Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - février 2010.
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Mardi dernier, vers 18 heures, Chantal (71 ans) marche tranquillement rue François-Dor à Reims, son sac à l’épaule. D’un seul coup, elle est agressée violemment par-derrière. Un homme s’empare de son sac. Elle chute. L’homme et celui qui semble être son complice prennent la fuite. La vieille dame crie. Des policiers sont heureusement à proximité. Les deux agresseurs sont interpellés après une course-poursuite.
La victime est transportée au CHU de Reims. Bilan : une double fracture et une luxation de l’épaule. Sans tenir compte du choc psychologique qui sera, sans doute, long à s’atténuer. Les enquêteurs ont réussi, dans un délai très court, à faire aboutir grâce à ces deux interpellations, une multitude d’affaires comme des vols et dégradations de voitures, des filouteries de carburant… Les deux prévenus, Olivier Berger et Tony Jimenez, ont reconnu l’intégralité des faits. Le premier a tout de même précisé qu’il n’avait pas participé à l’agression de la vieille dame, même s’il était présent.
La victime était, jeudi après-midi, toujours hospitalisée au CHU. Son avocat, Me Benkoussa, a précisé qu’elle avait déjà une incapacité temporaire de travail de 30 jours et a demandé le renvoi de l’affaire pour pouvoir déterminer le préjudice entier de la vieille dame.
Le substitut du procureur de la République, Jocelyn Poul, a félicité les policiers qui, en quarante-huit heures, ont « réagi efficacement et élucidé une multitude d’affaires. Quoi de plus lâche que l’agression de cette vieille dame ! Ils ont « fait un sac à main » pour deux billets de 10 euros ! » Il fustige l’attitude de Berger « qui dit qu’il n’a pas participé à l’agression mais n’a rien fait pour l’empêcher ». Relevant que les deux hommes sont en état de récidive, il a requis à l’encontre de chacun quatre ans de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve. Il requiert également deux mois de prison ferme de plus à l’encontre d’Olivier Berger qui a donné une fausse identité au moment de son arrestation.
Me Ammoura, pour la défense des deux jeunes, a surtout plaidé la relaxe d’Olivier Berger pour le vol à l’arraché. « Il ne savait pas ce qu’allait faire Tony Jimenez », assure-t-il. Le tribunal l’a entendu. Il a relaxé Olivier Berger pour le vol avec violence mais l’a condamné pour le reste des affaires à un an de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve, ainsi qu’un mois de prison supplémentaire pour avoir usurpé une identité. Son copain Tony Jimenez a écopé de quatre ans de prison dont trente mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant dix-huit mois, avec obligation de travailler et obligation d’indemniser la victime. Les deux hommes ont commencé à purger leur peine le soir même.
P.B.
![]() Jean-Louis Rumério et Jean-Michel Gauthier, directeur et président de l’association 2 Mains.
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Jean-Louis Rumério, directeur de l’association 2 Mains, l’avait annoncé, c’est fait : un jardin d’insertion ouvert à Vitry-le-François est désormais opérationnel.
Quatre jeunes salariés, en contrat autonomie, et touchant le Smic, vont mettre un hectare en culture avec une préférence« pour les légumes rustiques, en agriculture raisonnée, sans pesticides, ni engrais ».
Ce sera leur première expérience dans le monde du travail.
Basée à Reims, l’association 2 Mains travaille également à Épernay, Châlons-en-Champagne et Vitry-le-François et ce n’est pas le pain qui manque sur se planches !
![]() Le dispositif Stil (Service tutélaire d’insertion par le logement) concerne environ 60 personnes.
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![]() Sur place, Benoist Apparu a pu discuter avec les locataires de leur tutelle, leurs conditions de vie ainsi que sur le dispositif dont ils sont bénéficiaires. Christian LANTENOIS
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Hier, les locataires de l’Udaf (Union départementale des associations familiales) ont reçu une visite un peu particulière, celle du secrétaire d’État au Logement, Benoist Apparu.
Effectivement, l’Udaf qui est en charge du dispositif Stil (Service tutélaire d’insertion par le logement) a organisé une visite de ses locaux situés avenue du Général-Bonaparte, là où les locataires sous tutelle, dont la grande majorité présente des troubles psychiques ou un handicap mental, viennent prendre ou retirer leurs différents repas. A noter que les personnes vivant sous tutelle habitent pour certains en collocation et d’autres de façon plus autonome.
Cette visite a été organisée afin que le secrétaire d’État puisse se rendre compte de l’importance de ce dispositif qui concerne environ 60 personnes.
La pérennité du Stil est toujours en question, bien que la prise en charge de ces personnes réponde à de réels besoins et que le coût de fonctionnement soit modeste.
Depuis deux années, l’Udaf reçoit une subvention de 109 000 euros de la Délégation interministérielle à l’innovation, à l’expérimentation sociale et à l’économie sociale (DIIE-SES). Pour bénéficier du Stil, les locataires de l’Udaf participent aussi financièrement à hauteur de 90 euros par mois, ce qui aide l’actuel fonctionnement.
Sur place, Benoist Apparu a pu discuter avec les locataires qui, chacun leur tour, se sont exprimés sur leur tutelle, leurs conditions de vie ainsi que plus globalement sur le dispositif dont ils sont bénéficiaires.
« Pour moi tout se passe vraiment bien. Les accompagnatrices s’occupent bien de nous, elles nous servent le repas, viennent nous rendre visite tous les 15 jours. J’habite dans un FI Bis, je suis complètement autonome mais je viens tout de même prendre mes repas ici car c’est plus convivial », explique Pascale, une locataire sous tutelle de l’allée des Landais.
Après avoir écouté les témoignages des différentes personnes, Benoist Apparu a coupé court à toutes les rumeurs et autres peurs.
« Ce service ne fermera pas ! Il y a aujourd’hui 55 personnes. 25 iront dans des maisons relais où il y a beaucoup plus de personnels et un meilleur accompagnement, les autres continueront de bénéficier du même fonctionnement que celui d’aujourd’hui. Personne ne sera mis dehors et il n’y aura aucune dégradation du service ! » affirme le secrétaire d’État au Logement.
Celui-ci s’est ensuite retiré pour discuter avec les responsables de l’Udaf, Arnaud Robinet et son équipe. Pour les locataires, comme l’a expliqué Gilles, « chose promise, chose due ».
Thierry ACCAO FARIAS
![]() « Avec tous ces tags et ces agressions, on souffre d’une image déplorable ! » affirment les deux jeunes vice-doyens.
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Etudiantes agressées, montée d’une psychose, bâtiments barbouillés de tags… Deux jeunes vice-doyens des facs de lettres et de droit montent au créneau.
LISA est étudiante en première année de lettres modernes. « Le 14 décembre, j’ai été agressée ; ça s’est passé un peu avant 18 h 30, dans les escaliers après les « Coquilles ». J’étais seule, je téléphonais avec mon portable ; deux jeunes se sont approchés, j’ai reçu un coup-de-poing dans la tête, un des deux a essayé de m’arracher mon téléphone, ils m’ont jetée par terre, j’ai reçu des coups de pied, et ils sont partis avec mon appareil. Depuis, j’essaye de ne plus me balader seule sur le campus. »
Ce témoignage ne serait pas grand-chose (hormis pour la victime bien sûr) s’il restait isolé. Malheureusement, Baptiste Rogissart et Maxime Thorigny, deux jeunes vice-doyens, l’un de la faculté de droit et l’autre de la fac de lettres, sont formels : ce genre d’agression se développe dangereusement sur le campus Croix-Rouge. « Des vols avec violence, il y en a eu une dizaine dans les derniers mois, et ça s’est accentué depuis décembre. » Maxime indique avoir été lui-même témoin d’une de ces attaques : en fin de journée, vers 18 h 30, fin novembre début décembre, sous le porche de l’ancienne fac de lettres désaffectée. Une jeune fille a été plaquée contre un mur et on lui a volé son ordinateur et son sac à main. « J’ai entendu dire qu’une autre fois, une fille avait été traînée sur plusieurs mètres et rouée de coups. Nous avons de nombreuses remontées de plaintes du même genre. » Un début de psychose semble en effet s’installer : « J’évite de me retrouver seule le soir », confie ainsi Mélanie, 2e année de sanitaire et social. Idem pour son amie Aurélie. Et des avis identiques, on en recueille aisément autour des tables du Resto-U.
Et comme si cette violence ne suffisait pas, il y a aussi une prolifération de tags dans le décor : « A l’occasion d’un conflit, on comprendrait, mais là, il n’y a aucune raison ! Ce sont des messages à visée anarchiste, des appels à la violence… » Quelques échantillons de cette prose protestataire : « Feu aux prisons ! »… « No border no nation (pas de frontière, pas de nation) » … « Rien ne sert de manifester, il suffit de casser » … « Les barricades bloquent la route mais ouvrent la voie »…
Certes, l’adjoint au maire chargé de la vie étudiante Dominique Bunel relativise la poussée de violence - « ce n’est pas vraiment nouveau »-, certes au commissariat, on n’a pas spécialement constaté que le campus Croix-Rouge revenait davantage dans les plaintes ces temps-ci, néanmoins les deux jeunes vice-doyens montent au créneau pour essayer de faire bouger les choses. « Ça nous donne une image déplorable, et on en souffre, alors que par ailleurs nous avons une formation de qualité ! »
Que demandent-ils en fait ? « Canaliser les entrées, avec quelques grillages ; augmenter la présence des vigiles : ils ne sont que deux entre 20 et 6 heures. » Ils en appellent pour cela à une concertation avec les collectivités locales. « Elles ont bien réussi à se bouger pour faire venir Sciences po ! »
Antoine PARDESSUS
Mercredi 3 mars à 10 h 30, Julie raconte « comment l’ogre est devenu végétarien », interprétée en langue des signes française par Cyril Schuer. Une histoire extraite de « 365 contes de gourmandise » aux éditions Gallimard Jeunesse. Pour tous à partir de 5 ans.
Mercredi 10 mars à 11 heures, « Mars » invite les enfants entre 4 et 8 ans au voyage : « la tête dans la lune ou dans les étoiles ! »
Mercredi 10 mars de 14 à 18 heures, en partenariat avec Jobs’51, 2Mains, les Points information jeunesse de la Maison de quartier Croix-Rouge, la Maison de l’emploi, l’Espace métiers, la Mission locale et le Centre régional Information Jeunesse, le secteur Emploi-Formation de la Médiathèque Croix-Rouge invite des professionnels qui proposent la découverte des formations et des métiers du bâtiment ainsi que le contrat de professionnalisation.
Samedi 13 mars de 14 h 30 à 16 heures, un goûter-philo sur l’égalité hommes-femmes, occasion de se pencher sur le concept d’égalité et son application dans les rapports hommes-femmes. À partir d’une histoire, les enfants de 8 à 11 ans sont invités à réfléchir puis à discuter autour de quelques questions simples. L’atelier s’achève sur un goûter bien mérité.
Mercredi 24 mars à 16 h 30, projection de diapositives : « La planète carrée » de Patrick Bonjour. Pour les enfants de 4 à 8 ans.
Entrée gratuite pour toutes ces activités, à la médiathèque Croix-Rouge - 19, rue Jean-Louis Debar, sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51.
Cécile BRASSEUR et Elodie HAURY ont le plaisir de vous informer de l’OUVERTURE de leur CABINET INFIRMIER
5, Rue Pierre-Taittinger Reims
Tél : 03.26.50.84.07
Soins à domicile et au cabinet
L’hebdo du vendredi- n° 157 - 100226c
S’informer pour mieux s’orienter
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C’est dans le cadre du dispositif Réussite Scolaire, organisé au lycée Arago, qu’une rencontre a eu lieu la semaine dernière entre des lycéens volontaires et des représentants de l’enseignement supérieur.
Responsables du CROUS, étudiants en thèse ou Master II à l’URCA et à Reims Management School, chacun était venu échanger sur tous les aspects des cursus universitaires et de la vie étudiante (bourses, aides sociales, logement, restauration etc.).
Une rencontre dont l’objectif final se traduit par le slogan de Benoit Dieu, responsable du dispositif Réussite Scolaire : « Nous Osons Faire nos Etudes A Reims » (avec pour anagramme « no fear » : sans peur en anglais).
Collecte dans les déchèteries
Un samedi par mois, les déchèteries de Croix-Rouge et de Saint Brice Courcelles accueilleront les compagnons Emmaüs. Ces derniers recueilleront les objets dont les usagers souhaitent se débarrasser pour leur offrir une seconde jeunesse, comme le mobilier, les jouets, la vaisselle, les vélos, livres, disques, outillage…
La collecte s’effectuera de 9h à 19h.
Prochains rdv : le 27/02 et le 27/03 pour Croix-Rouge et le 13/03 et 10/04 pour Saint Brice Courcelles.
« Les caravanières face à la Moudawana »
Reportage photographique de Pierre-Yves Ginet, photojournaliste.
Médiathèque Croix-Rouge
![]() Le système des attributions n’est pas toujours bien accepté. Une explication aux dégradations ?
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![]() Après l’incendie de cette semaine, les bénévoles des Jardins familiaux doivent nettoyer le site.
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« ON va sans doute devoir passer plusieurs jours à nettoyer le site. Cette situation devient carrément intolérable ! »
La colère gronde du côté des bénévoles de l’association des jardins familiaux de Croix-du-Sud. Robert Baudin, son vice-président, évoque les derniers événements en date : « Au cours de la nuit de lundi à mardi, ce ne sont pas moins six de nos cabanons qui ont été incendiés ». Du doigt, ce retraité pointe trois parcelles désormais vides mais dont l’amas de cendres ne manque pas d’éloquence. Un acte qui n’est pas isolé.
« Un cabanon a déjà été brûlé avant l’hiver. On en compte plus les actes de vandalisme dans les parcelles. Au mois de juin dernier, c’est une tondeuse et un motoculteur neuf qui ont été volés… » Robert Baudin parle également d’une remorque « nous servant à transporter nos gravats à la déchetterie » qui a disparu.
Mardi, il a fallu réparer, dans l’urgence le grillage. « Il a été découpé à deux endroits pour permettre aux incendiaires de pénétrer sur les terrains ». Car pour le vice-président, récemment installé, l’incendie n’a évidemment rien d’accidentel. Ce passionné de jardinage et ce bénévole de la première heure a bien une idée sur la question. « Il existe des jalousies au sein même de nos adhérents. Il n’est pas rare que des disputes éclatent dans les jardins. »
Les trois bénévoles présents mardi affichent leur ras-le-bol. « On fait des efforts considérables pour embellir le paysage : des fleurs ont été plantées et on fait pousser du gazon. »
Robert Baudin avance une hypothèse concernant les motivations des auteurs de ces actes de malveillance. « On s’est toujours permis des libertés avec le règlement intérieur de l’association, aujourd’hui le bureau a décidé de rétablir les choses. » En premier lieu, les responsables ont décidé d’en finir avec les constructions sauvages de bâtiments. « Elles n’ont pas été autorisées par le bureau, elles doivent être détruites. » Le système d’attribution des cabanons a quelque peu varié. « On donne priorité aux demandes les plus anciennes. Pas de privilèges ! » Robert Baudin a bien l’intention de faire preuve de fermeté. De là, à établir un parallèle entre la nouvelle politique des jardins familiaux et les pneus de sa voiture, crevés le même jour, il n’y a qu’un pas que le vice-président franchit allègrement.
Aujourd’hui, le Rémois réclame plus de sécurité. « Cela commence par un éclairage public. »
Corinne LANGE
Dénomination : S.C.I. NPLB.
Siège social : 62, rue Galilée, 51100 Reims.
Objet : l’acquisition de tous immeubles de toute nature, la propriété, l’administration, la gestion par bail.
Durée : 99 ans, à compter de son immatriculation au registre du commerce de Reims.
Capital : 1.000 euros. Il est divisé en 100 parts de 10 euros chacune.
Gérance : Nathalie PLOTEK, 50, rue Gambetta, 92200 Boulogne-Billancourt et Laurence BELAICH PLOTEK, 62, rue Galilée, 51100 Reims.
Immatriculation : la société sera immatriculée au registre du commerce tenu au greffe du tribunal de commerce de Reims.
Pour avis.
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Une vingtaine de gamins est venue montrer son meilleur foot dans l’espoir d’être pris en préformation au Stade. Que d’émotion et d’espoirs.
QUEL silence ! Et quel fair-play ! Pas un croche-pied, pas un mot plus haut que l’autre, les gosses qui ont participé à la journée de détection du Stade de Reims, hier, avaient tous l’air d’enfants modèles. Âgés de 10 à 12 ans, ils voulaient surtout avoir l’air de joueurs modèles.
Les 20 candidats à une place en sport études avec le Stade n’avaient que deux petites heures pour se faire remarquer. Autour d’eux, 8 adultes du staff du Stade guettaient chaque shoot et chaque passe. Un carnet en main avec les noms de tous les potentiels futurs champions, les jeunes pouvaient les voir prendre le crayon et noter de mystérieuses appréciations. Au bout de 35 minutes de jeu sur mini-terrain, Julien Witkowski, responsable de la préformation, avait déjà repéré 4 joueurs jugés « intéressants ». Sur sa feuille, en face de leur nom, il y avait des petites croix. Une croix à chaque fois qu’il avait repéré un bon geste, un bon dribble, une bonne vitesse ou encore une bonne vision du jeu.
Avant de commencer, Julien a bien dit à tous les gamins de jouer comme d’habitude, il a tenté de les détendre mais comment se détendre quand on rêve la nuit de devenir un grand footballeur. Comment se détendre quand papa et maman sont encore plus stressés sur le bord du terrain. Car, même s’ils s’en défendent, les parents aussi font des rêves.
Au bout d’une heure, les sélectionneurs s’étaient déjà concertés en faveur de l’un ou l’autre qu’ils étaient décidés à faire revenir pour de nouveaux tests. Pour les autres, ils allaient encore regarder et à la fin de la journée il y aurait peut-être des débats sur certains joueurs. « On n’est pas toujours d’accord mais la plupart du temps on a repéré les mêmes. »
Après le stress, les mômes ont eu droit à un goûter et sont tous repartis avec un album de foot et un poster. Certains sont rentrés chez eux excités car sûrs d’avoir tapé dans l’œil, d’autres le cœur plus lourd persuadés qu’ils n’ont jamais été si mauvais. Bientôt, ils sauront s’ils sont invités à revenir en seconde journée le 31 mars prochain où ils seront à nouveau évalués et mis en concurrence avec les gamins de l’école de foot du Stade. Eh les mioches, l’important c’est de participer !
Catherine FREY
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…
« J’ai fait un tournoi avec mon club. Il y avait quelqu’un du Stade qui a dit : « Je le prends »
C’est comme ça que je me suis retrouvé ici aujourd’hui.
Je suis venu avec ma maman, j’ai 10 ans et je suis à Joliot-Curie. Si je ne suis pas pris pour être footballeur, je ferai basket. »
…
Elham Kouch, animatrice « Familles » de la maison de quartier Croix-Rouge, propose une sortie pour les adultes à Bruxelles, rue Brébant (la « rue des Commerces »), samedi 13 mars. Départ à 7 heures sur le parking des Provençaux, retour à 20 heu¬res. Prévoir le pique-nique du midi.
Inscriptions avant le mercredi 3 mars.
Tarif : adhésion (obligatoire) 10 €, sortie 20 €.
Renseignements : maison de quartier Croix-Rouge, espace Pays-de-France, 1, allée des Béarnais (Tél. 03.26.82.53.48.).
Dans le cadre de la biennale de l’égalité Reims 2010, organisée par la ville de Reims, sur le thème : « Femmes en résistance », la médiathèque Croix-Rouge accueille l’écrivain Olivier Philip¬ponnat, biographe et préfacier d’Irène Némirovsky, l’auteur de « Suite française », roman qui lui valut le prix Renaudot en 2004 à titre posthume.
Olivier Philipponnat évoquera la vie et l’oeuvre de la romancière assassinée par les nazis en août 1942 à Auschwitz. Samedi 27 février à 15 heures.
Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Entrée libre.
L’association Étoile Croix-du-Sud réunira son assemblée générale le vendredi 26 février à 19 h 30, dans la salle Claude-Prével, au 5, avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud.
Tous renseignements auprès du président, Jean-Michel Gauthier, au 03.26.06.56.66.
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100223d
Numéro 7330 du 22 au 28 février 2010.
Avis est donné de la constitution de la SARL MATWILTON TRANSPORTS-, au capital de 6.000 €.
SIEGE SOCIAL : 17 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS.
Objet : Transport routier de fret de proximité.
DURÉE : 99 ans à compter de l’immatriculation au R.C.S. de REIMS.
GERANCE : M. Tony NGUYEN, demeurant 4 rue Maxime Gorki - 51100 REIMS.
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Dans le cadre de la biennale de l’égalité Reims 2010, organisée par la ville de Reims, sur le thème : « Femmes en résistance », la médiathèque Croix-Rouge accueille l’écrivain Olivier Philip¬ponnat, biographe et préfacier d’Irène Némirovsky, l’auteur de « Suite française », roman qui lui valut le prix Renaudot en 2004 à titre posthume.
Olivier Philipponnat évoquera la vie et l’oeuvre de la romancière assassinée par les nazis en août 1942 à Auschwitz. Samedi 27 février à 15 heures.
Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Entrée libre.
![]() Environ 70 jeunes footballeuses et footballeurs, âgés de 10 à 16 ans, ont participé au tournoi de futsal organisé à Croix-Rouge. Objectif : féminiser le sport de proximité.
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Les filles étaient sur le devant de la scène lors d’un tournoi de futsal vendredi.
Objectif : leur donner toute leur place dans le projet sport et proximité.
Les tournois de futsal, à Croix-Rouge, on connaît, très bien même. Mais cette fois, Tarek Maamoud, éducateur sportif sur le quartier, a décidé d’innover, encore, dans le cadre du projet sport et proximité, dont il est responsable.
« Nous avons organisé un tournoi de futsal féminin, ce qui est une grande première à Reims. Les filles sont demandeuses, mais il y a une « masculinisation » des espaces. Et nous avons 130 adhérents, dont… deux filles », explique l’éducateur.
Son objectif, ambitieux : féminiser le sport de proximité. L’année dernière, l’idée avait fait un flop.
Donc vendredi, Tarek était tout heureux du résultat d’un mois et demi de travail, avec beaucoup de communication : il y avait 40 filles, sur 70 participants, au gymnase Bourgoin. « J’ai beaucoup travaillé sur mes réseaux à Croix-Rouge, avec le club ado et l’association Coup de pouce. »
C’est une équipe de Châtillons qui l’a emporté, devant deux formations de Croix-Rouge. Mais comme le précise Tarek Maamoud, « le résultat est anecdotique. On voulait surtout contrer une forme de discrimination sportive. De plus, nous avons fait des équipes mixtes (NDLR : sauf celle qui a gagné) pour cette fois combattre certaines idées reçues : on peut mélanger garçons et filles, même en zone urbaine sensible ».
Car dans son projet, l’éducateur voit le sport comme support éducatif et de socialisation. « Il faudrait progresser pour aller vers plus de brassage social. » Car ce tournoi n’est qu’une étape, « un produit d’appel ».
Quand les jeunes apprennent à jouer ensemble, ils apprennent à vivre ensemble. Il reste maintenant à fidéliser les filles, voire intégrer une équipe féminine au championnat futsal que Tarek Maamoud organise.
Là, il aura remporté une bataille importante : donner aux filles leur place dans ce projet sport et proximité.
Guillaume FLATET
Une opération de prévention contre le mal-être en milieu étudiant, « Envie de la vie », est organisée aujourd’hui mardi 23 février, sur le campus Croix-Rouge, de 9 h 45 à 16 h 30.
Accès libre et gratuit.
C’est Intercampus qui installera des espaces, notamment une urne pour que les étudiants déposent un message d’espoir, de soutien, d’encouragement…
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L’événement intitulé« La journée sans immigrés – 24 h sans nous » fait l’objet d’une drôle de démarche dont nous avons récemment évoqué la teneur ; ce qui nous a valu les foudres de Marie-Dominique Tatard-Suffern, qui s’occupe « des relations presse du collectif La Journée sans Immigrés ». Selon elle, on n’a raconté que des bêtises et des menteries, en leur attribuant des « propos » qui ne seraient pas les leurs entre autres perfidies… Elle entend donc poursuivre l’union en justice pour diffamation. Nous sommes donc contraints de faire un mea culpa en ce sens que nous avons naïvement cru que le Comité rémois organisateur de la journée sans immigrés du 1er mars participait officiellement de la démarche du « Collectif » en question. A en croire Marie-Dominique Tatard-Suffern, très colère, les associations constitutives du Comité rémois ne seraient en aucun cas parties prenantes de l’organisation de la manifestation et ne se seraient même pas manifestées auprès du « collectif » dont le seul discours officiel serait contenu dans le « manifeste ». Le Collectif antifasciste, l’Association des travailleurs maghrébins de France et l’Association France- Palestine Solidarité seraient « out », tout comme les propos tenus lors de la réunion du 3 février 2010.
Il a certes été fait référence en cette occasion à « l’esprit du manifeste », on ne peut plus « droit de l’hommiste », voire un brin altermondialiste : cette « action n’est aucunement communautariste, partisane ou catégorielle mais ouverte à toutes celles et ceux qui œuvrent aux droits de l’Homme et qui refusent de voir les valeurs humanistes et républicaines de la France foulées du pied et qui se battent au quotidien contre ce « fascisme soft » qui désigne les émigrés et les enfants d’une certaine immigration, les « Français d’origine » comme victimes expiatoires de tous les échecs politiques, économiques et sociaux résultant de leurs politiques ultralibérales… » Mais dans le même temps, les participants ont clairement dit que pour faire valoir ce contenu, il fallait appeler tous ceux qui sont en phase avec ce constat – Ali Aissaoui est chargé de centraliser les contacts et l’information des médias locaux pour l’organisation d’une conférence de presse - à « cesser de consommer et/ ou de travailler le 1er mars 2010… ». Finalité de la chose : « La stratégie consiste donc au vu des prochaines échéances électorales de faire pression sur les têtes de liste pour qu’ils se déterminent politiquement dans ce débat sur la politique de l’immigration, l’entrée et le séjour des étrangers, les sans papiers… ». Pour aider à l’organisation complètement apolitique du truc, on envisage de « mobiliser toutes les associations qui sont dans cette thématique, les syndicats au niveau local […] A noter qu’il y a une discussion au niveau national avec les différentes centrales syndicales pour déterminer un engagement de celles-ci qui pourra ensuite être décliné dans les comités régionaux […] La CGT aurait déjà donné un accord de principe. » Quant aux partis politiques, difficile de les associer officiellement au truc par les temps qui courent, ils participeront donc de façon non déclarée : « mais rien n’empêche les militants ou les élus de s’y engager en tant que citoyens… ». C’est beaucoup plus simple et pas de risque de voir les comptes de campagne imputés par une telle manip. Finalement, « l’agit-prop » c’est facile, on « manifeste » une chose et on fait le contraire, derrière le paravent opaque d’un collectif qui n’est jamais qu’une association de type Loi 1901.
PHILIPPE LE CLAIRE
Hier, vers 3 heures du matin, deux frères de 18 et 20 ans ont tenté de récupérer du cuivre sur le chantier du tramway, avenue Bonaparte. Ils s’attaquaient à des câbles électriques avec une scie à métaux lorsque la police a surgi.
Les deux frérots, dont l’un est déjà connu pour des vols, ont été remis en liberté avec une convocation le 1er avril devant le tribunal correctionnel.
Après les frères voleurs de cuivre, les sœurs voleuses de parfum. Vendredi soir, les demoiselles, âgées de 19 et 20 ans, sont entrées aux Galeries Lafayette avec un sac à main spécialement aménagé pour ne pas faire sonner les portiques antivols. Elles ont mis dedans neuf flacons de parfum, et pas de la gnognote : 560 € de butin.
Leur petit manège n’est cependant pas passé inaperçu des surveillants. Interceptées à la sortie, elles ont été placées en garde à vue, puis convoquées elles aussi à l’audience du 1er avril.
Selon toutes vraisemblances, les deux sœurs comptaient revendre les flacons.
![]() Christian, Denise et Guy, bénévoles, trient avec Sylvie les ouvrages reçus : il y a du travail !
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Pour sa troisième bourse aux livres qui se déroulera du samedi 27 février au vendredi 5 mars, l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge continue à collecter des livres.
« Si vous possédez des livres et si vous souhaitez vous en séparer, la Maison de quartier recherche toutes sortes d’ouvrages, pour offrir le plus large éventail de choix possible », précise Sylvie Brin, l’organisatrice : « Nous avons déjà reçu plus de 7.000 ouvrages cette année, et nous aimerions bien, comme l’an dernier, atteindre les 10.000 ! »
Plusieurs bénévoles s’occupent de les classer et de les répertorier par informatique. Tous ces livres seront mis en vente lors de la bourse, à des prix très bas, de 0,20 à 2 euros, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures, sauf dimanche.
L’argent récupéré sera utilisé pour financer une sortie nature du groupe « Escapades ». Pour tout dépôt, contacter Sylvie Brin à l’espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger. Tél. 03.26.08.08.78.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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La poétesse rémoise Liliane Feige dort avec sa plume.
Elle annonce la parution d’un prochain ouvrage intitulé : « La médecine de l’espoir ».
Sera-t-il remboursé par la Sécurité sociale ?
L’hebdo du vendredi- n° 156 - 100219c
Collecte dans les déchèteries
Un samedi par mois de 9h à 19h, les déchèteries de Croix-Rouge et de Saint Brice Courcelles accueilleront les compagnons Emmaüs.
Ces derniers recueilleront les objets dont les usagers souhaitent se débarrasser pour leur offrir une seconde jeunesse, comme le mobilier, les jouets, la vaisselle, les vélos, livres, disques, outillage…
Prochains rdv : le 27 février pour Croix-Rouge et le 13 mars pour Saint Brice Courcelles.
Cyclamed collecte toujours vos médicaments !
De passage en région, les représentants de Cyclamed, association à but non lucratif dont la mission est de collecter et de valoriser les médicaments non utilisés (MNU), sont venus rappeler les grands principes du tri de ces déchets « pas comme les autres ».
Ainsi, même si la redistribution humanitaire des MNU n’est plus autorisée depuis 2008, le réseau Cyclamed assure toujours leur récupération et leur traitement. Depuis l’année dernière, la collecte des MNU est même obligatoire pour les pharmaciens. Ces derniers doivent accepter gratuitement dans leurs conditionnements les MNU, périmés ou non, rapportés par les particuliers. Les MNU sont ensuite triés puis détruits par incinération, faisant ainsi l’objet d’une valorisation énergétique permettant d’éclairer et de chauffer des logements.
C’est le cas par exemple pour une partie du CHU et du quartier Croix- Rouge à Reims.
Cette collecte permet de préserver l’environnement en évitant que les MNU, composés à base de produits chimiques, ne polluent l’eau ou les sols. Enfin, il est bon de rappeler que les produits de parapharmacie, les médicaments vétérinaires et les radiographies sont malheureusement encore exclus de ce dispositif.
J.D
Plus d’infos sur www.cyclamed.org
« Les caravanières face à la Moudawana »
« Les caravanières face à la Moudawana »
Reportage photographique de Pierre- Yves Ginet.
Médiathèque Croix-Rouge
L’association Étoile Croix-du-Sud réunira son assemblée générale vendredi 26 février à 19 h 30, dans la salle Claude Prével, au 5, avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud.
Renseignements auprès du président, Jean-Michel Gauthier, au 03.26.06.56.66.
De nombreux sites internet sont consacrés à la maison de quartier Croix-Rouge. Ils fournissent une foule de renseignements et d’informations sur le fonctionnement de ses divers espaces et sur les événements en cours ou prévus.
Le programme des espaces Billard, Ethnic’s, la Nacelle et Watteau, de la maison de quartier Croix-Rouge est disponible sur http://www.maisondequartier-reims.f...
Pour l’espace Watteau, le site http://www.espace-watteau.fr/ est actuellement en réorganisation.
Pour l’espace la Nacelle, et pour le Point Cyb animé par Franck Simon, il faut se rendre sur www.espacenumerique-croixrouge.blog... et pour le club ados sur http://perso.wanadoo.fr/clubados.mqcr
Un blog spécial consacré au Festival Croix-Rouge s’affiche 2009 ravira les amateurs de belles photos sur http://festival-croix rouge2009.blo... et les charmantes danseuses du groupe Meltin Crew se présentent sur http://meltin-crew051.skyrock.com/2.html Enfin, pour prendre des nouvelles des élèves du cours de danse orientale dirigé par Houria Gauzelin à l’espace Billard, c’est facile (et fort intéressant) sur le site http://reims.danseorientale.free.fr
Quant au réseau Pôle sud Musique (musiques actuelles des Maisons de quartier), on le consulte sur http://polesudmusique.com
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100219a
Numéro 7329 du 15 au 21 février 2010.
Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 1er février 2010, il a été constitué la société à responsabilité limitée présentant les caractéristiques suivante :
FORME : S.A.R.L.
DÉNOMINATION : M.T.P. (Marne Travaux Publics).
CAPITAL : 4.000 (quatre mille) €uros, divisé en 200 parts de 20 € chacune entièrement souscrites et libérées.
OBJET : Travaux publics, Pose de bordures et pavés et tous travaux annexes.
DURÉE : 99 années à compter de son immatriculation au R.C.S.
SIEGE : 33 avenue du Général Eisenhower - 51100 REIMS.
GERANCE : Monsieur YILMAZ Yemliha, demeurant au 8 B rue Emile Cheysson - 51100 REIMS (Marne).
IMMATRICULATION : Au R.C.S. de REIMS.
DÉBUT D’ACTIVITÉ : 8 février 2009.
Pour avis
82686 Le gérant.
Avis est donné de la constitution d’une société :
DENOMINATION : ONELIST TRAVEL.
FORME : SARL.
SIEGE SOCIAL : REIMS (51100), 1 allée des Alsaciens.
OBJET : Organisation et vente évènements touristiques et artistiques, vente publicité sur site web, vente de logiciels, liste de mariage, cadeaux loisirs.
CAPITAL : 1.000 €.
GERANCE : M. Jean TAIBI, demeurant à REIMS, 1 allée des Alsaciens.
IMMATRICULATION : R.C.S. de REIMS.
82775
Par jugement en date du 2 février 2010, le tribunal de commerce de REIMS a adopté le plan de redressement à l’égard de CYBERDYC, (Y-MEDIA), 12 pl. Maurice Utrillo - 51100 REIMS, et a désigné : Maître DELTOUR François, mandataire judiciaire, 3 rue Noël - 51100 REIMS, en qualité de commissaire à l’exécution du plan.
Le greffier : Bernadette DELPY
82688
Par jugement en date du 02/02/2010, le tribunal de commerce de REIMS a décidé la résolution du plan de redressement, a ouvert une nouvelle procédure de liquidation judiciaire à l’encontre de : Société à responsabilité limitée AUX EPIS DE CHAMPAGNE, 23-25 rue Marie Dominique Maingot - 51100 REIMS.
R.C.S. REIMS : 2003 B 542, 450 876 511. Activité : Boulangerie, pâtisserie, viennoiserie.
Mandataire judiciaire : SCP DARGENT TIRMANT RAULET, (Maître Bruno RAULET), 34 rue des Moulins - 51100 REIMS.
Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné.
Le greffier : Bernadette DELPY
82698
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« Depuis Noël, je ne vis pratiquement plus dans mon salon-salle à manger, puisque j’y ai à peine 19°C (plutôt 18 que 19), ce qui semble une température normale pour l’Effort rémois ! », rapporte Danielle Bonfils, présidente de l’association de locataires At’Hom (Hauts-de-Murigny). Les habitants se plaignent du chauffage : « Les températures sont inégales selon les colonnes de distribution, 23° chez certains locataires et 18° chez d’autres. D’une façon générale, les locataires ont froid. Le bas des radiateurs est froid. »
Le café-restaurant associatif de Croix-du-Sud, réalisé de A à Z par l’association 2 Mains, en partenariat avec la ville de Reims et l’Effort rémois, s’appellera-t-il « Chez Éric » ? En lisant le dernier numéro de la revue municipale VRI, on apprend en effet que c’est au premier adjoint Éric Quénard que l’on doit toute cette réalisation, « 2 Mains » n’étant cité en fin d’article que pour de simples travaux de finition et de décoration..
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Une habitante des Hauts-de-Murigny réagit à notre article
« Quand les étourneaux s’abattent sur Croix-Rouge » du 1 er février : « Les services de la mairie sont intervenus pour tenter de chasser ces oiseaux en effectuant des tirs de ce qui ressemble à des coups de pétards. Ces démarches ont été stoppées puisqu’elles ne faisaient que déplacer le phénomène. »
À noter que les étourneaux viennent d’être retirés de la liste des animaux classés « nuisibles » dans la Marne et qu’il est désormais interdit de les détruire.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
La Région prépare un « plan climat ». À ce sujet, le conseiller régional Michel Guillaudeau raconte cette anecdote : « J’utilise désormais les termes « dérégulation du climat » au lieu de « réchauffement de la planète ». En effet, il a rencontré des personnes qui s’étonnaient : « Pourquoi se préoccuper d’isoler les maisons et les appartements alors qu’on nous annonce un réchauffement de la planète ? » lui demandaient-ils le plus sérieusement du monde !
Les trois auteurs d’un vol avec violence commis dimanche soir au quartier Croix-Rouge ont été retrouvés par la police.
La victime est une femme de 45 ans qui marchait avenue du Général-Eisenhower, au niveau de l’allée Gabriel-Monin. Il était 18 h 45. Agés de 14, 16 et 17 ans, les agresseurs ont arraché le sac à main de la victime, provoquant sa chute. Bilan : quatre jours d’incapacité totale de travail. La description de ses agresseurs a permis leur arrestation par une patrouille de la brigade anticriminalité. L’un des mineurs, multirécidiviste, a été présenté au parquet puis remis en liberté sous contrôle judiciaire avec une convocation le 10 mars devant le tribunal pour enfant. Ses comparses font également l’objet de poursuites.
Le 11 mai 2006, lors d’une visite au domicile de Mustapha Makhloufi, quartier Eisenhower à Croix-Rouge, les policiers découvrent incidemment une paire de baskets remplie de 197 grammes de cocaïne.
L’homme âgé de 39 ans prétend que cette paire ne lui appartient pas. Il est laissé en liberté, le temps de faire procéder à l’expertise scientifique des baskets.
Quelques mois plus tard, le verdict tombe : l’ADN retrouvé dans les chaussures est bien celui de Mustapha Makhloufi. Une information judiciaire est ouverte mais l’interpellation du suspect n’intervient qu’en octobre 2007. Malgré la chaude alerte consécutive à la saisie de cocaïne, le prévenu ne semble pas avoir abandonné le commerce de substances illicites puisque les policiers découvrent cette fois-ci 1,1 kg de résine de cannabis dissimulé dans un bureau.
Nouvelles dénégations. « J’ai trouvé le bureau dans la cage de mon immeuble. Il m’intéressait. Je l’ai monté, je l’ai nettoyé et c’est là que j’ai découvert le cannabis à l’intérieur. » Pas de chance, la police débarquait peu de temps après.
Incarcéré d’octobre à décembre 2007 avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire, Mustapha Makhloufi, au terme de l’instruction, est accusé d’avoir vendu de la cocaïne et du cannabis depuis janvier 2006 pour financer sa propre consommation.
Il conteste mais l’un de ses clients, Jessy Alves, 32 ans, le met en cause. L’avocat, quant à lui, dénonce le retard pris par les enquêteurs pour arrêter son client. S’il avait été mis en examen dès le mois de mai 2006, lors de la découverte de la cocaïne, il n’aurait pas eu le loisir d’aggraver son cas en continuant à dealer jusqu’en octobre 2007.
L’affaire est arrivée mardi en jugement devant le tribunal correctionnel. Titulaire d’un lourd casier judiciaire (onze condamnations), Mustapha Makhloufi a pris deux ans de prison dont un an ferme. Jessy Alves et un troisième prévenu, Rachid Allali, 22 ans, absent à l’audience, ont été condamnés à dix-huit mois de prison dont la moitié avec sursis.
Tous les trois ont effectué deux mois de détention provisoire mais s’agissant d’une peine ferme qui n’est pas supérieure à un an, ils pourront purger le reliquat sous un mode aménagé.
F.C.
« On peut largement améliorer les choses, à Sainte-Anne-Louvois, Europe, Neufchâtel… » Karim Mellouki est conscient que des efforts sont à faire dans les quartiers.
« De belles choses ont été réalisées en hypercentre, il faut le faire dans les quartiers, que l’effort irradie dans toute la ville. » L’adjoint insiste alors sur l’importance des conseils de quartier, où les habitants peuvent donner des pistes.
« Nous venons avec des techniciens, pour qu’il y ait un véritable échange. Les Rémois doivent venir débattre et travailler dans les conseils pour qu’on puisse améliorer leur quotidien. » Car quand la Ville décide de refaire une chaussée, cela entraîne une grande réflexion. « Il faut prendre en compte les déplacements des piétons, notamment ceux à mobilité réduite et les pistes cyclables. »
Karim Mellouki relève aussi que certains quartiers n’ont pas vu de pelleteuse depuis des décennies ! Il cite aussi la rue Alexandre-de-Serbie ou la rue de Cernay comme véritables « points noirs » actuels dans la ville.
Il faut aussi étudier le passage sur la chaussée, véhicules légers ou/et poids lourds, et en plus « mettre les réseaux sous les trottoirs et non sous la chaussée, comme cela se faisait avant. C’est moins cher quand on doit intervenir et on ne touche pas à la stabilité de la chaussée ».
Partout, direz-vous ! Mais voici la liste des rues où les nids de poule ont été, sont ou seront prochainement rebouchés : avenue Brébant, avenue du Halage, rue Maucroix, avenue de Laon, place Max-Rousseaux, rue de Courcelles, rue du Mont-d’Arène, rue Boulard, allée des Veuves, rue Paul-Vaillant-Couturier, avenue Nationale, rue Emile-Druart, chemin de la Folie, boulevard Charles-A rnould, rue Josset, rue Jean XXIII, rue Jules-Corpelet, rue Jacques-Cellier, rue Goulin, rue Antoine-Goussiez, rue Desbureaux, rue du Fond-Pâté, rue du Nord, rue Charles-Péguy, rue Lesage, rue Roger-Salengro, rue Léon-Faucher, boulevard des Belges, rue Raymond-Poincaré, boulevard Roederer, rue Ponsardin, rue du Général-Sarrail, place du Chapitre, rue Folle-Peine, rue Eugène-Wiet, rue des Capucins, boulevard Dieu-Lumière, rue de l’Arquebuse, avenue Schuman, rue Léon-Mathieu, rue de la Bonne-Femme, impasse de la Chaufferie, avenue d’Epernay, avenue du Général-de-Gaulle, boulevard Franchet-d’Espéray, avenue du Maréchal-Juin, avenue Koenig, avenue Bonaparte, rue de Vesle, boulevard Barthou, rue Alexandre-de-Serbie, rue de la Maison-Blanche, avenue de Paris, rue des Maraîchers, boulevard du Val-de-Vesle, rue de Saint-Léonard, rue Gabriel-Voisin, rue des Moissons, rue Ruinart-de-Brimont, rue des Coutures.
Les automobilistes râlent contre les nids de poule, mais aussi quand neige il y a (et Reims n’en a pas été privée cette année !) sur les routes. « Les urgences sont traitées. Mais nous ne pouvons intervenir que quand la neige tombe. Or, nos engins sont le plus souvent bloqués dans les embouteillages à ce moment-là… »
Karim Mellouki entend bien la plainte des usagers, mais estime faire du mieux qu’il peut avec son budget. « Nous refusons en tout cas de déléguer à des entreprises privées, comme d’autres villes font. »
4.642 km ont été parcourus pour le salage, 1.530 tonnes de sel ont été utilisées, pour un coût de 122.400 euros (fourniture seule). « Nous avons commandé 800 tonnes en prévision de la fin de l’hiver, pour 60.000 euros. »
L’adjoint à la voirie rappelle enfin que les bacs à sel, dans les rues, sont remplis régulièrement. « S’ils sont vides, il faut appeler le service, au numéro noté sur le bac. »
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Les patineurs du Reims Acrap patinage et leur entraîneur, Ludivine Lemaire, se sont rendus au Havre les 13 et 14 février pour leur 2ème tournoi de France de danse sur glace de la saison.
Cette compétition nationale de 1ère division comptait pour les sélections aux championnats de France.
Les 17 danseurs sur glace rémois ont bien défendu les couleurs de leur club en remportant pas moins de 6 podiums et surtout la place de 3ème club sur 14.
En Prébronze 1, Victoire Plomion est 3e.
En Prébronze 2, quatre rémoises se sont distinguées dans ce groupe de 24 patineurs : Jeanne Reppel 2e, Mélanie Carrie 6e, Océane Goyard Gully 7e, Chloé Pillet 12e.
En Bronze 1, Juliette Wary emporte la 1re place, Renan Manceaux est 7e.
En Bronze 2, redoutable groupe de 23 patineuses, Margaux Abib-Gruet s’impose à la 1re place, ses camarades Anaïs Milard et Coralie Dehu se placent respectivement 9e et 12e.
En Argent 1, très belle 3e place pour Camille Renault et 11e pour Éva Lemaire.
En Vermeil 1, Solène Manceaux est 2e à quelques centièmes de la 1re.
En Vermeil 2, Justine Delaunois est 5e , Morgane Huet 6e, Vinciane Manceaux 7e et Norina Dakeur 8e .
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Le comité régional du sport universitaire peut être satisfait. Jeudi, malgré une météo peu clémente, ils étaient plusieurs dizaines d’étudiants à participer, à la Halle universitaire de Croix-Rouge, à la 6e nocturne blanche de fitness.
« Cette manifestation sportive est l’occasion d’animer la vie étudiante ; elle est destinée principalement à un public féminin. Mais tout le monde peut venir découvrir l’activité, il n’y a pas de niveau requis. Les séances sont animées par deux éducateurs spécialisés », a expliqué Annabel Marx, organisatrice. « On a déjà fait la nuit du volley en octobre, la nuit du badminton… Nous avons 500 étudiants qui pratiquent le fitness. Le sport permet à l’étudiant de rencontrer des étudiants d’autres horizons, d’acquérir des valeurs et de faire l’expérience d’une école de responsabilisation ».
Le rythme était assez trépidant. De 18 heures à minuit, les étudiants ont enchaîné les cours (fit box, body sculpt…)
Etudiante en deuxième année d’histoire, Ludivine les a appréciés : « C’est un moment agréable ; il m’offre la possibilité de décompresser, de penser à autre chose. Avec le fitness, on lutte contre soi-même. » Habituellement, elle en fait le mardi de 18 à 20 heures.
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« NON ce n’est pas encore l’heure des funérailles ! » Il n’a pas manqué de réagir, le doyen de la faculté de droit, Olivier Duperon, en lisant dans nos colonnes un témoignage d’étudiant accablant pour le campus Croix-Rouge (notre édition du 13 janvier).
Le dénommé Thomas, linguiste, avouait sa « déception d’avoir choisi Reims pour étudier », notamment en raison d’un « décor honteux ». Il affirmait même que les étudiants n’étaient pas loin de se mettre « à bouger » pour exprimer leur ras-le-bol.
Est-ce pour prévenir ce possible incendie que le doyen juriste joue les pompiers de service ? Toujours est-il que, même s’il n’est pas directement visé par ces accusations (si Thomas fait des langues, c’est à la fac de lettres, pas à celle de droit), il a souhaité apporter des réponses. Alors c’est vrai, le doyen des juristes veut bien reconnaître que ledit campus critiqué par le jeune linguiste est déjà ancien : les premiers bâtiments doivent remonter à la moitié des années 70, et quelques rares salles posent des problèmes de vétusté, mais elles ne sont plus utilisées.
Tous les amphis et les salles qui servent en revanche, le doyen les juge tout à fait corrects (alors que l’ami Thomas trouve qu’on « caille » parfois dedans). Le doyen admet aussi, tout comme le vice-président Letellier, chargé du patrimoine immobilier (lire par ailleurs), l’existence sur cet espace universitaire de « verrues » comme l’ancienne bibliothèque, qui effectivement forment un décor peu ragoûtant, ce qui donne raison au protestataire.
Mais ça ne doit pas durer. La bibliothèque en question, par exemple, doit être démolie cette année. Et puis, ajoute M. Duperon, « ce campus n’est pas figé, il est en train d’être reconstruit : déjà la faculté de lettres a reçu un bâtiment neuf ; et pour le droit, une réunion a eu lieu il y a un mois à propos d’un bâtiment neuf pour nous (et pour sciences éco, NDLR), dont la construction devrait débuter dans les deux ans. » Les députés confirment que les sous sont prévus pour cette opération (lire par ailleurs).
Ça, c’est pour les bâtiments. Mais pour ce qui se passe à l’intérieur, le doyen n’est pas plus pessimiste, bien au contraire. Il cite plusieurs illustrations du dynamisme de sa boutique, comme une nouvelle formation sur le droit et le vin qui exploite tout bonnement l’image « champagne » de Reims (lire aussi par ailleurs). Quant à l’arrivée de Sciences-Po à la rentrée prochaine, « ça ne me fait pas cauchemarder ! commente-t-il encore ; il y a beaucoup de fantasme autour de ce dossier ; mais en fait, je ne crains pas du tout une concurrence pour la faculté de droit : nous ne visons pas le même public ; je rappelle notamment que la sélection et les enseignements de Science-Po Reims se feront uniquement en anglais… C’est la même chose qu’avec RMS : ça n’a pas du tout coulé la fac ; au contraire, nous développons des partenariats entre nous ».
Et s’il fallait un argument supplémentaire pour encourager le doyen à croire en l’avenir, il y a tout simplement l’évolution des inscrits chez lui : de l’ordre de + 5 % cette année par rapport à la précédente. Pas vraiment un symptôme de mort prochaine, n’en déplaise à Thomas et à ses amis…
Antoine PARDESSUS
Photos Christian LANTENOIS
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Le vice-président de l’Urca chargé du patrimoine, Thierry Letellier, lui aussi, a réagi à notre article sur les « allures de ruines » du campus Croix-Rouge ; lui aussi déplore, bien sûr, la cohabitation sur cet espace d’édifices neufs ou tout récents (l’UFR lettres inauguré il y a un an, la bibliothèque Sorbon…) avec des « verrues » bonnes pour la démolition (l’ancienne bibliothèque, l’ancienne UFR lettres) ; mais il confirme que des travaux sont programmés : ainsi dès cette année, les escaliers d’accès aux amphis des fameuses coquilles « dégradés, peu valorisants », seront retapés.
Plus globalement, le vice-président insiste aussi sur le fait que la rénovation du patrimoine immobilier est forcément une entreprise de longue haleine pour une aussi grosse boutique que l’Urca (260.000 m2 de surface de bâtiments répartis sur cinq villes différentes). On en passe donc par une planification à moyen terme qui fait que « d’ici 15 ans, on aura un campus Croix-Rouge tout neuf ! »
Pas sûr que l’étudiant qui se plaignait dans nos colonnes du décor pas folichon dans lequel il évolue soit encore sur le site en question à cette date-là pour jouir de la rénovation…
A.P.
Il y a les bâtiments, et puis il y a ce qui se passe à l’intérieur. Pour montrer que la faculté de droit, en dépit des problèmes d’immobilier du campus, est loin d’être sur le déclin, le doyen Duperon cite trois exemples de dynamisme : « Premièrement, le colloque international sur la réforme des collectivités territoriales, que nous avons organisé l’année dernière, et qui a été le seul en France de ce type, de pleine actualité avec la suppression de la taxe professionnelle et la réforme des conseils régionaux et généraux ! »
« Deuxièmement, une formation de niveau master internationale sur « le droit et le vin », sous deux formes : en été, une session courte (école d’été) en anglais seulement (nous attendons des élèves des Etats-Unis, d’Australie notamment) ; et à partir de la rentrée 2010, une formation sous format classique sur un an, en français. »
Le troisième exemple, c’est la création à partir d’octobre prochain, d’un institut rémois de droit approfondi ; comme son appellation l’indique, il offrira, aux étudiants locaux, sur la base du volontariat et après sélection, un approfondissement des cours « normaux » ; cet institut sera ouvert de la deuxième année de licence jusqu’à la première année de master. De quoi faire taire les oiseaux de mauvais augure sur l’avenir de l’université rémoise ?
A.P.
Les députés rémois, Catherine Vautrin et Arnaud Robinet, apportent leur contribution au débat sur l’état des bâtiments des facultés, notamment sous la forme de chiffres. Les chiffres en question sont des sous, des gros sous même, puisqu’ils portent sur les subventions ministérielles 2009 en faveur de l’Urca (Université Reims Champagne-Ardenne) : total de 147,2 millions (soit une augmentation de 2,79 millions par rapport à l’année précédente).
A cela s’ajoute le fameux plan de relance de l’économie qui accélère des opérations du contrat de projet Etat-région. Les parlementaires notent en particulier que des moyens sont prévus pour le lancement de la reconstruction de l’UFR (Unité formation et recherche) droit et sciences politiques et économiques de Croix-Rouge (coût 25 millions, dont 11,7 financés par l’Etat).
Une autre partie de l’enveloppe va au Moulin de la Housse (modernisation de la bibliothèque, restructuration du bâtiment 7).
Dans la nuit de vendredi à samedi, les policiers ont reçu un appel selon lequel un homme était séquestré et menacé d’une arme dans un appartement du quartier Croix-Rouge, avenue Bonaparte.
L’appel provenait de la « victime » elle-même, laquelle a rappelé peu de temps après pour signaler qu’elle avait pu se libérer mais qu’elle se trouvait toujours dans l’appartement.
La porte était fermée à clef. Personne n’ouvrait. Les policiers l’ont donc défoncée à coups de bélier. Ils ont trouvé le locataire en compagnie du prétendu séquestré, mais tout allait pour le mieux entre eux deux. Il n’y avait jamais eu de séquestration.
Placés en garde à vue pour « dénonciation d’un délit imaginaire », les deux hommes ont finalement été relâchés dans l’attente des suites de l’enquête. Le prétendu séquestré affirme qu’il n’est pas l’auteur des coups de téléphone.
Un mauvais plaisantin se serait-il fait passer pour lui ? Les investigations se poursuivent.
Quand ils ont vu ce jeune homme de 18 ans pousser une moto de 450 cm3 rue des Savoyards, samedi soir au quartier Croix-Rouge, les policiers ont eu quelques doutes sur la légitime possession de l’engin.
Intuition payante ! La cylindrée avait été volée il y a tout juste un an, le 16 février 2009, lors d’un cambriolage au magasin Eden Moto 51 de Tinqueux, avenue du 29-Août-1944.
Le Rémois a prétendu ne pas être au courant du cambriolage. D’après ses déclarations, la moto lui aurait été prêtée par un copain dont il ne connaît cependant que le prénom… Celui-ci n’a pu être identifié.
Poursuivi en tant que receleur, le jeune homme a été remis en liberté avec une convocation au palais de justice pour un rappel à la loi.
La moto va être restituée au magasin.
![]() Des anciens du Château d’Eau sont venus participer à la fête
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![]() Une scène librement ouverte a permis à de nombreux groupes de s’exprimer.
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Il y a bien longtemps que l’idée lui trottait dans la tête : Salim, animateur de la maison de quartier Croix-Rouge, souhaitait que les vingt ans d’Ethnic’s au château d’eau soient fêtés comme il se doit.
C’est fait : quelques invitations à d’anciens musiciens et à des groupes qui ont fait ici leurs premières armes, et la machine s’est mise en marche, les mails ont volé de ville en ville.
Résultat, samedi 13 février, un rassemblement fort sympathique d’artistes de tout genre, raï, rap, hip hop, … dont le point commun est d’avoir pu émerger grâce à Ethnic’s au temps de sa splendeur, quand on l’appelait « le temple de la musique ».
Ce temps est malheureusement révolu, la structure est passée de douze à trois animateurs, et d’insistants bruits de couloir font craindre une fermeture définitive !
C’est pourquoi une telle démonstration d’utilité publique était judicieuse. Elle a permis aux personnalités, Véronique Marchet et Édouard Baron, représentant le député Arnaud Robinet, les conseillers municipaux Alain Bisteur et Saïda Soumaya Berthelot pour l’équipe municipale et Yves Pringault, directeur Jeunesse de la Maison de quartier Croix-Rouge, de se rendre compte de l’impact d’une telle « pépinière » de talents dans le quartier.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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Si la neige ne tient pas pour s’amuser un peu dehors, sachez que les activités sportives et ludiques mises en place durant les vacances de février se poursuivent encore toute cette semaine avec toute une gamme d’activités gratuites pour les 4-12 ans, par catégorie d’âge.
Toutes ces activités ont d’ailleurs été prises d’assaut la semaine dernière. « On a fait le plein dans les gymnases avec à chaque fois 36 enfants, compte tenu du nombre d’animateurs », témoigne Laetitia Mareigner.
« De plus, en fonction de chaque centre, les enfants ont aussi été emmenés accompagnés au centre équestre, au Cram pour la boxe anglaise et au judo.
A la patinoire Jacques-Barot, ce sont 80 enfants par jour qui ont pu s’initier au patinage et à des sports de glace. » Un petit conseil pratique : bien habiller chaudement ses enfants car il ne fait pas toujours très chaud dans les gymnases.
Dans le bain
Par ailleurs l’opération « J’apprends à nager pendant les vacances » a permis à 75 enfants de s’initier à la natation à la piscine Orgeval et à 26 autres à la piscine du Château d’Eau.
A.M.
Jusqu’à vendredi, poursuite des activités Ludosports pour les 4-11 ans (en deux groupes) encadrées par des animateurs qualifiés. Initiation à de nombreuses activités sportives et ludiques (sports et jeux collectifs, sports de raquettes, sports d’opposition, sports de glace…).
Le matin de 10 h 30 à midi : au gymnase Léo-Borgniet, 4, rue Raoul-Dufy (Croix-Rouge) ; au gymnase Barbusse, rue Henri-Barbusse (quartier Cernay) ; au gymnase Desbureaux, rue de Florence (quartier Neufchâtel).
L’après-midi de 14 heures à 16 h 30 à la patinoire Jacques-Barot, avenue Mauriac (quartier Croix-Rouge) : mini-glace, initiation patinage. Fermée le mercredi.
Le matin de 9 h 30 à midi au gymnase Léo-Borgniet, 4, rue Raoul-Dufy (quartier Croix-Rouge) ; au gymnase Desbureaux, rue de Florence ; au gymanse François-Legros, avenue Kennedy (quartier Croix-Rouge) : initiation au patinage, roller, roller hockey ; au gymnase Barbusse, rue Henri-Barbusse (quartier Cernay).
L’après-midi de 14 heures à 16 h 30 au gymnase Courcelles, 75, rue du Mont d’Arène ; au gymnase Europe, avenue de l’Europe (quartier Europe) ; au gymnase Gallieni, rue Gallieni ; au gymnase Vasco-de-Gama, 10, boulevard Vasco-de-Gama ; à la patinoire Jacques-Barot, avenue François-Mauriac : initiation au patinage, matches de hockey et balai ballon. Fermés le mercredi.
Une tenue de sport adaptée à la saison et des gants sont obligatoires pour la patinoire. Les patins à glace sont fournis à partir de la taille 23. Apporter une paire de chaussures de sport à mettre uniquement une fois dans le gymnase.
Pour s’inscrire, numéro vert : 08.00.50.69.56 (appel gratuit depuis un poste fixe). Avec les maisons de quartier
Au gymnase Roland-Bourgoin, avenue François-Mauriac le mardi 16 février de 10 heures à midi pour les 9-12 ans et de 14 à 16 heures pour les plus de 12 ans et le mercredi 17 février uniquement le matin de 10 heures à midi pour les 9-12 ans. Prévoir des baskets propres.
En liaison avec le Reims champagne hockey à la patinoire Barot pour les 7-12 ans grarçons et filles. Approche ludique, exercice de découverte, pré-collectif, jeux de tir et d’adresse , mini tournoi, démonstration.
Lundi 15, mardi 16, mercredi 17 et jeudi 18 février de 9 h 30 à 11 h 30.
Renseignements auprès du secrétariat de votre maison de quartier ou par mail : pole.sports@maisondequartier-reims.fr
Jusqu’à vendredi des cours gratuits permettent aux enfants de 9 à 11 ans qui ne savent pas nager de se familiariser et débuter l’apprentissage de la natation.
S’inscrire dans la piscine de votre choix :Louvois, 1 boulevard des Phéniciens - 03.26.82.29.39 -louvois@rems.fr ; Château d’Eau, 12 allée des Landais - 03.26.86.18.38-chateaudeau@rems.fr et Orgeval, 25 rue Raymond Poincaré - 03.26.77.49.60 - orgeval@rems.fr.
Nombre de places limité. Et aussi http://backoffice.lunion.presse.fr/...
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Les Expositions
Du 16 février au 9 mars. A l’hôtel de ville (salle des fêtes) « Femmes en résistance », exposition de Pierre-Yves Ginet, photojournaliste, diffusé par l’agence Rapho sur les 17 reportages réalisés entre 1997 et 2007. Ouvert les mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis de 10 heures à midi et de 13 à 18 heures. Dimanche 28 février et 7 mars de 14 à 17 heures. Visites guidées pour les groupes scolaires et les associations par Pierre-Yves Ginet les 24, 25, 26 février, 2 et 3 mars. Sur inscription au 03.26.35.60.97.
Du 16 février au 4 avril. A la médiathèque Jean-Falala, 2, rue des Fuseliers : « Darfour, le sacrifice des femmes » de Pierre-Yves Ginet.
Du 16 février au 3 avril. A la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar « caravanières du Maroc face à la Moudawana » de Pierre-Yves Ginet.
Du 16 février au 3 avril. A la médiathèque Zola, 2, rue de la Neuvillette : « Grandes résistantes contemporaines » de Pierre-Yves Ginet.
Du 16 février au 3 avril. A la Villa Douce, 9, boulevard de la Paix : « Les nonnes tibétaines : un combat pour la liberté » de Pierre-Yves Ginet. Entrée gratuite sur réservation au 03.26.91.84.15.
Après-midi de l’égalité
Samedi 6 mars à la médiathèque Falala, un programme organisé par les Désobéissantes et le groupe rémois les Maracasse pieds.
À 14 h 30, documentaire : « Bienvenue dans la vraie vie des femmes ». À 17 heures, conférence de Nathalie Rubel : « Une autre approche de l’égalité sexuelle : la désexuation de l’état civil ».
À 19 h 30, vernissage de l’exposition de Corinne Thévenet accompagné de Slam Tribu. Rendez-vous manqué, court métrage d’Audrey Lekjoie Larnaudie, réalisatrice rémoise. Le quizz féministe des désobéissant-es d’après le rapport de Reine Prat sur la place des femmes dans la culture. À 20 h 30, concert des Maracasse pieds.
Samedi 13 mars à la salle Jean-Pierre-Miquel, programme organisé par l’association Ex æquo, centre lesbiennes gays bisexuels transexuels de Reims. À 17 heures, « Etre lesbienne en Champagne-Ardenne, ce qu’elles en pensent » (table ronde). Avec la réalisatrice Stéphanie Arc. A 19 heures, dédicace de l’ouvrage Oceanerosemarie, la lesbienne invisible (one woman show). Entrée : 5 € adhérents Ex æquo, 8 € non adhérents. À 22 h 30, soirée mix à parité avec 2 DJ : un homme, une femme, Elektrofreak et Hanna Zint.
Pièces de théâtre
Le jeudi 11 et le vendredi 12 mars à la salle Jean-Pierre-Miquel, 1, rue Eugène-Wiet. « Louise Michel » sur une mise en scène de Marie Ruggeri. Dans son spectacle, à partir de la correspondance et des mémoires de Louise Michel, la comédienne rémoise donne deux visions de la femme active qu’était Louise Michel : la femme et la révolutionnaire. À 14 h 30 pour les scolaires et 20 h 30 tout public. Entrée gratuite sur inscription au 03.26.35.60.97.
Le lundi 8 mars à 19 h30, à la salle Jean-Pierre-Miquel, un groupe de jeunes volontaires d’Unis cités présentent des saynètes sur le thème des stéréotypes du sexisme avec le concours de Virginie Ansara, membre de la troupe rémoise Tavekaetla. Entrée gratuite. Tables rondes de l’égalité
Jeudi 18 mars. De 18 à 20 heures à l’hôtel de ville : « Mixité femmes/hommes : modes d’emplois », une conférence en collaboration avec la délégation municipale de lutte contre les discriminations, l’Afpa et le comité économique de prévention des discriminations dans les ressources humaines.
Mercredi 24 mars. De 17 h 30 à 20 heures à l’hôtel de ville : genre et développement durable : une approche de l’égalité femmes/hommes.
Projection-débat
Vendredi 19 mars. A 17 heures à la médiathèque Croix-Rouge : « Les droits des femmes au Maroc » organisée avec la maison de quartier Croix-Rouge avec la ville. Projection du documentaire : « Je voudrais vous raconter » de Dalila Ennadre, 2005. Débat en présence de la réalisatrice Dalila Ennadre et de Zahra Zaoui, juriste marocaine.
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Et de cinq ! Le Reims BF a signé sa cinquième victoire consécutive samedi dans la salle rennaise (68-77), équilibrant du coup son bilan 2009-2010.
Les Rémoises ont bénéficié de circonstances favorables puisque les deux principaux dangers rennais ont dû déclarer forfait. « Pour Yvette (Assilamehou), on s’en doutait », reconnaît Philippe Sauret. « On a été surpris par l’absence d’Evtoukhovitch. Tout notre travail de préparation est tombé à l’eau ».
On n’affronte pas une formation s’appuyant sur son internationale croate comme une équipe dont les principaux atouts sont la jeunesse et l’enthousiasme. « On n’a pas attaqué le match par le bon bout et on s’est rapidement trouvé mené 5-0 ».
« Hausser notre intensité défensive »
Depuis le début de l’année, le RBF dispose d’un atout supplémentaire : un groupe de neuf joueuses pouvant à tout moment apporter sa pierre à l’édifice.
Samedi, c’est en première mi-temps qu’est venue l’éclaircie. « Jenny (Fouasseau), Magali (Mendy) et Lyckha (Sy) ont donné un nouveau souffle à l’équipe », souligne Sauret. Les tirs à longue distance, l’agressivité défensive de ces trois éléments sortis du banc ont permis aux Marnaises d’inverser la tendance et de virer à mi-parcours avec une confortable avance de dix points (27-37).
Pour autant, l’affaire n’était pas dans le sac. Pas encore. La faute à un nouveau mauvais départ lors de la seconde période. « Il faut hausser notre intensité défensive dans ces moments là ». Face à des Bretonnes jouant leur va-tout, les Rémoises gardèrent leur sang-froid. Leur sérénité et l’efficacité de leurs leaders, Manon Sinico puis Zuzana Gujaraïdze et Fatou Dieng à la mène firent le reste lors du dernier quart (53-53, 30e puis 57-64, 35e).
Seul petit regret de Philippe Sauret : que sa troupe n’ait pas repris le point-average (- 10 à l’aller) pour deux points. « Aujourd’hui, l’important, c’est que l’équipe se soit mise en marche », tempère-t-il.
Toujours aussi prudent, le technicien rémois ne veut pas regarder le classement. Ou alors pour s’assurer que le danger de la relégation est écarté. « Avant de regarder au-dessus, il faudra réaliser quelques exploits ».
La venue, samedi, du leader Charleville - « Qui n’a jamais gagné en championnat à Reims », dixit Philippe Sauret -, samedi et le déplacement à Illkirch-Graffenstaden (3e) quinze jours plus tard arrivent donc à point nommé.
Yves DOGUÉ
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Les championnats de France des régions se déroulent à Ceyrat à partir de demain.
Dans le Puy-de-Dôme, les Champardennais partiront avec des ambitions très mesurées. Gilles Forzy, le conseiller technique, place beaucoup d’espoirs dans les minimes garçons, en lice de demain à jeudi.
Clément Chobeau et ses copains espèrent atteindre les quarts de finale, c’est-à-dire être dans les huit meilleures de France. Les minimes filles seront là pour apprendre sans pression.
De vendredi à dimanche, les cadets seront aussi confrontés à forte partie. Collectivement, il leur sera dur de sortir leur épingle du jeu. Individuellement en revanche, il y a des points à prendre car Louis Audoin and co seront souvent en perf. La Ligue n’a pas engagé de cadettes.
EFFECTIFS.
Minimes filles : Marion Piétrement (Eurville-Bienville), Manon Songis (ASC Châlons), Mélissa Grimblot (Charleville), Laurie Vautrelle (Epernay).
Minimes garçons : Clément Chobeau et Alexandre Sebbag (ASC Châlons), Mathieu Triquenot (ORTT), Guillaume Amillet (Le Mesnil-sur-Oger).
Cadets : Louis Audoin (ASC Châlons), Simon Pautras (Troyes), Thibaut Gomez (Eurville-Bienville), Baptiste Vernel (Revin).
Deux jeunes Rémois ont été placés en garde à vue hier matin, pour des dégradations perpétrées au cours de la nuit de samedi à dimanche, rue de Pargny, dans le quartier Croix-Rouge à Reims.
Accompagnés d’une amie, ils ont d’abord provoqué des dégâts sur une porte d’entrée avant d’abîmer un rétroviseur. Ils ont été interpellés au moment où ils s’emparaient d’une antenne de voiture.
Mis en cause par la jeune fille, les deux Rémois nient toute implication dans ces faits. De son côté, la jeune fille minimise son rôle dans ces dégradations.
L’enquête se poursuit.
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Une litanie d’associations bien pensantes, telles que le Collectif antifasciste, l’Association des travailleurs maghrébins de France, Association France Palestine Solidarité, Bellaciao et une rafale d’autres que nous ne citerons pas, lance spontanément un mouvement international dont le moment fort des jours à venir sera « La journée sans immigrés - 24 heures sans nous » du 1er mars…
Tout ce beau monde stigmatise le racisme et la xénophobie dont se rendraient coupables les Français et l’Etat à l’endroit des « immigrés » lesquels sont tous tant qu’ils sont « une richesse, une force économique et culturelle… ».
C’est bien mignon, ça, mais il faut bien admettre que le racisme et la xénophobie sont malheureusement avec la bêtise et l’ignorance les tares les plus répandues au monde et que parmi les promoteurs de ce mouvement qui fait l’amalgame entre immigrants légaux, descendants d’immigrés et immigrés clandestins et donc illégaux, on trouve ses gens qui se font les avocats de mouvements aussi racistes, fascistes et obscurantistes que le Hamas, le Hezbollah ou encore le gouvernement du nazillon Amaninedjab. On ne voit guère ces gens-là manifester contre le Hamas lorsqu’il exécute des Palestiniens du Fatah, ou d’autres, le Hezbollah lorsqu’il assassine ses opposants pour le compte de la Syrie, de l’Iran lorsqu’il liquide ses populations au nom des Mollahs ou d’Allah… Donc pour dire tout le bien qu’ils pensent de la France et de ses citoyens, les organisateurs au nombre desquels, à Reims, on retrouve le camarade Ali Aissaoui, appellent tous ceux qui sont en phase avec eux, à « cesser de consommer et / ou de travailler le 1er mars 2010… » Soutiens annoncés du truc, la CGT, le Parti Communiste (pas officiellement), la Ligue des Droits de l’Homme…
Compte tenu de la période, il est difficile de ne pas voir là-dedans une manip électoraliste. De fait, dans le manifeste du mouvement, il est écrit sans ambiguïté : « La stratégie consiste donc au vu des prochaines échéances électorales de faire pression sur les têtes de liste pour qu’ils se déterminent politiquement dans ce débat sur la politique de l’immigration, l’entrée et le séjour des étrangers, les sans papiers… »
![]() Manon Sinico a bien « rentabilisé » ses 25 minutes de jeu. Ses 18 points ont permis aux Rémoises de signer leur cinquième victoire de suite.
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Privées de leur capitaine Yvettte Assilaméhou et de l’intérieure Miljana Evtoukhovitch, les Rennaises se sont bien battues mais n’ont pu éviter la défaite contre une solide formation rémoise.
Après un début de match en fanfare pour des locales actives sur tous les fronts et efficaces sur jeu rapide, elles péchaient par excès de zèle et se précipitaient sur de nombreuses actions. Leur agressivité en défense ne connaissait heureusement pas de temps mort et les Rémoises rencontraient les pires difficultés à trouver le chemin des paniers. Bien en place sur les lignes de passe, les locales interceptaient ainsi plusieurs ballons qui, s’ils ne permettaient pas de rajouter à chaque fois deux points au compteur, avaient le mérite de conforter les Rennaises dans leurs efforts défensifs (9-4, 6e). Les Marnaises trouvaient peu à peu des solutions en attaque sur pénétration, mais également derrière la ligne des 6,25 m avec Fouasseau.
Sous l’impulsion de Sy, bien placée dans la raquette, elles reprenaient l’avantage face à des locales qui enchaînaient les mauvais choix offensifs et se relâchaient en défense et au rebond. Reims accélérait alors nettement le tempo et infligeait un 13-0 à des Rennaises complètement dépassées par le rythme imposé par leurs adversaires (18-33, 15e).
Les Bretonnes retrouvaient quelques couleurs avant la pause qu’elles atteignaient avec un passif de 10 points. Elles confirmaient leurs meilleures dispositions au retour des vestiaires et se montraient plus dangereuses en attaque à l’image de Samson très adroite à mi-distance. Lancées par Kevorkian, elles trouvaient également de belles opportunités sur jeu rapide et les Rémoises, déstabilisées par ce retour en force des locales, voyaient leurs adversaires recoller en milieu de troisième période (43-43, 26e).
La zone locale perturbait des visiteuses qui avaient de plus en plus de mal à trouver de bonnes positions. Seules Sinico et Gujaraïdze permettaient alors aux leurs de faire jeu égal avec les Rennaises.
La rencontre s’équilibrait dans le dernier quart, chaque formation prenant l’avantage à tour de rôle sans réussir à faire réellement le break (57-59, 34e). Leclair se mettait en évidence pour les locales, mais Reims profitait de chaque erreur défensive rennaise pour, peu à peu, reprendre le meilleur (63-67, 39e). Les locales craquaient sur la fin et voyaient, malgré toutes leurs tentatives pour inverser la tendance, s’envoler la victoire.
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Depuis un an, Jérôme Kleinau a sérieusement progressé. Les séances de travail technique et musculaire de Sébastien et Dominique Patigny portent leurs fruits.
Résultat, sur le Trophée du Vignoble qui fait escale aujourd’hui au TT Bouzy-Ambonnay, le Mesneusien, classé 12, figure sur le podium du général provisoire de deux catégories : le tableau limité à 12 et celui à 14.
Avec en prime une victoire à Plivot le 15 novembre (contre Maxence Peltier, ORTT) et trois finales sur les deux derniers tournois (ASPTT Reims et Mareuil-sur-Aÿ).
Une régularité qui ferait plaisir sans doute s’il n’y avait pas deux ogres sur sa route. Gilles Cateau (Epernay) a plié le lot limité à 12 et Maxime Merle (Les Mesneux) en a fait de même chez les 14. « Ils sont plus forts que moi. Je ne fais pas de complexe mais ils ont un truc en plus », admet le collégien à Saint-Michel qui a pourtant battu son copain de l’ASC Les Mesneux en demi-finale à Mareuil. Signe qu’il n’est pas loin des meilleurs et que son espoir d’être classé 14 en juin n’est pas déraisonnable.
Pour construire ses parcours, Jérôme use de ses tops de coup droit et surtout de revers. « C’est mon point fort. En revanche, il faut que je travaille mes remises de services. Je donne trop de points », avoue celui qui espère quand même encore accrocher une victoire. Aujourd’hui à Bouzy ou lors de la grande finale à Vertus le 11 avril.
Ph.L.
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SÛR que secrètement, Philippe Sauret et ses joueuses rêvent d’accueillir, dans huit jours, leurs voisines et leaders de la division de Charleville, auréolés d’une belle série de cinq victoires consécutives. Mais avant d’en arriver là, Zuzana Gujaraïdze et ses camarades vont devoir bonifier leur déplacement à Rennes où les attend une certaine Yvette Assilamehou, une ancienne de la maison jacquiste et option offensive n° 2 des Bretonnes.
Tout le monde, en N1, sait désormais que le RBF d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui d’hier.
La troupe de Philippe Sauret ne doit plus miser sur l’effet de surprise mais sur des qualités techniques et surtout sur une défense rigoureuse et engagée. « Sans un rebond de qualité, pas de salut », a coutume d’avancer le coach rémois.
Ce soir, Gujaraïdze, Herrscher et Cie auront à contrôler une sacrée cliente en la personne d’Evtoukhovitch (1,92 m) qui prend un malin plaisir, samedi après samedi, à faire des misères à ses rivales (8,9 rebonds dont 3 offensifs - 14,8 pts).
L’internationale croate ne sera pas la seule à surveiller. Rennes aligne un groupe homogène, expérimenté à la mène (Kevorkian) et à l’intérieur (Evtoukhovitch) avec neuf éléments à 5,5 pts et plus, sept entre 6 et 10 points !
A moins d’être devin, difficile de cerner le danger. Il faudra s’adapter et vite. Les Rémoises en sont capables. Elles possèdent, en tout cas, les atouts pour contrarier leurs hôtes.
« Il faudra endiguer leur jeu rapide et donc assurer notre repli défensif », ajoute le technicien rémois qui sait que le test de ce soir sera significatif face à un groupe ayant le potentiel pour fréquenter le Top 4.
« Leurs points faibles peuvent être l’inexpérience des jeunes provenant de l’Insep ainsi qu’une certaine difficulté à s’exprimer derrière la ligne des trois points (30,5 %). Cela peut nous permettre de varier nos défenses ».
Seul point noir avant le déplacement, le genou de Jenny Fouasseau, à l’arrêt trois jours cette semaine, et qui décidera sur place si elle peut participer à cette rencontre.
Yves DOGUÉ
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SEULEMENT revenu à la tête du Reims BF depuis le début de l’année, Philippe Sauret a néanmoins eu l’occasion de superviser Charleville et Le Hainaut durant la phase aller. L’entraîneur ardennais de l’équipe champenoise s’est ainsi prêté au jeu des comparaisons en pronostiquant un succès de dix à quinze points des Flammes carolos.
« Charleville a accumulé l’expérience des saisons précédentes. Les dirigeants n’ont pas renouvelé les erreurs de casting du passé. Le club a toutes les cartes en main pour atteindre l’objectif fixé. A l’image de sa victoire à Lyon, il possède la part de chance nécessaire à un futur champion. Souvent, la manière importe moins que le résultat.
En dépit de son budget, Le Hainaut a peut-être d’autres priorités que la remontée immédiate. Intrinsèquement, il n’y a pas photo entre les deux équipes. Les visiteuses ne sont plus en position de favorites.
Le seul danger pour la formation ardennaise sera de résister à la pression. »
« Les Flammes carolos comptent à la fois davantage de verticalité et de mobilité à l’intérieur, à l’image de Sarra Ouerghi.
Ensuite, Romuald Yernaux a effectué un bon choix en permettant à Amel Bouderra d’exprimer toutes ses qualités. En tant que meneuse titulaire, elle compense sa petite taille par sa vivacité.
Le Hainaut ne dispose pas des mêmes possibilités physiques. Corinne Bénintendi possède certes une meneuse d’expérience, mais son shoot extérieur peut être assez facilement annihilé. A contrario, Charleville, qui bénéficie d’un banc plus étoffé, est également plus efficace à trois points grâce à l’adresse de ses ailières. »
« Il existe aujourd’hui deux points d’écart au classement. Si l’équipe ardennaise gagne, elle aura réalisé un grand pas vers l’accession en Ligue. Il lui faudra la valider la semaine prochaine à Reims (rires). Or, je ne suis pas sûr que le FCBA se soit déjà imposé à René-Tys.
Quand on vise la montée, il faut se calquer sur ses adversaires directs. Avec un succès, associé à un panier-average favorable, Charleville compterait quatre victoires d’avance. Je ne pense pas qu’il lâchera le morceau.
Je ne crois pas non plus à un éventuel avantage psychologique du Hainaut en raison de son succès du match aller, car il manquait ce jour-là des joueuses essentielles à Romuald Yernaux. Même si les dauphines n’auront rien à perdre, le projet de construction développé à Charleville est désormais prêt à aboutir.
La logique voudrait que le leader s’impose de dix à quinze points, quand bien même je ne pense pas que le Hainaut s’effondrera. »
Recueilli par Cédric GOURE
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Les rapaces de Reims retrouvent le championnat demain, à l’occasion de la 10e journée après trois longues semaines de trêve.
Cinquièmes mais un match en retard, les hommes de Laurent Lexcellent se rendent chez la lanterne rouge, les Diables de Troyes.
Bien que derniers, les joueurs de l’Aube se sont révélés à chaque rencontre de vaillants adversaires, et les Rémois devront disputer un match sérieux et appliqué s’ils veulent sortir vainqueurs de cette rencontre aux allures de traquenard.
De plus, l’effectif du RHR devrait être quelque peu remanié en cette période de vacances d’hiver. Louis Haas absent, les jeunes Hugo Garcia et Alan Ludig seront du voyage pour garder la cage marnaise.
Pour sa deuxième apparition consécutive dans le groupe, Clément Bretéché remplacera quant à lui l’arrière Marc Thiébaut avec comme objectif de confirmer sa bonne première sortie la journée précédente face à Viry.
DEMAIN, 20 HEURES, A TROYES
REIMS RHR : Garcia, Ludig ; Tarte, Duplant, Lexcellent, Godefroy, Maujean, Bretéché, Lhoste, Capitaine, Rivard, Fayault, Morel, Rogé, Marsault.
10e journée : Moreuil - Viry-Châtillon, Troyes - REIMS RHR, Tours - Pont-de-Metz, Paris XIII - La Chapelle.
1. Paris XIII 22 pts ; 2. Moreuil 17 ; 3. Tours 16 ; 4. Viry-Châtillon 14 ; 5. REIMS RHR 13 ; 6. La Chapelle 7 ; 7. Pont-de-Metz 6 ; 8. Troyes 3.
QUESTIONS À… Christian Enault, président du Collectif de lutte contre les exclusions
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A l’origine, votre association se consacrait aux questions du logement, avant d’englober toutes les problématiques liées à l’exclusion. Quel est votre regard sur la situation sociale à Reims ?
Tout d’abord, il y a une réelle urgence. Tous les acteurs qui travaillent dans le champ social et de la solidarité expriment leur inquiétude face à une situation sans précédent.
La Ville de Reims compte faire de ce problème sa grande priorité pour 2010…
La Ville est la première architecture politique pour les personnes, la plus proche des Rémois. C’est aussi elle qui est le plus à même de cerner les attentes, les situations d’urgence. Il est vrai que depuis quelques mois des choses concrètes ont été instituées et vont vraiment dans le sens d’une protection des personnes fragiles. C’est le cas notamment du “Reste à Vivre” ou du Droit universel de soutien instauré par la Ville. Il s’agit vraiment d’un acte concret et efficace qui dénote d’une réelle volonté politique.
Autre point positif, les modalités d’accession au logement deviennent plus lisibles. Les bailleurs sociaux changent leurs modalités d’attribution, notamment Reims Habitat, qui a fait d’énormes efforts dans ce domaine. Avant, le dossier des personnes qui avaient des arriérés de loyers impayés ne pouvaient plus prétendre à autre logement. Aujourd’hui c’est possible, à condition de suivre un plan d’apurement. On voit aussi que la part du logement très social, dans le cadre de la Rénovation urbaine, s’est maintenue à un bon niveau.
On va donc dans le bon sens…
On ne part pas de rien non plus. A Reims, il y a toujours eu cette culture de l’aide aux personnes les plus fragiles. Des choses importantes ont été faites, beaucoup reste à faire. Car pour les personnes en situation de précarité l’urgence c’est demain, pas dans un an. C’est pour cela que nous serons très attentifs au rythme des réalisations.
CONSEIL MUNICIPAL : Geneviève Kaczowka, nouvelle élue
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Native du Lot, habitant Reims depuis 20 ans où elle a occupé successivement des fonctions aux greffes du Tribunal de Grande Instance et Tribunal d’instance, Geneviève Kaczowka est entrée au Conseil Municipal le 25 janvier dernier à la suite de la démission de Sarah Ouaja-Ok pour raisons personnelles*. Geneviève Kaczowka siégera notamment au sein de la Commission logement de la Délégation de la Politique de la Ville. Engagée depuis longtemps au service des autres, la nouvelle élue est ainsi Présidente de l’association de locataires "Les Polygones", Vice-présidente départementale de l’AFOC Marne, association de défense des consommateurs et Vice-présidente de l’association des Retraités de Force Ouvrière à Reims. Elle vient également de fonder le GADL, Groupement des associations de défense des locataires « La défense des locataires est mon cheval de bataille depuis des années. Tout le monde devrait avoir un toit ».
Le GADL regroupe sept associations de défense des locataires afin de permettre la mise en place de relations et de prestations identiques de la part des trois bailleurs sociaux (Plurihabitat l’Effort Rémois, Foyer Rémois et Reims Habitat). Avant d’entrer au Conseil Municipal, Geneviève Kaczowka, qui était également membre du collectif du Conseil de quartier Université-Croix-Rouge et Val de Murigny, explique son engagement : « Quand je suis arrivée à Reims, j’ai obtenu un logement à Croix-Rouge. En qualité de locataire, je recevais des factures de loyers et je me suis rendu compte que les factures ne correspondaient pas aux services rendus. Avec deux amies du quartier, nous avons souhaité une plus grande transparence de la part des bailleurs sociaux. Isolément, les locataires ne sont pas entendus. C’est comme cela que nous avons fondé l’association "Les Polygones". Cela a abouti, entre autres, à l’installation de compteurs d’eau individuels et, pour la sécurité, à celle de portes blindées et nous avons, depuis, un regard sur les charges locatives, ainsi que le contrôle des prestations. De fil en aiguille, par le biais de relations de travail, j’ai été sollicitée pour prendre d’autres responsabilités. J’ai souhaité aider les gens qui ne pouvaient pas se défendre eux-mêmes parce qu’ils ne connaissaient pas bien la langue, parce qu’ils n’ont pas fait d’études et parce qu’ils n’osent pas s’exprimer. Or, nous avons tous les mêmes droits dans la société » ?
A. C.
* La Délégation de Sarah Ouaja-Ok, "Culture et Patrimoine", a été répartie auprès de plusieurs adjoints en sus de leurs actuelles délégations. Serge Pugeault prend en charge la Délégation Culture et Jacques Cohen, la Délégation Patrimoine. De son côté, Jacques Meyer, prend en charge la Délégation Enseignement Supérieur qui incombait à Serge Pugeault.
Le Renouvellement urbain : une chance pour l’emploi
La loi impose qu’un minimum de 5 % des heures travaillées sur les chantiers de renouvellement urbain soient consacrées à des demandeurs d’emploi vivant en zone urbaine sensible. « En 2008, à notre arrivée, nous étions très en dessous des 5 % imposés par la loi. Nous avons alors mobilisé l’ensemble des acteurs et noué de nouveaux partenariats avec les structures d’insertion. En 2009, nous avons consacré près de 10 % des heures travaillées aux demandeurs d’emploi. Nous comptons faire encore mieux en 2010, car cette clause d’insertion de l ’ANRU constitue un élément structurant les solidarités dans la Ville », conclut Eric Quénard.
Le sport est un facteur du Vivre Ensemble. Mise en gratuité de certains équipements sportifs, les dispositifs d’initiation au sport dans les quartiers se sont multipliés depuis deux ans. Ainsi, durant les étés 2008 et 2009, les enfants des Quartiers Croix-Rouge et Orgeval ont pu prendre part, gratuitement, à des activités sportives et nautiques à proximité des piscines Thiolettes et Château-d’Eau. Le dispositif apprendre à nager a été élargi et rendu gratuit cette année. En marge des grandes manifestations sportives rémoises, telles que RATJ ou le Meeting d’athlétisme, des initiatives ont été portées à l’attention des jeunes ou des demandeurs d’emploi. Enfin, la thématique de la pratique physique en famille va être la problématique centrale des Samedis du sport, organisés une fois par mois à compter du mois de mars.
Biennale de l’égalité Femmes / Hommes : UNE PREMIÈRE ÉDITION PORTÉE PAR UN ESPRIT PARTENAIRE
La toute première Biennale de l’égalité Femmes / Hommes de Reims est organisée par la Ville de Reims, fédérant un ensemble de partenaires :
Association des Maisons de Quartier de Reims / Maison de Quartier Croix Rouge / Maison de Quartier Jean Jaurès-Tunisie / Maison de Quartier Trois Piliers / Médiathèque Jean Falala / Médiathèque Croix-Rouge / Médiathèque Laon-Zola / I.R.T.S. Champagne-Ardenne / Université de Reims Champagne-Ardenne / Lycée Colbert / Lycée Europe /Lycée Jean XXIII / Lycée Joliot Curie / Lycée Yser / DR ACSE / Chambre de Commerce et d’Industrie / Association Régionale Information, Formation et Orientation (ARIFOR) / Uni-Cités / CIDFF de la Marne / Les Désobéissant-e-s / Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF) / Compagnie TAVEKAET’LA / Les Maracasses’pied / Ex Aequo / ATD Quart Monde / Femmes et Mathématiques / L’Association Culturelle et Sociale Israélite de Reims / Ensemble pour Elles / Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles / Collectif des “Parties civiles pour le Rwanda” / Caisse d’Epargne / Comédie de Reims / DRDFE 51 (Direction Régionale Droits des Femmes et Egalité).
• Villa Douce, siège de l’Université de Reims Champagne-Ardenne : “Les nonnes tibétaines, un combat pour la liberté”
Même si elles sont moins nombreuses que les moines, au Tibet occupé, les nonnes inquiètent tout autant les militaires chinois. Pas un couvent qui ne soit le foyer d’une manifestation pour la liberté…
Virginie Ansara
D’autres initiatives sont en cours de programmation, dont une conférence portant sur les Femmes et le développement territorial, en collaboration avec la Direction du Développement Durable de la Ville de Reims, des lectures de contes pour les enfants dans les médiathèques afin d’aborder la question des rapports entre filles et garçons, des lectures de lettres de Julie de Lespinasse à la Villa Douce le 9 mars, des événements liés à l’égalité entre les femmes et les hommes à la Maison de quartier Jean Jaurès. Une conférence sur le Code de la Famille au Maroc se prépare à la Maison de quartier Croix-Rouge en partenariat avec la Médiathèque de son quartier ? J.-P. M.
> Le programme complet de la Biennale sera disponible et largement diffusé à compter de mi-février.
SPECTACLE
Le 16 janvier dernier, 33 formations de danse venues des quatre coins de la France ont pris part à la battle de danse organisée par le collectif Footzbeul, une association rémoise de promotion de la culture Hip Hop. Les “Battle”, compétitions de Break dance, sont une des composantes de la culture Hip Hop. Pendant quatre heures, dans un gymnase du quartier Croix- Rouge, les formations ont, devant un public de 600 personnes, enchaîné les prestations de haut niveau. Depuis trois ans, cet évènement initié par l’association Footzbeul, les Maisons de quartier de Reims et la Ville, commence à se faire une place de choix parmi les grands rendez-vous de cet art à part entière.
VACANCES SCOLAIRES : Ludosport reprend du service en février
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Le matin, de 10 h 30 à 12 h, dans les gymnases Léo Borgniet, 4, rue Raoul Dufy (Croix-Rouge), gymnase Barbusse, rue Henri Barbusse (Cernay), gymnase Desbureaux, rue de Florence (Neufchatel). L’après-midi, de 14 h à 15h30, patinoire Barot, avenue François-Mauriac.
Le matin, de 9 h 30 à 12 h, dans les gymnases Léo Borgniet, 4, rue Raoul Dufy (Croix-Rouge), gymnase Barbusse, rue Henri Barbusse (Cernay), gymnase Desbureaux, rue de Florence (Neufchatel), gymnase François-Legros. L’après-midi, de 14 h à 16h30. Gymnases, Courcelles, Europe, Gallieni, Vasco de Gama, Patinoire Jacques-Barrot.
Pour participer aux activités du dispositif, les responsables légaux des enfants devront remplir une fiche d’autorisation parentale. Possibilité de se rendre directement sur les différents lieux du dispositif. Attention le nombre de places est limité selon le type d’activité proposé.
> Plus de Renseignements au numéro Vert (gratuit depuis un poste fixe) au 0800506956.
QUARTIER CROIX-ROUGE HAUTS DE MURIGNY
L’antenne mobile de la Mairie est à votre service le mardi de 15 h40 à 17 h rue Passe Demoiselles face au n° 10 et le mercredi de 9 h à 11 h30 sur le Marché Croix du Sud.
Contact : 0616392102.
Il a lieu le samedi, rue Pierre Taittinger (parking municipal) de 6 h à 13 h.
C’est en partenariat avec les acteurs de l’insertion professionnelle* que la Médiathèque Croix-Rouge, à travers le secteur Emploi-Formation, propose tout au long de cette année la découverte de corps de métiers.
Lors de ces rencontres, au sein d’un équipement de proximité, le public est à même de s’informer en vue d’une meilleure orientation ou d’une possible reconversion.
Après le premier rendez-vous du 3 février consacré aux métiers du commerce et des services sur le quartier, notez les deux dates à venir à la Médiathèque Croix-Rouge :
mercredi 10 mars 2010, de 14 h à 18 h : les métiers du bâtiment : information sur le contrat de professionnalisation
mercredi 28 avril 2010, de 14 h à 18 h : les métiers du sport et de l’animation : Information sur le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur).
*Partenaires : Association intermédiaire Jobs 51, Association 2 Mains, Point Information Jeunesse de la Maison de quartier Croix-Rouge (La Nacelle et Ethnics), l’Espace métiers de la Maison de l’Emploi, La Mission Locale et le Centre Régional Information Jeunesse.
Le nouveau point d’arrêt sur la ligne Epernay-Reims est un complément idéal aux transports en commun d’aujourd’hui (bus) et de demain (tramway). La halte connecte aussi l’utilisateur du TER à la Gare Champagne-Ardenne TGV en huit minutes. Et trois minutes suffisent pour rejoindre la Gare de Reims. Véritable carrefour et entrée de quartier, le site bénéficiera d’aménagements paysagers affirmant aussi la place du piéton et du vélo.
Pour répondre à vos questions, vous informer sur le projet, l’état d’avancement des travaux, les ambassadeurs du tramway vous accueillent :
65 Esplanade Eisenhower, du lundi au vendredi de 11 h à 19 h. Numéro Vert 0800 10 87 26 du lundi au samedi de 7 h à 20 h.
C’est autour du mois de juin 2010 qu’un café associatif, bar sans alcool, doit voir le jour, dans le voisinage du local de l’association Etoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon Blum.
Instruit depuis deux ans à la demande d’Eric Quénard, 1er Adjoint à la Maire de Reims, le projet apporte une réponse à des besoins de proximité, pour créer du lien social sur un lieu ouvert à tous en incitant les forces vives du quartier à le faire exister. Ce futur équipement marque une innovation dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale tout en accompagnant l’important travail de renouvellement urbain en cours. Actuellement, le local bénéficie de travaux de mise en conformité réalisés par Plurihabitat l’Effort Rémois avant les finitions et la décoration qui feront l’objet d’un chantier piloté par l’association 2 Mains, porteur de l’opération impliquant des publics en insertion. Une décoration extérieure par graff est également envisagée. Sous la conduite de Najim Hocini, elle fera participer des jeunes habitants de Croix-du-Sud.
Nouveau service dans un quartier ouvert et en devenir, le café associatif proposera un concept de restauration rapide et des soirées à thèmes comme de petits concerts ou la retransmission de matches dans le cadre de la Coupe du Monde de football.
C’est la Mairie à proximité de votre domicile. Sur le quartier Croix-Rouge : 1 rue Joliot-Curie, tél. : 03 26 35 60 20. Jours et heures d’ouverture :
le lundi de 14 h à 17h30
du mardi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14h à 17h30
le samedi de 8 h 30 à 12 h.
Médiathèque Croix-Rouge
Un éventail de photographies légendées nous font vivre ces caravanes pour les droits des femmes qui convergent plusieurs fois par an vers une ville ou les douars d’une région pour rencontrer les habitantes.
Dans le cadre de la biennale de l’égalité Reims 2010, organisée par la Ville, sur le thème « Femmes en résistance », la médiathèque Croix-Rouge propose, du 16 février au 31 mars, l’exposition « Les caravanières face à la Moudawana », un reportage photographique de Pierre-Yves Ginet.
Au Maroc, les militantes de la Ligue démocratique pour les droits des femmes sont en première ligne pour défendre les droits des marocaines.
Forte de 13.000 adhérent(e)s, dont nombre d’hommes, la Ligue provoque depuis longtemps le débat sur la situation des femmes marocaines. Ses nombreuses actions de sensibilisation ont été précieuses sur la route qui mena au 10 octobre 2003 : ce jour-là, le roi du Maroc, Mohamed VI, annonçait lui-même la réforme de la Moudawana, le code de la famille, en consacrant le principe d’égalité entre les hommes et les femmes.
De Tanger au Sahara, l’association est renommée pour ses « caravanes pour les droits des femmes », qu’elle organise depuis 2001. Plusieurs fois par an, cent à trois cent membres de la Ligue, femmes et hommes, convergent vers les villes ou les douars d’une région.
Le travail de Pierre-Yves Ginet porte sur les résistances de ces femmes.
Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.
Jusqu’au jeudi 19 février, des cours gratuits permettent aux enfants de 9 à 11 ans qui ne savent pas nager de profiter des vacances pour se familiariser et débuter l’apprentissage de la natation.
inscriptions tous les mardis, mercredis et jeudis de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures à l’accueil de la piscine de votre choix (pas de réservation par téléphone ou internet).
La Ville se réserve le droit de refuser des inscriptions dès lors que les effectifs sont atteints.
Nombre de places limité.
Piscines Louvois, 1, boulevard des Phéniciens, Château d’Eau, 12, allée des Landais et Orgeval, 25, rue Raymond-Poincaré.
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« Let’s go ! » Deux joueurs du Reims Champagne Basket, l’Américain Marqus Ledoux et le Lituanien Zydrunas Stankus, dominent de leur haute stature la cinquantaine d’enfants, très fiers hier d’avoir ces deux professionnels à leurs côtés.
Pour la deuxième année consécutive, les jeunes de l’accueil de loisirs des Maisons de quartier ont la chance d’assister à une séance d’initiation au basket, avec, outre le RCB, le Reims Basket Féminin. « Régulièrement, durant les vacances, nous avons un partenariat avec des clubs rémois, qui viennent, bénévolement, faire découvrir leurs sports aux enfants », explique Sami Smaïli, coordonnateur du Pôle Sports des Maisons de quartier.
Les clubs voient en ces dernières une excellente « courroie de transmission ». « Notre but premier, c’est de faire découvrir notre activité aux jeunes, et - éventuellement - les amener à venir assister à nos rencontres », ajoute Franck Ostré, l’un des entraîneurs. Très satisfait aussi du partenariat, Benjamin Villeger, entraîneur du RBF, rappelle que, dans son club, « tous les enfants et surtout les filles, sont invités à assister gratuitement aux horaires d’entraînement, sans - dans un premier temps - prendre de licence ».
Les enfants sont ravis : « J’aime bien quand ils font des dunks (Ndlr : marquer en s’accrochant à l’arceau). Ils sont balèzes ! » assure le jeune Geoffrey. « C’est un sport collectif, de tactique, où on bouge », apprécie Laura. De futurs espoirs parmi ces débutants ? Qui sait…
La musique n’adoucit pas toujours les mœurs ! Alain, un saxophoniste à la retraite en a fait la démonstration hier au tribunal. Le Rémois, âgé de 68 ans, devait effectivement y répondre d’injures à caractère raciste. Les faits remontent au 8 octobre 2009. Ce jour-là, Alain se rend dans son agence bancaire, la Caisse d’Epargne située dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Il retire de l’argent au distributeur sauf que la machine ne lui délivre aucun reçu. Ni une, ni deux, le client mécontent qui compte bien obtenir une explication se rend directement au guichet. Rachida, une jeune assistante clientèle a bien du mal à lui fournir une explication, ce qui a le don d’attiser la colère du Monsieur. « Le client poussait des hurlements », expliquera-t-elle dans sa déclaration aux policiers. Finalement, excédé, Alain lâche alors « Sale Maghrébine ! Je vais te faire perdre ton emploi ».
Hier, le prévenu n’a pas hésité à contester cette version en édulcorant quelque peu ses propos. Pour Jocelyn Poul, le substitut du procureur : « Au tribunal et lors de son audition, le prévenu semble prendre les choses à la légère. Il a également une attitude très arrogante ». De son côté, Me De Bryune, l’avocate de la Défense explique : « Ce jour-là, mon client était excédé par son voisin, un homme de couleur à qui il reproche de faire beaucoup de bruit. Il était déjà énervé lorsqu’il a lancé ces propos indélicats ».
Me Rance, le conseil de la Partie civile ne l’entend pas de cette oreille : « Les propos étaient particulièrement blessants ». Alain a également dit ce jour-là : « J’en ai marre de voir des blacks et des Arabes dans les banques ». L’avocat évoque un préjudice moral important. « Ma cliente n’était qu’en CDD. Elle a eu peur de perdre son emploi. »
Et de réclamer 1000 € de dommages et intérêts. « Ça va vous faire un peu plus de frais qu’à la banque », s’est aventuré à souligner le président Craighero. Amende, dommages et intérêts confondus, Alain a été condamné à verser la somme de 1 000 €. Depuis, notre Rémois a clôturé son compte à la Caisse d’Epargne.
Il a tout de même été condamné à voir le jugement placardé pendant un mois dans les locaux de son ancienne banque.
C.L.
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100210a
Numéro 7328 du 08 au 14 février 2010.
Roland CALSAC
Vincent CROCHET
David MENNETRET
Sylvie JACQUEMAIN-COURNIL
Christophe PIERRET
15 rue Clovis -51100 REIMS
Tél. +33 (0)3 26 87 71 71
Fax. +33 (0)3 26 47 79 08
ETUDE CLOVIS www.notaires.clovis-reims.fr
Membre GIE pharmétudes
Suivant acte reçu par Maître David MENNETRET. Notaire associé à REIMS (51100), le 27 janvier 2010, enregistré au Pôle Enregistrement S.I.E. de REIMS NORD le 28 janvier 2010, bordereau 2010/109, case n° 2. Monsieur Jean Paul Léon Victor LEMOINE, gérant de société, demeurant à REIMS (51100), 14 rue François Villon.
A apporté à La société dénommée LEMOINE INGENIERIE, société par actions simplifiée en formation, au capital de 140.000,00 4, dont le siège est à REIMS (51100), 33 esplanade Eisenhower.
Un fonds de commerce de coordination d’hygiène et de sécurité, coordination de chantiers, étude et réalisation de travaux, sis et exploité à REIMS (51100), 33 esplanade Eisenhower, lui appartenant, et connu sous le nom commercial "JEAN PAUL LEMOINE" et pour lequel il est immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés de REIMS sous le numéro 408 689 024. Estimé à un montant de 108.849,29 €, et une somme en numéraire de 1.150,71 €, moyennant l’attribution de 5.500 actions.
La société sera propriétaire du fonds à compter du jour où elle aura acquis la personnalité morale par son immatriculation au R.C.S., mais les opérations effectuées depuis le 1e’ février 2010 concernant l’exploitation dudit fonds seront réputées faites pour son compte.
Le présent avis fera l’objet d’une publication au Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales, à compter de laquelle commencera à courir le délai de dix jours imparti aux créanciers de l’apporteur pour déclarer leur créance, au greffe du tribunal de commerce de REIMS.
82541 Pour unique insertion : Le président.
Roland CALSAC
Vincent CROCHET
David MENNETRET
Sylvie JACQUEMAIN-COURNIL
Christophe PIERRET
15 rue Clovis -51100 REIMS
Tél. +33 (0)3 26 87 71 71
Fax. +33 (0)3 26 47 79 08
ETUDE CLOVIS www.notaires.clovis-reims.fr
Suivant acte reçu par Maître David MENNETRET, Notaire associé à REIMS (51100), le 27 janvier 2010, enregistré au Pôle Enregistrement S.I.E. de REIMS NORD le 28 janvier 2010, bordereau 2010/109, case n° 2, il a été constitué une société dont les caractéristiques sont les suivantes :
DENOMINATION SOCIALE : LEMOINE INGENIERIE.
FORME : Société par actions simplifiée.
CAPITAL SOCIAL : 140.000 €.
SIEGE SOCIAL : REIMS (51100), 33 esplanade Eisenhower.
OBJET SOCIAL : La société a pour objet, en. France et à l’étranger l’acquisition, la propriété, l’administration et la gestion d’un ou plusieurs fonds d’Ingénierie et d’études techniques. Et généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet ci-dessus ou à tous objets similaires ou connexes, de nature à favoriser son extension ou son développement. La participation directe ou indirecte de la société à toutes activités ou opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières en France ou à l’étranger, sous quelque forme que ce soit, dès lors que ces activités ou opération peuvent se rattacher, directement ou indirectement, à l’objet social ou à tous objets similaires, connexes ou complémentaires.
DUREE : La durée de la société est de 99 années à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés, sauf dissolution anticipée ou prorogation.
PRESIDENT : Monsieur Jean Paul LEMOINE, demeurant à REIMS (51100), 14 rue François Villon. Le président est nommé sans limitation de durée.
CONDITIONS D’ADMISSION AUX ASSEMBLEES ET EXERCICE DU DROIT DE VOTE : Chaque action donne le droit de participer aux décisions collectives des actionnaires et donne droit à une voix.
ACTIONS : Existence d’une clause d’agrément.
R.C.S. : La société sera immatriculée au R.C.S. de REIMS.
82540 Pour avis et mention : David MENNETRET.
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L’association des habitants de la Lézardière avait souhaité des mesures de ralentissement de la circulation rue Gustave-Flaubert. Le service municipal Voirie a effectué des tests : il n’a pas été constaté de vitesse excessive. L’association a cependant renouvelé sa demande.
Éric Quénard, premier adjoint, a annoncé en assemblée générale la réponse favorable de la Ville : « Des coussins berlinois (ralentisseurs, NDLR) seront posés par la voirie. Ils sont commandés, la pose suivra. » Quant au déplacement d’un plot en béton qui devait être effectué en 2009, « ce sera fait dans les prochains jours », a assuré l’élu.
Pour équiper le futur café-bar associatif de l’avenue Léon Blum, une subvention sera versée en 2010 par la Ville de Reims à l’association 2Mains pour l’achat de matériel : bar, chaises, tables, matériel de service, cuisine, … Par la suite, une partie du fonctionnement sera assurée par l’autofinancement et la vente des produits et consommations.
La réalisation de- la comédie musicale de Bensad Allaoui, « Le Destin des enfants de l’espoir », avance, avec le tournage d’une des scènes importantes avec l’acteur marocain Karim Saïdi qui a interprété le rôle de Mhamed Laghlid, l’éducateur .
Liste des dernières subventions votées par le conseil municipal aux associations de Croix-Rouge.
Subventions à caractère socioéducatif : collège François-Legros, 5.000 € ; collège Georges-Braque, 5.850 € ; collège joliot-Curie, 6.650 €.
Subventions aux associations de relations avec les quartiers : Étoile Croix-du-Sud, à titre exceptionnel. 1000 €.
Subventions dans le cadre du Fonds d’Initiative Locale : association pour la Promotion de Pays-de-France, à titre exceptionnel, 538 € ; Footzbeul, à titre exceptionnel, 3.000 €.
![]() À en croire L’Express, Reims se place dans les villes très moyennes, la meilleure place étant la 24e pour Jean-Jaurès (ci-dessus), pour l’option Lettres, langues et sciences humaines.
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![]() Manon (ici avec sa famille) préfère Reims, « parce que ça m’a été conseillé par mon lycée, c’est dans la Marne et c’est moins stressant qu’à Paris ».
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Le magazine L’Express de début février établit un classement peu favorable à Reims. Mise en garde des établissements à classes préparatoires.
« C E ne sont pas les prépas qui font les bons élèves. Ce sont les bons élèves qui font les bonnes prépas. » Au Rectorat, les spécialistes des classes préparatoires se méfient des classements édités par les médias parisiens, dans la mesure où les critères retenus faussent la vision que l’on peut avoir de la réussite d’un élève. Si on le prenait à la lettre, le classement publié récemment par le magazine L’Express ferait fuir tous les étudiants de Reims.
Trois lycées rémois proposent des classes prépas : Roosevelt (430 élèves), Clemenceau (400), et Jean-Jaurès (120). Les deux premiers forment les futurs élèves des grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs. Le troisième, plutôt Normale Sup.
À en croire L’Express, Reims se place dans les villes très moyennes, la meilleure place étant la 24e pour Jean-Jaurès, pour l’option Lettres, langues et sciences humaines. Les autres tournent entre les 35e et 63e places. Lyon, Paris et Versailles raflant les meilleures notes.
Le problème, indiquent le Rectorat et les trois lycées, c’est que ce classement ne s’intéresse qu’à sept des plus grandes écoles d’excellence. Il ne tient donc pas compte de toutes les autres écoles, même de grande réputation comme Normale Sup, Sud-Optique ou Ponts & Chaussées, indique un prof de Roosevelt.
Tous les Rémois rappellent que leur objectif prioritaire « est de faire entrer les élèves dans la meilleure école possible en fonction de leurs capacités réelles. Plus leur niveau est élevé, plus ils intègrent des écoles de niveau élevé », résume un prof de Roosevelt.
Suivre les cours de prépa à Reims n’empêche d’ailleurs pas les meilleurs de rejoindre les écoles les plus prestigieuses retenues par le classement de L’Express. Ce dernier s’appuyant uniquement sur des critères techniques, il ne tient pas compte des éléments subjectifs qui touchent les familles autant que les élèves. Parmi ceux-ci, il y a la proximité, la limitation des dépenses (scolarité et vie quotidienne), l’encadrement des élèves par leurs professeurs, etc.
Et puis il y a l’adaptation de l’élève : « A Louis-le-Grand, les débuts sont très difficiles. Aussi, des élèves décrochent et loupent Polytechnique alors qu’à Reims, ils y seraient peut-être arrivés », estime le Rectorat. « Certains pleurent parce qu’ils ont échoué à Paris et pour qu’on les reprenne », sourit un proviseur. « A Reims, on fait du cocooning », appuie le rectorat.
Les parents doivent donc faire attention au snobisme selon lequel l’herbe serait plus verte ailleurs. En tout cas les « prépas » rémoises font marcher l’ascenseur social : à Roosevelt, un élève sur trois est boursier.
J.-F. SCHERPEREEL
Mercredi dernier, les trois lycées à classes préparatoires ont accueilli les candidats intéressés par ce type de parcours.
Parmi eux, Manon (18 ans), de Montmirail. Jolie mais très timide, la jeune fille aimerait devenir ingénieur en BTP ou dans les transports.
Si elle préfère Reims, c’est à la fois « parce que ça m’a été conseillé par mon lycée, c’est dans la Marne et c’est moins stressant qu’à Paris ». Si leur fille doit s’exiler, ses parents sont prêts à suivre, mais « dans les limites de nos capacités financières ». À l’issue de la prépa, Manon pourra toujours rejoindre l’Ensam à Châlons.
Même souci de fuir le stress parisien pour Hélène, Anna et Émilie. La première veut devenir prof de maths universitaire ; la deuxième, veut faire l’école vétérinaire ; et Émilie, Saint-Cyr pour devenir officier.
Paris, pourquoi pas, « mais Reims, on y est déjà et c’est plus simple, avec moins de pression ». D’après les trois jeunes filles, les parents sont plutôt favorables à ce choix.
Et puis il y a ce jeune homme, déterminé à quitter Reims pour une prépa commerciale. Finalement présent aux portes ouvertes, il a quand même pris quelques renseignements à Reims.
Tous les candidats doivent déposer un dossier avant le 20 mars, émettre des vœux, présenter leurs résultats de 1ère et Terminale. Puis attendre la décision de la commission de recrutement, qui classera par ordre de qualité les dossiers.
Mais la condition sine qua non pour entrer en prépa, c’est de décrocher le bac en juin. Les listes d’attente sont importantes : deux tiers des candidats à Roosevelt, par exemple.
A la rentrée prochaine, le lycée Arago de Reims entrera dans le club très fermé des lycées avec classe(s) préparatoire(s). Une classe « ATS » est en effet en préparation.
Celle-ci accueillera les étudiants titulaires d’un BTS ou d’un DUT (bac + 2) qui souhaiteront s’orienter vers une école d’ingénieur. La formation durera un an. Les métiers concernés sont d’abord le génie mécanique ou le génie climatique. Une trentaine d’étudiants sont attendus (plus s’il le faut) et la nouvelle classe permettra la création de trois ou quatre postes d’enseignants.
Cette ouverture entre dans le cadre des lycées « Espoir banlieue ». Ce type de classe prépa existe déjà en France, mais le Rectorat insiste : « c’est vraiment innovant. »
Par acte sous-seing privé en date du 21 janvier 2010, il a été constitué une S.A.R.L. au capital de 50.000 euros, dénommée « DR DISTRIBUTION ».
Siège social : 4, avenue Eisenhower, 51100 Reims.
Objet : achat et vente sur internet ou en magasin.
Durée : 99 ans à compter de l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés de Reims.
Gérants : Monsieur Anthony DETOUCHE, demeurant 16, avenue Roederer, 51390 Gueux, Mademoiselle Sophie HUBERT, demeurant 16, avenue Roederer, 51390 Gueux et Monsieur Thibaut REGENT, demeurant 48, rue Ruinart-de-Brimont, 51100 Reims.
La gérance.
Suivant acte du 1er février 2010, il a été constitué une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.
Dénomination : AVENIR TECHNOLOGIES (AVTEC).
Siège social : 8, allée du Vignoble à Reims.
Objet : achat, vente, location, négoce, de tout Produit et services de sécurité électronique, matériel informatique et de télécommunication, alarme, vidéo protection, contrôle d’accès et biométrie.
Durée : 99 ans.
A compter de son immatriculation au registre du commerce de Reims.
Capital : 7000 euros. .
Apporté en numéraire et divisé en 700 parts de 10 euros chacune.
Gérance : Wilfrid MONTCHO, 1, rue Henri-Jadart à Reims.
Immatriculation : la société sera immatriculée au registre du commerce tenu au greffe du tribunal de commerce de Reims.
Par jugement en date du 14 janvier 2010, le tribunal de grande instance de Reims a ouvert une procédure de redressement judiciaire à l’égard de :
UNION GÉNÉRALE DES ÉTUDIANTS DE REIMS, UNION NATIONALE DES ÉTUDIANTS DE FRANCE représentée par son président (UGER-UNEF) numéro Siret 321 337 354 000 39, dont le siège est 57 bis, rue Pierre-Taittinger, 51100 Reims.
Mandataire judiciaire désigné en qualité de représentant des créanciers : Maître François DELTOUR, 3, rue Noël, 51100 Reims.
Juge commissaire : Madame Odile MADROLLE.
A ordonné la publicité dudit jugement.
Les créanciers sont priés de déclarer leurs créances entre les mains de Maître François DELTOUR, au plus tard dans les deux mois de l’insertion qui paraîtra au bulletin officiel des annonces civiles et commerciales avec une déclaration des sommes réclamées, accompagnée d’un bordereau récapitulatif des pièces produites.
Etape d’ouverture du circuit Champagne Energies qui récompense les sans-grades, des non classés aux 30, le tournoi du TC Bouzy a vécu une 7e édition de qualité.
Avec quelques 90 engagements et des tableaux passionnants, l’épreuve chère au maître de cérémonie Jacques Nogues est désormais un rendez-vous incontournable avec une limite fixée à 15/4.
Chez les messieurs, avec une bonne douzaine de prétendants, la lutte a été acharnée sur la résine bouzillonne.
Sans vraiment de réussite pour l’armada de l’ASL Aÿ puisque ses quatre représentants, en quarts de finale, ont tous perdu !
Et si Sylvain Cochet (15/5) était repêché pour cause d’indisponibilité de son adversaire, il ne pouvait qu’au tour suivant constater la supériorité de Raphael Derot (15/4, ASCA Châlons). Une situation qui se prolongeait de surcroît, au dernier stade de l’épreuve, car le « banquier châlonnais » dominait Nicolas Lemaire (15/4, Rocroi), pourtant déjà auteur cette saison de deux perf à 15/1.
Constant dans son jeu de fond de court, Derot s’attachait, lors de la première manche, à laisser la balle dans le court. Résultat, l’Ardennais accumulait les fautes directes et concédait ce set sur le score de 6-3.
La physionomie était toujours la même au set suivant et Derot menait rapidement 3-0 puis 5-2.
Reste que, ce dernier, peut-être rattrapé par la peur de gagner, avait quelque peu du mal à conclure (6-4) contre un adversaire qui avouera eu moins de jambes que lors des tours précédents.
Du côté des dames, la logique a également été respectée puisque la tête de série n°1 et favorite Estelle Levasseur (15/5, ASPTT Epernay) a inscrit son nom au palmarès.
Après s’être débarrassée très difficilement de la locale Christine Gandon (30/2, Bouzy) en demie, la Postière sparnacienne a dû aussi s’employer pour empocher (7-5) le set initial de la finale contre Céline Geoffroy (30, Saint-Memmie).
De fait, elle prenait un important avantage psychologique sur la Mengeotte qui se traduisait par le gain de la seconde manche (6-2).
Quarts de finale : Céline Geoffroy (30, Saint-Memmie) bat Pascale Rejaud (30/3, Cauroy) 6-4, 6-1 ; Clémence Kesteloot (30, Géo-André) bat Cynthia Joli (30/2, Saint-Memmie) 6-1,6-3 ; Christine Gandon (30/2, Bouzy) bat Mélissa Noizet (30, Cormontreuil TC) parWO.
Demi-finales : Geoffroy bat Kesteloot 6-4, 6-1 ; Estelle Levasseur (15/5, ASPTT Epernay) bat Christine Gandon 7-5, 7-6 ;
Finale : Estelle Levasseur bat Céline Geoffroy 7-5, 6-2.
Quarts de finale : Frognet (15/4, Verzenay) bat Cochet (15/5, AV) 6-2, 6-0 ; Derot (15/4, ASCA Châlons) bat Noël 115/4, AV) 6-3,.7-6 ; Martin (15/4, TC Reims) bat Delcorde (15/4,AV) 4-2 abandon ; Lemaire (15/4, Rocroi) bat Jacquet (15/4, AV) 6-1, 6-3.
Demi-finales : Derot bat Cochet 6-3, 6-1 ; Lemaire bat Martin 6-3,6-1 ;
Finale : Derot bat Lemaire 6-3, 6-4.
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K-Reen vient de faire sa promotion à Happy FM. L’occasion pour les jeunes Rémois de mieux faire sa connaissance.
Rappeuse à 13 ans dans le groupe Roostneg, peu de temps après, elle se lance dans une carrière solo et on la considère comme la pionnière du R & B français. La diva du hip-hop soul interprète des duos avec MC Solaar, Princess Erika, Laam ou Oxmo Puccino.
À 16 ans, elle s’émancipe de sa famille et trouve les clés de son univers musical, invente sa propre logique de création et expérimente la programmation.
Sa voix et son charisme font qu’on la remarque, on lui propose un duo avec Def Bond sur la bande originale du film « Taxi » et « Le fruit défendu » avec Mystik.
En 1998, K-Reen sort un premier album « Éponyme » un succès recherché par les amateurs du genre. S’en suivra un second opus de R & B « Dimension ».
En 2006, elle décide de monter son propre label Astrad Music, ainsi elle lance Mike Kenli, signe des titres pour Anggun, Kery James et Mélissa M.
Autodidacte, tout le métier lui reconnaît un talent de mélodiste et un sens inné pour le refrain. Huit ans après le second album, elle revient sur le devant de la scène avec deux titres « Sauve le monde » et « Tout donné tout repris » en ligne depuis le 16 novembre, ceux-ci figureront dans la compilation du troisième album qui est en finalisation.
Venue en promotion dans les studios d’Happy FM, mais pas seulement, K-Reen est sur un projet dont l’origine appartient au Rémois Gabriel Fojo de l’association L’Alternative qui organise une avant-première pour les jeunes de Croix-Rouge.
Le mercredi 10 mars dans les locaux de la maison de quartier La Nacelle, elle se produira en concert et engagera un débat sur le thème de « L’inquiétude du mouvement hip-hop sur la pollution de la planète ».
Une première, car jamais il n’a été abordé dans cette musique.
L’association qui a pour vocation l’insertion des jeunes dans l’économique, utilise comme support la culture hip-hop et en fait la démonstration en faisant venir régulièrement des pointures dans les maisons de quartier. Un rêve caché, K-Reen aimerait qu’on lui propose des rôles dans des films sur l’exclusion ou à contre-courant.
Un vol par effraction a été commis vendredi soir vers 22h30 dans un appartement de la rue Taittinger (Croix-Rouge).
La porte d’entrée a été fracturée et une fois à l’intérieur le ou les malfaiteurs se sont servis en matériel informatique et électronique (téléviseur, ordinateur).
Ils ne se sont pas contentés de voler, mais ont aussi laissé des traces de passage sous la forme de dégradations, notamment aux dépens d’un malheureux canapé.
L’association Etoile Croix-du-Sud organise un loto vendredi 12 février dans ses locaux au 5, avenue Léon-Blum.
Ouverture des portes à 19 heures.
Jeux à 20 h 15.
Le carton, 2 €.
Par ailleurs, un concours de belote est proposé dans les mêmes locaux, dimanche 14 février.
Inscriptions à 13 h 30 (16 € par équipe de deux).
Renseignements au secrétariat de l’association ou au 03.26.06.56.66.
Exposition-parcours : « Femmes en résistance » Hôtel de Ville du 16 février au 9 mars.
Expositions thématiques : « Darfour, le sacrifice des femmes » médiathèque Jean-Falala du 16 février au 4 avril. « Caravanières du Maroc face à la Moudawana » médiathèque Croix-Rouge. « Grandes résistantes contemporaines » médiathèque Laon-Zola. « Les nonnes tibétaines : un combat pour la liberté » Villa Douce : du 16 février au 3 avril pour ces trois lieux.
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![]() Julien Witkowski, responsable de la préformation au Stade attend les inscriptions des jeunes passionnés.
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Mercredi 24 février aura lieu la première phase de tests pour entrer en préformation au Stade de Reims. Brossez les crampons !
ILS s’y voient déjà. Les gosses qui vont participer à la journée de détection du Stade de Reims le mercredi 24 février aux Thiolettes rêvent tous de devenir footballeur.
Ils ont 10, 11 ou 12 ans. « Il faut être né en 1998 ou en 1999 », précise Julien Witkowski, responsable de la préformation du Stade. Ceux qui seront retenus feront leur rentrée en septembre au collège François-Legros en section sportive et joueront dans l’équipe U13 (moins de 13) du Stade.
« Nous avons une convention avec François-Legros qui leur permet d’avoir des horaires aménagées. Plusieurs jours par semaine, ils sortent plus tôt pour pouvoir aller s’entraîner. » L’inscription à François-Legros n’est pas obligatoire pour jouer avec le Stade mais « ceux qui s’inscriraient ailleurs auraient un peu du mal à suivre. Surtout qu’à François-Legros tout est organisé pour eux et je précise que, pour nous, la réussite scolaire est aussi importante que la réussite sportive. D’ailleurs, un élève qui ne se comporterait pas bien en classe serait sanctionné au foot. » Voilà qui est clair.
Mais avant d’en arriver là, il faut commencer par la journée de détection. Elle est ouverte à tous même si la presque totalité des joueurs évoluent déjà en club. « Les jeunes doivent commencer par me téléphoner*. Je leur demanderai une adresse mail pour leur envoyer un dossier dans lequel ils préciseront leur parcours footballistique et leurs résultats scolaires. »
De mauvaises notes pourraient-elles empêcher une carrière ? « Non, on ne regarde pas tant les notes que les appréciations. Si un élève a des difficultés mais est travailleur et n’a pas de problème de comportement, on le prendra. »
Ensuite vient le grand jour. Ou plutôt le grand après-midi puisque la journée de détection commencera à 13 h 30. « On va les faire jouer en équipes réduites sur des demi-terrains. » Contrôle du ballon, passes, dribble, coordination, vision du jeu, adaptation au jeu… leur comportement sera sous la loupe des « recruteurs ».
Les meilleurs seront convoqués à une deuxième séance de test le mercredi 31 mars : « Cette fois, ils passeront des tests individuels. Lors de cette deuxième journée, ils seront en compétition avec les enfants de l’école de foot du Stade qui souhaitent postuler. »
C’est à la suite de cette deuxième journée que les heureux élus seront désignés. « On en prend une quinzaine par classe d’âge. »
A peu près un sur quatre de ceux qui ont fait la première journée seront retenus. Après, la route est encore très longue pour devenir professionnel mais ils auront fait un grand pas.
Catherine FREY
*Pour s’inscrire à la journée de détection du mercredi 24 février à 13h30 au stade des Thiolettes, les jeunes nés en 98 ou 99doivent téléphoner à Julien Witkowski au 03.26.79.85.10 ou au 06.15.90.70.28 ou lui écrire par mail à j.witkowski@stade-de-reims.com. Date limite d’inscription : le mercredi 17 février (il faut être domicilié à Reims ou avoir un hébergement à Reims).
Mercredi matin, un froid de canard, une pluie battante sur le stade des Thiolettes, Rodolphe Mabunda a tout de même des ailes. Trop heureux de s’entraîner avec les pros du Stade de Reims. Pour l’instant, il évolue en CFA2 mais espère bien être des leurs d’ici une paire d’années.
Son aventure rémoise a commencé lors d’une journée de détection du Stade comme celle qui est organisée le 24 février prochain (lire ci-dessus). « Moi, j’avais déjà 16 ans. Je jouais en club à Bobigny et j’avais envie d’en sortir de Bobigny. L’agent d’un joueur m’a conseillé de venir tenter ma chance ici. » Rodolphe a pris son billet pour Reims puis s’est retrouvé à disputer un petit match sur la pelouse de Géo-André. « À la fin, le coach m’a donné une date et m’a dit de revenir. » Première étape franchie. Rodolphe est revenu pour d’autres tests. « Cette fois à la fin, ils m’ont proposé de venir faire un entraînement avec les joueurs du Stade. » Deuxième étape franchie. Il s’en souvient comme si c’était la semaine dernière : « C’était un mercredi après-midi. On était trois joueurs à être testés avec les pros. » Stressé mais heureux. « Ensuite, ils m’ont proposé de venir faire un tournoi pro à Bordeaux. » Cette fois, il s’y voyait déjà. « Deux, trois jours après mon retour de Bordeaux, ils m’ont téléphoné pour me dire qu’ils me prenaient en formation. J’étais trop content. J’ai couru le dire à ma mère. » Il allait quitter Bobigny.
« Ils m’ont installé au Creps. On était deux de 16 ans. J’étais inscrit à Joliot-Curie pour les études et je m’entraînais le soir. La première année a été un peu dure. Après, ça va, on se fait des copains. » Il a bossé surtout pour le football et pas trop pour les études. « C’est vrai que j’ai pris du retard à cause du foot. Aujourd’hui, je suis en 1ère STG et j’ai 18 ans et demi. Le Stade nous a fait quitter Joliot-Curie pour nous inscrire à Saint-Michel où l’on est bien mieux encadré. Si j’ai un truc à dire aux gamins qui seront pris en préformation, c’est de ne pas négliger l’école car, jusqu’au bout, on n’est jamais sûr de devenir professionnel. Pour moi, ce n’est pas fait encore. » Rodolphe veut aussi leur dire de jouer leur chance à fond et de ne pas être stressé. Il espère un jour qu’ils viendront s’entraîner avec les pros et qu’il en fera partie.
C.F.
Première étape du circuit Champagne Energies (des non classés aux 30), le tournoi du TC Bouzy enregistre, pour sa 7e édition, des effectifs comparables à l’an passé (95 inscrits contre 97 en 2009). De quoi, pour cette épreuve limitée à 15/4, proposer des tableaux denses.
Chez les messieurs, onze 15/4 sont engagés. Citons, parmi les favoris, Raphaël Derot (Asca Châlons) ou Nicolas Lemaire (Rocroi). Il faudra aussi surveiller l’armada de l’ASL Aÿ, composée de Sylvain Cochet, Jean-Baptiste Jacquet, Florian Noël et surtout du fantasque juge-arbitre Fabien Delcorde de retour de blessure (rupture du tendon d’achille).
Côté féminin, le tableau est moins fourni. Unique 15/5, Estelle Levasseur (ASPTT Epernay) a les faveurs du pronostic. Elle devra se méfier des 30 Céline Geoffroy (Saint-Memmie) et Clémence Kesteloot (Géo-André) et de Christine Gandon (30/2, Bouzy).
DEMAIN, 14 h 30 : demi-finales dames ; 16 h 30 : demi-finales messieurs ; dimanche, 14 heures : finale dames ; 15 h 30 : finale messieurs.
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Manon Sinico et les Rémoises voudront éviter de tomber dans le piège francilien.
Face au Centre fédéral, le faux pas est interdit pour les Rémoises.
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« JE ne vais pas être très original. Comme tous les coaches qui s’apprêtent à affronter le Centre fédéral, je vais dire que c’est un match à ne pas perdre et à ne pas prendre à la légère ». Philippe Sauret est méfiant avant la venue (ce soir 20 heures) des jeunes pousses hexagonales. Bien sûr, les élèves de Grégory Halin n’ont remporté que trois victoires lors des dix-huit premières journées (à Roche Vendée, à Laveyron, contre Tours), mais au fil du championnat, elles proposent un basket de plus en plus performant. « La semaine dernière, par exemple, elles n’ont perdu contre Hainaut que de dix points », prévient Sauret.
Le technicien rémois verrait d’un mauvais œil une soirée en demi-teinte. « Nous ne devons pas gâcher notre série de trois succès (à Dunkerque, Nice, à Laveyron). Et puis, il faudra oublier l’aller. Depuis notre victoire à l’Insep (76-59), ce n’est plus la même équipe ». Entendez par là que les filles du Centre fédéral ont beaucoup travaillé depuis l’ouverture de la saison. Beaucoup progressé aussi.
« Les filles du Centre fédéral sont là pour leur développement personnel plutôt que pour le collectif », poursuit-il. Il faudra donc se méfier des « un contre un » franciliens. Il faudra aussi éviter que ces joueuses de grande taille s’approchent trop du cercle rémois. « Elles sont dangereuses dans la raquette. Il y a beaucoup de verticalité dans leur groupe ». Attention donc aux intérieures Diallo (1,90 m - 9 pts - 4,6 rebonds), Grossemy (1,83 - 7,5 pts - 6,0 rbds) ou autre Basque, une ailière d’1,83 ne rechignant pas à se mêler à la lutte aérienne (5,4 rbds - 10,9 pts) ou… à prendre sa chance derrière l’arc de cercle (43,3 %). Mais, attention également à l’arrière Konteh, la meilleure scoreuse de l’équipe (11,2 pts). « Plus que lors de nos rencontres précédentes, nous devrons donc être vigilantes au rebond », avertit Sauret.
A cette condition, les Rémoises pourront prendre du plaisir lors de ce test. « Pour nos jeunes, ce sera l’occasion de se jauger par rapport à des filles de leur génération ».
Yves DOGUÉ
19e JOURNEE.
Aujourd’hui : REIMS - Centre fédéral.
Demain : Roche Vendée - Dunkerque ; Rezé - Nice ; Voiron - Laveyron ; Hainaut - Rennes ; Lyon - Charleville ; Tours - Graffenstaden ; Pleyber Christ - Charnay.
L’hebdo du vendredi- n° 154 - 100205a
Nuit du fitness
Le Comité Régional du Sport Universitaire organise la 6ème nuit blanche de fitness jeudi 11 février à la Halle Universitaire Croix-Rouge (avenue François Mauriac à Reims) à partir de 18h. Au programme : body sculpt, abdos fessiers, step fun. Cet événement organisé chaque année depuis 3 ans et rassemblant plus de 100 personnes est destiné au public étudiant et personnel étudiant ayant acquis les droits SUAPS. En parallèle un relais vélo, rameur et tapis de course sera organisé avec une tombola à la clé pour tous les participants. Renseignements au 03.26.91.31.31 ou www.sport-ureims.Com
« Partir »
Le Centre culturel du Crous (Campus Croix-Rouge rue de Rilly la Montagne à Reims), organise mercredi 10 février à 20h30 une soirée théâtre. La Cie Théâtre’ Théâtre se produira sur scène dans une pièce intitulée « Partir ». « Partir » est un texte à la fois drôle et profond sur l’insatisfaction de soi. Infos et réservations : Bureau de la Vie Etudiante de l’Université bve@univ-reims.fr ou 03 26 91 81 48. Tarifs : 7€ (3€ étudiants).
Collecte dans les déchèteries
Un samedi par mois, les déchèteries de Croix-Rouge et de Saint Brice Courcelles accueilleront les compagnons Emmaüs. Ces derniers recueilleront les objets dont les usagers souhaitent se débarrasser pour leur offrir une seconde jeunesse, comme le mobilier, les jouets, la vaisselle, les vélos, livres, disques, outillage… La collecte s’effectuera de 9h à 19h.
Prochains rdv : le 27 février pour Croix-rouge et le 13 février pour Saint Brice Courcelles.
Basket NF1 : retour réussi pour Philippe Sauret
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Un mois après son retour surprise en tant qu’entraîneur du Reims Basket Féminin, et trois matches gagnés en championnat s’il vous plait, rencontre avec Philippe Sauret avant le match face au Centre Fédéral, programmé ce vendredi 5 février à 20h à René Tys.
Fin du break : « Je souhaitais prendre du recul afin de digérer le fait de ne pas avoir pu continuer l’aventure en Ligue Féminine l’année dernière ( rétrogradation financière). Cette saison, la situation de l’équipe devenait difficile. Il ne fallait surtout pas que le club descende en NF2. Financièrement, on ne pouvait pas réaliser de changement dans l’effectif. Le président est donc venu me voir et vous connaissez la suite. Le changement s’est fait assez tôt, mais je ne voulais pas jouer les pompiers de service. Je souhaite construire quelque chose avec cette équipe. On peut terminer dans la première partie du classement ».
Choc psychologique : « C’était le but recherché avec mon retour et ça a fonctionné. Maintenant, d’un point de vue technique et tactique, on s’appuie sur une grosse base défensive afin de développer un jeu rapide afin d’imprimer un rythme élevé ». 3 victoires en 3 matches : « A Dunkerque, on n’avait rien à perdre (67-78), face à Nice, on s’arrache (63-58), tandis qu’à Laveyron, on confirme nos progrès (51-68) ».
Concernant Fabrice Lefrançois (l’ancien coach) : « Ce n’était pas simple pour lui de prendre la suite à l’intersaison. Le club a su tardivement qu’il était relégué et l’équipe a du être totalement reconstruite en très peu temps et avec peu de moyens financiers. Fabrice est un jeune entraîneur qui possède des compétences tactiques. Cependant, au niveau du coaching, il y a une grande différence entre la NF3 et des joueuses professionnelles de NF1. Je suis certain que cette expérience va lui servir pour la suite ».
Compétition interclubs de danse sur glace (2e manche du Challenge interligues du grand Est), la Coupe de la Champagne 2010 aura lieu à la patinoire Bocquaine samedi 6 et dimanche 7 février.
« Nous accueillerons 156 patineurs de 6 à 20 ans (138 solos et 9 couples) des clubs de Belfort, Besançon, Béthune, Dijon, Épinal, Séquedin, sans oublier nos 34 Rémois (dont certains en compétition pour la toute première fois) », précise Annie Manceaux, secrétaire du Reims Acrap patinage, le club organisateur.
Horaires : samedi, compétition de 7 heures à 19 h 30 ; dimanche, passage de médailles de 7 à 14 heures. Entrée libre.
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Mardi soir, la première séance plénière de 2010 du conseil de quartier Croix-Rouge/Haut-de-Murigny s’est déroulée comme d’habitude dans la salle François-Mauriac.
À peine 50 personnes avaient fait le déplacement, preuve qu’il reste encore pas mal de boulot pour impliquer la population. « Un an déjà que ces conseils de quartier sont en place. Beaucoup de choses ont été faites mais il nous reste encore beaucoup de chemin à faire », expliquait Alain Bisteur, conseiller municipal et animateur du conseil de quartier.
Le premier sujet du jour fut consacré à la présentation des rôles et des fonctions des dix personnes qui composent l’équipe des médiateurs du quartier.
« Sur Reims aujourd’hui, il y a dix médiateurs basés sur les grands quartiers rémois comme Croix-Rouge, Wilson, Orgeval… Beaucoup de gens nous demandent comment reconnaître les médiateurs de quartier ? Eh bien désormais ils seront identifiables grâce à leurs vêtements », précisait Zaouïa Mechtar, coordinatrice des médiateurs.
Après de nombreuses explications quant au rôle de ces médiateurs, le second sujet de ce conseil fut consacré à la présentation du Comité rémois de veille et de lutte contre les discriminations (Coredis). Ce dispositif a pour mission principale d’initier et d’impulser les initiatives des associations quant à la création d’événements ayant pour thème la lutte contre la discrimination. Il a été créé par l’équipe municipale d’Adeline Hazan. Dans le quartier, l’une des premières actions soutenues par le Coredis aura lieu le mercredi 24 mars à 19 h 30 à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge. Ce sera la projection du film « Le huitième jour » avec comme invité l’acteur principal du film, Pascal Duquenne, qui sera présent pour discuter des discriminations dont sont victimes les personnes ayant un handicap.
La séance s’est terminée avec les questions diverses posées par les habitants comme un sujet qui revient souvent, à savoir l’ouverture du terrain de sport de l’école élémentaire du Docteur-Billard.
T.A.F.
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L’association de défense des habitants du quartier de la Lézardière, paisible « petit village » de 120 maisons situées derrière les Polygones à la périphérie du quartier Croix-Rouge, a réuni son assemblée générale mardi 26 janvier, dans une salle pleine avec 60 adhérents et invités, un record depuis la création de l’association en 1992.
Le président Jacques Vivier a accueilli les représentants municipaux : Éric Quénard, premier adjoint, Alain Bisteur, conseiller municipal co-animateur du Conseil de quartier Croix-Rouge Hauts-de-Murigny, Geneviève Kaczowka, présidente des locataires des Polygones et fraîchement élue conseillère municipale la veille, et Cédric Mahé, chargé du suivi des travaux. Par ailleurs, le député Arnaud Robinet était représenté par son attaché parlementaire Édouard Baron.
Il y a eu unanimité pour adopter les rapports du président et de la trésorière, de même que pour réélire l’ensemble du conseil d’administration et du bureau.
Éric Quénard a détaillé les nombreux travaux et aménagements réalisés par les services municipaux et suivis par Cédric Mahé, à la suite de la visite de gestion urbaine de proximité organisée après l’assemblée générale de 2009.
Les habitants ont pris conscience d’avoir été écoutés et entendus, même s’il y a encore des doléances, comme l’éternel problème des déjections canines : « Les trois allées qui viennent des Polygones sont de vrais boulevards à crottes ! » Plus grave et signalé par Alain Sauvage (rue Garcia-Lorca), « Une invasion de rats, nourris par les restes des repas des étudiants voisins qui jettent leurs résidus alimentaires par les fenêtres. Selon un dératiseur, il y aurait là une colonie de 70 à 80 rats, bien gras, qui viennent jusque sur les terrasses des propriétés voisines ! »
Du jamais vu : l’assemblée générale s’est terminée sur un chant écrit par Danièle Romanens et repris en chœur par l’assistance. Les dernières paroles illustrent bien l’attachement des habitants à ce charmant quartier : « Une chaumière à la Lézardière, ça suffit pour être heureux ! »
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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Réunissant plus de 10 % de la population de Reims (21 033 habitants au recensement de 2000), le quartier Croix-Rouge ne dispose d’aucun café. Partant de ce constat étonnant, les équipes des associations Étoile Croix-du-Sud et 2 Mains ont eu l’idée de créer de toutes pièces un café bar associatif au 5, avenue Léon-Blum, dans un local de 60 m2 mis à leur disposition et aménagé par l’Effort rémois, avec le concours financier de la Ville de Reims (40 % du montant engagé).
Il y avait foule jeudi 28 janvier pour la visite officielle de lancement du chantier d’aménagement à l’issue de laquelle Éric Quénard, premier adjoint, Patrick Sommet, directeur adjoint de l’Effort rémois et Jean-Michel Gauthier, président de l’association 2 Mains ont tour à tour présenté les objectifs de ce projet révolutionnaire et les espoirs qu’il génère.
Dès le printemps 2010, les habitants de Croix-Rouge et, plus globalement de Reims et alentours, pourront désormais accéder à ce lieu convivial de consommation - bar sans alcool avec service de restauration légère - qui sera conçu pour permettre l’organisation de rencontres les plus diverses : entre habitants jeunes, adultes et seniors, très demandeurs jusqu’ici d’espaces de convivialité, entre associations, professionnels, habitants et bénévoles et entre habitants de Croix-Rouge et du reste de la ville (ce café associatif sera desservi par un arrêt du tramway situé à quelques mètres seulement de son entrée).
Les bénévoles de l’association 2 Mains ont prévu la présence d’un gestionnaire, Marfod Serghini, un Rémois, professionnel de la restauration, qui a déjà créé un café associatif rue Passe-Demoiselle réservé aux adhérents d’une association. Il sera accompagné d’un animateur ou d’une animatrice, qui développera des relations avec le réseau associatif de Croix-Rouge et, plus globalement de Reims, d’un serveur ou d’une serveuse et, bien entendu, des membres de l’association 2 Mains qui pourront intervenir en renfort pour assurer le service en cas de manifestation spécifique : diffusion de matches de football sur écran géant, rencontre-débats, etc..
Le coordonnateur, Sébastien Jacques, est le cofondateur avec Jean-Louis Rumerio de l’association 2 Mains, dans laquelle il est notamment en charge du dispositif éducatif novateur d’insertion sociale (Denis).
Alors que le réseau associatif de ce quartier est très dense, que de nombreux jeunes et moins jeunes demandent régulièrement des espaces de convivialité, la création de ce café associatif constitue une réponse innovante proposée par les trois partenaires, Plurihabitat l’Effort rémois, la Ville de Reims et l’association 2 Mains : une riche idée !
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La Champagne-Ardenne compte 22 zones urbaines sensibles, soit 131.000 habitants. Sylvain Monnot, qui vient de terminer une enquête sur le sujet pour l’INSEE, constate que « la totalité des grandes villes de la région sont concernées par la géographie prioritaire », alors que seulement 58% des grandes villes françaises possèdent des quartiers sensibles.
La population varie de 800 habitants pour la ZUS de Rethel à 17. 500 habitants de Croix Rouge à Reims. Un fois sur deux, le taux de chômage dans ces ZUS dépasse les 20%. « Alors que le risque de chômage est évalué à 11,9%, il est de 20,5% dans les ZUS et les bas revenus constituent 33,3% de la population contre 14,6%. », explique le statiticien.
Depuis 2007, les contrats urbains de cohésion sociale (Cucs) constituent le nouveau cadre de référence de la politique de la ville. Aux trente zones urbaines sensibles sont venus s’ajouter trente-et-un nouveaux quartiers prioritaires. « Ce qui a renforcé le caractère plus précaire des quartiers de la région », note Sylvain Monnot.
Dans les Ardennes, trois communes entières (Bogny-sur-Meuse, Nouzonville et Vivier-au-Court) font partie des Cucs. A l’exception de celle de Troyes, toutes les unités urbaines dotées d’un contrat urbain de cohésion sociale sont en déclin démographique en Champagne-Ardenne.
Les 21 zones urbaines sensibles en Picardie rassemblent 7 % de la population régionale, soit 130.000 habitants selon l’Insee. Dans l’Aisne, cela concerne plus de 40.000 habitants. Le taux de chômage y approche les 30 % comme dans le quartier Champagne-Moulin-Roux de Laon qui figure parmi les plus défavorisés. Dans l’Oise, les ZUS de Creil sont encore plus pauvres que les ZUS de l’Ile-de-France, à l’exception du Val-Fourré (Yvelines).
Tenu en échec à Marly-le-Roi, Reims a concédé son premier nul de la saison. Il s’en est fallu de peu que la sanction soit plus sévère.
L’ORTT a en effet été mené 3-1 et ne devait qu’à lui d’être en si mauvaise posture.
Après la victoire aisée d’Ozer en ouverture et la défaite aussi logique de Coulibaly, Lucenkova gaspillait deux balles de match dans la belle contre Buil puis Ozer n’en concrétisait pas deux autres dans la 4e manche perdue 15-13 contre Weberova (la Belge a mené 2 sets à 1 puis 8-3 avant de s’affaler).
Au pied du mur, les Rémoises ont trouvé les ressources pour inverser la tendance par Lucenkova et surtout Coulibaly. « Diénou » perfait sur Buil dans le match décisif. Peu entreprenante dans son premier match, elle était beaucoup moins timorée sur la fin pour permettre aux Olympiennes de rester dans le duo de tête.
Ph.L.
![]() Le musée Saint-Remi propose des ateliers gratuits sur le thème de la parure préhistorique.
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![]() Le film Persepolis sera projeté le mercredi 17 février à la médiathèque Jean-Falala.
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Déjà les vacances de février et vous cherchez ce que pourraient bien faire vos enfants pour ne pas rester scotchés devant la télé ou leur DSi. Voici quelques idées pour vous aider.
À l’occasion des vacances de février plusieurs stages d’initiation aux arts du cirque seront proposés aux enfants par l’école de cirque Supercrampe, association Trac. Découverte du cirque à travers la pratique de l’acrobatie, de la boule, du fil, de la jonglerie, du monocycle et du trapèze dans un contexte ludique. Une remise en piste clôturera chaque semaine de travail.
Les stages auront lieu du 8 au 12 février et du 15 au 19 février. De 10 à 12 heures pour les 5-7 ans et les 8-10 ans et de 14 à 16 heures pour les 11 -14 ans. Prix : 50 € la semaine, 90 € les deux semaines.
Pour tous renseignements : école du cirque, tél.03.26.86.05.72. Courriel : jonglissimo.trac@free.fr. Blog : ecole.supercrampe.over-blog.com
Du lundi 8 au vendredi 12 février, la Ville propose un mini-stage « modelage » gratuit pour les jeunes à partir de 9 ans. François Lehoux, céramiste, initiera des jeunes au modelage sur le thème de la représentation animalière tirée des sculptures et gravures de Paul Jouve durant les années vingt et trente. Stages sous la forme de cinq après-midi de 14 à 17 heures. Inscriptions obligatoires au 03.26.82.39.26.
Le musée des Beaux-arts propose la formule « découvertes en famille » ou un livret pour une visite des collections autonomes sur le thème des saints dans les collections du musée du XVIe au XVIIIe. Feutres et crayons sont fournis à l’accueil. Entrée gratuite pour les moins de 18 ans. Renseignement au 03.26.35.36.00.
Exposition. Du 8 février au 31 mars à l’espace benjamins de la médiathèque Jean-Falala « Il était une fois des portraits de femmes ». Exposition de dessins de Marcelino Truong dans le cadre de la Biennale de l’égalité.
Conte musical. A l’auditorium, spectacle (à partir de 5 ans de 50 minutes) le samedi 13 février à 15 h 30, conte musical : « L’arbre aux mille fruits ou comment Guy devint le messager ». Sur un texte de Marcela Obregon et une musique de Marcelo Milchberg ainsi que celle des peuples indiens du Vénézuela.
Projections à la médiathèque Falala. Mercredi 17 février à 15 heures à l’auditorium de la médiathèque Jean-Falala : « Persépolis » (dès 13 ans), un film d’animation de Marjane Satrapi et Vincent Parronaud. Mercredi 24 février à 10 heures à l’atelier pédagogique secteur benjamins : une histoire à lire, un film à regarder : « Petite princesse : je ne veux pas me coiffer » (dès 5 ans), une histoire de Tony Ross.
Projections à la médiathèque Croix-Rouge. Jeudi 18 février à 14 h 30 « Zazie dans le métro » de Louis Malle (à partir de 8 ans). Samedi 20 février à 14 h 30 : « La petite vendeuse de soleil » de Djibril Diop Mambety (à partir de 10 ans).
Ateliers gratuits sur le thème de la parure préhistorique au musée Saint-Remi. Entrée gratuite pour les moins de 18 ans.
Lundi 8 février de 14 à 16 heures (à partir de 6 ans), atelier de parure préhistorique après la visite de la salle. Réalisation d’un collier avec des coquillages, de l’argile et du raphia.
Mardi 9 février de 14 heures à 16 h 30, atelier plaque de boucle mérovingienne (pour les 8-10 ans). Réalisation d’une boucle de ceinture en métal à repousser.
Inscriptions obligatoires au 03.26.35.36.91.
Le Planétarium est ouvert pendant les vacances d’hiver du 6 au 21 février avec plusieurs animations.
En permanence de 14 à 18 heures : l’horloge astronomique de Jean Legros et l’exposition « Voyage dans l’univers ». À 14 h 45, initiation à l’astronomie avec Rêve d’étoiles en alternance avec La planète aux mille regards. À 15 h 30, séance : « Cette nuit sous les étoiles ». À 16 h 45, « Dernières nouvelles des planètes » ; « le chant des étoiles » et « à l’échelle de l’univers ». Séances particulières pour les groupes sur réservation : tél. 03.26.35.34.70 en semaine à 9 h 30 et 10 h 45.
A.M.
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Comme à chaque période de vacances (sauf à Noël), la Ville propose dans les quartiers des activités sportives en accès libre et sans réservation aux enfants âgés de 4 à 11 ans en deux groupes d’âge (4-5 ans et 6-11 ans.) Elles auront lieu du lundi 8 au vendredi 12 février et du lundi 15 au vendredi 19 février.
Encadrés par des éducateurs qualifiés, les enfants peuvent ainsi découvrir et s’initier à de nombreuses activités sportives et ludiques (sports et jeux collectifs, sports de raquettes, sports d’opposition, sports de glace. Ils peuvent être amenés (accompagnés) à changer de site Ludosport pour pratiquer un sport dans un autre équipement. Une tenue de sport adaptée à la saison et des gants sont obligatoires pour la patinoire. Les patins à glace sont fournis à partir de la taille 23.
Apporter une paire de chaussures de sport à mettre uniquement une fois dans le gymnase.
Le matin de 10 h 30 à midi : au gymnase Léo-Borgniet, 4, rue Raoul-Dufy (Croix-Rouge) ; au gymnase Barbusse, rue Henri-Barbusse (quartier Cernay) ; au gymnase Desbureaux, rue de Florence (quartier Neufchâtel).
L’après-midi de 14 heures à 16 h 30 à la patinoire Jacques-Barot, avenue Mauriac (quartier Croix-Rouge) : mini-glace, initiation patinage. Attention, la patinoire est ermée le mercredi.
Le matin de 9 h 30 à midi au gymnase Léo-Borgniet, 4, rue Raoul-Dufy (quartier Croix-Rouge) ; au gymnase Desbureaux, rue de Florence ; au gymnase François-Legros, avenue Kennedy (quartier Croix-Rouge) : initiation au patinage, roller, roller hockey ; au gymnase Barbusse, rue Henri-Barbusse (quartier Cernay).
L’après-midi de 14 heures à 16 h 30 au gymnase Courcelles, 75, rue du Mont-d’Arène ; au gymnase Europe, avenue de l’Europe (quartier Europe) ; au gymnase Gallieni, rue Gallieni ; au gymnase Vasco-de-Gama, 10, boulevard Vasco-de-Gama ; à la patinoire Jacques-Barot, avenue François-Mauriac : initiation au patinage, matches de hockey et balai ballon. Fermés le mercredi.
Pour s’inscrire
Renseignements téléphoniques au numéro vert : 0.800.506.956 (appel gratuit depuis un poste fixe).
Durant les vacances de février, les maisons de quartier et leur pôle sport proposeront des activités sportives.
Pour les 9-12 ans garçons et filles, initiation et tournoi de volley par groupe de 24.
Au gymnase Saint-Thierry (quartier Clairmarais) le mardi 9 février de 10 heures à midi et de 14 à 16 heures pour les 9-12 ans et le mercredi 10 février de 10 heures à midi et de 14 à 16 heures pour les 9-12 ans.
Au gymnase Roland-Bourgoin, avenue François-Mauriac, le mardi 16 février de 10 heures à midi pour les 9-12 ans et de 14 à 16 heures pour les plus de 12 ans et le mercredi 17 février uniquement le matin de 10 heures à midi pour les 9-12 ans.
Prévoir des baskets propres.
En liaison avec le Reims Champagne hockey à la patinoire Barot pour les 7-12 ans garçons et filles. Approche ludique, exercice de découverte, pré-collectif, jeux de tir et d’adresse, mini-tournoi, démonstration.
Lundi 15, mardi 16, mercredi 17 et jeudi 18 février de 9 h 30 à 11 h 30.
Pour les enfants de 6 à 12 ans (garçons et filles), initiation au patinage artistique (approche ludique et découverte) à la patinoire Barot de 9 h 30 à 11 heures le lundi 8 février, le mardi 9, le mercredi 10, le jeudi 11 et le vendredi 12 février.
Pour davantage de précisions, renseignement auprès du secrétariat de votre maison de quartier ou par mail : pole.sports@maisondequartier-reims.fr
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Du 8 au 19 février, des cours gratuits permettront aux enfants de 9 à 11 ans qui ne savent pas nager de profiter des vacances pour se familiariser et débuter l’apprentissage de la natation.
Où s’inscrire ? Dans la piscine de votre choix :
• Louvois, 1, boulevard des Phéniciens, tél. 03.26.82.29.39, louvois@rems.fr
• Château d’Eau, 12, allée des Landais, tél. 03.26.86.18.38, chateaudeau@rems.fr
• Orgeval, 25, rue Raymond-Poincaré, tél. 03.26.77.49.60, orgeval@rems.fr
Inscriptions tous les mardis, mercredis et jeudis de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures à l’accueil de la piscine de votre choix (pas de réservation par téléphone ni par internet).
La Ville se réserve le droit de refuser des inscriptions dès lors que les effectifs sont atteints.
Nombre de places limité.
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Depuis quelque temps, le Daehan taekwondo mène une action sociale. Celle-ci touche essentiellement des jeunes des quartiers Croix-Rouge et Wilson désirant rejoindre les groupes de taekwondo.
« L’intuition est née à la suite des activités-découvertes comme Reims Vital Ado. Nous avons constaté qu’il y avait une forte demande en matière de sport, mais que les jeunes se heurtaient au coût de la pratique.
Il nous fallait donc élaborer un projet intitulé « sport-insertion » qui, à titre expérimental, a été validé dans le cadre de la politique de ville par la Ville de Reims et l’Etat.
Ainsi grâce au soutien logistique de la direction des sports de la Ville, nous avons mis en place des ateliers réguliers de découverte et d’initiation de taekwondo au gymnase Géo-André.
Le maître mot de ce projet, c’est aider les jeunes dans leur développement social mais aussi dans l’amélioration de leur cadre de vie », explique Ibrahima Diouf, initiateur du projet.
Actuellement, l’action est étendue à tous les quartiers de l’agglomération rémoise.
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Elles étaient quarante-huit personnes, reparties dans trois tableaux distincts (jeunes-compétiteurs, jeunes, loisirs-familles), à prendre part dimanche au tournoi Hardbat interne de l’Olympique rémois de tennis de table.
« L’objectif est de rassembler les membres de notre club, faire découvrir le club et ses dirigeants aux parents de nos licenciés. L’autre axe, c’est d’harmoniser le tennis de table et le ping-pong.
C’est une première. A terme, on va multiplier les manifestations de ce genre », explique Eric Coelho, président de l’Olympique rémois de tennis de table. Lequel était entouré par un groupe de jeunes, comme Robin, 11 ans, qui raconte : « L’ambiance est relâchée, sans enjeu ni stress ».
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Les travaux du tramway ont atteint le croisement Bonaparte/Léon-Blum et le carrefour de la place Jean-Donatini : c’est titanesque ! « Nous sommes ici sur l’un des endroits les plus compliqués de la ligne, avec des aiguillages très précis » précise un contremaître. Les premières caténaires ont déjà été posées.
Une chose est sûre, le premier adjoint Éric Quénard l’a assuré lors de l’assemblée générale de la Lézardière : « Tous les rails seront posés fin juin à Croix-Rouge. Les barrières seront retirées et les habitants pourront enfin retrouver de meilleures conditions de circulation ! »
C’est l’entreprise générale Pertuy Construction, de Reims, qui construira une résidence étudiante de 212 chambres à la Rafale sur le site de l’ancienne tour Taittinger détruite, pour un montant de 9.316.840 euros. Le maître d’œuvre est le Foyer rémois. Voilà qui mettra enfin de l’animation dans cet espace actuellement en friche
Dans le même secteur, mais de l’autre côté de la rue Pierre-Taittinger, Reims habitat a lancé la procédure en vue de la construction de 32 logements collectifs et de 800 m2 d’activités économiques. Délai : dans les dix-huit mois.
![]() Vendredi soir, l’intérêt supérieur de l’enfant était bien au cœur de cette belle soirée de solidarité.
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Il y avait beaucoup de monde, vendredi soir à la salle des fêtes de Tinqueux pour le concert de la chorale la Veslardanne et ses « jeunes voix » au profit de l’Unicef.
Cette association œuvre dans plus de 150 pays afin de faire appliquer la convention internationale des droits de l’enfant qui comporte des principes fondamentaux comme la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, de survivre, de se développer.
Le comité Unicef Marne a remercié la Ville de Tinqueux, les sponsors, toutes les personnes bénévoles pour leur aide précieuse ayant permis l’organisation de ce concert et surtout la chorale la Veslardanne sous la direction d’Hélène Le Roy pour le chœur adulte et de Claire Igier pour les « jeunes voix ». L’accompagnement au piano était assuré par Véronique Huat. Vendredi soir, l’intérêt de l’enfant était bien au cœur de cette belle soirée de sensibilisation, solidarité et reconnaissance pour tous ceux qui agissent pour l’Unicef.
Association Unicef Marne, 12, place Braque, tel/fax. 03.26.05.80.10. www.unicef.fr
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Le bureau de l’association des jardins familiaux de Croix-du-Sud a félicité publiquement les jeunes de l’association de Promotion de Pays-de-France : « Leur parcelle pédagogique n° 68 est très bien entretenue ; les enfants ont très bien travaillé, sous les conseils judicieux d’Yves Monflier. »
Le conseiller municipal Michel Guillaudeau, s’adressant aux jardiniers de Pays-de-France, a déclaré : « Il faut se féliciter pour cette saison de vaccination gratuite par le gel ! Contre les insectes et les maladies des végétaux dans les jardins, c’est une bonne chose ! »
Didier Klodawski, patron de la Fédération des jardins familiaux de Reims et l’agglomération, annonce : « Aux Jardins associatifs de la communauté d’agglomération de Reims (Jaca), nous avons des projets : promouvoir la culture bio, les légumes anciens, les jardins partagés, etc. Et nous allons nous rapprocher des Restos du cœur. »
Les jardiniers cheminots de Jardinot ont été récemment éjectés de la Fédération parce que leur siège social n’est pas établi à Reims. Le président Michel Mangelinck précise : « Jardinot national gère 48 centres de jardins familiaux sur toute la France, dont le nôtre et tous, comme nous, n’ont pas déposé de statuts d’association indépendante. »
« Je pense que je connais mieux notre association que M. Klodawski, j’en suis un administrateur national depuis dix ans et je suis toujours en mandat. J’ai été secrétaire de la commission nationale des centres de jardins pendant six ans. Quant à mon retour dans cette Fédération, il ne se fera pas ! »
Après l’éviction des jardiniers de Jardinot (Saint-Brice-Courcelles), qui a suivi le départ des jardiniers des Trois-Rivières, il se murmure qu’une troisième association rémoise envisage également de quitter le navire. « À ce rythme, la Fédération finira par ne plus fédérer qu’elle-même ! », ironise un administrateur.
![]() Gendarmes et policiers ont multiplié les arrestations hier matin à Reims, comme dans cet immeuble du quartier Desbureaux.
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REIMS (Marne). Hier à Reims, quatorze personnes ont été arrêtées lors d’un coup de filet mobilisant une centaine de gendarmes et policiers. Elles sont soupçonnées d’une multitude de raids dans la région.
RÉVEIL mouvementé, hier matin, aux domiciles de plusieurs familles issues des milieux nomades sédentarisés de Reims.
A 6 heures pétantes, une centaine de gendarmes et policiers ont agi simultanément en plusieurs endroits de la ville pour procéder à un coup de filet visant les auteurs et complices présumés de multiples raids commis sur les départements de la Marne, l’Aisne et les Ardennes.
Treize personnes ont été arrêtées, plus une quatorzième durant la journée. Les interpellations ont eu lieu dans les différents quartiers où sont dispersées l’ensemble des familles concernées : Chalet-Tunisie, Sainte-Anne, Croix-Rouge, Châtillons ou encore Neufchâtel-Desbureaux.
Les enquêteurs ont agi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « vols en bande organisée », si bien que les gardes à vue des quatorze suspects appréhendés peuvent durer 96 heures. Les auditions ne faisant que commencer, peu d’informations ont filtré hier sur la nature des faits reprochés, mais nous savons qu’ils se rattachent à une série de cambriolages qui ont notamment visé des bureaux de poste et agences bancaires situés en zone rurale. Les premiers casses remontent à l’hiver 2008-2009. La Marne a été touchée, le sud des Ardennes, l’Aisne. Les malfaiteurs opéraient sous forme de raids, pouvant commettre plusieurs cambriolages ou tentatives en une seule nuit.
Au fil des semaines, les gendarmes ont établi des rapprochements qui ont conduit à l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Reims. Une cellule d’enquête baptisée « Raids 51-08 » a été mise en place sous l’égide de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (Ocldi) venu renforcer les unités de gendarmerie locales (section de recherches de Reims, groupements de gendarmerie des Ardennes et de la Marne).
Les policiers n’ont pas été tenus à l’écart. La piste des malfaiteurs ramenant chaque fois dans l’agglomération rémoise, où la plupart des véhicules volés pour les raids ont été retrouvés incendiés, des représentants du commissariat de police de Reims ont été intégrés à la cellule d’enquête.
La collaboration s’est poursuivie lors du coup de filet d’hier matin. L’opération a mobilisé cinquante gendarmes de l’Ocldi, de la section de recherches et du groupement de la Marne, trois équipes cynophiles, plus une cinquantaine de CRS et policiers de Reims.
Agés d’une vingtaine d’années, les quatorze suspects ramenés dans les filets sont déjà connus de la justice. Comme leurs aînés avant eux. Difficile d’échapper à son milieu.
Fabrice CURLIER
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100203h
Numéro 7327 du 01 au 07 février 2010.
Société à responsabilité limitée au capital de 80.000 €uros
Siège social : 25 rue Pierre Taittinger 51100 REIMS
509 842 662 R.C.S. Reims
Aux termes d’une délibération en date du 15 janvier 2010, l’assemblée générale extraordinaire des associés de la société à responsabilité limitée NEXXTEP TECHNOLOGIES a décidé de transférer le siège social du 25 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS, au 2 allée Albert Caquot - 51100 REIMS à compter du 4 janvier 2010 et de modifier en conséquence l’article 4 des statuts.
82407 Pour avis : La gérance.
Société à responsabilité limitée au capital de 5.000 €uros
Siège social : 25 rue Pierre Taittinger 51100 REIMS
509 866 851 R.C.S. Reims
Aux termes d’une décision en date du 15 janvier 2010, l’associé unique a décidé de transférer le siège social du 25 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS, au 23 rue de Courcy - 51450 BETHENY. à compter du 4 janvier 2010, et de modifier en conséquence l’article 4 de statuts.
82409 Pour avis : La gérance.
Notaires associés à RETHEL
13-15 place de la République
"O’NETIC PRODUCTIONS"
Société à responsabilité limitée au capital social de 20.800 €uros
Siège social : REIMS (51100) 14 avenue du Général Eisenhower
Immatriculée au R.C.S. de Reims SIREN n° 443 520 911
Aux termes du procès verbal de l’assemblée générale extraordinaire en date du 22 décembre 2009, il a été décidé :
De transférer le siège social à REIMS (51100), 11 rue Saint Pierre les Dames, à compter du 22 décembre 2009
De nommer Monsieur Jean-François HUREAUX, gérant, aux lieu et place de Monsieur Jérôme ONY, démissionnaire, à compter du 22 décembre 2009.
82332 Pour avis : Le gérant.
Au terme d’un acte sous seing privé en date du 15 janvier 2010, il a été constitué la société à responsabilité limitée présentant les caractéristiques suivantes :
FORME : S.A.R.L. DENOMINATION : S.R.B.G. CAPITAL : 10.000 (dix mille) €uros, divisé en 500 parts de 20 € chacune, entièrement souscrites et libérées.
OBJET : Bâtiment général.
DURÉE : 99 années à compter de son immatriculation au R.C.S.
SIEGE : 39 esplanade Eisenhower - 51100 REIMS.
GERANCE Monsieur GUVEN Huseyin, demeurant au 15 rue Chanteraine - 51100 REIMS (Marne).
DEBUT D’ACTIVITE 1°’ février 2010.
Bon pour insertion, 82256 Pour avis : Le gérant
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De belles animations attendent les enfants en février à la médiathèque Croix-Rouge, où tous les accès sont gratuits sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51 (19 rue Jean-Louis-Debar).
Dans le cadre des 4 saisons des conteurs : « Lune et pluie, l’œil de la vache rigole » par Pascal Salzard du collectif Eutectic, demain à 15 heures, pour enfants à partir de 6 ans.
« À la croisée des chemins, quand le jour et la nuit se rencontrent, le renard se change en femme et attend le voyageur…
Quelque part, une grenouille a une histoire à vous raconter. Dans le fantastique japonais, les jours deviennent des siècles, le vent naît de l’aile du papillon et le rêve sauve du malheur ».
À la découverte du Maghreb (pour les enfants de 4 à 8 ans), mercredi 10 février à 11 heures.
« Youssef, l’enfant du Maghreb » d’Agnès Perruchon. Youssef nous fait découvrir la région du Maghreb… (pour les enfants de 4 à 8 ans), mercredi 24 février à 16 h 30.
Les bibliothécaires accueillent les tout-petits (6 mois - 3 ans) et leurs parents, avec des histoires à lire ensemble. Durée environ une demi-heure, samedi 27 février à 9h30.
Limité cette année à 4/6, le tournoi d’hiver du Cormontreuil TC a rassemblé plus de 170 participants. De quoi vivre une édition de qualité même si elle a eu un certain goût d’inachevé car la finale masculine n’a pas pu avoir lieu. Prévu le samedi, elle a été, pour des raisons d’organisation, progressivement décalée au dimanche.
Sans que les deux qualifiés - Cédric Vicaire (5/6, ASPTT Châlons) et Sébastien Rajaonary (5/6, Paris UC) - ne soient disponibles… Résultat, cette finale entre favoris - aucun 4/6 n’avait répondu favorablement à l’invitation cormontreuilloise - se disputera pendant les vacances de février.
De fait, les regards se sont tournés vers la finale dames où les têtes de séries n°1 - Suzie Kouokam (4/6, Saint Dié) et n°2 - Audrey Sarrazyn (5/6, Géo-André) étaient opposées sur la résine de l’Avenue du Languedoc.
Avec beaucoup de maîtrise, la Rémoise s’est attachée à laisser la balle dans le court. Histoire de forcer son adversaire, quelque peu nonchalante, à faire la faute.
Tactique payante, avec, à la clé, une belle « perf » et surtout le bonus à 4/6.
Demi-finales : Audrey Sarrazyn (5/6, Géo-André) bat Amélie Zarev (15/1, Reims Europe Club) 6-0, 6-2 ; Suzie Kouokam (4/6, Saint Dié) bat Leslie Muraille 6-4, 7-6 (15/2, Sillery) ;
Finale : Audrey Sarrazyn bat Suzie Kouokam 6-2, 6-3.
Demi-finales : Vicaire (5/6, Guignicourt) bat Charai (5/6, Guignicourt) 6-4 abandon ; Rajaonary (5/6, Paris UC) batThierus (15, Géo-André) 1-6, 6-3, 6-4 ;
Finale : Vicaire - Rajaonary (à disputer).
Finale : Bednarek (15, Parques Cormontreuil) bat Genty (15/1, Bétheny) 6-1, 6-3.
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A l’ORTT, on est joueur. Ou plutôt curieux. A l’occasion du premier match retour, le staff rémois a, en effet, décidé de se passer de sa leader, la Chinoise Tong Hao (n° 16), pour affronter ce soir (20 heures, à Elancourt) les Franciliennes de Marly-le-Roi.
« La lecture du classement laisse penser que cet adversaire est à notre portée », souligne Cyril Mayeux. Les Rémoises, co-leaders avec Serris, ne devraient pas revenir bredouilles de leur déplacement chez une formation, occupant la 8e place et battue facilement à l’aller (4-0).
Confiance sera donc accordée à Cécile Ozer (n° 48), Viktoria Lucenkova (n° 63) et Dienouma Coulibaly (n° 80) pour « mater » des Franciliennes emmenées par leur Tchèque Ivana Weberova (n° 56), épaulée par Julie Buil (n° 66) et la jeune internationale Pénélope Saul (n° 133).
« Nous voulons voir comment l’équipe se comportera sans Tong Hao », précise le capitaine de l’équipe qui attendra, avec une certaine impatience le résultat de Serris qui recevra la difficile formation de Mirande (3e).
Et puis, si la logique est respectée, le technicien rémois pourra préparer la venue, dès mardi prochain, de Beaufou, autre formation, vendéenne, mal classée.
Y.D.
La prochaine réunion du conseil de quartier Croix-Rouge/Hauts-de-Murigny se déroulera demain mardi 2 février à 19 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.
Le conseiller municipal Alain Bisteur, co-animateur du conseil, a révélé les deux sujets qui seront exposés et débattus avant les questions du public : les discriminations puis les médiateurs.
Samedi vers 17 h 15, un début d’incendie situé dans un immeuble de sept étages a contraint les pompiers à intervenir. Le feu avait pris dans le local vide-ordures du bâtiment situé 17, avenue du Général-Bonaparte dans le quartier Croix-Rouge. Le sinistre a rapidement été circonscrit à l’aide d’une lance.
Rebelote dimanche matin, vers 8 heures, les pompiers sont de nouveau appelés pour un incendie avenue du Général-Bonaparte, mais cette fois-ci au numéro 3. Sur place, ils constatent que le feu a été éteint. Il s’agissait d’un papier qui avait été enflammé dans une cage d’escalier.
![]() Entre chien et loup, le ciel grouille de volatiles agités au dessus de Croix-Rouge.
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REIMS (Marne). Tous les soirs, des milliers d’étourneaux tournent au-dessus du quartier Croix-Rouge dont ils apprécient la végétation. Il est assez impressionnant de les voir tourner et virevolter des heures durant avant qu’ils ne décident de s’abattre sur de hauts arbres au cœur du quartier pour y passer la nuit. Ces grands groupes peuvent devenir une sérieuse source de nuisances : ils abîment les arbres dans lesquels ils dorment et leurs fientes endommagent les voitures et les immeubles avec l’acide urique qu’elles contiennent. Sans compter le vacarme qu’ils produisent lorsqu’ils sont regroupés en nuée et qui est particulièrement gênant la nuit.
Roseline Marandon, présidente de l’association de défense des locataires « Et Croix-Rouge, comité Pays-de-France », se fait l’écho des habitants, notamment de ceux du secteur Tourangeaux, en évoquant « ce problème des milliers d’étourneaux dont les excréments jonchent les allées et les balcons, ainsi que le bruit insupportable toute la nuit. Pensons également à l’odeur pestilentielle qui empêche les locataires d’ouvrir les fenêtres ».
Quelles solutions ?
Pour Mme Marandon, ces oiseaux se réfugient dans les sapins : « Il conviendrait peut-être de réfléchir pour que ces arbres soient déplacés. »
Les spécialistes citent des « campagnes d’effarouchement » : dans les endroits où les rassemblements infligent des nuisances importantes, les habitants peuvent utiliser des casseroles, des instruments de musique pour effrayer les volatiles et les inciter à changer de dortoir.
Mais il faut éviter de « tirer dans le tas », comme c’est le cas aux Hauts-de-Murigny où l’on entend régulièrement des coups de feu. D’abord, c’est interdit, mais c’est surtout dangereux !
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Parmi les nombreux projets évoqués lors de la cérémonie des vœux 2010 des espaces Billard et Nacelle, on a remarqué l’absence de séjours jeunes alors que, traditionnellement, le secteur Jeunesse de la Maison de quartier en organisait plusieurs chaque été.
Effectivement « il n’y aura pas de projets de séjours jeunesse tels que déposés au Cucs les années précédentes et donc pas d’organisation similaire » confirme Marie-Elisabeth Causin, directrice de la Maison de quartier : « Les animateurs en milieu ouvert souhaitent maintenir l’organisation de mini-séjours conçus avec les jeunes. »
L’association MJC Croix-Rouge va-t-elle pallier ce manque ? « La MJC, durant cinq années, a effectivement organisé des minicamps, avec un certain engouement, en direction d’enfants n’ayant pas la possibilité de partir », confirme la présidente Béatrice Sicard : « Nous avons toujours espéré (sans grande illusion) que, après une telle démonstration, la Maison de quartier reprendrait le flambeau ; c’est impossible paraît-il, dont acte : mais non, l’association MJC n’organisera pas de séjours enfants cette année ».
Devant cette nouvelle donne, et en supposant que tous les enfants se rendent à Croix-Rouge plage en juillet, on se demande bien ce qui leur sera proposé en août !
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Et de trois ! Depuis le retour aux affaires de Philippe Sauret, le RBF surfe sur la vague du succès. Après Dunkerque, après Nice, Laveyron a subi la loi des Rémoises (51-68). « Il fallait imprimer notre rythme d’entrée », explique le coach rémois. Après dix minutes, les Drômoises ne pouvaient plus croire à un possible renversement (10-22). « La clé, c’était la maîtrise défensive », poursuit Sauret.
Asphyxiées, les Laveyronnaises avaient en outre la désagréable surprise de voir les ballons de contre-attaques arriver régulièrement dans les mains des intérieures rémoises, Herrscher et Gujaraïdze. Cela devenait, déjà, injouable.
Tactiquement aussi, les Marnaises ont remporté, haut les mains, la bataille. « On les a amenées dans nos choix », précise Sauret. Très attentives sur Carmona, les Rémoises se sont appliquées à rendre les shoots des autres Drômoises difficiles. « Et comme on a dominé le rebond (45 à 35), nous possédions tous les atouts ». Même celui de l’adresse en fin de match quand les locales sont revenues à 12 points. « Trois fois, Jenny (Fouasseau) s’est retrouvée en position ». Trois fois, la jeune ailière du RBF a fait mouche derière l’arc de cercle.
« Le groupe se connaît de mieux en mieux. On n’hésite plus à donner le ballon aux filles les mieux placées », avoue Philippe Sauret. Et cela fonctionne…
Reste à corriger les trop nombreuses pertes de balle (19) pour se donner les moyens de poursuivre la bonne série (vendredi contre le Centre fédéral) et d’accrocher les ténors de la division…
Y.D.
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Lors de la réunion du GADL (Groupement des associations de locataires de Reims) à Croix-Rouge le 19 janvier, en présence de six autres associations de défense des locataires, Michel Petrel, président de l’amicale des locataires « Les jardins suspendus », avenue de Laon, a évoqué le problème suivant : « Nous trouvons intolérable qu’une personne très âgée et très malade attende un an avant la visite d’un ergothérapeute, pour donner l’accord des travaux en vue de l’installation d’une douche. La demande a été faite en décembre 2008 et, à ce jour, aucune réponse… »
L’organisme logeur, Reims habitat, confirme : « Une demande a été effectivement faite en décembre 2008. Elle a été transmise à un ergothérapeute, et nous attendons sa préconisation. » Horacio Madeira (03.26.61.79.56.) est en charge de l’adaptation des logements pour personnes âgées et handicapées au sein de Reims habitat. C’est lui qui a mandaté un ergothérapeute qui doit évaluer avec la personne et en fonction de son handicap, l’aménagement à réaliser. Dès la réception de sa préconisation, et après une rencontre au domicile, les travaux pourront démarrer. L’ensemble de ces aménagements est pris en charge par Reims habitat, aucune participation n’est demandée au locataire. Le délai de réalisation des travaux est de 6 à 8 mois.
Dans le cas présent, soulevé par l’association, il reste à attendre le passage de l’ergothérapeute, attendu depuis plus d’un an !
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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La galette des rois a été l’occasion, pour l’association de Promotion de Pays-de-France, de regrouper soixante invités dimanche 24 janvier, dans la salle municipale François-Mauriac.
Le premier adjoint Éric Quénard représentait la mairie et on remarquait également la présence du conseiller régional Michel Guillaudeau.
Tout ce petit monde a eu droit à un spectacle de choix avec les évolutions de la troupe des « Orientales en couleurs », menée avec beaucoup de grâce par Houria Gauzelin et ses danseuses.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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Les Rémoises veulent bonifier leur déplacement dans la Drôme et ainsi se rapprocher de la première moitié du classement.
PHILIPPE SAURET et ses joueuses font preuve de méfiance avant d’entreprendre leur périlleux déplacement à Laveyron, une commune située à 4 km de Saint-Vallier (Drôme). « C’est une équipe qui propose un jeu très agressif mais pas très structuré et donc difficile à cerner ».
Dans une salle réputée chaude, les Rémoises vont donc avoir l’occasion de démontrer leurs progrès. « Par rapport aux deux premiers matches que j’ai coachés, celui-là va être le plus difficile. On va voir si, mentalement, on a franchi un cap », avertit Sauret.
Il ne faudra pas, pourtant, que Zuzana Gujaraidze et ses partenaires oublient l’aspect technique et qu’elles concentrent leurs forces uniquement sur l’aspect mental.
Car, il s’agira de proposer des arguments techniques pour se défaire de l’opposition drômoise et de ses deux intérieures performantes : l’atypique Aurélie Carmona (1,88 m - 12,9 pts - 34,2 % à trois points - 5,2 rebonds) et la Sénégalaise Khadidiatou Gassama (1,87 m - 11,7 pts - 6,7 rbds).
Le groupe rémois n’en manque pas comme il l’a démontré lors de ses deux dernières sorties victorieuses (78-67 à Dunkerque et 63-58 contre Nice). Pourtant, la préparation de cette rencontre n’a pas été idéale. Lyckha Sy s’est donné une petite entorse mardi et fera un essai au dernier moment tandis que Floriane Herrscher (raisons familiales) a manqué l’une des dernières séances.
Dans l’optique du maintien, un troisième succès de rang serait le bienvenu. Et si jamais il pouvait s’agrémenter de la reprise du point average (59-68 à l’aller), la soirée n’en serait que plus belle…
Yves DOGUÉ
RETARD. - Laveyron compte deux matches de retard. Celui de la 14e journée, à Rennes, sera disputé le 28 février. Celui de la 16e, contre Lyon, n’est pas encore fixé.
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Pour la première fois, le club de la garnison a organisé l’échéance majeure du calendrier régional de powerlifting, avec la participation du TOS, qui semblait bouder les organisations précédentes du club local. Ce ne fut toutefois pas un succès pour le premier club de la discipline venu en force, puisqu’un tiers des concurrents ont été éliminés sur des barres trop présomptueuses ; le Force Athlétique Rémoise remportant ainsi le titre par équipes avec 134 points contre 97 aux Aubois.
Au plan individuel, si le club rémois fait aussi bien que le TOS avec 9 titres chacun, c’est sur les places d’honneur que Reims fait la différence avec cinq autres breloques contre deux aux Tosistes.
Suivent Sainte-Savine, 42 points, Mourmelon 30 avec trois titres pour Lopez, Minelle et Deligny (nouveau record régional avec 162,5 kg en vétéran plus de 50 ans), Sedan 29, RHM 10 avec un titre pour Samuel Vautier, 165 kg et Montier-en-Der.
Performances pour le FAR : Henriot 210 kg, Dufils 200, Estèves 170, Loup 155, Merle 147,5 et nouveau record en 67,5 kg espoir ; Fontaine 155, Chardonnet 132,5, Argaillot 135, Chometon 95, Mario 150, Balourdet 100, Dieudonné 122,5, Buzelin 120 et Parmentier 140 kg.
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