Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - avril 2017.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


***********************************

l’union 170430a
TENNIS : Interclubs, acte I

La première des championnats Interclubs se déroule ce dimanche, Reims Europe Club accueille ce jour Cormeilles-en-Parisis en N1B féminine.

En N3, le TC Cormontreuil reçoit, de son côté, Sarreguemines alors que, en N4, leurs homologues masculins de Reims sont, eux, à Vincennes.

Dans la même division (N4F), le TC Géo-André se rend à Senlis.

***********************************

l’union 170429a
Fête : le quartier Croix-Rouge s’est animé

Parmi les animations, un défilé de mode a été organisé par l’association Arabesques.
- Agrandir la photo

Grosse ambiance, mercredi soir, sur le parvis du campus, à Croix-Rouge. Les participants se sont réchauffés avec des thés à la menthe, fait tatouer au henné, ont applaudi devant les démonstrations de petites (et petits) majorettes, et assisté à un défilé de mode.

Des associations actives dans le quartier ont aussi animé des ateliers cuisine, santé… « Pour une première, on est plutôt contents », estime Charles Dechamps, un des organisateurs. « Les étudiants ne connaissent pas les gens du quartier, et inversement. On veut faire en sorte qu’ils se rencontrent », explique-t-il. « On veut faire tomber ce mur invisible ». Samantha est ravie, ses deux enfants s’amusent. Arrivée à Reims en 2012, elle ne participe jamais aux animations de la ville : « Je reste tout le temps chez moi. C’est difficile de sortir de la maison. »

Les organisateurs espèrent donc que cette soirée donnera envie d’en organiser d’autres, et aux Rémois de s’approprier davantage le quartier.

« On a rénové, maintenant on veut mettre de l’humain, et décloisonner ce beau quartier », estime Fatima El Haoussine, déléguée à la politique de la ville. Le public est souriant, l’élue est optimiste.

D.T.

***********************************

l’union 170428b
Opération de police à Croix-Rouge

Mercredi soir, une quinzaine de policiers ont multiplié fouilles et contrôles à Croix-Rouge, dans les secteurs Blum et Arago.

Il s’agissait d’une « opération de sécurisation » menée sur réquisition du procureur.

Deux étrangers en situation irrégulière ont été interpellés. L’un a été relâché tandis que le second est en attente d’expulsion.

***********************************

l’union 170428a
TC GÉO-ANDRÉ REIMS DIVISION NATIONALE 4 FÉMININE

EFFECTIF

0 : Noémie Bellott (photo).
2/6 : Mathilde Sarcelet, Caroline Girard.
4/6 : Maêva Spooner.
15 : Julie Baillif.
15/1 : Amélie Lamothe.
15/2 : Elvire Prault. 15/4 : Fabienne Girard.
40 : Victoria Tettekpoe.
Non-classée : Séverine Berger.

CALENDRIER

30 avril : Senlis – GÉO-ANDRÉ REIMS.
7 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – Villemande.
14 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – Maisons-Alfort.
21 mai : Bondy – GÉO-ANDRÉ REIMS.
28 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – AMS Paris Est.

L’AVIS DE LA CAPITAINE Maêva SPOONER :

« Après avoir déjà évolué en Nationale 2 par le passé, on aimerait monter. On sait toutefois que Senlis, qui dispose d’une joueuse négative, et surtout Paris Est, avec quatre étrangères, seront des adversaires redoutables. On se prépare depuis un mois, en s’entraînant notamment pour les doubles. »

***********************************

l’union 170427c
Éducation : Un nouveau campus pour Neoma

Yves Benard, président de Neoma business school, a aussi évoqué le départ du directeur général.
- Agrandir la photo

Reims Le président de Neoma business school, Yves Benard, a annoncé hier la construction d’un nouveau campus dans la cité des sacres, d’ici quatre à cinq ans.

C’est une bonne nouvelle pour la ville. Yves Benard, président de l’école de commerce Neoma située près de l’université à Croix-Rouge, a annoncé hier que le conseil d’administration avait acté la décision de la construction d’un nouveau campus à Reims. « Un projet qui existait déjà avant la fusion avec Rouen, on ne part donc pas complètement d’une feuille blanche » , a expliqué Yves Benard. Le problème dans la cité des sacres, c’est l’existence de deux campus actuellement (représentant près de 22 500 m 2 ), quand Rouen dispose d’un campus unique. « Cela peut nuire à l’attractivité », avec notamment moins d’élèves à Reims (ils sont tout de même trois mille au plus fort de l’année) qu’à Rouen. L’idée est de concevoir un campus adapté aux années à venir, avec le souhait que le projet soit concrétisé d’ici 4 à 5 ans. Pour l’heure, un comité de pilotage a été créé, présidé par François Gomariz. « Le financement se fera au niveau des chambres de commerce, de l’école et de différents partenaires », a poursuivi Yves Benard. On parle de dizaine de millions.

Un site desservi par le tram

Le site n’a pas encore été choisi, « mais j’espère que cela pourra se faire rapidement. Nous avons besoin d’un site accessible par le tramway » , a indiqué Yves Benard, ajoutant qu’avec l’abandon du projet « grand campus » de l’université la visibilité foncière avait évolué. « Nous sommes à leur disposition pour leur trouver des solutions » , a confirme Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims. Parmi les possibilités, figure le quartier Croix-Rouge, près de l’université, desservi par le tram et proche de la gare TGV. Les campus actuels auraient vocation à être vendus.

En attendant, les choses bougent beaucoup du côté de Neoma. Le directeur général, Frank Bostyn, s’en va. « Il a été l’artisan d’une fusion réussie. Il a permis à l’école d’obtenir en moins de cinq ans la triple accréditation. Aujourd’hui, chacun reprend sa liberté. Nous avons lancé le recrutement d’un nouveau directeur. En attendant, j’assume l’intérim », a précisé Yves Benard, réfutant tout problème de personne.

Yann Le Blévec

***********************************

l’union 170427b
Il retrouve sur Leboncoin son vélo volé

Dimanche, un Rémois se fait voler son VTT sur le palier, au neuvième étage d’un immeuble du quartier Croix-Rouge. Il a l’idée de consulter le site Leboncoin, au cas où les voleurs y mettraient son vélo en vente. Bingo ! Il le reconnaît sur une annonce postée dès lundi.

L’homme contacte l’acheteur, en se déclarant intéressé par l’offre, et prend rendez-vous avec lui. Quelques personnes décident de l’accompagner : des fonctionnaires de la brigade anticriminalité, mis au parfum après son dépôt de plainte au commissariat.

Au lieu dit à l’heure dite, les policiers récupèrent le vélo et interpellent les vendeurs, en l’occurrence trois adolescents de 15 et 16 ans. Deux reconnaissent le vol, le troisième est impliqué en tant que receleur. Ils ont été relâchés avec une convocation devant le délégué du procureur.

***********************************

l’union 170427a
Blessé à coups de couteau

Les faits remontent à dimanche soir. Vers 19 h 15, un jeune homme a été blessé au couteau lors d’une rixe avenue Bonaparte, au quartier Croix-Rouge. Blessé sans gravité, il a été transporté au CHU. L’agresseur est en fuite. Une enquête est en cours pour l’interpeller.

***********************************

l’union 170426c
La fillette toujours dans le coma

La chute a eu lieu depuis un balcon donnant sur la rue Madeleine-Terrien. A.P.
- Agrandir la photo

 

 

La fillette de deux ans victime d’une chute depuis le 6 e étage de son immeuble du quartier Croix-du-sud à Reims se trouvait hier toujours dans le coma. Elle avait été transportée au CHU de Reims dans un état critique, entre la vie et la mort.

Rappelons que les faits se sont produits en fin d’après-midi lundi, entre 17 h 30 et 18 heures, dans l’immeuble du 41 rue Newton, depuis un balcon donnant sur la rue Madeleine-Terrien, dans des circonstances qui restent à établir précisément, même si l’hypothèse de l’accident est privilégiée selon le procureur de la République.

Dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet, et confiée au commissariat de police de Reims, plusieurs membres de la famille ont déjà été entendus, mais pas la maman de la victime, qui vivait seule avec la fillette, et qui reste au chevet de son enfant hospitalisée.

Antoine Pardessus

 

 

***********************************

l’union 170426b
À VENIR

Forum sur le thème de la parentalité organisé par l’association Femmes Relais 51, mercredi 3 mai à partir de 14 heures, salle Rossini.

Au programme, du théâtre Forum interprété par 3 groupes d’habitants de différents quartiers (Chatillons, Wilson et Croix rouge) dont le thème sera la relation parents/ados.

Le public pourra rencontrer des structures comme les Maisons de Quartiers, le Cerf-Volant…

Si vous vous abstenez de vous présenter devant le tribunal alors que doit être jugé votre dossier, cela ne plaide pas en votre faveur, et ne facilite pas votre défense bien sûr. Le juge est alors enclin à suivre sans sourciller les réquisitions du ministère public. On en a eu l’illustration cette semaine. Contre Cédric Vandromme par exemple, qui avait eu maille à partir avec des policiers municipaux rémois, après avoir bu un peu trop d’alcool, le 7 février dernier, le représentant du parquet avait requis 8 mois de prison ferme, avec mandat d’arrêt. Eh bien c’est la peine que le tribunal a prononcée.

Yoann Renou, lui, est un récidiviste de l’usage de stupéfiants ; la dernière fois, il avait écopé de deux mois de prison avec sursis ; il s’est fait à nouveau pincer en janvier dernier à Reims, du coup sa peine a conservé la même durée, mais s’est transformée en « ferme ».

Trois mois pour Rodolphe Martigny, pour violence sur son compagnon de pacs, des faits remontant à novembre 2015. Deux mois pour Jules Mongu Etungola, pour un vol de tablette commis dans un train entre Paris et Bezannes en mai 2014.

Hidage Allaoui, lui, était poursuivi pour outrage envers un policier, commis le 9 février dernier lors d’une intervention des forces de l’ordre dans le quartier Croix-Rouge. Il affirmait dans sa déposition ne pas reconnaître l’infraction ; celle-ci était pourtant constituée aux yeux du parquet, qui réclamait deux mois de prison à son encontre. Et c’est bien ce que le juge a décidé.

Un autre prévenu aurait dû également comparaître devant le juge ce jour-là, pour un refus de restituer un véhicule confisqué par décision judiciaire, et il était également absent ; mais il n’a pas été condamné. Ce n’était pas un geste de clémence : il était tout simplement décédé entre-temps.

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 170425c
Faits divers : Une fillette chute du sixième étage

Les faits se sont produits dans cet immeuble donnant d’un côté sur la rue Newton, de l’autre sur la rue Madeleine-Terrien. Remi Wafflart
- Agrandir la photo

Une enfant de deux ans se retrouve entre la vie et la mort après avoir chuté d’un balcon dans le quartier Croix-du-sud, probablement de façon accidentelle.

Une fillette de deux ans a fait une chute depuis un balcon situé au sixième étage d’un immeuble hier après-midi dans le quartier Croix-du-sud de Reims. Aux dernières nouvelles, elle n’a pas trouvé la mort dans cette chute, mais a été transportée à l’hôpital dans un état très critique, son pronostic vital se trouvant engagé. L’hypothèse de l’accident est privilégiée pour le moment par les enquêteurs.

La police confirme que l’enfant n’était pas seule à ce moment-là et évoque la présence de famille

Les faits se sont produits entre 17h30 et 18 heures selon les premiers éléments fournis par la police, dans l’immeuble portant le numéro 41 de la rue Newton. Mais le point d’impact se trouve sur une pelouse du côté de la rue Madeleine-Terrien. Le voisinage a alors connu un moment d’émotion, voyant arriver pompiers, urgences, et policiers en nombre.

« On ne la connaissait pas plus que ça, c’était une dame qui semblait vivre seule avec sa petite fille » témoignent les voisins de palier à propos de l’occupante de l’appartement où s’est produit le drame. La police confirme que l’enfant n’était pas seule à ce moment-là et évoque la présence de « famille ».

Un magistrat du parquet s’est rendu sur les lieux, le commissariat de Reims a été saisi de l’affaire, et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’événement, et plus précisément, selon le procureur de la République, pour rechercher « les causes des graves blessures ; pour l’instant, c’est la thèse de l’accident qui est privilégiée. »

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 170425b
Faits divers : La ronde des chauffards

Nous ne sommes pas en Angleterre. Pourtant, vendredi à 0 h 30, une automobiliste a roulé à gauche sur plusieurs dizaines de mètres rue Buirette. Des policiers municipaux l’ont stoppée. Âgée de 26 ans, la jeune femme avait du mal à tenir sa droite en raison d’une alcoolémie manifeste, mais il n’a pas été possible de la mesurer : elle n’a pas réussi à souffler, ou du moins aurait-elle fait semblant, osent soupçonner les policiers. Une autre femme au volant a connu quelques soucis après avoir nuitamment grillé un feu rouge rue de la 12 e -Escadre-d’Aviation. Elle a refusé d’obtempérer. Logique : la dame de 36 ans n’a pas le permis. De plus, le test salivaire aux produits stupéfiants s’est révélé positif.

Après les chauffardes, les chauffards. En fin de semaine, le conducteur d’un Berlingo a grillé un feu place des Belges. Son nez aussi virait au rouge : un gramme d’alcool par litre de sang. Il avait déjà fait l’objet en 2016 d’une procédure pour conduite en état alcoolique, ce qui lui vaudra d’être poursuivi en état de récidive. Rue Joliot-Curie, cet autre conducteur avait une telle maîtrise de sa voiture qu’il s’est retrouvé à cheval sur le terre-plein central. Il est indemne, son auto un peu moins. Par un témoin alertés, les policiers ont fait souffler l’intéressé : 0,97 mg d’alcool par litre d’air expiré, soit 1,94 gramme par litre de sang. Il n’a pu présenter son permis de conduire, pour la bonne et la simple raison qu’il n’en est pas titulaire.

***********************************

l’union 170425a
Tennis ASPTT Épernay : La 19 e pour Latour et Hennepeaux

Stéphanie Hennepeaux a tenu son rang en terre sparnacienne. Archive
- Agrandir la photo

 

 

Comme on pouvait s’y attendre, le tableau masculin du 19 e tournoi de l’ASPTT Épernay, limité à 15, fut passionnant. Avec une finale entre outsiders à 15/1, Jules Latour (Reims Géo-André) contre Nicolas Japin (ASPTT Épernay). Le premier a retrouvé son niveau d’ancien 2 e série pour s’imposer logiquement, 5-7, 6-3, 6-0.

Pas de surprise, en revanche, du côté des dames avec une finale entre les deux têtes de série à 15/2, Mélissa Noizet (Guignicourt) et Stéphanie Hennepeaux (Côte des Blancs), ponctuée par le succès de cette dernière, 6-3, 7-5.

MESSIEURS. – Demi-finales : Latour (15/1, Reims Géo-André) bat Henry (15, Aÿ) 6-2, 6-4 ; Japin (15/1, ASPTT Épernay) bat Delarme (15, Mérignac) 6-4, 7-6. Finale : Latour bat Japin 5-7, 6-3, 6-0.

DAMES. – Demi-finales : Mélissa Noizet (15/2, Guignicourt) bat Decure (15/3, Aÿ) 6-4, 6-0 ; Stéphanie Hennepeaux (15/2, Côte des Blancs) bat Anne-Laure Bression (15/3, Société Nautique Épernay) 6-3, 6-1. Finale : Stéphanie Hennepeaux bat Mélissa Noizet 6-3, 7-5.

 

 

***********************************

l’union 170424b
AUJOURD’HUI

Assemblée générale de l’association des locataires Quartier At’hom à partir de 18 h 30 dans son local au 1 allée Yves-Gandon, 2 e étage porte D.

Point sur les travaux finis et à réaliser.

***********************************

l’union 170424a
De Koh-Lanta aux Feux de la rampe

 

 

L’aventurière au fort caractère n’a pas perdu son temps depuis son éviction momentanée de Koh-Lanta.

Celle qui a grandi dans le quartier Croix-Rouge puis à Tinqueux est désormais chanteuse, danseuse et comédienne.

Actuellement sur scène à Angoulême, Kelly Beaugrand vient d’annoncer que sa pièce « Sensual cabaret » se jouera aux Feux de la rampe, scène mythique parisienne.

 

 

***********************************

l’union 170423b
DEMAIN

Assemblée générale de l’association des locataires Quartier At’hom à partir de 18 h 30 dans son local au 1 allée Yves-Gandon, 2e étage porte D.

Point sur les travaux finis et à réaliser dans le secteur.

Entrée libre.

***********************************

l’union 170423a
Faits divers : Le récidiviste de l’évasion coincé sur le balcon

L’évadé avait disparu des écrans radars il y a trois mois, après s’être soustrait à son bracelet. Archives
- Agrandir la photo

Reims Évadé alors qu’il était sous bracelet électronique, il a été retrouvé coincé à un 4 e étage.

Domicilié à Reims quand il n’est pas hébergé dans l’une des résidences de l’administration pénitentiaire, Steven Kupiec a seulement 25 ans mais déjà 21 mentions au casier. Cet hiver, alors qu’il purgeait quelques-unes de ses dernières condamnations, le jeune homme avait bénéficié d’un placement sous bracelet électronique, avec interdiction de s’absenter de son domicile en dehors de périodes fixées par l’autorité judiciaire.

Las ! Le 16 janvier, Steven disparaît des écrans radars après s’être débarrassé du bracelet. Il est alors considéré en état d’évasion, ce qui n’est pas une première le concernant. En 2013, n’a-t-il pas été condamné à neuf mois de prison ferme pour avoir « oublié » de réintégrer sa cellule à l’issue d’une permission de sortir ?

Personne ne répondait dans l’appartement. Au troisième coup de bélier, les occupants se sont enfin décidés à ouvrir, et le fugitif s’est livré

Lors de cette première évasion, Steven Kupiec avait cavalé une quinzaine de jours avant d’être repris… derrière la maison d’arrêt de Reims ! Non pas qu’il se fût trompé de côté pour sonner à la porte, mais il était venu jeter un téléphone portable par-dessus le mur.

Cette fois, les policiers ne l’ont pas retrouvé à côté de la prison mais à Croix-Rouge, après avoir appris qu’il était susceptible de séjourner dans un appartement de l’allée des Tourangeaux.

Mercredi après-midi, une patrouille s’y rend. Elle pose l’oreille contre la porte : on discute, il y a donc du monde. Elle tambourine : aucune réponse.

Le logement se trouve au quatrième étage. Peu de chance qu’une sortie soit tentée par la fenêtre, mais un policier n’en est pas moins posté à l’extérieur. Et qui voit-il apparaître sur le balcon, visiblement bien embêté ? Steven Kupiec !

Une condamnation peut en cacher une autre

Le fugitif retourne dans l’appartement. Sur le palier, la police annonce qu’elle va défoncer la porte au bélier. Toujours pas de réponse. Un premier coup, puis un deuxième. Au troisième, l’occupant en titre réagit enfin et ouvre la porte avant qu’elle ne tombe par terre. L’évadé n’oppose aucune résistance.

Au terme de sa garde à vue, Steven Kupiec a été présenté au parquet dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il a accepté la peine proposée : cinq mois de prison, avec incarcération immédiate.

Un ennui n’arrivant jamais seul, le jeune homme va se voir prochainement notifier une autre condamnation. Le 10 avril, jugé en son absence (et pour cause !), il avait pris six mois ferme pour avoir conduit un véhicule sous l’emprise de produits stupéfiants.

Fabrice Curlier

***********************************

l’union 170422a
Tennis : Une 19 e édition indécise à Épernay

Avec des effectifs tout autant stables qu’importants (130), la 19 e édition du tournoi de l’ASPTT Épernay s’annonce indécise.

En effet, ouvert jusqu’à 15, le tableau masculin présente un superbe carré final où il est bien compliqué d’émettre le moindre pronostic entre Jules Latour (15/1, Géo-André), Lucas Henry (15, Aÿ), Thomas Delarme (15, Mérignac) et Nicolas Japin (15/1, ASPTT Épernay).

Du côté des dames, le titre devrait en toute logique se jouer à la limite des inscriptions (15/2) entre Mélissa Noizet (Guignicourt) et Stéphanie Hennepeaux (Côte des Blancs). Mais les 15/3 Catherine Decure (Aÿ) ou Aurélie Jacquot (TC Ménéhildien), voire la locale Céline Japin (15/4, ASPTT Épernay), pourraient fort bien tirer leur épingle du jeu.

Les demi-finales se disputeront aujourd’hui (dames à 9 h 30 ; messieurs à 11 heures) et les finales demain (dames à 14 heures ; messieurs à 16 heures).

***********************************

l’union 170421a
En images

 

 

Antic, Payne et Cain en visite au stage du Orlando Magic

Réunis depuis le début de la smaine sur trois gymnases (Géo-André, Bourgoin et la halle universitaire), 160 jeunes basketteurs en herbe, âgés de 8 à 18 ans, participent au stage orchestré pour la troisième année consécutive à Reims par le Orlando Magic.

Hier matin, ils ont reçu la visite de Nikola Antic, l’entraîneur du Champagne Châlons Reims Basket, accompagné par deux de ses jours, son capitaine Mark Payne et Tyler Cain. Introduits par Guillaume Planteau du Maroussem à gauche), président de l’association Basket et Aventures, organisatrice du stage. Ils sont restés un peu plus d’une demi-heure avec eux, répondant volontiers à toutes leurs questions pour terminer.

 

 

Des coaches aux CV impressionnants

Les jeunes stagiaires ne sont pas encadrés par n’importe qui. En plus des entraîneurs locaux, trois figures de la NBA, qui sont en France depuis trois semaines, sont présentes à Reims. Donnie Arey (à droite) travaille en free-lance et a été notamment le coach personnel de Scottie Pippen ou encore de Tim Duncan. Il est le directeurs des camps Michael Jordan. Anthony Sadler (à gauche) est directeur de l’Académie des Houston Rockets et Adam Branch (avec le ballon) celui de l’Académie des Indiana Pacers. Ils prennent ici la pose pour un selfie avec Catherine, une coach d’Épernay.

 

 

Des jeunes venus de la région et même de Grande-Bretagne

Des basketteurs de l’Aisne, des Ardennes, de la Marne bien sûr, et même une groupe d’une dizaine qui ont traversé le channel : les stagiaires viennent d’horizons différents. Une dizaine d’entre eux ne joue même pas en club.

« Il faut d’abord apprendre à aimer le basket », leur a dit Nikola Antic.

« Il faut écouter les conseils des coaches », les a prévenus Tyler Cain.

« Il faut travailler dur et passer beaucoup de temps dans les salles », leur a conseillé Mark Payne.

 

***********************************

l’union 170420c
Loisirs : Les petits Rémois s’en donnent à cœur joie

MARTIN-PELLER Le centre accueille les plus petits. Après le repas, un temps calme est suivi d’un « starter ». « Cela permet de se retrouver ensemble avant de choisir et redémarrer d’autres activités », expliquent les animateurs.
- Agrandir la photo
ADRIATIQUE Au gymnase Henri-Barbusse, un mur permet de s’initier, en toute sécurité, aux joies de l’escalade. « On les amène sur l’activité avec corde et baudrier. Les plus grands assurent eux-mêmes leurs camarades », explique Régis Varlet.
- Agrandir la photo
CHARPENTIER Gilbert, instructeur pour le tir à l’arc, prodigue ses conseils : « Ne bouge plus. Bras bien tendu. C’est ton coude qui recule ! » Durant une semaine, les apprentis archers sont venus chaque jour, et les progrès ont été visibles.
- Agrandir la photo
RUISSELET On a testé la cantine ! Et on peut vous certifier que les endives au verjus, la joue de porc ou le sauté de dinde au miel et à la coriandre et la gaufre à l’ancienne au miel… ont été appréciés. C’était un « menu du Moyen-Âge » !
- Agrandir la photo
CLAIRMARAIS Natation, jeu de raquettes et danse au programme. On a pu admirer une bien jolie chorégraphie, apprise en seulement quelques jours. Un coup de chapeau aux animateurs, patients et pédagogues.


- Agrandir la photo

JOLIOT-CURIE Au complexe Géo-André, un groupe s’échauffe avant de pratiquer foot et athlétisme. D’autres participent à une production de fresques et dessins sur le thème de Jeanne d’Arc, qui sera exposée à l’hôtel de ville.
- Agrandir la photo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reims Avec six centres de loisirs, les enfants de Reims Activités Vacances se détendent, découvrent et améliorent leurs pratiques sportives et créatives et, surtout, s’amusent entre copains. On est allé à leur rencontre : la preuve en images !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

***********************************

l’union 170420b
Feu de copeaux

Utilisés pour pailler des espaces verts, des copeaux d’écorce de bois ont brûlé hier matin à 6 h 30 au parc Saint-John-Perse, dans le quartier Croix-Rouge. Le feu – qui n’a pas dû naître spontanément – concernait un volume de 2 m3.

***********************************

l’union 170420a
Faits divers : Cannabis par-ci, par-là

Plusieurs séances de fumette ont été contrariées par la police rémoise. Illustration
- Agrandir la photo

Reims Quelques récidivistes pris avec du cannabis ont été jugés immédiatement. Prison ferme.

Marcher dans la rue et faire soudain demi-tour en accélérant le pas à la vue de policiers, voilà qui donne forcément envie à ces derniers de comprendre cet excès de timidité. La scène s’est déroulée il y a quelques jours au quartier Croix-Rouge, avenue Léon-Blum. Non seulement le suspect cherchait à mettre le plus de distance possible entre lui et la patrouille, mais il avait également dissimulé « quelque chose » dans ses poches.

Rattrapé, le passant fut trouvé en possession de neuf grammes de résine de cannabis qu’il a déclaré avoir acheté 40 euros à « des jeunes du quartier » . Ce n’est pas la prise du siècle, ni même de la semaine, mais le casier judiciaire de Mallé Kante, 37 ans, est hélas long comme un jour sans pain.

Présenté au parquet dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, il a accepté la peine proposée : deux mois de prison ferme, incarcération immédiate.

L’air était vicié dans cette voiture : un passager fumait un joint, le deuxième détenait dix grammes de cannabis, le conducteur huit fois plus

Toujours à Croix-Rouge, avenue Bonaparte, les policiers ont interpellé un jeune homme de 23 ans, Miguel Leonval, qui venait de frapper à coups de poing et serrer le cou de son ex, alors que celle-ci avait accepté de l’héberger. Il avait un peu de cannabis sur lui. Jugé en comparution immédiate, il a pris neuf mois de prison dont six assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Il a l’obligation de se soigner, de travailler ou de trouver une formation et de ne plus contacter la victime. Laissé libre, il pourra purger ses trois mois ferme sous un mode aménagé.

Après Croix-Rouge, Pommery. Vendredi dernier, sur un parking du boulevard éponyme, trois individus suspects sont contrôlés dans une voiture. A l’intérieur, la qualité de l’air laisse à désirer : l’un des passagers fume un joint, le deuxième détient dix grammes de résine, le conducteur en a huit fois plus : un pain de 85 grammes destiné à la revente et à sa propre consommation. Lui aussi jugé en comparution immédiate, lui aussi ressorti libre avec possibilité d’aménagement sous bracelet électronique, Alexis Boucher, 28 ans, a été sanctionné par une peine de dix mois de prison, dont cinq avec sursis mise à l’épreuve.

Le quinqua aime les pétards

La dernière affaire concerne un automobiliste qui a oublié de respecter le stop au carrefour de la rue Ponsardin et du boulevard Victor-Hugo, samedi à 23 h 40. Non seulement il avait bien bu (deux grammes d’alcool par litre de sang), mais il détenait aussi un peu de cannabis. Seule consolation : il n’avait pas encore eu le temps de le fumer, ce qui lui évite des poursuites supplémentaires pour conduite après usage de produits stupéfiants (le dépistage salivaire s’est révélé négatif). Sorti libre du commissariat avec une convocation, ce Rémois n’a pas trop l’âge habituel des fumeurs de chichon : 51 ans.

F.C.

***********************************

l’union 170419a
Médias : Koh-Lanta, c’est fini pour Kelly

Lors du conseil, la majorité des aventuriers ont souhaité voir partir la Rémoise. Capture d’écran TF1
- Agrandir la photo

La Rémoise a quitté l’aventure vendredi après six semaines d’émission.

Elle aura passé 17 jours exactement dans l’aventure Koh-Lanta. Mais vendredi, la sentence est tombée pour Kelly, la Rémoise originaire du quartier Croix-Rouge : l’équipe des bleus a décidé de l’évincer du jeu.

Partir juste avant la réunification, n’est-ce pas trop frustrant ?

Bien sûr, c’est une très grosse frustration. Ça m’a déchiré le cœur. La réunification dans Koh-Lanta, c’est un but qu’on essaie d’atteindre – hormis la victoire. Mais c’est déjà bien d’arriver jusque-là, c’est une grande fierté. 17 jours, c’est trop juste à mon goût mais entrer dans le team Koh-Lanta, c’est déjà fou.

Vendredi, vous avez perdu le feu à cause de la pluie… et d’une mauvaise organisation ?

Le feu, on l’a perdu par rapport aux intempéries. Mais c’est sûr que dans le groupe, il y avait un manque d’osmose, de cohésion, de stratégie. La volonté et le courage on les avait, mais ça n’a pas suffi. Pour réussir, il fallait être plus soudés.

Est-ce justement ce manque de cohésion qui a souvent fait perdre votre équipe lors des épreuves, ou est-ce la faute à pas de chance ?

C’est un manque de cohésion, un peu la faute à pas de chance, et une mauvaise tactique de départ. Parfois, ça se jouait à quelques secondes. On n’était pas déméritant dans les épreuves mais souvent on manquait de stratégie.

Comment votre famille a-t-elle réagi en vous voyant à la télévision ?

Dans ma famille, forcément, on n’est pas objectif ! Pour eux, je suis la meilleure, je n’aurais pas dû partir. Et ils en ont après Yves. Pour eux, il est la cause de mon départ, du moins en partie.

Et vous-même, comment vous êtes-vous trouvée à l’écran ?

Je regarde l’émission avec mes potes qui viennent me voir à ce moment-là, à Paris, où je vis. Je suis toujours en groupe pour regarder.

L’image qui en ressort, c’est que c’est bien moi. Même si beaucoup me diront : Tu t’es contenue ! ou Qu’est-ce que tu es calme !

Qui voyez-vous gagner cette année ?

Je vois gagner Vincent chez les bleus, Yassin et Sébastien chez les rouges. Ce serait mon combo parfait pour les poteaux !

Quels sont vos projets désormais ?

Je vais retrouver la scène. Et puis, j’espère faire partie du casting de Koh-Lanta All Stars qui réunit les anciens participants du jeu.

***********************************

l’union 170418a
Découverte : Quand la magie d’Orlando opère

Depuis hier et jusqu’à ce jeudi, 160 jeunes de 8 à 18 ans (débutants ou confirmés) participent à un stage orchestré par le Orlando Magic. Remi Wafflart.
- Agrandir la photo

À l’image des camps de basket américains, 160 enfants s’entraînent depuis hier à Géo-André.

Donnie Arey, Adam Branch et Anthony Sadler sillonnent la France depuis trois semaines. Le premier a été l’entraîneur particulier de Scottie Pippen ou encore de Tim Duncan, deux joueurs plusieurs fois champions NBA ; le 2 e a été recruté par les Indiana Pacers et le 3 e par les Houston rockets (rien que ça…). Après avoir fait escale à Perpignan, Toulouse, Rennes et Paris, le trio est cette semaine à Reims pour encadrer un stage de haut niveau, orchestré par le Orlando Magic, durant quatre jours au complexe sportif Géo-André. Pour cette 3 e édition dans la cité des sacres, organisée par l’association Basket & Aventures, en partenariat avec le RCB (Reims Champagne Basket) et la Ville, pas moins de 160 enfants, de 8 à 18 ans, profitent de l’enseignement à l’américaine.

Une autre façon de voir le basket

« Tout se déroule comme à Orlando ! », décrit Romain Collard, du RCB. « Les entraînements sont en anglais mais ils sont traduits par la petite vingtaine d’encadrants, venus de clubs alentour comme Épernay, Tinqueux ou encore Fismes. Ce stage apporte une ouverture d’esprit. C’est une autre façon de voir le basket. Les Américains se concentrent sur le positif, les qualités. Ils mettent en avant l’énergie. C’est très valorisant. »

Chaque stagiaire reçoit un short, un maillot, un ballon, six heures d’instruction par jour, sans oublier des autographes

Ce lundi matin, il flotte comme un air de NBA à la halle universitaire. Les stagiaires y sont tous regroupés, histoire de permettre aux encadrants de repérer les niveaux et de les répartir dans les différents gropes. Tous ont revêtu leur tenue aux couleurs de la tournée Magic in France.

Un short et un maillot qu’arbore fièrement Marat, 11 ans. Le jeune Ardennais, originaire de Floing, près de Sedan, participe à son second stage. Il tient à ce nouvel équipement : « Celui de l’an dernier commençait à être un peu petit ! » Il s’entraîne déjà deux fois par semaine à Vrigne-aux-Bois. « Là, ce n’est pas la même ambiance. On est beaucoup plus nombreux, il y a tous les âges et il y a beaucoup plus de bruit. On fait beaucoup de compétition et ça me plaît. » Quant aux coaches, « je les aime bien, ils sont sympas ! » Cerise sur le gâteau : « Le midi, on mange au Creps et des fois, c’est bon ! »

Les Rémois plus agiles que les Américains

Après une démonstration punchy, Adam Branch, 28 ans, ex-star de la Warner University et grand spécialiste des concours de dunks, s’accorde une mini-pause. Comment ce natif de Floride trouve-t-il les petits régionaux ? « Ils ont plus d’agilité que les Américains. Ils comprennent mieux les fondamentaux. Ils sont en avance par rapport à leur âge et très enthousiastes !

À l’image de Coline, 8 ans : « Ce matin, je sautais partout. J’étais excitée comme une puce. » Venue en minibus avec 23 autres joueurs de l’ABS (Amicale Basket Sparnacienne), elle participe elle aussi à son 2 e stage. « L’an dernier, j’ai appris à faire des dribbles entre les jambes. C’est très sympa et les Américains sont super drôles ! »

À deux pas, Catherine, sa maman, a posé trois jours de congé pour encadrer la formation. « On aide à la mise en place des ateliers, et à leur bon déroulement, on traduit, bref on prend du plaisir avec les enfants. On s’amuse beaucoup et le soir, on dort très bien ! »

Renseignement : www.basketaventures.com

Alice Renard

***********************************

l’union 170415b
Faits divers : Un nouvel incendie à Croix-Rouge

Jason (à gauche) et Thierry (à droite) avaient tous les deux leur voiture dans le garage au moment de l’incendie.
- Agrandir la photo

Un incendie a frappé, jeudi matin, un garage sous-terrain situé dans le quartier Croix-Rouge, allée des Gascons.

Peu avant six heures du matin, les pompiers sont intervenus et le site a été, depuis, condamné par le Foyer rémois. Plusieurs voitures sont restées bloquées à l’intérieur, et d’autres ont été brûlées dans l’incendie.

Jason Rose sortait de chez lui pour se rendre au travail, vers six heures, lorsqu’il a constaté la présence des pompiers sur place. « J’ai pris peur, car ma voiture était garée dans le parking. Mais elle est en bon état, simplement je ne peux plus la sortir maintenant » , confie le jeune homme. Thierry Cury a eu moins de chance, lui dont la voiture « a brûlé, je venais de l’acheter il y a moins d’un an, c’est compliqué pour me rendre au travail ! ».

Selon les deux hommes, au moins cinq voitures auraient été calcinées dans l’incendie, dont on ne connaît pas encore l’origine. « Il y a une semaine, il a déjà eu six garages fracturés ! » ajoute Thierry avec véhémence.

Jérémy Denieulle

***********************************

l’union 170415a
Tennis : Billets en jeu au Centre de Ligue

Le pré-tour aux Championnats de Champagne individuels 2 e séries délivrera, malgré des effectifs en baisse, huit tickets masculins et deux féminins, au centre de Ligue à Reims.

Chez les messieurs, les qualifiés devraient se trouver à 4/6 avec 16 inscrits à ce classement dont les solides Cyril Pusset (Cormontreuil), Alexandre Gajanovic (Reims Europe), Maël Mercier-Huât (Dormans), Germain André (Nautique Épernay) ou Ronan Bonnefoi (Romilly).

Du côté des dames, les deux billets semblent promises aux 2/6 du TC Geo-André Caroline Girard et Mathilde Sarcelet. Finales masculines lundi à 12 et 13 h 30 ; féminines à 15h30.

***********************************

l’union 170414b
Parking condamné

 

 

 

Les accès du parking à étages de l’allée des Gascons (Croix-rouge) ont été condamnés hier à la suite d’un feu de voitures.

Les pompiers y ont passé un bon moment, à partir de 4 heures du matin jeudi, et jusque vers 9 heures, d’abord pour éteindre les flammes qui consumaient deux voitures et une moto au niveau -1 ; en explorant davantage, ils sont aussi tombés sur deux autres voitures carbonisées au niveau juste en dessous.

 

 

 

***********************************

l’union 170414a
Deux voitures et deux blessés

Un accident de circulation impliquant deux voitures a fait deux blessés jeudi après-midi vers 15 heures, rue du Dauphiné.

Les pompiers ont transporté les blessés au CHU.

***********************************

l’union 170413b
Elles filent du taxi sans payer

C’était lundi soir, peu avant minuit. Quartier Croix-Rouge, quatre filles montent dans un taxi. Rue Sébastopol, tout le monde file sans payer. Le chauffeur réussit à en retenir une. La police est appelée.

En guise d’au-revoir, la fille donne un coup de pied dans l’entrejambe de celui qui l’a retenu. Elle souffle à 0,85 mg d’alcool par litre d’air. Cellule de dégrisement et garde à vue. Auditionnée, elle reconnaît la filouterie mais nie les violences.

Et repart du commissariat avec une composition pénale pour le 23 mai.

***********************************

l’union 170413a
Feu de voitures

Lundi soir, vers 21 h 30, rue Olympe de Gouges, une voiture stationnée a été incendiée. Une deuxième a été impactée par la propagation des flammes avant l’intervention des pompiers.

***********************************

l’union 170412b
Aménagement : Il se bat toujours pour une boîte

Le recommandé est revenu à M.Weiler sans avoir été ouvert. « Une erreur de notre part » reconnaît La Poste. A.P.
- Agrandir la photo

Cet habitant se démène pour le retour d’une boîte aux lettres.

Georgy Weiler, de Reims, est déçu, pour ne pas dire amer : son combat pour le retour d’une boîte aux lettres dans son quartier de Croix-du-Sud s’est heurté à un mur. Le directeur régional de La Poste à Châlons n’a pas accusé réception du courrier qu’il lui avait adressé à ce sujet le 13 mars dernier. Mieux, ou pire, l’enveloppe en recommandé a été retournée à l’expéditeur sans avoir été ouverte ! « Pourquoi ce directeur ne prend-il pas ses recommandés ? s’interroge M.Weiler. Je trouve ça grotesque ! S’il ne veut pas nous répondre, il est libre… » « Une erreur de notre part » , reconnaît La Poste, qui invoque un déménagement perturbateur pour expliquer ce manquement.

Rappelons de quoi il s’agit : d’une boîte aux lettres qui a disparu du paysage il y a quatre ans, à l’occasion de travaux de restructuration urbaine. Elle était placée à la jonction de la place Auguste-Rodin, où se trouvait un petit centre commercial, et de la rue Léon-Blum. Et depuis, elle n’a toujours pas refait surface. « Et pour des personnes âgées ou handicapées, ce n’est pas facile de se déplacer jusqu’à une autre boîte ! » commente M.Weiler.

Des pourparlers sont en cours avec la mairie de Reims pour déterminer l’emplacement le plus approprié pour remettre une boîte dans ce secteur.

Son enveloppe contenait une pétition signée par une trentaine de personnes, ainsi que la copie d’un courrier de la mairie, d’avril 2016, qui demandait déjà le retour de la boîte. « D’ailleurs la mairie non plus n’a jamais eu de réponse à ce courrier depuis, affirme le plaignant, ils me l’ont dit avant-hier au téléphone ! »

Mais tout n’est pas perdu : La Poste nous a en effet indiqué que « des pourparlers sont en cours avec la mairie de Reims pour déterminer l’emplacement le plus approprié pour remettre une boîte dans ce secteur ». Comme quoi, M.Weiler ne s’est pas forcément démené pour rien.

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 170412a
Loisirs : Des vacances percutantes en perspective

Essayer la boxe ? Même pas peur pour ces deux enfants, sous l’œil attentif d’un spécialiste. Au deuxième plan, un punching-ball tournant qui a eu un énorme succès.


- Agrandir la photo

Le résultat de la course s’affiche immédiatement sur un panneau lumineux.
- Agrandir la photo

La Ville renouvelle son dispositif d’activités pour les enfants et les jeunes pendant les vacances. Pour les 30 ans de Reims Vital’été, l’offre se précise et s’étoffe.

1 les centres de loisirs

Les parents et les enfants (de 3 à 17 ans) peuvent choisir leur programme par demi-journée sportive dans des sites différents, en fonction de leur domicile ou de l’activité souhaitée. Le choix des sites est le suivant : Adriatique, Joliot-Curie, Ruisselet, Charpentier et Clairmarais. Les activités sont variées et plus ou moins originales, par exemple mini-tennis, football, hockey sur gazon, baseball, escalade et badminton, trottinette, tennis de table… La condition est de s’inscrire pour une semaine complète.

2 Les séjours

Les 3 à 17 ans peuvent aussi s’épanouir ailleurs qu’à Reims, en France et à l’étranger. Pour les plus petits, de 4 à 6 ans, la destination n’est pas trop lointaine, Villers-Allerand. De 7 à 11 ans, les enfants vont à l’île de Ré profiter des plaisirs nautiques. Et pour les 6 à 17 ans, des séjours dans des centres sont prévus, sélectionnés par un prestataire. Mer, montagne, campagne, tout est possible avec plus de 500 places pour les amateurs.

3 édition exceptionnelle de Vital’été

Pour le 30 e anniversaire de Reims Vital’été, la Ville a programmé 44 activités nouvelles et originales. Il y en aura donc au total plus de 140 au choix. « Les tout premiers bénéficiaires sont devenus parents à leur tour. Et nous avons donc prévu de leur permettre de bénéficier d’activités en commun, ouvertes aux familles », précise Kim Duntze, l’adjointe déléguée à la famille, à la jeunesse et aux seniors.

Enfants et parents pourront jouer ensemble aux échecs, pratiquer la zumba, des jeux d’improvisation, des jeux de rôle, aller visiter le centre d’impression de L’union, mais aussi, des nouveautés dans l’air du temps, le rétro gaming (jeux vidéo anciens), la danse hip-hop, l’autoportrait vidéo sur smartphone ou le graf végétal. Au total, 16 activités au choix. L’esprit vintage sera aussi adopté, 30 ans obligent. Il se traduira par l’ouverture d’une salle avec des jeux des années 80 au centre Reims Vital’été ainsi qu’une exposition dans le hall de l’hôtel de ville qui restituera des moments marquants vécus par des adolescents devenus adultes.

4 Les activités nouvelles

Parmi les 44 nouvelles activités de Reims Vital’été, certaines devraient être prises d’assaut. En voici quelques-unes : ULM, automobiles radiocommandées, décor selfie, dans la peau d’un chef, Koh Lanta à Villers-Allerand, musculation, polyssons (radio), tapisserie au palais du Tau, ultimate disc golf, film d’animation avec effets spéciaux, danse urbaine, tirs en extérieur, spéléologie, etc.

5 Festiv’été

Au parc de Champagne, du mercredi 30 août au dimanche 3 septembre, pour la fin de l’été, la Ville permet de prolonger encore un peu les bons moments avec une manifestation d’ampleur ouverte à un large public. Les amis et les familles des jeunes accueillis pendant les vacances pourront partager les découvertes et les acquis sous forme d’expositions et de spectacles, sans oublier de préparer les activités de loisirs de l’année scolaire. Les services de la Ville et les associations seront présents pour délivrer les informations sur leur offre.

6 Où et quand s’inscrire ?

Pour les séjours, les inscriptions commencent le 9 mai. Pour les centres de loisirs, le 22 mai, le tout à une adresse unique, au 21, rue du Temple. Ouvert du lundi au jeudi de 8 h 30 à 17 h 30 et le vendredi jusqu’à 17 heures. Pour Reims Vital’été, renseignements à la Direction de la jeunesse, 3, rue des Orphelins. Les pré-inscriptions peuvent déjà être effectuées dans la limite des places disponibles. Un formulaire est à compléter sur le site www.reims.fr/inscription-rve. Une fois le formulaire validé, le secrétariat contactera la famille par téléphone dans les jours qui suivent pour proposer une date de rendez-vous. Combien coûtent ces activités ? Le calcul se fait en fonction du quotient et varie de 20 euros à la journée pour des activités à Reims à 55 euros pour un non-Rémois hors frontières.

M.-C.L.

Le loisirs tour, c’est maintenant !

Jusqu’au vendredi 21 avril, dans chaque quartier, sont organisés gratuitement des activités sportives et culturelles pour permettre aux familles de les découvrir. On y trouve notamment des ateliers créatifs, du badminton, de la sarbacane, du judo, du frisbee, de la course chronométrée pour les petits. Des infos y sont en même temps disponibles pour les vacances d’été. Ce mercredi au parc Wangari-Maathai, jeudi parc Pozzo-di-Borgo, vendredi parc Saint-John-Perse, mardi 18 au parc Marcel-Lemaire, mercredi 19, Coulée verte, jeudi 20, parc Maryse-Bastié, et vendredi 21, parc de la Patte-d’Oie. De 14 heures à 17 h 30.

***********************************

l’union 170411a
Séance photo

Séance photo « enfant(s) ou parent(s)/enfant(s) » proposée par la maison de quartier Croix-Rouge, espace Watteau.

Photos au tarif de A4 (5 €) ; A5 (2 €) ; badge (2 €).

Cette action participe au financement d’un séjour famille.

Mardi 11 avril, renseignements Alexandra au 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

***********************************

l’union 170410a
Feu d’appartement à Croix-Rouge

 

 

Les pompiers sont intervenus hier soir pour éteindre un feu survenu dans un appartement situé au troisième étage d’un immeuble de l’allée des Provençaux, dans le quartier Croix-Rouge de Reims.

Ce feu, dont l’origine restait à déterminer hier, n’a pas fait de victime.

L’alerte a été donnée peu après 21 h 30, à un moment où le locataire était absent. Personne n’a eu besoin d’être évacué.

Un peu moins d’une heure après, le feu était éteint, les pompiers ont alors procédé au déblayage des objets consumés, en présence de la police. L’appartement étant toutefois devenu inhabitable, le locataire a été relogé.

 

 

***********************************

l’union 170408c
DEMAIN

Belote de l’association Etoile Croix Du Sud à 13 h 30 au 10 avenue Léon Blum.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

***********************************

l’union 170408b
Maguy

Chatte trouvée près de la faculté à Croix-Rouge. Elle a deux ans, a été testée leucose, stérilisée et identifiée 194 RGM.

***********************************

l’union 170408a
Les voleurs se servent dans les magasins

Trois voleurs à l’étalage ont été remis mardi aux services de gendarmerie. De nationalité géorgienne mais logés à Reims, les deux premiers se sont fait prendre à l’Intermarché de Sillery après avoir tenté de s’éclipser avec des bouteilles d’alcool.

La perquisition de leur chambre, dans les quartiers Croix-Rouge et Châtillons, a permis de mettre en lumière deux précédents vols à l’étalage commis dans l’agglomération rémoise, et qui portaient sur des vêtements. Remis en liberté, les deux hommes sont convoqués le 26 juin devant le tribunal.

À la Fnac de Thillois, c’est un homme de 42 ans venu de Vitry-le-François qui a voulu s’approprier un appareil photo sans bourse délier. Récidiviste, il a été présenté au parquet et condamné à effectuer un travail d’intérêt général de 105 heures.

***********************************

l’union 170407d
Télévision : Kelly, de Croix-Rouge à Koh-Lanta

Kelly Beaugrand, 35 ans : « Grâce à Koh-Lanta, j’ai compris qu’il fallait que j’aille au bout de mes rêves. » Philippe Le Roux / ALP / TF1
- Agrandir la photo

Kelly Beaugrand, l’une des aventurières de Koh-Lanta, a grandi à Reims. Présentée comme serveuse, la « grande gueule » de la nouvelle saison est aussi comédienne et chanteuse.

Une serveuse parisienne fan de boxe thaï. Voilà pour la présentation officielle, version TF1. Mais avant de s’installer dans la capitale, Kelly a grandi à Reims, dans le quartier Croix-Rouge, puis à Tinqueux. L’aventurière de 35 ans au caractère bien trempé revient sur son expérience filmée au Cambodge, mais aussi sur sa vie d’avant, de l’école Joliot-Curie au lycée Gustave-Eiffel, en passant par le club chorale du collège Paul-Eluard.

À la télé, on vous présente comme une Parisienne, mais vous avez grandi à Reims…

À la base, je suis originaire de Croix-Rouge. J’y ai grandi jusqu’à l’âge de 9 ans avec mes parents, mes deux frères et ma sœur, jusqu’à l’incendie de notre appartement. Ensuite, on nous a rapatriés à Tinqueux. Quant à la chorale, c’est une idée de ma prof de musique. Sans vouloir être prétentieuse, elle l’a créée après m’avoir entendue chanter. J’ai vécu à Reims jusqu’à mes 18 ans. Ensuite, je suis partie à Lyon, Montpellier, puis à Paris, où je vis depuis mes 21 ans. À Reims, j’ai encore ma famille. J’y viens plusieurs fois par an.

Quels souvenirs conservez-vous de votre enfance à Reims ?

J’ai plein plein de bons souvenirs. J’ai eu une enfance heureuse à Croix-Rouge, très mouvementée parce que j’étais une enfant agitée, pleine de vie. J’étais à l’école Joliot-Curie. Je me souviens, je faisais de la danse jazz. Et de la GRS aussi.

Et vous avez participé à Nouvelle Star ?

Oui, à la première émission au début des années 2000. J’ai fait Pop star aussi. Les deux fois, j’ai été sélectionnée jusqu’au théâtre et puis, j’ai abandonné comme une ado perdue et remplie de doutes. J’avais 18 ans. Je n’étais pas prête. Aujourd’hui, oui. J’ai signé un contrat dans un cabaret à Angoulême. Je chante quatre titres et je danse. Ça a commencé samedi dernier. En mai, j’enchaîne avec une pièce de théâtre, trois soirs par semaine à la Comédie, toujours à Angoulême, et encore une autre pièce en juin. Il a fallu du temps, mais ça y est, c’est enfin parti.

D’où vient votre fameuse « âme de guerrière » ?

J’ai toujours été une battante. Je suis issue d’une famille modeste. Mon père était tailleur de pierre des monuments historiques. Il a pas mal travaillé à la cathédrale de Reims. Ma mère était femme au foyer et il y avait du boulot à la maison, avec mes frères et sœur, mais aussi d’autres enfants, car elle a élevé mes cousins. Mes parents m’ont inculqué la valeur du travail. J’ai commencé à faire des petits boulots à 14 ans. Je faisais le ménage chez un grand-père. Et puis, comme je suis née en fin d’année, j’ai intégré l’école hôtelière, le lycée Gustave-Eiffel, à 15 ans et demi. Du coup, j’ai fait pas mal de petites prestations.

Pourquoi Koh-Lanta ? Qu’est-ce qui vous a poussé à participer ?

C’est un programme que je suis depuis toujours. ça me passionne : j’aime le côté sportif des jeux, la cohabitation et la vie sur un camp. Je me suis toujours dit que j’y avais ma place. Et puis, mon meilleur ami m’a inscrite sans me prévenir il y a un an et demi. Tout s’est ensuite enchaîné. Il y a eu le casting et j’ai eu la chance d’être retenue. Le tournage a eu lieu en octobre.

Et le retour à la réalité, pas trop compliqué ?

Avant, je travaillais dans la restauration. Pendant Koh Lanta, j’ai eu le temps de réfléchir. Je me suis dit que je voulais me lancer dans la comédie. J’ai toujours chanté, dansé… C’était le bon moment.

Comment gérez-vous votre nouvelle notoriété ?

C’est cool. Les gens me reconnaissent dans la rue. Et ce, depuis la première émission. Ça fait plaisir. Il y a un vrai collectif de petits fans. Et sur les réseaux sociaux, ça a très vite pris. On me demande des photos, des dédicaces. J’ai fait des vidéos pour des anniversaires même. Je réponds à tout le monde. Les messages sont sympas la plupart du temps, genre « On t’adore ! » ou « j’espère que tu as gagné ! ». Il y a bien quelques commentaires pas gentils, mais je n’y prête pas attention.

Êtes-vous chaque vendredi soir devant votre télé ?

Bien sûr ! Toujours en compagnie d’au moins un ou deux potes. Après, c’est difficile de se voir à la télé parce que je ne suis pas forcément fan de moi, de l’image que je renvoie. Je me reconnais quand même. Et les gens qui me connaissent me disent que c’est bien moi.

Vous étiez la première à découvrir le fait qu’il y avait cette année trois équipes. Comment avez-vous réagi ?

C’était hallucinant. Je n’arrivais pas à y croire au début. Quand j’ai vu le foulard bleu, j’ai pensé que c’était une blague, ou une nouvelle sorte d’épreuve. C’était fou, je pensais qu’ils allaient m’emmener ailleurs…

Vous étiez-vous préparée avant le tournage ?

Oui, oui. J’ai toujours été très sportive. J’avais intensifié mes entraînements et pris 4 kg. Que j’ai très vite perdus d’ailleurs.

Vous avez beaucoup maigri ?

Ah ça, il faudra regarder la suite de Koh-Lanta pour le savoir… Au début, votre équipe avait vraiment la poisse, jusqu’à ce que la situation s’inverse.

Que s’est-il passé ?

Je pense que nous avons abordé l’épreuve avec moins de stress, moins d’énervement. Ce qui nous a apporté un semblant de cohésion, dans la sérénité. Et comme l’épreuve réclamait calme et agilité, ça a marché. Mais c’est vrai qu’on ne nous attendait pas au tournant…

Avec quel candidat vous êtes-vous le mieux entendu ? Le moins bien ?

On est tous restés en contact. Forcément, il y a plus d’affinités avec certains. Mon coup de cœur, ça s’est vu je crois, c’est Hada. J’aimais bien Dylan au début, mais il a vite été éliminé. Mathilde aussi. Et puis les nouveaux : Félicie, Corentin, Brahma, Vincent… Par contre, ça a moins collé avec Yves. On ne s’est pas du tout entendu dès le départ. Ça a été électrique. Et puis, on a fini par s’apprivoiser. Mais je tiens à dire que je n’ai aucune haine envers qui que ce soit.

Quelles leçons tirez-vous de cette expérience ?

C’est une belle expérience, très positive. J’ai appris beaucoup sur moi. J’ai appris à réfléchir avant de parler, à poser mes mots. Je suis quelqu’un de très spontanée. Tout ce que je pense, je le dis. Après, je me suis rendu compte que ma place n’était plus dans la restauration, qu’il fallait que j’aille jusqu’au bout de mes rêves. ça m’a aidé à tout lâcher. Et puis, j’ai eu la chance de rencontrer un producteur qui a cru en moi, et ce, avant la diffusion de l’émission sur TF1. Donc c’est un peu valorisant.

Et si c’était à refaire ?

Je le referais vingt fois. 5 e épisode de Koh-Lanta Cambodge ce vendredi 7 avril à partir de 20h55 sur TF1

Propos recueillis par Alice Renard

***********************************

l’union 170407c
Badminton top 12 : Condamné à l’exploit

Le président de l’ABCR, Jean-Michel Edard, veut encore croire à un petit miracle… Ch. L.
- Agrandir la photo

 

 

 

Non relégables toute la saison, les Rémois ont vécu un cauchemar lors de la neuvième et avant-dernière journée. La défaite (6-2) à Fos ainsi que le nul improbable de Bordeaux face à Aix les ont placés … derniers ! De fait, pour la fermeture du championnat, l’ABC Reims est quasiment condamné à l’exploit face à Mulhouse (demain, 16 heures, Halle Universitaire Croix Rouge). « C’est presque cela ! Dans l’idéal, il faudrait que nous fassions match nul et que Bordeaux perde à Issy sans le bonus défensif. Dans cette configuration, nous serions maintenus au match average particulier. Cela va être difficile même si on a une petite chance car je sais que Mulhouse ne viendra pas au complet notamment en raison des championnats d’Europe juniors. Mais il ne faudrait pas que Issy, assuré de finir premier, fasse comme la dernière en jouant démobilisé… » , indique le président Jean-Michel Édard qui, pour l’occasion, aura son effectif au complet.

 

 

 

***********************************

l’union 170407b
Des Clio qui brûlent par deux

Garée rue Berthe-Morisot à Croix-Rouge, une Renault Clio a été incendiée hier vers 1 heure du matin. Le feu s’est propagé à une deuxième Clio. Une Opel Vectra a également été endommagée.

***********************************

l’union 170407a
Des câbles qui pendouillent

Mardi à 21 h 30, pompiers et électriciens ont sécurisé la rue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie. Motif : deux câbles traînaient au sol après une rupture accidentelle.

***********************************

l’union 170406c
À VENIR : Campagne de dépistage du cancer colorectal.

Le centre de soins quartier Croix-Rouge tiendra un stand sur le marché Taittinger Quartier Croix Rouge samedi 8 avril de 9 à 12 heures.

Cette action de prévention se fera en collaboration avec un bénévole de la ligue contre le cancer.

***********************************

l’union 170406b
À VENIR

Belote de l’association Etoile Croix Du Sud, dimanche 9 avril à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

***********************************

l’union 170406a
Éducation : Leçon de football avec le Stade

Odaïr Fortes a participé à l’entraînement des jeunes de Croix-Rouge. Christian Lantenois
- Agrandir la photo

Odaïr Fortes et Alexi Peuget, deux joueurs professionnels du Stade de Reims, ont participé à l’entraînement des jeunes footballeurs des clubs de Croix-Rouge, l’Espérance rémoise et le FC Sirès, hier après-midi, sur les terrains de Géo-André.

Exercices de motricité et d’agilité, petits matches, séances d’autographes : les deux professionnels se sont prêtés aux échanges de bonne grâce. « C’est bien de montrer l’exemple et de leur donner l’envie d’aller jusqu’au bout de leur rêve » , explique Alexi Peuget qui avoue qu’il aurait bien aimé recevoir une telle visite, étant enfant.

Application et concentration

Les jeunes footballeurs n’ont pas boudé leur plaisir et les passes avec les « pros » ont été marquées d’une application accrue. « Ils sont particulièrement concentrés » , reconnaît Ludovic, coach au FC Sirès, heureux d’essayer de « faire grandir les enfants grâce aux valeurs du foot » . Cette séance fait suite à la visite du centre de vie et d’entraînement Blériot, en novembre, grâce à un partenariat avec le Foyer Rémois et Citura. Les jeunes licenciés du quartier iront voir le Stade de Reims à Delaune, le 21 avril.

A.D.

Plus de photos sur www.lunion.fr

***********************************

l’union 170405a
Justice : Une liasse de 5 000 € dans le caleçon

L’argent retrouvé dans le caleçon du prévenu - au RSA - correspondrait à ses économies. Illustration
- Agrandir la photo

Le 17 décembre dernier, au lendemain de l’arrestation de deux dealers interceptés avec un demi-kilo d’héroïne alors qu’ils revenaient de Maastricht, les policiers avaient mené une perquisition plutôt juteuse au domicile d’un troisième comparse demeurant à Croix-Rouge. C’est ainsi qu’ils avaient saisi près de 11 000 euros en liquide, ainsi que des sachets d’héroïne. Si les trois complices ont depuis été condamnés à des peines de prison ferme allant d’un à trois ans pour trafic de stupéfiants, un quatrième larron, Gaël Vautier, devait comparaître hier pour blanchiment d’argent.

Le fruit de ses économies

Lors de la perquisition, les enquêteurs furent intrigués… par son entrejambe plutôt bien fourni. Il faut dire que le Rémois de 29 ans y dissimulait une liasse de 5 000 euros, le fruit de ses économies – depuis sa sortie de prison il y a 14 mois. « Je ne suis pas un dépensier. Je n’ai pas besoin de grand-chose pour vivre. Ça fait à peine 350 euros d’économie par mois », a rétorqué le prévenu… qui touche 450 euros au RSA. « Ça fait surtout moins de 3 euros pour vivre par jour », a lâché le président.

Ses explications farfelues n’ont pas convaincu. Gaël Vautier a été condamné à six mois de prison ferme. Quant à ses « économies » , elles lui ont été confisquées en vue d’une attribution au budget général de l’État.

C.G.

***********************************

l’union 170403a
Tennis Tournoi du TC Reims : La prime à l’expérience

Vincent Lévêque (à droite) a lâché physiquement en finale.
- Agrandir la photo

L’Open du TC Reims s’est conclu, hier, par le succès des joueurs expérimentés. En effet, chez les messieurs, la finale a opposé le double tenant du titre Vincent Lévêque (0, Guignicourt) au vétéran (42 ans) Antoine Bernard (-2/6, Melun). À 3-3 dans le set initial, ce dernier s’estimait lésé sur une décision arbitrale, décidait un temps d’arrêter et sortait du match.

Toujours aussi solide, le Rémois de Guignicourt virait en tête (6-3) avant de poursuivre sur le même mode (5-3). Seulement, l’ex nº48 (en 2005), au jeu tout en variation, inversait la tendance. « À ce moment critique, je n’arrivais plus à prendre appui. J’étais exténué, je crampais. C’est trop dur pour moi d’enchaîner des matches sur terre. Et contre un joueur aussi bon, qui joue vite, très dur à déborder et qui contre bien, ça ne pardonne pas » , commentait, très lucide, Vincent Lévêque. Résultat, le Seine-et- Marnais alignait dix jeux d’affilée : 7-5, 6-0 !

Du côté des dames, Anne-Valérie Evain (0, Issy) n’a laissé aucune chance à la jeune Victoire Delattre (1/6). A 33 ans, l’ex-30, s’est en effet montrée expéditive (6-2, 6-1).

DAMES. –
- Quarts de finale : Anne-Valerie Evain (0, Issy-les-Moulineaux) bat Lisa-Marie Habert (5/6, TC Reims) 6-2, 6-1 ; Noémie Bellott (0, Géo-André) bat Marine Groulez (15, TC Reims) 6-2, 6-3 ; Victoire Delattre (1/6, Reims Europe) bat Maêva Spooner (4/6, Géo-André) 6-0, 6-3 ; Juliette Talieu (-2/6, CA Vincennes) bat Jackie Lassaux (2/6, Côté des Blancs) 6-3, 6-2.
- Demi-finales : Anne-Valerie Evain bat Noémie Bellott 6-4, 6-1 ; Victoire Delattre bat Juliette Talieu 6-3, 6-2.
- Finale : Anne-Valerie Evain bat Victoire Delattre 6-2, 6-1.

MESSIEURS. –
- Quarts de finale : Nickels (-2/6, TC Marly) bat Barthe (0, Rueil) 6-4, 6-3 ; Bernard (-2/6, Melun) bat M. Bertimon (0, Champagne-sur-Seine) 6-4, 6-3 ; Leveque (0, Guignicourt) bat André (4/6, Nautique Épernay) 6-1, 6-0 ; C. Bertimon (-2/6, Champagne-sur-Seine) bat Obry (0, Viry-Noureuil) 6-4, 5-7, 7-6. - Demi-finales : Bernard bat Nickels 1-6, 6-3, 7-5 ; Leveque bat C. Bertimon 6-2, 6-3.
- Finale : Bernard bat Leveque 3-6, 7-5, 6-0.

***********************************

l’union 170402a
Une voiture incendiée, deux autres endommagées

Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 1 heure. Allée des Limousins, une voiture stationnée s’embrasait.

Avant que les pompiers ne puissent éteindre le sinistre, celui-ci avait le temps d’endommager les deux véhicules situés à proximité.

***********************************

l’union 170401c
Des bagarres en ville

Les échos d’une violente bagarre survenue lundi soir au centre-ville nous sont parvenus hier. Débarqués d’une voiture immatriculée en 08, plusieurs individus armés de « battes de base-ball » ont agressé un autre groupe de jeunes à la gare routière Saint-Symphorien, près de la cathédrale.

D’après certains témoins, les coups portés ont été très violents, mais ils n’ont laissé personne sur le carreau. Dès que les deux-tons se sont fait entendre, agresseurs et victimes ont pris la fuite. La police sait toutefois que les jeunes pris à partie sont de Croix-Rouge. Une enquête est ouverte pour éclaircir cette affaire qui sent le règlement de comptes.

À Croix-Rouge, justement, une rixe a éclaté jeudi à 21 heures à proximité de l’avenue Léon-Blum, rue Niki-de-Saint-Phalle. La police est arrivée en nombre mais les belligérants s’étaient déjà dispersés.

***********************************

l’union 170401b
Annonay : Handball : Les filles d’Arago championnes de France UNSS

 

 

Hier, les handballeuses du lycée François-Arago de Reims sont devenues championnes de France UNSS à Annonay (Ardèche). Les protégées de Sylvain Moret et de Maxime Martin (à gauche), dont la majorité côtoie le centre de formation du RCH, ont battu Bordeaux Sud Médoc en finale (14-13).

« On a disputé six rencontres et n’avons concédé qu’un nul contre Sud Médoc en poule gagné notre demie d’un but également. Je voudrai associer et remercier le lycée Arago dans cette aventure démarrée avec un groupe qui a déjà été vice-champion de France », mentionnait Maxime Martin, sur la route du retour. Et qui repartira vers la Lorraine et Montigny-lès-Metz, ce samedi, et la N2F (avec le RCH) avec Alexia Defachel et Camille Missaoui, lesquelles devraient être ménagées… On le comprend.

 

 

***********************************

l’union 170401a
Justice : Une arme pour se défendre

L’arme a été achetée dans les recoins obscurs du « QCR » (quartier Croix-Rouge).Archives
- Agrandir la photo

C’est un robuste gaillard, imposant, qui s’est présenté cette semaine à la barre du tribunal correctionnel. Un jeune homme de 20 ans auquel on n’irait pas se frotter sans une bonne raison. On lui reproche la détention illégale d’un fusil de chasse, calibre 8, à canon juxtaposé.

C’est au cours d’une perquisition, en juillet 2016 dans le cadre d’une autre affaire, que l’arme a été découverte à son domicile. À l’époque, le Rémois avait déclaré l’avoir achetée à Croix-Rouge pour se défendre. Il mettait en avant sa crainte des attentats…

« Se défendre de quoi ? » , requestionne le président à l’audience. « De personne.
- Alors pourquoi l’avoir achetée ?
- Pour me défendre… », répond le prévenu, un brin ironique.

Face à ce comportement et comme « il n’est jamais rassurant pour un tribunal de ne pas connaître le pourquoi », le jeune homme est condamné à trois mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une interdiction de détenir une arme pendant une durée de trois ans.

C.G.

***********************************

l’union 170331a
DEMAIN : Sports en Part’âges Avec Cultur’Jeunes.

- De 9 à 12 heures, au gymnase Léo-Borgniet : taekwondo, judo, full-contact.
- Au local de l’association Étoile-Croix-du-Sud, 5, avenue Léon-Blum : zumba, gym douce, et step.
- De 12 heures à 13 h 30, show de breakdance avec le groupe Footzbeul sur le parvis, face à Cultur’Jeunes, 42, avenue Bonaparte.

***********************************

l’union 170329b
Education : Au lycée Joliot-Curie, l’apprentissage 4.0

Au lycée Joliot-Curie, les élèves utilisent ordinateurs et portables pour assimiler leurs cours. Hervé Oudin
- Agrandir la photo
“C’est une façon de mettre l’élève au travail autrement, de le rendre acteur de son parcours” Christophe Georges, proviseur
- Agrandir la photo

REIMS Le lycée Joliot-Curie fera partie des établissements pilotes pour le numérique, dès la rentrée 2017. Mais certaines classes se sont déjà lancées.

Avant même d’entrer dans la classe, on les entend crier et rire : les élèves de 1 re Vente du lycée Joliot-Curie sont en plein travail. Professeur et élèves, hilares, révisent ensemble la séance qu’ils viennent de voir. Sous forme de QCM interactif, reliés par téléphone ou ordinateur, les élèves tentent de répondre au plus vite aux questions posées. En lieu et place du tableau, le rétroprojecteur fait état du classement. Les vannes fusent. La leçon est apprise. « Ça marche mieux que les leçons. Sous forme de jeu, ça donne plus envie » , explique Anaïs.

En cours, c’en est fini de celui qui lève la main pour donner sa réponse, tous les élèves peuvent jouer en direct et ensemble. Stimuler l’esprit de concurrence, sous une forme ludique, fait partie de la pédagogie : « T ous ces jeunes se destinent à une carrière de représentants commerciaux » , rappelle leur professeur, Hakim Kabouya. Quand ils sortiront du lycée, ils auront au moins ces deux atouts pour eux : une expertise en informatique, et une aisance dans un milieu très concurrentiel.

Tout en un seul outil

Le lycée Joliot-Curie fait partie des 50 établissements pilotes pour le numérique de la région Grand Est, mais il a déjà une longueur d’avance. Et si, à ce stade, l’expérience n’est pas totalement déployée dans l’établissement – elle le sera à la rentrée 2017 –, ses prémices semblent enthousiasmer tout le monde. Dès septembre, les lourds manuels scolaires seront remplacés par un seul et même outil : ordinateur, tablette ou téléphone. Ainsi, plus de livre oublié ! Autre atout : l’élève peut se connecter à ses cours où bon lui semble, le professeur peut annoter des documents à distance. Le numérique contribue à mettre en œuvre des priorités affichées par l’Éducation Nationale, telles que la différenciation des parcours, l’individualisation pédagogique et la lutte contre le décrochage scolaire.

Christophe Georges, proviseur, ne cache pas son enthousiasme. « C’est une façon de mettre l’élève au travail autrement, de le rendre acteur de son parcours » , explique-t-il. « Dans une zone dite défavorisée, parfois, les jeunes ont un accès plus difficile aux outils numériques. Ce projet les rendra experts. Nous sommes dans un établissement qui forme aux métiers de la vente, du commerce, de l’accueil… Ce sont des métiers qui sont très centrés sur le numérique. Avec ce projet, nous renforçons l’employabilité de nos élèves. » Autre argument : les élèves primo-arrivants, les absents, les jeunes en situation de handicap pourront suivre plus facilement les cours. En cours de langues, par exemple, les élèves pourront s’enregistrer. En sport, ils pourront filmer leurs performances pour les commenter ensemble. Déjà, dans le lycée, des élèves illustrent sous forme de bandes dessinées des mises en situation professionnelle, via une application. Les possibilités semblent infinies. « À l’heure du 4.0, il est nécessaire que nous, collectivités, apportions à nos élèves les moyens d’étudier en utilisant les innovations numériques de notre époque », a souligné Philippe Richert, président de la région Grand Est.

Du temps en plus

Pour l’équipe pédagogique aussi, le changement s’annonce important : moins de papiers à traiter, car tout est centralisé. Et à terme, une fois l’outil numérique pleinement acquis, c’est du temps de gagné. Pour M. Kabouya, c’est presque une révolution : « C ’est beaucoup plus interactif. On voit les réponses des élèves en temps réel. Ceux qui ne communiquaient pas en classe peuvent participer. Mais comme professeur, on peut également communiquer avec d’autres enseignants. J’échange avec des professeurs en Turquie, en Allemagne, à Singapour ! » Plus de communication, de moyens de comparer les enseignements, et de possibilités de s’ouvrir au monde : bienvenue dans le lycée 4.0.

Dorothée Thiénot

à savoir

50 lycées ont été sélectionnés dans la région Grand Est pour devenir lycées pilotes pour le numérique.

L’expérience concerne 31 000 lycéens et 4 000 enseignants expérimentateurs dès la rentrée de septembre 2017.

4 millions d’euros ont été mis en œuvre pour cette première phase.

À la rentrée 2020, tous les établissements du Grand Est seront des lycées 4.0.

***********************************

l’union 170329a
Environnement : Le grand ménage de printemps

Une vingtaine de types de déchets sont acceptés au niveau de la déchetterie Europe à Reims, qui a enregistré 130000 passages en 2016. Bernard Sivade.
- Agrandir la photo
Les déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) sont triés après leur dépôt en déchetterie.
- Agrandir la photo
Parfois, certains objets jetés peuvent peut-être être donnés pour connaître une seconde vie. Bernard Sivade.
- Agrandir la photo
Les déchets verts ne sont désormais plus tolérés avec les ordures ménagères. Bernard Sivade
- Agrandir la photo

Reims Valoriser les déchets, c’est bien. Offrir une seconde vie aux objets, c’est mieux.

Dix heures, rue de l’Escault. Le ciel bleu encourage à faire un petit ménage de printemps. Les voitures s’égrènent doucement au niveau de la déchetterie de l’Europe, un des deux sites rémois. « C’est l’une des plus importantes. Ici, on a enregistré 130 000 passages en 2016, quelque 4 500 tonnes ont été collectées » , précise Carole Le Breton, responsable des déchetteries du pôle Centre au niveau du Grand Reims. Il fut un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, où l’on allait tout balancer dans les décharges.

Quand on a ouvert la déchetterie en 1988, on acceptait quatre types de déchets Carole Le Breton

Les choses heureusement ont évolué. « Quand on a ouvert la déchetterie en 1988, on acceptait quatre types de déchets » , poursuit Carole Le Breton. Aujourd’hui, ce sont une vingtaine de types de déchets qui sont valorisés. Au niveau de l’agglomération, on est à 80 % de bons gestes, ce qui est plutôt pas mal. On peut toujours faire mieux. Quelques conseils à l’heure où les beaux jours incitent à faire le tri.

1 Penser à donner avant de jeter

On est souvent en train de se demander ce qui relève de la poubelle jaune ou marron. Mais on peut commencer par se demander si ce que l’on ne veut plus ne peut pas être donné. « Il y a pas mal de vélos qui sont jetés par exemple » , explique Carole Le Breton. Des bicyclettes qui peuvent peut-être faire des heureux. Idem pour les télévisions qui affluent à la déchetterie lors des coupes du monde, certaines marchent encore. On trouve du mobilier, des jouets, qui peuvent avoir une seconde vie. « Emmaüs vient un samedi par mois au niveau de la déchetterie » pour récupérer des choses, mais le mieux c’est de se rendre directement auprès des associations qui recyclent.

2 Attention aux mauvaises Habitudes

Même si le réflexe tri s’améliore, de mauvaises habitudes persistent. « On trouve encore, dans les ordures ménagères, de petits appareils ménagers, comme des cafetières, des téléphones, des piles ou même des seringues, ce qui peut s’avérer dangereux pour les agents. » Rappelons que les particuliers ont à disposition gratuitement des boîtes à aiguilles dans les centres de soins et certaines mairies. De même, la terre n’est pas un déchet. Emmenée à la déchetterie, elle est perdue. « Là encore, il est parfois possible de s’entendre avec un agriculteur, un voisin, la mairie. » Et on ne parlera pas des obus qui, exceptionnellement, une fois tous les deux-trois ans, se retrouvent dans les bennes.

3 Que peut-on trier ?

On se pose tous la même question. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à appeler au 03 26 02 90 90 pour avoir la réponse. « Quelqu’un nous a appelés concernant le gel des panneaux photovoltaïques récemment. Pour l’heure, on ne récupère pas, mais cela viendra peut-être. Il faut qu’une filière de recyclage soit mise en place. » Comme pour le mobilier qui fait l’objet désormais d’une benne spéciale à Europe. Elle est financée par notre éco-contribution quand on achète un meuble. Ce 1 er avril, la même benne arrivera à Croix-Rouge et l’an prochain à Saint-Brice-Courcelles. Attention, les meubles doivent être dépourvus de vitres. Les pièces détachées de voitures ne sont pas prises, sauf pneus, filtres à huile. Enfin, pour les gros volumes, il faut prévenir avant en appelant.

De même qu’il existe un service de ramassage à domicile où l’on peut prendre rendez-vous en appelant le 03 26 02 90 90.

4 La taxe sur les ordures baisse

C’est un des effets inattendus du Grand Reims. Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères va encore baisser. « Au niveau du Grand Reims, certains habitants payaient la TEOM, pour d’autres, cela faisait partie des taux d’imposition locaux » , explique Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims. Un savant calcul a permis d’établir finalement un taux général de 7,08 % pour la TEOM, alors qu’il était de 7,82 %. « On peut se permettre de le baisser, on a de l’épargne. D’ailleurs, quand nous avons baissé le taux de la TEOM en 2014, à notre arrivée, l’opposition nous a dit que nous allions dépenser notre bas de laine en l’espace de deux ans. Aujourd’hui, non seulement la cagnotte n’a pas été mangée, mais elle est en outre passée de 13 millions à 17 millions » , affirme Jean-Marc Roze, rapporteur général au budget au Grand Reims.

Yann Le Blévec

Les déchets verts dans les poubelles ne sont plus tolérés

C’est fini. Il existait jusqu’ici une tolérance. Désormais, les déchets verts doivent impérativement être apportés en déchetterie pour alimenter les plateformes de compostage ou faire l’objet d’un compostage à domicile. Les sacs de végétaux et les bacs avec plus de 30 litres de déchets de jardin seront refusés à la collecte avec un adhésif sur le contenant. Seuls les petits déchets verts (tels qu’un bouquet fané) sont tolérés. Qu’on se le dise ! La dernière étude a en effet montré que les déchets verts représentaient encore près de 6 % des ordures ménagères sur l’agglomération rémoise, soit environ 3 400 tonnes par an. Pourquoi cette mesure ? Lorsque les déchets verts partent à l’incinération avec les ordures ménagères, cela demande plus d’énergie puisqu’ils sont principalement constitués d’eau. Cela nuit aussi à la qualité des mâchefers obtenus après incinération. L’alternative, c’est donc le compostage. Le Grand Reims propose des ateliers gratuits de formation à domicile avec composteur offert. Des séances sont prévues les 21 et 22 avril ainsi que les 5 et 6 mai pour le premier semestre (tél. 03 26 02 90 90). Hors atelier, des composteurs sont proposés à tarif préférentiel (de 15 à 25 €). Dans le cadre de la Semaine nationale du compostage domestique (jusqu’au 7 avril), des visites d’installation de sites de compostage partagé et de la plateforme de compostage de Warmeriville seront programmées. Une distribution gratuite de compost et de mulch sera organisée le 8 avril (120 litres par véhicule, dans la limite des stocks disponibles) : à Muizon, 88, avenue de la Gare (de 9 à 12 heures), à Cernay (102, route de Bétheny de 9 à 12 heures) et à Reims (7, rue Robert-Fulton, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 à 17 heures). À noter que depuis septembre, un service de collecte des déchets verts sur abonnement est disponible (à partir de 40 €, collecte tous les 15 jours, de fin mars à mi-décembre).

L’essentiel

Le traitement des ordures ménagères est désormais de la compétence du Grand Reims, comprenant trois pôles. Un pôle Est au niveau de l’ancien Sycodec, un pôle Ouest au niveau de l’ancien Sycomore et un pôle Centre au niveau de Reims Métropole.

Le pôle Centre dispose de cinq déchetteries, Saint-Brice-Courcelles, Tinqueux, Sillery et Reims (impasse de la Chaufferie et rue de l’Escault).

Les déchetteries rémoises sont réservées aux ménages, les professionnels ont accès à des déchetteries professionnelles es. Une vingtaine de types de déchets y sont collectés.

Les déchets verts ne sont plus tolérés dans les poubelles. Il faut les emmener dans les déchetteries ou pratiquer le compostage à domicile.

Il est encore conseillé de donner plutôt que de jeter quand c’est possible. C’est toujours mieux d’offrir une seconde vie à un objet.

Enfin, certaines mauvaises habitudes sont encore tenaces comme mettre du verre dans les poubelles, des petits appareils ménagers, des piles ou mêmes des seringues.


Navigation

Articles de la rubrique