Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juin 2016.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 160630 a
Faits divers : Le « serial brûleur » du 9 juin est-il de retour ?

Le feu a été allumé sur un pneu, mode opératoire qui rappelle des souvenirs.
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Hier vers 16 h 45, un vandale a mis le feu à une Peugeot 307 garée sur un parking du boulevard du Chili, à proximité du centre hospitalier, où sa propriétaire venue des Ardennes assistait à une formation d’ambulancier. L’incendie allumé au niveau du pneu arrière droit a détruit le véhicule.

Personne n’aurait vu l’auteur qui a eu le culot de sévir en pleine journée dans un endroit très fréquenté, et qui n’en était peut-être pas à son coup d’essai.

Deux autres mises à feu hier

Non seulement le parking se trouve à proximité du quartier Croix-du-Sud où un départ de feu similaire a été signalé vers midi, mais il est également proche de l’avenue d’Épernay qui mène tout au bout, deux kilomètres plus loin, à la rue de Pargny, en limite de Reims et Tinqueux. Or, une demi-heure plus tôt, à 16 h 10, un début d’incendie s’y est déclaré sur une voiture, selon un mode opératoire identique. Un témoin a eu le temps d’attaquer les flammes avec un extincteur à poudre. Les pompiers ont complété l’extinction avec une lance.

Bizarre, bizarre… Cette façon de procéder rappelle une série survenue le soir du 9 juin (L’union du 11). En seulement une demi-heure, de 20 h 25 à 20 h 50, alors qu’il faisait encore bien jour, à proximité d’avenues passantes, un vandale avait mis le feu à sept véhicules, notamment… rue de Pargny.

Un malade rue des Bons-Malades

Il avait enflammé le pneu d’une Citroën C3, mais le début d’incendie fut éteint avant que l’auto ne s’embrase. Trois autres départs de feu avaient fait pschitt : sur une Peugeot 407 rue des Sculpteurs-Jacques et une Citroën Picasso rue Henry-Royer à Reims, sur une Renault Clio rue Claude-Bernard à Tinqueux.

En revanche, une Opel Corsa fut dégradée avenue Paul-Vaillant-Couturier à Tinqueux tandis qu’à Reims, les flammes avaient ravagé une Nissan rue Flin-des-Oliviers et un fourgon Citroën Jumper garé sur un parking de la rue des Bons-Malades (la bien nommée).

Le « serial brûleur » du 9 juin aurait-il ressorti le briquet hier ? La police enquête pour en avoir le cœur net.

F.C.

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l’union 160629 c
La médiathèque fermera cet été

La médiathèque Croix-Rouge sera fermée du 5 juillet au 30 août prochains afin de permettre la rénovation des espaces Jeunesse et Adultes et d’améliorer l’accessibilité du bâtiment pour les personnes à mobilité réduite.

Réouverture le mercredi 31 août. Le bibliobus sera sur le parvis du 12 juillet au 20 août du mardi au samedi, de 14 à 17 heures (sauf en cas d’intempéries).

Renseignements au 03 26 35 68 00.

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l’union 160629 b
Il conduit mal, son passager s’enfuit

Dimanche en journée, de passage avenue du Président-Kennedy au quartier Croix-Rouge, des policiers voient une voiture tourner sans clignotant puis griller un feu rouge. Ils la rattrapent : ce n’est pas le conducteur qui tente de s’enfuit à pied, mais son passager. Les agents courent plus vite.

La fouille du garçon permet alors d’expliquer son empressement à se sauver : il détenait une petite boulette de résine de cannabis (un gramme).

Agé de 23 ans, le jeune homme a fait l’objet d’une convocation au palais de justice, dans le cadre d’une procédure dite de plaider-coupable.

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l’union 160629 a
Justice tribunal correctionnel : Menaces de mort à la discothèque

Les trois vigiles de la discothèque sont venus au palais de justice pour témoigner et se constituer parties civiles. Remi Wafflart
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Devant la discothèque l’Atrium, trois jeunes s’étaient référés aux attentats du Bataclan pour menacer des vigiles. Le troisième a été reconnu coupable, hier.

C’était le 21 novembre dernier. Huit jours après les attentats du Bataclan. Devant la discothèque l’Atrium, rue du Commerce à Reims, un véhicule transportant plusieurs personnes passait à « cinq reprises » , selon les témoignages de trois des vigiles de la discothèque.

De cette voiture, des mots avaient fusé : « On va vous flinguer, vous mitrailler comme les victimes des attentats, on va faire comme la semaine dernière à Paris. On va vous ’’kalacher ’’ ! » Appelée, la police avait interpellé le conducteur et les deux passagers du véhicule. Tous, déjà connu de la justice, niaient les faits, expliquant qu’ils étaient venus afin de récupérer une de leurs amies. Aucun n’avait d’antécédent avec l’un des vigiles.

Condamné à la même peine que ses deux complices

La suite est un trop long feuilleton judiciaire durant lequel, en six mois, se sont enchaînés renvois de comparution immédiate, disjonctions, appels et passage par la Cour de cassation. Deux des trois prévenus ont déjà été reconnus coupables et condamnés – peine confirmée depuis par la cour d’appel – pour « menaces de mort réitérée » et non, on se demande bien pourquoi, « apologie publique d’un acte de terrorisme ».

Sur le fond, le débat est donc plié. Hier, le troisième prévenu, Larbi Chekkali, sorti de détention provisoire le 27 mai dernier après quelques mois passés derrière les barreaux, était jugé. Comme depuis le début, les trois vigiles avaient pris place sur le banc des parties civiles.

À la barre, le jeune homme de 23 ans marmonne : « Ça fait longtemps, je ne me rappelle pas trop des faits… J’étais assis à l’arrière, il me semble. » Avant de s’interroger : « (Les vigiles) disent que tout le monde a parlé dans la voiture. Comment peuvent-ils savoir qui a dit quoi ? » L’avocat des parties civiles vient réclamer l’euro symbolique au titre du préjudice moral et 800 euros pour chacun des vigiles. Le substitut du procureur, estimant que « les parties civiles ont eu raison de ne pas laisser passer ces menaces » , requiert six mois de prison – peine couverte par la détention provisoire.

L’avocat de la défense regrette que « le tribunal s’est déjà fait une religion dans ce dossier » et tente de démontrer pourquoi la constitution des vigiles en tant que parties civiles ne serait pas recevable. À l’issue du délibéré, Larbi Chekkali, déclaré coupable de « menaces de mort réitérées » , est condamné à trois mois de prison. Soit la même peine que ses deux complices… et celle récoltée en comparution immédiate le 16 juin (L’union du 18) pour avoir outragé un policier lors d’un caillassage à Croix-Rouge quelques jours plus tôt.

Mathieu Livoreil

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l’union 160628 a
Start-up : « Un vrai écosystème, pas un effet de mode »

Cécile Oudiette, directrice d’Innovact Center. ©ericvanden.com
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Innovact Center est la structure financée par Reims Métropole et la CCI de Reims-Épernay vouée à soutenir les jeunes entreprises innovantes. Elle dispose pour cela d’une équipe de sept personnes et du « #58 ». Dans ces deux étages d’un immeuble posé à côté du campus Croix-Rouge de l’université de Reims Champagne-Ardenne et de Neoma Business School, on accueille des jeunes pousses pour les « incuber », les former, les conseiller et les aider à « réseauter » entre elles. La structure soigne tout particulièrement les lauréats de ses Innovact Awards, désignés sur concours, par un jury d’experts. Ils étaient neuf pour la promotion 2015-2016 et seront six pour la promotion 2016-2017.

En parallèle, Innovact développe l’accueil, avec ou sans accompagnement formel, de jeunes entreprises innovantes au sein de bureaux à louer. Un docteur en intelligence artificielle peut y côtoyer un designer ou un développeur web. Innovact organise aussi des rencontres avec les incubateurs de l’université et de Neoma comme avec Design’R, la pépinière de l’Esad de Reims. « Il y a un vrai écosystème à Reims, ce n’est pas qu’un effet de mode. Il se passe vraiment quelque chose autour de cette dynamique », témoigne Cécile Oudiette, directrice d’Innovact. Cette dernière observe également que les institutionnels ne sont pas les seuls à vouloir participer à l’effort collectif. « De plus en plus d’acteurs privés prennent conscience qu’ils ont un rôle à jouer dans le développement économique de leur territoire », ajoute-t-elle.

Bien sûr, ces promoteurs immobiliers et ces banques, par exemple, savent qu’ils ont intérêt à développer des activités et à fixer de l’emploi s’ils veulent avoir encore des clients demain. « Mais ils comprennent aussi que plus ils auront de contacts avec des start-up, plus ils pourront mettre de l’innovation dans leurs propres entreprises », note Cécile Oudiette.

J.B.

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l’union 160627 b
La médiathèque ferme cet été

La médiathèque Croix-Rouge sera fermée du 5 juillet au 30 août prochains afin de permettre la rénovation des espaces Jeunesse et Adultes et d’améliorer l’accessibilité du bâtiment pour les personnes à mobilité réduite. Réouverture le mercredi 31 août.

Le bibliobus sera sur le parvis du 12 juillet au 20 août du mardi au samedi, de 14 à 17 heures (sauf en cas d’intempéries).

Plus d’informations au 03 26 35 68 00.

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l’union 160627 a
tennis tournoi de la Muire : Lacaille n’a pas tremblé

Pas de surprise hier pour le tournoi d’été du TRC Muire puisque le local Julien Lacaille (4/6), tête de série nº1, a parfaitement assumé son statut de favori en inscrivant son nom au palmarès sur les installations de Tinqueux.

Au bout du suspense

Opposé au stade ultime au solide Rémois Fabrice Martin (15, URT), l’Aquatintien empochait aisément le set initial (6-0) mais le Rémois s’accrochait bec et ongles pour égaliser à une manche partout (7-5). La « belle » était tout autant disputée mais, sur la terre battue de la bulle muirienne, sa surface de prédilection, Lacaille faisait respecter la hiérarchie. Mais, il a fallu recourir au jeu décisif pour départager les deux hommes (7-6) !

En +35 ans, les débats se sont déroulés comme prévu avec le succès, cette fois rapide (6-0, 6-1) de Stéphane Villeger (15/3, TC Reims) aux dépens de Guillaume Foucheneret (15/3, Bétheny)., La partie a été à sens unique.

DE LA BASSETIERE

Engagé dans l’Open de Saint-Quentin (Aisne), Constant de la Bassetière (-4/6, Cormontreuil) a été battu en demifinale par le futur lauréat, Yannick Thivant (nº57, Fontenay), 5-7, 6-3, 5-7.

Par ailleurs, au tournoi de Laon (Aisne), le Rémois Jude Héraut (15/1, Géo-André) a été battu en finale du tableau 15-16 ans.

résultats. –

Demi-finales : Martin (15, URT) bat Durant (5/6, Bétheny) 0-6, 6-1, 6-1 ; Lacaille (4/6, TRC Muire) bat Chaudré (5/6, URT) 6-4, 4-6, 6-4.
Finale : Lacaille bat Martin 6-0, 5-7, 7-6.

Plus de 35 ans, demi-finales : Foucheneret (15/3, Bétheny) bat Tschenn (15/2, Villette-sur-Aube) 3-6, 6-1, 7-6 ; Villeger (15/3, TC Reims) bat Bures (15/3, TC Bure) 6-0, 6-4.
Finale : Villeger bat Foucheneret 6-0, 6-1.

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l’union 160626 a
Sécurité : La 11 e promotion de cadets sort de l’école de police

Les 15 filles et 41 garçons ont suivi une formation d’un an en alternance. Bernard Sivade
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La cérémonie de sortie de la 11 e promotion de cadets de la République s’est déroulée vendredi à l’école nationale de police de Reims : 15 filles et 41garçons qui ont suivi une formation d’un an en alternance avec le lycée professionnel Joliot-Curie. Ils ont réalisé deux stages au commissariat de police de Reims et seront en stage sur leur lieu d’affectation du 1 er au 26 août prochains. Dès le 1 er septembre, ils seront ainsi intégrés en qualité d’adjoint de sécurité (deux prendront leurs fonctions dans les Ardennes, cinq dans la Marne, trois en Haute-Marne, douze en Meurthe-et-Moselle, un dans la Meuse, seize en Moselle et dix-sept en Seine-et-Marne).

Créé en 2004, le statut de cadet de la République vise en effet à « promouvoir l’égalité des chances » au sein de la police nationale, en permettant à des jeunes non titulaires du baccalauréat de préparer le concours. Quatre cadets vont pouvoir poursuivre leur formation ayant décroché le concours externe de gardien de la paix. Le 25 juillet, les 100 élèves gardiens de la paix intégreront la 241 e promotion.

A.B.

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l’union 160625 b
Logement : Étudiants, comment vous loger

Votre quotidien régional, ainsi que les journaux spécialisés, sont une source de petites annonces intéressantes. M.D..
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Un studio en ville, une chambre dans une résidence ou encore une colocation solidaire… De nombreuses possibilités s’offrent aux nouveaux étudiants pour trouver un logement.

Dans quelques jours, les lycéens sauront s’ils ont décroché leur Bac. Ce passage dans la vie étudiante signifie pour certains quitter le cocon familial et s’installer, seul ou en colocation, dans un appartement. Comment trouver le logement adéquat ? Quelle formule choisir ? Tour d’horizon des offres existantes, parfois méconnues…

1 L’offre privée

Un studio au centre-ville ? Un T1 près de la fac ? Il suffit de se plonger à corps perdu dans la montagne de petites annonces immobilières qui grandit au fur et à mesure que la fin de l’année universitaire approche, pour trouver son bonheur. Les offres de logements privés pleuvent sur internet, mais aussi dans la presse locale (L’union) et la presse spécialisée. Idéal pour ne pas payer de frais d’agence.

Les agences immobilières, auxquelles ont de plus en plus recours les propriétaires inquiets de tomber sur de mauvais payeurs, sont aussi une mine. Mais dans ce cas, le paiement de « frais d’agence » est à prévoir. Avantage : les agents connaissent bien le secteur et sont capables d’estimer les prix du marché.

2 L’offre des bailleurs sociaux

« Les bailleurs sociaux ont un parc spécial étudiants, comme Campus’immo du Foyer rémois par exemple », note Nicolas Jarosz, chef de projet enseignement supérieur à Reims Métropole, qui coordonne l’organisation, le 8 juillet, de la première journée Logement étudiant à Reims (lire par ailleurs). « Ils ont une typologie de studios adéquats et à proximité des facultés. »

3 Les résidences étudiantes

A Reims, où se concentre la majorité des étudiants du département, elles sont nombreuses. « Il y en a notamment des neuves, intéressantes en termes de qualité et de services associés », note M. Jarosz. C’est-à-dire qu’elles ont l’avantage d’offrir une prestation globale, avec laverie, Wi-fi, réfrigérateur, salle de sport ou de restauration. « L’étudiant arrive avec son sac, repart avec sons sac ! Et en plus, ces résidences sont assez sécurisées. » Un dernier point essentiel pour les familles de certains étudiants. M. Jarosz pense notamment au « public assez jeune » nord-américain inscrit à Science Po. On peut citer, parmi les résidences rémoises, « les Estudines » près de la gare, ou encore les deux gérées par la MGEL, « Laudine » vers la fac de sciences, et « Quai 207 », le vaisseau vert implanté rue de Venise.

4 Le parc du Crous

Le Crous dispose d’un important parc de logements, un peu plus de 2 000 places sur Reims, en résidence étudiante principalement, dans le secteur Croix-Rouge, vers le campus de sciences, et à Charbonneaux (vers l’avenue de Laon). Au total, sept résidences, dont la demande d’entrée se fait par internet au moment des bourses, en début d’année. Malgré tout, selon Nicolas Jarosz, en juillet, il n’est pas trop tard. « Les demandes faites en temps et en heure seront traitées en priorité, mais si tout n’est pas rempli, l’étudiant a une chance. » Il peut aussi y avoir des désistements. Mais dans ce cas, l’obtention de la chambre se fera plus tard, après la rentrée de septembre.

5 Les résidences spécifiques

Colocation intergénérationnelle (avec Ensemble2Générations, lire par ailleurs) ou colocation solidaire… Ces offres spécifiques n’en demeurent pas moins intéressantes.

Réservée aux 18-30 ans, cette dernière initiative émane de l’association de la fondation étudiante pour la ville (Afev). « Elle propose des logements solidaires dans des quartiers prioritaires. L’avantage, c’est que ça coûte un peu mois cher », précise Nicolas Jarosz. « En contrepartie, l’étudiant doit travailler sur un projet de création de lien social sur le quartier. » Infos sur www.kolocsolidaire.org

Marion Dardard

Pourquoi pas une colocation avec un senior ?

La colocation se développe beaucoup, confirme Nicolas Jarosz, notamment entre les étudiants d’école de commerce. Dans le même temps, les plateformes consacrées à ce partage de logement, permettant des mises en relation via le net, se multiplient. Si la formule séduit entre jeunes, elle est aussi de plus en plus usitée… entre un étudiant et un senior. Ainsi, depuis sa création il y a cinq ans, l’antenne rémoise de l’association Ensemble2générations a mis en place 150 binômes. « Le succès est là d’un point de vue qualitatif, les retours des jeunes sont très positifs, c’est plus qu’une expérience de logement, c’est une expérience de vie » , souligne Anne-Sophie Renard, la présidente. « Pour la rentrée 2016, on propose entre 40 et 50 logements. » La formule existe aussi, depuis un an, à Châlons, où quatre binômes se sont formés cette année.

Plusieurs formules sont proposées : le logement économique, à 100-150 euros par mois avec de petits services à rendre au senior (aide internet, à fermer les volets etc.) – « c’est surtout une présence » , note Mme Renard ; le logement solidaire, à 250-300 euros par mois, où l’étudiant n’a aucun service à rendre au propriétaire, souvent de jeunes seniors qui ont une chambre libre, et qui sont juste heureux d’accueillir un étudiant – ce dernier dispose ainsi d’une chambre calme, de bonnes conditions pour travailler et ne se retrouve pas seule en studio ; le logement gratuit, où le jeune s’engage à une présence forte auprès du senior, à savoir « être là à l’heure du dîner tous les soirs sauf un, et un week-end sur deux » , précise Mme Renard, qui indique que les inscriptions se font « dès maintenant » pour la rentrée.

Pour recevoir un dossier de candidature, il suffit d’envoyer un mail à reims@ensemble2generations.fr ou chalons@ensemble2generations.fr ou de téléphoner au 06 77 36 37 25.

Renseignements sur www.ensemble2generations.fr

Une journée dédiée au logement étudiant

Vous venez d’avoir le Bac ou êtes déjà étudiant et cherchez à vous loger à la rentrée ? Cette journée organisée pour la première fois à Reims est faite pour vous ! Elle fournira aux nouveaux étudiants toutes les solutions pour s’installer dans la cité des sacres et leur fera découvrir la ville et ses bons plans. Rendez-vous vendredi 8 juillet au centre des congrès de Reims, 12, boulevard du Général-Leclerc, de 10 à 19 heures. Entrée gratuite. Restauration sur place. Parking souterrain. Infos sur www.logementetudiant-reims.fr

À noter que la direction régionale des finances publiques sera présente pour renseigner les familles, notamment sur la taxe d’habitation, souvent oubliée dans le budget…

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l’union 160625 a
Deux feux de containers nocturnes

Les sapeurs-pompiers et les forces de police sont intervenus à deux reprises dans la journée de jeudi pour des violences urbaines. D’abord peu avant 17 heures, des poubelles ont été incendiées dans un local de vide-ordures, rue Pierre-Taittinger.

Ensuite, vers 23 h 50, des containers ont été incendiés rue de Dunkerque.

Pour les deux départs de feu volontaires, les policiers ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs de ces dégradations par incendie.

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l’union 160624 b
Rendez-vous

Café-biberon à la médiathèque Croix-Rouge (19, rue Jean-Louis-Debar), pour échanger entre parents autour des comptines et premières histoires destinées aux tout-petits.

Séance animée par une bibliothécaire autour d’un café, pour parents d’enfants de moins de 3 ans, le mercredi 29 juin à 16 heures.

Accès libre, réservation conseillée au 03 26 35 68 51.

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l’union 160624 a
Logement : L’ascenseur est en panne, les locataires sont éreintés

L’immeuble est haut, surtout pour ceux qui habitent dans les derniers étages.
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Une panne d’ascenseur, cela arrive. Mais quand celle-ci dure plusieurs semaines, cela fatigue les locataires, surtout les plus malades ou âgés. Une pétition circule.

Franck Frémont stoppe les locataires qui passent à l’entrée du 2, allée des Provençaux, dans le quartier Croix-Rouge. Il leur fait signer une pétition qui avait recueilli une vingtaine de signatures mercredi matin.

Ce n’est pas tant pour lui-même que pour les personnes malades, âgées ou handicapées de cet immeuble, qu’il se démène ainsi.

Il a entendu dire que l’ascenseur, en panne depuis le 8 juin, ne sera pas remis en service avant le 12 août. Ce que conteste le bailleur qui parle du 15 juillet.

« En tant que locataires, on ne trouve pas cela normal de rester deux ou trois mois sans ascenseur. C’est difficile de monter et de descendre plusieurs fois dans la journée lorsqu’on se trouve dans les étages élevés, surtout le week-end », dit-il. « Et c’est le cas aussi pour les gens que l’on reçoit chez nous ou qui viennent nous aider à porter les provisions », poursuit cet homme pourtant en forme. Alors que dire pour le petit garçon dont les parents habitent au dixième étage. Il ne va plus à l’école depuis une semaine. Sa santé ne lui permet pas de faire des efforts physiques intenses.

« Moi, je mets près d’une heure pour monter » , indique une autre résidente. « Et il y a un monsieur âgé qui habite au sixième. Il ne sort plus non plus . »

Un riverain qui semble bien informé indique que trois sociétés de réparateurs sont venues depuis quelque temps car les pannes sont récurrentes. « Il y a un problème de freinage », affirme-t-il. « Nous avons déjà subi une panne de longue durée (40 jours) en 2015. Les immeubles sont rénovés mais les ascenseurs restent les mêmes. »

Certains locataires menacent de ne plus payer les charges si la situation ne s’améliore pas. « On paye pour les ascenseurs. Et on monte à pied… »

Marie-Christine Lardenois

« Nous avons une démarche d’accompagnement »

Christophe Faber, directeur de clientèle du Foyer rémois, indique avoir mis en place une démarche d’accompagnement, de portage de courses par exemple. « La pièce en panne est particulière. Elle doit être réalisée spécialement pour cet ascenseur. Ce qui doit prendre cinq semaines au plus. Nous espérons que l’appareil sera remis en service avant le 15 juillet. Nous comprenons bien que c’est ennuyeux et mettons tout en œuvre pour aider les locataires. »

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l’union 160621 c
Rendez-vous

Kermesse réservée aux familles adhérentes de la Maison de Quartier Croix Rouge, Espace Watteau, mercredi 22 juin à 14 h 30 au Parc Murigny.

Inscription obligatoire auprès du secrétariat de l’espace watteau, 3 allée Antoine Watteau, tél : 03 26 36 03 50 jusqu’au 21 juin.

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l’union 160621 b
Un bras d’honneur aux policiers

Samedi à 18 h 45, un homme de 28 ans n’a guère apprécié de voir les policiers s’intéresser à une voiture mal garée, avenue Bonaparte à Croix-Rouge.

Il s’est fendu d’un bras d’honneur et de quelques insultes à leur égard, du moins est-ce l’avis des agents car lui conteste les faits.

Il ira s’expliquer au tribunal.

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l’union 160621 a
L’agresseur d’une athlète bientôt rejugé pour un vol avec séquestration

Sous la menace d’un couteau, une femme de ménage a été séquestrée deux heures.
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L’un des cambrioleurs qui a sérieusement blessé une athlète rémoise se voit reprocher une autre affaire : un vol avec séquestration dans une maison cossue.

Les ennuis judiciaires s’accumulent pour Zacharya Barchan. Depuis le 31 mai, ce Rémois de 23 ans purge trois ans de prison pour un vol avec violence perpétré avec un complice au domicile d’une athlète de haut niveau de l’EFS Reims Athlétisme. Dans la nuit du 29 au 30 avril, Anaïs Dechamps avait été réveillée par l’irruption des deux hommes. L’un des cambrioleurs la bloquait dans sa chambre pendant que l’autre fouillait l’appartement. Coureuse de semi-fond originaire de Sedan, elle tentait ensuite de les rattraper. Zacharya Barchan lui faisait un croche-pied : chute, coude fracturé, saison terminée. Son complice prenait quatre ans (L’union du 1 er juin).

Montres, bijoux, parfums

Trois semaines après sa condamnation, revoilà le prévenu dans de sales draps, cette fois-ci mis en cause dans un vol avec arme et séquestration. Les faits remontent au 3 avril 2015. Ce jour-là, vers 14 heures, trois hommes escaladent la clôture d’une maison cossue de la rue Léon-Mathieu, près du quartier Courlancy. La porte n’est pas fermée à clef. Seule présente en l’absence des propriétaires, la femme de ménage passe l’aspirateur à l’étage. L’un des malfaiteurs se dissimule le visage avec un vêtement et l’oblige, sous la menace d’un couteau, à rester dans une pièce pendant que ses complices fouillent l’habitation. Montres, bijoux, appareil photo, sac à main, iPad, foulards, parfums… Les cambrioleurs repartent avec 30 000 euros de butin. Celui qui tenait le couteau a séquestré la femme de ménage deux heures dans la pièce (elle n’a pas été frappée).

Les prélèvements de la police technique et scientifique ont permis d’isoler un ADN : celui d’un mineur de 17 ans originaire du quartier Croix-Rouge. Interpellé la semaine dernière, il a reconnu les faits et dénoncé Zacharya Barchan comme étant l’un de ses complices présumés (il n’a pas dit qui était le troisième).

Extrait mercredi de sa cellule, Zacharya Barchan conteste toute participation aux faits, et se voit accuser par le mineur de l’avoir menacé de représailles dans les geôles de garde à vue s’il ne revenait pas sur ses déclarations. L’adolescent a maintenu, et même déposé plainte contre lui. Aucun des objets volés n’a été retrouvé lors des perquisitions.

Au terme des auditions, le mineur a été mis en examen puis remis à son père tandis que le majeur, déféré en comparution immédiate, a demandé un délai pour préparer sa défense. Déjà sous les verrous pour purger ses trois ans ferme, Zacharya Barchan s’est vu notifier un second mandat de dépôt. Il sera jugé le 6 septembre. Son casier judiciaire comporte déjà trois mentions, à chaque fois pour des vols à domicile.

Fabrice Curlier

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l’union 160620 a
Rendez-vous

Kermesse réservée aux familles adhérentes de la Maison de quartier Croix-Rouge, Espace Watteau, mercredi 22 juin à 14 h 30 au parc Murigny.

Inscription obligatoire auprès du secrétariat de l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau, tél. 03 26 36 03 50 jusqu’au 21 juin.

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l’union 160619 b
Feu de cuisine au deuxième étage

Hier vers 19 h 15, un incendie s’est déclaré au deuxième étage d’un appartement de la rue Niki-de-Saint-Phalle à Croix-Rouge.

Localisé dans l’armoire d’une cuisine, le feu a été éteint avant l’arrivée des pompiers.

Les occupants ont respiré un peu de fumée.

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l’union 160619 a
Rendez-vous

Kermesse réservée aux familles adhérentes de la Maison de quartier Croix-Rouge, Espace Watteau, mercredi 22 juin à 14 h 30 au parc Murigny.

Inscription obligatoire auprès du secrétariat de l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau, tél. 03 26 36 03 50 jusqu’au 21 juin.

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l’union 160618 c
RENDEZ-VOUS

Kermesse réservée aux familles adhérentes de la Maison de quartier Croix-Rouge, Espace Watteau, mercredi 22 juin à 14 h 30 au parc Murigny.

Inscription auprès du secrétariat de l’espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau, tél. 03 26 36 03 50

jusqu’au 21 juin.

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l’union 160618 b
Culture : Tout pour rester à Reims cet été

The MoodHunters ont pu se produire hier soir sur la scène des Cryptoportiques pour l’inauguration de l’opération. Rémi Wafflart
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Soleil et chaleur tardent à arriver. Qu’à cela ne tienne, la Ville a lancé hier son opération « Un été à Reims », incluant concerts, fêtes et festivals, jusqu’au 3 septembre.

Il y en a pour tous les goûts et toutes les générations pendant ces grandes vacances. Loisirs, sports, culture, de nombreux événements et activités seront proposés aux Rémois qui restent et aux touristes qui viennent. L’ennui n’aura pas sa place dans cette programmation chargée.

1 L’estival du Charabia

Ce nouveau festival dédié à la chanson française, emmené par le chanteur rémois Barcella, investira la place du Forum les vendredi 24 et samedi 25 juin. Les chansonniers d’hier et d’aujourd’hui seront à l’honneur grâce à des artistes tantôt décalés tantôt poétiques, qui se produiront dès 19 heures chaque soir. Des textes de Georges Brassens ou Renaud réinterprétés, des performances musicales originales, du « human beatbox » et des concerts rythmés se succéderont dans ce décor en plein air bien connu des mélomanes.

2 La scène des Cryptoportiques

Dotée d’une toute nouvelle sonorisation permettant une bonne qualité de diffusion de la musique (par pression acoustique) jusqu’aux oreilles des terrassiers, l’endroit accueillera tout l’été une multitude de groupes et de concerts, dans des styles musicaux très variés : pop-rock, soul, hip-hop, folk, variété française, blues, rock, swing, électro, musiques latines, orchestres et harmonies, etc. Au total, plus de 42 spectacles sont programmés, mais sujets aux conditions météo.

3 L’été s’affiche à Croix-Rouge

Du samedi 4 au mercredi 22 juillet, les maisons de quartier Croix-Rouge organisent leur événement estival, autour de nombreuses activités ludiques et sportives. Des jeux et structures gonflables mettront au défi petits et grands, tandis que des ateliers créatifs, de bien-être ou de lecture, seront régulièrement mis en place, au complexe Géo-André. Tous les jours de 15 à 20 heures (ou 19 heures le samedi), des jeunes et membres d’associations de quartier devraient se relayer pour animer ces ateliers, ces aires de jeux et tenir la buvette, autour d’un véritable terrain de sable où l’on pourra pratiquer divers sports de plage. Un grand jeu rallye est prévu le 13 juillet, et même des spectacles familiaux, les 7, 14 et 21 juillet, tout comme deux soirées festives les 15 et 22 juillet.

4 Place au Jazz

La rue du Temple, près des Halles du Boulingrin, s’emplira chaque samedi, du 25 juin au 30 juillet (ainsi que le 20 août) de sonorités de jazz de différents courants. Solistes talentueux et quartets ou quintets dynamiques transformeront l’atmosphère musicale du quartier le temps d’une soirée par semaine. « Place au Jazz » sera clôturé dimanche 21 août à 16 h 30, avec le quatuor Men in Bop ! mêlant racines du blues et du gospel à des « battles » saxophoniques endiablées, au square Colbert.

5 Place au Ciné

Les associations La Pellicule ensorcelée et Passeurs d’images tourneront dans plusieurs quartiers de la cité des sacres, pour projeter des courts-métrages et films variés au grand public, généralement une fois la nuit installée.

Dix séances, agrémentées de théâtre, musiques, petits concerts et CinéQuizz en prélude, seront programmées du 5 au 26 juillet, et le samedi 27 août au parc de Champagne, avec la diffusion du film La Nuit au Musée 3 .

6 Place aux Jeux

Au parc Léo-Lagrange, du 20 juillet au 5 août, les sports et jeux de plage s’invitent dans une ambiance récréative pour les enfants de 3 à 12 ans (toujours sous la responsabilité d’un accompagnateur majeur).

Jeux gonflables, parcours de grimpe et déplacements pour les plus jeunes, laser-game, manèges, beach soccer, tennis ou pistes de vélo attendront les bambins et leurs familles, qui pourront également se détendre dans des transats, se restaurer auprès des food-trucks et glaciers ou encore s’adonner à la zumba et la capoeira.

Le parc sera ouvert de 10 h 30 à 19 heures tous les jours (excepté le 20 juillet, de 14 heures à 19 heures).

À noter que place d’Erlon, du 19 juillet au 20 août, les Vitrines de Reims organisent la « Place des enfants » avec un bassin pour faire naviguer des petits bateaux à aube (ou téléguidés par mauvais temps) face à la brasserie Le Gaulois, ainsi que des structures gonflables et animations pour les enfants de moins de 10 ans (maximum 1 m 40), au niveau de l’enseigne Nature & Découvertes.

Ces installations ouvertes tous les jours sauf le dimanche sont gratuites et accessibles de 14 heures à 18 h 30, en retirant des tickets chez les commerçants partenaires des Vitrines.

D’autres manifestations seront organisées cet été et détaillées ultérieurement.

Pour toute information sur les lieux, horaires et tarifs de ces événements, le programme complet est téléchargeable sur le site web de la Ville de Reims : www.reims.fr

Elsa Fricoteaux

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l’union 160618 a
Faits divers : Seul contre tous, un policier pris à partie par une dizaine de jeunes

Les incidents ont eu lieu avenue Bonaparte, près de la station Arago. Archives
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Insultes, caillassage, appels à « niquer » un agent de la brigade anticriminalité… : un nouveau face-à-face tendu entre jeunes et policiers s’est déroulé à Croix-Rouge.

Quartier Croix-Rouge, dimanche dernier, 16 h 15. De passage avenue Bonaparte, un équipage de la brigade anticriminalité repère un individu sur une moto volée. Le pilote met les gaz, la patrouille le prend en chasse. Il tente un demi-tour mais il cale. Le fuyard abandonne la moto et détale à toutes jambes.

Deux des policiers lui courent après – il ne sera pas rattrapé – tandis que le troisième reste à côté de la cylindrée pour éviter qu’elle ne disparaisse. Un attroupement d’une dizaine de jeunes se forme alors à vingt mètres de lui. Un grand est avec eux. Il les harangue : « Allez-y ! Niquez ce flic de m… ! Vous êtes mineurs, vous n’avez rien à craindre de la Justice ! »

La circulation du tramway bloquée avec banc et chaise

Le fonctionnaire sort sa bombe lacrymogène en informant le groupe qu’il n’hésitera pas à s’en servir. Les jeunes reculent. L’adulte insiste : « Allez-y ! Récupérez la moto ! Il a peur de vous, cet en… de flic ! En plus, il est tout seul ! »

Pas pour longtemps car la sirène des renforts se fait entendre. Le policier, lui, entend des insultes : « Gros sac à m… ! Grosse pédale ! » , etc. Repliés à une cinquantaine de mètres, les jeunots lancent des pierres en sa direction. Ils bloquent la circulation du tramway en déposant une chaise et un banc sur les voies, peut-être pour compliquer l’intervention des patrouilles. À leur arrivée, envolée de moineaux. Aucun blessé chez les fonctionnaires qui repartent du quartier avec la moto volée.

Parmi les personnes qu’on voit s’éloigner sur les images de la vidéosurveillance : Larbi Chekkali, 23 ans ce 19 juin, sorti de prison le 27 mai. Le policier est formel : c’est lui qui l’a insulté, demandé aux jeunes d’aller le « niquer » et de récupérer la moto. Interpellé mercredi, puis jugé le lendemain en comparution immédiate, le prévenu conteste. Il était bien présent – « Je passais par-là pour rentrer chez moi » – mais affirme qu’il y a erreur sur la personne. « Le policier m’a confondu avec un autre. Ce n’est pas moi qui l’ai insulté ou parlé aux jeunes. »

La vidéosurveillance ne permet pas de conclure. Le tribunal y voit d’autres grands qui s’agitent, le bras levé, bouche déformé par des cris.

Sans surprise, la vice-procureure Hélène Morton réclame condamnation sur l’ensemble des faits. Elle veut un an de prison ferme - avec mandat de dépôt à l’audience - en raison de la « gravité » de l’affaire et des antécédents du prévenu (sept condamnations, notamment pour outrages et violences envers les forces de l’ordre).

Sans surprise, l’avocat Nicolas Brazy réclame la relaxe sur l’ensemble des faits. Lui aussi soutient qu’il y a confusion avec un autre.

Le jugement tombe : soulagement de la défense qui sauve les meubles. S’il est reconnu coupable des outrages pour lesquels il est condamné à trois mois de prison ferme, Larbi Chekkali est relaxé des propos tenus à l’adresse des jeunes.

Le mandat de dépôt n’est pas prononcé. Ressorti libre du tribunal, il est prochainement convoqué devant le juge d’application des peines pour bénéficier d’une mesure d’aménagement.

Fabrice Curlier

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l’union 160616 b
Éducation : Les plus jeunes initiés aux plaisirs de la lecture

Danièle Eschard (à g.), a été impressionnée par l’accueil très positif des enfants.
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Il n’y a pas d’âge pour se mettre à la lecture, l’association Lire et faire lire l’a rapidement compris. Créée il y a 15 ans par Alexandre Jardin, la structure perdure aujourd’hui au niveau national et est particulièrement active à Reims. L’objectif : familiariser et pourquoi pas passionner les plus jeunes à la lecture, et la rendre plus accessible.

Dans l’association, ce sont surtout des seniors qui se proposent comme volontaires. « Le but, c’est aussi de créer un lien transgénérationnel entre les enfants et le lecteur, via le livre », renseigne Danièle Eschard, qui lit aussi bien aux tout petits qu’a des collégiens, surtout à Croix-Rouge.

Un enfant, un livre

Danièle se rend ainsi chaque semaine dans différents établissements du quartier pour y lire des livres aux volontaires. Elle a décidé de mettre en avant l’investissement des plus jeunes d’entre eux pour la lecture en créant une exposition sur des thèmes divers.

Cette année, le thème choisi était « Lire et aimer ». Les enfants de moyenne et grande section de maternelle étaient ensuite libres de réaliser ce qu’ils voulaient : des sculptures, des dessins, des couvertures de livre, ou même des albums illustrés. Les créations ont étonné Danièle par leur diversité et le dévouement. « C’était très inspirant et émouvant de voir tout ça , a-t-elle commenté. Grâce à l’initiative Un enfant, un livre , chaque enfant qui s’est investi recevra un livre à la fin de l’année scolaire. C’est quelque chose d’unique au niveau national ».

L’exposition est visible tous les jours de 16 à 18 heures, jusqu’à vendredi à l’espace Billard.

Jérémy Denieulle

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l’union 160616 a
Musique : « Traces », fragments de vie du quartier Croix-Rouge

C’était il y a six mois. L’association Djaz 51 lançait un projet en collaboration avec les maisons de quartier Watteau et Billard. Objectif : témoigner du quartier Croix-Rouge, de son histoire, de sa mémoire et de celle de ses habitants. Parmi les intervenants, le conteur Fred Pougeard s’est entretenu avec des femmes tandis que le vidéaste et photographe François Pavan s’est focalisé sur les plus jeunes. Samedi, au centre culturel Saint-Exupéry, ce projet, baptisé « Traces », sera dévoilé. Images et narration seront étoffées par le piano jazz-électro de Francis Le Bras, directeur du Reims Jazz Festival.

Samedi, 18 heures, au centre culturel Saint-Exupéry). Entrée libre.

Réservations : 06 03 16 20 37.

M.L.

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l’union 160615 a
Boxe : Une académie à Géo-André

Hamid Zaïm a réussi à obtenir le soutien de chefs d’entreprise. Christian Lantenois
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L’Ardennais Hamid Zaïm s’implante dans le quartier Croix-Rouge de Reims en créant une académie de boxe où il sera question d’insertion sociale.

On ne présente plus Hamid Zaïm dans les Ardennes. L’entraîneur-manager-promoteur de Nouzonville a fait du noble art un sport qui compte dans son département.

Sa renommée a largement dépassé ses frontières et, du coup, il a été « dragué » par Arnaud Robinet et son équipe lors de la campagne des municipales sur Reims en 2014. La création d’un centre sportif d’insertion par le sport faisait partie des engagements. L’omniprésent Hamid Zaïm était, selon eux, la personne idéale pour ça. L’académie Team Hamid Zaïm Reims verra donc le jour à la rentrée au complexe Géo-André, idéalement situé à proximité du Creps et de l’université. « C’est un projet qui nous tient à coeur » , avoue « HZ », qui a repris la gestion de l’académie Christophe-Tiozzo à Fumay et qui devrait également en ouvrir une à La Savine, un quartier sensible du nord de Marseille, tout en ayant en tête un projet avec le conseil général des Ardennes.

« Un club, c’était trop ordinaire »

Pourquoi ne pas avoir créé un club tout simplement ? « On cherchait l’originalité. Un club, c’était trop ordinaire » , convient Hamid Zaïm. Au-delà de l’enseignement de la boxe, l’académie aura surtout une vocation sociale. « Pour accompagner les jeunes vers l’emploi » , précise-t-il. Plusieurs pôles seront déclinés au sein de la structure, à savoir celui de l’insertion sociale, de la performance, de la santé, de la formation et de l’éducation. Pour sa viabilité, il a fallu démarcher les chefs d’entreprise, dont certains ont été conquis par l’initiative. L’un d’entre eux, PDG de la société Rifco Équipement, Moussa Youssef Ouarouss, sera même le président de l’académie. Si Hamid Zaïm se place au-dessus de la mêlée en tant que directeur sportif et porte-parole du « THZ » (Team Hamid Zaïm), son jeune frère, Madjid, ancien champion de boxe, en sera l’entraîneur principal. « On créé de l’emploi avec deux postes à plein temps à Reims » , conclut Hamid ,Zaïm qui ne devrait pas manquer d’idées pour créer des événements – comme le gala des sangs-liés mis sur pied l’année dernière à Charleville-Mézières – à Reims et ses environs.

Sylvain Pohu

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l’union 160614 a
Éducation : Les plus jeunes initiés aux plaisirs de la lecture

Danièle Eschard (à g.), a été impressionnée par l’accueil très positif des enfants.
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Il n’y a pas d’âge pour se mettre à la lecture, l’association Lire et faire lire l’a rapidement compris. Créée il y a 15 ans par Alexandre Jardin, la structure perdure aujourd’hui au niveau national et est particulièrement active à Reims. L’objectif : familiariser et pourquoi pas passionner les plus jeunes à la lecture, et la rendre plus accessible.

Dans l’association, ce sont surtout des seniors qui se proposent comme volontaires. « Le but, c’est aussi de créer un lien transgénérationnel entre les enfants et le lecteur, via le livre », renseigne Danièle Eschard, qui lit aussi bien aux tout petits qu’a des collégiens, surtout à Croix-Rouge.

Un enfant, un livre

Danièle se rend ainsi chaque semaine dans différents établissements du quartier pour y lire des livres aux volontaires. Elle a décidé de mettre en avant l’investissement des plus jeunes d’entre eux pour la lecture en créant une exposition sur des thèmes divers.

Cette année, le thème choisi était « Lire et aimer ». Les enfants de moyenne et grande section de maternelle étaient ensuite libres de réaliser ce qu’ils voulaient : des sculptures, des dessins, des couvertures de livre, ou même des albums illustrés. Les créations ont étonné Danièle par leur diversité et le dévouement. « C’était très inspirant et émouvant de voir tout ça , a-t-elle commenté. Grâce à l’initiative Un enfant, un livre , chaque enfant qui s’est investi recevra un livre à la fin de l’année scolaire. C’est quelque chose d’unique au niveau national ».

L’exposition est visible tous les jours de 16 à 18 heures, jusqu’à vendredi à l’espace Billard.

Jérémy Denieulle

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l’union 160613 b
Loisirs

Sortie famille à TerrAltitude, sport extrême, organisée par la Maison de quartier Croix Rouge, samedi 18 juin.

Tarifs adhérents. À partir de 6 ans : 10 € (accrobranche+free jump) ; à partir de 12 ans (accrobranche+fantasti cable) ; accompagnateur : 5 €.

Rendez-vous sur le parking Bonaparte à 8 h 30.

Prévoir les vêtements adaptés à la météo ainsi que le repas du midi et le goûter.

Inscription au secrétariat, 3 allée Watteau. Renseignements au 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

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l’union 160613 a
Tennis championnats de champagne (2 es séries) : Des vainqueurs inédits

Noémie Bellott,en haut, n’a laissé aucune chance à Clémence Krug.
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Marquée par l’absence de tous les cadors, l’édition 2016 des championnats régionaux individuels 2 es séries a fait dans l’inédit ! Ainsi, chez les messieurs, après les défections des Cormontreuillois Thibault Visy (0) et Constant De La Bassetiere (- 4/6), la finale totalement inattendue a opposé Pascal Bonnet (2/6, Cheminots Reims) à Timothée Mouilleron (3/6). Avec à la clé une petite surprise puisque le jeune postier troyen (17 ans en décembre), déjà tombeur de la tête de série nº1 Nicolas Jonasz (1/6, Montmirail) en quart, s’est imposé 6-0, 6-4. « J’ai fait un très bon début alors que lui n’était pas dedans. J’ai bien joué le coup tactiquement, ce qui l’a beaucoup gêné. Il s’est remis dans le match au deuxième set d’autant que j’ai raté plusieurs balles de break. Il s’est bien accroché et j’ai la chance de bien m’en sortir » , analysait avec beaucoup de maturité Timothée Mouilleron.

La jeunesse domine l’expérience

De son côté, Pascal Bonnet pointait du doigt les éléments extérieurs : « J’ai joué dans des conditions particulières en raison de la programmation, des balles, du fait d’évoluer à l’intérieur, de l’arbitrage. Cela m’a perturbé d’autant que je n’étais pas préparé à jouer une qualification aux Championnats de France. Cela explique le score du premier set. Ensuite, il a ete plus solide que moi côté revers. Il a été aussi plus malin, comme quoi ici l’expérience n’a pas payé ! J’ai joué a de multiples reprises son père et il a dû lui indiquer que les changements de rythme me gênent beaucoup. »

Du côté des dames, la finale a, comme prévu, mis aux prises Noémie Bellott (1/6, Géo-André) à Clémence Krug (2/6, Reims Europe). Une finale totalement à sens unique puisque la sociétaire de Géo-André a outrageusement dominé les débats pour réaliser le score parfait (6-0, 6-0) et succéder au palmarès à Cindy Castille.

Dames. –

Quart de finale : Caroline Girard (4/6, Géo-André ) bat Victoire Delattre (2/6, Reims Europe) 5-7, 6-2, 6-3. Demi-finales : Clémence Krug (2/6, Reims Europe) bat Mathilde Sarcelet (4/6, Géo-André ) 6-2, 6-2 ; Noémie Bellott (1/6, Géo-André) bat Caroline Girard 6-4, 6-3. Finale : Noémie Bellott bat Clemence Krug 6-0, 6-0.

Messieurs. –

Quarts de finale : Lalouette (5/6, Cormontreuil) bat Evrard (3/6, Troyes) WO ; Bonnet (2/6, Cheminots Reims) bat Gilles (3/6, Géo-André) 6-3, 5-7, 7-5 ; Dupuis (2/6, La Macérienne) bat Algéri (2/6, TC Troyes) 6-3, 6-4 ; Mouilleron (3/6, ASPTT Troyes) bat Jonasz (1/6, Montmirail) 6-4, 6-2. Demi-finales : Bonnet bat Lalouette 7-5, 6-1 ; Mouilleron bat Dupuis 6-3, 6-0. Finale : Mouilleron bat Bonnet 6-0, 6-4

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l’union 160612 f
Rendez-vous

Pétanque à Croix-du-Sud dimanche 12 juin à 13 h 30 sur le terrain de Gallieni.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 160612 e
Dix étages sans ascenseur, ça fatigue les locataires

Franck Frémont ( à gauche) et un voisin de palier devant l’ascenseur en panne, au mois de juin 2015 : un an après, ça recommence. Archives
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Un ascenseur capricieux, encore un, a laissé tomber les locataires d’un immeuble de Reims, cette fois-ci au n º 2 de l’allée des Provençaux, au quartier Croix-Rouge. « Il est en panne depuis mercredi alors que notre immeuble fait dix étages avec beaucoup de personnes âgées ou malades, ce qui est mon cas » , râle un habitant du sixième, Franck Frémont (de santé fragile, il est en attente d’une transplantation hépatique).

L’ascensoriste de cet immeuble du Foyer rémois est la société Otis. Le technicien a mis la cabine hors service, mercredi, en raison d’une pièce défaillante au niveau du « parachute » . Elle n’avait toujours pas été remplacée hier samedi.

L’ascenseur est un récidiviste. Il avait déjà refusé de marcher il y a un an, trois fois en un mois, mais à cause de « gamins » qui l’avaient malmené. « Nous sommes longtemps restés sans ascenseur. Un article était d’ailleurs paru à l’époque » , se souvient Franck Frémont. L’appareil avait été remis en service quelques jours plus tard.

 

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l’union 160612 d
Pas de week-end pour les incendiaires

Vendredi en fin d’après-midi, vers 17 h 30, un scooter a brûlé avenue Bonaparte à Croix-Rouge. Il n’a pu être identifié, mais sans doute est-il volé.

Hier vers 1 heure du matin, une Volkswagen Passat a été incendiée rue Léon-Blum à la Neuvillette. Une heure plus tard, les pompiers sont intervenus au quartier Wilson, rue Patrick-Dongois, pour éteindre la carcasse enflammée d’une Renault Clio. Au même moment, toujours à Wilson, un feu de poubelle s’est déclaré allée Jean-Marie-Siégel, dans le local à vide-ordures du n º 7.

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l’union 160612 c
Il n’a pas pu fumer son joint

Un jeune homme de 30 ans qui comptait fumer son petit joint tranquille s’est fait surprendre par la police, jeudi à 0 h 30 esplanade Eisenhower. Il avait un petit morceau de résine de cannabis dans les poches.

Le consommateur a fait l’objet d’une ordonnance pénale (300 euros d’amende à payer).

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l’union 160612 b
Tennis championnats régionaux individuels : Une finale cormontreuilloise ?

Organisés comme toujours au centre de Ligue de Reims, les championnats régionaux individuels livreront aujourd’hui leur palmarès 2016.

Ainsi, chez les messieurs, le titre devrait se jouer entre Cormontreuillois, à savoir le grand favori Constant De la Bassetiere (- 4/6) et Thibault Visy (0). À moins que Nicolas Jonasz (1/6, Montmirail) ou les 2/6 Marc Algeri (TC Troyes) et Pascal Bonnet (Cheminots Reims) ne créent une énorme sensation. Du côté des dames, en l’absence des têtes d’affiche (Cindy Castille, Marie Menacer voire Nathalie Mohn), la sociétaire du TC Géo-André Noémie Bellott (1/6) bénéficiera de la faveur des pronostics devant les 2/6 du Reims Europe Club Clémence Krug et Victoire Delattre.

En troisième série, les 15/1 Leslie Lancelot (TC Reims) et Carine Gruzelle (Vitry) devraient se retrouver au stade ultime alors que Hippolyte Bonnet (15/1, Saint-Martin-sur-le-Pré) possède de sérieuses chances de victoire.

Enfin, en quatrième série, les 15/4 Valentin Triquenaux (TRC Muire) et Pauline Morette (Douzy) sont de logiques favoris.

Finales aujourd’hui (13 h 30 pour les 3 e et 4 e séries ; 15 heures pour les 2 e séries).

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l’union 160612 a
Tennis : Indécis à Saint-Martin

Limité à 5/6, la 24 e édition du tournoi du TC Saint-Martin-sur-le-Pré a connu des effectifs stables ( 90 inscrits).

Le tableau masculin devrait se régler entre les 5/6 Sébastien Choiselat (Reims Europe Club), Bastien Villenet (Taissy), Theau Dulière (Géo-André) et Mathieu Lebée (Revigny-sur-Ornain). Reste que les solides 15 Fabrice Martin (URT) et Cédric Mouton (ASPTT Châlons) entendent bien bousculer la hiérarchie.

Chez les dames, en l’absence de 5/6 et de 15, les 15/1 Amelie Maillet (ASPTT Châlons) et Mathilde Caron (Guignicourt) seront favorites devant Emma Cuny (15/2, Saint-Memmie). Finales à 16 heures.

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l’union 160611 c
Rendez-vous

Pétanque à Croix-du-Sud, dimanche 12 juin à 13 h 30 sur le terrain de pétanque Gallieni.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 160611 b
Sortir : L’été s’affiche encore à Croix-Rouge

Cette manifestation est organisée par les maisons de quartier Croix-Rouge. Elle se déroulera en juillet.

Au programme : des animations sportives, une aire de jeux parents-enfants, des ateliers créatifs, des jeux et structures gonflables (pump-track, bateaux gonflables, ventriglisse…), des ateliers bien-être, lecture ou artistiques, et même un terrain de sable pour une ambiance « comme à la plage ».

Plusieurs temps forts seront prévus :
-  les 6 et 20 juillet, journées de découverte sportive ;
-  le 13 juillet, grand jeu rallye ;
-  les 7, 14 et 21 juillet, des spectacles familiaux.

Attention, les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés d’un adulte.

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l’union 160611 a
Le tatoué blanchi du trafic d’arme

Avoir été un Hell’s Angels ne vaut pas systématiquement brevet de culpabilité. Illustration
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Rejugé en appel, l’ex-Hell’s Angels accusé d’une vente d’arme de guerre à Reims a été relaxé après l’audition d’un nouveau témoin qui le disculpe.

Onze mois de prison pour rien ! Ancien garde du corps, ancien chef au sein des Hell’s Angels, ancien mercenaire qui a participé au coup d’État de Bob Denard aux Comores, Grégory Zmora, dit Greg, dit le Boss, tatoueur de 44 ans tatoué de partout, savait qu’il avait la bonne tête de l’emploi pour se voir attribuer le rôle principal dans une affaire de trafic d’armes.

Depuis toujours, ce natif d’ Épernay aujourd’hui installé au vert à Crugny, près de Fismes, clamait son innocence, sans convaincre le tribunal correctionnel de Reims qui l’a condamné en juin 2015 à trois ans de prison ferme. Lui seul a fait appel. Et jeudi, la cour a statué : relaxé !

L’affaire avait commencé le 7 mars 2014, avec la saisie d’un pistolet-mitrailleur Uzi, d’un silencieux et de 48 cartouches dans la voiture de trois délinquants de Croix-Rouge. Propriétaire du salon Wanted Tatoo à Reims, Grégory Zmora fut reconnu coupable d’avoir organisé la vente de l’arme via un tatoueur de sa boutique, ce qu’il conteste : le tatoueur, un certain Romain condamné à deux ans ferme, aurait agi à son insu.

Constat du président lors du procès en appel : « L’essentiel des accusations repose sur les déclarations de cette personne qui dit avoir réalisé la transaction pour votre compte. Pourquoi vous aurait-elle mis en cause ? – Je pense qu’il voulait m’éliminer pour prendre ma place dans la boutique. »

« On ne va pas en rester là ! »

Écroué le 9 octobre 2014, l’ex-mercenaire végétait toujours en prison, l’été dernier, lorsqu’un client du salon a contacté sa femme sur Facebook : « Il y a un truc hyper-important. Il faut que je te le dise. Ça me pèse. Moi, cette arme, on me l’a déjà proposée, et c’était Romain. »

Nouvel avocat de Grégory Zmora, M e Nicolas Brazy s’empressait de faire citer ce témoin surprise lors du procès en appel, le 17 septembre 2015 (notre édition du 19). Il confirmait ses propos à la barre.

« C’était début 2014, au salon. Romain a ouvert son sac à dos. Il a sorti un pistolet-mitrailleur long comme ça, un silencieux, une boîte avec des munitions. Il m’a dit que c’était à lui, qu’il avait besoin d’argent. Il m’a tout proposé pour 2 200 – 2 500 euros. J’ai refusé. » Il ajoutait que le tatoueur lui avait donné l’impression d’agir pour son propre compte. Pourquoi n’avoir rien dit à l’époque ? « J’ai eu peur des représailles et d’avoir des ennuis avec la justice. » À la suite de ce rebondissement, la cour ordonnait la réouverture de l’enquête et remettait Grégory Zmora en liberté, sous contrôle judiciaire.

Le supplément d’information n’a rien apporté : le témoin surprise a réitéré ses propos, le tatoueur a maintenu ses accusations mais c’est lui, cette fois-ci, qui n’a pas emporté la conviction des juges. « On ne va pas en rester là ! » , s’est contenté d’indiquer M e Brazy, énigmatique, après la relaxe de son client. Sans doute songeait-il à la procédure qu’il est en droit d’engager pour demander l’indemnisation des 326 jours de détention provisoire effectués par son client. Peut-être aussi que le tatoueur qui l’accusait a du souci à se faire. Il y a fort à parier qu’avec son avocat, l’ex-mercenaire étudie la possibilité d’une plainte pour « dénonciation calomnieuse » envers celui qui l’a fait tomber dans cette béchamel.

Les faits

-  Le 30 juin 2015, le tribunal de Reims condamne trois délinquants de Croix-Rouge et trois Hell’s Angels impliqués dans la vente d’un pistolet-mitrailleur.
-  Accusé d’être le fournisseur, Grégory Zmora écope de la plus lourde peine - trois ans ferme - alors qu’il assure que l’arme de guerre a été vendue à son insu par un tatoueur de son salon.
-  En appel, un témoin surprise vient le dédouaner. Le délibéré est tombé jeudi : relaxé !

Fabrice Curlier

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l’union 160610 b
Solidarité : Des vêtements à très petits prix

La Croix-Rouge ouvre une boutique à… Croix-Rouge, lieu prédestiné ! Une boutique solidaire, également lieu d’accueil et d’écoute.
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C’est une idée de la Croix-Rouge nationale : il en existe dans d’autres villes de France. « Avant, on avait ce qu’on appelait le Vestiaire. On y vendait à prix modique des vêtements, mais ça s’arrêtait là. Ici l’esprit est tout autre. L’objectif c’est aussi de parler avec les gens, quand ils en ont envie, leur donner des adresses, des conseils », explique Peggy Haas, responsable du lieu.

Une vraie jolie boutique

La Vestiboutique, sur 200 m 2 , propose des vêtements pour hommes, femmes, enfants. Un petit coin salon-détente est prévu. « On a beaucoup de personnes du quartier : c’est surtout parce que notre but, en plus d’être une boutique solidaire, est aussi d’être à l’écoute. » C’est aussi de permettre aux clients de garder une dignité : « Ils achètent des vêtements à des prix très bas, mais ils paient quand même quelque chose : 50 centimes des vêtements d’enfants, de 2 à 5 euros les articles pour adultes », précise Christèle Herbin, autre bénévole.

Les vêtements proviennent de dons : « On prend tout, sauf chaussures et sous-vêtements pour des raisons d’hygiène. De grandes surfaces rémoises nous donnent aussi du neuf (des invendus). En rayon, on ne différencie pas le neuf de l’occasion. » Une vingtaine de personnes sont mobilisées : une équipe de logistique va chercher les sacs donnés par les particuliers, rue Houzeau-Muiron, une autre trie, met en rayon ce qui est beau. Le reste va à un recyclage agréé.

Si elle aide les plus démunis, elle est ouverte à tous, sans conditions de ressources. L’essentiel, c’est de faire tourner la boutique. Les recettes servent à payer le loyer (au Foyer Rémois) et à financer d’autres actions : Samu social, secourisme…

Lors des maraudes, les bénévoles offrent certains de ces vêtements aux plus démunis.

Ce qui frappe dès qu’on entre, c’est le décor, avec de beaux matériaux, la mise en valeur des articles, présentés sur cintre et dans de vrais rayons. « On met tous un point d’honneur à faire une présentation correcte », insiste Martine Calabrese.

« Je suis fière d’entrer dans cette superbe boutique, respectueuse des personnes. On sent un vrai plaisir de la part des bénévoles de venir ici », se félicite la présidente départementale de la Croix-Rouge, Elisa Schajer.

« C’est important que les personnes qu’on aide ne se sentent pas à part et entrent ici comme dans n’importe quel autre magasin », déclare Franck Noël, adjoint délégué à la solidarité et aux affaires sociales.

Ouverture les mardis et vendredis, de 14 à 17 heures, 1, rue Alain-Polliart.

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l’union 160610 a
Rendez-vous

Pétanque à Croix-du-Sud, dimanche 12 juin à 13 h 30 sur le terrain de pétanque Gallieni.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 160609 c
De la pluie sans eau chaude

Encore une histoire d’eau, mais sans lien avec celle tombée du ciel. Pendant 24 heures, mardi et mercredi, plusieurs centaines d’habitants du quartier Croix-Rouge ont été privés d’eau chaude, principalement dans le secteur de la place Georges-Braque.

Sans nouvelle de ce qui se passait, nombre d’entre eux ont senti la colère monter avant que l’eau chaude, finalement, ne soit rétablie hier en milieu de journée.

Ce sont des travaux menés mardi matin sur le réseau électrique par ErDF qui ont entraîné la coupure de l’alimentation. L’eau chaude devait être rétablie le jour même, vers 16 h 30 mais une pièce technique a malheureusement lâché au moment de la remise en service.

S’agissant d’une pièce peu commune, le fournisseur n’a pu en livrer une nouvelle qu’hier, d’où le retard accumulé pour faire revenir l’eau chaude dans les foyers.

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l’union 160609 b
Faits divers : Des incendies quand même

Le mauvais temps de ces derniers jours n’empêche pas les incendies, surtout quand on les aide à se déclarer… Hier vers 4 heures du matin, une Renault Mégane a été incendiée sur un parking de la rue des Savoyards à Croix-Rouge. Était-elle volée ? S’agissait-il d’une épave abandonnée ? Les policiers n’en savent rien : elle n’avait plus ses plaques d’immatriculation et n’est donc pas identifiable pour le moment.

Mardi vers 17 heures, un feu de voiture signalé rue du Colonel-Fabien s’est révélé accidentel.

Lundi soir, vers 23 h 15, un vandale a incendié des papiers sur le paillasson d’un appartement du boulevard Pommery. Il pourrait s’agir d’une vengeance. Jeudi dernier, toujours boulevard Pommery, un incendie – accidentel celui-là – s’était déclaré dans le four d’une boulangerie. Il fut rapidement éteint mais a provoqué des dégâts.

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l’union 160609 a
Rendez-vous

Pétanque à croix du sud, dimanche 12 juin à 13 h 30 sur le terrain de pétanque Gallieni.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 160608 c
Loisirs : Affluence au gala de danse

Enfants, ados et adultes ont donné un aperçu de leurs talents, au-delà des préjugés.
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Dimanche, 14 heures, il ne reste plus un siège de libre dans la salle Art déco du théâtre du Chemin-Vert. Les spectateurs sont venus assister au gala de l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap), un après-midi entier de danses, pour montrer le travail de toute une année. « C’est le moment où l’on fait venir toutes les familles du quartier Croix-Rouge et celles d’autres communes adhérentes à notre association » , a déclaré, en ouverture de spectacle, le président Jean Monteiro.

Ce dernier a lu un texte d’Élodie Braga-Garcia, l’animatrice de danse hip-hop, en prélude aux chorégraphies de danses urbaines qu’elle présentait. « À travers notre spectacle, dont le thème est Au-delà des préjugés, nous allons vous montrer les valeurs qui nous animent et ce que nous voulons véhiculer », y expliquait-elle.

Des propos immédiatement illustrés par la première chorégraphie : vêtus de noir, des ados dansent, portant des pancartes affichant les mots « Violence », « Haine », « Ghetto », « Peur », « Vulgaire » et le célèbre « Yo », salut de l’argot hip-hop.

Suivaient des chorégraphies de danse jazz des élèves de Fanny Peltriaux, et, sur des thèmes variés, des spectacles présentés par toutes les catégories d’âges, sur des musiques et chansons allant de Madonna à Lady Gaga, en passant par M. Pokora, David Guetta, Tove Lo et autres groupes actuels. Le final reprenait le célèbre « Allegria », du Cirque du Soleil. Un spectacle parfaitement huilé pour un gala réussi.

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l’union 160608 b
Loisirs

Programme du mois de juin de la Maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine Watteau. Animations parents-enfants, attention changement d’horaire de 15 à 16 h 30. Mercredi 8 juin, atelier au choix : perles à repasser, sable coloré, bijoux. Mercredi 15 juin, sport en famille suivi d’un goûter. Mercredi 22 juin, rendez-vous au parc Murigny pour la kermesse. Inscription obligatoire.

Renseignements au 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

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l’union 160608 a
Loisirs

Sortie famille à TerrAltitude, sport extrême, organisée par la Maison de quartier Croix Rouge, samedi 18 juin.
Tarifs adhérents : A partir de 6 ans : 10 € (accrobranche+free jump) ; à partir de 12 ans (accrobranche+fantasti cable) ; accompagnateur : 5 €.

Rendez-vous sur le parking Bonaparte à 8 h 30.

Prévoir les vêtements adaptés à la météo ainsi que le repas du midi et le gouter.

Inscription au secrétariat, 3 allée Antoine Watteau. Renseignements au 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

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l’union 160607 e
Rendez-vous

Programme du mois de juin de la Maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine-Watteau.

Animations parents-enfants, attention changement d’horaire de 15 à 16 h 30.

Mercredi 8 juin, atelier au choix : perles à repasser, sable coloré, bijoux.
Mercredi 15 juin, sport en famille suivi d’un goûter.
Mercredi 22 juin, rendez-vous au parc Murigny pour la kermesse.
Inscription obligatoire. 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

Animation : Rencontre de mamans les mardis de 9 à 11 heures.

Mardi 14 juin, création d’un soin beauté suivi d’une heure de gym détente.
Mardi 28 juin, petit déjeuner gourmand et papotage beauté.

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l’union 160607 d
Rendez-vous

Pétanque croix du sud, dimanche 12 juin à 13 h 30 sur le terrain de pétanque Gallieni.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 160607 c
Dans la rue, avec un couteau à la main

C’était vendredi, à l’heure où les plus jeunes prennent leur goûter. Dans la rue Georges-Braque, un homme vient d’être aperçu en train de se balader un couteau à la main. Sympa. La police arrive et l’interpelle. L’individu présente les signes de l’ivresse, y compris l’amnésie puisqu’il se révèle dans l’incapacité d’expliquer le pourquoi du comment. Idem pour les traces de sang – le sien – constatées sur sa main.

Âgé de 37 ans et déjà connu des services, il est entendu en garde à vue et repart avec en poche une CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité).

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l’union 160607 b
Tennis interclubs nationaux : La fermeture est prononcée

Noémie Bellott (Reims Géo-André) a été battue sur la Côte d’Azur. Archives F. Nascimbeni
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La cinquième et dernière journée des Interclubs n’a pas apporté de changement aux positions des Marnais.

Ainsi, en N3, pourtant privé du Néerlandais Van Der Linden (-15), Cormontreuil a facilement dominé Saint-Aubin (6-0). Un large succès qui peut laisser des regrets tant la montée était jouable. En N4, en déplacement à Limoges, Montmirail a concédé une nouvelle défaite (5-1) et se classe 5 e , un rang synonyme de relégation.

Du côté dames, en N1B, Reims Europe, malgré Clémence Krug de retour des États-Unis et le set pris à Mathilde Johansson par Marie Menacer, n’a rien pu faire chez le leader Montfermeil (5-1) d’autant que Nathalie Mohn, blessée aux adducteurs, a dû abandonner.

En N4, le TC Géo-André se maintient malgré le revers à Monte-Carlo (5-1). Quant au TC Côte des Blancs, il a battu Besançon (5-1). Pour l’honneur puisque, comme Montmirail, le promu termine 5 e et est rétrogradé.

Messieurs

Nationale 3. -
Cormontreuil TC bat Saint Aubin-lès-Elbeuf TC 6-0.
DE LA BASSETIÈRE (-4/6) bat Dauzet (0) 6-1, 2-1 ab. ; VISY (0) bat Cordonnier (0) 6-2, 6-1 ; DEGLAVE (3/6) bat Neven (2/6) 6-2, 6-1 ; JOLLY (3/6) bat Langeard (3/6) 6-2, 6-2 ; DE LA BASSETIÈRE – DEGLAVE battent Cordonnier - Neven 1-0 ab. ; VISY – JOLLY battent Dauzet - Langeard par WO.

Nationale 4. -
Limoges Red Star TC bat TC Montmirail 5-1.
Alexer (0) bat JONASZ (1/6) 6-4, 1-6, 7-5 ; Chabut (1/6) bat BOULARD (4/6) 6-4, 6-3 ; Charrier (2/6) bat TRIQUENOT (4/6) 6-4, 6-2 ; Faure (4/6) bat DOFFEMONT (5/6) 6-0, 6-0 ; Charrier – Ducourrer (2/6) battent BOULARD – DOFFEMONT 6-2, 6-3 ; TRIQUENOT – ASSAILLY (15) battent Chabut – Damerval (15) 7-6, 6-3.

Dames

Nationale 1B. -
TC Montfermeil bat Reims Europe Club 5-1.
Mathilde Johansson (n° 11) bat Marie MÉNACER (-4/6) 4-6, 6-2, 6-1 ; Joséphine Boualem (n° 30) bat Clémence KRUG (2/6) 6-2, 6-1 ; Éléonore Barrère (-15) bat Nathalie MOHN (3/6) 5-4 ab. ; Klara Milojkovic (-2/6) bat Margot CRÉMONT (3/6) 6-0, 6-1 ; Johansson – Boualem battent MÉNACER – CRÉMONT 6-4, 6-2 ; KRUG – Victoire DELATTRE (2/6) battent Milojkovic – Mathilde Dieu (15) 6-7, 7-6, 1-0.

Nationale 4. -
Monte-Carlo Country Club bat TC Géo-André Reims 5-1.
Louise Garbarini (9) bat Noémie BELLOTT (1/6) 1-6, 6-4, 6-0 ; Maêva SPOONER (3/6) bat Tatiana Filaire (2/6) 6-3, 4-6, 6-3 ; Nathalie Welker (4/6) bat Caroline GIRARD (4/6) 6-3, 6-1 ; Nanette Duxin (5/6) bat Mathilde SARCELET (4/6) 6-2, 6-4 ; Gambarini – Filaire battent SPOONER – C. GIRARD 2-0 ab. ; Welker – Duxin battent BELLOTT – Julie BAILLIF (15) 2-0 ab.

TC Côte des Blancs Avize/Le Mesnil-sur-Oger bat TG Besançon 5-1.
Jackie LASSAUX (3/6) bat Laury Lacroix (4/6) 6-3, 3-6, 7-5 ; Ketty KONIUSHOK (5/6) bat Audrey Castillo (15) 6-0, 6-4 ; Marine Nelaton (15/1) bat Julie CARRÉ (15/2) 2-6, 7-6, 6-4 ; Stéphanie HENNEPEAUX (15/3) bat Ilana Bernard (15/3) 6-7, 6-2, 6-3 ; LASSAUX – KONIUSHOK battent Lacroix – Castillo 7-6, 6-3 ; CARRÉ – HENNEPEAUX battent Nelaton – Bernard 6-3, 6-3.

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l’union 160607 a
PLURIAL

APPARTEMENTS

REIMS
- 1D, rue Gustave Laurent : T4 au 5e étage, 78,66 m² env., lot282, parking lot 382, DPE en cours, 149.500 €, réf. ER.12531.

- 3, rue Henri Royer : T1 au 1er étage, 29,78 m² env., cellier, parking, lot 1383-1386-1590, DPE en cours, 44.700 €, réf. ER.11181.
- 26, rue de Pontgivart : T3 au 2e étage, 67,04 m², cave n° 46, DPE D, 112.600 €, réf. ER11783.
- 5, esplanade Remi Pellot : T3 au rez-de-chaussée, 70,88 m² environ, lot 97, DPE en cours, 120.400 €, réf. ER.13362.
- 6, allée Édouard Deketelaere : T3 au rez-de-chaussée, 57,65 m² environ, cave, lots 41-53, DPE en cours, 87.900 €, réf. ER.02039.
- 3, rue Henri Royer : T4 au 3e étage, 76,60 m² environ, cellier, parking, lots 1400-1405-1273, DPE en cours, 117.900 €, réf. ER.11189.

TINQUEUX
- 5, rue Jean Nicolas Sureau : T5 au 4e étage, 78,55 m² environ, cave n° 8, lot 50-58, DPE en cours, 102.200 €, réf. ER.01916.

ÉPERNAY
- 4, rue de l’Arquebuse : T1 au rez-de-chaussée, 43 m² environ, lot 545, DPE en cours, 53.800 €, réf. ER.61510.

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
- 6, place des 4 Fils Aymon : T5 au 2e étage, 99 m² environ, lot 395, DPE en cours, 106.900 €, réf. ER.19314.
- 50, avenue Général de Gaulle : T1 au rez-de-chaussée, 42 m² environ, lot 10, DPE en cours, 54.800 €, réf. ER.20929.

MAISONS

- ESCLAVOLLES-LUREY : T3, 69 m², DPE en cours, 65.500 €, réf. ER.64867.
- MONTMIRAIL : T5, 102 m² environ, DPE en cours, 97.500 €, réf. ER.23299.

Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale, réservées pendant 2 mois aux locataires PLURIAL NOVILIA (à compter de la date de parution).

Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires PLURIAL NOVILIA.

Renseignements : REIMS : 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97- AUTRES : 07.86.50.25.49.

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l’union 160606 b
Justice - Tribunal correctionnel : Du cannabis pour consommer et dépanner

Chez deux des prévenus, six plants de cannabis ont été découverts. Illustration
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En octobre 2015, une source anonyme dénonce un dealer de drogue du quartier Croix-Rouge. Trois de ses clients réguliers comparaissaient mardi dernier au tribunal correctionnel de Reims, pour avoir détenu mais aussi eux-mêmes cultivé ou revendu du cannabis. Leurs domiciles ont été perquisitionnés en mars dernier.

Le premier a 34 ans et reconnaît fumer du cannabis depuis qu’il a 17 ans. Sa consommation s’élève à 15 grammes par mois. Il « dépannait » aussi son jeune frère – « je préfère qu’il vienne me voir, moi » , exposait-il à l’audience – et des anciens du quartier. Avec un bébé à naître dans une ou deux semaines, il explique avoir fait les démarches pour arrêter la drogue et avoir désormais le moins de contact possible avec « les gens du quartier » . Il attend que le bailleur social lui propose un logement ailleurs. Le tribunal l’a condamné à trois mois de prison avec sursis.

Les deux autres prévenus sont mari et femme, de 28 et 29 ans. Chez eux, en plus de la résine, six plants de cannabis en culture ont aussi été trouvés. L’homme explique qu’il fume au moins 15 joints par jour en raison de son état de santé. Il est atteint de la maladie de Crohn.

Elle revend mais n’a pas le droit de fumer

En revanche, il interdit à sa femme de fumer. « Quand les plants ne sont pas prêts » , le mari dépense une petite centaine d’euros par mois en drogue. Il a aussi fait quelques allers-retours aux Pays-Bas. Le couple a parfois dépanné des amis, dont une fois où la jeune femme en a vendu pour 10 €.

À la maison, ils ont quatre enfants, de 5 à 12 ans. Aucun des deux époux ne travaille, mais l’homme touche l’allocation pour adulte handicapé. Mettant en avant une « chronique de la délinquance ordinaire en matière de stupéfiants, cruellement classique » , leur avocate a demandé la clémence du tribunal. Le mari a été condamné à trois mois de prison avec sursis, sa femme à 15 jours, elle aussi avec sursis.

Claire Martin-Delozanne

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l’union 160606 a
Sans réaction

Un habitant du secteur de Saint-Bruno, à Croix-Rouge, nous a signalé ses problèmes récurrents de nuisances sonores qui se prolongent jusque tard le soir.

Notre homme nous dit qu’il a alerté la police, mais que celle-ci n’est pas intervenue.

« J’ai même alerté aussi la Sacem ! », nous a-t-il confié (les nuisances étant à base de musique poussée un peu fort), mais sans plus de résultat.

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l’union 160605 a
Faits divers : Quatre jeunes cambrioleurs arrêtés

Quatre jeunes gens en maraude ont choisi de cambrioler un pavillon de la rue François-Arago, en plein jour.

Après avoir défoncé une porte à coups de pied, trois sont entrés se servir tandis que le dernier faisait le guet. Un témoin a prévenu la police. À l’arrivée des patrouilles, le guetteur a eu le temps de donner l’alerte, mais pas celui de s’enfuir. Il est âgé de 14 ans. Ses trois copains de 16 ans ont été cueillis les heures suivantes.

Présentés au juge des enfants, deux des mineurs ont été écroués en raison de leurs lourds antécédents, le troisième laissé libre sous contrôle judiciaire.

Les parents du petit de 14 ans ont pu le récupérer directement au commissariat.

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l’union 160604 d
Culture : Les danseurs de Croix-Rouge enflamment le cirque

55 enfants ont participé à ce spectacle donné sur la piste du cirque.
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Après vingt heures de travail, lors de plusieurs ateliers animés par les chorégraphes Julien Andujar et Agnès Pancrassin, une cinquantaine d’enfants, élèves dans des écoles primaires et un collège du quartier Croix-Rouge, mais aussi une vingtaine d’adultes - des enseignants, des parents d’élèves et grands-parents - ont participé, hier, sur la piste du Cirque, à un Bal des générations.

Organisé de 17 h 30 à 20 heures par le Manège, ce spectacle a été l’occasion de découvrir les danses qu’ils ont apprises depuis avril dernier : le « Mille-Pattes », le « Shaky-Shaky », le « Sunshine », le « Wattison » et le « Wegue ».

Répartis en cinq groupes différents, les participants à ce projet soutenu par l’Office central de la coopération à l’école ont visiblement pris beaucoup de plaisir à se produire sur scène.

Avec le public, ils ont partagé leur enthousiasme de se laisser porter par la musique et guider par les chorégraphies.

V.C.

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l’union 160604 c
Loisirs

Conférence : La valse viennoise au temps des Strauss par Yves Leroux. Deuxième partie : Johann Strauss II et Joseph Strauss. 1848 : un établissement viennois, la Sofiensaal, draine vers lui le vaste public. Très vite, Johann Strauss junior et ses musiciens en deviennent l’attraction. Mais il tombe malade et son frère Joseph devra le remplacer à la tête de l’orchestre. Le début d’une collaboration fraternelle. Ce jour à 14 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Debar.

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l’union 160604 b
Étude : MeileursAgents.com se penche sur les prix de l’immobilier à Reims

Le site internet vient de mener une enquête sur les tarifs de l’immobilier en lien avec la ligne de tramway pour dix-sept communes en France, dont Reims. « Nous avons dressé pour les 21 arrêts des lignes A et B, le prix moyen des logements, à la vente mais aussi à la location », explique-t-on à Paris, précisant, que le site a travaillé avec plusieurs agences immobilières locales. « Grâce à notre carte interactive, il est facile de connaître le prix moyen d’un logement, selon sa proximité avec telle ou telle station de tramway. »

Qu’est ce qui a motivé ces recherches ? « La localisation d’un bien immobilier est le premier critère qui impacte son prix et, dans le cadre de l’achat ou de la location de leur résidence principale, les particuliers sont très souvent guidés par la proximité de leur lieu de travail. Or, entre métro, RER, Bus et Tramway, ce sont aujourd’hui 50% des Franciliens et entre 20 et 30% des résidents des grandes agglomérations françaises (INSEE) qui utilisent les transports en commun tous les jours pour les déplacements domicile/ travail », explique MeilleursAgents.com

Le tramway à Reims est en service depuis 2011. Sans grande surprise, cette carte montre que les logements du centre-ville sont plus chers que ceux du quartier Neufchâtel ou Croix-Rouge.

À l’achat, présente sur les deux lignes de tramway, la station « gare centre » est la plus chère avec un prix de 2 786 le m 2 . « D’une façon générale et comme souvent dans les grandes villes françaises, les prix les plus élevés sont situés en plein centre-ville, comme pour les stations « Boulingrin » et Opéra » » , précise le site. « À l’inverse, la station « Léon Blum » est la plus accessible à l’achat avec un prix au m 2 de seulement 1 333€, elle est située à une station de la gare « Chamapgne TGV » où les prix de l’immobilier sont presque deux fois plus élevés. »

À la location, c’est autour de l’arrêt Vesle que les loyers sont les plus élevés avec des prix à 10,4 € le m 2 par mois. « Située proche de l’Université Champagne Ardennes, cette station est prisée des étudiants qui souhaitent se loger à proximité, ce qui peut expliquer la montée des prix » , indique MeilleursAgents.com C’est au nord de la ville, à la station Arago que l’on trouve les loyers bons marchés à seulement 6,9€ le m 2 .

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l’union 160604 a
Il serre la main du Diable et braque trois magasins

Ceux qui ont croisé l’ami du Diable, mardi, n’avaient pas envie de sourire. Illustration.
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Obsédé par le Diable, un illuminé a braqué trois magasins et un passager du tramway avec un pistolet factice, mardi à Reims. Il est parti en psychiatrie.

Jésus était parmi nous, jeudi, au tribunal correctionnel de Reims. Du moins celui qui usurpe son identité. Arrêté en 2010 pour avoir volé cierges et crucifix à la basilique Saint-Remi, Mohamed n’avait-il pas signé son PV d’audition « Jésus, Marie, Joseph » ? Le butin retrouvé chez lui avait servi à un rite sataniste. L’année suivante, il tentait de voler à la bibliothèque Carnegie un ouvrage du XVIII e siècle qu’il avait commandé en salle de lecture. Le titre de l’œuvre ? « Journal du Diable ».

Le Diable, le Démon, le Malin… C’est l’obsession de Mohamed, Ivoirien de 32 ans qui ne cesse de répéter « J’ai serré la main de la Bête » . Mardi, ce n’est pourtant pas « la Bête » qu’il tenait en main, mais un pistolet airsoft avec lequel il a braqué trois magasins et un passager du tramway.

Sorti de psychiatrie il y a 15 jours

Tout commence au centre-ville, vers 16 heures, avec l’achat du jouet. Au moment de payer, il laisse la boîte sur le comptoir et repart le pistolet glissé dans la ceinture… Le commerçant ne juge pas utile de prévenir la police.

Mohamed se rend à Croix-Rouge, dans la boucherie halal du centre commercial de l’hippodrome. Il sort le pistolet, ressort avec des pilons de poulets. Retour au centre-ville. Le Carrefour City de la rue de Vesle reçoit sa visite. Il réclame la caisse mais le vendeur s’aperçoit que l’arme est factice. Il lui demande de partir, le braqueur obtempère.

Il marche un peu dans la rue, puis arrive au magasin de prêt-à-porter AZ Collection. Récit du gérant : « Il s’est mis face à moi. Il a pris deux sacs à main. Je lui ai dit : Ça fait 49 euros . Il m’a montré la crosse d’une arme à sa ceinture et m’a répondu : Donne-moi tout, sinon je tire ! » Butin : les sacs, plus les 300 euros de la caisse.

Retour à Croix-Rouge. Témoignage du quatrième plaignant, retraité de 70 ans.

« Il est monté dans le tramway, devant le lycée Arago. Il s’est assis derrière le chauffeur et a commencé à embêter une jeune fille qui est partie se mettre au fond. J’ai pris sa place car j’aime bien être devant. Le gars a sorti un pistolet, il s’est levé et l’a pointé sur mon ventre en me disant : Vide tes poches ! Il voulait aussi ma tablette numérique. J’avais repéré que c’était un faux pistolet. Je le lui ai pris des mains et je l’ai retourné contre lui. Un passager est venu m’aider. Le conducteur du tram a ouvert sa cabine et nous a dit Laissez-le ! Le gars a repris son arme et il est descendu à l’arrêt suivant. » La police arrête Mohamed le soir même.

Verdict du psychiatre venu l’examiner en garde à vue : « sujet confus » à l’ « état délirant » , avec « risque de récidive élevé » du fait qu’il ne prend plus son traitement, et qui « présente un danger grave pour l’ordre public, nécessitant une hospitalisation d’office » en milieu psychiatrique. Là où il était encore il y a quinze jours, mais un médecin avait levé l’hospitalisation : il lui semblait qu’il allait mieux…

Saisis du cas de Mohamed en comparution immédiate, les juges se demandent ce qu’il fait devant eux. Leur délibéré ne tarde pas : déclaration d’irresponsabilité pénale, hospitalisation immédiate. Des blouses blanches sont venues le chercher.

Derniers mots prononcés par Mohamed lorsque le président lui demande s’il a quelque chose à ajouter : « J’ai serré la main de la Bête » .

Fabrice Curlier

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L’hebdo du vendredi 1602603d
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise


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Festival de majorettes : Les bâtons vont voler

300 majorettes sont attendues ce samedi 4 juin au complexe René Tys. © DR
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Après une première réussie en 2015, la troupe des Majorettes de Reims, qui fait partie de l’ACRAP (Association Croix-Rouge pour l’Animation et la Promotion) organise un second festival dédié à cette discipline au complexe René Tys, samedi 4 juin, de 9 h 30 à 18 h 30.

Née en 1972, la troupe rémoise compte une trentaine de membres dont la plus jeune est âgée de 5 ans. Lors de cette journée, ce sont environ 300 majorettes, filles et garçons, venues de plusieurs régions qui viendront défendre leurs couleurs dans une ambiance festive.

Rens. : www.acrap.fr. Entrée : 2€

 

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L’hebdo du vendredi 1602603c
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise


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Une académie de boxe à Croix-Rouge

Considérant à juste titre que le sport est un facteur d’intégration, d’éducation et de santé, la ville de Reims a annoncé la création d’une académie de boxe dans le quartier Croix-Rouge.

Cette structure, portée par l’association Academie Team Hamid Zaim-Reims, ouvrira à la rentrée de septembre au sein du gymnase Géo André.

Elle a pour objectif, au-delà de la pratique et de l’organisation de manifestations liées à la boxe, d’être un acteur de l’insertion sociale et professionnelle.

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Rendez-vous

Brocante de l’association des locataires « Et Croix-Rouge ? » dimanche 5 juin de 6 h 30 à 19 heures, dans la rue Alain-Polliart (ex. allée des Picards).

On peut réserver d’ores et déjà son emplacement (2,50 € le m linéaire).

Contacter salah.byar@outloock.fr ou 07 59 10 45 33.

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ACADÉMIE DE BOXE

Une nouvelle association a été présentée hier : l’académie de boxe, à visée d’insertion sociale.

Elle aura pour quartier général le gymnase Géo-André à Croix-Rouge, et ouvrira à l’automne.

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Loisirs : Les inscriptions ont déjà démarré pour les activités vacances

L’école Martin-Peller accueillera les centres de loisirs pour les 3 à 6 ans. Plus de 160 enfants y sont attendus.
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Difficile à croire avec la météo du moment mais les grandes vacances approchent… La Ville propose trois dispositifs pour occuper les enfants.

Dans un peu plus d’un mois, les parents qui travaillent auront besoin d’une solution pour occuper les enfants. Pour leur simplifier les démarches, la Ville propose trois différentes formules en fonction de leur âge.

Pour les plus jeunes (3 à 6 ans), c’est simple, c’est l’école Martin-Peller qui accueille les enfants, comme pour les loisirs du mercredi. Les 7 à 11 ans sont, quant à eux, répartis sur cinq sites, Joliot-Curie, Adriatique, Ruisselet, Charpentier et Clairmarais. Au fil de ces centres et de cinq semaines d’été, les stages d’activités sportives se succèdent et se renouvellent.

Deux semaines en juillet sont dédiées à l’apprentissage de la natation. Un stage de danse fitness est aussi prévu ainsi qu’une palette de pratiques originales comme le cheval, le beach tennis, le frisbee golf, l’ultimate, ou encore le tchoukball (sport collectif avec un ballon envoyé vers une cible rebondissante).

Pour les adolescents de 12 à 17 ans, le centre de Moulin-Huon, qui fonctionne habituellement le mercredi après-midi devient le temps de l’été l’un des sites d’ancrage de Reims Vital’été. Ce centre a l’ambition de responsabiliser les ados et de leur apprendre à concevoir eux-mêmes leur programme d’activités pour se lancer dans des projets. Plus de 140 activités leur sont proposées durant ces deux mois, une grande diversité de propositions sportives, créatives, ou techniques. Ils peuvent aussi participer à des émissions de radio et être initiés au métier d’animateur. La Ville cherche aussi à renouveler les propositions et met cette année à leur disposition des ateliers au Palais du Tau ou au Cellier par exemple.

« Les jeunes Rémois doivent savoir qu’ils ont une belle ville dont une partie est classée à l’Unesco », insiste Kim Dountz, l’adjointe déléguée à la famille. Preuve que les enfants en redemandent : six ou sept séjours sont déjà complets. Et pour clore le tout, du 24 au 28 août, Festiv’été sera proposé avec quelques innovations comme la prestation d’un humoriste, Florent Peyre, au parc de Champagne, et du cinéma de plein air. Le tout sera gratuit et ouvert à tout le monde.

Renseignements à la Direction de la jeunesse, 3, rue des Orphelins, au 0800506956 ou reims.fr/RAV-sejours

M.-C.L.

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l’union 160602 a
Rendez-vous

Gala de danse au Théâtre du Chemin-vert, dimanche 5 juin, à partir de 14 heures.

Le spectacle est parrainé par l’Acrap et ouvert à tous.

Réservations au siège de l’association, au 11 avenue du Président-Kennedy.

Adultes : 10 € ; enfants de 5 à 12 ans : 7€.

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En image au golf : Initiation pour les écoliers

 

 

En partenariat avec l’association sportive le Daily Golf de Reims Bezannes, la Ligue régionale de golf et le comité Marne de golf, l’ACRAP a permis aux écoliers de bénéficier d’ateliers de découverte.

À noter aussi, le 2 nd festival de majorettes à Croix-Rouge, le 5 juin.

 

 

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l’union 160601 a
Rendez-vous

Théâtre à l’Espace Billard avec la compagnie Crocs en Scène, dans une pièce de Pascal David : « Méfions-nous des voisins ».

Une comédie légère où se mêlent intrigues, rires et quiproquos, jouée par 11 acteurs. De nouveaux voisins emménagent dans l’appartement d’une vieille dame qui vient de décéder. Elle a laissé une statuette dans laquelle elle entassait des millions. Ils l’ignorent. Les autres voisins eux le savent…

Réservation : 07 81 98 94 39. Tarif : 5 et 7 €.

Samedi 4 juin à 19 heures à l’Espace Billard au 12-14, rue Pierre-Taittinger.

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Faits Divers : « Monsieur le Maire, protégez nos enfants »

L’automobiliste qui a renversé le garçon de 9 ans a été mis en examen pour homicide involontaire, lundi après-midi. Il semble qu’il roulait trop vite.Hervé Oudin
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Bouyagui Koite, 9 ans, est mort le jour de la Fête des mères. La veille, il a été renversé par un automobiliste qui roulait trop vite. À Croix-Rouge, on demande des ralentisseurs.

C ’était un petit garçon tellement mûr pour son âge et si intelligent. Les grandes personnes l’appréciaient beaucoup. Il était heureux de vivre, adorable, très joyeux. » La vie de Bouyagui Koite, 9 ans, s’est arrêtée brutalement, ce week-end. Samedi, vers 17 heures, il s’est fait renverser avenue Léon-Blum, juste à côté de la station de tramway, alors qu’il jouait avec ses cousins aux pieds des tours et des barres HLM. 

Un ami de la famille, choqué, raconte : « Les enfants sont venus me chercher. Il gisait au sol, sur les rails. Son bras droit en sang. Le conducteur qui l’a renversé se trouvait à ses côtés. Je l’ai appelé plusieurs fois, en le serrant dans mes bras, en attendant les secours, mais il ne s’est pas réveillé. »

Entourée par la famille et les membres de la communauté sénégalaise, Maïmouna Koite, la maman de Bouyagui, nous a reçus dans son appartement, hier après-midi. « C’était mon bébé » , répète-t-elle d’une voix monocorde. « Ce qui lui est arrivé n’est pas juste… Les enfants n’ont pas toujours conscience du danger… Il a couru pour chercher son vélo… Les médecins ont tout tenté mais il n’y avait plus rien à faire. » Son fils a succombé à ses blessures, le lendemain dans la soirée. Pas une once de colère envers l’automobiliste. « Nous n’avons pas déposé plainte contre lui » , explique-t-elle. Une autre maman vient à son secours, lui serre la main pour la réconforter et explique : « On pardonne. Aucun procès ne nous ramènera Bouyagui. On laisse le conducteur se débrouiller avec sa conscience jusqu’à la fin de ses jours. » L’automobiliste en question, un jeune homme de 25 ans, habitant aussi le quartier, a été mis en examen, ce lundi après-midi, pour homicide involontaire. Son permis de conduire lui a été retiré. Il a été placé sous contrôle judiciaire. L’enquête a permis de montrer qu’il s’est rendu coupable d’une vitesse excessive. Et c’est aussi pour cela que la maman de Bouyagui nous a reçus : « Il y a un manque de sécurité dans ce quartier défavorisé. Les enfants se font régulièrement renverser. Parfois quand c’est grave, comme avec la petite de 9 ans l’an passé qui se trouve depuis en fauteuil roulant, on pose des ralentisseurs mais c’est trop tard, c’est avant qu’il fallait les mettre. Monsieur le maire, protégez nos enfants. » Nasser Benadela, le président de l’association de défense des locataires du quartier souhaite que les choses bougent enfin : « Il faut sécuriser les rues de Croix-Rouge, faire réduire la vitesse dans les lignes droites. » Et entame un autre combat : accélérer le traitement de la demande de déménagement de la famille Koite, formulée l’an passé : « Je voulais un meilleur quartier pour mes enfants, qu’ils grandissent dans un endroit plus sûr, explique Maïmouna Koite. Ici, tout me rappelle mon bébé. Les souvenirs sont partout. »

Aurélie Beaussart

L’enfant renversé samedi est décédé, le conducteur mis en examen

Bouyagui Koite, 9 ans, a succombé à ses blessures, dimanche. La veille, il avait été percuté par une voiture alors qu’il traversait en courant l’avenue Léon-Blum, dans le quartier Croix-Rouge à Reims. L’automobiliste, un Rémois de 25 ans, avait été immédiatement placé en garde à vue. Il est titulaire d’un permis de conduire valide, son véhicule est bien assuré et il conduisait sans être sous l’emprise d’alcool ni de stupéfiants. « L’enquête de police a montré cependant une vitesse excessive », précise le parquet. Hier après-midi, le magistrat de permanence a ouvert une information judiciaire. L’automobiliste a été mis en examen par un juge d’instruction pour homicide involontaire. Le parquet a sollicité un placement en détention provisoire mais le juge des libertés et de la détention a opté pour un placement sous contrôle judiciaire. Le chauffeur s’est vu retirer son permis.

A.B.

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l’union 160531 b
L’espace Billard fait la fête

Comment tisser le coton : intéressante démonstration des Femmes Africaines.
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Devant l’espace Billard, sur le parking transformé en place festive, des tables, des stands, des attractions, un manège, un podium, des jeux… Les Rémoises du quartier Croix-Rouge ont mis leurs plus belles tenues, les enfants sont maquillés. Les haut-parleurs diffusent la chanson « Sapé comme jamais » de Maître Gims… et, spontanément, grands et petits partent dans une chorégraphie imitant le célèbre rappeur ! Difficile de ne pas être gagné par l’ambiance !

Le stand de maquillage est pris d’assaut, parents et enfants s’affrontent sur des jeux en bois ou des jeux de plateau, les plus créatifs peuvent fabriquer des masques d’éléphant, des pompons, des instruments de musique. L’art est présent, avec une initiation à la sculpture sur bois et une exposition de toiles. Les plus calmes peuvent s’affronter aux échecs sur un jeu géant, découvrir le bibliobus, écouter des contes multilingues.

Impossible de tout citer : on a compté 22 animations… et 6 spectacles sur le podium !

On s’est arrêté un moment sur le stand des Femmes Africaines de la Marne pour écouter les explications de Sophie Soumaré sur la façon de tisser le coton : « On détache le coton, on en retire les graines, on le carde : ça devient un coton brut qu’on va filer, puis tisser en bandes. » Très intéressant !

Une musique rythmée nous guide vers le podium : une démo de « Cardio Body Kick Power » tellement entraînante que le public tente de s’y essayer ! Ce samedi, dans ce quartier rémois, on n’a vu que des sourires !

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l’union 160531 a
Tennis interclubs nationaux : Le temps des regrets

Pour la quatrième et avant-dernière journée des interclubs nationaux, les équipes champenoises peuvent légitimement nourrir quelques regrets. Ainsi, chez les dames, en N1B, le Reims Europe Club s’est incliné contre Saint-Omer (4-2) qui présentait un poids d’équipe nettement supérieur.

Seulement Les « Européennes » sont passées tout près du match nul et l’absence de la numérotée italienne Claudia Giovine a pesé lourd. Dommage car la montée était encore jouable. Même cas de figure en N4 pour le TC Géo- André qui menait 3-1 à l’issue des simples avant de perdre les deux doubles. Sans savoir que le leader Narbonne partageait lui aussi les points. Le TC Côte des Blancs, privé de Ketty Koniushok (blessée) n’a rien pu faire à Grenoble (5-1) malgré la superbe « perf » de Jackie Lassaux.

Chez les messieurs, en N3, Cormontreuil a raté le coche dans un match largement à sa portée. La faute à une « contre » de Constant De La Bassetière et des matches perdus en trois sets. En N4, le TC Montmirail était tout près d’éviter une nouvelle défaite mais le sort en a décidé autrement (4-2).

N1B DAMES

REIMS. – TC Saint Omer bat Reims Europe Club 4-2. Distelmans (N°37) bat Menacer (- 4/6, REC) 6-3, 6-4 ; Hristea Camélia (N°54) bat Delattre (2/6, REC) 6-2, 6-0 ; Chapelle (- 15) bat Crémont (3/6, REC) 6-4, 6-4 ; Mohn (3/6, REC) bat Lelong (0) 6-3, 6-3 ; Distelmans-Hristea Camélia battent Menacer-Delattre 3-6, 6-3, 1-0 ; Mohn-Crémont battent Chapelle-Weller (1/6) 6-1, 6-3.

N4 DAMES

REIMS. – TC Géo-André et AS Montferrand (2) 3-3. Bellott (1/6, Géo-André) bat Vandermeersch (4/6) 6-2, 6-0 ; Spooner (3/6, Géo-André) bat Courtinat (5/6) 6-4, 6-1 ; Sarcelet (4/6, Géo-André) bat Miranda (15) 6-2, 6-4 ; Faure (15/1) bat Baillif (15, Géo-André) 6-4, 6-4 ; Vandermeersch-Miranda battent Spooner-Sarcelet 5-7, 6-3, 1-0 ; Courtinat-Faure battent Bellott-Baillif 6-4, 7-5.

GRENOBLE. – Grenoble UC bat TC Côte des Blancs 5-1. Lassaux (3/6, TCCB ) bat Gleize (2/6) 6-0, 6-2 ; Samedy (4/6) bat Carré (15/2, TCCB) 6-3, 6-2 ; Despinasse (15) bat Hennepeaux (15/3, TCCB) 6-, 6-3 ; Marchi (15/2) bat Descotes (30/1, TCCB) 6-0, 6-1 ; Gleize-Samedy battent Lassaux-Hennepeaux 6-4, 6-0 ; Marchi-Cor (4/6) battent Carré-Descotes 6-1, 6-1.

N3 Messieurs

MONTROUGE. – CA Montrouge et Cormontreuil TC 3-3. Van Der Linden (- 15, CTC) bat Tadault (0) 7-5, 6-3 ; Deschamps (0) bat De La Bassetière (-4-6, CTC) 6-3, 4-6, 7-5 ; Marra (0) bat Visy (0, CTC) 5-7, 7-5, 6-1 ; Deglave (3/6, CTC) bat Allouch (4/6) 6-0, 6-1 ; Van Der Linden-De La Bassetière battent Tadault-Marra 6-4, 6-4 ; Deschamps-Beulaguet (2/6) battent Visy-Deglave 3-6, 6-2, 1-0.

N4 messieuRS

MONTMIRAIL. – Royan Garden Tennis bat TC Montmirail 4-2. Guerriero (1/6) bat Jonasz (1/6, Montmirail) 6-3, 6-3 ; Bienvenu (3/6) bat Triquenot (4/6, Montmirail) 7-6, 4-6, 7-6 ; Boulard (4/6, Montmirail) bat Miesiak (3/6) 4-6, 6-1, 6-1 ; Barbier (5/6) bat Assailly (15, Montmirail) 6-0, 6-7, 6-1 ; Bienvenu-Miesiak battent Jonasz - Boulard 6-4, 7-5 ; Triquenot-Doffemont (5/6, Montmirail) battent Guerriero-Barbier 2-6, 6-4, 1-0.


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