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Prix de l’humour pour un poète rémois


 

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Extrait du journal « l’Union » du 16 août 1993

Prix de l’humour pour un poète rémois

 

La poésie ? C’est venu une nuit, comme ça »

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Le Concours international des plumes francophones salue l’humour de Christian Caron, un oiseau de nuit qui a fait son nid à Reims.

Fêter ses 54 ans, un vendredi 13, le dernier « porte-chance » de Christi an Caron. Toujours de belle humeur, il consacre ses jours aux autres avant de se transformer en oiseau de nuit pour plonger dans les délices de l’écriture.

D’étranges histoires émergent de ces veillées, avec sa compagne la plume. Après un premier prix de l’humour, en 1991, au Cercle poétique français, le poète rémois vient d’être récompensé d’un second prix, toujours dans la catégorie humour, au Concours international des plumes francophones.

Ecrire, un amour contracté auprès d’un instituteur de classe rurale unique qui « savait familiariser les fils de paysans avec Molière, Victor Hugo, Louis Pergaud et autres grands noms de la littérature française dès le cours élémentaire ».

Pour se risquer à la poésie, Christian Caron attend l’âge de 35 ans : « C’est venu une nuit, comme ça ». Nuits blanches où S’entrechoquent deux courants : un style caustique et une inspiration plus secrète, plus angoissée, quand, à chaque ligne, il flirte avec le paranormal ou avec la mort dans ses Poèmes hantés.

La visiteuse du soir

Outre sa prestation récompensée au Prix de l’humour, Christian Caron a reçu un 3e prix en Poésie satirique et de nombreuses mentions dont une au Prix Poésie mystique et une autre au Prix fantasmes. " Cela permet de me situer, mais pas question d’édition pour le moment ». Surtout, ne rien figer : « Publier, je serai automatiquement déçu. Je n’arrête pas de changer. J’ai envie de corriger, d’améliorer en fonction de l’expérience de la vie".

Spécialiste du billet d’humeur, il a aussi écrit, sous pseudonyme, dans des publications de Reims et la région. Et dans des revues nationales de curieux, de gens qui cherchent ». Lui-même mène des recherches sur l’au-delà et la vie après la mort : « Attiré par la philosophie et son sujet essentiel, la mort, j’ai franchi logiquement le pas vers la para-philosophie et ses dérivés : la parapsy, l’étrange et l’inexpliqué ».

La mort, il l’a d’ailleurs croisée, dit-il, « sous une, forme d’ombre. Elle est repartie comme elle venue. Après un instant de grande frayeur, toute réflexion faite, elle n’était pas si inquiétante que cela ». Il décrit cette rencontre dans La visiteuse du soir, un poème qui lui a valu une mention au dernier Reims de la littérature.

N.G.

Passion de la presse écrite

A 15 ans, Christian Caron réalise son premier reportage dans Le Courrier picard, sur un incendie dans son petit village de 300 habitants.

Le récit de la lutte contre le feu, « écrit à la plume Sergent-major et à l’encre violette, a été publié in extenso et avec une photo I ». L’une de celles prises avec sa « boîte à savon un de ces petits appareils Ménisque format 4,5 x 6 gagné à l’arbre de Noël ».

« Le déclic d’une passion pour la presse écrite », d’abord comme lecteur assidu, puis comme rédacteur. 1991, un diplôme d’honneur au Prix du reportage du journal l’union est décerné à Christian Caron. Noël 1992, il propose ses services au quotidien régional et se met, dès janvier, à l’écoute de la vie du quartier Croix-Rouge, comme correspondant de la locale Reims.


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