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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - août 2009



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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1er trimestre 2007, 2ème trimestre 2007, 3ème trimestre 2007, 4ème trimestre 2007, Janvier-février 2008, Mars-avril 2008, mai-juin 2008, juillet-août 2008, septembre-octobre 2008, novembre 2008, décembre 2008, janvier 2009, février 2009, mars 2009, avril 2009, mai 2009, juin 2009

 

 

 

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Journal « l’Union » - 090830a

Les guêpes et les frelons débarquent ! : Piqûres de rappel

Dès qu’il fait beau, les reines ne font plus que pondre.
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Depuis le 1 er janvier, les pompiers n’interviennent plus chez les particuliers (sauf en cas d’extrême urgence dans les lieux publics). « Faut contacter une entreprise que l’on trouve dans l’annuaire ».
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Jean-Pierre Ottavy est exterminateur de guêpes. En ce moment, il effectue une bonne dizaine d’interventions par jour.
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Frelons et guêpes sévissent. Dans la Marne, il faut contacter une entreprise privée. Les coûts s’échelonnent de 90 à 500 €.

GUÊPES, frelons, fourmis ailées, puces et autres insectes non-identifiés profitent de la canicule pour proliférer ! Depuis le 1er juin, les guêpes empoisonnent les Rémois dans leur vie quotidienne.

Il faudra attendre l’hiver pour les voir partir.

Selon Lise Husson, responsable de la société ADN 51, « les conditions climatiques sont favorables, les chaleurs ont été progressives cette année. Les guêpes sont apparues plus tôt. Elles apparaissent volumineuses et très agressives ». Les frelons ne sont pas en reste, leur vol a débuté le 15 juillet avec un mois d’avance. C’est la pleine période d’activité !

Ne plus faire le 18

Pour Pascal Parent, responsable de champagne Hygiène 5D, une entreprise de désinsectisation de la région, l’année 2009 est particulière : « Pour une fois, les saisons ont été respectées avec un vrai climat. L’hiver a été rigoureux, nous avons eu beaucoup de pluies et maintenant la canicule ! Ce qui provoque un envahissement d’insectes car dès qu’il fait beau les reines ne font plus que pondre ! »

Que faire en cas d’une invasion de bêtes dans son jardin, dans son plafond, ou dans un mur ? Depuis la loi du 1er janvier 2009 ; les pompiers n’interviennent plus chez les particuliers (sauf en cas d’extrême urgence sur les lieux publics).

Il faut contacter une entreprise que l’on trouve dans l’annuaire.

Les spécialistes s’accordent à dire qu’il vaut mieux ne pas toucher le nid. Si l’essaim fait beaucoup de bruit et qu’il a une forme de « grappe », il y a de fortes chances pour qu’il s’agisse d’abeilles.

Les apiculteurs se déplacent habituellement à titre gracieux.

Mais uniquement si les insectes se trouvent dans un endroit accessible par exemple dans un arbre ou sur un poteau (la période de vol des abeilles est terminée). Il est possible de le faire soi-même !

240 à 500 euros

On trouve le matériel nécessaire dans les grandes enseignes de bricolage : combinaisons, gants et insecticides !

Mais attention, les produits dans le commerce sont moins puissants que ceux utilisés par les entreprises spécialisées.

Il y a danger : les professionnels eux-mêmes se font piquer à travers leur combinaison intégrale !

Il arrive souvent que des particuliers malchanceux doivent s’acquitter d’une double facture en faisant appel ensuite à un spécialiste.

Les tarifs sont variables.

Si l’essaim ou le nid se trouve en hauteur à plus de 3 mètres, la législation du travail en hauteur s’applique et l’utilisation d’une nacelle est obligatoire. Ce qui augmente le prix de l’intervention : entre 240 et 500 €.

Le volume d’insecticide utilisé gonfle la facture selon M. Parent : « Il faut enfumer les guêpes et pulvériser 5 à 7 litres d’insecticide pour détruire un nid moyen (NDLR : les entreprises n’utilisent pas les mêmes produits et les mêmes doses). Dès qu’elles sentent le danger, elles prennent la fuite et il faut en tuer un maximum ! » selon Pascal Parent.

Il vaut mieux être réactif et ne pas laisser les insectes proliférer !

Jean-Christophe LE BLÉVEC


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Guêpes et locataires ne font pas bon ménage !

En matière de petites bêtes, être locataire rime bien souvent avec galère ! En théorie, le propriétaire doit régler l’intervention pour enlever un essaim de guêpes !

Mais attention, la note risque d’être salée car de nombreux critères entrent en jeu : si les insectes ont élu domicile sur une façade d’immeuble ou dans les parties communes, la copropriété doit payer. Il existe des cas où la négligence du locataire peut être prouvée : il devra participer aux frais. En effet, les insectes aiment fabriquer leur nid dans des endroits sombres et poussiéreux. Le nettoyage est recommandé ! Ensuite, tout dépend de l’emplacement où les insectes ont élu domicile : les choses se compliquent pour les parties privatives. C’est au locataire de se renseigner auprès des agences qui n’ont pas toujours un avis précis et pertinent sur la question ! « Tout se négocie » déclarent les agences… Dans ces situations, il vaut mieux se concerter entre voisins : le problème de l’un est souvent celui de l’autre !

J.-C.L.B


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Une intervention en direct !

Exterminator ! Jean-Pierre Ottavy est exterminateur de guêpes depuis un an pour l’entreprise ADN 51.

En ce moment, il effectue une bonne dizaine d’interventions par jour.

Il est 15 heures, depuis une petite semaine, des guêpes ont élu domicile allée Gandon à Reims, deux appartements sont concernés : « Elles ont creusé un couloir entre les deux fenêtres. Elles mangent du placo, du plâtre et le polystyrène pour agrandir leur logis. »

Jean-Paul amorce son pulvérisateur et asperge d’insecticide depuis une fenêtre puis du balcon à l’étage du dessus.

L’entrée du nid ne fait que quelques centimètres : « Mon pulvérisateur a quatre bars de pression. J’utilise un demi-verre d’insecticide et j’ajoute du talc qui se colle aux guêpes. Ainsi, elles se contaminent entre elles. » Les bêtes qui n’étaient pas dans le nid au moment de l’intervention seront intoxiquées à leur retour.

« Par sécurité, les deux familles de l’allée Gandon devront rester avec les fenêtres fermées tout le reste de la journée. »

Les guêpes sont énervées et tournent rageusement autour de l’habitation dont elles viennent d’être chassées !


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Conseils pratiques : Que faire en cas de piqûre ?

« Si c’est une abeille, il faut retirer le dard au plus vite avec un objet qui ne coupe pas, avec les doigts de préférence. Il vaut mieux nettoyer la plaie avec un antiseptique. Il existe de nombreuses crèmes pour les démangeaisons », selon Caroline de la pharmacie Talleyrand.

En cas d’allergie, de rougeur et de gonflement, il faut s’adresser aux urgences médicales.

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Journal « l’Union » - 090829a

La rentrée d’Adeline Hazan, maire et présidente de Reims Métropole : Opération ville propre dès 2010

« Nous allons établir un plan propreté financé qui sera mis en œuvre en 2010 avec l’expérimentation de plus de bacs enterrés et une optimisation des moyens. »
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Plus enthousiaste comme maire de Reims et présidente d’agglo que comme militante socialiste, Adeline Hazan fait sa rentrée. Rencontre.

Comment s’est passé l’été ?

Adeline Hazan : Après une année à poser des fondations, je remarque que contrairement à ce qu’en pensent les grincheux, les Rémois acceptent bien les changements quand ils respectent l’identité et l’histoire de la ville. Je pense aux Fêtes johanniques dissociées des Sacres du folklore, du concert du 13 juillet qui était risqué. Il n’y a pas eu non plus de front de défense des RITV. Les animations, place du Forum, font l’unanimité. Les travaux du tram avancent bien et depuis que les gens voient les rails posés, ils supportent mieux les inconvénients, même si certains commerçants estiment qu’ils ne sont pas assez indemnisés. C’est la dernière ligne droite et en octobre 2010 débutera la période d’essai du tram. Nous avons fini de réorganiser les services pour qu’ils puissent travailler dans de meilleures conditions.

Oui, mais vous avez dû céder sur leurs revendications en doublant l’enveloppe qui est passée de 500.000 € à 1M€ ?

On a récupéré le mécontentement de plusieurs années et le personnel attendait beaucoup d’une équipe de gauche. On a finalement anticipé sur ce qui était prévu.

Désendettement

La dette par Rémois ne cesse d’augmenter. Rien ne change ?

La précédente municipalité a augmenté de 25 % les impôts en 7 ans. La situation financière était inquiétante. Notre objectif est que la capacité de désendettement de la Ville reste à neuf années jusqu’à la fin du mandat. Cela me fait inévitablement penser à la réforme des collectivités locales qui annonce la suppression de la TVA, la principale recette des communes et pas grand-chose pour compenser. L’État veut nuire à l’autonomie financière des communes, c’est inacceptable.

Pas de symptôme grippal à l’horizon ?

Je me suis reposé durant mes vacances et pris plaisir à lire : « L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafon et « Ce que le jour doit à la nuit » de Yasmina Kahdra en plus des journaux nationaux et de la revue de presse locale que j’avais tous les matins. Pour la grippe H1-N1 nous avons un plan de continuité de l’activité des services et commandé 100.000 masques. Je ferai une conférence de presse lundi sur la question.

440 emplois menacés au CHU, 146 à Owens-Illinois (ex VMC). Que comptez-vous faire ? J’ai rendez-vous le 8 septembre avec la ministre Roselyne Bachelot pour qu’elle débloque de l’argent pour l’hôpital qui est dans une situation financière problématique. C’est impensable de sacrifier cet établissement de santé régional. Pour les VMC, nous travaillons toujours pour trouver un repreneur.

Information puis sanction

Les nouveaux barèmes des tarifs de cantine font tousser la classe moyenne qui paie déjà beaucoup d’impôts ?

C’est un choix politique que nous assumons. Il faut noter que, par ailleurs, nous faisons beaucoup d’effort en accueillant les enfants dès 7 h 30, en étalant mieux les horaires de sorties le soir, en musclant le service municipal d’accueil et en offrant un kit de rentrée.

L’enquête de VRI montre le ras-le-bol des Rémois qui trouvent leur ville sale ?

C’est vrai, ça suffit. J’ai demandé une étude au service compétent pour septembre-octobre. Nous allons établir un plan propreté financé qui sera mis en œuvre en 2010 avec l’expérimentation de plus de bacs enterrés et une optimisation des moyens. Nous informerons et ensuite, comme pour les terrasses, nous sanctionnerons si les usagers ne respectent pas les consignes. Je n’ai pas d’état d’âme sur cela.

Votre équipe a toujours le mot concertation à la bouche et vous sortez d’un chapeau un projet tout ficelé sur le site Renault avec galerie commerciale et cinémas ?

C’est vrai, mais sur un tel projet qui dépend d’investisseurs privés, en parler, c’est la meilleure façon de faire capoter sa réalisation. Je peux vous dire que sur les projets Anru (NDLR : reconstruction dans les quartiers) on consulte énormément les habitants. Sur le projet Reims 2020, septembre sera le mois des propositions et le début de la phase de concertation avec des week-ends balades dans les quartiers et un colloque en novembre.

Tournée des quartiers

On ne voit finalement pas grand-chose sortir des conseils de quartiers ?

C’est vrai, l’installation et l’adoption d’un règlement intérieur ont pris du temps. Ils ont déjà permis aux gens de se connaître et de travailler ensemble même en dehors des réunions. Porte de Paris et à la Croix Rouge, certains ont déjà fait des balades de quartier.

Du 2 octobre au 12 décembre, je ferai une tournée de ces quartiers pour dialoguer avec les habitants. On réfléchit aussi à un conseil municipal jeunes pour 2010.

Où sera finalement le parking du Boulingrin ?

Il y a eu une incompréhension avec les membres de l’Amic’halles. Il sera à quelques mètres près sur le site de l’actuel marché du Boulingrin.

Alain MOYAT

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L’hebdo du vendredi- n° 133 - 090828b

Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 133 - Semaine du 28 août au 03 septembre 2009
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TRANSPORTS : Une 3ème gare à Reims pour la rentrée…

Amorcés en mars dernier, les travaux de la halte ferroviaire Franchet-d’Esperey sont achevés : la gare ouvrira ses quais aux voyageurs le 31 août.

Les étudiants par exemple, venus à Reims en train depuis Epernay ou les Ardennes, auront moins de chemin à parcourir cette année pour regagner leur campus à l’arrivée. Située au carrefour des avenues Charles De Gaulle et d’Epernay, la nouvelle halte ferroviaire (entre celle du Centre et de Maison Blanche), permettra en effet de desservir de nombreux sites alentours : faculté de droit et lettres (un peu plus loin, celles de médecine et de pharmacie), Reims Management School, le CROUS, mais également les principaux centres de soins ainsi que les quartiers Croix-Rouge et Courlancy.

Autant de voyageurs potentiels qui, dans un rayon d’environ 2 km considéré pour l’étude, seront déposés au coeur du réseau de transports en commun de la ville (4 lignes de bus et une future station de tramway), pour plus de mobilité. « Le trafic s’en verra considérablement fluidifié et les déplacements mieux répartis », souligne Philippe Picard, directeur de cabinet à la SNCF. « Aujourd’hui, on attend plusieurs centaines de voyageurs par jour, même s’il faudra un peu de temps pour faire connaître cette nouvelle halte ».

Un coût partagé

Reims Métropole, la région Champagne- Ardenne et l’Etat ont conjointement participé au financement de cette gare, assumant chacun un tiers des 2,9 millions € nécessaires. La trame de desserte, établie en concertation avec les élus et le Conseil Régional, prévoit 13 arrêts quotidiens en semaine sur la ligne Reims - Epernay (la halte étant située à 3 minutes de l’une et à 25 de l’autre), principalement aux heures de pointe. Pas de personnel prévu à l’accueil ni même de machine à billets, mais la possibilité pour les habitants de voyager plus facilement (vers la gare TGV, par exemple). Le prix du titre de transport, annexé sur le nombre de kilomètres, variera de quelques dizaines de centimes (à la baisse pour les voyageurs venus d’Epernay et à la hausse pour ceux de Charleville).

Pauline Godart


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DU 1ER SEPTEMBRE AU 31 OCTOBRE : « Les voyages de Lefranc, l’aviation »

Des planches de BD signés Jacques Martin et Regric complétées par celles de Fernandez et Wallace tirées de l’album « Le vol des anges ».

Rens. : 03 26 35 68 40

Médiathèque Croix-Rouge

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Journal « l’Union » - 090828a

Rentrée scolaire : Du côté des collèges publics

Les élèves de Colbert iront à la cantine du collège Trois-Fontaines
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Pas de grandes nouveautés dans les collèges publics rémois. Voici le point avant la rentrée établissement par établissement.

Colbert

- Principal : Michel Pillet. Nombre d’élèves : 375. Enseignants : 36.
- Particularités : une section sportive football, une section européenne allemand.
- Nouveauté : une section musique ouvre cette année pour les élèves des écoles du secteur. Les collégiens ont la possibilité de poursuivre le projet commencé en primaire. Pendant les travaux de la cantine au premier trimestre, les demi-pensionnaires iront manger en bus au collège des Trois-Fontaines.
- Rentrée : mercredi 2 de 8 à 11 heures pour les 5e, 4e, 3e et de 9 heures à midi pour les 6e.

Joliot-Curie

- Principal : Philippe Lhuillier. Nombre d’élèves : 300. Enseignants : 35.
- Particularités : 6e bi-langue (anglais/allemand), 3e pour projets professionnels (6 heures, Segpa) ; accompagnement éducatif anticipé.
- Rentrée : mercredi 2 septembre à 7 h 50 pour les 5e, 4e et 3e. Jeudi 3 septembre à 7 h 50 pour les 6e.

Maryse-Bastié

- Principal : Dany Allary. Nombre d’élèves : 430. Enseignants : 45.
- Particularités : seul collège à enseigner le portugais, sections Segpa.
- Nouveautés : le système anti-intrusion a été refait. Le câblage informatique devrait débuter en septembre.

Saint-Remi

- Principal : Irène Casalis. Nombre d’élèves : 533. Enseignants : 44.
- Particularités : classe musique, classes bilingues et une section découverte professionnelle. Options tennis de table et avirons.
- Rentrée : mercredi 2 septembre à 8 h 30 pour les 5e, à 9 heures pour les 4e et à 10 heures pour les 3e. Les 6e rentrent le jeudi 3 septembre à 8 h 30.

Pierre-Brossolette

- Principal : Magali Carbonnelle. Nombre d’élèves : 523. Enseignants : 43.
- Particularités : classes bilingues et européennes. Classe spéciale pour élèves handicapés (Unité pédagogique d’intégration).
- Rentrée : mercredi 2 de 8 heures à midi pour les 5e, 4e, 3e et jeudi 3 de 9 heures à 15 h 30 pour les 6e.

Trois-Fontaines

- Principal : Claude Allara. Nombre d’élèves : 377. Enseignants : 30
- Particularités : Segpa, exposition annuelle d’arts plastiques : visages et masques en décembre 2009. Deux équipes de Rugby (une féminine et une masculine) participent au championnat UNSS.
- Rentrée : mercredi 2 de 8 heures à midi pour les 6e qui sont attendus au petit-déjeuner de 8 à 9 heures. Les 5e, 4e et 3e rentrent jeudi 3 de 8 heures à 10 heures.

Université

- Principal : Benoît Bidot. Nombre d’élèves : 725. Enseignants : 50
- Rentrée : mercredi 2 à 8 heures pour les 6e et jeudi 3 pour les 5e, 4e, 3e.

Robert-Schuman

- Principal : Joëlle Buard. Nombre d’élèves : 570. Enseignants : 50.
- Particularités : section internationale, classe européenne allemand-russe.
- Rentrée : le 2 septembre de 8 heures à midi pour les 6. Le 3 septembre de 8 heures à midi pour les 5e, 4e et 3e.

Zoom sur Georges-Braque

La rentrée arrive à grands pas, au collège Georges-Braque comme ailleurs. Un dernier coup de pinceau est donné au hall d’entrée, qui a été rénové pendant les vacances. La mise en réseau informatique pour les salles de technologie, d’histoire, de dessin, et de musique est bouclée.

On attend cette année 340 élèves, une légère hausse par rapport à l’an passé. Les 5 classes de 6e (dont une passerelle et une bilangue allemand-anglais) retrouveront les bancs avant les plus grands, mercredi 2 septembre à 9 heures.

Les 4 classes de 5e (dont une bilangue), les 4 classes de 4e (dont une « à projet »), et les 5 classes de 3e (dont une bilangue et une d’insertion) sont attendus jeudi 3 septembre, dès 8 heures. Ils seront accueillis par le nouveau principal du collège, Olivier Leloux, qui remplace dans cette fonction Mme Malaval. M. Leloux a une expérience de sept ans dans la direction du personnel d’encadrement de l’Education nationale. D’abord professeur d’histoire-géographie, il s’est lancé dans sa nouvelle carrière par concours interne. Il a d’abord été principal adjoint du collège public de Fismes, avant de devenir proviseur-adjoint du lycée Godart-Roger d’Epernay. Pour le seconder, Olivier Leloux sera accompagné d’une nouvelle adjointe : Frédérique Sarrazin, qui fut professeur de mathématiques au lycée Libergier à Reims.

Georges-Braque a des projets pédagogiques innovants : un partenariat avec le Centre Saint-Exupéry sur le thème de la photo numérique, « Le bazar des images », un partenariat de quartier avec Reims Habitat pour réaliser une œuvre d’art dans le quartier, le renouvellement du partenariat avec l’ITEP qui gère la réadaptation scolaire de jeunes ayant des troubles psychologiques et comportementaux, et enfin un partenariat avec l’Institut Fandre consacré à l’accueil de malvoyants.

Il y a une vie après les cours. D’où la nécessité d’un accompagnement éducatif, pendant les pauses de midi et en soirée : des activités diverses seront proposées, allant de l’aide au devoir au bridge en passant par le cinéma historique.

Anthony RENAUT

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Journal « l’Union » - 090827a

Saint-Fiacre

La fête de la Saint-Fiacre, patronne des maraîchers et horticulteurs, sera célébrée le dimanche 6 septembre à 11 h 15 avec une messe célébrée en la basilique Saint-Rémi suivie d’un vin d’honneur et d’un dîner dansant à la salle des fêtes de Cormontreuil.

Tous les maraîchers, horticulteurs, membres de la société d’horticulture de Reims et jardiniers amateurs sont conviés à cet événement.

Renseignements et inscriptions à la Maison des agriculteurs, 2, rue Léon-Patoux, Tél. 03.26.04.75.67

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Journal « l’Union » - 090826b

Trois questions à… : Hichem Boussoufi, président du Reims Atlas

« Nos actions ne pourront se faire sans l’adhésion de nouvelles personnes. »
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Vous êtes le président du Reims Atlas. Quel bilan faites-vous de votre saison sportive ?

« Disons qu’en raison de quelques soucis (notamment le décès du capitaine Serge Mounet et les blessures graves de quelques joueurs), notre bilan a plutôt été modeste. On a fini au milieu du tableau : ce qui a fait qu’on n’a pas pu assurer la montée en première série du District Marne de football. »

Quelle impulsion comptez-vous donner à vos partenariats ?

« On va multiplier nos échanges et contacts avec nos partenaires habituels (Ville de Reims, District Marne de foot, Direction régionale des sports et de la jeunesse et conseil général). Pour cela, nous aurons divers projets socio-sportifs pour lesquels nous les solliciterons. Depuis sa création, notre association a toujours été engagée dans différentes actions menées dans les quartiers populaires de Reims. Parmi nos réalisations : l’organisation des tournois de prévention, de lutte contre la violence et les incivilités, le racisme et la formation des animateurs de quartiers et le projet futsal. »

Où en êtes-vous dans les recrutements ?

« Malgré notre volonté d’agir, nos actions ne pourront se faire sans l’adhésion de nouvelles personnes. Nous sommes en phase de recherche de nouveaux joueurs pour renforcer notre effectif et assurer notre ascension. »

Tél. 06.67.28.54.76.

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Journal « l’Union » - 090826a

Feux de voitures

Les pompiers sont intervenus hier mardi peu après midi pour éteindre un feu de voiture dans l’allée des Tourangeaux (Croix-Rouge), qui avait commencé à se propager à un deuxième véhicule.

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Journal « l’Union » - 090825d

Pendant le ramadan : Repas offert aux plus démunis

Le président et la secrétaire préparent la soupe collective
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Tous les ans, l’association des travailleurs maghrébins de France se mobilise pour une action ramadan à visée humanitaire.

« Unis dans un esprit de solidarité, les habitants du quartier et d’autres se mobilisent avec l’ATMF pour exprimer leur générosité envers les personnes en difficulté, démunies, handicapées ou seules », explique le président Mohammed El Haddaoui.

Concrètement, un repas sera offert à toute personne qui se présentera au 6, allée des Picards, pendant la période du ramadan à partir de 20 h 50 et ce, pendant 30 jours, jusqu’au 19 septembre.

 

 

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Journal « l’Union » 090825c

AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

 


1) Identification de l’organisme qui passe le marché : maître d’ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.

2) Procédure de passation : Procédure adaptée suivant article 28 du CMP.

3) Objet du marché : Mission de contrôle technique pour la réhabilitation de 275 logements dans le cadre du plan de relance de l’ANRU - Quartier Croix Rouge à Reims.

4) Justifications à produire : Suivant articles 43 à 45 du CMP (voir Règlement de consultation)

5) Critères d’attribution :

- Les heures pour 30 %

- Le prix pour 30 %

- La valeur technique pour 40 %.

6) Délai d’exécution : 18 mois à compter de la notification du marché.

7) Retrait du dossier et du règlement de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, tél. : 03.26.48.43.43, fax 03.26.48.43.27 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr

8) Autres renseignements : les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du service commande publique de REIMS HABITAT, tél. 03.26.48.62.30.

Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès de la direction des programmes techniques et spécifiques de REIMS HABITAT. Tél. 03.26.48.43.14, Fax 03.26.48.43.40

9) Remise des offres : Les offres doivent être envoyées ou remises à : Monsieur le Directeur général de REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, 51100 Reims.

10) Date limite de remise des offres : le 31 août 2009 à 17 heures.

11) Date d’envoi de l’avis à la publication : le 20 août 2009.

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Journal « l’Union » - 090825b

Aviation en BD : L’expo décolle à Croix-Rouge

 

 

Dans le cadre de l’opération « Décollage immédiat : les bibliothèques et médiathèques de Reims vous proposent un voyage au cœur de l’aviation », une exposition est proposée à la médiathèque Croix-Rouge, du 1er septembre au 31 octobre.

On y découvrira des planches de la série de bandes dessinées « Les voyages de Lefranc, l’aviation » (scénario de Jacques Martin ; dessin de Regric), parue aux éditions Casterman.

Cette série raconte l’histoire de l’aviation depuis les origines jusqu’à 1918.

L’expo est complétée par des planches de l’album « Le vol des anges » de Cédric Fernandez et Wallace, parue aux éditions Zéphyr. L’histoire de cet album se déroule en partie durant le meeting aérien de Reims en 1909.

 

 

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Journal « l’Union » - 090825a

En comparution immédiate : Sursis pour le conducteur sans permis

Ce conducteur de 24 ans roulait, semble-t-il, un peu vite ce dimanche un peu avant 23 heures, sur le boulevard du Maréchal-Juin à Reims. Aussi a-t-il attiré l’attention des policiers, qui l’ont contrôlé.

Le jeune homme a alors spontanément reconnu qu’il n’avait plus son permis ; se trouvant de fait en état de récidive « légale », il a eu droit à la procédure de comparution immédiate, ce qui lui a valu d’être présenté au tribunal dès hier lundi.

Le conducteur et son avocat, Me Chauveaux, ont fait valoir que le fameux permis de conduire avait été passé à l’armée et annulé, et qu’il faisait actuellement l’objet d’une procédure devant le tribunal administratif.

C’est peut-être ce qui a incité les juges à se montrer cléments envers le fautif, ne le condamnant qu’à une peine de trois mois d’emprisonnement intégralement couverte par le sursis.

A.P.

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Journal « l’Union » - 090824a

En comparution immédiate : Un incendiaire jugé aujourd’hui

Il a été interpellé vendredi à 4 h 30 du matin. Nordeen, âgé de 24 ans venait de passer sa soirée à picoler dans les bars du centre-ville quand il s’est décidé à regagner ses pénates.

Il est parti à pied en direction de Croix-Rouge tout en s’amusant à faire tomber toutes les barrières et panneaux qu’il croisait sur son chemin.

Une patrouille de police l’a remarqué. Les agents ont entrepris de le suivre et de l’observer discrètement.

À un moment, alors qu’il se trouvait rue Martin-Peller à hauteur du 32, Nordeen s’est arrêté pour fouiller dans un conteneur à poubelles puis a repris son chemin.

Les policiers le suivaient toujours. L’un d’entre eux a quitté le groupe pour aller voir ce qu’il avait fabriqué dans la poubelle.

Quand il l’a ouverte, elle était en feu et l’incendie, déjà bien amorcé, s’est propagé à la Citroën C4 garée à côté. Pendant ce temps Nordeen continuait son chemin en « clichant » les portières de voiture jusqu’à ce qu’il trouve un Renault Espace ouvert. Il est entré dedans.

Au moment de ressortir, la police l’a interpellé mais il avait eu le temps de mettre le feu au véhicule qui s’est embrasée subitement.

Examiné par un expert, l’incendiaire pris sur le fait a été considéré comme parfaitement responsable de ses actes, il passera dès cet après-midi devant le juge.

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Journal « l’Union » - 090823b

L’association congolaise prépare le 50e anniversaire de l’Indépendance

La journée a commencé par un tournoi de football.
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C’est devenu une tradition bien établie. L’association congolaise de la Marne (ACM) a fêté de façon festive à Reims le 49e anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.

La journée a commencé par un tournoi de football auquel ont participé cinq équipes au stade du square Jacques-Simon à Croix-du-Sud.

Après des matches fort disputés, ce sont finalement les Congolais de Sarcelles qui ont terminé premiers du tournoi, suivis de l’association des Camerounais de Reims et de l’association des Congolais de Reims Marne.

Pas de fête sans dîner ? C’est dans la salle François-Mauriac qu’environ 150 convives se sont retrouvés dans la bonne humeur jusque fort tard dans la nuit.

Au cours de la soirée, c’est Sabrina Ghallal, conseillère générale (PS) de Reims IV qui a présidé la cérémonie de remise des coupes du tournoi de football. « Toutes ces activités se sont faites dans le quartier Croix-Rouge dans le cadre des animations de quartier » signale Gilles Carson Ossette, président de l’ACM dont le groupe compte 116 adhérents.

D’ores et déjà les Congolais préparent le temps fort que sera l’an prochain le 50e anniversaire de l’Indépendance de leur pays.

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Journal « l’Union » - 090823a

Bus : nouveaux points de vente

Pour éviter les files d’attente de la rentrée, Transdev, qui gère les bus de Reims, ouvre temporairement deux nouveaux points de vente : l’un à l’espace info tram place du Théâtre (place M.-T.-Herrick) et l’autre au 65, esplanade Eisenhower, en face du parvis de la faculté de droit et lettres.

Ce sera ouvert place du théâtre à partir de lundi, jusqu’au 5 septembre ainsi que du 28 septembre au 3 octobre et du 5 au 7 octobre.

En face de la fac, ce sera ouvert les 24 et 25 septembre.

Il sera possible d’y acheter les tickets mais aussi de s’abonner.

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Journal « l’Union » - 090822b

Mois de jeûne rituel des musulmans : Le ramadan commence aujourd’hui

L’association des travailleurs maghrébins, laïque, ouvrira ses portes (6, allée des Picards, au quartier Croix-Rouge) tous les soirs, pour la rupture du jeûne. Les Rémois pourront venir partager la fête des musulmans.

Anthony RENAUT

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Journal « l’Union » - 090822a

Cadets de la République à l’école de police : L’école double ses effectifs

La 4e promotion des cadets de la République a dignement fêté sa sortie, hier matin.
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Le préfet Gérard Moisselin a confié qu’il n’y avait « pas de souci à se faire pour l’école de Reims dans les années à venir ».
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A l’école de police de Reims, ce sont donc 27 cadets qui ont été présentés hier, pour la sortie officielle de leur promotion. Les 13 filles et 14 garçons - le major de la promotion est une jeune femme, Sarah Launois - ont suivi une formation d’un an en alternance avec le lycée professionnel Joliot-Curie. « La rentrée initiale de ces formations était prévue le 1er septembre, elle sera retardée au 1er octobre, après les épisodes nationaux qu’a connu le dispositif, » expliquait hier le préfet Gérard Moisselin.

Stages pratiques

Durant leur scolarité, les cadets ont bénéficié d’une instruction au sein des deux établissements, lycée et école de police, « afin d’obtenir le maximum de chances de réussite au concours de gardien de la paix », précisait la directrice de l’école, le commissaire divisionnaire Nathalie Bernard-Guelle. « Ils ont effectué un stage d’observation d’une semaine, puis un stage d’application de deux semaines, et enfin un stage d’adaptation à l’emploi de quatre semaines ».

Les cadets ont choisi leur affectation dans les départements suivants : 6 dans la Marne, 13 dans les Ardennes, et les autres sont affectés au 1er septembre en Moselle, dans la Meuse, dans le Haut-Rhin, la Meurthe-et-Moselle et à Paris.

55 au lieu de 27

Le préfet n’a pas manqué de se féliciter du dispositif des cadets de la République « qui donne à chacun sa chance et permet aux jeunes de s’engager sur un parcours de réussite ». Si ce n’est le décalage d’un mois de la rentrée, l’école de police de Reims goûtera à d’autres changements puisque ses effectifs, loin de baisser, vont quasiment doubler.

Le centre de formation de Troyes doit en effet fermer ses portes et c’est Reims qui va récupérer ses cadets début octobre. Soit 55 jeunes au total. Sans supplément de personnels en revanche.

« Je pense qu’il n’y a pas de soucis à se faire pour l’école de Reims dans les années à venir, » confiait hier le préfet après la cérémonie. L’école de police de Reims s’étale sur une superficie de 27 458 m2. Elle comprend un internat, un gymnase, deux bâtiments pédagogiques et administratifs, un self-service, un bâtiment de simulation et un stand de tir. Actuellement, outre les cadets, l’école accueille les élèves gardiens de la paix de la 220e promotion (64 élèves).

L’école compte aussi 38 fonctionnaires des services actifs, 1 adjoint de sécurité, 13 fonctionnaires administratifs, 1 infirmière, 21 agents de service techniques et 3 ouvriers cuisiniers.

Patricia BUFFET

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Journal « l’Union » - 090820b

Il prépare une comédie musicale : premier single pour Bensad Allaoui

Bensad Allaoui sur la scène des « Cultures de quartier » au Festival Croix-Rouge.
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Le chanteur rémois Bensad Allaoui annonce la sortie de son premier single « Mhamed le sultan de mon orient » chez ACF Productions.

Il s’agit d’un morceau qui s’intégrera dans son grand projet collectif : la comédie musicale « Le Destin des enfants de l’espoir ».

Ses thèmes de prédilection ? « Les dysfonctionnements du social, domaine où les jeunes ne sont pas assez écoutés. »

Tout ce qu’il a ressenti dans sa chair. Il chante la Ddass et les foyers d’accueil qu’il a connus.

Bensad Allaoui prépare les huit premiers morceaux de son album tous les jeudis après-midi dans un studio de l’espace Ethnic’s, au sein de la maison de quartier Croix-Rouge.

On peut télécharger son single légalement pour 0,99 euro en sélectionnant fnac.fr sur le site prodacf. monsite.orange.fr

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Journal « l’Union » - 090820a

Délit de fuite : précision

Dans nos pages du 16 août, nous relations une collision rue des Savoyards, dans le quartier Croix-Rouge, mettant en cause deux véhicules.

En fait, l’une des voitures, une Peugeot 405 rouge était stationnée, et ne circulait pas.

Elle avait été percutée par une voiture qui avait fin par faire des tonneaux, c’est ensuite que le conducteur avait pris la fuite en courant.

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Journal « l’Union » - 090819a

Halte ferroviaire Franchet-d’Esperey : La gare des étudiants

La halte ferroviaire est située 7 mètres en dessous du carrefour Franchet-d’Esperey.
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Le 31 août, la halte ferroviaire Franchet-d’Esperey entrera en service. « Multimodale » par vocation, elle s’adresse aux étudiants.

C’EST le genre d’équipement public qui devrait grandement faciliter la vie des étudiants de RMS et du campus Croix-Rouge. Surtout eux, mais sans doute aussi tous ceux qui vivent dans le secteur Franchet-d’Esperey. La halte ferroviaire dont les travaux sont en voie d’achèvement ouvrira le 31 août. Elle sera sans doute « la gare des étudiants ».

L’origine de cette création remonte à la réflexion engagée par les autorités sur le plan de déplacement urbain, rappelle Philippe Picard, pour la SNCF.

La question qui s’est posée était « d’améliorer l’accès de deux sites de l’agglomération : la fac de sciences et le campus Croix-Rouge », explique M.Picard.

La création de deux gares a donc été inscrite au contrat de plan État/Région, mais priorité a été donnée à Franchet-d’Esperey, dans la mesure où l’arrivée du TGV en 2007 obligeait à anticiper les travaux sur la ligne Reims-Epernay, pour éviter de perturber le trafic ensuite. L’arrivée du tram en 2011 a également été un facteur déclenchant.

Ainsi est née cette « gare », en fait une halte ferroviaire, située à près de 7 mètres en contrebas du carrefour.

De part et d’autre de la ligne de chemin de fer ont donc été aménagés des quais de 120 mètres de long et de 2,5 mètres de large. Leur hauteur est de 55 cm, de façon à être au ras du plancher des nouveaux TER et de faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite. Pour descendre sur le quai, deux escaliers et deux tours d’ascenseur. Les aménagements ont été réalisés par Réseau ferré de France.

En façade, un parvis donnera directement sur le tramway. La gare est signalée par une « superstructure » en métal gris.

À partir du 31 août, les voyageurs disposeront de 6 ou 7 arrêts quotidiens de chaque côté. La grille des horaires a été établie en concertation avec les institutions concernées (Université, RMS, clinique Courlancy, CHU, etc.). Elle s’adaptera ensuite à celle du tramway, qui circulera à partir de 2011.

A 3 minutes du centre-ville

En revanche, il n’y aura ni parking, ni « arrêt minute » pour desservir cette halte ferroviaire, d’abord destinée aux étudiants qui arriveront du centre-ville, qui ne sera plus qu’à 3 minutes. L’idée des financeurs, et donc de l’Agglomération, de l’État et de la Région est, en effet, de donner priorité aux étudiants, mais aussi aux élèves des lycées Saint-Michel, Chagall, Sacré-Cœur. Viennent ensuite les salariés des établissements, et à tous ceux qui fréquentent le quartier. Le tramway et les bus venant en complément du train. Il ne devrait donc y avoir aucune difficulté à remplir les trains. On table sur « plusieurs centaines » de voyageurs par jour. Cet équipement nouveau aura coûté 2,9 M€.

L’ouverture est donc fixée au 31 août, à quelques jours de la rentrée.

J.-F. SCHERPEREEL

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Journal « l’Union » - 090818a

Trouver moins cher : le Crous

Une cuisine à Saint-Nicaise.
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Les étudiants doivent souvent se résoudre à prendre des logements en résidence universitaires, entre 9 et 12 m2, gérées par le Crous. Elles rebutent par leur côté prison. Au total, il y a près de 1 500 chambres de ce type à Reims : la résidence Paul-Fort, une grande tour qui domine Courlancy, va rouvrir ses portes en septembre, après plus d’un an de travaux dont elle avait franchement besoin. 250 chambres supplémentaires sont donc accessibles aux étudiants, contre un loyer fixé à 250 €, avant déduction des aides de la Caf (ALS).

La Cité Saint-Nicaise constitue, avec Theilhard-de-Chardin, le maillon faible du Crous qui a rénové les autres résidences. Outre une esthétique intérieure peu reluisante, les locataires se plaignent de difficultés quotidiennes. En hiver dernier, ils ont pris l’habitude pendant plus d’une semaine de prendre des douches froides, au sein des trois douches collectives par étage (40 chambres par étage). Il est formellement interdit de faire sa cuisine dans sa chambre. Mais les cuisines n’ont que deux plaques chauffantes. Les files d’attente sont parfois interminables. Ce ne serait rien si les plaques fonctionnaient convenablement. Mais les coupures de courant, certes temporaires, sont légion. Les résidents du 4e étage du bâtiment A n’ont pas beaucoup pu compter sur leur cuisine en juin et juillet. Ils sont souvent victimes de punitions collectives suites à des dégradations, qui sont réelles. Lahcen est agent d’entretien au Crous depuis plusieurs années. Il se plaint du comportement des jeunes. « Un jour, l’un d’eux s’est plaint d’une fuite dans les WC, mais je lui ai prouvé qu’un résident avait tiré un tuyau volontairement, pour dégrader ».

A Saint-Nicaise, les locataires ne paient que 140€. Ils peuvent payer 85€ en cas d’ALS. C’est le plus petit tarif avec Theilhard. C’est positif mais les jeunes se sentent délaissés. Lahcen ne comprend pas : « J’ai posé des réfrigérateurs dans les cuisines il y a 3 ans. Volatilisés au bout de deux semaines ! » « A Gérard-Philipe, cité rénovée, les plaques chauffantes modernes sont déjà cassées ! » Son collègue Dominique, présent au Crous depuis 18 ans, renchérit : « On se demande si on a à faire à des étudiants ou à des jeunes en difficulté… Nous, on n’est pas des larbins ! En plus, bien souvent, ce sont les parents qui sont odieux. C’est inacceptable. » Hormis ces chambres de très petites tailles (1 500 chambres), il existe un parc de plus de 400 studios du Crous, dont les prix varient selon la taille : un T1 navigue flotte entre 215 et 285 €, un T2 entre 226 et 478 €, et les T3 coûtent 556€. La résidence Charbonneaux (avenue de Laon) a près de 200 studios. Il existe aussi les HLM du Crous qui délivrent 900 places.

Les prix varient selon le secteur et la capacité d’accueil. Le secteur Naudin et Laon n’a qu’une poignée de F2 et F3, supérieurs à 400 €.

Le secteur Croix-Rouge a près de 200 studios en HLM, fixés à 215 €…

Jean-Christophe LE BLÉVEC et Anthony RENAUT

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Journal « l’Union » - 090817b

Des coussins berlinois devant le groupe scolaire Hippodrome

Avant …
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… Après
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Avant …
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… Après
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A la suite des réunions des conseils d’école de la maternelle et de l’élémentaire Hippodrome au mois de juin, le conseiller municipal Michel Guillaudeau est intervenu en mairie et a obtenu la pose de « coussins berlinois » sur les deux voies de la rue de Rilly-la-Montagne devant les établissements scolaires, pour limiter la vitesse des véhicules.

La sécurité des élèves et de leurs parents était en effet souvent mise en péril par la vitesse excessive de certains automobilistes.

 

 

 

 

 

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Journal « l’Union » - 090817a

Passeports biométriques : sur rendez-vous

Afin de limiter l’attente des usagers, le dépôt des dossiers auprès des services de la Ville de Reims, s’effectue désormais uniquement sur rendez-vous.

- Auprès de l’Hôtel de Ville - bureau des Formalités administratives (du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 heures à 16 h 30,
- auprès de l’antenne Orgeval (du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 à 17 heures),
- auprès des antennes Murigny, Croix-Rouge et Europe (du lundi après-midi au samedi matin, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 à 17 heures).

Les rendez-vous sont fixés par demi-heure. Un couple avec un enfant souhaitant effectuer 3 demandes de passeport devra prendre 3 rendez-vous consécutifs ou non. Les rendez-vous peuvent être pris sur place ou par téléphone directement auprès des sites concernés.

Le retrait des passeports s’effectue sans rendez-vous auprès du lieu de dépôt du dossier, aux horaires habituels d’ouverture.

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Journal « l’Union » - 090816c

« Ici, ce n’est pas le centre-ville »

Avec le tourisme s’est développée la carte postale. Comme toute ville hautement touristique qui se respecte, Reims affiche 4 fleurs au concours des villes et villages fleuris. Et ce, depuis 1998.

Cette année, la ville dit avoir consacré 210 000 euros pour le fleurissement de ses rues, ses parcs et ses monuments. En théorie, entre les périphéries et le centre-ville touristique, c’est le même traitement. « Il n’y a aucune priorité, assure Jean Thullier, chef du service des moyens techniques horticoles de la ville. On essaye de fleurir le centre-ville et les quartiers de la même façon. Mais c’est vrai qu’avec les travaux du tram, on a réduit sensiblement le fleurissement » dans certaines zones. C’est le cas, à l’évidence, de Croix Rouge.

En face de la zone commerciale Hippodrome, les immeubles. Massifs. Sur les façades, peu de balcons, donc peu de couleurs. Au sol, la pelouse a laissé place aux mauvaises herbes et les haies s’épanouissent dans tous les sens. Si le quartier ne semble pas laissé à l’abandon, il ne respire pas non plus la légèreté. Des jardinières ont bien été installées, mais elles sont remplies de terre et de canettes. « A peine ils les avaient mises que les fleurs étaient enlevées, témoigne une habitante. Ici, les fleurs sont inexistantes dans l’esprit des gens. Parce qu’ils ont d’autres priorités. Moi, par exemple, je suis dans une association où j’apprends l’alphabétisation. Vous voyez… »

Avec ses deux bras, une jeune mère promène le bébé, l’adolescent et le chien. Elle habite ici depuis une quinzaine d’années et ne verrait aucun inconvénient à voir son cadre de vie s’améliorer : « Ce serait un peu plus gai, plus joyeux. Ils pourraient mettre des fleurs sur les lampadaires par exemple », s’emballe-t-elle. Son aîné se charge de la ramener sur terre : « De toute façon, c’est toujours plus fleuri dans le centre-ville. »

Le centre-ville - hyper touristique - serait donc favorisé. Le sentiment est tenace, pour ne pas dire légitime - et pas qu’à Reims. Pourtant, Jean Thullier est catégorique : « Après les travaux, on va reprendre tout ça. C’est juste qu’on ne sait pas encore si l’on va fleurir, verdir ou végétaliser. »

Ainsi, la carte postale sera complète.

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Journal « l’Union » - 090816b

Délit de fuite

Deux voitures sont entrées en collision dans la nuit de vendredi à samedi allée des Savoyards dans le quartier Croix-Rouge.

L’un des conducteurs ayant certainement quelque chose à se reprocher a préféré prendre la fuite plutôt que d’établir l’habituel constat fourni par les assurances.

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Journal « l’Union » - 090816a

Feux divers

Les sapeurs-pompiers ont été appelés hier à 0 h 45 pour des poubelles en feux dans le local à ordure d’un immeuble de l’allée des Tourangeaux dans le quartier Croix-Rouge.

Ils ont éteint le feu à l’aide d’une petite lance à incendie.

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Journal « l’Union » - 090815a

La population boude le festival. En 2009, Croix-Rouge s’en fiche.

Yves Pringault, directeur jeunesse de la maison de quartier Croix-Rouge, et José Mendès (à droite), directeur artistique du festival.
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Festival incontournable du quartier, Croix-Rouge s’affiche est sur le déclin. Mauvais choix artistiques ou erreur de casting ?

LE FESTIVAL Croix-Rouge s’affiche est né il y a une quinzaine d’années, faisant depuis le bonheur des habitants et des associations grâce à ses divers spectacles et animations. Mais, selon beaucoup d’habitants et de responsables d’associations, la version 2009 a plus été de la poudre aux yeux qu’autre chose.

Cher, en tout cas, pour les quelque 110.000 € que le festival a coûté. Pas étonnant que la mairie veuille rester discrète sur le sujet…

Il faut savoir que chaque année, la maison de quartier Croix-Rouge, emmenée successivement par Dominique Mansuy, Eric Krzywda et, depuis deux ans, Yves Pringault, pilote les festivités et l’organisation du bilan. Les associations y sont bien sûr conviées, ainsi que la presse locale et les divers acteurs du festival.

Bizarrement, cette année, pas de bilan… Où plutôt, pour être précis, pas de bilan officiel puisqu’une réunion « secrète » a été organisée à la mairie par Éric Quénard, premier adjoint.

La réunion « secrète » de Quénard

Pour les participants à cette réunion, tous peu ou prou impliqués dans l’organisation, le festival a bien sûr été une réussite.

À croire que les organisateurs n’ont même pas pris la peine d’assister à leur propre débâcle ou ne veulent pas s’avouer l’échec cuisant de cette édition 2009.

Absent lors de cette réunion alors qu’il est tout de même parmi les premiers concernés, José Mendès, le directeur artistique, a eu l’amabilité de faire lire une lettre en son nom. Pour lui, le festival a très bien fonctionné. On s’en serait douté. Et pour faire bonne mesure - on s’en serait douté aussi -, l’obligé de la mairie a cru bon d’attaquer le correspondant de l’union à Croix-Rouge. C’est désormais une pratique courante de la municipalité : quand ça va mal, attaquons l’union !

300 personnes au concert d’ouverture…

Mais à Croix-Rouge, personne n’est dupe. « Il en a pris plein la gueule, le correspondant de l’union, alors qu’il informe la ville sur ce qui se passe dans notre quartier depuis longtemps. Tout cela parce qu’il a écrit la vérité. C’est un manque de respect ! », affirme cet animateur présent à la réunion.

Et en effet, le moins que l’on puisse écrire, c’est que celui qui, depuis des lustres, se fait l’écho de tout ce qui se passe à Croix-Rouge n’a fait que rester objectif et professionnel en relatant, dans son article du 23 mai, que les habitants avaient boudé l’édition 2009 du festival.

Il n’avait pas tort. Le concert d’ouverture rassemble habituellement entre 2000 et 5000 personnes, avec une pointe à plus de 6.000 en 2006 lors de la venue de Cheb Bilal, méga star du raï, et du groupe de rap Hocus Pocus. Ces deux artistes avaient coûté un peu moins de 10.000 € aux contribuables (25.000 avec l’aspect technique que requiert un tel concert).

« Je me souviens que cette année-là, il y avait des cars immatriculés dans les Ardennes, l’Aisne, l’Aube et même un car belge et un autre luxembourgeois. Le parking de l’hippodrome était noir de monde, c’était un truc de malade ! », se souvient Mehdi, un jeune du quartier.

Des salaires exorbitants

Cette année programmé en première partie, le groupe local KerjoStyl’& ThaMothafunk n’a pas pu profiter de la notoriété de la tête d’affiche. « Mouss et Hakim, ce ne sont pas Bilal ou Taliani… », explique un membre du groupe. Malgré une belle prestation des artistes, seulement 300 personnes auront fait le déplacement.

Coût du concert, artistes et aspect technique compris : plus de 50.000 €.

Bénévoles absents, salaires exorbitants (8.000 € pour le directeur artistique…), coût de la création hallucinant (27.747 €), et partenariat avec les associations quasi inexistant.

« Cette année, le festival a plus été une vache à lait pour certains intervenants extérieurs qu’une réussite artistique destinée à la population. Quand on embauche un jeune du quartier, c’est pour faire vigile. Et on lui donne 50 € de salaire… Ce qui a fait l’échec de cette année, c’est que l’on a donné le pouvoir à quelqu’un qui ne connaît pas Croix-Rouge mais aussi le fait que les petites associations ont été écartées », explique un animateur de la maison de quartier.

Il faut retrouver ce qui a fait la réussite du festival Croix-Rouge s’affiche durant toutes ces dernières années, c’est-à-dire la communion des jeunes, des habitants, des associations et surtout la richesse culturelle de tous ces acteurs.

« Ils sont en train de tuer la fierté de tout un quartier, il faut rendre le festival à qui de droit », conclut Philippe, ancien animateur ayant connu le festival à ses débuts.

Thierry ACCAO FARIAS


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« Ce n’était pas intéressant au niveau brassage culturel »

Contacté par téléphone, le directeur artistique du Festival, José Mendes, revient sur quelques points évoqués ci-dessus.

Bizarrement, il n’accepte pas de parler d’échec, tout en rejetant la faute sur des gens qui n’ont plus à faire leurs preuves auprès de la population.

« Ce n’est que du bruit et des rumeurs fausses qui viennent peut-être des associations qui critiquent mais ne participent pas. L’animateur qui s’occupait des concerts avait un réseau dans la musique raï. Ses concerts ne coûtaient rien car c’était du bricolage (Le concerné, avec ses 15 ans d’animation à Croix-Rouge appréciera sûrement). J’étais au concert de l’année dernière, il n’y avait essentiellement qu’un public raï et ce n’était pas intéressant au niveau brassage culturel », affirme José Mendes. Avant de finir en précisant qu’il se tenait à l’écart des guéguerres du quartier.

« Je suis détaché des querelles internes, c’est le festival de tout le monde, pas celui d’une association qui a tendance à se donner de l’importance » conclut-il.

T.A.F.

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Journal « l’Union » - 090814a

Association congolaise

A l’occasion du 49e anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, l’association congolaise de la Marne organise demain samedi 15 août son quatrième tournoi interassociatif de football.

Plusieurs équipes et associations de la ville participeront à ces festivités. Sont attendues à ce tournoi de Football : l’équipe de l’association des Congolais de Paris, l’équipe de l’entreprise BLS de Reims, l’équipe de l’association des Camerounais de Reims …

Ce tournoi aura lieu au stade du square Jacques-Simon à Croix-du-Sud à Reims à partir de 9 heures du matin.

Un dîner dansant sera offert par l’ACM à 21 heures à la salle François-Mauriac, au 4, avenue François-Mauriac à Croix-Rouge.

La cérémonie de remise de coupe aura lieu pendant le dîner.

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Journal « l’Union » - 090813b

400 000 € de travaux d’été à cause de l’hiver

Rue de Contrai, des travaux sont en cours devant le lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle.
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Le futur tramway n’est pas le seul responsable des nombreux travaux en ville. La faute aussi à l’hiver dernier et surtout au gel. Le point sur les réalisations de l’été et celles à venir.

OUTRE les travaux du tramway qui vont se poursuivre pendant de longs mois encore, voici la liste des quelques travaux de voirie réalisés par la ville durant cet été. Des travaux pour un montant de 400.000 € rendus obligatoires à cause des trois semaines de gel (jusqu’à - 11 °C) subies en ville. « Nous intervenons surtout pour des problèmes de sécurité. À raison de 10 à 12.000 € par rue, ça va vite », signale un responsable de la ville. « À noter que dans les rues où sont programmés des travaux (type gaz ou assainissement), la Ville n’interviendra pas tout de suite. »

Certains travaux sont déjà achevés comme dans la rue Jacques-Cellier (réfection du revêtement de chaussée entre le n° 49 et la rue Fanart) : travaux réalisés du 21 au 23 juillet. Rue de Saint-Léonard (réfection de trottoirs entre les rues Gonzalle et des Essilards) : travaux réalisés la première quinzaine de juillet. Rue Fernand-Cervaux (revêtement du trottoir le long de la voie SNCF) : travaux réalisés la première quinzaine de juillet.

Rue d’Estiennes-d’Orves (réfection ponctuelle du revêtement de chaussée au niveau de l’arrêt de bus Sainte-Anne) : travaux réalisés du 27 au 29 juillet.

Au centre commercial Louis-Demaison (quartier Europe), c’est la création d’une rampe pour les personnes à mobilité réduite qui est en cours, fin prévue le 14 août. Également en cours, rue de Contrai, la réfection du trottoir devant le lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle. La fin des travaux est programmée le 14 août.

Rue Clovis (réfection du revêtement de chaussée entre la place Poitevin et la rue de Venise) : travaux prévus début août.

Place des Droits de l’Homme à la rentrée.

Rue de la Tirelire, les travaux de réfection du revêtement de chaussée sont prévus la deuxième semaine d’août.

Enfin rues Chanzy, Gambetta et Grand Cerf sont programmées des réfections ponctuelles du revêtement de chaussée, la seconde quinzaine du mois d’août.

Si pour des raisons budgétaires, les travaux d’aménagement cyclo place AFN sont reportés sine die, une intervention sera faite face au Mac Do de façon à permettre aux piétons et cyclistes de cheminer sans problème.

Quant aux travaux prévus pour les cyclistes place des Droits de l’Homme, ils débuteront en septembre et dureront trois semaines. Il s’agira de raccorder intelligemment tous les bouts de pistes cyclables qui arrivent sur ce rond-point qui est le plus important de la ville.

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Journal « l’Union » - 090813a

Avec l’association 2 Mains : Les chercheurs d’emploi dans les vignes

Une partie des jeunes travailleurs.
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L’association 2 Mains a permis à douze personnes de participer à une opération de palissage des vignes.

Ces personnes sont toutes inscrites dans le dispositif éducatif novateur d’insertion sociale qui a pour but d’amener vers l’emploi des personnes de 16 à 30 ans en rupture sociale et professionnelle.

Partenaires de cette action, l’école de football Sainte-Anne et le Service départemental de prévention ont mis à disposition les véhicules pour le transport. 2 Mains s’est chargée de l’encadrement social et éducatif avec Halim Lemboub et Abdelali Errafii.

« La conjoncture actuelle de « crise » touche principalement les jeunes. Cette action leur permet de percevoir un salaire, ce qui pour eux est un premier pas vers une réinsertion professionnelle et/ou une redynamisation sociale. Elle permet aussi aux travailleurs sociaux de tisser du lien, de faire partager un effort et d’évaluer les jeunes sur un lieu de travail », explique Sébastien Jacques, animateur.

Le palissage s’est effectué en juin. La suite est prévue en septembre avec les vendanges.

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Journal « l’Union » - 090812a

Vols et saccages aux jardins familiaux : Les jardiniers font la ronde

Les jardins familiaux sont régulièrement visités, avec vols et saccages.
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Devant la multiplication des vols et des saccages, le président et des bénévoles des Jardins familiaux vont effectuer des rondes nocturnes…

« SOIXANTE pour cent de nos jardiniers sont des RMistes. Cela signifie que l’on vole des pauvres. C’est ça qui fait mal au cœur ». Le président de l’association rémoise des Jardins familiaux et quelques bénévoles en ont assez des vols et des saccages « fréquents » subis par les jardiniers du nord de Reims.

Aussi, le président Étienne Gosteau a-t-il pris la décision d’organiser des rondes nocturnes de surveillance avec quelques volontaires.

À 80 ans, le président Gosteau ne veut pas baisser les bras. Son association couvre 21 ha avec 500 jardins, essentiellement à la frontière entre Reims et Bétheny, de part et d’autre du boulevard des Tondeurs.

Régulièrement, et surtout à la belle saison, synonyme d’abondance de fruits, légumes et fleurs, les jardins sont visités par des personnes « mal intentionnées », qui, non seulement volent, mais en plus vandalisent les installations ou les plantations.

Encore récemment, explique le président, un jardinier de 73 ans avait stocké ses pommes de terre. En revenant, elles n’étaient plus là. « Quand vous voyez ça, vous êtes révolté. Chaque jour, quand on arrive au jardin, on se demande ce qui va nous attendre. »

En règle générale, M.Gosteau recommande à ses adhérents de porter plainte systématiquement, même si elles n’aboutissent que rarement. L’association quant à elle, porte plainte pour toutes les dégradations volontaires des abris neufs et des clôtures.

Faute de pouvoir mettre un policier derrière chaque plant de tomate, le président Gosteau et quelques bénévoles ont décidé d’assurer des rondes nocturnes pour surveiller les jardins. Sans arme, parce que le règlement de l’association l’interdit et qu’il ne s’agit pas d’une milice.

Les jardiniers volontaires espèrent que ce dispositif sera dissuasif. Il permettra peut-être de sauver une partie des récoltes…

J.-F. SCHERPEREEL

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 090811c

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7302 du 10 au 16 août 2009.

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Tramway : avancée concrète des travaux.

2402 arbres seront plantés sur les 11,2 km du tracé du tramway.
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Tandis que la fin des travaux du tramway est prévue pour juillet 2010, la société MARS (Mobilité Agglomération Rémoise) présente l’évolution des chantiers.

Achevés depuis fin mai, les travaux de déviation des réseaux (assainissement, électricité, télécommunications…) ont laissé place à ceux, plus concrets, du génie civil, visant à élaborer la plate-forme du tramway et l’assise de ses rails sur la plupart des secteurs. Les chantiers ne prennent pas de vacances, profitant plutôt du calme relatif des zones d’activité (écoles et commerces fermés, trafic réduit), pour accélérer.

Au Nord, la construction des parkings relais progresse (176 places à Neufchâtel, 100 avenue de Laon) et les bordures des futurs trottoirs apparaissent le long des voies.

Partout et peu à peu, le projet se concrétise par couches de béton de chaussée (20 cm d’épaisseur), une première pour la plateforme et une seconde moins large pour recevoir les rails (60 % des selles étant posées mécaniquement par Appi-track, bijou d’Alstom.

Et tandis qu’on protège les arbres alentours des dégâts du chantier, on creuse les emplacements afin d’en planter de nouveaux… Des aménagements déjà presque finaux qui situent les Rémois au cœur de leur futur environnement, ceux-ci se félicitant finalement de « l’avancée plutôt rapide du chantier ».

AUTOUR DES GARES

Les travaux du tramway concernent aussi la rénovation urbaine et la voirie qui évoluent également.

Devant la gare, la trémie se forme sous la dalle du futur parvis ouvert (plateforme piétonne), tunnel long de 400 m longeant les parois moulées et visant à accueillir 2 fois 2 voies. « Le plus contraignant restant de maintenir en permanence un accès piéton à la gare, et un accès pompier sur le chantier », note Frédérik Goosens, conducteur de travaux sur ce projet.

En juin, le nombre d’acteurs mobilisés dans les bureaux ou sur les chantiers, s’élevait à 587. Au centre de maintenance, à Bezannes, lieu de tous les départs, ils sont environ une trentaine à œuvrer depuis octobre 2008. Le gros œuvre est terminé, restent à régler chauffage et électricité et le bâtiment pourra accueillir en avril prochain, la livraison des premières rames.

Si la première station (sur 23) verra le jour à la gare TGV fin août - et bien que les contraintes du calendrier soient jusque-là respectées -les premiers essais ne débuteront, comme prévu, qu’à l’été prochain et dureront près de 8 mois. Les allers-retours à vide permettront de régler le système, d’appréhender les carrefours et d’habituer la population à la présence du train, fantôme dans un premier temps.

PAULINE GODART


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La Marne, un département fleuri


La Marne comporte 156 communes labellisées.
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Sur les 21 communes marnaises visitées cet été par les membres du jury départemental des Villes et Villages Fleuris en association avec le jury régional, 8 d’entre elles ont reçu à l’unanimité le label « 1 fleur » (Grauves, Hermonville, Jonquery, Loisy-sur-Marne, Neuvy, Pouillon, Prosnes, Sommesous). Ce label national récompense les qualités florale et paysagère du village, le niveau de valorisation touristique du fleurissement et du cadre de vie communal et le respect du développement durable (gestion de l’eau par exemple).

Avec 156 communes labellisées « 1 à 4 fleurs », la Marne conforte sa place de 1er département fleuri de France. En effet, lauréate depuis 1997 du trophée national de département fleuri, la Marne, pays du Champagne, est le département le plus fleuri de France.

Cette dynamique créée autour de la qualité de vie des habitants rayonne désormais dans les parcs et jardins, au cœur des marchés aux fleurs dans les villages, au sein des différents concours…

Au niveau des particuliers, 151 lauréats sont retenus comme « Maisons d’exception » et 160 maisons reçoivent une Mention Départementale.

Le label « 4 fleurs » est la plus haute distinction du concours, et 10 communes en sont honorées (Baconnes, Châlons-en-Champagne, Chamery, Haussignemont, Haussimont, Mourmelon-le-Grand, Oger, Reims, Rilly-laMontagne, Saint-Martin-sur-le-Pré).

Encore loin d’être gratifiées du label des 4 fleurs mais toutefois en bonne voie, 9 communes sont mentionnées au Tableau d’Excellence Départemental cette année (Chantemerle, Lisse en Champagne, Cheminon, Courville, Cumieres, Merfy, Pargny-les -Reims, Saudoy, Boult-sur-Suippe) et 45 communes reçoivent une distinction départementale.

GRÉGOIRE BAILLEUL


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MODIFICATION DE STATUTS


VPS
COMMUNICATION

Société à responsabilité limitée
au capital de 14.700 €uros

Siège social :
17 rue Pierre Taittinger
51100 REIMS

448 534 735 R.C.S. Reims

Aux termes d’une délibération en date du 17 mars 2009, l’assemblée générale extraordinaire a décidé d’étendre l’objet social aux activités des agences de voyage et de tourisme et services de réservation, vente et organisation de séjours individuels ou collectifs, d’évènements touristiques ou artistiques, et de modifier en conséquence l’article 2 des statuts.

77071

La gérance.

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Journal « l’Union » - 090811b

Locataire depuis un sacré bail : Cent bougies pour Paulette

Près de son fox-terrier « Mickey », et entourée d’amis, Mme Moreau a fêté ses 100 ans.
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Agéenne née en 1909, Paulette Moreau a soufflé ses 100 bougies à Reims où elle réside depuis un demi-siècle dans le même appartement.

NÉE à Aÿ le 6 août 1909 dans une famille d’ouvriers viticoles, Paulette Moreau a été reçue jeudi dernier par Caroline Diot, responsable du centre de loisirs de l’Orrpa (Office rémois des retraités et des personnes âgées), rue Marteau, pour y fêter son centième anniversaire. Cette dame, dont la bonne forme physique et la mémoire sont étonnantes, s’est mariée en 1929 à André, coiffeur, et elle a eu trois enfants.

Mickey, fidèle compagnon

La vie professionnelle de Paulette, qui vit depuis très longtemps à Reims, a commencé par le travail dans les vignes, puis elle devint femme de ménage. Veuve depuis 1983, Mme Moreau vit toujours chez elle, place Utrillo, avec son chien, un fox-terrier nommé Mickey (3e du nom), et elle est très entourée par ses voisines et amies.

Cependant, elle déplore, comme de nombreux Rémois : « Le manque de bancs pour pouvoir faire des pauses lors de mes promenades ! »

Pour l’occasion, Mme Rouhi, responsable de la communication à Reims Habitat est venue aussi fêter cette centenaire, locataire de cet organisme logeur… depuis plus de 50 ans ! Entourée de son fils Daniel et de nombreuses amies, Paulette Moreau a soufflé ses cent bougies en présence d’Eric Quénard, 1er adjoint au maire de Reims, venu la fleurir et la féliciter.

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Journal « l’Union » - 090811a

Feux, chutes et insectes… : Les pompiers sollicités

Dimanche, les soldats du feu sont comme d’habitude sortis à de nombreuses reprises.

15 h 06, on leur signale un nid de guêpes sur le balcon d’un immeuble de la place Maurice Utrillo, ils finiront par détruire le nid.

16 h 58, après les bestioles au tour d’un chat. En effet pas très loin de leur précédente intervention, place Dominique-Ingres, les soldats du feu sont appelés cette fois pour un animal blessé. Le chat a sauté du 5e étage d’un immeuble, ils l’ont conduit chez le vétérinaire d’urgence.

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Journal « l’Union » - 090810c

Reims Vital’Ado : Atelier topographik : on a marché sur la terre

Le rocher de Sisyphe ? Un simple caillou !
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Etude archéologique des gravats et reconstitution du lieu…
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Par le biais du graphisme et de la photo, de jeunes archéologues de la civilisation urbaine reconstruisent un territoire de quartier.

« L’IDÉE est venue en voyant des territoires disparaître dans le quartier Croix-Rouge ! » : Nicole Pérignon, plasticienne et graveur, et Ivan Polliart, photographe, ont mis sur pied un nouvel atelier Reims Vital’Ado.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne ressemble à aucun autre : le but est de faire récolter aux participants des gravats sur l’emplacement de constructions démolies, et reconstruire de toutes pièces le site qu’ils ont exploré.

Dans les locaux de l’école Mougne-Tixier, six jeunes disposent les restes de carrelages, cailloux, béton et autres débris. Chaque jour, un groupe prend la suite du précédent. Celui de ce lundi en est à la mise en scène. Chacun apporte sa pierre (ou ses gravats !) à l’édifice.

« Ils sont à la fois archéologues, documentalistes, décorateurs et même un peu explorateurs », énumère Nicole Pérignon. Julien brandit un fer à béton : « On dirait le support de drapeau du cosmonaute qui a marché sur la lune ! »

Sauf qu’ici, on marche sur la terre ! Dans le décor reconstitué, ils insèrent des figurines, personnages qu’ils vont jouer eux-mêmes.

Un projet très riche

C’est là qu’intervient Ivan Polliart : « Ils se photographient dans différentes poses, impriment les images en noir et blanc, les découpent ».

Les jeunes installent leurs silhouettes, filment le décor, réalisent des effets spéciaux en jouant avec les cadrages et les échelles : l’un des personnages, adossé à un caillou, semble escalader un énorme rocher !

Ils dessinent les relevés du terrain. Ajoutent dans le décor des éléments colorés, imprimés à l’aide d’une plaque de Rhodoïd (matière plastique incombustible).

Par rapport à la densité du projet, qui permet d’appréhender un grand nombre de techniques, deux heures semblent un peu justes, comme le fait remarquer Maud 15 ans, passionnée d’arts plastiques : « Le stage me paraît court : c’est un peu frustrant. Je trouve cela réussi. C’est une activité originale et artistique : on crée quelque chose de nos mains ».

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Journal « l’Union » - 090810b

Information sur le tri

Jusqu’au 28 août, Reims Métropole propose une information sur le tri sélectif sur les marchés de Reims et Tinqueux.

Le calendrier est le suivant :

- mardi 11 août, Saint-Maurice, place Museux - rue Saint-Maurice ;
- mercredi 12 août, Croix-du-Sud, esplanade Paul-Cézanne ;
- jeudi 13 août, Carteret boulevard Carteret ;
- Vendredi 14 août Wilson, boulevard Wilson ;
- Vendredi 28 août (de 16 à 20 heures), Saint-Maurice (marché bio) place Museux.

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Journal « l’Union » - 090810a

Incendies : ça brûle encore et toujours

Le mois d’août est le mois des vacances mais pas pour les pompiers, dont les interventions pour le feu se multiplient cet été.

Hormis le grave incendie, par le degré intentionnel des auteurs, de la rue Gérusez (voir ci-dessus) les soldats du feu sont intervenus samedi peu avant 20 heures, au 4e étage du 13, avenue Bonaparte.

Une couverture s’était enflammée chez une vieille dame handicapée.

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Journal « l’Union » - 090809c

REIMS / Saccage : Cinq jeunes surpris dans un immeuble

Dans la nuit de jeudi à vendredi vers 4 h 40, la police a été alertée par plusieurs habitants d’un immeuble situé sur la place Dominique-Ingres à Croix-du-Sud, l’un des trois sous quartiers de Croix-Rouge.

Un groupe d’individus faisant du bruit se trouvait dans les étages du bâtiment.

Arrivées sur place quelques instants plus tard, les forces de l’ordre tombent alors nez à nez avec une équipe de 5 jeunes (4 majeurs et 1 mineur), et les cueillent sans difficulté.

Les policiers font alors un tour dans l’immeuble, étage par étage, pour voir si la petite bande qui n’avait rien à faire là, n’avait commis aucun délit. Et effectivement sur l’un des paliers de l’immeuble, ils constatent que la porte d’un appartement est entrouverte.

Ils entrent et découvrent également que l’appartement est complètement saccagé. Les cinq individus reconnaissent alors les faits et sont emmenés immédiatement au commissariat pour y être placés en garde à vue puis auditionnés. Trois d’entre eux ont déjà leur CV au commissariat et sont bien connus des services de police.

Le mineur a été libéré hier matin, avec en main, une convocation pour s’expliquer devant le juge pour enfant. Les quatre autres ont été présentés au parquet hier en fin de matinée.

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Journal « l’Union » - 090809b

Feux en série

Les sapeurs-pompiers …

….

Ils ont été appelés jeudi à 19 h 10 pour un feu de poubelles dans la cave de l’avenue du Général-Eisenhower dans le quartier Croix-Rouge. Ils ont éteint le feu à l’aide d’une petite lance à incendie. Un conteneur à poubelles a totalement été détruit.

Enfin, les policiers devront déterminer pour quelles raisons un incendie s’est déclaré hier peu après 20 heures dans un appartement du quatrième étage d’un immeuble situé au n" 13 de l’avenue du Général-Bonaparte, quartier de la Croix-Rouge.

Rapidement sur les lieux les sapeurs pompiers ont circonscrit le sinistre et ont pris en charge jusqu’au centre hospitalier une personne sous tutelle incommodée par la fumée.

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Journal « l’Union » - 090809a

Exposition jusqu’au 4 novembre au parc de Champagne : C’est un jardin extraordinaire

Chaque aire est parfaitement délimitée. A chaque espace correspond une variété de légumes, d’aromates ou de céréales.
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Une pause sur les transats dans une pairie fleurie… et musicale.
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Jusqu’au 4 novembre, une exposition évolutive, intitulée « Des aires de jardin », est proposée au parc de Champagne. Visite.

L’ancien terrain d’athlétisme du parc de Champagne s’est transformé depuis quelques mois et jusqu’au 4 novembre en jardin extraordinaire.

Sur les hauteurs du parc, les premiers pas de la visite se font le long d’une prairie fleurie où les couleurs chatoyantes des fleurs se mêlent au gré de la brise.

De chaque côté de la pergola de calebasses, quelques transats permettent de s’allonger et de profiter de la sonorisation sur le thème des jardins (de Lully à Jacques Dutronc).

En suivant ce sentier, on tombe ensuite sur un arbre à poèmes, réalisé par la Rémoise Mireille Lamiral-Dupouy, où les 40 fruits proposent 80 pensées sur l’art de vivre au jardin.

Du haut de l’escalier qui mène à la suite de l’exposition, on marque un temps d’arrêt et les commentaires vont déjà bon train : « C’est la première fois que je viens dans ce jardin, je ne connaissais pas ce coin-là ! » ; « Ah, génial ! ». Les regards se posent sur le jardin de 6 000m2 en forme de brouette.

Dans la roue, quelques panneaux sur les jardins familiaux, les jardins d’insertion tenus par les Restos du cœur ou l’association Ensemble pour l’insertion et la solidarité (EPIS).

La caisse de la brouette se divise en quatre parties : jardin du monde, jardin médiéval, jardin et société et jardin des curiosités.

Le long des allées, quelques légumes ou céréales connus comme la carotte, le chou, le poireau, mais surtout des éléments moins connus tel que l’aubergine blanche à œufs, les haricots kilomètres, la courge éponge, le sorgho à balai… « Le quinoa, je l’achète toujours en paquet, je ne savais pas à quoi ressemblait cette culture », confie Renée. Cette mamie est venue avec ses deux petits-enfants, Mathieu et Geoffroy.

Habitués à voir des légumes chez leur oncle qui est agriculteur, ils gambadent dans les allées avec bonheur, s’émerveillent devant le chou frisé, s’étonnent de la taille du potiron et découvrent des cultures venues d’ailleurs.

Si vous n’êtes pas libre à 15 heures pour la visite guidée, avec un peu de chance, vous croisez l’un des trois jardiniers en charge de l’entretien des lieux pour obtenir des explications.

Au fil des semaines, le jardin évolue, les légumes mûrissent, de nouveaux sont semés comme la mâche.

« Nous en laissons certains monter en graines, d’autres vont au-delà de la maturation et ne sont donc plus comestibles. Concernant les potirons, une partie sera donnée à des associations caritatives, et l’autre devrait être utilisé pour distribuer de la soupe bio dans les écoles ou lors d’une future manifestation au parc », annonce la responsable de l’animation des espaces verts, Christine Lombard.

Une soupe bio ? Dans ce jardin, aucun pesticide, juste du fumier de cheval conservé après chaque jumping organisé à Reims.

Celui utilisé pour la préparation de la terre date de trois ans… sûrement, le secret de la beauté de ce jardin éphémère.

Séverine MIZERA

Des visites guidées de l’exposition ont lieu tous les jours à 15 heures. Renseignements au 03.26.35.52.50.

Entrée libre.

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Journal « l’Union » - 090808a

Concours de pétanque.

Le prochain concours de pétanque en doublettes organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud se déroulera samedi 15 août sur les terrains de l’avenue Léon-Blum.

Inscriptions à 13 h 30, début du jet à 14 heures. Tarifs : 10 euros par équipe.

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Journal « l’Union » - 090807d

Travaux dans les écoles : 2,2 M€ : la grosse facture de l’été

À la maternelle Turenne, le remplacement des grandes baies vitrées est en cours.
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Au groupe scolaire Roux (élémentaire), 179 fenêtres doivent être remplacées durant l’été.
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La quasi-totalité des écoles de la ville va bénéficier de travaux durant l’été. De la peinture au remplacement de centaines de fenêtres, la facture est lourde.

DEUX millions deux cent mille euros. Tel sera pour cet été, le montant de la facture des travaux dans les écoles. Et si certains écoliers ne voient pas de différence dans les couloirs ou les salles de classes, d’autres enfants ne reconnaîtront sans doute pas, à la rentrée, leur école transformée. Ainsi, la maternelle Turenne voit-elle, cet été, le remplacement de toutes ses fenêtres et baies. Montant des travaux qui ont débuté dès que les enfants ont quitté les lieux début juillet : 286.416 €.

Dans les écoles élémentaires Vasco-de-Gama et Amundsen, la toiture a été refaite pour un montant de 379.148 €.

À la maternelle Clovis-Chézel, après avoir bénéficié il y a deux ans d’une nouvelle toiture et l’an dernier du remplacement de toutes les fenêtres, les ouvriers s’activent cet été à refaire complètement les salles de classe du 1er étage (menuiserie, électricité, peinture, rideaux…). Montant des travaux : 133.000 €.

Un peu court

Au groupe scolaire Roux, les enfants et les équipes enseignantes devraient apprécier le changement puisque 179 fenêtres ont été remplacées pendant l’été.

L’an prochain, l’autre façade de l’école bénéficiera du même traitement. Le programme prévoit le changement de 206 fenêtres à l’été 2010.

« On gagne en isolation, en sécurité pour les enfants, et puis côté développement durable, ce sont des tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère, » constate Jean-Luc Morois, directeur adjoint des services chargés de la maintenance des bâtiments municipaux.

« La période estivale est quasiment notre seul moment pour réaliser d’importants travaux dans les écoles, sans perturber les cours, » explique Jean-Luc Morois.

« Les entreprises qui ont obtenu les marchés se mettent au travail dès que les écoliers partent en vacances car deux mois, pour certaines tranches de travaux, ce n’est pas trop long. Et puis il faut prendre en compte les vacances des entreprises. »

Autres travaux importants entrepris cet été dans les écoles : la réfection - pour 70 384 € - de tous les revêtements de sol à la maternelle Ruisselet (y compris le désamiantage).

Au groupe scolaire Zola, a été mis en place un accès pour les personnes handicapées, ainsi qu’une rampe. « Quand nous rénovons une école, nous essayons systématiquement de la rendre accessible aux enfants handicapés. Dans certains bâtiments anciens, ce n’est pas aisé. »

À Raoul-Dufy, les municipaux ont réalisé une extension de la BCD.

Tableaux interactifs

Outre ces travaux, 29 établissements vont voir la création d’un poste informatique pour la mise en place du réseau d’animateurs coordinateurs périscolaires qui géreront le service municipal d’accueil (54.650 €).

Autre nouveauté à la rentrée : dans quatre établissements, un poste informatique sera créé pour l’installation d’un tableau blanc interactif (7.357 €).

Dès que les entreprises quitteront les écoles, toute devra être remis en ordre pour le jour de la rentrée.

Patricia Buffet

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Journal « l’Union » - 090807c

Hip-hop rémois au « Jamel Comedy Club »

Les artistes rémois juste après leur concert.
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Le groove de Funky Trambert a enflammé le public présent.
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Des artistes rémois se sont produits sur la scène parisienne de « Jamel Comedy Club », petit théâtre appartenant au comédien Jamel Debbouze.

QUAND le rap acoustique rémois s’exporte, le résultat est musicalement fracassant que ce soit pour l’aspect artistique ou scénique.

Pour preuve, un groupe rémois, KérjoStyl’& Tha MothaFunk et le rappeur Starlion ont eu le privilège de se produire dans le théâtre de stand-up du comédien Jamel Debbouze, le « Jamel Comedy Club » à Paris.

C’était le 28 juillet dernier. Sur place, le petit théâtre affichait complet, rempli de Parigots curieux de découvrir de nouveaux talents et de Rémois voulant être présents pour assister à la représentation de leurs artistes locaux préférés en ce jeune lieu de prestige.

« C’est pas tous les jours que l’on a la possibilité de jouer dans une salle aussi connue. Certes c’est petit mais ce théâtre a fait connaître déjà un grand nombre d’artistes au public français » explique Funky « Gougoutte » Trambert, le batteur de Tha MotherFunk.

Le public a pu découvrir un rap aux sonorités funk, jazz et soul ainsi que trois des meilleurs paroliers du rap champardennais, KerjoStyl’, Starlion et Athit dont le flow rauque se marie parfaitement au groove des musiciens.

Après la scène, l’album

« C’était une superbe expérience ! Le public a apprécié et l’ambiance était vraiment conviviale », explique KerjoStyl’.

Ces artistes, tous membres du collectif de hip-hop Footzbeul regroupant rappeurs, grapheurs et danseurs, n’en sont toutefois pas à leur coup d’essai. Ils se sont produits sur scène cette année à de nombreuses reprises : Scène Bastille à Paris, la Cartonnerie en première partie de Médine et d’Hocus Pocus, Festival Croix-Rouge s’affiche, et sur de nombreuses autres scènes régionales.

Ils vont, chacun de leur côté, sortir prochainement un album, un nouveau tournant dans leur carrière musicale et mais aussi la continuité du travail accompli depuis, pour certains, plus de dix ans.

Avec l’exportation de leur musique KerjoStyl’& Tha MothaFunk et Starlion prouvent que le hip-hop rémois a plus que jamais trouvé ses dignes représentants, mettant ainsi, enfin et définitivement, Reims sur la carte du rap français, voire francophone.

Thierry ACCAO FARIAS

Pour découvrir la musique et l’univers de ces artistes :
- www.myspace.com/kerjostyle
- www.myspace.com/mothafonk
- www.myspace.com/starlionmusic
- www.myspace.com/athitakaath

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Journal « l’Union » - 090807b

Un loto anti-obésité à l’espace Turenne : Bien manger est un jeu d’enfant

Sur les cartons « repas », des pions « aliments » : comment apprendre à manger équilibré de façon ludique.
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Question : « Quand mange-t-on des chips ? » Réponses : « De temps en temps ! », « Moi, je n’en mange que le dimanche ! ». Répartis en groupes, une quinzaine d’enfants de l’accueil de loisirs de l’espace Turenne jouent au loto… mais les pions représentent des aliments qu’il convient de poser sur les cartes des quatre repas quotidiens.

La planche terminée, l’enfant doit composer un menu équilibré.

Pour corser la difficulté, ont été rajoutés des produits qui ne figurent pas sur le carton : sodas, chips, bonbons, cacahuètes…

Changer les comportements

« Nous avons créé ce jeu pour lutter contre l’obésité infantile et faire de l’information » : Brigitte Monnaux, infirmière puéricultrice PMI de la circonscription Croix-Rouge-Murigny-Bezannes, a imaginé ce loto en compagnie de trois assistantes sociales.

Imprimé par les services du conseil général, dont les assistances sociales dépendent, le jeu est à destination des scolaires.

« Nous en sommes à la période de mise en route. Nous le testons avant de le faire ensuite tourner dans les écoles ». « L’animation d’aujourd’hui va permettre d’en affiner son utilisation, en voyant comment le présenter aux enfants », souligne Valérie Colmart, responsable de l’accueil de loisirs de la maison de quartier Val-de-Murigny.

Les jeunes joueurs s’amusent et commentent : « Moi, j’aime pas les épinards ! ».

A travers cette activité ludique, le but est évidemment de changer leurs comportements alimentaires et, par ricochet, de sensibiliser leurs parents…

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Journal « l’Union » - 090807a

Feux nocturnes

Mercredi vers 23 h 30, une Ford Mondeo a brûlé place des Mouettes au quartier des Epinettes. L’incendie, est suspect.

Ce même soir à 21 h 30, une poubelle a pris feu dans les sous-sols de la place Auguste-Rodin, au n°1.

Hier vers 1 heure du matin, une autre poubelle a flambé, impasse de la Paix à Tinqueux.

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Journal « l’Union » - 090806b

Information sur le tri

Jusqu’au 28 août, Reims Métropole propose une information sur le tri sélectif sur les marchés de Reims et Tinqueux.

Le calendrier est le suivant :

- jeudi 6 août, Luton place Luton ;
- vendredi 7 août, Verrerie place Saint-Laurent ;
- mardi 11 août, Saint-Maurice, place Museux - rue Saint-Maurice ;
- mercredi 12 août, Croix-du-Sud, esplanade Paul-Cézanne ;
- jeudi 13 août, Carteret boulevard Carteret ; Vendredi 14 août Wilson, boulevard Wilson ;
- Vendredi 28 août (de 16 à 20 heures), Saint-Maurice (marché bio) place Museux.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 090806a

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7301 du 03 au 09 août 2009.

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AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHE


1°) MAITRE D’OUVRAGE : S.A. D’H.L.M. LE FOYER REMOIS, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.

2°) MARCHE : Marché d’entretien ménager sur le secteur Pays de France à REIMS.

3°) MODE DE PASSATION Appel d’offres ouvert.

Deux lots.

4°) RESULTATS :

- Lot n° 1 : îlot H, RILLY LA MONTAGE, et Îlot A. attribué à l’entreprise REIMS NETTOYAGE, pour un montant mensuel de 7.438.90 € H.T. :

- Lot n° 2 : Îlot B, Attribué à l’entreprise ISS ABILIS France, pour un montant mensuel de 6.551,46 € H.T.

5°) DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS : Le 30/07/2009.

77639


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AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHE


1°) MAITRE D’OUVRAGE : S.A. D’H.L.M. LE FOYER REMOIS, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.

2°) MARCHE : Marché de traitement des ordures ménagères et du tri sélectif - Secteur Pays de France à REIMS.

3°) MODE DE PASSATION : Appel d’offres ouvert.

4°) RESULTATS : Marché attribué à l’entreprise ISS ESPACES VERTS pour un montant mensuel de 7.555.46 € H.T.

5°) DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS Le 29/07/2009.

77587


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AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHE


1°) MAITRE D’OUVRAGE S.A. D’H.L.M. LE FOYER REMOIS, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.

2°) MARCHE : Marché d’entretien des espaces extérieurs du secteur Pays de France à REIMS.

3°) MODE DE PASSATION : Appel d’offres ouvert.

4°) RESULTATS : Marché attribué à l’entreprise ISS ESPACES VERTS pour un montant annuel de 116.627,15 € H.T.

5°) DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS : Le 30/07/2009.

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MODIFICATION DE STATUTS


Octav
Société d’Avocats
3 Place Léon Bourgeois - 51100 REIMS

DIAG IMMO
Société à responsabilité limitée
au capital de 6.375 €uros

Siège social :
21 bis avenue Georges Clemenceau
51100 REIMS

448 300 376 R.C.S. Reims

Aux termes d’une délibération en date du 24 juin 2009, l’assemblée générale mixte des associés de la SARL DIAG IMMO a décidé de ratifier le transfert du siège social du 28 avenue du Général Eisenhower -51100 REIMS, au 21 bis avenue Georges Clémenceau - 51100 REIMS, à compter du 2 janvier 2009, et de modifier en conséquence l’article 4 des statuts.

SIEGE SOCIAL :

ANCIENNE MENTION 28 avenue du Général Eisenhower - 51100 REIMS.

NOUVELLE MENTION : 21 bis avenue Georges Clémenceau - 51100 REIMS.

L’inscription modificative de la société sera effectuée au R.C.S. de REIMS.

Pour avis : La gérance.

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LIQUIDATION JUDICIAIRE


Par jugement en date du 21/07/2009, tribunal de commerce de REIMS a ouvert une procédure de liquidation judiciaire à l’égard de M. LOUMI Abdeslam, 4 place Auguste Rodin -51100 REIMS. R.C.S. : REIMS F 489 070 466 (2009 F 00009).

Ledit jugement a désigné :

Juge commissaire : Mme Dominique POUGEOISE.

Liquidateur : SCP CROZAT-BARAULT-MAIGROT, en la personne de Maître CROZAT Jean-François, 17 quai de la Villa - 51200 EPERNAY.

Messieurs les créanciers sont invités à déclarer leurs créances entre les mains du liquidateur judiciaire susnommé, dans le délai de deux mois de l’insertion à paraître au B.O.D.A.C.C, à peine de forclusion.

Le greffier : Bernadette DELPY.

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Journal « l’Union » - 090805e

Pays-de-France : C’est l’éclat’ à l’Aquarelle

Le quartier Pays-de-France proposait le seul centre de loisirs de Reims animé par des personnels bénévoles.
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Les enfants du centre de loisirs de l’association de promotion de Pays-de-France ont invité leurs parents et le club du 3e âge à leur spectacle de fin de session et à un goûter dans le local associatif du 5, allée des Picards.

Cinéma et tomates bio

Dirigé par Sophie Leblanc et animé par Valérie Monflier et Ghislaine François, toutes titulaires Bafa, et avec Audrey Robert et Capucine Lantenois, stagiaires Bafa chez les Francas, ce centre a accueilli chaque jour quinze enfants de 6 à 12 ans, à l’espace Aquarelle de la Maison de quartier Croix-Rouge. Ils ont bénéficié de séances à la piscine, au bowling, au cinéma, aux parcs et au planetarium.

Certains ont fréquenté la parcelle mise à leur disposition par les jardiniers de Croix-du-Sud où, sous la direction de Yves Monflier, ils ont cultivé et récolté concombres, courgettes, salades et autres tomates bio.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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Journal « l’Union » - 090805d

Quartier Croix-du-Sud : La dame âgée piste son voleur de… 13 ans

Sous un faux prétexte, un adolescent s’est introduit chez une septuagénaire, à Croix-du-Sud. Il lui a volé 20 euros. La dame a mené l’enquête et retrouvé le voleur.

CET adolescent de 13 ans a plutôt bonne réputation semble-t-il, auprès des personnes âgées qui demeurant à Croix-du-Sud. Il est connu pour passer un peu de temps à discuter avec elles. Il en profite régulièrement pour demander 1 ou 2 euros. Qu’il obtient volontiers des habitants.

Le jeune home avait déjà rendu visite à cette dame âgée de 79 ans. Elle lui avait dit ne pas pouvoir lui donner quelques pièces de monnaie car elle réglait tous ses achats par carte bancaire.

L’adolescent en avait déduit qu’elle était « riche ». Le 24 juin, il vient à nouveau sonner chez la septuagénaire Il a bien préparé son rôle.

Il lui dit qu’il vient de perdre un billet de 100 euros dans la rue et demande s’il peut profiter de la vue de sa cuisine pour regarder en contrebas et ainsi avoir plus de chances retrouver le billet.

20 euros vite dépensés

La dame n’a pas le temps de dire « ouf » que son visiteur s’est déjà engouffré dans les lieux. Il a réussi à aller jusque dans la cuisine. Le temps que la septuagénaire y arrive à son tour, le jeune a dérobé 20 euros dans son porte-monnaie. Piscine, Mac’Do… l’argent est vite dépensé.

Mais la dame âgée, après avoir découvert le vol, a décidé de ne pas en rester là. Elle retrouve son voleur, le suit jusque dans son bloc d’immeubles. Elle interroge des voisins et réussit à obtenir l’identité du voleur puis prévient la police qui n’a plus qu’à venir cueillir le jeune homme.

À l’occasion d’une perquisition au domicile des parents de ce dernier, les policiers découvrent aussi un vélo qui semble volé.

Vérifications faites, il a en effet été déclaré volé, un an auparavant. Entendu, par les policiers, le voleur aurait affirmé qu’il ignorait la provenance du vélo. Le parquet a décidé de classer sans suite ce pan de l’affaire.

En revanche, en ce qui concerne le vol sur personne vulnérable, les poursuites ne seront pas abandonnées.

L’adolescent a reçu une convocation pour comparaître devant le délégué du procureur de la République en vue d’un rappel à la loi et de l’indemnisation de la personne âgée.

P.B.

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Journal « l’Union » - 090805c

Quelle coïncidence !

Dans l’une de nos indiscrétions du 27 juillet intitulée « l’art de gaspiller l’argent ", nous rapportions que les habitants de l’avenue du Général-Eisenhower, plus précisément ceux des n° 49 et 51, avaient reçu un Courrier les prévenant que les compteurs d’eau allaient être remplacés.

Surprenant puisque ces deux immeubles doivent être détruits dans le cadre des rénovations urbaines.

Quelques jours après, ces mêmes habitants ont reçu un nouveau courrier expliquant cette fois que ces remplacements étaient annulés, sans expliquer pourquoi ! La réponse est simple : soit c’est une simple coïncidence, soit les responsables de Reims Métropole en charge de ce dossier lisent attentivement l’union.

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Journal « l’Union » - 090805b

Passeports biométriques

Afin de limiter l’attente des usagers, le dépôt des dossiers auprès des services de la Ville de Reims, s’effectue désormais uniquement sur rendez-vous :

- à l’Hôtel de Ville - bureau des Formalités administratives, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 heures à 16 h 30 ;

- à l’antenne Orgeval, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 à 17 heures ;

- dans les antennes Murigny, Croix-Rouge et Europe, du lundi après-midi au samedi matin, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 à 17 heures.

Les rendez-vous sont fixés par demi-heure. Un couple avec un enfant souhaitant effectuer 3 demandes de passeport devra prendre 3 rendez-vous consécutifs ou non. Les rendez-vous peuvent être pris sur place ou par téléphone directement auprès des sites concernés.

Le retrait des passeports s’effectue sans rendez-vous auprès du lieu de dépôt du dossier, aux horaires habituels d’ouverture.

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Journal « l’Union » - 090805a

Bennes à encombrants

Des bennes à encombrants seront placées dans plusieurs rues à l’intention des particuliers.

- Lundi 10 août :

    • rue Pierre-Taittinger (parking du centre commercial de l’hippodrome)
    • rue de Rilly-la-Montagne (sur stationnement niveau gymnase)
    • parking Joliot-Curie (face à l’allée des Savoyards)
    • avenue Bonaparte (parking face Arago)
    • parking circulaire Joliot-Curie (face à l’allée des Tourangeaux)
    • rue Galilée (face au n04 terrain vague - angle Arago)
    • avenue Léon-Blum (sur le parking).

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Journal « l’Union » - 090804a

Destruction de la passerelle à Croix-Rouge : La fin d’une époque

Les grosses mâchoires métalliques ont grignoté le béton avec gourmandise…
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« C’est un événement, parce que tout ce qui se passe dans le quartier est un événement ». Il y avait du monde hier matin pour regarder les grosses mâchoires de fer « grignoter » les 2.000 tonnes du béton de la passerelle de l’avenue du Général-Bonaparte à Croix-Rouge. La première sur place a été Ibtissam Zeroual, une jeune fille de 20 ans dont l’appartement familial surplombe la passerelle.

Ibtissam s’est levée à 6 heures pour voir disparaître ce symbole du quartier. « Mais comme il n’y avait encore personne, je suis remontée ».

Sa sœur Dounia (27 ans) résume le sentiment général du quartier : « C’est toute notre jeunesse. On en a fait des allers-retours. Pour aller au collège, on passait par là, alors qu’on aurait pu traverser la rue. Et puis la passerelle assurait la sécurité des enfants ».

En début de matinée, de grosses bennes ont amené 700 tonnes de matériaux pour protéger la chaussée du tramway déjà réalisée.

Puis deux grosses pelleteuses dotées de cisailles se sont mises à l’ouvrage, dévorant le béton avec une facilité déconcertante, sous la direction de Damien Lanquetin.

Les travaux dureront une semaine, le temps de détruire l’édifice vert, puis de dégager la chaussée. L’organisation de ce chantier et la mise en place des déviations ont été supervisées pour la Ville par Chantal Sauvegrain, qui en était hier à sa troisième passerelle…

Sa chef de service était accompagnée par le premier adjoint, Eric Quénard, qui se réjouit - comme nombre d’habitants, de ce que cette destruction permettra « d’ouvrir » le quartier, par la création d’un grand parvis traversé par la ligne de tramway et la création de 5 nouvelles boutiques destinées aux commerçants délogés.

Rénovation « en profondeur »

Quant à la supérette, la Ville en a racheté le fonds et les murs pour permettre au gérant de se délocaliser.

Le secteur bénéficiera aussi d’une rénovation « en profondeur » dans les trois ans à venir, à l’image de ce qui s’est fait à Aulnay-sous-Bois, que M.Quénard et le Foyer Rémois ont visité, comme d’autres sites exemplaires.

Patrick Goffard s’en réjouit. Avec son épouse, il a « vu les grues terminer la construction de la passerelle en 1973 ». Sa destruction va « aérer le quartier, ce sera 10 fois mieux. D’ailleurs, on commence à respirer ».

Nombreux sont aussi les riverains qui espèrent que la rénovation du quartier entraînera la rénovation de certains esprits. Autrement dit que la sécurité reviendra avec l’esthétique…

Plusieurs habitants ont également regretté qu’Adeline Hazan ne soit pas là : « C’est rare qu’elle vienne à Croix-Rouge » « Oui, mais elle est représentée par Eric Quénard, son premier adjoint ». « Oh, on s’en fout de M’sieur Quénard »…

En tout cas, une époque s’achève et une autre commence à Croix-Rouge.

Textes : J.F.SCHERPEREEL

Photos : Remi WAFFLART

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Plus sécurisant pour les commerçants

Les travaux dureront une semaine, le temps de détruire l’édifice vert, puis de dégager la chaussée.
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Mustapha Faina espère plus de sécurité dans les nouvelles boutiques implantées en rez-de-chaussée.
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Mustapha Faina a continué à tenir son petit magasin d’alimentation pendant que les pelleteuses détruisaient la passerelle. Car sa boutique est située à l’une des entrées de la passerelle.

Voilà neuf ans qu’il est là. « Dans un sens, c’est bien pour plus de sécurité. Car il y a du vandalisme, des vols, des braquages. Tous les commerçants ont souffert. Moi-même, j’ai été cambriolé et incendié il n’y a pas longtemps. »

Et M.Faina de contempler ses cageots de légumes à moitié vides « parce qu’ils volent tout… ».

Alors la destruction de la passerelle elle-même, « Ça fait mal au cœur, mais par rapport à l’insécurité, on sera mieux dans les nouvelles boutiques ».

La situation ne sera pas rose pour autant, car « les loyers du Foyer rémois seront hyperchers : plus 110 %. Est-ce possible à Croix-Rouge ? ».

Les boutiques sont déjà prêtes, de l’autre côté de l’avenue. Les habitants les attendent avec impatience. La volonté municipale était de replacer le commerce au rez-de-chaussée des immeubles.

Quant à l’insécurité, selon certains riverains, même les ouvriers du chantier sont importunés, voire même menacés par quelques individus mal intentionnés…

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« Ça fait mal au cœur »

 

 

 

 

Yvonne Carré (68 ans)

« Je vis depuis 37 ans dans le quartier.

Ça fait mal au cœur, parce que la passerelle, on l’a toujours connue.

J’y faisais mes courses.

Quand le quartier sera neuf, ce sera agréable.

Mais on n’avait pas besoin du tramway. »

 

 

 

 

 

 

 

 

Isabelle Kieffer (36 ans)

« Je vis ici depuis 15 ans.

Ça fait du bien de donner un coup de jeune au quartier, d’autant que la passerelle était franchement moche.

Quant au tram, je ne suis pas forcément pour parce qu’on a déjà le bus.

Mais il était nécessaire de détruire toutes les vieilles structures. »

 

 

 

 

 

 

 

 

Joël Robert (49 ans)

« C’est bien qu’elle ne soit plus là, parce que c’était un sacré bordel, là-dedans !

Les jeunes y roulaient à moto, et ils y avaient mis le feu 3 ou 4 fois.

La rénovation, il en faut.

C’est bien pour nous. »

 

 

 

 

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Journal « l’Union » - 090803a

Dégradations : Il casse deux portes et se retrouve en prison

Jeudi, un homme venu voir son ex-amie en pleine nuit, à 1 heure du matin (!), a fait une irruption remarquée dans un immeuble du groupe Eisenhower, au n°51.

Aucun locataire ne répondant à l’interphone pour lui ouvrir (il a sonné chez plusieurs personnes), il a fracassé la porte vitrée. Il a ensuite donné un grand coup de pied dans la porte de l’appartement de son ex.

Il s’agissait d’une porte blindée, posée suite à un cambriolage, mais le coup fut suffisamment violent pour la déformer (elle ne refermait plus).

Les policiers ont appréhendé le vandale. Il était sous l’emprise de l’alcool. De plus, il était justement recherché pour purger trois peines d’emprisonnement de quinze jours, quatre mois et huit mois.

Le mis en cause, Jalal Ezzouhri, 23 ans, s’est vu remettre une convocation pour les dégradations. Il a ensuite rejoint la maison d’arrêt pour exécuter ses trois condamnations.

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Journal « l’Union » - 090801f

Concours aux jardins de Pays-de-France : Quarante-neuf parcelles notées

Classement et remise des prix à la rentrée.
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La sérénité semblait revenue entre les responsables des jardins de Reims et de l’agglomération lors de la séance de notation des parcelles de Pays-de-France, dimanche dernier.

Le président, Michel Herbreteau, et l’adjoint au maire, Raymond Joannesse, avaient réuni dans le jury des personnalités des jardins de Trois-Rivières, Cheminots, Jaca, Trois-Fontaines, Maroc, Croix-du-Sud, de la société d’horticulture de Reims et de la Fédération. Ensemble, ils ont déambulé parmi les 49 parcelles.

 

 

 

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Journal « l’Union » - 090801e

Des nouvelles du quartier : Ça bouge à Croix-Rouge

Les Mousquetaires de Reims, majorettes de l’Acrap.
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Majorettes

Les majorettes de l’Acrap n’ont pas défilé dans leur quartier à la fête du secteur Rafale/Université. Leur capitaine, Magali Macadré, s’en explique : « Quand le président de l’Acrap, M. Genesseau, nous a proposé de défiler pour la fête du quartier, il nous a précisé qu’il s’agissait du 14 juin et nous avons répondu que nous étions d’accord. Mais la fête avait lieu le 13 et ce jour-là, nous avions un défilé à Fismes qui nous avait été proposé trois mois plus tôt ! » Ce malentendu est à l’origine de tout : « Dans une association où l’on ne correspond que par « Post-it ® », il est difficile de s’entendre ! »

Magali Macadré souligne : « Le 14 juin, nous étions présentes à l’hommage à Marceau Nicolas avec la section football ! »

Un délégué du préfet pour le quartier

Le sous-préfet, Jean-Jacques Caron, a annoncé la désignation d’un délégué du préfet pour le quartier Croix-Rouge. On pourra le rencontrer sur demande au point info Croix-Rouge, 65, esplanade Eisenhower.

Douze collèges

Pour illustrer un discours sur le quartier Croix-Rouge, le premier adjoint Eric Quénard a donné un exemple frappant : « Le total des sommes investies à Croix-Rouge pour la rénovation urbaine, c’est l’équivalent de douze collèges Joliot-Curie ! »

Randonnées

Les « marcheurs du dimanche », l’équipe de randonneurs de l’espace Watteau, pourront désormais entrer en contact avec leur accompagnateur, Vincent Girardin : il dispose maintenant d’une adresse internet :vincent. watteau@gmail.com

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Journal « l’Union » - 090801d

Rénovation urbaine : Pays-de-France : enfin du concret !

Les habitants ne connaissaient pas l’ensemble des travaux programmés.
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Lors de la réunion d’information organisée par le premier adjoint, Éric Quénard, et le directeur général du Foyer rémois, Christophe Villers, le 16 juin, aucune question du public et aucune information des intervenants n’ont concerné les travaux d’aménagement urbain : destructions d’immeubles et de parkings, constructions neuves, implantation des parkings neufs,…

Un éclairage intéressant vient d’être apporté par la publication d’appels d’offres qui lèvent un peu le voile et nous avons pu obtenir les précisions détaillées auprès du premier adjoint, Éric Quénard.

Îlot A

On apprend ainsi que sur l’îlot A, le Foyer rémois prévoit la réhabilitation de 300 logements (1-3-5-7 Joliot-Curie, 2-4-6 et 3-5 Picards), la démolition de 50 logements (1 Picards et 7 Limousins) et de 3 parkings souterrains (G9a, G10 et G11). Le Foyer rémois étudie toutefois la possibilité de conserver et rénover une partie du G9a.), la reconstruction d’un parking souterrain et de commerces (ceux de la passerelle commerciale Pays de France, hormis la supérette : le tabac-presse, l’épicerie, la boulangerie, la boucherie et le bazar. Ils seront tous transférés au cours de l’été au sein du nouveau programme situé avenue Bonaparte pour une ouverture automne 2009), la résidentialisation des espaces extérieurs, la réfection de voiries et la création de parkings aériens.

Îlot B

Sur l’îlot B, les prévisions sont les suivantes : réhabilitation de 230 logements (2-4-6-8-10 Provençaux, 1-2 Béarnais, 1-3 Bonaparte), démolition de 108 logements (2 et 4 Bourguignons, 12 Provençaux) et d’un parking souterrain (G8), construction de nouvelles surfaces de commerces-services qui seront situées le long de l’avenue Bonaparte en vis-à-vis du programme actuel en cours de construction sur Arago, afin de renforcer la centralité urbaine du quartier Pays de France, restructuration d’un parking souterrain (le G9b), résidentialisation d’espaces extérieurs, réfection de voiries et création de parkings aériens.

Stationnement

Chaque construction neuve de logements comprendra systématiquement son propre stationnement en souterrain.

Par ailleurs, le réaménagement des espaces extérieurs privatifs en lien avec la création d’une nouvelle voie publique permettra de réorganiser et d’améliorer l’offre de stationnement de surface.

L’ensemble des travaux devra être terminé au plus tard fin 2013.

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Journal « l’Union » - 090801c

Travaux : Avenue Bonaparte : la passerelle détruite lundi

Le grignotage de la passerelle devrait commencer lundi, vers 9 heures.
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Avec les destructions ou rénovations d’immeubles, l’opération de démolition de la passerelle Pays-de-France, lundi, constitue une étape majeure dans le renouvellement urbain de Pays de France.

Cette semaine les travaux préparatoires se sont déroulés comme prévu avec notamment le désamiantage et la séparation manuelle des structures.

Lundi, dès 6 heures, les entreprises vont mettre en place le barriérage et la protection de la zone de travaux, les engins de démolition devant entrer en action aux environs de 9 heures.

Pendant toute la durée de la destruction de la passerelle et de l’évacuation des gravats (du 3 au 7 août) l’avenue Bonaparte sera fermée à la circulation et la circulation des bus déviée par Joliot-Curie et Arago.

Durant cette semaine, plus aucune circulation même piétonne sous la passerelle n’est possible. Par conséquent, les accès aux garages G9 A et B du Foyer rémois sont condamnés. Dès le 8 août la circulation sera rétablie sur l’avenue Bonaparte.

A noter enfin que seule la partie située au-dessus du domaine public est démolie durant ce chantier (sous maîtrise d’ouvrage Ville de Reims). Les parties pignons de la passerelle seront démolies dans une seconde phase par le Foyer rémois.

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Journal « l’Union » - 090801b

Reims / Trois passagères blessées : Le cycliste provoque exprès un accident de bus

Provoqué par un cycliste qui a volontairement stoppé devant le bus, le freinage d’urgence a fait trois blessés légers parmi les passagers. Photo Christian-Philippe PARIS
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Provoqué par un cycliste qui a volontairement stoppé devant le bus, le freinage d’urgence a fait trois blessés légers parmi les passagers.

Provoqué par un cycliste qui a volontairement stoppé devant le bus, le freinage d’urgence a fait trois blessées légers parmi les passagers.

Hier matin, un cycliste qui roulait avec deux enfants devant un bus a freiné exprès pour gêner le chauffeur. Celui-ci a dû piler. Bilan : trois passagères blessées. Le trio a pris la fuite dans un TGV pour Paris…

IL circule à vélo, porte une chasuble jaune, un joli casque de la même couleur, serait âgé d’une quarantaine d’années, habiterait Croix-Rouge et a provoqué une belle pagaille hier matin dans un bus des Transports urbains de Reims.

Bus à petite vitesse…

Circulant avec deux enfants eux aussi à vélo, l’homme a volontairement perturbé la circulation des bus, allant jusqu’à stopper brusquement devant l’un d’eux pour embêter le chauffeur qui a dû freiner en catastrophe.

Résultat : chutes en série des passagers, trois dames blessées.

D’après les Tur, ce n’est pas la première fois que l’individu visiblement fâché avec les conducteurs de bus perturbe le fonctionnement du réseau. Des signalements ont déjà été effectués.

… départ à grande vitesse

Hier matin, vers 8 heures, l’homme a d’abord fait du scandale à l’arrêt de la faculté du droit. « Nous avons reçu des appels pour un cycliste accompagné de deux enfants, eux aussi à vélo, qui empêchait nos bus de rouler. Il se mettait devant et ne voulait pas bouger. Il a bloqué la circulation pendant trois minutes », indique un agent des Tur.

Le blocus levé, la petite troupe a continué d’entraver le trafic en empruntant le couloir de l’avenue Eisenhower, Elle était suivie par le bus 825 de la ligne H. « Le cycliste roulait devant le bus avec les deux enfants. La route est en descente, mais il n’allait pas vite. Il refusait de s’écarter. Arrivé au carrefour du boulevard Franchet-d’Esperey et de l’avenue du Général-de-Gaulle, il a freiné intentionnellement, tout d’un coup. Le chauffeur a pilé pour ne pas le percuter. Plusieurs passagers sont tombés. Le cycliste est alors monté dans le bus pour filmer le conducteur avec un téléphone portable. Quand il a vu les personnes allongées par terre, qu’il s’est rendu compte de sa bavure, il est remonté sur son vélo et a pris la fuite avec les deux enfants. Ils ont été vus en train de descendre en file indienne l’avenue du Général-de-Gaulle ». A toute vitesse, cette fois-ci…

Trois ambulances des sapeurs-pompiers ont été mobilisées pour secourir les victimes. Une passagère souffrait du dos, deux autres présentaient un traumatisme facial (dont une avec fracture du nez). Elles ont été évacuées sur le CHU.

Pendant ce temps, des agents des Tur postés à la gare de Reims suivaient les événements en écoutant leur radio interne. C’est alors qu’ils ont vu arriver… le cycliste et les deux gamins ! Avec leurs collègues de la police ferroviaire, ils ont eu le temps de relever son identité. La situation était alors un peu confuse. En raison d’un doute sur l’existence d’une infraction pénale qui aurait justifié l’arrestation immédiate de l’individu, celui-ci est resté libre de ses mouvements. Il est monté dans un TGV, avec les deux enfants et les trois vélos, direction Paris ! Aux dernières nouvelles, le trio n’a pas été retrouvé.

Les policiers ont ouvert une enquête. Ils attendent le retour du mystérieux personnage à Reims pour l’interroger sur cette invraisemblable histoire. Des poursuites pour délit de fuite et mise en danger délibérée de la vie d’autrui ne sont pas à exclure.

Fabrice CURLIER

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Journal « l’Union » - 090801a

Voiture à double commande en location : Les « bons plans » du permis

Bon-plan-permis.com est la première société de location de voiture à double commande à s’installer à Reims, dans le quartier Croix-Rouge. Une nouvelle concurrence qui ne manque pas de faire réagir les responsables d’auto-école.

ELLES s’appellent « Permislibre.com », « Permispascher.-com » ou encore « Permisévasion »… les sociétés de location de voitures à double commande font des petits à très grande vitesse dans toutes les régions. À Reims, la première du genre vient de s’installer dans le quartier Croix-Rouge, près de la fac de lettres. La société « bon-plan-permis.com » est gérée par deux jeunes femmes, Carine Sorriaux et Sandrine Coupé.

« C’est Sandrine qui a eu l’idée de créer la société, après avoir vu un reportage sur la création d’une entreprise similaire », raconte Carine Sorriaux. « Nous avons travaillé pendant un an et demi avant de boucler le projet. » Les deux jeunes femmes - qui étaient alors au chômage - ont bénéficié d’une aide du conseil régional pour leur création d’entreprise. Elles ont acheté une voiture d’auto-école d’occasion et se sont lancées vers le 20 juillet. Leur première cliente est une femme qui a raté une fois son permis de conduire après 67 heures de leçons prises en auto-école. « Après avoir échoué à l’examen, on lui a reproposé une date à six mois. Elle devait donc attendre et repayer des leçons, entre 37 et 39 euros sur Reims ». La femme a donc repris son dossier et a décidé de s’inscrire en « candidat libre » (gratuit en préfecture). Et elle a pris un forfait d’heures de location auprès de Bon-plan-permis.

« Nous préférons que nos apprentis aient déjà leurs 20 heures de conduite en auto-école », précise Carine Sorriaux, « mais nous acceptons de louer à des débutants, de même qu’à des personnes en « conduite accompagnée ». »

Comme un cours du soir

Pour la jeune femme, « ces locations, c’est un peu comme des cours du soir, pour s’entraîner avec son père ou sa mère ».

La Clio de la société « bon-plan permis » est « conforme à l’arrêté relatif à l’exploitation des auto-écoles. Elle comporte un dispositif de double freinage, embrayage et accélération neutralisable lorsque le véhicule est utilisé pour les épreuves du permis de conduire ». Elle est également équipée d’un rétro latéral extérieur gauche réglé pour être utilisé par l’élève et deux rétroviseurs latéraux extérieurs droits, l’un pour l’élève, l’autre pour l’accompagnateur.

Enfin, sur le tableau de bord se trouve un dispositif de double commande d’avertisseur sonore, de feux (position croisement et route) et d’indicateur de changement de direction sur la boîte à gant. La réservation se fait uniquement en ligne et doit être réglée à l’avance.

Elle est soumise à conditions, notamment d’avoir fourni une copie recto verso du permis de conduire de l’accompagnateur. Le contrat de location stipule également que l’accompagnateur (au nom duquel le contrat est conclu) doit être titulaire du permis B depuis plus de 3 ans et n’a jamais fait l’objet de condamnation pénale ou judiciaire.

Côté tarifs, l’entreprise de location rémoise propose un tarif « à partir de 15 euros de l’heure de conduite » (carburant compris). Une caution de 560 euros est demandée et est majorée en cas d’« accident responsable ».

Patricia BUFFET

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« On ne s’improvise pas moniteur d’auto-école »

Le véhicule de location est une ancienne voiture auto-école
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Claude Sigoillot : « Ce n’est pas une nouveauté » Bernard SIVADE.
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Président régional du conseil national des professions automobiles, Claude Sigoillot a « entendu parler » de l’installation de la jeune société rémoise.

Il rappelle que « ce n’est pas une nouveauté » car, « il y a 20 ou 25 ans, un groupe avait lancé des locations similaires de voitures à double commande. Cette société n’avait pas duré, on voyait ses voitures régulièrement accidentées dans Reims. Il y en avait même une qui avait fini sur le toit ! »

Pour Claude Sigoillot, « on ne s’improvise pas moniteur d’auto-école. Nos moniteurs suivent une formation de plusieurs mois qui n’est pas facile. Et avant de les lâcher avec une voiture à double commande, ils ont de l’entraînement pour récupérer un problème de conduite d’un élève. Et je peux vous dire que la première fois, partir à l’abordage avec un élève c’est chaud ! On ne s’attend pas à certaines surprises. »

Le représentant des professionnels de l’auto-école de la région souligne aussi « l’importante caution demandée aux apprentis dans le contrat de location. »

Degré d’exigence

« Les heures de location ne sont peut-être pas chères mais entre louer une voiture et apprendre à conduire, il y a une différence. Et, d’autre part, si un accident survient, et que l’apprenti est responsable, cela peut coûter cher aussi ».

Autre limite selon le président : « Faire un apprentissage d’origine en passant par une location de voiture à double commande me paraît difficile, vu le degré d’exigence demandé lors des épreuves du permis de conduire. Déjà qu’avec un moniteur professionnel, ce n’est pas acquis… ».

P.B.

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Journal « l’Union » - 090730c

Une fillette grièvement brûlée dans l’incendie de sa chambre

Le feu de chambre s’est déclaré au dernier étage de ce bloc alors que la fillette était gardée par une amie de sa mère.
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Le drame a provoqué une vive émotion parmi les habitants de l’immeuble.
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Hier après-midi, une fillette a été grièvement brûlée dans l’incendie de sa chambre à Reims. Elle jouait avec des allumettes lorsque le feu s’est propagé à ses vêtements.

UN effroyable accident domestique s’est produit, hier après-midi, dans un appartement du quartier Croix-Rouge à Reims, au septième et dernier étage d’un immeuble de l’allée des Picards, au n° 6. La victime est une fillette de six ans grièvement brûlée dans l’incendie de sa chambre.

Il était 14 h 30. « J’ai entendu des hurlements. J’ai ouvert la fenêtre et j’ai vu de la fumée qui sortait de l’appartement du dessus », a raconté le locataire du sixième. La maman était absente. C’est une amie qui gardait sa fille. Elle est venue avec son bébé. Elle était occupée à lui donner le biberon lorsque le sinistre s’est déclaré dans la chambre de la fillette.

D’après l’enquête de police, l’enfant a provoqué l’incendie en jouant avec des allumettes. Il s’est propagé à ses vêtements. La nounou l’a vue sortir en feu de la chambre. Elle l’a immédiatement emmenée dans la salle de bains pour éteindre les flammes. Elle a ensuite prévenu les pompiers qui sont restés en contact avec elle, le temps de l’arrivée des secours, pour la conseiller dans les soins à apporter à la fillette.

Evacuée par hélicoptère à Metz

Des vêtements et de la literie brûlaient dans la chambre. De la fumée s’est répandue dans les communs, provoquant la panique de certains habitants des étages supérieurs qui ont évacué l’immeuble d’eux-mêmes. Une vingtaine de locataires sont sortis.

Les pompiers ont rapidement éteint l’incendie limité à la chambre tandis que leurs collègues de l’ambulance ont pris en charge la petite victime. Ils l’ont ensuite confiée à l’antenne mobile du Samu de Reims. « Son état est très grave. Elle est brûlée sur le corps à 80-90 %. Les préparatifs sont en cours pour l’évacuer par hélicoptère sur le centre des grands brûlés de Metz », indiquait en soirée une source policière.

La nourrice et son bébé n’ont pas été blessés. Les blessures psychologiques, en revanche, sont très profondes. La jeune femme est sortie en pleurs de l’appartement, traumatisée, répétant sans cesse que la fillette se trouvait dans la chambre et qu’elle n’avait rien vu.

Hier soir, aux dernières nouvelles, les jours de l’enfant étaient toujours en danger.

F.C.

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Journal « l’Union » - 090730b

Des aires de jardin

 

 

Des cultures bio et des cucurbitacées… dans un parc historique et touristique

A Reims, le parc de Champagne a choisi pour sa 4e saison culturelle d’été de revenir à ses racines en proposant au public l’exposition « Des Aires de jardins » jusqu’au 4 novembre. Il s’ouvre donc pour l’été à toutes les formes de jardin d’aujourd’hui et d’hier, d’ici et d’ailleurs.

Plantations du monde, cultures biologiques, conseils pour autoproduire ses légumes par temps de crise, et expo photo autour des jardins familiaux et des jardins d’insertion rémois : tout est là pour inciter à la découverte, retrouver le goût du jardin et stimuler les papilles…

 

 

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Journal « l’Union » - 090730a

Les entendez-vous travailler la nuit ?

Si tout va bien, les travaux seront terminées à la fin de la première semaine d’août.
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La rénovation de la chaussée de l’A4 dans sa traversée de l’agglomération rémoise ne se fait que la nuit (quand la météo le permet) ; elle doit durer a priori jusqu’à la première semaine d’août.
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Pendant que vous dormez, ils bossent ; ils refont la chaussée de l’A4 et préparent la future gare Franchet-d’Espèrey.

AU moment où la plupart des Rémois s’apprêtent à se mettre au lit, eux commencent leur journée de travail. Vous les entendez peut-être au cours de ces nuits d’été. Encore qu’ils semblent plutôt discrets ; eux, ce sont les ouvriers des grands chantiers nocturnes en cours sur l’agglomération rémoise : la gare ferroviaire Franchet d’Espèrey à la jonction des quartiers Wilson et Croix-Rouge, la traversée urbaine de l’autoroute A4. Le contournement autoroutier sud et le tramway, deux autres gros chantiers actuels sur l’agglo, eux, ne sont pas concernés, sauf exceptions (voir par ailleurs).

Concernant l’A4, l’objectif est la réfection de la chaussée sur 9 km, entre l’A26 et Cormontreuil, avec notamment la pose d’un enrobé drainant de meilleure qualité que l’actuel : moins glissant par temps de pluie, et de façon générale bien plus silencieux. « Etant donné l’importance du trafic pendant la journée, ces travaux n’ont été programmés que pendant la nuit, entre 21 heures et 6 heures », rappelle-t-on chez Sanef, maître d’ouvrage. A priori, il n’y en plus pour très longtemps : entamée dans les premiers jours de juin, la rénovation, qui avance à la cadence de 2 km de demi-chaussée par nuit, doit être achevée si tout va bien pour la première semaine d’août*. « Cela dépend de la météo, indique le chef de centre Sanef à Reims Olivier Flécheux ; en cas de prévision de pluie continue, nous annulons les travaux. » Des travaux qui, lorsqu’ils ont lieu, génèrent certes un peu de bruit -les klaxons de recul, les raboteuses…- mais qui, à en croire les responsables de la société autoroutière, n’ont pas eu l’air jusqu’à présent de vraiment perturber les riverains. « C’est vrai qu’en temps ordinaire, ils ont déjà l’habitude du bruit de fond de la circulation », commente notre interlocuteur. Ce qui peut être plus gênant que le bruit en lui-même, ce sont, pour les usagers, les fermetures provisoires de bretelles, mais il est possible de se renseigner avant pour ne pas se faire piéger (voir par ailleurs).

Les voisins pas gênés

Un autre chantier anime parfois les nuits rémoises ces temps-ci : celui de la gare SNCF Franchet d’Espèrey. Il est prévu d’inaugurer cette nouvelle station de la ligne TER Reims-Epernay (qui permettra aussi d’aller à la gare TGV de Bezannes, et, vers le nord, à plusieurs gares ardennaises) en septembre. Pour respecter les délais, il arrive fréquemment qu’on y travaille, non seulement pendant la journée, mais aussi de nuit ; cependant, ce n’est pas systématique : ainsi cette semaine, aucuns travaux nocturnes n’étaient programmés ; en revanche, il y en aura au cours de la nuit de mardi à mercredi prochains. Cela se passe alors de façon à gêner le moins possible le trafic sur la ligne : on commence après le dernier train, et on arrête avant le premier. En outre, cela se fait de façon discrète si l’on en croit les habitants de la résidence Terre de Courlancy (Adoma), qui sont véritablement aux premières loges. « On les entend, mais ça n’est pas très gênant », témoignent-ils. Que demander de plus si bosseurs et dormeurs peuvent cohabiter sans malaise ?

Antoine PARDESSUS

*Mais dès ce lundi 27 juillet, Sanef lance un autre chantier nocturne, celui des équipements de sécurité sur trois ponts de la traversée urbaine de l’A4, entre Reims-centre et Cormontreuil, prévus pour durer jusque vers le 21 août.

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La nuit, on dort !

Et les deux autres grands chantiers du moment dans l’agglo : le contournement autoroutier sud et le tramway, que font-ils la nuit ? Généralement ils font comme tout le monde, ils dorment. Sauf exception. Ainsi le soir du 16 juillet par exemple, le contournement sud, qui habituellement sonne le couvre-feu à 22 heures, a joué les prolongations nocturnes, afin d’anticiper des orages annoncés ; mais ceci reste du très occasionnel ! Depuis ça ne s’est pas reproduit.

Et pour ce qui est du tram, les rares nuits où les ouvriers ont dû les passer au travail, elles remontent à l’époque des déviations de réseaux (c’était en février). Depuis, elles ne sont plus d’actualité ; en revanche, on a eu droit plus récemment, en juin et cette semaine encore, à quelques démarrages fort matinaux, à 5 heures, du côté de la gare pour la construction de la tranchée couverte.

Cela dit, il n’est pas exclu que les entreprises tramwaysiennes recourent à nouveau à l’avenir à de vrais travaux nocturnes à un moment ou à un autre, selon leur avancement par rapport au calendrier ; mais ceci n’est encore que du domaine de la simple hypothèse.

A.P.


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