Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles -octobre 2019.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 191104c
Retard à l’épicerie

Il était question à un moment de l’ouverture d’une seconde épicerie sociale étudiante à Reims, au Moulin-de-la-Housse, pour compléter l’offre déjà disponible à Croix-Rouge.

Cette Agora-é comme on l’appelle n’a pas encore vu le jour, mais le projet n’est pas abandonné pour autant nous a-t-on assuré. C’est juste un peu plus compliqué que prévu, mais les choses devraient finir par aboutir. Un peu de patience par conséquent.

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l’union 191104b
Livres : La bibliothèque universitaire est accessible à tous

Cela reste méconnu mais la vaste salle de travail n’est pas exclusivement réservée aux étudiants. Photos Christian Lantenois
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On ne le sait pas assez : si la bibliothèque universitaire Robert-de-Sorbon s’adresse prioritairement aux étudiants, elle est également accessible au grand public. Visite guidée de cette grande structure qui abrite quelque 300 000 documents.

L’immense salle de travail, qui s’étend sur deux niveaux et qui apparaît d’une grande clarté, impressionne par son calme. Les vastes postes de travail sont pourtant presque tous occupés. « Ici, le silence est de rigueur. Mais ceux qui ont besoin de parler, pour préparer des travaux en commun, disposent d’espaces spécifiques » , explique Carine El Bekri, la directrice des lieux.

La responsable, qui supervise également les neuf autres bibliothèques de l’université de Reims Champagne-Ardenne, poursuit : « Cette BU Robert-de-Sorbon, inaugurée il y a treize ans sur le campus Croix-Rouge, compte 1 000 places assises et abrite 300 000 documents dans le domaine des lettres et des sciences humaines. C’est de loin la plus importante de l’université. »

130 000 documents en accès libre

Sur une surface totale de 9 000 m 2 , les étudiants peuvent consulter librement 130 000 documents. Ils ont aussi accès à un nombre impressionnant de livres et de revues stockées dans les réserves – près de 170 000 documents sur 9 km de rayonnages –, sans compter qu’ils peuvent piocher dans le fonds d’ouvrages électroniques : une soixantaine de postes informatiques sont à leur disposition.

Quand ils ont besoin de faire une pause, les visiteurs peuvent profiter de la « bulle », un espace à l’entrée où sont installés de confortables fauteuils rouges. À moins qu’ils préfèrent se rendre dans la salle d’expositions. « Cela reste encore méconnu mais si cette bibliothèque a été conçue pour les étudiants, elle est également accessible à tous ceux qui le souhaitent » , rappelle Carine El Bekri. Les non-étudiants, que les trente-cinq bibliothécaires de Robert-de-Sorbon appellent « les lecteurs autorisés » , peuvent en effet profiter des installations. Tout le monde peut venir lire, travailler ou visiter les lieux.

Pour emprunter des livres, il suffit d’acheter une carte annuelle qui coûte 40 euros. « Sur l’ensemble des dix bibliothèques universitaires de la Champagne-Ardenne, nous comptabilisons aujourd’hui environ 500 lecteurs autorisés , note Carine El Bekri. Ce chiffre reste stable depuis plusieurs années car encore beaucoup de personnes ignorent qu’elles peuvent fréquenter les bibliothèques universitaires. » Si le nombre de lecteurs autorisés reste peu important, c’est aussi parce que les ouvrages universitaires n’attirent pas vraiment ceux qui ont depuis longtemps quitté les bancs de la fac et ne mènent pas des recherches très pointues.

Une très belle collection sur l’art

Dans les rayons de la bibliothèque Robert-de-Sorbon, se trouvent pourtant des documents accessibles. « Nous avons par exemple une très belle collection sur l’art » , commente la directrice, en montrant des documents consacrés à la musique, au cinéma, au cirque ou à la littérature anglaise. Régulièrement, les bibliothécaires réalisent des « désherbages » : ils retirent de la collection des ouvrages devenus obsolètes ou moins intéressants. Ces livres sont alors donnés aux visiteurs. Dans un souci d’ouverture et pour animer le site, l’équipe de la bibliothèque Robert-de-Sorbon organise régulièrement des cycles de rencontres et de conférences. Des rendez-vous sont par exemple proposés chaque mardi, entre midi et deux.

Pour aider toutes les personnes qui ne savent pas comment s’y prendre quand elles ont besoin de mener des recherches documentaires dans les catalogues et les bases de données, des ateliers d’une heure sont offerts. Il suffit d’envoyer un mail pour demander un rendez-vous avec un bibliothécaire. « Même avec 3 000 entrées par jour, nous attachons beaucoup d’importance à la qualité de l’accueil » , affirme Carine El Bekri. La directrice se réjouit que, depuis 2016, la bibliothèque de Sorbon garde son label Marianne.

Questions Pratiques pour les lecteurs autorisés

- Située avenue François-Mauriac sur le campus Croix-Rouge, la bibliothèque Robert-de-Sorbon est ouverte de 8 à 20 heures du lundi au vendredi et de 9 à 17 heures.
- L’inscription annuelle, de date à date, coûte 40 euros. « Le demi-tarif ou la gratuité peuvent être accordés selon la situation. ». Pour s’inscrire, il suffit de présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile de moins de 3 mois.
- Vous pouvez emprunter autant de documents que vous le souhaitez pendant 3 semaines, avec 2 renouvellements de 3 semaines possible.
- Si le document que vous cherchez se trouve dans une autre bibliothèque, on peut vous le faire parvenir à la bibliothèque Robert-de-Sorbon.
- Renseignements sur www.univ-reims.fr/bu.

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l’union 191104a
Fait divers : Il veut vendre son Iphone et est victime d’un vol

Le vol à l’arraché s’est produit à Croix-Rouge, vendredi.Archive Remi Wafflart
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La petite annonce de la cession d’un smartphone, dernière génération, postée sur Leboncoin, a intéressé des voleurs.

Il aurait peut-être dû se méfier, être plus prudent. Ce Rémois de 36 ans a posté, il y a quelques jours une annonce pour céder son Iphone XS, qui vaut encore plus de 1 000 €. Rapidement, une personne se montre intéressée. Un rendez-vous est fixé pour procéder à la transaction, le vendredi 1 er novembre. Le lieu choisi est la rue de la Seine-Maritime, dans le quartier Croix-Rouge, secteur Maison-Blanche.

Vol à l’arraché

Le Rémois se rend avec sa copine au point de rendez-vous. À 15 heures pile, les y attendent, deux jeunes sur un scooter. L’un des deux, demande à voir le téléphone. Le trentenaire lui tend le smartphone dernier cri. L’autre s’en saisit, remonte sur le scooter et les jeunes partent sur les chapeaux de roue.

La victime se met alors à courir après le scooter dont le conducteur perd rapidement le contrôle. Les deux fuyards chutent sur le bitume, se relèvent et continuent leur fuite en courant. La police est appelée, plusieurs patrouilles convergent sur le secteur, mais les fuyards se sont évanouis dans la nature.

La victime court après le scooter dont le conducteur perd le contrôle. Les deux fuyards chutent puis prennent la fuite en courant

L’affaire va rebondir rapidement. Les policiers effectuent plusieurs patrouilles dans le quartier durant la journée de vendredi à la recherche des deux fuyards dont ils ont un signalement assez précis.

Une patrouille finit par mettre la main sur deux jeunes dont le signalement correspond en tout point, toujours dans le quartier Croix-Rouge, avenue Bonaparte. Âgés de 15 et 17 ans, ils sont interpellés, ramenés au commissariat pour être entendus.

Deux jeunes convoqués au tribunal pour enfants

La victime et son amie reconnaissent formellement les deux suspects comme étant les deux jeunes ayant opéré le vol à l’arraché. Lors des auditions, les adolescents nient pourtant toute implication. La fouille et les perquisitions à leur domicile n’ont pas permis de mettre la main sur le téléphone portable dérobé. À l’issue de leur garde à vue, les deux jeunes ont été remis à l’autorité parentale. Ils sont convoqués prochainement au tribunal pour enfants.

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l’union 191031a
Culture : Le hip-hop dans la rue avec le Boom Project

Il y avait du monde, samedi, place Rodin, pour la restitution du Boom Project.
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Samedi 26 octobre à 14 heures, sur la place Rodin (quartier Croix-du-Sud), s’est tenue la restitution des ateliers du Boom Project (arts visuels et beatmaking), action culturelle menée du 21 au 25 octobre par l’association Velours en partenariat avec l’AFEV, l’association de la Fondation étudiante pour la ville. Cette dernière a pour but de lutter contre les inégalités et la relégation dans les quartiers populaires en France, en créant, à côté des politiques publiques, des espaces d’engagement citoyen pour les jeunes, en général, et pour les étudiants, en particulier.

Un concert des rappeurs rémois Capow et Young Do a clôturé l’après-midi

Les participants, tous habitants du quartier, ont pu présenter le résultat des ateliers musique autour de la notion du sampling ainsi que la fresque participative réalisée sur le thème des différentes disciplines du hip-hop.

Un concert des rappeurs rémois Capow et Young Do est venu clôturer cet après-midi ensoleillé. Un documentaire réalisé par deux étudiantes de Sciences Po dans le cadre de leur projet civique viendra documenter cette riche semaine et sera mis en ligne à la mi-novembre.

 

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l’union 191029b
La poubelle brûle

Les sapeurs-pompiers sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche, vers 23 h 30, pour circonscrire un feu de container rue Yvon-et-Claire-Morandat, quartier Croix-Rouge.

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l’union 191029a
Faits divers : Une secouriste bénévole agressée dans sa voiture

En plus d’une vitre brisée, d’un rétroviseur dégradé, la victime a relevé un impact sur la carlingue qui aurait pu être causé selon elle par une hache. M.D.
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La voiture d’une bénévole secouriste a été prise pour cible alors qu’elle se trouvait à l’intérieur.

Elle pleure encore beaucoup, Marie (prénom d’emprunt). Mais s’efforce aussi de rire. Histoire de ne pas se laisser submerger par le traumatisme qu’elle vient de vivre.

Les faits remontent à jeudi dernier, dans la soirée. L’étudiante de 26 ans était en uniforme, celui de l’antenne des secouristes étudiants de la Marne dont elle fait partie depuis 2014 (lire par ailleurs), quand tout a basculé. « On tenait un poste de secours à la faculté de médecine et pharmacie, où se déroulait une soirée étudiante » , se souvient avec émotion la Rémoise.

« Vers 22 heures, je suis partie avec ma voiture pour une mission logistique » , à savoir acheter des hamburgers dans le fast-food tout proche pour nourrir l’équipe. Le temps de récupérer la commande, et voilà la jeune femme sur le chemin du retour, direction le poste de secours. « Mais sur la route, j’ai vu des hommes encagoulés, avec des barres de fer » , raconte-t-elle, encore traumatisée. « Je me suis garée sur le côté pour appeler le 17 police secours afin de prévenir de la présence de ce groupe armé, dangereux. C’est alors qu’une voiture, que j’ai dû gêner un peu, m’a fait des appels de phares. Elle devait être avec le groupe. » Marie redémarre. Le véhicule la suit. « Je prends la mauvaise rue. Et là, je m’aperçois qu’il y a un autre groupe. Ils étaient encore plus nombreux, je dirais 50. Je m’arrête, je veux faire marche arrière. La voiture est toujours derrière moi. Le conducteur klaxonne et me demande de descendre, sous prétexte que je l’aurais heurté en reculant, ce qui est totalement faux (Marie désigne son pare-chocs, parfaitement intact). Je n’ai alors d’autre choix, pour fuir, que de m’engager dans la rue où se trouve le groupe. » Selon elle, c’est à ce moment que tous l’ont encerclée et se sont mis à taper sur sa voiture avec différents objets contondants (barres de fer, barres à mine) et même avec une hache, au regard de l’entaille visible dans la carrosserie, côté passager. « D’après le garage, il y en a au moins pour 4 000 € de réparation » , déplore l’étudiante, qui dit aussi avoir entendu une détonation.

Parvenant à s’échapper de cet enfer, elle fait une halte près de la mairie de proximité de Croix-Rouge pour reprendre ses esprits et ressaisir son téléphone. Mais le véhicule est toujours là, à ses trousses. De quoi lui causer une ultime frayeur, avant de réussir à rallier, enfin, le poste de secours, saine et sauve. D’un point de vue psychologique, en revanche, la jeune femme, qui a déposé plainte dès le lendemain au commissariat, est très affectée. Hier matin, elle a pu consulter le médecin légal, après avoir vu son médecin traitant qui lui a prescrit 6 jours d’ITT. Dans l’après-midi, elle devait aussi rencontrer l’association d’aide aux victimes Le Mars.

« Si je m’étais arrêtée, si j’avais calé, je ne serais plus là », frissonne encore Marie, qui ignore si son uniforme de secouriste était visible de l’extérieur. « J’ai dû me retrouver dans un règlement de comptes. J’étais au mauvais endroit au mauvais moment. Dans l’association, il y a parfois du vol de matériel. Mais une telle agression, non. Je n’ai jamais vu ça. »

Marion Dardard

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l’union 191028a
Faits divers : Deal au centre-ville

Jeudi à 0 h 30, la vidéosurveillance urbaine a filmé une transaction de drogue place d’Erlon, entre un vendeur de cocaïne et une cliente. Le pochon a été retrouvé sur la demoiselle, une somme de 440 euros dans les poches du dealer mais qui a prétendu n’avoir rien fait et nié tout commerce illicite. L’argent provenait du remboursement d’une dette, a-t-il expliqué.

Cet habitant de Croix-Rouge âgé de 23 ans est convoqué devant le tribunal correctionnel, la demoiselle de 26 ans devant le délégué du procureur.

Ça deale également du côté des Basses-Promenades, et même en plein jour. Vers 17 h 30, les policiers y ont interpellé un homme de 30 ans qui venait d’acheter un morceau de résine de cannabis à un inconnu rencontré dans les allées. Le vendeur n’a pu être identifié. Son client devra payer 250 euros d’amende dans le cadre d’une ordonnance pénale.

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l’union 191026a
Outrage et plaquage au sol

Jeudi à 1 heure du matin, avenue Bonaparte à Croix-Rouge, un passant de 21 ans presse le pas à la vue d’une patrouille, en se retournant fréquemment. Les agents le rattrapent pour le contrôler ; il refuse. Ils veulent le fouiller ; il refuse. Ils lui demandent de baisser d’un ton ; il refuse.

L’interpellation s’ensuit, musclée, avec plaquage au sol. Remis en liberté, l’individu est convoqué au mois de mars devant le tribunal pour outrage et rébellion.

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l’union 191023a
Coup de tête à Croix-Rouge

Lundi vers 20 h 30, une bagarre a fait un blessé au quartier Croix-Rouge, derrière un immeuble de la place Georges-Braque (L’union d’hier).

La victime est un garçon de 17 ans qui souffrait d’une plaie saignante après avoir reçu un coup de tête, d’après les renseignements communiqués à la police. Parti se réfugier dans un immeuble, il a été récupéré par les pompiers puis transporté à l’hôpital. Le jeune homme a déclaré ne pas savoir qui l’a frappé. La raison reste obscure. De nombreux individus ont pris la fuite avant l’arrivée des secours.

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l’union 191022b
Bagarre à Croix-Rouge

Hier vers 20 h 30, plusieurs habitants de la place Georges-Braque à Croix-Rouge ont été mis en émoi par le bruit d’une bagarre localisée derrière un immeuble désaffecté. « J’ai entendu Tue-le ! Ça courait dans tous les sens » , rapporte un locataire.

Un jeune homme blessé derrière l’oreille a été transporté au CHU. L’origine de la rixe restait confuse.

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l’union 191022a
circulation : À La Lézardière, le bus ne fait pas l’unanimité

Les riverains souhaitent que le bus ne passe plus dans la rue Georges-Bernanos. C’est trop dangereux, disent-ils. Christian Lantenois
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Les riverains de la rue Georges-Bernanos à Croix-Rouge souhaitent que le bus passe ailleurs.

C’était réunion de conseil de quartier la semaine dernière, salle François-Mauriac à Croix-Rouge. Pour la première fois, certains habitants du quartier de La Lézardière étaient présents en nombre. Et pour cause, l’un des sujets à l’ordre du jour les intéressait particulièrement. Cela concernait le parcours emprunté par l’un des bus, qui circule dans la rue Georges-Bernanos.

Une enquête, menée fin 2018 auprès de cinq cents personnes du quartier de La Lézadière, a été menée à ce sujet. Et elle a été présentée lors de la réunion du conseil de quartier. Il a été précisé que trois options avaient été proposées aux habitants : le maintien du parcours actuel, mettre en place un seul sens de circulation dans la rue Georges-Bernanos ou modifier le parcours du bus via l’avenue François-Mauriac notamment.

Il a été expliqué que le résultat, après la réponse de 178 personnes, avait été quasiment identique pour les trois solutions. Aussi, on avait opté pour le parcours actuel de la ligne 13. « Il y a eu quelques remarques pour améliorer la sécurité dont nous pourrions tenir compte », a-t-il été rapporté au cours du conseil de quartier . Mais cette décision ne convient pas du tout aux riverains de la rue Geroges-Bernanos. Ils ont expliqué qu’ils se battent depuis 2011 pour que le bus emprunte une autre artère. En vain.

« L’enquête qui a été réalisée est trop étendue. Certaines personnes interrogées ne sont pas du tout concernées par le problème. Évidemment, ils ont voté pour le maintien du parcours » , ont-ils insisté. Leur inquiétude, c’est la sécurité. « C’est très dangereux de sortir de chez nous. On ne voit rien, il faut qu’on s’avance beaucoup dans la rue. » Les habitants ont rapporté que récemment le facteur avait failli être renversé sur le trottoir, « parce qu’une voiture avait dû éviter le bus en urgence » . Ils ajoutent que ce bus, qui va vers Saint-Brice-Courcelles, est toujours vide. « Il suffirait de déplacer deux arrêts et le problème serait réglé. Cela ne dérangerait personne. Aujourd’hui, les riverains sont embêtés mais les chauffeurs du bus aussi. »

la mairie sera alertée

Du côté de l’association de Défense du quartier de La Lézardière, le son de cloche n’est pas totalement le même. La présidente n’est pas vraiment d’accord avec ce qui est proposé par les habitants de la rue Bernanos et s’étonne que rien ne soit remonté à l’association. « On faisait partie de l’association, avant que vous n’arriviez » , ont répondu ces habitants. Les conseillers de quartier, eux, regrettent également que le problème ne leur ait pas été remonté. Fatima El Haoussine, adjointe au maire, a promis de faire part de ce problème.

L’ESSENTIEL

Une enquête concernant le parcours de la ligne 13 rue Georges-Bernanos à La Lézardière a été présentée lors du conseil du quartier Croix-Rouge.

Le résultat pour les trois options proposées a été quasiment le même, aussi a-t-il été décidé de maintenir le parcours actuel du bus.

Une décision qui ne convient pas du tout aux riverains de la rue qui craignent qu’un jour un accident grave n’ait lieu.

Yann Le Blévec

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l’union 191019b
d’erlon en large

Dans les conseils de quartier, il n’est pas toujours facile de faire en sorte que les uns et les autres s’écoutent. Parfois, il y a même des situations peu banales.

À Croix-Rouge mercredi soir, un habitant a posé une question. Au moment où on lui répondait, son téléphone portable a sonné et il est sorti sans écouter… Bon, il s’est quand même excusé en revenant.

Sans doute que l’appel devait être très important.

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l’union 191019a
événement : Prêts pour leur grande première

Adrien Leroy, assistant d’éducation rémois de 23 ans, a peaufiné son entraînement le long du canal. Il se lance dans son 1er marathon avec un objectif de 3 h 45 : « Pas de pression, plutôt de l’excitation, comme un gamin à Noël ! »
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Adrien Leroy, 23 ans : comme un gamin à Noël

Assistant d’éducation au lycée François-Arago de Reims, Adrien Leroy, 23 ans, s’est entraîné avec soin depuis le mois de mai pour réussir son pari : terminer son premier marathon… « en 3 h 45, ce serait pas mal » . Le jeune homme ne voulait pas rester sur la déception d’une première expérience malheureuse sur la distance reine ; « La première fois, je ne m’étais pas assez préparé. Là, je me sens vraiment prêt. Inscrit dès le mois de juin, je suis hyper motivé. Le moral, dans ce genre l’épreuve, ça compte énormément » , analyse-t-il, heureux de savoir que dans la foule massée le long des rues, il croisera quelques visages connus. Sa famille sera là pour le soutenir. « Un sourire, un encouragement, ça donne le moral, ça maintient le mental au bon niveau. On sait qu’on court pour soi, mais aussi pour eux, pour ne pas les décevoir. »

Sa préparation a été minutieuse, variée, avec une prédilection pour la Coulée verte et les bords du canal, de longs détours par la forêt de Verzy, et des semi-marathons surmontés sans problème. Amplitude, endurance, vitesse, rien n’a été laissé au hasard. Celui qui a longtemps joué au basket en club et prépare le concours de conseiller principal d’éducation, attribue au sport en général de nombreuses vertus : « Pratiquer une activité sportive nous aide à nous construire. La compétition n’est pas ma motivation première. Même si je serai heureux de faire le temps que je me suis fixé. C’est d’abord pour le plaisir de se dépasser… » , sourit l’étudiant. Des inquiétudes, trois jours avant le départ ? « Je ne redoute qu’une blessure et la météo. En même temps, s’il pleut, les jambes restent au frais, ce n’est pas si mal… » Un état d’esprit ? « Je me sens joyeux et excité comme un gamin à Noël. Arriver, ce sera vraiment un beau cadeau ! »

Yann Le Blévec, Mathieu Livoreil et Anne Despagne

 

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l’union 191018a
Un abribus en pièces à Croix-Rouge

On déplore la perte d’un abribus Citura, rue George-Sand à Croix-Rouge, dans la soirée de mercredi. À 22 h 30, les policiers ont constaté qu’il avait été complètement détruit, à coups de pied et de pierre.

Aucune interpellation n’a été rapportée.

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l’union 191014c
Mercredi

À 19 heures, séance du conseil de quartier « Croix-Rouge – Hauts de Murigny » à la salle municipale Croix-Rouge (4, avenue François-Mauriac).

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l’union 191014b
solidarité : La réinsertion, ça passe aussi par le logement

Dans le foyer de la résidence Équilibre, Rémy aime jouer au ping-pong, taper dans le sac… Il aime surtout écouter de la variété française - « Je suis fan de Fernandel, Bourvil, Trenet… » - et adore aller au cinéma. Joris Bolomey
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Depuis 1990, l’association Équilibre Marne offre un hébergement aux plus démunis pour les remettre sur le chemin de l’insertion. Rencontre avec Rémy, 27 ans, hébergé depuis 2 ans et demi.

Il ne s’en cache pas, son enfance n’a pas été des plus heureuses. Un grand frère assassiné, quelques déboires avec la justice, « rien de grave, des feux de poubelle, j’ai jamais fait de prison, juste des TIG ou des amendes… », Rémy, 27 ans aujourd’hui, est accueilli depuis deux ans et demi au sein de la Résidence Équilibre Marne, allée Paul-Alary, en retrait du centre-ville. Une résidence réservée aux personnes démunies, tout en se refusant à l’assistanat. Ici, chacun paye un petit loyer pour une chambre simple ou double, avec salle d’eau intégrée et cuisine commune (lire ci-après). Les résidents font leur cuisine et ont le choix de manger dans la salle commune ou dans leur propre chambre. Tous sont libres de leurs faits et gestes, dans le respect de l’autre et du couvre-feu, fixé à 23 heures avec une certaine souplesse le week-end. Un veilleur de nuit veille à la sécurité de tous.

« Quand je suis arrivé, j’étais dans une chambre double. Là, j’ai ma propre chambre. Je m’y plais bien, en même temps, je n’ai pas trop le choix, reconnaît le jeune homme qui a dû quitter le collège en classe de 3 e . À 21 ans, j’étais à l’Armée du Salut, après je suis parti dans une résidence à Saint-Quentin, puis j’ai passé une formation à l’Afpa pour devenir serveur… Je pouvais plus vivre avec ma mère, c’était devenu trop compliqué ».

Aujourd’hui, Rémy, qui a multiplié les formations notamment dans le bâtiment (il touche le RSA), rêve de pouvoir intégrer son propre logement. Avenue Jean-Jaurès, boulevard Pommery ou rue de Cernay… Ce sont ses secteurs de prédilection. « Je veux éviter certains quartiers… Croix-Rouge, Wilson, Orgeval… J’ai vécu 20 ans à Croix-Rouge, j’ai donné ! Il y a des personnes que je préfère éviter de croiser. J’arrive sur mes 30 ans, j’aimerais vraiment avoir un CCD ou un CDI et mon propre logement. Je suis pas gourmand, juste un petit truc… ». L’aider à obtenir son premier bail, c’est la mission de Nicolas Demissy, assistant de service social, employé par la structure depuis 5 ans.

La quête de l’indépendance

« Je suis le seul travailleur social ici, le référent de tous les résidents , confie Nicolas Demissy, qui reconnaît la difficulté à trouver le bon équilibre : être assez proche pour qu’ils me fassent confiance, mais ne pas être leur copain. L’objectif est de les ramener vers l’autonomie. Il faut s’adapter à la personne, à ses difficultés… Je suis là pour lever les freins et leur permettre de retrouver une autonomie, afin qu’ils trouvent un logement pérenne. Il faut essayer de les sécuriser au maximum, leur apprendre à gérer un budget, à faire les courses, le ménage, même à cuisiner pour certains… En moyenne, ils restent là un an avant de retrouver un logement, parfois c’est plus long comme pour Rémy. Il vient me voir tous les jours. Pour discuter de sa situation ou de tout autre chose. On parle musique, foot… On joue au ping-pong… Parfois, je dois le temporiser… Il est un peu sanguin… » Rémy acquiesce. « Je suis gentil, tant qu’on ne me prend pas pour un con, ça va bien… Nicolas, il est assez cool, mais quand il faut se montrer, il se montre ! »

S’il a hâte d’être enfin indépendant, Rémy ne regrette pas son passage à la résidence Équilibre. « Je buvais beaucoup quand je suis arrivé ici. Là, ça fait un an que je n’ai pas bu une goutte d’alcool. Je gère mieux mon budget… Mon plaisir, c’est de me faire un bon resto par mois. Je change à chaque fois. J’ai presque fait tous les restos de la place d’Erlon. Il m’en reste trois : l’Apostrophe, la Paix et l’Édito… J’irai quand j’aurai le budget. » Son autre plaisir, jouer au ping-pong, taper dans le sac, voir un film au cinéma et écouter de la musique, « de la variété française , précise-t-il. Je suis fan de Fernandel, Bourvil, Trenet… ».

Caroline Garnier

Pas d’assistanat, une participation de chaque résident

L’objectif de l’association est de ramener les personnes défavorisées vers les réseaux existants et les dispositifs de droit commun, « le passage par l’association doit rester une étape et un tremplin vers l’autonomie, insiste Nicolas Demissy, assistant du service social. Notre objectif, c’est de leur permettre de retrouver un logement dans lequel ils seront capables de vivre en autonomie. Ici, on n’est pas dans l’assistanat mais dans la participation active de chacun, puisque chaque résident doit participer aux charges ». Le loyer est de 110 euros la chambre, et 5 euros pour l’électricité chaque mois.

En 2018, la résidence a accueilli 46 personnes, 38 hommes et 8 femmes, dont 6 jeunes de moins de 25 ans. Au 1 er janvier 2019, ils étaient 22 résidents dont 7 femmes. À ce jour, ils sont 24 résidents dont 4 femmes. Parmi eux, des réfugiés à la rue, des hommes à la rue suite à une séparation ou une expulsion locative, des hommes sortant d’incarcération, des femmes battues ou à la rue après une sortie d’hospitalisation. Sur les 18 chambres (dont 4 doubles), 22 places sont réservées aux hommes et femmes envoyés par décision du SIAO (Service d’intégration d’accueil et d’orientation) et 2 places sont dédiées aux urgences pour les jeunes de 18 à 25 ans.

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l’union 191014a
Il fait don de son idée au lycée Arago

Jean-Paul Walera a installé sa durite coaxiale dans son appartement châlonnais et espère bien la voir se répandre le plus possible, mais dans le domaine public. Archives
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Le mot « invention » ne lui plaît pas vraiment. Jean-Paul Walera lui préfère la dénomination « d’astuce ». Il n’empêche que son système innovant de tuyauterie va sortir des murs de sa salle de bains pour tomber dans le domaine public. « C’est tout ce que je voulais, que ça serve à un maximum de gens » , assure le retraité. Ancien employé dans une société de robinetterie rémoise, il s’est amusé à améliorer la tuyauterie de son appartement châlonnais, notamment en termes de dépenses d’énergie. Bricolage maison qui a débouché sur un « système hydraulique économiseur d’eau chaude à durite coaxiale » .

Le principe, ingénieux, c’est Jean-Paul Walera qui en parle le mieux : « À partir d’une tuyauterie traditionnelle, j’ai introduit sur la longueur une durite de plus petit diamètre. » L’écoulement d’eau est plus direct, le temps de passage est plus court, ce qui empêche la stagnation d’eau froide. Autrement dit : « L’eau chaude vient plus rapidement ! » Une économie de temps de quelques secondes, traduite sur la facture. La sienne, il l’a réduite de 35 % sur la même période, documents à l’appui. Un procédé économique et écologique, que l’homme ne voulait pas garder pour lui seul.

Il y a d’abord eu l’option « brevetage » pour son système, très vite laissée de côté : « Je n’ai pas les moyens pour les procédures , constate Jean-Paul Walera, et il faudrait mettre un gendarme derrière chaque lavabo de France. » Alors c’est vers le domaine public que le retraité a placé tous ses espoirs, en démarchant un maximum d’acteurs du territoire. Il est même allé jusqu’à exposer à la Foire de Châlons, au concours des inventeurs, mais c’est à la cité des Sacres qu’il a pu déposer ses maquettes, au lycée technologique François-Arago. « C’est la première fois qu’un particulier nous fait don de son idée » , renseigne Vincent Clamens, professeur de génie climatique et coresponsable du Centre de recherche et développement Arago (CRDA), plate-forme qui vise à promouvoir et diffuser tout type de technologie dans le secteur industriel. « Nous allons déjà décortiquer le système pour mieux comprendre les critères physiques et hydrauliques qui entrent en jeu » , explique le professeur. Une fois assimilé, le prototype sera partagé avec les établissements liés au CRDA pour peut-être être adopté. En revanche, il ne vaut mieux pas s’attendre à ce que la méthode de Jean-Paul Walera s’immisce dans le programme scolaire des étudiants, « déjà très chargé » , confie Vincent Clamens.

Skander Farza

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l’union 191012b
Demain

Belote organisée par l’association Étoile Croix-du-Sud à 13 h 30 au 10, avenue Léon-Blum.

Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 191012a
De gros rats inquiètent à Croix-Rouge

 

 

 

De mémoire d’habitants de Croix-Rouge, on n’avait jamais vu ça

D’énormes rats pullulent dans le quartier ces derniers temps.

Ce serait les blocs vides en attente de démolition qui les auraient attirés.

Problème : les pièges installés pour les attraper seraient trop petits.

 

 

 

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l’union 191011a
éducation : Paris 2024 inspire les collégiens

Les élèves ont formé « Paris 2024 », marquant leur intérêt pour les Jeux Olympiques.
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Les élèves de 6 e du collège Université ont participé à une journée d’intégration.

Le collège Université a organisé pour la seconde fois une journée d’intégration pour tous les élèves des classes de 6 e au Centre sports nature, situé au parc de la Cerisaie. Ce centre, géré par la Ville de Reims, accueille des groupes scolaires toute l’année pour des activités sportives. Environ 1 500 élèves s’y sont rendus en septembre.

Les enseignants d’EPS, avec les professeurs principaux et d’autres professeurs de 6 e , ont organisé cette journée à l’occasion de la Journée nationale du sport scolaire fin septembre. Ils lui ont donné le thème des Jeux Olympiques Paris 2024, s’inscrivant ainsi dans le cadre du déploiement du label Génération 2024 dans l’académie de Reims. Ce label a été mis en place par le ministère de l’Éducation nationale fin 2018 pour généraliser la pratique sportive chez les jeunes et développer les passerelles entre le monde scolaire et le mouvement sportif. Il a déjà été obtenu par 2 établissements rémois : le lycée Arago et le collège François-Legros.

Un nom de continent a donc été donné à chaque classe et un nom de pays à chaque équipe de 3. Ces équipes, constituées par ordre alphabétique pour favoriser le mélange des enfants, devaient participer à une course d’orientation et passer par différents ateliers sportifs : escalade, tir à la sarbacane, lancers de flèches polynésiennes, de frisbees, parcours à trottinette. Le but de la journée était d’apprendre à se connaître, s’aider, s’attendre, se dépasser.

Après le pique-nique les enfants ont posé pour une photo, dessinant « Paris 2024 » sur le sol, avant de finir les défis l’après-midi.

De notre correspondante Odile Moustache

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l’union 191010b
logement : On gèle dans nos appartements !

Salah Byar : des radiateurs oui, mais qui ne marchent pas.A.P.
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La température ne dépasse pas les 14 °C dans des dizaines de logements de Pays-de-France.

Nous n’avons pas de chauffage depuis le 1 er octobre ; les gens gèlent ! » Salah Byar qui se présente comme un porte-parole des locataires de Croix-rouge nous alerte. Selon lui, la température ne dépasse plus les 14 degrés dans nombre d’appartements, « et ça c’est dans la journée ; la nuit évidemment ça baisse, on se retrouve autour de 10 seulement ! »

Est concerné selon notre interlocuteur le secteur Pays-de-France, et à l’intérieur de celui-ci, plus spécialement les rues des Limousins, des Savoyards, et Alain-Polliart. « D’autres secteurs étaient concernés également avant, mais on leur a remis le chauffage ce matin (mardi 8 octobre). »

Hausse des charges en prime

Il nous conduit dans son propre appartement : lui-même est touché par la panne. De fait, s’il y a bien des radiateurs chez lui, ils sont froids lors de notre visite.

Nous avons sollicité le logeur, en l’occurrence le Foyer rémois, pour savoir de quoi il retournait, mais hier nous n’avons eu aucune réponse de sa part.

C’est donc M.Byar qui nous raconte ses contacts avec l’organisme : « Avant-hier (lundi 7 octobre), j’ai appelé la direction, j’ai eu une secrétaire qui m’a dit : On fait le nécessaire. Hier (mardi 8), comme j’avais appris que le problème venait des sous-stations, je suis allé sur place ; et à la sous-station de Bonaparte, j’ai bien trouvé des gens en train de travailler dessus, et ils m’ont dit : Il y a une pièce qui disjoncte tout le temps, il faut la changer. » Ce qui suppose de commander une neuve.

Et hier mercredi, le porte-parole a fait une nouvelle tournée des sous-stations, « mais là, je n’ai vu personne ! » Rien par conséquent qui puisse calmer son impatience. « Et on nous annonce une hausse des charges de chauffage de 10 % ! » On comprendra que ce n’est pas le genre de chose qui contribuera à l’apaiser.

Un ascenseur sur deux

Dans la série des problèmes de logement, on nous signale également une panne d’ascenseur au 3 de l’allée Maurice-Lemaitre à Croix-rouge, celui qui dessert les étages pairs. La panne a été signalée et prise en compte par le bailleur, en l’occurrence Reims habitat, à la fin du mois de juillet ; mais la réparation n’a toujours pas eu lieu, en raison de la spécificité de la pièce concernée assure le même bailleur, à savoir le variateur de vitesse, qui n’aurait pas bien supporté les fortes chaleurs estivales. Fort heureusement son collègue de l’ascenseur impair s’en est mieux tiré, et ce dernier continue à fonctionner. Mais ce pis-aller ne peut contenter les locataires. « Moi ça va, témoigne une de ceux-ci, mais je pense à toutes les personnes âgées, les mamans avec les poussettes, ça rouspète ! » Et ça rouspète d’autant plus que l’ascenseur encore opérationnel commencerait à présenter lui aussi des signes de faiblesse…

Antoine Pardessus

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l’union 191010a
Justice tribunal correctionnel : Un an de prison pour avoir fait tomber une retraitée

On fait parfois de mauvaises rencontres dans les halls de l’esplanade Eisenhower. Archives
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Le 20 avril 2019 vers 21 heures, alors qu’elles regagnent un immeuble de l’esplanade Eisenhower à Croix-Rouge, quelques dames sont importunées par un homme qui refuse de les laisser passer dans le hall. Elles haussent le ton, l’individu s’énerve et pousse par terre l’une des femmes âgées de 72 ans. Elle est légèrement blessée. Direction l’hôpital pour la dame, l’hôtel de police pour le monsieur.

Vingt fois condamné, il aurait été agressé par la septuagénaire

Âgé de 41 ans, Saïd Tounsi n’avait plus tous ses esprits en raison d’une importante consommation d’alcool mélangée à ses médicaments. Il avait tellement bu que les enquêteurs n’ont d’ailleurs pu l’interroger que le lendemain matin, temps nécessaire pour lui permettre de cuver ses libations.

Remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour des « violences légères commises en état d’ivresse » , ce qui est une circonstance aggravante, l’homme a réitéré ses déclarations faites en garde à vue : il n’a rien fait, c’est lui qui a été agressé par la retraitée tombée toute seule. Au casier judiciaire, déjà vingt condamnations pour des vols ou des violences.

Déclaré coupable, Saïd Tounsi est condamné à un an de prison ferme, mais le tribunal lui fait grâce de l’arrestation à la barre. Il repart libre, avec possibilité d’effectuer sa peine sous un mode aménagé.

F.C.

 

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l’union 191009a
Ils ont posé pour Octobre rose

 

L’association des Maisons de quartier de Reims et l’assurance maladie de la Marne s’associent pour Octobre rose.

Afin de sensibiliser les habitants au dépistage du cancer du sein, une exposition photos « Elles l’ont fait » est présentée ce mois-ci dans 7 maisons de quartier, en deux temps. Les portraits exposés montrent des collaboratrices et collaborateurs de la CPAM marnaise qui encouragent au dépistage et adressent leurs messages de soutien à toutes les femmes qui affrontent cette épreuve.

Au total, l’initiative a fédéré plus de 100 salariés.

Jusqu’au 15 octobre : Europe Cernay, Châtillons, Billard et Orgeval.

Du 16 au 30 octobre : Trois Fontaines, Trois Piliers et Arènes du sud.

 

 

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l’union 191008a
environnement : Une nouvelle chaufferie

La nouvelle chaufferie n’utilisera plus de charbon. Christian Lantenois
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Une nouvelle chaufferie est prévue à Croix-Rouge pour 2022.

Inciter chaque année en France, cinquante à soixante communes de plus de dix mille habitants à se doter, comme Reims, d’un réseau de chaleur vertueux, tel est l’objectif d’Élisabeth Borne et Emmanuelle Wargon, respectivement ministre et secrétaire d’Etat en charge de la Transition écologique et solidaire. Elles l’ont martelé hier lors de leur visite de la chaufferie urbaine de Reims qui alimente 17 000 logements (et sans doute 2 000 de plus bientôt) sur les quartiers Croix-Rouge et Val de Murigny, ainsi que des équipements d’importance comme le CHU.

Les ministres ont salué le verdissement progressif de ce réseau local. En 2011, la chaufferie Croix-Rouge rejetait encore 257 g de CO 2 /kWh. L’année suivante, la construction d’une chaufferie biomasse, qui consomme 20 000 tonnes de bois par an, a permis de réduire les émissions à 125 g (soit l’équivalent de plus de 10 000 véhicules gagnés par an), sachant qu’elle consomme encore 17 % de charbon.

Un coût d’environ 18 millions

Le meilleur est à venir : en votant il y a quelques jours la fin de l’utilisation du charbon, le Grand Reims a décidé la construction d’une nouvelle chaufferie pour 2022. En consommant du bois de récupération, celle-ci ne rejettera plus que 22 g de C0 2 /kWh. « En 12 ans, nous aurons divisé par douze les émissions de CO 2 » , s’est réjouie une responsable d’Engie, développeur du projet rémois. Pour sa part, la présidente du Grand Reims Catherine Vautrin a fortement insisté sur le coût de l’investissement, supérieur à 18 millions d’euros. Devant les membres du gouvernement, elle a sollicité publiquement une subvention de l’Ademe qui permettrait de ramener la facture à 7 M€ dans un premier temps.

Tout, dans le projet du Grand Reims, plaît au gouvernement. Car il s’agit d’aller vers une énergie la plus décarbonée possible, exemplaire pour la qualité de l’air, favorisant l’économie circulaire et la production d’énergie renouvelable dont le taux atteindra ici 90 %. Les deux ministres ont donc profité de l’événement pour lancer au niveau national 25 actions destinées à accélérer le déploiement des réseaux de chaleur et de froid renouvelables, de façon à ce que d’ici 2030, les quantités de chaleur et de froid renouvelables et de récupération livrées soient cinq fois supérieures à celles de 2012.

Jean-Michel François

Pour un fonds d’isolation des bâtiments

Du côté de l’opposition municipale de la Gauche solidaire et écologiste, on rappelle que l’ancienne municipalité fut à l’initiative de la chaufferie bois. « La volonté était d’installer un équipement exemplaire d’un point de vue écologique et social. » Au niveau écologique, les projections faisaient état d’émissions de CO 2 réduites de 12 000 tonnes par an. « D’un point de vue social, les charges de chauffage des habitants du secteur et du CHU ont diminué de 10 % », explique Éric Quénard, président de l’intergroupe, ajoutant que dix emplois ont par ailleurs été créés. « Ce succès démontre qu’en matière de lutte contre les émissions de CO 2 la volonté politique peut être un critère déterminant. C’est en ce sens que nous réitérons notre demande de création d’un fonds communautaire d’isolation des bâtiments communautaires et communaux. »

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l’union 191007c
tennis de table nationaux : Reims prend la main, Châlons fait le plein

Le double Xu- Kayodé a apporté un 6e point important hier après-midi.Ch.D.
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En une semaine, l’ORTT a pris sept points sur neuf. Et son voisin, lui, a tout gagné ce week-end.

Ne comptez pas sur Alvert Gauvin pour tirer des plans sur la comète en N2. Parties après tout le monde dans ce championnat version 2019/20, ses troupes viennent d’enchaîner trois rencontres en une semaine : 7-7 contre Annecy le 28 septembre (après avoir été mené 7-5), 8-2 à Reuilly puis 8-4 face à Manom, hier après-midi, en match avancé de la 3 e journée.

« On s’attendait à plus dur hier (samedi), moins aujourd’hui (hier) ». Derrière les deux tables du complexe Géo-André, le président de l’ORTT se voulait optimiste tout en étant prudent. « Il faut prendre au moins un double » , expliquait-il, la paire Xu – Kayodé exauçant son vœu, à la belle, son homologue Créange – Boelher l’imitant dans la foulée.

Les Ortétistes finissaient le travail par son Chinois (8-4). « Le maintien est assuré. La montée ? Je n’annonce jamais la couleur mais, si elle se présente, on ne la refusera pas. Et on fera en sorte, cette fois de se maintenir » , concluait le boss rémois.

De par ce match avancé (Lucas Créange part cette semaine en Australie disputer les Global Games, accompagné de Xu Gang), ils prennent les commandes de la poule, avant leur prochain voyage à Saint-Quentin le… 9 novembre.

Châlons d’attaque aussi

Deux semaines après leur « accident industriel » à Schiltigheim, les Châlonnaises ont corrigé le tir à la maison, devant Nice (8-5).

« Ce fut un peu laborieux, après avoir mené 6-2. Elles ont réussi à conclure les derniers points, c’est le plus important » , notait Jean-Marc Hautier. Un dirigeant châlonnais d’autant plus satisfait avant la réception du leader annécien dans deux semaines, dans leur poule de Nationale 2.

Et comme la N3 masculine s’est, elle, imposée 8-3 à Voisins, « montrant le chemin vers le maintien, on peut être optimiste » (Hautier), la fin de semaine s’est donc avérée fructueuse pour le CCTT.

Ch.D.

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l’union 191007b
Faits divers : Ils jettent des bouts de parpaings sur la police

Les policiers n’ont pas été touchés. Illustration
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Mercredi après-midi, alors que des policiers intervenaient rue de Rilly-la-Montagne à Croix-Rouge pour faire enlever une voiture volée, deux jeunes gens ont voulu les prendre en photo.

Aux agents qui leur demandaient de ranger les smartphones, les individus rejoints par d’autres ont répondu par des jets de projectiles, notamment des bouts de parpaings. Les policiers n’ont pas été touchés, ni leur véhicule. Ils se sont repliés, non sans avoir pu identifier l’un des « caillasseurs », âgé de 16 ans. Le soir même à 19 heures, lors d’une surveillance rue de Rilly-la-Montagne, une patrouille l’a repéré et interpellé. Le mineur sera présenté devant le juge des enfants en vue d’une mise en examen.

Ce même soir à 22 heures, une Renault Clio a été incendiée dans la même rue. Coïncidence ou geste de mauvaise humeur après l’arrestation du copain ? La question reste sans réponse.

 

 

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l’union 191007a
Faits divers : D’énormes rats affolent le quartier Croix-Rouge

Salah Byar, président de Croix-Rouge Comité de défense des locataires. Derrière lui, un piège.G.L

Ils font la taille d’un chat et pullulent au pied des tours, au point d’effrayer les habitants.

Ils ne se connaissent guère que de vue, parfois même pas, mais partagent le même constat : « Pays de France est infesté de rats. » Salah, Karim, Yamina et deux locataires qui ne souhaitent pas dire leur prénom, vivent dans les « blocs » Bonaparte, Olympe de Gouges ou Bourguignons, et n’en peuvent plus. Ils pointent même un « danger » . « Ils sont très gros et ils attaquent. Qu’est-ce qu’on fait si un rat mord un gamin ? » , demande un locataire, père de cinq enfants.

Le problème aurait commencé il y a trois mois, selon Salah Byar, président de Croix-Rouge Comité de défense des locataires. « Je vis à Pays de France depuis 50 ans, c’est la première fois que je vois ça. Les blocs vides qui vont être démolis ont attiré les rats. D’abord des petits et des souris, mais maintenant, ils sont très gros, on dirait des chats. Ils sont partout, dans les caves, les parkings, les escaliers… Hier, j’en ai encore vu deux se faufiler près de moi et partir vers les Landais. »

Sur place, nous n’avons pas fait dix mètres, ce dimanche, que deux tentent une sortie à côté de nous. En nous voyant, ils s’enfuient. Un voisin du 11 Bonaparte arrive. Il décrit un cercle vicieux. « Il y en a tellement dans les caves que des habitants n’osent même plus descendre. Du coup ils déposent les poubelles ailleurs, ce qui fait encore venir des rats, etc. »

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l’union 191006a
disparition : Hommage à un médiateur aimé de tous à Croix-Rouge

Une plaque au nom de Miloud Adda-Kalafate, médiateur, a été dévoilée devant la médiathèque. Joris Bolomey
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Un émouvant hommage a été rendu, hier après-midi, à Miloud Adda-Kalafate, une figure du quartier Croix-Rouge, décédé l’an passé à l’âge de 38 ans. Très connu des habitants de tous âges, il était particulièrement apprécié à la médiathèque Croix-Rouge, où ce père de trois enfants exerçait en tant que médiateur.

Ce samedi, sa famille, ses collègues et des élus, dont le maire, ont salué sa mémoire, avant de donner son nom au parvis de la médiathèque. Des discours touchants ont montré à quel point l’homme était aimé. « Gentil » , « serviable » , « plein de générosité » , sont quelques-uns des plus de cent messages d’affection rédigés dans le livre d’or.

Hommage a aussi été rendu à son parcours professionnel, « un modèle de réussite » . La plaque dévoilée pourra ainsi « transmettre ce modèle aux jeunes du quartier » . Le journal présente ses condoléances à sa famille et ses proches.

Guillaume Lévy

 

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l’union 191005c
La poudre jaune n’était que du pollen

Ni soufre, ni sable du Sahara porté par le vent, mais certainement des pollens de cèdre du Liban.

De la Marne à l’Aisne, nombreuses sont les personnes intriguées, hier matin, par la présence de « poudre jaune » , ici dans leur cour, là sur leur voiture. Ce fut notamment le cas de Charles Lainé, domicilié à Courcelles-Sapicourt, entre Reims et Fismes. « Ma terrasse et ma cour étaient recouvertes de ces traces jaunes. J’ai déjà vu du sable du Sahara sur ma voiture. Ça, jamais ! Ça n’a pas la même forme, pas la même couleur. C’est vraiment jaune. On dirait du soufre. »

Le même phénomène avait été signalé jeudi matin dans la cour d’une école du quartier Croix-Rouge à Reims, rue de Rilly-la-Montagne. La conclusion alors retenue fut celle de sable provenant du Sahara, retombé avec la pluie.

Pollinisation automnale

Renseignements pris, ni soufre, ni sable saharien : la fameuse poudre jaune est probablement du pollen de cèdre du Liban, selon Atmo Hauts-de-France qui a reçu beaucoup d’appels. Ces pollens sont de retour depuis quelques jours, précise Atmo, confronté à ce phénomène chaque année, mais la dispersion serait plus intense cette saison.

La même explication est suggérée par la préfecture de la Marne : « La préfecture n’a à ce stade aucune certitude en l’absence d’analyses et n’a pas eu d’appel (ni les services de l’État). Néanmoins, il est à souligner que comme chaque année à cette époque, plusieurs variétés de plantes sont en phase de pollinisation (certains conifères, le cèdre du Liban, certaines graminées ornementales). » Cette explication est également celle que retient finalement la Ville de Reims pour l’école de Croix-Rouge.

Le mystère de la poudre jaune a vécu.

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l’union 191005b
La déchetterie Croix-Rouge fermée

 

 

La déchetterie Croix Rouge sera fermée du lundi 7 au vendredi 11 octobre inclus.

Des travaux de peinture seront effectués sur les bâtiments de la déchetterie.

Pendant cette fermeture, les usagers sont invités à se rendre sur les déchetteries de Reims / Europe et de Tinqueux (ouvertes de 9 à 19 heures).

La déchetterie de Croix-Rouge sera à nouveau ouverte aux particuliers dès le 12 octobre à 9 heures.

 

 

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l’union 191005a
Tennis de table : Double ration rémoise

Après son nul (7-7) face à Annecy, le week-end dernier, pour son entame en N2, l’ORTT joue aujourd’hui à Reuilly (16 heures) et demain face à Manom (14 heures, Géo-André) en match avancé.

L’occasion pour les partenaires de Bodé Kayodé de bien avancer cette fin de semaine.

Côté châlonnais, la N2 féminine accueille Nice pour se racheter du 8-1 inaugural à Schiltigheim, alors que la N3 masculine se rend à Voisins (Yvelines) avec l’envie de confirmer ses débuts réussis voilà deux semaines.

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l’union 191004c
Enseignement supérieur : L’université dévoile ses ambitions

Mickaël Krajecki, directeur du centre de calcul Romeo, devrait bientôt avoir un pôle d’innovation pour ses travaux.
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Les futurs chirurgiens opèrent en conditions réelles grâce au nouveau simulateur (le patient est factice).
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Les étudiants du pôle santé seront rejoints par ceux de dentaire à la rentrée 2021.
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Les arts du spectacle, la médecine par simulation, l’intelligence artificielle, l’industrie du futur et l’agriculture de demain… autant de domaines dans lesquels l’université de Reims entend exceller dans les années qui viennent. Il en sera question lors de la rentrée solennelle prévue ce vendredi.

1 De la médecine par simulation

La faculté de médecine de Reims, en partenariat avec le CHU, a une longueur d’avance en matière de formation par simulation. Elle entend bien la garder. Il s’agit d’offrir aux étudiants la possibilité d’apprendre les gestes de médecine à l’aide de simulateurs, c’est-à-dire dans des conditions réelles mais sans patient en chair et en os. Donc sans risque.

C’est déjà opérationnel en ophtalmologie grâce à une machine, acquise il y a un an. Elle permet aux jeunes internes de pratiquer des opérations des yeux.

« L’université, avec l’apport financier de l’agence régionale de santé, vient d’acquérir un second simulateur, un P4P, destiné à apprendre la chirurgie » , révèle le président de l’université Guillaume Gellé. Là encore, il n’y a pas de patient réel mais c’est tout comme. L’objectif est de simuler des « scénarios » qui peuvent se produire dans une salle d’opération pour apprendre à y répondre correctement.

La faculté rémoise est la seule du Grand Est à disposer de tels outils. Ils sont destinés à être regroupés dans une maison de la simulation qui prendra place sur le campus santé. Elle profitera aux étudiants mais aussi aux professionnels de santé dans un cadre de la formation continue.

« C’est aussi un moyen de répondre à la problématique de la désertification médicale. La formation des internes est plus rapide grâce à la simulation. En conséquence, ils seront opérationnels plus vite pour soigner les malades » , ajoute le président. Cela devrait aussi les inciter à venir faire leur internat à Reims.

2 Un pôle pour l’intelligence artificielle

Le supercalculateur Romeo de la faculté des sciences est l’un des plus performant en France. Pour qu’il le reste, les équipes d’informaticiens de l’université sont déjà en train de préparer l’arrivée de sa nouvelle version. « Nous avons pour projet, dans le cadre du contrat de plan État-Région 2021/2027, de créer un pôle d’innovation en intelligence artificielle. Cela inclura la mise à jour de Romeo, la création d’un data center. Et cela permettre d’avoir des locaux pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique » , annonce Guillaume Gellé.

3 L’Agro numérique s’offre un bâtiment

Une première sélection des architectes pour le futur bâtiment d’agro-sciences, environnement, biotechnologies et bioéconomie – sciences du numérique, est programmée jeudi prochain. L’objectif de cette opération immobilière est de regrouper les chercheurs de ces différentes disciplines pour qu’ils travaillent plus facilement en synergie. Ils sont aujourd’hui répartis dans six lieux séparés. Le nouveau bâtiment se situera sur le campus sciences en extension du bâtiment 18 déjà dédié à la recherche. L’inauguration est prévue pour 2021. L’agro-numérique, sur fond de bio-économie, est la spécialité pour laquelle l’université de Champagne-Ardenne et ses territoires ambitionnent d’être leaders.

4 Transition industrielle à la mode ardennaise

La nouvelle école d’ingénieurs en sciences industrielles et numériques (EiSINe) de l’université a pour vocation de former des spécialistes de l’industrie du futur. « L’objectif est d’accompagner le département des Ardennes dans sa mutation industrielle. Il est question de créer un campus des métiers industriels du futur » , précise Guillaume Gellé.

La nouvelle école prend le relais de l’ancien IFTS (Institut de formation technique supérieure) de Charleville en offrant des cursus bac+5 en alternance depuis la rentrée. « Elle se partage sur deux sites, à Charleville sur le nouveau campus Sup Ardennes et à Reims. » Trois spécialités sont proposées : Génie électrique et robotique, matériaux et génie des procédés et, à partir de la rentrée 2020 : maintenance 4.0.

Une école à ne pas confondre avec l’ESI (école supérieure d’ingénieurs) de Reims. Longtemps spécialisé dans l’emballage de pointe, cet établissement a vocation à devenir une école de la transition écologique. « Cette spécialité inclut l’emballage pour lequel il existe de gros enjeux écologiques, auquel il faut ajouter un master européen d’urbanisme et la filière de génie urbain et environnement » , indique le président de l’université.

5 Les arts des spectacles montent en puissance

Le campus Croix-Rouge pourrait bientôt être surtout connu pour son pôle arts du spectacle. Il s’est installé dans la maison des sciences humaines qui doit être rénovée, en face de la faculté des lettres. Déjà doté d’un master art de la scène et du spectacle vivant, il devrait encore s’étoffer. « Il est question de créer une chaire dédiée aux arts du spectacle » , annonce Guillaume Gellé. Les scènes nationales locales, à savoir la Comédie de Reims et la Comète de Châlons-en-Champagne, devraient y participer.

Catherine Frey

Élection du président le 20 mars

Les élections universitaires au conseil d’administration et au conseil académique conduiront à l’élection du président de l’université le vendredi 20 mars. Le sortant Guillaume Gellé ne souhaite pas préciser, pour l’instant, s’il se représente. Selon des membres de son entourage, il sera probablement à nouveau candidat.

Lors du dernier scrutin, quatre listes étaient en lice. L’une d’elles portait le sortant de l’époque Gilles Baillat, une autre avait pour leader Guillaume Gellé, une troisième était menée par Georges Durry (devenu, depuis, doyen de la faculté des sciences) et une quatrième liste ne comportait pas de prétendant défini à la présidence. Se voyant lâché par les représentants des collectivités qui participent au vote, Gilles Baillat avait jeté l’éponge avant l’élection à la présidence.

Champagne à la Villa Douce !

La Villa Douce, siège actuel de l’Urca, situé boulevard de la Paix à Reims, devrait rester propriété de l’université après le départ, l’été prochain, de ses occupants vers Croix-Rouge dans un nouveau bâtiment. La bâtisse pourrait devenir une maison du champagne accessible aux touristes. Elle ferait le lien entre la production du vin de champagne et la recherche scientifique foisonnante sur le sujet. Il est question que la maison accueille l’institut de la vigne et du vin Georges-Chappaz, actuellement hébergé dans les locaux de la CCI et peut-être la mission Unesco, qui se trouve à l’agence d’urbanisme.

Il serait possible d’y ajouter une dimension artistique, à travers des expositions, en associant au projet de transformation le musée des Beaux-Arts de Reims.

La Villa Douce deviendrait alors le pendant urbain de la Villa Bissinger d’Aÿ.

LES AUTRES POINTS

Les travaux au Moulin de la Housse

Des travaux de rénovation, pour un montant de 3 millions d’euros, ont été réalisés sur le campus sciences du Moulin de la Housse. Les murs des amphithéâtres ont été refaits, l’éclairage le long des allées a été changé et de nombreuses mises en sécurité ont été réalisées. D’autres travaux de sécurisation sont au programme pour l’année à venir, en plus d’une rénovation du gymnase. Il est également question d’étudier un accès sud au campus par la route de Châlons-en-Champagne.

Élargissement du pôle santé

Les étudiants de la faculté de dentaire devaient investir leurs nouveaux locaux du pôle santé à la rentrée 2021. La pose de la première pierre de la nouvelle aile, destinée à les accueillir, est attendue pour janvier.

Du nouveau à Croix-Rouge

Financée par des fonds propres de l’université, la future maison des étudiants du campus Croix-Rouge devrait être terminée l’été prochain. Ils y trouveront tous les services administratifs nécessaires à leur cursus. Elle sera située à proximité de la bibliothèque universitaire. À noter également la création d’une nouvelle cafétéria pour la faculté de droit et sciences-éco gestion. Enfin, les préfabriqués situés de l’autre côté du parking sont en cours de démantèlement. C’est l’une des dernières années où ils seront utilisés.

Trois déménagements à venir

La présidence et toutes les équipes des services administratifs doivent s’installer l’été prochain dans le nouveau siège de l’université en construction à Reims dans le quartier Croix-Rouge, près de l’hippodrome.

Les étudiants en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) quitteront le Moulin de la Housse au plus tôt fin 2021 (ou rentrée 2022) pour rejoindre le campus Croix-Rouge dans un nouveau bâtiment. Il sera situé à proximité du Creps (centre de ressources, d’expertise et de performance sportive) sur une partie du parking du campus.

L’Espé, devenu Inspé depuis la rentrée (institut national supérieur du professorat et de l’éducation), va quitter le quartier Farman pour rejoindre de nouveaux locaux à Croix-Rouge. Cela permettra de réunir les deux sites existants sous un même toit et de rapprocher l’école de la faculté des sciences humaines que fréquentent nombre d’étudiants de l’Inspé. La date du déménagement n’est pas fixée car le projet fera partie du contrat de plan 2021/2027.

Rénovation des IUT

L’IUT de Reims, qui date de 1966, va être rénové. Ce sera également le cas de celui de Troyes. Celui de Châlons-en-Champagne va voir arriver l’Inspé (école des enseignants) dans son périmètre à la rentrée 2020 dans le cadre de l’extension du campus châlonnais. Celui de Charleville vient d’être inauguré.

Primé par l’Académie d’agriculture

Laurent Bleuze du laboratoire Fare (Fractionnement des agro-ressources et environnement) a reçu la médaille d’argent Dufrenoy décernée par l’Académie d’agriculture pour sa thèse de doctorat réalisée à l’Urca. Elle portait sur une meilleure connaissance des processus physiques, chimiques et biologiques du rouissage du chanvre à la surface des sols. Le rouissage est la macération que l’on fait subir aux plantes textiles, telles que le lin ou le chanvre, pour faciliter la séparation de l’écorce filamenteuse avec la tige.

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l’union 191004b
D’ERLON EN LARGE

Cette habitante des bordures de Croix-Rouge était à deux doigts de faire un scandale : les nuisances sonores provoquées par des voisins devenaient insupportables, elle voulait que notre journal s’en fasse l’écho. D’autant que le bailleur semblait se désintéresser du problème. Et puis non : cette semaine, ledit logeur a organisé une médiation, qui semble avoir porté ses fruits. Eh bien, pourvu que ça dure !

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l’union 191004a
faits divers : Odeur suspecte et poudre jaune

 

Hier midi, une odeur suspecte signalée rue de Courcelles provenait de produits d’entretien.

Hier midi, des motos de la police municipale et deux véhicules de pompiers ont partiellement bloqué la rue de Courcelles, au niveau de la rue des Lilas. Appelés pour une « odeur suspecte » dans un immeuble, avec présence redoutée de gaz, les sauveteurs ont en fait identifié des effluves de produits ménagers. Aucune personne n’a été incommodée.

Le matin, de la « poudre jaune » découverte dans la cour a inquiété le personnel de l’école maternelle de la rue de Rilly-la-Montagne, au quartier Croix-Rouge. Avant de déclencher toute l’armada, une reconnaissance des pompiers a été sollicitée. La « poudre jaune » était en fait du sable provenant certainement de précipitations, phénomène observé quand du sable venu d’Afrique du Nord est transporté à haute altitude. Des taches de même couleur étaient d’ailleurs visibles sur des voitures aux alentours.

 

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l’union 191003a
AUJOURD’HUI : Fête du cinéma d’animation.

Rencontre avec les réalisateurs Sébastien Laudenbach, Jean-Charles Mbotti Malolo et l’auteur graphique Simon Roussin. La rencontre est suivie d’une visite de l’exposition Animer en liberté, le cinéma de Sébastien Laudenbach.

À 9 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit.

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l’union 191002a
justice : magomed, l’impossible deuil

Né en Tchétchénie, Magomed, tué un soir d’août 2018, était arrivé en France à l’âge de deux ans avec sa mère qui voulait « protéger sa famille ».
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La mère et la sœur aînée de cet adolescent tué à l’été 2018 appellent à briser la loi du silence.

Le rendez-vous était initialement envisagé au mois d’août mais les Oumarov étaient alors retournés à Grozny, capitale de la Tchétchénie, leur pays d’origine. Là où repose Magomed, ce jeune homme tué un soir de l’été 2018 à Reims de deux balles dans le dos qui ne lui étaient pas destinées. Il avait 17 ans. « C’était la première fois qu’on y retournait depuis son enterrement, il est à côté d’autres membres de sa famille, notre mère allait s’y recueillir chaque semaine » , relatait la sœur aînée de Magomed, âgée de 16 ans, rencontrée hier matin aux côtés de sa mère, Acia, dans le cabinet de M e Pauline Manesse, l’avocate de la famille Oumarov.

Tout, dans les silences de ces deux femmes, dans leurs phrases inachevées, leurs regards insaisissables, traduit l’insupportable perte à laquelle elles sont confrontées. Magomed, lycéen à Libergier, était l’aîné d’une fratrie de quatre composées de trois sœurs. Il était arrivé en France à l’âge de 2 ans. « J’étais venu ici pour que nous soyons plus en sécurité » , peine à articuler Acia, dont les propos nous sont traduits par sa fille. Pourquoi ici, à la cité des sacres ? Car la famille paternelle de Magomed s’y était implantée, comme d’autres familles tchétchènes ayant fui les deux guerres (1994-1996, puis 1999-2000) qui ont dévasté ce petit pays du Caucause désireux de s’émanciper de la Russie. « Ma famille connaissait plein de gens qui sont morts… Aujourd’hui, c’est toujours dangereux là-bas de parler librement » , abrège celle qui poursuit sa scolarité… au lycée Libergier. Elle et sa mère décrivent Magomed comme « un garçon gentil » , « aimé de tous » , « très mature pour son âge » , « très sportif » , qui « faisait de la lutte, du judo et du football » et qui, comme tant d’autres adolescents, rêvait de faire carrière dans le monde du ballon rond.

Les Oumarov, « plein de colère et de tristesse » depuis treize mois, souhaitent bien sûr que « la justice punisse le plus sévèrement possible ceux qui ont tué notre fils, notre frère » . Si nos interlocutrices ont un message à faire passer, c’est celui-là : « Nous voulons lancer un appel à témoins, un appel à la vérité, qu’on sorte de la loi du silence qui fait du mal à tout le quartier, on sait que des gens savent, qu’ils ont peur de parler, le quartier est plein de rumeurs mais c’est maintenant que nous voulons la vérité, maintenant ! » D’ici le procès qui aura lieu au terme d’une instruction encore loin d’être achevée, elles n’envisagent pas de quitter Reims. « Après, ma mère espère aller à Strasbourg, pour se rapprocher de son frère qui vit en Allemagne » , poursuit la sœur aînée. Depuis le début de l’entretien, Acia ne dit rien ou presque. Prostrée dans un chagrin toujours insurmontable. Sa fille, qui la couve du regard, nous glisse : « Elle a préparé un texte. » Sur son écran de téléphone, elle parvient à lire, la voix vite brûlée par le chagrin : « Je ne sais pas comment commencer. Mon cœur se brise de douleur, de désespoir. Il s’est écoulé un an depuis le meurtre de mon fils. Un an de silence, de douleur et de larmes. Il était mon fils unique. J’avais l’espoir de protéger ma famille en venant ici mais ils ont pris la vie de mon fils en temps de paix. Comment est-ce que je peux vivre avec ça ? (…) J’ai vécu l’année écoulée comme dans un mauvais rêve, j’espère toujours un miracle, je veux me réveiller pour que mon fils soit avec nous et que je le serre dans mes bras (…) Seule une mère qui a perdu son enfant peut comprendre comment j’étouffe dans la douleur. Et je ne peux rien y changer. J’existe mais ce n’est pas ça la vie. Mon état de santé s’est détérioré mais je me dois de prendre soin de mes trois filles. »

La plus jeune, âgée de 7 ans, « est en stress, confie sa grande sœur, elle a peur quand ma mère pleure. Elle dessine souvent notre famille et n’oublie jamais Magomed. » Elle n’est pas la seule. Mathieu Livoreil

LES FAITS

Le 17 août 2018 , à 22 h 30, un homme encagoulé descend de voiture et tire sur un groupe de jeunes, avenue Bonaparte, quartier Croix-Rouge. Magomed Oumarov, un lycéen de 17 ans d’origine tchétchène, est touché de deux balles dans le dos, dont une mortelle.

Le 18 octobre 2018 , trois jeunes de Wilson et Croix-Rouge sont mis en examen et écroués, le premier pour « meurtre commis en bande organisée », les deux autres pour « complicité ». Tous contestent les faits.

Treize mois après la mort de l’adolescent , aucun aveu ni explication de la part de quiconque. Sa famille appelle à briser la loi du silence.

deux des trois mis en examen placés sous contrôle judiciaire

Trois suspects sont actuellement mis en examen. Poursuivi pour « meurtre commis en bande organisée » , le premier est un jeune de Wilson soupçonné d’être le tireur, ce qu’il conteste. Né en 1995, il a déjà été condamné à cinq reprises, notamment six mois ferme en juin 2018 pour avoir menacé au fusil un homme qui venait d’agresser son frère – il avait bénéficié d’un aménagement de peine. Les deux autres mis en examen le sont pour « complicité de meurtre commis en bande organisée » . Au cours des derniers mois, ils ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire. Originaire de Wilson, le plus jeune, 18 ans, est accusé d’avoir conduit la Golf qu’occupait le tireur. Étudiant en IUT lors de son arrestation, inconnu de la justice et encore mineur au moment des faits, il conteste, de même que le dernier suspect, 22 ans, un garçon de Croix-Rouge accusé d’avoir informé le commando sur la présence avenue Bonaparte, ce soir-là, du ou des individus qui étaient visés. Au moins l’un des deux suspects sous contrôle judiciaire a l’obligation de résider loin de Reims pour éviter toute pression ou concertation. Pour sa sécurité, aussi. À la fin de sa garde à vue, n’avait-il pas demandé « à être protégé » ?

M.L. (avec Fabrice Curlier)

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l’union 191001b
tennis de table : N2 : premiers points rémois

Samedi, en match décalé de la 1 re journée, l’ORTT a décroché le nul (7-7) face à Annecy.

Champion d’Europe par équipes la semaine précédente (sport adapté), Lucas Créange a signé un sans-faute (dont une perf sur le nº154), comme Bodé Kayodé.

Ce week-end, il y aura double ration pour les Rémois, à Reuilly samedi puis devant Manom le lendemain (match avancé à 14 heures à Géo-André, 3 e journée).

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l’union 191001a
Justice cour d’appel : La guerre des quartiers rejugée en décembre

Des tirs au fusil d’assaut, le 17 mars 2018, avaient visé deux jeunes de Croix-Rouge suspectés d’avoir agressé la veille un basketteur originaire de Wilson. Archives
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Reims Sept jeunes de Wilson et Croix-Rouge sont rejugés pour l’agression d’un basketteur suivie de coups de feu.

D’un côté, cinq jeunes de Croix-Rouge accusés d’avoir tabassé un entraîneur de basket originaire de Wilson ; de l’autre, deux frères de Wilson soupçonnés d’avoir tiré le lendemain sur deux des agresseurs présumés. Le 4 décembre, les sept doivent se retrouver devant la cour d’appel de Reims pour un nouveau procès des graves violences survenues l’an dernier sur fond de rivalité entre les deux quartiers. L’affaire aurait dû être examinée le mercredi 25 septembre, mais un problème de procédure et l’absence d’un avocat ont justifié ce renvoi au 4 décembre.

L’entraîneur de basket roué de coups devant des enfants

Le 16 mars 2018, vers 18 h 30, une dizaine d’individus masqués faisaient irruption dans le gymnase Jean-Jacques-Lapique de Croix-Rouge, lors d’un entraînement des jeunes du RCB de moins de 11 ans, pour tabasser leur coach originaire du quartier Wilson. Frappé à coups de poing, coups de pied, coups de couteau et batte de base-ball, le joueur avait été sérieusement blessé. Le 29 mars dernier, reconnu coupable d’avoir participé à l’agression, Kémil Amraoui était condamné à deux ans de prison ferme, de même que son frère Waïman tandis que l’aîné, Samir, écopait de quatre ans. La fratrie a fait appel, tout comme Moïse Simao et Samy Bezaze, eux aussi condamnés à quatre ans de prison.

Maintenus en détention à l’époque du jugement, tous sont encore détenus, à l’exception de Waïman Amraoui. L’avocat de la famille, M e Vincent Nicolas, a obtenu sa remise en liberté sous contrôle judiciaire lors de l’audience de renvoi de mercredi dernier.

Aucun aveu, aucune explication

Côté Wilson, les deux prévenus rejugés en appel sont les frères Yahia et Nour Al Islam Arraiz, respectivement condamnés à trois et quatre ans de prison (Yahia a été libéré sous contrôle judiciaire depuis sa condamnation). Tirés au fusil d’assaut depuis une voiture, devant le magasin Spar (aucun blessé), les coups de feu reprochés aux frères Arraiz visaient deux des jeunes mis en cause dans l’agression de la veille, ce qui laissait penser à un acte de représailles sur fond de rivalité entre les deux quartiers.

Tous les prévenus contestent leur implication. Sans aveu, le premier procès n’a pu expliquer ces violences, notamment le mobile de l’agression du basketteur, un garçon sans histoire mais dont un proche domicilié à Wilson serait en conflit avec des individus de Croix-Rouge. Hypothèse avancée : l’entraîneur aurait été une victime collatérale, ciblée dans le but d’intimider le rival, de lui faire passer une sorte de message.

Fabrice Curlier

LES FAITS

Le 16 mars 2018, une dizaine d’individus masqués et armés surgissent dans un gymnase de Croix-Rouge, en présence d’enfants, pour rouer de coups leur entraîneur de basket originaire de Wilson.

Le lendemain, depuis une voiture qui stoppe devant le magasin Spar de Croix-Rouge, des hommes encagoulés ouvrent le feu sur deux des jeunes soupçonnés d’être impliqués dans l’agression du basketteur. Aucun blessé. Deux frères du quartier Wilson seront mis en cause dans les tirs.

Le 28 mars 2019, six jeunes de Croix-Rouge et les deux frères de Wilson sont condamnés à des peines de deux à quatre ans de prison ferme. Deux autres prévenus sont relaxés.

Sept des huit condamnés ont fait appel. Procès le 4 décembre.

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l’union 190929a
TENNIS : On conclut chez les Cheminots

Le 16e volet du tournoi de l’US Cheminots Reims livre son palmarès cet après-midi. Le favori Issey Chaudré (3/6, URT Reims) sera opposé à Julien Lacaille (4/6, La Muire Tinqueux) ou Arnaud Pignon (5/6, Bezannes), alors que la finale dames sera 100 % TC Géo-André Reims entre Maëva Spooner (4/6) et Amélie Lamothe (5/6).

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l’union 190928a
Éducation : La saleté des écoles fait tache

Des enseignants fustigent, depuis 2018, le nettoyage « déplorable » des écoles. Avec des risques sanitaires à la clef.
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Zéro pointé. Travail très insuffisant. Telles seraient la note et l’appréciation que recevrait, en nettoyage, l’entreprise chargée du ménage à l’école du Jard. Après dix-huit mois de colère muette et d’alertes sans effet, le personnel enseignant de l’école du centre-ville vient de rendre public son écœurement. Dans une lettre ouverte aux allures de pétition, rédigée par la direction et signée par les enseignants et des parents, l’école ne passe rien sous silence. « Le ménage est tellement déplorable que la belle école repeinte disparaît déjà sous la crasse ! L’hygiène des locaux est fort suspecte : les sols sont rarement lavés (même pas une fois par an) (…). Les tables des enfants ne sont pas souvent nettoyées et il n’est pas rare, y compris au retour des vacances, de trouver des traces collantes de liquides (jus de fruits, boissons chocolatées…), ainsi que des miettes des goûters précédents. Les lavabos des classes ne sont jamais lavés (…). Une épaisse couche de poussière crasseuse s’accumule dans les coins. Le manque d’hygiène est sans doute responsable de certaines propagations de maladies parmi nos élèves. » Le courrier se poursuit sur une page…

Une enquête en cours

Un tel missile fait froid dans le dos des parents, anime les débats entre élus (lire par ailleurs), fait réagir l’entreprise prestataire, et pourtant, la situation dénoncée n’est pas une surprise dans le milieu scolaire. Depuis plus d’un an et demi, de nombreux conseils d’école évoquent ce sujet et multiplient les demandes. Le 16 mars 2018 dans nos colonnes, il était déjà question de « défaillances » dans le nettoyage de l’école Blanche-Cavarrot (Croix-du-Sud). Toilettes bouchées, poubelles pleines, déchets au sol… Adjointe à l’Éducation, Véronique Marchet évoquait un « problème ponctuel » , qui devait être réglé « d’ici quelques jours » . Deux mois plus tard, le 25 juin 2018 en conseil municipal, l’opposition dénonçait à nouveau « des problèmes criants » : Maryse Ladiesse (PS), Déléguée départementale de l’Éducation nationale (DDEN), relayait les « interrogations de beaucoup de membres du personnel éducatif, qui critiquent le nettoyage des écoles ». « Nous sommes en phase de résorption d’un certain nombre de problèmes » , répondait Élizabeth Vasseur, adjointe au maire chargée de ce dossier.

Depuis une rentrée 2018 très compliquée en termes de propreté (selon l’adjointe elle-même, lire par ailleurs), une année s’est écoulée. Mais comme la poussière au Jard, le problème, lui, est resté. « On espérait nous aussi que ce serait résolu… » , soupire Maryse Ladiesse. « Mais un peu partout, on rencontre des problèmes. La mairie dit qu’il n’y en a pas, mais le rapport 2018 des DDEN avait déjà pointé onze écoles élémentaires où le nettoyage était mal fait (*). Nous attendons le rapport 2019 courant octobre, mais je ne suis pas optimiste. » Pour Daniel Roche aussi, DDEN à Wilson, le constat est sombre : « Dans des écoles de Reims, on peut voir des WC dans un état déplorable, et on frôle parfois l’insalubrité. » Même constat pour Claudine Vasseur, présidente de l’Union rémoise des DDEN : « J’ai prévenu la municipalité il y a un an et demi pour dire que ça n’allait pas et qu’il fallait agir. On a multiplié les rapports et prévenu les élus. Il faut aujourd’hui que la mairie rompe le contrat avec l’entreprise Lustral. C’est une question de salubrité publique. On parle de nos enfants… »

Un prestataire privé depuis février 2018

Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut remonter au 1 er février 2018. Depuis ce jour, l’entreprise marnaise Lustral est chargée de l’entretien de nombreuses écoles, où officiaient surtout, jusqu’ici, du personnel municipal. Selon la mairie, « sur les 49 écoles élémentaires de Reims, la société en nettoie 33 » . « Avant, le travail en régie était bien fait , poursuit Claudine Vasseur, en s’appuyant sur les remontées des écoles, notamment celle du Jard. Aujourd’hui, les employées qui interviennent font ce qu’elles peuvent, mais le problème vient du peu de temps qu’elles ont pour faire le ménage. Elles ne peuvent pas faire l’impossible. Certaines écoles n’ont même pas été nettoyées pendant les vacances ! » Un constat qui n’échappe à aucun quartier : elle cite notamment Danube, Adriatique, Mazarin ou Gerbault. Parmi les cas concrets relevés : « Un enfant a vomi le jour de la rentrée. C’est resté pendant plusieurs jours… »

Chacun se renvoie la balle

Dans ce dossier à la fois éducatif, sanitaire, économique et politique, chacun se refile la serpillière chaude. À gauche, Éric Quénard appelle le maire à « trouver une solution à un problème grave qui dure depuis trop longtemps » . À droite, les adjoints demandent aux directeurs d’école de mieux alerter la Ville. De con côté, Lustral sous-entend que la mairie doit revoir son cahier des charges (lire par ailleurs). Quant à l’école du Jard, ses enseignants s’inquiètent surtout des conséquences éducatives de la saleté. « Comment exiger des enfants une bonne tenue de leur table d’écolier, quand ils la trouvent déjà sale (en arrivant) ? Comment exiger des enfants un respect de la propreté des parties communes, quand ils ne les connaissent que malpropres ? (…) L’impact du nettoyage insuffisant de l’école a des conséquences importantes sur la vie de l’établissement et la mission de l’école » , peut-on lire dans leur lettre.

* Blanche-Cavarrot, Charles-Arnould, Clairmarais, Hippodrome, Gerbault, Jard, Ruisselet, Thillois, Tournebonneau, Université, Zola.

Dossier Guillaume Lévy

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l’union 190926a
Histoire : Gaston d’Orléans vedette d’un colloque à Reims

 

 

Gaston d’Orléans, conspirateur notoire et frère du roi Louis XIII, sera le personnage central d’un colloque de l’université de Reims du 2 au 4 octobre.

« Ce colloque pluridisciplinaire (littérature, histoire, histoire de l’art, musicologie ) se tiendra entre la bibliothèque Carnegie, l’amphithéâtre de la maison des sciences humaines du campus Croix-Rouge et la Villa Douce, où est donné un concert de musique baroque mercredi 2 octobre à 18h30 » , précise Valérie Wampfler, enseignant chercheur en langue et littérature latine.

 

 


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