Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juillet 2017.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 170801a
Tennis Chouilly : Remond et Bigot en favoris

Des risques mais aussi des fautes pour la Cormontreuiliose Elise Renard en finale. B.S.
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Disputées sous un vent gênant, les finales de la 33 e édition de l’Open de Chouilly ont été remportées par les favoris. Ainsi, la finale masculine était-elle quelque peu déséquilibrée puisque la tête de série nº1, Florian Remond (- 4/6, Coupvray) était opposé à David Couronne (2/6, IBS) qui le matin, en demie, avait « perfé » à -2/6 face à un Christophe NGuyen Van Duong (Métro Transports) incapable de s’adapter au vent.

Dans le premier set, Remond gérait la situation (6-2). Dans la deuxième manche, le Seine-et-Marnais se relâchait un peu. Soignant ses retours. Couronne menait 3-2 mais, après un 6 e jeu tendu (3-3), Remond haussait le ton (6-3). « Ce match s’est joué dans des conditions météo difficiles. J’ai fait ce qu’il fallait en faisant jouer un adversaire fatigué physiquement et mentalement de sa demie du matin », expliquait le lauréat 2017.

En +35 ans, dans une finale 100 % cormontreuilloise, Cyril Pusset (4/6) a défait 6-4, 6-2 Laurent Cailleux (5/6). Lequel a – temporairement (?) – annoncé sa fin de carrière !

Côté dames, Anne-Charlotte Bigot (0, Fontainebleau) a conservé son titre en venant à bout d’Élise Renard (1/6, Cormontreuil) récente vainqueur au Mesnil. À l’expérience, la Bellifontaine s’est appliquée à relancer, remiser, laisser la balle dans le court pour pousser sa rivae à la faute. Option payante avec un 6-3, 6-3 à la clé.

DÉPART Après 18 ans de bons et loyaux services en tant que juge-arbitre, Bruno Départ passe la main et sera remplacé par Julien Foucher, fils de Christian, président chouillat.

DAMES

Demi-finales : Élise Renard (1/6, Cormontreuil) bat Maêva Spooner (4/6, Géo-André) 6-3, 6-3 ; Anne-Charlotte Bigot (0, Fontainebleau) bat Claire Duter (2/6, Lille) 7-5, 6-4 , ; finale : Anne-Charlotte Bigot bat Élise Renard 6-3, 6-3. + 35 ans : Amélie Charpentier (15/1, Bétheny) bat Sylvie Jolly (15/4, Société Nautique Épernay) 6-1, 6-0.

MESSIEURS

Demi-finales : Couronne (2/6, IBS Sports) bat NGuyen Van Duong (-2/6, Métro Transports) 6-3, 7-5 ; Remond (- 4/6, Coupvray Val d’Europe) bat Jonasz (2/6, Montmirail) 6-2, 6-1 ; finale : Remond bat Couronne 6-2, 6-3.

+ 35 ans : Pusset bat Cailleux 6-4, 6-2.

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l’union 170731a
Une voiture volée retrouvée brûlée

 

 

Vendredi soir, vers 19 h 30, les policiers ont retrouvé la carcasse calcinée d’un véhicule volé (une Polo Volkswagen). Celle-ci était encastrée dans un pylône de la voie Romaine à Bétheny. Ils ne savent pas, à ce niveau de l’enquête, si l’incendie était volontaire ou non.

À noter qu’un autre feu de voiture (une Citroën C5) est survenu dans la nuit de samedi à dimanche vers 4 h 20, avenue du Général-Bonaparte, à Reims, à hauteur de l’arrêt de tramway Arago.

 

 

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l’union 170729c
Loisirs : Un été à Croix-Rouge attire 7 000 visiteurs

« Faire familial et convivial », c’était l’objectif de la manifestation « Un été s’affiche à Croix-Rouge ».
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« J’ai été agréablement surprise. C’est la première fois que je participe. Ce que j’ai aimé ? C’est le fait que les activités sont à la carte. Il y a une foule d’animations. Les enfants sont curieux, viennent voir. C’est à nous de leur donner envie de rester », commente Sabrina Gheroui, qui anime un atelier d’écriture slam. Quand on lui demande quel est le profil d’un visiteur pour « Un été s’affiche à Croix-Rouge », elle sourit : « Il y a deux sortes de parents : ceux qui s’installent avec leurs enfants et participent. Et ceux qui nous délèguent la tâche ! » Justement, un papa, demande quelques renseignements sur l’atelier, pour son fils, le petit Noah, 6 ans. L’enfant s’installe, tandis qu’il répond à nos questions.

Les adultes aussi…

« C’est le quatrième jour où je viens. C’est génial ! Je suis venu avec deux grandes filles et un petit garçon. Compte tenu de leurs âges différents, il faut trouver quelque chose qui les intéresse chacun. Et c’est ce qui m’a plus ici : Il y a vraiment pour tous les âges. Mes deux filles ont aimé l’attraction Ventriglisse hier. J’ai d’ailleurs pris part aussi aux animations. Un gamin de 8 ans m’a initié au ping-pong ! », sourit ce père de famille rémois.

Des compliments qui font plaisir à Valérie Lasserre, directrice de l’Espace Watteau. « C’était notre souhait : faire familial et convivial. On note cette année une plus forte participation de seniors. Beaucoup de grands-parents viennent avec leurs petits-enfants. On a un très bon retour des ateliers animés par des artistes de talent, amateurs ou professionnels. » Et, malgré les aléas d’un temps très changeant (une journée a dû être annulée), la participation -7000 visiteurs- est un gage de réussite.

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l’union 170729b
Loisirs : Découvertes sportives… ou créatives

REIMS ACTIVITÉS VACANCES Les activités sportives ont dû, ce jour-là, se replier à l’abri à Joliot-Curie. Cela n’a pas altéré la bonne humeur de ces enfants, notamment lors de la « balle assise ».
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REIMS ACTIVITÉS VACANCES Découpé, transformé en pâte liquide, notre journal renaît en papier recyclé, joliment décoré de feuilles et fleurs. Une activité animée par Camille Thierry, animatrice nature à Charpentier.
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REIMS ACTIVITÉS VACANCES Les animateurs sportifs initient les enfants aux arts du cirque à Ruisselet : jonglage, diabolo, cerceaux, poutre, assiettes chinoises, et acrobaties. Un petit spectacle est prévu en fin de semaine.
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REIMS VITAL’ETÉ Cannelle, gingembre, graine de paradis… Des épices du Moyen-âge que vont déguster ces jeunes, sous une tente décorée de fleurs de lys, dans le jardin médiéval du Musée Saint-Remi.
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REIMS VITAL’ETÉ Ces ados ont choisi de s’initier à l’improvisation, avec Alice Malingre. Premier exercice : faire des mimiques correspondant à des directives données !
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REIMS VITAL’ETÉ Une grande journée dans la nature à Sillery pour 24 jeunes. Encadrés par Aurélien et Vincent, ils vont rouler en VTT jusqu’au parc de la Cerisaie et faire du canoë.
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Reims Activités Vacances et Reims Vital’Eté… Deux services qui se mettent en quatre pour occuper les jeunes rémois cet été. De quoi forcément trouver ce que l’on aime faire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 170729a
Tennis : Chouilly : dites 33 !

Avec des effectifs stables (120 inscrits), l’Open de Chouilly s’annonce, pour sa 33 e édition, passionnant.

Chez les messieurs, la finale devrait opposer Christophe NGuyen Van Duong (- 2/6, Métro Transports), habitué des lieux, à Florian Remond (- 4/6, Coupvray), tête de série n° 1. À moins qu’un 2/6, Nicolas Jonasz (Montmirail) ou David Couronne (IBS Sport), ne bouscule la hiérarchie (finale demain à 15 h 30).

Côté dames (finale demain à 14 heures, comme les + 35 ans messieurs), Élise Renard (1/6, Cormontreuil), récente lauréate au Mesnil-sur-Oger, cherchera à réaliser le doublé. Mais elle aura fort à faire avec Anne-Charlotte Bigot (0, Fontainebleau) et, à un degré moindre, Claire Duter (2/6, Lille), finaliste au Mesnil, ou encore Maêva Spooner (4/6, Reims Géo-André).

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l’union 170728b
Solidarité interview : Supplique pour des sanitaires

Les occupants du camp de toile disposent de quelques solutions de dépannage pour faire leurs besoins (au Cada, au Secours catholique, à l’armée du Salut…) mais qui restent limitées, pour des questions d’horaires ou de distance. A.P.
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“Nous continuerons à insister, par la voie légale. Les actions violentes, ce n’est pas notre style” Christian Dennis
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Le Collectif 51 de soutien aux exilés a sollicité des élus en faveur des migrants du parc Saint-John-Perse.

Même s’il reste discret, il est toujours là : le camp de migrants bariole le parc Saint-John-Perse de son enfilade de tentes depuis plus d’un mois.

Et l’on ne voit pas trop quand ce camp de fortune pour infortunés pourrait disparaître. Christian Dennis fait partie du Collectif51 qui aide ces personnes. Il répond à nos questions.

Où en est la situation, numériquement ?
Elle est toujours évolutive ; une famille arrivée récemment vient d’être prise à l’hôtel… Au moment où je vous parle on tourne à une vingtaine de personnes présentes.

Votre collectif a adressé un courriel à deux élus, Franck Noël, adjoint chargé des affaires sociales, et Valérie Beauvais, députée. Pour leur dire ou leur demander quoi ?
Pour demander un accès à un point d’eau et à des sanitaires pour les occupants du camp.

Est-ce techniquement envisageable ?
Nous pensons que plusieurs possibilités sont réalisables : la première serait d’installer des douches et sanitaires disons de campagne ; la seconde serait de déplacer les gens sur un terrain de camping, accessible par les transports en commun, ou sur un terrain inoccupé ; la troisième serait d’ouvrir des bâtiments existants et inoccupés pour le moment, un gymnase, ou une école, un pensionnat…

Mais il n’y a pas de terrain de camping à Reims !
Si ! Il existe un petit terrain réservé aux professionnels au Bois d’amour ; nous avons envisagé cette piste avec la mairie, et elle était d’ailleurs à deux doigts de nous dire oui, mais finalement elle a dit non.

Et si vous installez toilettes et douches, vous ne craignez pas de créer le fameux appel d’air ?
C’est un terme qui nous irrite plus qu’autre chose ; mais vous savez, rien que d’avoir mis des tentes, ça attire d’autres gens !
Si on doublait ou triplait la taille de ce camp, peut-être que cela finirait par faire peur à la mairie, et que cela inciterait à bouger… Cela dit, ces gens-là sont peut-être appelés à repartir, c’est vrai, mais en attendant ils sont à la rue.

Les gens du camp n’ont vraiment pas de possibilités de faire leurs besoins disons de façon acceptable ?
Oui et non ; il faut dire ou rappeler que le Collectif n’est pas la seule structure qui leur vient en aide : au Secours catholique, il y a des possibilités de petit-déjeuner et de douches, et il y a des toilettes, mais c’est à trois kilomètres du parc ; vous comprenez bien que ce n’est pas l’idéal. Vous avez aussi le foyer Ozanam et l’armée du Salut, où les gens peuvent prendre des repas ; au Cada aussi (centre d’aide aux demandeurs d’asile) juste à côté, il y a des toilettes, mais on ne peut pas imaginer qu’il y ait une queue ininterrompue. Et le Cada n’est pas ouvert tout le temps. Les gens sont donc parfois obligés de faire leurs besoins dans la nature.

Il n’y a pas de risque sanitaire ? Non, ce sont plutôt des nuisances, pour eux et pour le voisinage…

Revenons au message que vous avez envoyé aux deux élus. Et si vous n’avez aucune réponse ?
Nous continuerons à insister, par la voie légale. Les actions violentes, ce n’est pas notre style.

Propos recueillis par Antoine Pardessus

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l’union 170728a
Voiture et détritus en feu

 

 

 

Les pompiers sont intervenus lundi soir vers 23 heures pour circonscrire un feu de voiture, rue Marie-Laurencin dans le quartier Croix-du-Sud.

Il s’agissait d’une Renault Clio non signalée volée.

Autre quartier, autre feu, cette fois de détritus. Il s’est déclaré rue du Havre à Maison-Blanche.

 

 

 

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l’union 170727b
L’Été s’affiche à Croix-Rouge

Attraction : Le bateau roues.
Atelier créatif « sable magique ».
Initiation ukulélé et concert participatif.
Compagnie Karimba. « Le bal à fond ».
Concert enfant.
Inauguration expo des travaux avec Bronca et spectacle slam.
Penalty challenge. King volley. Beach basket.

De 15 à 20 heures. Complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170727a
Loisirs : Un chapiteau itinérant

Les jeux sous le chapiteau attirent de nombreux enfants.
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Chaque été, le chapiteau de l’association Trac entreprend une tournée des quartiers rémois. « Nous sommes financés par le Contrat de Ville et, sur chaque endroit, on a un partenariat avec la Maison de Quartier », explique Philippe Hiraux, le directeur artistique. Lors de notre visite ce jeudi, des bénévoles de la MQ « Les Sources » tiennent la buvette et animent un atelier, comme ils le font chaque après-midi et en soirée. On rencontre aussi des jeunes en service civique : « Ils ont des missions bien spécifiques. Cette année, ils ont construit des jeux géants en bois. » Effectivement, les jeux, sous le chapiteau ou à l’extérieur, attirent des enfants qui s’amusent entre copains.

D’autres, avec l’aide des professionnels du cirque, s’essaient à l’équilibre sur boule, sur fil, au jonglage, au diabolo, à la roulade… « On accueille aussi les enfants des centres de loisirs, avec lesquels on fait un stage sur une semaine. On termine par un spectacle, dans lequel nous présentons nos numéros, mais aussi intégrons les prestations des enfants, ce qui les met en valeur. »

Après la Maladrerie, puis la place des tours Walbaum, le chapiteau s’est installé au parc Saint-Bruno, à Croix-Rouge, jusqu’au 30 juillet.

 

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l’union 170726a
L’Eté s’affiche à Croix-Rouge :

- ateliers d’écriture slam, jeux pour tous,
- après midi santé-sports, rallye sport-santé, MMA, full-contact, athlétisme, mini - gala boxe anglaise (de 18 à 20 heures),
- soirée pique-nique…

à partir de 15heure au complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170725a
Tennis Open de Mesnil-sur-Oger : Les favoris au rendez-vous

La Marnaise Élise Renard (gauche) s’est jouée de l’Ardennaise Claire Duter.
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Pour sa 63 e édition, l’Open du Mesnil-sur-Oger a tenu toutes ses promesses.

Ainsi, chez les messieurs, la finale attendue entre Bruno Gorayah (-2/6, Racing Club France) et Nicolas Jonasz (2/6, Montmirail) fut passionnante. « Je mène 3-0 puis 5-3 avec une une balle de set dans la première manche. Je me crispe ensuite pour perdre au tie-break en étant mené 6-1, en revenant à 6-5 pour perdre 7-5 sur une double faute. Tout un symbole » , expliquait le Montmiraillais. Pourtant, face à un Racingman pas à l’aise, Jonasz menait 4-1 dans la deuxième manche mais devait s’employer au jeu décisif pour recoller au score. « Dans la belle, j’ai des balles de set que je ne converties pas. Lui se met à mieux servir et surtout à faire des points importants notamment à la volée pour au final gagner 6-1. Vu le palmarès et l’expérience de mon adversaire, c’est vraiment dommage car j’aurais pu mieux faire » , regrettait è gaucher du TC Montmirail.

Pas de surprise non plus chez les dames avec le succès de la tête de série n°1 Élise Renard (1/6, Cormontreuil) aux dépens de sa principale adversaire la Sedanaise du TC Lille Claire Duter.

MESSIEURS. – Quarts de finale : Jonasz (2/6, Montmirail) bat Lalire (15, Saint-Memmie) 6-3, 6-0 ; Amier (3/6, Nautique Épernay) bat Assailly (15, Montmirail) 6-2, 6-3 ; Dupuis (3/6, La Macérienne) bat André (4/6, Nautique Epernay) 6-2, 6-3. Demi-finales : Jonasz bat Amier 6-2, 6-4 ; Gorayah (-2/6, Racing Club de France) bat Dupuis 6-2, 6-1. Finale : Gorayah bat Jonasz 7-6 (7/5), 6-7 (2/7), 6-1.

Plus de 35 ans, demi-finale : Leroy (5/6, Géo-André) bat Topczewski (15/2, Côte des Blancs) 7-5, 6-1. Finale : Leroy bat Seuret (3/6, Reims Europe Club) 7-5, 6-4.

DAMES. – Quarts de finale : Valérie Bertrand (5/6, Côte des Blancs) bat Maêva Spooner (4/6, Géo-André ) 6-2, 6-3 ; Marine Groulez (4/6, TC Reims) bat Leslie Lancelot (15/1, TC Reims) 2-6, 6-1, 6-1. Demi-finales : Claire Duter (2/6, Lille) bat Maêva Spooner (repêchée) 7-6, 3-6, 6-1 ; Élise Renard (1/6, Cormontreuil) bat Marine Groulez 6-2, 6-3. Finale : Élise Renard bat Claire Duter, 1-6, 6-3, 6-2.

DOUBLES. – Messieurs : Leroy (5/6) – Sadouet (15/1, Géo-André ) battent Martens (5/6) – Henrion (15/1, Nautique Épernay) 7-5, 6-3. Dames : Leslie Lancelot (15/1) – Marine Groulez (4/6, TC Reims) battent Julie Carré (15/3) – Stéphanie Hennepeaux (15/2, Côte des Blancs) 6-1, 6-1. Mixtes : Roberto Garcia (15/1, Romilly) – Laure Chardin (4/6, TC des Deux Vallées) battent Adrien Dupuis (3/6, La Macerienne) – Laura Fiuck (15/4, Sedan) 6-3, 6-7, 1-0 (10/8).

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l’union 170724d
AUJOURD’HUI

L’Été s’affiche à Croix-Rouge :
Ateliers sur le thème des pirates,
Animations citoyennes,
Jeux pour tous,
Sports divers.

De 15 à 20 heures au complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170724c
DEMAIN

L’Été s’affiche à Croix-Rouge : Animations pour tous :
Le ventriglisse,
Ateliers créatifs,
Chasse au trésor,
Atelier prévention vélo-club rémois,
Beach basket et beach soccer,
Jeux d’opposition.

De 15 à 20 heures au complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170724b
Incendie : Le feu dans un local associatif

Les débris calcinés ont été évacués sur le trottoir. Édouard Lantenois
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Les pompiers sont intervenus dimanche matin de bonne heure, peu après 6 heures du matin, pour éteindre un incendie survenu dans un appartement situé au rez-de-chaussée de l’immeuble 5 de la rue Alain-Polliart, dans le quartier Croix-Rouge. Les traces du sinistre, meubles brûlés, pour partie déposés sur le trottoir, murs noircis, restaient visibles.

Cet appartement est utilisé par une association, Jeunesse et espoir Pays de France. Le feu, qui a provoqué des dégâts sur une surface d’environ 100 m 2 , n’a pas fait de blessé, et personne n’a eu besoin d’être relogé par la suite. Selon les premiers éléments recueillis par la police, c’est un mégot de cigarette mal écrasé et jeté dans une poubelle lors d’une soirée festive qui aurait provoqué l’incendie deux heures après la fin de la fête, alors que le local était vide.

A.P.

 

 

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l’union 170724a
Travaux : Les abords du campus Croix-Rouge bientôt rénovés

« On souhaite poursuivre l’embellissement des abords du campus », informe l’adjointe au maire, Fatima El Haoussine. L’allée La Rafale va devenir plus verdoyante. A.B.
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Après la démolition des bâtiments administratifs, la municipalité met la main au porte-monnaie pour rendre les abords du campus plus attrayants et verdoyants.

Elles ont encore gagné en visibilité… De l’avenue Pierre-Taittinger, plus rien ne les masque désormais. Ces « coquilles » ou encore « corolles », construites en 1972, constituent l’emblème de l’URCA et font aujourd’hui partie du Patrimoine du 20 e siècle. Chaque pétale abrite un amphithéâtre. Il a fallu dix ans et 13 millions d’euros pour que la structure soit entièrement rénovée. Depuis le mois de mai, les bâtiments situés aux pieds des fameuses Coquilles, près de l’entrée principale - des préfabriqués pour la plupart désaffectés depuis fort longtemps - ont ainsi été rasés. Les travaux de destruction ont pris du temps, car il fallait notamment désamianter les lieux.

Le campus Croix-Rouge ne manque pas d’espace. Il occupe une surface de 250 000 m 2 , dans un quartier de plus de 20 000 âmes profondément restructuré avec l’Anru1, l’agence nationale pour la rénovation urbaine.

« Avec l’Anru2, le quartier va continuer sa mue. En attendant, la ville va procéder à l’aménagement de la voie piétonne La Rafale », explique l’adjointe au maire de Reims, Fatima El Haoussine, déléguée au logement et à la politique de la ville.

Il s’agit de créer une allée en partie basse, liant l’arrêt de tramway Campus jusqu’à l’intérieur de l’université, tout en réaménageant la partie haute qui dessert la résidence étudiante.

Au programme : élargissement de la voie, installation d’un éclairage public, plantation d’arbres et d’arbustes, réfection de la chaussée. « L’idée est de faire de cette allée très passante, une voie agréable, mais également de poursuivre l’embellissement des abords du campus », poursuit l’élue. « Les travaux pourraient être engagés rapidement, mais pour l’heure aucune date de début de chantier n’est connue. Ils s’étaleront sur une période de deux mois et demi. » Le coût de l’aménagement pour la municipalité est estimé à 475 000 euros.

Aurélie Beaussart

Démolition, reconstruction et ouverture sur la ville

Concernant le campus Croix-Rouge, l’URCA souhaite contribuer, dans ce quartier en pleine rénovation urbaine, à la mutation de cette future vitrine du Grand Reims en installant notamment son siège au niveau de l’’hippodrome » , explique-t-on au service communication. « De nombreuses évolutions ont déjà été réalisées sur ce campus avec la destruction de certains vieux bâtiments et la construction de nouveaux, tel le bâtiment 18, bâtiment mutualisé. Le projet immobilier Campus 3.0 s’inscrit pleinement dans cette démarche avec la volonté de dynamiser la vie de campus ; améliorer la qualité de vie dans le cadre d’une démarche de développement durable ; asseoir le rayonnement de la recherche autour de l’identité interdisciplinaire ; améliorer le taux d’occupation des bâtiments d’enseignement construire et rénover le patrimoine immobilier avec pour objectif d’optimiser les surfaces et de maîtriser les énergies » . Et de conclure « Ouverts sur la ville, nos campus, notamment Croix-Rouge, et leur environnement doivent offrir une mixité d’usages et de services. »

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l’union 170723a
DEMAIN

L’Eté s’affiche à Croix-Rouge :
ateliers sur le thème des pirates, animations citoyennes. Jeux pour tous.
Attraction : La faucheuse.
Beach basket et beach soccer.
Hand ball Gazon.
Boxe anglaise.
Lundi 24 juillet de 15 à 20 heures.
Complexe sportif Géo-André, rue François Mauriac.

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l’union 170722c
AUJOURD’HUI

L’Eté s’affiche à Croix-Rouge : jeux et animations pour tous. Challenge interactif. Création de mobiles, flûtes de pan et maracas. Petite scène slam. Soirée loto. Beach basket et beach soccer. De 15 à 19 heures. Complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170722b
Les abords du campus embellis

La municipalité va engager 475 000 euros pour l’aménagement de la voie piétonne La Rafale qui longe le campus Croix-Rouge.

Il s’agit de créer une allée en partie basse, liant l’arrêt de tramway Campus jusqu’à l’intérieur de l’université, tout en réaménageant la partie haute qui dessert la résidence étudiante.

Au programme : élargissement de la voie, installation d’un éclairage public, plantations d’arbres et d’arbustes, réfection de la chaussée.

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l’union 170722a
Tennis - LE mesnil-sur-Oger : Gorayah seul négatif

La Rémoise Maêva Spooner a de la concurrence dans le tableau féminin. Archive Bernard Sivade
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Avec des effectifs stables et toujours conséquents (140 inscrits), l’Open du Mesnil-sur-Oger, monument dans le département, s’annonce passionnant pour sa 63 e édition.

En raison de quelques désistements, le tableau masculin semble toutefois quelque peu déséquilibré. En effet, seul négatif engagé, Bruno Gorayah (–2/6, RC Paris) semble promis au titre. À moins que les habitués des lieux Nicolas Jonasz (2/6, Montmirail) ou Adrien Dupuis (3/6, La Macérienne) voire Matis Amier (3/6, Nautique Épernay) ne créent une énorme surprise. Même cas de figure en +35 ans où Florent Seuret (3/6, Reims Europe) sera favori devant Laurent Cailleux (5/6, Cormontreuil) et Cédric Leroy (5/6, Reims Géo-André).

Enfin, du côté des dames, récente lauréate de l’Open de Reims Géo-André, Élise Renard (1/6, Cormontreuil) devrait rafler la mise même si elle devra se méfier de Claire Duter (2/6, Lille) et, à un degré moindre Maêva Spooner (4/6, Reims Géo-André) et Marine Groulez (4/6, TC Reims).

AUJOURD’HUI. – 17 heures et 18 h 30 : demi-finales dames.

DEMAIN. – 9 h 30 : demi-finales messieurs.
14 heures : finale +35 ans. 14 h 30 : finale dames. 16 heures : finales messieurs.

 

 

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l’union 170721b
RENDEZ-VOUS - AUJOURD’HUI : L’Eté s’affiche à Croix-Rouge : jeux et animations pour tous.

Atelier coiffes indiennes et loupe magique.
Rallye sports découverte.
Disco Golf.
Race energy.
Escalade.
Biathlon.
Tir à l’arc.

De 15 à 20 heures, complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170721a
Sortir : Un été à Croix-Rouge

Des jeux de plage, les pieds dans le sable : presque le bord de mer…
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Samedi, une des « danses de l’été » : « Gangnam Style » a toujours la cote.
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Louna, 3 ans, et sa maman, en plein bricolage commun d’une marionnette.
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Maître Gims ?… Disons son sosie en modèle réduit
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L’aire de jeux des petits comporte des maisons… à leur taille.
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Pascal Salzard, du Collectif Eutectic, connaît une foule d’histoires…
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Reims Environ 3 800 visiteurs ont déjà fréquenté le village de vacances de Géo-André. Jusqu’au 26 juillet, d’autres animations gratuites sont encore prévues.

Le parc, samedi, est envahi par la foule. Qu’est-ce qui peut bien attirer tout ce monde ? Valérie Lasserre, directrice de l’espace Watteau, énumère quelques activités phares. Les attractions gonflables, tout d’abord. « C’est une animation d’appel. Elle vient dynamiser le côté vacances-loisirs ouvert à tous et elle change chaque jour. » La « danse de l’été » fait, elle aussi, un tabac : « C’est le rendez-vous incontournable, chaque soir ! » Les sports de plage sur le terrain de sable, animés par des encadrants diplômés et des clubs sportifs, attirent aussi. À noter qu’un atelier créatif différent, animé par un artiste local, est proposé chaque semaine.

« C’est bien ici. Les jeux sont colorés, adaptés aux enfants. Le parc est agréable », apprécient des mamans, qui regardent jouer les petits. On a testé le massage des bras et des mains avec un baume parfumé effectué par Jeanne Protin, écouté avec les petits les contes de Pascal Salzard et encouragé les filles qui luttaient à la corde contre les garçons : elles ont gagné !

Le programme de L’été s’affiche*

Jusqu’au 26 juillet, de nombreuses animations gratuites sont proposées dans le quartier Croix-rouge, organisées par les Maisons de quartier. Les activités ont lieu du lundi au vendredi de 15 à 20 heures et le samedi de 15 à 19 heures.

Parmi les temps forts, un rallye familial sur le thème « sports découverte » le vendredi 21 juillet, un rallye familial sur le thème « Santé Sport » le jeudi 27 juillet (avec un mini-gala de boxe) et la soirée « la buvette et son bal musette » avec le DJ Aymeric Tissier le mercredi 26 juillet de 20 à 23 heures.

 

 

 

 

 

 

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l’union 170720a
AUJOURD’HUI : L’Été s’affiche à Croix-Rouge

Le Slide piscine.
Atelier Inisciences : fusées à eau.
Linogravure.
Penalty Challenge.
King Volley.
Beach Basket.

De 15 à 20 heures.
Complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170718b
L’Été s’affiche à Croix-Rouge.

Attraction du jour :
Laser game.
Ateliers totems
La balade de Mortimer avec Mister Fred.
Beach basket.
Beach soccer.
Linogravure.
Jeux et animations.
De 15 à 20 heures.
Complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170718a
Tennis - 17 e tournoi d’Aÿ : Henry et Herbay maîtres à domicile

Germain André (à gauche) n’a pas été en mesure de contrarier la domination de Lucas Henry.
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La nouvelle équipe dirigeante du club agéen, emmenée par Florian Noël, avait décidé de limiter le tableau masculin à 4/6 et le féminin à 15/2. Cela dans le but de permettre à ses meilleurs joueurs de défendre leurs chances. Une option payante puisque l’ASL Aÿ a réalisé un doublé avec Lucas Henry (4/6) et Amandine Herbay (15/2) !

Chez les messieurs, comme prévu, la finale a opposé les deux têtes de séries à 4/6, Henry à Germain André (Société Nautique Épernay). Dans le dur physiquement dès l’entame de match, le Sparnacien subissait la domination du local, vainqueur de son troisième titre à la maison, sur la marque de 6-3, 6-3.

Herbay a justifié son statut de favorite en survolant le tournoi et la finale face à Amélie Maillet (15/2, ASPTT Châlons), 6-2, 6-0.

MESSIEURS. – Quarts de finale : L. Henry (4/6, Aÿ) bat Roland (15, Sedan) 6-2, 6-2 ; G. Henry (15, TC Géo-André Reims) bat Martens (5/6, Société Nautique Épernay) 4-6, 7-6, 6-4 ; Roger (15/3, Aÿ) bat Japin (15/1, ASPTT Épernay) 6-1, 6-1 ; André (4/6, SN Épernay) bat Samyn (15, TCGA Reims) 6-2, 6-0. Demi-finales : L. Henry bat G. Henry 6-1, 4-6, 6-1 ; André bat Roger 6-2, 6-1.
Finale : L. Henry bat André 6-3, 6-3.

DAMES. – Quarts de finale : Amélie Maillet (15/2, ASPTT Épernay) bat Delphine George (15/4, Aÿ) 4-6, 7-6, 6-1 ; Anaïs Caron (15/2, Guignicourt) bat Céline Augé (15/4, Aÿ) 1-6, 6-3, 6-1 ; Catherine Decure (15/3, Aÿ) bat Anne Topczewski (15/3, Cuis) 6-2, 6-3 ; Amandine Herbay (15/2, Aÿ) bat Anne-Laure Bression (15/3, Société Nautique Épernay) 6-0, 6-1. Demi-finales : Amélie Maillet bat Céline Augé (repêchée) 6-3, 6-0 ; Amandine Herbay bat Catherine Decure 6-4, 6-3.
Finale : Amandine Herbay bat Amélie Maillet 6-2, 6-0.

 

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l’union 170717a
L’Été s’affiche à Croix-Rouge

Bateau roue et ventriglisse.
Ateliers créatifs sur « cow-boys et indiens ».
Beach basket. Beach soccer.
Hand-ball gazon.
Initiation à la boxe anglaise.
Linogravure.
Jeux divers et animations.
De 15 à 20 heures.
Complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170716b
Faits divers : Encore plusieurs voitures brûlées

Sur le vaste parking de la rue Bergson, à Croix-Rouge, c’est une Laguna qui est partie en fumée dans la nuit de vendredi à samedi. M.D.
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La soirée du 14-Juillet a été plus calme que la précédente. Mais tout de même émaillée de quelques feux.

Avec plusieurs conteneurs à ordures et véhicules brûlés, la soirée du 13 juillet avait été chargée pour les sapeurs-pompiers. La nuit suivante fut plus calme, mais tout de même marquée par plusieurs feux de voiture.

Vers minuit et demi, c’est rue Bergson, dans le quartier Croix-Rouge, qu’un véhicule, une Renault Laguna, est parti en fumée sur un parking. Un quart d’heure plus tard, direction la rue Arlette-Rémia-Coudron, à Courlancy, où les secours ont dû éteindre un début d’incendie dans l’habitacle d’une Golf (Volkswagen).

Cartons en flammes sous une voiturette

Plus tard dans la nuit, peu avant 4 heures, nouvelle flambée de véhicule, rue Jean-d’Aulan, au Val-de-Murigny, cette fois. Il s’agissait d’un Renault Scénic.

Enfin, à près de 6 heures du matin, c’est rue Anquetil (quartier Laon-Zola) que des cartons flambant sous une voiturette ont occupé les pompiers.

Notons encore que dans la matinée du 14 juillet, vers 9 h 15, une Opel Antara avait brûlé à hauteur du 456, avenue de Laon. Et qu’hier, vers 13 h 40, un autre véhicule est parti en fumée rue Marie-Laurencin, à Croix-du-Sud.

Marion Dardard

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l’union 170716a
Tennis : Finales au CT Philippe de Dormans

Avec 50 inscrits, l’incontournable tournoi du CT Philippe à Dormans livrera aujourd’hui son palmarès. Limité à 15/1, le tableau masculin n’a pas trouvé preneur à ce classement et le titre 2017 se jouera entre Julien Laluc (15/3, Château Thierry), Felix Bruyen (15/4, TC Dormans) ou Ludovic Jacqueminet (30, Fère en Tardenois). En +35 ans, Lionel Laroche (30, Fère en Tardenois) aura fort à faire avec Un habitué des lieux Thierry Brocard (30, Dormans) alors que ce dernier, dans le trophée des Légendes (+55 ans), sera en difficulté face à l’inusable Philippe Huet (15/5, Géo-André).

Chez les dames, Brigitte Guerra (15/2, Lagny) sera favorite devant la locale Sindi Emric (15/4, CT Philippe).

Idem en +35 ans avec Sylvie Jolly (15/4, Nautique Epernay) face à Aline Couvreur (15/5, Château Thierry).

Aujourd’hui , 9 heures : finales dames et messieurs +35 ans ; 14 h 30 : finale dames ; 16 heures : finale messieurs.

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l’union 170715c
Loisirs : Juillet démarre bien pour les jeunes Rémois

Une activité que les ados ont trouvée très sympa : le Ice-Kart ! Ou comment faire des virages et dérapages sur un minuscule kart électrique déguisé en Super Mario, Luigi, Hot Dog… Sensations et fous rires garantis !
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Toujours de la conduite automobile, mais avec des mini-bolides radiocommandés sur le circuit du Reims Enduro Model Car. Beaucoup moins simple qu’il n’y paraît ! Mais les sorties de route sont sans danger pour le conducteur…
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A Joliot-Curie, Shahrazad, 8 ans, et Cécylia, 10 ans, sont en plein doublage de film avec l’association Artemia. Il faut parler en suivant le mouvement des lèvres sur l’écran. Mais après quelques essais, les enfants entrent dans la peau du personnage.
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Réservé aux 3/6 ans, le centre Martin-Peller propose des tas d’activités ludiques, sportives et créatives, comme la fabrication de lunettes permettant de voir « des animaux qui ne sont pas là »… Si, ça marche ! Puisqu’on vous le dit !
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Clairmarais et Charpentier ont fusionné pour des équipes de courses d’orientation au Centre de Pleine Nature. Avant tout, repérer le circuit et bien écouter les explications des animateurs…
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C’est un repas entier « d’Ici et d’Ailleurs » que préparent ces jeunes filles aux Châtillons. Conseils culinaires de Noémie, animatrice cordon-bleu, et jolis tabliers au menu ! Et… c’est aussi bon que beau !
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Reims Jouer les Super Mario en Ice kart, fabriquer des lunettes magiques, cuisiner des plats exotiques… Grâce aux deux formules Reims Vital’Eté et Reims Activités Vacances, les jeunes Rémois peuvent tester une foule d’activités.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 170715b
Faits divers : Une nuit du 14-Juillet chargée pour les pompiers

À Croix-Rouge (ici rue Docteur-Billard), comme à Orgeval, la nuit a été particulièrement chaude. M.D.
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Reims Des poubelles et des voitures ont flambé dans la nuit de jeudi à vendredi. Plus que d’habitude.

La soirée du 13 juillet a été particulièrement chargée pour les sapeurs-pompiers rémois. Ils ont dû faire face à de nombreux feux de poubelles et de véhicules, dans plusieurs quartiers de la ville.

Les interventions ont débuté vers 22 heures, rue Docteur-Billard, à Croix-Rouge, où une Peugeot 308 s’est embrasée. Les flammes ont atteint une Renault garée derrière.

Une demi-heure plus tard, c’est un feu de conteneur à poubelles que les secours ont dû circonscrire à Orgeval, rue du Docteur-Schweitzer.

Vers 23 h 35, direction Tinqueux, pour éteindre des cartons en feu avenue Bonaparte. Dix minutes plus tard, nouvelle sortie, cette fois pour stopper un feu de camionnette de modèle Mercedes Vito qui s’était propagé à un Ford Galaxy.

À minuit, c’est un feu de poubelles rue Docteur-Lucien-Bettinger à Orgeval qui a occupé les pompiers, de même qu’une poignée de minutes plus tard, un feu de détritus sur la voie publique au niveau du 3, rue Paul-Fort, dans le quartier Europe.

Nouvelles poubelles embrasées à Croix-Rouge, vers 1 h 20, précisément à hauteur du 3, rue François-Mauriac.

Quatre minutes plus tard c’est un scooter en flammes rue Alfred-Gérard dans le quartier Neufchâtel qui a contraint les pompiers à intervenir, puis de nouveau un conteneur à poubelles en feu, non loin de là, place Pierre-de-Fermat à Orgeval.

Peu avant 2 heures, c’est à Murigny, place René-Clair, qu’ils ont dû éteindre une Mercedes calcinée. Dix minutes plus tard, rue Colonel-Charbonneaux, deux autres voitures partaient en fumée.

Marion Dardard

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l’union 170715a
Tennis : Les favoris attendus à l’arrivée à Aÿ

Ouvert pour la première fois à 4/6 chez les messieurs, le 17 e tournoi de l’ASL Aÿ a rassemblé 115 participants.

En toute logique, le titre se jouera à la limite des inscriptions entre Lucas Henry (Aÿ) et Germain André (Société Nautique Épernay). À moins que Pierre Mertens (5/6, Société Nautique Épernay), Léo Samyn (15, Géo-André Reims) ou Nicolas Japin (15/1, ASPTT Épernay) ne bousculent la hiérarchie. Les demi-finales se disputeront ce soir (18 heures) et la finale bouclera le programme demain (16 heures).

Limité à 15/2, le tableau féminin se disputera à ce classement entre Amélie Maillet (ASPTT Châlons), Anaïs Caron (Guignicourt) et Amandine Herbay (Aÿ), favorites avant les demi-finales cet après-midi (15 heures). Verdict demain à partir de 14 heures.

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l’union 170714c
AUJOURD’HUI : L’Eté s’affiche à Croix-Rouge.

Jeux, ateliers, animations : Street art, lettrage pochoirs, tchouk ball, beach soccer… organisées par les Maisons de quartier.

De 15 à 20 heures. Rendez-vous au complexe Géo-André, rue François-Mauriac, dans le quartier Croix-Rouge.

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l’union 170714b
DEMAIN : L’Eté s’affiche à Croix-Rouge.

Challenge interactif, atelier photos insolites, contes pour toute la famille avec Eutectic, beach basket… De 15 à 19 heures.

Complexe Géo-André. Rue François-Mauriac.

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l’union 170714a
Terrorisme : Soupçonné dans la tuerie de Charlie Hebdo

La justice soupçonne Miguel Martinez d’avoir fourni la Citroën C3 utilisée par les frères Kouchi lors de l’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo en janvier 2015..
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Ardennes Miguel Martinez, 35 ans, fiché S, est soupçonné d’être impliqué dans l’attentat du 7 janvier 2015. Douze personnes avaient été tuées.

Un de plus ! Miguel Martinez, garagiste revinois de 35 ans, est soupçonné d’avoir participé de près ou de loin à l’organisation logistique de l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo en janvier 2015.

Selon nos informations, l’ombre des frères Kouachi et de leurs connexions ardennaises plane sur ce dossier. Depuis le début de l’année, quatre Ardennais ont été mis en examen dans le cadre d’enquêtes antiterroristes distinctes (lire ci-contre).

Cette affaire est sans doute celle qui est considérée comme la plus grave. Car le rôle qu’aurait joué directement ou indirectement Miguel Martinez ne serait pas anodin. Garagiste de profession, il aurait fourni une ou plusieurs voitures aux frères Kouachi. Voiture(s) qui auraient permis ou de préparer leur funeste projet, de se rendre jusqu’aux locaux de Charlie Hebdo ou encore de fuir.

L’enquête est toujours en cours et délicate. C’est d’ailleurs pour cela que L’union-L’Ardennais a décidé de ne pas nommer ses sources ni de livrer plus d’éléments quant au rôle qu’aurait pu jouer Miguel Martinez et ce, pour ne pas corrompre l’enquête. Une chose est sûre : le Revinois a été mis en examen par un juge antiterroriste pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Il est actuellement en détention.

Comment, alors, ce père de famille pourrait être impliqué dans un acte qui a marqué la planète entière ? Le couple a emménagé il y a quelques années à Revin. Lorsqu’il s’est installé rue Jean-Baptiste-Clément, rien ne laissait présager une quelconque radicalisation. Mais au fil du temps, ils ont attiré l’attention. « L’épouse a fini par porter le voile. Quant à lui, il s’est laissé pousser la barbe », décrit un commerçant qui aperçoit régulièrement Madame Martinez avec l’enfant.

Et comme Miguel Martinez n’est pas inconnu de la police, elle a commencé à s’intéresser à lui. D’abord les « RG » puis les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT) l’ont surveillé. Fiché S depuis plusieurs années, il est décrit comme « un islamiste radicalisé »

Il y a une semaine, un proche nous assurait que le Revinois s’était rendu en Belgique, dans un garage de Molenbeek l’an passé. Une ville connue pour ses ramifications avec les terroristes des attentats de Paris. L’un de ses amis d’enfance confie l’avoir vu « à Croix-Rouge à Reims au cours de l’été 2013 au moment du ramadan ». Ce même quartier où les Kouachi habitaient.

Vingt condamnations

À Revin, l’absence de l’époux ne constitue pas véritablement une surprise. Les ennuis judiciaires de Miguel Martinez n’ont pas échappé au voisinage du couple. « Il doit être reparti en prison, on ne voit plus que sa femme et le bébé », imagine un riverain. Du côté de certains chasseurs, le Revinois est décrit comme dangereux. Certains évoquent des armes non déclarées mais surtout des armes qu’il n’hésite pas à sortir pour une raison ou une autre. Histoire de se faire respecter. C’est une arme, en l’occurrence un Magnum 357 qui a permis de lever le voile sur une partie des activités de Miguel Martinez.

Tout part d’une perquisition administrative menée le 31 mai 2016, par la SDAT et le SRPJ de Reims au domicile du couple à Revin. Les policiers mettent la main sur l’arme. Martinez est jugé en juin de la même année à Charleville-Mézières pour détention d’armes et recel. Durant l’audience, on apprend que le prévenu n’affiche pas moins de 20 condamnations à son casier judiciaire. Pourtant, il tente de convaincre le tribunal qu’il s’est racheté une conduite. Oui, il possédait bien une arme. Mais s’il l’avait à son domicile, c’est qu’il faisait l’objet de menaces dans une affaire de stupéfiants appartenant à son passé. Depuis, Miguel Martinez explique avoir ouvert un garage à Charleville et embauché plusieurs salariés. Chez lui, les enquêteurs découvrent également une bibliothèque contenant de nombreux livres, notamment le Coran et des ouvrages de textes coraniques traduits en français. Le parquet fera appel de la condamnation de juin : six mois ferme mais sans incarcération immédiate. Le 7 septembre, la cour d’appel condamnera Miguel Martinez à huit de mois de prison ferme. Dans la foulée, il est incarcéré à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne qu’il quittera en février 2017. Quelques jours après sa sortie, il fera l’objet d’une nouvelle interpellation. Mais cette fois-ci diligentée par le parquet antiterroriste.

L’enquête est loin d’être achevée. Elle devra notamment déterminer le niveau d’implication du Revinois.

Corinne Lange

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l’union 170713c
À VENIR

Sortie famille à Nigloland organisée par la maison de quartier Croix-Rouge samedi 22 juillet. Tarifs : 14 € par personne ; 6 € pour les enfants de moins d’1mètre. Rendez-vous sur le parking Bonaparte. Départ à 8 heures et retour à 20 heures. Prévoir le pique-nique et le goûter. Inscription obligatoire auprès du secrétariat, paiement à l’inscription, tél. 03 26 36 03 50.

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l’union 170713b
Concertation : La culture, un jeu d’enfant !

Une soixantaine d’habitants ont participé, mardi, à la rencontre au Flambeau.
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Reims Le premier des quatre « ateliers participatifs » de « Vivre la culture à Reims » a eu lieu mardi.

Dans le hall d’entrée de la maison de quartier le Flambeau, l’équipe d’organisation distribue un pictogramme – pour nous, une étoile filante… – correspondant à l’un des cinq thèmes au menu dont « patrimoine », « jeunesse » et « vie culturelle rêvée ».

Une fois la soixantaine de participants assis autour de l’une des tables de travail, les animateurs de la soirée, soit quatre membres de l’Observatoire des politiques culturelles dépêchés de Grenoble où siège l’association, rappèlent les règles à suivre pour ce « dialogue à égalité » : s’exprimer librement mais écouter et respecter les autres, tout en partageant son vécu et son ressenti. Soit.

Ils expliquent ensuite que nous sommes dans un « World café ». Pourquoi ? Parce qu’on va échanger et que des bouteilles de jus de fruits et des petites coupelles en plastique remplies de biscuits secs sont posées sur les tables. Formidable !

Mais le plus important reste à venir : nous pouvons – quelle chance ! – écrire sur les nappes en papier avec les gros feutres mis à notre disposition. Un peu plus tard, les animateurs font le tour des tables pour redire qu’il faut oser jeter sur le papier toutes les idées concernant la vie culturelle rémoise. Mais personne ne dit que ces nappes vont sûrement finir à la poubelle dès la fin de la réunion…

Vient ensuite l’heure de désigner « une mémoire de table » soit une personne chargée de synthétiser les échanges à chaque changement de table. Car, au cours de ces deux heures et demie de réunion, les habitants doivent régulièrement changer de table c’est-à-dire de thème de réflexion.

Place enfin à la restitution et aux propositions concrètes. Ces dernières sont mises au vote, à main levée, avec des petits cartons de couleur. Il est, par exemple, proposé de développer des parcours dans la ville pour mieux connaître le patrimoine, de favoriser la pratique culturelle pour les amateurs et de prôner la décentralisation dans les quartiers.

Toutes ces propositions, mais aussi celles exprimées lors de la réunion d’hier soir à la maison commune du Chemin Vert, et en septembre prochain à la médiathèque Croix-Rouge et à la médiathèque Falala, feront l’objet d’une synthèse, communiquée en décembre.

La démarche de demander l’avis des habitants, pour préparer et enrichir la future politique culturelle, est certes louable. Mais quel dommage d’avoir eu l’impression, mardi soir, que les participants étaient infantilisés. Nous sommes déjà curieux de savoir comment réagiront les acteurs de la vie culturelle dont les nombreux artistes quand viendra leur tour, à l’automne, d’écrire et de dessiner sur les nappes en papier !

Valérie Coulet

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l’union 170713a
Faits divers : Le vendeur de cannabis et sa cliente arrêtés

Les policiers ont surpris une transaction de résine de cannabis.
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Ils ont été surpris par les policiers de la brigade anti-criminalité en pleine transaction. Les faits se sont produits, le lundi 10 juillet, peu après 21 heures, rue Pierre-Taittinger, dans le quartier Croix-Rouge à Reims.

Les policiers remarquant l’attitude suspecte de cet homme et de cette femme décident de procéder à un contrôle d’identité et à une fouille réglementaire.

La femme qui venait visiblement d’acheter des produits stupéfiants a été retrouvée porteuse de 2,39 grammes de résine de cannabis.

Tous les deux ont été ramenés au commissariat et placés en garde à vue. À l’issue, ils ont été remis en liberté.

Convoqués en justice

Ils font l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité en date du 13 décembre prochain.

L’homme, âgé de 24 ans, poursuivi pour cession de produits stupéfiants se voit proposer une peine de 3 mois de sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans.

La femme, âgée de 43 ans, se voit proposer, pour les chefs d’acquisition et de détention de produits stupéfiants, une peine identique assortie d’une obligation de travailler et de soigner son addiction à la drogue.

A.B.

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l’union 170712b
Treize écoles où les classes de cp seront dédoublées

À la rentrée, les classes de CP en réseau d’éducation prioritaire renforcé (REP +) seront dédoublées pour atteindre un seuil optimal de 12 élèves par classe. Sur Reims, ce sont treize écoles qui sont concernées (Vasco de Gama, Barthou, Blanche Cavarrot, Charpentier, Docteur Roux, Galilée, Hippodrome, Galliéni, Joliot-Curie, Maison Blanche, Mougne-Tixier, Provençaux et Alfred Gérard). « 

Dans certaines écoles, il y a plusieurs CP » , explique Véronique Marchet, adjointe aux affaires scolaires. Pour la Ville, il a fallu faire vite, les délais étant assez courts entre l’annonce de la mesure et la rentrée. « On a fait le tour des écoles, et il n’y a pas de réelles difficultés. » Des classes devraient pouvoir être aménagées dans des salles d’activités, salles informatiques ou salles pour le périscolaire. Idem en termes de mobilier : « Il y a ce qu’il faut pour fonctionner a priori, on refera un point en septembre. » Pour l’extension de la mesure en 2018, « on a le temps de voir ». En attendant, ce sont 31 écoles qui sont concernées sur l’académie, soit environ 1 000 élèves. Cela entraîne la création de 34 classes supplémentaires et suppose le redéploiement de 27 postes correspondant au dispositif « plus de maîtres que de classes ». « Ce dispositif n’est pas supprimé, mais recentré sur les CP et CE1 », communique l’académie. Par ailleurs, « les enseignants bénéficieront d’une formation adaptée à ce nouveau contexte d’enseignement et nous veillons à ce que les classes de CP soient confiées à des enseignants déjà expérimentés », affirme Hélène Insel, rectrice.

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l’union 170712a
ÉvÉnement : L’Été s’affiche à Croix-Rouge est lancé

On remplit des bacs à fleurs pour décorer la tonnelle de l’aire de jeux.
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C’est parti pour quinze jours d’animations avec L’Été s’affiche à Croix-Rouge.

Ce lundi, c’est l’ouverture, à 15 heures. À l’accueil, Salima Bouhouli renseigne : « Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés d’un adulte. Notre souhait est d’ailleurs que les parents soient acteurs, avec leurs enfants, des animations que nous proposons. Nous ne sommes pas une garderie. » On parcourt le parc du complexe Géo-André, qui accueille plusieurs pôles : sportif (avec terrain de sable pour beach soccer, beach volley, sandball), créatif, bien-être, lecture, aire de jeux… Le trampoline est pris d’assaut, des petits jouent dans le sable, font de la balançoire, farfouillent dans les bacs à jouets, sous l’œil des parents, installés dans des transats. Des spectacles culturels sont prévus les 13, 18 et 27 juillet et des soirées festives (de 20 à 23 heures, sur inscriptions) le 19 (disco-scop) et le 26 (bal musette). La buvette est gérée par des associations ou groupes de jeunes.

Pour prendre tranquillement votre boisson fraîche, un coin détente est prévu. Des ateliers créatifs permettent d’apprendre la broderie japonaise « sashiko » et l’origami, ou encore de fabriquer des crânes mexicains décorés… Tout est prévu en cas de grosse chaleur : « On va installer un peu partout des petites pataugeoires. » Chaque jour apporte sa nouvelle attraction : quads, bateaux à roues, laser-game, ventriglisse, faucheuse.

Ce mercredi sur le podium, petite scène interculturelle : gospel, cardio body, musique du monde, american danse tribale et danse polynésienne.

Du lundi au vendredi de 15 à 20 heures. Le samedi de 15 à 19 heures. Jusqu’au 27 juillet. Complexe Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 170711b
Enseignement : Les meilleurs bacheliers mis à l’honneur

Ces brillants lycéens ont reçu la médaille du bac décernée par l’académie. A.P.
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Parmi les 18 élèves champardennais particulièrement brillants lors de ce bac 2017, et félicités officiellement par les autorités académiques hier, 8 ont passé l’épreuve à Reims.

Ils se sont distingués, soit par leurs notes, soit par leur âge : les 18 meilleurs bacheliers 2017 de l’académie champardennaise étaient mis à l’honneur hier à Reims dans les murs du rectorat. Parmi eux, 8 étaient scolarisés dans un lycée de Reims.

1 Future DRH ?

Nina L’Helgouach sera-t-elle un jour gestionnaire des ressources humaines d’une grande entreprise ? Elle est en tout cas bien partie dans cette direction. Mention très bien pour cette jeune fille de 24 ans, avec une moyenne de 17,05 dans la série technologique STMG, sciences et technologies de management et gestion. Nina est originaire de Nantes, vit à Reims depuis plus d’un an seulement, et a passé son bac au lycée Georges-Brière, dans la catégorie micro-lycée, réservée aux anciens décrocheurs.

2 Triple sportive

Pauline Landron, elle, est très forte en sport. Plus particulièrement en triathlon, sa discipline de prédilection. Parmi les nombreuses lignes de son palmarès, on relève une place de vice-championne de France de cette spécialité, dans la catégorie cadettes en 2015. Originaire du Loir-et-Cher, cette demoiselle de 17 ans était interne au Creps de Reims, et elle a passé son bac sous les couleurs du lycée Arago, l’établissement spécialement adapté aux élèves affichant ce profil sportif. Pauline n’était pas présente à la cérémonie d’hier, mais la représentante de son lycée n’a pas manqué de souligner la volonté de cette jeune fille, « qui s’entraîne 20 heures par semaine ; et elle est d’autant plus méritante qu’elle est issue d’un milieu modeste ».

3 Préoccupé d’écologie

Autre mention pour Arago, cette fois grâce à Brice Dourougie. Ce garçon de 17 ans, d’origine guadeloupéenne, s’est distingué dans un créneau pointu qui devrait ravir notre nouveau ministre Nicolas Hulot : les STI2D, ou sciences et technologies de l’industrie et du développement durable, option énergie/environnement. Nous ne savons pas si on lui a appris comment on ferme une centrale nucléaire, en revanche ce sujet méritant, arrivé à Reims il y a quatre ans seulement, et demeurant dans le quartier Croix-du-sud, a été présenté comme un élève « combatif et assidu, qui a su surmonter les difficultés » pour décrocher une mention (assez bien) avec 13,63.

4 Raccrocheur

De la combatitivité et de l’envie, il en a fallu aussi à Anthony Caillet. Lui, c’est un Ardennais, originaire de Renwez, à une douzaine de kilomètres de Charleville ; et il s’est distingué lui aussi au micro-lycée de Georges-Brière de Reims, dans la série littéraire, après un décrochage scolaire de quatre ans ! Avec son 11,78 au bac, il voit ses efforts récompensés, et peut parler d’avenir sereinement. « J’ai envie de devenir professeur des écoles, dit-il, ou instituteur si vous préférez. » Pour un ancien décrocheur, cette évolution serait plus que symbolique !

5 Raccrocheuse

Le parcours de Lucie Girod est un peu comparable à celui d’Anthony cité précédemment. Cette Rémoise a obtenu son bac au lycée Europe avec un peu plus de 20 de moyenne, la meilleure de sa catégorie bac professionnel production, après une période de déscolarisation d’abord, suivie d’un passage en CFA (centre de formation pour adultes) en alternance, avant de reprendre un cursus classique en lycée. Elle était absente à la cérémonie d’hier, mais on peut deviner que cette demoiselle est attirée par les jolis vêtements : la spécialité de son baccalauréat, ce sont les métiers de la mode.

6 Changement profitable

Ce qui caractérise Antonin Beaufort, c’est un changement de performances constaté après un changement de lycée : d’après ce qui a été dit de lui hier, ses résultats « ont décollé » une fois qu’il fut entré à Roosevelt après avoir quitté Chagall où il avait fait une année de seconde. « Ça me convenait mieux, j’étais bien encadré » donne-t-il comme explications. Résultat : un bac technologique industriel avec plus de 17 de moyenne (17,9) pour ce natif de Reims domicilié à Trépail. Lorsque fut venu son tour de recevoir sa distinction, on loua « sa qualité de réflexion ». Quant à son avenir, Antonin, 17 ans, le verrait bien sous les traits d’un ingénieur en informatique.

7 Bonne pour la diplomatie

Avec Mathilde Mallet, nous avons également affaire à une tête aussi bien pleine que bien faite. Sera-t-elle une de nos prochaines ambassadrices à Moscou ? Car cette jeune fille de 16 ans originaire de la région parisienne et vivant à Reims depuis quatre ans a appris le russe, en plus de l’allemand et de l’anglais. C’est une littéraire, qui a cartonné à Jean-Jaurès, avec une moyenne au bac de 19,51, décrite qui plus est comme une élève « rayonnante à l’esprit fédérateur ». Excellent atout pour qui songe à s’orienter vers la diplomatie, ce qui est son cas. Mais chaque chose en son temps : d’abord, elle va entrer à SciencesPo.

8 Championne équilibrée

Et pour finir la championne toutes catégories, comme l’a présentée la rectrice, Hélène Insel : Anna Melin, une jeune Rethéloise de 17 ans et demi, interne à Jean-Jau. Que dire sinon qu’elle a fait honneur à son établissement avec son 20,84 de moyenne générale ! Germaniste affirmée, elle aussi voudrait entrer à SciencesPo l’an prochain, sur le campus de Nancy dédié à la langue de Goethe. Mais ne croyons pas que cette forte en thème ne pense qu’à bûcher : « J’ai aussi des loisirs à côté, comme la musique, je joue de la flûte traversière ; je cherche un équilibre entre travail et épanouissement personnel. »

Antoine Pardessus

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l’union 170711a
Concertation : On vous demande votre avis sur la culture

Les habitants auront notamment l’occasion, lors des réunions publiques, de donner leur avis sur les spectacles programmés à Reims.
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Pour mieux répondre aux attentes des habitants, la Ville a décidé de mettre à plat tout ce qui est fait en matière culturelle. Une première rencontre publique est organisée ce soir.

Avoir une vision globale de tout ce qui est proposé à Reims en matière culturelle, dresser la liste de ce qui marche et de ce qui marche moins voire pas du tout, interroger un maximum d’habitants du centre-ville mais aussi des quartiers périphériques pour connaître leurs souhaits et leurs attentes, imaginer avec les différentes structures des rendez-vous communs pour les mois et les années à venir, redéfinir les priorités en matière budgétaire… c’est l’objectif de « Vivre la culture à Reims », le grand chantier que l’équipe municipale lance avec l’Observatoire des politiques culturelles.

Réunion ouverte à tous à la Maison de quartier Le Flambeau

Une première rencontre publique aura lieu ce mardi 11 juillet, à 18 h 30, à la Maison de quartier Le Flambeau. Une autre suivra, demain 12 juillet, à la même heure, à la Maison commune du Chemin Vert. Deux autres rendez-vous, pendant lesquels tous ceux qui le souhaitent pourront participer aux discussions, sont également programmés mercredi 20 septembre, à 16 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, et jeudi 21 septembre, à 18 heures, à la médiathèque Falala.

« Même si c’est faux, on entend encore dire parfois qu’il ne se passe rien à Reims au niveau culturel. D’où l’idée de faire un état des lieux complet. Après avoir mis beaucoup de choses en place, depuis l’élection d’Arnaud Robinet à la mairie, c’est le bon moment de se poser » , note Pascal Labelle, l’adjoint à la culture et au patrimoine.

Lancé en mars dernier, l’état des lieux sera mené jusqu’en décembre. Pour se faire, un comité de consultation, composé d’une quarantaine de personnes dont des représentants de la Ville, des responsables de structures culturelles mais aussi des membres de compagnies artistiques ou des professionnels du tourisme, a été créé. Après cet état des lieux, une charte de coopération culturelle, qui développera les axes prioritaires, sera rédigée en février ou mars 2018. Sera ensuite défini le projet culturel du territoire, pour les cinq ans à venir. « On constate que ce sont souvent les mêmes publics qui participent à la vie culturelle rémoise. D’où l’idée de comprendre pourquoi certains habitants ne se sentent pas concernés. Je pense notamment aux étudiants que l’on ne voit quasiment pas aux spectacles ou dans les divers rendez-vous » , indique Pascal Labelle. L’adjoint à la culture, qui reconnaît qu’ « il y a tout ce qu’il faut à Reims en termes de structures culturelles », estime qu’il est important d’avoir des retours et de mieux comprendre les attentes du plus grand nombre.

Pascal Labelle évoque d’ores et déjà le besoin de « mieux gérer » les calendriers, notamment au niveau de l’offre musicale. « Nous devons aussi prendre en compte les nouvelles structures qui émergent comme les Scop », ajoute-t-il.

Certaines propositions seront-elles jugées exigeantes ou élitistes ?

À propos de l’épineuse question de l’attribution des subventions, l’adjoint d’Arnaud Robinet ne cache pas qu’il y aura sans doute de nouveaux arbitrages, dans la mesure où les conclusions des consultations seront prises en compte. On peut alors d’ores et déjà s’interroger sur ce qu’il pourrait advenir des propositions exigeantes jugées « trop élitistes » par les habitants consultés…

Pascal Labelle se veut rassurant : « L’idée de cette consultation n’est absolument pas de réduire le budget culturel ! La Ville continuera d’ailleurs de verser chaque année 11,5 millions d’euros de subventions » . Et l’adjoint d’insister : « N’oubliez pas que nous avons signé un pacte culturel avec l’État car la culture reste pour nous une priorité » .

Valérie Coulet

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l’union 170710b
Incendie : Week-end chargé pour les pompiers

Ce week-end, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour de nombreux feux de récoltes et/ou de moissonneuses-batteuses. Archives
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Reims et son arrondissement Plusieurs champs ont été ravagés par le feu ce week-end à cause des fortes chaleurs.

Les sapeurs-pompiers n’ont pas chômé ce week-end. Avec la chaleur et la sécheresse, plusieurs feux de récoltes se sont déclarés dans les champs du département. Jusqu’à cinq départs de feu en une demi-heure samedi après-midi (Coole, Bassuet, Vraux, Saint-Rémi-enBouzemont et Vavray-le-Grand). « À chaque fois, ce sont 3 ou 4 engins qui sont mobilisés, signale un pompier. On a vite fait d’être démunis. »

Près de Reims, à Saint-Masmes, le long de la D33, 80 hectares de blé sont ainsi partis en fumée samedi en début d’après-midi avant d’avoir pu être récoltés. Le fort vent d’ouest n’a pas facilité le travail des soldats du feu, qui ont réussi cependant à préserver une centaine d’autres hectares de céréales. Vers 19 h 15 le même jour, 30 m 2 d’herbes sèches ont ensuite nécessité leur intervention route de Cernay à Reims.

Une vingtaine d’incendies en deux jours

Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont été appelés vers 4 heures du matin pour un feu de détritus cette fois, allée du Fer-à-Cheval dans le quartier de Bois-d’Amour à Reims, puis, vers 4 h 50 pour un feu de pneu sur un trottoir, le long d’un immeuble, allée Beethoven dans le quartier Wilson. Vers 7 heures, hier, c’est une poubelle qui a flambé avenue du Général-Bonaparte à Croix-Rouge. Un peu après 9 heures, un feu de récolte était circonscrit à Bezannes, route de Sacy. 0,6 ha de blé a brûlé.

D’autres interventions ont suivi dans tout le département toujours pour des feux de récoltes et/ou d’engins agricoles : près de Saint-Jean-sur-Moivre, Pleurs, Treslon, Bannes, Aulnay-sur-Marne, Saint-Remy-sur-Bussy… En tout, une vingtaine en deux jours. L’un des derniers de la journée a été signalé à Warmeriville, rue de Ragonet, vers 16 heures : 2 ha de paille, en train de sécher avant d’être pressée en ballots, se sont embrasés. La pluie en fin de journée a enfin stoppé cette série d’incendies dans les campagnes.

Alice Renard

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l’union 170710a
Tennis : 32 e Open de Reims Géo-André : Tous les favoris à l’arrivée

Avec une participation en hausse (330 inscrits), l’Open du TC Géo-André a tenu toutes ses promesses. Chez les messieurs, la finale a opposé deux des favoris à 3/6 à savoir Gabriel Andruejol (Reims Europe Club) et le tenant Charles Gilles (Géo-André). « On se connaît bien et on s’est neutralisé sur nos points faibles mais il a raté des coups sur des moments importants. Je suis content car je suis sur une bonne dynamique puisque je viens de gagner mon troisième tournoi d’affilée après Bar-sur-Aube et La Vaure » , expliquait Andruejol suite à son succès 7-5, 6-2.

Du côté des dames, la logique a été respectée puisque la tête de série n°1 Élise Renard (2/6, Cormontreuil) est venue à bout de Maêva Spooner (4/6, Géo-André). Non sans difficultés puisque cette dernière, lauréate en 2016, a chèrement vendu sa peau (3-6, 6-2, 6-3).

Pas de surprises non plus chez les vétérans avec les succès des favoris Sébastien Choiselat (5/6, Reims Europe Club) en plus de 35 ans, Xavier Bornet (15/2, URT) en plus de 45 et Philippe Liégeois (15/4, Sillery) en plus de 55.

DAMES. – Quarts de finale : Aurore Molinaro (15/1, Bar-sur-Aube) bat Margaux Rubino (15, Cormontreuil TC) 6-4, 6-1 ; Mathilde Jacquin (15, CTC) bat Marine Groulez (5/6, TC Reims) 6-0, 6-1. Demi-finales : Maêva Spooner (4/6, Géo-André) bat Aurore Molinaro 6-2, 6-2 ; Elise Renard (2/6, CTC) bat Mathilde Jacquin 6-2, 6-7, 7-5. Finale : Elise Renard bat Maêva Spooner 6-2, 6-2.

MESSIEURS. – Quarts de finale : Andruejol (3/6, Reims Europe) bat Ramanitra (5/6, La Ferté-sous-Jouarre) 6-2, 6-3 ; Lopes (4/6, TC Reims) bat Chauvin (3/6, Reims Europe) 6-1, 6-3 ; Gilles (3/6, Géo-André) bat Latour (15/1, Géo-André) 6-2, 6-3 ; Bourlet (15/2, ASPTT Châlons) bat Deglave (3/6, CTC) 6-2, 4-6, 6-3. Demi-finales : Andruejol bat Lopes 6-2, 6-0 ; Gilles bat Bourlet 6-0, 2-0 ab. Finale : Andruejol bat Gilles 7-5, 6-2.

Plus de 35 ans  : Choiselat (5/6, Reims Europe) bat Thierus (15/1, Géo-André) 6-3, 6-1. Plus de 45 ans : Bornet (15/2, URT) bat Bures (15/3, TC Reims) 7-5, 6-3. Plus de 55 ans : Liégeois (15/4, Sillery ) bat About (15/4, TC Reims) 5-7, 7-5, 6-3.

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l’union 170709c
Du cinéma à ciel ouvert

Dans le cadre d’Un Été à Reims, les cinéphiles ont rendez-vous tous les mardis et mercredis du mois de juillet pour assister, à la belle étoile, à la projection de films cultes, en lien avec La Pellicule Ensorcelée.

Des temps modernes à Batman, en passant par le cinéma d’animation, tous les genres sont à l’honneur.

La première séance est prévue le mardi 11 juillet avec la programmation du film d’animation « Fievel au Far West », place des Argonautes.

À suivre, mercredi 12 juillet, « Les temps modernes » au parc Saint-Bruno. Début de la soirée en musique et ludique à 20 heures (amener son pique-nique), projection du film à 22 h 30.

Entrée libre.

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l’union 170709b
Demain

Dans le cadre d’un Eté à Reims, la maison de quartier Croix-Rouge organise l’événement « L’été s’affiche à Croix-Rouge » à partir du lundi 10 juillet.

Au programme : jeux grandeur nature, pôle citoyenneté, animations sportives, ateliers créatifs…

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l’union 170709a
Services : Il attend toujours la boîte

Georgy Weiler reste déterminé, et, heureusement pour lui, il a du temps. A.P.
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Georgy Weiler est un homme déterminé : il a engagé un « combat » depuis le début de l’année pour faire revenir une boîte aux lettres dans l’avenue Léon-Blum (Croix-du-sud), disparue sans laisser d’adresse il y a trois ans lors de travaux d’aménagement urbain.

Il sollicite, pour ne pas dire harcèle, en ce sens régulièrement, non seulement La Poste, mais aussi la Ville de Reims. À tel point qu’ « il y a quinze jours trois semaines, on m’a dit à la mairie de ne plus appeler, parce que le dossier suit son cours ». Mais les jours passent et notre homme ne voit toujours rien venir. Heureusement, aujourd’hui retraité, M.Weiler a du temps devant lui. Certes, il en passe aussi à jardiner, mais il lui en reste assez pour continuer à suivre son « dossier boîte aux lettres ». Il se doute que cela sera long : « En avril 2016, se souvient-il, une demande dans le même sens avait déjà été faite par la Ville, mais rien n’avait bougé. »

Il piaffe d’impatience de passer de nouveaux coups de fil…

A.P.

 

 

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l’union 170708c
Social : Main tendue dans les quartiers

Repérés par les éducateurs d’Épiq, des jeunes en déshérence apprennent à se réinsérer par le biais de chantier « tremplin », comme ici, quartier Croix-Rouge, où ils repeignent une cage d’escalier. Bernard Sivade
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Les éducateurs d’Épiq arpentent les quartiers toute l’année. B.S.
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Depuis un an, une équipe d’éducateurs arpente les quartiers afin de repérer des jeunes désœuvrés et permettre leur réinsertion par le biais de chantiers « Tremplin ».

De la peinture blanche sur le visage, sur les mains… Moumtaz, 25 ans, s’accorde une petite pause. Avec d’autres jeunes, il s’active depuis plusieurs semaines à repeindre des cages d’escalier quartier Croix-Rouge. Hier matin, ils ont attaqué la montée d’un immeuble de l’allée Maurice-Lemaître, ex-Eisenhower. Après avoir lessivé les murs, ils vont passer la première couche sur les plafonds, les murs, les rampes, les portes, les marches… Tous sont à pied d’œuvre pour plusieurs jours. Pascal Caillet, l’encadrant, un habitant du quartier, leur explique qu’il faudra passer deux couches pour rendre l’endroit propre.

Moumtaz a intégré voilà deux mois un chantier dit « Tremplin ». Il fait partie de ces jeunes approchés par les éducateurs d’Épiq (équipe de prévention et d’intervention dans les quartiers), un dispositif novateur dont le but est de repérer des jeunes en désœuvrement, en rupture sociale… n’ayant pas encore sombré dans la délinquance (lire ci-après).

« Avant, je ne faisais rien de mes journées. Je traînais, je restais tout le temps à la maison », reconnaît le jeune homme qui a touché, à 25 ans, sa première fiche de paie. « Je me levais à 10-11 heures… Là, ça nous apprend à se lever le matin, à travailler en équipe, à respecter les consignes… C’est dur de se lever à 7 heures quand t’as pas l’habitude. Avec le temps, on prend le rythme… En fait, c’est mon premier pas vers un emploi. J’ai eu ma première fiche de paie. Ça motive et ça donne le courage d’aller de l’avant. » Fort de cette expérience, Moumtaz voit aujourd’hui son avenir autrement. « J’aimerais passer un bac pro dans les espaces verts. Quand j’aurai fini ce chantier, je vais chercher une entreprise… ».

Depuis la mise en place du dispositif, en 2016, par le conseil départemental de la Marne, pas moins de 180 jeunes ont été « accrochés » par les quatre éducateurs d’Épiq, 70 % étaient alors inconnus des dispositifs habituels. « J’espère que ce chantier va m’aider à trouver un travail par la suite », souhaite Selim, 23 ans, qui vient de rejoindre le groupe. « C’est difficile pour nous de trouver un travail. Là, j’ai envoyé 3 CV, je n’ai pas eu la moindre réponse. C’est mon éducatrice qui m’a orienté vers ce dispositif. J’espère que ça fera un plus sur mon CV… » À ses côtés, une jeune fille de 18 ans – plus de 20 % sont des femmes – préfère ne pas s’étendre sur sa situation. « Je n’ai pas envie de parler… Je sais pas ce que je ferai après… Avant, je traînais. Aujourd’hui, je suis là, c’est déjà ça. Faut avoir envie de travailler. Par la suite, on verra… » Un jeune sur deux qui a pris part à ce dispositif Épiq est entré, depuis, dans un dispositif de réinsertion.

Caroline Garnier

Ils arpentent les rues à la rencontre des jeunes

Tout est parti d’un constat… En dépit d’une multiplicité de dispositifs, un grand nombre de jeunes, en rupture sociale, échappait aux différents programmes existants. L’idée a donc été de créer une équipe de prévention et d’intervention dans les quartiers (Épiq), dont la mission est de répondre rapidement à l’urgence dans quartiers prioritaires de Reims : Épinettes/Wilson et Orgeval/Croix-Rouge. Quatre jeunes éducateurs ont ainsi été recrutés. Leur mission : arpenter les rues des quartiers… aux heures où les jeunes se retrouvent, créer un lien de confiance pour les amener progressivement vers les dispositifs en place (comme les chantiers Tremplin), jouer le rôle d’observateur de l’ambiance des quartiers.

« Ce n’est pas simple tous les jours, mais c’est passionnant », reconnaît Angèle Bacchus, éducatrice Épiq. « On vise un public différent, âgé de 16 à 30 ans. Il faut aller à leur rencontre. Il y a gros travail de rue, d’arpentage… Ça se passe en soirée, les week-ends… La difficulté pour nous, c’est de s’inscrire dans un territoire. Ça prend du temps. Il faut gagner la confiance… pas seulement des jeunes. Il faut être reconnus par les familles, les parents… Ce sont des jeunes qui ont tous une histoire de vie compliquée… L’avantage qu’on a, c’est d’être réactifs et immédiatement mobilisables. » Cette action, d’un montant de 135 000 euros, est financée à parité par le Grand Reims, l’État et le Département.

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l’union 170708b
Mineur isolé

Les policiers sont tombés jeudi matin à la fraîche -il n’était pas encore 7 heures- sur un individu allongé par terre dans la rue Dominique-Ingres, dans le quartier Croix-du-sud.

Il s’agissait d’un jeune garçon de 16 ans, inconnu des services, mais porteur de cannabis. Pour tout papier, il disposait d’une carte de séjour belge.

Placé en garde à vue, il a expliqué que la drogue n’était pas à lui, et qu’il n’en consommait pas.

D’origine syrienne, il est domicilié à Bruxelles. Le garçon a été placé dans un foyer pour mineurs étrangers isolés.

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l’union 170708a
Tennis : Du monde à Géo-André

L’Open de Géo-André a encore fait le plein avec quelques 350 engagements (dont 85 jeunes).

Chez les messieurs, le titre se jouera à 3/6 entre Charles Gilles (Géo-André), Thibault Deglave (Cormontreuil) et le trio d’Européen Florent Seuret, Gabriel Andruejol et Quentin Chauvin.

Du côté des dames, Élise Renard (2/6, Cormontreuil) sera favorite devant Maëva Spooner (4/6, Géo-André), Marine Groulez (5/6, TC Reims) et les 15 du Cormontreuil TC Mathilde Jacquin et Margaux Rubino.

HORAIRES. – Demain, 9 heures : demi-finales messieurs et dames ; 15 heures : finales messieurs et dames.

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l’union 170707c
Voiture contre piéton

Il a manqué de réflexe, ce conducteur qui circulait mardi soir peu après 20 heures sur l’avenue Léon-Blum du quartier Croix-du-sud : il n’a pas réussi à freiner à temps pour éviter un enfant de dix ans. Celui-ci a été légèrement blessé, et transporté à l’Hôpital mémorial américain.

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l’union 170707b
Feux divers

Les pompiers sont intervenus mardi soir route de Cernay à Reims, un peu après 21 heures, pour éteindre un feu de détritus dans une décharge sauvage. Une demi-heure plus tard environ, nouveau feu signalé : cette fois c’est un quad – non identifiable précise la police – qui brûlait sur un terrain vague de la rue Marie-Laurencin (Croix-du-sud). Un peu après deux heures et demie du matin la même nuit de mardi à mercredi, ce sont des déchets embrasés dans la rue de Rilly-la-Montagne (près de la faculté de lettres) qui nécessitaient une nouvelle intervention. Les policiers ont noté que dans cette même rue, des papiers avaient déjà brûlé dans un local dans l’après-midi de mardi.

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l’union 170707a
Irrespectueuse enfant

Cette demoiselle de 16 ans n’a manifestement pas été élevée dans le respect des forces de l’ordre. Et, sous le coup de la colère dira-t-elle, elle n’a pu s’empêcher de dire tout le mal qu’elle pense de ces dernières lors d’une intervention sur une rixe effectuée mardi soir vers 23 h 30 du côté de l’avenue du Général-Eisenhower (Croix-Rouge). La jeune fille devra répondre de ses outrages devant le juge des enfants.

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l’union 170706b
TRANSPORTS : LA GARE TGV PRIVÉE DE TRAM

Les usagers peuvent toujours accéder à la gare en empruntant les lignes de bus 12 ou 13, ou la navette SNCF (le ticket est alors remboursable aux abonnés Citura sur présentation de justificatif). A.P.
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L’extrémité de la ligne B est coupée pendant deux mois pour cause de travaux.

Il reste le bus et la navette SNCF pour accéder à la gare à grande vitesse.

Vous avez un TGV à prendre à Bezannes ? Ne comptez plus sur le tramway pour vous amener à la gare. En tout cas pendant les deux mois qui viennent : pendant cette période, l’extrémité de la ligne B du tram est coupée, pour permettre la construction d’une nouvelle station destinée à desservir la future clinique Courlancy en cours d’édification.

« Aujourd’hui nous effectuons le balisage du terrain et nous étudions l’implantation de cette station, confiait lundi Enguerran Gillet, responsable des travaux du réseau de transport Citura. Les engins de chantier doivent commencer à arriver demain » (mardi 4, NDLR).

Deux stations de tramway se voient donc mises hors service en raison de ce chantier : non seulement le terminus de cette ligne B, gare Champagne-TGV, mais aussi celle d’avant, Léon-Blum, dans le quartier Croix-du-sud. Mais Citura ne laisse pas tomber ses usagers : ceux-ci peuvent continuer à accéder à la gare TGV par les transports en commun, en montant dans le bus 12 à la station tramway Hôpital-Debré, ou dans le bus 13 depuis la station Kennedy. Et ce du lundi au samedi.

Quid du dimanche ? Eh bien Citura renvoie alors vers la navette SNCF qui fait la liaison entre Reims Centre et Champagne-TGV. Et bonne nouvelle, dans ce dernier cas, le prix du ticket (1,80euro) est remboursé aux abonnés sur présentation de justificatif ! Et ce geste commercial n’est pas réservé au seul dimanche, mais s’applique tous les jours de la semaine pendant la durée du chantier.

Quant à la station de tram Léon- Blum, il est également possible de la rejoindre en bus, grâce à la ligne 11 depuis la station tram Kennedy, du lundi au dimanche. Dès le 4 septembre, les deux stations de tram aujourd’hui fermées reprendront du service comme auparavant. Mais le tramway ne s’arrêtera pas tout de suite à la nouvelle station « Courlancy » qui aura poussé entre-temps entre les deux : c’est en effet le lendemain de Noël (26 décembre) que celleci entrera en service. Comme un beau cadeau de fin d’année ?

ANTOINE PARDESSUS

À savoir

Pour réduire les inconvénients liés à la fermeture temporaire des deux stations de tramway Léon-Blum et Champagne-TGV, Citura autorise les cyclistes à monter à bord des tramways avec leur engin même aux heures de pointe (dans la mesure où de l’espace est effectivement disponible).

En temps ordinaire, rappelons que cette possibilité n’existe que de 9 heures à 11 h 30, de 14 à 16 heures, et après 19 h 30 (et toute la journée du dimanche).

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l’union 170706a
Incendie : Deux logements évacués

Des traces de l’incendie sur le balcon du premier étage étaient visibles hier matin. A.P.
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La nuit de mardi à mercredi a été quelque peu mouvementée du côté de la petite allée Olympe-de-Gouges, dans le quartier Croix-Rouge de Reims, proche de l’avenue du Général-Bonaparte.

Deux logements de l’immeuble numéro six ont dû être évacués vers trois heures et demie du matin, à la suite d’un incendie qui s’était déclaré au rez-de-chaussée, dans un local à poubelles si l’on en croit les policiers. Selon les pompiers, qui ont achevé leur intervention vers les cinq heures du matin, le feu s’était ensuite propagé à un balcon du premier étage.

Ce feu n’a pas provoqué que des dégâts matériels : quatre personnes - une femme, un enfant, et deux policiers - ont été intoxiquées par les fumées et transportées par les pompiers au centre hospitalier. Quant à l’origine du sinistre, elle est suffisamment suspecte pour que la police s’y intéresse.

A.P.

 

 

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l’union 170705c
Association : L’abécédaire des maisons des quartier

Face à des citoyens prêts à faire des choses ensemble, mais qui ont besoin d’accompagnement, les maisons de quartier jouent un rôle vital.

A comme assemblée générale

Celle de l’Association des maisons de quartier qui se tenait à l’espace Billard. Elle regroupait les directeurs, membres des conseils d’orientation et partenaires des 14 maisons réparties sur toute la ville.

B comme bénévoles

Gabriel d’Elloy, le président, l’a annoncé d’emblée : « Il n’y aurait pas de maisons de quartier s’il n’y avait pas de bénévoles. » Combien sont-ils ? Difficile à chiffrer : « Ça va du bénévole ponctuel au bénévolat plus permanent, y compris les partenaires du quartier, les associations ressources. »

C comme chiffre

Celui qui préoccupe le maire, Arnaud Robinet : 20 %. « Il représente le pourcentage de nos concitoyens qui sont sous le seuil de pauvreté. On ne doit pas les assimiler à un simple chiffre. C’est celui qui doit nous guider dans la mission qui est la nôtre. Vous accompagnez de nombreuses familles, vous avez un rôle primordial pour rompre ce cycle infernal. » Et C comme cohésion sociale aussi : « Vous êtes créateurs de lien social, nous en sommes les facilitateurs », a ajouté le maire, qui va préparer, avec les maisons de quartier, la future convention d’objectifs.

D comme développement de projets

Énoncés par Stéfan Hypach, le directeur, ils portent sur plusieurs axes. Sont prévus notamment : une réflexion sur la qualification, avec des plans de formation de salariés et de bénévoles. Le renforcement du développement social local en nouant des actions partenaires. Notamment un projet « famille » : « Au printemps 2018, l’association va organiser, avec la Ville, un forum d’accompagnement à la parentalité. » En ce qui concerne la culture, le projet « Démos » (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale), en partenariat avec la Philharmonie de Paris, concernera 115 enfants.

E comme équipements

Arnaud Robinet a évoqué les « projets structurants » : dans le quartier des Épinettes, un nouvel équipement va être construit dont la livraison est prévue pour fin 2019. Aux Châtillons : « Les habitants souhaitent que la nouvelle maison de quartier reste au centre du quartier, au niveau de la place des Argonautes. Nous avons demandé au bailleur Plurial Novilia de travailler dans cette optique », a précisé le maire. Nouvel espace Croix-Rouge : cet équipement sera situé à l’angle de l’allée des Landais et de l’avenue Bonaparte. L’objectif est de créer des interactions entre la nouvelle maison de quartier, la crèche, le parc et la piscine proches. « Nous avons souhaité un équipement fonctionnel qui facilite le travail des salariés qui y sont quotidiennement. » 4 260 000 euros seront investis pour cet équipement, qui sera mis en service en septembre 2020.

De notre correspondante Françoise Lapeyre

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l’union 170705b
À VENIR

Sortie famille à Nigloland organisée par la maison de quartier Croix Rouge samedi 22 juillet.

Tarifs : 14 € par personne ; 6 € pour les enfants de -1m.

Rendez-vous sur le parking Bonaparte. Départ à 8 heures et retour à 20 heures.

Prévoir le pique-nique et le goûter.

Inscription obligatoire auprès du secrétariat, paiement à l’inscription, tél. 03 26 36 03 50.

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l’union 170705a
Faits divers : Poubelles et voiture brûlées

Dimanche à 23 heures, un voisin du centre associatif de Warmeriville a entendu une « petite explosion » suivie d’une odeur de brûlé. Il s’agissait de deux poubelles qui brûlaient dans l’enclos grillagé situé près du centre, sur la place de l’ancienne école. L’origine du feu est inconnue. L’explosion pourrait provenir d’un récipient qui se trouvait dans les poubelles.

Ce même soir à 20 h 40, un incendie peut-être accidentel a détruit une voiture place du Souvenir-Français à Reims. Une heure plus tard, un conteneur enterré a pris feu boulevard Gay-Lussac. Lundi à 23 h 10, les pompiers sont intervenus rue Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie pour éteindre un feu de poubelle devant l’école primaire. Hier à 0 h 45, une autre poubelle a flambé rue de Rilly-la-Montagne, devant le n º 36. Un incendiaire y prendrait-il ses aises ? Dans la nuit de dimanche à lundi, deux poubelles ont déjà brûlé rue de Rilly-la-Montagne, la première à 1 h 20, la seconde à 2 h 45.

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l’union 170703b
Éducation : Sensibilisés contre le gaspillage alimentaire

 

 

310 000 euros ont été débloqués par la région Grand Est pour mettre en place un diagnostic dans 58 lycées afin de mesurer et analyser les causes du gaspillage alimentaire. « Ce diagnostic sera la base d’un travail plus ambitieux sur les lycées engagés, avec une déclinaison d’actions spécifiques » , explique la Région.

Parmi les établissements sélectionnés, sept sont situés dans la Marne (Joliot-Curie, Chagall, Jean-Jaurès et Clemenceau à Reims, Oehmichen à Châlons-en-Champagne, Stéphane-Hessel à Épernay et lycée viticole d’Avize).

À noter qu’en Lorraine, dix lycées se sont déjà lancés depuis deux ans dans un programme de lutte contre le gaspillage alimentaire qui a permis de réduire de 30 % le gaspillage (on est passé de 216,5 g par personne à 158,44 g).

 

 

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l’union 170703a
L’incendiaire frappe deux fois

Deux poubelles ont brûlé hier matin rue de Rilly-la-Montagne à Croix-Rouge, sur la voie publique. La première a flambé vers 1 h 20, la seconde à 2 h 45.

S’agit-il du même auteur ?

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l’union 170701b
Immigration : Ils aident les migrants envers et contre tout

Début juin, lors de l’expulsion de quelques migrants qui avaient planté leurs tentes, avec le soutien d’associations, devant le Cada de Reims, dans le quartier Croix-Rouge. Christian Lantenois
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Le même campement s’est réinstallé trois semaines plus tard de l’autre côté de la rue… Gilles Grandpierre
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L’arrivée de migrants accueillis l’hiver dernier à Sainte-Ménehould. Hervé Oudin
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PHILIPPE WATTIER
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Reims Des associations caritatives et humanitaires et des réseaux d’éducateurs regroupés en collectifs se mobilisent pour trouver des solutions d’hébergement aux migrants de passage. Leur action est parfois décriée. Eux préfèrent agir plutôt que de « rester les bras croisés ».

En plein quartier Croix-Rouge, à Reims, les tentes s’étaient installées devant le Cada, le centre d’accueil des demandeurs d’asile, à la sortie de l’hiver. Les policiers les en ont délogées début juin. Quelques semaines plus tard, d’autres (les mêmes parfois) sont revenues se planter de l’autre côté de la rue. Pendant la journée, ces abris de fortune sont le plus souvent déserts. Leurs occupants, une douzaine de personnes – Tchétchènes, Arméniens, Albanais – errent d’un coin à l’autre de la ville. « Le matin, ils vont aux toilettes au Cada, prennent une douche au secours catholique et déjeunent à midi au foyer Ozanam… » , explique Hervé Augustin, président de la société locale Saint-Vincent-de-Paul.

Avec la Cimade, le réseau Éducation sans frontières (RESF), une association d’étudiants de Sciences Po et quelques autres, Saint-Vincent-de-Paul est une des associations qui animent le Collectif 51, regroupement de militants et de bénévoles décidés à venir en aide coûte que coûte aux migrants débarqués à Reims. « Nous les avions repérés qui dormaient dehors, en novembre, alors qu’il gelait à pierre fendre. Pouvions-nous les abandonner à leur sort ? » , s’interroge M. Augustin.

La saturation du 115, le Samu social chargé d’enregistrer et de répartir les demandes d’hébergement d’urgence, aurait pour conséquence, selon lui, de laisser chaque nuit « quelques dizaines de migrants » dans la rue. Parmi eux, beaucoup de Soudanais qui ont auparavant transité par Calais et se signalent peu aux associations.

Les places ne manquent pas, mais la volonté politique de les financer, oui

Ce dernier hiver, le collectif 51 s’est donc mobilisé pour trouver des hébergements à une trentaine de migrants, y compris quelques familles avec enfants. Les exilés ont été accueillis dans des hôtels modestes et agréés. « Mais à 30 ou 40 euros la nuit et à quatre personnes par chambre, c’est un budget ! » Pour financer l’opération, Saint-Vincent-de-Paul avait fait appel aux dons et récolté quelque 30 000 euros. « La générosité a fonctionné. Une association musulmane a donné 6 000 euros. Même des maisons de champagne ont fait un geste. Mais en trois mois, tout était dépensé. »

Localement, des riverains continuent encore aujourd’hui de donner un coup de main : « Des citoyens se relaient pour apporter de la nourriture, des traducteurs interviennent pour aider les exilés dans leurs démarches administratives, des cours de français sont organisés », poursuit M. Augustin qui réfute l’argument selon lequel cette générosité constituerait un signe, pire, un encouragement envoyé aux migrants à venir en France. C’est la fameuse théorie de « l’appel d’air », en substance défendue par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, et que conteste aussi Yves Juignier, l’un des animateurs marnais de RESF : « Outre que personne ne souhaite voir affluer des centaines de milliers de migrants, on est loin du compte. Pour le moment, la France n’en a accueilli que 30 000. Surtout, les solutions existent. Ce ne sont pas les places qui manquent, mais la volonté politique de les financer. »

Hervé Augustin se fait plus précis : « Les trois bailleurs sociaux de Reims disposent globalement d’un millier de logements techniquement vacants et qui ne peuvent être loués en l’état. Pourquoi l’État et la Ville, qui participent au financement de ces bailleurs, ne pourraient-ils pas les réquisitionner ? Ce serait en tout cas moins coûteux que de payer des dizaines de nuits d’hôtel ! Et que dire de l’absence, à Reims, d’un terrain de camping doté d’équipements sanitaires corrects et de douches ? Pour tous ces migrants, ce serait un immense progrès. » À l’instar d’Hervé Augustin, la responsable du collectif 51, Céline Delacroix, insiste sur le délai de deux mois qui s’écoule entre le dépôt d’une demande de titre de séjour, en préfecture, et son examen. Et à nouveau, sur celui beaucoup plus long (un an en moyenne) qui précède la décision. « Pendant ce temps, les migrants qui n’ont pas de solution d’hébergement sont livrés à eux-mêmes », confirme le président de Saint-Vincent-de-Paul. « Si des associations comme les nôtres ne s’occupent pas d’eux, qui le fera ? », enchaîne Yves Juignier, qui qualifie de « ridicule » le nombre de migrants pour qui trouver une solution d’hébergement. « Ils sont si peu nombreux ! La France n’est-elle plus capable de s‘organiser pour accueillir quelques milliers de personnes ? » Hervé Augustin va plus loin encore en estimant que l’action des associations caritatives permet « d’éviter la violence. S’il n’y a quasiment aucun incident avec les migrants, c’est aussi parce que l’action des bénévoles permet de calmer le jeu. D’une certaine manière, nous faisons le travail de l’État. »

Céline Delacroix ne dit pas autre chose quand elle salue la décision du tribunal administratif de Calais qui a donné raison, lundi, à onze associations qui avaient saisi la justice pour demander l’arrêt des entraves à la distribution d’eau et de nourriture aux migrants du Calaisis.

Gilles Grandpierre

Les chiffres : Pour s’y retrouver

Il existe quatre dispositifs pour les migrants : les Cada (centres d’accueil de demandeurs d’asile) les accueillent pendant l’instruction de leur demande de statut de réfugié. (Ce délai dure en moyenne dix-huit mois. Manuel Valls, alors Premier ministre, ambitionnait de le ramener à moins d’un an) ; les ATSA (accueils temporaires service d’asile) sont des solutions alternatives à l’hébergement à l’hôtel ; les Huda (hébergements d’urgence des demandeurs d’asile) accueillent les migrants en attente d’une place en Cada. Enfin, les CAO (centres d’accueil et d’orientation) sont particulièrement destinés aux migrants qui ont principalement transité auparavant par le Calaisis.

Au 1 er avril 2017, dans la Marne, 740 personnes étaient hébergées dans l’une de ces quatre structures. À ce jour, le département enregistre 290 demandes d’asile depuis le 1 er janvier dernier. Ce nombre était de 410 pour toute l’année 2016.

Dans les Ardennes (quatre Cada), le CAO de Charleville-Mézières accueille actuellement 91 migrants, dont 75 % sont des Afghans ou des Irakiens et 25 % des Soudanais. Plus aucune commune ardennaise n’en accueille pour le moment.

L’Aisne accueille actuellement 500 à 600 migrants dans ses différentes structures. Les quatre Cada du département, par exemple, accueillent près de 420 personnes, les Atsa, 125, et les Huda, 56. En outre, les quatre centres d’accueil et d’orientation de Laon, Merval, Essômes-sur-Marne et Crouy) accueillent 96 personnes dont une partie est récemment arrivée après le grand incendie du camp de Grande-Synthe, fin avril dernier.

À l’échelle des quatre départements de l’ex-Champagne-Ardenne (Marne, Ardennes, Aube, Haute-Marne), les Albanais sont les premiers demandeurs d’asile (20,11 % des demandes), devant les Arméniens (9,68 %), les Kosovars (7,82 %), les Syriens (6,14 %) et les Soudanais (5,95 %).

Statistiques : De 2015 à 2016, 9382 personnes en plus

En 2016, 32 285 titres de séjour ont été accordés par la France pour motif humanitaire (réfugiés, apatrides…) Ils étaient 22 903 en 2015. L’augmentation est donc de 9382 titres, chiffre très éloigné des 30.000 réfugiés que l’ancien Premier ministre Manuel Valls promettait d’accueillir d’ici la fin 2017 et que redoutaient tant certains partis politiques. Au total, en 2016, la France a délivré (hors renouvellement) 227.600 titres de séjour dont les regroupements familiaux représentent la part la plus importante (88.000), devant les premiers visas accordés aux étudiants étrangers (70 300, pour un total de 270 000 étudiants en moyenne annuelle). L’émigration économique a par ailleurs suscité l’an dernier la délivrance de 22 600 premières autorisations de séjour.

3 QUESTIONS À… PHILIPPE WATTIER ARMÉE DU SALUT, REIMS

Les campements sauvages ne règlent rien

Le « Nouvel Horizon » que vous dirigez accueille-t-il des migrants tous les jours ?

Quasiment, qu’ils viennent de Calais ou d’ailleurs. En moyenne, une famille par semaine. En général, ils préfèrent s’installer dans les grandes villes où ils savent pouvoir trouver plus facilement des structures qui les aideront. Le Nouvel Horizon a 463 places, rue de Taissy même (siège de l’Armée du Salut) ou dans les logements dont nous disposons par ailleurs. C’est le plus gros site d’hébergement social de Champagne-Ardenne. Toutes ces places sont occupées, mais les chiffres varient d’un jour à l’autre. Nous avons reçu récemment une quarantaine de migrants qui venaient de Grande-Synthe (Nord). Dix jours après, ils étaient repartis. On a tout fait pour les retenir mais ils avaient d’autres projets.

Où veulent-ils aller en général ?

En Angleterre. Mais ça dépend des publics. Les migrants originaires de territoires en guerre veulent toujours aller en Angleterre. Ça reste la destination mythique. Ceux-là, souvent les plus jeunes, supportent mal la vie au sein d’un site d’hébergement comme le nôtre avec ses contraintes et ses obligations. Ils préfèrent vivre dans les camps du littoral, sans cadre. L’autre public, ce sont les migrants économiques, souvent des familles dont la priorité est de sécuriser les enfants. Mais la problématique d’accueil est la même : il faut conjuguer l’approche humaine et l’approche juridique car je suis et je reste garant du respect de la loi.

Des associations ont récemment organisé un campement de fortune à Reims pour abriter des migrants. Comment réagissez-vous ?

Je ne condamne pas la démarche qui consiste à vouloir aider les gens, mais je m’interroge sur son efficacité. Ce type d’initiatives crée un appel d’air qui semble dire aux migrants, venez, il y a de la place et on va tout régler. Or, il n’en est rien. Et les passeurs en profitent. Humainement et administrativement, c’est contre-productif. Faire croire qu’on peut monter, en amateur, un dossier d’immigration, c’est inexact. Cela requiert une technicité que toutes les associations n’ont pas. Et faire croire que la ville n’a pas assez de places n’est pas vrai non plus. Même quand c’est tendu, on trouve toujours des solutions.

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l’union 170701a
Les brocantes du week-end

Organisée par la Maison de Quartier de Croix-Rouge de 10 à 18heures.

Infos : 03 26 08 08 78.

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l’union 170630c
Huit lycées numériques dans la Marne et les Ardennes

Dans sa volonté de passer les 355 lycées du Grand Est du livre papier au livre numérique, la Région a lancé un appel à candidature dans une phase de test. 101 établissements ont candidaté pour devenir « Lycée 4.0 » dès cette rentrée, 50 étant retenus pour ce test. Cinq sont ardennais : François-Bazin à Charleville, Vauban à Givet, Jean-Moulin à Revin, lycée agricole de Rethel, lycée des métiers de Bazeilles. Trois sont marnais : Eiffel et Joliot-Curie à Reims, François-I er à Vitry-le-François.

Au-delà de l’équipement des établissements en matière de réseau numérique, la Région va acheter les licences des livres numériques. Et participer à l’acquisition du matériel numérique de chaque élève. Pour ceux qui ne sont pas équipés. « Mais l’aide est plafonnée à 225 € et cela va engendrer des restes à charge de 186 à 831 € pour les familles », a regretté le socialiste Bertrand Masson (Meurthe-et-Moselle).

Notons que les élèves des lycées pas concernés par cette expérimentation bénéficieront toujours du dispositif de la carte Lycéo telle qu’il avait court dans l’ancienne Champagne-Ardenne. L’objectif est qu’à l’horizon 2020, tous les lycées du Grand Est soient connectés. Un appel à candidature pour la rentrée 2018 va être lancé pour une centaine de lycées.

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l’union 170630b
Éducation : La bataille de Valmy expliquée aux plus petits

Hier, à l’école élémentaire Hippodrome, lors de la remise des « livres souvenirs ». M.L.
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Le 20 septembre dernier, 237 élèves, collégiens et lycéens marnais, avaient participé à la journée « 2016, année de la Marseillaise », revisitant notamment à cette occasion l’histoire de la bataille de Valmy, au cours de laquelle, en 1792, l’armée française stoppa l’avancée prussienne.

Hier, préfet, maire et directeur d’académie se sont rendus à l’école élémentaire Hippodrome, quartier Croix-Rouge, afin de remettre un « livret souvenirs » à certains des élèves – entourés de porte-drapeaux – ayant participé à cette sortie qui visait à « promouvoir les valeurs républicaines ».

M.L.

 

 

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l’union 170630a
Fête de la natation à Croix-Rouge

 

 

« On va distribuer en tout 24 coupes et 105 médailles », confie Jeannine Catry, responsable de la section natation de l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion à la piscine du Château d’eau.

Des enfants ramassent des pinces à linge et les accrochent à un fil tendu sous l’eau ! 76 enfants participent à différentes épreuves ludiques, tandis que dans le grand bassin, 26 adultes font des longueurs pour gagner le record des 4 heures de natation.

Avec 7,6 km en trois heures, Victorine Moncuy se classe première. Elle a battu son papa, qui était le vainqueur l’année passée !

 

 

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l’union 170628a
Logement : Le plein d’animations autour des HLM

La semaine nationale des HLM est un temps fort pour échanger autour du rôle fondamental et des défis du logement social. À cette occasion, le Foyer rémois organise des événements ouverts à tous ses locataires.

Ce mercredi 28 juin, dès 14 heures, le bailleur ouvre les portes de son éco-appartement (3, avenue du Général-Bonaparte), afin de décrire les outils et éco-gestes qui aident à faire des économies au quotidien. En partenariat avec le Grand Reims, un atelier de fabrication d’un produit « multi-usages » sans produits chimiques est aussi proposé (à 14 heures, 14 h 30, 15 heures, 15 h 30 et 16 heures).

Aujourd’hui toujours, une visite du jardin pédagogique de Pays de France avec l’association Promotion Pays de France est organisée afin de découvrir la variété des cultures pouvant y être faites. Rendez-vous dès 14 heures au 50, rue Joliot-Curie.

Au 5, allée des Picards, venez découvrir les objets recyclés créés par les enfants et les participants aux activités de loisirs de l’association Promotion Pays de France, à partir de 14 heures. À deux pas de là, au 3, allée des Picards, vous êtes invités, de 16 à 17 heures, à créer vos bijoux et pots décoratifs à l’aide de matériaux de récupération et découvrir l’exposition des objets en papier mâché réalisés par les enfants de la Marelle.

Enfin, de 14 à 17 heures, le Foyer rémois, avec la Maison commune du Chemin-Vert, vous invite à vous affronter à travers différents jeux à la cité-jardin, place du 11-Novembre (concours de dessin, relais, fresques…). Un apiculteur sera là pour expliquer son métier.

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l’union 170627c
Éducation : L’école se plie en deux

« Il a été démontré qu’un euro dépensé par la puissance publique dans les premières années d’école, c’est huit euros économisés dans le futur », assure le ministre de l’Éducation nationale.AFP
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Des dizaines d’établissements REP+ concernés dans la région
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Le ministre de l’Éducation veut dédoubler, dès septembre, les classes de CP en REP +.

Emmanuel Macron l’avait promis. Le ministre de l’Éducation nationale s’emploie à tenir l’engagement présidentiel. Dans un entretien accordé hier à la Voix du Nord, Jean-Michel Blanquer a annoncé le dédoublement des classes de CP (cours préparatoire) à partir de la prochaine rentrée scolaire dans les écoles situées en REP+, les réseaux d’éducation prioritaire les plus sensibles. Dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne, cela concerne une cinquantaine de classes. À partir de l’an prochain, les dédoublements devraient être généralisés à tous les niveaux des écoles classées en REP et REP +, c’est-à-dire 44 réseaux d’éducation prioritaire dans nos départements (voir par ailleurs).

En septembre, le dédoublement consistera à diviser par deux l’effectif dans chaque classe de CP (de 24 à 12 élèves donc). Le ministre de l’Éducation a rappelé que le dispositif entraînerait l’affectation spécifique en REP+ de 2 500 des 4 000 créations de postes prévues à la rentrée. Le rectorat de Reims a précisé hier qu’une vingtaine de postes seraient ainsi créés dans la Marne. « Il ne faut pas considérer qu’on déshabille Pierre pour habiller Paul », a pris soin de préciser le ministre pour devancer les critiques syndicales.

Elles n’ont pourtant pas tardé. « Pédagogiquement, l’efficacité du dédoublement n’est pas prouvée, ni l’inverse d’ailleurs. Mais faire croire qu’il va créer des postes est un mensonge. En réalité, ces pseudo-créations sont des redéploiements de postes récupérés du dispositif Plus de maîtres que de classes », analyse le Rémois Éric Thominot, cosecrétaire du SNUipp-FSU de la Marne. « Il s’agit d’une remise en cause du dispositif Peillon alors même qu’il commence à porter ses fruits et qu’il fait l’unanimité des équipes enseignantes », regrette le syndicaliste. Lors d’un récent comité technique paritaire, la FSU marnaise avait même estimé que ces dédoublements allaient « entraîner mécaniquement une baisse des possibilités d’ouverture pour les autres écoles du département ». En bref, non seulement les postes affectés aux dédoublements seraient « empruntés » au dispositif Peillon mais aussi sur la « réserve » de postes destinés à pallier l’ouverture inopinée de classes à la rentrée de septembre. « Cette année, la réserve pour les ajustements de rentrée sera donc de 1 poste ! Cela veut dire qu’on supprime des postes de remplaçants. En tout état de cause, il n’y aura pas un seul poste de plus à la prochaine rentrée dans la Marne », assure la FSU.

On ampute un dispositif sans avoir pris le temps de l’évaluer

Comme il était prévisible, le syndicat s’était opposé, le 20 juin dernier, au « plan d’ajustement » des effectifs enseignants en vue des dédoublements de CP. « Tout cela pour satisfaire un effet d’annonce électoral sans garantie aucune quant au bénéfice qu’en retireront les élèves », insiste M. Thominot qui admet toutefois que les dédoublements « ne devraient pas » poser de problèmes dans les écoles marnaises concernées. « Elles ont suffisamment de place. »

De la place, la vingtaine de classes de CP axonaises ne devraient pas en manquer non plus. Mais les réserves qu’inspirent les dédoublements dans l’Aisne sont du même acabit. À Laon, Jean-Pierre Clavere (SNUipp) rappelle que la France les a déjà été expérimentés dans une centaine de classes de CP entre 2002 et 2004. Luc Ferry était ministre. Les effectifs avaient été réduits à 8 à 12 élèves. Une enquête avait alors montré que les élèves, s’ils avaient gagné en motivation et un peu plus progressé que leurs camarades, présentaient des performances comparables une fois en CE1. « Les collègues sont très mitigés », conclut le syndicaliste qui évoque, lui aussi, un « tour de passe-passe ». « On se demande où le ministre trouvera ces 2 500 postes. Et s’il utilise des vacataires remplaçants, seront-ils formés ? » , interroge M. Clavere qui aurait « préféré une juste répartition de la réduction des effectifs sur les cinq niveaux de l’école élémentaire. Il faudrait plafonner les effectifs à 20 élèves par classe. Ça ne coûterait pas plus cher et pédagogiquement, ce serait beaucoup plus efficace ».

Dans les Ardennes où les dédoublements concerneraient une douzaine d’écoles selon les syndicats (une dizaine, selon le rectorat), Jérôme Clad, secrétaire départemental du SNUipp, insiste d’abord sur le caractère « tardif » de la mesure ministérielle (bien qu’annoncée depuis plusieurs semaines). Surtout, M. Clad redoute l’effet mécanique des dédoublements qui pourraient accroître les effectifs de CE1 dans les classes à double niveau. Surtout, le syndicaliste regrette la disparition programmée du plan « plus de maîtres que de classes » où étaient affectés 25 enseignants dans le département. « On ampute un système sans même avoir pris le temps de l’évaluer complètement. Et l’efficacité des petits effectifs n’est pas garantie non plus. Je connais des collègues qui préfèrent travailler avec 18 élèves plutôt que 12. »

Pour trouver matière à consolation, le ministre se tournera peut-être vers les parents d‘élèves de la PEEP. « Les dédoublements, nous sommes pour à 100 %. Il faut donner leurs chances aux élèves. Dans des classes surchargées, c’est moins possible », estime la Sparnacienne Béatrice Lutz qui s’interroge surtout sur les locaux « sécurisés » dont l’initiative aura besoin pour exister. « Pousser les murs, ça paraît difficile… »

Gilles Grandpierre

Des dizaines d’établissements REP+ concernés dans la région

L’Aisne, les Ardennes et la Marne comptent 11 collèges et une soixantaine d’écoles élémentaires ou primaires en REP+ (Réseaux d’éducation prioritaire +). Sur la forme, les collèges sont des « têtes de réseaux » auxquels sont rattachées les écoles REP+ qui se trouvent sur leur secteur. Toutes les classes ne seront pas concernées par le dédoublement des classes dès la rentrée 2017 (des CP d’abord puis des CE1 en 2018).

Aisne

Collège Henri-Matisse (Bohain-en-Vermandois) auquel sont rattachées les écoles du Chêne-Brûlé, Berthelot, le Vieux Tilleul, Alavoine et Les Torrents à Bohain-en-Vermandois ainsi que les écoles de Brancourt-le-Grand, Seboncourt et Prémont

Collège Charlemagne (Laon), avec les écoles Bois-de-Breuil, Saint-Exupéry, Jean-de-la-Fontaine, de la Cité, Hélène Boucher et Moulin-Roux à Laon.

Collège Montaigne (Saint-Quentin), avec les écoles Robert-Schuman, Paul-Bert, et Pierre-Laroche à Saint-Quentin.

Collège Gérard-Philippe (Soissons), auquel sont rattachées les écoles Tour de Ville Mendès-France, Fiolet, Michelet et Louise-Michel à Soissons.

Ardennes

Collège Roger-Salengro (Charleville-Mézières) auquel sont rattachées les écoles Baudin, Jean-Zay, Brossolette, les Habyons, Wautelet à Charleville-Mézières.

Collège Léo-Lagrange (Charleville-Mézières), avec les écoles Pierre-Vienot, des Capucines, Pierre Mendès-France, du Muguet, des Colibris à Charleville-Mézières.

Collège le Lac (Sedan) et les écoles Leclerc-Adam, Bellevue, Prairie, Georges-Ouvrard, l’Esplanade, la Plage à Sedan.

Marne

Collège Colbert (Reims), avec écoles Gallieni, Charpentier, Alfred-Gérard, SNCF, Charles-Péguy à Reims

Collège Paul-Fort (Reims) avec les écoles Barthou, Docteur-Roux, Mougne-Tixier, Amundsen et Cook Vasco de Gama à Reims

Collège Joliot-Curie (Reims), auquel sont rattachées les écoles de l’Hippodrome, Joliot-Curie, Provençaux et Auvergnats à Reims

Collège Georges-Braque (Reims), avec les écoles Galilée Newton, Blanche-Cavarrot, Raoul-Duffy, Maison-Blanche.

G. A.-T.

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l’union 170627b
Il tape la mère de ses enfants puis son amie

Les juges ont eu à statuer hier à Reims, sur plusieurs affaires de violences conjugales.
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En moins de 24 heures, un individu s’en est pris à la mère de ses enfants ainsi qu’à sa petite amie.

Le 3 avril, vers 20 heures. Dans l’appartement familial du quartier Croix-Rouge, Aurélie (prénom d’emprunt) prépare au coucher ses deux enfants de 6 ans et 15 mois. David, le père, dégoupille et lance alors un… porte-manteau en direction de Madame. Il menace : « Casse-toi sinon je te démonte ! » Alors Aurélie, récente rescapée d’une tumeur au cerveau qui a sensiblement altéré ses capacités motrices, s’en va. En son absence, David laisse ses deux enfants et va, selon son expression, « prendre l’air » au pied de l’immeuble. Là, il se fait prendre à partie par des individus qu’il assure ne pas connaître. Remonte et rappelle Aurélie. Qui revient. Et l’amène à l’hôpital, accompagnée des enfants, tirés du lit pour l’occasion. Sur le retour, David s’en prend à nouveau à la mère de ses enfants, estimant que celle-ci… ne roule pas assez vite. Coups de poing, coup de tête, etc. De retour à l’appartement, il la chasse pour la seconde fois de la soirée. Le lendemain, Aurélie, victime d’un léger traumatisme crânien et d’hématomes sur les bras et les cuisses, dépose plainte. Entendu, leur fils de 6 ans confie que « Papa a tapé Maman à la tête ». Zéro jour d’incapacité de travail pour elle.

“C’est l’alcool, je ne savais plus où j’en étais”

Entre-temps, David s’est trouvé une nouvelle victime : Marion (prénom d’emprunt), avec qui il entretient des relations intimes – ce qui ne serait plus le cas avec Aurélie. À la sortie des classes, le 4 avril, il va la trouver et la taper, une nouvelle fois devant des enfants. Il est 18 heures et, quatre heures après Aurélie, Marion dépose une plainte. Ecchymose au front, bleu à la cuisse : zéro jour d’incapacité de travail pour elle.

Interpellé, l’homme reconnaît les violences envers les deux femmes et invoque l’alcool comme la source de tous ses maux. Sa capacité d’empathie envers Aurélie se révèle plutôt très limitée : « Elle bouge pas, elle te regarde, elle te répond à peine », détaille-t-il à propos de leur quotidien. Les coups donnés le 3 avril devant leurs enfants sont curieusement remis en perspective : « Ça fait cinq-six mois que ça dure mais c’est pas tous les jours ! » Ce que confirme l’enquête de voisinage. Pour expliquer ce qui l’a amené à frapper Marion, sa petite amie, il dit sans rire avoir entendu qu’elle « aurait un deuxième mec ».

À l’issue de sa garde à vue, David, placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, ne devait plus entrer en contact avec les deux femmes. Il aura tenu jusqu’au 24 mai, lorsqu’il s’est rendu au domicile de Marion. Une violation flagrante de ses obligations qui l’a envoyé directement en prison.

Hier, la présidente demande au prévenu : « Vos parents étaient violents avec vous ? – Non. – Mais pourquoi vous êtes violent, alors ? Et devant vos enfants, en plus ? – C’est l’alcool, je ne savais plus où j’en étais. – Et votre fils de 6 ans, vous croyez qu’il sait où il en est, maintenant ? – Ben non. » Suivent des excuses lapidaires.

Reconnu coupable, David est condamné à un an de prison, dont dix mois avec sursis. Il ne devra plus entrer en contact avec celles qu’il devra indemniser. Le mandat de dépôt n’est pas prononcé. Il est 16 heures et les trois magistrats ont encore quatre dossiers à juger. Parmi ceux-ci, deux de violences conjugales.

Mathieu Livoreil

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l’union 170627a
Feu de poubelle

Les pompiers sont intervenus hier lundi peu après trois heures du matin pour éteindre un feu de poubelle survenu dans un local d’immeuble de six étages de l’avenue du Général-Bonaparte, dans le quartier Croix-Rouge.

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l’union 170626a
Théâtre : Femme-fragments au Cryptoportique, mardi

Un spectacle des Ateliers de la Culture qui parle de femmes, de mères, de filles…
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« Les filles, vous pouvez me rejoindre ? On a dit : on va faire un spectacle quoi qu’il arrive… »

Au Cellier, ce mercredi, c’est la dernière répétition de Femme-fragments , un projet des Ateliers de la Culture. Elles sont six sur scène, quatre viennent de différentes structures de quartier (Châtillons et Croix-Rouge), une jeune fille est en service civique et la 6 e est une comédienne professionnelle, Lucie Boscher.

Elles ont travaillé, au cours d’ateliers d’écritures, sur la thématique : Mères et filles se dévoilent . « Chacune était invitée à se raconter sur le lien mère-fille. On a vite basculé vers ce qu’on appelle l’autofiction : jouer avec son propre personnage », explique Ewa Kraska, metteur en scène.

Reste l’histoire d’une mère un peu vamp, qui a beaucoup de poids sur sa fille et en même temps veut l’aider à se libérer… « Participer à cet atelier, ça m’a donné l’occasion d’aller chercher des choses au fond de moi et de me délivrer de certaines peurs », confie une des comédiennes. Des élèves de la classe de chanson du Conservatoire participent.

Mardi 27 juin à 19 h au Cryptoportique, place du Forum.


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