Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - novembre 2021.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 211130a
éducation : L’offre de formation s’étoffe à Croix-Rouge

Une visite de l’établissement a été proposée, à la rencontre des jeunes apprentis d’Alméa. Caroline Denime
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Il est désormais possible de se former à la coiffure, quartier Croix-Rouge. Un dispositif d’insertion destiné aux 16-25 ans vient compléter ce programme.

Un nouveau centre de formation professionnelle a été inauguré hier matin dans le quartier Croix-Rouge. Allée des Landais, Alméa formations interpro a installé une nouvelle antenne investie par 80 apprenants depuis début septembre. Ce nouveau lieu permet d’accueillir à deux pas de l’Université de Reims, deux sections d’apprentissage en CAP métiers de la coiffure et CAP commerce (proposés jusque-là à Châlons-en-Champagne), mais aussi des formations dédiées à l’accompagnement des demandeurs d’emploi et des cursus liés au développement des compétences des salariés. Objectif en vue : accueillir 200 personnes d’ici 5 ans.

Née en 2016 de la fusion des CFA de la Marne, la Haute-Marne, les Ardennes et l’Aube, Alméa formations interpro, cogérée par les Chambres de commerce et d’industrie et les Chambre de métiers et de l’artisanat des départements concernés, a peu à peu développé son offre et son implantation dans tout le territoire champardennais.

Améliorer la qualification des jeunes grâce aux formations proposées

Aujourd’hui, Alméa compte quatre entités. Si Alméa interpro reprend les contenus des CFA et compte 3000 apprentis sur 25 métiers, l’E2C Champagne-Ardenne, l’École de la deuxième chance, s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire et sans qualification (10 sites dont Reims et Châlons-en-Champagne). Alméa s’est aussi spécialisée dans l’accompagnement professionnel à travers son cursus de formation continue en ingénierie, destiné à la reconversion professionnelle et au développement des compétences des salariés face aux nouvelles technologies. Enfin, la Digitale académie est un dispositif innovant consacré aux étudiants en formation à distance, qui accueillis dans un espace de travail bénéficient d’un accompagnement individualisé (espaces ouverts à Châlons-en-Champagne, Soissons et Charleville-Mézières).

Pour le lancement officiel de cette nouvelle antenne rémoise, Michel Gobillot, le président d’Alméa, a accueilli Arnaud Robinet, maire de Reims, Jacques Lucbereilh, le sous-préfet de Reims, Valérie Beauvais, députée de la Marne, ainsi que Dominique Hautem, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Marne.

L’occasion pour Arnaud Robinet de rappeler « le besoin de formation de la jeunesse » , notamment dans « un quartier où le taux de chômage est supérieur au reste de la ville et du département ». Arnaud Robinet voit dans ce nouveau centre de formation, « un outil essentiel au développement économique du territoire avec pour objectif de mieux répondre aux besoins des entrepreneurs de la Région ». Un avis partagé par le sous-préfet de Reims, qui a réaffirmé l’enjeu « d’aller chercher ceux qui sont le plus loin de l’emploi en vue de leur donner la main ».

L’essentiel

Depuis septembre, 80 élèves ont intégré la nouvelle antenne de formation d’Alméa formations interpro installée au sein du quartier Croix-Rouge.

Elle propose notamment des CAP coiffure et commerce qui jusque-là étaient disponibles à Châlons.

Il s’agit aussi de proposer une école de la seconde chance aux jeunes de 16 à 25 ans.

Caroline Denime

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l’union 211129a
Justice tribunal correctionnel : Le cyclomotoriste fonce sur les policiers

Obligés de descendre pour suivre le fuyard dans un parc, les policiers l’ont vu revenir sur eux. Illustration


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Le 22 mai 2021 vers minuit, une patrouille repère sur l’avenue d’Epernay un cyclomotoriste qui roule sans casque ni éclairage. Sommé de s’arrêter, il met les gaz et file en direction de Croix-Rouge. Il grille un feu puis s’enfonce dans le parc Saint-John-Perse.

Les policiers, bloqués à l’entrée du parc, suivent sa progression à l’oreille, en s’aidant du bruit du moteur. C’est ainsi qu’ils se retrouvent face à lui au moment où il ressort du parc. Le chauffard accélère encore et fonce sur eux pour tenter de passer en force. Ils ont le temps de s’écarter et le déséquilibrent en lui portant un coup de matraque. Tombé à terre, Sofiane Laftam, 21 ans, n’a pas le temps de se relever. S’il n’a pas de casque, il a un morceau de cannabis.

Remis en liberté avec une convocation devant le tribunal, le jeune homme ne vient pas s’expliquer. Son casier lourd de plusieurs condamnations finit d’agacer les juges : huit mois de prison ferme.

Un autre chauffard multirécidiviste a décroché un ticket d’entrée pour la maison d’arrêt. Le 6 juillet, Steven Kupiec, 29 ans, avait provoqué un accident matériel boulevard Charles-Arnould. Et comme il avait bu, il avait pris la fuite. Six mois de prison.

 

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l’union 211128b
Arrêtés avec cagoules et bijoux

Lors d’une patrouille au quartier Croix-Rouge, mardi vers 23 h 15, les policiers de la section d’intervention ont repéré trois jeunes gens qui portaient des cagoules. Certes, il faisait frisquet, mais ils ont quand même décidé de les contrôler.

L’un des suspects âgé de 16 ans avait une sacoche. À l’intérieur : un couteau, une montre de luxe, deux chaînes et deux bracelets dont certains étaient cassés. Les policiers se sont demandés si tous ces objets n’étaient pas volés, notamment les bijoux détériorés, lesquels auraient pu l’être lors d’un « arrachage ». Le garçon a répondu que les cassures résultaient d’une usure, à force de les retirer pour pratiquer des arts martiaux. Les chaînes lui appartiennent et la montre lui a été offerte par son frère, lequel a confirmé.

Au final, seul est resté le port d’arme pour lequel le mineur ira voir le délégué du procureur en janvier. Un rappel à la loi lui sera notifié.

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l’union 211128a
Politique : Un bataillon pour aider les jeunes de Croix-Rouge

Accueillie par Catherine Vautrin et Arnaud Robinet, la ministre de la Ville Nadia Hai (au centre) a inauguré la base vie du bataillon, d’une surface de 300m2.


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Les cinq premiers membres du bataillon commencent mercredi.


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Pas de militaires en rangers mais treize médiateurs et éducateurs dont le local a été inauguré hier par la ministre de la Ville Nadia Hai. Le dispositif s’adresse aux jeunes en difficulté de 11 à 25 ans.

Ministre déléguée à la Ville, Nadia Hai était en visite samedi après-midi à Reims, dans le quartier Croix-Rouge, pour inaugurer le local du « bataillon de la prévention », un groupement d’éducateurs spécialisés et de médiateurs dont la mission est d’intervenir auprès des jeunes en difficulté pour lutter contre le décrochage scolaire ou faciliter leur insertion professionnelle.

Accueillie par le maire de Reims Arnaud Robinet, la présidente du Grand Reims Catherine Vautrin, de nombreux élus et les représentants de l’État, la ministre a rappelé son attachement à ce dispositif – évoqué lors d’un entretien dans notre édition d’hier – qui s’adresse à deux tranches d’âge : les 11 - 15 ans pour la « réussite éducative » et la lutte contre le décrochage scolaire, les 16 - 25 ans pour le soutien à l’insertion professionnelle.

Afin de mener à bien ses missions, le bataillon sera constitué à terme de six éducateurs et six médiateurs aux expériences professionnelles différentes et donc complémentaires (quatre sont déjà recrutés, ainsi que la coordinatrice du bataillon). Appelé « base vie » , le local inauguré par la ministre, d’une superficie de 300 m 2 , se trouve à côté de l’hippodrome, rue Marie-Dominique-Maingot. Il s’agit non seulement d’assurer une logistique à l’équipe, mais d’y accueillir également les jeunes et d’y préparer leurs projets.

Un million d’euros

« Nous appelons cela une base vie car c’est un lieu de travail, d’accueil, de réflexion » , a expliqué la présidente du Grand Reims, co-financeur du dispositif avec l’État (un million d’euros déjà budgété sur deux ans, à hauteur d’un tiers pour la collectivité locale).

Le bataillon, c’est cependant et surtout « un travail de terrain, au plus près des habitants : arpenter le quartier, aller vers les jeunes pour récréer un lien de confiance » .

La création de ces bataillons de prévention a été décidée le 29 janvier dernier, lors du comité interministériel des villes organisé dans l’Essonne.

45 quartiers retenus en France

Sur l’ensemble du territoire, 600 postes ont été créés par l’État. Croix-Rouge a fait partie des 45 quartiers retenus pour accueillir un bataillon de la prévention, sur la base de plusieurs critères que sont notamment « le taux de jeunesse de la population, le degré de décrochage scolaire, le niveau de difficulté économique que rencontrent les familles » , a détaillé la ministre.

Dans le quartier Croix-Rouge, « une ville dans la ville » avec ses 22 000 habitants, près de 62 % de la population est sous le seuil de pauvreté et un tiers des jeunes de 16 à 25 ans sont en situation de décrochage scolaire ou sans emploi.

Sur le terrain, de jour comme de nuit

Point d’horaires de bureaux pour le bataillon de prévention de Croix-Rouge : l’équipe interviendra sur le terrain du lundi au samedi, la journée complète et jusqu’à 22 heures, « voire plus en fonction des besoins, mais aussi certains dimanches et jours fériés : on va vivre avec le quartier, au rythme du quartier » , souligne la coordinatrice, Lucie Fromentin, auparavant éducatrice en Seine-Saint-Denis, « dans le dur » , originaire de Reims où elle souhaite maintenant s’investir auprès des jeunes de Croix-Rouge.

Mme Fromentin peut s’appuyer sur une équipe motivée, rompue aux problématiques des populations en difficulté. Le profil des quatre premiers éducateurs qui ont été recrutés le démontre : Huyen Nguyen a travaillé auprès de personnes en situation de « grande exclusion » , Anne Mérieux-Willefert auprès de « SDF, toxicomanes avec troubles psy » , Sophie Niang auprès de jeunes de banlieue parisienne qu’elle insérait par le sport et Youcef Ait-Braham auprès de « réfugiés réinstallés » , ballottés depuis un pays de transit.

« Il manque beaucoup de travailleurs sociaux sur l’extérieur. Beaucoup sont confinés dans un bureau à faire de l’administratif , constate Youcef Ait-Braham. Là, nous parlons de jeunes en précarité, isolés. Ce sont des jeunes qui ne viendront jamais frapper aux portes des services qui peuvent les aider. Il faut aller vers eux. De surcroît, aller à leur rencontre permet d’avoir un visu très complet sur leur environnement, d’établir un diagnostic et, de là, pouvoir essayer d’apporter des réponses pertinentes qui pourraient les intéresser et les amener vers autre chose. »

Le bataillon de prévention de Croix-Rouge commencera à être opérationnel mercredi prochain.

Fabrice Curlier

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l’union 211127c
politique : On doit pouvoir vivre sereinement à Croix-Rouge

En février dernier, Nadia Hai était venue à Soissons pour évoquer le dispositif « cité éducative ». Archives


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La ministre de la Ville, Nadia Hai, sera aujourd’hui en visite dans la cité des sacres, à l’occasion de l’installation, à Croix-Rouge, des bataillons de la prévention.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consistent ces bataillons de la prévention et le contexte dans lequel ils ont été créés ?

Ils sont le résultat d’une conviction partagée au gouvernement et par le président de la République : la politique sécuritaire doit marcher sur deux jambes. La première, et elle est essentielle, c’est la répression car il faut être impitoyable avec les réseaux qui pourrissent la vie des habitants des quartiers et qui cherchent à enrôler les jeunes. C’est pour cela que nous avons créé et mis en place les quartiers de reconquête républicaine (QRR). Trois quartiers rémois, Croix-Rouge, Orgeval et Wilson, font partie de ce programme et bénéficieront au total de 15 policiers supplémentaires.

Il faut être impitoyable avec les réseaux qui pourrissent la vie des habitants des quartiers

Mais il faut aussi agir en amont, par la prévention. Et c’est là qu’entrent en jeu les bataillons de la prévention. Ils prévoient la création de 600 postes de médiateurs et d’éducateurs spécialisés qui ont pour mission d’aller vers les jeunes en difficulté dans les quartiers pour les raccrocher à la société, à leur scolarité, à la formation, à l’emploi…

À Reims, six éducateurs et six médiateurs, coordonnés par un chef d’équipe, vont être sur le terrain, dans le quartier Croix-Rouge. Le ministère de la Ville a mobilisé 400 000 euros pour créer ces postes.

Peuvent-ils amener une réponse pérenne à des problématiques d’insécurité qui plombent la vie de certains quartiers depuis maintenant de longues années ?

Je connais la situation des quartiers, ayant moi-même grandi à Trappes dans les Yvelines Les problèmes ne datent pas d’hier, mais pour la première fois nous apportons une réponse tout aussi forte sur le volet répression et sur le volet prévention et éducation. Nous ne réglerons pas tout d’un coup de baguette magique. Mais je crois profondément que ces éducateurs et ces médiateurs vont aider les jeunes à construire leur avenir et prévenir ainsi les actes de délinquance et contribuer à la tranquillité du quartier.

À quel titre le quartier Croix-Rouge a-t-il été choisi ? Cela a-t-il fait, en amont, l’objet d’une concertation avec le maire Arnaud Robinet ?

Pas moins de 45 quartiers, partout en France, ont été ciblés pour accueillir ces bataillons de la prévention. Ils ont été identifiés sur des critères multiples : le taux de jeunesse de la population, le degré de décrochage scolaire, le niveau de difficulté économique que rencontrent les familles… Nous avons en effet travaillé de concert avec Arnaud Robinet. Croix-Rouge répondait à ces critères, et le projet proposé par le maire est cohérent et ambitieux. Lors de nos échanges, il s’est montré très soucieux de la situation des quartiers de Reims et de l’avenir des jeunes qui y vivent et c’est pourquoi j’ai tenu à être là ce samedi pour installer ce bataillon de la prévention et rencontrer les éducateurs et médiateurs qui seront sur le terrain.

Quel est le message, ce samedi, que vous souhaitez délivrer aux habitants ?

Je veux leur dire qu’il n’y a aucune fatalité. On doit pouvoir vivre sereinement à Croix-Rouge. On doit pouvoir grandir dans un quartier et faire une grande école. À chaque fois que je rencontre des jeunes des quartiers, je suis toujours marqué par l’envie d’émancipation : faire des études, trouver un travail, monter son entreprise, s’épanouir. Nous allons tout tenter pour leur permettre la réussite. Je rencontre aussi des jeunes qui n’y croient plus et se laissent glisser vers une fatalité. À ceux-là, je leur dis que nous mettons les moyens humains et financiers pour les accompagner et les épauler dans l’accomplissement de leurs projets et les protéger des mauvaises rencontres. Mais tout se passe dans la tête, nous ne pouvons pas faire à leur place. Il faut se battre car rien n’est perdu d’avance.

Propos recueillis par Olivier Durand

Une pensée pour Christian Lantenois

Le 27 février dernier, notre collègue Christian Lantenois, photographe à L’union, était violemment agressé dans l’exercice de son travail, alors qu’il couvrait des rixes entre jeunes dans ce même quartier Croix-Rouge, où la situation était tendue depuis plusieurs jours. « Je souhaite avoir une pensée pour Christian Lantenois, glisse Nadia Hai. J’ai lu toute la difficulté de sa rééducation, et je lui apporte tout mon soutien. Cette violence est intolérable et insupportable. Il ne faut jamais s’habituer à ce que l’on agresse des journalistes. Ce n’est pas un fait divers, mais une attaque envers la liberté de la presse, qui est essentielle au bon fonctionnement de notre démocratie. Plus largement, nous ne pouvons pas accepter que nos policiers, nos pompiers, nos enseignants soient violentés alors même qu’ils œuvrent pour le bien de tous. »

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l’union 211127b
Tennis : Bétheny fait le plein

Rendez-vous toujours très attendu, le tournoi du TC Bétheny a encore fait le plein en bloquant les inscriptions à 166 ! De quoi, pour cette édition limitée à 3/6, proposer de superbes tableaux.

À l’image de celui des messieurs (demi-finales à 17 h 30 ce samedi et finale à 15 h 30 demain) pour lequel il est bien difficile d’émettre le moindre pronostic, entre les 3/6 Jérôme Hervot (URT), Nia Lopes (Europe Club), Ronan Bonnefoi (Géo-André) et les 4/6, Guillaume Durant (Bétheny), Jérôme Daix (Géo-André), Eliot Roussel et Thibault Deglave (Cormontreuil). Côté dames (demies cet après-midi, finale à 14 heures demain), place à la jeunesse avec Elsa Luthar (3/6, Cormontreuil) qui devra faire face à la concurrence des 4/6 de Géo-André, Lola Dehu et Clémence Vigneulle.

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l’union 211127a
Tennis : Pierlot en outsider à Épernay

Forcément, l’édition 2021 (demi-finales cet après-midi, finale demain à 15 heures) du tournoi de la Société Nautique d’Épernay aura une saveur spéciale avec le décès du juge-arbitre Philippe Amillet, en cours d’épreuve. Reste que l’ocre du quai de l’Ile Belin a fait recette avec 103 inscrits. Chez les messieurs, tête de série nº1 et seul à la limite des engagements (5/6) Germain André (Chouilly) sera favori devant son partenaire de club, Julien Foucher (15).

À moins que la tornade Amaury Pierlot (15/3, Muizon), récent vainqueur à Witry et Saint-Memmie, ne balaie tout sur son passage !

Ouvert jusqu’à 15, le titre féminin devrait se jouer à ce classement entre Anaïs Leluc (URT) et Lucie Grygiekski (Géo-André).

Sauf si une 15/1 Charlotte Le Flohic (Géo-André) ou Leslie Lancelot (TC Reims) ne crée la sensation.

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l’union 211126c
tennis de table : Dernières à la maison

Reims et Châlons disputent leur dernière rencontre à domicile en 2021 lors de cette 6 e et avant-dernière journée du championnat par équipe.

Demain (17 heures, Géo-André), l’ORTT, sans Cédric Tschanz mais avec Xu Gang, voudra mettre un point d’honneur à bien boucler la première phase de N2 devant Valenciennes après son revers devant le probable futur accédant, Villers-Bretonneux.

Au complet en N2 (17 heures, gymnase Le Corbusier Saint-Memmie), les Châlonnaises du tandem Clémence Legry - Lilou Faillot auront un match intéressant devant Ermont-Herblay, qui joue la montée.

La N3 du duo Eddy Lisima - Arnaud Caballero veillera elle aussi, face à Strasbourg, à bien figurer à la maison pour envisager de terminer dans le trio de tête de son groupe.

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l’union 211126b
Trois voleurs éclairés interpellés

Lundi vers 13 h 30, les agents de sécurité du magasin Leroy-Merlin de Cormontreuil ont intercepté trois jeunes gens qui venaient de voler chacun une lampe de poche. Se déclarant domiciliés au quartier Croix-Rouge, les trois garçons de nationalité algérienne ont affirmé être des mineurs isolés.

Deux ont refusé le test osseux destiné à vérifier leur âge, seul le troisième a accepté. Verdict : il a au moins 19 ans. Présenté au parquet, il a fait l’objet d’un rappel à la loi tandis que ses deux camarades supposés avoir moins de 18 ans, faute de preuves contraires, ont été remis en liberté avec une convocation devant le délégué du procureur chargé des mineurs. Eux aussi se verront notifier un rappel à la loi.

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l’union 211126a
social : Ils manifestent contre un chauffage insuffisant

Selon les locataires, le problème perdure depuis 2 mois dans plusieurs tours de Croix-Rouge. Archive


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Avec les températures frisquettes de ces jours-ci, mieux vaut avoir un chauffage performant. Cela ne semble justement pas être le cas pour des dizaines d’appartements du quartier Croix-Rouge à Reims. Une trentaine de locataires se sont rassemblés mercredi 24 novembre devant l’antenne de quartier de leur bailleur, le Foyer rémois, pour dénoncer un chauffage insuffisant et un défaut d’isolation.

Selon le président du comité des locataires du quartier, Salah Byar, le problème se pose depuis déjà deux mois, mais se fait forcément plus aigu dans le contexte de froid que nous connaissons. « On nous promet 19 degrés, mais pour le moment, on ne les a pas ! » Sont concernés des logements dans les allées des Savoyards, des Landais, des Gascons, et des Tourangeaux.

Juste une affaire de ressenti

Pour le bailleur, « il n’y a en réalité pas de problème de chauffage, les 19º en journée, réglementaires au niveau national, sont bien atteints dans les appartements, cela a été constaté par des sondes ; ce qui se passe, c’est une affaire de ressenti : les locataires ont la sensation d’une température inférieure à la réalité . » Le bailleur rappelle en outre que, pour que la chose soit pertinente, ladite température doit être mesurée au milieu de la pièce, et à 1,20 m de hauteur.

Cela dit, le Foyer rémois ne compte pas rester les bras ballants devant le mécontentement des locataires, et fera passer une sonde dans tous les logements nommément désignés comme problématiques, quatre seulement au total, pour vérifier que sa version est bien la bonne, et sinon, rectifier la situation.

« Les gens se plaignent à l’oral, ajoute le service communication du Foyer, mais concrètement, ils n’avaient pas fait de demande technique à l’agence, c’est dommage… »

Antoine Pardessus

 

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l’union 211125b
Un calendrier de l’Avent inversé pour les démunis

L’équipe du magasin Leroy Merlin La Neuvillette attend vos colis !
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Pour la 4 e année, l’association Deux mains c’est maintenant, qui vient en aide aux sans-abri et aux personnes en situation précaire, lance son opération de Calendriers de l’Avent inversés à Reims et aux alentours.

Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, c’est tout simple. Il suffit de se munir d’une boîte en carton propre et solide (45x35 cm environ), de préciser dessus s’il ira à une femme, un enfant ou un homme, et d’y glisser chaque jour un objet utile (produits d’hygiène, boîtes de conserve, chaussettes, sous-vêtements, bonnets, écharpes, livres, biscuits, gants, boissons…) et/ou des présents pour célébrer Noël (un livre, CD de boîte de chocolat…). Il ne vous reste plus qu’à décorer votre boîte et de la déposer dans l’un des points de collecte suivant (jusqu’au mercredi 15 décembre) : maison de quartier Billard (14, rue Pierre-Taittinger), maison de quartier Maison Blanche (41, boulevard des Bouches-du-Rhône), Leroy Merlin La Neuvillette, mairie de Bezannes.

Avec ces calendriers de l’Avent inversés, l’association pourra gâter ses bénéficiaires lors de la Maraude de Noël du 18 décembre.

 

 

 

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l’union 211125a
Haltérophilie : Reims gagne, Bouly cartonne

 

 

 

En enlevant avec 1 627 points la triangulaire devant Rosendael dans son antre de François-Legros lors de la 2 e journée, Reims poursuit son bon parcours en championnat de France des clubs D1.

Dans le sillage de son Masters 2 de feu Kévin Bouly (40 ans), auteur de trois records de France Élite… seniors – 143 kg à l’arraché, 182 à l’épaulé-jeté ( photo FB club) –, le RHM a capitalisé en vue des 3 e (15 janvier, à Saint-Maur) et 4 e (5 février, Luxeuil-les-Bains) journées.

Il cherchera à terminer à la meilleure place possible, entre 4 et 9, le trio de tête évoluant un cran au-dessus.

 

 

 

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l’union 211123b
Deux ans de prison pour une agression au tournevis

Dans la nuit du 15 au 16 octobre, vers 1 heure, un violent différend familial avait éclaté avenue Bonaparte à Croix-Rouge. L’homme avait frappé la victime à coups de poing et avec un tournevis, sur le front, avant de se rebeller à l’arrivée de la police.

Incarcéré puis jugé la semaine dernière, Frédérick Abena, 26 ans, a été condamné à 18 mois de prison ferme. Le tribunal a également révoqué un sursis de six mois, soit une peine de deux ans de prison à purger.

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l’union 211123a
Les violences sexistes du point de vue des hommes

On donne beaucoup la parole aux femmes cette semaine à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

L’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) a choisi de donner la parole aux hommes à travers une projection-débat sur le thème : « Les hommes face aux violences sexistes et sexuelles ». Ce sera ce mardi 23 novembre, à 17 h 30 dans l’amphithéâtre 10 du campus Croix-Rouge à Reims. Un documentaire sera projeté qui sera suivi d’un échange avec le réalisateur et différents acteurs de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

L’entrée est ouverte à tous et gratuite. Attention, le passe sanitaire sera demandé à l’entrée.

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l’union 211122a
Croix-Rouge, nouvelle allée

Il s’agit d’aménager une allée piétonne entre l’avenue Blum et la rue Morisot, dans le cadre des travaux de renouvellement urbain du quartier, à l’emplacement laissé libre par la démolition de l’immeuble nº2 esplanade Paul-Cézanne, et dans la prolongation d’une allée existante.

Coût : 98 000 €, financé par la Ville. Le chantier a démarré le 2 novembre et va s’étaler jusqu’au 3 décembre. Durant les travaux, la circulation sera ponctuellement limitée rue Berthe-Morisot et les piétons seront invités à suivre la déviation mise en place.

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l’union 211120b
Aujourd’hui : Rencontre avec Christian Séguret

À l’occasion de la parution de son livre Guitar talk, Christian Séguret évoque quelques-unes de ses plus belles rencontres avec les guitaristes renommés qu’il a eu la chance d’interviewer au cours de 40 années de carrière.

À 14 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Entrée libre.

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l’union 211120a
Ivre, il percute un garage et prend la fuite

 

 

Dans la nuit du 13 au 14 novembre, vers 4 h 30, un fracas avait réveillé un couple domicilié rue Lucien-Daillencourt, près du château d’eau de Croix-Rouge : un fourgon Jumper venait de percuter la porte de leur garage.

Peu disposé à se faire connaître, l’auteur de l’accident prenait la fuite à pied. Se présentait ensuite le propriétaire du fourgon, qui déclarait se l’être fait voler.

Problème  : une vidéosurveillance l’a formellement identifié comme étant le fuyard. Tchadien de 26 ans domicilié à Reims, l’homme roulait sans permis et avait manifestement bu (il a refusé le dépistage). Jugé dans le cadre d’un plaider-coupable, il a accepté d’être condamné à quatre mois de prison avec sursis probatoire, et à l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

 

 

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l’union 211119b
AUJOURD’HUI

Rencontre avec Mohammed Aïssaoui Journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui vient présenter son dernier ouvrage, « Les Funambules » paru aux éditions Gallimard en 2020.

À 14 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Entrée libre.

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l’union 211119a
Rencontre avec Christian Séguret

À l’occasion de la parution de son livre « Guitar talk », Christian Séguret évoque quelques-unes de ses plus belles rencontres avec les guitaristes renommés qu’il a eu la chance d’interviewer au cours de 40 années de carrière.

Samedi à 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Entrée libre.

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l’union 211118b
Un incendiaire dans l’ascenseur

Dimanche vers 20 heures, des détritus ont brûlé dans l’ascenseur du 16 groupe Eisenhower, à Croix-Rouge. Les parois ont été noircies. Évidemment, le feu n’a pas pris tout seul, d’autant que mardi vers 4 heures, toujours au 16, des détritus ont été incendiés dans le hall…

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l’union 211118a
Deux voitures en feu sur le parking

Mardi vers 20 heures, une voiture non identifiable a brûlé sur un parking de la place Maurice-Utrillo. D’origine suspecte, l’incendie a détruit une Ford Fiesta par propagation.

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l’union 211117a
Tennis : Pierlot confirme à Saint-Memmie

Décidément, Amaury Pierlot (15/3, Muizon) a le vent en poupe en cette fin d’année civile. Déjà vainqueur à Witry-lès-Reims avec des « perfs » à 3/6 et 5/6, le Muizonnais a récidivé à Saint-Memmie en s’adjugeant logiquement cette épreuve limitée à 15/1. Opposé en finale au vétéran Cédric Mouton (15/2, ASPTT Châlons), il s’est imposé 7-6, 3- 1, son adversaire devant abandonner en raison d’une douleur au dos. Du côté des dames, Aurélie Piron (15/2, Sézanne) a bousculé la hiérarchie en venant à bout de la tête de série nº1 Mickaelle Balloir (15/1, Géo-André) sur le score de 6-2, 2-6, 6-4.

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l’union 211116a
Justice tribunal correctionnel : Couteau contre taser

Le 7 octobre, jalouse de la nouvelle relation de son ex, une demoiselle se présente chez lui pour régler des comptes, allée des Provençaux à Croix-Rouge (malgré une interdiction judiciaire de le rencontrer à la suite d’une condamnation pour violences).

Sitôt la porte ouverte, l’homme se fait menacer avec un couteau de cuisine. La visiteuse s’enfuit avant l’arrivée de la police puis revient, toujours armée du couteau avec lequel elle tente de frapper son ex en présence de la patrouille…

Sommée de lâcher le couteau, la jeune femme refuse. Elle le brandit au-dessus de sa tête, face aux policiers qui tentent de la désarmer à coups de pied. Ils sont finalement obligés de l’électriser avec le Taser. Une fonctionnaire est blessée lors de l’interpellation. Dans le sac à main de la prévenue sont découverts deux autres couteaux et une paire de ciseaux.

Écrouée le 8 octobre dans l’attente de son procès, Kimberley Didier, 21 ans, a été condamnée à cinq mois de prison ferme. Le tribunal ne s’est pas opposé à un aménagement de la peine sous surveillance électronique à domicile.

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l’union 211115b
FAITS DIVERS : Ils jouaient les Fangio à la Croix-Blandin

La police a fait de la lutte contre les rodéos urbains l’une de ses priorités. Illustration
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Deux jeunes majeurs ont été cueillis par la police, vendredi soir, alors qu’ils s’amusaient à faire des « drifts ». Ils ont fini la nuit au poste.

Le ministère de l’Intérieur les a dans le collimateur. Qu’ils soient en voiture ou juchés sur un quad, les amateurs de rodéo urbain pourrissent la vie des habitants.

Sans permis, mais drogué

Vendredi soir, peu avant 23 heures, deux d’entre eux ont été interpellés par la police au volant de leur voiture, alors qu’ils s’amusaient à faire des « drifts », c’est-à-dire des dérapages pied au plancher, dans la zone de la Croix-Blandin, en périphérie de la ville.

Le duo de choc a été placé en garde à vue. Le premier, âgé de 19 ans, est reparti avec une convocation devant le délégué du procureur. Le second, du même âge, cumulait le fait de conduire sans permis et sous l’empire de produits stupéfiants.

Les suites judiciaires lui seront notifiées à l’issue des résultats de ses analyses toxicologiques. Son frère, qui l’accompagnait dans le véhicule, est reparti avec une convocation devant le délégué du procureur. Il avait sur lui 3,89 grammes de résine de cannabis.

Les rodéos font l’objet d’une surveillance accrue depuis plusieurs mois. Le 18 juin, une quinzaine de policiers nationaux et municipaux avaient mené une opération coup de poing visant spécifiquement les deux-roues. Deux secteurs avaient été ciblés dans la ville : le rond-point de la Chaise-au-Plafond à Croix-Rouge et celui de la rue Rossini à Wilson. Une quinzaine de pilotes avaient été contrôlés. Ce jour-là, aucune infraction n’avait été constatée.

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l’union 211115a
Environnement : Les bâtiments municipaux vont carburer au vert

Le raccordement va se faire en deux temps et concerne des bâtiments municipaux du quartier. Archive Aurélien Laudy
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Reims Lors de la dernière séance du conseil municipal, il a été acté le raccordement au réseau de chauffage urbain de plusieurs bâtiments municipaux, du quartier des Châtillons, pour 2022 et 2023.

Les élus du conseil municipal viennent de donner le feu vert au maire de Reims.

Au cours des prochains mois, « plusieurs établissements municipaux situés dans le quartier des Châtillons vont être raccordés au réseau de chauffage urbain qui est géré depuis la chaufferie du quartier Croix-Rouge » , explique Éric Quénard, conseiller municipal de l’opposition et rapporteur de la délibération.

Un raccordement qui se fait dans le cadre d’un contrat de délégation de service public conclu en 2003 avec la Soccram, devenue ensuite une filiale d’Engie Solutions.

Un déploiement en deux temps

Ça va se faire en deux temps. Arnaud Robinet a donné quelques éclaircissements sur le calendrier. « En 2022, ce sera le raccordement des groupes scolaires Mougne-Tixier, Cavalier de la Salle, le stade Marcel Thil et la piscine Louvois. Puis, en 2023, ce sera le raccordement du groupe scolaire et du gymnase Vasco-de-Gama ainsi que de la maison de quartier Châtillons. »

Le maire va signer également des conventions de raccordement et des polices d’abonnement au réseau de chauffage urbain.

Le coût de l’aménagement et du raccordement est de 645 208 € pour les sites devant être raccordés en 2022 et de 362 767 € pour les sites devant être raccordés en 2023.

« Une convention de vente des Certificats d’économie d’énergie liée aux opérations de raccordement au chauffage urbain pour un montant prévisionnel de 67 058 € est aussi prévue », a également précisé le maire de Reims.

La chaufferie bois rayonne sur plusieurs quartiers

Dans le quartier Croix-Rouge, sa cheminée surplombe la voie du Rouillat, du haut de ses 72 mètres. Construite en 2011, cette chaufferie alimente une partie du quartier Croix-Rouge mais aussi de Croix-du-Sud, Pays-de-France et Val-de-Murigny. Mise en service à la fin de l’année 2012, elle fournit actuellement en chauffage et en eau chaude sanitaire à 17 000 logements, majoritairement à partir de l’incinération des déchets du Centre de valorisation énergétique. Elle alimente aussi en chauffage une partie du CHU (Maison-Blanche, Robert-Debré, Résidence Roux), des écoles, collèges et lycées de Croix-Rouge et du Val de Murigny ou encore l’université. D’ailleurs, en octobre 2019, la chaufferie urbaine du Grand Reims a été choisie par la ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne et la secrétaire d’État, Emmanuelle Wargon, comme un exemple parfait de transition énergétique.

Aurélie Beaussart

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l’union 211114b
Tennis : Attention à Pierlot à Saint-Memmie

Limité à 15/1, le tournoi du tournoi du TC Saint-Memmie devrait logiquement se jouer à la limite des engagements entre Julien Achekjian (Géo-André), Luc Terrieres (Verdun), Aurélien Meunier Ferry (Oury) et Yann Delaval (Saint-Memmie). Reste qu’Amaury Pierlot (15/3, Muizon) fait figure d’épouvantail après son titre à Witry-lès-Reims et ses « perfs » à 3/6 et 5/6 !

Du côté des dames, Mickaelle Ballour (15/1, Géo-André) sera favorite devant Aurélie Piron (15/2, Sézanne), Ninon Biche (15/3, Fismes) ou Aurélie Jacquot (15/4, TC Ménéhildien).

Demi- finales messieurs ce dimanche à partir de 9 heures ; finale dames à 13 heures ; finale messieurs à 14 h 30.

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l’union 211114a
Football américain : Détection à Reims aujourd’hui

Le club des Wildcats de Reims organise une journée de détection et de sélections au niveau Grand Est et Hauts de France ce dimanche au stade Géo-André, de 10 à 17 heures. Ça concerne les catégories U16 et U19.

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l’union 211113b
Tennis : Pour qui la première à Dormans ?

Pour son premier tournoi d’automne, limité à 2/6, le TC Dormans a réuni 97 participants sur deux tableaux.

Dans celui des messieurs, le titre devrait logiquement se jouer à 3/6 entre Lelio Nicoli (Villeneuve-Saint-Germain), Charles Gilles (Chouilly), Corentin Fazilleau (Saint-Memmie), Victor Dumont (Cormontreuil), Issey Chaudré et Jérôme Hervot (URT Reims).

Chez les dames, Maêva Spooner sera favorite (4/6, Géo-André) devant Juliette Leroux (5/6, URT Reims). Finales dames demain, à 14 heures, et messieurs à 15 h 30.

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l’union 211113a
justice tribunal correctionnel : Le caillasseur d’une voiture de police condamné

Cette consigne n’avait pas été respectée, un jour d’octobre 2020, dans une allée de Croix-Rouge. Illustration F.C.
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Alors qu’il surveillait le véhicule pendant une intervention de ses collègues, un policier pris à partie par des jeunes avait dû se replier sous les jets de pierres.

Septième comparution en seulement cinq mois pour Kensley Fils-Aimé. Domicilié à Croix-Rouge mais actuellement détenu, le jeune homme âgé de 20 ans purge depuis cet été quinze mois de prison : six mois pour l’agression d’un chauffagiste au groupe Eisenhower, trois mois de sursis révoqués, six mois pour avoir insulté et menacé de mort un geôlier du commissariat après son arrestation pour un parloir sauvage. Les autres affaires ont été sanctionnées par du sursis, notamment un jet de bouteille sur une patrouille.

On reste dans la même thématique avec ce nouveau dossier jugé en visioconférence depuis la maison d’arrêt de Châlons, lieu de détention du prévenu. Le 15 octobre 2020 à midi, la police intervient pour un différend familial allée Maurice-Lemaître à Croix-Rouge. L’un des équipiers reste dans la voiture pour la surveiller. Cinq ou six individus s’approchent et l’interpellent verbalement. La situation devient tendue, obligeant le policier à démarrer et faire demi-tour pour se replier. Quatre pierres heurtent le véhicule (une sur l’aile arrière droite, les autres à gauche).

Une chevelure rouge compromettante

L’un des caillasseurs avait une chevelure particulière : elle était « rouge d’un côté » . Or, les policiers repèrent à proximité Kensley Fils-Aimé, chevelure rouge du même côté que celui remarqué par leur collègue. Il l’identifie, mais en garde à vue comme lors du procès cette semaine, le garçon, s’il reconnaît sa présence sur les lieux, affirme n’avoir rien fait.

« Je suis passé avec deux personnes J’ai vu le policier. Je lui ai dit bonjour. Il a baissé la vitre et m’a répondu gentiment, mais y a un p’tit con avec qui j’étais qui a lancé le caillou. Je ne dirai pas qui c’est. C’est un p’tit qui traîne au quartier. J’ai rien à voir avec ça. Ce sont des trucs d’enfants. Ce n’est pas mon délire. Je n’ai pas que ça à perdre de brancher les keufs. En plus, ce jour-là, j’étais de bonne humeur. »

Ses dénégations n’ont pas convaincu. S’agissant de faits antérieurs à tous les autres dossiers qui lui valent d’avoir pris un abonnement au tribunal, Kensley est condamné à deux mois de prison avec sursis.

Fabrice Curlier

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l’union 211112a
tennis de table nationale 2 : Choc pour Reims et Tschanz

Le Suisse de l’ORTT en séance rémoise, ce soir. DR
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« Nous n’avons pas la pression. » Joint hier à Laško (Slovénie), où il a été éliminé la veille au 2 e tour de l’Open international par un Bélarusse (150 e mondial), Cédric Tschanz retrouve ses coéquipiers rémois, ce soir, pour un entraînement collectif avant le match au sommet de la poule, demain (17 heures) à Géo-André, devant Villers-Bretonneux, avec quatre de ses étrangers dans le Top 100 hexagonal. Dont l’Iranien Amir Hossein Hodaei (nº 35), 168 e mondial, qui vient de s’imposer sur un Challenger Séries en Allemagne, au début du mois. Quand le meilleur classement olympien est celui de Tschanz (310 e mondial).

« C’est une équipe très forte, nous n’aurons rien à perdre, et, en sport, tout peut arriver » , reprenait le Suisse de 21 ans, « professionnel cette saison » , qui a disputé l’Euro-2017 juniors et les Mondiaux-2018 avec la sélection helvétique seniors.

Bâlois, du tennis à la table

Originaire de Bâle, ville d’un certain Roger Federer, pratiquant « le tennis jusqu’à 10 ans » avant de basculer vers une raquette moins grande, Cédric Tschanz voulait découvrir « une autre expérience, hors de Suisse » , une fois l’école terminée. Le contact s’est établi via Michel Martinez (ex-international, treize fois champion de France), « joueur en France, et aussi avec Lucas (Créange), que je vois sur les compétitions internationales » , poursuit, dans un français plus que respectable, celui qui parle allemand.

« Reims m’a très bien accueilli, tout le monde est très gentil » , poursuit, sous contrat avec l’ORTT, l’un des éléments, chez lui, du TT Rio-Star Muttenz. Avec Xu Gang en bord de table (comme mercredi lors de l’Open handisports - sports adapté de Saint-Quentin-en-Yvelines, où il suivait Lucas Créange, qui en a ramené l’argent, battant en demies le champion paralympique de Tokyo, le Hongrois Peter Palos) et ses coéquipiers Bodé Kayodé, Maxime Boehler et Lucas Créange, il tentera de renverser la montagne picarde, pour croire à l’ascension « en N1 ».

Et les sommets, vus de Suisse…

Ch.D.

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l’union 211111a
Justice cour d’appel : Six ans ferme au chauffard qui a tué un collégien

Le garçon âgé de 12 ans avait été fauché sur un passage du boulevard Barthou, le 10 octobre 2019, alors qu’il rentrait d’une promenade avec son père. Archives F.C.
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La cour d’appel a réduit d’une année la peine prononcée contre le chauffard qui avait mortellement percuté un collégien et pris la fuite, en 2019 boulevard Barthou.

La peine reste sévère, mais réduite d’une année par rapport à celle que le tribunal correctionnel de Reims avait prononcée en mai dernier pour « homicide involontaire aggravé » . Hier, dans son arrêt rendu en délibéré, la cour d’appel a condamné à six ans d’emprisonnement l’automobiliste qui avait pris la fuite après avoir mortellement percuté un collégien de 12 ans sur un passage du boulevard Louis-Barthou, au quartier Wilson.

À l’audience du 13 octobre (L’union du 14), l’avocat général avait requis la confirmation des sept ans de prison prononcés en première instance, mais sans s’opposer à ce qu’une partie soit assortie d’un sursis probatoire. Il n’a pas été suivi par la cour.

interpellé en prison

Scolarisé en 5 e au collège Paul-Fort, le jeune Valentin revenait d’une promenade avec son père, le 10 octobre 2019 à 22 h 50, lorsqu’un 4x4 le fauchait sur le passage piéton. Projeté à une distance de 67 mètres, il succombait à ses blessures quatre jours plus tard. Le véhicule se révélait être une Jeep Renegade de location qui passait de mains en mains dans le quartier Croix-Rouge.

Identifié puis interpellé en février 2020 à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne où il avait été incarcéré entre-temps pour un trafic de stupéfiants établi place Georges-Braque à Croix-Rouge, Fatah Merdji, alors âgé de 18 ans, avait nié être le conducteur, avant de l’avouer le 25 mai dernier à l’audience du tribunal correctionnel. Il roulait sans permis, tous feux éteints, et a toujours maintenu ne pas avoir bu ce soir-là, alors que les trois passagers qui l’accompagnaient avaient déclaré avoir enchaîné les gorgées de vodka, à même la bouteille. L’irréparable commis, Fathal Merdji s’était occupé de cacher le 4x4 dans un parking souterrain de la place Maurice-Utrillo, où la police ne l’a retrouvé qu’après son arrestation.

L’un des passagers du 4x4 était mineur, les deux autres âgés de 18 et 21 ans à l’époque des faits. Également jugés le 25 mai, ils furent condamnés à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis pour l’un, un an avec sursis pour l’autre. Ils n’avaient pas fait appel.

Fin de cavale dans un appartement squatté

Libre sous contrôle judiciaire le jour de sa comparution devant le tribunal le 25 mai 2021 (sa détention provisoire n’avait pu excéder un an, maximum légal), Fatah Merdji avait profité du délibéré pour s’éclipser et ne fut retrouvé que le 17 juillet, par hasard, dans l’appartement d’une personne handicapée qu’il squattait avec des amis place Maurice-Utrillo au quartier Croix-Rouge.

La police y était intervenue à la suite de graves violences commises sur le locataire. Fatah Merdji n’a pas été impliqué dans ces violences, pour lesquelles un camarade a été condamné à trois ans de prison ferme.

Les faits

Le 10 octobre 2019 à 22 h 50, un collégien de 12 ans, Valentin, est fauché sur un passage par un 4x4 qui prend la fuite, boulevard Barthou à Reims. Il meurt quatre jours plus tard.

Le 12 février 2020, les quatre occupants du 4x4, dont un mineur, sont arrêtés puis mis en examen.

Le 25 mai 2021, les trois majeurs sont jugés par le tribunal correctionnel de Reims. Conducteur du 4x4, Fatah Merdji est condamné à sept ans de prison ferme mais il profite du délibéré pour s’éclipser.

Le 17 juillet 2021, appelée pour l’agression d’un locataire handicapé à Croix-Rouge, la police découvre Fatah Merdji dans l’appartement de la victime. Écroué, il fait appel. L’affaire est rejugée le 13 octobre.

Dans son délibéré rendu hier, la cour d’appel de Reims ramène la condamnation de Fatah Merdji à six ans d’emprisonnement.

Fabrice Curlier

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l’union 211110a
l’année des projets

Arnaud Robinet a énuméré les projets qui devraient commencer à se concrétiser l’an prochain. Parmi les plus emblématiques, belle-mère, on peut citer : « La 2 e phase de rénovation de la Porte de Mars, la restauration de l’orgue de Saint-Jacques, la réhabilitation du musée des Beaux-Arts, l’extension de l’école Joliot-Curie, transformation complète de la maison de quartier des Châtillons, la restructuration de la place Colin », mais aussi la poursuite de chantiers au long cours comme la place René-Clair, l’hôtel de ville, ainsi que la livraison des Basses promenades, l’Arena, la nouvelle école Mougne-Tixier…

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l’union 211109c
Tennis : La surprise Pierlot à Witry

Avec 90 inscrits soit une fréquentation similaire aux éditions précédentes, le tournoi du TC Witry-lès-Reims a été marqué par le parcours tout autant brillant qu’étonnant d’Amaury Pierlot (15/3, Muizon). Vainqueur à 3/6 (6-1, 6-7, 6-4) devant Bonnefoi (3/6, Géo-André) – en demi face à la tête de série nº 1 Ronan Bonnefoi (Géo-André), le Muizonnais a récidivé au stade ultime (7-5, 6-3) sur l’expérimenté Cyril Pusset (5/6, Cormontreuil). « Ma défaite est logique. Sa victoire la veille l’a mis en confiance. Il a fait un bon match. Il joue 4/6 ! » , reconnaissait, beau joueur, le Cormontreuillois. Chez les +35 ans, Massin (La Muire) s’est défait en finale (deux fois 6-1) du Taissotin Petit-Jean.

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l’union 211109b
Tennis - Tournoi de l’URT Reims : Le titre pour Habert

Lisa-Marie Habert a remporté la finale féminine en trois sets, face à Jackie Lassaux.Archives
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Limité à 0, le tournoi de l’Union Rémoise de tennis a vécu une passionnante édition 2021, forte de 215 engagés. Chez les messieurs, comme l’on pouvait s’y attendre, la finale a opposé les deux favoris à 1/6, à savoir Gabriel Andruejol (Gueux) et Thomas Mathieu (Montfermeil). Vainqueur avec autorité en demi-finale du revenant et ancien négatif (–15) Manuel Soumet, le Montfermeillois a confirmé en s’imposant en finale (6-2, 6-2), au terme d’un match de qualité entre deux joueurs qui étaient jusque-là à une victoire partout.

Pas de surprise du côté des dames où Jackie Lassaux (2/6, URT) a affronté au stade ultime Lisa-Marie Habert (3/6, TC Reims). Reste qu’au terme d’un long et indécis combat, la sociétaire du TCR a bousculé la hiérarchie avec un succès 3-6, 6-3, 7-5.

De notre correspondant Nicolas Gassmann

RÉSULTATS

DAMES. – Quarts de finale : Molinaro (15, Géo-André) bat Picquot (5/6, URT) 6-3, 6-3 ; Bourgeois (5/6, Cormontreuil) bat Dehu (4/6, Géo-André) 6-3, 6-2. Demi-finales : Habert (3/6, TC Reims) bat Molinaro 6-2, 6-1 ; Lassaux (2/6, URT) bat Bourgeois 6-1, 6-4. Finale : Habert bat Lassaux 3-6, 6-3, 7-5.

MESSIEURS. – Quarts de finale : Mathieu (1/6, Montfermeil) bat Dumont (3/6, Cormontreuil) 6-4, 6-0 ; Soumet (2/6, Cormontreuil) bat Deglave (4/6, Cormontreuil) 6-3, 6-3 ; Chaudré (3/6, URT) bat Bonnefoi (3/6, Géo-André) 6-3, 6-3 ; Andruejol (1/6, Gueux) bat Hervot (3/6, URT) 6-4, 6-1. Demi-finales : Mathieu bat Soumet 6-3, 6-2 ; Andruejol bat Chaudré 6-0, 6-4. Finale : Mathieu bat Andruejol 6-2, 6-2.

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l’union 211109a
transports : Le tram perturbé plusieurs jours

Les travaux devraient durer entre trois et quatre jours. Jeudi, tout devrait donc être réglé, à en croire les premiers retours.
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Un camion-grue a arraché des câbles, ce lundi, provoquant l’arrêt des tramways au niveau de la médiathèque Croix-Rouge. Des bus de substitution sont mis en place. Le réseau des transports publics espère réparer les dégâts d’ici trois à quatre jours.

Le retour à la normale n’est pas pour tout de suite. L’accident qui a eu lieu ce lundi vers 6 h 30 au niveau de l’arrêt médiathèque Croix-Rouge, a détruit une trentaine de mètres linéaires de câbles. « Ce matin, au niveau de la médiathèque Croix-rouge, un camion-grue a accidentellement arraché une ligne aérienne alimentant le tramway en électricité » , souligne Citura. L’incident s’est produit dans « le triangle » , zone qui symbolise le croisement des deux lignes. Quelques tramways circulaient déjà à cette heure matinale.

Un camion-grue avec un bras articulé utilisé pour les conteneurs enterrés est en cause

Les accès au site ont été très vite sécurisés avec des rubalises installées entre les arrêts Médiathèque Croix-Rouge et Léon-Blum. Ceci afin d’empêcher les piétons et les véhicules de gêner le travail des équipes techniques. C’est un camion-grue avec un bras articulé qui n’était pas replié qui est en cause. Il est utilisé pour les conteneurs enterrés. Le bilan humain aurait pu être plus grave puisque le contact entre la ligne aérienne et l’engin a mis à mal le poids lourd incriminé et de l’huile s’est répandue sur la chaussée.

« La circulation est perturbée et cette situation devrait durer plusieurs jours » , nous apprend le réseau de transports publics de l’agglomération de Reims. Les équipes d’Alstom espèrent résoudre le problème d’ici trois à quatre jours. Si les tramways circulent normalement entre Neufchatel et Campus Croix-Rouge, des bus de substitution sont mis en place entre Campus et l’hôpital Debré « toutes les 10 à 15 minutes environ » . Ces mêmes navettes circulent entre Campus et la gare Champagne TGV « toutes les 30 minutes environ ».

Ce lundi soir, d’autres bus de substitution ont été mis en place au nord de la ligne, après l’arrêt Jean-Macé, seulement pour les horaires de nuit. L’objectif est de gérer au mieux l’ensemble du réseau. Un point d’étape sera fait ce mardi après-midi.

En août, la ligne figée

Début août, le réseau des transports publics de l’agglomération de Reims, informait que des problèmes techniques survenus le dimanche 1 er août faisaient que la ligne de tramway était figée. Le problème touchait l’infrastructure, et des techniciens d’Alstom étaient entrés en action. Il s’agissait d’une panne sur un câble d’alimentation électrique, câble sectionné ou endommagé, en lien avec un dispositif de sécurité. Elle se situait dans un secteur compris entre le campus et la Comédie.

Jean-Marie Cornuaille

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l’union 211106a
Deux opérations anti-rodéos

Hier après-midi, la police nationale a réalisé deux opérations « anti-rodéos » , l’une à Croix-Rouge, l’autre à Wilson. Trente-cinq véhicules et trois scooters ont été contrôlés, deux verbalisations effectuées (une non-présentation de permis et une non-présentation de carte grise).

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l’union 211105b
tennIs REImS URT : Lassaux en terrain connu

Jackie Lassaux et Gabriel Andruejol en têtes d’affiche sur les courts rémois. Archives
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Épreuve désormais très attendue de la fin d’année civile, le tournoi de l’Union Rémoise de Tennis a encore fait le plein avec 215 inscrits sur, uniquement, deux tableaux.

Soumet en trouble-fête

Si celui des messieurs n’a pas atteint la limite (0) des engagements, il n’en demeure pas moins qu’il s’annonce passionnant avec une finale attendue à 1/6 entre Gabriel Andruejol (Gueux) et Thomas Mathieu (Montfermeil). À moins que le vétéran et ancien négatif Manuel Soumet (2/6, Cormontreuil) ne crée la sensation avec son tennis toujours très inspiré.

À suivre également les 3/6 Victor Dumont et Mathieu Van Aal (Cormontreuil), Noa Lopes (Europe Club), Ronan Bonnefoi (Géo-André) ainsi que les locaux Issey Chaudré et Jérôme Hervot.

Du côté des dames, sur « ses » courts de la rue des Bons Malades, Jackie Lassaux (2/6, URT) sera favorite devant Lisa-Marie Hubert (3/6, TC Reims).

Là aussi, Lola Dehu (4/6, URT) et les 5/6 Alix Bourgeois (Cormontreuil) et Tamara Picquot (URT) devraient, elles, être réduites au rôle d’outsiders.

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l’union 211105a
justice : Les locataires Airbnb refusaient de partir

Pas toujours sympa d’avoir pour voisins des locataires Airbnb. Et pour les propriétaires aussi, parfois ça pique.

Le 27 mars 2021 à 15 heures, c’est toujours la nouba dans un appartement de l’avenue de Laon lorsque les policiers se présentent sur le palier. Les occupants auraient dû quitter les lieux à 10 heures. Ils ont d’abord envoyé balader la femme de ménage, puis le propriétaire. Alertés par celui-ci, les agents n’ont pas plus de succès : on refuse de leur ouvrir et malgré la musique à tue-tête, une policière qui réitère l’ordre entend une voix masculine lui répondre par des injures extrêmement grossières et sexistes. Elle garde son sang-froid, à la différence du propriétaire qui défonce la porte au pied-de-biche.

Quatre relaxes, une condamnation

Une jeune fille et trois garçons originaires de Croix-Rouge sont présents. Des bouteilles d’alcool gisent un peu partout, une odeur de cannabis flotte dans l’air, les occupants sont arrêtés et tout ce petit monde s’est retrouvé mardi au tribunal, accusé d’avoir arraché un lavabo, rayé des meubles et cassé des chaises.

Problème : le constat des dégâts n’a pas été effectué par la police mais par le propriétaire ultérieurement, ce qui n’a pas la valeur d’un procès-verbal. Les prévenus contestent les dégradations et faute de PV, impossible d’établir si ces dégâts sont antérieurs, concomitants voire postérieurs à leur location. C’est donc sans surprise que les quatre jeunes gens sont relaxés des dégradations. En revanche, identifié comme étant celui qui avait copieusement insulté la fonctionnaire de police à travers la porte, Aissam Tamimi, 26 ans, est condamné à trois mois de prison ferme qu’il pourra effectuer sous un mode aménagé.

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l’union 211104b
faits divers : Une quinzaine de voitures accidentées

Ces derniers jours ont été marqués par une foultitude d’accidents entre voitures. Samedi vers 14 h 30, quatre d’entre elles se sont percutées avenue du Général-de-Gaulle, sans faire de blessé.

Dimanche à 0 h 10, un automobiliste a heurté un arbre après avoir loupé un virage rue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie. Il avait trois passagers – dont un a été blessé – tandis que lui devait bien se porter car il a pris la fuite à pied…

Lundi à 15 heures, à la suite d’un accrochage au croisement de l’avenue de Laon et la rue Regnesson, la police a dû mettre fin à un différend entre les deux conducteurs.

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l’union 211104a
justice : Le zombie qui importunait les collégiennes condamné

Le 21 septembre, une collégienne de 12 ans qui attendait le tramway à la station Arago a été terrorisée par un inquiétant personnage. Archives F.C.
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Reims Jusqu’ici, de son regard inexpressif, il se contentait de fixer des jeunes filles et de les suivre dans les rues de Croix-Rouge. Le 21 septembre, il a attrapé l’une d’elles.

Bonjour ! Enchanté. » Ce sont les deux seuls mots que le tribunal entendra sortir de la bouche de Saïd Tounsi. Les questions de la présidente, ses relances et même celles de son avocat n’y feront rien ; l’homme s’était mis en tête de ne pas parler, et il ne parlera plus tout au long de son procès pour des « violences » commises sur une collégienne de 12 ans à la station de tramway Arago, le 21 septembre avenue Bonaparte.

Connu dans le quartier pour suivre les jeunes filles, le prévenu s’est vu attribuer le surnom peu glorieux de pédophile

Avec sa queue-de-cheval, son regard inexpressif et sa « démarche zombique » , dixit son propre avocat, Saïd Tounsi est bien connu à Croix-Rouge. Depuis le temps que cet homme de 43 ans « traîne autour des établissements scolaires du quartier » , qu’il se poste « devant le collège, le Carrefour » ou « la boulangerie » pour « fixer les jeunes filles » et les « suivre » dans la rue, il s’est vu attribuer le surnom peu glorieux de « pédophile » . Mais jamais jusqu’alors, il n’avait franchi la ligne blanche avec des mineurs (envers les adultes, c’est autre chose : 22 condamnations depuis 1997 pour vols, violences, outrages, dégradations, auxquels s’ajoutent stups et ports d’arme).

Ce 21 septembre vers 16 h 30, une collégienne de 12 ans attend le tramway avec une copine à la station Arago. Saïd Tounsi s’amène sur le quai, avec sa démarche de « zombie » . Il s’arrête devant des gens, refait quelques pas, s’arrête encore, reprend sa progression vers l’adolescente qu’il interpelle par ces mots : « Attends, j’arrive ! »

Arrêté canette de bière à la main

La jeune fille n’a pas le temps de réaliser que l’individu l’attrape par le bras. Elle réussit à se dégager et s’enfuit en courant avec son amie.

Saïd Tounsi est arrêté trois jours plus tard, alors qu’il divague « avec une canette de bière 8.6 à la main » . Son alcoolisation chronique est d’ailleurs un autre élément de sa personnalité que le psychiatre commis en garde à vue a bien du mal à cerner en raison de son refus de répondre aux questions. Il diagnostique quand même une « dangerosité criminologique élevée » .

L’affaire aurait dû être jugée en comparution immédiate mais un renvoi est ordonné, Saïd Tounsi incarcéré, le temps de réaliser une autre expertise. Peine perdue : là aussi, il refuse de coopérer. « J’ai rien à dire ! J’irai faire mon expertise au CMP quand je serai dehors. » CMP, ou centre médico-psychologique, sigle dont l’usage par le prévenu trahit sa connaissance du milieu, lui qui a déjà eu des antécédents psychiatriques.

Interdit de tramway

Le mutique a comparu mardi, en l’absence de la collégienne toujours traumatisée (lire ci-dessous). Avocat du prévenu, M e Jean Roger regrette que l’on puisse juger quelqu’un sans savoir s’il est pénalement ou non responsable des faits reprochés. « Avec tout le respect que je dois à M. Tounsi, il faut quand même reconnaître qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans sa tête. »

Le tribunal l’a cependant condamné à six mois de prison dont la moitié assortie d’un sursis probatoire. Maintenu en détention, il aura l’obligation de se soigner, de travailler et ne plus approcher « à moins de 200 mètres » de toutes les stations du tramway de Reims. Il va devoir calculer en permanence.

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l’union 211103a
justice : Jugé deux fois en deux heures pour un vol et une agression

La Justice a vu double, hier, avec la comparution d’un prévenu lors de deux audiences différentes.
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Hier, sitôt condamné pour un vol de vélo, un détenu a rejoint une autre salle du tribunal pour répondre de la sauvage agression d’une jeune femme à Croix-Rouge.

L’escorte pénitentiaire a rentabilisé son déplacement, hier après-midi, en conduisant Miloud Touahri au tribunal judiciaire de Reims. Domicilié au quartier Croix-Rouge quand il n’est pas détenu, cet homme de 50 ans au casier lourd de 20 condamnations a d’abord comparu à l’audience de 14 heures pour la tentative de vol d’un vélo, le 6 avril 2021 rue de Talleyrand au centre-ville. Il s’activait à découper l’antivol – sous l’objectif d’une caméra de vidéosurveillance… – lorsque la police lui est tombée dessus. Toxicomane, il escomptait revendre le vélo pour se faire de l’argent.

Condamné à deux mois de prison, puis évacué le temps d’un exercice incendie (lire ci-dessous), Miloud Touahri est revenu à 16 heures dans une autre salle, celle des comparutions immédiates pour répondre d’un dossier bien plus grave qui avait été renvoyé le 7 octobre.

Le 5 octobre vers 4 h 30, alors qu’une soirée se termine chez lui, l’homme « pète un câble » et devient « comme fou » . « J’avais fumé de la cocaïne. » Effrayé, un jeune couple s’empresse de partir mais leur hôte les course esplanade Eisenhower. Le garçon parvient à s’enfuir, pas la demoiselle. « J’ai trébuché. Il s’est jeté sur moi. Il m’a mis des coups de poing sur la tempe, un coup de tête. Il m’a tirée par les cheveux, il m’a giflée, il m’a étranglée, il a déchiré mon pyjama et m’a serré fortement les deux seins. Il menaçait de me tuer si je continuais à crier. Il m’a dit : Tu vas voir ce que je vais te faire ! Je vais t’amener dans les buissons de Saint-John-Perse. Je vais te violer ! »

Tirée par les cheveux jusqu’au parc

Pendant ce temps-là, culpabilisant d’avoir abandonné son amie, le copain appelle Miloud Touahri sur son portable. Il parvient à localiser sa progression et alerte la police. Repéré au parc Saint-John-Perse alors qu’il continue de traîner la jeune femme par les cheveux, l’agresseur la lâche pour s’en prendre aux policiers : crachats, menaces de mort, violences (l’un des agents est sérieusement blessé à un pouce). Maîtrisé, il est incarcéré, lui qui était sorti de détention début août après avoir purgé six mois pour un cambriolage au Crous de Croix-Rouge.

Les réquisitions du parquet pulvérisées

Malgré des témoignages accablants, Miloud Touahri conteste la réalité des violences, en invoquant une obscure dette d’argent qui n’a pas été établie par l’enquête. « Je reconnais l’avoir prise par sa capuche car elle m’a arnaquée de 350 euros. Je voulais la traîner jusque chez elle pour récupérer mon argent. »

Après en avoir délibéré, le tribunal pulvérise les réquisitions du ministère public. Alors que le parquet réclamait 18 mois de prison ferme, les juges condamnent Miloud Touahri à trois ans d’emprisonnement dont 30 mois ferme plus trois mois de sursis révoqués, soit 33 mois derrière les barreaux. À sa sortie, il devra travailler, se soigner et ne plus contacter la victime ni s’approcher de son domicile.

Fabrice Curlier

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l’union 211102b
agriculture : Un appel à projets pour booster l’agriculture urbaine

La parcelle représente environ 6000m² cultivables.
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La communauté urbaine lance un appel à projets pour le développement de l’agriculture urbaine jusqu’au mardi 30 novembre 2021.

Dans le cadre de son projet de territoire, la communauté urbaine du Grand Reims explique souhaiter contribuer au développement d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement et qui réponde aux enjeux de qualité de l’alimentation de demain. C’est la raison pour laquelle la communauté urbaine lance jusqu’au mardi 30 novembre 2021 un appel à projets pour développer l’agriculture urbaine sur une parcelle mise à disposition.

Le projet consiste à développer une activité d’agriculture urbaine axée sur la production locale et biologique, par exemple de fruits et de légumes frais de saison

Propriété du Grand Reims, cette parcelle, située sur la commune de Bezannes, en limite av+ec le quartier Croix-du-Sud, le long de la rue Joliot-Curie, représente environ 6 000 m² cultivables. Le projet consiste à développer une activité d’agriculture urbaine axée sur la production locale et biologique, par exemple de fruits et de légumes frais de saison, dans une logique de filière courte. Il s’agit de favoriser et d’accompagner un projet d’agriculture urbaine sur le territoire.

Ce projet devra démontrer qu’il réunit les opportunités économiques, sociales et environnementales qu’offre l’agriculture urbaine. Le Grand Reims recherche des agriculteurs qui souhaitent pratiquer leur activité sur le territoire du Grand Reims tout en sensibilisant les habitants aux bienfaits d’une alimentation saine et locale. Toutes les informations sont à retrouver sur le site grandreims.fr, rubrique « développement durable ».

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l’union 211102a
sécurité : Les caméras à Wilson sont systématiquement détruites

Ce mât du boulevard Wilson a été scié en plein mois de mai, vers 18h30.Archives Olivier Durand
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L’enquête de police sur un jeune grièvement blessé à trottinette lors d’une intervention policière a révélé que les caméras du quartier n’étaient pas exploitables. Un phénomène connu de la Ville qui va en réinstaller et même en ajouter.

Elles sont hors d’usage depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois. » Ces mots sont ceux du procureur de la République, Matthieu Bourrette, au moment de faire le point sur l’enquête du jeune grièvement blessé à trottinette lors d’une intervention policière (lire notre édition du 29 octobre). Un constat limpide que la ville de Reims ne conteste pas. Elle apporte même des éléments plus précis sur un phénomène connu et contre lequel elle essaye de lutter.

« Depuis le 25 décembre 2019, il y a eu neuf dégradations de caméras dans le quartier » , souligne Nicolas Roche, directeur de la police municipale. Ces détériorations visent plus particulièrement « trois caméras importantes qui sont systématiquement détruites » , souligne le patron des policiers municipaux, qui poursuit : « Cela veut dire qu’elles gênent et qu’elles sont utiles. » La Ville « dépose plainte auprès du commissariat central » , dès qu’un nouveau cas est signalé.

Malgré le coût très important « qui se chiffre en milliers d’euros » , pour chaque dispositif, la volonté est de « repositionner systématiquement les caméras » . Les services sont en train de réfléchir « sur la localisation idoine » , des prochains appareils. Il devrait également y avoir de nouvelles caméras installées pour compléter celles déjà existantes. Wilson est le seul quartier ou elles sont systématiquement prises pour cible. Si d’autres quartiers sont touchés « cela ne prend pas ces proportions » , précise Nicolas Roche.

Dans la liste (non-exhaustive) des faits de ce type, on remarque que les procédés sont multiples. En mai 2017, une caméra du quartier Croix-Rouge est incendiée. Trois adolescents de 13 à 15 ans sont finalement arrêtés quelques mois plus tard. Ils disaient avoir agi « par défi » . En juin 2017, c’est à Orgeval que deux des trois caméras de vidéosurveillance sont vandalisées. L’une place Pierre-de-Fermat, l’autre rue du Docteur-Lucien-Bettinger. Les auteurs, filmés, étaient masqués.

Aux Châtillons cette fois, l’individu qui s’acharne sur une caméra de la place des Argonautes est muni d’une barre de fer. Peu précautionneux, il ne se masque pas suffisamment le visage. Le mineur de 17 ans est interpellé rapidement. La facture est envoyée à ses parents que l’on imagine ravis de régler une note si salée.

Maison-Blanche est touchée en septembre 2020, tout près de la passerelle reliant le quartier à celui de Wilson. Le procédé est simple : mettre le feu à une poubelle positionnée sous le mât sur lequel est perché le système de vidéosurveillance. Là encore, un adolescent est interpellé. La caméra est indemne puisque seul le poteau, noirci par les flammes, a subi un coup de chaud.

Une disqueuse pour scier le mât

En janvier 2021, c’est à Wilson que tous les regards se tournent. Deux caméras y sont endommagées, déjà place Mozart. Quelques semaines plus tard, en mai, un individu utilise carrément une disqueuse pour scier le mât en deux temps trois mouvements. La vidéo fera le tour des réseaux sociaux, indignant aussi bien les policiers que les riverains.

Rappelons que détruire une caméra de vidéosurveillance, juridiquement considérée comme un bien d’utilité publique, est passible d’une peine maximale de cinq ans de prison.

216 caméras dispersées dans toute la ville

Il n’y a pas besoin d’avoir fait l’Ena pour se rendre compte que l’augmentation du nombre de caméras à Reims entraîne, de fait, le nombre de dégradations. Entre 2014 et 2020, leur nombre a ainsi doublé à Reims, comme promis dans le programme de campagne. La cité des sacres totalise désormais 216 caméras. La majorité municipale prévoit d’en ajouter une centaine pour le mandat en cours.

Jean-Marie Cornuaille

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l’union 211101b
Accidents de voiture

Deux chocs ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche.

Le premier, vers minuit, au niveau de la rue Adrien-Sénéchal, dans le quartier Croix-du-Sud. Il a fait un blessé léger.

Le second a eu lieu boulevard Louis-Roederer, vers 00 h 45. Il y a, là aussi, eu un blessé léger.

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l’union 211101a
Exposition : À la découverte des Voix du Sud

Amine a travaillé avec des jeunes du quartier pour réaliser cette exposition baptisée « Voix du Sud ».
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Âgé de 31 ans, Amine Melloua est agent SNCF. Arrivé dans le quartier Croix-du-Sud en 1999, il y a donc vécu une grande partie de sa vie. Il en connaît tous les recoins mais surtout les habitants. Dont Michel, « le plus ancien habitant du quartier ». C’est pourquoi il a souhaité monter un projet photographique intergénérationnel mettant en avant tous ces acteurs « par une transmission d’expériences et de parcours de vie ». Un travail relationnel qui lui a permis « d’apprendre de l’autre… et de rendre ce que le collège m’a donné ». C’est ainsi qu’Amine Melloua a réalisé, entre février et juillet 2021, des échanges ayant pour objectif de traiter plusieurs questions sociétales et transmettre des valeurs. Avec l’appui de la Boussole, le centre culturel, Plurial Novilia et son association Alpha Logement, il a pu initier des jeunes à la photographie et réaliser des portraits de personnes interviewées.

« Vous savez, c’est dur pour une mère qui vit seule avec ses enfants » ; « C’est en ayant compris que la mort est réelle et que la vie a un terme qu’on commence à vivre de manière consciente »… Autant d’extraits que l’on peut découvrir autour des 21 portraits de personnes complètement différentes. Michel en fait évidemment partie.

Exposition « Voix du Sud » jusqu’au 20 novembre dans les locaux de la Boussole 6, avenue Léon-Blum. Visite libre.

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l’union 211029a
SPORTS - course hors stade : Rougieux et Augé vainqueurs à Reims

La corrida « Tout le monde court à Croix-Rouge », organisée par l’Entente Family Stade de Reims Athlétisme, a eu lieu mercredi.

Dans la course principale, celle de l’hippodrome, longue de 5 km, Antoine Rougieux (Efsra) et Emmanuelle Augé (Team Heubi) ont inscrit leur nom au palmarès en s’imposant, respectivement, en 16’38 et 20’40.

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l’union 211028b
ÉDUCATION : Des élèves apprennent à nager pendant les vacances

Un professeur et une maître-nageur encadrent ces séances destinées à évoluer dans l’eau en toute sécurité. A.B.
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Treize élèves de CE2 de l’école Docteur-Billard profitent des vacances pour s’initier à la nage dans le cadre du dispositif de l’Éducation nationale « vacances apprenantes ».

Français, mathématiques et… piscine. Pendant ces vacances de la Toussaint, treize élèves de CE2 de l’école élémentaire Docteur-Billard inscrits dans le dispositif gratuit « vacances apprenantes » plongent deux fois par jour dans les bassins de la piscine Château d’eau, quartier Croix- Rouge. Franchir un obstacle sous l’eau, récupérer un objet au fond du bassin, nager en tenant le rebord ou une frite… Divers exercices rythment ces séances de 45 minutes. L’objectif n’est pas de former des nageurs hors pair mais d’apprendre à ces jeunes à évoluer dans l’eau en toute sécurité.

ÊTRE À L’AISE DANS L’EAU

« Avant de participer à ce dispositif, la moitié de ces enfants n’avait jamais mis le pied dans une piscine et presque aucun n’était capable de s’immerger », assure Yannick Deville, inspecteur de l’Éducation nationale du 1er degré de la circonscription Reims Sud. Il faut dire que les cours de natation à l’école ne sont prévus qu’à partir du CM1. Nombreux sont les enfants qui n’ont pas la chance d’intégrer une école de natation ou d’apprendre aux côtés de leurs proches. Et les confinements successifs n’ont pas arrangé les choses. Alors forcément quand le programme a été proposé aux parents de cette classe de 24, « la moitié a immédiatement accepté d’inscrire leur enfant », rappelle Bruno Claval, inspecteur académique.

Un choix que ne regrette pas Lola, 8 ans. « Je n’étais jamais allée à la piscine avant mais j’aime beaucoup l’eau. » D’ailleurs, « mon papa va même m’emmener à la piscine avec le grand toboggan pendant les vacances ». Sa copine Dana est tout aussi enthousiaste : « J’adore quand il faut attraper un anneau au fond de l’eau », lance la fillette avant de plonger à la recherche du morceau de plastique largué par son instituteur, Nicolas Guilloz.

Au fil des rencontres avec des maîtres nageurs et après une formation, ce professeur des écoles s’est senti prêt à encadrer ces séances aux côtés de deux salariés de la piscine. « Je ne sais pas s’ils sauront nager à la fin de la semaine », sourit-il. L’aisance aquatique n’est pas le seul bénéfice de ce programme. Ces rendez-vous piscine permettent « une relation prof-élève différente car les règles de vie sont plus souples ».

DIVERTIR POUR MIEUX APPRENDRE

Relation bénéfique pour l’apprentissage des autres matières. Ces instants ludiques fidélisent les enfants. « Même s’ils sont fatigués par ces séances à la piscine, ils reviennent tous. On n’a, pour l’instant, eu aucune absence », se félicite l’enseignant. Et puis, « cela permet de promouvoir les bienfaits de l’exercice physique à l’heure où des enfants sont de plus en plus sédentaires », note Bruno Claval. La combinaison renforcement scolaire et activité physique a visiblement tout pour plaire. C’est pourquoi, « on va essayer de proposer cet apprentissage sur le temps périscolaire », annonce l’inspecteur académique.

Encore une conséquence du Covid

La fermeture des bassins au plus fort de la crise sanitaire a eu forcément des conséquences sur l’apprentissage de la nage chez les plus jeunes. « On a pris deux ans de retard avec le Covid », précise Sylvain Sachau, le directeur adjoint des Sports. En plus des créneaux réservés aux scolaires de Reims et du Grand Reims et de l’école de natation, la municipalité a réservé cet été la piscine Louvois à l’apprentissage de la nage chez les 6-12 ans.

Plus globalement, « dès que l’on peut apprendre aux gens à nager, on le fait. » Ainsi, « lorsque l’Éducation nationale nous a sollicités, on a tout de suite trouvé un créneau pour accueillir les vacances apprenantes ».

ALICE BECKEL

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l’union 211028a
faits divers : Un locataire arrêté après l’incendie de l’immeuble

Le soir du 16 octobre, la mise à feu d’un appartement avenue Léon-Blum avait provoqué l’évacuation d’une centaine de personnes. Photo Aurélien Laudy
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Le 16 octobre, un violent feu d’appartement semait la panique dans un immeuble de l’avenue Léon-Blum. C’était un incendie volontaire. Interpellé, l’auteur présumé n’est autre que le locataire du logement.

Il ne s’agissait pas d’un incendie accidentel. Jeudi dernier, mais on vient seulement de l’apprendre, l’enquête sur le violent feu d’appartement qui a mis en émoi l’avenue Léon-Blum à Reims, le soir du 16 octobre (nos éditions du 17 au 19 octobre) , a abouti avec la présentation au parquet d’un homme soupçonné d’en être l’auteur : le locataire du logement !

Remis en liberté sous contrôle judiciaire, le suspect âgé de 30 ans, sans emploi, est convoqué le 30 novembre devant le tribunal correctionnel. Il devra répondre de « la destruction d’un bien par l’effet d’un incendie de nature à créer un danger pour les personnes » , infraction punie sur le papier d’une peine maximale de dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

Six personnes transportées à l’hôpital

L’incendie s’est déclaré vers 21 h 30, ce samedi soir 16 octobre, au 6 e et avant-dernier étage de l’immeuble situé au 23 de l’avenue Léon-Blum, dans le quartier Croix-Rouge, secteur Croix-du-Sud. Une centaine de personnes avaient été évacuées, six d’entre elles transportées à l’hôpital par précaution après avoir inhalé de la fumée, une trentaine de pompiers mobilisés avec une grande échelle, trois fourgons et quatre ambulances. L’appartement d’où le feu était parti avait complètement brûlé, avec des dommages collatéraux sur l’ensemble du palier ainsi qu’aux 5 e et 7 e étages. Confiée au commissariat de Reims, l’enquête ne tardait pas à mettre en évidence l’origine volontaire du sinistre.

Soirées animées et loyers impayés

Ce soir-là, deux personnes se trouvaient dans l’appartement : le locataire et un ami qu’il hébergeait. Les investigations ont établi que le locataire s’était absenté juste avant le départ du feu, allumé dans le salon, alors que son ami, lui, n’avait pas quitté depuis le début de la soirée la chambre qu’il occupait. D’après ses déclarations, il s’est aperçu du sinistre après avoir vu de la fumée. Il a eu le temps de sortir, constatant du même coup que le locataire n’était plus là.

Celui-ci conteste cependant avoir mis le feu. Il s’en expliquera devant le tribunal. Habitué à recevoir beaucoup de monde, au grand dam du voisinage qui se plaignait de soirées fort bruyantes, l’homme était sous le coup d’une procédure d’expulsion en raison de nombreux loyers impayés.

Fabrice Curlier

Le cas de trois familles encore en suspens

Dès le soir de l’incendie, Plurial-Novilia s’est mobilisé avec la Ville de Reims pour héberger en urgence les habitants des 5 e , 6 e et 7 e étages, les plus impactés par le sinistre. Ceux qui n’avaient pas d’entourage pour les accueillir ont été hébergés à l’hôtel les premières nuits. Hier, il restait trois familles dans l’attente d’une solution : deux mères avec chacune trois enfants (l’une domiciliée au 6 e étage, face à l’appartement qui a pris feu ; l’autre au 7 e ), une mère et son fils domiciliés au 5 e . Les deux premières ont réintégré leur logement, la troisième était toujours à l’hôtel hier (sans son fils hébergé par un proche) mais toutes les trois veulent déménager en raison du traumatisme subi.

Les démarches impliquant bailleur et assureurs sont en cours.


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