Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - février 2017.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 170227a
Le secrétaire d’État à l’enseignement supérieur à Reims

Les 28 février et 1 er mars, le colloque annuel de la conférence des présidents d’université se tiendra à l’université de Reims Champagne-Ardenne, sur le campus Croix-Rouge.

Le thème du colloque est « Pensons l’université pour l’avenir ». Le secrétaire d’État en charge de l’Enseignement supérieur et la Recherche, Thierry Mandon, devrait assurer l’ouverture du rendez-vous.

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l’union 170225a
Faits divers : De la résine de cannabis plein les poches… M.D.

On le sait, rien de tel que de prendre la fuite à la vue de la brigade anticriminalité pour attirer l’attention. C’est pourtant ce qu’a fait cet individu né en 1986, lundi, vers 21 heures, place des Mouettes. Pris en chasse par les policiers, il s’est réfugié dans son immeuble, avant de se délester de quelques papiers dans les étages. Vérifications faites, certains cachaient des morceaux de cannabis, soit un peu plus de 17,5 g au total. L’homme a admis les faits. Une peine de trois mois de prison ferme et de 600 € d’amende lui est proposée dans le cadre d’une reconnaissance préalable de culpabilité. Il dira le 28 juin s’il l’accepte ou pas.

Mardi, rebelote. Les policiers de la brigade anticriminalité ont interpellé deux individus en possession de résine de cannabis, rue Paul-Cézanne, à Croix-du-Sud. L’un, mineur, devra s’en expliquer devant le juge des enfants, tandis que son comparse passera à la barre du tribunal en mai.

Un peu plus tard, vers 1 h 30, c’est rue de l’Écu que les policiers ont fait une nouvelle prise de stupéfiants, cette fois en contrôlant un cycliste qui venait de commettre une infraction au code de la route. Celui-ci a été trouvé porteur de trois morceaux de résine de cannabis, encore elle, pour un total d’environ 20 g, ainsi que d’une balance. Placé en garde à vue, l’homme a reconnu les faits. Mais les trouvailles ne se sont pas arrêtées en si bon chemin : en perquisitionnant son domicile, les policiers ont mis la main sur 1 g de drogue supplémentaire, et ont découvert un petit système de culture d’herbe. Dans le cadre d’une reconnaissance préalable de culpabilité, on propose au fumeur de s’en tirer avec 4 mois de prison avec sursis et 500 € d’amende. Réponse le 28 juin.

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l’union 170224a
Athlétisme : Gognies le Biélorusse

Première cape pour le champion de France cadets sur 5000 m. Avec « un peu de pression »…
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Pour sa première en équipe de France, le marcheur cadet de l’Efsra, Ryan Gognies (photo), dispute, demain, un match international à Minsk. Dans la capitale bélarusse, le Rémois s’aligne sur 5 000 m marche, distance sur laquelle il fut sacré aux France à Rennes. D’où sa cape chez les moins de 20 ans bleus, « avec un peu de pression quand même. Là, on s’entraîne dur pour faire moins de 22 minutes », admet l’intéressé, qui a déjà fait 22’50 et cette semaine sous la coupe de la FFA avant de s’envoler ce jour, après une préparation « corsée » au Creps le week-end dernier.

Nairobi en filigrane

Le marcheur de 16 ans, en 1 re sports études au lycée Arago à Reims, prépare un autre rendez-vous, le 12 mars, un 10 km à la Roche-sur-Yon (Vendée), qualificatif aux Mondiaux cadets kenyans de Nairobi en (12-16 juillet). « Il faudra y faire moins de 45 minutes, c’est l’objectif de la saison », précise Ryan Gognies, entraîné à l’Efsra par Gilles Rocca.

 

 

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l’union 170223a
Des activités pendant les vacances

CENTRE MARTIN-PELLER Premier contact avec la glace… en fauteuil luge à la patinoire Albert-Premier. Les animateurs deviennent les pousseurs. Les plus hardis ont tenté les patins.
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CENTRE JOLIOT-CURIE De jeunes cinéastes en herbe réalisent un petit film d’animation image par image, selon le procédé « stop-motion ». Ils se prennent également en photos et s’intègrent dans l’histoire.
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CENTRE CLAIRMARAIS Chaque enfant confectionne le costume de son personnage préféré, les décors et les accessoires et écrit l’histoire qu’il jouera.
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CENTRE ADRIATIQUE Encadré par Dalya, animatrice en service civique, les enfants pratiquent l’art urbain du pochoir. Les graffitis seront ensuite exposés.
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Centre Charpentier Au gymnase Gallieni, les enfants s’initient au futsal et en travaillent, avec un animateur, les aspects techniques.
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CENTRE RUISSELET Le gymnase Bourgoin accueille les archers débutants. Pour bien tirer, la position et la précision du geste sont très importants. Certains ont atteint le coeur de cible.
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270 enfants sont répartis dans les six centres d’accueil de la Ville pendant les vacances.

On les a vus peindre, décorer, photographier… et faire du sport !

Des sorties à La Cartonnerie, au cinéma Opéra et au Centre de création pour l’enfance de Tinqueux ont également été offertes à plusieurs groupes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 170222b
Haltérophilie championnats de la marne : Reims dominateur avec douze titres

Le Reims Haltérophilie Musculation a remporté douze titres départementaux dans sa salle François-Legros, samedi, alors que, de son côté, le CH Cormontreuil a enlevé ses quatre premiers. Dont trois chez les féminines : Charline Ploujoux (seniors + 90 kg), Sonia Hadj (masters 63 kg) et Patricia Dias, qui a réalisé les records de Champagne des Masters 90 kg en totalisant 84 kg (36 + 48).

Gérin au top de sa forme

La meilleure performance féminine est à mettre à l’actif de la Rémoise Yvonne Gérin, auteur de records en Masters 2 + 90 kg avec un total de 134 kg (57 à l’arraché + 77 à l’épaulé-jeté). Du coup, elle est en bonne posture pour défendre son titre national.

Chez les jeunes, le RHM s’est imposé en minimes avec Richardson Amoesi (+ 69 kg), chez les cadets avec Arthur Migeon (62 kg) et Armen Mkrtchyan (série fédérale 77 kg), et en juniors avec Sacha Ossona (77 kg).

La lutte a été belle chez les seniors 69 kg, Bernard Gaillet (RHM) prenant le dessus sur Heiva Reichart (CHC). Florentin Ducourty (77 kg) a battu son record avec 228 kg (97 + 131), dominant Nicolas Bracq (CHC) et Thibault Noyelle (RHM). Mohamed Lahri a empoché le titre des 94 kg.

Les masters masculins à la fête

Certains Masters (35 ans et plus) tentaient aussi d’obtenir leur ticket pour les Championnats de France. Serge Dias (Cormontreuil) a été titré en M2 77 kg mais sans les minima. En revanche, les mousquetaires du RHM seront du déplacement à La Ferté-Milon (Aisne), à la mi-avril. Frédéric Magnan (M4, 85 kg) sera même le favori avec ses records à 219 kg (98 + 121), Stéphane Larcy aussi en M6 77 kg (records à 160 kg), tout comme Claude Baechler (M8, 94 kg), recordman de Champagne à 128 kg (55 + 73). Philippe Bonin (M7, 77 kg) est sélectionné avec un total de 112 kg (52 + 60).

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l’union 170222a
Haltérophilie : N1 : dernier tour samedi à La Ferté-Milon

 

 

 

L’élite du Reims Haltérophilie Musculation était absente samedi dernier à François-Legros, se réservant pour ce week-end.

La Ferté-Milon accueillera en effet le 4 e et dernier tour de Nationale 1. L’équipe féminine du RHM, avec Kimberley Poiret (photo), tentera d’assurer son maintien, pendant que les masculins défendront leur deuxième place.

 

 

 

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l’union 170221b
Environnement : Attention aux coupures d’eau le jeudi 2 mars dans le sud de Reims

 

 

La communauté urbaine du Grand Reims annonce des coupures d’eau le jeudi 2 mars, quartiers Croix-Rouge, Haut de Murigny, Haut de Cormontreuil et ZAC de Bezannes.

Ces deux coupures d’une heure, entre 8 et 10 heures et entre 14 et 16 heures, sont dues à une opération de maintenance sur le « surpresseur » du réservoir de Croix-Rouge.

 

 

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l’union 170221a
Un secrétaire d’État à Reims

Les 28 février et 1 er mars, le colloque annuel de la conférence des présidents d’université se tiendra à l’université de Reims Champagne-Ardenne, sur le campus Croix-Rouge.

Le thème du colloque est « Pensons l’université pour l’avenir ». Le secrétaire d’État en charge de l’Enseignement supérieur et la Recherche, Thierry Mandon, devrait assurer l’ouverture du rendez-vous.

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l’union 170219b
Aujourd’hui

Belote de l’association Etoile Croix Du Sud, à 13 h 30, 10, avenue Léon- Blum, tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 170219a
Association : Des vacances bien occupées

Un petit moment de calme au milieu d’un vaste programme de jeux, de dessins, d’activités.
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Les vacances de février se passent très bien pour les trente-quatre petits Bezannais qui fréquentent le centre de loisirs : la première semaine, 21 enfants et 13 pour la seconde semaine de vacances.

Sous la direction de Céline Vassaux, les animateurs Rita Davy-Desprez et Emma Callegari, les stagiaires Axel Bevière, Lucie Roy (semaine 1), Jean-Lou Labiausse (semaine 2) et Morgane Boyer proposent un large programme de jeux, de dessins, d’activités manuelles et sportives avec des moments plus calmes autour de DVD et de lectures.

Une attention toute particulière a été apportée à la décoration de la salle par l’équipe d’animation.

Deux sorties viennent compléter le programme : la première au Planétarium de Reims pour découvrir les étoiles et l’autre à la piscine de Croix-Rouge pour nager. Bref, ça n’arrête pas. Vive les vacances !

 

 

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l’union 170218d
DEMAIN

Belote de l’association Étoile Croix Du Sud à 13 h 30.

Adresse : 10 avenue Léon-Blum, tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 170218c
Éducation : De jeunes Rémois exercés aux secours

La classe « Métiers de la sécurité » en simulation de recherche de victimes à Chamonix.
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Ils ont fait du ski et passé un agréable séjour en Haute-Savoie. Mais si les élèves du Bac Pro Métiers de la sécurité du lycée professionnel Joliot-Curie sont partis avec 6 enseignants accompagnateurs, ce n’était pas seulement pour une simple classe de neige . « Nous voulons qu’ils voient ce qu’est la sécurité en haute montagne. Les élèves de seconde ont pratiqué, en compagnie des pompiers de Chamonix, des exercices de secours de victimes d’avalanche. Ceux de première ont visité le tunnel du Mont Blanc et les PC sécurité » , explique leur professeur d’éco-gestion, Aziz Meguebel.

La sécurité dans un autre environnement

À leur retour, personne ne se doutait que le terrible accident de Tignes allait mettre en avant, une nouvelle fois, les dangers du hors-piste. « On a pu assister à une séance de recherche de victimes d’avalanche, avec un mannequin, puis une personne. C’était intéressant. On découvrait une facette de notre futur métier dans un autre environnement », confiait Sylvina. Valentin décrit l’exercice : « On nous a montré comment sonder. Il faut faire plusieurs trous autour de la victime, en évitant de toucher sa tête. Ensuite, on prend des pelles, on dégage la personne en la prenant par les épaules et on l’installe sur un brancard. »

Les lycéens effectuent des stages en entreprise. Alexandre était à la centrale nucléaire de Chooz : « Je me suis occupé de l’accueil, du filtrage des personnes. J’ai fait des rondes à l’extérieur et visité les PC de sécurité. » Étienne a accompli son stage à Cora Nord : « J’ai effectué des rondes dans les rayons et les réserves. » L’option Métiers de la sécurité permet un large éventail de carrières, civiles ou militaires. À la fin de la 1 re , les élèves passent une certification de niveau CAP agent de sécurité et un brevet de secourisme.

Portes ouvertes samedi 18 mars de 9 à 13 heures au 4 rue Joliot-Curie.

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l’union 170218b
Faits divers : Deux vendeurs de cannabis arrêtés dans une voiture

Le duo a reconnu vendre une à deux plaquettes de cannabis par semaine, depuis un an. Illustration.
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Mercredi, lors d’une patrouille au quartier Croix-Rouge, des policiers ont repéré deux individus qui se comportaient de façon bizarre dans une voiture garée avenue Robert-Schuman, près de l’hippodrome. Ils les ont contrôlés. Sur le premier occupant, 21 ans : deux grammes de résine de cannabis. Sur le second, 19 ans : 23 grammes.

Gardes à vue et perquisitions ont suivi. Au domicile du plus jeune, les enquêteurs ont découvert 98 grammes de cannabis conditionnés en sachets, prêts à la revente. Il a reconnu revendre deux plaquettes par semaine depuis un an, moitié moins pour son camarade pendant la même période.

Présentés au parquet, les deux jeunes gens ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Ils sont convoqués à l’audience correctionnelle du 24 avril.

 

 

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l’union 170218a
Haltérophilie : Les Départementaux aujourd’hui à Reims

Le championnat de la Marne se déroulera ce samedi au gymnase François-Legros à Reims et verra une confrontation et le partage des titres entre les locaux du Reims-Haltérophilie-Musculation et le HC Cormontreuil qui devrait dominer chez les féminines.

Avec en vedette Marion Anfry, en quête de records. Le RHM alignera un large effectif des minimes aux vétérans. Première barre à 14 heures.

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l’union 170217a
Les incendiaires rôdent

Hier midi, une cabane de jardin s’est enflammée impasse de la Vesle à Saint-Brice-Courcelles, près des transports Durand. L’origine paraît suspecte.

Mercredi vers 21 h 30, une remorque de chantier a pris feu rue Jean-Louis-Debar à Reims. Du plastique et des papiers brûlaient à l’intérieur.

Mardi à 16 h 30, des détritus ont été incendiés dans un sous-sol désaffecté de la rue du Docteur-Lemoine.

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l’union 170216a
À VENIR

Belote de l’association Étoile Croix du sud, dimanche 19 février à 13 h 30. Adresse : 10 avenue Léon-Blum, tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 170215d
AUJOURD’HUI

Café tricot animé par Anne-Sophie Velly. Moment convivial, l’ouvrage à la main.

Au tricot ou au crochet, partager son savoir-faire, s’initier et partager le tricotage.

De 10 à 12 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis- Debar.

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l’union 170215c
Shit par-ci, beuh par-là

Quelques consommateurs de hasch, de kif, de beuh, de zeb, de weed, de chichon…, bref de cannabis, ont croisé ces jours-ci le chemin de la police. Vendredi à 16 h 30, lors d’une opération de contrôles d’identité menée au centre-ville sur réquisition du procureur de la République, les policiers ont demandé à un SDF croisé rue Noël d’ouvrir son sac à dos. Il l’a jeté puis détalé à toutes jambes… Le sprinter a remonté le boulevard Leclerc, rejoint la place d’Erlon et traversé la galerie de la Fnac avant de se faire prendre en tenaille à la sortie, rue Buirette. La fouille a permis de comprendre pourquoi il n’avait guère envie de discuter avec la police : son sac à dos contenait deux plaques de résine (shit) et 320 grammes d’herbe (beuh). La drogue était réservée à sa consommation personnelle, a-t-il dit, même si ça lui arrivait de « dépanner ».

Âgé de 19 ans, le SDF a été remis en liberté avec une convocation au palais de justice. Lundi vers 20 heures, trop occupé à se rouler un joint avenue Bonaparte à Croix-Rouge, un jeune homme n’a pas vu arriver une patrouille de police. Contrôlé, il avait sur lui huit grammes de résine.

Hier vers 0 h 15, le passager d’une voiture garée rue Georges-Bernanos à la Lezardière a bien remarqué l’arrivée d’une patrouille, mais ce fut pour se débarrasser immédiatement de quelque chose par la vitre. Vérifications faites, il s’agissait d’un joint encore fumant. Dans les poches du passager, trois grammes de résine.

Lui et le précédent fumeur ont été relâchés avec une ordonnance pénale (respectivement 200 et 300 euros d’amende à payer, plus un rappel sur les dangers des produits stupéfiants).

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l’union 170215b
Faits divers : Violences à la Saint-Valentin F.C.

Lundi soir, veille de la Saint-Valentin, un couple est reçu par des voisins avenue Bonaparte. « C’est un apéro qui a duré. J’ai pas calculé. J’ai bu une bouteille de whisky » , raconte le concubin, Frédéric Klein, 36 ans. Vers minuit, il s’absente avec son hôte pour examiner un véhicule au bas de l’immeuble, mais garde avec lui une deuxième bouteille de whisky, ce qui énerve sa concubine. Ils partent s’expliquer chez eux. Ça dégénère.

L’homme frappe sa compagne, lui arrache une « épaisse touffe de cheveux » . Elle s’arme d’un couteau pour se défendre. Par le vacarme alertée, la voisine le lui retire des mains. Elle prend alors une raquette qu’elle casse en tapant sur son conjoint.

La voisine court prévenir la police. Cinq agents entrent dans l’appartement. Ils découvrent du sang par terre, la touffe de cheveux, puis le couple dans la cuisine. Tous les deux se tiennent par les bras, en pleurs.

À la vue des uniformes, l’homme se met en garde. Il se jette sur un premier policier puis mord un deuxième à travers le blouson, au niveau du biceps. Il finit de se calmer au commissariat, en portant des coups répétés sur un radiateur.

Des coups, mais pas de plainte

Jugé hier, le prévenu ne se souvient de rien : « J’étais complètement bourré ». Il est routier, mais ne boit qu’après le travail, pour se détendre. Déjà condamné dix fois, il prend dix-huit mois de prison, dont dix mois ferme avec placement en détention, sous le regard attristé de son amie qui n’a pas voulu porter plainte, attitude fréquente chez les femmes battues en raison d’un « double état de dépendance affective et matérielle », déplore le parquet. La dame espère encore : « Il ira peut-être vivre chez sa sœur et ça s’arrangera

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l’union 170215a
23 évacués lors d’une fuite de gaz

Lundi vers 17 heures, une fuite de gaz provoquée par engin de chantier, sur une conduite, a causé de l’animation rue Henri-Royer, derrière l’école de commerce.

Vingt-trois personnes ont dû être évacuées.

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l’union 170214b
Aujourd’hui

Création de jeu vidéo avec Pierre Rahola, du centre culturel numérique.

À 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Debar (à partir de 9 ans).

Gratuit.

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l’union 170214a
Une prépa scientifique au lycée Arago

Le lycée François-Arago, à Reims, ouvre ses portes le vendredi 10 mars de 15 h 30 à 18 h 30 et le samedi 11 mars de 9 à 15 heures.

Ce sera l’occasion de présenter la classe préparatoire aux grandes écoles intitulée ATS (Adaptation Techniciens Supérieurs) qui permet d’intégrer, à l’issue d’un an d’étude en sortie de BTS ou de DUT, une école d’ingénieurs.

Cette prépa avait été omise dans notre récent dossier sur les façons de devenir ingénieur dans la région.

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l’union 170213c
Association : la Marmite sous pression Marie-Christine Lardenois

Les clients appréciaient le nouveau restaurant, le cadre, sa luminosité… et les petits plats à des tarifs attractifs. Archive Christian Lantenois
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La Marmite a fermé ses portes. Le seul café-restaurant associatif de Reims, dans le quartier Croix-Rouge, pourra-t-il rouvrir ? Pas sûr.

En raison de difficultés financières, l’association l’Assos’Café n’est pour le moment pas en mesure d’ouvrir la Marmite et d’y proposer une restauration. Nous sommes sincèrement désolés de cette situation et vous tiendrons au courant de l’évolution positive ou négative de la situation. » C’est le dernier message publié sur la page Facebook de la Marmite, lieu agréable, lumineux, spacieux, dans le quartier Croix-du-Sud.

Il semblerait qu’il y ait des problèmes de trésorerie ; nous sommes inquiets Mario Rossi, adjoint au maire

Le restaurant associatif accueillait jusqu’à récemment les habitants et personnes travaillant dans le secteur, pour déjeuner ou discuter. Quelques mois après son déménagement dans la même rue, Léon-Blum, l’endroit est déjà fermé. Et les décideurs politiques semblent moins confiants sur son avenir que lors de sa récente réouverture, en novembre.

Tel Mario Rossi, qui s’exprime en tant que conseiller départemental. Le Département participe en effet, avec la Ville et le Grand Reims, au financement de l’association.

« Le café est fermé pour le moment, provisoirement. Nous considérons que c’est un lieu important où les travailleurs sociaux peuvent intervenir, où les jeunes et moins jeunes peuvent se retrouver autour de projets. L’objectif, pour l’association, n’était pas de faire du bénéfice mais d’apporter un lien social, un endroit de mixité au cœur de Croix-Rouge. Nous comptions sur la nouvelle direction pour remettre l’association à flot. Mais il semble qu’il y ait des problèmes de trésorerie. Le cuisinier est en arrêt de travail et nous sommes inquiets. »

Il est compliqué de rebondir après un déménagement

L’association traversait une période fragile. Le lieu était plus agréable que le précédent mais c’est toujours compliqué de rebondir après un déménagement. La directrice, Delphine Villefranque, évoquait à l’époque un endroit qui pouvait apporter beaucoup aux habitants. Elle souhaitait que le café devienne « un point de chute pour tout le monde dans le quartier » . Elle se disait prête à mettre en place quantité de projets et ouvrir sur le mécénat si nécessaire, consciente que l’embauche de salariés allait impacter le budget.

S’il ne rouvre pas, le café va manquer dans le quartier

Mario Rossi avoue que cette fermeture est embarrassante et que le café va manquer dans le quartier. « J’espère que la Marmite va rouvrir car c’est un lieu qui compte mais je n’en sais pas plus car ce n’est pas le Département le principal financeur . »

La fermeture temporaire, je ne pense pas que ce soit une solution Un internaute

La Ville, de son côté, ne souhaite pas communiquer sur le sujet, arguant du fait qu’il s’agit d’une association. Pourtant, sur les réseaux sociaux, les habitants du quartier s’interrogent et attendent des réponses, comme cet internaute : « Il ne faut pas oublier que la Marmite est un lieu de partage où les habitants du quartier peuvent se réunir autour d un café mais pas seulement ! La marmite n’est pas qu’un restaurant à but lucratif. Où est le président que vous nous avez vendu à l’assemblée générale ? Comment comptez-vous remédier à tout cela ? Ah oui, la fermeture temporaire ? Je ne pense pas que ce soit une solution. Les habitants sont déçus de cette situation et de ce manque de considération à leur égard. À force de trop vouloir compter sur les subventions, voilà où on en arrive . »

Un autre s’énerve après les fermetures successives mais soutient la Marmite. « Il faut laisser l’association aux jeunes du quartier qui sauront la gérer. J’apporte mon soutien même si cela ne sert à rien. Courage les amis, votre projet est super, on est avec vous ! »

LES FAITS

L’assos’Café , créé en 2013 avenue Léon-Blum, est un lieu de rencontres, pour les habitants, travailleurs et étudiants, situé dans le quartier Croix-Rouge.

Cette structure, qui compte plus de 400 adhérents, contribue à apporter du lien social en favorisant les échanges culturels, la participation locale, la convivialité entre tous.

Le local a déménagé il y a quelques mois dans des locaux plus adaptés, en face des anciens mais elle a aussi dû embaucher. Elle s’est trouvée fragilisée.

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l’union 170213b
Aménagement : Il se bat pour une boîte aux lettres Antoine Pardessus

C’est à cet emplacement que se trouvait la boîte, enlevée il y a déjà quatre ans, s’agace Georgy. A.P.
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Cet habitant du quartier Croix-Rouge n’a pas digéré la suppression d’une boîte rue Léon-Blum.

Rendez-nous notre boîte aux lettres ! C’est le combat de Georgy depuis maintenant plusieurs années. Cet habitant du quartier Croix-Rouge de Reims n’a toujours pas digéré la disparition de la boîte qui se trouvait rue Léon-Blum, au bas de l’ancien centre commercial, pratiquement à l’intersection avec l’avenue du Général-Bonaparte. Disparition qui s’est produite il y a déjà quatre ans, lors des travaux de rénovation urbaine de ce secteur.

Une autre à 300 mètres

Georgy s’est même fendu d’un courrier le 13 janvier dernier adressé à La Poste, dans lequel il dit que « suite à plusieurs demandes de Plurial Novilia (bailleur social) et de la mairie, il n’y a aucune réponse ».

Interrogée par nos soins sur le sujet, La Poste confirme bien cette disparition. Et nous a expliqué qu’il existait une autre boîte assez proche, à 300 mètres environ selon elle, dans la rue Raoul-Dufy, ce qui est exact. Mais cette réponse ne satisfait pas notre plaignant, qui pense aux « personnes âgées ou handicapées, et qui ont du mal à se déplacer ».

La Poste rappelle par ailleurs qu’il est toujours possible de confier du courrier à un facteur si on se trouve dans l’incapacité de le poster soi-même. Encore faut-il en croiser un…

Ajoutons que la réclamation écrite de Georgy a tout de même obtenu une réponse, écrite également, de La Poste, en date du 3 février. « Votre demande relève de la direction du courrier, dit cette lettre. Par conséquent, je vous remercie de contacter le service consommateurs par téléphone ou par écrit » (suivent les coordonnées de ce service). Georgy est certes content d’avoir enfin reçu un écho à ses doléances. « Mais pourquoi n’ont-ils pas transmis ma demande directement à ce service consommateurs, s’étonne-t-il. Ça aurait fait gagner du temps ! » Le combat pour le retour de la boîte n’est pas fini.

L’ESSENTIEL

La boîte aux lettres qui se trouvait dans la rue Léon-Blum du quartier Croix-Rouge a été enlevée il y a quatre ans lors des travaux de réhabilitation du quartier et n’a jamais été remplacée.

Depuis ce temps-là, Georgy, un habitant aujourd’hui à la retraite, tente de faire remettre une boîte à cet endroit.

La Poste le renvoie vers la boîte existant rue Raoul-Dufy, mais cette réponse ne satisfait pas le plaignant.

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l’union 170213a
Incendie : Départs de feu en série

Voiture incendiée, poubelles calcinées ou détritus en feu…
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Les sapeurs-pompiers du secteur de Reims sont intervenus à plusieurs reprises dans la soirée de vendredi puis dans la nuit pour éteindre des départs de feu en tout genre.

D’abord, ils sont intervenus peu avant 20 heures dans la commune de Pontfaverger-Moronvilliers. Rue du Nouvion, dans l’enceinte d’une entreprise, un tas de déchets variés était la proie des flammes. L’incendie a été vite maîtrisé. Les gendarmes de la compagnie de Reims se sont rendus eux aussi sur les lieux dans le cadre de l’enquête ouverte pour déterminer les causes précises de ce départ de feu.

Les soldats du feu sont ensuite intervenus à deux reprises dans la cité des sacres : peu avant 1 heure du matin, place Claudel, pour une voiture et une camionnette incendiées ; puis vers 1 h 23, allée des Limousins, cette fois pour un feu de poubelles.

 

 

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l’union 170212a
AUJOURD’HUI

Loto organisé par Étoile Croix du sud à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum. Nombreux lots à gagner.

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l’union 170211e
DEMAIN

Loto organisé par l’association étoile croix du sud. Rendez-vous à 13 h 30 dans les locaux de l’association étoile croix du sud au 10 avenue Léon Blum à Reims. Nombreux lots à gagner.

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l’union 170211d
À VENIR

Soirée repas « Kara-dance » années 80 à la Maison de quartier Billard au 12-14 rue Pierre Taittinger. Samedi 18 mars à 19 heures. Au programme : Couscous, dessert, café, thé, danse et karaoké.

Déguisement autorisé.

Tarifs : enfants de 0 à 3 ans, gratuit, de 3 à 8 ans, 6 € ; à partir de 9 ans et adultes, 12 €.

Inscriptions à partir du 14 février et jusqu’au 10 mars à la Maison de Quartier Croix Rouge, espace Watteau. Tél. 03 26 36 03 50.

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l’union 170211c
Famille : Des activités pour les vacances

À VENIR

Sortie spectacle en famille organisée par la maison de quartier Croix-Rouge-Espace Watteau, mercredi 1 er mars à 13 h 30. Au programme, « L’histoire de Momotaro ».

Tarif adhérent : 2 € par personne.

Inscriptions à l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau, tél. 03 26 36 03 50.

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l’union 170211b
Famille : Des activités pour les vacances

L’équipe des Phénix de Reims organise une découverte du hockey sur la glace pour les débutants dès 4 ans. Archives Christian Lantenois

Voici quelques idées pour occuper les enfants pendant ces quinze jours.

1 Au palais du Tau

Une exposition, Au-delà de la forme, par Richard Serra et Mehdi Moutashar, est visible tous les jours sauf le lundi, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 heures à 17 h 30. Comme suite à cette exposition, des ateliers de calligraphie et de sérigraphie sont ouverts aux familles. Le jeune public peut accéder également à diverses activités pour les enfants de 4 à 6 ans et de 6 à 12 ans. Cela pour un tarif de 7,5 euros pour les enfants et gratuit pour les accompagnateurs. Attention, les places sont limitées ! Réservations au 03 26 47 84 74. 2 Laser games

Le Reims shooting games met en place des activités de laser game et d’archery tag. Rendez- vous le samedi 4 mars de 13 à 18 heures à la halle universitaire du campus Croix-Rouge, pour 2 € la partie. Pour plus d’informations, contacter le 06 66 88 65 06.

3 Avec les Phénix

Pendant les vacances de février, l’équipe des Phénix de Reims organise une découverte du hockey sur la glace pour les débutants dès 4 ans, tout cela gratuitement. Toute l’équipe sera ravie d’acceuillir le public à la patinoire Jacques-Barot (avenue François-Mauriac à Reims) les mercredis 15 et 22 février de 16 h 30 à 17 h 30.

4 Sport

Le centre équestre de Reims (CER) propose des offres spécifiques (stages tous niveaux). Les piscines Talleyrand et Château d’eau proposent des cours de natation du 13 au 24 février pour les niveaux débutants durant la matinée aux tarifs de 30 € pour cinq cours (habitants de Reims) et 50 € (habitants hors Reims), des cours d’aquaforme pour les adultes les mardis et jeudis de 12 h 30 à 13 h 15 à la piscine Talleyrand. De plus, les piscines resteront ouvertes au public, tout comme la patinoire Albert-1 er . En outre, le conservatoire organise de nombreux stages de danse au choix : classique, jazz, à caractère russe ou contemporaine, du 13 au 16 février. Attention aux niveaux requis ! 5 Centre de loisirs

Comme à son habitude, le dispositif Reims activités vacances organise un accueil collectif selon l’âge de ses usagers : les 3-7 ans au centre Martin-Peller ; pour les 7-11 ans, cinq centres sont répartis dans la ville et les 12-17 ans ont rendez-vous au Moulin, quartier Verrerie.

En une semaine, les enfants et adolescents auront la possibilité de découvrir des disciplines sportives comme le biathlon, le patinage, le tir à l’arc, dans le cadre des stages pour les 7-11 ans.

6 Musique

La Cartonnerie propose la découverte des boîtes à rythmes ou synthétiseurs pour les 6-10 ans d’une durée d’une heure. Il est impératif de réserver pour pouvoir assister à l’une des deux séances le mercredi 22 février à 14 heures et à 15 h 30. Le tarif est de 6 euros par enfant. Le billet est valable pour un enfant et un accompagnateur.

7 Médiathèques

Un club de lecture est proposé pour les 10-14 ans ce samedi 11 février à 14 heures. Ce rendez-vous mensuel permet aux jeunes de partager leurs lectures, de découvrir de nouveaux livres ainsi que de discuter de différents thèmes, d’auteurs et de types de littérature. Ce moment convivial est gratuit, on peut s’y retrouver à la médiathèque Jean-Falala, 2, rue des Fuseliers. Les réservations se font au 03 26 35 68 00. La médiathèque Jean-Falala, toujours, propose aux enfants à partir de 6 ans une série de courts-métrages d’une durée de 45 minutes pour voyager et rêver. Entrée gratuite et sans réservation. La médiathèque Croix-Rouge propose encore le visionnage gratuitement du film de Joe Dante, Gremlins, d’une durée de 1 h 45 le jeudi 16 février à 14 h 30. Réservations au 03 26 35 68 51. La séance est réservée aux 8 ans et plus. Chantal Minard anime une initiation au tricot pour les ados. Ils sont invités seuls ou entre amis à partir de 12 ans pour une après-midi dans une ambiance conviviale le 22 février de 15 à 17 heures. L’accès est libre à la médiathèque Jean-Falala. Pour plus d’informations contacter le 03 26 35 68 00. Enfin, deux après-midi jeux de société sont organisés par la médiathèque de Bétheny rue Farman. Ces activités se dérouleront les dimanches 19 et 26 février de 14 à 18 heures. Vous pourrez découvrir de nombreux jeux gratuitement dans une ambiance familiale. Une buvette et une vente de gâteaux sont prévues.

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l’union 170211a
En guerre contre les trafiquants de drogue Dossier réalisé par Grégoire Amir-Tahmasseb

Les douanes multiplient les contrôles, notamment le long des axes proches de la frontières belge. Aurélien Laudy
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Les cultivateurs sont souvent trahis par l’odeur dégagée par le cannabis et les surfacturations d’électricité.
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La proximité de la frontière et de la région parisienne fait de nos départements des cibles faciles pour les trafics.

Dans leurs deux véhicules rangés le long de l’A34, les douaniers sont prêts à partir. Ils savent cet axe particulièrement sensible, notamment pour tous les trafics de stupéfiants. L’autoroute ardennaise permet en effet à de nombreux consommateurs de rejoindre la Belgique puis les Pays-Bas pour se fournir en drogues, vendues légalement là-bas. La fermeture des frontières après les attentats n’a pas changé grand-chose. « On a observé au départ une certaine frilosité de la part des trafiquants mais ça n’a pas tenu, explique Bruno Aguanno, patron de la douane dans les Ardennes. La loi de l’offre et de la demande est toujours là et à un moment, ils n’ont pas d’autre choix que d’essayer de se fournir à nouveau. »

Le long de l’A34, les contrôles sont aléatoires. L’idée est de rester le moins longtemps à un endroit, histoire de ne pas se faire repérer trop rapidement. Lorsqu’une Polo noire passe devant eux, l’un des douaniers décide de l’intercepter. Première, deuxième, troisième… les vitesses s’enclenchent les unes après les autres. Gyrophares allumés et sirène hurlante, le véhicule monte à plus de 160 km/h pour rattraper la voiture suspecte. Une fois arrivée à sa hauteur, elle lui demande de ralentir, passe devant et l’intime de la suivre via une bande défilante à l’arrière du véhicule.

Il faut de la patience et de la persévérance pour traquer les trafiquants

À l’approche de l’aire de repos de Woinic, là où le reste du dispositif douanier est en place, le second véhicule des douaniers vient se mettre derrière la Polo, puis sur son côté s’il lui venait des velléités de ne pas obtempérer. « On peut tomber sur n’importe qui , indique Mickael Puravet, de la brigade de Charleville-Mézières. On a de plus en plus de refus lors des contrôles. C’est beaucoup plus brutal qu’avant. Les gens n’hésitent pas à forcer le barrage. »

Ce n’est pas le cas de la Polo qui suit bien sagement la voiture de la douane. Une fois garés, le conducteur et son passager sont invités à descendre de leur véhicule. Une première fouille corporelle a lieu. Les douaniers sortent les affaires, font une inspection des lieux. Puis c’est au tour de Bak d’entrer en jeu. Ce labrador noir de 11 ans est un des quatre chiens dont dispose la douane en Champagne-Ardenne. C’est le plus expérimenté. Après un premier tour du véhicule, il monte du côté conducteur, puis va dans le coffre, à l’arrière et du côté passager. Le chien reste impassible. Aucun marquage. Le véhicule est « clean ».

Durant toute l’après-midi, les différents contrôles ne donneront rien. C’est le côté ingrat du métier. Mais qui est vite oublié quand la persévérance paye. Mickael Puravet se rappelle ainsi d’une affaire qui remonte à 2009. Un jour où le fameux flair du douanier avait fait mouche. « Nous avions décidé de pousser la fouille un peu plus loin sur un véhicule. Après plusieurs heures d’inspection, nous n’avions toujours rien. Le chien avait bien fait un léger marquage à un endroit, mais rien de significatif. »

Les douaniers se posent alors la question de démonter la voiture. Le pari est risqué car s’il n’y a rien dedans, la facture et les reproches peuvent vite monter. « Mais je sentais qu’il y avait quelque chose. J’appelle ma hiérarchie qui me donne le feu vert. Nous découpons la voiture et retournons une partie de l’arrière comme une boîte de sardine. Apparaît alors de la cocaïne. Neuf kilos au total. Il était 5 heures du matin. Nous étions sur la voiture depuis 22 h 30 ! »

La persévérance, c’est aussi une qualité de leurs collègues de la brigade des stupéfiants de Reims. Ils sont sept à intervenir à Reims et dans les circonscriptions de police de Châlons-en-Champagne et Épernay. « Une enquête peut durer 48 heures comme de six mois à un an », note leur chef. Chacune est différente et parfois il faut aller très vite. Car quand la marchandise arrive, l’objectif des trafiquants est de s’en débarrasser le plus rapidement possible. « Quelqu’un qui vient de Hollande avec 500 grammes d’héroïne, trois jours plus tard il n’a plus que 5 grammes chez lui. C’est donc à nous de juger le bon moment pour intervenir »

En 2016, l’activité de ces policiers de choc a une nouvelle fois été intense. Ils ont presque doublé le nombre d’affaires élucidées dans un contexte où l’usage de stupéfiants ne cesse d’augmenter sur le terrain, notamment l’herbe de cannabis. Et n’allez surtout pas croire que cela ne concerne qu’une catégorie de la population et uniquement des quartiers sensibles. « C’est Monsieur tout le monde. On voit des travailleurs qui viennent chercher à midi leur dose d’héroïne ou de cannabis. » Quartier, lycée, village, beaux appartements de centre-ville… la drogue est partout. Sous différentes formes, mais elle est partout.

Le cannabis vient surtout du sud, l’héroïne des Pays-Bas

D’où vient la drogue que l’on trouve dans nos départements ? Si l’on se concentre d’abord sur le cannabis, qui reste le plus important en termes de quantité, le produit vient essentiellement du Maroc. La chaîne de distribution jusqu’à l’Aisne, la Marne et les Ardennes passe ensuite par plusieurs secteurs dont l’Espagne et la région parisienne. Parfois la remontée de la marchandise peut se faire en direct, via le système des « go fast », ces convois de voitures rapides dans lesquelles les trafiquants mettent un maximum de drogue en espérant échapper aux contrôles, ou encore par fourgonnettes.

Deux récents procès sont venus illustrer ces méthodes : celui tout d’abord de treize prévenus, fin janvier à Charleville-Mézières, dont un Sedanais de 49 ans qui avait été intercepté sur l’autoroute A10 avec plus de 406 kilos de cannabis dans son véhicule. Une drogue destinée à alimenter les Ardennes, et notamment le quartier de La Houillère à Charleville-Mézières.

Fin décembre, c’est à Reims qu’ont été condamnées quatre personnes qui avaient participé à un « go fast » entre le Maroc et le quartier Orgeval de Reims, avec à bord de leurs véhicules 123 kg de résine de cannabis.

Si les grosses quantités viennent la plupart du temps du Sud, pour les plus petites consommations, la Belgique et les Pays-Bas sont les points de ravitaillement des fumeurs de la région.

Les Pays-Bas sont aussi le principal lieu où se fournissent les Axonais, Ardennais et Marnais en héroïne. Quant aux drogues de synthèse, principalement utilisées lors des « teufs », elle provient principalement de Belgique.

À 16 ans, Il tourne à 5 000 euros par mois

« On voit des gamins de 16 ans qui sont déjà bien dans le business »… S’il n’existe pas de profil type de trafiquants, les enquêteurs sont régulièrement confrontés à des mineurs lors de leurs enquêtes. Et pas forcément dans des rôles de subalternes de guetteur ou autre revendeur. Dans la Marne, un policier se souvient ainsi d’un jeune de 16 ans dont « les affaires » lui rapportaient 5 000 euros par mois. La différence avec des trafiquants plus aguerris de 25 ans, c’est que ces ados ont tendance à un peu plus « flamber » que les autres. C’est ainsi que sur leur portable, les enquêteurs retrouvent parfois des photos où ils se mettent en avant avec des liasses de billets, de la drogue. « Mais quand ils sont en garde à vue, ils font beaucoup moins les fiers… », note un policier qui souligne que l’on peut aussi trouver des trafiquants de plus de 50 ans. Mais dans ces cas-là, il s’agit plus souvent de personnes qui, outre le trafic, sont des consommateurs plus que dépendants de leur marchandise.

La cocaïne se développe à Reims

L’année dernière, près de deux kilos de cocaïne ont été saisis par la brigade des stups du commissariat de Reims, soit quatre fois plus qu’en 2015. Au cœur de cette « explosion » des chiffres, se trouve ce que l’on a appelé à Reims la « Surinam connexion ». Depuis quelques années, des ressortissants de ce pays d’Amérique du Sud se sont installés dans la cité des sacres et avec certains d’entre eux des réseaux de revente de cocaïne. Au départ, les premières arrivées étaient plutôt folkloriques. En 2014, une jeune femme du quartier Croix-Rouge de Reims, originaire du Surinam, avait ainsi reçu un colis par Chronopost contenant deux potirons, une orange et un ananas farcis de cocaïne ! Le réseau s’est, depuis, beaucoup plus structuré. « C’est un système tentaculaire qui arrive à Orly et qui est ensuite dispatché dans toute la France dont Reims », explique un policier. « Ils sont très bien organisés, avec un produit de bonne qualité qui est vendu à bas prix. » Ce mardi 7 février, huit personnes ont d’ailleurs été condamnées à Reims pour un vaste trafic entre le Suriman et la cité des sacres.

Les campagnes pas épargnées

Certes, le trafic est en général plus important dans les zones urbaines, là où le potentiel de consommateurs est le plus fort. Mais il ne faut pas croire que les campagnes sont épargnées. Loin s’en faut. « Certains trafiquants pensent y être plus tranquilles, soit pour se mettre au vert afin de se faire oublier, soit pour faire leur trafic dans un endroit qu’ils pensent moins surveillé », souligne un gendarme.

L’exemple le plus récent est ce couple de toxicomanes trentenaires qui s’était installé d ans la commune de Fère-en-Tardenois, au sud de l’Aisne. En deux ans, ils ont mis en place un système qui leur a permis de faire environ 40 000 euros de bénéfice par mois à raison d’une trentaine de clients et un kilo d’héroïne ou de cannabis écoulé chaque semaine. Le tout depuis leur maison de Fère-en-Tardenois. Ils ont été condamnés il y a quelques jours, le 26 janvier, à quatre ans de prison ferme pour le dealer et six mois ferme pour sa compagne.

De plus en plus de plantations sauvages

Le phénomène n’est pas nouveau mais il est en plein développement. Dans la région, la cannabiculture a pris de l’essor, en ville comme à la campagne, en plein air ou dans les maisons, pour une simple consommation personnelle ou alors pour un trafic plus large. Il y a quelques jours encore, le 25 janvier, les policiers de la brigade des stups de Reims débarquaient ainsi dans un pavillon de Warmeriville où père et fils cultivaient de l’herbe de cannabis. Huit plants ont ainsi été détruits. Une « petite » production comparée à celle que certains mettent parfois en place.

En mars 2016, du côté de Vitry-le-François, ce sont trois chambres de culture et 80 plants de cannabis qui sont découverts par les gendarmes.

En juin, un réseau ardennais entre Sedan, Aiglemont et Neufmanil est mis au jour avec 24 kg d’herbe de cannabis et une cinquantaine de pieds cultivés dans plusieurs logements. En août, c’est un réseau de culture de cannabis qui est démantelé à Château-Thierry. En septembre, à Floing, dans les Ardennes, les policiers ont trouvé deux pièces consacrées à la culture dans le pavillon d’un couple qui élevait ses cinq enfants dans cet environnement pas vraiment sain ! On pourrait citer encore les 41 pieds de cannabis cachés dans le grenier d’une maison de Bertaucourt-Epourdon, au nord de l’Aisne, en octobre. Une liste pour 2016 qui est (très) loin d’être exhaustive… « Il y a une certaine hypocrisie, déplore un enquêteur. On peut acheter des graines mais pas les cultiver. Vous avez des boutiques un peu partout où vous avez des kits pour cultiver officiellement des tomates et des endives mais qui sont détournés pour de la culture de cannabis. »

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l’union 170210a
Badminton : Le Trophée interrégional jeunes à Reims ce week-end

Le comité départemental de la Marne et le Bad Tinqueux organisent la troisième étape du Trophée interrégional jeunes zone Est, demain et dimanche, à la halle universitaire Croix-Rouge de Reims.

Cette compétition fédérale verra s’opposer les meilleurs joueurs et joueuses dans les catégories poussins, benjamins, minimes et cadets. Elle est qualificative pour le Trophée national jeunes, du 3 au 5 mars à Fougères (Ille-et-Vilaine).

Les finales de simples et de double se dérouleront dimanche entre 13 h 30 et 15 h 30.

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l’union 170209b
À VENIR

Loto organisé par l’association Étoile croix du sud, dimanche 12 février.

Rendez-vous à 13 h 30 dans les locaux de l’association Étoile croix du sud au 10 avenue Léon-Blum.

Nombreux lots à gagner.

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l’union 170209a
Trophée international de badminton ce week-end

Le comité départemental de la Marne de badminton et le BAD Tinqueux organisent la 3 e étape du Trophée interrégional jeunes de la zone Est.

Cette 3 e étape se déroulera samedi 11 février de 10 à 20 heures et dimanche 12 février de 8 h 30 à 16 heures à la Halle Universitaire Croix-Rouge, avenue François-Mauriac à Reims.

Cette compétition a pour enjeu la qualification pour le Trophée national jeunes qui se déroulera à Fougères (Ille-et-Vilaine), du 3 au 5 mars.

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l’union 170208b
Bourse aux livres à Croix-Rouge

 

Jusqu’au 10 février, la maison de quartier Croix-Rouge organise sa 10 e édition annuelle d’une grande bourse aux livres.

C’est le groupe Escapades qui est à l’origine de cette initiative, ayant pour but principal de financer des activités pour la quarantaine de seniors qui en sont membres.

Tous les jours entre 14 et 18 heures, pas moins de 15 000 ouvrages seront mis à disposition de chacun pour des sommes modiques, entre 1 € et 3 €.

Pour Alain Thouvenin, l’un des organisateurs, « le but est de drainer les seniors du quartier Croix-Rouge vers nos activités, mais également nous rendre utiles pour les plus jeunes ».

C’est pourquoi ce mercredi 8 février, les enfants auront l’opportunité d’échanger leurs livres contre d’autres mis en vente dans la bourse. Objectif : autofinancer une sortie en mai prochain au Luxembourg.

 

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l’union 170208a
Faits divers : Le local de l’Unef tagué à l’université : Marie-Christine Lardenois

Julian Teodorescu devait aller porter plainte hier après-midi.
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Le couloir dans lequel se trouve le bureau du syndicat étudiant a été tagué avec des menaces.

À mort l’Unef » écrit deux fois sur le mur du local syndical dans l’enceinte de la faculté Croix-Rouge et une croix gammée. C’est la mauvaise surprise qu’ont trouvée hier matin les militants de l’Unef Reims Champagne-Ardenne en arrivant dans le couloir du bureau de leur syndicat.

« Nous n’avions jamais eu de précédent », raconte Julian Teodorescu, président de l’Unef Reims (280 adhérents) depuis le mois de janvier.

Selon lui, la porte étant fermée à clé, il arrive régulièrement que de la colle soit placée dans la serrure. En pareil cas, l’université la fait nettoyer. Ce qu’elle devrait faire aussi pour les inscriptions.

Mais l’organisation étudiante, plutôt positionnée à gauche, n’avait jamais eu à subir des insanités écrites sur ses locaux.

Le jeune homme se demande si ces inscriptions haineuses ont été écrites durant la nuit car le bâtiment dans lequel se trouvent les locaux est fermé à partir de 22 heures.

Le bâtiment est pourtant fermé à partir de 22 heures

Est-ce que quelqu’un s’est caché pour commettre ce délit ? Impossible à dire pour le moment.

Les étudiants ont l’intention de déposer une plainte pour ces dégradations. Ils estiment que « de telles actions sont inacceptables pour le syndicat. Elles constituent une attaque directe envers notre engagement et nos adhérents. »

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l’union 170206a
J’ai testé pour vous : Thé, tricot et petits gâteaux Alice Renard

Chaque samedi, pendant quatre heures, de 14 à 18heures, les fans de tricot se retrouvent au 1er étage de la médiathèque Falala, autour d’une boisson chaude et de petits gâteaux. Pour tricoter, mais pas seulement. Christian Lantenois
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Jacqueline
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Christine
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Reims Chaque samedi après-midi, à la médiathèque Falala, c’est café-tricot. Bien tentée par l’idée de renouer avec le point mousse, j’ai filé rejoindre la bande des tricoteurs.

A côté des rayons remplis de livres, quelques tables recouvertes de pelotes de toutes les couleurs, d’aiguilles de toutes les tailles, de crochets, de kits à pompons, de tricotins. C’est l’heure du café-tricot, un rendez-vous devenu hebdomadaire à la médiathèque Falala. J’arrive à 14 h 15. Une trentaine de personnes, essentiellement des femmes, ont déjà le nez plongé dans leur ouvrage. Aurélie Menghi, bibliothécaire, m’accueille. « Le but est de faire se rencontrer les gens autour du tricot, qui est redevenu tendance. C’est aussi une autre façon d’entrer en contact avec la culture. » J’entame un petit tour de table.

“On est dépassé par le succès”

Il y a d’abord Anne, venue avec sa fille Manon, 9 ans : « Je voulais me perfectionner et Manon voulait apprendre. C’est l’occasion de passer un bon moment ensemble. » Je fais ensuite la connaissance d’une bande de joyeuses tricoteuses : Jane, 78 ans, Jacqueline, 83 ans, surnommée Jacotte, Corinne, 48 ans, Christine, 47 ans et Séverine, 43 ans. « Vous voyez, il n’y a pas que des vieilles ! » Ça papote, ça rigole… Les cinq femmes à la bonne humeur communicative ne se connaissaient pourtant pas il y a quelques semaines. L’une raconte son dernière voyage, pendant qu’une autre explique à sa voisine comment faire une maille enroulée, indispensable pour réaliser des talons de chaussettes résistants. « Je te prêterai un tuto que j’ai trouvé sur internet ! » Ici, on cause paletots, cache-nez, chaussons de nuit et mitaines, mais pas seulement.

14 h 40, face à l’afflux de participants, trois nouvelles tables sont installées. « On est un peu dépassé par le succès. On pensait attirer les connaisseuses, mais finalement on s’aperçoit que beaucoup de personnes seules et débutantes viennent aussi. » Hyper concentré, Raphaël, 8 ans, venu avec son copain Jules, maîtrise le point mousse depuis Noël et s’applique pour pouvoir offrir une écharpe rouge à son pépé. L’an prochain.

“Le tricot, c’est comme le vélo !”

Aidée de Claudie, qui rêve d’ouvrir une « tricothèque » à Reims, j’attaque un carré. « C’est plus facile avec une laine épaisse et de grosses aiguilles. » Je lui parle de ma mamie, qui tricote plus vite que son ombre, et qui m’a initiée… il y a quelques décennies. « Le tricot, c’est comme le vélo ! », m’assure-t-elle. Effectivement, au bout de 10 minutes, j’admire fièrement ma création. On me propose un thé, des petits gâteaux. Chouette alternative au feu de cheminée, la cathédrale s’habille d’une lumière rose. Mes nouvelles copines lèvent la tête pour admirer le spectacle. Je me sens apaisée. L’effet tricot, paraît-il. « Ça devrait être remboursé par la sécu ! » Parole de Jacotte.

À savoir

La laine envahit les bibliothèques de Reims :

Depuis début janvier et jusque fin juin, expositions, ateliers, contes et rencontres sont au programme.

Des cafés-tricot

Sont proposés tous les samedis après-midi à la médiathèque Jean-Falala de 14 à 18 heures (tél. 03 26 35 68 00) et un mercredi par mois à la médiathèque Croix-Rouge de 10 à 12 heures (tél. 03 26 35 68 52). Gratuit.

Pour les ados aussi :

Rendez-vous à la médiathèque Jean-Falala un mercredi sur deux de 15 à 17 heures (prochain atelier ce 8 février). Au programme : initiation aux techniques simples du tricot et au crochet, création d’accessoires… A partir de 12 ans. Gratuit.

Tricotez pour la bonne cause !

La bibliothèque municipale de Reims et le Service du vêtement se sont associés pour lancer le Tricothon. Objectif : fournir des gants, des bonnets, des écharpes et des gilets pour les enfants. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

« Tricot urbain »

, c’est l’autre projet des bibliothèques rémoises. Chacun est invité à tricoter des carrés de toutes les couleurs et de toutes les tailles, qui serviront ensuite à habiller le mobilier urbain. Depuis janvier, les deux médiathèques sont ainsi métamorphosées.

Votre avis ? Qu’est-ce qui vous amène ?

JACQUELINE 83 ANS, RETRAITÉE DES IMPÔTS, DE REIMS

« Au départ, je venais à la médiathèque pour m’initier aux échecs. Et puis, j’ai entendu parler des cafés-tricot.

J’aime beaucoup y participer. Ça permet de faire des connaissances, de voir du monde : c’est mieux que de rester devant la télé. Et puis, si on peut être utile… »

CHRISTINE 47 ANS, TRAVAILLE POUR LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE, DE LAON

« Je trouve ce projet sympa. Ça permet de faire tomber les préjugés : le tricot, ce n’est pas que pour les seniors !

J’aime aussi ce côté rencontre et papotage entre copines. On rigole bien et puis, c’est peut-être surprenant, mais ça me détend. »

Lucas 14 ans, collégien, de Reims

« Pour moi, c’est une grande première. Je suis venu avec ma mamie et ma petite sœur pour essayer, voir un peu comment ça marche.

J’ai commencé par tricoter un petit carré. Et finalement je pensais que ce serait plus compliqué…

Je reviendrai peut-être. C’est vraiment pas mal. »

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l’union 170205b
La laine envahit les bibliothèques

 

 

Les bibliothèques de Reims proposent une manifestation au long cours sur le tricot.

Depuis début janvier et jusque fin juin, exposition, ateliers, contes et rencontres sont au programme, histoire de découvrir ce tricot « nouveau » et parfois inattendu.

Un fil, une paire d’aiguilles et un peu d’imagination suffisent pour créer une étoffe, un objet, le sourire ou la surprise. Chaque samedi après-midi à la médiathèque Jean-Falala et un mercredi par mois à la médiathèque Croix-Rouge, des « cafés-tricot » sont ainsi proposés pour que chacun, amateur confirmé ou grand débutant, puisse venir s’essayer et pratiquer. Les rendez-vous attirent de plus en plus de monde, toutes générations confondues.

 

 

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l’union 170205a
Le speed était dans l’œuf

 

 

Jeudi vers 23 h 30, à la vue d’une patrouille rue Joliot-Curie, un garçon de 18 ans s’est débarrassé d’un œuf Kinder. Étonnement des agents. Pourquoi donc se priver d’un petit gadget ? À moins que la capsule ne recèle un jouet plus en phase avec l’âge du gourmand. Vérifications faites, la coquille renfermait du speed (amphétamines). Déjà connu de la justice, le jeune homme est convoqué devant le tribunal correctionnel.

Mercredi après-midi, lors d’un contrôle rue des Gobelins, les policiers ont découvert 0,4 gramme de cannabis et 0,5 gramme d’héroïne sur un consommateur de 20 ans bien connu de leurs services. Remis en liberté, il est convoqué au tribunal le 14 juin.

 

 

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l’union 170204a
Grand Reims : Prévisions de fermetures et ouvertures de classes

Un comité technique spécial départemental de l’Éducation nationale s’est déroulé jeudi, concernant les propositions de mesures de carte scolaire pour l’année 2017/2018. Rappelons que ces propositions doivent être validées lors d’un comité départemental d’Éducation nationale le 3 mars.

Pour l’heure, au niveau du Grand Reims, sont prévues comme fermetures de classes : école élémentaire Carteret, école élémentaire du Jard, école de Villers-Franqueux, école élémentaire de Muizon, école maternelle de Jonchery-sur-Vesle, école maternelle Ravel-Franchet, école maternelle Maison Blanche, école élémentaire Turenne, école maternelle Mazarin, école Rilly-la-Montagne. Et comme ouvertures : école Prieur de la Marne, école Bazancourt, école élémentaire Anquetil, école élémentaire Trois-Fontaines, école élémentaire Jean-Macé, école Bezannes, école maternelle Sculpteurs-Jacques, école maternelle Avranches, école maternelle Provençaux-Auvergnats, école Joliot-Curie, école élémentaire Sculpteurs-Jacques, école élémentaire Avranches, école centre Cormontreuil, école élémentaire Barthou, école maternelle Mougne-Tixier, école maternelle Sully.

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l’union 170203c
Justice : Condamné pour vol, relaxé pour incendie

Le 14 décembre, un homme muni d’une clef PTT ouvre les boîtes aux lettres d’un immeuble de l’allée Maurice-Lemaître, à Croix-Rouge, et vole du courrier. Le 21 décembre à 21 h 45, dans le même immeuble, la même personne prend des prospectus, part dans les étages et revient les mains vides alors qu’un incendie se déclare dans les gaines techniques : grosse fumée, panique des locataires, 30 personnes évacuées, l’une d’elles légèrement incommodée transportée à l’hôpital par les pompiers.

La vidéosurveillance a permis d’identifier Rachid El Badaoui, 37 ans. Interpellé en début de semaine, puis jugé en comparution immédiate, il a reconnu le vol de courrier du 14 décembre, mais contesté l’incendie du 21. À l’écouter, il avait pris les prospectus pour recouvrir des flaques d’urine dans la cage d’escalier, et non pour s’en servir afin d’allumer le feu.

« Et votre briquet, il était où ? » lui demande le président du tribunal, croyant distinguer l’objet dans sa main, sur la vidéo. « Mon briquet, il était dans ma fouille. – Qu’est ce que vous pouvez dire là-dessus ? – Je suis fumeur »

Après en avoir délibéré, le tribunal le relaxe pour l’incendie, faute d’éléments probants. Le vol du courrier dans les boîtes aux lettres est sanctionné par deux mois de prison ferme. Laissé libre, l’homme pourra purger sa peine sous un mode aménagé.

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l’union 170203b
Deux accidents en ville

Mercredi à 18 h 30, une voiture a refusé la priorité à un scooter, rue d’Italie. Souffrant apparemment d’une cheville fracturée, le cyclomotoriste a été transporté au CHU.

Hier vers 21 heures, le conducteur d’une auto a percuté un arbre avenue François-Mauriac. Il est légèrement blessé. Les pompiers ont assuré son évacuation à l’hôpital.

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l’union 170203a
Enseignement : Le Quai d’Orsay à la fac A.D.

MM. Alexis et Driencourt ont présenté les missions et les métiers des Affaires Étrangères. H. Oudin
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L’université Reims Champagne-Ardenne a reçu, mercredi midi, deux hauts fonctionnaires des Affaires Étrangères. Xavier Driencourt, inspecteur général (le « Numéro 3 » du ministère), et Tudor Alexis, inspecteur, ont présenté sur le campus de droit, à Croix-Rouge, les missions et les métiers de la diplomatie française.

Représenter la France, protéger les ressortissants nationaux et leurs intérêts, négocier des accords internationaux ou en cas de crise, informer le gouvernement de ce qui se passe et commenter les faits recueillis, développer les relations économiques, politiques, culturelles : les tâches sont variées et exaltantes.

Face à une cinquantaine d’étudiants, les deux agents ont donné des indications sur le recrutement et les profils recherchés, encourageant les jeunes à tenter leur chance. La conférence, interactive, a retenu l’attention des participants. Parmi eux, Clarisse, en Master 2 de Politique européenne, a pu confirmer son choix de tenter les concours en vue de travailler dans ce domaine.

Pour bénéficier d’une intervention d’agents des Affaires Étrangères (réservé aux écoles, associations et universités) : horslesmurs.dcp@diplomatie.gouv.fr

 

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l’union 170202c
Travaux : Une voirie à céder à la Ville Anne Despagne

La petite voie, d’une quarantaine de mètres, est dans un état déplorable. Problème : elle est privée. Le maire veut bien faire étudier par les services de la mairie la procédure de cession mais elle sera longue… et coûteuse pour les habitants, qui devront notamment assumer les frais de notaire.
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Les habitants de La Lézardière aimeraient que la mairie « récupère » la rue Lévy-Souplet pour la réparer.

Nids-de-poule, bitume arraché, plaques d’égout dépassant de la chaussée. La petite rue Lévy-Souplet, dans le secteur pavillonnaire non loin du campus de Croix-Rouge, a triste allure. Et alimente l’agacement de quinze riverains, dont huit sont tout particulièrement gênés.

« On a honte de la montrer, on ne se croirait pas dans une ville comme Reims » , lance un habitant, ironique, au maire, mardi soir. Un voisin tente plutôt la supplique : « On se sent rejetés. S’il vous plaît, ne nous abandonnez pas ! » Une quarantaine de mètres de long pour lesquels ces Rémois demandent une couche d’enrobé. « Un peu de bitume, ce ne serait pas une dépense énorme pour la Ville et ce serait une grande chose pour nous » , plaident-ils encore.

Voie privée, procédure longue

L’assemblée générale de l’association du quartier de La Lézardière rassemble une centaine d’habitants, qui ont répondu à l’invitation de la présidente, Monique Jonnot, dont l’humour égale l’efficacité. Les sujets sont variés, portant aussi bien sur la vie quotidienne et ces petites choses susceptibles de l’améliorer (propreté, animations, fleurissement…).

Arnaud Robinet et Fatima El Haoussine assistent à la réunion, le maire apportant des réponses « en direct », en interrogeant certains de ses adjoints par textos. L’interpellation sur la ruelle en question, il ne l’esquive pas. « Il s’agit d’une voie privée. Elle appartient aux propriétaires des maisons qui sont construites autour. La municipalité ne peut juridiquement rien faire » , détaille M. Robinet, qui évoque un casse-tête semblable à Murigny notamment. Une particularité inconnue des acquéreurs, la plupart du temps.

La Ville ne pourrait-elle prendre à sa charge cette voie ? « Pourquoi pas, répond le maire. Mais cela prendra du temps, cela ne se décrète pas. Il faudra soumettre l’hypothèse aux services compétents. Et les frais de notaire seront à la charge des propriétaires. »

« On est prêts à patienter, relève un Rémois de la ruelle. Nous avons déjà sollicité trois maires différents. Cela fait quinze ans qu’on attend. On peut le faire encore six mois ! »

Les autres points

Boîte aux lettres disparue

La boîte aux lettres qui se trouvait à l’angle des rues Bernanos et Daudet a disparu au grand dam des riverains. Un courrier a été envoyé début janvier à la direction de La Poste. Pour certains, la plus proche se trouve désormais à 1,8 km en voiture aller et retour.

Une boîte à livres apparaît

C’est une demande insistante des habitants : une boîte à livres, comme celles qui ont été installées sur la coulée verte, serait la bienvenue à La Lézardière. Petit débat sur la localisation… pour se mettre d’accord sur le square des enfants, rue de Salzbourg. Rappel du principe : on laisse des livres, on en prend, on les repose.

La participation débute

Pionnière de la Participation citoyenne à l’échelle d’un quartier, La Lézardière avance dans le dispositif. Quatre référents ont été désignés, des panneaux ont été posés aux entrées, les habitants attendent les tracts expliquant la marche à suivre et les numéros à contacter.

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l’union 170202b
Faits divers : Encore un coup de feu tiré sur une porte d’entrée

La même porte avait déjà été criblée de projectiles en janvier. Archives
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Un coup de feu a claqué dans la nuit de lundi à mardi au quartier Croix-Rouge, avenue Bonaparte. Le tireur a visé la porte d’entrée du n º 1, celle-là même déjà criblée de plombs un week-end de janvier (L’union du 18 janvier). D’autres projectiles plus importants avaient également transpercé le carreau et atteint l’ascenseur. Selon la rumeur, un groupe de jeunes était visé, mais aucun ne s’est fait connaître.

La nuit dernière, l’auteur semble avoir tiré avec une arme de chasse (un impact a été retrouvé sur le montant en fer de la porte). Et comme la fois précédente, personne n’est venue se plaindre. Le voisinage en revanche commence sérieusement à s’inquiéter, de peur qu’une balle perdue finisse par provoquer un drame.

Vengeance sur fond d’affaires douteuses ? Contentieux personnel ? Les motivations du ou des tireurs sont inconnues.

 

 

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l’union 170202a
À savoir : Nuit franco-allemande de handball

Dans le cadre des 50 ans de jumelage entre Reims et Aachen ce jeudi 2 février dans la halle des sports du campus de Croix-Rouge, de 18 h 30 à 23 heures. À cette occasion, 16 étudiants aixois feront le déplacement jusqu’à Reims et seize équipes mixtes doivent s’affronter au cours de la soirée.

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l’union 170131a
Justice : Guerre des clans entre deux familles rivales Caroline Garnier

Provocations, empoignades sur le marché, altercations, bagarre générale : les incidents violents sont répétés, depuis 2015. Illustration
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Reims À Croix-Rouge, les femmes de deux familles, amies depuis 20 ans, se livrent une guerre sans merci.

Ce n’est pas l’histoire de Roméo et Juliette… Mais ça y ressemble. À ceci près qu’il ne s’agit pas d’une romance, mais d’une amitié entre deux jeunes filles de 15 ans qui a mal tourné. Elles ont grandi ensemble quartier Croix-Rouge. Elles étaient les meilleures amies du monde… jusqu’à ce que, pour une raison qu’elles seules connaissent, elles ne deviennent rivales.

Une rivalité qui depuis trois ans s’est transformée en un conflit ouvert, auquel sont aujourd’hui mêlés le beau-père, un frère, ainsi que toutes les femmes des deux familles jusqu’aux grands-mères.

29 procédures judiciaires en 3 ans

Pas moins de 29 procédures sont actuellement en cours. Il y a eu une dizaine de plaintes de part et d’autre pour des faits de violences, d’agressions, de menaces, de courses-poursuites… C’est ainsi qu’hier, 13 membres des deux familles étaient convoqués à la barre du tribunal correctionnel de Reims pour répondre de faits de violence dans trois procédures distinctes. Avec cette particularité que chacun s’est dit victime de la vindicte de l’autre.

Toujours est-il que le tribunal devait se pencher sur l’agression dans un bus de l’une des filles d’un clan le 3 mars 2016, sur une course-poursuite en voiture quartier Croix-Rouge entre deux jeunes filles et le beau-père d’une autre le 26 avril 2016, un crêpage de chignon musclé entre les femmes des deux familles sur le marché de Wilson le 16 septembre 2016… Sans compter une bagarre générale impliquant une dizaine de membres des deux familles, toutes des femmes, le 11 avril 2015. Ce jour-là, elles se sont battues comme des chiffonnières.

Tout le monde est victime mais tout le monde est un peu trop coupable Hélène Morton, substitut

Sur le fond du conflit et des provocations, on n’en saura pas plus, si ce n’est qu’à la base c’est une histoire de gamines. À la barre, prévenus et victimes se renvoient la balle. Personne n’est d’accord sur qui est dans la provocation, qui ne l’est pas. Qui est à l’origine des faits ou ne l’est pas. Ils, elles surtout, sont tous victimes dans cette affaire. Personne n’en veut à personne, mais tous jouent dans la provocation.

La situation en est arrivée à un tel paroxysme que ni les uns ni les autres ne savent plus vraiment qui a fait quoi et pourquoi. La moindre rencontre suffit à déclencher les hostilités. Depuis trois ans les incidents se multiplient et la violence ne fait que prendre des proportions inquiétantes.

Que faire avant d’en arriver à une catastrophe ? Plus que la peine, l’enjeu de cette audience était de savoir comment apaiser la situation. « On est dans une histoire de règlements de comptes qui n’ont plus de sens », a déploré Hélène Morton, substitut du procureur. « Ces dossiers prennent des proportions inacceptables. Il n’y a plus de limites. Faut-il attendre que l’une ou l’autre se retrouve sur le carreau pour que les deux clans entendent raison ? Ce que je pense, c’est qu’il n’y en a pas une pour sauver l’autre. Tout le monde est victime, mais tout le monde est un peu trop coupable.

Puisqu’il n’y a pas de solution, la solution, c’est de condamner tout le monde. » Des peines de prison avec sursis, des relaxes ou des travaux d’intérêt général ont été prononcées par le juge.

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l’union 170130b
Demain

Assemblée générale de l’association des habitants de la Lézardière, à 18 h 30 à la ligue de l’Enseignement 23, rue Alphonse-Daudet.

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l’union 170130a
Insécurité : Les chiffres de la délinquance à Croix-Rouge et Wilson

Depuis le classement des quartiers Wilson et Croix-Rouge (photo) en zone de sécurité prioritaire, les forces de l’ordre ont renforcé leur présence sur le terrain. Archives F.C.
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REIMS Deux ans après le classement des quartiers Croix-Rouge et Wilson en zone de sécurité prioritaire , les autorités évoquent un bilan positif marqué par une baisse de la délinquance.

1 Trafic de stupéfiants

Depuis la création de la ZSP, le deal de rue fait l’objet d’une forte pression des services de police. Les contrôles sont renforcés, tout suspect pris avec la moindre quantité de stupéfiants ramené au service pour établissement d’une procédure. Finalité de ce harcèlement sur la voie publique : multiplier les coups de pied dans la fourmilière pour inquiéter, sinon perturber le travail des dealers. À cette politique du flagrant délit s’ajoutent des investigations au long cours, discrètes, pour s’attaquer à la structure même des réseaux et les faire tomber.

Toutes infractions confondues, le nombre d’affaires réalisées en lien avec les stupéfiants dans les quartiers Croix-Rouge et Wilson a augmenté de 65 % en 2016.

2 Sécurisation des lieux publics, transports, commerces

Une diminution des plaintes est constatée tous lieux confondus : 394 en 2016 contre 462 en 2015. « Un vivier de dix fonctionnaires avec des moyens dédiés (missions pédestres et VTT, caméras piétons…) permet d’assurer une proximité avec l’ensemble des partenaires et une réactivité accrue » , indique la préfecture. En 2016, 16 839 patrouilles ont été réalisées sur la ZSP.

3 Délinquance de voie publique

Les délits commis sur la voie publique sont en baisse de 17 %, avec un repli très marqué des vols à la roulotte (vols dans véhicules) : – 45 %, soit 57 faits en moins. S’agissant des vols avec violence, la préfecture parle d’une « augmentation très modérée » : 96 faits en 2016 contre 92 en 2015, essentiellement des vols de téléphones portables (88 en 2016, 86 en 2015).

4 Cambriolages

Les vols par effraction baissent de 24 % (35 faits en moins), surtout ceux des habitations principales (-37 %).

90 feux de véhicules ont été déplorés l’an dernier dans les quartiers Wilson et Croix-Rouge. C’est beaucoup, mais un peu moins qu’en 2015 (99)

5 Violences urbaines

La voiture incendiée, symbole des violences urbaines dans les quartiers… Il en brûle beaucoup à Croix-Rouge, un peu moins à Wilson : 90 feux de véhicules l’an dernier, en baisse cependant par rapport à 2015 (99 faits, – 9 %).

6 Délinquance des mineurs

Concernant le volet prévention, l’activité du centre loisirs jeunes de la police nationale continue de monter en puissance à Croix-Rouge et Wilson (son quartier historique, de départ, était Orgeval). Grâce aux partenariats mis en place avec les maisons de quartier et les établissements scolaires, 643 jeunes ont été sensibilisés l’an dernier à différentes thématiques (dangers des drogues, violences en milieu scolaire, prévention routière…).

Moins réjouissant, le nombre de mineurs délinquants : 141 ont été mis en cause dans diverses affaires traitées en 2016, contre 147 en 2015. À l’échelle de deux quartiers comme Wilson et Croix-Rouge, c’est finalement peu, une infime minorité, d’autant que certains sont comptés plusieurs fois. D’une procédure à l’autre, on retrouve souvent les mêmes…

L’ESSENTIEL

Caractérisés pas une forte délinquance avec un phénomène d’économie souterraine, les quartiers Wilson et Croix-Rouge ont été classés zone de sécurité prioritaire (ZSP) il y a maintenant deux ans, en février 2014.

Ce classement se concrétise par un renforcement des moyens policiers sur zone et un suivi judiciaire spécifique des faits constatés (traitement priorisé, comparutions immédiates privilégiées pour certains délits, tels les cambriolages ou les vols avec violence).

Un premier bilan de la ZSP, qualifié de positif par les autorités, a été présenté vendredi à la préfecture de Châlons-en-Champagne, lors de la conférence de presse sur les chiffres de la délinquance dans la Marne en 2016.


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