès l’enfance, analyse Marie-Christine Boutry, responsable de projets à l’Afpa. Nous essayons de les convaincre que les métiers n’ont pas de sexe, qu’elles peuvent être plaquistes, mécaniciennes auto ou agents de sécurité. A travers des ateliers Mixité, nous convions les femmes à changer leur regard sur ces métiers dits « masculins ». Notre objectif est qu’elles fassent tomber leurs fausses représentations, parce qu’une fois que c’est le cas et qu’elles se forment, elles trouvent du travail. » Dans certains domaines, elles sont particulièrement recherchées par les employeurs. Une conductrice de poids lourds aura de fortes chances d’être embauchée parce que les assurances pratiqueront des tarifs préférentiels car sa conduite sera jugée moins accidentogène. Dans le secteur de la boucherie en grande distribution, les progrès en matière d’ergonomie sont bénéfiques aux femmes et leurs compétences relationnelles sont appréciées des recruteurs. Le BTP aussi n’est plus un bastion masculin. A l’Afpa de Reims, les femmes se lancent dans une nouvelle formation mixte mise en place depuis janvier. « Pendant neuf mois les élèves apprennent le métier d’agent d’entretien du bâtiment, c’est-à-dire comment devenir des MacGyver du bâtiment ! s’enthousiasme Céline Huré, la directrice de l’établissement. En plus de ça, ils ont un module « aménagement et conseil intérieur » dispensé par l’école Blot dans les locaux de l’Afpa. » La formule associant le BTP à la tendance du home staging fait un carton. « Nous sommes passés de 12 % à 25 % de femmes suivant cette formation. » Une fois leur diplôme en poche, toutes ont trouvé un emploi.
Fanny Lattach
fpa.fr
Les futurs bacheliers et étudiants connaissent forcément le site internet APB (admission post-bac), sur lequel ils doivent inscrire leurs vœux. Mais nombreux sont ceux qui attendent la dernière minute pour s’y rendre ou pour valider leur choix ! Plus de temps à perdre : la phase de pré-inscriptions en ligne s’achève le 20 mars à 18 h.
Rendez-vous vite sur www.admission-postbac.fr.
. Centres de formation des apprentis
Bâtiment et travaux publics, samedi 12 mars (9h-17h), 31, avenue Hoche, Reims.
Industries, vendredi 18 (14h-17h) et samedi 19 mars (9h-17h), 3, rue Max Holste, Reims.
Transport et logistique AFTRAL, mercredi 16 mars (14h-17h30), 18, rue du Val Clair, Reims.
Les Compagnons du Devoir et du Tour de France, vendredi 18 et samedi 19 mars (9h-17h), Muizon.
CFA Interpro de la Marne, samedi 12 mars (10h-18h), 32 Rue Benjamin Franklin, Châlons-en-Champagne.
. Etablissements scolaires
Lycée professionnel Geoges Brière, samedi 12 mars (9h-12h), 40, rue de la Croix Cordier, Tinqueux.
Lycée Marc Chagall, samedi 12 mars (10h-16h30), 60, Chaussée Saint Martin, Reims.
Lycée professionnel Europe, samedi 12 mars (9h-16h30), 71, avenue de l’Europe, Reims.
Lycée agricole Lasalle, vendredi 18 (17h20h) et samedi 19 mars (10h-17h), 4, rue des Ecoles, Thillois.
Lycée Arago, vendredi 18 (15h30-18h30) et samedi 19 mars (9h-15h), 1, rue François Arago, Reims.
Lycée St-Jean-Baptiste de la Salle, samedi 19 mars (9h30-12h et 13h-17h), 20, rue de Contrai et 4, rue Gerbert, Reims.
Lycée Georges Clémenceau, samedi 19 mars (9h-12h), 46, avenue Georges Clémenceau, Reims.
Lycée professionnel Eiffel, samedi 19 mars (9h-16h30), 34, rue de Neufchâtel, Reims.
Lycée polyvalent européen Stéphane-Hessel, samedi 12 mars (8h30-12h), 29, avenue de Champagne (filières générales et technologiques) et rue Godart-Roger (voies professionnelles et BTS), Epernay. Lycée agricole de Somme-Vesle, samedi
12 mars (9h30-17h30) RD3, SommeVesle.
Lycée François 1er, samedi 12 mars (9h13h), faubourg de Vitry le Brûle, Vitry-le-François.
. Autres établissements
Pôle de formation Pasteur, samedi 19 mars (9h-16h), 13, rue des Dock, Bétheny.
Maison familiale et rurale de Vertus, vendredi 18 (16h-20h30) et samedi 19 mars (10h-16h30), 19, avenue Saint-Vincent.
Maison familiale et rurale de Gionges, samedi 19 mars (10h-17h), 6, rue de la Crolière.
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Magali Macadré, capitaine de la compagnie des mousquetaires de Reims, à l’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap), est heureuse des résultats engrangés par son équipe : « Nous avons fait notre premier festival de l’année à Laon, en présence de huit troupes de majorettes, et nous avons été classées premières en catégorie pompons petites et grandes, premières en catégorie bâtons petites, moyennes et grandes, et le jury nous a décerné le prix Coup de cœur. »
Les majorettes de l’Acrap se préparent maintenant pour un autre festival, en Italie, à Maiori, un centre balnéaire sur la côte Amalfitaine, au sud de Naples, du 1 er au 4 avril. Une nouvelle occasion pour elles de défendre les couleurs de Reims.
Une autre photographie de cet événement est disponible dans notre galerie d’images
![]() Janelle Salaün disputera le Tournoi interligues avec les U15 de Champagne. R. Wafflart.
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Du 14 au 18 mars, Janelle Salaün participera aux tests d’entrée au Centre Fédéral, basé à l’Insep. L’ailière du Reims BF se prépare sans pression.
Pour l’instant et pour imager, elle est sur le trottoir d’en face mais les grilles de l’Insep vont peut-être s’ouvrir devant elle. Elle fera tout pour…
À partir de lundi, Janelle Salaün (14 ans) va enchaîner les tests physiques, techniques, tactiques et psychologiques dans le célèbre Institut national. Le but ? Déceler le potentiel de cette Bretonne d’origine, repérée à Orly par le Reims Basket Féminin qui en a fait un élément à part entière de son équipe U18.
Collégienne à François-Legros (Reims), Janelle est donc à l’aube du rendez-vous de sa jeune carrière. Le premier qui pourrait en appeler tant d’autres. Celui qui peut valider son choix d’avoir quitté l’Île-de-France pour la Champagne. « Je me sens calme, sans stress. J’ai envie de tout donner » , confie celle qui dépasse les 180 centimètres et qui a été repositionnée à l’aile. « Le Centre fédéral ? C’est dans un coin de ma tête. À Reims, j’ai progressé techniquement, physiquement. j’ai aussi plus confiance en moi. »
Des qualités qui ont certainement aussi sauté aux yeux des entraîneurs du Centre fédéral. Passée hors circuit traditionnel, qui va de la sélection départementale au camp national en passant par l’équipe régionale et les tournois interligues (TIL), Janelle Salaün n’a eu besoin que de trois heures d’entraînement à l’Insep pour décrocher son invitation aux tests de sélection. Il y aura vingt filles la semaine prochaine. Entre huit et douze seront retenues.
« Elle sait ce qu’elle veut, pourquoi elle est là » , apprécie Mickaël Sommesous, son formateur au Reims Basket Féminin. Une détermination et des valeurs mentales qui ont compté dans son choix de recruter cette U15 Élite d’Orly, alors cantonnée au secteur intérieur. « Janelle a un gabarit athlétique, un profil intéressant. Mais, c’est en entretien qu’elle a fait la différence. Elle était mature.
Aujourd’hui, elle le sait, elle a des capacités mais elle a encore beaucoup de travail » , juge le responsable du centre de formation du RBF. C’est lui qui a incité les techniciens du Centre fédéral à voir sa protégée en action il y a un mois. Il pousse à sa réussite et pense déjà à l’équipe de France U15 pour elle.
Philippe Launay
Un feu de local à vide-ordures s’est déclaré dimanche à 20 h 45 place Georges-Braque.
Ce même soir à 18 h 15, les pompiers ont éteint un feu de cheminée rue Belle-Tour au centre-ville. Ils ont utilisé le seau-pompe, mais ont dû faire venir la grande échelle pour s’assurer qu’aucun point chaud ne subsistait dans le conduit qui était difficile d’accès depuis l’extérieur.
Assemblée générale de l’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap), vendredi 11 mars à 20 heures dans la salle polyvalente 11, avenue du Président-Kennedy (accès par l’avenue François-Mauriac), en présence de Fatima El Haoussine, adjointe au maire déléguée au logement et à la politique de la ville, et de Bernard Landureau, adjoint au maire délégué aux sports.
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« Vous êtes de quelle nationalité ? » Dans l’escalier de l’espace Billard, la maison de quartier de Croix-Rouge, la question fuse, spontanée, de la part de deux amies géorgiennes, les bras chargés de plateaux de pâtisseries encore chaudes. Cette question, on l’entend à plusieurs reprises au cours de l’après-midi. Une cinquantaine de personnes (quelques messieurs parmi une grande majorité de dames) a répondu à l’invitation de Femmes Relais 51, à l’occasion de la Journée de la femme.
En première partie, les organisateurs proposent du théâtre qui évoque des scènes vécues par les mères et épouses dans des situations pas toujours faciles. De très beaux chants sont interprétés par Ekaterine, accompagnée de Marie à la guitare, toutes deux Géorgiennes : des histoires d’amour teintées de tristesse, traduisent-elles sommairement mais avec fierté.
Les participantes à cette après-midi sont invitées à se laisser prendre en photo, en vue d’une future exposition. Tout le monde prend le temps de regarder peintures et sculptures réalisées par des artistes amateurs féminines. La conversation s’engage facilement et se prolonge autour du buffet de nombreuses spécialités. Un diaporama débute par le portrait de Simone de Beauvoir et l’une de ses pensées devenues slogan : « On ne naît pas femme, on le devient » .
Les avis sont positifs sur cette initiative. « J’apprécie qu’il y ait plusieurs communautés mélangées, note une jeune femme voilée. Même si on a l’habitude de se retrouver entre mamans à la maison de quartier, on n’ose pas toujours aller vers celles que nous ne connaissons pas ».
Zohra, mère de trois enfants qui s’offre ce petit temps de détente avant d’aller les rechercher à l’école, confirme : « Il faudrait même que ce genre de rencontre existe chaque mois, et pas une seule fois par an. »
Marina, son petit Malone de trois mois sur les genoux, renchérit : « Je viens à la maison de quartier pour les cours de self-défense mais là, on parle avec des femmes de tous les âges et de toutes les nationalités. On voit qu’on a certaines difficultés en commun mais qu’on n’est pas toutes seules. »
ANNE DESPAGNE
![]() L’école Provençaux. « L’élémentaire est à 26 enfants par classe en moyenne, au lieu de 25 », déplore le SNUIPP. Hervé Oudin
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Les écoles publiques de Reims perdent 5 postes d’enseignant mais en gagnent 13. Un choix qui convient globalement aux syndicats concernés.
Il est rare que les syndicats votent les propositions de l’Éducation nationale en matière d’attribution de moyens. Eh bien, cela vient de se produire dans notre département. « Pour nous, c’est la première fois que nous votons favorablement au CDEN (conseil départemental de l’Éducation nationale) depuis que nous sommes aux manettes » , affirme Benoît Folb, secrétaire pour la Marne de l’UNSA chargé des jeunes enseignants. Il est vrai que les propositions de ce conseil lors de sa réunion du 4 mars ont de quoi satisfaire les professionnels : « Il y a davantage de remplaçants, argumente M. Folb. Il y a aussi l’ouverture de dispositifs de maternelle pour les moins de trois ans, et puis l’abaissement du seuil des maternelles, de 30 à 27 enfants » , c’est-à-dire qu’il suffit désormais de 27 élèves et non plus 30 pour créer un poste d’enseignant (ceci vaut pour les zones normales ; ce seuil était et reste à 25 en zone prioritaire).
Quant au bilan comptable, il est globalement très favorable aux écoles primaires de la cité des sacres : « 5 fermetures de poste, mais 13 ouvertures, résume Irène Déjardin au nom du SNUIPP (syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et professeurs d’enseignement général des collèges). Et nous ne contestons pas les fermetures au vu des effectifs annoncés pour la prochaine rentrée. » Bon, cela n’a quand même pas empêché ce SNUIPP de s’abstenir lors du vote, au lieu de voter favorablement, « parce que nous estimons qu’il y a aussi des ouvertures de poste qui auraient dû se faire et qui ne sont pas faites, notamment à l’école élémentaire des Provençaux » (lire ci-dessous).
Antoine Pardessus
Le SNUIPP s’est abstenu lors du conseil du 4 mars, estimant que certains établissements méritaient une ouverture de poste qui n’a pas eu lieu. Sa responsable Irène Déjardin cite l’école élémentaire des Provençaux à Croix-Rouge : « Alors qu’elle est située en REP+ (zone super prioritaire), elle est en moyenne à 26 enfants par classe, donc au-dessus du seuil de 25. » Aline Goblet, déléguée de parents, confirme : « Il y a au moins une classe à 29. Alors 26 au lieu de 25, poursuit la syndicaliste, ce n’est pas catastrophique, mais pour un établissement de ce genre c’est inacceptable. » Le syndicat espère un ajustement lors du comité technique spécial qui aura lieu en juin.
L’assemblée générale de l’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap) se déroulera le vendredi 11 mars à 20 heures dans la salle polyvalente 11, avenue du Président-Kennedy (accès par l’avenue François-Mauriac), en présence de Fatima El Haoussine, adjointe au maire déléguée au logement et à la politique de la ville, et de Bernard Landureau, adjoint au maire délégué aux sports. « C’est le moment de faire le bilan de nos activités et d’évoquer nos et vos souhaits pour 2016/2017, mais aussi évoquer nos soucis rencontrés sur la dernière saison » , précise le président Jean Monteiro.
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Un peu de féminisme en cette journée de la femme. L’association Femmes Relais 51 prépare, pour cette journée annuelle, un ensemble d’activités pour les femmes, faisant aussi participer les enfants. Organisé à l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, l’événement se déroule de 14 à 17 heures.
Créée officiellement en 1999, l’association compte aujourd’hui huit salariés, dont son directeur, Sébastien Poincinet. « On accueille surtout des étrangers, qui viennent du Maghreb, de Turquie et des pays russophones, et on leur apporte notre aide. Nous avons six médiatrices, venant de ces différents pays, qui ont assimilé une langue et les codes culturels qui s’y rattachent. » L’objectif est de lutter contre les différentes formes d’exclusion, les violences, et de conduire les personnes à s’émanciper et devenir autonomes. « L’association fait aussi partie du protocole de lutte contre les violences faites aux femmes. » En tout, 2 000 sollicitations ont été faites pour l’année 2015. Leur action passe par des permanences dans les quartiers Wilson, Orgeval et Croix-Rouge, mais également par un accompagnement plus personnalisé, pour aider les personnes ayant des difficultés pour l’accès aux services.
Et c’est dans ces objectifs que s’inscrit, pour sa première édition, la valorisation de la journée de la femme par Femmes Relais 51.
Catherine Giunashvili, étudiante en Sciences sociales à l’Université de Reims, tenait à faire de ce jour son projet d’études. « On cherche à sensibiliser sur les droits des femmes, mais aussi à briser l’isolement. Pouvoir passer un bon moment et partager. On met d’ailleurs en place, pour cette journée, un mode de garde, pour que les femmes puissent laisser leurs enfants. » Et les femmes vont s’exprimer ! Une exposition de photos faites par des femmes montre celles-ci autrement que ménagères. En parallèle, « deux photographes vont prendre les femmes en photo et leur demander une phrase de leur choix » . Ces clichés seront exposés le jour de l’égalité homme-femme, au deuxième semestre.
L’expression se retrouve dans la cuisine traditionnelle des participantes, qui peuvent cuisiner et apporter leur plat. Mais également par le biais du « théâtre forum », animé par 3.2 Interprète, qui proposera une initiation à travers des saynètes.
Le voyage emporte vers la Géorgie avec l’association Iberia, « pour la découverte de la langue, la danse et les traditions géorgiennes » . Enfin, le savoir se fait une place dans un jeu de questions-réponses, ayant pour but de sensibiliser aux droits des femmes.
Pour clore cette journée, des billets culturels et sportifs, avec la participation de la Mairie de Reims, la Comédie, le Théâtre Opéra, le Cinéma Gaumont et l’ensemble Tamarionni, sont offerts pour permettre aux heureux gagnants de poursuivre leurs sorties.
Inscriptions au 03 26 83 16 61.
Caroline Puissant
Carnaval du secteur Billard, mercredi 16 mars à partir de 14 h 30. Les animateurs de la Maison de quartier proposent aux habitants, jeunes et adultes, de les aider à le préparer ce mercredi 9 mars, de 15 à 17 heures, à l’espace La Nacelle, 3, rue du Docteur-Billard.
Assemblée générale de l’association de l’Étoile Croix-du-Sud, vendredi 11 mars à 18 heures dans le local associatif au 10, avenue Léon-Blum, en présence d’Arnaud Robinet, maire de Reims.
Belote à Croix-du-Sud, dimanche 13 mars à 13 h 30, 5, avenue Léon-Blum. Renseignements au 03 26 06 56 66.
Coup de pouce Emploi : simulations d’entretien. Vous avez besoin d’aide pour une recherche d’emploi ?
Venez participer toute l’année à des ateliers qui permettront, en petits groupes, l’élaboration de CV et de lettres de motivation, ainsi que des simulations d’entretien.
Animées par des membres de l’association EGEE (Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise), ces séances ont lieu tous les quinze jours hors vacances scolaires.
CV et lettres de motivation seront au programme de la séance prévue aujourd’hui à 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.
Inscription conseillée au 03 26 35 68 48 ou 03 26 35 68 50.
![]() Alors que les policiers constataient la situation devant la salle communale, une voiture passant à faible allure a soudain accéléré et pris la fuite. Illustration Aurélien Laudymage
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Le parquet de Reims a précisé, hier soir, les circonstances de l’agression à l’arme blanche dont ont été victimes trois jeunes, samedi soir.
Il était environ 22 h 30, ce samedi. Plusieurs jeunes passaient leur soirée dans une salle communale de la rue Alain-Polliard, située dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Selon les témoignages recueillis par les policiers, une voiture serait alors arrivée avec, à bord, plusieurs individus d’origine guyanaise. Une altercation aurait alors éclaté.
Le bilan, déjà communiqué (notre édition d’hier), est lourd : trois jeunes hommes, « de type nord-africain » et domiciliés dans le quartier, ont été victimes de coups de couteau. La première victime, touchée à l’abdomen, restait, hier soir, entre la vie et la mort. Une deuxième, poignardée dans le dos, était toujours hospitalisée – le pronostic vital n’étant pas engagé. La troisième, enfin, blessée à l’épaule, avait pu, dimanche, quitter le centre hospitalier universitaire (CHU). L’arme blanche utilisée n’a pas été retrouvée.
Différend d’ordre communautaire ? Règlements de comptes en lien avec des stupéfiants ? Rien, pour le moment, ne permet d’expliquer avec certitude ces « violences aggravées – commises avec arme et en réunion – ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours », selon la terminologie judiciaire. À la suite de l’enquête de flagrance initiée par les policiers de la Sûreté publique, le parquet de Reims ouvrira aujourd’hui une instruction judiciaire « contre X » puisque les auteurs des violences n’ont pas été identifiés – seule une des victimes a, pour le moment, déjà été auditionnée.
Un autre épisode, survenu samedi soir à proximité immédiate de l’agression qui venait d’avoir lieu, fait l’objet d’une procédure distincte : alors que les policiers constataient la situation devant la salle communale, une voiture passant à faible allure a soudain accéléré et pris la fuite. Une course-poursuite a suivi sur quelques centaines de mètres avant que ne soit interpellé Miguel D., né en Guyane il y a vingt-cinq ans.
« Pour le moment, il n’y a pas de lien établi entre ces faits et les violences à l’arme blanche », insistait, hier soir, le parquet de Reims. Plus tôt dans la journée, Miguel D., dont le casier judiciaire mentionne déjà neuf condamnations, avait été jugé en comparution immédiate, notamment pour « refus d’obtempérer » et « rébellion ».
Lui et son avocate ont demandé, comme c’est leur droit le plus strict dans ce type de procédure, un délai afin de mieux préparer sa défense. Placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne, le mis en cause, uniquement auditionné sur les faits pour lesquels il est aujourd’hui poursuivi, sera jugé le 29 mars.
Mathieu Livoreil
Rendez-vous Assemblée générale de l’Étoile Croix-du-Sud, vendredi 11 mars à 18 heures dans le local associatif au 10, avenue Léon-Blum.
La Ville de Reims a souhaité marquer la Journée internationale de la femme par un hommage solennel rendu aux infirmières engagées dans les conflits mondiaux du XX e siècle. À une époque où les femmes ne disposaient pas des mêmes droits que les hommes, nombreuses sont celles qui ont péri au service de leur prochain. C’est au monument aux infirmières qu’une cérémonie se déroulera ce mardi 8 mars à 9 h 30, place Aristide-Briand, en présence notamment de Catherine Vautrin, députée et présidente de Reims Métropole, des adjointes au maire de Reims Véronique Marchet, déléguée à l’éducation, et Marie-Thérèse Simonet, déléguée à la petite enfance. Les Rémoises et les Rémois sont invités à y participer à leurs côtés.
Le choix du monument « à la gloire des infirmières françaises et alliées victimes de leur dévouement » est hautement symbolique. Destiné à rendre hommage aux infirmières victimes de la Première Guerre mondiale et financé par une souscription internationale.
De son côté, l’association Femmes Relais 51 organise, mardi 8 mars de 14 à 17 heures, à la maison de quartier Croix-Rouge, (espace Billard, arrêt des trams A et B Campus Croix-Rouge), plusieurs animations. Un forum théâtral est proposé autour de trois saynètes réalisées par 3,2,Interprète et suivies d’un jeu de questions et de réponses. L’association Iberia présentera quelques numéros de chansons, danse et mime. Une exposition fera découvrir des tableaux et des sculptures réalisés par des femmes. Le tout sera complété d’un atelier photo. Des plats traditionnels, apportés par les participant(e)s, pourront être dégustés.
Entrée gratuite sur inscription auprès de Femmes Relais 51 au 03 26 09 42 48.
![]() Identifier et trouver les responsables des violences, une priorité pour les autorités.
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Samedi, trois habitants du quartier Croix-Rouge ont été agressés à l’arme blanche. Le pronostic vital de l’une des victimes restait engagé, hier soir.
Une violente altercation s’est produite samedi soir dans la rue Alain-Polliart, située dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Arrivés sur place vers 23 heures, policiers, pompiers et secouristes recensaient trois jeunes hommes, blessés par des coups de couteau. Domiciliées dans le quartier, ces victimes ont immédiatement été évacuées vers le centre hospitalier universitaire, à quelques centaines de mètres du lieu de l’agression.
Le pronostic vital de l’un des blessés touché à l’abdomen était engagé. Hier, en fin de journée, il se trouvait toujours entre la vie et la mort. Une deuxième victime, dont les blessures n’avaient pas impacté de zone vitale, se trouvait également en soins. Le troisième protagoniste avait, quant à lui, pu quitter le CHU.
De son côté, la police n’avait, à la mi-journée, pu procéder à aucune interpellation relative à cette agression. Parmi les hypothèses prudemment privilégiées par les enquêteurs, celle d’un différend relatif à un trafic de stupéfiants « mais il n’y a aucune certitude sur ce point ! L’enquête ne fait que démarrer » , insistait, hier soir, une source judiciaire. Identifier et trouver les responsables des violences commises samedi soir faisait figure de priorité absolue pour les autorités policières et judiciaires, soucieuses d’intervenir avant que ne soient exercées d’éventuelles représailles.
Mathieu Livoreil
Assemblée générale de l’association de l’Étoile Croix-du-Sud, vendredi 11 mars à 18 heures dans le local associatif au 10, avenue Léon-Blum.
![]() « Virez vélo ! » Le but est de partager des vélos recyclés à destination des étudiants.
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C’est un cabinet d’architecte parisien qui s’y est collé. Il a présenté au concours La fabrique Aviva un système de vélos recyclés et partagés destiné au campus de Reims.
Ce n’est pas encore Vélib’, mais cela y ressemble. Le bureau d’architecture et d’urbanisme Acturba a participé au concours La fabrique Aviva pour son projet de vélos en libre-service à partir de vieux vélos à Reims.
Comment un cabinet situé dans le vingtième arrondissement est arrivé à s’intéresser à la cité des sacres ? « C’est un concours de circonstances (cette fois). Nous avons répondu à l’appel concernant le projet de grand campus à Croix-Rouge, qui a vocation à être un éco-campus avec plusieurs thématiques, dont les déchets, l’eau, la mobilité douce… » , explique Julien Langé de l’atelier Acturba.
C’est dans ce cadre que ces Parisiens ont planché sur « Virez vélos ! ». Une idée qui s’inspire entre autres de ce qui existe à Nantes avec Vélocampus. Le but est de partager des vélos recyclés à destination des étudiants. « Le système pourrait fonctionner par exemple avec des cadenas connectés, auxquels s’abonnerait une communauté d’usagers » , poursuit Julien Langé.
L’avantage, c’est que la gestion se ferait de manière autonome. « L’autre volet concerne la mise en place d’un atelier de réparation pour permettre le recyclage des vieux vélos. C’est tout un écosystème professionnel privé qui pourrait s’y associer. » Julien Langé n’oublie pas l’association Vél’Oxygène qui aurait également sa place. « Nous privilégions les vélos d’occasion, car ils ont une faible valeur marchande, ce qui peut réduire les tentatives de vols. » En attendant, précisons qu’à terme l’ambition d’une façon générale, dans le cadre du futur grand campus, est de diviser par deux la facture énergétique pour l’université, afin de dégager davantage de moyens pour l’enseignement et la recherche. Actuellement, le pilotage de l’élaboration du plan vert de l’université a permis d’établir une feuille de route dans le domaine du durable. En parallèle de ces préconisations, l’université a été l’une des premières à établir un bilan carbone, et à créer un poste d’économiste-énergéticien, permettant d’envisager les sources d’économies d’énergie possibles. L’organisation du futur Grand campus est pensée autour d’une logique d’optimisation et de rationalisation. Les bâtiments seront conçus pour être autonomes en matière de fluides et d’énergie.
Yann Le Blévec
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Hier vers 0 h 30, une Saxo et une Picasso ont été détruites par le feu sur un parking de la rue Magellan, au quartier des Châtillons. Deux autres voitures ont subi de légers dégâts. Une demi-heure plus tard, une BMW est partie en fumée sur le parking de la piscine Croix-Rouge, allée des Landais. Le 26 février à 22 heures, une Fiat Croma avait déjà brûlé à quelques mètres de là, de l’autre côté de la rue. Tous ces feux de voitures ont une origine suspecte.
Vers 12 h 10, jeudi, un détecteur de fumée s’est déclenché dans un appartement de l’allée des Missions à Fismes pendant qu’une odeur de brûlé se répandait dans les communs. Les pompiers en ont rapidement identifié l’origine : une casserole oubliée sur le feu. Ils ont procédé à la ventilation des pièces. Les locataires étaient absents.
Ce même jour à 17 h 35, un feu de cheminée s’est déclaré rue Gustave-Laurent à Reims. En soirée à 21 h 30, l’essieu d’un camion a pris feu sur l’A4. L’extinction a eu lieu sur l’aire de repos des Petites-Loges.
Mercredi à 17 heures, les pompiers ont inspecté un immeuble de rue Pierre-Brossolette à Reims (photo). Ils étaient à la recherche d’une fumée signalée par un témoin, mais elle s’était dissipée à leur arrivée. L’origine n’a pu être localisée.
Permanence d’un écrivain public de 14 à 16 heures à la Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar.
Assemblée générale de l’association de l’Etoile Croix-du-Sud, vendredi 11 mars à 18 heures dans le local associatif au 10, avenue Léon-Blum.
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Division d’Honneur contre Division 1 : la venue de Béthune, demain en Coupe de France, constitue un temps fort dans la saison du RMF.
Aurélien Soisson, lui aussi, a voulu avoir confirmation. « Quand on m’a rapporté le score, j’ai demandé une deuxième fois. » Le président du Reims Métropole Futsal avait bien compris : l’équipe première venait de l’emporter… « 45-2 à Châlons » , aux dépens de l’ASPTT, pour le compte du championnat de DH. Rigoureusement dans le même temps, à Sin-le-Noble (Nord), Béthune allait gagner 3-4 et ainsi empocher son ticket pour les 16 es de finale de la Coupe de France. En entrant dans le gymnase du Verbeau, les joueurs de Stéphane Le ne savaient pas encore que leur visiteur de ce samedi (16 heures), salle Jean-Jacques-Lapicque (*), serait une D1. Tout juste pouvaient-ils le supposer et, comme Aurélien Soisson avant le 32 e contre Dombasle-sur-Meurthe, ardemment l’espérer. « Notre objectif était de sortir des phases régionales et de disputer un tour national face à un gros. Mais, pour avoir les joueurs régulièrement au téléphone, je sais qu’ils ne veulent pas s’arrêter en seizièmes… »
La partie de plaisir en terrain châlonnais, en plus de permettre aux Rémois de soigner le goal average, leur aura servi à liquider la suspension de Cousaila Boulkroune, qui s’était vu infliger deux matches ferme pour avoir récolté un carton rouge direct à La Chapelle-Saint-Luc, le 1 er février, un soir mouvementé de défaite (9-7) dans la banlieue de Troyes.
Ça tombe bien, le RMF aura besoin de mobiliser toutes ses forces vives pour les jeter dans la bataille qui s’annonce demain au quartier Croix-Rouge. « On ne va pas seulement faire la fête du club » , assure Soisson, qui revendiquait hier « plus de 110 réservations » . « Nous avons une ville, une région aussi, à représenter » , avec ce sentiment agréable d’avoir « tout à gagner sur tous les plans » .
À événement exceptionnel, préparation exceptionnelle, sous la forme d’ « une mise au vert au Creps » , où le groupe prendra le déjeuner avant d’écouter la causerie de Stéphane Le et de rejoindre la salle, à un jet de balle.
Entrée au tarif de 2 euros, gratuite pour les moins de 12 ans.
Sylvain Mourroz
Atelier : la sécurité sur Internet. Vous vous interrogez sur le devenir de vos données personnelles et sur la protection de votre vie privée ?
À 9 h 30, médiathèque Croix-Rouge, gratuit.
Inscription au 03 26 35 68 40.
Tu as entre 11 et 15 ans et tu as envie de parler de sujets qui te tiennent à cœur ? Viens discuter à 14 h 30 à la Médiathèque Croix-Rouge. Gratuit.
![]() « Une Carmen en Turakie », un spectacle dans un monde idéal. Romain Etienne
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1 LES CONTES DES TOUT-PETITS
La médiathèque Laon-Zola invite les moins de 3 ans à se « promener dans les contes ». Aux côtés de Nadia et Carine, chant, frisson et rire seront au rendez-vous dès 10 heures. Renseignements au 03 26 47 79 41
2 LA PAROLE aux JEUNES
La médiathèque Croix-Rouge accueille les jeunes de 11 à 15 ans à partir de 14 h 30. Chacun pourra s’exprimer sur les sujets de son choix, qui l’intéresse ou le préoccupe, et poser ses questions. Renseignements au 03 26 35 68 40
3 EXPOSITION DETECTIVE ROLLMOPS
Toute la famille est invitée à découvrir un album atypique, une BD-jeu réalisée en gravure et selon le principe de l’OuBaPo (Ouvroir de bande dessinée potentielle), soit avec des contraintes artistiques volontaires. Les visiteurs peuvent inventer de nouveaux récits pour le détective de 14 à 18 heures au Centre de créations pour l’enfance à Tinqueux.
Renseignements au 03 26 08 13 26
4 QUE POUR LES FILLEs !
La maison de quartier Wilson accueille les filles de 10 à 14 ans de 13 h 30 à 17 h 30. Au programme, différentes activités tout au long de l’après-midi à l’espace Louise Michel. Tarif unique : 5 € par mois. Renseignements au 03 26 61 24 80
5 THÉÂTRE D’OBJET
Le manège de Reims propose aux enfants dès 8 ans et leurs parents de venir voir le spectacle « Une Carmen en Turakie ». Une mise en scène utilisant des objets étonnants, pour pouvoir donner vie à Carmen. Une fanfare de crabes, un chœur de poissons et même des crevettes mandolinistes. Tous sont présents pour divertir petits et grands.
Tarif plein à 22 € et 6 € pour les étudiants, les moins de 18 ans et les demandeurs d’emploi. Réservations au 03 26 47 30 40
Caroline Puissant
Belote à Croix-du-Sud, dimanche 13 mars à 13 h 30, 5 avenue Léon-Blum.
Renseignements au 03 26 06 56 66.
Permanences des élus à Croix-Rouge. Les conseillers départementaux de Reims 3 Albain Tchignoumba et Zara Pince assureront une permanence pour recevoir les habitants, vendredi 4 mars de 10 à 12 heures, à l’antenne municipale Croix-Rouge, 1 bis avenue du Général-Bonaparte, et samedi 12 mars de 10 h 30 à 12 h 30, à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine-Watteau.
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Selon les quartiers, la perception du tram est très différente : positive à Orgeval et à Croix-Rouge, beaucoup plus mitigée avenue de Laon, surtout du côté des commerçants. Bernard Sivade
Si la plupart des usagers semblent satisfaits, les commerçants de certains quartiers ne sont pas près de digérer l’arrivée du tramway, responsable à leurs yeux du déclin de leur activité.
On a tout lu et tout entendu sur le tramway au cours de ces 5 dernières années. Les Rémois paraissent néanmoins encore divisés à son sujet. Simple question de point de vue ou critiques objectives, le constat reste le même : le tramway ne se nomme pas désir pour tout le monde. Deux tendances se dégagent nettement. Ceux pour qui le tramway est une aubaine voire un confort, et ceux pour qui ce nouvel équipement reste synonyme de dégradation du cadre de vie et de baisse du chiffre d’affaires.
Dans certains quartiers comme à Croix-Rouge, le tramway fait l’unanimité auprès des commerçants et des riverains à quelques exceptions près. Yannick Omisse, gérant du magasin d’alimentation Darin Store, situé au 51, rue Pierre-Taittinger, voit le tramway comme un atout pour les commerces du coin : « C’est un plus. Nous avons un arrêt à proximité drainant pas mal de monde. Ce n’est pas négligeable. Le pire pour un commerce est d’être isolé. Lorsque nous avons fait le choix de nous implanter ici, le passage du tramway a été un élément déterminant ».
Même son de cloche du côté de la boutique LLG Plus située un peu plus bas, au 4 bis avenue Bonaparte. La gérante Léo Lagrande indique qu’elle n’aurait pas fait « le choix de s’implanter dans ce quartier si le tramway n’y passait pas ». Les habitants non plus ne tarissent pas d’éloges à son sujet, à l’image d’Aïcha Medour : « Avant le tramway, le quartier était mort et délabré. Aujourd’hui, les commerces fleurissent et notre cadre de vie a changé. C’est super car on peut se déplacer rapidement. Le quartier a vraiment changé de façon positive ». Cependant, les critiques demeurent. Interpellés sur le sujet, des habitants restent sceptiques : « On a embelli le passage du tramway mais on a oublié d’aménager les artères adjacentes où vivent les gens ».
Dans le quartier Orgeval à l’autre bout de la ligne, la plupart des commerçants n’ont pas vu de grands changements, hormis en ce qui concerne la circulation des véhicules. Du côté de la Maison de santé située au croisement de la rue Gallieni et de la rue du Docteur-Schweitzer, on est plus acerbe. Valérie Adechokan, gérante de la pharmacie dépendante du pôle santé, n’a pas ressenti de réelle amélioration en rapport avec le passage du tramway : « Les travaux nous ont pourri la vie pendant 3 ans. Notre chiffre d’affaires a fait une chute de 10 % durant cette période. Depuis qu’il circule, nous n’avons pas vu d’amélioration. Les gens ne sont pas plus contents que ça puisqu’aujourd’hui, lorsqu’ils viennent nous voir, ils ne peuvent plus se garer ni même tourner dans la rue Galliéni. Ce n’est pas du tout un avantage ».
Pour les habitants du quartier Orgeval en revanche, bénéficier d’un service de transport rapide au pied de chez eux est un vrai confort. « Avant, lorsqu’on avait un rendez-vous important dans Reims, on avait toujours peur d’arriver en retard. Avec le tram on a moins de stress. Avec le bus, les embouteillages étaient récurrents », indique Alban C., un résident du quartier.
Mais c’est du côté de l’avenue de Laon que la grogne est la plus forte. Excepté quelques commerçants, la plupart d’entre eux gardent encore un goût amer. « J’ai perdu près de 20 % de mon chiffre d’affaires depuis sa mise en service. Comme il n’y a plus de place pour se garer, je vois nettement moins de monde. Si ça continue, je risque de mettre la clef sous la porte comme beaucoup d’autres ici », soupire Chantal Maire, gérante de la boutique de vêtements pour femme Chlorofil.
Sur le même ton, Éliane Monteremal, gérante du bar Au bon accueil, regrette l’époque où le tramway n’existait pas : « Notre avenue de Laon était si belle ! Aujourd’hui elle est triste et terne, il n’y a même pas de fleurs. Il n’y a plus personne dans les commerces, ils ferment les uns après les autres. On a perdu en qualité de vie et les affaires s’en ressentent ».
Au bar-tabac Le Lutetia, on regrette également le manque de places de parking. « Nos clients essaient de se garer mais prennent des amendes. Ce n’est pas bon du tout. On tue nos commerces à petit feu », s’égosille Yvon Bocahu, le gérant.
D’autres préfèrent positiver, à l’image de Stéphane Chaumuzart, gérant de la crêperie L’ère du temps : « Pour nous, c’est plutôt positif. Nous ne sommes pas dans les mêmes problématiques que nos voisins même si je les comprends. Créer des places ne serait pas un mal ». Miloud Boudjelal, propriétaire du salon de coiffure L’Artiste, veut rester positif lui aussi : « C’est vrai que l’ancienne avenue de Laon était plus agréable et donc plus propice à attirer du monde. Aujourd’hui, il faut faire avec et avancer. Nous n’avons, de toute façon, pas le choix ».
Dans ce brouhaha de contestations, les seuls aux yeux de qui le tramway trouve grâce dans l’avenue de Laon, sont certainement les étudiants qui y vivent. « C’est tout de même un avantage. Les loyers dans le quartier sont raisonnables et nous ne sommes qu’à un quart d’heure de l’université. C’est un net avantage par rapport au bus », se réjouit quant à lui Florian Mauclair, étudiant et usager quotidien du tramway.
Naïm Ayache
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Pour la cinquième année consécutive, des jeunes de Croix-Rouge se sont engagés dans un travail collectif en faveur des habitants, dans le cadre de la Scop’Ados (Société coopérative de production). Cette année, le chantier s’est déroulé au 6, place Dominique-Ingres et a consisté à repeindre les dix portes d’ascenseurs.
À la fin du chantier, les locataires concernés étaient invités pour un temps de valorisation et de partage très important pour le lancement de la saison. Ils ont fait part de leur satisfaction devant ce travail réalisé par onze jeunes dont 4 filles, âgés de 11 à 16 ans, sous la conduite de David Gameiro, animateur de la maison de quartier. On notait la présence d’Hélène Burette, déléguée du préfet, et d’un représentant du restaurant associatif La Marmite, partenaire du projet, avec la Ville et Plurial Novilia, qui en échange de financera l’achat de matériel de sport et un séjour sportif en Ardèche.
Le prochain chantier de la Scop’Ados sera organisé à Murigny, place Piazetta : peinture de portes de garages, plantations d’arbustes et installation de bacs à fleurs.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Après un an d’arrêt, la médiathèque Croix-Rouge relance les ateliers informatiques du club informatique, selon le programme suivant. La sécurité sur Internet, mercredi 2 mars. Les logiciels libres, mercredi 20 avril. Les sites Internet utiles au quotidien, mercredi 4 mai.
La culture numérique chez soi, mercredi 8 juin. Des ateliers programmés à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Le nombre de places est limité. Toutes les séances sont gratuites et se déroulent de 9 h 30 à 11 h 30 en salle pédagogique. L’inscription est obligatoire au 03 26 35 68 40.
Les conseillers départementaux de Reims 3, Albain Tchignoumba et Zara Pince, assureront une permanence pour recevoir les habitants, vendredi 4 mars de 10 à 12 heures, à l’antenne municipale Croix-Rouge, 1 bis avenue du général-Bonaparte et samedi 12 mars de 10 h 30 à 12 h 30, à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine-Watteau.
Vendredi à 18 h 45, la police est intervenue rue Alphonse-Daudet, près de la fac Croix-Rouge, pour calmer plusieurs jeunes qui faisaient le bazar dans un hall d’immeuble. Une forte odeur de cannabis flottait dans l’entrée. Deux des garçons avaient un peu de résine dans les poches, un troisième un couteau à cran d’arrêt.
Dimanche vers 2 heures, un C15 probablement volé a été incendié sur l’avenue du Halage, le long du canal face à l’avenue Brébant. Peu avant 6 heures, une Citroën C4 a été incendiée alors qu’elle était garée allée Jacques-Simon. Samedi à 19 h 45, un début d’incendie d’origine accidentelle s’est déclaré sur une auto rue de l’Adriatique.
Après un an d’arrêt, la médiathèque Croix-Rouge relance les ateliers informatiques du club informatique, selon le programme suivant. La sécurité sur Internet, mercredi 2 mars. Les logiciels libres, mercredi 20 avril. Les sites Internet utiles au quotidien, mercredi 4 mai. La culture numérique chez soi, mercredi 8 juin.
Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.
Le nombre de places est limité.
Toutes les séances sont gratuites et se déroulent de 9 h 30 à 11 h 30 en salle pédagogique.
L’inscription est obligatoire au 03 26 35 68 40.
Les conseillers départementaux de Reims 3, Albain Tchignoumba et Zara Pince, assureront une permanence pour recevoir les habitants, le vendredi 4 mars de 10 à 12 heures, à l’antenne municipale Croix-Rouge, 1 bis avenue du général-Bonaparte, et le samedi 12 mars de 10 h 30 à 12 h 30, à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine- Watteau.
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« Il y avait longtemps que ça n’était pas arrivé. À une époque, ce sont deux ou trois qui brûlaient tous les mois. » La trêve est finie. Vendredi soir, une Fiat Croma est partie en fumée sur les places de stationnement situées devant le centre médico social précoce de l’allée des Landais à Croix-Rouge, là même où de nombreux véhicules ont déjà brûlé par le passé.
« Ça s’est passé vers 22 heures » , témoigne le riverain. « Je ne sais pas ce qui a flambé dans la voiture, mais il y avait plein d’explosions. Ce n’était pas les pneus. Je voyais bien que ça pétait de l’intérieur. On aurait dit un feu d’artifice. »
Immatriculée dans les Yvelines, la Fiat n’était pas volée. L’origine du sinistre reste indéterminée, mais n’en demeure pas moins suspecte en raison de l’heure et de l’endroit.
Cette même nuit de vendredi à samedi, vers 2 heures, une Mercedes classe C a brûlé elle aussi dans le quartier Croix-Rouge, rue Marie-Laurencin (les deux endroits sont éloignés l’un de l’autre). Une Peugeot 306 a été dégradée par propagation.
Permanences des élus à Croix-Rouge Les conseillers départementaux de Reims 3, Albain Tchignoumba et Zara Pince, assureront une permanence pour recevoir les habitants, le vendredi 4 mars de 10 à 12 heures, à l’antenne municipale, 1 bis avenue du général-Bonaparte, et le samedi 12 mars de 10 h 30 à 12 h 30, à l’espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau.