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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - novembre 2010.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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Union101202b

Une famille victime d’insultes et de menaces

REIMS (Marne). QUI en veut à la famille Xima ? Depuis un mois et demi, le couple et ses six enfants - dont trois handicapés malvoyants - font l’objet de menaces et d’insultes griffonnées autour de leur appar- tement de l’esplanade Eisenhower, dans le quartier Croix-Rouge.

« Ça a commencé par des insultes sur notre boîte aux lettres », raconte Mme Xima. « A l’époque, on n’y a pas trop prêté attention mais, il y a quinze jours, on a retrouvé des menaces sur la porte de notre appartement et sur les murs du palier. Il y en a encore eu dans la nuit du 20 au 21 novembre. Elles étaient toutes écrites au marqueur. »

L’individu s’en prend méchamment au couple, à ses enfants handicapés, mais, lui, est sérieusement handicapé de l’orthographe : « Toi, ta femme et tes gosse, ont vas vous crevé » ; « handicapé manto » ; « famille handicapée » ; « batar ».

Aucun ennemi connu

La famille a porté plainte auprès des services de police. Domiciliée depuis cinq ans à Croix-Rouge, elle ne se connaît pas d’ennemis et n’a aucun souvenir d’une altercation avec qui que ce soit.

Les époux soupçonnent également la même personne de ne pas être étrangère à la dégradation de la camionnette du mari, chauffeur-livreur. « C’était deux jours après les insultes sur la boîte aux lettres. Le carreau du camion a été cassé. Il n’y a pas eu de vol car il n’y avait rien à prendre à l’intérieur. »

La famille n’a qu’une idée en tête : déménager au plus vite, d’autant qu’elle se plaint depuis longtemps de l’humidité de son appartement. « Il est rempli de moisissures. »

Bonne nouvelle : leur demande de relogement a été acceptée. « On attend maintenant les propositions. »

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Union101202a

Un corps retrouvé carbonisé derrière une voiture

Le corps carbonisé a été retrouvé derrière ce Touran Volkswagen.
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Les experts de la police judiciaire ont procédé aux constatations matérielles.
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La voiture n’a que partiellement brûlé.
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Le drame s’est produit sur ce parking de l’allée des Bourguignons, au quartier Croix-Rouge à Reims.
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REIMS (Marne). Hier après-midi, le corps carbonisé d’un inconnu a été découvert derrière une voiture partiellement brûlée, sur un parking du quartier Croix-Rouge à Reims. Meurtre ? Accident ? Suicide ? Le mystère demeure.

15 h 05, hier après-midi, allée des Bourguignons à Reims. « J’étais chez moi quand j’ai entendu un petit boum », raconte une habitante. « Ça ressemblait au bruit des voitures quand « ils » les font exploser ici. J’ai vu une petite fumée se dégager. »

Au bas de son immeuble, un véhicule commence à prendre feu. Un de plus, pensent alors tous les témoins, tant les incendies de voitures sont fréquents dans cette allée du quartier Croix-Rouge dominée par une interminable rangée de barres. Sauf qu’hier après-midi, il ne s’agit pas d’un feu de voiture ordinaire. Derrière le véhicule partiellement calciné, les secours retrouvent un corps carbonisé.

Cadavre sans nom

Meurtre ? Incendiaire brûlé accidentellement ? Suicide par le feu ? Aucune information n’a filtré hier, à supposer que les enquêteurs en disposent. « Une voiture a brûlé, une personne carbonisée se trouvait à côté. Nous n’en savons pas plus. Nous ignorons jusqu’au nom de la victime qui n’est pas identifiable », déclarait en soirée Fabrice Belargent, procureur de la République de Reims. Même le sexe restait indéterminé.

L’enquête actuellement ouverte pour « recherche des causes de la mort » a été confiée au SRPJ. Pendant plusieurs heures, les policiers ont bouclé les alentours pour procéder aux constatations matérielles. Le véhicule - un Touran Volkswagen - était garé entre deux voitures, en marche arrière, pratiquement au contact d’un parapet. Le corps gisait dans ce faible espace. Seule une partie du Touran a été détruite, jusqu’au niveau des portières arrière.

Un suspect en Renault Mégane

N’excluant aucune hypothèse, les policiers ont fouillé les poubelles, à la recherche d’éventuels indices, et entamé une classique enquête de voisinage : relevé d’identité des passants, porte-à-porte chez les riverains, tous sous le choc de l’horrible nouvelle. Habitués aux dégradations, ils le sont, mais pas à une mort aussi violente en pleine journée, sous leurs fenêtres, sur un parking fréquenté.

Ce ratissage du quartier par les services de police a permis de recueillir le témoignage d’une personne qui a remarqué la présence d’une Renault Mégane peu de temps avant l’incendie. Elle a vu un homme en descendre, se diriger vers l’arrière du Touran Volkswagen, là où le feu allait prendre, « comme pour jeter un coup d’œil », avant de repartir.

Une immatriculation partielle a été relevée. Il se trouve qu’elle est très proche d’une Renault Mégane repérée en soirée dans un autre secteur de Croix-Rouge, esplanade Paul-Cézanne. Identifié, l’utilisateur du véhicule a été conduit à l’hôtel de police pour vérifier s’il avait un alibi au moment du drame. Le résultat de son audition n’était pas encore connu à l’instant où nous écrivions ces lignes.

Les prochaines heures, voire les prochains jours, vont probablement apporter de nouveaux éléments utiles à l’enquête de police. L’identification de la victime en est un. Des réponses sont également attendues avec l’autopsie prévue aujourd’hui. La victime est-elle morte carbonisée ou était-elle déjà décédée - et de quoi - quand son corps a pris feu ? Une zone d’ombre parmi d’autres dans cette affaire hors du commun.

Fabrice CURLIER et Eric LAINÉ

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Union101201a

Palmes académiques / La section marnaise toujours dynamique

Martine André fut promue au rang d’officier.
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Pol Lavefve a été nommé chevalier.
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La section de la Marne de l’Amopa, l’association des membres de l’ordre des Palmes académiques, a tenu son assemblée générale annuelle dans les locaux du collège Jean-Moulin à Saint-Memmie où le président, Jean-Marie Munier, a rencontré MM. Reibel, principal du collège et Adnot, inspecteur adjoint, représentant l’inspectrice d’Académie. Il a présenté la ville de Saint-Memmie, en rappelant que l’origine du nom était liée à celui de l’abbaye de Saint-Menge, qui donna leur nom aux habitants : « les Mengeots ».

Le rapport moral présenta une section de la Marne qui fonctionne à la satisfaction générale et qui fait preuve d’un dynamisme jamais démenti.

Le rapport d’activités, présenté par Hélène Charpentier, secrétaire, récapitule les nombreuses activités culturelles et conviviales de l’association durant l’année écoulée, qui connurent un franc succès.

La seconde partie de cette assemblée fut consacrée à une conférence de Martine Carrieu, directrice du service du développement économique de Cités en Champagne sur « Les axes de développement économique de l’agglomération châlonnaise ».

Décorations

Enfin, en troisième partie de cette assemblée, place à la remise de décorations à quatre personnes. Il s’agit de : Martine André, directrice de l’école d’application La-Fontaine à Châlons, promue au rang d’officier, Marie-Françoise Grenier, professeur d’histoire géographie au collège Georges-Braque à Reims, promue au rang d’officier, Joëlle Grandjean, professeur de lettres modernes au collège Perrot-d’Ablancourt à Châlons, nommée chevalier et Pol Lavefve, expert-comptable et professeur d’économie gestion, retraité pour les deux activités, nommé chevalier.

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Union101130f

Idées cadeaux : Des fêtes solidaires avec l’Unicef

Le comité départemental Unicef de la Marne (12, place Georges-Braque) expose les nouvelles collections de cartes de vœux ainsi que des décorations et cadeaux de Noël.

Les membres du comité seront présents sur un stand à l’intérieur du magasin Ikea de Reims-Thillois jusqu’au 24 décembre, dans un chalet sur le village de Noël, place d’Erlon, au centre de Reims, les 20, 21, 22 et 23 décembre ainsi qu’à la permanence, 12, place Georges-Braque, du lundi au vendredi de 14 h 30 à 18 heures, pour proposer un large choix de produits.

Avec les appels de fonds, la vente de ces produits fait partie des initiatives mises en place par l’Unicef pour assurer à chaque enfant dans le monde, santé, éducation, égalité et protection.

Des cartes de vœux et des produits

L’Unicef présente une variété de cartes de vœux à découvrir en intégralité dans ses différents points de vente, des plus classiques aux plus fantaisistes. L’Unicef propose également des étiquettes cadeau autocollantes, des agendas, calendriers et « P’tit ours marionnette », pour raconter de belles histoires à tous les enfants. Les cartes Unicef sont vendues, par paquet de 10 au prix de 7 €, l’équivalent d’une bâche-abri d’urgence.

Comité Unicef de la Marne, 12 place Georges-Braque à Reims. Tél. 03.26.05.80.10.

www.unicef.fr

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Union101130e

Calendrier du Reims Acrap patinage : Gala de Noël le dimanche 19 décembre

Le club au tournoi de France au Havre.
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Le Reims Acrap patinage a établi le calendrier des principales manifestations à venir cette saison.

Samedi 4 et dimanche 5 décembre, tournoi de France de danse sur glace (« Trophée Jean-Jacques Lapique ») à la patinoire Bocquaine. Vendredi 17 décembre, à 18 heures, spectacle de Noël, avec passage du père Noël vers 19 h 30, à la patinoire Jacques-Barot. Dimanche 19 décembre, à 18 h 30, gala de Noël, à la patinoire Bocquaine.

Samedi 23 et dimanche 24 avril, coupe de la Champagne (compétition interclubs de danse sur glace), à la patinoire Bocquaine. Mai 2011 : Coupe Barot, compétition interne au club, ouverte à tous.

Dimanche 22 mai, répétition générale pour le gala, à la patinoire Bocquaine. Vendredi 27 mai à 19 h 45, gala annuel du Rap à la patinoire Bocquaine. Vendredi 3 juin à 20 h 30, assemblée générale du club.

Renseignements : secrétariat Acrap/Rap, 11 avenue du président Kennedy (derrière l’hippodrome), ouvert du lundi au jeudi de 13 à 17 heures et le vendredi de 9 à 11 heures. Téléphone 03.26.06.39.54.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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Union101130d

A la médiathèque Croix-Rouge : Une belle initiative

Julie Eboundit (Médiathèque Croix-Rouge) et Marie-France Pernet (Job’s 51) : déjà 30 visiteurs à la mi-journée !
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Le secteur Emploi-Formation de la médiathèque Croix-Rouge fait découvrir plusieurs corps de métiers de manière régulière tout au long de l’année. La dernière session, mercredi 24 novembre, était dédiée aux métiers de l’aide à domicile et des services à la personne, avec à la clé, une information sur le chèque emploi service universel (Cesu). Elle a rencontré un vif succès.

Une douzaine de stands attendaient les visiteurs, de tous âges, des collégiens et lycéens aux adultes jusqu’aux seniors : la médiathèque, Job’s 51, l’espace Métiers de la Maison de l’emploi, la Mission locale de Reims, l’Aradopa, la Fédération des particuliers employeurs (FePEm), Axxis, les Aides ménagères rémoises (AMR), Maison et Services (services à la personne), l’UFCV, le Greta de Reims et le Cref.

De toute évidence, cette initiative répondait à un réel besoin.

 

 

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Union101130c

Les locataires peuvent se faire entendre

Du côté de la CLCV, Jacques Welche espère bien conserver les sièges acquis en 2006.
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Les têtes de liste de la CNL, avec à gauche, Michel Roquier, qui termine son 4e mandat.
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REIMS (Marne). Les locataires se plaignent souvent des charges ou des travaux. Ils ont l’occasion de se faire entendre en élisant leurs administrateurs au sein des organismes logeurs. Tour d’horizon.

C’EST peu de dire qu’on entend souvent les locataires de HLM râler, le plus souvent à juste titre : les travaux qui ne sont pas faits, ou mal faits, les charges qui augmentent, la Teom injuste, les listes d’attente pour se reloger, moisissures dans l’appartement, etc.

A l’union, nous recevons constamment des plaintes. Pourtant, à Reims, les locataires semblent mieux lotis qu’ailleurs

Déjà, vu le nombre de logements sociaux (46 % des habitations de la ville, un record national), 40 000 familles logées par Reims Habitat, le Foyer rémois et l’Effort rémois.

Les élections des locataires auront lieu lors de la première quinzaine de décembre, avec dix administrateurs à élire (en tout) dans les trois organismes logeurs, et quatre listes principales (CNL, CLCV, CGL et Afoc) plus deux listes indépendantes à Reims Habitat. Une belle occasion de se faire entendre, et de pouvoir se défendre.

Pourtant, les locataires votent peu, malgré les incitations : 20 à 25 % font l’effort de choisir ceux qui vont les défendre et protéger leurs intérêts.

« Nous avons fait des affiches, une distribution de tracts, une véritable campagne électorale », souligne Michel Roquier, tête de liste Confédération nationale du logement (CNL).

Jacques Welche, de Consommation, logement et cadre de vie (CLCV), a fait la même chose.

Le vote par internet, la nouveauté 2010, va peut-être permettre d’augmenter la participation.

La principale revendication de la CLCV, c’est « le gel des loyers. Nous avons fait un courrier en ce sens aux principaux conseils municipaux de la Marne, aux conseils général et régional, aux députés et aux sénateurs », explique Jacques Welche.

« Dans le secteur social, les loyers augmentent toujours plus en Champagne-Ardenne qu’au niveau national. » 2 % en 2010 contre 1,4 par exemple.

La CNL travaille aussi toute l’année avec ses amicales de locataires réparties dans chaque quartier, contrôle les charges et le budget des HLM. « Nous sommes formés pour cela », rappelle Michel Roquier. « Et on découvre des choses aberrantes, des mauvaises imputations de 7 000 euros ; les millièmes partagés entre 16 locataires mais qui ne prenaient pas en compte l’appartement du gardien ; l’Effort qui payait une entreprise pour tondre la pelouse alors que la ville de Cormontreuil s’en chargeait… »

Du côté de l’Afoc (Association FO consommateurs), c’est plutôt la concertation qui est recherchée via les administrateurs. « On a l’impression que les organismes n’écoutent pas les revendications. Surtout quand c’est individuel, le locataire est un peu seul contre une technostructure », explique Alain Bouret, un des responsables.

L’Afoc voudrait, lors de ces élections, récupérer un poste par organisme logeur, qu’il avait perdu il y a quatre ans.

Les administrateurs locataires sont donc des vigiles au sein des organismes logeurs, qui construisent énormément depuis deux-trois ans. Trop ? C’est ce que pense la CNL, mais pas la CLCV.

La Ville semble espérer attirer de nouveaux habitants, mais entre les 800 logements construits par an par Reims Habitat, l’Effort et le Foyer, et tout ce qui se fait au niveau privé, il va y avoir de la place !

G.F.


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Les têtes de listes

Effort rémois : Daniel Mazingant (CNL) ; Lahoussine Jadouy (CLCV) ; Danielle Bonfils (Afoc).

Foyer rémois : Gisèle Lelièvre (Afoc), Nicole Briatte (CLCV) ; Raymond Hurlin (CNL).

Reims Habitat : Stéphane Inconstant (Afoc), Michel Roquier (CNL) ; Christian Wieser (CLCV), Amicale des locataires les Jardins suspendus.

Jeannette Petrel, Amicale des locataires Maison Blanche – Bons Malades Nicolas Dengler.

(Nous n’avons pas pu obtenir les têtes de liste de la CGL.)


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Des surloyers durs à avaler

Les locataires « trop riches » sont poussés à quitter les HLM pour aller dans le parc privé, ici le Carré royal.
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Après la Teom (lire page suivante), le grand sujet de cette fin d’année c’est évidemment l’histoire des surloyers voulus par la loi Boutin. « Avant, c’étaient les organismes logeurs qui décidaient, et le surloyer était au maximum de 200 à 300 euros. Là, ça pourra aller jusqu’à 1 000 ! », s’indigne Michel Roquier, de la CNL.

Pas facile à digérer pour des locataires qui sont là depuis vingt ou trente ans, qui ont certes « profité » de loyers assez bas mais sans être fortunés pour autant, bien au contraire. Et ce n’est pas à 50 ou 60 ans qu’ils vont pouvoir trouver des prêts pour devenir propriétaires.

Ce n’est pas facile non plus, à leur âge, de quitter leur quartier de toujours !

Selon lui, 500 à 600 familles, par organisme logeur, seraient concernées. « Il ne faut pas refaire des Wilson partout, notamment à Orgeval. Il faut plus de mixité sociale. »

Le risque des surloyers, c’est effectivement de refaire des ghettos de pauvres, en chassant des quartiers HLM ceux qui ont le bonheur de gagner un petit peu plus…

« On respecte la loi, c’est évident, mais pour que cela puisse impacter le moins possible les locataires concernés, on a entamé un travail avec eux depuis six mois », explique Christophe Faber, directeur de la clientèle au Foyer rémois. Ensemble, ils cherchent une solution dans d’autres logements, « vers un patrimoine non soumis à des plafonds de ressources. Ils payent plus chers, mais pour des conditions meilleures ».

Et ceux qui refusent ? « Certains vont partir, mais c’est le but de la loi Boutin », rappelle sans sarcasme Christophe Fabert.

Du côté de Reims Habitat, Eric Quénard aurait plutôt lui choisit de construire plus. « Là, les gens qui quittent le parc social, cela va casser la mixité sociale. C’est un immense risque. » L’organisme logeur qu’il préside est le moins concerné par cet habitat pour revenus moyens.


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Teom, le combat de la CNL

Selon la Confédération nationale du logement, la Teom est injuste : « Les ordures sont enlevées tous les jours au centre-ville, deux à trois fois par semaine dans les quartiers. Et pourtant, la Teom est la même. »
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En pleine campagne électorale, forte de ses 40 % obtenus il y a quatre ans aux dernières élections, la CNL (Confédération nationale du logement) insiste sur son grand cheval de bataille depuis deux ans, la Teom (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères). « Nous sommes les seuls à nous battre sur ce sujet », explique Michel Roquier. Qui relève l’injustice de cette taxe, mais sait qu’elle relève de la taxe d’habitation, elle-même injuste car son mode de calcul date d’une quarantaine d’années et n’a plus rien à voir avec la réalité.

« Les ordures sont enlevées tous les jours au centre-ville, deux à trois fois par semaine dans les quartiers. Et pourtant, la Teom est la même. » Sauf qu’avec les organismes logeurs justement, les bennes enterrées ou semi-enterrées se multiplient dans les quartiers.

Et comme l’a annoncé Adeline Hazan lors du dernier conseil municipal, il est impossible de peser les déchets de chacun. « Pourtant, pour deux appartements identiques, vous avez un consommateur d’un côté, huit de l’autre. »

La seule solution est donc bien de faire baisser au maximum les charges des locataires. C’est ce que la Ville a commencé à faire en reprenant à sa charge les espaces verts. « Cela fait dix-huit mois que c’est à l’essai dans les quartiers Pommery, Europe et Verrerie (NDLR : et bientôt aux Châtillons), ça marche bien, pourquoi cela n’est-il pas pérennisé ? » Et étendu à toute la ville !

Il y a aussi l’isolation qui permet de faire baisser les notes de chauffage. C’est déjà bien pour les locataires et mieux que pour les petits propriétaires, qui eux, doivent se débrouiller tout seuls et payer la Teom et le reste…


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Les locataires, acteurs essentiels

Pour les deux responsables qui ont bien voulu nous répondre, les administrateurs locataires sont hyper importants. « Les associations de locataires sont partie prenante de la vie de l’organisme, c’est essentiel », explique Christophe Faber, directeur clientèle au Foyer rémois.

« Ça nous permet d’avancer ensemble, d’avoir des ressentis. » Il est donc primordial que les locataires votent, « pour faire entendre leur voix ».

Même son de cloche du côté d’Eric Quénard, président de Reims Habitat : « Il est nécessaire qu’ils aillent voter, pour être mieux écoutés. Pour nous, c’est important d’avoir des interlocuteurs, pour la vie démocratique et des organismes. »

Le premier adjoint chargé du logement s’estime un « relais, pour Reims Habitat mais aussi pour les deux autres organismes. J’ai d’ailleurs proposé d’organiser une formation pour les bénévoles, qui ne savent pas forcément parler des ascenseurs, des charges locatives ou des régularisations »…

Pour Christophe Faber, « ne remontent que les insatisfactions, mais une grosse frange de nos locataires est satisfaite. Et puis, on s’efforce de s’améliorer à tous les niveaux ».


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Les organismes logeurs

Foyer rémois : né en 1912, il gère 17 000 logements dont 12 000 sur Reims, en construit 300 environ par an, compte plus de 35 000 clients, instruit 1 500 demandes de logements par an.

Effort rémois : ou Plurihabitat, qui appartient au groupe Plurial, est né il y a plus de soixante ans. Il gère 40 000 logements, dont un peu plus de 20 000 sur Reims, compte 3 035 locataires, plus de 870 logements en chantier.

Reims Habitat : anciennement Opac, il compte 10 400 logements locatifs, 1 214 logements foyers (résidences pour personnes âgées et logements pour étudiants). L’Office loge environ 23 000 Marnais. C’est un établissement public industriel et commercial, donc dirigé par un élu, Eric Quénard.


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Repères

Plus de pauvreté

Selon la CNL, il y a deux évolutions k noter chez les locataires : et d’abord, c’est la pauvreté qui grandit « 60 % des demandes sont en dessous des plafonds, 40 % sont en dessous des 600 euros par mois. Et ces locataires sont un peu partout dans Reims. »

Pas de « ghetto » de la pauvreté donc, mais une réelle augmentation des plus démunis à Reims. Pour la CNL, l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) est une bonne chose, « il ne faut pas laisser les choses en l’état ».

Divorces

Si le nombre de demandes de logements est toujours important, cela vient surtout des divorces. En revanche, les enfants restent plus longtemps chez leurs parents.

Côté attente, il faut aussi compter avec ceux qui veulent changer de taille d’appartement, dans un sens ou dans l’autre.

Election

Les administrateurs locataires sont élus pour quatre ans. lis sont les représentants de tous les locataires de l’organisme et de son association et veillent à ce que leurs intérêts soient pris en considération au conseil d’administration. Cette année, les quatre principales listes (Afoc, CGL, CLCV et CNL) se sont réunies pour rédiger une lettre à distribuer aux locataires pour les inciter à voter.


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Union101130b

Multi-Échanges services

Le traditionnel repas de fin d’année de l’association Multi-Échanges services (MutES) se déroulera vendredi 10 décembre à partir de 18 h 30 à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge, 12-14 rue Pierre-Taittinger.

Chaque participant devant apporter un plat de son choix à partager en commun, l’inscription est obligatoire avant le 6 décembre, à l’espace Billard ou à la MutES (tél. 03.26.08.08.78. ou 06.17.01.17.45.).


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Union101130a

Des feux divers

Hier à 12 h 45, un feu de papiers a été allumé dans un hall de l’allée des Picards.

La veille, toujours à Croix-Rouge, des papiers ont brûlé à 14 h 15 dans un immeuble de la place Jean-Fragonard, puis une poubelle à 15 h 45 place Dominique-Ingres, une autre encore à 19 h 50 place Fragonard.

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Union101129b

Voiture, scooter et poubelles en feu

Trois incendies ont requis l’intervention des sapeurs-pompiers de Reims au cours de la nuit de samedi à dimanche.

Le premier a eu lieu dimanche à 0 h 17 rue du Danube, dans le quartier de l’Europe. C’est un scooter stationné rue du Danube qui a complètement été détruit par un incendie.

Vers 2 h 30, nouvelle intervention mais cette fois-ci dans le quartier Croix-Rouge. Des containers à poubelles ont été détruits alors qu’ils se trouvaient dans un local à poubelles place Dominique-Ingres.

Enfin, rue Géruzez, dans le quartier Clairmarais, c’est un Renault Kangoo qui a été ravagé par les flammes aux alentours de 2 h 30. Le véhicule n’était pas déclaré volé.

La police enquête pour connaître les circonstances exactes de ces feux.

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Union101129a

L’agresseur du chauffeur de bus condamné à 14 mois ferme

REIMS (Marne). Vendredi, un homme de 60 ans a été condamné à de la prison ferme pour avoir agressé une conductrice des TUR, la veille. Il a été placé sous mandat de dépôt.

LE sort de Roger Cousinard a été rapidement réglé. Jeudi soir, il avait donné un coup au visage d’une conductrice des Transports urbains de Reims (TUR). La scène se déroulait aux environs de 22 heures, sur la ligne H, à hauteur de l’arrêt Libergier. Cet homme d’une soixantaine d’années, bien connu des services de police et de la justice (il a douze mentions à son casier judiciaire) vit en marge de la société. Jeudi soir, il était avec son frère. Il avait trop bu, « du rosé », mais il ne sait plus en quelle quantité. Son frère indiquera « plusieurs litres ».

Roger Cousinard monte dans le bus avec sa cigarette, la conductrice des TUR lui indique que ce n’est pas permis mais qu’il a le temps d’aller terminer son clope dehors car le bus ne partait pas immédiatement. Roger Cousinard a mal pris la remarque de la conductrice des TUR. Cette femme d’une quarantaine d’années va recevoir un coup à la face. Bilan : un jour d’ITT.

« Vous êtes déjà connu pour des faits de violences, c’est l’alcool qui vous a rendu comme ça » demande le président Préaubert. « Sais pas » répond le sexagénaire. « Pourquoi ne travaillez-vous pas ? » reprend le magistrat. « Ca fait 32 ans que je ne travaille pas, j’ai soixante ans. Je ne vais plus travailler » reprend le SDF. « Vous êtes au courant que la retraite, c’est à 62 ans désormais » insiste le président. « Sais pas » grogne le prévenu, visiblement pas totalement remis de sa cuite de la veille.

Service public

« Dans ce dossier, il y a deux circonstances aggravantes. L’état d’ébriété du prévenu mais aussi et surtout l’atteinte à une personne exerçant une mission de service public. La personne agressée est une femme, il faisait nuit, elle a la responsabilité de ses voyageurs et elle se fait agresser à cette heure avancée. C’est un comportement inadmissible. Je demande un mandat de dépôt à l’issue de l’audience ainsi que l’application de la peine plancher, deux ans de prison », requiert la procureure Amélie Chappert.

L’avocate de la partie civile dira « le choc qu’a subi cette conductrice de bus. ET maintenant, elle va avoir peur lorsqu’elle va devoir reprendre le volant ».

L’avocate de la défense tentera bien de dire que son client ne « savait ni lire, ni écrire, qu’il n’avait jamais été scolarisé par ses parents et que la prison n’était pas une solution », le choix du tribunal a été rapidement connu.

Cinq minutes de délibéré plus tard, Roger Cousinard se voyait condamné à deux ans de prison dont dix mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt à l’issue de l’audience. Sans la moindre réaction.

Thomas DUPRAT

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Union101127b

Journée de la création d’entreprise


FORUM - Entrée libre le Jeudi 2 décembre de 13h à 19h

Croix Rouge salle F. Mauriac (4 avenue François Mauriac)



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Union101127a

Conductrice de bus agressée La colère des chauffeurs

Suite à l’agression d’une conductrice de bus jeudi à 21 h 27 « par un client aviné »(voir) , les élus du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) des transports urbains rémois protestent et demandent à leur direction de remettre au goût du jour la charte sécurité.

En effet, cette dernière n’est plus respectée dans l’entreprise. Elle consistait d’une part à mettre plus en place d’agents de prévention et d’autre part de permettre aux bus de nuit d’être plus proches les uns des autres de façon à pouvoir avoir une vision sur les autres conducteurs. Une réunion a été demandée à la direction pour en parler.

A.M.


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Union101126f

Centre commercial Hippodrome : Saint Nicolas vient animer le quartier

La calèche de saint Nicolas et du Père Fouettard sera de sortie pour les enfants.
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Comme tous les ans, l’association des commerçants de l’Hippodrome organise le mini-marché de Saint-Nicolas, coup d’envoi des fêtes de fin d’année sur Reims. Ce sera samedi 4 décembre, sur le centre commercial de l’Hippodrome, de 10 à 18 heures : « Cette année, la maison de quartier Croix-Rouge se joint à nous et quinze chalets prêtés par la Ville seront positionnés le long du centre commercial jusqu’à l’espace Billard pour accueillir entre autres des artistes amateurs qui vendront leurs œuvres », précise Bernard Verquerre, président de l’association des commerçants.

De 10 à 18 heures, des animations seront proposées au public : maquillage d’enfants, concours de dessin, tombola (tickets en vente chez les commerçants), calèche de saint Nicolas et du Père Fouettard (balade en groupe de 6 enfants), fanfares, vente de spécialités et de produits de l’artisanat, distribution de friandises et bien d’autres surprises pour tous les publics…

 

 


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Union101126e

« Panique sur le campus » de Croix-Rouge

Une surveillance resserrée est assurée sur le campus de Croix-Rouge par les forces de police de proximité et la sûreté départementale.
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REIMS (Marne). Le Mouvement des étudiants s’inquiète de l’augmentation des vols et violences sur le site universitaire et attend désormais un signe fort des instances. Les étudiants, eux, ne cachent plus leur peur d’aller en cours.

Les étudiants ont peur. Depuis le début de l’année, le sentiment d’insécurité ne faiblit pas dans l’enceinte du campus universitaire Croix-Rouge. Il n’est plus une semaine, en effet, sans qu’un vol n’y soit commis, sans qu’une agression n’y soit perpétrée, sans compter le nombre considérable d’incivilités (scooters roulant à vive allure sur le site, dégradations et autres violences verbales) qui ne manquent pas d’empoisonner sa population. Le phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il perdure depuis plusieurs années sans réelle amélioration et qu’il touche plus particulièrement des victimes de sexe féminin.

Des rondes jugées peu efficaces

La situation est telle que face à l’augmentation du nombre de plaintes ces derniers mois, le Mouvement des étudiants (MET) n’hésite pas à faire état, dans un communiqué de presse, d’un vent de « panique au campus » et « d’étudiants effrayés » : depuis le mois de janvier, « une quinzaine de vols ou de violences envers les étudiants » ont ainsi été comptabilisées, générant de plus en plus chez eux la « peur d’aller en cours ».

Le MET en veut d’ailleurs pour preuve une nouvelle agression survenue mercredi sur la personne d’une étudiante. Mardi, aux alentours de 17 h 30, c’est une autre jeune femme de 21 ans qui a été victime d’un vol plutôt culotté alors qu’elle venait de quitter la bibliothèque en compagnie de deux copines : « Nous avons rejoint ma voiture et j’ai mis mon ordinateur portable dans le coffre, raconte-t-elle. Nous sommes montées à bord, + mais quand j’ai voulu faire marche arrière, j’ai vu deux jeunes de 15-16 ans dans le rétroviseur qui étaient en train de me le voler. J’ai bien essayé de les rattraper… » Et d’ajouter avec amertume : « Il y avait un monsieur pas loin mais il n’a rien fait ». Bilan : un préjudice de 649 euros et la crainte de voir les choses aller crescendo : « Un jour, c’est un ordinateur, demain ce sera mon sac et peut-être qu’ensuite, ils me taperont dessus. J’en ai marre ! »

Pour cette étudiante obligée de travailler en 3/8 pour payer ses impôts et financer son matériel informatique, le traumatisme est d’autant plus important qu’elle n’est pas un cas isolé : « Je sais que je ne suis pas une exception… » dit-elle.

Des mesures ont pourtant été prises après que le MET a alerté les parlementaires et madame le maire de Reims, au mois d’avril dernier, mais elles sont jugées peu efficaces par les étudiants eux-mêmes. Depuis, une surveillance resserrée est pourtant assurée sur le secteur par les forces de police de proximité et de la sûreté départementale. « Mais il serait préférable de faire des rondes à pied à l’intérieur du campus » estime le responsable de l’association, Claude-Edouard Crochet. Même écho du côté d’une étudiante qui, pour sa part, n’a « pas vu un véhicule de police à la fac depuis trois ans » : « Il faut vraiment qu’ils fassent quelque chose » insiste-t-elle. Quant à la présence de trois vigiles, le soir, à l’extérieur de l’enceinte, « elle ne dissuade pas » regrette-t-on.

« Une plainte de plus sur le tas »

C’est pourquoi, outre de condamner « ces actes commis par des personnes extérieures au campus », le MET a décidé de monter une fois de plus au créneau pour interpeller les autorités, en particulier le président de l’Université, afin que soit augmentée la sécurité sur le site. Claude-Edouard Crochet estime notamment qu’autoriser la police à patrouiller à l’intérieur du campus pourrait y contribuer. Le MET attend donc dans cette perspective « un signe fort pour que les étudiants puissent aller en cours sans se soucier de leur sécurité ». Car pour le moment, beaucoup de victimes ont le sentiment d’être confrontées à une certaine impuissance de la part des instances universitaires. Et au bout du compte, « c’est une plainte de plus sur le tas » résume l’une d’elle. La police rappelle néanmoins que l’auteur d’un vol d’ordinateur portable avec violence sur une étudiante a été interpellé le 22 octobre. Une satisfaction qui pourrait en appeler d’autres si les victimes, indique-t-on du côté de la Direction départementale de la Sûreté publique, alertaient plus souvent les forces de l’ordre dans les plus brefs délais.

Franck BRENNER


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Union101126d

Les jeunes ont bonne presse

« Régulièrement nous dynamisons les ventes auprès de notre réseau de diffuseurs tout en permettant aux jeunes de mettre en application la théorie », explique Carole Sangnier, responsable des ventes de l’union pour le département de la Marne.

Ainsi, en collaboration avec Mme Tourteaux, professeur au lycée Joliot Curie, les 26 étudiants en 1ère année BTS Négociation Relation Client ont participé aux animations promotionnelles de mercredi dernier.

Retour en images.

Jonathan au Kennedy, chez M. Cabaret, rue Pierre Taittinger à Reims.
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Anissa au Tabac Croix du sud, chez M. Maignien, 13 place Augustin Rodin à Reims.
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Au moment du débriefing de l’opération en fin d’après-midi au lycée.
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Union101126c

Une conductrice agressée sur la ligne 4

Encore une agression dans un bus des Tur. Il était environ 21 h 40, hier soir, quand une conductrice d’une quarantaine d’années a été frappée au visage par un client en état d’ébriété alors qu’elle effectuait son service sur la ligne 4 desservant le quartier Croix- Rouge.

Pour une raison encore indéterminée, l’homme lui a porté un coup de poing au visage. Le système d’alarme ayant été déclenché, la police ainsi que des agents des Tur ont trés vite été alertés.

L’agresseur a finalement été appréhendé par des collègues de la victime, à l’arrêt de bus situé devant le bar-tabac Le Maryland, rue Chanzy. Il a ensuite été conduit à l’hôtel de police par les fonctionnaires parvenus sur place.

Blessée, la conductrice a quant à elle été prise en charge par les sapeurs-pompiers. Une plainte a été déposée.

F.B.


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Union101126b

Un jeune passé à tabac

Un jeune Rémois comparaîtra le 14 février devant le tribunal correctionnel de Reims pour avoir commis des faits de violences le 11 juin dernier, allée des Tourangeaux. Ce jour-là, deux individus vont à la rencontre d’un groupe de trois jeunes en train de discuter et exigent aussitôt que deux d’entre eux s’en aillent. Ce qu’ils font. C’est alors qu’ils s’en prennent au jeune resté seul, le frappant à coups de pied et de poing (1 jour d’ITT), avant de déguerpir. Identifié par la victime grâce aux fichiers de la police, puis au cours d’un tapissage, l’un deux, bien connu des forces de l’ordre, a donc été convoqué mercredi à l’hôtel de police avant d’être placé en garde à vue. Il a nié les faits qui lui sont reprochés mais devra néanmoins s’en expliquer en février devant la juridiction correctionnelle.


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Union101126a

Badminton / Nationale 1B « C’est faisable »

Avec la réception demain (14 h 30, Halle Universitaire Croix-Rouge) de Morteau, l’ABC Reims a l’occasion de faire un pas supplémentaire vers son objectif de maintien. « Cette équipe compte un point de plus, mais elle a eu les mêmes résultats que nous. La différence étant notre point de pénalité. Si on gagne, on passe devant et je pense que c’est faisable. Plus on engrange de points rapidement, mieux c’est ! », lâche Jean-Michel Edard.

Face à une formation franc-comtoise plus forte chez les filles, la composition sera essentielle dans une rencontre qui s’annonce passionnante et indécise. « La stratégie sera prépondérante pour l’issue du match, certaines options pouvant être heureuses ou malheureuses. On devra affaiblir certains matches et forcer sur d’autres. Avec, probablement, au final, un score de 5-3, 3-5 ou même de 4-4 qui serait encore plus logique. Mais nous avons le potentiel pour gagner », ajoute le président rémois qui, pour l’occasion, comptera sur tout son groupe hormis Julien Couture, remplacé par un autre Julien, Friedrich. « C’est sensiblement le même niveau notamment en double ».

4e JOURNEE. - REIMS (4e) - Morteau (3e) ; La Robertsau (6e) - Béthune (5e) ; Créteil (2e) - Chambly (1er).

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L’hebdo du vendredi- n° 191 - 101126g
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 191 - Semaine du 26 au 02décembre 2010


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Génération entreprendre : Chantal Domboue (Y Media) : « Il vaut mieux être son patron qu’être au chômage »

Chantal Domboue, chef d’entreprise depuis trois ans.
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Chantal Domboue, 52 ans, a créé Y Media dans les Hauts-de-Murigny en 2007. Son entreprise, c’est la communication, son truc : internet, taxiphone, fax, copies, transfert d’argent…

Mère de deux enfants, Chantal Domboue a vécu pendant une dizaine d’années une succession de périodes de chômage et de petits boulots. Et puis un beau jour, parce qu’on en parle autour d’elle, parce qu’elle est motivée, courageuse et déterminée à sortir de cette spirale, elle se lance. « C’était il y a trois ans. J’en avais assez de ma situation, et j’ai décidé de me lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Je savais que ce ne serait pas facile. Mais pourquoi ne pas essayer ? Ça ne pouvait pas être pis. »

Chez Y Media, les clients achètent du temps de connexion à internet sur les huit ordinateurs disponibles, utilisent les taxiphones, des cabines dédiées aux appels internationaux, mais moins chers, « c’est l’activité qui me rapporte le plus de chiffre d’affaires », précise Chantal, qui propose d’autres services annexes : photocopies, scanner, fax, transferts d’argent internationaux. Aucun hasard sur le choix des Hauts-de-Murigny pour Chantal Domboue, qui a le sens du commerce : « Je me suis implantée ici parce que le quartier regroupe beaucoup de populations étrangères, et la plupart de ma clientèle, ce sont des étrangers. »

Aides et micro-crédit

Au moment de la création, Chantal Domboue n’a pas d’argent pour s’installer. Et il en faut un peu pour équiper un local, acheter des ordinateurs, des téléphones, équiper les cabines. « J’ai prospecté du côté des aides. J’ai commencé par faire une demande du dispositif Envol, à la Région Champagne-Ardenne, que j’ai obtenue. J’ai eu le maximum, 7.500 €. Ensuite, je suis allée à la Fondation de la deuxième chance, où j’ai pu avoir 4.000 €. Enfin, pour un prêt, comme les banques ne pouvaient pas me prêter d’argent dans ma situation, je me suis tournée vers l’Adie qui m’a octroyé un micro-crédit de 7.500 €.

Avec tout ça, j’ai pu faire les travaux et acheter les équipements pour m’installer. » Trois ans après, Chantal Domboue n’a « aucun regret, c’est une très belle expérience, une très belle aventure. C’est vrai, ce n’est pas facile, mais vu mon caractère, ça me convient.

On ne peut pas se permettre de se lever le matin sans être motivé. Et puis j’ai eu une belle récompense. Des gens ont pris exemple sur moi et se sont lancés eux aussi, et ça fonctionne bien. Mieux vaut ça que rester au chômage. On est seul maître à bord. Il faut être en règle avec l’administration, mais après ça, on est tranquille. »


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Génération entreprendre : Adem Isik (Isolatherm) : Le business, dans le quartier

Adem Isik, 26 ans, a installé son entreprise dans son quartier.
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À 26 ans, Adem Isik vient de créer son entreprise (isolation thermique) à Croix-Rouge, où il vit. Parce que le développement professionnel va avec l’épanouissement humain.

Adem Isik a 26 ans, il vit à Croix- Rouge depuis une dizaine d’années, et il vient de créer sa « boîte » d’isolation thermique par l’extérieur, de bardage et de travaux de vêtures et vêtages. « Je suis ingénieur en mécanique des structures, j’ai eu mon diplôme il y a trois ans. J’ai travaillé dans un bureau de contrôle pendant trois ans, et j’ai toujours eu envie d’entreprendre. Dans ma première expérience professionnelle, j’étais contrôleur technique construction. Je me suis rendu compte que la part de marché de l’isolation par l’extérieur allait augmenter fortement avec les nouvelles normes de réhabilitation et de construction, pour être en phase avec le développement durable. C’est pour ça que je me suis orienté dans ce secteur. »

Déjà deux chantiers en cours


Inscrit au Pôle emploi après sa première expérience, Adem obtient l’aide du dispositif Envol octroyé par la Région Champagne-Ardenne, il obtient un prix Envie d’Agir (accompagné d’un financement, géré par la Direction régionale Jeunesse et Sport et Cohésion sociale) et un autre auprès de la CCI, le prix Génération Entreprendre, là aussi un chèque et surtout une aide à la mise en place d’un plan de communication.

« Pour moi qui commence, c’est vraiment indispensable de me faire connaître et de faire connaître mon activité. Quand on se lance, il faut avoir de la volonté bien sûr, mais ça ne suffit pas. Il faut également se donner les moyens techniques. Il faut absolument maîtriser ce qu’on fait pour pouvoir en vivre, et c’est vrai pour l’exercice pur du métier, mais aussi pour la gestion, le commerce, la communication…

Pour ça, parce que tout n’est pas inné, il y a des structures pour se faire accompagner, et en France, ça fonctionne bien tout ça : boutique de gestion, compétence et impulsion, CCI… » Adem Isik met le costume pour les rendez- vous clientèles, et le bleu de travail pour monter sur les échafaudages. « Je gère la société, j’ai deux salariés, mais je suis aussi productif. » En quelques mois, il a déjà réussi à signer deux chantiers, le deuxième à Sézanne, qui vient tout juste de démarrer, et le premier, en cours, à Croix-Rouge, près de chez lui. « Je suis d’ici, l’entreprise, elle est installé au centre d’initatives économiques rue Pierre Taittinger. Pour moi, ce n’était pas envisageable de m’installer autre part. Le développement économique, ça va avec le développement humain, c’est indissociable. C’est pour ça que je suis resté dans mon quartier. »

La ZFU : un facilitateur d’emploi

Située depuis 1997 au sud-ouest de la ville, au coeur du quartier Croix-Rouge, et à proximité des campus universitaires de Droits/Lettres, Médecine, de Reims Management School et du centre hospitalier, la Zone Franche Urbaine de Reims est un territoire délimité sur lequel les entrepreneurs, en s’y installant, bénéficieraient de larges avantages fiscaux. Concrètement, en choisissant de s’implanter sur Croix-Rouge, les entreprises profiteront pendant cinq ans d’exonérations d’imposition et de versement des charges sociales pour favoriser l’emploi dans le quartier. Car en contrepartie de ces avantages (les plus importants étant l’exonération des cotisations sociales patronales et de l’impôt sur les bénéfices), les sociétés (souvent des PME), se doivent de donner leur chance aux demandeurs d’emploi vivant dans le secteur. Ceux-ci sont donc d’une certaine manière prioritaires dans le recrutement de l’entreprise. Alors que le quartier Croix-Rouge connait actuellement un deuxième souffle économique, bien aidé par la desserte du tramway et le soutien de l’Etat, dans le cadre du programme de rénovation urbaine (ANRU), s’implanter dans la ZFU de Reims permet justement aux nouvelles entreprises de profiter de toutes ces améliorations urbaines, et faciliter le retour à l’emploi d’une partie des habitants du quartier, largement touchée par le chômage. Un « gagnant-gagnant » en quelques sortes…


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Karim Amry et Youssef Znati (Association Espoir Pays de France) : Rendre aux plus jeunes

Youssef Znati, trésorier, Hamza Amouche, animateur, et Karim Amry, président d’Espoir Pays de France.
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En 2006, Karim Amry et Youssef Znati créent l’association Espoir Pays de France, dans le quartier Croix-Rouge. Le but : aider les plus jeunes dans leur scolarité, et les jeunes adultes à trouver du boulot.

« Quand on était jeunes, nous, explique Karim Amry, 27 ans, on bénéficiait d’Arc-en-Ciel. L’association nous aidait pour les devoirs, tout ça. Ça a fermé, et il n’y avait plus rien. C’est pour ça qu’on a créé Espoir Pays de France. » Karim, président de l’association, travaille à la SNCF. Youssef Znati, 27 ans également, le trésorier, est chez Citura (ex-Tur). En 2006, ils montent Espoir Pays de France. « On s’adresse à deux tranches d’âge. Les élèves d’écoles primaire et les collégiens, pour qui on organise du soutien scolaire, et les plus vieux, pour qui l’association joue un rôle de tremplin professionnel. On sert de relais entre les jeunes et les organismes comme le Pôle emploi ou la mission locale. On les aide à chercher un travail, à rédiger un cv, une lettre de motivation. »

En réalité, ça va bien au-delà. Espoir Pays de France organise des rencontres avec les professionnels. Récemment, une réunion avec Job51 a été organisée, où les jeunes ont pu rencontrer les patrons des entreprises de BTP qui interviennent dans le quartier, ou encore des représentants d’ErDF, GrDF ou de la SNCF. En 2008, ils ont monté un forum pour l’emploi : 200 personnes ont participé à un gigantesque job dating.

« Il n’y avait plus rien à Pays de France, poursuivent Karim et Youssef, les jeunes demandaient, il fallait faire quelque chose. » Bien structurée, l’association a vite pu compter sur des subventions. Local, ordinateurs, animateurs… « On fait du mieux qu’on peut avec le peu qu’on a. » Ah, pour continuer d’avancer, Espoir Pays de France cherche des bénévoles. Passez le mot !


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Créer sa boîte avec l’Adie

Dans le cadre du réseau CréaReims, la permanence de l’Adie (l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique) finance et accompagne des rémois n’ayant pas accès au crédit bancaire, mais souhaitant tout de même créer leur entreprise. Bénéficiant le plus souvent des minimas sociaux, ces demandeurs d’emploi et autres allocataires du RMI/RSA peuvent recevoir une aide allant jusqu’à 10 000 €. Situées principalement sur les quartiers où le taux de chômage est le plus élevé, les permanences de l’Adie proposent conseils et aide au montage de projets, tout en soutenant les créateurs d’entreprise dans les démarches administratives qu’ils doivent réaliser.

L’Association finance un projet avant, pendant, et après sa création. Le micro-crédit alloué au projet peut monter au maximum à 6 000 € (les 4 000 € restant étant pris en charge par les collectivités territoriales). Depuis quelques mois, l’Adie propose aussi un micro-crédit personnel, permettant aux bénéficiaires de financer une formation ou leur permis de conduire, dans une logique de retour rapide à l’emploi.

Permanences dans les antennes municipales des Châtillons (8h30 à 12h les premiers mercredis du mois) et de Croix-Rouge (14h à 17h tous les vendredis).


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Il y a nécessité de réduire ses déchets

Bien que l’année 2009 ait été marquée par une baisse de la production de nos déchets, cette évolution a pour origine la crise économique actuelle et non une évolution de nos gestes de consommation. Quelques chiffres suffisent : chacun d’entre nous jette tous les ans plus de 10 kg de textiles qui peuvent être en partie réutilisés, notre poubelle contient 7 kg de denrées alimentaires non consommées, 25% de nos ordures sont composés de matières organiques qui peuvent être compostées….

La réduction des déchets est un enjeu environnemental mais aussi un gain financier pour les ménages : éviter le gaspillage permet aussi de préserver son pouvoir d’achat.

Animations rémoises

Espace Info Energie, place Myron Herrick : exposition toute la semaine sur la réduction des déchets comme les gestes malins au bureau, à l’école, à la maison pour réduire sa production de déchets domestiques.

Le samedi 27 novembre : Médiathèque Croix-Rouge : animations et expositions en partenariat avec l’association CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie). Place Myron Herrick : le public est accueilli sur un stand d’informations où les animateurs dispensent une formation sur la fabrication de petites boîtes en papier journal. Avec cette boîte, le public pourra aller chercher sa récompense : 5 marrons chauds rue Condorcet !


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JUSQU’AU 29 DÉCEMBRE : « VOYAGES IMAGINAIRES

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Deux jeunes Rémois , Simon Sa nahujas, écrivain, et Gwenn Dubourthou mieu, photographe, décident de partir au Texas en 2008 sur la piste de Conan, personnage légendaire créé par Robert E. Howard en 1932. Deux ans plus tard, ils continuent leur exploration des héros de la littérature populaire et s’envolent pour le Gabon à la recherche de Tarzan, né sous la plume d’Edgar Rice Burroughs en 1912. A l’issue de ce périple, ils publient un livre de voyage richement illustré qui relate leur aventures en terre africaine : Sur la piste de Tarzan, éd. Les moutons électriques, 2010.

Entrée libre – Rens. : 03 26 35 68 43
Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar


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JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE : « MUSIQUE EN IMAGES »

Un itinéraire en trois étapes, sur trois médiathèques, allant des clichés d’artistes jamaïcains par Jérémie Kroubo Dagnini (Laon-Zola), aux “instants volés” en live lors des festivals de jazz rémois par Alain Julien (Croix-Rouge), en passant par Renaud Monfourny (photographe des Inrocks) et son objectif transcendant les stars internationales du rock (Jean Falala).

Entrée libre
Médathèques Croix-Rouge, Laon-Zola et Jean Falala


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Union101125c

Badminton (Ligue) / La barre symbolique des 2.000 franchie

Damien Collard, un président survolté, qui s’est mis en tête d’accueillir l’assemblée générale de la Fédération française de badminton à Reims l’année prochaine.
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Tout un symbole ! Même si les progressions des années précédentes le laissaient supposer, la barre des 2 000 licenciés a été franchie cette année.

« Nous avons atteint le chiffre de 2 090 soit une augmentation de 5,5 %. C’était important de passer ce cap car cela confirme la tendance actuelle avec notamment la création de cinq nouveaux clubs : Courtisols, Fismes, Oiry, Poix-Terron et Estissac », déclarait, ravi, Damien Collard lors de l’Assemblée générale de la Ligue, organisée samedi au Creps de Reims.

De quoi être satisfait

Dans son rapport moral, le président régional a noté de nombreux motifs de satisfaction. A savoir les actions menées par la Ligue lors des championnats du monde de Paris en août dernier dont une - « la nuit du bad » - a été reprise par la Fédération, le lancement d’un nouveau site internet (lcabad.fr), le rajeunissement des cadres, un phénomène qui « prouve que ça bouge en Champagne-Ardenne » et aussi l’excellent travail réalisé par Julien Friedrich, coordinateur de l’équipe technique régionale, à l’intention des jeunes.

Un investissement qui a d’ailleurs été récompensé par des résultats probants en compétitions interrégionales.

Reste que la Ligue doit encore progresser. Son axe de développement principal sera l’ajout des échelons intermédiaires entre la Ligue et les clubs : renforcer les comités départementaux pour préparer ou réaliser des actions. Il s’agira aussi de renforcer les équipes de professionnels, d’améliorer les conditions de travail des salariés, d’intégrer les nouveaux dispositifs nationaux lancés par la FFBA ou la DTN et de mener des actions vers les vétérans et les loisirs.

Enfin, Damien Collard a une idée en tête : organiser à Reims, en 2011, l’AG de la Fédération.

Pourquoi pas ?


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 101125b
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7369 du 22 au 28 novembre 2010.

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AVIS DE CONSTITUTION

Suivant acte sous seing privé en date à REIMS du 01/11/2010, enregistré à SIE REIMS NORD le 03/11/2010, bordereau n’ 2010/1314, case n’ 2. il a été constitué la société à responsabilité limitée "M & A IMMOBILIER", pour une durée de 99 ans, ayant son siège à REIMS (51), 18 avenue du Général Bonaparte, au capital de 1.500 €, constituée uniquement d’apport en numéraire, et ayant pour objet toutes opérations de marchand de biens et de lotisseur.

Le gérant statutaire est Mademoiselle Denise MOINE, demeurant à REIMS (51), 104 avenue de Paris, née à REIMS (51) le 01/12/1939, de nationalité française.

Les statuts contiennent une clause d’agrément des cessions de parts. La société sera immatriculée au R.C.S. de REIMS.

Pour avis et mention 90443 Le gérant.


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TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

Par jugement en date du 09/11/2010, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de liquidation judiciaire à l’égard de : CELIK (SARL). 31 Groupe Eisenhower - 51100 REIMS. N" Registre du Commerce : (B 440 223 352). Activité : Entreprise générale du bâtiment.

Mandataire liquidateur : SCP DARGENT TIRMANT RAULET, (Maître Isabelle TIRMANT), 34 rue des Moulins - 51100 REIMS.

Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné dans les deux mois suivant la parution au BODACC. 90456 Le greffier : Bernadette DELPY.


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MODIFICATION DE STATUTS

SARL D-KER
Société à responsabilité limitée
au capital 6.400.00 €uros
Siège social : REIMS (51100) - 7 rue Joliot Curie
513 972 349 R.C.S. Reims

Suivant délibérations en date du 27 juillet 2010, l’assemblée générale extraordinaire a décidé de transférer le siège social de REIMS (51100), 7 rue Joliot Curie à REIMS (51100), 42 boulevard Jamin, à compter du même jour.

L’article 4 des statuts a été modifié en conséquence.

SIEGE SOCIAL :
ANCIENNE MENTION REIMS (51100), 7 rue Joliot Curie.
NOUVELLE MENTION : REIMS (51100), 42 boulevard Jamin.

Mention sera faite au R.C.S. de REIMS.

90541 Pour avis.


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L’URCA se prononcé pour le Campus Croix-Rouge

Le regroupement sur Croix-Rouge est souhaité par l’URCA.
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Université. Le projet de Campus Croix-Rouge est à présent chiffré : 183 M€ de travaux d’un côté et 129 M€ pour la vente du foncier et de l’immobilier du Moulin de la Housse.

L’étude réalisée par les cabinets Économie Aménagement et Urbanisme (Paris) et Aménagement Environnement (Nantes) montre clairement que cette option s’impose. Pour l’URCA, il s’agit de répondre à une rationalisation du patrimoine existant. L’éclatement des installations actuelles ayant abouti à un sur-dimensionnement des surfaces. En regroupant sur un seul site l’ensemble des bâtiments, l’URCA entend faire des économies sur le coût de fonctionnement et garantir des meilleures conditions de travail.

Ce nouveau Campus Croix-Rouge, à proximité de Reims Management School, de la gare TGV et du pôle de Bezannes, est en plus desservi par le tramway.

Reste à savoir si l’État va suivre ces préconisations.

Deux sujets occupent au premier plan l’avenir de l’Université de Reims

Champagne-Ardenne (URCA) : la constitution du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur et la création d’un campus sur le site de Croix Rouge à Reims. Sur ce second thème, le dossier vient de s’enrichir d’une étude de faisabilité, version combien cela va-t-il coûter. Autrement dit, le déménagement du campus Moulin de la Housse, priorité de la gouvernance de l’URCA, s’impose-t-il et à quel prix, comparativement à d’autres solutions ?

L’étude, coréalisée par les cabinets Economie Aménagement et Urbanisme (Paris) et Aménagement et Environnement (Nantes) et présentée au bureau élargi du CESER le 22 octobre dernier, montre clairement que l’option du Campus Croix Rouge, regroupant toutes les composantes de l’URCA à Reims, s’impose. C’est l’option qui a été votée au Conseil d’Administration de l’URCA en septembre dernier.

Pour l’URCA, il s’agit de répondre à une rationalisation du patrimoine existant. L’éclatement des installations actuelles ayant abouti à un surdimensionnement des surfaces occupées (40 % de plus que la moyenne nationale et une économie envisageable de 14 000 m’). En regroupant sur un seul site l’ensemble des bâtiments actuels, l’URCA entend faire des économies sur les coûts de fonctionnement et garantir des meilleures conditions de travail. La réponse est dans un campus à l’américaine, avec des coûts moindres d’exploitation et une meilleure visibilité en termes d’image. Ce campus devrait servir l’image de Reims 2020 et être plus attractif dans la sphère universitaire nationale. L’étude montre largement les handicaps du site du Moulin de la Housse (un campus excentré et mal desservi en moyens de transport, une trop forte dispersion des fonctions et du bâti, un pôle de vie étudiante inexistant, des bâtiments énergivores).

Sur ce dernier point, les bâtiments dispersés de l’URCA bénéficieraient du plus mauvais ratio énergétique des universités de l’Hexagone. La réhabilitation, sur place, s’avérerait lourde et coûteuse, avec des bâtiments à démolir. L’étude de faisabilité envisage quatre scénarios : le transfert du Moulin de la Housse à Croix Rouge, la réhabilitation globale du Moulin de la Housse, la rationalisation optimale de ce dernier site, la rationalisation partielle.

CROIX ROUGE, LE SCÉNARIO PRÉFÉRÉ

Le binôme existant Campus Croix Rouge et Reims Management School s’impose. Le voisinage de la gare TGV et du pôle en construction de Bezannes (services, commerces et loisirs) est un atout renforcé par la desserte du tramway. La densification des volumes bâtis et la desserte transport plaident en faveur d’un campus urbain, à l’opposé du site du Moulin de la Housse. Ce scénario préféré par l’URCA suppose une dépense de 162 M€ et un coût d’exploitation sur 20 ans de 21 M€, soit une dépense globale de 183 M€ sur 20 ans et 25 M€ d’économie sur le scénario d’une réhabilitation optimale du pôle Moulin de la Housse. Face à cette dépense, l’étude commandée par l’URCA annonce en recette 129 M€, soit la valeur du foncier et des bâtiments du campus Moulin de la Housse (IUT et ESIEC compris), en rappelant que l’État est propriétaire de ce foncier en question. Une simple soustraction, vente des bâtiments et terrain offerts par l’État, amènerait le coût du futur campus Croix Rouge à moins de 54 M€.

GÉRARD DELENCLOS

Un projet truffé d’incertitudes

" Si ce projet n’aboutit pas, ce sera la mort programmée de l’URCA ", déclarait le président Richard Vistelle à propos du regroupement sur Croix-Rouge en octobre dernier (RAMI n° 7362).
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L’actuel Campus Croix-Rouge suppose une rénovation importante. Une première étape (25 M€) figure dans le Contrat de Projet Etat-Région (CPER 2007-2013). Une rénovation complète est envisagée sur deux CPER, c’est-à-dire d’ici à 2019. S’il faut douze ans pour financer une rénovation, combien faudra-t-il de temps pour boucler un projet de près de 200 ME ? L’Etat ne semble pas intéressé par ce projet : l’URCA ne figure pas dans la liste des aides apportées à des réalisations de campus universitaires de moindre importance (Cergy, Dijon, Le Havre, Valenciennes ….). Jacques Meyer, 1er Vice-président du Conseil Régional, est venu dire ses doutes en ce sens devant le CESER et rappeler l’absence du Préfet et du Recteur à une réunion importante sur ce projet de campus, fin octobre dernier.

Si le Ministère envisage effectivement la dévolution des biens immobiliers universitaires aux universités devenues autonomes, le dispositif n’est aujourd’hui qu’expérimental et l’URCA n’entre pas dans cette expérimentation. Dans un vœu, en date du 5 novembre dernier, le CESER rappelait la nécessité et l’urgence « d’engager des travaux lourds de construction, rénovation et mise aux normes » sur le pôle rémois de l’URCA.

Le Campus Croix Rouge à l’américaine est dans ces conditions aussi urgent qu’incertain, sauf à dire très vite qui finance son coût, soit 200 M€ de travaux, hors valorisation du Moulin de la Housse, ou 54 M€, valorisation potentielle comprise. Entre ces deux projections, la fourchette est remarquable. Rappelons, au passage, deux autres priorités avancées par l’URCA : l’extension ou la reconstruction de l’ESIEC et la construction d’une présidence de l’Université (4 500 m’).

G.D.


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Union101125a

Création d’entreprise / Un forum innovant à Croix-Rouge

Des créateurs d’entreprise de Croix-Rouge sont mis à l’honneur.
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Vous avez un projet de création d’entreprise ? Venez chercher des idées, des informations et des conseils à la Journée de la création d’entreprise (Forum de la Création du quartier Croix-Rouge), organisée par la Ville de Reims et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Reims et d’Épernay, et qui se tiendra à la salle municipale Mauriac le jeudi 2 décembre, de 12 à 19 heures. L’entrée sera libre.

L’objectif de ce forum est de promouvoir la création d’entreprises dans le quartier. Il réunira des professionnels de la création d’activité à l’image du réseau de la création et de la reprise d’entreprise en pays de Reims (CréaReims), l’association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), l’association pour le Droit à l’Initiative Économique (Adie), mais aussi les associations du quartier (association Job’s 51, association 2 Mains et Association Jeunesse et Espoir Pays-de-France), et bien d’autres.

Tout l’après-midi, des créateurs d’entreprise de Croix-Rouge seront mis à l’honneur et témoigneront de leurs motivations, leurs parcours et leur quotidien. On peut découvrir leur parcours sur :

www.youtube.com/creareims

Une deuxième édition est prévue le jeudi 16 décembre, de 12 à 19 heures, salle Rossini.

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Union101124e

Dans certains pays, les enfants travaillent De l’autre côté des frontières

Un moment d’émotion : le chœur des enfants.
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UNE école, reconstituée dans un coin du gymnase Roland-Bourgoin, vendredi. Les enfants attendent pour entrer. Ils tiennent à la main des billets (fabriqués par les animateurs du service périscolaire qui se sont lancés dans la fausse monnaie… pour la bonne cause !) : « Est-ce que vous pouvez me donner deux sous ? » Etonnement : « Dans certains pays, l’école est payante. Vous trouvez cela normal ? » Les « sous », les 200 petits écoliers de sept écoles rémoises, réunis pour la « journée des droits de l’enfant », ont dû les gagner. En exerçant différents petits métiers, représentés de façon assez simple sur les stands. Comme cireur de chaussures, ce qu’ils ont accompli avec zèle ! « Cette journée s’inscrit dans le cadre de la convention « Ville amie des enfants », en partenariat cette année avec l’Unicef et Artisans du Monde », explique Delphine Antoine, responsable de l’organisation. Les ateliers visent à faire découvrir aux jeunes participants comment est vécue la journée d’un enfant dans certains autres pays du monde. Et surtout, comment se procurer de l’argent, pour nourrir leur famille, payer les études, en exerçant des métiers d’adulte dès leur plus jeune âge.

Horloge de vie

Présentés d’une façon ludique, les différents ateliers retracent cette journée d’un enfant pauvre et exploité. « Cela leur permet d’avoir un autre regard sur le monde, de voir à quel point ils sont privilégiés », commente David Lelong, un papa venu avec son fils. « Vous tournez le robinet, l’eau coule. Est-ce que vous croyez que tous les enfants ont un robinet d’eau chaude ? » L’un des animateurs leur fait ramasser du bois, chercher de l’eau, en passant par un circuit simulant une route aux multiples obstacles. Après un repas pris en commun, préparé par la Caisse des écoles, la confection d’une « horloge de vie d’un enfant », une présentation des actions d’Artisans du Monde et de l’Unicef a précédé un concert du groupe « Migrassons ». Un moment émouvant, notamment lorsque tout le public enfantin a chanté un texte écrit par Monique Dieuleveux sur le droit à la protection des plus petits et des plus faibles.


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Union101124d

Inondations au Pakistan Urgence enfants : l’Unicef manque de financements


Le comité Marne de l’Unicef (12, place Georges-Braque à Reims, 03.26.05.80.10.) lance une alerte sur l’insuffisance de financements des opérations d’urgence au Pakistan et des conséquences pour les enfants et leurs familles : « l’Unicef n’a reçu que 133,9 millions de dollars sur les 251 millions demandés dans son appel révisé. Si le niveau de financement stagne, les programmes et les effectifs dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la protection, de l’eau et de l’assainissement et de la nutrition seront réduits ». Actuellement, l’appel n’est pourvu qu’à hauteur de 53 %.

« L’urgence est loin d’être terminée. Les eaux ne se sont pas retirées dans certaines zones, alors qu’ailleurs, la population regagne des habitations, des communautés et des services lourdement endommagés », déclare la représentante adjointe de l’Unicef au Pakistan, Karen Allen.

« Nous avons toujours plus de travail à accomplir pour sauver des vies et protéger la santé, l’éducation des enfants, mais nous sommes incapables de faire face sans des financements supplémentaires.

Sans fonds supplémentaires après le 31 décembre, 1,4 million de personnes (dont 700 000 enfants) n’aura plus d’eau potable et commencera à boire de l’eau non potable. Cela va considérablement augmenter le risque de maladies hydriques et diarrhéiques. »

L’Unicef a besoin de 117,2 millions de dollars pour répondre aux besoins urgents et de transition au Pakistan.

L’Unicef France qui a déjà contribué à hauteur de 2,4 millions d’euros renouvelle donc son appel à la générosité des Français pour aider les millions de femmes et d’enfants victimes de cette catastrophe.

Pour faire un don : Unicef Urgence Pakistan. BP 600. 75006 Paris. www.unicef.fr


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Union101124c

« Lire et faire lire dans la Marne » : 25 nouveaux bénévoles

Les adhérents ont échangé leurs impressions.
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« Nous sommes ici pour échanger sur nos satisfactions, nos problèmes, réfléchir sur nos objectifs » : Claire Métréau, présidente de « Lire et faire lire dans la Marne » avait prévu, mardi et jeudi, de réunir une partie des bénévoles au collège Pierre-de-Coubertin de Cormontreuil. La présidente est satisfaite : « 25 nouveaux ont rejoint nos rangs, sur le département ».

Ce qui porte l’effectif à 182, dont 112 sur l’arrondissement de Reims, qui interviennent en écoles primaires et en maternelles et viennent lire des histoires aux petits élèves.

Action enrichissante

Les témoignages sont unanimes : « Les enfants nous attendent. Les institutrices sont ravies ». Certains interviennent à la campagne, d’autres dans des villes, voire dans des ZEP, souvent durant le temps scolaire. Les adhérents travaillent parfois avec des publics non sédentaires, comme Joëlle Troïtsky, bénévole à l’école des gens du voyage à la Neuvillette : « Une expérience particulièrement enrichissante que je n’abandonnerais pour rien au monde. Il y a un lien affectif particulièrement important : Une belle expérience ! ».

Avec humour, Robert Fischer, qui surnomme ses petits auditeurs les « GDR », les… « Grimpeurs de Rideau », donne ses impressions : « Même s’ils sont turbulents, quand on voit leurs yeux, c’est du bonheur ! »

Une adhérente a relevé cette citation : « Offrir des mots pour recevoir de l’amour ».

Tout est dit !

« Lire et faire lire dans la Marne », 23, rue Alphonse-Daudet 51100 Reims. Tél. 03.26 84.36.90. www.lireetfairelire51.over-blog.com


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Union101124b

Reims / N’est pas Spiderman qui veut Il vient frapper son ex et tombe du 2e étage

Lundi vers 1 h 30 du matin, un homme s’est rendu allée des Landais, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, pour corriger son ex-amie domiciliée au deuxième étage.*

La jeune femme s’est réfugiée dans un appartement du troisième pour échapper aux coups.*

Bien décidé à la rattraper, l’individu, du deuxième, a voulu accéder au balcon de l’appartement en passant par la façade. Il a tenté son numéro d’escalade en s’accrochant à des câbles mais il a chuté au bas de l’immeuble.

Légèrement blessé, le monte-en-l’air a été transporté au centre hospitalier par les pompiers.


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Union101124a

CONSTITUTION D’UNE E.U.R.L.

Il a été constitué une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.

Dénomination :ARTMODA.
Siège social : 45, rue Pierre-Taittinger 51100 Reims.
Objet : importation-exportation et commercialisation de tout type de produits en gros et en détail.
Capital : apporté en numéraire et divisé en 3.000 parts de 1 euro chacune.
Gérance : Madame TIPIRDAMAZ Selcen, demeurant 1Z rue Ponsardin, 51100 Reims.
Immatriculation : la société sera immatriculée au RCS de Reims.

51LI787107


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Union101123f

Sandrine Coupé et Carine Soriaux, deux entrepreneuses spécialisées dans la location de voitures à double commande.

M. Legrand, Mmes Houde et Garcia avec un relevé de température : ils ont froid.
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Contentieux. Un décret menaçait l’activité location

Un arrêté peut mettre une boîte à l’eau. Telle est la leçon que viennent d’apprendre à leurs dépens les deux entrepreneuses rémoises Sandrine Coupé et Carine Sorriaux. Leur idée était simple : proposer la location de voitures de location à double commande et sans chauffeur, celles-là mêmes qu’utilisent les auto-écoles pour apprendre la conduite et faire passer le permis. La formule de la location permet aux candidats au petit papier rose, déjà inscrits en auto-école, de pouvoir faire, à bon prix, des heures de route complémentaires à leur formation. Elle offre aussi la possibilité aux plus hardis, prêts à passer l’épreuve en « candidat libre », de s’entraîner légalement et surtout de se présenter à l’examinateur avec une voiture à double commande, comme l’exige la loi aujourd’hui. En effet, louer ce véhicule adapté peut coûter entre 15 et 20 € de l’heure alors qu’on peut compter le double pour une heure d’auto-école (avec professeur).

Or, ce concept de petite entreprise de location fûtée a été sévèrement menacé par un arrêté gouvernemental du 18 juin dernier. Il exigeait que les personnes accompagnant les apprentis conducteurs au volant de véhicules à double commande suivent elles-mêmes une formation spécifique de sept heures… Son coût : environ 350 €, soit une bonne partie de l’économie potentiellement réalisée par les candidats au permis. Autant dire que Sandrine Coupé et Carine Sorriaux avaient peu d’espoir quant à la survie de leur entreprise « Bon plan permis », pourtant récemment encouragée par un prix régional « Talents Envol 2010 ».

Alors qu’elle se résignaient à trouver une formule nouvelle pour préserver une partie de leur activité, un recours en suspension de l’arrêté, formé par un groupe d’entreprises de location de la banlieue parisienne, a été reçu favorablement le 8 novembre par le Conseil d’Etat. La juridiction administrative suprême a pris en compte le fait que le nombre de centres pouvant assurer la formation demandée était insuffisant et que l’arrêté portait « une atteinte disproportionnée à l’activité économique des sociétés requérantes ». La petite Clio bleue des Rémoises peut reprendre la route plus sereinement et éviter d’être condamnée à une voie de garage.

Julien Bouillé


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Union101123e

Les locataires grelottent !

M. Legrand, Mmes Houde et Garcia avec un relevé de température : ils ont froid.
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Rue Claire et Yvon Morandat, certains appartements sont des glacières.
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Les immeubles situés du 4 au 22 rue Claire et Yvon-Morandat sont mal chauffés depuis plus de trois semaines et les locataires en ont ras-le-bol.

Ils se sont adressés à leur bailleur, Reims habitat mais en vain : « nous sommes allées au siège, avenue d’Epernay » racontent Mmes Houde et Garcia, « on nous a dirigé sur la succursale Maison-Blanche, rue de Lisieux. Là, on nous a renvoyé au siège ! On nous balade, mais à chaque fois, les secrétaires d’accueil font barrage : impossible de rencontrer un responsable, il est soit en formation, soit en congé, soit en réunion… ! Un courrier recommandé à Reims habitat est resté sans réponse. » Elles sont aussi allées en mairie où on les a écouté avec attention, puis chez le député Arnaud Robinet, mais également sans résultat tangible pour l’instant. Récits détaillés.

M. Thionville, au 14, se plaint : « ll fait entre 13 et 15° dans les appartements ! C’est inadmissible ! Reims habitat doit réagir ! »

Mme Houde, au 5e étage du 16 : « le matin, quand je me lève, j’ai 13°. Ma chambre, c’est une glacière ! »

Le bébé a les doigts violets

Elle a acheté pour 250 € un gros radiateur d’appoint pour le séjour, et deux plus petits pour la cuisine et la salle de bain : « ma facture d’électricité va exploser ! » En attendant, « c’est rhinopharyngite sur rhinopharyngite ! »

Mme Garcia, au 12, montre une photo du thermomètre qui indique 13°4.

C’est la même température toute la journée.

« Ma chambre est trop froide, il y a de la buée sur les carreaux, alors je dors dans la salle de séjour, avec 2 ou 3 couvertures et 3 duvets ! Un gros radiateur électrique tourne jour et nuit depuis la Toussaint.

Mme Garcia se plaint d’une barre permanente sur le front.

Chez Mme Momenceau, au 5e étage du 12, c’est la même chose.

Elle signale qu’au 1er étage, il fait 23° et certains locataires sont obligés d’ouvrir leurs fenêtres : c’est donc bien un problème de répartition, la preuve, l’eau chaude ne monte pas jusqu’au 5e !

Chez M. Legrand, au 5e étage du 14, même constat.

« Les radiateurs ne sont pas adaptés et ne chauffent pas. Dans la chambre de notre fils de 10 ans, il fait 13°4. Dans celle de notre bébé de 3 semaines, il fait 14°. Ses mains sont violettes le matin au réveil, et pourtant il est habillé d’une gigoteuse et placé sous couverture. Grâce à deux poêles d’appoint qui tournent 24 h sur 24, j’atteins 19° dans le séjour et 17° dans la chambre. J’estime à 90 € par mois cette charge supplémentaire. »

Ces locataires sont inquiets. « On a déjà eu des problèmes, mais jamais à ce point là ! Reims habitat a fait enlever l’isolation des immeubles et depuis, la toiture est à découvert ! Qu’allons-nous devenir ? Ce n’est pas encore l’hiver ! »

Reims habitat réagit avec célérité

Reims habitat explique les causes de cette situation : « nous procédons depuis le mois d’octobre à la réfection totale de l’étanchéité des terrasses de nos immeubles situés 12, 14 et 16 rue Morandat.

Nous profitons de ces travaux pour améliorer l’isolation thermique de ces immeubles, en remplaçant l’isolant par une mousse polyuréthane ayant un pouvoir isolant 3 fois supérieur. De ce fait, l’isolant actuel a dû être enlevé avant d’être remplacé par le nouveau et cela s’est traduit pour certains locataires par une baisse de température dans les logements. Par ailleurs, les conditions climatiques n’ont pas été favorables et des aléas de chantier que nous déplorons, ont prolongé cette situation. »

Reims habitat a demandé à son prestataire de chauffage d’augmenter la température de chauffe pour compenser cette perte de chaleur.

Enfin, « les locataires ont été reçus en succursale ; ils ont rencontré le chargé d’opération et le responsable de succursale sur place et la situation leur a été expliquée. »

À l’heure où paraît cet article, « les travaux sont terminés pour le 12 et le 14 rue Yvon et Claire Morandat. le 16 devrait être terminé ce mardi 23 novembre. »


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Union101123d

Le chalet des associations pour un Noël solidaire

Le marché de Noël rémois se targue d’être le 3e marché du genre de France, et même le premier hors Alsace.

Pour un Noël plus solidaire, le Chalet des associations, installé rue Condorcet au cœur du Village de Noël, abritera, à tour de rôle, plusieurs associations très actives en cette période de fête. Elles présenteront leurs activités et recueilleront les dons.

• Secours Populaire, du 24 au 28 novembre, avec ses pères Noël Verts. Une collecte de jouets neufs dans les écoles partenaires permettra, moyennant une participation minime, de proposer des jouets aux familles recensées par l’association. Le « Libre-service » distribuera à environ 1 800 familles, un colis spécial Noël. Pour les plus jeunes, une sortie-spectacle est prévue à Paris. Enfin, la permanence mobile de rue qui a repris depuis le 2 novembre remettra des colis spécifiques aux personnes sans domicile fixe (confiseries, produits d’hygiène…).

• Les Restos du Cœur assurent à leurs bénéficiaires durant la période hivernale un repas par personne et par jour. Avec l’aide financière de la Ville de Reims, ils distribueront aux bénéficiaires des trois centres rémois des colis de Noël.

• Le Secours catholique se tourne davantage en cette période hivernale vers les personnes sans abri, marginalisées ou logées en squats. Un repas de fête sera servi à ceux qui fréquentent le « Café Sourire ». L’antenne des Châtillons offrira un après-midi festif à ses habitués.

• Centre de dépistage anonyme et gratuit du sida (29, 30 novembre et 1er décembre) : consultations de dépistage anonymes et gratuites du sida et des hépatites et plus globalement des infections sexuellement transmissibles.

• Téléthon les 3 et 4 décembre.

• L’association Valentin Haüy (5 décembre) lutte avec et pour les personnes déficientes visuelles pour la reconnaissance de leurs droits, leur participation à part entière à la vie sociale et professionnelle, le développement de leur autonomie au quotidien, leur information et celle du grand public sur la réalité du handicap visuel, les moyens de sa prévention et la nécessité de toujours faire évoluer le regard de la société.

• Le Refuge (6, 7, 8 et 9 décembre) recueille des animaux abandonnés et en assure le placement auprès de maîtres affectueux.

• L’école du chat (10, 11 et 12 décembre) a pour but de freiner la prolifération des chats errants par la stérilisation, de procéder à leur vaccination et de leur donner une identité par le tatouage.

• Artisans du Monde (de 13 au 16 et 24 décembre) pour acheter 100 % de produits issus du commerce équitable, mais également s’informer, s’éduquer et s’engager en faveur d’un commerce mondial plus juste.

• Graines d’Espoir (17, 18 et 19 décembre) soutient essentiellement l’orphelinat et le centre de protection maternelle infantile « Béthanie » au Tchad.

• Unicef (20, 21, 22 et 23 décembre) : le Comité départemental informe le public sur la Convention relative aux droits de l’enfant, récolte des fonds en vendant des produits Unicef.


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Union101123c

Noël au cœur des quartiers

Croix-Rouge : samedi 4 décembre, de 10 à 18 heures, secteur Hippodrome-Billard, parking du centre commercial de l’hippodrome et espace Billard. Du 6 au 11 décembre, secteur Croix-du-Sud, avenue Léon-Blum, Bistroquet, place Rodin, espace Watteau.

Faubourg de Laon : vendredi 10 et samedi 11 décembre, place Saint-Thomas.

Châtillons : vendredi 10 et samedi 11 décembre, maison de quartier des Châtillons, 1-3, place des Argonautes. Et jeudi 23 décembre, dans le quartier.

Cernay-Europe : mercredi 15 décembre, place Jean-Moulin.

Chalet/Tunisie : samedi 18 décembre, à la maison de quartier Chalet et environs.

Maison Blanche : samedi 18 décembre à partir de 15 heures, à la maison de quartier Maison Blanche.

Wilson : jeudi 23 décembre à partir de 14 h 30, à l’espace Louise-Michel de la maison de quartier.


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Union101123b

Les SDF « poussés » vers le logement

La Marne bénéficie donc à son tour du nouveau service d’accès au logement des sans abris.
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REIMS (Marne). La première neige ne devrait plus tarder. Alors, l’hébergement des SDF redevient d’actualité. Ainsi, hier matin, Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat marnais au Logement est venu inaugurer le SIAO de la Marne. Un nouvel acronyme pour Service intégré de l’accueil et de l’orientation.

Les officiels se serraient tellement dans les locaux du SIAO, dans le quartier Croix Rouge de Reims hier matin, qu’un SDF n’aurait pas voulu quitter les lieux en raison de la chaleur qui y régnait. Remarquez, c’est un peu le but ! « Une fois qu’un sans domicile fixe entre dans le dispositif, il ne faut plus le lâcher » a rappelé Benoist Apparu.

Maîtrisant le sujet sur le bout des doigts, il faut dire qu’il a présenté le dispositif voilà un an, le secrétaire d’Etat a rappelé aux acteurs du social la justification du SIAO.

Fin du vase clos ?

« D’abord, pour mutualiser le travail sur le terrain », citant l’exemple parisien d’associations intervenant simultanément sur le même quartier et en « oubliant » d’autres.

Actuellement, seulement quatre associations ont intégré le GCSMS, groupement coopératif social et médico-social, marnais qui porte juridiquement le SIAO du 51.

« Il faut partager les places, les informations » a rappelé Benoist Apparu pour en finir avec un fonctionnement en vase clos : l’Etat d’un côté, les associations de l’autre dans la suite du parcours de prise en charge.

Une fois le SDF hébergé grâce à cette coopération, « on doit lui créer un parcours individualisé pour le sortir de la rue. Cela doit le conduire au logement (adapté ou autonome), le simple hébergement n’étant pas une fin en soi ».

Si la Marne ne dispose d’un tel dispositif que depuis le 1er novembre, 80 départements le vivent déjà au quotidien. « Cela nous a déjà permis de diriger 13 000 personnes vers le logement. Bien évidemment, pour parvenir à un tel objectif, la coopération doit aussi s’établir entre le monde de l’hébergement d’urgence et celui du monde du logement social ».

A Reims, les locaux où est hébergé le SIAO appartiennent à Reims Habitat.

De quoi envisager une collaboration efficace ?

F.G.


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Union101123a

Ça brûle à Degas

La journée de dimanche a commencé et s’est terminée avec les pompiers allée Edgar-Degas.

Vers 9 heures, ils sont intervenus au n°3 pour un feu électrique dans un coffret d’alimentation. L’immeuble a été privé de courant jusqu’en fin de matinée.

A 19 h 15, une friteuse s’est enflammée dans une cuisine du n°9, au rez-de-chaussée. Le locataire a pu l’éteindre avant l’arrivée des secours.

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Union101122d

Conseil de quartier Croix-Rouge / Hauts de Murigny : Vers un « embellissement général »

Plus de cent habitants ont fait le déplacement
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La maire et une cohorte d’adjoints et de conseillers municipaux sont venus rencontrer les habitants de Croix-Rouge/Hauts-de-Murigny, lors de la dernière assemblée du conseil de quartier, mercredi 17 novembre, dans la salle municipale Croix-Rouge où 115 personnes avaient pris place, » une belle participation ».

C’est le nouvel adjoint à la démocratie locale, Thierry Wippler, qui a dirigé les débats. Après le bilan de la saison écoulée présenté par les co-animateurs Alain Boudroit (habitants) et Alain Bisteur (élus), bilan jugé « très satisfaisant », on a appris que deux nouvelles rues allaient être baptisées. rue Madeleine-Terrien » et « rue Hubert-Carpentier ».Alain Bisteur, s’adressant à ses « chers habitants du quartier », a reconnu :» Certes, à Croix-Rouge, il y a quelques poubelles qui brûlent, mais pas plus qu’ailleurs, certes, il y a quelques voitures qui brûlent mais pas plus qu’ailleurs… », ce qui a provoqué quelques murmures dans la salle.

L’équipe municipale au complet

La parole a été ensuite donnée aux conseillers de ’quartier qui ont évoqué le secteur des Polygones (Mme Kaczowka a parlé d’insécurité et du stationnement), les difficultés de dialogue avec les bailleurs absents aux conseils de quartier (Mme Monnier), l’absence de pistes cyclables le long du tramway (Mme Massart), l’avenir inquiétant du marché Croix-du-Sud quasi fermé au public (M. Kamar), et l’absence des jeunes aux conseils (M. Boussoufi).

La maire a rappelé l’action municipale « sur deux jambes » la vie au quotidien (voiries, propreté, éducation, accueil des enfants, action sociale vers les plus défavorisés, petite enfance, égalité hommes/femmes, discriminations,…) et la vie de demain (contournement autoroutier, grande opération Reims 2020, « la ville que vous voulez entre 2020 et 2025 »). Elle prévoit « un embellissement général de la ville. Croix-Rouge, en 2011, ne ressemblera absolument plus au Croix-Rouge des années 2007/2008 ».

La parole a ensuite été donnée aux habitants qui ne se sont pas privés (lire ci-dessous). Il est remarquable de relever que, tout au long de la réunion, seuls Adeline Hazan et son premier adjoint Éric Quénard ont parlé. Les autres élus, massés autour de ces orateurs, ont fait dela figuration muette.

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Les questions en rafale du public

Un PV de 135 Euros a été dressé à 2 h 30 du matin.
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Le public a profité de la présence de la maire pour soulever de nombreux problèmes.

Incivilités

M. Isik (rue Pierre-Taittinger) : est « inquiet devant la recrudescence des incivilités. Que faire ? Venez une fois un week-end voir l’état des entrées et des halls couverts d’urine ! Nous avons honte de recevoir de la famille ! »

M. Baran (22 ans) vit avenue Bonaparte. Il dresse un tableau apocalyptique de la vie quotidienne sur ce secteur : « Je ne le supporte plus ! Que pouvez-vous faire ? » Un élément de réponse est donné par Mme Hannequin (rue Gilberte-Droit) qui félicite le conseil de quartier « pour sa réactivité », et précise que « le manque de civisme des habitants n’est pas du ressort de la municipalité ».

Stationnement

Mme Van Thuyne (rue Joliot-Curie) : « J’ai compté 135 PV en un mois, rue Joliot-Curie où l’on ne peut plus stationner à la suite des fermetures de tous les parkings ! »

« C’était il y a un mois ! » a objecté Eric Quénard. « Qu’est-ce que ça change ? » a rétorqué la dame… Mme Maouche (avenue Bonaparte) : « Nous avons manqué d’information : tout stationnement est impossible à Bonaparte ! La police nationale nous a collé deux amendes à 135 € à 2 h 30 du matin ! »

Jeunes

M. Baran fait remarquer « la moyenne d’âge des habitants présents : la cinquantaine ! Où sont les jeunes ? » À ce sujet, M. Boussoufi a suggéré à la maire de créer « une instance de réflexion entre les jeunes et les élus dans les domaines de la santé et des loisirs ».

« Créer une commission jeunes est une bonne idée » a répondu la maire.

Mme Henriet (secteur François-Arago) : « Il y a de moins en moins d’espaces verts à Croix-Rouge pour les jeunes qui souhaitent avoir accès au gymnase Jean-Jacques-Lapique inoccupé pendant les vacances scolaires. »

Divers

M. Lefevre : « Taxe d’habitation, TEOM, depuis trois ans, ça n’arrête pas. Madame la maire, quand allez-vous cesser d’augmenter nos impôts pour nous permettre de vivre décemment ? »

M. Domice : « Une station service-garage va disparaître à la demande de la mairie ! » C’est Mme Marandon (Pays-de-France) qui rectifie : « Faux ! Elle ferme pour bail non renouvelé, la remise aux normes coûterait trop cher. La Ville n’y est pour rien ! »

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Union101122c

Une nouvelle association : « Mounsif and Co » intervient à domicile

Allaoui Bensad, un président très actif.
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Les statuts de la nouvelle association « Mounsif and Co » (Les sports et les cultures du cœur) et la composition de son conseil d’administration et de son bureau sont en cours d’élaboration.

Plein d’enthousiasme, le jeune président Allaoui Bensad fonce : « Je fais le serment, avec l’aide de plusieurs bénévoles, de remettre ce quartier comme il était avant ! »

Après une tentative d’installation de son siège social rue du docteur-Billard, à la résidence Arfo pour personnes âgées, chez Mounsif Kerroum, Allaoui Bensad a dû chercher ailleurs et, pour l’instant, son association ne dispose d’aucun local et intervient directement au domicile de ses adhérents, principalement dans le quartier Croix-Rouge.

« Mon association conseille la population dans l’administratif, nous proposons des cours de chant et de théâtre ainsi que le soutien scolaire et l’aide à l’écriture de manuscrit. On se bouscule pour l’aide aux CV, des jeunes proposent des sketches et des textes : nous sommes déjà très actifs ! »

Ces bénévoles bénéficient de l’aide de Jean-Pierre Bauwens, administrateur de l’amicale de défense des locataires de Pays-de-France.

« Quand l’association sera opérationnelle, je lancerai le concours du plus beau dessin, qui sera exposé à la devanture de notre local associatif. Nous recherchons également un logo. »

On peut contacter Allaoui Bensad au 49, rue du Mont-d’Arène (06.46.84.51.42.) ou sur le Net à l’adresse bensad@voila.fr. Accueil > Autres Actus - Reims

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Union101122b

Services à la personne

A la médiathèque Croix-Rouge, mercredi 24 novembre de 14 à 17 heures, sera proposée la découverte des formations et des métiers de l’aide à domicile et des services à la personne, avec une information sur le Cesu (Chèque Emploi Service Universel).

Entrée libre.

Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar (tél. 03.26.35.68.40.).

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Union101122a

Signalisation du tram : décryptage

Ce feu tricolore qui n’a rien de tricolore fonctionne comme un feu de circulation routière.
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Un feu d’aiguillage indique la position des rails et donc la direction que veut prendre le tram.
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Des feux de signalisation routière pas comme d’habitude fleurissent sur la ligne de tram. Décryptage.

IL Y A des drôles de feux sur la ligne de tram. Des points d’exclamation, des barres blanches, des barres rouges, des losanges oranges… tout un langage codé réservé aux futurs conducteurs du tram.

« Il y a deux sortes de signalisations », explique Manuel Pierre, directeur technique du groupement constructeur Mars. « Il y a d’abord une signalisation routière placée à chaque carrefour ». Il s’agit d’un feu tricolore qui n’a rien de tricolore (voir photo 1). « C’est le même fonctionnement que pour les voitures mais avec d’autres signes. La barre blanche verticale en haut signifie « feu rouge ». Quand le feu passe au vert, c’est la barre blanche verticale du bas qui s’affiche. Quand le feu va repasser au rouge, un point apparaît à la place du traditionnel orange. »

Le losange et le point d’exclamation placés plus bas sont une sécurité supplémentaire : « Quand le conducteur approche, il voit le losange allumé. Si parfois il n’est pas allumé, cela veut dire que le système qui gère le carrefour est en panne. Signe qu’il faut ralentir et être très prudent. »

Point d’exclamation

Quand le tramway arrive un peu plus près du carrefour, le losange se met à clignoter : « En clignotant, il signale au conducteur que le système a repéré son arrivée. » Trois secondes avant que le feu passe au vert (barre blanche verticale), le point d’exclamation bleu se met à clignoter : « Ainsi le conducteur peut commencer à accélérer car il sait qu’il va avoir le vert. »

La deuxième sorte de signalisation est ferroviaire : « Ce feu particulier est placé à chaque endroit où le tramway doit faire un choix d’aiguillage (voir photo 2). Comme par exemple en haut de l’avenue Blum où il a le choix entre aller vers le centre-ville ou vers le CHU. On en trouve aussi à chaque terminus, près de la gare ou encore au dépôt. »

Ce feu représenté par une barre lumineuse indique la position de l’aiguillage. « S’il est horizontal et rouge, il signifie Stop. S’il est vertical et vert, il invite à aller tout droit. » Il peut aussi être en diagonale vers la droite ou vers la gauche selon la position des rails. « Quand le conducteur approche d’un aiguillage, il appuie sur un bouton pour indiquer de quel côté il souhaite aller et vérifie, via le feu, si la voie est libre. »

C.F.

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Tram / Les autres panneaux de signalisation

Le rond bleu avec un tram dedans signifie : « Voie réservée au tramway. Circulation et stationnement interdits, même momentanément et pour tous les véhicules, y compris de livraison ».

Le triangle blanc dans un carré bleu et avec un tram à l’intérieur signifie : « Traversée d’une voie de tramway. Panneau souvent accompagné d’un feu tricolore indiquant la priorité au tramway ».

Le triangle avec un liseret rouge et un tram à l’intérieur signifie : « Proximité d’une voie de tramway. Vous devez être vigilant et ralentir à l’approche d’une plate-forme tramway ».

Le tramway est toujours prioritaire même sur les giratoires.


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Union101120e

Génération entreprendre

Depuis 2007, la chambre de commerce ainsi que la ville de Reims entendent valoriser l’esprit d’entreprendre auprès du grand public.

Sens de l’initiative, audace, créativité, diversité… Tout est bon pour encourager le développement des entreprises et donc de l’emploi.

Dans le cadre de l’opération « Génération entreprendre », deux forums de la création vont mettre à l’honneur deux quartiers rémois : Croix-Rouge le 2 décembre, et Wilson/Ste-Anne/Maison-Blanche le 16 décembre.

Pour en savoir plus : www.reims.cci.fr.


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Union101120d

Au collège Joliot-Curie Brevet : les élèves diplômés honorés

Ils sont revenus au collège.
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Ce mardi, la salle polyvalente du collège Joliot-Curie a été le théâtre de la cérémonie de remise des diplômes du brevet des collèges session 2010.

Près de la moitié des élèves reçus ont pu se déplacer pour ce protocole dont la présidence revenait à l’ancien principal du collège M. Lhuillier.

Le principal actuel, M. Georges, rappela en début de réunion, les très bons résultats de l’établissement, fruit d’un travail en partenariat, parents, élèves et professeurs : « Avec un taux de réussite de plus de 70 %, c’est 21 élèves qui ont obtenu une mention bien ou assez bien. » Après ce moment solennel, parents, élèves et professeurs se sont retrouvés autour d’un jus de fruit pour échanger sur l’adaptation au rythme scolaire du lycée.

 

 


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Union101120c

Inauguration : Les cubes de lumière


 

 

 

 

Avec MM. Girardin et Schmid (espace Watteau), la maison de quartier Croix-Rouge était présente à l’inauguration des Cubes de lumière sur le parvis de la cathédrale.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

 

 


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Union101120b

Grand cirque sur l’eau avec Bob l’éponge

Trois jours de représentations
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Clowns, magiciens, jongleurs, acrobates, animaux sauvages : dans un bassin de 60 000 litres d’eau, le cirque sera revisité sur le parking de l’hippodrome, mardi 23, mercredi 24 et jeudi 25 novembre.

SUR l’eau, dans l’eau, autour de l’eau, le grand cirque propose, durant trois jours, un spectacle original sur le parking de l’hippodrome grâce à un spectacle proposé par Raoul Gibault qui a lancé le grand cirque sur l’eau en 2000 sous le chapiteau Médrano à l’époque. Sa rencontre avec Sharaf Ishmukhamedov venant du Kazakhstan accouche d’un nouveau spectacle familial étonnant.

Avec au programme d’une durée de 2 h 15 : l’ami des enfants : Bob l’éponge ; la troupe acrobatique de Chine, les otaries facétieuses de Gary Jahn, jonglage en folie avec Steven Munoz, les chiens saltimbanques des Ritcher, le clown Richter et son fidèle compagnon, les tissus aériens de Thibault Bregere, les chats indomptables d’Analya Rosliakova, Sergii Stupakov, l’illusionniste aux colombes.

Entrée payante : tribune populaire : 22 € adulte et 12 € (enfant de 1 à 3 ans) ; tribune d’honneur : 28 € adulte et 12 € enfants (1 à 3 ans) ; loges : 40 € adultes et 12 € enfants de 1 à 3 ans.

Spectacle mardi 23 novembre à 18 heures et 20 h 30 ; mercredi 24 novembre à 14 h 30, 17 h 30 et 20 h 30, jeudi 25 novembre à 18 heures et 20 h 30. Caisse du cirque : tél. 06.98.66.23.87. Location dans les points de vente habituels : Leclerc, Fnac, Carrefour, www.france billet. Pour les CE : tél. 07.60.03.31.32. Site : www.cirquesurleau.com


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Union101120a

Reims / Délogé par sa fille : Un père encombrant

Persuadé que sa fille subit régulièrement la violence de son mari, un Rémois de 47 ans a décidé de faire le pied de grue chez elle, histoire d’affirmer son rôle de protecteur… sauf que la fille en question ne l’entend pas de cette oreille. Elle fait appel aux services de police pour déloger un père devenu un peu trop encombrant à son goût.

La scène se passe mardi vers 3 heures du matin, allée des Bourguignons. A l’arrivée de la police, le papa fait obstacle à son interpellation en frappant à plusieurs reprises un gardien de la paix.

Finalement arrêté, il a été placé en garde à vue avant de se voir remettre une convocation devant le tribunal correctionnel de Reims le 10 janvier 2011.


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Union101119c

Les Francas de la Marne : Formation pour 57 animateurs !

La joyeuse bande des futurs diplômés…
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Les Francas ont organisé un stage de perfectionnement BAFA, en internat, au lycée agricole de Thillois.

Il a rassemblé 57 stagiaires issus principalement de l’agglomération rémoise et vitryate. 17 de ces jeunes étaient issus du projet « Animateur junior », un partenariat entre la ville de Reims et les Francas, les autres étaient orientés par les différentes maisons de quartier de Reims, l’association de promotion de Pays-de-France, la MJC de Fismes, la ville de Tinqueux et le centre social et culturel de Vitry-le-François. Diverses thématiques étaient proposées aux jeunes animateurs : petite enfance, grands jeux, créer pour jouer…

Une journée complémentaire a été mise en place à leur demande autour de la gestion non violente des relations humaines, co-animée par les Francas et l’association Parole de parents, et financée en partie par le DDCSPP de la Marne (anciennement Direction départementale de la Jeunesse et des Sports).

Comme Stéphanie Tadla, une dirigeante des Francas de la région Champagne-Ardenne, avec les plus jeunes, huit formateurs bénévoles dont six âgés de moins de 24 ans (Gladys, Anne-Claire, Morgane, Dorine, Audrey, Frédéric, Nathalie et Océane), tous membres des instances dirigeantes de l’association des Francas de la Marne, ont transmis leurs compétences et leur savoir-faire à ces futurs diplômés.

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Union101119b

Roller Hockey (N1) / Lacuisse : « Imposer notre jeu »

Stéphane Lacuisse et les Rémois ont une belle occasion d’affirmer leurs ambitions face aux Tourangeaux.
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Les Rapaces de Reims, 2es, ont l’occasion demain d’asseoir leur position en accueillant Tours.

Les Apaches, rodés aux joutes de l’élite, devraient réserver une opposition de choix à Stéphane Lacuisse et ses coéquipiers.

Stéphane, dans quel état d’esprit est le groupe avant cette rencontre ?

« L’ambiance est très bonne et studieuse, mais cela reste difficile de travailler correctement sur l’un des terrains les plus petits de Nationale 1. Cela devient handicapant. Mais ça va tout de même. Le groupe est complet, sain et le jeu est bien rodé. »

Craignez-vous votre adversaire ?

« Je ne les connais pas énormément, mais je suis un peu surpris par leur irrégularité. Mais je ne crains rien de spécial car je pense que c’est à nous d’imposer notre jeu. Au pire, je pense l’équipe suffisamment expérimentée pour savoir réagir si besoin. »

Au-delà de cette rencontre, quel est votre objectif ?

« Le titre. Le reste ne serait clairement pas satisfaisant. Je ne sais pas si nous disposons de tous les moyens nécessaires pour cela, mais je crois que nous avons l’équipe pour. »

DEMAIN, 20 HEURES, GYMNASE LEGROS

REIMS : Garcia-Pneto, Hess, Duplant, Tarie, Godefroy, Breteche, Lexcellent, Basset, V Capitaine, Pope, Rivard, Lacuisse, Maujean, Fayault, A. Capitaine,Tran.

6e JOURNÉE. – Demain, 19 heures Moreuil -Maisons-Laffitte, 20 heures : Nie - Paris XIII ;Viry -Pont-de-Metz , REIMS -Tours.

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L’hebdo du vendredi- n° 190 - 101119a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 190 - Semaine du 19 au 25 novembre 2010


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Tremplin Jeunes Talents 2011 : c’est ouvert !


Le réseau Pôle Sud Musique organise en partenariat avec La Cartonnerie, une nouvelle édition du dispositif Jeunes Talents.

Ce tremplin, à destination de tout groupe amateur de la Marne proposera à 3 groupes lauréats tout un accompagnement artistique, technique et administratif de janvier à juin 2011 avant d’entamer de juin à décembre 2011 une série de concerts qui passera par le Cabaret de La Carto, le vendredi 10 juin 2011.

Après une étape de présélection sur dossier où 6 groupes seront retenus, un jury choisira les 3 lauréats lors de concerts de sélection les 07 et 08 janvier 2011 à la Maison de Quartier Val de Murigny, espace Le Ludoval.

Les dossiers d’inscription sont à retirer sur rendez-vous jusqu’au 10 décembre inclus auprès de Boris Claudel : polesudmusique@maisondequartier-reims.fr ou 06.08.74.39.07. www.polesudmusique.com


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Le Centre de Soins Infirmiers communique

Le Centre de Soins Infirmiers du Quartier Croix Rouge recherche des bénévoles souhaitant ce centre et l’accompagner dans toutes ces participer au développement de démarches. Ces bénévoles feront partie du Conseil d’Administration et auront pour missions de développer ce Centre qui recherche à faire davantage de Prévention.

Une Assemblée Générale « extraordinaire » aura lieu le 16 décembre à 18h30 dans une salle derrière la Maison de Quartier de Croix Rouge : 14 rue Pierre Taittinger à Reims.

Infos : unionlocale.csi@uriopss-ca .asso.fr


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JUSQU’AU 29 DÉCEMBRE : « VOYAGES IMAGINAIRES »

Deux jeu nes Rémoi s, Simon Sanahuj as, écrivain, et Gwenn Dubourtho umieu, photographe, décident de partir au Texas en 2008 sur la piste de Conan, personnage légendaire créé par Robert E. Howard en 1932. Deux ans plus tard, ils continuent leur exploration des héros de la littérature populaire et s’envolent pour le Gabon à la recherche de Tarzan, né sous la plume d’Edgar Rice Burroughs en 1912. A l’issue de ce périple, ils publient un livre de voyage richement illustré qui relate leur aventures en terre africaine : Sur la piste de Tarzan, éd. Les moutons électriques, 2010.

Entrée libre – Rens. : 03 26 35 68 43
Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar


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JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE : « MUSIQUE EN IMAGES »

Un itinéraire en trois étapes, sur trois médiathèques, allant des clichés d’artistes jamaïcains par Jérémie Kroubo Dagnini (Laon-Zola), aux “instants volés” en live lors des festivals de jazz rémois par Alain Julien (Croix-Rouge), en passant par Renaud Monfourny (photographe des Inrocks) et son objectif transcendant les stars internationales du rock (Jean Falala).

Entrée libre
Médathèques Croix-Rouge, Laon-Zola et Jean Falala


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Roller-hockey N1 : les Rapaces en embuscade

Vainqueur de Lille lors de la dernière journée, le RHR accueillera, samedi 20 novembre, à 20h au gymnase François Legros, le club de Tours (4ème).

En cas de succès, les Rémois (2èmes) pourraient rejoindre Paris III en tête du classement. Entrée libre.


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Vendanges en Champagne

Le Programme Vin & Droit entend promouvoir la recherche originale sur des questions d’actualité liées à la régulation du secteur vitivinicole. Le 23 novembre prochain, à partir de 9h est organisée à l’Amphi du Bâtiment de Recherche du Campus Croix-Rouge (57 bis, rue Pierre Taittinger à Reims) une journée d’études sur « Les AOC à l’épreuve de la nouvelle organisation commune du marché vitivinicole », en présence du Président de la Région Champagne-Ardenne et de l’Assemblée des Régions européennes viticoles et avec la participation d’universitaires et de professionnels de France et de l’étranger.

Tél. 03 26 91 88 06.


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 101118a
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7368 du 15 au 21 octobre 2010.

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DISSOLUTION DE SOCIETE - CLOTURE DE LIQUIDATION

L’AGE de la société INDIAN GRILLL, SARL en liquidation au capital de 2.000 €, dont le siège est sis 20 avenue du Général Eisenhower -51100 REIMS, immatriculée au R.C.S. de REIMS sous le n’ 524 541 042, réunie le 21/10/2010 a décidé la dissolution anticipée de la société à compter du 21/10/2010 et sa mise en liquidation amiable sous le régime conventionnel dans les conditions prévues par les statuts et les délibérations de ladite assemblée. Elle a nommé comme liquidateur M. Kamrul ISLAM, demeurant 20 avenue du Général Eisenhower - 51100 REIMS, pour toute la durée de la liquidation, avec les pouvoirs les plus étendus tels que déterminés par la loi et les statuts pour procéder aux opérations de liquidation, réaliser l’actif, acquitter le passif, et l’a autorisé à continuer les affaires en cours et à en engager de nouvelles pour les besoins de la liquidation. Le siège de la liquidation est fixé 20 avenue du Général Eisenhower - 51100 REIMS. C’est à cette adresse que la correspondance devra être envoyée et que les actes et documents concernant la liquidation devront être notifiés. Les actes et pièces relatifs à la liquidation seront déposés au greffe du tribunal de commerce de REIMS, en annexe au R.C.S. 89922 Pour avis.


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EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement en date du 04/11/2010, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de liquidation judiciaire à l’égard de EURL ECLAIR TRANSPORT (SARLU), 39 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS. Registre du Commerce (B 509 295 119). Activité Transport public routier de marchandises.

Mandataire liquidateur : SCP DARGENT TIRMANT RAULET, (Maître Isabelle TIRMANT), 34 rue des Moulins - 51100 REIMS.

Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné dans les deux mois suivant la parution au BODACC.

90280 Le greffier Bernadette DELPY.


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Union101117d

DANSE SUR GLACE. Départ en fanfare

Solène Manceaux, 3e en catégorie Vermeil 2.
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Pour un bon début, c’est un bon début. Très bon même puisque les sociétaires du RAP (Reims Acrap Patinage) ont pris la 2e place du classement par clubs du premier tournoi de France de la saison au Havre.

Réunissant treize clubs de la moitié nord de l’Hexagone, cette compétition a vu le beau tir groupé des Rémois. Deux victoires (Jeanne Reppel et Juliette Wary), sept podiums, un magnifique doublé en Bronze 2 pour Juliette Wary et Renan Manceaux ont ponctué le week-end havrais de la délégation (17 patineurs) emmenée par Ludivine Lemaire.

Prochain rendez-vous pour ces jeunes gens et filles, les 4 et 5 décembre à Reims où il s’agira de confirmer et même d’améliorer les performances normandes.

- Préparatoire 2 : 4. Ludivine Doulet ; 5. Jeanne Georges ; 6. Evangéline Braconnier.
- Prébronze 1 : 2. Myrtile Navarro ; 3. Clémentine Rocher.
- Prébronze 2 : 12. Chloé Neiva… 15.Ylona Kebe.
- Bronze 1 : 1. Jeanne Reppel.
- Bronze 2 : 1. Juliette Wary ; 2. Renan Manceaux.
- Argent 1 : 11. Anaïs Milard.
- Argent 2 : 3. Camille Renault… 6. Eva Lemaire ; 7. Coralie Dehu.
- Vermeil 2 : 3. Solène Manceaux.
- Petit Or : 11. Norina Dakeur.


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Union101117c

Croix-Rouge : Une seule benne à encombrants

Ces bennes sont réservées
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Au conseil de quartier Croix-Rouge Hauts-de-Murigny du jeudi 30 septembre, un habitant a demandé : « Pourquoi n’y a-t-il plus de bennes pour les déchets encombrants ? »

Alain Bisteur, conseiller municipal élu, animateur du conseil, a répondu : « C’était toutes les six semaines auparavant, maintenant tous les trois mois seulement ».

Raison de plus pour ne pas manquer la prochaine installation d’une benne réservée aux particuliers, aux Hauts-de-Murigny, le lundi 22 novembre, place Maurice-Utrillo !

Quant aux autres secteurs de Croix-Rouge, il leur reste la déchetterie située impasse de la Chaufferie, ouverte du lundi au samedi de 9 à 19 heures et les dimanches et jours fériés de 9 à 12 heures.

 


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Union101117b

Les cubes en lumière sur le parvis de la cathédrale

Une œuvre qui sort de l’ordinaire, réalisée par 1 000 habitants des quartiers.Ces bennes sont réservées
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Une cinquantaine de « cubes de lumière » sont installés sur le parvis de la cathédrale pour valoriser les créations des habitants d’Orgeval, de Wilson, de Croix-Rouge et des Épinettes auprès de l’ensemble des habitants de Reims, dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale.

Le grand public est invité à venir découvrir cette œuvre, à déambuler au milieu de 200 tableaux originaux, à établir des liens entre art contemporain et art gothique, celui de la cathédrale, jusqu’à dimanche.

Eric Quénard, 1er adjoint, a inauguré l’ensemble hier, avec l’artiste Jérôme Toq’r, qui a partagé ses couleurs et croisé les pinceaux avec les habitants.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 


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Union101117a

Le mariage dégénère en bagarre générale

« Mariage pluvieux, mariage heureux », dit le proverbe. Il pleuvait beaucoup, ce week-end sur Reims. Nul ne sait si ça portera chance à ces jeunes époux originaires de l’ex-Yougoslavie mais leur union ne pouvait pas commencer de façon plus tonitruante.

Dimanche soir, l’alcool aidant, de nombreux invités à la noce de la veille en sont venus aux mains et se sont tapés dessus dans le quartier Croix-Rouge.

On imagine que les convives ont bien mangé, et encore mieux bu. Vers 22 heures, dimanche soir, l’orage a éclaté. Surexcités, des hommes sont allés se battre au bas des immeubles du cours Eisenhower. Il ne faisait pas chaud et pourtant, plusieurs d’entre eux étaient torse nu !

Le pugilat a rendu les femmes hystériques. Elles hurlaient contre les bagarreurs et tentaient de les calmer en les retenant. C’est alors que la police est arrivée. Les agents, les passants, les voisins à leurs fenêtres : tout le monde a cru à cet instant que le coup de chaud était passé. Les hommes, en effet, ne bougeaient plus, ne s’invectivaient plus.

Les femmes les ont lâchés. Et le barouf a recommencé, pimenté cette fois d’insultes envers les représentants de l’ordre.

Chemises arrachées

Ils avaient une vingtaine d’individus déchaînés devant eux. Ils ont dû faire usage de leur bombe lacrymogène. Dispersion générale. Les assaillants ont disparu dans un immeuble.

Par précaution, les policiers ont patienté un peu pour voir comment les choses allaient évoluer. Ils n’ont pas été déçus. Cris et hurlements ont rapidement fusé de l’immeuble pendant qu’une multitude d’appels parvenaient au commissariat : les hostilités venaient de reprendre dans les communs.

Les policiers ont foncé. A la vue des uniformes, et sans doute échaudés par le jet de gaz lacrymogène, les bagarreurs n’ont pas cherché la confrontation.

Ils ont tous disparu dans des appartements. Aller les chercher était impossible, la loi n’autorisant pas les représentants de l’ordre à entrer de force dans un domicile avant 6 heures du matin.

Apparemment, le reste de la nuit s’est déroulé sans incident. Quarante-huit heures après les faits, aucun participant à la noce ne s’est fait connaître pour déposer plainte à la suite de coups reçus.

La foire d’empoigne fut pourtant conséquente, comme ont pu s’en rendre compte les policiers lors de l’inspection du champ de bataille. Il était jonché de chaussures et de chemises arrachées.

F.C.


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Union101116d

Plus moche la vie !

De son balcon, Eric rêve à de nouveaux horizons où la vie serait plus facile pour sa famille et son fils handicapé.
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Sur le parking de l’avenue Bonaparte, les carcasses calcinées font partie du paysage.
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REIMS (Marne). Difficile de vivre dans un coin malfamé, surtout avec un enfant handicapé. Témoignage d’une famille qui habite avenue Bonaparte à Croix-Rouge. « NOTRE rêve ? Avoir une vie décente, tout simplement. C’est impossible ici ! »

Loin des beaux quartiers et des paisibles zones pavillonnaires, Eric et Claudine ont la malchance de vivre avec leurs trois enfants au sixième étage d’une tour, dans un coin plutôt chaud de Reims.

Incendies, dégradations, vols, incivilités… Ça ne manque pas autour de chez eux, avenue Bonaparte à Croix-Rouge.

« Nous habitons ici depuis 1996. Ça s’est véritablement dégradé depuis cinq ou six ans. On vit très mal car c’est un quartier complètement insécurisé. Ça pourrit l’ambiance. »

Tête de Turc

Vivre ici n’est pas facile, et ça l’est d’autant moins que la famille compte « trois invalides ». Le père souffre des jambes à la suite d’une maladie infantile. La mère a les rotules abîmées. « Pour moi, monter ou descendre les six étages, c’est trop dur. Et comme l’ascenseur tombe souvent en panne… »

Le plus à plaindre est cependant leur fils de 12 ans. « Il souffre d’un retard psychomoteur », explique sa maman. « Il passe le week-end et les vacances chez nous, la semaine en IME (ndlr : institut médico-éducatif). Vivre avec lui au 6e est dangereux car il n’a pas conscience du danger. Par exemple, s’il voit passer un oiseau devant la fenêtre, il va vouloir l’attraper. Nous avons été obligés de sécuriser sa chambre. Il ne peut pas ouvrir la fenêtre ou la porte tout seul. »

Porcherie

Dans le quartier, certains jeunes se plaisent à l’importuner. Il est leur tête de Turc. « Ils se moquent de lui, ils lui jettent des pierres, ils le frôlent à scooter pour lui faire peur. Du fait de son handicap, notre fils réagit violemment si on l’embête, s’il ressent une attaque. Plus il s’énerve, plus ça les amuse. »

Les insultes visent également la famille entière, de préférence sexistes quand elles s’adressent aux filles. « Notre fils a besoin d’espace mais pas la peine d’aller sur le terrain de jeux : il est squatté pour des beuveries. De toute façon, il y a tellement de bouts de verre par terre qu’il vaut mieux éviter l’endroit. »

Flaques d’urine et excréments souillent régulièrement les communs où certains locataires en rajoutent avec des sacs de détritus déposés n’importe où. « C’est une porcherie. Les femmes de ménage ont beau nettoyer, ça ne reste pas propre bien longtemps. »

La saleté s’incruste là où ne l’attend pas. « Notre fils a des séances de kiné à domicile. Il lui fait descendre les escaliers. Parfois, quand il remonte, il a les mains toutes noires. C’est à cause des cigarettes qui sont écrasées sur la rampe. » L’immeuble est ancien, vétuste. Cela se ressent dans l’appartement, avec des infiltrations sur les murs et les plafonds. Résumé du chef de famille : « Nous avons peur de l’extérieur et nous ne sommes pas bien à l’intérieur. Tout ça nous tape sur les nerfs. » Un silence, puis un soupir : « On ne vit pas. On survit. »

Fabrice CURLIER


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Une ambiance plombée par la délinquance

Vols, incendies, caillassages de pompiers ou de policiers… Nombreux sont les actes de délinquance déplorés ces derniers temps avenue Bonaparte. « Il y a beaucoup de feux depuis cet été », confirme le père du jeune handicapé. « Quand on se lève le matin, la première chose qu’on fait est de regarder à la fenêtre s’il y a des poubelles ou des voitures brûlées. On a peur que ce soit la nôtre.

Ce fut le cas de notre Renault 11 il y a quatre ans. On dort mal. Dès qu’on entend un bruit, et il y en a beaucoup dehors, on va voir. C’est pesant comme ambiance. Ça nous isole. Notre famille n’ose plus venir car elle a peur de se faire brûler sa voiture. Au pire, quand elle vient, c’est en bus. »

Ainsi, le 26 octobre, le petit ami de leur fille cadette était resté couché à la maison. Sa Ford Escort a brûlé dans la nuit…


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Abonnés aux dégradations

Il n’y a pas que les incendies qui empoisonnent le quotidien de l’avenue Bonaparte. « Les vols sont fréquents. La nuit, on a peur pour la voiture ; la journée, on a peur de se faire cambrioler quand on s’absente. »

Les dégradations ? « Ça nous arrive de temps en temps. On a eu un pare-brise cassé, des rétroviseurs, des carreaux.Il y a aussi des rayures de clef sur la carrosserie. C’est le jeu dans le quartier. »

Le bruit est une nuisance qu’il faut supporter aussi. « Tous les jours, les motos de cross n’arrêtent pas de tourner, sauf durant la pénurie d’essence. C’était plus tranquille. »

La mère est sous psychotrope. « Je suis déjà stressée par le handicap de mon fils. Tout ce qui arrive autour, ça prend des proportions invraisemblables. Je ne supporte plus. » Le couple a bien demandé à déménager mais il conteste une somme de 4 500 € réclamée par l’organisme logeur au titre des frais de remise en état estimés lors d’un pré-état des lieux. Ce contentieux bloque toute mutation.


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Tombé du 7e étage

Une autre démarche de relogement appuyée par l’institut médico-éducatif est en cours auprès de la Maison départementale des personnes handicapées de la Marne. « La situation de ce jeune, présentant une déficience intellectuelle avec des troubles du comportement, est très insatisfaisante au niveau de ses conditions de logement », argumente le courrier de l’assistante sociale. « Cette situation insécurise beaucoup ses parents qui ne peuvent engager un réel travail d’autonomie avec lui. »

« L’enfant présente une méconnaissance totale du danger » ajoute son pédopsychiatre. « Il me semble indispensable, pour prévenir tout risque d’accident et de lui permettre de se développer le mieux possible, que sa famille soit logée dans un pavillon indépendant. »

Ses parents ont en mémoire un accident survenu le 17 avril 2009, non loin de là, allée des Provençaux. « C’est un autiste qui se trouvait à l’hôpital de jour avec notre fils. Il est monté sur une chaise et il est tombé du 7e étage. Il a eu de la chance. Il ne s’est pas tué, mais il a eu le bassin fracturé. »

F.C.


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Union101116c

Teom, Teom, Teom, Teom !

La Teom a encore été la vedette du débat d’orientation budgétaire, hier, à Reims Métropole.
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REIMS (Marne). Il y avait quelque temps qu’on n’avait plus parlé de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Elle est revenue sur le tapis lors du débat d’orientation budgétaire, hier, au conseil d’agglo.

LA situation financière est saine, « il faut la pérenniser, en gardant un taux d’épargne d’au moins 15 %, une bonne solvabilité, des budgets annexes qui s’équilibrent et un endettement maîtrisé ». La présidente de Reims Metropole, Adeline Hazan, a conclu ainsi, hier, sa présentation du débat d’orientation budgétaire, après avoir tracé un tableau assez noir de la situation économique en France et des dotations de l’État, gelées pour 3 ans.

Principale critique de l’opposition : « Il n’y a pas de proposition. Quid de la BA112, de l’inauguration du tramway, de l’Agenda 21 ? », demandait Jean-Marie Beaupuy (MoDem). « Que faites-vous pour le développement économique, pour créer de l’emploi ? », interpellait Catherine Vautrin (UMP). La présidente, sur ces questions, les a renvoyés au budget primitif du 6 décembre. Fin de non-recevoir, en revanche, pour Michel Guillaudeau (PCF) pour l’indemnité de retour de la LGV Est (voir notre édition de lundi). Adeline Hazan, toutefois, ne lui donne pas tort sur « qui paye quoi » à Reims Metropole, rappelant que les « charges de centralité sont les plus importantes de France pour Reims. L’agglo a très peu de compétences ». En clair, les habitants de la couronne payent moins que les Rémois tout en profitant des mêmes services.

« A front renversé »

Mais le centre de la discussion au conseil hier est revenu à la Teom (taxe d’enlèvement des ordures ménagères), car c’est grâce aux recettes de cette taxe que la situation financière est saine à Reims Métropole. « Même Jean-Marc Roze, conseiller municipal de votre groupe, a admis que vous l’auriez mise en place », a lancé Adeline Hazan à Catherine Vautrin, qui n’a pas manqué de compléter la citation de son collègue : « Nous l’aurions mise en place mais pas de la même façon. »

Indispensable Teom ! Là, tout le monde est d’accord, mais son application très injuste (Jean-Louis Cavenne, vice-président chargé de ce sujet, l’a répété plusieurs fois) divise les élus. « Vous êtes la majorité de la justice sociale, mais là, c’est à front renversé, c’est moi qui vous demande une part incitative pour cette taxe », a insisté Mme Vautrin. Concrètement, les bons trieurs paieraient moins que les mauvais. « Et j’ajoute que personne ne retrouve les soi-disantes contreparties (NDLR : baisses de charges) que vous avez évoquées pour les Rémois. »

« Sans la Teom, la situation financière très limite de l’agglo allait basculer du mauvais côté », a souligné Adeline Hazan, précisant que ses services « avaient travaillé sur la part incitative, mais malheureusement, elle ne pourra être appliquée, pour des raisons d’abord techniques puis politiques. Le pesage des ordures ne peut être suivi d’effets par les services fiscaux. Et ce pesage est très compliqué à faire dans les habitats collectifs ».

En effet, comme le précisera Jean-Louis Cavenne, on ne peut peser chaque poubelle de chaque appartement, donc ce serait le bailleur qui ferait les comptes par immeuble, mais sur quels critères (m2, nombre d’habitants ?) Quant à la taxe par zone, l’étude de Reims Metropole a montré que les quartiers payeraient plus que le centre-ville, ce que ne veut surtout pas la présidente et maire de Reims.

Comme l’a conclu Jean-Louis Cavenne, il est urgent d’attendre avant de tenter de rendre cette taxe moins injuste. Voilà qui va ravir les habitants de l’agglo, notamment ceux qui payent la Teom pour leur garage !

G.F.


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Un golf « social » à Bezannes

Reims Métropole a voté hier soir la mise à disposition de 21 ha aux sociétés SCCV Étangs du golf et NGF golf pour construire et gérer un 18 trous à Bezannes.

M. Come a trouvé étrange de mettre un tel équipement au pied des tours de Croix-Rouge, ce à quoi Jean-Pierre Belfie, maire de Bezannes, a répondu que cela n’aurait rien à voir avec un golf de 60 hectares, « où on met 4h30 pour faire le parcours, mais plus un golf éducatif, pour mettre ce sport à portée de tous, comme l’a fait le tennis il y a 40 ans ».


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Les sept budgets à toute vitesse

Voici les grandes lignes des sept budgets 2011 de la communauté d’agglomération Reims métropole.

Budget principal. Il est prévu 148 M€ de recettes de fonctionnement dont 123 M€ de dotation de l’État (dont 85 M€ au titre la nouvelle contribution foncière des entreprises qui remplace la TVA).

En dépenses, on notera notamment 50 M€ de compensation et de dotation de solidarité reversées aux communes de l’agglo, frais de personnel : 38,76 M€ (+2 %), 8,5 M€ de frais de gestion, 9,3 M€ pour le service départemental incendie, 19,9 M€ au budget transport « pour favoriser la politique tarifaire » ; 1,3 M€ pour des aides à l’amélioration de l’habitat ; 6 M€ pour le développement économique, 4 M€ pour la voirie intercommunale ; 4,9 M€ pour la Coulée verte.

Budget transports. En recettes de fonctionnement, Reims métropole pourra compter sur 35 M€ de versement transport payé par les entreprises et 34 M€ de subventions. Il est prévu 61 M€ de dépenses (99,8 M€ en 2010) dont 46,2 M€ de subvention globale pour le tramway. Les dépenses d’investissement seront de 2,2 M€ « pour permettre l’accès des transports en commun à la zone commerciale de Saint-Brice-Courcelles. ».

Budget eau potable. Les recettes et dépenses de fonctionnement devraient s’équilibrer à 19 M€. Les produits de vente d’eau sont estimés à 11,1 M€. Le prix du m3 d’eau reste inchangé. En investissements, une somme de 1,2 M€ sera consacrée à la suppression des canalisations de plomb, 1,9 M€ pour l’unité de traitement des pesticides de Coureaux, 0,5 M€ pour les travaux de captage d’Avaux, 1,8 M€ pour la modernisation du réseau d’eau.

Budget assainissement. Le budget sera équilibré à 24,6 M€ en section de fonctionnement. Il sera alimenté par 13,7 M€ de redevance d’assainissement (dont le taux sera maintenu). Pour la section investissements, hors capital de la dette, les dépenses atteindront 10 M€ dont 2,2 M€ pour la station d’épuration, 0,6 M€ pour la rénovation urbaine des quartiers Wilson et Croix-Rouge, 0,5 M€ pour le quartier Maison-Blanche, 4,6 M€ pour la modernisation du réseau.

Budget ordures ménagères. Equilibré à 28,1 M€ en section de fonctionnement, ce budget est constitué par 22,52 M€ correspondant au produit de la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères revalorisé à l’inflation mais dont le taux ne change pas. En dépenses 11,1 M€ serviront à financer la collecte des déchets, 11 M€ leur traitement et 3,7 M€ la gestion dont les frais de personnel. En investissements, 1,25 M€ servira à mettre en place des containers.

Budgets zones d’activités. Pour Bezannes, 9,6 M€ pour la section de fonctionnement et 7,9 M€ en investissements avec un remboursement d’emprunt anticipé de 6,7 M€ compte tenu des ventes en cours. Pour les autres Zac, il est prévu 3,8 M€ de travaux de voirie au parc d’activités de la Malle, 1,1 M€ au parc de La Husselle dont 0,66 M€ de recherches archéologiques et 4,1 M€ pour le parc d’activités Pierre-de-Coubertin (voiries et réseaux).

Budget archéologie. Le budget sera équilibré à 4,3 M€ en fonctionnement avec en recettes 2,3 M€ de produit de fouilles, 1,74 M€ de prestations annexes pour les aménageurs. En dépenses, 0,85 M€ de frais de personnel.

A.M.


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Union101116b

A partir de ce soir jusque samedi : Se bouger pour être solidaire

Chaque année depuis 1998, la 3e semaine de novembre est déclarée Semaine de la solidarité internationale, rendez-vous national de sensibilisation à la solidarité internationale et au développement durable.

Les associations présentes à la Maison de la vie associative : Acao, AGIRabcd, Amis de Centrafrique, Artisans du monde, Burkina Entraide, Collectif interculturel d’associations de migrants, Collectif Rwanda, Comité catholique contre la faim, Comité de jumelage Reims-Brazzaville, compagnie les Orientales, Corporation des étudiants en médecine- section solidarité internationale, Depfi-santé-atabu, Emmaüs, LICRA, Max Havelaar, Scouts et guides de France, Soley leve Haïti soutenues par la Ville, proposent plusieurs rendez-vous.

Au programme

Mardi 16 novembre (de 18 h 30 à 20 heures à la Médiathèque) : court-métrage prix Macif 2010, « Semences d’autonomie » suivi d’un débat.

Mercredi 17 novembre (de 18 h 30 à 20 heures, Maison de la vie associative) : conférence de Philippe Comby, professeur agrégé de philosophie, « Le solidarisme de Léon Bourgeois ».

Vendredi 19 novembre (de 18 h 30 à 20 heures, Maison de la vie associative) : conférence « Le Rwanda : du génocide à la justice », avec la Licra et le CPCR (Collectif des parties civiles pour le Rwanda).

Samedi 20 novembre (de 14 heures à 15 h 30, Maison de la vie associative) : conférence « 15 ans de développement au Sénégal par la finance solidaire ».

Les vendredi 19 et samedi 20 novembre, à la Maison de la vie associative, de 9 à 20 heures, autour d’expositions photographiques et de présentations de films, des responsables d’associations, des jeunes, des professionnels, des bénévoles de tous âges seront là pour échanger, partager leurs expériences, faire découvrir leurs actions solidaires et leurs projets dans le domaine de l’éducation, de la santé, de la formation…

Les associations proposeront également de découvrir les richesses culturelles des différents pays avec des expositions d’instruments de musique, de peinture et de sculpture, des défilés de mode, des animations musicales, la découverte des arts culinaires et un atelier de coiffure africain.

Reims, ville amie des enfants

La semaine s’associe également à la journée des Droits de l’Enfant, le 19 novembre organisée par le Service animation périscolaire dans le cadre de la charte « Reims ville amie des enfants » signée avec l’Unicef.

Cette année, les élèves des classes élémentaires de la Ville de Reims sont invités à réfléchir sur la thématique « Le travail des enfants ». Lors de cette journée, le support de la réflexion pour les enfants se fera autour d’un jeu intitulé « Horloge de vie d’un enfant dans différents pays du monde ».


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Union101116a

Concert au profit de l’Unicef ce soir au Conservatoire : Les enfants chantent pour les enfants

L’Ensemble vocal d’enfants du Conservatoire se produira ce mardi à 20 heures.
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L’Ensemble vocal d’enfants du Conservatoire donnera un concert au profit de l’Unicef intitulé « Enfants de tous pays et de toutes couleurs… », ce mardi 16 novembre à 20 heures dans l’auditorium 1 du Conservatoire à rayonnement régional de la ville de Reims, 20, rue Gambetta.

Au programme, sous la direction d’Yves Weege et avec Françoise Perpète au piano, des œuvres de Mendelsohn, Mozart, Bernstein et Peterson.

Par ailleurs, deux élèves de la classe de percussion interpréteront des suites de J.-S.Bach dans des arrangements pour marimba.

Tarif : participation libre.

 

 


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Union101115b

Inscriptions / Tremplin des jeunes talents 2011

Boris Claudel, coordinateur de pôle sud musique.
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REIMS (Marne). Nous avons posé trois questions à Boris Claudel, coordinateur de pôle sud musique.

l’union : Qu’entendez-vous par « Jeunes Talents » ? Comment allez-vous les sélectionner ?

Boris Claudel : « Nous cherchons des jeunes qui ont déjà un potentiel, qui ont déjà mis des choses en place. Nous allons d’abord faire une présélection, avec un jury de professionnels, étudier leurs maquettes (trois à cinq titres, sur CD, uniquement des compositions originales, pas de reprise), examiner leur dossier, leur motivation. Sur une vingtaine de candidats, on en retiendra six, qui passeront en concert les 7 et 8 janvier au Ludoval. Les trois finalistes vont bénéficier durant une année d’un accompagnement. »

Originalité et qualité artistique

Sur quels critères se base le jury pour faire sa sélection à la fin ?

B.C. : « Avant tout l’originalité, la qualité artistique et un minimum de vécu sur scène. On sent tout de suite s’il se passe quelque chose entre eux ! On discute le soir du concert. On essaie de pister leurs projets de développement artistique, leurs motivations, leurs envies d’évoluer. Parmi les groupes déjà lauréats, certains ont commencé à se faire un nom : « Les Maracasse-pieds », « Albinoì », « Paragraff », « Gaïa », « Les Pili-Pily »… Des registres totalement différents ! »

Quelques précisions sur l’accompagnement ?

B.C. : « Il va se faire en deux étapes : D’abord, de janvier à juin, des ateliers de pratique artistique, d’expression scénique, des cours de chant, des répétitions encadrées, une résidence à la Cartonnerie, un accompagnement administratif personnalisé. Ensuite, de juin à décembre, une série de concerts qui débutera par le « Cabaret de la Carto », le vendredi 10 juin, pour montrer le travail réalisé durant les ateliers. Ils ont leur première reconnaissance par les pros dans les communes de l’agglomération et du département.

C’est une véritable ouverture sur une future carrière. Tout dépend d’eux ! »

Attention pour participer, il y a des conditions. Il convient d’habiter la Marne, sans condition d’âge. Les dossiers d’inscription sont à retirer exclusivement sur rendez-vous jusqu’au 10 décembre inclus, auprès du coordinateur de pôle sud musique : polesudmusique@maisondequartier-reims ou 06.08.74.39.07.

Médiathèque Croix-Rouge : « En avant la zizique ! »


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Union101115a

La musique éthiopienne sera à découvrir.

Boris Claudel, coordinateur de pôle sud musique.
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La médiathèque Croix-Rouge propose désormais un nouveau rendez-vous, animé par un discothécaire de son réseau : « En avant la zizique ! »

L’objectif de ces séances bimestrielles sera la découverte d’une thématique musicale, sous forme d’un débat autour de l’écoute d’extraits musicaux.

Pour la première rencontre, vendredi 19 novembre à 18 h 30, c’est la musique éthiopienne qui sera abordée, en préambule au concert de Mahmoud Ahmed le 4 décembre à la Cartonnerie et à la soirée cabaret Azmari, du 8 février à la Comédie.

Les merveilleux enregistrements issus de cette région de l’Afrique de l’Est, dont l’âge d’or se situe dans les années 60 et 70, furent hélas peu diffusés dans les médias occidentaux et restent mal connus. Le travail minutieux du musicologue Francis Falcetto, à travers sa collection Éthiopiques, servira de fil conducteur.

Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar, tél. 03.26.35.68.40.

 


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Union101112d

La cathédrale éclairée par les « cubes de lumière »

Une cinquantaine de « cubes de lumière » présentant 200 tableaux originaux, seront installés sur le parvis de la cathédrale.

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REIMS (Marne). Dans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale, Jérôme Toq’R, artiste plasticien de la diversité, est allé à la rencontre des habitants de toutes les générations des quatre quartiers concernés par le programme de rénovation urbaine : Croix-Rouge, les Épinettes, Orgeval et Wilson. Il leur a proposé de colorer des toiles peintes avec des motifs cernés de noir, ce qui renvoie à la technique du vitrail. Près de 1 000 habitants ont participé à la création de cette œuvre collective.

Assemblées, ces toiles composent des cubes de 1 mètre de côté environ, qui seront éclairés de l’intérieur par des lampes LED et exposés sur le parvis de la cathédrale du mardi 16 au dimanche 21 novembre, créant un lien entre l’art contemporain et l’art gothique, celui de la cathédrale.

L’opération « Les cubes de lumière », qui a réuni enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, personnes en situation de handicap, et demandeurs d’emploi comme professionnels de tous horizons, est financée dans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale par la ville de Reims, l’État avec le soutien de Reims habitat, Plurihabitat l’Effort rémois, le Foyer rémois et Switch Made.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 


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Union101112c

Les jeunes associés


 

 

Plusieurs juniors et enfants étaient officiellement associés à la cérémonie : les jeunes sapeurs-pompiers (notre photo), les lycéens de Croix-Cordier-Tinqueux (voir aussi par ailleurs), et les petits de l’école élémentaire Galilée de Reims.

Simples spectateurs cette fois-ci, ces derniers seront vraiment acteurs le 8 mai.

 

 


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Union101112b

Feu de détritus

Mercredi soir, vers 21h 40, un petit feu de détritus s’est déclaré esplanade Paul-Cézanne à Reims.

Il a été éteint avant l’arrivée des secours.

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L’hebdo du vendredi- n° 189 - 101112a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 189 - Semaine du 12 au 18 novembre 2010


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Des cubes sur un parvis

L’opération « Les cubes de lumière » est financée par la Ville de Reims, l’Etat avec le soutien de Reims habitat, Plurihabitat l’Effort Rémois, le Foyer Rémois, de Switch Made.
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Dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale, près de 1 000 habitants ont participé à la création d’oeuvres collectives et intergénérationnelles dans les quartiers en renouvellement urbain : Croix-Rouge, Orgeval, Épinettes et Wilson.

Il en résulte une installation toute en nuance (d’une cinquantaine de “cubes de lumière”), en transparence et en lumière qui se déroulera sur le Parvis de la Cathédrale du 16 au 20 novembre. Le grand public est invité à venir découvrir une œuvre monumentale et à établir des liens entre art contemporain et art gothique.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images


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JUSQU’AU 29 DÉCEMBRE : « VOYAGES IMAGINAIRES »

Deux jeunes Rémois, Simon Sanahujas, écrivain, et Gwenn Dubourthoumieu, photographe, décident de partir au Texas en 2008 sur la piste de Conan, personnage légendaire créé par Robert E. Howard en 1932. Deux ans plus tard, ils continuent leur exploration des héros de la littérature populaire et s’envolent pour le Gabon à la recherche de Tarzan, né sous la plume d’Edgar Rice Burroughs en 1912. A l’issue de ce périple, ils publient un livre de voyage richement illustré qui relate leur aventures en terre africaine : Sur la piste de Tarzan, éd. Les moutons électriques, 2010.

Entrée libre – Rens. : 03 26 35 68 43

Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar


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JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE : « MUSIQUE EN IMAGES »

Un itinéraire en trois étapes, sur trois médiathèques, allant des clichés d’artistes jamaïcains par Jérémie Kroubo Dagnini (Laon-Zola), aux “instants volés” en live lors des festivals de jazz rémois par Alain Julien (Croix-Rouge), en passant par Renaud Monfourny (photographe des Inrocks) et son objectif transcendant les stars internationales du rock (Jean Falala).

Entrée libre

Médiathèques Croix-Rouge, Laon-Zola et Jean Falala


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Union101111a

Reims / Victimes filmées à l’audience Le vidéaste du tribunal convoqué en justice

Vendredi après-midi, un groupe de jeunes venu assister au procès d’un copain jugé en comparution immédiate pour une série de vols au quartier Croix-Rouge a filmé et photographié à leur insu les deux victimes présentes à l’audience du tribunal correctionnel de Reims (l’union de lundi). S’agissait-il d’exercer des menaces ou des représailles en s’aidant des images pour mieux identifier les plaignants ? La question reste sans réponse. Toujours est-il que la loi interdit tout enregistrement auditif et visuel d’un procès.

Vendredi, informé des faits lors du délibéré, le tribunal avait ordonné la confiscation des portables détenus par les quatre jeunes du groupe. Après exploitation, il s’est avéré qu’un seul des appareils avait été utilisé. Agé de 19 ans, son propriétaire retournera au tribunal correctionnel le 11 janvier, date à laquelle il est convoqué pour répondre de cette captation illicite d’images.

Son portable reste confisqué. Les trois copains qui l’accompagnaient ont pu chacun récupérer les leurs.


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Union101110b

Compétition de tennis : 25e édition du tournoi solidaire Ufolep

Un tournoi ouvert à tous, licenciés ou non.
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Comme chaque année maintenant depuis plus de 25 ans, le tournoi de tennis solidarité Ufolep marque cette fin d’année 2010. Fruit d’un partenariat entre la Ville de Reims et l’Ufolep Marne, le tournoi débute le samedi 13 novembre. Il se déroule chaque week-end, dans les installations de l’Intr Tennis à Reims.

Neuf tableaux composent ce tournoi qui se veut original dans sa conception, convivial et accessible dans son déroulement. Deux tableaux de simple sont ouverts pour les pratiquants non licenciés tennis, permettant la découverte et la promotion de la pratique et sept tableaux de doubles, ouverts à tout pratiquant.

L’originalité provient de l’application de handicaps entre les doubles, en fonction du classement individuel de chaque joueur de tennis. La balance est ainsi rééquilibrée. Le match reste intéressant pour les plus forts, et les moins bien classés conservent une chance de l’emporter.

200 joueurs en 2009

Si cette formule introduit un enjeu recherché par tous, la bonne humeur et l’esprit sportif constituent les marques de fabrique de ce tournoi prisé et bien installé dans le calendrier des joueurs.

Près de 200 joueurs se sont engagés en 2009, le tableau de double mixte accueillant cette année encore de nombreux adeptes… Une belle façon de promouvoir la pratique sportive féminine. A noter également une progression intéressante du nombre de joueurs engagés dans le tableau simple non licencié.

Et pourquoi ce nom de tournoi solidarité ? Parce que l’Ufolep, fédération multisports, mène en collaboration avec la ligue de l’enseignement de la Marne, des actions éducatives d’insertion sociale par le sport, à destination de jeunes Rémois.

L’ensemble des droits d’engagement au tournoi perçus sont intégralement reversés au bénéfice de ces actions. Il s’agit donc pour l’Ufolep de promouvoir par ce biais la dimension citoyenne des pratiques sportives, tant chez les joueurs de tennis qu’en direction des jeunes. Rendez-vous est donc donné à tous les amateurs de tennis jusqu’au 19 décembre, à l’Inter tennis pour vivre de l’intérieur le tournoi de tennis Ville de Reims Ufolep Solidarité et profiter de matches d’excellente qualité.

Renseignements-informations : www.ufolep51.org


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 101110a
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7367 du 08 au 14 octobre 2010.

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MODIFICATION DE STATUTS

OFFICE NOTARIAL THIÉNOT & ASSOCIÉS
Département Droit des Affaires
23, rue Libergier
REIMS

AGOLES

Société à responsabilité limitée
au capital de 7.500 €uros
Siège social :
7 rue Pierre Taittinger
51100 REIMS

514 725 266 R.C.S Reims

Suivant délibérations en date du 22 octobre 2010, l’assemblée générale ordinaire a décidé de nommer, à compter de la même date, M. Grégory BOUANGA KALOU, demeurant à REIMS (51100), 50 rue de la Justice, en qualité de gérant, en remplacement de M. Gaël BOUANGA KALOU démissionnaire.

Cette décision entraîne la publication des mentions suivantes

GÉRANCE :

ANCIENNE MENTION : Gérant M. Gaël BOUANGA KALOU.
NOUVELLE MENTION : Gérant : M. Grégory BOUANGA KALOU.

Mention sera faite au R.C.S. de REIMS.

90199
Pour avis.


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Union101108d

Quartier Croix-Rouge / Le bilan de « L’été s’affiche »

Bénévoles, associatifs et personnalités ont apprécié le bilan qui a été présenté.
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- Lisez le texte du bilan.

Du 5 au 22 juillet, la maison de quartier Croix-Rouge, en partenariat avec des associations locales, les trois organismes logeurs et des bénévoles, a innové en remplaçant le traditionnel « Festival Croix-Rouge s’affiche », par une animation plus longue dans la durée, intitulée « L’été s’affiche à Croix-Rouge », sur l’hippodrome de Reims, avec la même gratuité.

Les objectifs : favoriser le lien social et intergénérationnel, rompre l’isolement des habitants pendant la période estivale, en mobilisant l’ensemble des acteurs du quartier et les forces bénévoles, le tout avec une volonté d’ouverture à tous les publics, de la petite enfance aux seniors.

L’heure des bilans a sonné et les trois patrons, de la Maison de quartier Croix-Rouge, Élisabeth Causin, directrice, Patrick Schmid (espace Watteau) et Yves Pringault (directeur Jeunesse) les ont présentés jeudi 4 novembre, à l’espace La Nacelle, devant un parterre de bénévoles, d’associatifs et de personnalités politiques ou institutionnelles.

2 895 visiteurs

De nombreux sujets de satisfaction ont été évoqués. « 2 895 personnes ont été accueillies sur le site en trois semaines. » L’espace familles a été très apprécié : « 166 adultes et 391 enfants » et l’espace jeunes également avec comme « produit d’appel l’escalade, qui a vu la participation de 639 enfants de plus de 6 ans la première semaine, et par ailleurs 470 jeunes ont foulé le sable ».

Tous les acteurs ont noté « l’excellent état d’esprit sur le site : chaleureux, politesse, gentillesse ». Aucun incident n’a nécessité l’intervention des médiateurs et la propreté du site a été appréciée : « pas une canette à ramasser par terre ! » Aucun animal, aucun cyclo ou véhicule à moteur, aucun individu avec des intentions malveillantes.

Enfin, Yves Pringault a souligné : « La grande disponibilité des personnels de la municipalité et de la société des Courses pour le bon déroulement des animations ». Une lettre de félicitations de la société des Courses a été lue, avec un « encouragement à continuer ».

Pour Élisabeth Causin, « ce projet mérite d’être reconduit. Nous avons réussi pendant trois semaines à réunir des personnes de 3 mois à 77 ans dont beaucoup que l’on ne voyait jamais auparavant dans nos structures dans un véritable mélange des générations, des ethnies et des cultures ! »

Précisément, le Premier adjoint Éric Quénard l’a assuré : « On est ici dans le « Mieux vivre ensemble ». Cette action sera poursuivie l’année prochaine dans le cadre du CUCS, c’est notre souhait. »


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Difficultés et points noirs

L’information

« Au fur et à mesure de l’avancée de l’action en juillet, nous avons constaté que, malgré notre plan de communication, l’information n’était pas passée auprès de nombreux habitants du quartier. De plus, certains habitants qui passaient près du site n’osaient pas entrer ». Si 45 % des visiteurs venaient de Pays-de-France, 25 % du secteur Université et, surprise agréable, 20 % de l’extérieur du quartier, seulement 5 % se sont déplacés depuis Croix-du-Sud.

Mineurs et majeurs

Peu de jeunes de plus de 18 ans sont venus. « Craindraient-ils le partage du terrain avec les familles ? » Les 6/10 ans ont été victimes de l’obligation d’être accompagnés d’un parent.

Concerts

Après un concert proposé avant le festival par l’association 2 Mains et la TRAC, et avec la présence du chapiteau de l’association TRAC jusqu’au 9 juillet, des animations musicales de type concert avaient été programmées. « Huit soirées n’ont rassemblé que 300 personnes pour des musiques variées. Dans la réalité, il est apparu que les habitants, une fois sortis du site, ne restaient pas pour les concerts et que très peu d’autres habitants venaient spécialement pour cette animation ».

Associations

L’organisation des samedis devait revenir aux associations. « Cela n’a pas été réalisable », a regretté Yves Pringault. La maison de quartier a pallié ce vide.

Financement

28 000 euros reçus du CUCS État, 25 000 euros du CUCS Ville, 8 000 euros du conseil régional, 6 000 euros du conseil général, 5 000 euros de la Jeunesse et Sports, 2 000 euros de chacun des trois organismes logeurs du quartier et 715 euros de recettes buvette. « Le budget prévisionnel de 91 000 euros est tombé à moins de 79 000 euros, avec des conséquences sur certaines animations, comme les spectacles pour enfants. »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
- Lisez le texte du bilan.


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Entretiens de l’excellence / Entraîner les jeunes vers la réussite

Une partie des membres du jury.
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Oui, on peut être issu des quartiers « difficiles » et réussir une carrière des plus brillantes. Faut-il encore s’en convaincre. Les entretiens de l’Excellence sont là pour ça.

Le plus parfait des exemples est donné par Marina Sathiyalingam. Cette jeune femme, issue d’une famille sri-lankaise, a passé toute son enfance dans une banlieue étiquetée difficile de région parisienne. Ce qui ne l’a pas empêché de gravir les échelons un à un.

Bac, puis une classe prépa ; avant d’intégrer Reims Manangment School. Et comme si cela ne suffisait pas, la jeune femme s’est inscrite pour un double-cursus à l’URCA.

Elle est désormais tutrice auprès de certains lycéens d’Arago pour les orienter, les conseiller et les convaincre que tout le monde est capable de réussir, quel que soit le milieu social et éducatif dont on est issu.

Ces démarches viennent en corrélation avec les prochains entretiens de l’Excellence, qui se tiendront le 20 novembre prochain, afin qu’un maximum de jeunes se décident à franchir le pas.

Pas d’autocensure

Virginie Coez, adjointe en charge de la lutte contre les discriminations à la mairie revient sur la genèse de l’histoire. « Tout est parti d’une rencontre au Sénat en 2008. Des liens se sont noués. Ensuite, il fallait tenter d’aider les jeunes issus des quartiers populaires. C’est une très bonne chose que les entretiens de l’Excellence se tiennent pour la première fois à Reims. »

Pour Leyla Arslan, la marraine des entretiens de l’Excellence de Reims, par ailleurs diplômée de Sciences-Po a, elle aussi, tenu à répandre la bonne parole. « Il ne faut pas que les lycéens des quartiers populaires s’autocensurent. Il faut leur permettre de sortir de leurs certitudes en leur prouvant qu’ils peuvent y arriver. Le Club XXIe siècle sera là pour les renseigner à travers les entretiens de l’Excellence. Près de 500 jeunes se sont d’ores et déjà inscrits pour ces rencontres. Des chiffres qui sont de plus en plus importants au fil du temps », a souligné Son Phan, délégué général des entretiens de l’Excellence.

Reste à savoir si cette série d’entretiens va porter ses fruits et aller au-delà de l’annonce.

Dans les locaux de RMS, le 20 novembre prochain, de 13 h 30 à 18 h 30. Pour s’inscrire www.lesentretiens.org


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Les copains du voleur filment les victimes à l’audience

Un incident rarissime s’est produit vendredi après-midi dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Reims. Venu assister au procès d’un copain jugé en comparution immédiate pour une série de vols, un groupe de jeunes a voulu filmer et photographier à leur insu les deux victimes présentes.

Puni par la loi (tout enregistrement auditif ou visuel est interdit lors d’un procès, sans même parler de l’atteinte au droit à l’image), le stratagème a été repéré par l’une des victimes. Elle a eu raison de s’en inquiéter, et de prévenir son avocat, car tout laisse à penser que la bande souhaitait disposer de ces images pour mieux reconnaître les plaignants et se livrer sur eux à des actes de menaces ou de représailles.

Vols tous azimuts

Les multiples vols reprochés à Soufian Boujtat, 19 ans, ont tous eu lieu au quartier Croix-Rouge. Dans la nuit du 6 au 7 octobre, il dérobe un VTT allée des Savoyards. Le 14 octobre, vers 16 heures, il arrache le téléphone portable d’un étudiant rue Joliot-Curie. Trois jours plus tard, allée des Béarnais, il aborde une dame de 74 ans sous un prétexte fallacieux. Il plonge la main dans son sac et s’empare d’une somme de 300 euros (il s’agit d’une partie de sa retraite de 800 €).

Mercredi matin, Soufian Boujtat rôde du côté de l’allée des Provençaux lorsqu’il repère un sac à main dans une voiture d’auto-école. Il le vole et s’en débarrasse dans un bus après l’avoir délesté des 100 euros qu’il contient.

Jeudi midi, le prévenu récidive au parc Saint-John-Perse. Il tente d’arracher une sacoche d’ordinateur portable au préjudice d’un jeune homme. Alertée, la brigade anticriminalité interpelle Soufian Boujtat mais ne retrouve pas la victime, trop apeurée pour rester sur les lieux à attendre la police.

Récidiviste, désœuvré, se déclarant sans domicile, Soufian Boujtat s’est retrouvé en comparution immédiate avec la présence des copains dans la salle d’audience. Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur en le condamnant à deux ans de prison, dont la moitié assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve. Il a été écroué.

Grosse amende

Pendant le délibéré, avertie des photos et vidéos prises par les amis du prévenu, la police est venue leur dire bonjour. Les identités ont été relevées, les appareils mis de côté. Le groupe pensait les récupérer à la sortie de l’audience. Erreur d’appréciation.

Le tribunal fut lui aussi informé de ce qui s’était tramé dans la salle. Sitôt le jugement rendu contre Soufian Boujtat, il a fait référence à l’incident et ordonné la « confiscation » des portables, en application de la loi qui interdit toute prise d’images lors d’un procès.

Les intéressés ont beau eu protester auprès des policiers, ils sont repartis les poches plus légères qu’à leur arrivée. De plus, si le parquet le décide, ils peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires. La peine encourue est une amende. Au maximum 4 500 euros.

F.C.


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Union101108a
Collisions et dérapages ce week-end

Quelques accidents sans gravité ont été signalés ces dernières heures dans Reims ou son arrondissement.

Samedi en fin d’après-midi, un accrochage impliquant trois voitures s’est produit sur le tronçon à deux fois deux voies de la RD 951, entre la sortie de l’agglomération et le rond-point de Champfleury. Seuls des dégâts matériels ont été déplorés. Vers 19 heures, le conducteur d’une Renault Clio n’a pas respecté la priorité au carrefour de la rue Jacqueline-Vernier et de l’avenue du Maréchal-Juin. Il s’est engagé sur l’avenue en coupant la route à une Renault Modus. Celle-ci s’est retrouvée sur le toit à la suite du choc. Se plaignant de légères blessures à une main, la passagère avant a été prise en charge par les pompiers.

Hier vers 14 heures, un cyclomotoriste a chuté sur l’avenue de Champagne, à l’approche du rond-point de la chaufferie. Le bilan est d’un blessé léger.

A 17 h 30, une collision impliquant deux voitures s’est produite rue de Berru à Witry-lès-Reims. Les pompiers ont pris en charge deux victimes.

Une demi-heure plus tard, un automobiliste qui circulait sur l’A 4 en direction de Reims a effectué un dérapage incontrôlé peu avant le péage de Taissy. Il s’est immobilisé après avoir percuté les glissières. Le conducteur, indemne, a refusé son transport au CHU.

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L’hebdo du vendredi- n° 188 - 101105a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 188 - Semaine du 05 au 11 novembre 2010

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Bourse aux vêtements

Une grande bourse aux vêtements (chaussures, jouets, puériculture) se tiendra samedi6 novembre (9h30-12h et 14h-18h) à la Maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard à Reims.

Dans le même temps, la Maison de quartier recherche des livres usagés pour préparer sa 4ème bourse aux livres.

Si vous souhaitez faire une bonne action, contactez le 03 26 08 08 78.


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UNICEF recherche bénévoles

L’UNICEF recherche bénévoles pour la vente des cartes et produits sur les stands suivants : IKEA : du 20 novembre au 24 décembre, sur le marché de Noel du 20 au 23 décembre, mais aussi pour la confection de paquets cadeaux à la FNAC : du 8 novembre au 24 décembre.

Contact au 03 26 83 14 63 ou 03 26 05 80 10.


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Stages de langue des signes

L’association "Des gestes pour se comprendre" organise à Reims des stages intensifs de langue des signes française du lundi 29/11 au vendredi 03/12 et du lundi 06/12 au vendredi 10/12 (9h15-12h15 et 13h30-16h30).

Rens. et inscriptions au 03.26.08.96.48. ou infos.lsf@dgpc.fr


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L’emploi est à la mode sur Orgeval

L’un des désirs de la Maison de l’Emploi : mettre et avant et valoriser les sociétés installées sur Orgeval.
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Le quartier teste actuellement un dispositif inédit et expérimental, dont l’objectif est de renseigner et soutenir les personnes sans profession, dans leurs démarches de retour à l’emploi. _Mis en place depuis le 2 novembre et jusqu’au 3 décembre prochain, Mod’Emploi est un dispositif consistant à réunir tous les acteurs de l’emploi sur un même lieu, de préférence dans un des quartiers excentrés du centre-ville.

Un projet d’envergure

Créé à l’initiative de la Ville de Reims, le programme réunit ainsi Pôle Emploi, la Mission Locale, les services de l’État, la CCI de Reims et d’Epernay, la municipalité, l’Afpa, la Cresca, etc. En tout, dix-neuf services et organismes ont répondu présents à l’appel lancé par la Maison de l’Emploi et des métiers. Pour cette première opération Mod’Emploi, c’est donc le quartier Orgeval qui a été choisi, les locaux du Point-Info Quartier étant situés sur la place de Fermat. Quant à savoir quel quartier choisir comme quartier témoin, la décision s’est imposée d’elle-même pour Dominique Ledemé, chargé de mission Emploi à la Ville de Reims : « Le choix d’Orgeval résulte des statistiques de la Maison de l’Emploi. On s’est aperçu que les personnes au chômage, issus de ce quartier, ne représentaient que 8% de la fréquentation totale de cette antenne dédiée à l’emploi ». Sur place, du matériel informatique et des conseillers Emploi, mandatés par la Ville, attendent les habitants du secteur au chômage.

Nouveaux emplois, nouvelles vocations ?

Dans un premier temps, le Point-Info Quartier proposera des conférences et des réunions d’information sur différents types de métiers. Seront bien sûr mis en avant les métiers porteurs, qui recrutent (métiers de la vigne, du gros ouvre dans le bâtiment, les services à la personne), mais aussi d’autres professions, plus discrètes et moins exposées, mais qui sont exercées dans différentes entreprises du quartier. Car c’est aussi l’un des désirs de la Maison de l’Emploi : mettre et avant et valoriser les sociétés installées sur Orgeval et ses alentours. En ce sens, et dans un deuxième temps, le Point-Info organisera des visites de ces entreprises locales, à l’image de l’imprimerie Alliance Partenaires Graphiques ou encore la biscuiterie Fossier, située à la Neuvillette.

Prévu pour durer un mois, le dispositif Mod’Emploi pourrait, en cas de succès, être prochainement mis en place dans les quartiers Croix-Rouge, Wilson, Europe ou Châtillons.

Aymeric Henniaux

Pratique :

Jusqu’au 3 décembre, place de Fermat.
Permanence de 10h à 13h.
Renseignements : 03.26.09.61.64.


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Photographies – exposition : Renaud Monfourny, le saisisseur d’instants…

Aux quatre coins du monde, Renaud Monfourny aime photographier les plus grandes stars comme les jeunes artistes en herbe.
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Photographe des Inrocks, Renaud Monfourny a capturé les plus grands sur ses pellicules. Quelques-uns de ses clichés sont exposés jusqu’en décembre à la médiathèque Jean Falala.

D’Iggy Pop à Michel Houellebecq, en passant par Björk, Lou Reed, Oasis ou le grand Clint Eastwood, Renaud Monfourny n’en a pas raté beaucoup. Ces chanteurs, acteurs, cinéastes, écrivains ont tous plongé au moins une fois leur regard dans son objectif. Avec générosité, le photographe, qui est aussi l’un des fondateurs des Inrockuptibles, a accepté le temps d’une expo ( « Rock On ») de partager ses précieux clichés avec le public, à l’occasion du projet Musiques En Images, mis en place dans les différentes médiathèques de Reims.

« Ne souriez-pas s’il vous plait »

Qu’on se le dise, Renaud Monfourny n’a rien du portraitiste traditionnel. Loin des conventions du métier, il ne recherche nullement le faux sourire terne et la pose candide. « Je considère que lorsqu’on fait un portrait, on vole une partie de l’âme des gens, on leur hôte un instantané de vie.

Le portrait c’est du sérieux, il ne s’agit pas de faire une bonne photo, mais une photo forte, à l’image de son personnage ». À la médiathèque Jean Falala, Monfourny présente vingt-deux clichés d’une intensité rare. Ici, pas de mise en scène, tout est dans la spontanéité. « J’ai choisi des personnalités que j’apprécie, et avec qui il y avait eu un bon climat quand on a travaillé, bien que l’idée c’était aussi de montrer le panel des différents types de photos-portraits qui existent ». Parmi ces vingt-deux visages, ces idoles imprimées en noir et blanc en format 24/36, l’artiste retient Nirvana, Björk, RadioHead, Ramones, Jeff Buckley, Morrissey ou encore Massive Attack. Des anecdotes, il pourrait se vanter d’en connaître une pléthore, mais le temps nous manque et son humilité l’honore. Deux rencontres l’ont tout de même profondément marqué, Lou Reed et Iggy Pop : « Lou est une personne désagréable et ses névroses le rendent détestable. Quant à Iggy, à chacune de nos rencontres, il était toujours disponible et attentionné. C’est quelqu’un qui a un très bon contact humain ». Brut et sincère, Rock On est un parcours initiatique aux sources du rock.

À découvrir…

Le projet Musiques en Images se décline en trois expositions photos : Rock On de Renaud Monfourny, Médiathèque Falala, Vibrations Jamaïcaines de Jérémie Kroubo-Dagnini (médiathèque Laon-Zola), et Jazz d’Alain Julien et Djaz51 (médiathèque Croix-Rouge).


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Union101104b

Assistants étrangers : « Je viens vous apprendre à parler ma langue »

Ces jeunes vont passer plusieurs mois dans notre région comme assistants des profs de langue dans les collèges et lycées.
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« Bonjour, je m’appelle Ivone, j’ai 23 ans, j’arrive du Mexique ; dans mon pays je suis professeur de français. » Et pendant sept mois, la jeune Mexicaine va renverser son métier : elle sera en effet assistante en espagnol auprès d’un professeur de notre Education nationale à Epernay, pour aider les élèves français à parler sa langue maternelle à elle.

Même cas de figure pour la langue de Shakespeare avec Emily, Anglaise, étudiante à Oxofrd en linguistique et en français. Elle est affectée au lycée Arago de Reims. Stéphanie, 25 ans, Allemande de Düsseldorf, jouera exactement le même rôle pour la langue de Goethe à Jean-Jau à Reims et dans un collège à Asfeld. Ils sont ainsi plus de 80 jeunes étrangers, bien souvent étudiants, qui vont se répartir comme assistants en langue sur l’ensemble de l’académie, dans des établissements du secondaire mais aussi du primaire, à raison de 12 heures par semaine, pendant sept à neuf mois selon les contrats.

Vous avez de la chance

Ils ont suivi une rapide formation de deux jours à Libergier, en matière de pédagogie et d’administration, avant d’être livrés à leurs enseignants.

Lors de la réception officielle qui a eu lieu en leur honneur au rectorat, le chef de cabinet Jacques-Emmanuel Daugé leur a dit quelle chance ils avaient d’avoir atterri en terre champardennaise (même si ce n’était pas leur premier choix pour tous, il faut le préciser…). « Vous verrez que c’est une région très accueillante, et particulièrement riche en histoire, entre le moulin de Valmy, les sites gallo-romains de la Haute-Marne, sans oublier Reims bien sûr, la cité des sacres avec sa cathédrale… », a déclaré Jacques-Emmanuel Daugé.

Une de nos interlocutrices, la Germanique Stéphanie, faisait ainsi partie de ceux qui n’avaient pas mis Reims en première position, elle avait réservé cette place à Montpellier. Et pourtant, elle semblait déjà agréablement impressionnée parce qu’elle avait découvert chez nous : « J’ai remarqué qu’il y avait une bonne animation le soir sur la place d’Erlon… »

A.P.


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Union101104a

Tennis / Mohn attend le rebond

Nathalie Mohn condamnée à monter plus au filet pour sortir enfin du tunnel.
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RIEN ne sert de courir… La progression de Charline Braidy illustre cette morale. « Barrée dans sa catégorie d’âge par Julie Gervais et Nathalie Mohn » comme le rappelle le CTR, Yannick Lemaire, la Carolo a eu le mérite de ne pas « se décourager ».

Elle en est récompensée avec un classement maintenu à - 4/6, au niveau de la Rémoise de l’Europe Nathalie Mohn, perturbée par une blessure récurrente à la cheville (lire par ailleurs) : « Elle peut monter à - 30 et même en Promo », estime Yannick Lemaire.

« Elle perce par en-dessous », image le CTR. Le parcours de la licenciée à Géo-André Reims entraînée au Creps par Stéphane Heyd, ressemble un peu à une leçon « de persévérance et de travail ».

Servane Delobelle de retour

Au même moment, Marie Menacer, pointée de - 4 à - 2/6, est en train, elle, de tenter de se reconstruire à Charleville, auprès de Stéphane Limouzin : « A priori, elle retrouve le plaisir et le goût de jouer. Marie a toujours été une bosseuse ; elle peut remonter à - 15 ».

Au sortir de trois saisons difficiles (« J’ai été blessée pendant 8 mois et j’ai souffert d’une fracture au poignet »), la Macérienne (toujours licenciée à L’Europe) confirme : « Je suis revenue à la maison chez mes parents. Je m’entraîne seule avec Stéphane Limouzin. L’objectif, c’est de remonter au plus vite au classement. Je rattaque les tournois le 14 novembre ».

Le bilan 2010 est fort de contraste, avec d’un côté une relève qui cherche à pointer, et de l’autre les « Mamies » qui font de la résistance : la Sedanaise de l’Europe Reims Laetitia Tordo (0) et la Revinoise Laurence Andretto (2/6), « un cas » souligne Yannick Lemaire : « Après la carrière qu’elles ont eue, c’est formidable qu’elles soient toujours là. Et pour les jouer, il faut être à un classement au-dessus ». Même plus jeune (26 ans), la revenante de Cormontreuil, Servane Delobelle (1/6), s’inscrit dans cette lignée : « Elle peut passer - 30, - 15 quand elle veut ».

La saison de l’ancienne numérotée (vue à Roland-Garros en 2004) s’est limitée au Tournoi de l’URT avant qu’elle ne parte en Irlande : « Cette saison, je prépare le Diplôme d’Etat à Cormontreuil. Je ferai donc plus de compétition même si ce ne sera pas forcément facile à gérer. Je vais disputer Bucy-le-Long, Vivaise. L’objectif ? Ce serait bien de redevenir négative ».

Alice Hall et Mélanie Roy sont classées elles aussi à 1/6 mais l’une effectue des études de kiné aux Pays-Bas et l’autre s’est exilée à Tremblay-en-France.

Claire n° 9 française des nées en 96

Reste la valeur étalon : Claire Makhloufi, 1/6 et n° 9 française des 1996 : « Ça, c’est la barre de référence ».

La mise en route du Centre fédéral de la Ligue à Reims ne peut que faire franchir un nouveau palier à la Revinoise de Géo-André. Pour peu qu’elle « prenne conscience de ce qu’elle est capable de réaliser » : « Elle ne se valorise pas assez. Mais on va l’emmener dans des tournois plus relevés ».

L’autre « pépite », intégrée au Centre également, Cindy Castille (Géo-André) pointe à 4/6, presqu’une déception puisqu’il lui a manqué 50 points pour monter 3/6.

Aux portes du Top 5 hexagonal des 13 ans (et championne de France de double), la Rémoise constitue un gage pour l’avenir…

Jean-Pierre PRAULT


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 101103d
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7366 du 01 au 07 octobre 2010.

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Voyages imaginaires de Conan à Tarzan

Exposition. Exposition à la médiathèque Croix-Rouge à la croisée des mondes qui remet en lumière des héros légendaires qui ont fait rêver des générations entières. Du vendredi 5 novembre au mercredi 29 décembre.

Deux jeunes Rémois, Simon Sanahujas, écrivain, et Gwenn Dubourthoumieu, photographe, décident de partir au Texas en 2008 sur la piste de Conan, personnage légendaire créé par Robert E. Howard en 1932. Deux ans plus tard, ils continuent leur exploration des héros de la littérature populaire et s’envolent pour le Gabon à la recherche de Tarzan, né sous la plume d’Edgar Rice Burroughs en 1912. A l’issue de ce périple, ils publient un livre de voyage richement illustré qui relate leur aventures en terre africaine : Sur la piste de Tarzan, éd. Les moutons électriques, 2010.

A 31 ans, Simon Sanahujas a déjà écrit deux romans édités chez Black Coat Press dans la coll. « Rivière Blanche » : Suleyman (2005) et L’emprise des rêves (2008). Grand spécialiste de Robert E. Howard, il a reçu un chaleureux accueil critique pour son étude fouillée sur le personnage de Conan : Les nombreuses vies de Conan, éd. Les Moutons électriques (2008).

Sa collaboration avec Gwenn Dubourthoumieu, photojournaliste à l’AFP et travailleur humanitaire au Congo, commence en 2008 avec la parution des Nombreuses vies de Conan. Parallèlement, les deux amis conçoivent un livre de voyage dans lequel l’image tient une place de choix. Malheureusement, celui-ci n’est disponible que sur prèscription. Aussi leur faudra-t-il attendre un deuxième voyage, au Gabon cette fois-ci, pour que leur collaboration puisse pleinement s’exprimer avec la publication du livre Sur la piste de Tarzan, éd. Les moutons électriques.

Gwenn et Simon décident de monter une exposition photographique avec les clichés pris au Texas et au Gabon. De plus, leur projet connaît une large diffusion sur Internet car le site de Libération héberge le blog « Sur la piste de Tarzan » qui relate leurs aventures au jour le jour au Gabon. Mais leur quête de l’emblématique homme au pagne n’a pas trouvé son point final malgré la publication du livre. En effet, nos deux compères ont l’intention de repartir au Gabon prochainement. Dans leurs sacs, de nouvelles pistes, une caméra et dans leur tête, des rêves d’aventures.

L’EXPOSITION

L’objectif de cette exposition est de proposer une passerelle entre l’imaginaire et la réalité C’est retrouver, par exemple, les paysages hyboriens imaginés par Howard dans les collines au nord de Fredericksburg au Texas mais c’est aussi partir à la découverte d’une Afrique sauvage et contemporaine mise en valeur par des photographies d’une grande qualité. Cette exposition à la croisée des mondes remet en lumière des héros légendaires dont les aventures souvent déclinées en films et bandes dessinées ont fait rêver des générations d’enfants et d’adultes. Partir à la recherche de ces figures héroïques en suivant les pas de ces aventuriers c’est un peu chercher le héros qui sommeille en chacun de nous.

RENCONTRE

Les créateurs de l’expostion viendront présenter leur démarche, raconter les anecdotes de leurs voyages mais aussi évoquer leurs futurs projets, samedi 11 décembre à 14h30.

www.bm-reims.fr


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Union101103c

Quartier Croix-Rouge : La médiathèque se penche sur l’enfance

Quoi de mieux que des contes pour enfants ?
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La Ronde des albums

Le mercredi 10 novembre à 11 heures, la Ronde des albums s’ouvre au thème de la mode, pour les enfants à partir de 4 ans.

Julie raconte

Le mercredi 17 novembre à 10 h 30, Julie raconte « Le taël d’argent », un conte de Jean-Louis Le Craver, interprété en Langue des signes française par Cyril Schuer. « Il y a bien longtemps, vivait en Chine une petite grand-mère très pauvre et qui n’avait pas beaucoup à manger. », pour tous à partir de 5 ans.

Théâtre d’images

Le mercredi 17 novembre, à 15 heures, l’air du conte propose son théâtre d’images aux enfants à partir de 6 ans avec « Il faudra ». L’enfant était assis là sur son île. Il regardait le monde et réfléchissait. Il vit les guerres, la famine, les larmes, le pouvoir, la pollution. Il se dit « il faudra apprendre, travailler, rêver pour inventer une planète plus belle ».

L’heure des bébés

Et pour finir, le samedi 27 novembre à 9 h 30, l’heure des bébés, c’est un moment de lecture tendresse pour les 6 mois/3 ans et leurs parents. Les bibliothécaires les accueillent, environ une demi-heure, avec des histoires à lire ensemble en dehors des heures d’ouverture de la médiathèque.

Entrée libre, sur inscription au 03.26.35.68.51., à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

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Union101103b

Insécurité : Ça chauffe à Bonaparte

Vols, violences, incendies… Les actes de délinquance sont devenus quasi-quotidiens avenue Bonaparte, au quartier Croix-Rouge. Samedi à 18 h 30, un automobiliste sans permis s’est rebellé. Un jeune est venu le défendre en appelant les autres à caillasser les policiers, ce qu’ils ont fait. Le chauffard a néanmoins été capturé.

Une heure plus tard, plusieurs départs de feu ont enfumé un logement squatté au n°1.

L’appartement voisin, lui aussi squatté, avait déjà brûlé le 21 octobre. Les pompiers avaient été caillassés en venant éteindre l’incendie. Ce fut encore le cas samedi. Un feu de local à vide-ordures ce même soir à 19 heures complète le tableau.

Hier vers 1 heure du matin, nouveau remue-ménage avenue Bonaparte, avec la tentative de vol d’une Ford Fiesta perpétrée par deux individus. Si l’un a pu s’enfuir, l’autre qui faisait le guet s’est fait prendre. Sa garde à vue est en cours.

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« Objectif - 15 »

Claire Makhloufi, le niveau national, assurément.
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Charline Braidy, si vous aviez à faire le bilan de cette saison ?

« J’ai été blessée et je n’ai pas pu faire mes preuves comme je l’aurais voulu. D’un côté, c’est une déception car je pensais devenir - 15 mais de l’autre, vu le petit nombre de matches (40) que j’ai disputés, c’est bien de se maintenir ».

Comment avez-vous vécu votre « installation » à Reims ?

« Au départ, c’était un peu dur. J’ai changé d’entraîneur et ce n’est jamais facile. Surtout que Stéphane Limouzin est quelqu’un que j’apprécie. Mais pour progresser, il fallait que je change. »

« Quatre rendez-vous en décembre »

On suppose que votre grand regret en 2010 est d’avoir été battue en finale des championnats de Champagne 2e série par la + de 35 ans Caroline Colomb ?

« C’est sûr. Je n’ai pas fait un grand match. Même si je suis allé finalement à Roland-Garros, j’aurais aimé gagner cette finale. »

Moralité, les « anciennes » sont toujours capables d’en remontrer à la jeunesse en Champagne-Ardenne ?

« Caroline Colomb a de l’expérience. A Roland-Garros, en championnat de France des + de 35 ans, elle a quand même perfé jusqu’à - 15. »

Vous fixez-vous des paliers à négocier ?

« J’ai effectué beaucoup de changement ; au niveau de mes prises comme de mes tactiques de jeu.

Sur ce que j’ai vu, si je pouvais passer - 15, ce serait déjà bien. Peut-être à l’intermédiaire de juin. »

Votre programme de reprise ?

« J’ai quatre rendez-vous en décembre : Cambrai, un CNGT (circuit national des grands tournois) à Roncq, un tournoi sur Paris et Bucy-le-Long dans l’Aisne. »

Recueilli par J.-P.P.

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Classements 2011 : Charline s’installe au balcon

Charline Braidy et son coach Stéphane Heyd où une progression exemplaire entre les Ardennes et la Marne.
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RIEN ne sert de courir… La progression de Charline Braidy illustre cette morale.

« Barrée dans sa catégorie d’âge par Julie Gervais et Nathalie Mohn » comme le rappelle le CTR, Yannick Lemaire, la Carolo a eu le mérite de ne pas « se décourager ». Elle en est récompensée avec un classement maintenu à - 4/6, au niveau de la Rémoise Nathalie Mohn (perturbée par des blessures), ce qui en fait l’espoir n° 1 de Champagne-Ardenne : « Elle peut monter à - 30 et même en Promo », estime Yannick Lemaire.

« Elle perce par en-dessous », image le CTR. Le parcours de la licenciée à Géo-André Reims entraînée au Creps par Stéphane Heyd, ressemble un peu à une leçon « de persévérance et de travail ».

La renaissance de Menacer ?

Au même moment, Marie Menacer, pointée de - 4/6 à - 2/6, est en train, elle, de tenter de se reconstruire à Sedan, auprès de Stéphane Limouzin : « A priori, elle retrouve le plaisir et le goût de jouer. Marie a toujours été une bosseuse ; elle peut remonter à - 15. »

Au sortir de trois saisons difficiles (« j’ai été blessée pendant huit mois et j’ai souffert d’une fracture au poignet »), la Macérienne confirme : « Je suis revenue à la maison chez mes parents. Je m’entraîne seule avec Stéphane Limouzin. L’objectif, c’est de remonter au plus vite au classement. Je réattaque les tournois le 14 novembre. »

Le bilan 2010 est fort de contraste, avec d’un côté une relève qui cherche à pointer, et de l’autre les « mamies » qui font de la résistance : la Sedanaise de l’Europe Reims Laetitia Tordo (0) et la Revinoise Laurence Andretto (2/6), « un cas » souligne Yannick Lemaire : « Après la carrière qu’elles ont eue, c’est formidable qu’elles soient toujours là. Et pour les jouer, il faut être à un classement au-dessus. »

Claire n° 9 française des nées en 96

Mention spéciale également à Zoé Hamel (2/6), partie menée de front tennis et étude de haut-niveau à l’Université de Caroline du nord depuis la rentrée : « C’est une fille brillante (19,10 de moyenne au Bac S) », rappelle Yannick Lemaire.

Ancienne et nouvelle vague se chevauchent franchement avec la née en 1996, Claire Duter (4/6 et sacrée championne de Champagne des 3e séries), qui marche sur les traces de Charline Braidy : « C’est un peu le même phénomène. Elle aussi n’a jamais arrêté le tennis parce qu’elle n’était pas la n° 1. Elle a beaucoup progressé. »

Reste la valeur étalon : Claire Makhloufi, 1/6 et n° 9 française des 1996 : « Ça, c’est la « barre » de référence ». La mise en route du Centre fédéral de ligue à Reims ne peut que faire franchir un nouveau palier à la Revinoise de Géo-André. Pour peu qu’elle « prenne conscience de ce qu’elle est capable de réaliser » : « Elle ne se valorise pas assez. Mais on va l’emmener dans des tournois plus relevés. »

Andretto (révélée aussi du côté de Revin), Makhloufi : la boucle des générations pourrait enfin être bouclée sur la terre battue de la Porte d’Auteuil.

Jean-Pierre PRAULT

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Union101102f

Les projets du Grand Musée au Boulingrin (GMB)

Voici les prochains rendez-vous de l’association pour un grand musée au Boulingrin.

Le musée sort de sa réserve

Le mardi 30 novembre de 18 h 30 à 19 h 30, opération spéciale à l’intention des adhérents : « Le musée sort de sa réserve ». David Liot, conservateur du musée des Beaux-arts, présentera des trésors récents, des œuvres restaurées ou des nouvelles acquisitions du musée.

Désir de musée

Le 11 janvier 2011 au musée des Beaux-arts (salle des toiles peintes), rue Chanzy : « Désir de musée ». A 18 h 30, conférence de Michèle Protoyérides, conférencière au Louvre sur le thème : « Quel accueil ? Quelles actions en direction des publics du champ social du futur musée ? »

Afin de réaliser un document consacré à l’accueil des publics dans le nouveau musée qui sera remis à l’architecte choisi par la Ville, un questionnaire sera diffusé aux adhérents. Il leur sera demandé de noter les trois éléments intérieurs ou extérieurs qui leur paraissent essentiels dans l’architecture du futur musée.

La conférence sera suivie d’une visite spéciale des collections du musée.

Déménagez-moi !

Le 19 mars 2011, manifestation festive sur le site du futur musée, place du Boulingrin dans le droit fil des grands déménagements faits depuis 2009 à partir des travaux réalisés au musée des Beaux-arts.

Sous la conduite du collectif d’artistes Les Zinzolines avec Caroline Valette et Dominik Boisjeol, les participants prépareront une surprise.

Sont déjà partants des maisons de quartier à Orgeval, Chalet, Trois-Piliers, l’association Chanoine-Lallement, le foyer Thibierge, des résidences Arfo, des scolaires (élémentaires, collège, lycées Clemenceau, Arago et Chagall).

La section Arts appliqués du lycée Arago va réaliser des maquettes en 3D du futur musée.

Le lycée Chagall, qui a déjà réfléchi avec Gaël Le Guillerm sur une signalétique pour sensibiliser le public au futur musée, va aussi travailler à l’élaboration d’une œuvre symbolisant le futur musée avec le lycée Yser, qui la réalisera.

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Union101102e

Architecture / Calme, généreux et sensible

Les espaces servants (circulation, sanitaires, locaux techniques et d’entretien) sont regroupés sur une même colonne transversale laissant les plateaux libres pour les activités. Un « cœur de lumière »
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Photos Giovanni PACE Architecte
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Le grand vitrage coloré au rez-de-chaussée symbolise la mixité des âges et des cultures. Les deux volumes blancs symbolisent l’ouverture et les bras ouverts d’un bâtiment accueillant.

Maison de quartier. À Reims, Giovanni Pace a conçu un bâtiment pour tous les âges et toutes les cultures.

L’Espace Louise-Michel, maison de quartier Wilson, à Reims, a souvent été présenté à la presse en dessin. Aujourd’hui, ce bâtiment vit au cœur d’un quartier en métamorphose.

La maison de quartier fait face au parvis et à la logique d’ordonnancement clairement engagée dans ce secteur. Elle s’installe sur la perspective pour devenir l’élément majeur de cette composition urbaine : c’est un édifice public rigoureux, calme, généreux et sensible à la fois.

La demande est de mêler divers espaces : associatifs, sportifs, culturels et administratif au cœur du quartier. Le programme comprend entre autres des salles pour les associations, une bibliothèque, une antenne de service social, des espaces sportifs dédiés à la musculation et à la danse, un grand espace sportif polyvalent avec des vestiaires qui pourra également être utilisé par les enfants de l’école voisine et des bureaux.

Nous avons apporté une réponse architecturale qui se voudrait une balise urbaine du nouveau quartier. Le grand vitrage coloré, au rez-de-chaussée, symbolise la mixité des âges et des cultures. Les deux volumes blancs symbolisent l’ouverture et les bras ouverts d’un bâtiment accueillant.

Un plan symétrique autour d’un « cœur de lumière »

C’est un bâtiment compact sur trois niveaux. Le plan est symétrique et s’articule autour d’un « cœur de lumière » qui, par sa transparence, permet la surveillance aisée de tous les espaces. La facilité de surveillance des locaux est primordiale pour que l’espace de chacun et pour que la pérennité de cet édifice soit respectée. La structure est simple et rationnelle. Le regroupement des espaces servants (circulations, sanitaires, locaux techniques, locaux d’entretien) sur une même colonne transversale offre des plateaux libres pour les activités.

La maison de quartier s’ouvre sur le parvis et est facilement accessible depuis l’école voisine en toute sécurité. Nous avons scindé les activités qui nécessitaient des fonctionnements différents. Les fonctions peuvent être ouvertes ou fermées au gré des nécessités et des usages tout en respectant la réglementation incendie. […]

Cette maison doit montrer l’exemple d’une démarche que nous devons bâtir pour laisser aux générations futures des édifices publics avec une valeur patrimoniale de qualité. Le choix de matériaux solides, la pérennité des dispositions passives ou actives, la facilité de maintenance et d’entretien des installations garantiront à long terme un édifice économique. Notre réponse, c’est la simplicité formelle liée à l’opportunité de tirer parti des agents naturels qui nous entourent. Notre démarche est guidée par la lutte contre le gaspillage et par le confort des utilisateurs. Nous avons fait un bâtiment à forte inertie entièrement en béton et partiellement enterré, pour favoriser les conforts d’été comme hiver. Un puits canadien, associé à une centrale double flux permet de rafraîchir les locaux l’été et de faire des économies d’énergie durant l’hiver. Des cellules photovoltaïques en toiture fournissent autant d’électricité que le bâtiment en consomme pour son éclairage artificiel. Une toiture végétalisée dessine une cinquième façade à la maison de quartier, qui sera vue par les logements alentours qui sont plus hauts. L’homme et son « bien être durable » sont les préoccupations principales de l’architecture.

Giovanni Pace

Fiche technique Maître d’ouvrage : Ville de Reims Surface : 2 200 mètres carrés Coût des travaux : environ 3 500 000 euros HT

Giovanni Pace

Né le 31 mars 1966.
1985 : Bac F4 « génie civil » - lycée François Arago de Reims.
1991 : DPLG - École d’Architecture de Nancy - sous la direction de Jean Claude Vigato.
1991 : création de l’agence Giovanni Pace Architecte à Reims.
2003 : formation HQE à l’École d’Architecture de Nancy.
2005 : prix d’architecture du Grand Est.
2007 : exposition première rue à Briey, sous la direction d’Agnes Hausermann, architecte.
2007 : conférence, à l’École d’Architecture de Nancy, sur le parcours de l’agence, sous la direction de Jean Claude Vigato et Livio Vacchini.


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Architecture / Giovanni Pace : « Le plus important, c’est l’autre »

Questions à Giovanni Pace.

Quelle est la démarche de votre agence ?

« La qualité des réalisations de l’agence est le résultat d’un travail passionné entre chaque membre d’une équipe convaincue que le projet et le rapport entre les hommes doivent toujours être tirés vers le haut. Le plus important c’est l’autre. Nous sommes à l’écoute. On ne doit jamais baisser les bras car notre responsabilité est grande. Nos actes seront jugés par les générations futures. Bien que nous ayons eu parfois de la chance, le travail est la base de notre réussite. Notre volonté de s’améliorer à chaque projet est notre moteur perpétuel. »

Comment passe-t-on de l’imagination au dessin ?

« Sur un plan « théorique », l’œuvre de Mies Van Der Rohe guide notre travail. Nous pensons que l’architecture doit être pure, simple, belle. Notre réponse architecturale doit être une évidence. Le bâtiment doit être cohérent avec son site, sa fonctionnalité et son esthétique : il peut s’expliquer en une phrase, un croquis. L’ordre, la structure, la composition sont des mots courants du vocabulaire de l’agence. L’architecture obéit chez nous à des règles de compositions classiques. Notre travail de conception nous semble abouti quand nous estimons que le dessin est beau. L’esthétique fait battre le cœur des gens. »

Comment passe-t-on du dessin à la réalité ?

« Mettre en tension deux plans horizontaux pour qu’ils deviennent un bel espace c’est une démarche simple et difficile à la fois. La construction relève de la connaissance des matières. Nous travaillons avec précision tous les détails de construction afin qu’ils disparaissent pour ne laisser que l’essentiel : la matière et la lumière. Les matériaux, le béton, l’acier, le bois, sont pour nous des choix esthétiques et contextuels plus que des choix techniques.

« Pleine main j’ai reçu, pleine main je donne » (cf Le Corbusier - main ouverte de Chandigar). Je suis attaché à cette main qui ressemble aussi à une colombe de la paix. Donner, voilà l’autre fondement de notre métier. Nos bâtiments sont les dons de notre savoir et de notre savoir faire. Ils dialoguent avec le paysage et le site. Ils protègent la vie. Ils appartiennent aux autres.

Nous aimerions qu’ils donnent des émotions positives, des sensations de générosité, d’humilité. Tout simplement. »


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Union101102d
Feux de poubelles : Deux jeunes suspectés d’incendies écroués

Deux jeunes Rémois de 18 et 24 ans ont été arrêtés après la mise à feu de trois conteneurs au quartier de l’Europe, durant la nuit de vendredi à samedi (notre précédente édition).

Présentés au parquet, ils ont été écroués dans l’attente de leur comparution cet après-midi, devant le tribunal correctionnel de Reims. Originaires du quartier, les deux prévenus sont soupçonnés d’avoir incendié les conteneurs rue de l’Adriatique et sur le parking de la piscine des Thiolettes, au terme d’une soirée d’anniversaire bien arrosée.

D’autres feux de poubelles - suivis d’aucune interpellation - ont émaillé la nuit rémoise de dimanche à lundi. Pas moins de six interventions distinctes ont été assurées par les pompiers : rue Dumont-d’Urville à 20 h 45 ; rue de Louvois à 22 heures ; route de Bezannes à 23 h 30 ; rue de Canterbury à minuit ; rue Louis-Paul-Bocquet à 0 h 35 et rue de la Bonne-Femme à 1 heure.


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Union101102c
CESSION DE FONDS DE COMMERCE

OFFICE NOTARIAL PORTE MARS

M Jean NUCCI et Danièle PONCE
Notaires
Reims (Marne)
5, boulevard Désaubeau

CESSION DE FONDS DE COMMERCE

Acte : Maître Danièle PONCE, notaire à Reims (Marne) du 13 octobre 2010 enregistré à Reims Nord, le 18 octobre 2010, bordereau 1251 case 1.

Cédant : Madame Fatima HOUDARRI, commerçante, divorcée en premières noces, non remariée, de Monsieur Mohamed LACHHAB, demeurant à Reims (Marne), 10, allée des Provençaux, appartement A, née à Ait Jbel Doum (Maroc) le 30 décembre 1964.

Cessionnaire : la société dénommée TELEBAZAR, société à responsabilité limitée au capital de 2.000 euros ayant son siège social à Reims (Marne) 9, place Auguste-Rodin en cours d’immatriculation au registre du commerce et des société de Reims.

Commerce : un fonds de commerce de vente prêt-à-porter hommes, femmes et enfants, chaussures, accessoires, vente de produits soins pour le corps, maquillage, vente produits africains et orientaux, taxiphone, vente de produits alimentaires et boissons non alcoolisées, épicerie et produits étrangers, import-export. Vente non sédentaire prêt-à-porter hommes, femmes, enfants, chaussures accessoires, produits de beauté, sacs, maroquinerie et tous commerces non réglementés connu sous le nom de AMIRA, situé et exploité à Reims (Marne), 9, place Auguste-Rodin.

Prix : 5.000 euros (cinq mille euros)

Jouissance : à compter du 13 octobre 2010.

Oppositions : dans les dix jours de la dernière en date des insertions légales en l’étude de Maîtres NUCCI et PONCE, notaires associés à Reims (Marne), 5, boulevard Désaubeau, où domicile est élu.

Pour unique insertion, Danièle PONCE.

51L1781172


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Union101102b
PLURIHABITAT L’EFFORT REMOiS

AVIS D’APPEL PUBLIC A CONCURRENCE

Maître d’ouvrage : PLURIHABITAT L’EFFORT REMOIS, société anonyme d’H.L.M. au capital de 3.200.000 euros, inscrite au R.C.S. sous le numéro B 335 480 679, dont le siège social est sis 7, rue Marie-Stuart, BP 324, 51061 Reims Cedex.

Maître d’oeuvre conception et exécution : AXIS Architecture, M. Tanguy RODIER, 13, rue de la Fontaine, 77700 Serris, tél. 01.60.43.26.46, fax 01.60.43.26.47, Mail : axis77@axis-architecture-77.net

Objet et lieu d’exécution : marché de travaux de réhabilitation d’un bâtiment de bureaux avenue Robert-Schuman à Reims (51100). Réf. : DG-011010

Procédure : appel d’offres ouvert européen soumis à l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 ainsi qu’au décret n° 20051742 du 30 décembre 2005.

Code C.P.V. (marché européen) : 45000000-7.

Le marché unique, objet de la présente consultation, sera attribué à une entreprise générale ou à un groupement d’entreprises solidaires ayant remis une offre portant sur l’intégralité de la prestation.

Composition du marché unique : prestation générale pour la réhabilitation d’un bâtiment de bureaux avenue Robert-Schuman à Reims, décomposée en 21 lots : Désamiantage / Démolitions / Gros-OEuvre / Structure métallique / Bardage-Panneaux de façade / Menuiserie aluminium / Serrurerie / Etanchéité / Plâtrerie / Faux-plafonds / Menuiserie bois / Courants forts-faibles / Chauffage / Planchers techniques / Plomberie / Sols scellés / Peinture / Ascenseur / Sols souples / Façade végétalisée / VRD-Espaces verts.

Délai d’exécution : 11 mois (compris préparation de chantier, intempéries et congés payés).

Date limite de réception des candidatures et des offres : le mardi 7 décembre 2010 à 12 heures, par dépôt ou envoi des dossiers au Service Marchés, PLURIHABITAT L’EFFORT RÉMOIS, 7, rue Marie-Stuart, 51100 Reims.

Le dossier de consultation sera disponible uniquement sur Internet et pourra être téléchargé gratuitement, à partir du lundi 8 novembre 2010, aux adresses suivantes : http://www.effort-remois.com rubrique « Appel d’Offres » ou http://www.lunion-legales.fr

Référence du marché : DG-011010.

Pour tout renseignement technique contacter : M. Tanguy RODIER, CABINET AXIS ARCHITECTURE au 01.60.43.26.46.

Pour tout renseignement administratif contacter : Service marchés : Mme GALLOIS au 03.26.04.99.05, Mme FORRAY au 03.26.05.92.33, M. MEUNIER au 03.26.04.99.82.

Date d’envoi du présent avis à la publication : le Jeudi 28 octobre 2010 au J.O.U.E. et aux J.A.L. L’UNION (éditions Marne, Aisne, Ardennes), L’AISNE NOUVELLE, L’EST ECLAIR (10), L’EST REPUBLICAIN (55), LE JOURNAL DE LA HAUTE MARNE (52) et LE MONITEUR.


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Union101102a
Feux de voitures

Dimanche, la police a découvert les restes calcinés d’une voiturette Microcar dans la zone industrielle de la Croix-Maurencienne à Saint-Brice-Courcelles. Elle avait tout l’air d’être volée.

Hier vers 1 heure, une Peugeot 307 a brûlé allée Edgar-Degas.

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Union101101a

Ça a chauffé ce week-end

Trois des quatre véhicules détruits à Cormontreuil avaient déjà été évacués par leur propriétaire.
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Quatre samedi ! Quatre dimanche ! Au total, ce week-end, ce sont quatre voitures qui ont été endommagées, au mieux ; détruites, au pire par divers incendies allumés sur Reims et sa région. Triste bilan qui ne s’arrête pas là puisque le feu aura également détruit un matelas, des poubelles ainsi que des containers. Pour autant, si l’ensemble de ces sinistres a mobilisé les forces de l’ordre une grande partie de ce week-end de la Toussaint, certains ne resteront pas impunis puisque plusieurs interpellations ont eu lieu notamment au cours de la nuit de samedi à dimanche.

Samedi entre 17 h 10 et 18 h 56, deux feux détruiront poubelles et containers boulevard Pommery et avenue du général Bonaparte à Reims. À 19 h 42, toujours avenue Bonaparte, c’est un appartement régulièrement squatté qui sera le théâtre de plusieurs départs de feu, heureusement sans gravité. À 19 h 43, rue René-de-Bovis, dans le quartier Sainte-Anne, 10 m2 de toiture seront touchés par un incendie allumé dans un cabanon de jardin. Feu rapidement circonscrit par ailleurs. À 22 h 32, rue Paulin-Paris dans le quartier de Neufchâtel, un feu de poubelle noircira également la porte de garage d’une maison particulière. À 2 h 58, un matelas sera la proie des flammes rue de Bel air dans le quartier Tunisie. Le sinistre sera circonscrit avant l’arrivée des pompiers. À 3 h 20, nouveau feu de container rue de Solférino à Neufchâtel.

Un anniversaire bien arrosé

Ce dimanche, vers 5 h 39 ce sont quatre voitures qui ont été détruites rue de Champagne-Ardenne à Cormontreuil. Il s’agit plus précisément d’une R 21, déclarée volée depuis le 30 octobre qui a été incendiée. Le feu s’est alors propagé à une Golf, une Peugeot 206 et à une Laguna les détruisant partiellement. L’enquête est toujours en cours pour déterminer les responsables de cet acte.

En revanche, les policiers de la sûreté urbaine de Reims ont résolu une série d’incendies en interpellant les auteurs en flagrant délit. Les faits remontent à samedi, aux alentours de 2 h 10. Trois containers avaient été pris pour cible notamment sur le parking de la piscine des Thiolettes ainsi que rue de l’Adriatique, dans le quartier Europe. Un cyclomoteur avait également été la proie des flammes juste après.

L’ensemble de ces incendies est à mettre à l’actif de deux Rémois, l’un âgé de 24 ans, inconnu des services de police, ainsi que d’un jeune majeur, en revanche lui est déjà bien connu des policiers. C’est d’ailleurs grâce à son pedigree que le jeune homme a pu être identifié. Il s’avère que les deux incendiaires, résidant dans le quartier Europe, avaient participé à une soirée anniversaire, particulièrement arrosée et que cette dernière s’était achevée par un jeu totalement idiot. L’un des deux Rémois a d’ailleurs confié être le propriétaire du cyclomoteur brûlé. Ils ont tous les deux reconnu les faits sans pourtant expliqué leur geste. Les deux gardés à vue devaient être présentés au substitut du procureur de Reims au cours de l’après-midi de dimanche.

Corinne LANGE

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Union101031a

Feux en série : Quatre voitures brûlées au cours de la nuit

Le feu qui a détruit la ZX s’est propagé à la Peugeot 207, stationnée rue Estienne-d’Orves dans le quartier Wilson.
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Containers, poubelles, vide-ordures, voitures et même des cyprès ont été la cible d’incendies plus ou moins importants au cours de la nuit de vendredi à samedi à Reims.

Les plus conséquents portent évidemment sur des véhicules dont trois ont été entièrement détruits et le quatrième fortement endommagé en raison de la propagation d’un feu.

La série noire a débuté vendredi à 21 h 10 rue Pierre-Fresnay dans le quartier des Châtillons par un feu mis à des cyprès chez un particulier. L’incendie a été maîtrisé avant l’arrivée des pompiers.

A 23 h 56, allée des Landais à Croix-du-Sud, c’est une Ford Escort qui a été la cible de vandales, les portières ayant été pliées avant que le véhicule ne soit détruit par un incendie.

Samedi à 1 h 23, des containers ont été incendiés avenue de l’Europe, juste en face de la piscine des Thiolettes.

A 2 h 08, rue de l’Adriatique toujours dans le quartier Europe, ce sont trois poubelles qui ont cette fois-ci été brûlées et entièrement détruites.

A 2 h 46, rue Lucien-Bettinger à Orgeval, deux petits containers ont également été incendiés.

A 3 h 22, c’est un local vide-ordures situé rue Maurice-Pelletier à Europe qui a été la cible de petits plaisantins. Bilan : un mur entièrement noirci par les flammes.

A 5 h 04, petit détour par le quartier Wilson où une Citroën ZX a été incendiée au bout de la rue Estienne-d’Orves. Un second véhicule, une Peugeot 207, a été partiellement endommagé en raison de la propagation de l’incendie.

Moins de trente minutes plus tard, à 5 h 30, c’est une voiture encore non identifiée qui a été brûlée boulevard Louis-Barthou à Wilson.

A priori, selon l’enquête menée par la sûreté urbaine de Reims, aucun lien ne semble relier ces différents incendies. Des investigations sont toujours en cours pour identifier les auteurs de ces feux.

C.L.

Les personnes qui auraient pu apercevoir des agissements suspects sont invitées à contacter le commissariat de Reims : tél. 03.26.61.44.00.

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Union101030a

Fermeture du Château d’eau durant l’hiver

Le Château d’eau fermera ses portes durant l’hiver.
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La direction de la Maison de quartier Croix-Rouge vient d’annoncer que le Château d’eau fermera durant l’hiver pour préserver ses salariés.

C’est aujourd’hui officiel, pour des raisons de conditions de travail, l’espace Ethnic’s de la Maison de quartier Croix-Rouge, connu aussi sous le nom du Château d’eau, fermera ses grilles durant toute la période hivernale, laissant ainsi de nombreux jeunes à la rue. Ils n’auront peu ou plus de lieu pour se réunir durant cette trêve.

Alors que l’on entend parler d’insécurité dans les quartiers, la direction de la Maison de quartier décide de fermer une des armes pour lutter contre celle-ci durant l’hiver, la saison où les lieux sont le plus souvent occupés. Et du coup, elle compte envoyer les animateurs sur d’autres secteurs, de la ville et du quartier, laissant Croix-du-Sud quasi-désert.

« On est sur une fermeture temporaire, rien d’autre. Cette fermeture ne sera pas définitive, elle concerne seulement la période hivernale. Je le répète, il n’y aura aucune fermeture définitive tant que l’on n’aura pas un autre lieu à proposer aux jeunes du quartier », explique Éric Quénard, premier adjoint du maire de Reims.

Ethnic’s, comme les jeunes l’appellent, devrait de toute manière fermer vers 2015 puisque les lieux ne seront plus conformes à la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, qui prévoit que tous les établissements recevant du public (ERP) devront passer un diagnostic d’accessibilité et avoir fait l’objet de travaux nécessaires pour être accessibles au 1er janvier 2015.

Ethnic’s ne bénéficiera jamais de ces aménagements du fait des coûts très élevés des travaux.

« C’était à prévoir »

Cette fermeture a été décidée à la suite de plaintes des animateurs sur leurs conditions de travail et sur l’accueil des jeunes durant l’hiver. Le Comité d’hygiène, de sécurité, et des conditions de travail (CHSCT) a été saisi et après enquête, a effectivement confirmé que les conditions de travail n’étaient pas réunies pour permettre aux salariés de mener à bien leurs missions.

« C’est honteux lorsque l’on voit l’argent gaspillé pour des trucs qui durent un mois alors que la vie d’une structure qui fonctionne toute l’année est beaucoup plus importante. De toute façon, c’était à prévoir vu comment ils (la direction, NDLR) ont laissé crever les lieux. Aucune rénovation dans le matériel, aucun travaux d’isolation, des animateurs qui partent et qui ne sont jamais remplacés… Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Les jeunes ne seront pas encadrés, ils vont faire des conneries dans le quartier ou squatter les halls d’immeubles. Les plus stupides vont cramer des bagnoles et c’est malheureux à dire, mais c’est à ce moment-là que les élus et les directeurs vont venir donner des choses. C’est stupide, car ils vont conforter l’idée que c’est en ayant cette attitude que l’on obtient des choses alors que s’ils nous écoutaient, on leur prouverait le contraire », explique Karim, un jeune de Croix-du-Sud. « Nous sommes chaque jour sur un volcan qui peut péter à tout moment. Ce genre de décision stupide prise par des gens qui sont à des années-lumière de la réalité peut mettre le feu aux poudres. Je ne le souhaite pas car le quartier est aujourd’hui très calme mais ce sont les habitants, les commerçants et les jeunes eux-mêmes que cela va pénaliser », conclut un commerçant du quartier.

T.A.F.

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Les raisons de cette décision sont diverses

Selon Marie-Elisabeth Causin, directrice de la Maison de quartier Croix-Rouge, les raisons de cette fermeture sont nombreuses. Il n’y a pas que le problème des conditions de travail lié au froid dans les locaux.

Elle revient sur l’historique des financements des salaires des animateurs mais aussi sur les subventions qui ont longtemps payé les activités qui s’y déroulaient, expliquant que « le contrat ville, de même que le Cucs sont des dispositifs qui permettent l’expérimentation et l’innovation mais qui n’ont pas pour vocation de pérenniser les actions ».

Ainsi, le dossier culture de quartier (qui a longtemps financé les activités d’Ethnic’s) a vu ses montants réduits sans être repris pour autant sur des financements de droit commun. « Nous avons dû demander une participation aux adhérents afin de maintenir les actions », ajoute la directrice.

Elle revient aussi sur l’arrivée d’autres associations et acteurs dans le domaine de l’emploi et de la formation sur le secteur de Croix-du-Sud qui, en quelque sorte, aurait fait de l’ombre au Point info jeunesse du Château d’eau.

« Toutes ces raisons conjuguées nous ont conduits à maintenir les quelques activités existantes en les déplaçant sur les Maisons de quartier Wilson/Maison-Blanche, ce qui ne pénalise pas le quartier puisque la majorité des adhérents ne réside pas à Croix-Rouge », affirme Marie-Élisabeth Causin.

T.A.F.


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