Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - avril 2009
Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
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![]() Depuis plusieurs années maintenant, la caisse des écoles sensibilise les petits Rémois à l’Europe. Cette année, le programme est très fourni.
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DE nombreuses animations ou séjours sont organisés par la caisse des écoles autour du thème de l’Europe.
Ainsi, en mars, des petits Rémois (école Provençaux élémentaire) sont-ils allés à Transinne en Belgique ; et un groupe de Florentins est venu sur le site de « la Volière » à Villers-Allerand, pour des visites culturelles et des échanges sportifs sont au programme.
Début mai, des petits Rémois se rendront aux Pays-Bas (école Blanche-Cavarrot et école Sculpteurs-Jacques) ; d’autres iront en Espagne (école Anquetil élémentaire). D’autres séjours à l’étranger sont également programmés en Angleterre.
Jeudi 7 mai : l’Europe dans l’assiette des écoliers : un menu européen allemand sera fabriqué, livré et servi par l’Unité centrale de production alimentaire de la Caisse des écoles aux 6.300 enfants fréquentant les restaurants scolaires, décorés « européens » avec la collaboration du Crij de la Ville de Reims. Au menu : salade bavaroise, blanquette de porc au raifort, spätzle… Des étudiants, venus de toute l’Europe, pour des « rencontres » dans les restaurants scolaires de la Caisse des écoles !
Des échanges avec les élèves de nos écoles élémentaires pour mieux comprendre l’autre ! Ces jeunes Européens partageront, commenteront le repas allemand et pourront ainsi discuter en direct avec les jeunes Rémois.
Ce même jour, à l’école Vasco-de-Gama, l’équipe enseignante a décidé d’aller encore plus loin.
Les élèves de CE2, CM1 et CM2 vont fêter l’Union Européenne pendant toute la journée. Alternant moments éducatifs et moments ludiques, les enfants vont voyager à travers les 27 pays de l’UE.
Des ateliers éducatifs seront mis en place. Des chants d’Europe, des jeux viendront agrémenter cette belle journée.
Des étudiants européens allemands viendront parler de leur pays autour d’un apéritif local, puis partageront le repas allemand avec les enfants fréquentant le restaurant scolaire.
L’Association des travailleurs maghrébins de France, section Marne, organise une rencontre-débat sur le thème de « L’emploi et la crise », dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac, mercredi 6 mai à 14 h 30.
Le président Mohammed El Haddaoui, président de l’ATMF, a invité à cette occasion Fabien Tarrit, professeur de sciences économiques à l’Université de Reims en qualité d’intervenant animateur.
![]() Au gymnase François-Legros, pas question de se chercher des crosses, mais la découverte d’un sport passionnant.
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Organisée gratuitement par la Ville pendant les petites vacances, l’opération Ludosports a encore connu un beau succès chez les enfants âgés de 4 à 11 ans. Images
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 090429c
Numéro 7287 du 27 avril au 03 mai 2009.
Aux termes du procès verbal de l’assemblée générale extraordinaire du 16 avril 2009 de l’EURL Logisat, au capital de 1.000 €, siège social : 4 place Toulouse Lautrec - 51100 REIMS, R.C.S. REIMS n° 505 002 642, il résulte que :
il a été décidé d’étendre l’objet social à l’activité de "prestations de service informatique et multimédia, télécommunications filaires et non filaires, conception et animation de sites Internet, négoce de produits non alimentaires".
Il a été décidé de changer la dénomination sociale en "Logisat".
Il a été décidé de transférer le siège social au 63 avenue du Général Eisenhower - 51100 REIMS.
Ces modifications prendront effet à compter du 1er mai 2009.
Les articles deux, trois et quatre des statuts ont été modifiés en conséquence.
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Pour avis.
Par jugement du 14/04/2009, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : SARL FORTIN Rénovation - Construction, 42 avenue du Général Eisenhower - 51100 REIMS.
Activité : L’exploitation directement ou indirectement sous toutes ses formes en France ou à l’étranger de toutes entreprises générales de bâtiment.
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Le greffier : Bernadette DELPY.
Par jugement du 14/04/2009, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : REMIOT Nathalie, 3 rue des Picards - 51100 REIMS.
Activité : Débit de boissons, café, bar.
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Le greffier : Bernadette DELPY.
Par jugement du 14/04/2009, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de EURL AZUR, 14 cours Eisenhower - 51100 REIMS.
Activité : Installation de salles de bain, plom¬berie, pose de revêtements muraux, sols. pose de mobiliers et menuiseries, installations électriques.
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Le greffier : Bernadette DELPY.
Activité : Conseil auprès des entreprises.
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Le greffier : Bernadette DELPY.
Activité : Exploitation de sites Internet.
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Le greffier : Bernadette DELPY.
Par jugement du 14/04/2009, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : SARL CEP’EXTRAS, 37 esplanade Eisenhower - 51150 REIMS.
Activité : Animation, vente, conseils et promotion sur les produits de terroirs.
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Le greffier : Bernadette DELPY
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![]() Drôle d’endroit pour les câlins, , à en croire les murs, ces sacs ont peut-être servi de lit.
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Premier épisode d’une série consacrée aux parties non visibles des quartiers rémois, ce volet va vous faire découvrir ce à quoi sont confrontés les locataires, les agents d’entretien, les facteurs et tous ceux qui doivent se rendre dans le plus grand quartier de la cité des sacres, Croix-Rouge. Avec plus de 22.000 habitants, il est aussi peuplé que la ville d’Épernay sur une superficie nettement inférieure.
NOUS allons vous faire découvrir dans une série de plusieurs reportages, les parties cachées des quartiers que certains locataires ne connaissent même pas.
Premier quartier, Croix-Rouge, le plus grand de Reims puisqu’il compte plus de 22.000 habitants c’est-à-dire autant qu’à Épernay sur une superficie moins étendue.
Nous y avons rencontré plusieurs personnes, habitants, jeunes, salariés,… Chacun nous a expliqué sa vision personnelle de ces recoins, certains lugubres et d’autres immondes.
« Vous avez vu la gueule de nos entrées ? Ça pue la pisse, ça sent les ordures ! Quand nous recevons du monde, on leur dit : « Bienvenue dans le ghetto ! », explique cette habitante de l’avenue du Général-Eisenhower.
Tous se rejettent la faute. Des locataires mettent systématiquement tout sur le dos des jeunes qui squattent les halls. Les jeunes, quant à eux, racontent que beaucoup de locataires font preuve d’incivilités et qu’ils sont seuls responsables de la crasse et des odeurs de certaines barres.
Sur place, nous rencontrons plusieurs salariés. Ils sont peu bavards (peut-être parce que leur responsable est là et s’oppose à toute photo).
« Allez voir au 36, c’est dégueu ! », nous glisse discrètement l’un d’eux. Effectivement, c’est une vraie décharge : papiers partout, canettes de bière et mégots de pétards jonchent le sol. Continuant notre chemin, nous rencontrons un groupe de jeunes ; l’un d’eux nous invite à le suivre.
Muni d’un passe, il nous ouvre alors les portes de quelques blocs ainsi que celles de plusieurs caves, normalement condamnées. Toiles d’araignée, odeur de merde – désolé, mais inqualifiable autrement – très sombres, elles relient les immeubles les uns aux autres.
« Là, il n’y a pas trop de lumière mais certains tuyaux sont rongés par la rouille », explique-t-il. « Une fois, j’ai vu des rats là-dedans, il y a un moment quand même », affirme un autre.
Un peu plus loin dans le quartier, sur l’avenue Bonaparte, idem, les tours commencent à laisser entrevoir leurs entrailles via les tiges en ferraille qui sortent un peu partout des murs et à l’intérieur, ce n’est pas mal non plus.
« De toute façon, dans notre secteur, pendant des années, les femmes de ménage n’ont pas fait leur boulot correctement. Nous allons écrire aux responsables du Foyer rémois pour nous plaindre », explique cette dame du 13, avenue Bonaparte.
« Les cafards sont encore présents dans les logements, le Foyer rémois a pourtant envoyé une société pour remédier à ce problème, mais il y en a tellement qu’il faudra des années pour les faire totalement disparaître », affirme un riverain de la même avenue.
Alors que la mairie et les offices logeurs vantent à tout va les rénovations urbaines, ils devraient peut-être se soucier de l’intérieur des tours, car malgré les couches de peintures prévues pour les façades, l’état intérieur des immeubles est lamentable.
« Qu’ils viennent sur le terrain un peu plus, ils verront ce que c’est de vivre dans ces appartements pourris », conclut-elle.
Thierry ACCAO FARIAS et Christian LANTENOIS
Une 307 a brûlé en pleine nuit de lundi à mardi vers trois heures et demie dans l’avenue du Général-Bonaparte.
Le conseil municipal a attribué 207.103 € de subventions à plusieurs associations (hors convention).
…
306 € au tennis club Géo André ;
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1.000 € à l’association de gestion de l’Institut Michel Frandre (centre de rééducation et d’éducation spécialisée pour la vision, l’audition et le langage.)
…
« Pour le Foyer rémois, d’après les dirigeants, tout va très bien dans le secteur Pays-de-France, ce qui est absolument faux ! » affirme Jean-Pierre Bauwens, vice-président de l’association de locataires « Et Croix-Rouge ? Comité Pays-de-France ».
Un exemple, relevé par la présidente, Roseline Marandon : « À l’occasion de sa régularisation des charges 2008, Guy Carré, demeurant au 20, allée des Bourguignons, a eu la surprise de découvrir une consommation d’eau froide de 609 m3 ! Le bailleur lui réclame donc la somme modeste de 1.830,35 euros. Or ce locataire vit seul dans un F2 ! »
Pour Jean-Pierre Bauwens, « d’autres locataires se plaignent de ces mêmes problèmes. Ce qui est étrange c’est que le compteur de ce locataire semble bloqué ! Le relevé des compteurs est-il fiable ? » se demande-t-il.
« Très certainement ! » répond Christophe Faber, directeur clientèle au Foyer rémois : « En effet, nous avons constaté que le dépassement de consommation de M. Carré ne concerne que le premier semestre 2008, alors qu’au deuxième semestre, il a retrouvé une consommation normale. Si le compteur était en cause, ce serait pour toute l’année, et pas seulement pour les six premiers mois. Ce locataire a dû être victime d’une fuite intérieure (WC par exemple ou robinet), peut-être au cours d’une absence plus ou moins longue. De toute façon, le Foyer rémois va le rencontrer pour faire le point, après le passage d’un technicien pour contrôle préalable. »
Si le compteur n’est pas en cause, le Foyer rémois étudiera avec le locataire une mesure d’étalement de ses versements. Le bailleur a, par ailleurs, envoyé un courrier à l’ensemble des locataires concernés par ces problèmes de consommation et de compteurs.
![]() Les compagnies Bloody macadam et Bitume session proposeront des ateliers autour des jeux du cirque.
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Vendredi 1er mai aura lieu la fête du muguet sur le quartier Croix-Rouge avec un chapiteau installé sur le terrain de football à l’angle des rues Joliot-Curie et Raoul-Duffy.
Cette fête est organisée conjointement par les associations Trac, 2 mains, Étoile Croix du sud, femmes d’ici et d’ailleurs, la Maison de quartier Croix Rouge et l’Effort rémois dans le cadre d’un chantier d’harmonie urbaine (CHU), grand pique-nique à partir de 13 heures autour du chapiteau de la compagnie Bloody macadam.
À 13 h 30, jardins des jeux du cirque : ateliers pour petits et grands par les compagnies Bloody macadam et Bitume session. Démonstrations.
À 14 h 30, rencontres des folklores.
À 17 heures, représentation du spectacle : « La vie aventureuse… mais digne de Mister Boones » de la compagnie Bloody macadam.
À 18 h 30 jusqu’à 21 heures cabaret sauvage avec des groupes de raï (Cheb Amar) et de rap et Rnb (KMR), danse orientale (Khristina), de Châbi marocain (Abder El Baidaoui).
Sur place buvette avec l’association Étoile Croix du Sud et petite restauration par l’association Femmes d’ici et d’ailleurs.
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Surpris puis assommés par le montant de la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères, mise en place par Reims métropole, de nombreux locataires regroupés en association venant de l’Avenue de Laon (les jardins suspendus, du Chemin vert, de Croix-Rouge, d’Orgeval, Europe ou du Renouveau Jacquart etc.), ont été notamment reçus hier par la présidente de Reims métropole, Adeline Hazan.
Les élus ont fait part aux pétitionnaires des contraintes budgétaires de l’agglomération avant de leur soumettre le projet d’un guide d’information sur la façon dont était calculée cette fameuse taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères.
Actifs pour réussir à faire baisser dès septembre les charges des locataires, les élus vont dans un vœu, saisir l’État pour qu’il accélère la mise en place d’une part fixe et d’une part variable pour le paiement de cette taxe de façon à parvenir à un mode de calcul plus juste qui pourrait tenir compte des déchets effectivement rejetés.
A.M.
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Les Points-Information jeunesse de la Maison de quartier Croix-Rouge et la médiathèque Croix-Rouge proposent, le mercredi 29 avril, de 10 à 17 heures, une journée régionale « Info Jobs ».
Des centaines d’offres, des ateliers, un accompagnement à la réalisation de CV et une aide à la rédaction de lettres de motivation seront proposés aux visiteurs.
Entrée libre,
Médiathèque Croix-Rouge, rue Jean-Louis-Debar.
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Hier, les arrêts de bus qui se trouvaient sur la place du théâtre ont été déplacés pour les besoins des travaux du tram. Premières impressions.
QUE de remue-ménage pour les usagers des transports en commun ! En effet, depuis hier, la place du Théâtre est fermée aux autobus jusqu’à la fin des travaux du futur tramway rémois. Malgré les efforts des Tur, l’usager fait face à un chamboulement qui, parfois, peut être tout de même pénible. Exemple avec Fabienne, qui habite dans le quartier Croix-du-Sud (l’un des trois sous-quartiers de Croix-Rouge). Elle prend son bus en bas de chez elle en direction du théâtre. Jusque-là, rien de nouveau… sauf à son arrivée au nouveau terminus de son bus, le H. Au lieu d’être face à la boutique des Tur, elle se retrouve rue Libergier.
« Avant, je descendais à la boutique des Tur, j’allais ensuite devant le tribunal pour prendre le C, c’était très pratique », explique la dame.
Désormais, elle devra faire le trajet de la rue Libergier jusqu’au nouveau terminus du C, rue des Élus, pour aller en direction d’Orgeval. Ce n’est pas très loin, diront les plus en forme. Sauf que Fabienne, elle, se déplace difficilement en raison de problèmes de dos qu’elle traîne depuis 25 ans.
« J’ai du mal à marcher, j’ai des broches dans le dos et ce changement d’arrêt va me poser beaucoup de problèmes », ajoute Fabienne.
D’autres usagers estiment qu’il est relativement simple de retrouver sa correspondance. « Honnêtement, c’est facile. En plus, les arrêts n’ont pas été placés à 50 km non plus, donc ça va », affirme Jamel, un abonné des Tur.
« Il y a des agents en bleu qui nous dirigent, leur rôle est très utile », ajoute Camille en sortant du C, rue des Élus.
Les usagers sont donc assez satisfaits de ce premier jour de grand changement, mais un automobiliste, un peu énervé d’être resté bloqué derrière trois bus, paraît plus méfiant sur les conséquences de ces changements pour la semaine à venir. « Là, ça va, mais vous allez voir le bordel quand l’école va reprendre lundi prochain, ça va être l’horreur ! Il y a déjà pas mal de bouchons. Mais dès lundi, je change mon trajet », dit-il d’un air en colère.
Ce monsieur n’a pas tout à fait tort car si Transdev se réjouit pour ce premier jour, il n’empêche que pour la semaine prochaine, en prévision de la reprise de l’école, la direction affirme mettre les bouchées doubles en terme de personnel.
Preuve que tout le monde est d’accord sur un point : lundi prochain, les perturbations liées à la fermeture de la place du Théâtre seront beaucoup plus gênantes pour les usagers mais aussi pour les automobilistes. Ils devront prendre leur mal en patience jusqu’en 2011.
Thierry ACCAO FARIAS
Photos Christian PARIS
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En attirant l’attention de la municipalité sur la situation fragile de sa trésorerie, Jean-Pierre Genesseau, président de l’association Croix-Rouge Animation et promotion a demandé à percevoir un acompte sur la subvention de fonctionnement 2009.
Le conseil municipal, dans sa dernière séance, a donné son accord : 30 % du montant de la subvention 2008 seront versés en mai 2009 à titre exceptionnel.
L’association « Collectif de défense des locataires Croix-Rouge » a reçu « une excellente nouvelle » de Reims habitat : « Nous allons obtenir un local associatif qui sera situé au 16, Cours Eisenhower. Ce local nous permettra de recevoir convenablement nos adhérents et les locataires, de tenir nos permanences et de réunir nos groupes de travail » annonce Fabrice Lopez, président du CDL-CR.
L’association « Et Croix-Rouge ? Comité Pays-de-France » a lancé une enquête d’actualité pour faire le point auprès des locataires du Foyer rémois. Le dépouillement n’est pas terminé, mais d’ores et déjà, une première conclusion s’impose : « Ça va très mal avec les charges sur Pays-de-France : d’énormes erreurs nous sont rapportées ! » Du travail en perspective pour l’association…
La ville a entrepris de rechercher l’entreprise qui va se charger de « la démolition partielle de la passerelle commerciale Pays-de-France ». Seront concernées, pour cette première opération, « les structures surplombant l’avenue Bonaparte ». Le reste sera démoli ultérieurement, quand les commerces encore existants auront emménagé dans les nouveaux locaux actuellement en construction.
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Christiane Monflier, présidente de l’association de promotion de Pays-de-France est comme ça : « Nature ! »
Avec sa bonne humeur légendaire, elle a émaillé son assemblée générale d’une série d’anecdotes amusantes, en commençant par appeler Éric Quénard « Madame le premier adjoint ».
L’intéressé a vivement sursauté : « Non, non, je n’ai pas subi d’opération ! »
Puis, apercevant une invitée attendue dans le public, elle s’est exclamée en bonne Picarde qu’elle est : « Pourquo tu t’muches ? », ce qui, traduit en français, voulait dire « Pourquoi tu te caches ? »
Enfin, après plusieurs « Monsieur le député par ci », « Monsieur le député par là », Arnaud Robinet a fini par lui demander : « Appelez-moi Arnaud ! Je ne suis pas très protocolaire et c’est plus convivial ! »
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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L’assemblée générale de l’Union des locataires de Croix-Rouge se déroulera le mardi 5 mai à 18 h 30, dans le local associatif du 52, esplanade Eisenhower.
![]() Attention à la mise en double sens de la rue des Elus (et de celle de l’Arbalette).
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l’union l’a déjà annoncé, mais cela vaut le coup de le répéter : la place du Théâtre va être fermée à la circulation des bus. Etat des lieux.
COMME l’union l’a annoncé il y a quelques jours, c’est aujourd’hui que la place du Théâtre va être fermée à la circulation des bus. Aussi, les Tur ont totalement bouleversé l’emplacement des arrêts de bus, tout en (ré) organisant les correspondances. Il est donc prudent de se renseigner, à la fois pour savoir où prendre son bus, et savoir où rejoindre le suivant en cas de changement.
Aucun bus n’aura plus d’arrêt place du Théâtre jusqu’à la fin des travaux, en 2011. Les lignes B et N et la ligne K seront regroupées au pied du GTR, rue Chanzy, en face de la boutique des Tur.
Les lignes C et D ont leur arrêt rue des Élus, au début de la rue des Élus. Même chose pour la ligne E qui quitte la rue Carnot.
Les lignes H et M migrent vers le haut de la rue Libergier. Les lignes G et I vers le début de la rue Chanzy, à côté du « Colibri ».
Des cheminements piétonniers seront prévus pendant la durée des travaux pour permettre aux usagers de traverser la place du Théâtre dans les meilleures conditions.
À partir d’aujourd’hui, 27 avril, la ligne K arrête de desservir la gare TGV, faute d’un nombre suffisant de passagers. Le service est assuré désormais par un « taxi-bus » à réserver au 03.26.04.38.00 aux heures ouvrables, au moins deux heures avant le départ. Ce taxi-bus prendra et déposera ses passagers à des arrêts de bus du quartier Croix-Rouge et à Bezannes. Prix du ticket : 3 €, valable toute la journée sur l’ensemble du réseau.
Pendant quelques jours mais aussi à la rentrée des vacances, des agents vêtus de bleu informeront les usagers sur tous ces changements.
Attention aussi pour les automobilistes.
Les plus observateurs auront remarqué la mise en double sens de la rue des Élus dans le tronçon compris entre le Cours Langlet et la place du Forum.
Même chose pour la rue de l’Arbalète.
Il est vivement recommandé de faire attention dans les premiers jours : un accident est si vite arrivé !
J.-F. SCHERPEREEL
![]() On s’est bousculé au portillon pour entrer au conseil d’administration : trop de candidats !
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La nouvelle salle récemment inaugurée s’est révélée trop petite pour asseoir tout le public présent à l’assemblée générale de l’association de Promotion de Pays-de-France, adhérents et représentants des structures suivantes : MJC Croix-Rouge, Maison de quartier Croix-Rouge, La Marelle, Francas, association 2 Mains et amicale des locataires de Pays-de-France.
À partir d’un objectif très simple : « Éviter que les habitants de Pays-de-France souffrent d’isolement et de solitude et favoriser les relations sociales entre toutes les générations en proposant des occasions de se rencontrer, de se parler et de se divertir », les bénévoles de l’Appf organisent, pour leurs 131 adhérents individuels ou familles, galette des rois, sorties familiales, journées familiales pêche, concours de balcons fleuris, fête de Noël, repas de personnes âgées, activités « temps libre » (mardi et vendredi de 14 à 18 heures) et un centre de loisirs pour 25 enfants de 6 à 12 ans, tous les mercredis après-midi et pendant les vacances scolaires.
Par ailleurs, l’association est présente aux grands moments du quartier : Festival Croix-Rouge s’affiche, fête des voisins et « Immeubles en fête ». Parmi les projets 2009, « dès septembre, une activité couture-tricot une fois par semaine et un samedi après-midi pour l’accueil des plus de 12 ans, de 14 à 18 heures en travaux manuels libres » a annoncé la présidente, Christiane Monflier. Pour fonctionner, l’Appf dispose d’une subvention municipale de 5000 euros et d’une autre, de 6050 euros du Foyer rémois. Elle termine sa saison 2008 avec un excédent de 2350 euros.
« Les comptes sont parfaits », a apprécié le premier adjoint Éric Quénard : « ici, pas de repli sur soi. Vous êtes membre actif du conseil de quartier et vous travaillez en complémentarité avec tout le quartier. »
Le député Arnaud Robinet était admiratif : « dans le monde actuel, la solidarité est essentielle. Vous effectuez un excellent travail intergénérationnel. Je suis frappé par la convivialité et la sérénité de votre association. »
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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Jamal Chafik, responsable de la section seniors de l’Acrap football club l’a annoncé au cours de la dernière assemblée générale : « Nous voudrions inviter et rassembler tous les volontaires souhaitant le « Challenge Marceau », ainsi appelé en hommage à Marceau Nicolas, décédé le 6 août 2008, à l’âge de 64 ans. Cet hommage symbolisera son travail dévolu aux « petites gens » du quartier et sa passion du foot. »
Au programme, sur le complexe sportif Géo-André : un tournoi de football en plein air sur le terrain synthétique et un tournoi de football en salle dans le gymnase.
« Cette journée sera aussi l’occasion pour ses amis de se retrouver, d’échanger et de se souvenir, dans l’optique de rester fidèles à sa mémoire », ajoute Alain Polliart, co-organisateur de la journée avec bien d’autres amis réunis en collectif (maison de quartier Croix-Rouge, associations, locataires, professionnels et bénévoles du travail social du quartier).
La date retenue est le dimanche 14 juin de 10 à 16 heures.
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Plusieurs centaines d’enfants se sont retrouvés hier après-midi au parc de Champagne à l’occasion de la semaine des maisons de quartier. Une belle fête autour de l’astronomie.
Jusqu’au 30 mai, « Le pré-cinéma ou l’illusion du mouvement » est une exposition de jouets optiques.
Elle permet de découvrir les origines du cinéma.
Entrée libre.
Médiathèque Croix-Rouge - 19, rue Jean-Louis Debar.
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Vendredi 1er mai aura lieu la fête du muguet sur le quartier Croix-Rouge avec un chapiteau installé sur le terrain de football à l’angle des rues Joliot-Curie et Raoul-Duffy, organisée conjointement par les associations Trac, 2 mains, Étoile Croix du sud, Femmes d’ici et d’ailleurs, la Maison de quartier Croix-Rouge et l’Effort rémois dans le cadre d’un chantier d’harmonie urbaine (CHU).
Un grand pique-nique est prévu à partir de 13 heures autour du chapiteau de la compagnie Bloody macadam. Ramenez vos paniers et profitez ensuite du spectacle.
À 13 h 30, jardins des jeux du cirque : ateliers pour petits et grands par les compagnies Bloody macadam et Bitume session. Démonstrations.
À 14 h 30, rencontres des folklores.
À 17 heures, représentation du spectacle : « La vie aventureuse… mais digne de Mister Boones » de la compagnie Bloody macadam.
De 18 h 30 jusqu’à 21 heures, cabaret sauvage avec des groupes de raï (Cheb Amar) et de rap et Rob (KMR), danse orientale (Khristina), de Châbi marocain (Abder El Baidaoui).
Sur place buvette avec l’association Étoile Croix du Sud et petite restauration par l’association Femmes d’ici et d’ailleurs.
Relégué de N1B, le TC Géo-André risque fort de connaître une deuxième descente consécutive. Sur le papier, Mondeville (une - 30, deux - 15 et une - 4/6), Noisy-le-Grand (deux - 15, une - 2/6) et même Niort (une - 4/6, une - 2/6) sont nettement plus forts que les Rémoises. Et les Varoises du TC La Garde ainsi que Maisons-Alfort présentent également un poids d’équipe supérieur…
Comme la saison passée, Géo-André a volontairement choisi de ne pas se renforcer par des étrangères. De plus, la championne de Champagne en titre des 17/18 ans, Célia Respaut (0), est retournée à la Réunion alors que Noémie Ruffin (3/6) vit désormais à Paris et a mis entre parenthèses son parcours tennistique…
« De la même manière que pour les garçons, la politique du club vise à utiliser l’argent disponible pour le centre de formation au Creps de Reims qui accueillera, l’année prochaine, des joueurs et joueuses de très bon niveau en catégories jeunes. Nous avons signé des accords avec la Fédération qui imposent un cahier des charges assez rigoureux et qui, coûtent forcément de l’argent. Ainsi, pour les interclubs, le club a décidé de ne pas se renforcer, de laisser filer et voir l’année prochaine », explique le responsable du centre de formation Anthony Petit, conscient que la priorité du club passe par la formation.
Dans ce cadre, Géo-André a toutefois intégré Sophie Bousquet (19 ans, 5/6) en provenance de Sannois-Saint-Gratien - blessée au coude, elle est incertaine pour les premières rencontres - et l’ex-sociétaire de l’URT, Audrey Sarrazyn (17 ans, 15). Manifestement pas suffisant pour se maintenir à ce niveau…
Mylie Gillet (0), Claire-Hélène Genin (3/6), Noémie Ruffin (3/6), Sophie Bousquet (5/6), Anne-Sophie Rose (15), Audrey Sarrazyn (15).
3 mai :TC Géo-André -TC Maisons-Alfort ; 10 mai : TC La Garde - TC Géo-André ; 17 mai TC Géo-André - USO Mondeville ; 24 mai : TC Géo-André - RTC Noisy-le-Grand ; 7 juin : Niort ET -TC Géo-André
Un nouveau salon de beauté ethnique, « Maman » vient d’ouvrir avenue du Président-Kennedy, au centre commercial de l’Hippodrome.
Les coiffeuses y proposent des coiffures mixtes, du maquillage, une onglerie ou encore des produits cosmétiques.
![]() La Région apportera une somme de 4,6 M€ pour la réhabilitation des halles Boulingrin.
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La Région va apporter 18,5 M€ d’aides à Reims métropole pour des aménagements et des actions de solidarité urbaine à mener d’ici 2010.
D’ACCORD sur une stratégie commune de développement durable, la Région et la communauté d’agglomération de Reims vont signer deux conventions pour des aménagements à venir et des actions de solidarité urbaine pour la période 2009/2010. Cela se traduira pour Reims métropole par 18,5 M€ de subventions venant de la région Champagne-Ardenne.
Une somme de 4, 67 M€ sera allouée pour la réhabilitation d’un marché et d’un espace accueillant des activités culturelles dans les halles Boulingrin ; 1,4 M€ pour l’étude du projet urbain Reims 2020, 934.331€ pour la création d’un équipement intermodal et l’amélioration de la vitrine touristique et économique de la gare TGV Champagne-Ardenne ; 336.359€ pour l’aménagement paysager des voies secondaires de la ZAC de Bezannes, 467.165€ pour la réhabilitation et l’extension de la maison de quartier Trois-Piliers à Reims, 229.658€ pour la création de nouveaux vestiaires à Blériot, 95.302€ pour la création d’un complexe sportif (trois tennis dont un couvert) à Bezannes ; 538.769€ pour la création d’une maison des associations à Saint-Brice-Courcelles, 468.728€ pour la construction d’une médiathèque à Tinqueux, 224.006€ pour le réaménagement de la place de la mairie et de la rue de Reims, 113.988€ pour l’aménagement de la place de la République autour des projets de médiathèque et d’une maison des associations à Cormontreuil ; 35.037€ pour la création de deux tennis à Bétheny, 71.009€ pour la création d’un terrain de foot et de vestiaires à Cormontreuil (2e tranche) ; 84.090€ pour l’extension du gymnase Marcel-Thil et la construction d’une tribune couverte.
En matière d’habitat et de logement, 327.016€ pour favoriser l’accession à la propriété (pass foncier) ; 892.017€ pour la réhabilitation du parc des organismes logeurs (patrimoine hors Anru) ; 168.180€ pour la restructuration de deux immeubles du Foyer Noël ; 160.425€ pour des acquisitions et des améliorations (pour le parc du Foyer Rémois et de Reims habitat) ; 46.717€ pour l’aire de stationnement et de grand passage des gens du voyage route de Bétheny.
Une somme de 6,3 M€ sera donnée par la Région pour différentes actions de solidarité urbaine touchant plusieurs domaines : les grands projets d’aménagement dans les quartiers Wilson, Orgeval, Les Épinettes et Croix-Rouge, les services de proximité à la population et l’habitat.
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 090424a
Numéro 7286 du 20 au 26 avril 2009.
Par jugement en date du 14/04/2009, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert une procédure de liquidation judiciaire à l’égard de : M. CHABLOZ François, 1 allée Antoine Watteau -51100 REIMS.
Activité Pose de menuiserie PVC, menuiserie alu, pose, maintenance.
R.C.S. REIMS F 453 666 000 (2005 F 00016).
Ledit jugement a désigné :
Juge commissaire : M. Robert BOULES
Liquidateur SCP DARGENT-TIRMANT-RAULET, en la personne de Maître TIRMANT Isabelle, 34 rue des Moulins - 51100 REIMS.
Messieurs les créanciers sont invités à déclarer leurs créances entre les mains du liquidateur judiciaire susnommé, dans le délai de deux mois de l’insertion à paraître au B.O.D.A.C.C., à peine de forclusion.
Le greffier : Bernadette DELPY.
74541
En date du 10/02/2009, le tribunal de commerce de TROYES a prononcé la liquidation judiciaire au cours du redressement judiciaire de : LES PEINTRES DE CHAMPAGNE SARL, dont le siège social est 8 place Dominique Ingres, RDC, porte B -51100 REIMS, avec établissement secondaire : Rue Jean Colas. Z.A. de Torvilliers - 10440 TORVILLIERS.
Mandataire liquidateur Maître BARAULT (CROZAT MAIGROT SCP), 2 place Casimir Perier, B.P. n° 4095 -10018 TROYES.
Cessation complète d’activité.
Plan de cession au profit de holding MGD FINANCES.
R.C.S. : 489 298 828.
Le greffier : Bernadette DELPY
74463
L’hebdo du vendredi- n° 121 - 090423c
Fête du Muguet sur le quartier Croix-Rouge
Vendredi 1er mai, rejoignez le chapiteau de la compagnie Bloody Macadam pour un grand pique-nique à partir de 13h, ramenez vos paniers et laissez vous transporter par le programme de la journée :
13h, jardin des jeux du cirque, ateliers pour petits et grands,
14h, rencontre des folklores,
17h, représentation du spectacle “La vie aventureuse”,
puis de 19h à 21h30, “Cabaret Sauvage” avec des groupes de rai, de hip hop, de chaabi, danses orientales.
« Le cinéma des origines »
Du pré-cinéma jusqu’au cinéma sonore.
Médiathèques Croix-Rouge, Jean Falala et Laon-Zola
JUSQU’AU 30 MAI
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Relégués de N3, les Rémois du TC Géo-André s’attendent à une saison assez compliquée car ils présenteront une formation uniquement locale. « Cette année, la politique du club n’a pas été de recruter des joueurs exterieurs. On a préféré reinvestir cet argent dans le développement interne et dans la formation. Dans les années qui viennent, on espère afficher des classements plus élevés mais avec des joueurs formés au club », précise Michel Defosse.
Impatient de rencontrer son ancien club, l’ASPTT Metz (*), véritable épouvantail de la poule avec deux Espagnols à -30, deux Luxembourgeois à -4/6 et -2/6, l’ex Cormontreuillois Jonathan Laubut (-2/6) et l’ancien pro Olivier Delaitre (aujourd’hui 0 et n°33 à l’ATP en 1995), le capitaine rémois a constaté que le TC Champagnole est, sur le papier condamné (meilleur classement à 15) et que la deuxième place synonyme de descente se jouera entre trois équipes dont Géo-André : « Hormis Metz et Beauvais qui sont au dessus du lot, cette poule est très ouverte pour le maintien. On fera tout pour y arriver. »
Le club rémois pourra s’appuyer sur une forte homogénéité, ainsi que sur le talent de Cédric Leroy, souvent intouchable en n°5.
(*) Michel Defosse a passé onze ans en Lorraine.
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L’association « 2 mains » vise à réinsérer les jeunes issus des quartiers difficiles, sans emploi à cause de diverses raisons.
« ON est là pour les jeunes qui n’ont pas de qualification, qui sont sans emploi pour diverses raisons : ennuis avec la justice, avec la famille, ou qui, par trouille, ont du mal à entrer en dialogue avec un patron. On est là pour savoir où sont leurs freins à l’emploi, et pour lever ces freins. On est là pour apprivoiser le jeune. »
Restaurer un lien de confiance entre le monde du travail et les jeunes en difficulté. Voilà bien évidemment pourquoi, expliqué par Isabelle Cygan, l’association dans laquelle elle œuvre en tant qu’accompagnatrice sociale, se nomme « 2 mains » : une main qui se tend vers l’autre, une autre qui répond à l’appel et qui s’engage à être digne de la chance offerte. L’association est toute nouvelle à Châlons. Il s’agit de la dernière antenne d’une structure mise en place à Reims depuis 2006, créée par un ancien éducateur, Jean-Louis Rumério, chargé de répondre au plan « Espoir banlieue » mis en place par l’État : « Le choix s’est porté sur nous ». Le but est d’accompagner, vers un emploi de plus de six mois, tout jeune de 16 à 25 ans, (parfois plus âgé) issu des quartiers répondant aux critères du contrat de cohésion sociale.
En général, ce public en difficulté est envoyé par des professionnels comme peuvent l’être ceux du pôle emploi, les associations de quartier, la mission locale.
C’est dans les anciens locaux du foyer du vieux travailleur, rue Saint-Dominique, que s’est installée « 2 mains », structure faisant l’objet d’une remise à neuf par l’association châlonnaise de prévention. Ici, le chômeur ne chôme pas.
Dès lors que le « dossier » de chaque jeune est pris en charge, l’accompagnement, assuré par des pros, ne fait pas de pause. Le rythme est intensif, à savoir au programme une rencontre par semaine, où le jeune a pour charge de rendre compte de ses avancées : « Il faut qu’on l’amène à une formation qualifiante ou bien à un emploi direct ».
Afin de l’aider à lever ses freins, il bénéficie d’une bourse de 300 euros, pour payer son bus, son train, ses timbres, son téléphone, autant d’outils utiles à la réinsertion. Pour l’instant, l’association ne reçoit que sur rendez-vous.
Fabrice MINUEL
« 2 mains », 15 rue Saint-Dominique. Renseignements au 03.10.16.10.42 ou au 06.47.54.31.07. Mail : cygan.isabelle.2mains@hotmail.fr
![]() Sur un total de dix-huit matches disputés, ils ont réalisé 14 victoires, 2 défaites et 2 nuls.
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En troisième série du District Marne de foot, le FC Atlas accède à la catégorie supérieure. Sur un total de dix-huit matches disputés, les Atlatistes ont réalisé 14 victoires, 2 défaites et 2 nuls.
Par ailleurs, ils finissent meilleure attaque du groupe B. « Le championnat en lui-même avait été marqué par une énorme concurrence jusque dans les derniers matches », analyse le président Hichem Boussoufi.
« L’ascension a été possible car nos joueurs (ainsi que nos dirigeants : Nordine Lakbachi et Jean-Baptiste Bembeleny) ont fait preuve de beaucoup de discipline mais aussi de sacrifice. Car ne l’oublions pas, ce sont avant tout des amateurs. »
Les projets ? « Assurer la montée en série supérieure ; poursuivre nos actions d’insertion sociale et professionnelle et notre partenariat avec la Ville de Reims, les associations et le District Marne de foot pour la lutte contre toutes sortes de discrimination, les incivilités ; et développer le futsal dans les quartiers. »
Sylvie Brin, guide nature à l’Espace Billard, anime la dernière sortie « bol d’air » de la saison.
Rendez-vous pour le week-end du 14 juin, pour un « voyage dans le temps » (conditions particulières).
Renseignements au 03.26.08.08.78.
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La classe de 3e 4 du collège Joliot-Curie participe, depuis la rentrée de septembre, à des ateliers de slam dans l’établissement, animés par le collectif rémois Slam tribu. Une opération menée en partenariat avec la Licra. Au fil des semaines, ils ont écrit des textes qu’ils ont appris à dire, à écouter et à partager.
Dans le courant du mois de mars, ils ont participé successivement à deux tournois à la médiathèque Jean-Falala, avec les collégiens de Colbert et Georges-Braque. Au cours du second tournoi, plusieurs d’entre eux figuraient parmi les 10 finalistes et ils obtenaient un très bon classement final : 1er, 4e et 7e sur dix finalistes !
De retour au collège, ils ont enflammé un bon public d’élèves de 4e, ravis de les entendre et de les voir sur scène. Des applaudissements nourris accompagnaient comme c’est la coutume dans le slam, le passage de chaque slameuse ou slameur. Il faut dire qu’ils étaient épaulés par les deux formidables professionnels du collectif Slam tribu, Sébastien et Laurent, lesquels n’ont pas ménagé leurs efforts et les ont régalés avec plusieurs textes de leur composition.
Avant le spectacle, la vice-présidente de la Licra avait engagé un dialogue avec les élèves autour de quelques valeurs comme la lutte contre le racisme et toutes les discriminations. Pour Pascal Arnould, leur professeur, « cette expérience humaine s’avère très enrichissante ».
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
![]() Le tribunal a ordonné l’affichage du jugement pendant deux mois à l’entrée de l’école primaire des Provençaux.
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Mécontente d’une remontrance faite à son fils, une mère d’élève avait insulté l’institutrice. Le tribunal l’a condamnée à une amende avec sursis et des dommages- intérêts. Le tribunal a ordonné l’affichage du jugement pendant deux mois à l‘entrée de l’école primaire des Provençaux.
VOILÀ un enfant dont l’éducation parentale ne doit pas être au top.
Scolarisé à l’école primaire des Provençaux, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, le garçon n’avait rien de l’excellent élève. En novembre 2007, l’institutrice consigne une remontrance dans le carnet de correspondance.
A la vue du mot, la mère donne-t-elle une leçon de morale à son fils ? Pas du tout ! Elle répond à l’enseignante, via le carnet de correspondance, par la phrase suivante : « Je n’ai pas peur d’une malade comme toi. »
Quelques semaines plus tard, alors que d’autres propos désobligeants ont suivi dans le carnet de liaison, la prévenue se permet d’injurier l’institutrice dans la cour de l’école, en présence de tous les élèves. Elle la traite notamment de « folle ».
Jugée hier après-midi pour « outrages à une personne chargée d’une mission de service public », Madame n’a pas daigné comparaître à la barre. Seule l’enseignante est présente. « Ce sont des faits extrêmement désagréables », plaide son avocat, Me Charles Rahola. « Elle a eu une carrière sans accroc. Elle aime son métier. Elle est à un an de la retraite. Elle aurait pu demander son affectation dans une autre école mais elle a choisi de rester aux Provençaux pour apporter quelque chose à ces enfants scolarisés dans un quartier difficile. Le comportement de cette mère à son égard en est d’autant plus inacceptable. »
Pour connaître la décision rendue en son absence, il suffira à la jeune femme de se rendre à l’entrée de l’école : l’affichage du jugement y est ordonné pour une durée de deux mois. Elle pourra y lire sa condamnation à 500 euros d’amende avec sursis et son obligation de payer 200 euros de dommages-intérêts à l’institutrice.
F.C.
![]() La charte prévoit au moins 5 % d’embauche de jeunes sans emploi, issus des quartiers. Dans les faits, plusieurs jeunes pourtant motivés n’ont toujours pas trouvé de contrat en entreprise.
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La charte locale d’insertion contraint les entreprises à signer une clause d’embauche des habitants des quartiers. Pas si simple dans les faits.
SUR le papier cela semble tout beau. Dans le cadre du programme de rénovation urbaine, la Ville de Reims s’est engagée à exiger des entreprises de BTP retenues, une clause d’embauche des habitants du quartier.
Lors des différentes réunions de présentations de l’ANRU, les élus étaient d’ailleurs les premiers à vanter ce dispositif. Confiants en cette promesse, plusieurs jeunes de Croix-Rouge très motivés sont allés à la rencontre des entreprises : « On nous a répondu : nous avons nos propres personnes en insertion, nous les avons amenées avec nous. »
Ils ont déambulé sur les chantiers en cours : « pas un jeune de Reims sauf sur le chantier du gymnase Arago, mais qui ne relève pas de l’ANRU ». De quoi en décourager plus d’un. Interpellé sur la question, le premier adjoint Eric Quénard, en charge notamment des quartiers, répond chiffres en main. « Quand nous sommes arrivés, le taux d’embauche était à 2,5 % pour un objectif de 5 %. A fin 2008, nous étions montés à 10 %. Il est évident que ce n’est jamais assez et qu’il y a une grande attente. Mais ce qu’il faut bien que les jeunes sachent, c’est que ce ne sont pas des CDI qui sont proposés. Ce sont quelques heures de travail de façon à mettre le pied à l’étrier ».
Quant au fait que certaines entreprises soient venues avec leurs propres personnes, cela ne rentre pas dans les quotas demandés par la Ville selon l’élu. « Ils ne peuvent pas positionner des gens venus d’ailleurs sur la charte signée avec la Ville. Le critère, c’est de prendre des personnes sans emploi et qui habitent en Zus ». Reste à savoir comment cela fonctionne concrètement. Car visiblement, il y a de la frustration chez les jeunes qui attendaient beaucoup de cette mesure.
G. A.-T.
Renseignements auprès de la direction de la cohésion sociale au 03.26.77.84.69.
![]() 7,7 km de pistes et voies cyclables vont être aménagés le long de la ligne de tram. Il faudra parfois partager avec les piétons.
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La construction de la ligne de tram servira au moins à créer des voies cyclables. Seule l’avenue de Laon en sera privée mais la Ville cherche une solution.
LES travaux du tramway, casse-pieds au possible, auront au moins un avantage : l’apparition d’itinéraires pour les vélos tout le long de la ligne. À l’exception de l’avenue de Laon où le stationnement et les arbres ont été préférés aux biclous, « impossible de tout faire tenir », partout ailleurs, le deux-roues fait partie des plans.
Au départ de Neufchâtel, une piste sera créée rue Laberte. Rue Schweitzer et boulevard des Belges, Reims Métropole et Mars ont fait le choix d’une voie cyclable, c’est-à-dire d’un large trottoir à partager avec les piétons. Cette formule, déjà expérimentée boulevard Charles-Arnould, ne semble pas convenir. À tel point que la Ville envisage un autre aménagement (lire par ailleurs). « Ce système fonctionne dans d’autres villes, c’est une question d’habitude. Il faut un peu de temps », optimise-t-on chez Mars.
Il n’y aura pas de piste entre les Promenades et le pont de Vesle en passant par le cours Langlet, car ce secteur sera limité à 30 km/h avec priorité absolue aux piétons et aux cyclistes. Là aussi, il faudra sans doute un peu de temps (et de PV) avant que les automobilistes cessent de se croire tout puissants.
Chaussée Bocquaine, avenue de Gaulle, on retrouvera le système bâtard des trottoirs mixtes avant de poursuivre sur une vraie piste à Eisenhower. À nouveau des trottoirs mixtes rue Taittinger, Kennedy et avenue Bonaparte et une piste déjà existante pour finir en beauté jusqu’au CHU.
En plus de tout cela, chaque carrefour situé sur la ligne sera équipé d’un « sas vélo ». « Il s’agit d’un espace de trois mètres devant les voitures où les vélos pourront se glisser. Ils seront ainsi les premiers à démarrer au feu vert », décrit Manuel Pierre, directeur de la construction chez Mars.
Chaque rond-point sera équipé de passages vélos en plus des passages piétons. Y compris la place de la République. « En tout, 85 % de la ligne de tram sera accompagnée de voies cyclables ». L’avenue de Laon, où les vélos roulent déjà sur les trottoirs, restera un problème. La Ville compte y remédier : « Nous allons créer un itinéraire vélo dans une rue parallèle », annonce Serge Pugeault, adjoint au maire. Reste à espérer que les quartiers hors ligne du tram finiront, eux aussi, par bénéficier de voies sécurisées pour les deux-roues.
Catherine FREY
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Ni faite, ni à refaire. La piste cyclable réalisée boulevard Charles-Arnould (quartier…) ne ressemble à rien.
Il y a bien un dessin de vélo au sol aux entrées de la piste mais ensuite plus rien. Ensuite, il y a le trottoir censé comprendre un passage pour les piétons et un autre pour les cyclistes, mais rien ne différentie les deux espaces. Résultat : piétons et vélos se roulent dessus.
« Les mamans avec les poussettes se font klaxonner par les bicyclettes qui estiment être dans leur droit. C’est source de conflit permanent », dénonce un riverain.
Ils sont nombreux dans la rue à ne pas comprendre pourquoi la piste n’a pas été tracée correctement : « Ce n’était quand même pas compliqué de peindre une ligne blanche au sol. Ni hors de prix », s’indigne une maman dont le fils se rend au collège Brossolette à vélo. « Ils ont fait une piste cyclable juste pour dire qu’ils en faisaient une. C’est limite ridicule ».
La piste a été conçue dans la foulée des travaux de réfection de la route. Selon la Ville, le projet a été ficelé par l’ancienne municipalité. On peut le croire aisément car l’équipe Schneiter n’a pas laissé un bel héritage aux cyclistes. « On peut même dire qu’il s’en foutait complètement », lâche un employé de mairie.
La municipalité actuelle n’a plus qu’à réparer : « Maintenant que nous sommes conscients du problème boulevard Charles-Arnould, nous allons réaménager la piste », promet Serge Pugeault, adjoint au maire. « J’espère que cela pourra être fait avant l’été ». Au moins avant la prochaine rentrée scolaire, espèrent les parents d’élèves.
C.F.
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Du cinéma comme au bon vieux temps, non celui que nos plus anciens ont connu, mais celui des débuts du 7e art : les amateurs sont conviés à voir -et entendre- vendredi 24 avril au cirque de Reims (20 h 30) un ciné-concert « Harry Langdon n’est pas dangereux », film muet mis en musique et en lumière par la compagnie Arfi. Harry Langdon (1884-1944) est un classique du cinéma muet, au même titre que Charlie Chaplin ou Buster Keaton. Détail qui a son importance : la soirée est gratuite. Peut-être vous incitera-t-elle jusqu’au 30 mai à mieux connaître l’histoire des origines du cinéma dans les médiathèques Croix-Rouge (le pré-cinéma), Jean Falala (le cinéma muet) et Laon-Zola (les prémices du cinéma sonore).
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Lors de la finale de la coupe NPCA (coupe des sacres), les deux patineuses du Reims Acrap Patinage se sont bien défendues à la patinoire Bocquaine, le week-end dernier.
En catégorie 1 (moins de 6 ans), la jeune Lili-Rose Plomion a décroché la meilleure place devant ses nombreuses concurrentes.
En catégorie 6 (plus de 16 ans), Vinciane Manceaux termine bien sa saison et monte sur la première marche du podium, avec plus de 6 points d’écart de la deuxième.
Deux belles victoires aussi pour Cécile Mareigner, leur entraîneur.
Au volant d’une voiture volée, un Rémois a traîné sur trente mètres un policier qui s’agrippait à lui pour le faire sortir. Le policier est blessé légèrement, l’agresseur a été écroué.
DIMANCHE 16 h 15, boulevard Foch au centre de Reims. Une patrouille de police voit passer une Ford Fiesta circulant avec la roue avant droite crevée.
Intrigué, l’équipage passe le numéro d’immatriculation au fichier des véhicules : il ressort volé.
La Ford s’arrête au feu rouge du pont de Laon. Les policiers en profitent pour l’intercepter. L’un d’eux se porte à hauteur de l’automobiliste. La scène qui va suivre aurait pu lui coûter la vie.
« J’ai ouvert la portière et saisi le poignet du conducteur », raconte le policier.
« Celui-ci a démarré. J’ai eu le temps de m’allonger dans l’habitacle pendant que le véhicule reprenait sa route. J’avais les jambes hors de la voiture. Toujours penché dans l’habitacle, j’ai porté des coups de coude au conducteur pour qu’il s’arrête. Finalement, j’ai pu saisir le frein à main et le tirer. »
Blessé à la cheville (huit jours d’incapacité totale de travail), le policier a été traîné sur une trentaine de mètres. La voiture volée s’est immobilisée au milieu d’un carrefour. Elle était conduite par Omar Chlegue, un Rémois de 19 ans non titulaire du permis mais d’un casier judiciaire déjà lourd de 18 condamnations malgré son jeune âge, essentiellement pour des vols.
Il a refusé de sortir. Il se cramponnait au volant.
Les policiers ont dû l’extraire manu militari.
Embarqué dans le fourgon, il a tenté de porter des coups de tête et a blessé au dos un deuxième fonctionnaire.
Ils s’y sont mis à cinq pour le maîtriser.
D’après ses déclarations, Omar Chlegue avait trouvé la Ford Fiesta sur un parking du groupe Eisenhower à Croix-Rouge, « bien garée », « le moteur tournant », avec la roue avant droite déjà crevée. Il sait qui est le voleur, dit-il, mais a refusé de le dénoncer.
Jugé hier après-midi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Reims pour recel de vol, conduite sans permis, rébellion et violences volontaires à agents de la force publique, le jeune homme était défendu par Me Jean-Marc Repka.
« Son explication est curieuse. Il déclare avoir pris la voiture pour se faire remarquer des services de police afin qu’on l’aide à se réinsérer en le mettant au contact avec des éducateurs. C’est très étrange car il y a bien d’autres organismes auprès de qui on peut s’adresser avant de faire du gymkhana avec la police. »
Omar Chlegue a confirmé cette version au tribunal. Il serait même passé à plusieurs reprises devant le commissariat central avec la Ford crevée pour attirer l’attention.
S’il voulait se faire arrêter, pourquoi a-t-il redémarré en traînant le policier sur une trentaine de mètres ? Il n’a pas su répondre.
Le parquet a requis deux ans d’emprisonnement dont 18 mois ferme.
L’avocat a limité les dégâts car son client est finalement condamné à trois mois de prison auxquels s’ajoute une révocation de sursis de quatre mois, soit sept mois ferme à purger. Son vœu est exaucé.
En prison, lui a fait savoir le tribunal, les services sociaux-judiciaires vont venir lui rendre visite.
Fabrice CURLIER
Le cinéma est décidément à l’honneur à Reims puisque le festival« Le Cinéma des Origines se poursuit. En plus des projections, conférences, ateliers et expositions qui lui sont consacrés dans les trois médiathèques, sur le thème du pré-cinéma (Croix-Rouge), du cinéma muet (Jean-Falala) et des prémices du cinéma sonore (Laon-Zola), le Cirque propose .un ciné-concert gratuit à la mode des débuts du muet. « Harry Langdon n’est pas dangereux », par la compagnie Arfi, s’inspire de Buster Keaton et Charlie Chaplin.
La séance dans les règles du 7e art débutant, organisée par la bibliothèque municipale de Reims avec le Manège de Reims et la Pellicule Ensorcelée, offrira un véritable voyage dans le temps, puisque tes bruitages et la musique seront assurés en direct pour accompagner les images projetées. Une soirée qui rend hommage à la première projection cinématographique de la ville au Cirque en 1896.
Ciné-concert gratuit vendredi 24 avril à 20 h 30 au Cirque : 2 bd du Général Leclerc. Tél 03.26.47.30.40. Suite du festival jusqu’au 31 mai, entrée gratuite.
Plus d’informations : www.lecinemasexpose.com
Les policiers ont retrouvé l’un des trois auteurs d’un vol à l’arraché commis le 12 février dernier place Toulouse-Lautrec aux Hauts-de-Murigny.
Un individu avait arraché le sac d’une petite dame pendant que deux autres faisaient le guet L’enquête a permis d’identifier l’un des guetteurs.
Il s’agit d’un adolescent convoqué le 19 mai devant le juge des enfants.
Qualificatifs pour les lauréats et les finalistes aux « Ligue » qui auront lieu cette année au TC Reims les 30, 31 mai et 1er juin, les championnats de la Marne des 35 ans et plus ont délivré, à Bouzy, un palmarès sans réelles surprises.
Chez les messieurs, le titre majeur des + 35 ans n’a pas pu être disputé car Florent Seuret (0, Europe Club), victime d’une blessure musculaire, a dû déclarer forfait.
Chez les 40 ans les 5/6 Hervé Szymanski (TC Reims) et Eric Renaud (ASPTT CHâlons) ont disputé une finale à rallonge.
Chez les 60 et 65 ans, Philippe Huet (Géo-André, 15/5) et Philippe Amillet (Côte des Blancs, 15/5) ont logiquement remporté le titre.
La finale des 50 ans entre les sociétaires du TC Reims Jean-Marc Visy (15/1) et Jasques-Henri Roger-Berubet (15/4), aura lieu, rue Lagrive, le 30 avril ou le 2 mai.
Chez les dames, le TC Reims a fait une razzia en empochant quatre titres sur sept titres (Béatrice Plodzien (15/2) en 45 ans, Catherine Puberl (15/5) en 50 ans, Marie-Odile Martin (15/4) en 55 ans et Marie-Josèphe Alluchon (30/1) en 65 ans).
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La dernière étape du challenge a confirmé ce que l’on savait déjà. Le CPAR a fait main basse sur la majorité des podiums.
IL y a celles et ceux pour qui le rendez-vous du week-end dernier ressemblait à s’y méprendre à une finale mondiale.
Invités à démontrer leurs qualités, à laisser deviner, exploser leur potentiel, les quelque 128 inscrits à la coupe des sacres, 4e et dernière étape du Challenge NPCA (*), ont tout donné sur la glace rémoise.
Bien sûr, pour ces champions… en herbe, il n’était pas question de triples sauts ni de pirouettes sophistiquées mais bien de démontrer leur aisance technique, leurs progrès sur des enchaînements ou encore des arabesques.
Et puis, il y avait des résultats. Le CPAR, l’organisateur de ce dernier rendez-vous du Challenge, s’est taillé la part du lion avec seize titres, trente podiums, la victoire de l’étape rémoise et le succès dans le Challenge. Sans que cela ne monte à la tête de l’encadrement technique.
« L’important, c’est que tous ces jeunes, parmi lesquels de nombreux débutants en compétition se fassent plaisir, » souligne Anne-Line Rolland, l’une des entraîneurs du CPAR : « Rapidement, les plus motivés s’engageront dans la filière détection - pré-école - école de glace. Déjà maintenant, ils suivent trois entraînements et une séance trampoline par semaine. »
Pour ces « accros » de la glace, les paillettes des compétitions 08/09 ne sont plus qu’un souvenir. Pour autant, le travail continuera dans l’ombre avec des échéances précises : le passage des médailles (16 mai à Reims), indispensables pour se qualifier aux championnats de France, et la préparation de la fête du club (le 6 juin) quand toutes les forces vives du club conjugueront « le théâtre enchanté » à tous les temps.
Yves DOGUÉ
(*) NPCA : Nord Picardie Champagne-Ardennne
Le Reims Acrap patinage, section artistique, vient de traverser une crise qui a vu plus de trente de ses patineurs rejoindre le club voisin.
Pour autant, Cécile Mareigner, l’entraîneur, ne baisse pas les bras. « Aujourd’hui, je sais que des trois patineuses du club, seule restera la saison prochaine Lili-Rose Plomion. Nous nous concentrons sur le recrutement de nouveaux jeunes . »
PATINAGE ARTISTIQUE / Challenge NPCA : En bonne voie, Charleville a terminé 2e du challenge.
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Il y a celles et ceux pour qui le rendez-vous du week-end dernier ressemblait à s’y méprendre à une finale mondiale.
Invités à démontrer leurs qualités, à laisser deviner, exploser leur potentiel, les quelque 128 inscrits à la coupe des sacres, 4e et dernière étape du Challenge NPCA (*), ont tout donné sur la glace rémoise.
Bien sûr, pour ces champions… en herbe, il n’était pas question de triples sauts ni de pirouettes sophistiquées mais bien de démontrer leur aisance technique, leurs progrès sur des enchaînements ou encore des arabesques.
Et puis, il y avait des résultats. « Avec 23 podiums sur 31 patineurs, je suis très satisfaite », avoue Guillemette Ancelet. L’entraîneur des Carolos n’a pas manqué de faire remarquer que quelques-unes de ses jeunes pousses effectuaient leurs premiers pas « officiels » à Reims. « L’objectif, c’est d’emmener les membres du groupe détection - école de glace dans le groupe compétition aux côtés des Prévoteaux et Ponsart. » Pour certaines, la progression est en très bonne voie. « Par exemple, Mélissa Denis, qui n’a que 9 ans, fait déjà partie du collectif fédéral 2018. Ses camarades Emmanuelle Suray et Claire Jurion ne sont pas loin. »
Pour tout ce petit monde, la saison officielle a pris fin à Reims. Reste, pour valider les progrès de la saison, à présenter lors du gala du club (6 juin) un spectacle - on parle du thème des comédies musicales - qui ravira les parents des 155 patineurs du club.
Y.D.
(*) Nord - Picardie - Champagne-Ardenne.
Classements
Moins 6 ans ; 1. Lili Rose Plomion (Rap) ; 2, Maelle Schild (CPAR).
Moins 8 ans,
-** cat. 1 : 1. Gaëlle Battiston- (Charleville) ; 2. Claire Jarosz (Valenciennes) ; 3 : Nathalie Dechamps (CPAR) ;
-** cat. 2 : 1. Emma Delmotte (Wasquehal) ; 2.Ylona Prey (CPAR).
Moins 10 ans,
- cat. 3 :1. Fanny Hardy ; 2. Delphine Gomes ;3. Manon Legendre (toutes du CPAR) ;
- cat 4 :1. Elena di Mario (CPAR). Moins 13 ans,
- cat. 2 : 1, Clara Armenante (CPAR) ;
- cat. 4 • t Morgann Prey.(CPAR) ; 2. Elsa Darbois (CPAR) ;
- cat 5 : 1. Marie Edwards (Dunkerque) ; 2. Océane Forgeait (CPAR) ;
- cat. 7 : 1. Solène Etiennot (CPAR).
Moins 16 ans,
- cat. 3 :1. Jenifer Loup (Rap) ;
- cat. 4 : 1. Suzan Dugois (Rap) ; 2. ManonTarnaud (CPAR). ; 3. Maxime Baule (Rap)
- cat. 6 : Marion Etiennot (CPAR) ;
- cat 7 : 1. Justine Laroussi (CPAR) ;
- cat. 8 : 1. Camille Nicolats (CPAR).
Plus 16 ans,
- cat. 2 : 1. Pauline. Hologne (CPAR) ;
- cat. 3 : 1. Ophélie Cadet (CPAR) ;2. Sixtine Marlois (CPAR) ;
- cat. 4 : 1. Caroline Negroni (Rap) ;
- cat. 5 : 1. Lucite Sarrazin (Rap) ;2. Marie Thérèse Blasquez (Rap) ;
- cat. 6 : 1. Vinciane Manceaux (Rap) ; 2. Justine Braida (Charleville) ;
- cat. 7 : 1. Cécile Husson (CPAR) ; 2. Caroline Jacques (CPAR).
Moins 6 ans : 1. Clément Géron (CPAR).
Moins 8 ans : 1. Samuel Cadart (CPAR).
Moins 13 ans,
- cat. 2 : 1. Robin Ludet ; 2.Tom Hardy ; 3. Mathieu Crabe (tous CPAR) ;
- Cat. 8 : 1. Lorenzo Pierret (CPAR). ; 2. Maél Gözcü (CPAR).
Moins 16 ans,
- Cat. 7 : 1. Gianni Daffini (CPAR)
Plus 16 ans,
- Cat. 9 : 1. Jonathan Jacquet (CPAR)
1. Reims CPAR 281 pts ;
2. Charleville 159 pts ;
3. Dunkerque 81 pts ;
4. Wasquehal 40 pts ;
5. Amiens 33 pts ;
6. Valenciennes 26 pts ;
7. Reims Rap 16 pts.
1. Reims CPAR 825 pts ;
2. Charleville 503 pts ;
3. Dunkerque 285 pts ;
4. Amiens 224 pts ;
5. Wasquehal 164 pts
6. Valenciennes 79 pts
7. Reims Rap 64 pts.
![]() Bertrand Quesnel : « le Foyer rémois rencontre très régulièrement les services de police de Croix-Rouge. »
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Les deux roues présentent un danger : qui casse les chaînes de protection ?
L’association des locataires de Pays-de-France a lancé un questionnaire dans son secteur d’intervention (Pays-de-France, le Foyer rémois) et réagit à la proposition de bon sens d’une locataire : « Le nécessaire devrait être fait pour empêcher de façon définitive la circulation des deux roues motorisées dans les allées piétonnes aux abords des habitations, car je crains un accident mortel (sans parler bien entendu du bruit assourdissant). En effet, les piétons sont en danger et en particulier les jeunes enfants ».
Les responsables de l’association ne mâchent pas leurs mots : « Puisqu’apparemment les policiers ne semblent pas vouloir faire respecter les lois de la République dans ce quartier et préfèrent se terrer dans leur petit commissariat transformé en blockhaus, il appartient au Foyer rémois de prendre le taureau par les cornes et de mettre un terme aux virées des kamikazes en motos qui sèment le désordre dans le quartier depuis plusieurs semaines. Il en va de la vie de nos enfants. Je préconise donc, au minimum, de remettre en état effectif et fonctionnel les chaînes qui sont censées empêcher la circulation des véhicules motorisés ».
Les habitants en colère poursuivent : « Ces chaînes (déjà en nombre insuffisant) sont en permanence couchées sur le sol ! Une petite fille de 3 ou 4 ans a failli se faire percuter par une de ces motos à vive allure, rue Lavoisier ainsi qu’une grand-mère, allée des Gascons. »
Le Foyer rémois est bien au courant du problème des chaînes : « Nous les remettons régulièrement en place avec des renforts et des cadenas très solides, mais ce ne sont pas les jeunes qui cassent ces chaînes, mais les adultes, désireux de garer leurs voitures au plus près de leur logement, sous leurs fenêtres si possible.
Résultat, le passage est libre dès le lendemain, y compris pour les deux roues », précise Christophe Faber, directeur clientèle.
L’organisme logeur, par ailleurs, n’est pas chargé de faire respecter la loi sur ses terres, c’est le rôle de la police. « Précisément », révèle Bertrand Quesnel, « le Foyer rémois rencontre très régulièrement les services de police de Croix-Rouge. La dernière rencontre a eu lieu jeudi 16 avril.
Nous les informons de tout ce qui ne va pas aux Pays-de-France et ils prennent bonne note pour intervenir. »
![]() Le système le plus proche de ce qui se fera dans les quartiers : celui de Tinqueux.
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Le « mobilier » de collecte des déchets ménagers va être enterré progressivement dans les zones d’habitat collectif. Plus esthétique et plus sûr contre les incendies.
L’IDÉE n’est pas neuve, puisque la ville de Tinqueux l’a appliquée il y a près de dix ans déjà. Reims l’a reprise à son compte en centre-ville, notamment rue Théodore-Dubois (devant le cinéma Opéra). Mais cette idée commence à se généraliser : dans les années à venir, la gestion locale des déchets ménagers passera désormais par l’enfouissement des conteneurs de déchets ménagers. Croix-du-Sud ou Orgeval seront les premiers à bénéficier de ce nouveau système qui s’implantera dans les zones d’habitat collectif rémoises en juin.
Le récent conseil communautaire de l’agglomération de Reims a pris une délibération allant dans ce sens.
Les responsables du service « déchets » ont observé que, désormais, le « local poubelles » des grands immeubles ne correspond plus aux besoins modernes. Non seulement, ils sont inadaptés et malodorants, mais en plus, ils sont souvent la cible des incendiaires.
Tout comme les poubelles et conteneurs sur la voie publique : 321 ont été détruits par le feu en 2008.
Prenant exemple sur ce qui se fait dans le « Grand Nancy », à Arras ou dans la région parisienne, l’agglomération va donc généraliser l’enfouissement des conteneurs de collecte de déchets ménagers.
L’expérience montre que tout le monde y est gagnant.
L’habitant, d’abord, qui voit ses charges « déchets » de près de 50 %, puisqu’il n’y a plus d’entretien, ni de manipulation des conteneurs ou des locaux.
Le bailleur social, ensuite, puisque le dispositif enterré réduit le nombre d’incendies. L’image des quartiers s’en trouve également améliorée puisqu’on ne voit plus de poubelles.
Enfin, la collectivité, qui gagne sur le front des incendies et sur les frais de collecte : pour 100 conteneurs enterrés, le gain financier est estimé à 30 %. Et qui favorise le tri, inexistant dans ces quartiers.
L’implantation de ces équipements va commencer, grâce à une convention passée avec les bailleurs sociaux. Le premier à signer sera « Pluri-Habitat » (l’Effort rémois), qui en placera à trois entrées de Croix-du-Sud, et mettra au moins 5 conteneurs enterrés au moins. Il en coûtera plus de 30 000 € pour l’investissement et plus de 5 000 € en fonctionnement.
Pour couvrir le quartier, il faudra implanter 70 conteneurs.
Si ce test est concluant, le principe se généralisera à l’ensemble des quartiers. Avec un objectif de 100 conteneurs enterrés ou semi-enterrés à l’horizon 2011. Les communes pourront rejoindre le mouvement si elles le souhaitent.
Pour avoir fait le tour des conteneurs enterrés de Reims-centre et Tinqueux, on peut confirmer l’aspect plus esthétique du dispositif. À un bémol près : que les habitants évitent de se débarrasser de leurs déchets à côté du conteneur…
J.F.SCHERPEREEL
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« Nous sommes partis de l’idée que tout le monde avait écouté dans son enfance des berceuses, conservées dans sa mémoire ».
Il y a trois ans, dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale, l’association Acao, présidée par Monique Dieuleveux, déposait un projet « Mémoire d’enfance ».
A partir des lieux « Petite Enfance » « Multi-accueil » et « Protection Maternelle et Infantile » de l’espace Billard, des parents ont apporté leurs berceuses et un petit groupe s’est constitué. Le but ? Sortir un DVD, présenté vendredi soir.
Un projet réalisé avec l’implication d’Alexandra Babin et d’Oumkeltoum Fedaili, référentes familles, et de Marie-Joseph Duquoc responsable du multi-accueil.
« Notre rôle a été de créer un lien de confiance entre Amdy Seck (musicien-chanteur et animateur du projet) et les familles et d’aller à la pêche aux berceuses » précise Marie-Elisabeth Causin, directrice de la Maison de Quartier Croix-Rouge.
« Françaises, corses ou africaines, toutes les chansons qui ont trait à l’enfant disent la même chose : si la façon de l’exprimer est différente, tous ces enfants sont aimés », a souligné Amdy Seck. Sur la vidéo d’« Omo ti mon fé (l’enfant que j’ai désiré) », les mamans chantent sous la direction d’Amdy, accompagnées par Marinette Sureau, jeune étudiante harpiste du conservatoire, qui confie : « La harpe symbolise l’émerveillement, on a essayé de trouver des sonorités douces ». Effet réussi !
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C’est dans un véritable « 4 étoiles » de 110 m2 que l’association de promotion de Pays-de-France vient d’emménager !
Le Foyer rémois leur a mitonné un petit paradis, dans un F5 refait à neuf en rez-de-chaussée du 5 allée des Picards, pour un investissement de près de 120.000 euros.
Qu’on en juge : hall d’accueil, bureau, cuisine, salle de jeux et d’activités, salle « de causerie » avec télévision, deux réserves pour le matériel, deux sanitaires dont un pour personnes handicapées et deux balcons, le tout, pour un loyer de 315 euros !
« Avec plus de place, nous aurons plus d’activités et plus d’adhérents » appréciait Christiane Monflier, en présidente heureuse, lors de l’inauguration vendredi, devant les conseillers municipaux Salah Byar et Benjamin Develey et les représentants d’associations amies, venues fêter l’événement avec les bénévoles de l’Appf : Collectif Croix-Rouge accueil, Francas, MJC Croix-Rouge, 2 Mains, Maison de quartier Croix-Rouge, Collectif de défense des locataires Croix-Rouge, Marelle…
Bertrand Quesnel, qui représentait le Foyer rémois a rappelé avec humour « la parole donnée il y a trois ans à l’Appf et tenue brillamment. »
Le député Arnaud Robinet a apprécié « l’usage qui a été fait ici des fonds de l’Etat, puisque vous recevez des publics dans une optique multigénérationnelle. Vous êtes en plein dans les objectifs de la cohésion sociale ».
La maire, Adeline Hazan et le premier adjoint Éric Quénard ont fait remarquer « le signal important lancé au tissu associatif de notre quartier, dans le cadre des travaux de l’ANRU, pour améliorer le cadre de vie de nos associations et de nos habitants ».
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
S’agit-il d’une conséquence des vacances scolaires et de l’errance nocturne de certains jeunes autorisés à veiller tard ?
Toujours est-il que la nuit de dimanche à lundi a été marquée par une flambée de feux de poubelles.
…
Cette même nuit, vers 21 h 30, un feu de papiers a été allumé dans un hall d’entrée de l’avenue Bonaparte, au n° 11 (quartier Croix-Rouge).
Un locataire l’a éteint avec des seaux d’eau. Dans le même secteur, quelques conteneurs ont brûlé vers 3 h 30 place Maurice-Utrillo.
…
![]() Plus de bus pour la gare TGV à partir du 27 avril, mais un « taxi-bus » à la demande.
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Parce que les passagers sont trop peu nombreux à prendre le bus pour la gare TGV, les Tur vont réduire la voilure.
LA ligne « K » va capoter dans la liaison entre le centre-ville de Reims et la gare TGV. Autrement dit, faute de voyageurs, les Tur vont réduire la voilure et remplacer le bus « K » par un… taxi-bus. Le changement interviendra à partir du 27 avril. Mais la ligne K conservera sa fonction de liaison entre Croix-du-Sud et Bétheny.
Difficile de dire combien ils sont. Mais la direction des Tur a compris qu’ils sont très peu nombreux à prendre le bus pour se rendre à la gare TGV de Bezannes. Ou inversement, pour revenir de la gare vers Reims.
Il faut dire que la plupart des voyageurs SNCF se rendent à la gare en voiture ; ou s’y font déposer ; ou encore prennent le TER en gare de Reims. Cette dernière formule est la plus simple et la plus rapide : à peine huit minutes, sans arrêt.
À partir du 27 avril, le petit tronçon entre Croix-du-Sud et la gare TGV de Bezannes sera donc supprimé et remplacé par un service de « taxi-bus ».
En fait, un « monospace » sera mis en place par une société sous-traitante qui ne travaillera qu’à la demande. Les voyageurs intéressés devront réserver au moins deux heures avant leur départ, uniquement en semaine et les jours ouvrables, en appelant le 03.26.04.38.00.
Attention : il ne s’agit pas de remplacer les taxis professionnels. Aussi, la liaison ne s’effectuera-t-elle qu’entre la gare TGV et les secteurs de Bezannes, de Croix-Rouge et de la Fac de Droit. Les Tur se sont, en effet, aperçu que l’essentiel des passagers de la ligne K pour la gare provenait de ces secteurs.
De même, le « taxi-bus » ne prendra, ni ne déposera ses passagers chez eux, mais à un arrêt de bus. Enfin, il en coûtera 3 € pour ce nouveau service, avec un ticket valable pour la journée, sur l’ensemble du réseau.
Contrairement au bus, le « taxi-bus » ne voyagera jamais à vide. Il ne sera opérationnel que si la demande se fait connaître. Cette adaptation du réseau permet aussi de s’interroger sur la pertinence de « faire monter » le tramway sur la butte de la gare (voir nos éditions récentes) pour un coût de 23 M€, alors qu’il pourra déposer ses éventuels passagers au pied de ladite butte.
Sauf à prolonger la ligne bien au-delà de la gare…
J.F.SCHERPEREEL
![]() Le drame s’est produit hier matin dans cet immeuble de l’allée des Provençaux à Reims
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Terrible accident domestique hier à Reims. Un bébé de six mois est mort noyé en tombant dans son bain. Les secours ont essayé de le réanimer pendant 45 minutes.
Le drame s’est produit hier matin dans cet immeuble de l’allée des Provençaux à Reims.
Quelques dizaines de secondes – pas plus – ont suffi pour détruire hier matin le bonheur d’un jeune couple de Reims. Âgé de six mois, leur unique enfant est mort noyé après avoir basculé dans son bain pendant une très courte absence de la maman.
Le drame s’est produit au rez-de-chaussée d’un immeuble de l’allée des Provençaux, au quartier Croix-Rouge. Il était 10 h 15. La mère âgée de 18 ans préparait le bain de son fils dans la baignoire. Elle a fait couler de l’eau, a installé un siège spécial avec ventouses sur lequel elle a déposé le nourrisson.
Au moment de commencer à le laver, elle s’est aperçue qu’elle avait oublié le gant de toilette dans la chambre voisine. Elle s’est absentée pour aller le chercher. Elle n’avait que le couloir à traverser. Son enfant était très sage, immobile sur sa chaise. A aucun moment elle n’a pensé qu’il aurait pu bouger et basculer dans l’eau. Une impression trompeuse connue des pédiatres. C’est la présence du parent qui rassure un nourrisson pendant le bain, fait qu’il reste calme. Dès qu’il se retrouve seul, même un court instant, il peut s’agiter, avoir un geste maladroit en cherchant du regard son parent ou en tentant de sortir seul de la baignoire.
Hier matin à Reims, la maman n’a quitté la salle de bains que pendant quelques dizaines de secondes. C’est le père, arrivé dans l’intervalle, qui a constaté que son fils n’était plus sur la chaise. Il l’a retrouvé la tête immergée dans l’eau pourtant peu profonde. Il avait déjà cessé de respirer.
Dans la panique, les parents ont vidé la baignoire et prévenu les secours. Les pompiers et une équipe du Samu sont rapidement arrivés sur les lieux. Le cœur de l’enfant ne battait plus. Pendant quarante-cinq minutes, les sauveteurs ont tenté de le réanimer mais leurs efforts sont restés vains. Vers 11 heures, résignés, ils n’ont pu que constater le décès.
Traumatisée, la maman a dû être évacuée au centre hospitalier de Reims où une assistance psychologique a été mise en place. Les services de police ont procédé aux constatations d’usage en pareil cas.
Chaque année en France, la noyade reste la première cause de décès par accident domestique chez les enfants de moins de quatre ans, sachant qu’un bébé peut se noyer dans seulement dix centimètres d’eau. Pas plus tard que le 8 avril, un drame similaire à celui de Reims s’était d’ailleurs produit dans le département voisin de l’Aisne, à Saint-Quentin.
Le papa d’un bébé de 10 mois l’avait installé sur son siège à ventouses dans la baignoire. S’occupant du bain, il préparait également le dîner et s’était rendu compte qu’il avait oublié de faire chauffer l’eau pour les pommes de terre. Il s’était absenté dans la cuisine. De retour une à deux minutes plus tard, il retrouvait son enfant inanimé dans la baignoire. Le bébé avait basculé dans l’eau, tête la première. Comme à Reims, les secours avaient entrepris une lutte acharnée pour le ramener à la vie, pendant plus d’une heure, sans y parvenir.
F.C.
![]() Admissibles à l’oral du Concours général, Florian Godart et Geoffrey Guiot, 19 ans, aiment les études mais aussi la musique et le vélo.
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AVEC le proviseur Gilles Gladieu, les enseignants du lycée professionnel Joliot-Curie affichent une légitime fierté pour les résultats obtenus au sein de l’établissement, ces derniers jours. Jugez plutôt :
Deux brillants élèves sont admissibles aux épreuves finales du Concours général : il s’agit du Rémois Florian Godart, élève de terminale commerce, qui est convoqué à Dijon le 7 mai et du Rethelois Geoffrey Guiot, en terminale vente, qui se rendra à Grasse le 27 mai.
La sélection des sept meilleurs candidats de France s’est faite à l’écrit sur une séance de quatre heures consacrée à une étude de cas à caractère professionnel. A l’oral, les finalistes auront à nouveau quatre heures pour préparer un entretien de trente minutes sur une stratégie d’entreprise, avec mise à disposition d’un ordinateur pour l’élaboration d’un diaporama. Leurs professeurs respectifs, Karine Brangbour et Christophe Collot, les ont encouragés à se présenter au prestigieux Concours général qui, il faut le rappeler, s’est ouvert aux spécialités professionnelles en 1995.
La coupe des Olympiades académiques de la vente 2009 a été remportée par les élèves de BTS NRC2 (2e année négociation relation client) de Joliot-Curie, pour une place de premiers en culture commerciale et culture générale et pour la désignation de Sophie Brimer, meilleure négociatrice de l’Académie. La classe de première année a terminé seconde en culture commerciale.
En raison de ces succès, les Olympiades académiques 2010 se dérouleront… au lycée Joliot-Curie de Reims.
L’association Afrique conseil, animée par des psychologues formés à l’aspect interculturel, organise dans le quartier Croix-Rouge des groupes de parole ouverts aux parents et aux jeunes.
« Ces rencontres ont pour objet de soutenir les parents dans leur mission éducative, leur donner des repères sur les étapes du développement psychologique de leurs enfants, leur donner la parole afin qu’ils évoquent leurs difficultés, leurs réussites éducatives, aider les adolescents à se réconcilier avec eux-mêmes ou avec leurs parents », précise Rose Sita, l’une des animatrices.
Les réunions se déroulent à l’espace La Nacelle de la maison de quartier Croix-Rouge (3, rue du Docteur-Billard), le dernier mardi du mois : 28 avril, 26 mai et 30 juin, de 18 à 20 heures.
Renseignements au 06.61.50.03.30.
Entrée libre
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![]() Cette famille complète est venue de Saint-Brice-Courcelles pour regarder les chevaux.
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L’hippodrome a fait la fête aux enfants hier après-midi. Un bon moment, dans un endroit fait pour eux, animations comprises. Arrêt sur images.
L’HIPPRODROME est un lieu trop méconnu des Rémois. Aussi, l’équipe du président Gilles Jeziorski se démène-t-elle pour organiser des manifestations « périphériques » aux courses de trot. Hier, les enfants étaient à l’honneur
Maquillage, clowns, stands divers, tombola, et tout simplement découverte des courses de trot attelé ou monté : les enfants n’ont eu que l’embarras du choix.
Pendant ce temps, les adultes ont pu regarder les 7 courses et les 93 engagés de la journée.
La journée d’hier était la 5e d’une saison qui en compte 18. D’importants rendez-vous sont encore au programme :
le 3 mai, avec la venue des joueurs du Stade de Reims - « en espérant que… », a osé un membre de la direction - ;
le 1er juin, fête de la solidarité ;
le 17 juin, grand national du trot, avec Guy Roux ;
le 22 juin, la fête de l’hippodrome, etc.
Le tout jusqu’à la fin novembre, après la trêve estivale jusqu’au 10 septembre.
J.F.SCHERPEREEL
![]() L’histoire fait rire tout le monde sauf Isabelle quand elle fait l’inventaire de sa cave.
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Au lieu de vider la cave d’un locataire décédé, Reims Habitat a envoyé les affaires d’Isabelle à la déchetterie. Elle n’a pas tout récupéré et ne décolère pas.
Quel choc ! Mardi de la semaine dernière, Isabelle Barrand grillait une clope à la fenêtre de son appartement rue Henri-Lecompte quand elle a eu une vision pas banale.
« Je regardais la rue depuis mon dernier étage et soudain je vois les fauteuils de voiture de mon mari qu’on jette dans une benne à ordures. Ensuite, je vois passer une valise qui nous appartient ».
Il était 16 h 30, Isabelle comprend que des gens sont en train de vider sa cave. « On est descendu immédiatement. Notre cave était vide et fermée à clef par une nouvelle serrure. Ils avaient sorti toutes nos affaires et laissé le soin à des types de tout embarquer. »
Très vite, les Barrand tiennent l’explication : « Un monsieur est mort il y a quelque temps dans l’immeuble, Reims Habitat a entrepris de faire vider son appartement et sa cave. Sauf qu’ils se sont trompés de cave… »
Vu de l’extérieur, la mésaventure ferait un bon sketch comique mais Isabelle n’est pas encore prête à en rire. « On a tout de suite récupéré ce qu’il y avait dans la benne mais il manquait beaucoup de choses qui avaient été emmenées dans un local dit de saisie ». Il était maintenant 17 heures : trop tard pour joindre Reims Habitat. « On n’a pu les avoir que le lendemain ». Isabelle les a copieusement houspillés « mais je dois reconnaître qu’ils ont été super sympas. Ils ont ramené nos affaires et étaient vraiment désolés ».
Sympas mais moyennement efficaces car quand il a fallu ouvrir la cave pour la remplir à nouveau, « ils n’ont pas retrouvé la clef ». Pas moyen de mettre la main dessus. « Ils ont fini par forcer la porte pour la deuxième fois. »
Ça tournait au gag sauf qu’Isabelle riait de moins en moins : « Pendant le week-end de Pâques on a fait l’inventaire avec les enfants de ce qui nous manquait encore. Comme le circuit 24 heures de mon fils et des objets souvenirs auxquels je tiens ».
Mercredi, Isabelle a rappelé le responsable de Reims Habitat mais a été moins bien reçue : « Je lui ai suggéré de mener une enquête interne pour retrouver celui qui avait les clefs, ainsi il retrouverait ceux qui se sont partagé mes affaires. Je ne dis pas que c’est du vol puisque ces affaires devaient dans leur esprit finir à la poubelle mais j’avais envie de les récupérer. J’ai senti que le monsieur en avait assez de m’entendre. Pour lui c’était classé ».
Mécontente, Isabelle lui a lancé qu’il lirait l’histoire prochainement dans l’union : « Il m’a répondu que je ferais mieux de m’occuper de mes retards de loyer ». Bien envoyé. Sauf qu’Isabelle n’a aucun retard de loyer. Et une erreur de plus…
Catherine FREY
« Nous avons tout rendu »
Il y a bien eu erreur de cave. Le bailleur Reims Habitat le reconnaît sans problème et s’en trouve désolé : « C’est le genre de chose qui n’arrive jamais jusqu’au jour… ». Une simple erreur de numéro et la mauvaise porte a été forcée.
« Dans ces cas-là, la cave est entièrement vidée et les objets sont classés en deux catégories ». Les choses sans valeur apparente sont destinées à la déchetterie et ce qui est en bon état est entreposé dans un local spécial pour d’éventuels héritiers ou pour le domaine.
Reims Habitat a fait le nécessaire pour tout rendre à la famille Barrand : « Nous lui avons également proposé de leur rembourser, sur présentation d’une facture, ce qui pouvait leur manquer. Nous étions prêts aussi à leur verser une somme de dédommagement pour la gêne occasionnée ».
Ils ne voulaient pas d’argent mais seulement retrouver leurs biens : « Tout leur a été rendu et il n’est pas possible que quelqu’un se soit servi dans leurs affaires. En revanche, peut-être que des objets se sont perdus dans la benne à déchets ». Isabelle le croira-t-elle ? Pas sûr. D’autant que, contrairement à ce que déclare le bailleur, aucun huissier n’a participé à l’opération cave à vider. Ce dernier assure qu’il n’était présent qu’au moment du tri dans l’appartement.
De nombreuses pétitions circulent en ville contre l’instauration de la taxe des ordures ménagères.
Face à cette montée de la grogne, une entrevue vient d’être programmée entre Adeline Hazan et plusieurs associations de locataires.
La rencontre est prévue le 27 avril prochain
Dans son malheur, un enfant a eu de la chance hier après-midi à Reims.
Atteint de troubles mentaux, le garçon âgé de cinq ans et demi est monté sur une chaise dans une pièce de l’appartement familial, allée des Provençaux au quartier Croix-Rouge.
Il a ouvert une fenêtre, s’est penché et a basculé dans le vide.
Alertés vers 16 heures, les secours craignaient le pire mais le bambin était toujours vivant à leur arrivée. Il souffre d’une fracture au bassin et d’une luxation de la hanche. Des blessures douloureuses, certes, mais qui normalement ne mettent pas ses jours en danger.
Il a été transporté à l’hôpital américain par l’antenne mobile du Samu.
![]() Ces champions feront une démonstration lors de la journée portes ouvertes du collège le 13 juin prochain.
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« Timmy, Florentin, Chems, Dylan et Frédérick, élèves du collège François-Legros et de sa section sportive haltérophilie, sont désormais vice-champions de France UNSS, titre brillamment conquis lors de la finale nationale à Toulon », est fier d’annoncer Philippe Labiausse, principal de l’établissement.
Cette victoire doit beaucoup aux efforts de leur enseignant d’éducation physique et sportive, M. Vicaire, et bien sûr à l’entraînement et au sens pédagogique du Reims haltérophilie musculation, présidé par Claude Baechler.
« Une mention spéciale à Frédérick, reconnu aujourd’hui au haut niveau d’arbitrage », ajoute le principal : « Rappelons qu’il y a quelques années, une équipe féminine puis une équipe masculine avaient remporté le titre et qu’en 2008, l’équipe du collège s’était hissée à la 6e place nationale ».
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Le festival organisé dans les bibliothèques de Reims pour célébrer la naissance du 7e art se poursuit jusqu’au 31 mai : entre projections de grands classiques ou de documentaires, conférences, ateliers et expositions (à la médiathèque Croix-Rouge pour « le pré-cinéma et l’illusion du mouvement » ; à la médiathèque Falala sur « La technique au service de l’art » ; et la médiathèque Laon-Zola pour « Les prémices du cinéma parlant ».
Entrée gratuite.
Plus d’info sur www.lecinemasexpose.com
…
Jeudi à 13 h 40, une poubelle a pris feu au troisième étage d’un immeuble de la place Auguste-Rodin.
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![]() Les habitants et les commerçants ne comprennent pas à quoi peut bien servir ce mur.
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La construction d’un mur dans le centre commercial « Pays de France » sème le trouble chez les commerçants et les habitants de Croix-Rouge.
DÉJÀ pas mal touchés par les travaux du tramway, les commerçants du centre commercial Pays-de-France situé au centre du quartier Croix-Rouge, ont eu la désagréable surprise de découvrir, mercredi matin, que des ouvriers sortis de nulle part étaient en train de construire un mur pour condamner la partie inoccupée de leur petite galerie marchande. « Nous avons déjà perdu 25 % de notre chiffre d’affaires avec les travaux du Tramway et maintenant voilà qu’ils nous construisent un mur pour condamner une partie de la galerie », explique le boucher.
La construction de ce mur pose problème aux commerçants mais aussi aux habitants du quartier. « Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? Un mur de Berlin à Croix-Rouge ! » explique avec ironie une habitante du quartier. « Les grilles de la galerie se ferment de l’intérieur, alors une fois qu’elles seront fermées comment ressortirons-nous ? Et pour les poubelles, la taille de la porte qu’ils ont prévue dans ce mur ne permet pas de les sortir ! J’aimerais bien connaître la personne, si intelligente, qui a décidé cela », ajoute un autre commerçant. D’autre part, cette passerelle sert de passage pour piétons sécurisé pour les familles qui habitent de l’autre coté et qui emmènent les enfants à l’école Provençaux. « J’emmène mes gamins à l’école tous les matins. Passer par la passerelle nous évite les dangers de la route causés par les travaux car en dessous, c’est un bin’s énorme pour les piétons ! » explique une maman très en colère. Ce petit centre commercial devrait être détruit prochainement (en août d’après Eric Quénard) et ses commerçants seront réinstallés dans de nouveaux locaux actuellement en construction en face du lycée Arago. « Les habitués nous connaissent et savent que nos commerces existent mais ceux qui ne nous connaissent pas, qui n’ont même pas la possibilité de savoir que l’on existe, comment les faire venir dans nos magasins ? Alors si avec ce mur nous perdons ceux qui viennent chez nous, c’est la cata ! » ajoute au passage un autre de ces commerçants.
Pour ce qui est du mur, les commerçants ont contacté la mairie et le Foyer rémois (lire par ailleurs) pour leur faire part de ce nouveau problème.
En attendant, cette partie du quartier est délaissée, les commerces ferment, il n’y a plus aucune structure type MJC pour les jeunes sur place et que dire des façades des immeubles qui se dégradent chaque jour ? Mais cela, c’est une tout autre histoire…
Thierry ACCAO FARIAS
Ils en rêvaient, Quénard l’a fait !
![]() Éric Quénard (en médaillon) est venu rencontrer les commerçants et les habitants du quartier.
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La réaction de la mairie a été plus que rapide puisque le premier adjoint, Éric Quénard, s’est déplacé en personne pour rencontrer les commerçants de Pays-de-France.
« Je me suis rendu sur place pour constater les soucis des commerçants, accompagné des services techniques de la Ville. Avec eux et les représentants du Foyer rémois, nous sommes arrivés à la même conclusion, la destruction du mur », affirme Éric Quénard.
« Ils vont faire deux fois le boulot. Nous avons appris que c’était le Foyer rémois qui avait pris la ridicule décision de construire ce mur. Leur discours ne tenait pas la route. Et puis les responsables du Foyer rémois qui ciraient les pompes. Ils avaient une tout autre attitude envers les commerçants et les riverains quand l’élu n’était pas là, ils sont lamentables ! » ajoute un commerçant. Tout est bien qui finit bien pour les riverains et les commerçants qui, après trois jours, verront enfin ce mur qui les gênait tellement, disparaître définitivement. Ils en avaient rêvé, Quénard l’a fait !
T.A.
L’hebdo du vendredi- n° 120 - 090416b
Un partenariat École – Entreprise
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Un partenariat a été signé entre le Lycée des Métiers François Arago, la société AXON’ Cable et la société COFELY GDF SUEZ, vendredi 10 avril.
Cette signature a pour objectif de formaliser l’accès des étudiants de BTS Fluides Énergies Environnement (FEE) première année à un sujet d’étude concret participant à la validation de leur BTS.
En effet AXON’ CABLE met à leur disposition des bâtiments situés à Montmirail pour leur permettre de réaliser un diagnostic énergétique de ces derniers.
La société COFELY GDF Suez accompagnera les étudiants pendant leur période de stage, dans leurs démarches d’analyse. EDF viendra en appui technique de ce projet.
Cette convention de partenariat marque l’engagement des trois parties pour favoriser les échanges entre professionnels et milieu scolaire, tout en envisageant des possibilités d’offres d’emplois.
L’Institut régional du travail social de Champagne-Ardenne
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Acteur de la solidarité et de la citoyenneté, au service d’une formation tout au long de la vie pour les acteurs de l’intervention sociale, l’IRTS de Champagne-Ardenne est un établissement d’enseignement supérieur qui a quatre missions essentielles : préparer aux diplômes d’État du travail social ; contribuer à la formation continue et supérieure des acteurs de l’intervention sociale ; participer à l’animation régionale dans le domaine de l’action sociale ; aider les institutions spécialisées par des conseils, des études et des recherches.
De grands principes pédagogiques structurent la formation professionnelle des travailleurs sociaux à l’IRTS Champagne-Ardenne : placer la personne au cœur du travail social et éducatif, susciter l’ouverture à d’autres métiers et d’autres logiques, promouvoir le travail en équipe et la construction de l’expérience, doter les travailleurs sociaux d’une culture professionnelle commune. Ces principes sont présents dans nos axes d’enseignement répartis en deux sous-ensembles. Un premier aborde les champs de l’intervention sociale auprès de la personne : la famille, la santé, l’environnement social et la citoyenneté sur un territoire. Un second ensemble porte sur le cadre et les outils de l’intervention sociale.
Chaque année, l’IRTS Champagne-Ardenne accueille 180 nouveaux candidats aux métiers du social et forme, toutes formations confondues, 2200 stagiaires chaque année.
Parmi les formations les plus suivies, citons celles d’éducateur spécialisé, d’assistant de service social, d’éducateur de jeunes enfants, d’éducateur technique spécialisé ou encore de moniteur éducateur, cette dernière étant ouverte aux non bacheliers.
L’IRTS Champagne-Ardenne propose également des formations à l’encadrement et à l’expertise dans le secteur social et médico-social.
Prochain forum des professions sociales : Le 16 octobre 2009 à l’IRTS Champagne-Ardenne.
Pour toutes informations complémentaires :
8, rue Joliot-Curie
51100 Reims
Tél. 03 26 06 22 88
com@irts-ca.fr>
http://www.irts-ca.fr>
« Saisir l’univers »
Depuis 4 ans, l’association des Maisons de quartier de Reims organise la semaine des Maisons de quartier qui regroupe tous les acteurs du secteur : bénévoles, salariés et adhérents.
L’année 2009 ayant été déclarée année mondiale de l’astronomie par l’UNESCO et les Nations Unies, l’association a souhaité s’appuyer sur cette manifestation. Au programme : sorties au planétarium, expositions, spectacles et ateliers.
La semaine se terminera le 24 avril où tous les Rémois sont attendus au parc de Champagne, de 13 h 30 à 18 heures, afin de partager les créations réalisées et participer aux nombreuses animations proposées.
Plus d’infos sur www.maisondequartier-reims.fr
POLITIQUE SPORTIVE : États Généraux du Sport : les pistes à suivre
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Après 3 mois de réunions et d’échanges productifs, les États Généraux du Sport, initiés par la Ville de Reims, ont rendu samedi dernier leurs conclusions et accouché d’intéressantes propositions.
Samedi dernier, devant plusieurs dizaines de représentants du monde sportif rémois, Pierre Bayeux, professeur d’Université à Toulouse chargé du dossier par la municipalité, s’est efforcé de dresser avec objectivité un état des lieux du sport à Reims.
Le but de cet exercice était d’identifier les problèmes mais surtout de proposer des solutions afin de répondre à 4 grands objectifs : favoriser la pratique sportive, soutenir les projets des clubs, utiliser le sport comme un levier d’éducation à la citoyenneté et affirmer l’identité de Reims au travers d’événement de haut niveau et grand public.
Premier constat, en matière de sport, la municipalité est généreuse avec 172 € dépensés par habitant et par an contre 102 € au niveau national. De même, la Cité des sacres possède beaucoup d’équipements même si l’universitaire juge certains d’entre eux vétustes. Malgré ces atouts, on ne dénombre pourtant à Reims qu’un club sportif pour 1000 habitants contre 2,74 dans le reste de la France. De même, seulement 18,4% de la population rémoise est licenciée dans un club contre 24,69% au niveau national.
Enfin, Pierre Bayeux a indiqué que 6% des associations sportives, représentant seulement 11% des licenciés, récupéraient 72,4% des subventions allouées par la ville ! Au-delà des chiffres, les discussions de ces dernières semaines laissent également apparaître divers problèmes. Le mode de fonctionnement est, par exemple, jugé trop complexe avec la présence de plusieurs interlocuteurs : l’Office des Sports, la Direction des Sports de la Ville et surtout la REMS. Cette dernière devrait d’ailleurs, dès 2010, être réintégrée à la direction des sport de la Ville de Reims.
Concernant les subventions, leurs attributions semblent trop floues. Pour remettre de l’ordre, une charte devrait être prochainement élaborée. Les dotations municipales dépendront alors de différents critères dont le nombre des licenciés, le coût de location des installations, le nombre d’heures d’encadrement et de formation, le niveau de l’évolution de l’équipe évoluant au plus haut niveau senior, l’impact médiatique, les actions éducatives vers les périscolaires, les jeunes, les actions vers les publics handicapés et en faveur de la santé. À noter qu’une seconde charte sur l’utilisation des équipements sportifs devrait également voir le jour.
Concernant le sport de haut niveau, on sait d’ores et déjà que la Ville de Reims, en partenariat avec Epernay, souhaite accueillir dans les années qui viennent le tour de France cyclisme.
Enfin, la municipalité réfléchit à la création d’un groupe sport professionnel et de haut niveau avec le Conseil général, le Conseil régional et l’Etat. Ce rassemblement inédit permettrait de débattre d’une stratégie concertée des acteurs publics vis-à-vis des clubs professionnels et du haut niveau.
« Si rien n’est acté » selon Christine Michel, adjointe en charge des sports, plusieurs pistes évoquées par Pierre Bayeux seront très prochainement étudiées. C’est le cas par exemple de la création d’un centre de ressources et d’une halle de la glisse. Cette dernière proposition, qui a particulièrement retenu l’attention d’Adeline Hazan, rassembleraient les adeptes des pratiques sportives (roller, skate, bmx, etc.) et culturelles urbaines
Julien Debant
« Le cinéma des origines »
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Du pré-cinéma jusqu’au cinéma sonore.
Médiathèques Croix-Rouge, Jean Falala et Laon-Zola
![]() L’adjoint au logement explique aux locataires des Polygones pourquoi il est contre la loi Boutin.
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« J ’AI élevé ici mes trois enfants pendant trente ans, et maintenant qu’ils sont autonomes, on voudrait me virer de mon logement qui serait devenu trop grand, pour me mettre dans un plus petit qui me coûtera le même loyer, voire plus cher ! Je ne pourrai plus recevoir mes enfants et mes petits-enfants ! C’est scandaleux ! » déclarait une locataire des Hauts-de-Murigny.
Cette grosse colère faisait suite à l’intervention du premier adjoint Éric Quénard devant les locataires des secteurs Polygones et At’Hom : « Les classes moyennes ont de plus en plus de mal à faire face aux augmentations de logement (15 % en dix ans) ! 4.000 demandes de logement sont en attente à Reims habitat par exemple, et la demande ne cesse de croître. Il y a une vraie crise de construction de logements sociaux à Reims et en France. »
Dans ce contexte, si la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion défendue par la ministre du Logement, Christine Boutin, offre quelques aspects positifs : « droit de préemption, coup de frein aux dispositifs spéculatifs, villes non respectueuses des quotas sociaux montrées du doigt… », elle présente pour l’adjoint en charge du logement, de trop nombreux et graves inconvénients.
« L’Etat se dégage du parc de logement social, il ponctionne le 1% pour financer les constructions, il stigmatise comme « mauvais citoyens » des bailleurs sociaux qui ne le sont pas, il assure la promotion des bailleurs privés, il met en vente des logements HLM, il jette la honte sur des locataires qui seraient indûment logés en logement social, sonnant ainsi la fin de la mixité sociale : avec des surloyers de 30, 40, 50 voire 100 %, on va finir par concentrer les difficultés sociales dans le parc HLM, il réduit les délais d’expulsion et enfin il menace les personnes devenues seules dans des logements devenus trop grands d’être relogées d’autorité dans d’autres logements plus petits, … » a-t-il énuméré.
Devant un tel réquisitoire, on comprend l’inquiétude des locataires !
Les mises en examen notifiées lundi aux deux Rémois arrêtés ce week-end portent désormais à 18 le nombre de vols à main armée ou tentatives résolus dans le ressort du parquet de Reims depuis le début de la série fin novembre : boulangerie Sainte-Clotilde le 29 novembre (quatre mineurs sous contrôle judiciaire) ; bureau de poste de Cormontreuil le 17 décembre (un ado de 17 ans écroué) ; institut de beauté rue Simon le 24 décembre (un Axonais de 25 ans écroué) ; tabac-presse Turenne-Vauban le 20 février (un Rémois de 22 ans écroué) ; pharmacie de Saint-Thierry le 10 mars (dix-huit mois de prison dont deux ferme à un jeune de 18 ans) ; magasins Lidl Carteret le 10 mars et Ed avenue d’Epernay le 14 mars (quatre ans ferme à l’unique auteur âgé de 38 ans) ; fleuriste Rapid’Flore boulevard Lambert les 18 janvier et 1er mars, magasin Franprix le 25 février (deux Rémois écroués) ; pharmacie du Barbâtre le 21 mars et station BP rue Cérès le 4 avril (trente mois ferme à l’auteur) ; sandwicherie rue de l’Etape le 8 avril, magasin Marché Plus rue de Vesle le 9 avril (dix-huit mois ferme hier ; lire par ailleurs). A cette liste, il convient d’ajouter le braquage au magasin Proxi de Bézannes le 21 décembre (les policiers ont arrêté un mineur de 17 ans placé sous le statut de témoin assisté).
Plus de la moitié de la série est résolue car il reste 13 vols à main armée (selon notre décompte) sans suite judiciaire connue pour l’instant : bar-PMU rue de la Bonne-Femme le 21 novembre ; Lidl route de Witry les 6 décembre et 18 février ; tabac-presse des Pays-de-France le 12 décembre ; Lidl de la Cartonnerie le 13 décembre ; poste d’Orgeval le 26 décembre ; tabac-presse de la Chaise-au-Plafond fin décembre (tentative) ; épicerie de Trépail le 6 janvier ; tabac-presse rue du Chalet le 17 janvier ; animalerie de l’avenue Nationale le 19 janvier ; Leader price avenue de Laon le 28 janvier ; Quick Croix-Rouge le 1er février ; bar-tabac de la rue Chanzy le 23 mars (tentative).
Les enquêtes sont toujours en cours. A qui le tour de se faire prendre ?
F.C.
Site internet : reims-online.blogspot.com - 090415i
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Eclairage sur Allaoui Bensad, un jeune chanteur aux gouts éclectiques du quartier Croix-Rouge. Rencontre avec un jeune plein d’envie et de projets, qui veut dépasser ses problèmes d’enfance et d’adolescence…
Allaoui a 27 ans. Son parcours est sinueux et difficile. Enfant de la DDASS, il a été placé dans une famille d’accueil à l’adolescence. Il y a trouvé de l’amour et la possibilité de faire des études. Un bac L en poche, il a été dirigé vers le Conservatoire de Reims, qui l’a accueilli de 2002 à 2006, parallèlement à des boulots dans l’hôtellerie.
Allaoui a le chant dans le sang. Il aimerait pouvoir vivre de sa passion. Multipliant les castings, en particulier pour l’émission de télévision Nouvelle Star ou pour les comédies musicales « Les dix Commandements » et « Le Roi Soleil », il veut se faire connaitre sur la scène rémoise. Il souhaiterait participer au festival Croix-Rouge Affiche en mai, et au Tremplin interculturel organisé par le théatre de la Patte d’Oie. Allaoui bénéficie du soutien indéfectible d’Abdelali Errafii, qui, au grand regret du chanteur, est parti faire partager son expérience et son talent dans l’association Deux Mains.
Allaoui est fier de nous présenter les huit premiers morceaux de son album qu’il prépare tous les jeudis après-midi dans un studio de l’association Ethnic’s, au sein de la Maison de quartier de Croix-Rouge. Allaoui aime tous les styles musicaux : raï, variété, flamenco…etc. Il veut « sortir des sentiers battus du rap », genre qu’il apprécie par ailleurs. Effectivement sa palette musicale est assez large.
Y compris au niveau du langage : Allaoui peut chanter en italien car il a grandi dans une famille d’accueil d’origine italienne. Il écrit lui-même ses textes et « c’est un véritable bonheur ».
Ses thèmes de prédilection ? « Les dysfonctionnements du social, domaine où les jeunes ne sont pas assez écoutés ». Des thèmes qu’il a connus dans sa chair. Il chante la DDASS, le Foyer Noël, une chanson « d’amour-haine » pour son éducateur qui l’a viré de ce foyer. Un morceau raconte l’histoire de sa vraie mère. Allaoui veut exorciser toutes ses douleurs, pour avancer sereinement dans une vie enfin stable.
Allaoui est un touche à tout. Il vient d’écrire un roman, Lancelotti, qui raconte un inceste et décrit une mère possessive. Jusqu’à présent une cinquantaine d’exemplaires ont été vendus sur le net, chez thebookedition.com. Mais son grand projet de l’année, outre son album personnel, est un projet collectif : une comédie musicale, qui devrait s’intituler « Le Destin des Enfants de l’Espoir ». Il est aidé pour cela par Moriss, un éducateur de Reims, Damien Roche un jeune artiste de la Comédie « qui croit en moi », le musicien Richard Ross qui travaille dans un studio parisien, et surtout « mon frère », Emmanuel Gauthier, un jeune comédien rencontré au Foyer Noël.
On souhaite bonne chance à notre future star…
Tony, avec la collaboration de François
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L’association « 2 Mains » avait envisagé cet été, avec un groupe de jeunes de Croix-du-Sud, de 13 à 14 ans, la création d’une association « Juniors ».
L’Effort rémois leur avait proposé un mini-chantier, histoire de leur offrir un premier financement.
Si l’association n’a pas encore été constituée, les crédits disponibles devaient être utilisés.
L’association « 2 Mains » et l’école de football Sainte-Anne ont donc proposé aux jeunes une sortie au Stade de France pour encourager l’équipe de France face à la Lituanie.
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 090415g
Numéro 7285 du 13 au 19 avril 2009.
Dès 1896, le Cirque de Reims accueillait la toute première projection cinématographique de l’histoire de la ville, un an seulement après la première projection des frères Lumière à la Ciotat.
A l’heure où le numérique remplace progressivement la pellicule dans les salles obscures, la Ville de Reims a souhaité, au travers de son réseau de médiathèques, mettre en lumière les origines du 7e art et rendre ainsi hommage à ses racines.
Jusqu’au 30 mai 2009, les médiathèques Jean Falala, Laon-Zola et Croix-Rouge s’associent donc pour proposer au public trois expositions complémentaires ainsi que de multiples rencontres, projections, ateliers et spectacles.
Un rendez-vous à ne pas manquer pour tout savoir des débuts du cinéma avec les lanternes magiques et autres jouets optiques, jusqu’au cinéma sonore, en passant par les précurseurs du cinéma muet.
![]() Allaoui Bensad attend avec impatience le prochain festival « Croix-Rouge s’affiche » pour montrer aux Rémois un aperçu de ses talents.
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A 27 ans, Allaoui Bensad, après quatre années de formation au Conservatoire national de région de Reims où il a reçu une formation en solfège, cumule les compétences : dramaturge, écrivain, comédien, danseur, musicien, mime, peinture et expression corporelle…
Pour le prochain festival « Croix-Rouge s’affiche », il est heureux : « Yves Pringault m’a accordé un passage sur Croix-Rouge s’affiche le jeudi 21 mai, sur la scène au parking de l’hippodrome dans la partie réservée aux cultures de quartier. J’interpréterai « M’Hamed le sultan de mon Orient », composé par le chanteur des 10 commandements. »
Bensad travaille actuellement sur une comédie musicale sur la DDASS. Un projet dans lequel il souhaite « rendre hommage de manière satirique aux éducateurs de foyer et de structures socioculturelles à Reims par une fiction qui repose sur les « clashs » permanents entre jeunes et éducateurs/animateurs. »
Il a rencontré « des compositeurs merveilleux tels que Richard Ross et Mery Lanzafame, des studios Yadlavoix, N’Guyen compositeur de Cheb Mami, Morriss Platel et le sublime Jalal El Hanine. »
Il a enregistré un album collectif chanté avec Francis Lalanne et 50 choristes à Goussainville pour les victimes du tsunami.
Bensad, qui a édité son premier roman « Les trésors du cœur » en 2006 et le second « M’Hamed le sultan de mon Orient » en 2008, a de nombreuses références. « Par le biais d’associations rémoises, j’ai joué au théâtre le rôle d’un Palestinien dans la pièce « Croisade », une histoire sur la guerre israélo-palestienne. J’ai tenu également le rôle principal d’un court métrage institutionnel diffusé en médiathèque : « Né sous X » avant de proposer des travaux de story board pour ce projet. »
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Peu à peu, la colère gagne tous les quartiers de Reims contre la taxe des ordures ménagères. Un collectif veut à tout prix rencontrer Adeline Hazan.
« NOUS sommes en colère parce que nous ne pouvons pas accepter le mode de calcul de la taxe sur les ordures ménagères, contre laquelle nous sommes. Et nous avons le droit de savoir où va l’argent ». Depuis plusieurs semaines, l’union relaie le mécontentement des habitants qui se mobilisent contre la nouvelle taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Leur exaspération n’en finit pas de monter et de s’étendre, d’autant que leur demande d’audience à Adeline Hazan reste sans réponse.
La mobilisation touche désormais tous les quartiers : Croix-Rouge, Capucins, Chemin-Vert, Europe, Verrerie, Châtillons, Jacquart… Il en sort de partout pour signer les pétitions qui circulent contre cette TEOM décidée récemment par l’équipe municipale.
Le collectif veut absolument rencontrer Mme Hazan, dont le secrétariat a proposé de déléguer un conseiller municipal.
« C’est niet. Il faut qu’elle (Mme Hazan) respecte l’ensemble des habitants qui sont quand même ses électeurs », tonne le porte-parole du collectif, Jean-Marc Lamiraux.
Pour faire pression sur les autorités, les habitants mobilisés - notamment au Chemin-Vert - ont commencé à ne plus trier leurs déchets. Tout part au vrac en sac.
D’autres opérations suivront, mais elles restent assujetties à une éventuelle rencontre avec Mme Hazan.
Car les habitants veulent comprendre.
Par exemple, « pourquoi personne ne paie pareil. Ça va de 8 à 28 € ». Ou bien, « depuis 1979, la TEOM était dans nos impôts. On crée une nouvelle taxe, mais nos impôts ne baissent pas. Qu’on déduise cette taxe de nos impôts ».
Ou encore : « Nous voulons savoir où va l’argent. Une partie doit sûrement aller ailleurs ». Sans oublier le fait que les retraités ne comprennent pas pourquoi ils paient autant que les « actifs » alors qu’ils produisent peut-être moins de déchets, mais surtout que leurs revenus sont bien moindres.
Enfin, tous s’interrogent sur le fait que la taxe s’applique aussi aux garages « alors que les déchets qui en sortent doivent être portés à la déchetterie par les particuliers ».
En mairie, c’est toujours le « black-out ». On renvoie vers les services fiscaux ou vers Reims Métropole… Dont Adeline Hazan est présidente.
J.-F. SCHERPEREEL
![]() La taxe ne se paie pas en fonction d’un service rendu, mais de la valeur locative…
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Hier, il était impossible de joindre le moindre responsable administratif ou technique pour évoquer la TEOM. Seul Jean-Louis Cavenne, vice-président de Reims Métropole a admis que « la TEOM provoque un vaste débat. C’est une taxe agressive, qui fait mal, on le savait. On assume. Elle n’est pas mise en place au bon moment, mais on ne pouvait pas continuer comme ça ».
Car les finances de la communauté d’agglomération avaient besoin de recettes nouvelles. Cela dit, M. Cavenne précise que les élus de l’agglomération cherchent des formules pour adoucir la ponction, par exemple en mettant en place une part fixe et une part variable… A tous ceux qui se demandent comment s’évalue le montant de la taxe sur les ordures ménagères, comme toujours, les calculs sont parfaitement incompréhensibles pour le citoyen moyen. En revanche, la certitude, c’est que ceux qui s’en acquitteront la paient non pas en fonction d’un service rendu, mais en fonction de la valeur locative de leur habitation ou de ses dépendances (garages).
De même, l’argent collecté servira « à financer le service existant », pas son évolution.
Côté réaction, l’impression est que les Rémois paieront « deux fois », puisque la taxe a été créée à l’échelle de l’agglomération, sans que les impôts communaux diminuent d’autant. Or, la TEOM était diluée dans les taxes locales depuis 1977 à Reims.
Quant à l’éventuel refus de tri, M. Cavenne le qualifie de « connerie » dans la mesure où « moins on triera, plus ça coûtera cher », les déchets triés étant revalorisés.
J.-F.S.
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La classe de CM1 de Karine Bolzinger, à l’école élémentaire Blanche-Cavarrot, participe au spectacle « City maquette », porté par le Manège, scène nationale, et joué au cirque.
Ils seront sur la piste les jeudi 16 et vendredi 17 avril à 20 h 30 en compagnie de hip-hoppeurs, danseurs de capoeira, aïkidokas et seniors pratiquant la danse de couple, au total 70 intervenants réunis par la chorégraphe Mathilde Monnier.
Objectif : donner une représentation sensible de la ville et la réinventer par la danse.
Mathilde Monnier occupe une place de référence dans le paysage de la danse contemporaine moderne et internationale. À la tête du Centre chorégraphique national de Montpellier depuis 1994, elle multiplie les collaborations artistiques avec des personnalités issues de champs très divers (musique contemporaine ou pop, jazz et autres musiques improvisées, mais aussi philosophie, littérature,…). « City maquette » est le fruit de sa rencontre avec le compositeur Heiner Goebbels, autour de questionnements liés à la ville et à la place de l’individu dans la ville.
À chaque étape, ces participants mobilisent leurs imaginaires et leurs représentations de la ville : ils les partagent avec la chorégraphe qui guide le travail, en d’autres termes, ils réinventent la ville par la danse.
Les écoliers de Blanche-Cavarrot ne sont pas peu fiers de se retrouver dans ce lieu prestigieux qu’est le Cirque de Reims aux côtés de professionnels de la danse et de la musique pour un spectacle très valorisant. Ils espèrent un public nombreux.
Réservations au 03.26.47.30.40.
Jeudi 16 et vendredi 17 avril à 20 h 30, le spectacle protéiforme de Mathilde Monnier reconstitue la préparation d’un opéra de Heiner Goebbels.
Sur la musique séduisante de ce compositeur, 70 participants rémois, amateurs ou professionnels, enfants ou adultes, danseurs ou pratiquants d’arts, martiaux, évolueront sur la piste du cirque.
Différent selon les participants, il suit un axe bien défini qu’il renouvelle à chaque escale.
Manège, 2 boulevard du Général-Leclerc. Tél. 03.26.47.30.40
![]() Outre les courses de trot, de nombreuses animations sont prévues pour les enfants.
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Dimanche prochain sera consacré aux enfants à l’hippodrome de Reims.
Dès 14 heures, les parents pourront suivre sept courses au trot, mais Franklin, la tortue préférée des enfants, sera également de la partie pour une photo souvenir.
Un atelier maquillage sera mis à leur disposition.
Présence aussi d’un clown sculpteur de ballons, d’un jeu gonflable, de balades en poneys.
A noter qu’une surprise attend les enfants de moins de 15 ans avec un cadeau de bienvenue à l’entrée.
Jusqu’au 31 mai, les bibliothèques de Reims organisent un festival autour de l’enfance du 7e art : un riche programme entre conférences, projections, expositions, animations, etc.
Infos sur www.lecinemaexpose.com
Dimanche après-midi, un homme de 39 ans a été contrôlé positif lors d’un contrôle d’alcoolémie sur l’avenue Eisenhower dans le quartier Croix-Rouge.
Le monsieur avait 2,06 grammes par litre de sang.
…
Jusqu’au 30 mai, l’exposition « Le pré-cinéma ou l’illusion du mouvement » est présentée à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar.
Composée comme un cabinet de curiosités avec des lanternes magiques, zootrope, praxinoscope et autres jouets optiques, elle permet de découvrir les origines du cinéma.
A voir aussi, « Le cinéma muet » , la technique au service de l’art à la médiathèque Jean-Falala (rue des fuseliers, face à la cathédrale) et « Les prémices du cinéma sonore » à la médiathèque Laon-Zola (2 rue de La Neuvillette). Ces trois expositions forment un parcours remontant jusqu’aux origines du cinéma.
Entrée gratuite.
Jeudi 16 et vendredi 17 avril à 20 h 30, le Cirque accueille le spectacle protéiforme de Mathilde Monnier, « City Maquette », mettant en scène des artistes amateurs et des enfants de Reims participant à la préparation d’un opéra de Heiner Goebbels, compositeur contemporain.
Au Manège, 2 bd du Gal-Leclerc. Tél. : 03.26.47.30.40.
RÉNOVATION URBAINE : La Ville de Reims s’engage dans le processus de relogement
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Pour un relogement réussi, la Ville s’engage avec les bailleurs sociaux pour une information et un accompagnement personnalisé de chaque habitant concerné.
Une volonté concrétisée notamment par l’édition d’un guide pratique ainsi que par de nouveaux engagements sur la charte de relogement remise par les bailleurs.
Le programme de rénovation urbaine 2008-2011 présenté en février et mars derniers dans les quartiers Croix-Rouge, Wilson, Orgeval et Epinettes comporte un important volet relogement. Un aspect sur lequel la nouvelle équipe municipale s’est penchée dès son arrivée. Cette préoccupation a été confortée par la publication du rapport Trace, étude commanditée par l’Etat via la Direction Départementale de l’Equipement à la suite des opérations de renouvellement urbain menées dans le quartier Wilson et qui a mis en évidence des aspects positifs et fait état aussi des difficultés rencontrées. Fort de ce constat, Eric Quénard, 1er Adjoint, en charge du logement et de la politique de la ville, a souhaité rencontrer l’ensemble des bailleurs afin d’apporter des progrès significatifs en matière de relogement. « Nous avons mis en place tout un processus qui se traduit notamment par l’édition d’un guide du relogement pour informer les locataires concernés et par de nouveaux engagements sur la charte de relogement » Les familles seront désormais accompagnées tout au long du parcours de relogement. Une réunion est d’abord organisée, immeuble par immeuble, avec la collectivité, les bailleurs et les locataires afin de présenter le projet de rénovation. Le guide du relogement est diffusé à cette occasion (c’est la première fois à Reims qu’un document de ce type est élaboré à l’attention des locataires).
Ensuite, chaque locataire est reçu par le bailleur pour un entretien et se voit remettre la Charte individuelle de relogement. C’est au cours de cette étape que le locataire exprime ses souhaits : changer ou non de quartier, de type de logement « avec des simulations sur l’évolution de la composition de la famille - c’est important pour l’APL - afin de déterminer, à logement équivalent en surface et en équipement, un "reste à charge" qui soit le plus proche possible de ce qu’il était dans le logement précédent. » La nouvelle Charte individuelle de relogement engage conjointement le bailleur et le locataire. Quelques exemples : le bailleur s’engage à proposer un logement qui soit adapté aux capacités financières et à la taille de la famille en satisfaisant dans la mesure du possible aux souhaits géographiques.
Il s’engage également à assurer les frais de déménagement et à rembourser, dès présentation des justificatifs, les frais d’ouverture de compteurs d’eau, EDF et GDF. Concernant le dépôt de garantie, les bailleurs rémois signataires de la Charte de relogement établiront un nouveau bail pour le logement attribué avec la résiliation du contrat antérieur, proposeront le transfert du dépôt de garantie initial, sans revalorisation, quel que soit le bailleur procédant à l’opération de relogement. Il n’y aura pas de perception d’un double loyer pendant la période de déménagement. De son côté, le locataire s’engage notamment à visiter systématiquement les logements proposés, à donner sa réponse dans un délai de dix jours, et le moment venu, à assurer tous les préparatifs relatifs au déménagement.
Quelques mois après l’installation dans son nouveau logement, le locataire sera consulté en présence de la Ville et du bailleur « pour faire le bilan sur l’intégration dans le nouveau logement et, le cas échéant, dans le nouveau quartier »
A. C.
TRAMWAY : La ville en perspectives
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A quoi ressemblera la ville au passage du tramway en 2011 ? Les images de synthèse projetées sur des panneaux grand format, actuellement en cours d’implantation dans une vingtaine de secteurs le long de la ligne, en donnent un aperçu. Réactions de trois commerçantes.
« On a du mal à imaginer comment le quartier des Promenades et de la gare fonctionnera une fois que les travaux seront achevés » confie Marie-Christine Verhee, directrice de l’hôtel Ibis Reims Centre, mitoyen de la gare.
« Personnellement, j’avais émis le souhait que des panneaux de ce genre soient mis en place. Ces belles images permettent de transformer les travaux en positif, de comprendre pourquoi on souffre aujourd’hui. Les aménagements prévus font une bonne place à la verdure. Ce sera encore plus agréable. D’un point de vue professionnel, je constate que l’élargissement du centre-ville au quartier Clairmarais donnera à l’hôtel une position encore plus optimale. A terme, on ne peut en attendre que du bon. Je compte installer dans le hall un panneau tram avec ces images pour dédramatiser les travaux et montrer aux clients comme notre ville sera jolie… après ! » Alexandra Martin, qui tient avec son mari artisan bijoutier la boutique-atelier Fabric’Or avenue de Laon, est philosophe : « La période est difficile mais on garde le sourire et on évite de s’apitoyer sur notre sort. On espère tous survivre. La condition pour y arriver, c’est que les clients bravent les travaux et fassent l’effort de venir jusqu’à nous. C’est difficile mais pas impossible. On trouve facilement à se garer dans les rues derrière. Présentée comme ça, la perspective est très jolie. Je me demande si l’espace sera exactement réparti comme on le voit entre les piétons, les voitures, le stationnement et le tramway. Il est difficile de prévoir si le tramway et le nouvel aménagement vont nous attirer de nouveaux clients. On l’espère, bien sûr ! Nous verrons avec Mars et Reims Métropole comment créer des animations à la fin des travaux pour faire redécouvrir notre avenue et ses commerces. »
Pour Marie-France Gaber, qui vit dans le quartier Croix Rouge et dirige l’atelier Trim-Line dans le centre commercial des Hauts de Murigny, « le tramway va donner un coup de fouet à la modernisation de la ville et apporter de la considération aux quartiers comme le nôtre. Il ne restera plus qu’à créer des événements pour faire venir du monde, comme par exemple mettre une patinoire à l’hippodrome pendant les fêtes. Ici, nous ne sommes pas trop touchés par les travaux. Comme les avenues sont larges, il y a toujours moyen de passer. C’est plus délicat pour les professionnels installés à Croix du Sud ou Franchet d’Esperey. Certains habitants s’inquiètent des changements. Les images de synthèse montrent que le résultat ne sera vraiment pas disgracieux par rapport à l’environnement. Avec leurs arbres tout en feuilles, on dirait qu’elles annoncent le printemps. »
C. R.
La mise en route des travaux du tramway dans l’hypercentre entraîne la fermeture à la circulation du secteur Langlet-Théâtre-Vesle.
En conséquence, l’itinéraire des lignes B, C, D, E, G, H, I, M, N est modifié à partir du 27 avril 2009 et jusqu’à la fin du chantier.
Pour des informations, plans et horaires détaillés :
La Boutique TUR, 6 rue Chanzy à Reims
N° vert : 0800003038 (appel gratuit depuis un poste fixe)
Site Internet : www.tur.fr
Homme de couleur : 13 mai 2009 à 15 h à la Médiathèque Croix-Rouge
Dans le cadre de l’animation Julie raconte… lecture autour de l’album Homme de couleur ! inspiré d’un conte africain.
ANIMATION : Une semaine pour “Saisir l’univers”
Regroupant tous les acteurs des vingt-cinq structures, la semaine des Maisons de quartier, sous le signe de l’année mondiale de l’astronomie, va sensibiliser tous les publics. Un voyage dans l’espace et la connaissance qui se déroulera du 20 au 24 avril 2009.
Sorties au Planétarium, création de fusées, expositions, spectacles, réalisation de BD Mangas, déplacement à l’observatoire de Beine Nauroy… Un vaste programme qui connaîtra sa consécration le 24 avril au parc de Champagne de 13h30 à 18 h : toutes les créations issues des ateliers des Maisons de quartier seront présentées et de nombreuses animations pédagogiques et ludiques, une initiation à l’astronomie et des expériences vous seront proposées*.
Une plaquette détaillée est disponible sur simple demande dans l’ensemble des Maisons de quartier ou téléchargeable sur le site de l’association des Maisons de quartier de Reims : www.maisondequartier-reims.fr
J.-P. M.
*Partenaires : Planétarium de Reims, Les p’tits débrouillards, La Maison de la Nature, La Maison de la Science Hubert Curien et l’association Accustica.
LA VIE DU QUARTIER
Comme une bonne odeur de printemps dans l’air ! Comme une envie de sortir. Vincent vous propose une randonnée à la journée le dimanche 26 avril à Villers Cotterêts sur 14 km.
Rendez-vous à 7h30 à l’espace Watteau. Covoiturage possible. Pour plus de renseignements, contacter le secrétariat au 0326360350.
Accueil de loisirs ouvert aux enfants âgés de 3 à 12 ans, du 20 au 30 avril. Le thème retenu rejoint celui de la semaine des maisons de quartier : l’astronomie.
Dans le cadre des animations parents/enfants, Alexandra propose un programme très riche pour le mois d’avril. En particulier : chasse aux œufs de Pâques le mercredi 15 avril et animations autour de l’observatoire de Beine Nauroy le mardi 21 avril, départ à 20h30.
Inscription obligatoire. Maison de quartier Croix Rouge, Espace Watteau, 3, allée Antoine Watteau, 0326360350 watteau@maisondequartier-reims.fr
L’Association Familiale Catholique de Reims tient désormais des permanences chaque lundi de 10 h à 12 h au 5 allée des Picards.
L’Association pour le Droit à l’Initiative Economique tient des permanences tous les vendredis de 14 h à 17 h à l’antenne municipale Croix-Rouge. L’objectif est de renseigner les personnes ayant besoin d’argent pour créer ou développer leur entreprise sur les solutions de financement adaptées à leurs besoins et les services pouvant les aider à bien démarrer ou poursuivre leur activité.
C’est la Mairie à proximité de votre domicile.
Sur le quartier Croix-Rouge : 1 rue Joliot-Curie, tél. : 0326356020.
Jours et heures d’ouverture :
le lundi de 14 h à 17h30
du mardi au vendredi de 8h30 à 12 h et de 14 h à 17h30
le samedi de 8h30 à 12 h.
L’antenne mobile de la Mairie est à votre service le mardi de 15h40 à 17 h rues Passe Demoiselles face au n° 10 et le mercredi de 9 h a 11h30 sur le Marché Croix du Sud. Contact : 0616392102.
Il a lieu le samedi, rue Pierre Taittinger (parking municipal) de 6 h à 13 h.
![]() L’association ne chôme pas et obtient des résultats encourageants.
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MIEUX : « Travaux, écoute, contrôle des charges : ça va mieux avec l’Effort rémois ! » constate la présidente Danielle Bonfils :
« Cette année, nous n’avons eu aucune difficulté pour examiner les devis et les factures pour les espaces verts, le chauffage, les ordures ménagères et les garages. »
CHAUFFAGE : « Le chauffage reste la charge la plus élevée pour un résultat mitigé : nous avons été très mal chauffés cet hiver ! »
TRAVAUX : L’association a obtenu la vidéosurveillance dans le garage souterrain, la remise en état des locaux après l’incendie de 2007 et un mur extérieur de protection contre la pluie entre le 1 et le 5 Simon.
Par ailleurs, arbres, arbustes et fleurs ont été taillés ou plantés.
COMMUNS : Contrôle des grooms, portes, butées de portes, boutons électriques, ampoules à changer, propreté des poubelles : « Cela va mieux à présent car un agent d’entretien passe une fois par semaine et agit aussitôt. »
COMPTEURS D’EAU : De nombreux locataires au 5 Simon et au 1 Gandon ont été inondés à la suite de la remise en eau après la pose des nouveaux compteurs d’eau.
Des appartements ont été sérieusement endommagés. À ce jour, quelques locataires n’ont pas encore accepté la pose de ces nouveaux compteurs.
PATIENCE : La remise en peinture de toutes les cages d’escalier a finalement été réalisée. L’installation de groupes de secours (veilleuses) sur tous les paliers des immeubles ainsi que le remplacement des interrupteurs viennent d’être réalisés.
LOCAL : Comme aux Polygones, l’Effort rémois refuse d’attribuer un local à ses associations de locataires : « la Fête des voisins 2008 et le Noël des enfants se sont ainsi déroulés dans un hall d’immeuble et la place nous manque ! »
Association At’Hom : siège social au 1, Allée Yves-Gandon (Boîte aux lettres associative). Tél. Danielle Bonfils 03.26.86.10.03.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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La taxe pour l’enlèvement des ordures ménagères continue à faire débat. Il y a d’une part le mécontentement de certains locataires : « Alors que le Foyer rémois et Reims habitat prélèvent les mensualités pour la TEOM avec les loyers, sur douze mois depuis janvier, l’Effort rémois n’a pas encore commencé ».
On relève d’ailleurs qu’il en est de même pour la baisse de 10 % du prix de l’eau au 1er janvier 2009, répercutée immédiatement par le Foyer rémois et Reims habitat, mais « oubliée » par l’Effort rémois.
Il y a ensuite le principe même de la taxe : « La TEOM est injuste. En effet, c’est une taxe qui ne dépend ni des revenus, ni de la quantité d’ordures ménagères produites », confirmait le conseiller municipal Michel Guillaudeau aux locataires des Polygones et du secteur At’Hom : « Elle dépend uniquement de la valeur locative de votre logement et de votre garage, quelle que soit la composition de votre famille, une, deux, trois personnes ou plus. »
Le premier adjoint Éric Quénard en rajoutait une couche : « C’est le seul impôt sans la moindre exonération ! » Geneviève Kaczowka, présidente des Polygones, s’évertue à prêcher la bonne parole : « Quant au tri sélectif, malgré les affichettes collées au-dessus des conteneurs, des locataires continuent à jeter tout et n’importe quand ! Nous travaillons avec la direction de l’Effort rémois afin de sensibiliser les locataires sur la nécessité de trier leurs déchets. »
Ces efforts risquent d’être vains. En effet, de plus en plus d’habitants se rebellent. Ainsi, cette locataire des Polygones : « Je suis écœurée, on est en train de nous empapaouter ! Alors, quand nous recevons nos factures avec le prélèvement pour la TEOM, nous nous demandons pourquoi nous fatiguer à trier nos déchets ? »
Cette réflexion a trouvé un large écho dans la salle.
Alors, se dirige-t-on vers une grève du tri ?
![]() Les équipes de 2 Mains et Job’s 51 guident un demandeur d’emploi.
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Le forum Emploi, formation et lutte contre les discriminations organisé mercredi par l’association des travailleurs maghrébins de France, section Marne, dans la salle municipale François-Mauriac a été victime de son grand frère, le 8e forum Jobs régional organisé sur le stade Auguste-Delaune le même jour par le Centre régional information jeunesse : sa fréquentation en a souffert.
Cette manifestation était organisée en partenariat avec l’Université.
En effet, l’ATMF, depuis maintenant trois ans, accueille des lycéens (Joliot-Curie, Val-de-Murigny) et des étudiants de la fac, pour des stages de quinze jours à deux mois : « Sur des projets élaborés en commun avec les tuteurs des stagiaires, nous travaillons à l’ATMF sur l’information de la population et sur les problèmes rencontrés par les jeunes et les moins jeunes en matière de formation, d’emploi et de discriminations », précise Mohammed El Haddaoui, président de l’ATMF.
« L’étudiant apporte son savoir, sa pierre pour construire et monter les projets dans un cadre multiculturel à des stagiaires issus de tous les quartiers de Reims. »
Virginie Coez, adjointe chargée de la lutte contre les discriminations, n’a pas manqué ce rendez-vous, de même que le conseiller municipal Michel Guillaudeau.
Ils ont rencontré les animateurs des stands : Crea, Greta, 2 Mains, Job’s 51, etc. et des jeunes en recherche d’avenir, venus la plupart du temps en famille avec leurs parents.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
![]() Abdel était l’homme fort de l’espace Ethnic’s. Il en avait fait le temple de la musique.
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Yves Pringault, directeur jeunesse à la Maison de quartier Croix-Rouge a, sans le savoir, rendu justice à un ancien animateur qui a quitté le navire Ethnic’s après des années de bons et loyaux services.
Abdelali Errafii, que tout le monde appelle Abdel, était l’homme à tout faire de la maison Ethnic’s : animateur et programmateur mais aussi gardien de l’ordre et des lieux.
C’est lui qui savait faire venir à Croix-Rouge les grosses pointures internationales qui déplaçaient des foules de plus de 2.000 personnes aux concerts d’ouverture du Festival Croix-Rouge.
« Par ses réseaux, Abdel tirait les coûts au maximum. Cette année, nous devons passer par des réseaux professionnels et cela nous coûte beaucoup plus cher ! » a reconnu Yves Pringault lors de la réunion de présentation du Festival 2009 (19.300 euros seront consacrés aux concerts cette année).
Belle reconnaissance pour l’intéressé, mais un peu tardive. « Fallait savoir le garder ! » concluait un associatif dans la salle.
![]() Soucis d’explication de la part de la mairie ou propagande comme le dit l’opposition ? Qu’en pensez-vous ?
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Le budget communication de la Ville est passé de 1M euros à 1,45M euros. Au grand dam de l’opposition qui crie à la propagande. La Ville s’explique par la voix de sa responsable communication.
CIBLÉS par quartier ou diffusés à toute la population, les plaquettes, les revues, les fiches, tombent comme à Gravelotte depuis quelques semaines dans les boîtes aux lettres des Rémois.
Tournant le dos à un passé proche qui voulait que Jean-Louis Schneiter, avare (ou économe) en information ne multipliait pas les documents, la maire Adeline Hazan a pris le parti d’inonder les citoyens.
La droite crie au scandale et dénonce un budget communication qui est passé de 1M€ à 1,4M€.
Elle hurle à la propagande quand la Ville préfère parler de « communication avant concertation. »
Chargée d’une équipe de 26 personnes, Catherine Martin, nouvelle responsable com’de la Ville et de Reims Métropole explique la mission qui lui a été confiée.
« Il y a beaucoup de projets à Reims qui nécessitent d’informer. Le rôle de la commune est aussi d’accompagner ceux qui font, d’avoir une communication au service de la population. À nous de rendre lisibles les actions mises en place et les bénéfices qui en découlent pour les usagers. »
La rénovation urbaine qui concerne 36 000 habitants a déjà fait l’objet d’une flopée de documents : 2.500 plaquettes générales, 5 000 fiches spécifiques sur Wilson, 10.000 sur Croix-Rouge, 5 000 sur Orgeval et 3 000 aux Epinettes. Pour un coût de 32 208€.
« Ça faisait presque quatre ans que les habitants n’entendaient plus parler de ce qui allait se faire. Chaque habitant doit savoir ce que va devenir son quartier pour en parler en connaissance de cause. Il faut tout mettre sur la table. Nous avons même élaboré un guide pratique du relogement pour les familles. Dans un mois, nous allons d’ailleurs créer des points info dans chaque quartier touché par la rénovation de façon à réunir en un seul lieu toutes les infos nécessaires aux habitants.
Il y aura des ateliers de proximité pour conduire et enrichir la concertation. Pour qu’il y ait débat, les Rémois doivent d’abord avoir des éléments.
Fort de 50 pages, le bilan de mars 2008 à mars 2009 a coûté 41 048€ : « C’était un engagement de campagne de la maire », note simplement Catherine Martin. « On aurait pu le placarder en ville. On l’a mis dans les boîtes aux lettres. »
La Ville a lancé un questionnaire dans le bulletin municipal VRI et 8.000 Rémois ont répondu. « Je tiens à dire que ce n’est pas un coup de bluff ! Les résultats de la photographie de l’attente des Rémois seront connus fin avril et restitués aux habitants. (Coût : 35 520€). Par ailleurs depuis janvier, la parution du VRI se fait en début de mois. C’est ça le respect des gens. Nous avons encarté des plans pour mieux circuler en ville aussi. Nous allons d’ailleurs voir si VRI répond toujours bien à l’attente des habitants. S’ils veulent plus d’infos et lesquelles. Notre but est de rendre l’information lisible, précise, sans déformer. ce n’est pas parce que c’est de l’information publique qu’il faut qu’elle soit triste. Les beaux matériaux ont un coût.
Plus globalement nous avons une ville pleine d’atouts avec une offre culturelle et sportive importante. Où que l’on soit on est à 5 minutes de la campagne. Les Rémois ne sont ni des Parisiens, ni des banlieusards. Ils doivent se sentir bien dans leur ville. Nous devons les aider à mieux vivre leur ville et nous devons porter Reims au niveau national pour que l’économie revienne et redevienne une grande métropole du grand Est. »
Alain Moyat
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Durant ces deux mois printaniers et jusqu’au 31 mai, les bibliothèques municipales de Reims coordonnent leurs efforts pour offrir à la ville un festival autour des joyeux débuts du cinéma dont tant de premiers essais ressemblent à des plaisanteries de collégiens. Un amusement éphémère, tout au plus. Une fantaisie sans avenir. Qui eût dit en cette fin de XIXe siècle qu’on oserait un jour parler de septième art ?
Et pourtant, c’est bien en Grèce, la patrie des muses, que l’on alla lui chercher son nom de baptême. Cinéma, en grec, ça veut dire mouvement. C’est la même racine que l’on retrouve dans « kinésithérapeute » : celui qui soigne le mouvement. Le cinématographe, lui, l’écrit, ce mouvement, il l’imprime sur la pellicule, comme le photographe y écrit la lumière et son empreinte. Quelle poésie dans ces simples métaphores dont il ne reste plus que les deux premières syllabes vidées de leur sens : le « ciné » !
Et c’est à la recherche du mouvement perdu que se lancèrent les pionniers de cette épopée encore à écrire. On ne se souvient plus guère aujourd’hui que des frères Lumière, au nom si prédestiné, à la rigueur encore de Georges Méliès. Mais ce sont tous les autres, ceux qui sont tombés dans l’oubli que l’on veut ici sortir de l’ombre : le praxinoscope d’Émile Reynaud, la photographie parlante de Georges Demeny, pour n’en citer que quelques-uns. L’association « Le cinéma s’expose » propose ainsi trois expositions organisées chronologiquement :
• à la Médiathèque Croix Rouge, « Le pré-cinéma ou l’illusion du mouvement », où l’on pourra s’extasier devant lanternes magiques, zootropes et autres jouets optiques comme les « flip books », ces petits livres à pouce, que l’on feuillette très vite pour que la succession des pages illustrées donne l’illusion du mouvement.
• à la Médiathèque Falala, « La technique au service de l’art » : un peu comme l’homme entre dans l’Histoire avec l’invention de l’écriture, le cinéma quitte sa préhistoire avec la création du cinématographe des frères Lumière, et ce sont les premières caméras, ainsi que divers documents iconographiques et objets d’époque que l’on pourra y admirer.
• à la Médiathèque Laon-Zola enfin, « les prémices du cinéma parlant », deuxième révolution dans la déjà si riche équipée de ce tout jeune art.
En plus de ces expositions, la Médiathèque Falala propose des rencontres, chaque mercredi et jeudi 14 mai ; des projections, bien sûr, chaque samedi après-midi, de documentaires ou d’immortels classiques (Le Cuirassé Potemkine, Le Kid, Chantons sous la pluie,…)
Enfin, chacune des trois bibliothèques anime des ateliers et propose des spectacles, ainsi que le Manège, le 24 avril.
Demandez le programme !
La richesse de ce festival est le fruit d’une collaboration avec notamment la Cinémathèque de Paris, le Manège, la Pellicule Ensorcelée, la librairie Privat-Guerlin,… Jusqu’au 31 mai, entrée gratuite. Plus d’info : www.lecinemasexpose.com.
Par Anne Mignot
Le vendredi 24 avril, une grande fête est organisée par les maisons de quartier au Parc de Champagne.
Au programme de nombreuses animations, proposées par les différentes structures, des spectacles, des expositions ou encore de la projection d’un film sur l’astronomie
Jusqu’au 30 mai, l’ensemble des bibliothèques municipales de Reims organise un festival, entre projections, expositions, rencontres et conférences, pour faire redécouvrir le cinéma des origines, du pré-cinéma aux débuts du cinéma sonore.
Samedi 11 avril à 14 h 30, le documentaire de Jacques Mény, « La Magie Méliès » retracera la vie de Georges Méliès.
Fin de la séance à 16 h 40.
Entrée libre.
Du lundi 20 au vendredi 24 avril, se tiendra la semaine des maisons de quartiers de Reims.
Des activités seront organisées dans toutes les maisons de quartiers.
Vendredi 24 avril, sera le point d’orgue de ces fêtes.
Les Rémois sont attendus au parc de Champagne, de 13 h 30 à 18 heures.
Au programme : expériences diverses sur les stands de la maison des sciences, initiation à l’astronomie sur le stand du planétarium, spectacle le » Petit Prince » présenté par les enfants de la maison de quartier des Trois-Piliers, courts métrages, lancement de micro-fusées…
![]() Robert M. a été condamné - à titre de peine principale - à une interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.
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18 février 2009 dans le quartier Croix-Rouge. En cette fin d’après-midi, Robert M. - bientôt 79 ans - est fatigué. Depuis le matin, il subit le bruit et les cris d’une bande de jeunes qui squattent le bas de l’immeuble. Excédé, le retraité se saisit de son fusil de chasse et tire un coup en l’air par la fenêtre, « pour faire déguerpir les perturbateurs », explique-t-il aux enquêteurs venus l’interroger.
Heureusement, personne n’est blessé par le coup de fusil. « Ils étaient assis sur le capot de ma voiture à ce moment-là », racontait, hier, Robert à la barre du tribunal correctionnel de Reims. « Je leur ai demandé de partir. Ils m’ont répondu « Viens ici, vieux con ! ». »
Robert se cramponne d’une main à la barre du tribunal. Et tient fermement sa canne de l’autre. Le président lui fait remarquer que le coup « aurait pu se terminer par un drame… Si c’est trop bruyant, il faut déménager », conseille le tribunal. Mais le retraité n’est pas d’accord. « Nous avons un bon logement, c’est un bon quartier. Mais c’est à cause du collège, quand les jeunes en sortent, nous, on ne peut plus rien faire… Cela fait deux ans que c’est invivable. Avant, ce n’était pas comme ça. »
Le président Craighero tente de faire entendre raison au retraité « on n’est pas au far-west. Aux États-Unis, tout le monde prend un fusil et titre dans le tas au moindre problème… ». Robert baisse la tête. « Je regrette vraiment mon geste ».
À son domicile, les policiers ont découvert plusieurs armes et des munitions qui ont été saisies. Le substitut rappelle qu’il aurait « suffi qu’une seule balle ricoche pour que ce dossier prenne une autre orientation que la correctionnelle. » Elle ajoute que « rien n’excuse » le retraité, « mais on comprend son exaspération. » Compte tenu que le retraité n’a jamais fait parler de lui auparavant, elle requiert 15 jours de prison avec sursis et 210 euros d’amende.
Me Decarme reconnaît que la réaction du retraité a été inadaptée mais il tient à en souligner le contexte. « Les locataires de ce quartier sont systématiquement indisposés par des bandes de jeunes qui squattent les halls d’immeuble ». L’avocat produit une attestation d’une amicale de locataire qui confirme « appeler régulièrement les forces de l’ordre pour déloger » les intrus. « Mais il n’y a pas de réaction des forces de l’ordre », lance l’avocat. Le jour des faits, le retraité était « fatigué. Il est malade et son état de santé nécessite du repos. Ce qui est arrivé le 18 février était inéluctable ». Le tribunal, dans sa grande clémence, a condamné le retraité - à titre de peine principale - à une interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.
Patricia Buffet
L’hebdo du vendredi- n° 119 - 090409d
Exposition : « le cinéma des origines »
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Conçues par l’association « le cinéma s’expose », avec le concours de Gras Savoye et Ciné Lumières de Paris, les 3 expositions dévoilées à Reims, jusqu’au 30 mai, retracent de manière chronologique l’histoire du pré-cinéma jusqu’au début du cinéma sonore. Qu’y avait-il avant le cinématographe ?
C’est ce que propose de nous faire découvrir une première exposition, à la médiathèque Croix-Rouge, consacrée au pré-cinéma et présentée comme un cabinet de curiosités : lanternes magiques, zootrope, praxinoscope et autres jouets optiques. La médiathèque Jean Falala prend le relais et aborde la naissance du cinéma muet. Les Frères Lumières inventent le cinématographe et parviennent à fixer des images réelles animées sur pellicule. Parmi les objets et documents iconographiques exposés : la caméra « Bell & Howell 35 mm » utilisée par Charlie Chaplin, la caméra Pathé et bien d’autres. Le voyage dans le temps se termine à la médiathèque Laon-Zola avec les prémices du cinéma sonore.
Malgré le caractère muet des films, le son était effet déjà présent lors des projections grâce à des bruitages en direct, par des musiciens ou par le biais de gramophones. À l’heure de la HD et du passage programmé au tout numérique, ces trois expositions rendent un nécessaire hommage aux racines du 7ème art. « Le cinéma des origines », c’est aussi des rencontres, des spectacles et bien sûr des projections.
J.D
![]() Dans la salle, la Maison de quartier et les représentants des associations locales.
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L’équipe du Festival Croix-Rouge s’affiche a présenté les grandes lignes de son édition 2009 au cours d’une réunion à l’espace Billard mardi 7 avril.
Dans la salle, toutes les composantes des cinq espaces de la Maison de quartier Croix-Rouge, le service départemental de prévention, Reims habitat et des associations intéressées (Rencontres internationales de Reims, Collectif Croix-Rouge accueil, Association de promotion de Pays-de-France, Femmes d’ici et d’ailleurs, Union des locataires de Croix-Rouge, 2 Mains).
Le Festival se déroulera du 20 au 28 mai. Yves Pringault, directeur jeunesse de la Maison de quartier, José Mendès, directeur artistique, Hervé Akrich et Patrick Gobin ont déjà dévoilé des concerts « extraordinaires », un après-midi « cultures de quartiers », une semaine théâtre, du slam, une journée « jeune public » et surtout « Éclats de quartiers, la création du Festival », de José Mendès.
Pour 2009, le montage financier 2009 s’élève à 101.900 euros (État 25.000 €, Ville 30.000 €, Culture ville 5.000 €, organismes logeurs 6.000 €).
Pour les éditions futures, c’est une autre paire de manches : « L’avenir du Festival Croix-Rouge sous sa forme actuelle, c’est un réel point d’interrogation », prédisait Yves Pringault.
L’adjointe à la culture, Sarah Ouaja-Ok, l’a rassuré : « La Ville est à vos côtés, elle a augmenté sa participation de 70 %. Nous souhaitons que le Festival soit une porte ouverte pour que la culture soit présente partout dans la ville » et le premier adjoint, Éric Quénard, a précisé : « Vous devez réaliser une osmose entre un professionnalisme demandé et la place des associations et du bénévolat pour une coloration particulière, une spécificité Croix-Rouge ».
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
L’association de promotion Pays-de-France va être sur devant de la scène dans les prochains jours avec, vendredi 17 avril à 18 heures, l’inauguration de son nouveau local au 5, allée des Picards.
Puis, lundi 20 avril à 18 heures, l’assemblée générale annuelle de l’association se déroulera dans ce nouveau local.
Renseignements auprès de la présidente Christiane Monflier au local ou par téléphone au 03.26.36.65.71. ou au 06.31.61.16.10.
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Les indicateurs de performance des 4 222 lycées publics et privés de France ont été rendus publics hier. Zoom sur les 56 établissements de l’Aisne, des Ardennes et de la Marne.
LE printemps revient (quoique…) et avec lui les indicateurs des lycées privés et publics d’après leurs résultats au bac. Un classement ? Un palmarès ? Que nenni, répète depuis maintenant seize ans le ministère de l’Éducation nationale qui a rendu publics hier les « indicateurs de performance » de 4 222 établissements.
Avec le temps, l’exercice a peu à peu évolué. À l’origine, les statisticiens du ministère s’étaient contentés de communiquer les résultats bruts au bac. Du pain béni pour les amateurs de sensations fortes, mais des résultats prévisibles. En ne considérant que les pourcentages de réussite au bac, le danger était de faire injustement la part belle aux établissements privés et sélectionneurs des quartiers chics au détriment des lycées publics des banlieues dites sensibles.
Aujourd’hui affinée, l’enquête comporte désormais une multitude de paramètres qui permettent de jeter un regard plus juste sur l’efficacité du système secondaire français.
Évidemment, l’enquête perd en lisibilité ce qu’elle gagne en précision. C’est pourquoi nous n’avons retenu ici que trois de ces indicateurs, parmi les plus parlants.
Outre les résultats bruts, est donc considérée ici la « valeur ajoutée » des lycées. En d’autres termes, l’apport pédagogique de chaque établissement compte tenu de l’origine de sa population scolaire. Un lycée moins bien « noté » au bac peut ainsi avoir plus de mérite à mener ses élèves à l’examen s’il est situé dans un quartier difficile que n’en ont d’autres situés en centre-ville. Et inversement.
D’où l’intérêt du troisième paramètre considéré ici : le taux d’accès seconde-bac (1re-bac pour les LP) qui éclaire sur le degré de sélectivité des lycées, donc leur capacité à amener leurs élèves vers la réussite au bac.
G.G.
REIMS : enseignement général et technologique |
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Établissements |
Taux de réussite au bac |
Valeur ajoutée en points |
Taux d'accès 2nde - bac |
Clemenceau |
87 % |
- 5 |
72 % |
Colbert |
66 % |
- 3 |
45 % |
François-Arago |
67 % |
- 9 |
17 % |
Jean-jaures |
95 % |
+ 1 |
70 % |
Jean-XXIII |
92 % |
+ 5 |
64 % |
Libergier |
80 % |
+ 1 |
69 % |
Marc-Chagall |
94 % |
+ 2 |
81 % |
Roosevelt |
83 % |
0 |
71 % |
Sacré-Cœur |
95 % |
0 |
77 % |
St-Jean-Baptiste-de-La-Salle |
87 % |
+ 6 |
52 % |
St Joseph |
100 % |
+ 3 |
74 % |
St-Michel |
82 % |
0 |
62 % |
Val-de-Murigny |
70 % |
- 4 |
45 % |
|
|||
Le meilleur au bac : Saint-Joseph (Reims) 100% |
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Le champion de la plus-value : Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle (Reims) + 6 |
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Le moins bon au bac : Colbert (Reims) 66% |
REIMS: enseignement professionnel |
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---|---|---|---|
Établissements |
Taux de réussite au bac |
Valeur ajoutée en points |
Taux d'accès 1ère - bac |
Arago (P) |
50 % |
- 25 |
51 % |
Europe (S) |
84% |
-5 |
72% |
Gustave-Eiffel (P) |
77% |
0 |
64 % |
Gustave-Eiffel (S) |
80 % |
- 5 |
64 % |
Joliot-Curie (S) |
57% |
-15 |
44% |
Yser (P) |
68% |
- 8 |
54% |
Yser (S) |
67% |
- 9 |
54% |
Val-de-Murigny (P) |
79 % |
+ 3 |
66% |
Val-de-Murigny (S) |
62 % |
- 2 |
66 % |
Jeanne-d'Arc (S) |
94 % |
+ 19 |
67 % |
St-Michel (S) |
89 % |
+ 17 |
70 % |
St-Jean-Baptiste-de-La-Salle (P) |
72 % |
- 2 |
70 % |
|
|||
Le meilleur au bac : Jeanne-d'Arc {Reims) services 94 % |
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Le champion de la plus-value : Jeanne-d’Arc (Reims) services 94% |
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Le moins bon au bac : Arago(Reims) production 50 % |
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