Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - août 2017.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 170902b
Justice : Moi, dealer ? Jamais

Fumeur de cannabis, oui ; trafiquant de drogue, non ! Illustration
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Le 5 juillet, un jeune homme de 18 ans s’agite à la vue d’une patrouille de police qui intervient dans un hall d’immeuble du quartier Croix-Rouge. Il se débarrasse d’une « plaquette brunâtre » qu’il jette au fond de l’entrée : 78 grammes de résine de cannabis, ce qui fait beaucoup pour un simple consommateur.

Le suspect est également trouvé porteur d’un couteau - ustensile indispensable pour découper la plaquette, songent les policiers - mais ces derniers ont mal vu, assure-t-il : ce n’est pas lui a jeté la plaquette, elle ne lui appartient pas, il est seulement usager (et déjà condamné pour cela).

« Je fume trois à cinq joints par jour, ça dépend de l’heure où je me lève.
- Je pense qu’il fume essentiellement la nuit » , ironise le procureur.

Jugé pour l’usage et la détention (il n’a pas été vu en train de vendre), le prévenu est condamné à trois mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende.

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l’union 170830a
LE CHIFFRE : 3 000

C’est le nombre d’étudiants de nationalités étrangères qui fréquenteront cette année l’Urca (l’Université de Reims Champagne-Ardenne).

Parmi eux, 800 primo-entrants sont conviés vendredi à une cérémonie d’accueil au campus Croix-Rouge.

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l’union 170829b
Culture : La médiathèque, un espace de liberté

Deux après-midi par semaine, des bibliothécaires animent l’atelier jeux (vidéo ou de société) qui rencontrent un grand succès. Les enfants et les adolescents s’y épanouissent avec une forme d’autonomie.
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“Nous avons des publics très divers, avec des usages très variés et une équipe qui ne cesse d’innover” Éléonore Debar, responsable
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Le book truck fera sa première sortie pour Festiv’Été.
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À Croix-Rouge, la bibliothèque enregistre 75 000 entrées par an (sans compter les scolaires). Les usagers y trouvent de nombreux services et moult propositions culturelles.

Calme et fraîcheur au milieu de quelque 45 000 ouvrages. Le bonheur pour ceux qui aiment lire ! La médiathèque Croix-Rouge, c’est un repaire pour les lecteurs assidus mais aussi pour tous ceux qui ont besoin d’un ordinateur ou envie d’un bon film, cherchent un travail, veulent apprendre le français, souhaitent transmettre leur amour de la lecture à leurs enfants ou tout simplement passer un bon moment à dévorer un manga, un magazine ou le dernier coup de cœur littéraire.

L’établissement, ouvert en 2003, a bien résisté au temps. Son architecture et son agencement continuent d’en faire un lieu agréable et fonctionnel, clair et confortable, avec un nombre de salles utiles pour démultiplier activités et ateliers.

« Dès qu’on peut, on vient » , assurent en chœur Manon et Chloé, deux sœurs du quartier qui, mercredi dernier, participaient à un jeu de société en suivant les conseils de Charles, bibliothécaire. « Cela fait partie de notre rôle que d’encadrer les enfants lors de cet atelier. L’idée est qu’ils s’épanouissent, aussi, en apprenant à jouer ensemble, en gagnant en autonomie » , analyse le bibliothécaire. Sa collègue Isabelle, responsable des livres du secteur adultes, mise elle aussi sur l’interactivité avec les usagers. « Nous tenons compte de leurs suggestions et partageons leurs recommandations avec les autres lecteurs » , explique-t-elle, montrant le rayon consacré aux témoignages et récits de vie, très prisés.

La médiathèque, c’est aussi le repaire de quatre copains qui se croisent au collège ou en bas des immeubles. Mothlaire, Youssef, Mickaël et Joris disposent de deux heures chacun sur un ordinateur pour jouer à des jeux ou profiter d’internet. Ils se lancent des défis par PC interposés ou se connectent avec d’autres. Mangas et DVD prennent ensuite le relais. « Chez moi, l’ordinateur n’est pas souvent libre et il ne marche pas très bien. Ici, il y a du choix et on est au calme… » , témoigne l’un des copains, les yeux rivés sur son écran.

Un repaire, certes, mais aussi un repère, dans ce quartier aussi peuplé que la commune d’Épernay. « Nous avons des publics très divers, pour des usages variés avec une équipe qui ne cesse d’innover » , résume Éléonore Debar, la responsable de la médiathèque, exemples à la clef. Dans les prochaines semaines, outre la mise en service du book truck (lire ci-contre), la médiathèque va participer aux Journées du patrimoine en accueillant un livre du XVIII e siècle sur les fables de La Fontaine. La médiathèque a créé un jeu de domino géant. Fête de la gastronomie puis festival du film d’animation, l’actualité sera dense, dès la rentrée.

Anne Despagne

La médiathèque croix-rouge, c’est…
 

70 000 documents (tous types confondus), dont 20 000 livres pour adultes et 22 000 pour enfants

75 000 entrées par an, auquel on ajoute les milliers de scolaires reçus en dehors des heures d’ouverture au public

25 agents dont 9 dans le service aux collectivités

127 000 euros de travaux en deux ans, dont ceux destinés à améliorer l’accessibilité, terminés en juillet

Un camion à livres à découvrir dès mercredi
 

Les bibliothèques rémoises viennent de se doter d’un book truck, un nouveau véhicule, plus petit que les bibliobus, permettant d’aller à la rencontre des familles, partout en ville. Plus maniable (il se conduit avec un permis B), ce camion à livres se déplacera plus facilement. Équipé d’une télévision, d’une terrasse mobile, d’un comptoir avec auvent et bien sûr de rayonnages pour transporter les ouvrages les plus adaptés à l’événement, le book truck fera sa première sortie dès mercredi, pour Festiv’Été, au parc de Champagne. « Cela fait partie de notre mission de service public, précise Pascal Labelle, adjoint au maire. Nous apportons la culture au plus près des Rémois. » Les boîtes à livres relèvent aussi de cette diffusion renouvelée de la lecture. Et l’élu de rappeler que les budgets d’action culturelle ont été maintenus dans le réseau des bibliothèques.

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l’union 170829a
Rien que l’odeur

Les pompiers ont été appelés dimanche vers 22 h30 à Reims, avenue du Général-Bonaparte (Croix-Rouge), pour une odeur de brûlé.

Sur place ils n’ont rien trouvé à éteindre.

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l’union 170828e
Éducation : Les classes à douze élèves mises en place

Hélène Insel, la rectrice de l’académie de Reims, en visite l’année dernière dans une école d’un quartier Manchester à Charleville-Mézières. Archives Karen Kubena
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L’objectif du dispositif est de ne pas laisser les collégiens seuls chez eux s’ils ont besoin d’aide.
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39 écoles de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes vont appliquer le dédoublement des classes de cours préparatoire dès cette rentrée 2017.

C’est la mesure phare de cette rentrée scolaire et la mise en œuvre, partielle, d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Dès cette année, les 2 500 classes de CP dans les écoles des quartiers très défavorisés (Réseau éducatif prioritaire renforcé, REP+) afficheront un effectif maximum de douze élèves. Une petite révolution, même si dans ces établissements en REP+ certains aménagements permettaient déjà parfois d’avoir des petits groupes par classes. Mais il ne s’agissait souvent que de temporaire, rien d’aussi établi. Dans l’académie de Reims, 31 écoles sont concernées par ces dédoublements dont douze dans les Ardennes (une trentaine de classes et 300 élèves environ) et treize dans la Marne (41 classes pour près de 500 élèves). Sur l’académie d’Amiens, 56 écoles au total verront le dispositif se mettre en place, dont quatorze dans l’Aisne, soit, là encore, plusieurs centaines d’élèves concernés.

Plus de mille élèves concernés entre l’Aisne, la Marne et les Ardennes

« L’objectif global dans lequel s’inscrit cette mesure est 100 % de réussite en CP , en garantissant, pour chaque élève, l’acquisition des savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter et respecter autrui », explique Hélène Insel, rectrice de l’académie de Reims. Ce nouveau dispositif ayant été annoncé assez tardivement, après la mise en place du nouveau gouvernement et du nouveau ministre, il a fallu s’organiser rapidement. D’un point de vue pratique déjà : là où les locaux le permettaient, les classes de CP ont été dédoublées. Mais là où ce n’était pas possible, deux enseignants interviendront, en petits groupes, dans la même salle de classe. Dans l’académie de Reims, toutes les écoles ont pu trouver d’autres locaux hormis une dans l’Aube où deux professeurs seront donc présents en même temps dans la même classe. Dans l’Aisne, le dispositif est également bien en place avec des classes différenciées un peu partout. Mais impossible de savoir si ce sera le cas dans toutes les écoles ou s’il y aura, ici ou là, intervention de deux enseignants. Le détail ne sera en effet communiqué qu’officiellement lors de la conférence de presse de rentrée de la rectrice, jeudi prochain.

Outre le côté matériel, il a aussi fallu organiser l’aspect humain de ces classes à douze élèves et notamment trouver les enseignants supplémentaires. Dans l’académie de Reims, 27 postes correspondant au dispositif « plus de maîtres que de classes » ont notamment été redéployés. « Cela ne veut pas dire que l’on arrête cette opération », précise Hélène Insel. Ce dispositif existait sur toute l’éducation prioritaire et dans certaines écoles rurales. Il s’agissait de maîtres qui travaillaient en intervenant ensemble dans différentes classes d’une école, mais ils n’avaient pas leurs classes. Dans les écoles de REP+, ils seront affectés dans ces classes dédoublées. Dans les zones rurales, le dispositif plus de maîtres que de classes continuera. Il n’est pas supprimé, mais recentré sur les niveaux CP et CE1. » Une formation spécifique va également être mise en place pour les enseignants. « Il ne suffit pas de dédoubler les classes pour que tout aille bien, souligne la rectrice de l’académie de Reims. C’est ce qu’on y met dedans qui compte. Des formations vont être proposées pour apprendre aux enseignants comment travailler au mieux en petits groupes. Par ailleurs, nous avons décidé que ces classes de CP dédoublées seront confiées à des professeurs expérimentés. Des évaluations de ce dispositif seront faites tout au long de l’année scolaire. L’idée est de voir des effets assez rapidement. Nous y croyons beaucoup. » À tel point d’ailleurs que Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, a annoncé qu’à la rentrée 2018 les classes de CP en REP et de CE1 en REP+ et REP seront également dédoublées. Pour le ministère, ce serait même « la mesure la plus importante prise en faveur de l’éducation prioritaire depuis la création des ZEP en 1981 ». À suivre.

Dossier Grégoire Amir-Tahmasseb

L’essentiel

La date officielle pour la rentrée scolaire est le lundi 4 septembre.

Pour les enseignants, une prérentrée se fera le vendredi 1 er septembre.

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale a mis en place quatre mesures qui seront effectives dès cette rentrée.

Au programme à l’école primaire, le dédoublement des classes de CP en Réseau d’éducation prioritaire renforcé (pour arriver à douze élèves par classes) et l’adaptation des rythmes scolaires (retour à la semaine des quatre jours pour ceux qui le souhaitent).

Au collège, mise en place du programme « devoirs faits » et assouplissement de la réforme du collège.

Les écoles concernées

Dans les Ardennes

Les douze écoles élémentaires situées en REP+ (réseau d’éducation prioritaire renforcée) ont mis en place le dédoublement des CP pour la rentrée. Il y en a sept à Charleville-Mézières (Baudin, Jean-Zay, Brossolette, les Haybions, Pierre-Viénot, Capucines, Mendès France) et cinq à Sedan (Leclerc-Adam, Bellevue, La Prairie, Georges-Ouvrard, Esplanade).

Dans la Marne

Treize établissements scolaires sont concernés pour cette rentrée, tous situés à Reims. Il s’agit de Gallieni, Charpentier, Alfred-Gérard, Barthou, Mougne-Tixier, Dr Roux, Amundsen - Vasco de Gama, Hippodrome, Joliot-Curie, Provençaux, Galilée, Blanche-Cavarrot et Maison-Blanche.

Dans l’Aisne

Quatorze écoles sont concernées par le dispositif CP dédoublés à la rentrée en REP+. Trois à Bohain-en-Vermandois (Chêne Brulé, Berthelot, les Torrents), trois à Laon (Bois de Breuil, Saint-Exupéry, Jean-de-la-Fontaine), trois à Saint-Quentin (Schuman, Paul-Bert, Pierre-Laroche), deux à Soissons (Tour de ville Mendès France et Fiolet) ainsi que les écoles de Brancourt-le-Grand, Prémont et Seboncourt.

La réforme du collège assouplie

Le nouveau chef de l’État ne remet pas en cause la réforme du collège mais les directives passées pour cette rentrée 2017 vont dans le sens d’un assouplissement des règles. « Avec cette réforme, d’un côté on donnait plus d’autonomie aux établissements mais, d’un autre côté, on supprimait les classes européennes et on limitait les classes bilangues, indique la rectrice de l’académie de Reims. Aujourd’hui, l’idée est de donner plus de marges de manœuvre aux équipes pour développer leurs projets pédagogiques. » C’est ainsi qu’en classe de sixième, une deuxième langue vivante étrangère, ou régionale, peut désormais être proposée sans obligation de continuité avec la langue étudiée dans le premier degré. À partir de la cinquième, les collèges peuvent aussi proposer un enseignement de langues et cultures européennes, s’appuyant sur l’une des langues vivantes étrangères étudiées, jusqu’à deux heures hebdomadaires. Les volumes horaires hebdomadaires de latin et de grec pourront par ailleurs être augmentés. « Les collèges ne sont pas contraints de modifier l’organisation des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), s’ils en sont satisfaits, ni d’accroître leur offre d’enseignements facultatifs dès la rentrée 2017, précise la rectrice. L’académie pourra, dans le cadre de la labellisation académique établissement européen , accompagner les collèges dans leur projet de classe européenne ou bilangues et continuera évidemment d’accompagner les collèges qui s’inscrivent dans le cadre de la politique académique de développement de l’allemand dans le premier degré. »

Le dispositif devoirs faits en place dans tous les collèges À l’automne

Proposer à tous les collégiens qui le souhaitent un soutien gratuit pour aider aux devoirs… C’est l’objectif du dispositif « Devoirs faits » qui sera effectif dans tous les établissements après les vacances de la Toussaint. « Le travail personnalisé est très important mais aujourd’hui des élèves sont aidés pour cela à la maison et d’autres non , regrette Hélène Insel, la rectrice de l’académie de Reims. C’est pour cela que nous allons mettre en place, dans chaque collège, un projet pédagogique qui permettra aux élèves qui le demandent de faire leurs devoirs au sein de l’établissement. Nous partons sur une base de quatre heures par semaine, chaque collège organisant son projet en fonction de ses contraintes locales. » Et il s’agira bien d’accompagnement des devoirs et pas d’étude surveillée comme on peut le voir souvent avec des élèves qui sont livrés à eux-mêmes et surtout à personne. Il y aura ainsi un professeur référent dans chaque établissement, qui sera payé en heures supplémentaires. Des jeunes effectuant leur service civique participeront aussi au dispositif. Dès la rentrée, les parents vont être interrogés pour voir ceux qui sont intéressés par le système qui devra être opérationnel à l’automne. Ce dispositif concerne toutes les familles sans exception. Car si on peut parfois penser que les parents de familles défavorisées ne sont pas capables d’accompagner leurs enfants dans les devoirs, ceux des familles aisées n’ont, eux, pas souvent le temps de la faire. Ce qui n’est pas forcément mieux pour l’élève.

Retour à la semaine des quatre jours dans certaines écoles

Officiellement, il ne s’agit pas d’un retour à la semaine des quatre jours mais d’une adaptation en laissant la liberté de choix à ceux qui le souhaitent de revenir à l’ancien système. « La réforme des rythmes scolaires a créé une certaine hétérogénéité entre les territoires avec des activités périscolaires qui n’étaient pas forcément de même qualité selon les endroits », confesse la rectrice de l’académie de Reims. « Le décret publié fin juin permet à ceux qui le souhaitent de continuer comme avant et aux autres de modifier leur organisation. » Dans l’académie, à l’exception de Charleville-Mézières dans les Ardennes, ce sont majoritairement les communes situées dans les territoires ruraux, celles qui rencontraient des difficultés en termes de transports et d’organisation d’activités périscolaires, qui ont opté pour une organisation du temps scolaire sur quatre jours. Pour la rentrée 2017, environ 43 % des communes, 34 % des écoles et 29 % des élèves de l’académie de Reims reviennent aux quatre jours. Dans l’Aisne, près de 69 % des communes avec écoles seraient concernées selon les données disponibles sur le site de l’académie d’Amiens.

Une rentrée en musique le 4 septembre

Partant du principe que la « musique est non seulement une pratique culturelle, mais aussi un lien entre les personnes à qui elle fait saisir le sens du beau », les ministres de la Culture et de l’Éducation nationale ont décidé de lancer la « rentrée en musique ». Les écoles, les collèges et les lycées sont ainsi invités à accueillir leurs nouveaux élèves en musique. Élèves, professeurs, parents, chorales et orchestres, artistes et acteurs culturels pourront chanter et jouer dans les écoles et les établissements le jour de la rentrée. Associations locales, conservatoires et écoles de musique seront également mobilisés. Il s’agira aussi de proposer aux élèves qui étaient déjà présents l’année précédente d’accueillir leurs nouveaux camarades en musique.

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l’union 170828d
Polyglotte, la médiathèque Croix-Rouge

Jolie initiative de la médiathèque Croix-Rouge, qui a procédé en juillet à des travaux d’accessibilité. Afin de rendre les grandes vitres et portes vitrées bien visibles, des autocollants y ont été apposés. Et c’est en une quinzaine de langues que le mot « bibliothèque » a été traduit. Parmi les plus originales, l’ourdou, une langue indo-iranienne.

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l’union 170828c
Grosse colère pendant la perquisition stup

Mercredi, un Rémois de 23 ans, Ilyas Talbi, jette une sacoche à la vue de la police, rue Galilée à Croix-Rouge. À l’intérieur : cinq grammes de résine de cannabis. Dans ses poches : 1 220 euros en billets, pour « acheter un scooter » avec ses « économies » , dit-il.

Les policiers sont soupçonneux. En septembre 2015, n’a-t-il pas été pris avec 24 grammes de résine conditionnés en 15 sachets prêts à la revente ? Son domicile de l’allée des Limousins est perquisitionné. Au moment où les enquêteurs veulent fouiller la chambre parentale, le jeune homme explose : insultes, menaces de mort, coups de pied et coups de poing. Jugé pour tous ces délits en comparution immédiate, Ilyas Talbi a pris dix mois de prison ferme, plus deux mois et 15 jours de sursis révoqués. Il a été écroué.

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l’union 170828b
Faits divers : Il lui casse le bras avec un rouleau à pâtisserie

L’agresseur a fracturé le bras de son ex et asséné quelques coups sur la tête de la belle-mère. Illustration
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Un différend familial s’est mal terminé mercredi à Croix-Rouge. Sans toit où dormir, un Guyanais de 22 ans récemment arrivé à Reims, Frédérick Abena, avait obtenu de son ex qu’elle l’héberge pour la nuit, rue Niki-de-Saint-Phalle. Le lendemain, une dispute éclatait, sur fond de jalousie ruminée par le jeune homme.

La belle-mère a voulu s’interposer. Il l’a repoussée. Elle a pris un rouleau à pâtisserie avec lequel elle a tapé dans le mur, puis sur son bras, pour lui faire comprendre qu’il fallait déguerpir. Frédérick Abena s’est saisi du rouleau. Il en a donné quelques coups sur la tête de la belle-mère – plaie saignante, deux jours d’incapacité totale de travail – avant de viser son ex qui a mis le bras en protection. Le rouleau à pâtisserie s’est abattu dessus : avant-bras fracturé, 45 jours d’ITT.

Caissier dans un supermarché, l’homme était reparti à son travail quand les agents sont arrivés. Il s’est présenté quelques heures plus tard au bureau de police de Croix-Rouge.

Jugé vendredi en comparution immédiate, Frédérick Abena a contesté les violences. C’est lui qui aurait été agressé. « Elles étaient déchaînées. Je prenais des coups de bâton. Nous sommes tombés tous les trois. C’est comme ça qu’elle s’est blessée. »

Déclaré coupable, l’ex-concubin a pris deux ans de prison dont 18 mois ferme, plus quatre mois de sursis révoqués, ainsi qu’une interdiction de séjour à Reims pendant trois années, à compter de sa libération.

F.C.

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l’union 170828a
TENNIS FISMES : Champagne pour Krug et Andruejol

Gabriel Andruejol a dominé Louis Compas en deux sets serrés en finale.
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En progression de 10 % (120 participants), la 4 e édition de l’Open de Fismes a connu des résultats conformes à la logique.

La seule grosse surprise est intervenue en demi-finale lorsque Louis Compas (4/6, Reims Europe) a éliminé avec la manière la tête de série Nº 1 et favori Gaëtan Lemoine (0, Roissy-en-Brie).

Certes, ce dernier a été handicapé par une blessure au poignet qui l‘a gêné particulièrement sur son revers à deux mains, mais l‘« Européen » a fait le nécessaire pour prendre les points pour monter 2/6. Reste qu’au stade ultime, Louis Compas avait fort à faire avec son camarade de club Gabriel Andruejol (3/6, Reims Europe). Supérieur dans le jeu, celui ci a dominé la finale non sans difficulté puisque l’ex-sociétaire de Géo-André a chèrement vendu sa peau après deux sets serrés (7-6, 7-5).

Dans le tableau féminin, la finale a, comme prévu, opposé Clémence Krug (2/6, Reims Europe) à Charlotte Nay (3/6, Dunkerque). Après une entame équilibrée (4-4), la Nordiste a montré quelques signes de fatigue. Résultat : l‘« Européenne » a pu dérouler en alignant huit jeux d’affilée (6-4, 6-0).

 

 

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l’union 170827a
L’accueil des étudiants étrangers

Il aura lieu le jeudi 31 août avec un pique-nique d’intégration et la dégustation de produits régionaux sur le campus Moulin-de-la-Housse devant le Centre international d’études françaises. Le 1er septembre, un rallye culturel sera proposé de 14 à 18 heures devant la cathédrale et à 18 heures, cérémonie d’accueil au bâtiment 18 du campus Croix-Rouge.

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l’union 170826a
Sport : Bons résultats pour les danseurs

Les patineurs du Reims Roller Skating ont brillé au championnat de France.
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Douze patineurs du Reims Roller Skating ont décroché leur qualification pour les championnats de France de danse sur roulettes qui ont eu lieu à Gujan-Mestras (Gironde). Le club est revenu avec un titre de champion de France, un de vice-champion de France et deux médailles de bronze.

On remarquera la belle prestation d’Antonin Dasso, qui finit vice-champion de France pour sa 1 re année en senior DN1. Quant à Léo Massis, il a su montrer ses qualités avec une médaille de bronze. Chez les filles, en senior DN1, Gwendoline Dasso, également l’entraîneur technique du club, est montée sur la 3 e marche du podium, tandis que Léa Tran, pour qui c’était sa première année senior, finit 7 e .

Les 4 patineurs seniors sont sélectionnés pour l’open international d’Hettange-Grande (Moselle), fin septembre.

Samedi 9 septembre, portes ouvertes de 14 à 18 heures au gymnase François-Legros.

 

 

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l’union 170825b
Séances de découverte du patinage sur glace.

Le club Reims Patinage de vitesse propose des séances de découverte du patinage de 18 à 19 heures, à la patinoire Barot à Croix-Rouge (avenue François-Mauriac).

Les curieux à partir de 4 ans sont acceptés (et les adultes sans limite d’âge), ainsi que les personnes en situation de handicap.

Les parents accompagnant leurs enfants peuvent aussi s’essayer à ce sport.

Les séances sont gratuites et encadrées par des éducateurs diplômés. Les patins sont prêtés. Renseignements au 06 83 17 34 90.

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l’union 170825a
Plusieurs chantiers du bâtiment contrôlés

Dans le cadre de la lutte contre le travail clandestin, plusieurs chantiers du bâtiment ont été contrôlés mercredi à Reims, notamment dans les quartiers Croix-Rouge et Wilson, lors d’une opération menée sur réquisition du procureur de la République. Les policiers étaient accompagnés d’agents de l’Urssaf. Aucune infraction n’a été constatée.

Planifiés au sein du Codaf (comité opérationnel départemental anti-fraude), de tels contrôles sont régulièrement organisés dans différents secteurs d’activité.

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l’union 170824d
Stationnement : Parking condamné à Croix-Rouge, ce sont les riverains qui sont punis

Nadine et Hélène préfèrent cacher leur identité par crainte de représailles contraventionnelles.
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Dans la série Les amendes pleuvent , ce sont des habitants de l’allée des Tourangeaux qui ont été verbalisés alors que leur parking est inaccessible depuis un incendie.

Les accès du parking à étages de l’allée des Gascons, dans le quartier Croix-Rouge ont été condamnés à la suite d’un feu de voitures.

Les faits remontent au 13 avril. Les pompiers ont été appelés vers 4 heures du matin et ont passé un bon moment sur place, d’abord pour éteindre les flammes qui consumaient deux voitures et une moto au niveau moins un.

Puis, en explorant davantage, ils sont tombés sur deux autres voitures carbonisées au niveau juste en dessous.

Bref, le parking G15, comme il est appelé, reste inutilisable, notamment en raison d’un risque d’éboulement et les riverains ne savent plus où se garer.

Toute une file de voitures a été verbalisée allée des Tourangeaux

Un représentant du bailleur aurait laissé entendre qu’il y aurait sans doute une certaine mansuétude en raison des circonstances pour les automobilistes stationnant un peu en dehors des clous, c’est-à-dire sur les pelouses, devant les entrées d’immeubles ou sur les trottoirs. Mais au bout de quatre mois, ces entourloupettes ont fini par agacer les policiers.

« C’est vrai que tout le monde se gare n’importe où » , reconnaît Nadine, une habitante du secteur qui a des difficultés à se déplacer pour des raisons de santé. « Et dès qu’on trouve une place, on ne sort plus en voiture, pour la conserver… »

Depuis que toute une file de voitures a été verbalisée allée des Tourangeaux la semaine dernière, la colère a monté d’un cran. Cette démonstration de force est considérée comme une injustice par les victimes de contraventions. « C’est l’angoisse. Où est-ce qu’on va se garer ? », interroge une autre riveraine, Hélène, excédée par les conditions de vie dans ce secteur.

Il y a des feux sans arrêt dans les parties communes

« Aucune solution ne nous a été proposée. Quand il pleut, les pelouses deviennent boueuses. Il y a des feux sans arrêt dans les parties communes des immeubles. Nous sommes privées d’électricité, d’ascenseur. On ne vit pas tranquilles. Ils ne savent pas ce qu’on endure, les bailleurs. »

Le bailleur en question est le Foyer rémois. Il évoque pour sa part la mise en sécurité indispensable du parking. « Nous sommes bien conscients des désagréments subis. Nous avions 59 places louées dans ce parking mais nous avons dû le mettre en sécurité, en interdire complètement l’accès. Nous avons contacté l’ensemble de nos clients et un tiers d’entre eux ont accepté une solution alternative. Nous sommes à la recherche d’autres solutions. Une réflexion est actuellement en cours pour cela, ainsi que pour savoir ce que nous allons pouvoir faire avec le parking. »

Reste la partie aérienne du parking qui était gratuite et qui fait aussi défaut aux locataires du secteur. Lesquels vont devoir patienter.

Marie-Christine Lardenois

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l’union 170824c
En image

 

 

Après avoir été annulé à cause d’une météo trop peu clémente, l’atelier d’initiation gratuite à la boxe anglaise à Croix-Rouge a enfin pu avoir lieu.

Le ciel était bien bleu et l’herbe bien verte pour recevoir les combats déchaînés des plus jeunes, curieux de découvrir ce sport.

Un franc succès pour l’entraîneur ardennais Hamid Zaïm, organisateur de l’événement, ayant ouvert depuis mars dernier une salle de boxe dans le quartier Croix-Rouge. Photo Edouard Lantenois

 

 

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l’union 170824b
Il n’a pas pu fumer tranquille

Mardi en début de soirée, sur réquisition du procureur de la République, la police a effectué plusieurs fouilles et contrôles d’identité à Croix-Rouge, dans le secteur de la rue Pierre-Taittinger.

Un garçon de 22 ans s’y est fait prendre avec trois morceaux de résine.

Remis en liberté, il a l’obligation de suivre un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants.

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l’union 170824a
Justice : Quinze jours de plus pour cinq heures de retard

A la maison d’arrêt, après l’heure, c’est plus l’heure.
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Domicilié à Reims quand il n’est pas hébergé par l’administration pénitentiaire, Bunyamin Avci, 26 ans, purge actuellement la dernière de ses sept condamnations (neuf mois ferme pour un feu de poubelle à Croix-Rouge). Au printemps dernier, il avait pourtant bénéficié d’une semi-liberté, mais un retard de cinq heures y a mis fin.

Le 9 avril, l’homme devait réintégrer sa cellule à 17 heures. Les minutes défilaient, toujours personne à l’horizon. Les surveillants ont tenté de le joindre téléphoniquement, sans succès. Finalement, le détenu est arrivé à 22 h 05. Cinq heures de retard, cinq heures de trop pour le parquet qui l’a renvoyé mardi devant le tribunal correctionnel pour « évasion ».

F.C.

 

 

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l’union 170823b
Initiation gratuite à la boxe anglaise

 

 

Ce mercredi, au parc Saint-Bruno, de 15 à 18 heures, dans le quartier Croix-Rouge, l’Académie de boxe de Reims proposera un deuxième après-midi d’initiation gratuite à la boxe anglaise (elle avait été annulée, vendredi dernier, en raison des mauvaises conditions météorologiques).

Hamid Zaïm sera aux commandes avec deux autres moniteurs diplômés qu’il a formés, lui qui fut l’entraîneur de Douada Sow, médaille d’argent aux JO de Pékin de 2008.

Un ring de 5 m x 5 m permettra de proposer en parallèle des combats d’initiation pour trois duos.

 

 

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l’union 170823a
Le feu de canapé enfume l’immeuble

 

 

Lundi soir, vers 19 heures, un incendie s’est déclaré dans le local à poubelles de l’immeuble situé au n º 1 de l’allée des Tourangeaux, au quartier Croix-Rouge ( photo Remi Wafflart). Il a dégagé une importante fumée dans les communs. C’est un vieux canapé qui a été incendié. Les pompiers n’ont quitté les lieux que vers 21 heures, le temps de ventiler. Les agents d’Enedis (ex-EDF) se sont également attardés pour vérifier les installations électriques. Courant coupé, l’ascenseur ne marchait plus dans cet immeuble de huit étages.

Ce même soir à 18 h 30, une poubelle a brûlé rue Paul-Vaillant-Couturier, une deuxième hier matin à 2 heures boulevard Pommery devant le magasin Carrefour, une troisième à 6 h 45 rue Cazin.

 

 

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Faits divers : Un petit chien tué par un molosse

Une dame de Croix-Rouge promenait son petit chien tenu en laisse quand le molosse l’a attaqué. Illustration
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Ce week-end, un terrier a été tué par un am’staf qui a été capturé. Son propriétaire est recherché.

La promenade du soir s’est terminée tragiquement pour le petit compagnon d’une famille de Croix-Rouge. Vendredi vers 22 h 30, son cairn terrier de 14 ans a été mortellement attaqué par un molosse au pied des tours du cours Eisenhower, devant le n º 30. « J’étais dans ma chambre quand j’ai entendu des cris » , témoigne une voisine. « J’ai regardé par la fenêtre. C’était la maîtresse du petit chien qui hurlait. Son chien était par terre, déjà mort, avec un pitbull dessus qui attendait. La propriétaire s’était écartée car elle ne pouvait pas approcher. Un jeune garçon m’a dit que le pitbull avait surgi de nulle part et qu’il avait attrapé le petit chien. La dame tirait sur la laisse mais elle n’arrivait pas à le faire lâcher. »

Mais qu’est-ce que t’as encore fait ?

Plusieurs personnes ont appelé la police et les pompiers. Avant leur arrivée, « un monsieur est venu près du pitbull » , poursuit la voisine. « Je l’ai entendu dire : Mais qu’est-ce que t’as encore fait ? puis il est parti sans rien faire. »

Cet homme est toujours recherché. S’il s’agit du propriétaire, sa responsabilité civile est engagée mais aussi sa responsabilité pénale, en application de la loi sur les chiens dits dangereux (lire par ailleurs).

Capturé par les pompiers, le molosse s’est révélé être un american staffordshire dont la détention est strictement réglementée. Pendant que la dame repartait avec le cadavre de son petit chien déposé « dans un sac plastique » , les sauveteurs emmenaient l’am’staff dans un refuge. Il s’y trouve toujours, dans l’attente d’une décision le concernant, mais l’euthanasie est l’issue la plus probable. Une procédure est en cours au commissariat de Reims pour identifier le propriétaire.

F.C.

Une détention strictement réglementée

Une loi sur les chiens dits dangereux, communément appelés « pitbulls », a été votée en 1999 après plusieurs drames. Deux catégories ont été créées. Les chiens de 1 re catégorie sont des chiens non inscrits à un livre généalogique reconnu par le ministère de l’Agriculture – des « chiens sans papier » – dont les caractéristiques morphologiques peuvent être assimilées aux races american staffordshire terrier, mastiff et tosa. Ils sont interdits dans les transports en commun et les locaux ouverts au public. Sur la voie publique et dans les parties communes des immeubles, ils doivent être muselés et tenus en laisse par une personne majeure qui n’a jamais été condamnée à une peine d’emprisonnement avec ou sans sursis. Leur acquisition est interdite.

Les chiens de la 2 e catégorie sont les chiens de race staffordshire terrier, american staffordshire terrier, rottweiler, tosa. Libres à la vente, ils sont admis partout mais à condition d’être muselés et tenus en laisse par une personne majeure qui n’a pas été condamnée à de la prison avec ou sans sursis.

Dans tous les cas, les contrevenants encourent 750 euros d’amende. Ils s’exposent à des sanctions plus graves en cas de dommages.

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l’union 170820a
Portrait : Clémentine, alias Volta’Raine, le roller derby dans la peau

Clémentine (à droite) défend ardemment les couleurs du club rémois contre les Zom’Bs de North Wales Peter Harris
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Le roller derby est un sport de plus en plus en vogue, qui attire par son côté décalé et féministe. Rencontre avec la co-coach de l’équipe de Reims, les Beastie Derby Girls.

Lorsque Clémentine parle du roller derby, elle a les yeux qui pétillent. La jeune femme de 24 ans est, selon ses propres mots, « tombée dessus par hasard », mais après quatre ans à jouer avec les Beastie Derby Girls, elle n’imagine plus sa vie sans. La journée, elle prépare les concours pour devenir bibliothécaire. Mais le lundi soir et le samedi matin, parée de ses rollers et de ses protections, Clémentine devient Volta’Raine, joueuse et co-coach de l’équipe de roller derby de Reims.

« J’ai vu le film Bliss et j’ai adoré, explique-t-elle. Mais je n’aurais jamais pensé que ce sport existait vraiment en France. » En 2013, elle trouve dans un bar un flyer vantant les Beastie Derby Girls. « C’était le 13 janvier, je m’en souviens encore tellement ça m’a marquée, raconte-t-elle. Au début, j’étais tellement excitée à l’idée de jouer dans une équipe de roller derby que je sautillais tout le temps, comme si j’étais branchée sur le secteur. » D’où son derby name , Volta’Raine. « Je tombais beaucoup aussi donc le Voltarène (crème soulageant les douleurs musculaires, NDLR) se révélait bien utile », ajoute-t-elle.

Comme Clémentine, beaucoup de joueuses ont intégré une équipe après avoir vu Bliss : « Bliss a beaucoup aidé à populariser ce sport en France. Mais beaucoup de joueuses venaient pour le côté rock’n’roll et ont vite arrêté, car cela nécessite un investissement personnel énorme. Maintenant, je remarque que les nouvelles recrues sont davantage attirées par le côté sportif de la discipline. »

Ce qui lui plaît dans le roller derby ? Tout ! « C’est un mélange d’énormément de choses, détaille-t-elle. C’est à la fois un sport d’équipe, où l’entente et la cohésion internes sont primordiales, mais également une discipline éminemment stratégique et un sport de contact. Sans oublier son côté très physique et cardio. » En outre, si le roller derby est de plus en plus connu du grand public, cela reste un sport un peu marginal, où la débrouille est reine.

« On gère tout par nous-même, confie la joueuse, les financements, les matchs, la page Facebook, etc. Avant un match par exemple, on doit tracer nous-mêmes le marquage au sol avec du scotch, car il n’y en a pas dans le gymnase où nous jouons. »

Lucile Gagnière

L’Essentiel

Le roller derby a été remis à la mode par un groupe de féministes influéencées par le punk aux États-Unis dans les années 2000.

Deux équipes s’affrontent pendant deux mi-temps de 30 minutes sur une piste ovale et doivent dépasser l’autre, quitte à donenr des coups (doù le côté spectaculaire).

Le film « Bliss » réalisé en 2009 par Drew Barrymore raconte les aventures d’une adolescente désabusée, incarnée par Ellen Page, qui intègre une équipe de roller derby.

Rencontres avec manchester et north wales début août

L’un des moments clefs de son passage au sein des Beastie Derby Girls reste la rencontre avec les équipes de Manchester et de North Wales début août. La co-coach en parle comme d’une « expérience très enrichissante ». Les Rémoises avaient été invitées par The Bet Lynch Mob, le club de Manchester, « une équipe très impressionnante, au jeu vraiment propre » selon les mots de Clémentine, à disputer deux matchs. Elles ont réussi à décrocher une victoire et une défaite. « Nous avons joué les deux matchs à la suite, c’était très intense physiquement » développe-t-elle. Pour résumer, « u n vrai plaisir ! » Voilà qui donne au moins autant envie de découvrir ce sport que Bliss.

Séance d’initiation lundi soir au lycée françois-legros

Le roller derby est issu du roller catch, une discipline très en vogue des années 30 aux années 80. Le fait que la plupart des équipes soient féminines n’est pas lié au hasard : une bande d’Américaines punks et féministes l’ont remise au goût du jour au début des années 2000. Les clubs ont donc hérité de ces influences, et portent souvent des noms drôles et provocants, comme par exemple les Trackeuses du Péri’Gore ou encore Les Pisseuses Maléfiques de Cannes. Le but du jeu est simple : à roller, il faut réussir à dépasser l’équipe adverse en un temps donné, sans se faire projeter au sol ni sortir de la piste par les coups des bloqueuses. Les règles le sont beaucoup moins, le roller derby étant un sport très tactique et le règlement évoluant constamment.

Depuis novembre 2011, Reims recense l’une des quatre-vingts équipes de l’Hexagone, les Beastie Derby Girls. Leur nom est à la fois un clin d’œil au groupe de hip-hop américain les Beastie Boys, et une évocation du côté bestial des joueuses. L’équipe est composée d’une vingtaine de membres ayant les « minimum skills », c’est-à-dire les capacités requises pour disputer un match, d’une douzaine de « fresh meats », les nouvelles recrues qui n’ont pas encore le niveau nécessaire pour affronter un club adverse, et d’une arbitre sans patin, âgées de 18 à 39 ans. Sans compter de nombreux adhérents bénévoles qui aident les joueuses à préparer les matchs, à tenir la buvette ou encore à gérer le côté administratif.

Un atelier d’été se tiendra demain soir de 18 à 20 heures au gymnase François-Legros pour initier les personnes intéressées, filles comme garçons, aux joies du roller derby. Aucune base n’est requise, mais des exercices de gainage et de cardio sont au programme, en plus d’ateliers d’agilité et de derby. Les recrutements commenceront début septembre et sont ouvertes à toutes à partir de 16 ans. Les entraînements ont lieu le lundi de 20 heures à 22 h 30 et le samedi de 10 à 12 heures. Ils comprennent une partie sur patins, mais également du renforcement musculaire, nécessaire pour que certains coups ne soient pas trop dangereux.

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l’union 170819b
Séances de découverte du patinage sur glace

Le club Reims Patinage de vitesse propose des séances de découverte du patinage lundi 21 août, mercredi 23 et vendredi 25 août de 18 à 19 heures, à la patinoire Barot à Croix-Rouge (avenue François-Mauriac).

Les curieux à partir de 4 ans sont acceptés (et les adultes sans limite d’âge), ainsi que les personnes en situation de handicap. Les parents accompagnant leurs enfants peuvent aussi s’essayer à ce sport.

Les séances sont gratuites et encadrées par des éducateurs diplômés. Les patins sont prêtés.

Renseignements au 06 83 17 34 90.

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l’union 170819a
Logement : Locataires en colère

Le 9 août, certains des locataires, réunis au cœur de cet îlot inauguré en 1978, faisaient part de leurs « nombreuses questions toujours sans réponse ». Remi Wafflart
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Reims Devenues dangereuses, les terrasses du site Piazzetta seront détruites, a décidé Plurial Novilia. Les locataires, qui n’y ont plus accès, ont « un sentiment d’improvisation ».

Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. » Popularisé en 2012 par Martine Aubry, ce proverbe animal est aujourd’hui d’actualité pour qualifier l’état d’esprit des locataires du site Piazzetta vis-à-vis de leur bailleur, Plurial Novilia. Ce 9 août, ils sont une vingtaine à s’être réunis au cœur de cet îlot résidentiel de 72 logements inauguré en 1978, pressés de raconter leurs inquiétudes.

Depuis le début du mois de mai ont commencé « des travaux de démolition en urgence » , selon les termes d’un courrier du 7 juillet adressé par Plurial Novilia aux locataires du « 3, 5, 7, 9 rue Villon et 8, 10, 10 bis, 12, 12 bis, 14 et 14 bis de l’avenue Michelet » .

« L’urgence » ? Des signes de fragilité relevés sur plusieurs terrasses. Dans un premier temps, neuf sont ciblées. Mais depuis juillet, la donne a changé : toutes les terrasses doivent être détruites. Dans le même courrier, Plurial Novilia fixe la cap : « Nous travaillons activement pour que, dès le mois de novembre prochain, nous puissions démolir l’ensemble des autres terrasses et balcons du site. »

Parmi les locataires, les phrases fusent : « On nous dit que c’est désormais interdit d’aller sur nos terrasses – on devait débarrasser nos balcons avant le 17 mai – mais on ne sait même pas pourquoi » , regrette l’un. « Cet échafaudage, là, ça fait deux mois qu’il est là et je n’ai toujours pas vu un ouvrier dessus » , tempête un autre voisin. « C’est la chape d’origine qui serait le problème, c’est la dame de la relation clientèle qui me l’a dit » , tente de se faire entendre un autre. « Chez moi, c’est de pire en pire : même quand il ne pleut pas, j’ai de l’eau qui coule » , soupire une retraitée. « Le problème, c’est qu’on ne nous dit rien , synthétise cette locataire. On veut des réponses concrètes à nos questions. Il y a un sentiment d’improvisation. »

Plurial Novilia n’a, semble-t-il, pas eu le temps de maîtriser sa communication auprès de ces locataires « vraiment très en colère » .

Dans un autre courrier adressé début juillet, postérieurement à la décision de démolir neuf premières terrasses, le responsable de l’agence Croix-du-Sud explique : « Nous avons poursuivi et étendu nos investigations sur l’ensemble des autres balcons, les conclusions nous imposent une réaction immédiate que nous avons décidée avec notre bureau étude béton et notre bureau de contrôle sécurité. Nous n’avons pas d’autre choix que de procéder à la déconstruction de tous les balcons. »

Une réunion d’information est prévue… en octobre

La réhabilitation, initialement prévue en 2021, est donc devenue la priorité. « Nous avons donc l’obligation de vous demander dès à présent de ne plus utiliser votre balcon » , conclut, en caractères gras, le responsable d’agence. En attendant une réunion d’information programmée en… octobre, la plupart des locataires hésitent entre inquiétude et colère. « Je crois qu’ils ont décidé d’examiner nos terrasses après ce qui s’est passé à Angers » , se hasarde une autre intervenante. Allusion au balcon d’une résidence qui s’était effondré en octobre dernier lors d’une soirée étudiante, tuant quatre personnes et en blessant quatorze autres. Un Monsieur désigne l’un des bâtiments : « Regardez là, il y a un problème : s’ils cassent ma terrasse, ils arrivent en dessous dans la chambre de ma voisine. Madame ira coucher dehors ? »

Jusqu’alors discrète, une retraitée intervient : « Des ouvriers m’ont dit : si vous ne faites pas le nécessaire, y a des tonnes qui vont tomber ! J’ai dû louer un camion pour aller dans la Meuse chez un ami porter les affaires de ma terrasse. » Une autre renchérit : « Moi non plus, je n’avais pas la place de tout ranger chez moi alors j’ai tout donné. » Tous pointent l’engagement non tenu par Plurial Novilia qui, le 17 juillet, assurait : « Pour les locataires ayant des effets personnels à faire évacuer sur leur terrasse, balcon ou jardin, nous vous remercions dès à présent de définir vos besoins. » D’ici la réunion d’octobre, le temps sera long pour les locataires de Piazzetta.

Tout est flou, excepté le fait de nous barricader

Le 10 juillet, les locataires du site Piazzetta adressaient un courrierau chef d’agence Croix-du-Sud de Plurial Novilia. « Votre lettre est plus qu’approximative, écrivent-ils. Vous envisagez de détruire toutes les terrasses mais à quel rythme ? Sur quelle durée ? Nous ne pouvons pas nous contenter d’hypothèse et de délai sur… plusieurs années. Quand allez-vous reconstruire ? Et le cas échéant, quel est le niveau d’indemnisation, quel est le barême ? Quant au degré de nuisances sonores et environnementales, que comptez-vous faire ? Tout reste bien flou dans vos explications, excepté le fait de nous barricader pendant un temps indéterminé. Nous vous rappelons que la pose des carrelages des terrasses a été exécutée en 2011 et nous apprenons maintenant que nous sommes en danger depuis cette date. »

Mathieu Livoreil

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l’union 170818b
Aujourd’hui

Initiation à la boxe avec l’Académie de boxe de Reims, dirigée par Hamid Zaïm, de 15 à 18 heures, au parc Saint-Bruno, avenue Bonaparte à Croix-Rouge. Gratuit

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l’union 170818a
Faits divers : Va manger tes morts !

Les policiers ont été fraîchement accueillis lors d’un repas familial qui tournait au vinaigre. Illustration
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Il y a des tablées familiales qui se terminent mal… Le soir du 15 août, vers 20 heures, un différend éclate dans un appartement de Croix-Rouge, rue de Rilly-la-Montagne. Le dîner est contrarié par un convive aviné qui refuse de quitter les lieux malgré les demandes insistantes de ses proches. Par le vacarme alertée, une patrouille de police est dépêchée.

Les représentants de l’ordre sonnent à la porte. C’est le perturbateur qui ouvre. À la vue des uniformes, il la referme violemment. Il semble inspirer une telle crainte dans l’appartement que des appels au secours s’y font entendre. Pas besoin de défoncer la porte : un voisin muni des clefs vient l’ouvrir.

Alcool et couteau

L’irascible personnage se retrouve nez à nez avec l’un des fonctionnaires. La tentative de dialogue tourne court : « Fils de p… ! Va manger tes morts ! Je b… ta femme ! J’ai bien noté ta tête, on va se revoir » , etc. Maîtrisé, l’homme est trouvé porteur d’un couteau. Verdict du dépistage : un gramme d’alcool par litre de sang.

Dégrisé au commissariat puis placé en garde à vue pour les outrages et les menaces de mort, Ludovic Thiébault, 34 ans, est déjà titulaire d’un lourd CV judiciaire. Mercredi, le procureur se l’est fait présenter dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (procédure dite de plaider-coupable). Il lui a proposé une peine de trois mois d’emprisonnement ferme, sans incarcération immédiate.

Le jeune homme l’a acceptée. Remis en liberté, il pourra effectuer ses trois mois sous un mode aménagé.

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l’union 170816b
Hamid Zaïm, boxeur au grand cœur

Hamid organise régulièrement des événements gratuits pour initier les jeunes à la boxe anglaise, qu’il considère comme un « vecteur d’intégration ».
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Hamid Zaïm, c’est huit académies de boxe réparties dans les Ardennes et, depuis le mois de mars, dans la Marne. Hamid a emmené ses gants dans le quartier rémois de Croix-Rouge pour transmettre son expertise de la boxe anglaise. Un choix qui n’est pas dû au hasard, puisque le boxeur conçoit ce sport comme un vecteur d’intégration important.

Avant d’être un entraîneur reconnu en France, Hamid a eu un parcours très atypique. Né dans les Ardennes, il a arrêté l’école assez tôt. « Ce n’était pas fait pour moi, j’avais d’autres envies » confie-t-il. Il tente alors toutes sortes de sports, comme le football. Mais aucun ne retient réellement son attention, jusqu’à ce qu’il s’essaie à la boxe anglaise : « Je me suis totalement retrouvé dans ce sport qui portait des valeurs qui sont toujours chères à mes yeux aujourd’hui ». Entre 1983 et 1990, il est alors boxeur amateur. Son objectif ? Il ne s’en cache pas : devenir champion du monde. Pour cela, il s’entraîne dur et s’impose un régime alimentaire extrêmement strict afin de combattre dans la bonne catégorie.

« À côté, j’avais un boulot de vigile. Ça me permettait de gagner un peu d’argent, mais mon esprit était totalement tourné vers la boxe » se rappelle l’homme de 48 ans. Entre 1990 et 1994, il décroche un contrat et devient boxeur professionnel. « Ma carrière démarrait et je pense que j’étais bien parti pour réaliser de belles choses, car je m’entraînais très dur et que j’avais la volonté de vaincre. » Mais le destin en décidera autrement puisqu’Hamid est entraîné, dans le cadre de son emploi de vigile, dans une bagarre. Il est blessé et souffre d’un décollement de la rétine. « Le docteur m’a expliqué que la boxe, c’était fini pour moi, et là tout s’est écroulé. J’ai tout simplement déprimé pendant deux ans à la suite de ça. » Mais si la boxe lui a bien appris quelque chose, c’est à se relever après une chute. En 1997, Hamid reprend la direction du club des Ardennes où il avait été formé. « Je me suis dit que je devais transmettre ce que j’avais moi-même appris. Ma fierté aujourd’hui c’est de mener des jeunes à des compétitions dont moi-même j’ai été privé. »

Cela fait maintenant vingt ans qu’Hamid Zaïm dirige son académie de boxe qui se développe énormément dans l’est de la France. Et des champions ont eu le temps de passer entre ses mains, depuis : Douada Sow par exemple, médaille d’argent aux jeux Olympiques de Pékin en 2008. « J’ai emmené de nombreux athlètes aux JO, c’est une fierté. Maintenant je pense que ce qui est le plus important, c’est la transmission des valeurs inhérentes à la boxe : le courage, le respect, la volonté. »

Jérémy Denieulle

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l’union 170816a
Universités : Les étudiants étrangers en difficulté

Les procédures pour venir étudier à Reims depuis l’étranger peuvent prendre un air de parcours du combattant.Lucile Gagnière
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Pour les étudiants étrangers, venir étudier en France, c’est parfois la croix et la bannière.

Depuis quelques temps, sur les réseaux sociaux, ça s’active. Beaucoup d’étudiants, souvent algériens, cherchent à obtenir une « attestation d’hébergement » pour avoir le droit de venir étudier à Reims. Cette formalité a de quoi inquiéter certains internautes, qui ont pu considérer la demande comme « douteuse ». Qu’en est-il en réalité ? Qui sont les étudiants concernés par ces contraintes ?

Venir étudier en France… Oui, mais comment ?

La procédure pour les étudiants étrangers est relativement complexe. Il faut déjà comprendre qu’elle se découpe en deux phases bien distinctes mais complémentaires. La première consiste à passer par la plate-forme CampusFrance. « Nous devons évaluer l’étudiant selon son dossier et la pertinence de son projet d’étude, nous lui faisons passer un entretien qui est censé l’évaluer », confirme la communication de l’établissement public ayant pour objectif de promouvoir l’enseignement supérieur français à l’étranger.

À cette étape des procédures, il n’est pas encore question de visa. CampusFrance délivre un avis, favorable ou non, concernant uniquement la pertinence du projet scolaire et professionnel de l’étudiant. Il s’agira aussi d’apprécier son niveau de manière générale, de sorte qu’il ne soit pas perdu à son arrivée en France à cause d’études trop compliquées. La bonne maîtrise de la langue française est aussi l’un des critères.

Si CampusFrance délivre un avis favorable à l’étudiant, celui-ci peut alors entamer la seconde étape des procédures. C’est celle qui nous intéresse ici, puisqu’il s’agit de la confection d’un dossier qui sera remis au consulat français en Algérie. Ce dossier comporte de nombreux documents, parmi lesquels un justificatif de ressources, un passeport, l’inscription validée par l’Université française ou encore le fameux justificatif d’hébergement. Si ce dossier est réceptionné dans les temps et avec toutes les pièces demandées, un visa étudiant est alors accordé au demandeur.

Un parcours du combattant

Ce justificatif d’hébergement doit prouver que l’étudiant, lors de son arrivée en France, aura un hébergement assuré durant au moins trois mois. C’est là toute la difficulté : si l’étudiant en question ne connaît personne en France ou s’il n’a pas les moyens de justifier d’une réservation d’hôtel sur trois mois, alors il se révèle presque impossible de boucler son dossier.

Julian Teodorescu, président de la section rémoise du syndicat étudiant UNEF, se rend bien compte du problème : « C’est un système discriminatoire. Malheureusement on a peu de moyens d’action pour aider réellement ces étudiants qui veulent profiter de la qualité de l’enseignement supérieur français ».

La seule chose que les militants peuvent faire, c’est de signer eux-mêmes des attestations d’hébergement et d’accueillir les étudiants étrangers chez eux de manière temporaire. Mais Julian prévient qu’ « une fausse attestation, c’est dangereux, il s’agit de faux et usage de faux, donc c’est compliqué de les aider vraiment tous ».

Bachir, un étudiant algérien actuellement en STAPS (sport) à Boumerdès, à 50 km d’Alger, a souhaité terminer sa licence à Reims « pour avoir une plus grande qualité du diplôme » . Si la procédure CampusFrance s’est bien passée pour lui, on lui a refusé le droit d’entrer dans l’Hexagone au motif que son dossier était incomplet. « Je n’ai pas réussi à avoir mon justificatif d’hébergement dans les temps. Certains m’ont même proposé de m’en signer un contre de grosses sommes d’argent, en profitant du malheur des autres… ».

Mêmes reproches du côté de Lisa, 20 ans, qui souhaite pouvoir étudier à l’URCA à la rentrée prochaine. « Quand j’ai posté une demande d’aide sur Facebook, je me suis retrouvée à être insultée par des racistes ou d’autres personnes qui trouvaient ma demande louche. »

Et la jeune femme de regretter : « Je me demande bien ce qui est louche chez nous, le fait que l’on soit algériens ou qu’on veuille simplement étudier dans de bonnes conditions » . Nous sommes ambitieux, courageux. Nous quittons notre vie et nos parents font des sacrifices pour que nous ayons un avenir meilleur. Nous ne méritons pas d’être traités de la sorte ». Jérémy Denieulle

Pour le ministère, des précautions dans l’intérêt de l’étudiant

Un responsable au sein du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a répondu à nos questions à propos de la procédure compliquée que doivent suivre les étudiants étrangers. « La première étape, qui consiste à accompagner dans le projet d’étude, est assurée par CampusFrance. La seconde, qui relève de l’étude des autres aspects du dossier comme les différents justificatifs demandés, dépend de l’autorité consulaire ».

Pour le Ministère, ces précautions strictes sur l’étude des dossiers des étudiants souhaitant venir en France sont nécessaires pour la sécurité de ces derniers. « Nous avons effectivement renforcé le contrôle des dossiers en amont, mais il n’y a pas de nouvelle règle quant à l’attribution du visa étudiant », explique cette source. Selon elle, il s’agirait avant tout d’éviter que des étudiants étrangers ne doivent être renvoyés dans leurs pays après leur arrivée en France à cause d’un dossier incomplet. « Je pense que c’est encore pire d’être expulsé plutôt que d’être refusé. Avec un contrôle plus poussé, nous leur évitons de perdre du temps ».

Toujours selon ce fonctionnaire, l’obtention d’une attestation d’hébergement n’est pas le plus difficile : « Il y a beaucoup d’Algériens en France, il suffit de faire fonctionner la diaspora. Si on ne connaît personne en effet, il faut des ressources monétaires et ça n’est pas donné à tous, je le reconnais ». Quant aux pratiques illégales que ce système peut générer, comme des personnes vendant des attestations d’hébergement, le Ministère admet que « des dérapages peuvent arriver, mais il est difficile d’y mettre un terme puisque nous voulons que les étudiants étrangers continuent de venir en France ». Dans tous les cas, c’est confirmé : des contrôles peuvent être effectués au domicile des signataires de ces attestations. Mais le plus compliqué, selon le responsable, serait de trouver des étudiants ayant le niveau nécessaire pour étudier dans l’Hexagone et qui soient donc capables de passer avec succès la procédure CampusFrance. Pour l’année scolaire 2014-2015, la France accueillait 300 000 étudiants étrangers, soit 12% des effectifs estudiantins globaux, ce qui en fait le troisième pays d’accueil des étudiants dans le monde.

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l’union 170815c
Les voitures brûlent

Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1 h 30, une Renault Clio non signalée volée a pris feu rue Jean-Louis-Debar. L’incendie s’est propagé à une Saxo et à une voiture non identifiable qui ont été détruites.

Les flammes ont également endommagé une Peugeot 208.

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l’union 170815b
Sport : Hamid Zaïm : La boxe est un vrai vecteur d’intégration

Hamid Zaïm voit la boxe comme étant plus qu’un simple sport : pour lui, c’est un moteur de l’intégration.
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Cet ancien professionnel devenu éducateur installait hier à Croix-Rouge un ring gonflable pour une initiation gratuite. L’initiative sera reconduite vendredi.

La boxe anglaise, un sport dangereux ? C’est sûrement l’argument que prôneront certains parents à l’idée que leurs rejetons puissent s’y essayer. Une idée que Hamid Zaïm, entraîneur de boxe et éducateur, réfute. Hier après-midi, devant le parvis de l’université au milieu du quartier Croix-Rouge, lui et son équipe ont mis en place un ring temporaire gonflable.

Je ne voulais plus entendre parler de boxe

L’idée : attirer des jeunes, si possible venus du quartier, afin de leur proposer une initiation gratuite à ce sport. « Pour moi, la boxe est un vrai vecteur d’intégration. Ça a un sens d’avoir établi mon académie dans ce quartier, c’est aussi pour dire à ces gamins que l’échec n’est pas la seule option et qu’ils peuvent exceller dans un domaine », raconte Hamid Zaïm. Ce boxeur, c’est avant tout un parcours et une expérience hors du commun. Natif des Ardennes, il fut boxeur amateur puis professionnel entre 1983 et 1994. « J’ai arrêté l’école assez vite, ce n’était pas fait pour moi. Ce que je voulais, c’était devenir champion du monde » se rappelle-t-il. Mais en 1994, une blessure le force à abandonner ses prétentions, malgré une carrière prometteuse. « J’ai eu deux ans de déprime, je ne voulais plus entendre parler de boxe ».

C’est seulement en 1997 qu’il revient dans son ancien club, alors en période de difficulté, cette fois-ci pour y devenir entraîneur. Hamid y prend goût : depuis, il a emmené plusieurs boxeurs aux Jeux Olympiques, dont Douada Sow, médaille d’argent à Pékin en 2008. « Maintenant, mon objectif c’est de transmettre ce dont moi-même j’ai été privé. Quand je vois un de mes jeunes arriver à quelque chose de grand, c’est là ma fierté ».

Aux abords du ring, Karen, assise sur le côté, observe avec intérêt les préparatifs. Cette éducatrice de Sainte-Ménehould s’avère emballée par l’activité proposée : « Je suis à la tête d’un groupe de six enfants et ça les a intéressés de venir participer, je pense même que les garçons monteront sur le ring ! C’est un bon moyen pour eux de se défouler ». L’éducatrice vante notamment les mérites et la notion de respect que ce sport inculque à ses initiés.

Pourtant, bien qu’admirative de cette discipline, elle ne compte pas donner de coups sur le ring, contrairement à deux de ses protégés qui semblent plus qu’emballés à l’idée d’en découdre. Car malgré une légère réserve, David et Adrien enfileront bien les gants : « On veut se taper, nous. Ça défoule ». Ils confient avoir déjà eu quelques entraînements en la matière, pas de quoi les effrayer. Pas de doute : notre duo pourra lâcher prise en pratiquant cette discipline qui fascine autant spectateurs que combattants.

Vendredi au parc Saint-Bruno de 15 à 18 heures.

LISA DEBRAY et JÉRÉMY DENIEULLE

LES FAITS

En 1997, Hamid Zaïm reprend la direction de son club de boxe anglaise situé dans les Ardennes après une carrière professionnelle arrêtée brutalement à cause d’une blessure.

En 2008, l’un de ses poulains, Douada Sow, décroche l’argent aux J.O. de Pékin.

Vendredi 18 août, une nouvelle initiation gratuite et ouverte à tous sera proposée par l’équipe d’Hamid Zaïm au parc Saint-Bruno à partir de 15 heures.

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l’union 170815a
Sa bourse lui sert à acheter du cannabis

L’étudiant se fournissait au quartier Orgeval où l’offre, d’après certains tagueurs, ne manque pas. Archives F.C.
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Rentrée contrariée pour cet étudiant boursier de Reims condamné à vingt mois de prison ferme.

Étudiant en licence administration économique et sociale, Haoussouba Sakho avait rendez-vous cette semaine pour son inscription en deuxième année, mais un aléa vient de contrarier le cursus universitaire de ce Rémois de 20 ans : il a pris vingt mois de prison pour « usage, acquisition, transport, détention de produits stupéfiants » .

Le 7 août, conducteur d’une BMW série 1 de location, le jeune homme se fait remarquer pour un défaut de clignotant rue Roger-Salengro. La patrouille décide de le verbaliser. Ses papiers sont dans un sac de sport déposé à l’intérieur du coffre. Il descend pour les prendre, mais au moment d’ouvrir le sac, il laisse voir « un objet de couleur brunâtre » . Les policiers vérifient et découvrent 179 grammes de résine de cannabis encore emballés d’un film plastique.

Domicilié à Croix-Rouge, l’étudiant avoue s’approvisionner « régulièrement » au quartier Orgeval. Il ne fait que consommer, assure-t-il, et venait d’acheter ces 179 grammes auprès d’un inconnu, au prix de 500 euros. Il lui reste encore 175 euros dans les poches. Question du tribunal lors de son procès en comparution immédiate : où trouve-t-il cet argent, lui dont les ressources mensuelles se limitent à 477 euros ? Sa bourse étudiante y passe pour partie, dit-il, mais aussi des économies. Et s’il a acheté 179 grammes d’un coup, c’est pour éviter de fréquents contacts avec les dealers (il déclare fumer « une dizaine de joints par jour » ).

Le TIG tombe à l’eau

La BMW de location a servi pour des déplacements à Paris. Quatre passagers l’accompagnaient lors de son interpellation. Ils ont été mis hors de cause, de même qu’aucune poursuite n’a été engagée contre l’étudiant après la saisie dans la voiture de différents documents volés (chéquier, carte bancaire, carte d’identité). Il dit les avoir « trouvés » à Croix-Rouge.

Son casier judiciaire pose problème, avec déjà deux condamnations pour des affaires de stupéfiants : quatre mois de prison avec sursis, puis huit mois – dont quatre mois ferme – le 7 février dernier pour « détention, transport, offre » . Normalement, il n’aurait pas dû exécuter la partie ferme de la peine : Haoussouba Sakho était convoqué ce vendredi 18 août pour une conversion en travail d’intérêt général.

Tous ces éléments ont agacé les juges. Au moment du délibéré, les mois d’emprisonnement tombent à foison : un an ferme, révocation des deux sursis de quatre mois. L’étudiant est maintenu en détention pour purger ses vingt mois.

Fabrice Curlier

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l’union 170813a
Enfilez les gants de boxe !

 

 

L’académie de boxe de Reims propose une initiation gratuite à la boxe anglaise à Croix-Rouge ce lundi 14 août puis le vendredi 18 août. Le rendez-vous est donné à 14 h 30 demain sur le parvis de l’université et le vendredi à la même heure au parc Saint-Bruno.

Hamid Zaïm sera aux commandes avec deux autres moniteurs diplômés qu’il a formés, lui qui fut l’entraîneur de Douada Sow, médaille d’argent aux JO de Pékin en 2008. Un ring de 5 mètres par 5 mètres permettra en parallèle de proposer des combats d’initiation pour trois duos.

Hamid Zaïm prône les valeurs de loyauté, combativité, fair-play et citoyenneté dans les académies de boxe qu’il a créées.

 

 

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l’union 170812a
Loisirs : Les vacances, c’est aussi découvrir des sites et des métiers

Pour Reims Vital’Eté, la caserne de pompiers Marchandeau ouvre ses portes. Le sapeur Florian Brun a guidé les visiteurs à travers tout l’établissement.
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Le centre Adriatique emmène les jeunes Rémois au Musée Saint-Remi. Découverte du cloître avant la visite des salles.
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Radio Primitive propose « Polyssons » : Les ados -et une maman- se transforment en bruiteurs, à partir d’objets divers et de voix…
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Le centre Joliot-Curie initie au foot ces futurs champions du ballon rond sur le gazon synthétique de Géo-André.
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Reims Les plus jeunes visitent une abbaye, les grands la caserne des pompiers. Les petits créent des monstres et les ados fabriquent des bruits !

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 170811b
Aménagement : Après un mois de travaux, la médiathèque rouvre

Philippe Contesse, 57 ans, n’a pas remarqué les aménagements réalisés cet été pour faciliter l’accueil des personnes à mobilité réduite. R.emi Wafflart
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Reims La médiathèque Croix-Rouge a rouvert ses portes mardi après un mois de travaux.

Cela faisait un mois qu’elle était fermée au public, pour cause de travaux. La médiathèque Croix-Rouge, a donc rouvert mardi, à 14 heures. Ce n’était pas forcément la foule : la fréquentation semblait relativement identique à l’accoutumée.

Parmi les plus gros travaux réalisés, la nouvelle rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite. À l’entrée de l’établissement, elle traverse la placette et est rendue visible par un tracé noir au sol. Il s’agit évidemment de faciliter l’accès aux personnes en fauteuil roulant. C’est le cas de Philippe Contesse, 57 ans, qui n’a pourtant pas remarqué la nouvelle installation en venant à la médiathèque : « Je n’étais pas gêné auparavant pour venir et je ne le suis toujours pas, ça n’a rien changé pour moi ». Cet usager vit dans le centre de Reims, mais préfère la médiathèque Croix-Rouge à Jean-Falala située en face de la cathédrale. « Elle est plus petite et plus conviviale et il y a ici des documents que je ne peux pas trouver au centre ville » .

Des petits chantiers qui s’additionnent

Pas de grands changements donc. Les aménagements passent quasiment inaperçus. Une partie concerne la mise au diapason de l’édifice avec les normes de sécurité en vigueur. Par exemple, le fait de repeindre certains plots ou piliers pour les rendre plus visibles. Ou encore la fusion de deux petites places handicapés en une seule, plus grande et plus facilement accessible.

Les toilettes ont également été refaites à neuf. Une nouvelle signalétique a été mise en place, ainsi que de nouveaux éclairages plus performants. Une partie du mobilier a aussi été remplacée.

Au total, c’est l’addition de petits chantiers qui a causé la longue fermeture de la médiathèque, puisqu’il faut prendre également en considération que chaque aménagement peut en appeler de nouveaux.

De plus, il a fallu raccorder l’établissement au nouveau système informatique du réseau des bibliothèques de Reims. Prénommé Syracuse, il modifie totalement le travail à la fois des documentalistes et l’expérience des usagers.

Jérémy Denieulle

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l’union 170811a
Deux jours d’initiation à la boxe anglaise

L’Académie de boxe de Reims proposera deux après-midi d’initiation gratuite à la boxe anglaise à Croix-Rouge, le lundi 14 août (parvis de l’université) et le vendredi 18 août, parc Saint-Bruno, de 15 à 18 heures. Hamid Zaïm, l’entraîneur de Douada Sow, médaille d’argent aux JO de Pékin de 2008, sera aux commandes avec deux autres moniteurs diplômés qu’il a formés : Ibrahim Traoré et Alain Rakow.

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l’union 170805a
Avec sa belle-sœur, rien ne va plus

Jeudi à l’aube, vers 5 h 20, les policiers rémois ont été appelés allée Edgar-Degas à Croix-du-Sud pour mettre un terme à une grosse dispute survenue dans un appartement.

Un homme et sa belle-sœur, pour une raison encore indéterminée, en étaient venus aux mains. Né en 1998, l’auteur des coups, qui affichait un taux d’alcoolémie de 0,75 mg par litre d’air expiré, a déclaré n’avoir fait que se défendre, face à la victime qui l’avait agressé en premier. Cette dernière, qui souffre d’un jour d’ITT, a décidé de porter plainte. Son beau-frère s’en tire avec un rappel à la loi.

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l’union 170803a
Justice : 659 grammes de shit dans le congélateur

Le prévenu avait estimé à dix joints quotidiens sa consommation. Illustration Remi Wafflart
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Il jurait n’être qu’une « nourrice » dans ce trafic. Les juges ne l’ont pas cru. Total : un an de prison.

C’était le 24 juin, peu avant 20 heures, dans les rues de Croix-Rouge. Une patrouille de police contrôle une voiture. À l’intérieur, trois personnes. Se sachant recherchée, l’une réussit à s’enfuir. Rien n’est à reprocher aux deux autres, laissés libres. Parmi eux, Nasser Alim, qui s’en va chez sa cousine, où il vit. Là où s’est également réfugié le fuyard. Là où, aussi, les policiers finissent par se rendre. Avant qu’ils n’entrent dans l’appartement se déclenche l’alarme incendie. Les pompiers arrivent à leur tour et s’apprêtent à casser la porte lorsque celle-ci, enfin, s’ouvre. La perquisition permettra aux enquêteurs de mettre la main sur le fuyard - aujourd’hui en prison - et 659 grammes de cannabis, cachés dans le congélateur. Puisque la drogue n’était pas gelée, elle venait d’y être déposée.

Mardi, Nasser, né à Reims il y a un quart de siècle, était jugé pour usage - en récidive - et détention de stupéfiants. « Alors, c’est quoi votre version du jour ? , questionne le président avec l’air de celui qui n’attend plus la vérité.

- Ma version du jour, c’est que le cannabis ne m’appartenait pas et que je le gardais pour d’autres. - Ah oui, en garde à vue, c’était votre deuxième version, ça ! L’été, il y en a qui gardent des chiens et des chats. Vous, c’est le cannabis… - J’avais pas le choix, ils m’ont mis le couteau sous la gorge, Monsieur ! »

Nasser, une « nourrice » victime de méchants trafiquants ? Problème, ont également été trouvés chez sa cousine une feuille ressemblant très fortement à la comptabilité d’un trafic - délit pour lequel il n’était pas poursuivi - et des pochons destinés à la revente au détail. « Ce n’est pas à moi ! » , répète le prévenu. Le président hausse le ton : « Vous nous prenez pour des imbéciles ? Vous pensez vous en sortir comme ça ? » À la barre, Nasser persiste et signe : « C’est déjà pour ça que je ne voulais plus habiter chez ma mère ! »

Le jeune homme ne travaille pas et a déjà été condamné cinq fois depuis 2011. Du côté de l’accusation, le ministère public avoue être « dubitatif face à ses explications (…) J’ai l’impression que pour comprendre, Monsieur doit passer par la case prison » . Un an requis, dont la moitié avec sursis. L’avocate de la défense, non sans conviction, tente d’élargir le champ des possibles : « Dans ce dossier, on arrive à tout reprocher à mon client… Mais le cannabis n’était pas congelé et qui était arrivé en premier sur les lieux ? Le fuyard qui, je crois, joue un rôle très actif dans cette histoire… » Avant de revenir sur le récent déménagement de son client : « Pourquoi aurait-il quitté sa vie de pacha - sa mère s’occupait de tout - si ce n’est pas à cause de menaces reçues ? »

Les juges décident cependant de suivre à l’identique les réquisitions : un an de prison dont six mois avec sursis. Départ immédiat pour la maison d’arrêt. Et, pour ses proches venus dans la salle d’audience, des larmes qui roulent sur les joues.

Mathieu Livoreil

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l’union 170802b
Sport : L’Académie de Boxe fait son gala de jeunes

Sur le ring, dans la salle de boxe de la « Team Hamid Zaïm », des jeunes s’affrontent au cours de très courts matchs. Les copains supportent leurs amis. Des mamans s’inquiètent… Il faut dire que les échanges sont parfois vifs : difficile d’endiguer l’enthousiasme des pugilistes en herbe !

« C’est une application de ce que les jeunes ont pu apprendre tout au long des initiations à la boxe éducative que nous avons mis en place durant L’été s’affiche à Croix-Rouge. Le but de cette soirée de mini-combats, c’est de terminer par un gala de clôture », explique l’organisateur. Son Académie de Boxe est ouverte depuis le début de l’année au cœur du quartier Croix-Rouge. Durant trois après-midi, sur le ring installé au cœur du parc Géo-André, des entraîneurs ont initié les jeunes, de 6 à 14 ans, aux bases de la boxe anglaise.

« Notre objectif, c’est de valoriser ce sport, que les jeunes montrent leurs capacités. Une médaille et un diplôme leur seront remis. Avec l’appui des organismes logeurs, ils se verront offrir des inscriptions gratuites à l’école de boxe de l’Académie pour la prochaine saison. »

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l’union 170802a
Justice : La dispute conjugale s’achève avec un hachoir

Le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis. Illustration
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Un jour, Malick et Camille (prénom d’emprunt) ont cru au meilleur. Quatre ans d’une relation devenue peu à peu compliquée par les « aventures extérieures régulières » – selon l’expression du président, reprochée par Madame à Monsieur. « Et vous vous êtes rendu compte qu’apparemment, elle aussi avait une liaison » , poursuit le magistrat, hier, à l’audience. Face à lui : un Malick tout penaud. Le 30 juillet, la nuit est tombée et le couple se dispute. Dans son appartement du quartier Croix-Rouge d’abord, dans la voiture, ensuite. Malick, qui a trois couteaux dans son sac, sort un hachoir et blesse à l’avant-bras Camille. Trois jours d’incapacité de travail pour elle. La police arrive, l’interpelle et le place en garde à vue.

« On se chamaillait dans la voiture, on se poussait, je ne l’ai pas blessée volontairement » , dit le prévenu, reconnaissant tout de même avoir voulu lui « mettre la pression » pour en savoir davantage sur sa récente relation. Et sinon ? Malick a déjà été condamné deux fois pour des broutilles et donne pleine satisfaction à son employeur. « Avec ce qui s’est passé, je ne sais pas si on continuera (notre relation)… J’aimerais bien. » , bredouille-t-il encore. « Elle, elle dit que c’est terminé » , lit le président, pragmatique. « Je regrette tout ça… » , répète Malick. Le ministère public requiert six mois de prison ferme. Les juges, plus cléments, le condamnent à six mois avec sursis avec en prime interdiction de voir Camille et de paraître à son domicile pendant deux ans.

M.L.

 

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l’union 170801a
Tennis Chouilly : Remond et Bigot en favoris

Des risques mais aussi des fautes pour la Cormontreuiliose Elise Renard en finale. B.S.
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Disputées sous un vent gênant, les finales de la 33 e édition de l’Open de Chouilly ont été remportées par les favoris. Ainsi, la finale masculine était-elle quelque peu déséquilibrée puisque la tête de série nº1, Florian Remond (- 4/6, Coupvray) était opposé à David Couronne (2/6, IBS) qui le matin, en demie, avait « perfé » à -2/6 face à un Christophe NGuyen Van Duong (Métro Transports) incapable de s’adapter au vent.

Dans le premier set, Remond gérait la situation (6-2). Dans la deuxième manche, le Seine-et-Marnais se relâchait un peu. Soignant ses retours. Couronne menait 3-2 mais, après un 6 e jeu tendu (3-3), Remond haussait le ton (6-3). « Ce match s’est joué dans des conditions météo difficiles. J’ai fait ce qu’il fallait en faisant jouer un adversaire fatigué physiquement et mentalement de sa demie du matin », expliquait le lauréat 2017.

En +35 ans, dans une finale 100 % cormontreuilloise, Cyril Pusset (4/6) a défait 6-4, 6-2 Laurent Cailleux (5/6). Lequel a – temporairement (?) – annoncé sa fin de carrière !

Côté dames, Anne-Charlotte Bigot (0, Fontainebleau) a conservé son titre en venant à bout d’Élise Renard (1/6, Cormontreuil) récente vainqueur au Mesnil. À l’expérience, la Bellifontaine s’est appliquée à relancer, remiser, laisser la balle dans le court pour pousser sa rivae à la faute. Option payante avec un 6-3, 6-3 à la clé.

DÉPART Après 18 ans de bons et loyaux services en tant que juge-arbitre, Bruno Départ passe la main et sera remplacé par Julien Foucher, fils de Christian, président chouillat.

DAMES

Demi-finales : Élise Renard (1/6, Cormontreuil) bat Maêva Spooner (4/6, Géo-André) 6-3, 6-3 ; Anne-Charlotte Bigot (0, Fontainebleau) bat Claire Duter (2/6, Lille) 7-5, 6-4 , ; finale : Anne-Charlotte Bigot bat Élise Renard 6-3, 6-3. + 35 ans : Amélie Charpentier (15/1, Bétheny) bat Sylvie Jolly (15/4, Société Nautique Épernay) 6-1, 6-0.

MESSIEURS

Demi-finales : Couronne (2/6, IBS Sports) bat NGuyen Van Duong (-2/6, Métro Transports) 6-3, 7-5 ; Remond (- 4/6, Coupvray Val d’Europe) bat Jonasz (2/6, Montmirail) 6-2, 6-1 ; finale : Remond bat Couronne 6-2, 6-3.

+ 35 ans : Pusset bat Cailleux 6-4, 6-2.

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l’union 170731a
Une voiture volée retrouvée brûlée

 

 

Vendredi soir, vers 19 h 30, les policiers ont retrouvé la carcasse calcinée d’un véhicule volé (une Polo Volkswagen). Celle-ci était encastrée dans un pylône de la voie Romaine à Bétheny. Ils ne savent pas, à ce niveau de l’enquête, si l’incendie était volontaire ou non.

À noter qu’un autre feu de voiture (une Citroën C5) est survenu dans la nuit de samedi à dimanche vers 4 h 20, avenue du Général-Bonaparte, à Reims, à hauteur de l’arrêt de tramway Arago.

 

 


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