Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - décembre 2016.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 161231b
Jeune accro au cannabis

Une patrouille de police est tombée jeudi après-midi sur un groupe de jeunes stationnant dans le hall d’un immeuble de la rue Olympe-de-Gouges, dans le quartier Croix-rouge de Reims. Rien de méchant a priori, si ce n’est que l’un d’eux, âgé de 19 ans, a été trouvé porteur de substances prohibées, en l’occurrence 16 grammes de résine de cannabis, plus 10 grammes d’herbe de la même substance.

Placé en garde à vue comme le veut la procédure dans un cas pareil, il a reconnu la présence de la résine sur lui, mais n’est pas allé jusqu’à assumer celle de l’herbe. Toujours est-il qu’il a été condamné à une amende de 300 euros par ordonnance pénale.

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l’union 161231a
Au secours, homme violent !

Une femme allongée au sol en compagnie de sa fille de 15 mois, appelant au secours sous les coups d’un homme : la scène ne pouvait pas laisser insensibles les voisins de palier. Ceux-ci ont ceinturé le violent, un quidam de 31 ans, permettant à la police de l’interpeller sans trop de mal. Cela se passait mardi soir vers 20 heures du côté de l’allée Edgar-Degas du quartier Croix-Rouge. La grosse dispute avait débuté parce que la dame reprochait à son homme de boire trop, ce qui n’avait pas eu l’heur de lui plaire.

Présenté à la justice en comparution immédiate jeudi, l’intéressé a été condamné à huit mois de prison, dont quatre assortis du sursis. Sa malheureuse compagne, elle, s’en sort avec une journée d’incapacité.

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l’union 161228b
Loisirs : La Ville gâte les petits Rémois

CLAIRMARAIS
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MARTIN-PELLER
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PLACE DU FORUM
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RUISSELET
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ADRIATIQUE
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JOLIOT-CURIE
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230 enfants, de 3 à 11 ans, ne se sont pas ennuyés un seul instant. Ils ont partagé leur journée entre ateliers créatifs et sports et ont aussi bénéficié de sorties et activités ludiques.

CLAIRMARAIS

Un sport bien hivernal pour les enfants de 7 à 10 ans à la patinoire Albert-I er . Un parcours d’exercices adaptés à chaque niveau permet de progresser dans l’équilibre et les figures et des temps libres sont réservés au pur divertissement sur la glace.

MARTIN-PELLER

On accueille 110 petits de 3 à 5 ans. Et ce vendredi, c’est l’excitation : Dans tous les coins, des petites mains s’affairent à confectionner menus objets et guirlandes pour le grand jeu « Troc Cadeau » de l’après-midi avec le père Noël.

PLACE DU FORUM

Rallye-photos sur le marché de Noël pour plusieurs centres, avec, grâce aux places offertes par la Ville, un tour de grande roue ! « On avait une vue sur la Cathédrale, la fête foraine et même les champs autour de Reims », confiaient les enfants, ravis, à la descente de l’attraction.

RUISSELET

Au gymnase, on joue au tchoukball, mélange de volley-ball, handball et squash. On marque des points en faisant rebondir un ballon sur une sorte de trampoline, pour que l’adversaire ne puisse le rattraper.

ADRIATIQUE

Les jeunes décorateurs travaillent sans relâche pour fabriquer boules, étoiles, coeurs et autres jolies décorations pour le sapin. Mais ils ont pensé au Jour de l’An. Les invités du réveillon pourront porter des masques vénitiens scintillants. Et malgré leur jeune âge, ils agissent minutieusement.

JOLIOT-CURIE

C’est « jeux d’opposition » au gymnase Géo-André. Un mélange de judo et de lutte au sol, dans des « combats » sans brutalité, très ludiques, alternant confrontation et coopération. « Il faut être rapide et essayer de garder l’équilibre », commentent Yaminaelle et MaÏssa, deux fillettes qui semblent bien s’amuser. Les garçons tentent par tous les moyens d’avoir le dessus sur leurs animateurs… qui font le double de leur taille !

 

 

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l’union 161228a
Culture : Les jeunes services civiques font leur soirée cinéma

Composé de jeunes volontaires en service civique, le groupe va animer des ciné-débats dans les lycées. Les premiers claps seront donnés à la rentrée de janvier.
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Le café associatif La Marmite s’est offert une soirée cinéma en accueillant à Croix-Rouge une vingtaine de volontaires engagés en service civique dans le cadre du programme Cinéma et citoyenneté. Mis en place par l’association Unis-Cité, ce programme consiste à former des jeunes à l’animation de cinés-débats dans les lycées. En partenariat avec le Centre national du cinéma, Unis-cité mène cette action auprès d’un millier de jeunes dans 27 départements, dont 28 à Reims et quatre à Châlons-en-Champagne, encadrés par la section locale d’Unis-Cité.

Réunis à La Marmite, décorée pour l’occasion avec des claps de cinéma fabriqués par leurs soins, les volontaires ont présenté les films qui seront projetés à partir de janvier dans les lycées.

Des films aux sujets variés

« L’avantage de ce type de projet est que ce sont des jeunes face à des jeunes. La parole se libère et le débat devient très enrichissant. Ça permet de développer l’esprit critique, de favoriser l’ouverture sur le monde et changer de regard sur l’image » , expliquait Melody Jaconelli, coordinatrice à la section rémoise d’Unis-Cité, lors de la présentation de Cinéma et citoyenneté (L’union du 28 octobre). Dans le cadre de leur formation, les volontaires ont été reçus par des professionnels du cinéma et ont débattu des sujets traités par les films.

À La Marmite, ils ont d’ailleurs regardé un court-métrage réalisé par l’un d’eux, avant d’échanger sur plusieurs sujets. Les films qu’ils vont présenter dans les lycées abordent des thèmes aussi variés que l’homosexualité ( Les garçons et Guillaume, à table ! ), l’islamisme ( Timbuktu), les choix de vie face à l’adversité ( Billy Elliot) ou les faits historiques ( Goodbye Lenin ! ).

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l’union 161224d
Urbanisme : Dix ans pour réaliser une vraie mutation dans quatre quartiers rémois

Le secrétaire d’état Patrick Kanner (au centre) s’est déplacé dans les quartiers concernés hier matin. Bernard Sivade
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Reims En déplacement à Reims, hier, le ministre de la Ville, Patrick Kanner, a signé le nouveau programme de renouvellement urbain. Quatre quartiers sont concernés.

Donner plus à ceux qui ont moins », c’est ainsi que Patrick Kanner, secrétaire d’état chargé de la Ville, la jeunesse et des sports, imagine le Nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU). Hier, il a signé son protocole de préfiguration à Reims, pour lancer le début d’une étude sur quatre quartiers : Croix-Rouge et Orgeval (classés d’intérêt national) ainsi que Châtillons et Europe (d’intérêt régional).

« L’humain dans l’urbain »

Devant s’étaler jusqu’en 2025, ce plan ne concerne « pas que des rénovations, mais l’accompagnement de la population, l’humain dans l’urbain », note Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole. C’est pourquoi « les projets sont concertés avec les habitants, qui sont placés au cœur du plan car il faut mieux faire avec, que pour » , poursuit Patrick Kanner. Des concertations qui auront lieu au sein de réunions publiques et conseils citoyens. Pour Catherine Vautrin, « il faut leur redonner la fierté d’habiter dans ces quartiers » . En tout, 28 770 personnes sont concernées. Des habitants « qui ne demandent pas de l’assistanat, mais la reconnaissance de leurs difficultés » .

Une dizaine de démolitions sont envisagées pour 2017 Patrick Kanner, secrétaire d’état

Pour l’heure, il s’agit surtout de lancer l’étude qui permettra de déterminer les travaux et rénovations à effectuer. Un processus qui devrait durer un an : « On espère signer la convention financière fin 2017, début 2018 », souligne le secrétaire d’état, confiant. Impossible donc de connaître le montant de l’enveloppe attribuée, même si le coût devrait être « moins important que pour le premier plan ». Malgré tout, des pré-financements ont déjà été acceptés : « Une dizaine de démolitions sont envisagées en 2017 » à Croix-Rouge et Orgeval. Pour cela et pour l’étude, c’est une somme de 3,6 millions d’euros qui est déjà engagée.

En attendant, le maire Arnaud Robinet assure « le maintien du bureau de poste à Croix-Rouge et de la gendarmerie à Europe » et « une vraie mutation pour ces quatre quartiers », aussi bien sociale, qu’économique : « Il faut apporter des entreprises et du travail. »

Pour rappel, le premier plan de rénovation a permis 1 800 démolitions et 3 000 réhabilitations et la création de nouveaux espaces publics.

Un « Apartheid » dans les quartiers

Pour Patrick Kanner l’état de ces quartiers est « la conséquence de la construction trop rapide et trop concentrée, car il y avait besoin de logement : mais il faut assumer ce qu’on a fait il y a 40 ans ». Il utilise même le terme « d’Apartheid » pour les décrire : « Ça peut paraître choquant, mais c’est ainsi que les gens le ressentent sur place. »

En mars dernier, ses propos sur la « centaine » de Molenbeek français n’étaient pas passés inaperçus.

À Reims, il n’oublie pas de préciser « que Croix-Rouge a été marqué par la présence d’un jeune (Saïd Kouachi NDLR) ». Ainsi « prévenir la radicalisation dans ces quartiers devient une priorité, qui n’existait pas il y a dix ans » . Priorité qui passe aussi par le plan de rénovation.

Anaïs LECOQ

L’ESSENTIEL

Le premier plan de rénovation urbaine a débuté sur Reims en 2004. Quatre quartiers étaient concernés : Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et les Épinettes (ANRU I)

Une enveloppe de 500 millions d’euros (dont 100 millions de la part de l’Agence nationale de rénovation urbaine) avait été attribuée.

Le second plan envisagé devait concerner uniquement Croix-Rouge et Orgeval, où tout n’a pas pu être mis en place (ANRU II).

Finalement, les quartiers Europe et Châtillons sont aussi intégrés dans le projet.

Hier, le ministre de la Ville, Patrick Kanner, est venu à Reims pour signer le protocole de préfiguration du nouveau programme de renouvellement urbain (2015-2024).

L’étude pour estimer les travaux à réaliser devrait durer un an, pour ensuite signer le protocole financier.

28 770

C’est le nombre total d’habitants des quatre quartiers concernés par l’ANRU II : Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons et Europe.

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l’union 161224c
Il avait des faux billets de 20 € plein les poches Fabrice Curlier

Déjà connu de la justice sous différents alias, l’homme dit avoir acheté les faux billets, à vil prix, auprès d’un inconnu croisé dans la rue. Illustration
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Noël en prison pour un homme recherché depuis cet été après avoir acheté un iPhone avec 23 faux billets.

Certains sont connus pour avoir multiplié les pains. Lui avait multiplié les faux billets de 20 euros pour escroquer son prochain. Noël était encore loin, ce 17 juillet 2016, lorsqu’un Rémois mit en vente son iPhone sur Leboncoin. Le lendemain, il était contacté par un internaute qui se rendait chez lui, rue d’Aix-la-Chapelle au quartier Europe, pour conclure l’affaire. Prix de la transaction : 460 euros.

De ses poches, l’homme sortait 23 billets de 20 euros. Par ici le portable, merci et au revoir.

Les coupures en main, le vendeur s’aperçut, un peu tard, qu’elles avaient l’air bizarres. Il s’en alla les montrer à un commerçant. Au premier coup d’œil, le professionnel reconnut de grossières photocopies.

S’agissant de fausse monnaie, l’enquête fut confiée aux policiers du SRPJ de Reims. De fil en aiguille, ils ont identifié le client déjà connu de la justice sous plusieurs alias, mais dont la véritable identité serait Mouhamadou Moustapha N’Diaye, Sénégalais né à Dakar en juillet 1989. Sans titre de séjour depuis plusieurs années, il était d’ailleurs sous le coup d’une mesure d’expulsion signée du préfet de la Marne.

Sur son compte Facebook, le suspect se montre avec une grosse liasse de billets de 20 euros

Sans attache familiale en France, le suspect fut localisé au domicile d’une amie, rue Verrier à Reims. La PJ l’a cueilli lundi dernier. Le premier nom qu’il a donné n’était pas le sien, mais celui d’un tiers. « Il a eu peur. Il a donné cette identité car il est en situation irrégulière » , explique son avocat commis d’office, M e Gauthier Lefèvre. Aucun faux billet n’a été saisi. L’homme assure avoir acheté les 23 coupures, à vil prix, auprès d’ « un grand black » croisé dans la rue.

Sur son compte Facebook, les policiers ont cependant découvert quelques photos et messages compromettants. Il s’y montre « avec une grosse liasse de billets de 20 euros » , tout en se vantant d’avoir « 10 000 euros » en faux billets.

Les enquêteurs ont soumis un cliché au grossissement informatique. Ils en arrivent à la conclusion que les numéros des billets sont de la même série que celle des 23 fausses coupures. Protestation de l’avocat : là où les policiers assurent distinguer des chiffres, lui ne voit qu’un brouillard de caractères impossible à décrypter.

Au terme de sa garde à vue, Mouhamadou Moustapha N’Diaye a fait l’objet d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Reims. Il a cependant demandé un délai pour préparer sa défense. Procès renvoyé au 31 janvier, les juges l’ont maintenu en détention au cas où l’idée lui viendrait de se volatiliser dans la nature.

Les 20 et 50 euros, billets préférés des faussaires

Des faux billets sont régulièrement saisis dans la Marne. Début décembre, après l’arrestation d’un Sparnacien qui tentait d’acheter des cigarettes avec une coupure de 20 euros, la police avait arrêté le fournisseur, un amateur de rap qui avait déclaré en avoir acheté pour 1 000 euros sur internet. Il s’était filmé en train de les jeter l’en l’air, dans un clip…

Fin juin, 60 coupures de 50 euros étaient saisies à Châlons-en-Champagne, sur un dealer prétendument payé en fausse monnaie par des clients du quartier Croix-Rouge à Reims. Ce même mois, une dame se faisait prendre à l’hypermarché de Cormontreuil avec deux faux billets de 50. En juillet, à la Galerie de l’hôtel de ville de Châlons, ce sont deux fausses coupures de 20 euros qui étaient saisies.

Ces différentes affaires, et bien d’autres, brossent un tableau conforme du marché de la contrefaçon de monnaie. D’après le dernier bilan de la Banque centrale européenne, 331 000 faux billets ont été retirés de la circulation au premier semestre 2016, contre 445 000 au second semestre 2015, mais les coupures de 20 et 50 euros représentent toujours l’immense majorité des saisies : environ 80 %. Logique : ce sont les valeurs faciales les plus courantes dans la vie quotidienne, suscitant moins de méfiance que les grosses coupures, donc plus faciles à écouler.

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l’union 161224b
Le repas enfume l’appartement

Hier vers 6 h 30 du matin, les pompiers sont intervenus place Georges-Braque, en raison d’une fumée qui se dégageait d’un appartement situé au n º 12. Ils y ont découvert des aliments oubliés sur le feu.

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l’union 161224a
Faits divers : Enfermé par son amie, il casse tout

Le téléviseur de la demoiselle, ses meubles, un canapé ont fait les frais du coup de sang de son ami, qu’elle avait enfermé dans son appartement à la suite d’une violente dispute. Illustration
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Ils se fréquentent depuis de nombreuses années, chacun occupant son propre appartement. Mardi soir, l’homme âgé de 30 ans se rend chez son amie, allée Antoine-Watteau, alors qu’elle est absente. Il s’installe, s’occupe avec force libations. Il est éméché quand elle arrive. Son portable traîne dans un coin. Elle jette un oeil dessus, et découvre un message laissant à penser qu’elle est trompée.

Elle exige des explications. Une dispute éclate. Il devient violent. De peur de se faire taper dessus, la demoiselle s’enfuit en enfermant le jeune homme dans l’appartement. Fou de rage, il lacère le canapé, casse des meubles et la télé, jette des vêtements par la fenêtre. Puis il s’endort.

La locataire revient le lendemain matin avec une copine. Sitôt la porte ouverte, il l’agresse, la tire par les cheveux, lui donne des coups de pied dans les jambes. Elle referme la porte. Ce sont les policiers, finalement, qui viennent le « libérer ». Poursuivi pour les violences et les dégradations, il s’est vu remettre une convocation devant le tribunal correctionnel.

 

 

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l’union 161223b
“Mettre le paquet sur le quartier Croix-Rouge” Propos recueillis par Jean-Michel François

Le ministre PS de la Ville, de la Jeunesse et des Sports se déplace ce matin à Reims. Entretien.

Quelle est la raison de votre venue à Reims et spécialement dans le quartier Croix-Rouge ?

Je viens dans le cadre du nouveau programme de rénovation urbaine. Vous noterez que le gouvernement travaille jusqu’au bout. Il y a des ministres qui ont déjà pris leurs quartiers d’hiver… Ce n’est pas mon cas puisque je viens un 23 décembre. Plus sérieusement, j’avais promis au maire de Reims Arnaud Robinet ainsi qu’à la présidente de Reims-Métropole Catherine Vautrin de revenir avant la fin de l’année pour signer le protocole de préfiguration de ce nouveau programme de renouvellement urbain. C’est une étape intermédiaire avant la convention financière qui, elle, sera calée du mieux possible. Certes, des habitants pensent que c’est trop long, mais il faut beaucoup de temps pour changer un quartier. Toutefois, à Reims, nous ne partons pas de rien. Dans le premier programme de l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), quatre quartiers étaient concernés : Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et Les Épinettes. Pour les deux derniers, les travaux sont en grande partie terminés. Croix-Rouge et Orgeval restent dans le nouveau plan en tant que quartiers d’intérêt national, auxquels vont s’ajouter les quartiers Europe et Les Châtillons pour lesquels l’ampleur des travaux sera moindre que pour Croix-Rouge et Orgeval.

Quel est le bilan du premier plan de rénovation urbaine ?

500 millions d’euros de travaux ont été mobilisés, dont 100 millions d’euros de subventions de l’Anru, ce qui correspond à 1 800 démolitions, 3 000 réhabilitations et la création de nouveaux espaces publics. En moyenne, quand l’Anru apporte 1 €, l’effet de levier permet de mobiliser 4 à 5 €, selon l’apport des autres collectivités. La principale préoccupation de ce second plan programmé jusqu’à 2025 reste le quartier Croix-Rouge. De nombreux travaux ont déjà été réalisés mais il reste d’autres chantiers notamment en matière de désenclavement, pour mieux le relier au centre-ville et au projet de l’université, apporter de l’activité économique, encourager l’accession à la propriété. Croix-Rouge est l’un des dossiers les plus compliqués, les plus sensibles, au niveau national. Soyons clairs, c’est un quartier sur lequel il faut mettre le paquet.

Par quoi cela commencera-t-il ?

Le protocole de préfiguration s’accompagne d’une somme de 3,6 millions d’euros destinée aux études de mise en œuvre du programme, mais aussi à engager certaines actions avant même le résultat des études, comme la démolition d’une dizaine de bâtiments qui ne méritent pas d’être préservés sur Croix-Rouge et Orgeval.

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l’union 161223a
Faits divers : Un arbitre de futsal agressé dans son vestiaire

La demi-finale régionale de futsal entre Reims-Wilson et l’Espérance rémoise s’est mal terminée pour l’un des deux arbitres de la rencontre disputée mercredi soir au gymnase Léo-Borgniet, rue Raoul-Dufy à Croix-Rouge. Il s’est fait taper dessus par plusieurs individus, à l’intérieur même du vestiaire arbitral, lors d’un temps mort du match qui comptait pour la coupe de France.

« J’ai vu un spectateur de Reims-Wilson entrer dans notre vestiaire » , témoigne la victime. « Je suis allé le voir pour lui demander de sortir, poliment. Il a accepté mais aussitôt, un joueur de Reims-Wilson est entré avec quatre ou cinq spectateurs. Ils m’ont insulté. J’ai pris des coups à la tempe et dans les jambes. Ils ont arraché mon maillot. J’ai été projeté à terre et j’ai continué à prendre six ou sept coups de pied. »

Le groupe est ensuite reparti. Légèrement blessé (cinq jours d’incapacité totale de travail), l’arbitre a déposé plainte hier. L’enquête devra déterminer la motivation des agresseurs, mais lui a déjà son idée. « Ils étaient mécontents de nos décisions arbitrales. Reims-Wilson accumulait les fautes. Nous avions sifflé plusieurs tirs de pénalité. » Il ne restait plus que quelques minutes à jouer au moment de l’agression. Sur décision du co-arbitre, le match n’a pas repris (l’Espérance menait alors 11 buts à 6).

Outre la plainte au pénal, les instances de la ligue été saisies pour statuer sur cette affaire qui provoque la consternation chez les amateurs de futsal rémois.

Fabrice Curlier

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l’union 161222b
AUJOURD’HUI

Venez jouer ! jeux vidéo (Wii). Pour adultes et enfants à partir de 8 ans.

De 14 à 18 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar. Gratuit.

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l’union 161222a
Un immeuble enfumé hier soir

Hier soir, vers 20 h 45, un incendie s’est déclaré dans les gaines techniques de l’immeuble situé au n º 10 de l’allée Maurice-Lemaître, au quartier Croix-Rouge. Les fumées ont envahi la cage d’escalier, incommodant un locataire. Les pompiers l’ont transporté au CHU. D’origine indéterminée, l’incendie a entraîné une coupure de courant dans l’immeuble haut de douze étages.

Plus tôt, vers 18 h 30, un radiateur électrique a pris feu rue de Tunis. Le logement a été enfumé. Indemnes, ses occupants ont trouvé refuge chez des proches domiciliés en face.

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l’union 161221b
Rumeurs infondées après la mort d’un bébé

 

 

Dimanche en milieu de journée, une longue intervention de la police et des pompiers n’est pas passée inaperçue dans un immeuble du quartier Croix-Rouge, avenue Bonaparte.

Depuis, la rumeur enfle, évoquant – une fois encore – la mort d’un enfant sous les coups. C’est totalement faux. Le décès d’un nourrisson de trois mois est bien à l’origine de l’intervention, sur appel du couple qui l’a découvert inanimé, mais la cause est médicale.

La police enquêtait pour s’assurer qu’il n’y avait rien de suspect.

 

 

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l’union 161221a
Pris avec un demi-kilo d’héroïne dans la voiture

Deux des trois prévenus ont été interpellés à leur retour des Pays-Bas, vendredi. Le troisième mis en cause a été arrêté le lendemain. Remi Wafflart
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Trois hommes interpellés vendredi et accusés de trafic de stupéfiants seront jugés le 24 janvier.

Trois hommes à la barre : Frédéric, 47 ans, Sébastien, 40 ans et Julien, 26 ans. Vendredi, les deux premiers étaient interpellés à Cormontreuil alors qu’ils rentraient de Maastricht, aux Pays-Bas. Dans la voiture de Sébastien, les policiers retrouvaient un peu plus d’un demi-kilo d’héroïne. Ce flagrant délit ne devait rien au hasard : voilà plus de six mois que les enquêteurs de la sûreté départementale les surveillaient. Le lendemain, Julien était arrêté à son tour, quartier Croix-Rouge, à Reims. Les perquisitions permettaient de saisir héroïne, cocaïne, cannabis ainsi que 11 000 euros en cash.

À l’issue des gardes à vue, voilà les trois hommes accusés de trafic de stupéfiants et présentés aux juges dans le cadre d’une comparution immédiate. Une justice trop rapide pour des avocats de permanence n’ayant pas eu le temps de lire le volumineux dossier. Un délai est demandé. C’est l’éternelle question : jusqu’au procès, que faire de ces trois-là, détention provisoire ou placement sous contrôle judiciaire ? Comme d’habitude, le parquet requiert un placement en détention tandis que les avocats de la défense plaident la liberté surveillée. Les profils des prévenus sont abordés. Sébastien, pour commencer. Une seule condamnation au casier judiciaire, pour trafic de stupéfiants déjà, mais remontant au siècle précédent.

L’an dernier, Sébastien a été licencié, a divorcé et a perdu son père. Il est retombé dans la drogue

Depuis, il a travaillé quinze ans dans la même entreprise avant d’être licencié économique en 2015. Cette même année, son mariage a volé en éclats et son père est décédé. Il est retourné vivre chez sa mère. Début 2016, l’héroïne lui a tendu les bras. Se sentant glisser vers d’obscures profondeurs, il s’est rendu au Cast (Centre d’accueil et de soins pour les toxicomanes), à Reims.

TOXICOMANE MAIS PAS TRAFIQUANT, SELON LES AVOCATS DE LA DÉFENSE

Mais ça n’a pas suffi. Aux policiers, il a reconnu « quatre à cinq voyages en Hollande en 2016 » . Seulement pour consommer, dit-il, de l’héroïne, moins onéreuse aux Pays-Bas qu’à Reims. « Il n’a rien vendu en France ! », insiste son avocate.

Sommairement résumée, l’histoire de Frédéric n’est pas plus joyeuse. « C’est un héroïnomane, dépendant, qui bénéficie d’un suivi médical », résume son avocat. Comprendre : il ne serait pas un trafiquant. Durant sa garde à vue, il a évoqué une consommation d’héroïne colossale. Il est lui aussi suivi par le Cast et bénéficie d’un traitement de substitution. Sans emploi, il vit chez sa mère qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Son casier judiciaire porte trace de onze mentions, dont certaines consécutives à des trafics de stupéfiants.

Julien, enfin. Plus jeune que les deux autres, il a pourtant été bien plus souvent condamné : vingt mentions au casier. Lui aussi est suivi par le Cast et a déjà été condamné pour trafic de stups. Intérimaire à la journée, Il effectue quelques inventaires et dit fumer « dix joints par jour » . Au terme du délibéré, les juges ordonnent sans surprise le maintien en détention provisoire des trois protagonistes. Rendez-vous le 24 janvier pour débattre du fond de ce dossier.

Mathieu Livoreil

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l’union 161220a
Grosse fuite d’eau à Croix-Rouge

Hier vers 14 heures, une douzaine de pompiers ont dû intervenir avenue Bonaparte, pour assécher une importante fuite d’eau provoquée par la rupture d’une conduite, dans un appartement inoccupé.

L’eau a ruisselé sur cinq étages, inondant 12 logements et même le bureau de poste au rez-de-chaussée. Certains locataires, avec 6 centimètres d’eau chez eux, ont dû être relogés par le Foyer rémois. Les opérations ont duré une bonne partie de l’après-midi.

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l’union 161218c
Famille : Les maisons de quartier occupent les petits vacanciers Antoine Pardessus

Les maisons de quartier (ici Louise-Michel à Wilson) attendent les jeunes vacanciers à partir de lundi. Bernard Sivade
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Pendant une semaine, on peut confier aux maisons de quartier les jeunes écoliers en vacances de Noël.

On les oublie parfois, pourtant les maisons de quartier elles aussi ont des propositions pour occuper les enfants qui n’ont plus école. Ce sera le cas encore une fois pendant ces vacances de Noël qui débutent.

1 Pour tous les âges

Sur les 14 maisons de quartier rémoises, 13 organisent du centre de loisirs pendant les vacances, grandes et petites. « La seule exception est Maison-Blanche, explique Noëlle Harmand, directrice adjointe de l’association des Maisons de quartier, parce que le secteur est déjà bien couvert avec Wilson et Croix-Rouge à proximité. » Le public visé est celui des enfants à partir de 3 ans et jusqu’à 12 ans.

2 Une semaine seulement

Généralement, pendant les petites vacances, les centres de loisirs fonctionnent pendant deux semaines dans les maisons de quartier. Les vacances de Noël font exception : les activités ne durent qu’une semaine, du 19 au 23 décembre cette année. « Parce que l’on estime que Noël est aussi une fête que l’on passe largement en famille », explique Mme Harmand.

3 Journée complète ou non

« On s’inscrit aux activités pour la semaine complète, mais on n’est pas forcé de passer toute la journée au centre de loisirs ; il est aussi possible de s’inscrire par demi-journée », indique notre interlocutrice. Les horaires sont généralement les suivants : 8 h 30-12 heures, et 14 heures-18 heures.

4 Repas possible

Pour une demi-journée, le tarif est de 4,70 euros. Une journée complète est facturée 8,80 euros, sans le repas. Si l’on veut le repas en plus, il faut ajouter en moyenne (le prix est variable selon les maisons, en fonction de qui assure le service) 6,50 euros. On peut souligner que ces activités ne sont pas réservées aux seuls petits Rémois, et que les tarifs restent inchangés quelle que soit la commune d’origine. Des aides de la CAF et du CCAS sont possibles.

5 Exemple à Orgeval

La maison de quartier d’Orgeval annonce des sorties cinéma, lasergame et bowling pendant ces vacances de Noël (sans surcoût) ; elles viennent compléter les activités plus traditionnelles d’activités manuelles, jeux d’opposition et sport.

6 Pour les plus grands

Les maisons de quartier proposent aussi des activités pour les plus grands. À Louise-Michel par exemple, dans le quartier Wilson, un programme s’adresse aux 10-14 ans : lasergame lundi, neige en salle le mardi, course d’orientation le mercredi, judo le jeudi, bowling le vendredi, le tout pour 15 euros.

Renseignements : 03 26 35 32 50, ou association@maisondequartier-reims.fr

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l’union 161218b
Non identifiable

Les pompiers sont intervenus vendredi après-midi vers 15 h 30 dans la rue Guillaume-Apollinaire à Croix-Rouge, pour éteindre un feu de scooter.

La police précise que le véhicule était non identifiable, ce qui peut laisser supposer qu’il avait été volé.

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l’union 161218a
Tennis de table : Tournoi à l’ASPTT Reims

Deuxième manche du Trophée régional François-Grieder (ex-Trophée du Vignoble), le tournoi de l’ASPTT Reims se déroule aujourd’hui, au gymnase Géo-André (8 heures).

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l’union 161217b
Festivités : Le Père Noël vagabonde dans les quartiers

À TROIS FONTAINES, c’est un Noël médiéval fantastique… avec « Les Couloirs du Temps Champenois ». Des créatures aux visages grimaçants côtoient les lutins acrobates de l’école de cirque Supercrampe. Ils font quelques pyramides sur les pelouses du quartier Walbaum,
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À L’ESPACE LOUISE-MICHEL À WILSON Animations à tous les étages ! « Celui dont le serre-tête tombe arrête de jouer ! », lance l’animateur aux joueurs de l’équipe « rennes » qui joue au foot contre celle des lutins… Dans les couloirs, les artistes de l’association « Trac » jonglent ou font faire des cabrioles aux enfants, tandis qu’à l’étage, on prépare des décorations pour le sapin.
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AUX EPINETTES C’est l’heure du goûter ! « Durant un mois, des ateliers ont accueilli enfants et familles le mercredi, pour la création des décors et la confection de gâteaux par les mamans », explique Aurore Fortea, la directrice.
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À ORGEVAL Tandis que les plus grands assistent à un spectacle, les tout-petits du multi-accueil attendent la visite du Père Noël. « Des boules, vendues au profit du Téléthon, ont été décorées en famille, chacun pouvant ensuite venir l’accrocher aux sapins », précisent les animatrices.
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À L’ESPACE WATTEAU Découper la pâte à sablé à l’emporte-pièce : un jeu
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À L’ESPACE WATTEAU Ils ont investi plusieurs lieux : la salle Etoile-Croix-du-Sud pour un spectacle, le local de La Marmite pour des ateliers créatifs calmes de découpages et confection de sablés de Noël – offerts aux visiteurs — et la place, où animations et jeux sont prévus.
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Souvent précédés d’ateliers où l’on a préparé en famille décors et friandises, les noëls des maisons de quartier ont fait le bonheur des jeunes rémois.

Avec ou sans défilé, ils diffèrent d’un lieu à l’autre, mais ont en commun des regards d’enfants émerveillés et des organisateurs imaginatifs, débordés… et épuisés !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 161217a
Le cannabis était caché derrière le radiateur

Lundi dernier, des policiers ont dérangé deux jeunes gens dans un hall de la place Georges-Braque. Le premier s’est débarrassé d’un sachet de dix grammes de cannabis conditionnés pour la vente. Le second, trouvé avec 300 euros, a nié être un acheteur.

Il a été relâché avec une amende à payer tandis qu’au domicile du dealer présumé, avenue Léon-Blum, les enquêteurs ont découvert 50 grammes de résine dissimulés derrière un radiateur, eux aussi conditionnés.

Le suspect a prétendu tout ignorer de leur présence. De même a-t-il soutenu que les dix grammes retrouvés à ses pieds dans le hall ne lui appartenaient pas.

Laissé libre sous contrôle judiciaire, il sera jugé le 3 janvier.

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l’union 161216c
Les MDPH dans la région

Les maisons départementales des personnes handicapées sont les guichets uniques d’accueil, d’information, d’orientation et d’accompagnement pour les personnes handicapées, adultes et enfants.

Dans l’Aisne, elle se situe route de Besny à Laon (tel 03 23 24 89 89 mdph@aisne.fr). Des permanences décentralisées se tiennent à Soissons, La Fère, Saint-Quentin, Guise, Château-Thierry et Hirson.

Dans les Ardennes, son adresse est au 55 avenue Charles-de-Gaulle à Charleville-Mézières (tel 03 24 41 39 50 courrier@mdph08.fr)

Dans la Marne, elle se trouve au centre d’affaires Patton – Entrée A 50 avenue du Général-Patton à Châlons-en-Champagne (tel : 03 26 26 06 06 accueil@mdph51.fr). Des permanences sont tenues à Reims (centre-ville et à Croix-Rouge), Épernay, Sainte-Ménehould, Sézanne, Suippes, Fismes, Vitry-le-François.

L’accueil dans l’Aisne

Selon les chiffres de la MDPH publiés en septembre 2015, le taux d’équipement de l’Aisne concernant l’offre d’hébergement pour les personnes en situation de handicap en 2014, était de 36,6 %, un taux supérieur à la moyenne régionale de 30,74 %, mais le déficit en places restait qualifié de « prégnant ». 47 441 demandes ont été déposées pour 15 193 personnes concernées, des chiffres en augmentation, cette dernière étant constante depuis 2006, date de création de la MDPH (+133 %). Parmi les 47 441 demandes, 58 % étaient des premières demandes. 77,7 % concernaient des adultes et 22,7 % des enfants. Les demandes les plus importantes concernaient pour 22 % les cartes d’invalidité et de priorité, puis pour 18 %, l’allocation pour adultes handicapés, et pour 12 %, la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé. Le délai moyen de traitement d’un dossier était de 4,1 mois.

Les différentes aides et prestations

Pour tous âges : prestation de compensation du handicap pour les frais spécifiques aux surcoûts, cartes d’invalidité, de priorité (pour accéder aux places assises), de stationnement.

Pour les enfants : allocation d’éducation, orientation en milieu scolaire, aide ou prise en charge du transport scolaire. Pour les adultes : allocation adulte handicapé, reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, orientation et reclassement professionnels, accompagnement ou orientation en établissement ou service médico-social.

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l’union 161216b
Justice : Pris pour des passeurs au péage de Courcy Anaïs LECOQ

Le couple a rencontré la famille sur une aire d’autoroute champenoise. Illustration
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Reims Soupçonné d’être des passeurs, un couple a été interpellé. La jeune femme a fait une fausse couche.

Lui est Irakien, elle est Kurde. Tous les deux vivent au Danemark et voulaient « se faire plaisir en allant visiter Paris ». Dans la nuit de dimanche à lundi, ils s’arrêtent dans une station-service pour faire le plein d’essence. Les entendant parler kurde, une famille irakienne – une couple, leurs deux enfants et un ami – vient à leur rencontre. « Ils nous ont dit que leur passeur venait de les abandonner là », explique l’homme.

Elle fait une fausse couche à la suite de son interpellation

« À ce moment-là je suis enceinte et je connais leur situation, explique sa compagne, qui a fait une fausse couche à la suite de l’interpellation. On ne pouvait pas les laisser là, ils avaient une fille handicapée qu’ils voulaient soigner en Angleterre. »

Partant en direction de Calais, le véhicule s’arrête au péage de Courcy et est interpellé par la police. Là, les versions changent. Le père de famille irakien assure avoir payé 1 000 € pour se faire transporter, tandis que leur ami explique n’avoir rien donné. 1 000 € sont bien retrouvés dans les affaires du couple : « Nous sommes en vacances, on ne va pas partir sans argent. »

Pour la procureure, Morgane Couchet, l’histoire ne tient pas debout : « Quelles sont les probabilités pour faire une telle rencontre à 5 heures du matin ? », estime-t-elle, les soupçonnant d’être des passeurs. « Généralement les passeurs abandonnent les gens dans des gares, des aires d’autoroute », ajoute leur avocate, Agnès Mercier.

Pour elle, cette affaire n’a rien à voir avec un réseau : « Les passeurs ne circulent pas dans leur voiture avec leurs papiers d’identité, ils font tout pour ne pas être identifiable », précisant que rien n’a été retrouvé dans leurs smartphones. « Quand nous nous sommes arrêtés pour que j’aille aux toilettes, nous avons vu la police. Nous serions-nous arrêtés si nous pensions faire quelque chose de mal ? », précise la jeune femme.

Ce couple en vacances en France a-t-il été rémunéré pour avoir transporté illégalement une famille venue d’Irak ? Faute de certitudes, le tribunal correctionnel les a relaxés, alors qu’ils encouraient huit mois de prison, l’interdiction de pénétrer sur le territoire français pendant 10 ans et un mandat de dépôt.

En larmes, ils se sont tombés dans les bras à l’annonce du verdict. Quant à la famille venue d’Irak, elle est pour l’instant dans un foyer, au quartier Croix-Rouge.

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l’union 161216a
L’ASPTT Reims à l’organisation cette fin de semaine

Le 2 e tour du Balbutop 2016-2017 sera organisé par l’ASPTT Reims et se déroulera demain, à partir de 14 heures, à la salle Géo-André.

La compétition sera précédée d’un mini-stage, de 10 h 30 à 12 h 30, encadré par Stéphane Henrion.

Et, après Épernay, il y a un mois, le club rémois accueille la 2 e étape du Trophée François-Grieder, dimanche.

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l’union 161214a
Une voiture percutée par le tramway

Hier à 8 h 10, une voiture et une rame du tramway se sont brutalement rencontrées cours Langlet. Au volant d’une C3, l’automobiliste a marqué le stop rue du Carrouge puis s’est engagé sur les rails alors que la rame arrivait sur sa gauche, en provenance de la gare. Les pompiers ont examiné trois personnes sur place, mais seules deux légèrement blessées ont été transportées au CHU : l’automobiliste et une passagère du tram âgée de 16 ans. La troisième personne est le chauffeur de la rame (il se plaignait d’une légère douleur aux côtes). Interrompue dans le sens Orgeval – Croix-Rouge, la circulation sur le réseau a pu reprendre à 9 h 30 (photo twitter/Olivier Cattiaux).

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l’union 161213b
Éducation : Deux collèges liés par un projet culturel

Les principaux des deux collèges concernés ont signé, hier au Cellier, la convention avec Isabelle Leseur et Joël Simon, de Nova Villa.
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Reims Une convention a été signée, hier, entre deux collèges de l’agglomération de Reims et l’association jeune public Nova Villa. Avec le soutien de Reims Métropole et du Département.

Lundi 16 novembre 2015, soit trois jours après les attentats de Paris, Joël Simon, le directeur de l’association jeune public Nova Villa, réunissait son équipe de façon informelle. « Nous avions besoin d’échanger sur le drame et de voir comment, à notre échelle, nous pouvions réagir en proposant quelque chose, raconte-t-il. On savait évidemment qu’on ne changerait pas le monde mais qu’on pouvait initier un projet pour rapprocher les êtres autour de la culture. »

Deux classes de 4 e engagées pour deux ans

Très vite, germe l’idée de créer des passerelles entre deux établissements scolaires très différents, avec lesquels Nova Villa a l’habitude de travailler : le collège Georges-Braque, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, et le collège du Mont-d’Hor, dans le vignoble, à Saint-Thierry. Le premier se caractérise par son multiculturalisme – 29 nationalités différentes y sont représentées – et le second par son ancrage en zone rurale, ou plus exactement périurbaine. Quelque temps plus tard, l’association Nova Villa reçoit le soutien de Reims Métropole et du Conseil départemental de la Marne, qui s’engagent à verser une participation financière de respectivement 10 000 et 8 000 euros. Lancé dès la rentrée de septembre dernier, ce parrainage culturel a été officialisé hier, au Cellier, par la signature d’une convention courant sur deux ans.

Au final, 47 élèves de 4 e sont concernés par ce projet intitulé « Mettre en question son regard, son environnement, la ville, l’Europe ». Concrètement, les élèves des deux établissements sont régulièrement invités à faire connaissance en assistant ensemble à un spectacle, en rencontrant avec un artiste ou un auteur, ou en participant à des ateliers d’expression théâtrale.

Les trois enseignants impliqués préparent en amont ces rendez-vous et imaginent, avec l’équipe de Nova Villa, une programmation sur le long terme.

« Ce projet culturel est une vraie chance, d’autant qu’il sera mené pendant deux ans, avec les mêmes élèves », indique Joël Simon. « Notre objectif est de faire se rencontrer des adolescents qui ne se seraient sans doute jamais croisés sans cette initiative et de les amener à casser leurs préjugés, tant sur les quartiers que sur les zones rurales » , poursuit Solenn Havette, prof de français à Georges-Braque.

« Voir un spectacle ou rencontrer un écrivain est aussi pour eux une vraie chance car la très grande majorité des élèves, même ceux qui sont issus de milieux favorisés, ne fréquentent pas les salles culturelles rémoises. Ils ne connaissent que les grandes surfaces ! » , remarque pour sa part Patrick Decaudin, prof d’histoire-géo à Saint-Thierry.

Entourés, hier, des principaux des deux collèges, mais aussi d’Isabelle Leseur, la présidente de Nova Villa, et de Catherine Vautrin, la présidente de Reims Métropole, les enseignants ont déjà constaté beaucoup d’enthousiasme chez leurs élèves.

Une visite du musée de l’histoire de l’immigration à Paris en 2017

« Les choses vont se mettre peu à peu en place avec un programme qui s’élabore trimestre par trimestre. Mais l’on sent déjà de la curiosité et une vraie volonté d’ouverture » , se réjouit Joël Simon.

En mai 2017, les élèves de 4 e des deux collèges seront notamment invités à découvrir le Musée de l’histoire de l’immigration à Paris.

Valérie Coulet

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l’union 161213a
Noël se prépare au quartier Croix-Rouge

 

 

Mercredi dernier, à l’espace Watteau de la Maison de quartier Croix-Rouge, adultes et enfants sont venus en famille afin de préparer les décorations de Noël. D’immenses cristaux de neige, habilement découpés, attendent d’être accrochés, des bonhommes de neige et des couronnes ont également été fabriqués avec des cartons de récupération. Les enfants finissent d’écrire leurs lettres au Père Noël.

Valérie Lasserre (photo), la directrice, montre une des « lanternes volantes » qui embarqueront les missives : « 100 % écologiques, elles vont se consumer entièrement. C’est mieux qu’un lâcher de ballons : tout est dégradable. »

 

 

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l’union 161212a
TENNIS : Au cœur de la pépinière de Reims

Encadrée par le préparateur physique Alexandre Duval, le directeur Anthony Petit et l’entraîneur Pierre Bouteyre, la moitié de la promotion 2016-17 avec Emmanuelle Girard, Mylène Halemai, Margot Yerolymos (au centre) et Sophia Biolay, en plein exercice (à droite). Montage L’Union
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Sous la direction d’Anthony Petit, le Pôle Espoirs féminin du Creps de Reims accueille huit jeunes joueuses désireuses d’accéder au plus haut niveau.

À l’abri des regards dans la grande halle de tennis nichée à l’arrière du Creps de Reims, Mylène Halemai, Emmanuelle Girard et Sophia Biolay multiplient les exercices physiques sous le regard inquisiteur du préparateur, Alexandre Duval. Sur le court contigu, Margot Yerolymos travaille son retour de service avec détermination.

En cette fin d’année, les pensionnaires du Pôle Espoirs féminin sont réunies pour quelques jours sur les hauteurs de Bezannes. « Il est temps de dresser un bilan intermédiaire, résume Anthony Petit, directeur de la structure. On profite de la semaine pour effectuer des entretiens individuels et définir les objectifs. »

Break de courte durée. Depuis hier, la moitié des huit élèves (Yerolymos, Léné, Girard, Halemai) est en stage à Saint-Raphaël (Var), en pleine préparation du tournoi 10 000 $ de Casablanca (Maroc – 19-25 décembre). Le dernier de l’année avant une semaine de vacances. « Les résultats sont très bons depuis deux ans, analyse le responsable. Auparavant, il s’agissait d’années de construction. »

Le Pôle Espoirs de Reims vient de fêter ses dix ans d’existence. Sa création a été imaginée en 2005, au moment où Anthony Petit est rentré des États-Unis (lire par ailleurs), peu de temps avant la disparition du Pôle France masculin de la Cité des Sacres. « Après la fin de ma collaboration avec Marlene Weingartner, je n’avais plus envie de travailler sur le circuit professionnel, explique l’Axonais d’origine. Je suis parti du constat selon lequel il y avait peu de joueuses françaises parmi les cent meilleures mondiales et surtout aucun entraîneur de la région ayant fréquenté ce niveau. L’idée a par conséquent germé de créer une structure privée pour essayer d’apporter une expérience aux entraîneurs et aux joueuses. J’ai tout de suite pensé à une association avec le Creps, dont j’ai moi-même été pensionnaire. Mais je partais de zéro. »

Quatre nouvelles depuis la rentrée

Au départ, le niveau des joueuses ne dépasse pas la troisième série. Jusqu’à ce qu’un partenariat avec le Centre fédéral de Ligue permette d’intégrer les meilleures espoirs champardennaises, comme Cindy

Castille ou Claire Makhloufi. Avec l’aide du Directeur technique national adjoint Dominique Poey, la qualité des pensionnaires augmente. En 2012, le Pôle est inscrit au Parcours d’excellence sportive et ainsi directement rattaché à la Direction technique nationale (DTN). Plus aucune fille n’étant issue de la région, la Ligue de Champagne-Ardenne se retire du projet. « Grâce aux résultats obtenus, on a commencé à attirer quelques-unes des meilleures Françaises » , se réjouit Anthony Petit.

Après le départ de Fiona Ferro (241 e mondiale) et de Lou Brouleau (408 e mondiale), quatre adolescentes ont intégré la promotion depuis la rentrée : Mylène Halemai (15 ans), Sophia Biolay (15 ans), Maélys Grabowski (11 ans) et Maélie Monfils (12 ans), la sœur de Gaël, le N° 1 français.

À Reims, les pensionnaires profitent à plein des infrastructures du Creps où les périodes de développement s’insèrent entre les semaines de compétition. À leur disposition : quatre entraîneurs, un préparateur physique, un médecin, un kiné, une psychologue, un micro-nutritionniste et un responsable d’internat, sans oublier la conseillère principale d’éducation Séverine Delanglez, qui jongle avec les emplois du temps pour assurer le suivi de la scolarité.

Le programme, dont le budget dépasse les 200 000 euros par an, est financé par la DTN, le Creps, l’État et les familles. « Je ne suis pas ingrat, je sais qui m’a aidé, poursuit le directeur, dont la structure est adossée juridiquement au TC Géo-André. Mon rôle consiste à faire la synthèse entre les différents intervenants. Avec mon caractère, j’ai déjà dû m’engueuler avec tout le monde. Mais j’assume mes décisions, je me fous d’être populaire. Car je sais que pour être très fort au tennis, il ne faut pas simplement être bon, il faut être exceptionnel. »

CÉDRIC GOURE

Partenaire d’entraînement de justiNE hénin

Ancien négatif passé par le Pôle France de Poitiers, Anthony Petit (44 ans) est originaire de Château-Thierry (Aisne). En 1989, il renonce à partir à l’Université de Californie à Los-Angeles (États-Unis) pour embrasser des études de finance à Paris. Il ne joue plus jusqu’à son retour à Reims, où il décide de préparer son Brevet d’État, en 1997, sous la direction de Gérard Valentin. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Justine Hénin, dont il devient le partenaire d’entraînement. Alors qu’il est moniteur au TC Géo-André, il reçoit en 2004 une proposition pour entraîner la Luxembourgeoise Mandy Minella, qui se situe autour de la 400 e place mondiale. Après un désaccord, il part à Tampa (États-Unis) pour coacher l’Allemande Marlene Weingartner, alors 36 e joueuse mondiale. Déçu du circuit féminin, il cesse sa collaboration fin 2005 pour rentrer en France, où il s’apprête à créer le Pôle Espoirs de Reims.

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l’union 161210b
Demain

Belote de l’association Étoile Croix Du Sud, ce dimanche à 13 h 30, 10 avenue Léon-Blum. Gratuit.

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l’union 161210a
Un espoir dans la tourmente

Il y a dix jours, le Stade de Reims a invité trente-deux enfants du quartier Croix-Rouge au centre de vie de Blériot dans le cadre des Mercredis citoyens. Ce jour-là, les jeunes pousses du FC Sires et de l’Espérance Rémoise ont été accueillis par Tess David, Alexandra Banner, Diego Rigonato, Hassane Kamara et… Antoine Conté.

C’est à Reims que le défenseur franco-guinéen a éclos après avoir signé son premier contrat professionnel au Paris SG le 23 mai 2013. Né dans la capitale, il a découvert le football à 8 ans à l’AS Val-de-Fontenay (2002-06) avant de muter au CO Vincennes (2006-07), où il est repéré pour intégrer le centre de formation du PSG. Il n’a que 13 ans.

Au Camp des Loges, il va tutoyer le haut niveau, s’ouvrant les portes de l’équipe de France, jusqu’à cumuler 27 sélections des U17 aux Espoirs. En 2013, il participe au Championnat d’Europe U19 en Lituanie. Grâce à un but décisif en prolongation face à l’Espagne en demi-finale (2-1), il contribue à la qualification des Bleuets qui s’inclineront face à la Serbie, le 1 er août, en finale (1-0).

SOUS CONTRAT JUSQU’EN 2018

Six mois plus tôt, jour pour jour, encore stagiaire, il avait effectué ses débuts en Ligue 1 en remplaçant Mamadou Sakho pour le dernier quart d’heure à Toulouse (4-0). « Je me fais tout petit en écoutant les conseils des coaches et ceux que me prodigue Mamadou Sakho, qui est comme un grand frère, confiait-il alors dans Le Parisien. Je ne risque pas d’avoir la grosse tête. Si cela devait arriver, j’ai un bon entourage qui me recadrerait aussitôt. » Dans la foulée de cette saison prometteuse, où il est sacré champion de France sous la houlette de Carlo Ancelotti, le défenseur est prêté à Reims. Malgré une participation limitée (9 rencontres de Ligue 1), le jeune homme réputé discret est définitivement transféré le 7 juillet 2014 et est retenu pour le Tournoi de Toulon, où la France atteint la finale, battue par le Brésil (5-2).

Il s’impose dans l’effectif champenois – où il trouve des affinités avec Traoré, Mfulu, Kyei ou Siebatcheu – au point de disputer 31 matches (toutes compétitions confondues) et d’effectuer ses débuts avec les Espoirs, dont il compte 6 sélections.

Le 24 septembre 2015, Antoine Conté est opéré d’un genou. Une blessure qui l’éloignera des terrains pendant cinq mois. Resté à Reims, où il est sous contrat jusqu’en 2018, malgré la relégation, il a joué 9 matches cette saison en Ligue 2. « On n’a jamais eu à se plaindre de ce garçon », témoigne Jean-Pierre Caillot. Jusqu’à cet après-midi du 8 décembre.

CÉDRIC GOURE

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l’union 161207b
Aujourd’hui

Forum égalité femmes/hommes, théâtre et stands de 14 à 17 heures.

Maison de quartier Croix-Rouge, espace billard.

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l’union 161207a
À venir

Belote de l’association Étoile Croix Du Sud, dimanche 11 décembre à 13 h 30, 10 avenue Léon-Blum. Gratuit.

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l’union 161206b
Société : Ils dorment dehors

Il y a huit tentes comme celle-ci le long de l’avenue Eisenhower. Ceux qui y ont trouvé refuge sont soutenus par le Secours catholique. Christian Lantenois
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Reims Une vingtaine de personnes passent la nuit sous la tente avenue Eisenhower.

On les laisse dormir dehors dans l’indifférence générale alors qu’à Calais ou à Paris, on a trouvé des milliers de places. » Antoine Liébert ne décolère pas. Ce bénévole du Secours catholique vient d’accueillir Mulikah et son bébé, originaires du Nigéria. La jeune femme est partie de son pays parce que le petit garçon d’un an était accusé d’avoir tué son père (en fait décédé d’un cancer) et que son entourage voulait obliger l’enfant à veiller son cadavre pendant un mois. La maman s’est enfuie vers l’Italie pour se retrouver entre les mains de proxénètes. Elle s’est à nouveau sauvée. Et la voilà à Reims, dormant où elle peut.

Huit tentes sont plantées le long de l’avenue

Les appels se succèdent au 115 qui promet de chercher un abri pour le soir. En attendant, elle se repose dans les locaux du Secours catholique, au Café sourire, où d’autres, comme elle, ont posé leurs valises pour quelques heures.

C’est le cas d’Ali, Pakistanais de 24 ans qui dort sous une tente devant le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), avenue du Général-Eisenhower. Huit tentes sont plantées là. Des familles y dorment alors que le thermomètre descend à moins 3° le matin. Le jeune homme a fait une demande d’asile le 16 novembre. Il déjeune au foyer Ozanam et va chercher un sandwich distribué par la maraude de la Croix-Rouge le soir. Ali ne parle ni français ni anglais. Personne ne comprend pourquoi il a quitté son village de montagne, sinon qu’il n’y avait pas d’école ni d’avenir pour lui là-bas.

Autre cas douloureux, celui de quatre Arméniens, les parents, et leurs deux enfants de 15 mois et 3 ans. Robert Mkrtchyan affirme qu’il était un activiste politique et qu’il a dû fuir pour sauver sa famille.

Nous avons dormi deux nuits par terre

Ils sont venus en camion et bringuebalent une énorme valise. « Nous sommes en France depuis une dizaine de jours », explique la maman. « Nous voudrions que nos enfants grandissent dans ce pays. Nous avons passé plusieurs nuits à l’Armée du salut, dont deux nuits par terre dans l’entrée. Mon petit garçon n’a pas trouvé le sommeil. »

Antoine Liébert a obtenu que le 115 les rappelle dans la soirée s’il y a une solution pour la nuit. En attendant, il s’occupe d’une famille d’Albanais qui tente de se réchauffer avec deux grands enfants de 13 et 17 ans. Ils dorment tous les quatre depuis trois semaines sous une tente, sans autre solution, et sont heureux qu’on leur apporte des vêtements et des boissons chaudes.

« La situation se tend en ce moment à cause du nombre de personnes que nous accueillons , poursuit Antoine Liébert. Cela fait plusieurs semaines que nous appelons le 115 tous les jours, parfois sans résultat. C’est déprimant au possible. »

Marie-Christine Lardenois

La vigilance est toujours verte , le plus bas niveau

Il y a 3 162 places d’hébergement dans la Marne. Le dispositif hivernal est toujours au vert car le renforcement des places est décidé selon les températures ressenties. Le vert implique des maraudes des associations caritatives et il est rappelé aux témoins de situations de détresse d’appeler le 115. Trois autres niveaux de vigilance peuvent être déclenchés jusqu’au 31 mars, l’orange pour une vague de froid exceptionnelle et le rouge pour une vague de froid avérée, exceptionnelle et durable. Une maraude diurne est tenue par le Secours populaire de 15 à 17 heures sur les promenades à côté de la gare.

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l’union 161206a
DEMAIN

Dans le cadre du Forum égalité Femmes Hommes, forum théâtre et stands, de 14 à 17 heures.

Maison de quartier Croix-Rouge, espace billard.

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l’union 161205c
Société : La laïcité débattue pendant une semaine

Michel Nicette participera jeudi à la conférence « Laïcité et humanisme ». Remi Wafflart
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La Semaine rémoise de la laïcité, qui débute aujourd’hui, est organisée par diverses associations.

Mais que renferme le concept de laïcité ? Aujourd’hui, deux interprétations s’opposent parmi ceux qui l’acclament : une vision dite « fermée » du concept, c’est-à-dire attachée à la stricte neutralité religieuse dans l’espace public, et face à elle à une vision qualifiée d’« ouverte », refusant au contraire de gommer tout signe d’appartenance religieuse. La Semaine rémoise de la laïcité, qui s’ouvre aujourd’hui, n’ignore pas ces divisions.

Soutenue par la Ville de Reims, conçue et organisée par la Licra avec le concours d’autres associations (Regards croisés, Café Philo, etc.), cette manifestation semble sur le papier faire la part belle aux partisans de la laïcité dite « fermée », n’incluant pas des partisans de la laïcité tels que, par exemple, la Ligue des droits de l’Homme ou la Ligue de l’enseignement.

Une Laïcité “d’accommodement” estimée trop conciliante

Autour de différents débats, cette Semaine a pour but de « diffuser les idées laïques et discuter de leur application » , résumait hier Michel Nicette, vénérable maître de la loge Humanisme et perspectives, qui participera jeudi, avec d’autres loges maçonniques, à la conférence « Laïcité et humanisme », à l’institut régional de travail social.

Cet ancien maître de conférence en sociologie, désormais retraité, met en garde contre une laïcité dite « d’accommodement » , qu’il estime excessivement conciliante avec le fait religieux – crèche en mairie, port du voile à l’université, etc.

« À une époque, on a sans doute cru le principe acquis (…) Mais quand on mélange communautarisme et multiculturalisme, on ne s’en sort plus… »

Mathieu Livoreil

Le programme

À partir d’aujourd’hui : à l’hôtel de ville, exposition par l’école Galilée d’un récent voyage au site mémoriel du camp des Milles. 18 heures : inauguration.

Mercredi 7 décembre : à la maison de quartier Billard, « forum égalité femme homme », avec Femmes relais 51. Entrée libre.

Jeudi 8 décembre : à l’école supérieure de professorat (23, rue Clément-Ader), sensibilisation des étudiants de l’Espé à la laïcité. Lecture + conférence. 19 heures, à l’IRTS (8, rue Joliot-Curie), conférence-débat « Laïcité et humanisme », par Guy Arcizet. Gratuit. S’inscrire sur licra.reims@free.fr.

Vendredi 9 décembre : à l’école Barthou, « Dessine-moi la laïcité ». 19 heures, à l’hôtel de ville, débat sur « la laïcité en 2016 ». Entrée libre.

Vendredi 16 décembre : à la médiathèque Falala, de 18 à 20 heures, table ronde « les femmes musulmanes dans la société française ». Entrée libre.

Samedi 17 décembre : à la Grande mosquée, « le port du voile, un débat religieux, culturel ou politique », par le Café philo. Entrée libre.

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l’union 161205b
Une colle

Lors de la réunion de présentation de la phase 2 de la rénovation urbaine, à Croix-Rouge, des propriétaires ont fait part de leur désarroi face à la perte de valeur de leur bien, en raison même des longs travaux passés et à venir et en raison de certaines nouvelles constructions, qu’ils estiment trop proches de leur logement. « À Croix-du-Sud, vous avez une idée du prix du mètre carré ? », a lancé aux élus un Rémois qui, au bout de deux ans, n’a toujours pas vendu son appartement. Face aux hésitations de l’auditoire, il a donné la réponse, indigné : « Même pas 1 000 euros ». Catherine Vautrin lui a rappelé que la rénovation était faite pour qu’à long terme, les biens retrouvent de la valeur.

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l’union 161205a
Duplication à l’étude

Nous avons vu la semaine passée le (trop grand) succès de l’épicerie sociale étudiante rémoise, AgoraÉ. Pour le moment, cette structure n’existe que sur le campus Croix-Rouge. Les scientifiques du Moulin-de-la-Housse vont-ils être laissés pour compte ? Pas sûr. L’adjoint au maire chargé de la solidarité Franck Noël nous a confié que la création d’une AgoraÉ sur cet autre campus faisait l’objet d’une réflexion.

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l’union 161204b
Aujourd’hui

Forum théâtre sur l’égalité femmes hommes, avec stands de 14 heures à 17 heures, mercredi 7 décembre à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard.

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l’union 161204a
Aujourd’hui

Assemblée générale de l’association syndicale la Croisette, jeudi 8 décembre à 20 h 15.

École primaire Joliot-Curie, salle d’évolution, entrée principale.

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l’union 161202b
Université : une épicerie sociale trop bien justifiée

La présidente Mathilde Bouquin : « Nous pourrions devenir la plus grosse épicerie de ce genre en France ! » A.P.
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Un an après sa mise en service, l’épicerie sociale étudiante confirme qu’elle répond bien à un besoin.

Florian suit des études de psychologie à la faculté à Reims. « Je mange beaucoup de fruits et légumes, confie ce Châlonnais de 20 ans. Mais dans le commerce, ça revient cher ! » Heureusement, il y a maintenant l’épicerie sociale étudiante. Florian admet sans complexe qu’il y est client. « C’est vraiment intéressant : regardez, vous avez une salade pour 3 centimes ; une grappe de bananes pour 1 à 2 centimes, un céleri à 1 centime ! » On pourrait ajouter les pâtes à 17 centimes le kilo, le sucre en poudre à 12 centimes. Comme on dit, il n’y a pas photo.

Florian n’est pas le seul à profiter de ce commerce sur mesure pour étudiants démunis, appelé AgoraÉ, géré par l’association étudiante Intercampus, et qui vient de fêter son premier anniversaire. « Nous avons accueilli 539 bénéficiaires différents depuis l’ouverture, indique la présidente de cette association, Mathilde Bouquin. Vu la progression de la fréquentation, nous pourrions atteindre le chiffre de 550 à la fin de cette année, ce qui ferait de nous la plus grosse épicerie de ce genre en France. » Rien que ça ! On voit donc que la mise en place de cette structure est malheureusement tout à fait justifiée. « Je ne m’attendais pas à ce que ça marche aussi bien » concède l’adjoint Franck Noël, qui représentait le maire à l’anniversaire. Et pourtant, n’est pas client qui veut.

Pour prétendre faire ses courses dans les rayons de l’AgoraÉ, disposés dans un préfabriqué du campus Croix-Rouge, il faut en effet faire état de ressources limitées. « Le critère, c’est de disposer d’un reste à vivre (argent disponible une fois déduites les charges incompressibles, comme le logement) inférieur à 400 euros par mois » explique la présidente. Et pour établir ce constat de façon officielle, il faut passer en amont par une assistante sociale.

Mais l’AgoraÉ, c’est aussi un lieu de vie, de rencontres. Et pour cette partie-là, dont la fréquentation est plus difficilement mesurable, l’accès se fait sans conditions.

Antoine Pardessus

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l’union 161202a
Quand le bourreau présumé de Tony menaçait de brûler une infirmière

Loïc Vantal, alias Loïc Lemsi sur Facebook, avait déjà défrayé la chronique locale en 2014, quand il avait menacé de brûler une infirmière dans un ascenseur.
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Alcool, violences, menaces caractérisent le passé judiciaire du meurtrier présumé du petit Tony. L’une des sept affaires pour lesquelles il a été condamné en offre un condensé saisissant.

Il fréquentait la correctionnelle. C’est désormais la cour d’assises qui se profile à l’horizon pour Loïc Vantal, alias Loïc Lemsi sur son compte Facebook, mis en examen pour le meurtre du petit Tony (nos précédentes éditions).

Sans emploi, l’homme avait emménagé avec la mère de l’enfant place des Argonautes, à la rentrée. « Notre vie a changé le jour où ils sont arrivés. C’était la musique à fond, matin et soir » , a témoigné un voisin. Certains locataires leur avaient demandé de faire moins de bruit. En réponse, insultes et menaces du concubin – déjà condamné sept fois pour violences, dégradations, outrages, menaces – et qui avait même fait le tour de la cage d’escalier pour tenter d’identifier l’auteur d’un courrier qui se plaignait des tapages auprès du bailleur. Une personnalité très inquiétante, sur fond d’ « addiction sévère à l’alcool » , condensée en une seule affaire, celle qui lui a valu sa sixième condamnation.

Nous sommes le 10 décembre 2014, dans un immeuble rue Alphonse-Naudin, route de Witry. À l’époque, Loïc Vantal habite Croix-Rouge, mais il vient régulièrement à cette adresse où il connaît du monde. Du tapage, déjà. Dans l’ascenseur, un mot invite les locataires du 9 e à se calmer sous peine d’être expulsés. De retour d’une soirée arrosée, Loïc Vantal et un cousin s’énervent à la vue de l’affichette, alors qu’une maman s’apprête à sortir de l’ascenseur avec son fils de 8 ans pour aller à l’école. Ils l’accusent d’être à l’origine du mot. Loïc Vantal le brûle devant l’enfant terrorisé, qui s’enfuit avec sa mère. Sortir le briquet ? Une habitude. En 2013, n’a-t-il pas pris cinq mois ferme pour avoir brûlé en état d’ivresse, place d’Erlon, des chaises du restaurant Pâtes et Saveurs et la bâche de l’hôtel Victoria ?

Deux mises à l’épreuve en cours

De nouveau seuls dans le hall, les cousins brûlent des prospectus, mais arrive une infirmière venue soigner un locataire. Elle ose une remarque. Loïc Vantal la plaque dans l’ascenseur et menace de mettre le feu à sa doudoune, flamme du briquet allumée qu’il fait passer près de son visage et des poils synthétiques du manteau. La cabine s’ouvre, l’infirmière s’échappe, la police arrive.

Déféré en comparution immédiate, Loïc Vantal aurait sombré dans la délinquance après la séparation de ses parents et le décès d’un grand-père.

Jugement : deux ans de prison, dont un avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve, plus cinq mois de sursis révoqués. Il était toujours détenu dans le cadre de cette affaire lors de son dernier passage au tribunal, le 23 mars 2015 (quatre mois avec sursis et mise à l’épreuve pour des violences en état d’ivresse, en 2012).

Il avait ensuite bénéficié d’une semi-liberté jusqu’à la fin de sa peine en janvier 2016. Il « respectait globalement » ses suivis. Fin août, il se mettait en ménage avec la mère de Tony. La suite est connue.

Fabrice Curlier

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l’union 161201d
L’épicerie sociale a 1 an

 

 

L’épicerie sociale étudiante de Reims, appelée AgoraÉ, a été ouverte en novembre 2015 sur le campus Croix-Rouge. Elle fêtait mardi son premier anniversaire, à travers diverses prises de paroles de personnalités et acteurs de cette structure. « Nous avons accueilli sur cette année 539 bénéficiaires, indique Mathilde Bouquin, la présidente de l’association Intercampus qui gère cette épicerie, et la tendance est à la progression ; nous pourrions arriver à 550 bénéficiaires à la fin 2016, ce qui ferait de nous la plus grosse AgoraÉ de France. » Constat dont on ne se réjouira pas forcément, mais qui a au moins le mérite de justifier l’existence de cette structure qui avait eu tant de mal à voir le jour, on s’en souvient peut-être.

 

 

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l’union 161201c
Pas d’électricité pendant 4 heures

Le feu, qui a pris dans une cave du 10, esplanade Cézanne, suite à un court-circuit, a privé d’électricité 6 blocs dans le quartier, jusqu’à minuit environ. A.B.
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Un sinistre d’origine accidentelle a privé six immeubles de courant.

L’alerte a été donnée, mardi soir vers 20 heures. Le feu s’est déclaré dans un local technique au 10 esplanade Cézanne, dans le quartier Croix-Rouge à Reims. L’incendie a été vite maîtrisé par les sapeurs-pompiers qui ont ensuite réalisé une longue reconnaissance pour s’assurer que le feu ne s’était pas propagé via les conduits dans les immeubles environnants.

La fibre optique endommagée

« La problématique ici, c’est que toutes les caves communiquent. La fumée ne s’est pas propagée qu’aux blocs de l’esplanade Cézanne mais aussi aux immeubles des 15, 17, 19 et 21 Léon-Blum ainsi qu’au 16 Georges-Braque » , détaillait mardi soir, le chef de groupe qui a coordonné l’intervention des secours. Conséquence directe de ce feu d’origine électrique : six entrées d’immeubles ont privées d’électricité pendant près de quatre heures.

Chez les habitants hier soir, c’était la consternation. « Tout cela aurait pu être évité. Le bailleur social Plurial Novilia a été prévenu à trois reprises depuis le début de la semaine que dans le hall du 10 esplanade Cézanne, ça sentait le brûlé. Les riverains n’ont pas été pris au sérieux, comme toujours » , s’agace un locataire, qui a guidé d’abord les secours puis les techniciens d’Erdf, un peu perdus dans les noms des blocs, qui ne correspondaient pas à leurs plans.

Hier matin, l’odeur de brûlé persistait dans les halls des 10 et 12 esplanade Cézanne. Les techniciens de Numéricable ont mis un peu de temps à localiser le lieu du sinistre. Ils ont dû réinstaller la fibre optique, afin que refonctionnent télévision et internet. Autre personne réparant les dégâts, la femme de ménage, à qui les allées et venues, l’eau et la fumée ont donné plus de travail.

Dans les étages, les habitants ont pris ces désagréments avec calme, et une pointe de résignation. « J’ai toujours des bougies pour les cas comme ça. On a rassuré et aidé les personnes âgées qui sortaient sur les paliers » , soupire une quadragénaire partant à son travail. « Je ne me suis rendu compte de rien car je me couche très tôt » , avoue une propriétaire de 95 ans, tout sourire. « On a été patients. Il n’y avait rien d’autre à faire, commente encore ce trentenaire en faisant démarrer sa moto. Heureusement qu’il n’y avait pas un match de foot. Là, je me serais énervé ! »

A.B. et A.D.

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l’union 161201b
Haltérophilie

 

N1 : le Reims HM consolide son rang

Les deux équipes du Reims Haltérophilie Musculation ont profité de la 2 e journée de N1, à domicile face à Saint-Maur et Caen, pour s’ancrer dans l’élite. Romane Loll (66+84, 150 kg, photo) a battu tous les records marnais de l’ex-internationale Valérie Ninvirth. Avec 724 points, l’équipe féminine a grappillé une place (11 e ) au général. Avec un total de 1 639,9 points, la formation masculine (Bouly, Chol, Ducourty, Dijoux et Colombo) est 3 e derrière Saint-Maur-des-Fossés (1 er ) et Clermont-Ferrand, champion en titre.

Régionaux : acte II sur deux sites

Samedi (14 heures), la salle François-Legros de Reims accueille la 2 e journée des championnats du Grand Est, avec le RHM 3, Cormontreuil 2 et Petite Rosselle (Lorraine) et les féminines de Cormontreuil. Le lendemain, à Laneuveville-devant-Nancy, la réserve locale reçoit le RHM 2, Cormontreuil et Auboué (Meurthe-et-Moselle) pour un choc au sommet entre favoris du Grand Est.

 

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l’union 161201a
Cross-country championnats d’acAdémie UNSS : La maestria du lycée rémois François-Arago

Mateo Fucho (861), chef de file d’un LPO Arago tout feu tout flamme, hier à Troyes. L’Est Éclair
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Hier, lors des championnats académiques au complexe troyen Henri-Terré, les couleurs marnaises ont surtout brillé par le biais du LPO François-Arago. Un succès tant chez les juniors filles (doublé Camille Carrier - Cassandra Ferey) que chez les cadets (victoire de Mateo Fucho, l’établissement rémois plaçant sept hommes dans les neuf premiers !).

Une performance de haut vol sur le site aubois, qui fait des cadets rémois (catégorie lycées garçons) les lauréats académiques et qui les envoie aux championnats de France, le 21 janvier, à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Comme huit autres formations champardennaises, dont deux autres du LPO Arago (lycées filles et lycées mixtes) et le collège Jean-Moulin de Saint-Memmie (minimes mixtes).

 

 

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l’union 161130a
Urbanisme : Des habitants sur le qui-vive

Lors de la présentation de la 2e phase de l’Anru, diverses inquiétudes se sont exprimées. C. Lantenois
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Le coût des travaux va-t-il se répercuter sur les charges et les loyers ? Les propriétaires privés vont-ils bénéficier d’aides pour valoriser leur patrimoine ? Quand les porches seront-ils rouverts ? La tranquillité et la sécurité seront-elles assurées en bas des immeubles ? Trouvera-t-on assez de places de parking après les travaux ?

La quarantaine d’habitants participant à la réunion publique sur la nouvelle phase de renouvellement urbain à Croix-Rouge (L’union d’hier) ont exprimé plusieurs inquiétudes et obtenu des débuts de réponse.

Une réunion sur la rénovation de l’habitat sera prochainement réservée aux particuliers propriétaires, a précisé la présidente de Reims Métropole Catherine Vautrin, indiquant par ailleurs que la maison de quartier Eisenhower était « bien fatiguée » et qu’un équipement de proximité faisait partie des réflexions.

Importante précision, pour que les habitants ne s’alarment pas inutilement. Ce sont bien les immeubles situés aux 7 et 9 avenue Bonaparte (et non pas 17 comme écrit par erreur hier) qui sont concernés par de futures démolitions, tout comme le 6 rue Olympe-de-Gouges. Le Foyer rémois organisera le plan de relogement pour 105 familles à partir du premier semestre de 2017. Les destructions débuteront au 2 e trimestre de 2018.

Anne Despagne

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l’union 161129a
Urbanisme : nouveau Croix-Rouge, les premières pistes

Le secteur de la rue de Rilly-la-Montagne fait partie de ceux qui vont bénéficier du nouveau programme de réhabilitation, à Croix-Rouge. Christian Lantenois
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La 2 e phase du renouvellement urbain va démarrer dès 2017. Hier soir ont été présentées les réflexions en cours pour les secteurs de Rilly, Hippodrome, Pays-de-France et Croix-du-Sud.

Rénover pour vivre mieux. Les années passent, l’objectif reste le même. Entre 2004 et 2014, 1 700 logements ont bénéficié de réhabilitations diverses à Croix-Rouge. Pour les dix années qui arrivent, c’est à peu près le même nombre qui est visé. Avec la deuxième phase de la rénovation urbaine, c’est une nouvelle réflexion qui s’engage, pour les secteurs qui n’avaient pas profité de la première salve de travaux : Rilly, Hippodrome, Pays-de-France et Croix-du-Sud.

Hier soir, la présidente de Reims Métropole Catherine Vautrin, le maire Arnaud Robinet, la sous-préfète Valérie Hatsch et les bailleurs sociaux ont présenté les premières pistes pour « achever » le renouveau d’un quartier qui abrite 20 000 habitants et se trouve à équidistance du centre-ville et de la zone d’activités en plein essor de Bezannes.

1 Rilly, Eisenhower, Taittinger

Les ambitions sont multiples pour valoriser cette partie de Croix-Rouge : consolider les activités économiques, revaloriser les immeubles, faciliter l’accessibilité en cœur d’îlot, rompre avec l’effet « mur blanc », retravailler les liens avec le campus et, comme partout ailleurs, améliorer la tranquillité. Les espaces verts seront réaménagés, de nouvelles traversées seront créées vers l’université. Reims Habitat mène actuellement une enquête auprès des locataires des 39-45 rue Taittinger pour connaître leurs souhaits et leurs besoins. Au 58 rue Eisenhower, qui accueille les start-up, de nouvelles activités pourraient s’installer en pied d’immeuble. Côté foyer rémois, la démolition de la résidence étudiante (désormais vide) va reconnecter le quartier à la fac.

2 Hippodrome

Ce secteur, sans logement, demeure isolé du reste du quartier. L’hippodrome est pourtant un équipement historique majeur et un élément de son environnement proche, en relation aussi avec le campus. C’est là que sera installé le nouveau siège de l’université. Le maintien d’un espace public modulable servira, notamment, au stationnement.

Premières démolitions en 2018 et début des relogements l’an prochain

Ce dernier point a été identifié comme un « manque » dans la première phase de rénovation urbaine. De nombreuses réclamations se sont exprimées, depuis la fin des « premiers » travaux : trop de places de parking ont disparu avec l’Anru 1.

3 pays-de-France

Ce secteur doit pouvoir « réaffirmer sa centralité » grâce à une refonte des espaces extérieurs entre autres et accroître sa vocation économique. Le Foyer rémois a inscrit 500 logements à rénover et affiche sa volonté de démarrer au plus vite. Trois cents appartements sont à abattre dans les trois ans. Les premiers plans de relogement devraient démarrer au premier trimestre de 2017 et les premières démolitions intervenir dès 2018, comme par exemple au 6 rue Olympe-de-Gouges et au 17 avenue Bonaparte. Objectif : que ce secteur retrouve son dynamisme, en lien avec l’arrêt de tram Arago et avec le lycée.

4 Croix-du-sud

« Il faut finir tout le secteur Braque, Cézanne, Ingres » , a précisé la chef de projet chargée de la rénovation urbaine pour la Ville. Et conforter l’offre de stationnement. Plurial Novilia confirme les problèmes de déplacement des piétons et de cohabitation entre eux et les voitures, en particulier entre les îlots Cézanne et Bonaparte et entre Blum et Morisot. Trois bâtiments sont visés par des démolitions : le 18 de la place Georges-Braque, les 2 et 10 de l’esplanade Paul-Cézanne. Pour l’instant, comme l’ont regretté des riverains au cours de la réunion, des porches (passages) ont été fermés, qui engendrent des détours pénibles pour accéder aux commerces ou aux médecins. Question de sécurité, a expliqué le bailleur, mais situation transitoire, face à laquelle il faudra avoir de la patience.

Cette vertu, les Rémois de Croix-Rouge vont en avoir bien besoin dans les années à venir. Ils seront étroitement associés à tous ces changements. À travers le conseil citoyen, le conseil de quartier et la Maison du projet, qui sera, au sein de la mairie annexe, un lieu d’échanges.

Anne Despagne

LES FAITS

En décembre 2004 débute la première phase du renouvellement urbain, qui concerne Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et Épinettes.

En avril 2013 sont inaugurés nouveaux immeubles et nouveaux axes de circulation. Les travaux se poursuivent jusqu’en 2014.

En avril 2016 , les élus présentent à l’Agence nationale pour la rénovation urbaine les réflexions conduites avec les services de l’État, les bailleurs et les habitants.

Hier soir se déroulait la première réunion publique évoquant la 2 e phase de la rénovation urbaine.

Le 8 décembre 2016 sera signé le programme Anru 2.


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