Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - décembre 2022.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

Pour le vérifier, on vous a concocté un petit quiz. A vous de jouer !

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l’union 221231a
Avez-vous bien suivi l’actu ? Etes-vous incollable sur l’actualité rémoise des douze mois écoulés ?

Les réponses dans notre journal du lundi 2 janvier 2023

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l’union 221229a
Faits divers : Elle se fait arracher son téléphone dans le tram

Quand la nuit est tombée, la station de tramway de l’avenue Léon-Blum, au quartier Croix-Rouge, n’est pas toujours bien fréquentée. F.C.
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Deux vols ont été commis au même endroit du quartier Croix-Rouge le soir de Noël. La première victime s’est fait arracher son téléphone dans le tram.

Un membre de sa famille qui travaille dans les tribunaux, et de ce fait bien au courant de la délinquance locale, l’avait mise en garde : dans le tramway, il ne faut jamais sortir son smartphone ou autre objet de valeur, au risque de susciter la convoitise d’individus malintentionnés.

La demoiselle est jeune, seulement 19 ans, encore un peu naïve sur certaines choses de la vie et regrette aujourd’hui de ne pas avoir suivi les conseils de son aîné.

Coups de pied sur le voleur

La jeune femme travaille dans la zone d’activités de Bezannes et quitte tard le soir. Dimanche vers 21 heures, jour de Noël, elle prend le tramway pour rentrer chez elle au centre-ville. Elle est debout, les yeux rivés sur l’écran de son iPhone 13, lorsque la rame s’arrête à la station Léon-Blum, dans la traversée du quartier Croix-Rouge.

Les portes du tramway s’ouvrent. La passagère se trouve devant, l’attention toujours captée par l’écran, lorsqu’elle ressent une brutale traction : depuis le quai, un homme jeune portant casquette noire et jogging noir lui a saisi la main pour arracher son portable.

La demoiselle ne lâche pas tout de suite le téléphone. Elle tente de résister en donnant des coups de pied à l’individu, l’appareil tombe par terre, le voleur le ramasse et disparaît à toutes jambes entre les immeubles de la place Jean-Fragonard.

Plusieurs témoins

La scène n’a duré qu’une poignée de secondes, en présence de plusieurs témoins qui n’ont pas eu le temps – ou pas osé – s’interposer. L’exploitation des vidéosurveillances permettra peut-être d’identifier l’individu qui serait âgé de 18 – 20 ans.

Une plainte pour vol à l’arraché a été déposée. La jeune femme n’a pas été blessée, mais elle a désormais peur de prendre le tram, son seul moyen de locomotion pour aller au travail. Elle avait acheté son iPhone 13 le mois dernier.

Les voleurs d’un vélo électrique arrêtés à la même station

Toujours le soir de Noël, deux heures après le vol à l’arraché commis à la station Léon-Blum, un autre méfait impliquant trois individus a été perpétré dans le même secteur de Croix-Rouge. Le trio s’est approché d’une personne pour se faire remettre sa draisienne électrique (vélo sans pédale).

Grâce au signalement, la brigade anticriminalité a pu retrouver deux des suspects alors qu’ils semblaient attendre le tramway… à la station Léon-Blum. La draisienne était à côté d’eux, mais ce n’est pas lui, il n’a rien fait, a soutenu l’un des garçons âgé de 16 ans. Qu’a dit son comparse lui aussi né en 2006 ? Rien du tout, il a fait valoir son droit au silence.

Mis hors de cause dans le vol du téléphone (le signalement ne correspond pas), les deux jeunes gens domiciliés, l’un à Croix-Rouge, l’autre à Sébastopol, ont été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal pour enfants.

Accessoirement, l’un d’eux avait 10,6 grammes de résine de cannabis dans ses poches.

Fabrice Curlier

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l’union 221226a
LOISIRS : Un programme bien rempli

Jean Montero : « Plusieurs de nos activités continuent pendant ces vacances de Noël ». A.P.
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Même quand les écoliers se reposent, l’Acrap continue à proposer des activités dans le quartier Croix-Rouge. Et se projette déjà sur le début d’année.

Mais ils ne s’arrêtent donc jamais à l’Acrap ? À peine l’association pour l’animation et la promotion du quartier Croix-Rouge de Reims vient-elle d’organiser son arbre de Noël, honoré de la présence de plusieurs élus, dont le maire Arnaud Robinet, qu’elle se projette déjà sur le début d’année : la section gym a prévu sa galette des rois le 9 janvier et le repas des aînés, lui, est fixé au 15 janvier.

« Et il est ouvert à tous, adhérents ou pas, habitants du quartier Croix-Rouge ou non » , rappelle le président Jean Montero. La seule condition à respecter, c’est l’âge : il s’adresse à ceux qui ont au moins 65 ans. Pour ce déjeuner qui aura un goût de prolongement des réveillons, avec foie gras, Saint-Jacques, pintade farcie et autre tiramisu au menu, une participation de 22 euros est demandée. Mais il est possible de participer à l’apéro qui précédera sans bourse délier ; lui aussi est largement ouvert.

Il est recommandé de s’annoncer au préalable au 03 26 06 39 54, et c’est ce même numéro qui sert à s’inscrire au déjeuner lui-même. Attention, si pour l’apéritif le président n’annonce pas de limite, en revanche le nombre des convives qui passeront à table est limité et fixé à 70. Et si l’on regarde un peu plus loin dans le calendrier, le président Montero se réjouit de connaître déjà la date du festival des majorettes, ce sera le 3 juin ; la manifestation devrait voir converger vers Reims quelque 300 participantes.

Activités de vacances

En outre, même pendant ces vacances de Noël, les activités continuent dans les locaux de l’association à côté de l’hippodrome. Pas toutes, certes, mais quelques-unes quand même. Le président Jean Montero cite ainsi le karaté, les mathématiques, la batterie, ou encore le football et le yoga, qui peuvent donc offrir quelques moments d’occupation aux vacanciers. « La pétanque, c’est selon leur envie, les majorettes c’est pareil… » Difficile donc de savoir s’ils sont en arrêt ou pas. En revanche le stretching, le badminton, la natation, le ping-pong, la zumba, eux, honorent la trêve des confiseurs. Cela montre en tout cas la palette bien fournie de l’association qui organise en tout une vingtaine d’activités au fil de l’année, dont une école de musique que nous avions aussi déjà eu l’occasion d’évoquer. Nous venons de parler des vacances de Noël, mais même l’été l’Acrap reste active, avec des stages de danse…

Le badminton vers la compétition

À l’Acrap, celui qui s’occupe du badminton, c’est Hidir Baran. Son souci, c’est de réussir à disposer de gymnases : « Ce n’est pas facile car nous ne faisons que du loisir ». À cet égard les choses devraient sensiblement s’améliorer dès l’année prochaine, puisque l’Acrap est désormais inscrite à la fédération départementale, assure le président Montero, « ce qui fait que nous devrions pouvoir participer à des compétitions. » Et dans ce cas-là, les gymnases sont plus faciles à obtenir.

Antoine Pardessus

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l’union 221224a
LE TOP ET LE FLOP : Dans le froid depuis 4 ans

 

 

Une locataire d’un appartement dans le secteur Croix-du-Sud affirme ne pas avoir de chauffage depuis plusieurs années.

Si l’organiseur logeur assure que le problème ne lui a pas été remonté avant le mois de février, cette dame n’aurait donc jamais pu profiter du chauffage tout en payant pourtant les charges afférentes.

 

 

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l’union 221223a
TENNIS DE TABLE - Grieder : Denis repart de l’avant

Sans points lors de l’étape III, à Épernay (13 novembre), du trophée François-Grieder, Franck Denis Châlons TT) a profité du volet n°4, dimanche dernier au Mesnil-sur-Oger, pour signer un 3e succès. Le Châlonnais s’envole dans le tableau 11-16, alors que son coéquipier Lucas Guillaumée a signé, lui, un 2e succès de rang chez les 7-12, dont il prend les commandes.

Enfin, comme David Kruk (Épernay-Plivot) sur le 5-6, Thierry Salomon (ORTT) a fini 2e sur le 9-14, consolidant ainsi son leadership. Avant l’acte V, le 8 janvier au gymnase Géo-André, à Reims, sous la coupe de l’ASPTT.

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l’union 221220a
Faits divers : Incendies et tirs d’artifice sur la police et les pompiers

Chaude soirée au quartier des Châtillons, rue Pierre-Mougne.
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Reims Les incidents ont éclaté au quartier des Châtillons, dimanche soir, dans l’heure qui a suivi la défaite des Bleus. Les tirs de fusées n’ont fait aucun blessé.

Le début de soirée a été tendu, en ce triste de dimanche de décembre, dans le quartier des Châtillons. Peu après 20 heures, plusieurs feux de poubelles ont été signalés rues Pierre-Mougne et Dumont-d’Urville, ainsi que des attroupements d’apparence hostile.

Cette impression s’est confirmée par des tirs d’artifice en direction des forces de sécurité. De nombreux policiers étaient présents, armés et casqués, et c’est d’ailleurs sous leur protection que les pompiers ont procédé à l’extinction de feux de poubelles, l’un rue Dumont-d’Urville, l’autre rue Pierre-Mougne, devant l’école (un deuxième conteneur a été endommagé par propagation). Les tirs d’artifice n’ont blessé personne. L’une des fusées a atterri aux pieds d’un policier, sans le toucher.

D’autres incendies le soir de la demi-finale

Ce même soir à 20 h 15, une poubelle a également brûlé place Mozart, au quartier Wilson (des riverains y ont signalé eux aussi des tirs de fusée d’artifice). Plus tard à 22 h 15, alors que le calme semblait être revenu aux Châtillons, les pompiers ont dû y retourner, encore rue Pierre-Mougne, et toujours sous protection policière, pour éteindre un feu de voiture allumé devant le n º 8. Sous l’effet de la chaleur, une fenêtre du rez-de-chaussée a été endommagée.

Les incidents de dimanche soir ont éclaté dans l’heure qui a suivi la défaite des Bleus en finale de la Coupe du monde. Faut-il y voir la colère – ou la joie – de certains excités ? D’un prétexte pour en découdre ? D’une simple coïncidence ? Toujours est-il que mercredi dernier, juste après la victoire de l’équipe de France contre le Maroc, les pompiers avaient dû éteindre plusieurs feux de poubelles à Reims, déjà rue Dumont-d’Urville, mais aussi à Orgeval et Croix-Rouge.

Jet de canette place d’Erlon

Dimanche vers 19 h 45, alors que la France venait de s’incliner aux tirs aux buts, un excité a jeté une canette de bière en direction de policiers qui surveillaient la place d’Erlon. Il faut dire aussi que l’individu avait bien bu. Sur lui, les agents ont trouvé un couteau. Dégrisé au commissariat, le trublion en est ressorti avec une convocation en justice.

Fabrice Curlier

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l’union 221219a

Anticipation


S’il est une chose que les citoyens attendent des élus, c’est bien l’anticipation. Histoire de changer de trajectoire à temps pour éviter de se fracasser sur l’iceberg. Et c’est par exemple ce dont s’est félicitée la présidente du Grand Reims Catherine Vautrin lors du conseil de la semaine dernière.

C’était justement à propos, non pas d’iceberg, mais presque : de froid. « La création d’un chauffage urbain (la fameuse chaufferie de Croix-Rouge), a-t-elle dit en substance, décidée par la collectivité il y a des années, a permis au CHU d’éviter aujourd’hui des problèmes liés à la tension sur l’énergie conjuguée à la chute des températures ; je viens de l’entendre dire au conseil de surveillance de l’hôpital ! » Ce qui, on peut l’imaginer, a dû à juste titre la combler d’aise.

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l’union 221218a
RENDEZ-VOUS - Aujourd’hui : Roller derby : L’étrange Noël de Mr Jam III

Au programme deux matchs de folies :

- à 13 h 30, les Beastie Derby Girls affronteront les Lutèce Destroyeuses de Paris et la Team Champagne aux Roller Derby Tournai.

Au gymnase François-Legros, avenue du Président-Kennedy. Entrée : 5 € sur place.

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l’union 221217b
FAITS DIVERS : À Croix-Rouge, dans le froid depuis quatre ans

Mercredi, Sabiha Abdi attendait encore désespérément que son radiateur lui donne un peu de chaleur. O.D.
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REIMS Une locataire d’un appartement dans le secteur Croix-du-Sud affirme ne pas avoir de chauffage depuis plusieurs années. L’organiseur logeur assure que le problème ne lui a pas été remonté avant le mois de février.

Quand Sabiha Abdi nous ouvre la porte, elle est emmitouflée dans un gros pull. Dans son appartement situé au rez-de-chaussée du 10, allée des Provençaux, à Croix-Rouge (à deux pas de l’avenue Bonaparte), cette femme de 58 ans grelotte. « Elle n’a pas de chauffage depuis quatre ans » , assure Naceur Benadela, qui apporte son aide aux locataires du quartier.

C’est fin novembre 2018 qu’elle a posé ses maigres bagages dans ce logement (au sein d’un immeuble où le hall est par ailleurs impeccable) qu’elle loue au Foyer rémois. Vivant seule, sans famille pour la soutenir, elle n’aurait donc jamais pu profiter du chauffage tout en payant pourtant les charges qui y sont afférentes. Soit une trentaine d’euros mensuels. S’exprimant peu en français, elle affirme qu’elle ne prend même plus de douche « car il fait trop froid » . Dans son appartement (composé d’un living-room et d’une cuisine), le thermomètre affiche 11, 3ºC. Le sol est très frais. Les trois radiateurs ne fonctionnent pas. Problème de vanne ? Purge non réalisée ? En attendant des jours meilleurs, Sabiha Abdi dort sur son canapé-lit, avec pas moins de quatre couvertures sur elle. « Ce n’est pas tenable » , s’insurge Naceur Benadela, qui lui a apporté un petit radiateur électrique d’appoint, mais avec la contre-partie que cela s’ajoute forcément à sa consommation électrique. Comble de la situation, « quand elle a trop froid, elle sort dehors pour marcher un peu et se réchauffer » , ajoute Salah Byar, autre figure du quartier, à la tête d’une association de défense des locataires. « On a l’impression qu’il est de plus en plus difficile d’être entendus » , se plaint-il. Naceur Benadela affirme avoir alerté le Foyer Rémois dès l’année passée, ce que dément l’organisme logeur estimant ne jamais avoir été mis au courant de cette situation, ni par la locataire, ni par des tiers, avant février (lire par ailleurs).

Ce genre de problème semble récurrent. Allée des Gascons, Patricia Blin, locataire de 60 ans, est en pétard elle aussi. « Je suis locataire depuis 39 ans ici. Voilà quinze jours que je n’ai pas plus de 13 ou 14ºC dans mon appartement, parfois moins. Ce matin, il faisait 12ºC dans mon salon » , confiait-elle hier. Une anomalie qui serait, selon elle, la conséquence d’une panne générale il y a quinze jours. Depuis, elle n’a pas retrouvé un chauffage totalement opérationnel. « J’attends que le Foyer Rémois me rappelle. Si rien n’est réparé, je ne paie plus mon loyer. »

CE QU’EN DIT L’ORGANISME LOGEUR

Du côté du Foyer Rémois, on précise qu’aucune doléance antérieure à cette année n’a été enregistrée concernant l’appartement en question. « Nous avons reçu une demande de madame en février 2022 qui a été solutionnée tout de suite. Il s’agissait d’une vanne qui n’était pas ouverte et qui empêchait un radiateur de fonctionner. Malgré tout, la température était de 19 degrés dans son logement. La seconde demande date de mardi 13 décembre et nous allons nous rendre sur place pour effectuer toutes les vérifications nécessaires. »

OLIVIER DURAND

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l’union 221217a
LE TOP ET LE FLOP

 

 

 

 

Les clubs sportifs qui fréquentent le gymnase François-Legros, quartier Croix-Rouge, dénoncent une situation chaotique pour les licenciés, notamment les enfants, contraints de supporter des températures proches de zéro.

La Ville cherche l’origine de la panne.

 

 

 

 

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l’union 221215c
Roller derby

Les Beastie Derby Girls organisent leur tournoi de Noël. Au programme deux matchs : les Beastie Derby Girls affronteront les Lutèce Destroyeuses de Paris et la Team Champagne les Roller Derby Tournai. Dimanche au gymnase François Legros, av du président Kennedy. Entrée : 5 € sur place payable en CB ou espèces.

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l’union 221215b
Voirie : Les services de la Ville mobilisés contre le verglas et la neige

Les premiers flocons de neige sont tombés ce mercredi 14 décembre, mais sans perturber la circulation routière. M.P
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Depuis fin-novembre, le dispositif viabilité hivernale est déclenché. Cela signifie que les équipes de la Ville sont prêtes à intervenir soit pour prévenir le gel sur les routes, soit pour dégager la neige. Un moyen de rappeler également les obligations des riverains.

Les Rémois se sont réveillés, hier, avec quelques flocons de neige sur leur voiture. Trop peu pour bloquer la circulation. Et de toute manière, le service voirie de la Ville était prévenu et prêt à dégainer les engins pour déneiger les routes, mais comme les équipes s’en doutaient : la neige a vite fondu laissant place au soleil.

Mais pas question pour les services municipaux d’arrêter de travail.

En effet, depuis fin novembre, le dispositif viabilité hivernale est en route. Cela signifie que les services techniques de la Ville sont mobilisables à tout moment, 24 h/24 pour permettre à tous de circuler en toute sécurité. Au plus fort des besoins, 280 agents peuvent être mobilisés. Ils dépendent de trois services : la voirie, les espaces verts ainsi que le service déchets-propreté. Mais c’est surtout le premier qui indique aux autres les besoins. « Nous surveillons les prévisions météo toute la journée, puis nous recevons des bulletins de Météo France, deux à trois fois par jour », explique Romain Piatkowski, chef de service à la direction voirie pour la ville de Reims.

Ces bulletins indiquent aux équipes s’il y a des risques de gel et verglas et/ou de neige. « Nous avons ensuite des patrouilleurs qui parcourent la ville et qui regardent l’état des routes et selon leurs constatations, on envoie des équipes sur place » , précise-t-il. En cas de gel et verglas, les différents services vont procéder à des actes de prévention comme répartir du sel sur les routes déjà humides ou du sel et de l’eau sur les routes sèches. « Le mélange eau/sel va permettre de repousser la formation de glace à des températures de -8ºC contre les -1ºC prévus » , précise Romain Piatkowski. De plus, précisons que les risques et donc les surveillances sont plus élevés dans certains quartiers de la cité des sacres comme Croix-Rouge ou encore Reims-Farman, où les températures sont généralement plus basses qu’ailleurs en raison de l’altitude. En revanche, le cœur de ville est moins à risque puisque la concentration de bâtiments a tendance à réchauffer les températures. Concernant les prochains jours, les risques de pluies verglaçantes ou de gelées existent mais très vite les températures vont revenir douces, donc pas d’inquiétudes.

Du côté de la neige, les équipes de la Ville ne peuvent pas faire de préventif, elles doivent juste se sentir prêtes à intervenir en cas de chutes de neige pour dégager les routes. Pour cela, elles suivent tout de même les bulletins météo. « Dans la nuit de lundi à mardi, nous savions que la neige arrivait par l’ouest. Donc dès qu’il a commencé à neiger à Epernay et Fismes, nous savions qu’une demi-heure plus tard, la neige arrivait à Reims », illustre le chef de service à la direction voirie. Dans ces cas-là, les équipes se concentrent sur les axes prioritaires comme ceux qui se dirigent vers les établissements hospitaliers ou les routes les plus empruntées telles que le boulevard des Tondeurs et l’avenue de Laon. Enfin, la facilité à dégager les routes peut dépendre de l’heure à laquelle la neige tombe.

Cohabiter avec les bouchons

« Si c’est la nuit, c’est plus facile pour nous. Par contre, s’il neige beaucoup entre 16 heures et 17 heures à l’heure de la sortie des écoles et des bureaux, c’est plus compliqué puisque nos engins peuvent se retrouver bloqués dans les bouchons » , explique Romain Piatkowski. Mais là encore pas de panique, les bulletins météo n’annoncent pas de fortes chutes de neige dans les prochains jours, ni la semaine prochaine. La vigilance orange neige et verglas – qui devait initialement être prolongée jusqu’à jeudi matin – a d’ailleurs été levée hier en fin d’après-midi pour le département de la Marne.

Margaux Plisson

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l’union 221215a
Polémique : Au gymnase François-Legros, les sportifs sont gelés

Les encadrants du club de judo conseillent aux enfants de garder leurs vêtements sous le judogi.C.D.
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Reims Les clubs sportifs qui fréquentent le gymnase François-Legros, quartier Croix-Rouge, dénoncent une situation chaotique pour les licenciés, notamment les enfants, contraints de supporter des températures proches de zéro. La Ville cherche l’origine de la panne.

On ne sait plus quoi dire aux parents. » À l’heure du cours, ce mercredi, le club de Judo Reims Métropole conseille aux enfants de garder un pull-over sous le judogi et de ne pas se mettre pieds nus. « Pas le choix, la température avoisine zéro dans le gymnase. » Dans ce bâtiment sportif de l’avenue du Président-Kennedy, « cela fait plus d’un mois et demi que nous n’avons plus chauffage ».

Une panne est à déplorer sur le chauffage central. Du coup, à la place des techniques d’immobilisation, « on fait faire des exercices plus dynamiques. Car demander aux enfants de 4 ans de s’allonger sur un sol gelé, ce n’est pas raisonnable. Les parents se plaignent et c’est tout à fait légitime ».

« Nous comprenons parfaitement les enjeux actuels, mais nous sommes confrontés à une perte monstrueuse de nos adhérents et notre club est en train de s’éteindre », alerte le club Reims Haltérophilie Musculation, lui aussi usager du gymnase François Legros.

« L’inertie de la Ville se calcule en semaine, puisque cela fait maintenant 6 ou 7 semaines que le chauffage devrait être remis en route, tacle le club. Nous sommes dorénavant dans la crainte des mois de janvier, février, puisque les entreprises spécialisées ne pourront peut-être pas intervenir en raison du grand froid. Avez-vous anticipé ces deux mois très froids de l’année ? Avez-vous des propositions concrètes et autres que la fermeture du club à nous apporter ? » , interroge David Baechler, trésorier de l’association d’haltérophilie, dans un courrier adressé à la Ville.

Une passoire thermique

Si depuis 1976, la réglementation impose un minimum de 14 degrés dans les gymnases, « cet hiver, par souci d’économie d’énergie, la Ville a décidé de ne pas chauffer à plus de 10 degrés. Sauf qu’en bloquant les chauffages à 10, le bâtiment ne chauffe pas, il n’y a aucune isolation, c’est une vraie passoire thermique », explique un dirigeant du club de judo. Ce dernier espère qu’un plan de rénovation puisse être engagé sur le bâtiment.

Des recherches de fuite en cours

« La panne de chauffage au sein du gymnase François-Legros résulte d’une fuite du réseau enterré d’alimentation générale de l’ensemble bâtimentaire collège et gymnase », précise la Ville. « Depuis fin novembre, deux procédés de recherche de fuite ont été lancés : une recherche par caméra thermique le long du réseau, une recherche par un système d’ultrasons. Malgré l’emploi de ces deux techniques poussées, la fuite sur le réseau n’a pas encore été trouvée », regrettent les services techniques. « La problématique de ces interventions délicates est qu’elles doivent être réalisées en circuit ouvert. En cas d’incident, c’est l’ensemble du système de chauffage du collège qui serait impacté, d’où ce travail minutieux mais qui prend du temps » . Malgré cela, la direction des Sports a proposé « de maintenir les créneaux aux clubs qui le souhaitaient, faute de pouvoir proposer des solutions de recours avant les vacances de Noël, qui verront par ailleurs bon nombre d’équipements sportifs être fermés. Le but reste bien de ne pas fragiliser la situation des clubs et du sport de manière générale ».

Caroline Denime

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l’union 221214b
Faits divers : La défaillance électrique toujours pas réparée

Est-ce un avant-goût de ce qui nous attend pendant l’hiver ?

Ce lundi 12 décembre au soir, vers 18 heures, une coupure de l’éclairage public a été constatée sur un secteur géographique de Reims proche de la commune de Tinqueux.

Selon Enedis, elle aurait été consécutive à une trop forte demande d’électricité au même moment, qui a nécessité un rééqilibrage dans la distribution . L’origine du problème se situerait sur le poste source d’Ormes, qui alimente toute la commune de Tinqueux, une partie de Reims, dont les quartiers Croix-Rouge, Wilson, route de Soissons, plus quelques autres communes avoisinantes : l’émission du signal « heures creuses » qui commande cet éclairage public était défectueuse, elle ne pouvait plus se faire de façon automatique, il a fallu employer un procédé manuel pour assurer la distribution pendant la nuit.

Les techniciens d’Enedis se sont rendus sur place pour tenter d’identifier la panne et de réparer, des tests ont été à nouveau effectués ce mardi 13 décembre au matin, mais dans l’après-midi, le problème n’était toujours pas réglé, le recours à l’émission manuelle était toujours inévitable.

Cette défaillance n’a cependant provoqué aucune coupure chez les particuliers, et l’impact sur l’éclairage public n’a été que momentané : il n’a duré qu’une cinquantaine de minutes.

A.P.

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l’union 221214a
Solidarité : Appel aux dons pour les démunis

Pour la 5e fois, le camion de l’association viendra décharger ses boxes garnies aux Promenades. Archive M.D.
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Si vous avez une écharpe neuve qui dort dans un placard ou une belle paire de gants dont vous ne vous servez plus, pensez à Deux mains c’est maintenant. Pour la 5 e année, l’association qui vient en aide aux familles en difficulté et aux sans-abri organise un calendrier de l’Avent inversé. L’idée : proposer à qui souhaite faire preuve de solidarité de réunir 20 objets de première nécessité dans une boîte – accessoires contre le froid, stylo, lampe de poche, paquet de mouchoirs, brosse à dents etc. – et de la déposer à l’association (téléphoner à la présidente au 06 10 59 67 13 pour savoir où). L’ensemble de la collecte sera distribué aux bénéficiaires lors de la Maraude de Noël, samedi à partir de 17 h 30, aux Basses promenades, en face de la gare.

Repas de fête

Grâce à la mobilisation de la Maison de quartier Billard, où sera préparé le repas de Noël servi samedi soir, de la commune de Bezannes ou encore de Leroy Merlin La Neuvillette, plusieurs dizaines de box ont déjà pu être constituées. Mais Majda Sefiani, la présidente, en voudrait encore plus pour pouvoir gâter la centaine de personnes attendue. « Cette année, c’est compliqué, les gens donnent moins, ils ont peur de l’avenir, tout le monde fait attention » , constate celle qui participe aussi à l’action de Parrain Ukraine Reims depuis le début. « On n’a plus de dons de vêtements chauds depuis des mois pour les Ukrainiens » , regrette encore Mme Sefiani, qui en appelle aussi aux dons de chocolats et de jouets d’occasion à distribuer par le père et la mère Noël lors de la Maraude festive, en plus des kits d’hygiène et des boîtes garnies. Ce jour-là, mascottes, photos pour les enfants et animation musicale compléteront les réjouissances concoctées dans l’esprit de Noël pour adoucir la fin d’année de ceux qui en ont le plus besoin…

Marion Dardard

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l’union 221212c
En 2023, l’extension de Joliot-Curie se poursuit

L’extension et la rénovation énergétique du groupe scolaire Joliot-Curie s’articule autour de 3 bâtiments : le bâtiment en façade sur la rue Curie intègre l’élémentaire (rénovée et agrandie en 2022), la maternelle, le restaurant scolaire. Le projet de restructuration prévoit aussi une extension de 2 classes du bâtiment élémentaire avec réaménagement d’une partie des locaux intérieurs adjacents, livrée en septembre 2022. Le plus petit bâtiment (préfabriqué) donnant sur la rue Lavoisier qui intégrait, quant à lui, une partie de la maternelle est démoli pour laisser place à un nouveau bâtiment, plus grand. L’année 2023 est dévolue aux travaux de reconstruction et d’extension de cet établissement scolaire ainsi que la mise en service de la production photovoltaïque. Un agrandissement qui nécessite un effort de 4,4 M€ de la collectivité.

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l’union 221212b
Aujourd’hui

Conférence de l’IUTL par Didier Martz. Fin de vie ou fin de la vie ? Une conférence de philosophie parlée et chantée.

À 14 h 30, Campus Croix-Rouge, 57 rue Pierre-Taittinger – Amphi Recherche – Bâtiment 13.

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l’union 221212a
Gagnez des cadeaux grâce aux marchés de Reims

Rendez-vous aux halles du Boulingrin pour l’opération des Paniers gourmands, organisée jusqu’au samedi 24 décembre par l’association des commerçants et producteurs du Boulingrin. Cette année, 4 paniers gourmands d’une valeur unitaire minimale de 150 € et 10 paniers d’une valeur unitaire minimale de 50 €, composés de produits du marché, sont en jeu pour les consommateurs se rendant aux marchés les mercredis, vendredis et samedis. En décembre, chaque vendredi, de 15 h 30 à 20 h, le marché bio est organisé par l’Association pour la promotion de l’agriculture biologique (Apab).

Jusqu’au jeudi 22 décembre, les consommateurs des marchés hebdomadaires Jean-Moulin, Saint-Maurice, Châtillons, Carteret, Luton, Croix-Rouge, Sainte-Anne et Jean-Jaurès sont invités à participer à une tombola auprès des commerçants adhérents au Syndicat des commerçants et marchés de France « Champagne Ardenne » qui participent à l’opération « Faites vos achats de Noël sur les marchés » afin de gagner l’un des nombreux lots d’une valeur totale de 9 000 € (appareils électroménagers, hi-fi, multimédia, vélo, trottinette électrique, coffrets box, bouteilles de champagne).

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l’union 221210b
Tennis de table : Châlons derrière ses filles

 

 

C’est jour de vérité pour les Châlonnaises de la capitaine Manon Colson. Devant les Iséroises de Saint-Jeannais Bourgoin, auteures du carton plein après six journées, elles jouent leur accession en Nationale 1 féminine cet après-midi (17 heures) dans leur fief du gymnase le Corbusier de Saint-Memmie.

Avec son équipe type, Clémence Legry, Lilou Failliot, Manon Colson et la recrue Wendy Belhair (photo). Tout autre résultat qu’un succès vaudra de disputer une deuxième phase au même échelon de N2, en début d’année 2023.

De leur côté, les garçons du CCTT accueillent dans le même temps et au même endroit le dernier, Haguenau, pour valider leur maintien en N3. Enfin, en N1, le promu rémois, assuré de disputer la deuxième phase au même niveau, reçoit à Géo-André (17 heures) le leader invaincu, Cestas.

 

 

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l’union 221210a
La vidéo la plus vue : Scènes de joie après la qualification du Maroc

 

 

 

Dès la qualification acquise aux tirs aux buts, ce mardi soir à 18 h 45, une explosion de joie a parcouru les quartiers de Reims, de Wilson à Croix-Rouge en passant par Orgeval.

Très vite, des centaines de supporters - 200, 300, peut-être 400 - ont afflué place d’Erlon, les plus téméraires escaladant la fontaine Subé.

 

 

 

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l’union 221209d
Reims presque en roue libre

Pour le promu ORTT en N1, l’objectif a été atteint, celui de se maintenir, il y a deux semaines à Argentan (succès 8-2). D’autant que, pour cette dernière à la maison, c’est le leader indéboulonnable, Cestas, qui se présente, à Géo-André demain (17 heures). « C’était, la dernière fois que nous les avions joués, une équipe très cosmopolite. Ils sont, là, au-dessus, d’autant que nous avons notre équipe « à l’ancienne », avec Xu Gang et Farid Grine. Nous allons préparer la seconde phase pour rester en N1, au cours de laquelle nous devrons nous déplacer quatre fois », confie le président olympien, Albert Gauvin.

Les masculins de Châlons-en-Champagne doivent quant à eux valider leur maintien demain face à Haguenau, la lanterne rouge.

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l’union 221209c
Justice - tribunal correctionnel : Deux ans ferme aux conjoints violents

Originaire de Mayotte, Ouirdane Maoulana, 25 ans, avait été condamné par le tribunal de Rodez pour des violences sur son ex-conjointe. Libéré, il avait l’interdiction de la contacter mais il est venu la retrouver à Reims, à Croix-Rouge. Dans la nuit du 26 au 27 novembre, il l’a frappée avec une tablette tactile, lui a jeté une chaise de cuisine, l’a étranglée, lui a arraché une touffe de cheveux et lui a porté des coups de poing à la tête, aux bras, à l’abdomen si violemment que la victime avait perdu connaissance. En fuite, l’agresseur était retrouvé chez un ami. Pour ces violences en récidive, Ouirdane Maoulana a été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont deux ans ferme avec maintien en détention. De plus, un sursis de dix mois a été révoqué.

Il menace de la brûler vive

Le 17 octobre, un Rémois de 26 ans, Hamza Bellamine, a volé le portable de son ex dans un parc de Cormontreuil. La jeune femme a tenté de le récupérer alors que le prévenu repartait à scooter : elle a été traînée sur plusieurs mètres, sans blessure grave. Avant de s’enfuir, il avait menacé de la brûler vive en lui montrant le bidon d’essence du deux-roues. Courant mai, il l’avait également frappée. Incarcéré depuis son arrestation pour une autre affaire (il a quinze mentions au casier), Hamza Bellamine, convoqué mardi au tribunal, a refusé d’être extrait. Il a été condamné en son absence à deux ans de prison ferme.

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l’union 221209b
Justice tribunal correctionnel : Injures racistes au bureau de poste

Les faits se sont déroulés dans un bureau de poste du quartier Croix-Rouge. Illustration
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Le 11 août 2022, un certain Karim, 37 ans, se rend au bureau de poste de la rue Pierre-Taittinger,à Croix-Rouge pour retirer de l’argent. Or, la Banque postale a clôturé son compte à la suite d’un incident survenu deux semaines plus tôt à l’agence Cérès (il s’était mal comporté envers le personnel).

Ne voulant rien savoir, le client s’énerve et cause un tel scandale que le responsable du bureau intervient. Ce dernier se fait alors verbalement agresser en des termes racistes : « Tu es un esclave ! Tu es le négro de service ! » Des menaces sont également proférées : « Toi, je te connais ! Tu es de Wilson. J’irai là-bas pour tout casser. »

Affichage de la condamnation

Convoqué mardi au tribunal pour injure publique à caractère raciste, l’homme n’est pas venu s’expliquer. Seul était présent l’avocat de La Poste. Agressions verbales ou physiques, « une fois par semaine, La Poste de la Marne est confrontée à ce genre de dossiers » , dénonce M e Raphaël Croon. « Les agents de La Poste sont très exposés. Contrairement aux banques, il n’y a pas de sas dans les bureaux. » On y vient aussi – et surtout – pour du courrier, pas que pour des sous. L’avocat fustige ensuite la saillie raciste du prévenu : « On vise la couleur de peau : c’est lamentable » . « Propos ignominieux » , rajoute le procureur Matthieu Bourrette, en réclamant deux mois de prison au regard des sept mentions déjà inscrites au casier judiciaire de l’intéressé.

Le tribunal l’a finalement condamné à 120 jours-amende à 5 euros (600 euros à payer dans les 120 jours, s’il ne veut pas partir en prison pour une durée équivalente). L’affichage du jugement est également ordonné pendant un mois dans tous les bureaux de poste de la ville de Reims.

F.C..

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l’union 221209a
Sécurité : Tous nos lycées bientôt sous l’œil des caméras

Sortie des cours au lycée Roosevelt, mercredi à Reims. Remi Wafflart
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Les caméras vont tourner à plein régime dans les lycées. Nos deux Régions veulent déployer la « vidéoprotection » devant et dans plus de 500 établissements publics. Objectif : renforcer leur sécurité.

Dans sa boule blanche suspendue à la façade en brique, quelques mètres au-dessus de l’entrée du lycée Roosevelt, à Reims, une caméra filme la sortie des élèves, ce mercredi à midi. Elle est présente depuis plusieurs années, tout comme le panneau vissé à la porte : « Pour votre sécurité, ce site est sous vidéoprotection » . Pourtant, plusieurs élèves ne l’avaient jamais vue. « C’est ma troisième année ici et je ne savais même pas qu’il y avait des caméras » , lâche Antoine, élève en prépa scientifique. Hugo fait encore mieux : « Ça fait six ans que je suis là et je n’avais jamais remarqué ! »

D’autres lycéens ont été plus attentifs, mais ne sont pas plus choqués pour autant. « Il y a une deuxième caméra à l’autre entrée » , précise Apolline, en terminale. « S’il se passe quelque chose, c’est bien qu’il y ait ces caméras, ça permet d’avoir des preuves, enchaîne sa camarade Janaé. Et sinon, ça ne change rien au quotidien. » Pour Nathan aussi, le fait d’être filmé « ne pose pas de problème » , mais peut servir : « Comme il y a régulièrement des bagarres devant le lycée, c’est plutôt une bonne chose. »

Les abords du lycée du quartier Clairmarais, qui compte près de 2 000 élèves, connaissent en effet, depuis quelques années, des bagarres entre jeunes de bandes rivales (Orgeval et Croix-Rouge). Deux scènes de violences ont déjà émaillé le premier trimestre. Évoquant « des intrusions et des bagarres régulières » , encore tout récemment, un agent réfléchit à haute voix : « En soi les caméras ne sont donc pas vraiment dissuasives, mais au moins ça fait des preuves pour la suite. » Ce que confirme le procureur de Reims, qui juge ces caméras « utiles » (lire par ailleurs).

38 caméras dans le lycée de référence

« Le déploiement de la vidéoprotection est stratégique pour renforcer la sûreté des lycées » , assure Christèle Willer, vice-présidente de la région Grand Est chargée de l’Éducation. L’élue alsacienne vient de présenter un « plan régional de vidéoprotection » , qui vise à doter les 251 lycées publics de la région de caméras, afin de « mieux les protéger ».

Un audit réalisé en 2021 a mis en évidence, selon Mme Willer, « de nombreux points faibles » et « un taux d’équipement très variable » . Beaucoup de lycées possèdent déjà « deux ou trois caméras aux entrées et sorties » , mais « sans approche globale efficiente » . La Région promet « une démarche plus structurée » . Les caméras filmeront « les espaces de circulation, les couloirs, les halls d’entrées, les accès depuis la rue , détaille l’élue, mais pas les salles de classe » . Coût de l’opération : 70 millions d’euros. Ambition : prévenir « tout ce qui peut causer des dommages aux personnes et aux biens : intrusions, vols, dégradations, attentats… »

Le plan de déploiement n’est pas encore arrêté avec précision, mais un établissement est déjà présenté comme la « référence » : le lycée Jean-Prouvé, à Nancy, qui compte depuis peu pas moins de 38 caméras. En 2023, quinze lycées « tests » seront équipés à leur tour, à raison d’au moins un par département. La liste n’est pas fixée. Le déploiement s’étalera sur « tout le mandat » , explique Christèle Willer, soit jusqu’en mars 2028.

Fait-il courir un risque quant au respect de la vie privée ? Non, insiste-t-elle. Comme son homologue des Hauts-de-France, elle fait un distinguo entre « sécurité » et « surveillance » (lire par ailleurs). « Ce plan s’inscrit dans une charte éthique et respecte les dispositions du RGPD (*) et du Code de l’éducation. » Dans chaque lycée, « les images resteront entre les mains des proviseurs : ils seront les seuls à avoir les codes d’accès au serveur sur lequel elles sont stockées. Le but n’est pas de surveiller en continu les images, mais de pouvoir les consulter a posteriori s’il s’est passé quelque chose ». Au lycée Gérard-de-Nerval, qui rassemble 1 300 élèves à Soissons, le proviseur peut en témoigner. Pascal Dubrigny apprécie le renouvellement des caméras en cours dans les Hauts-de-France. Il ne prévoit pas autant d’appareils que dans le Grand Est, mais un matériel plus performant que l’actuel. À Gérard-de-Nerval, « une dizaine » de vieux modèles seront ainsi remplacés. Concernant leur utilisation, le proviseur veut rassurer : « C’est parfaitement dans les clous. Les images ne sont conservées que quelques jours, il n’y a aucune caméra dans les classes, et mon adjoint et moi sommes les seuls à pouvoir accéder aux images s’il le faut. Cela arrive environ quatre ou cinq fois par an. »

La Youtubeuse de Lyon confondue

Positionnées dans les « lieux de circulation » , elles ont permis de régler des problèmes sans grande gravité, allant de la bataille d’eau à des jeunes qui démontaient des roues de vélo… Sans les images, une curieuse affaire survenue en 2021 n’aurait pas été résolue non plus : l’intrusion d’une « Youtubeuse de Lyon » , venue à Soissons après un défi lancé par un élève axonais. Elle en avait tiré un film qui « se moquait » du lycée, selon M. Dubrigny. Images contre images : le proviseur a utilisé celles de la surveillance pour confondre la starlette. « On l’a reconnue sur nos images et elle a été sommée par notre service juridique de retirer son film d’Internet. »

*Règlement général sur la protection des données.

Guillaume Lévy

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l’union 221208b
Gagner des cadeaux grâce aux marchés de Reims

Rendez-vous aux halles du Boulingrin pour l’opération des Paniers gourmands, organisée jusqu’au samedi 24 décembre par l’association des commerçants et producteurs du Boulingrin. Cette année, 4 paniers gourmands d’une valeur unitaire minimale de 150 € et 10 paniers d’une valeur unitaire minimale de 50 €, composés de produits du marché, sont en jeu pour les consommateurs se rendant aux marchés les mercredis, vendredis et samedis. En décembre, chaque vendredi, de 15 h 30 à 20 h, le marché bio est organisé par l’Association pour la promotion de l’agriculture biologique (APAB).

Du mardi 6 décembre au jeudi 22 décembre, les consommateurs des marchés hebdomadaires Jean-Moulin, Saint-Maurice, Châtillons, Carteret, Luton, Croix-Rouge, Sainte-Anne et Jean-Jaurès sont invités à participer à une tombola auprès des commerçants adhérents au Syndicat des commerçants et marchés de France « Champagne Ardenne » qui participent à l’opération « Faites vos achats de Noël sur les marchés » afin de gagner l’un des nombreux lots d’une valeur totale de 9 000 € (appareils électro-ménagers, hi-fi, multimédia, vélo, trottinette électrique, coffrets box, bouteilles de champagne).

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l’union 221208a
Association : Ils achètent des appartements pour loger les sans-abri

Chantal Kere et Thierry Scat sont les chevilles ouvrières de l’antenne rémoise de l’association Toit à moi.
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REIMS L’association Toit à moi, qui vient d’ouvrir une antenne à Reims, aide les personnes sans domicile à quitter la rue en mettant un logement à leur disposition pour ensuite les accompagner vers la réinsertion sociale.

C’est une aventure commencée à Nantes, un jour de 2007, quand un conseiller en création d’entreprise et ingénieur de formation, nommé Denis Castin, se révolte à la vue des sans-abri, toujours plus nombreux dans les rues de la ville. Il crée alors l’association Toit à moi, visant à sortir ces personnes de la précarité. Et d’abord en les relogeant via des appartements mis à leur disposition.

Déjà deux appartements achetés

En quinze ans, l’association s’est bien développée et a essaimé un peu partout en France. L’antenne rémoise vient de voir le jour. Lancée à l’origine par Alain Fournier, aujourd’hui davantage concentré sur le cas des migrants du parc Saint-John-Perse, elle est désormais placée sous la coordination de Chantal Kere, avec l’appui de Thierry Scat, plus spécialement chargé de la communication.

Le principe, ici comme ailleurs, est le même : commencer par acquérir des biens pour en faire des nids douillets permettant à des sans-domicile fixe de retrouver le chemin de la réinsertion. À Reims, deux appartements ont déjà été achetés, financés par les fonds de la maison-mère nantaise. Il s’agit d’un T3 du côté de la Neuvillette et d’un T2 dans le secteur de Franchet d’Espèrey, avenue du Général-Eisenhower. Au total, l’association a déboursé un peu moins de 200 000 euros au total pour ces deux logements, celui de Franchet d’Espèrey demandant de gros travaux de rénovation en cours, qui se terminent actuellement. L’idée est que ces deux adresses puissent être habitées à partir du mois de janvier 2023 par des personnes seules ou une famille.

Les heureux lauréats seront choisis dans les semaines à venir, au terme d’un travail en coopération avec le milieu associatif rémois, notamment l’Armée du Salut, pour identifier les profils les plus adaptés. Une fois logés, ces derniers n’auront qu’un loyer symbolique à payer. Mais le but n’est pas de les installer à demeure. « On est là pour les relancer, les aider à se réinsérer. Ce n’est pas de l’assistanat » , insistent Chantal Kere et Thierry Flat.

En plus d’un soutien amical, chaque locataire sera accompagné dans ses démarches « afin de trouver un emploi et un logement » . Pour, au final, « s’assumer financièrement » et voler de ses propres ailes. Une fois parti, son logement sera alors mis à disposition d’un autre sans-abri.

L’antenne rémoise étant toute nouvelle, elle recherche activement des bénévoles. Et lance bien entendu un appel aux dons.

Contact via l’adresse mail reims@toitamoi.net ou par téléphone : 06 21 25 04 71.

AVEC QUEL ARGENT ?

Racheter des appartements n’est pas anodin financièrement. L’association Toit à moi vit des dons de particuliers (plus de 2 300 « parrains » et « marraines » recensées dans l’Hexagone) d’une part et de la générosité de mécènes d’autre part. C’est ce qui a permis d’acheter les deux appartements à Reims, tout comme l’ensemble du « parc » immobilier de l’association sur l’ensemble du territoire français : 53 logements au total désormais, ce qui a permis de venir en aide à plus de 110 sans-abri.

L’essentiel

L’association Toit à moi est née à Nantes, en 2007, sous l’égide de Denis Castin.

Son but est d’aider les sans-abri à sortir de la rue en leur mettant à disposition un appartement, puis en les accompagnant pour qu’ils construisent un projet de vie et se réinsèrent.

Plusieurs antennes ont vu le jour en France. À Reims, c’est chose faite depuis cet automne.

OLIVIER DURAND

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l’union 221207b
RENDEZ-VOUS AUJOURD’HUI : Le Conservatoire hors-les-murs

Concert-rencontre avec les élèves de l’atelier Chanson du Conservatoire à rayonnement régional de Reims, accompagnés par leur enseignant François Eberlé.

À 15 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Gratuit.

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l’union 221207a
Événement : Scène de liesse après la victoire du Maroc

Après la victoire du Maroc, des centaines de supporters se sont retrouvés place d’Erlon, hier soir à partir de 19 heures pour fêter l’événement. F.C.
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Reims Hier soir, après la victoire du Maroc qui a sorti l’Espagne en huitième de finale de la Coupe du monde de football, des centaines de supporters ont afflué vers la place d’Erlon pour fêter cet exploit avec concert de klaxons, pétards et même feu d’artifice.

Historique ! C’est le mot qui tourne en boucle après l’exploit des Lions de l’Atlas, l’équipe de football marocaine qui a éjecté la grande Espagne de la Coupe du monde et s’est qualifiée du même coup pour les quarts de finale, un niveau jamais atteint pour un pays du Maghreb.

Dès la qualification acquise aux tirs aux buts, une explosion de joie a parcouru les quartiers de Reims, de Wilson à Croix-Rouge en passant par Orgeval. Très vite, des centaines de supporters – 300, 400, peut-être 500 – ont afflué place d’Erlon, les plus téméraires escaladant la fontaine Subé, pour fêter cet exploit avec concert de klaxons, pétards, fumigènes et même un feu d’artifice. Jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, on est venu entre camarades ou en famille, comme ce père de trois fillettes qui tenait sa petite dernière d’un an et demi emmitouflée dans ses bras. Pas sûr que plus tard, elle se souvienne de ce moment mais au moins pourra-t-elle dire : « J’y étais » .

Fabrice Curlier

 

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l’union 221203c
Pétarades dans les quartiers

Jeudi à partir de 18 heures, des détonations ont résonné à Croix-Rouge, Wilson et Orgeval. Ce sont des supporters qui jetaient des pétards pour fêter la qualification du Maroc en huitième de finale de la Coupe de monde.

La police n’a signalé aucun incident.

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l’union 221203b
Urbanisme : L’opposition mitigée sur le projet des berges de Reims

Bobo par excellence

Rémois de toujours, passionné d’urbanisme, Alain Thouvenin s’était déjà exprimé dans nos colonnes sur le pont De-Gaulle, dont il craignait, dès l’an dernier, la démolition. Forcément, il n’est pas tendre avec le projet présenté, éreintant notamment Arnaud Robinet : « En détruisant ce qui sera bientôt le seul lien - et pas pour longtemps apparemment - de circulation rapide entre le nord de la ville et Croix-Rouge/Maison-Blanche et son hôpital public, il se révèle le maire bobo par excellence. » Alain Thouvenin redoute une scission entre « les quartiers populaires en périphérie et un centre-ville bucolique et difficilement accessible pour les habitants des quartiers ». Il dénonce, au final, un projet qui s’adresserait exclusivement aux « couches sociales favorisées ».

Olivier Durand

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l’union 221203a
Santé : Ils se saignent pour la bonne cause

Certains avaient fait le déplacement depuis Châlons-en-Champagne pour donner leur sang. M.-A.M. 
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Pour leur deuxième journée de grève, des médecins généralistes ont voulu joindre l’utile à l’agréable. Ils se sont rassemblés au CHU de Reims pour donner leur sang.

Des médecins généralistes se sont réunis ce vendredi 2 décembre au CHU de Reims pour leur deuxième journée de grève consécutive. Peu habitués des cortèges et des manifestations, ils ont préféré se mobiliser de manière utile : en donnant leur sang. Une occasion aussi, d’évoquer le ras-le-bol généralisé dans la profession.

Les jeunes ne veulent plus s’installer Fatiha, médecin généraliste

Médecin généraliste installée seule dans un cabinet depuis huit ans, Émilie est très inquiète. « Avec ces conditions actuelles, demain il n’y aura plus personne pour soigner » assure-t-elle. Elle déplore une charge administrative grandissante, du « chantage » de la part de certaines structures, un surmenage et une consultation mal rémunérée. « On a, en face, beaucoup de demandes mais nous sommes obligés de refuser certains soins, car c’est trop compliqué » , signale-t-elle. « Et puis les jeunes ne veulent plus s’installer. », poursuit Fatiha. Médecin généraliste à Croix Rouge, elle part à la retraite à la fin du mois mais pas avec l’esprit tranquille : aucun remplaçant ne veut reprendre ses patients. « Les remplaçants gagnent mieux que ceux qui s’installent. Et il y a toute la charge administrative et le cabinet à gérer. »

Plusieurs revendications

Héritiers d’une convention qui ne leur convient pas, les médecins généralistes demandent une valorisation du coût de la consultation, la suppression des arrêts courts (voir ci-contre), moins de charges administratives. Concernant la hausse du prix de la consultation à 50 €, les praticiens estiment qu’elle est légitime. Aujourd’hui, 97 % des médecins sont conventionnés et respectent le tarif plafonné par la Sécurité sociale, afin que les patients puissent être remboursés. Et le docteur Julien Pokorski de conclure : « Nous ne demandons pas un doublement de nos revenus. Mais les vrais et longues consultations d’une heure ne valent pas 25 €. »

Marie-Amélie Masson

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l’union 221201c
Conférence de l’Iutl

M. Jean-Hugues Cretin : « Rintintin, une vie de chien ».

À 14 h 30, Amphi Recherche – Bâtiment 13, Campus Croix-Rouge, 57 rue Pierre-Taittinger.

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l’union 221201b
UNSS : victoires marnaises

L’académie de Reims avait déplacé hier ses meilleurs élèves UNSS pour aller chercher une place à l’échelon national à Dijon les 27 et 28 janvier. Ils étaient 650 élèves sur les bords du lac de Mesnil-Saint-Père dans l’Aube. Vainqueur du classement par équipes mixtes, le lycée François-Arago de Reims s’est qualifié pour le rendez-vous bourguignon. Le cadet Adam Semmar (lycée Roosevelt Reims), la juniore Helena Prat (lycée François-Arago), la cadette Soline Mourgues (lycée François-Arago), le minime Simon Joly (collège Jean-Moulin Saint-Memmie) et le junior Pape-Ousmane Sow (lycée François-Arago) ont remporté leurs courses respectives.

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l’union 221201a
Les locaux font leur marché

Les commerçants non sédentaires donnent rendez-vous aux visiteurs aux halles du Boulingrin et dans tous les marchés hebdomadaires. Au programme : diverses surprises. Au Boulingrin, l’opération des Paniers gourmands se tiendra jusqu’au vendredi 24 décembre. Plusieurs paniers d’une valeur allant de 50 à 150 euros sont à gagner pour les consommateurs se rendant aux marchés les mercredis, vendredis et samedis.

Du côté des marchés hebdomadaires Jean-Moulin, Saint-Maurice, Châtillons, Carteret, Luton, Croix-Rouge, Sainte-Anne et Jean-Jaurès, les consommateurs sont invités à participer à une tombola auprès des commerçants adhérents au Syndicat des commerçants et marchés de France Champagne Ardenne. De nombreux lots sont à gagner pour une valeur totale de 8 000 euros. Tirage au sort le mardi 28 décembre.

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l’union 221129c
Aujourd’huil

Conférence de l’IUTL Hazem El Shafei. L’Empire ottoman, des origines à sa chute.

À 14 h 30, Amphi Recherche, Bâtiment 13, Campus Croix-Rouge, 5, rue Pierre-Taittinger.

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l’union 221129b
L’université organise un concours de dessins naturalistes

Petits et grands, à vos crayons ! Les meilleurs dessins d’animaux, végétaux ou encore de minéraux sont attendus avant le 10 janvier à la faculté des sciences de Reims. Une remise des prix, assortie de lots, aura lieu le 1 er février à la bibliothèque universitaire du campus sciences au Moulin de la Housse.

Les dessins retenus seront exposés sur le site internet du concours (https://dessinnaturalistereims.wordpress.com/) mais aussi du 1 er au 18 février à la bibliothèque du Moulin de la Housse puis du 3 au 31 mars à la bibliothèque universitaire Robert-de-Sorbon située sur le campus lettres de Croix-Rouge.

Les dessins peuvent être envoyés par la poste à la faculté des sciences, rue du Moulin de la Housse à Reims (bâtiment 18, à l’intention de Séverine Paris-Palacios) ou déposés à l’accueil du bâtiment 18 ou à l’accueil de la bibliothèque universitaire du campus. La date limite est fixée au mardi 10 janvier 2023 avant 16 heures pour les dépôts sur place et au vendredi 6 janvier par courrier, le cachet de la poste faisant foi.

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l’union 221129a
Cinq arrestations sur un point de deal

Photo d’illustration
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Située près de l’esplanade Eisenhower au quartier Croix-Rouge, l’allée Maurice-Lemaître est connue pour être un point de deal. Lors d’une surveillance la semaine dernière, la brigade anticriminalité a interpellé deux clients qui venaient de s’approvisionner. L’un repartait avec 1,4 gramme de résine de cannabis, l’autre 2,4 grammes. Évidemment, ils n’ont dénoncé personne mais les policiers ont repéré deux présumés vendeurs à proximité : le premier, âgé de 18 ans, avait 7 grammes de résine, 0,8 gramme de cocaïne et 50 euros ; le second, 16 ans, était en possession d’une somme de 200 euros et de 0,3 gramme de résine. Un troisième larron âgé de 17 ans s’est également fait prendre : lui est suspecté d’avoir fait le guet (très mal visiblement).

Tous ont contesté leur participation à une activité de revente. Le majeur a été remis en liberté avec une convocation le 7 mars en correctionnelle tandis que les deux mineurs iront voir le juge des enfants.

Les deux consommateurs sont convoqués en janvier devant le délégué du procureur pour un rappel à la loi, avec obligation d’effectuer un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants.

 


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