Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juillet 2011.
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![]() Emilie Pereira est montée sur la plus haute marche du podium et ira en finale nationale.
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A la suite des journées sportives sur le Kids FitDays for Unicef, 100 enfants ont été sélectionnés par tirage au sort pour participer à une compétition de triathlon. Les enfants du Nord et leur famille se sont ainsi retrouvés à Calais pour participer à la seconde finale régionale. Une journée magique qui s’est déroulée devant la plage.
Lors de cette journée sélective (cette fois l’épreuve était chronométrée), les enfants ont concouru par catégorie d’âge, selon les distances homologuées par la fédération française de triathlon.
Les trois meilleurs petits garçons et petites filles de chaque tranche d’âge (de 1999 à 2005) sont désormais sélectionnés pour tenter de remporter le titre de « Petit Triathlète de l’année » lors de la finale nationale qui se déroulera le 2 octobre à Angoulême, le jour même de la finale du Fit élite qui rassemble les meilleurs triathlètes du monde.
La Rémoise Ines Safi termine 6e chez les poussines ; Alexis Pereira 3e chez les pupilles 2001 ; Emilie Pereira l’emporte chez les pupilles filles 2000 ; Maxime Vesseron 6e en pupilles garçons 2000. Il y aura donc deux qualifiés rémois pour la finale nationale.
![]() La victime de l’homicide, Dominique Goidin, vivait depuis une vingtaine d’années avec Marie-Claude Pécourt.
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![]() La demande de remise en liberté de Stéphane Calabrese , seule personne écrouée dans cette affaire, a été rejetée jeudi par la cour d’appel. Joël Dubost (arrière-plan)
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REIMS (Marne) La rixe qui a coûté la vie à un concubin violent, battu à mort le 13 juillet dans son appartement de Croix-Rouge, reste ténébreuse. Les protagonistes s’opposent sur le déroulement des faits.
FINIS, la musique à fond et les éclats de voix lors des libations. Un silence sépulcral règne désormais dans l’appartement du 5ème A, au 10 place Georges-Braque à Reims, quartier Croix-Rouge.
Le locataire, Dominique Goidin, est mort. Sa compagne, Marie-Claude Pécourt, est partie en foyer. Joël Dubost, qui venait souvent boire chez eux, est interdit de séjour dans l’immeuble tandis qu’un autre habitué, Stéphane Calabrese, réside maintenant à la maison d’arrêt de Reims.
Les quatre personnes sont les protagonistes du drame survenu le soir du 13 juillet et au cours duquel Dominique Goidin, 55 ans, a péri le visage fracassé lors d’une rixe qui a mal tourné (l’union du 16 juillet). Qui a fait quoi ? L’enquête cherche toujours à le déterminer avec certitude.
Régulièrement battue par son compagnon, Marie-Claude Pécourt, 60 ans, avait été vue dans la journée du 13 juillet avec un œil au beurre noir. Voisins de son immeuble, Stéphane Calabrese, carreleur en formation de 37 ans, et Joël Dubost, dit Jojo, retraité de 60 ans, eurent vent de cette nouvelle raclée.
Apparemment, les deux hommes se sont rendus d’eux-mêmes au domicile du couple, et non sur demande de la concubine.
Stéphane Calabrese voulait la persuader de déposer plainte. Dominique Goidin est intervenu. A partir de là, les événements deviennent imprécis.
Il limite sa riposte à quelques coups de pied et de poing, accusant Joël Dubost d’avoir fait de même, ce qui est contesté par son avocat, Me Jean Roger. « M.Dubost a reconnu avoir mis deux gifles, et rien d’autre ! »
D’après Marie-Claude Pécourt, Stéphane Calabrese se serait acharné sur la victime dont le visage a « explosé » : fracture de la pommette, triple fracture de la mâchoire, hémorragie méningée à l’origine du décès.
Le trio est ensuite parti « boire un apéro » chez un voisin. La concubine a regagné son appartement vers 22 heures. Ce n’est qu’à 2 h 40 qu’elle a prévenu les pompiers. Dominique Goidin était déjà mort.
Mise en examen pour « non-empêchement de crime » et « non-assistance à personne en danger », Marie-Claude Pécourt est libre sous contrôle judiciaire, de même que Joël Dubost, poursuivi pour « homicide volontaire », tout comme Stéphane Calabrese, mais le seul à avoir été écroué car suspecté d’avoir porté les coups les plus violents.
Une demande de remise en liberté a été refusée jeudi par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Reims.
« Je ne suis pas surpris de la décision, mais il s’agissait de montrer notre désaccord avec cette version des faits consistant à tout imputer à M.Calabrese », explique son avocat, Me Gauthier Lefèvre, lequel s’appuie sur les « zones d’ombre » du dossier et les nombreuses déclarations contradictoires de la concubine (lire par ailleurs).
Mensonges ou amnésie éthylique ? A l’arrivée des secours, la locataire avait 1,36 gramme d’alcool par litre de sang.
Interpellé à 4 heures, Stéphane Calabrese accusait encore 1,10 gramme. Joël Dubost se trouvait dans le même état.
L’instruction s’annonce compliquée pour reconstituer le dramatique scénario de ce huis clos alcoolisé.
Le contrôle judiciaire de Marie-Claude Pécourt et Joël Dubost est très strict : interdiction de se rencontrer et de se rendre au 10 Georges-Braque, obligation de pointer trois fois par semaine au commissariat et d’entreprendre des soins alcoologiques.
En raison de l’impossibilité pour elle de retourner dans l’appartement (qui plus est sous scellés judiciaires), Marie-Claude Pécourt a été relogée le soir même de sa libération dans un foyer. Elle s’y trouve toujours. Native de Liévin (Pas-de-Calais), elle vivait depuis 22 ans avec Dominique Goidin, lui aussi originaire de la même région. Elle a pris sa retraite de femme de ménage au mois de mai tandis que son concubin était au RSA après avoir travaillé dans sa jeunesse à la SNCF et dans les espaces verts.
D’une première union, Marie-Claude a eu trois fils qui vivent dans le Var. « Nous sommes partis dans le Sud à l’âge de travailler », explique l’un d’eux. « On avait fait venir notre mère et notre beau-père sur la Côte d’Azur. On leur avait trouvé un travail dans une villa à Sainte-Maxime : ma mère s’occupait du ménage, Dominique faisait le jardin mais ça ne leur a pas plu. Comme il y avait déjà une tante sur Reims, ils sont repartis là-bas il y a une dizaine d’années. »
Au fil du temps, la situation du couple s’est dégradée. « Ils se sont renfermés sur eux-mêmes. Ils ne faisaient rien. On savait que c’était l’alcool mais quand ils venaient nous voir, il n’y avait aucun problème. Ici, ils ne buvaient pas. On a essayé de les faire revenir dans le Sud, ça n’a pas marché. Mon beau-père était quelqu’un de réservé. Il avait du mal à parler. Je pense que l’alcool lui donnait confiance. Ça le rendait plus sûr de lui. Quand il buvait, il n’avait peur de personne. J’avais souvent ma mère au téléphone mais elle ne nous a jamais dit qu’elle était battue. Si j’avais su, j’aurais fait tout de suite les 1 000 kilomètres pour aller la chercher. » Marie-Claude est mise en examen pour « non-assistance à personne en danger » et « non-empêchement de crime ». Toute la question est de savoir si elle avait conscience que son concubin était en train de mourir — « Elle ne l’aurait jamais laissé dans cet état si elle avait su qu’il était gravement blessé », affirme son fils -, et si elle était en mesure d’empêcher les violences. « Comment aurait-elle pu faire ? Elle mesure 1 m 50 ! Elle est toute faible. Je ne vois pas comment elle aurait pu s’opposer à deux hommes alcoolisés qui frappent. » Le souhait de ses enfants, dès que la situation judiciaire le permettra, est de la faire revenir auprès d’eux.
Fabrice CURLIER
De sa cellule, Stéphane Calabrese continue d’affirmer qu’il n’y a rien de commun entre les coups qu’il a donné et les blessures mortelles. « Il reconnaît deux coups de poing, et un coup de pied », indique son avocat, Me Gauthier Lefèvre.
Le rapport d’autopsie évoque un « coma immédiat » à la suite des coups reçus, avec une durée de survie qui aurait pu atteindre trois ou quatre heures.
Pour appuyer la demande de remise en liberté de son client, rejetée jeudi par la cour d’appel, Me Lefèvre a mis en exergue les versions fluctuantes de la concubine. Elle a d’abord affirmé ne pas avoir quitté l’appartement après la bagarre, pour finalement l’admettre. Son retour est établi vers 22 heures. Selon une version, elle a dit qu’elle était allée se coucher sans se préoccuper de son ami allongé dans le canapé, habitué qu’il était à cuver ses libations ; selon une autre, il était conscient et l’avait même insultée à son retour.
« On sait qu’elle ne dormait pas à 0 h 30 car un voisin qui passait devant la porte a entendu une voix féminine », rappelle Me Lefèvre. Un autre détail l’intrigue. « Ce 13 juillet, tout le monde a vu Mme Pécourt avec un seul coquart à l’œil gauche. Or, le soir de sa présentation, et la photo parue dans le journal le prouve, elle avait un coquart aux deux yeux. J’avance l’hypothèse qu’il y a peut-être eu une deuxième bagarre après son retour à l’appartement. Elle dit avoir été insultée. On peut imaginer qu’une altercation a éclaté dans la foulée, ce qui expliquerait l’apparition du deuxième coquart. »
Cette version sous-entend une lourde responsabilité de la concubine dans le décès de son ami. Elle a pour avocate Me Cécile Régnier, actuellement en congés. Son associé, Me Guy Marteau, répond pour elle. « L’hypothèse d’une deuxième bagarre n’apparaît pas sérieuse en fonction des déclarations des uns et des autres. De toute façon, jamais Mme Pécourt n’aurait eu la force de porter des coups d’une violence telle qu’ils ont fait exploser la tête de la victime. J’oppose un ferme veto à cette hypothèse. »
F.C.
Vendredi vers 5 heures du matin, une voiture a été incendiée boulevard Wilson à Reims, près du magasin Lidl.
Un conteneur a brûlé à la même heure avenue Bonaparte.
Toujours vendredi, mais à 22 heures, des détritus ont pris feu sur le parking de l’hypermarché Carrefour, route de Cernay.
Hier vers 1 heure, une poubelle a également brûlé rue du Géné¬ral-Giraud à Châlons-en-Champagne.
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Lors de la séance du conseil de quartier Croix-Rouge-Hauts-de-Murigny du mercredi 19 mai, le sujet principal, en rapport avec la campagne « Reims ville propre » menée par la municipalité, était consacré à la propreté du quartier.
« Sur Croix-Rouge, c’est un prestataire de services qui s’occupe du nettoyage des rues », révélait Larbi Ait-Yahia, chef de service à la direction des activités du déchet et du nettoiement de Reims Métropole.
Grâce à un astucieux système de fiches que devaient remplir les habitants, plus aucune saleté ne devait résister aux agents nettoyeurs et Croix-Rouge allait devenir un quartier propre.
Hélas, force est de constater qu’il n’en est rien, d’autant plus qu’il n’a pas été précisé où la population pouvait se procurer ces fameuses fiches et à qui elle devait les remettre.
Il suffit par exemple de se promener sur le trottoir le long du lycée, rue François-Arago après le croisement avec l’avenue du Général-Bonaparte, à Pays-de-France, pour être édifié ! Autre endroit significatif, le trottoir au croisement entre l’avenue du Général-Bonaparte et l’avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud (virage du tramway) : papiers et détritus sont tellement imbriqués dans les épineux qu’il semble impossible de nettoyer cet endroit sans arracher la végétation (notre photo).
Il y a encore beaucoup d’efforts à réaliser pour faire de Croix-Rouge un quartier vraiment propre !
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« Enfants de la musique », c’est une histoire racontée à trois voix : les claviers de Francis Le Bras, le saxophone de Daniel Erdmann et la voix de Ze Jam, mardi 2 août, à 17 h 30, dans la salle d’exposition de la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar (tramway, ligne A, station Médiathèque).
Chez les Parlophones, on parle peu mais on parle bien. La maîtrise consommée de cet art du silence cher au duo de Francis Le Bras et Daniel Erdmann dessine un espace, et puis la voix nous plonge dans le mystère du poème qui nous envahit de son pouvoir cathartique.
L’improvisation sonne ici comme un chant polyphonique. En collaboration avec Djaz51, ce rituel nous invite au culte des dieux du jazz. Entrée libre, concert suivi d’une discussion avec le public.
REIMS (Marne) Loi des séries ! Un autre différend entre concubins a mal tourné place Dominique-Ingres à Reims, dans le même immeuble que celui occupé par le couple dont la femme a été tabassée à coups de bouteille et séquestrée début juillet (lire ci-contre).
Cette nouvelle affaire date du week-end. Agé de 21 ans, l’homme a commencé par insulter son amie. Il l’a frappée dans le dos, ce qui lui a valu de recevoir une gifle en réponse. « Il est devenu fou. Il m’a mis plusieurs coups de poing au visage et m’a enfoncé les doigts dans la bouche. »
Alertée par le vacarme, une voisine est venue dans l’appartement et s’est réfugiée avec la victime dans une chambre. L’individu a pris un couteau et a menacé de tuer sa concubine si la police arrivait. Finalement, il s’est laissé désarmer lorsque la patrouille a surgi.
La plaignante a subi deux jours d’incapacité totale de travail. Jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Reims, l’homme s’est vu signifier un sévère avertissement : deux ans d’emprisonnement intégralement assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve.
Il a l’obligation de travailler et de suivre des soins.
REIMS (Marne) Pour la punir d’avoir cassé sa voiture, un Rémois a tabassé son amie à coups de bouteille avant de la séquestrer trois jours. Il a pris deux ans ferme.
L’ÉPAISSEUR de son casier judiciaire esquisse un profil inquiétant de Pierre-Yves Le Moine, un Rémois de 52 ans à la voix éraillée, sec et mince, ce qui ne l’empêche pas de taper fort.
Les tribunaux l’ont déjà condamné à plusieurs reprises pour des violences.
L’homme a également fait un détour par la cour d’assises de Haute-Savoie, en février 2004, devant laquelle il a écopé de dix ans de prison pour un « viol commis sous la menace d’une arme ».
Revenu à Reims après sa libération conditionnelle, Pierre-Yves Le Moine s’est mis en ménage place Dominique-Ingres, au quartier Croix-Rouge. Une relation rock and roll a suivi avec son amie.
Un jour de 2010, arrivée en retard, la concubine est brusquement tirée de sa voiture et balancée dans la devanture d’un magasin. Quelque temps plus tard, lors d’une nouvelle dispute, elle est saisie par les deux bras et projetée à terre.
A l’époque, elle n’a rien dit aux services de police pour ne pas causer d’ennuis à son ami toujours sous libération conditionnelle.
Le 30 avril 2011, la concubine reçoit la visite de sa fille au domicile du couple. Pierre-Yves Le Moine casse l’ambiance en s’en prenant à la jeune femme qu’il poursuit et rattrape en la tirant par les cheveux.Les semaines suivantes, la situation ne semble pas s’arranger au sein du ménage, comme en témoigne ce message écrit sur une serviette en papier que la concubine dépose dans la boîte aux lettres de sa fille : « S’il m’arrive quelque chose, c’est de la faute de M. Pierre-Yves Le Moine, né le 6 août 1958, et domicilié place Dominique-Ingres ».
Le vendredi 1er juillet, alors qu’elle sort du parking Jadart, la concubine casse la voiture en percutant un mur. Pierre-Yves Le Moine a bu du rhum et du malibu quand il apprend la nouvelle.
Il avait besoin de l’auto pour aller rendre visite à un copain. Furieux, il tabasse son amie avec la bouteille de malibu avant de la balancer sur elle. Il lui donne ensuite un somnifère et l’enferme à clef dans la chambre.
La victime y passe tout le week-end des 2 et 3 juillet. Par crainte de subir une nouvelle raclée, elle s’abstient de crier à la fenêtre.
Sa fille appelle à plusieurs reprises mais tombe sur le beau-père qui trouve toujours une explication pour justifier son absence. Le lundi 4, le prévenu doit s’absenter pour aller chercher son traitement de substitution à la méthadone dans un centre spécialisé. La prisonnière en profite pour donner l’alerte et se libérer. Elle est hospitalisée avec de multiples hématomes à la face et sur le corps.
Incarcéré depuis son arrestation, Pierre-Yves Le Moine a soutenu que les blessures avaient été provoquées par le déclenchement de l’airbag lors du choc contre le mur du parking. Pour le reste, il s’est montré plutôt évasif.
Son séjour en détention va se prolonger un certain temps. Conformément aux réquisitions du parquet, qui l’a qualifié de « tyran domestique », le tribunal correctionnel de Reims l’a condamné cette semaine à trois ans de prison, dont deux ans ferme.
Un ennui n’arrivant jamais seul, sa libération conditionnelle peut être remise en cause.
F.C.
Agés de 37 et 48 ans, deux frères se sont fait prendre matin au supermarché Match du quartier Croix-Rouge à Reims après avoir volé des bouteilles de champagne et des produits capillaires. Valeur du butin : 120 euros.
Sous l’emprise de l’alcool, les deux frères sont allés cuver leurs libations au commissariat.
Hier, peu après minuit, une Renault Mégane a été incendiée avenue Bonaparte à Reims.
Vers 1 h 30, les pompiers sont retournés dans le quartier, avenue du Général-Eisenhower, où la mise à feu d’une Citroën C4 s’est propagée à deux Peugeot 307.
Vers 3 h 15, des palettes ont brûlé rue du Canada.
Numéro 7404 du 25 au 31 juillet 2011.
Société anonyme d’H.L.M.
à directoire et conseil de surveillance
au capital de 484.250 €uros
Siège social : 8 rue Lanson - 51100 REIMS
R.C.S. Reims 335 581 211
1- Aux termes des élections des représentants des locataires siégeant au conseil de surveillance organisées le 14 décembre 2010, il résulte :
Madame Nicole BRIATTE, demeurant à REIMS (51100), 6 rue du Châtelet ; a été nommée en qualité de membre du conseil de surveillance, en remplacement de Monsieur Alexis MOHAMED, demeurant à REIMS (51100), 70 rue Vercingétorix, dont le mandat n’a pas été renouvelé ;
Madame Roseline MARANDON, demeurant à REIMS (51100), 12 allée des Bourguignons, en remplacement de Monsieur Hicham ERRETAT, demeurant à REIMS (51100), 5 rue Joliot Curie, dont le mandat n’a pas été renouvelé ;- Monsieur Raymond HURLIN, demeurant à REIMS (51100), 64 rue de Sillery, en remplacement de Monsieur Bernard BEX, demeurant à REIMS (51100), 8 rue du 106e RI, dont le mandat n’a pas été renouvelé.
2- Aux termes du procès-verbal de l’assemblée générale mixte du 17 juin 2011, il résulte
M. Michel PERREUL, demeurant à CHENAY (51140), 4 domaine du Parc ;
La SA d’HLM VILOGIA, dont le siège social est à VILLENEUVE D’ASCQ (59491), 74 rue Jean Jaurès, dont le représentant permanent est Marc-Antoine VERRAGHE, demeurant à LILLE (59000), 18 avenue du parc Monceau ;
Ont été nommés en qualité de membres du conseil de surveillance.
Mention sera faite au R.C.S. de REIMS.
97621 Pour avis.
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REIMS (Marne) Une intervention pédagogique, sous forme d’un atelier organisé avec les musiciens de Bulu-Fulassi au lendemain de leur concert à la médiathèque, consiste à organiser une rencontre, à la médiathèque Croix-Rouge, entre deux langages improvisés : le jazz, musique actuelle, et le slam, poésie urbaine.
Cette intervention se déroule en trois périodes d’une heure. En première heure, un demi-groupe aborde le slam avec André Ze Jam Afane (atelier d’écriture et prise de parole). Simultanément, l’autre demi-groupe travaille avec Francis Le Bras et Daniel Erdmann dans un atelier d’initiation à l’improvisation, de travail sur le rapport du texte à la musique.
En deuxième heure, on inverse les deux groupes. Enfin, en troisième heure, le groupe au complet font le rendu des ateliers : les participants disent leurs textes sur une musique improvisée par Francis Le Bras et Daniel Ermann, en collaboration avec Djaz51.
Ateliers gratuits destinés aux adolescents et aux adultes, mercredi 3 août, de 14 h 30 à 17 h 30, sur inscription auprès des discothécaires de la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar (03.26.35.68.40.). Tramway : ligne A, station Médiathèque.
Projection jeunesse : « Les aventures de Tsatsiki », un film d’Ella Lemhagen, à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis Debar, à 14 h 30. Pour les enfants à partir de 8 ans..
Limitée à 3/6, la 28e édition du tournoi du CT Philippe a délivré, dimanche, un palmarès sans surprise puisque tous les favoris se sont imposés. Chez les messieurs, le sociétaire du TC Reims Cyril Pusset (4/6) a, très logiquement, dominé en finale David Dubois (4/6, Brocéliande). Le tirage au sort ayant désigné le court extérieur à Dormans, le Breton, en vacances chez son père à Reims, subissait d’entrée le jeu du gaucher rémois qui chopait et coupait à tout va. Résultat, face à un adversaire incapable de trouver une solution, ce dernier empochait le set initial 6-1. La deuxième manche a connu sensiblement le même scénario même si, une baisse de régime physique de Pusset a permis à Dubois de limiter les dégâts (6-4). Après avoir perdu en finale sur le bioflex dormaniste en… 1995 - contre David Dubouch -, Cyril Pusset pouvait savourer sa victoire !
Pas de surprise non plus du côté des dames, où Julie Lepage (15, Montmirail) a su utiliser des frappes plus lourdes et plus liftées pour venir à bout d’Alexandra Rondelet (15/1, Géo-André). En effet, la Montmiraillaise trouvait la faille en fin de premier set (7-5) pour prendre confiance et boucler la manche suivante à 6-3.
Enfin, chez les vétérans, il faut souligner que le 2100e match de l’inusable Philippe Huet (15/4, Géo-André) a été sa victoire en finale du Trophée des Légendes réservé aux + 55 ans !
Quarts de finale : Béatrice Plodzien (15/1, TC Reims) bat HélèneTournay (30/2, Château-Thierry) par WO ; Alexandra Rondelet (15/1, Géo-André) bat Mélisse Noizet (15/3, Cormontreuil) 6-4, 6-2.
Demi-finales : Julie Lepage (15, Montmirail) bat Béatrice Plodzien 6-4, 6-1 ; Alexandra Rondelet bat Mathilde Faucheux (5/6, La Garde) par WO.
Finale : Julie Lepage bat Alexandra Rondelet 7-5, 6-3.
COUPE DES LADIES (+40 ANS).
Finale : Sylvie Cougnet (30/3, CT Philippe) bat Ingrid Paté (30/2, CT Philippe) par WO.
Quarts de finale : Pierre (15/1, Reime Europe Club) bat Bertaux (15, TC Reims) 6-2, 7-6 ; Pellis (15/1, Château-Thierry) bat Noel (15, Montmirail) 6-3, 6-2.
Demi-finales : Dubois (4/6, Brocéliande) bat Pierre 6-3, 2-0 abandon ; Pusset (4/6,TC Reims) bat Pellis 6-4, 6-1.
Finale : Pusset bat Dubois 6-1, 6-4.
+35 ANS.
Finale : Plistat (15/4, Coulonges Cohen) bat Brocard (30/1, Dormans) 6-4, 6-4.
TROPHEE DES LEGENDES (+55 ANS).
Finale : Huet (15/4, Géo-André( bat Eschard (30/2, Bezannes) 6-1, 6-1.
Hier vers 4 h 30 du matin, une Peugeot 306 a pris feu sur un parking du groupe Eisenhower à Reims, devant le n° 49.
L’incendie, d’origine douteuse, s’est propagé à deux Fiat.
![]() De gauche à droite, Nabil M’Barki, Issam ChafiK et Abderrazak Assmi veulent offrir des loisirs à des jeunes du quartier.
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Profitant des festivités du programme « L’été s’affiche à Croix-Rouge », sur l’hippodrome, les associations « Culture jeunes » présidée à Croix-du-Sud par Abderrazak Assmi et « Jeunesse espoir » présidée à Pays-de-France par Nabil M’Barki ont tenu un stand buvette sans alcool et petite restauration sous l’égide d’Issam Chafik, animateur à l’association « Deux Mains » et sous le chapiteau de l’association « Toutes Recherches Artistiques et de Créations » (Trac).
Ils n’ont pas ménagé leurs efforts « dans le but d’offrir des petites vacances et des sorties à des jeunes du quartier qui n’en ont pas l’occasion », précise Issam Chafik.
![]() André Ze Jam Afane et Francis Le Bras ont sensibilisé les enfants à la poésie et au jazz
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« On essaie d’abord de faire passer la notion d’improvisation, de liberté. Les enfants créent des histoires, à partir de leur imaginaire. Je leur dis que l’esprit ne grandit pas, que ce sont de grandes personnes dans de petits corps ! » : à la maison de quartier Verrerie, qui accueille des enfants des autres structures, André Ze Jam Afane encadre ce vendredi un groupe de petits.
Durant trois jours, avec Francis Le Bras, ils ont animé des ateliers et donné un spectacle « Cent ans de jazz » : historique, ambiances musicales et sonores.
André Ze Jam sensibilise les enfants par la composition de textes ou comptines en fonction des âges.
« Fermez les yeux, cherchez ce qui vous fait plaisir. Un beau souvenir de vacances ? Des rêves ? Racontez-les ! » Cela donne : « Les aliens sont des extraterrestres. Dans mon rêve, il y en avait des rouges, il y en avait des blancs… », un écrit surréaliste, parfaitement en accord avec du jazz.
Les enfants lisent, au micro. Au piano, Francis Le Bras improvise : « Ce qui est intéressant, c’est qu’à chaque fois, c’est neuf. Je propose des choses en contrepoint, ce qui permet d’ouvrir encore davantage ».
« Djaz 51 » mène, avec la Ville de Reims, des actions de sensibilisation autour du jazz et des musiques improvisées (avec également Daniel Erdmann, saxophoniste) dans les maisons de quartier de Reims et dans les médiathèques.
Les enfants manipulent les notes et les mots : « C’est la première fois que nous intervenons en période de vacances et on est complet depuis le début », se félicite Francis Le Bras.
« L’objectif était de faire découvrir le jazz aux habitants. Pour les adultes, c’est resté confidentiel. Mais pour les enfants, c’est une totale réussite. Francis et André se mettent parfaitement à leur portée », analyse Séverine Patinet, directrice de l’Espace Verrerie. L’action se poursuit à la maison de quartier Maison-Blanche les 27 et 28 juillet et à la médiathèque Croix-Rouge les 2 et 3 août.
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REIMS (Marne) Deux séances de ciné en plein air, les animations sur les rives du canal et le concert de Reims Vital’Ado seront les moments forts cette semaine d’un Eté dans la ville.
AU BONHEUR DES RIVES
Jusqu’à dimanche inclus, l’opération Au bonheur des rives propose une pause détente au bord du canal, avec un espace lecture, des sports ludiques, une animation Bul’rise, des toboggan et château gonflables, ainsi que la possibilité de faire du canoë, de l’aviron et du Dragon boat.
A ne pas manquer le vendredi 29 juillet à 20 heures, le concert d’Eddy Louis. Originaire de Reims, Eddy Louis vous emmène tantôt sur la lune tantôt en enfer, en bas de chez vous comme au ciel, on pense à Desnos, Prévert, Bashung, Couture, Higelin, Burger…Dans une ambiance intimiste ou punk, sur des mélanges musicaux étonnants de rumba, de blues, d’électro.
LUDOSPORT
Jusqu’au 29 juillet puis du 1er au 19 août. Sports pour les 4 à 11 ans dans de nombreux gymnases de la ville. Tél. 0.800.506.956.
OPÉRATION SAVOIR NAGER
Jusqu’au 29 juillet. Tél. 03.26.88.53.33.
ARCHIVES MUNICIPALES
Mardi 26 juillet. Pour adultes, atelier de calligraphie à la plume et au calame et de sillographie. Tél. 03.26.47.67.06.
AU CRYPTOPORTIQUE
Le Concert Reims Vital’Ado aura lieu jeudi 28 juillet, au cryptoportique.
Il sera le fruit du travail d’enfants et d’adolescents, qui ont participé à différents ateliers d’initiation ou de perfectionnement à la guitare, la basse, le clavier, l’harmonica, le chant, la batterie ainsi qu’à des bœufs musicaux.
CARNETS DE REIMS
Ce projet, porté par l’ensemble du réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims depuis l’an dernier, ambitionne de livrer la ville et ses mutations aux regards neufs, d’artistes venus de différents horizons.
Carnettistes, photographes, écrivains, dessinateurs ont sillonné Reims de novembre 2010 à juin 2011 pour en livrer une vision inédite. Les travaux originaux sont exposés dans les différentes médiathèques et bibliothèques. Programme détaillé sur www.bm-reims.fr.
L’ÉTÉ S’AFFICHE À CROIX-ROUGE
Le programme se poursuit cette semaine avec les différents espaces (sport avec terain ensablé, famille et petite enfance, détente, jeux, exposition, scène, 6-12 ans, ados) et pour les moments forts un grand jeu rallye intergénérationnel ce lundi 25 juillet et une sortie parents-enfants au lac des Vieilles-Forges, mercredi 27 juillet.
Mardi 26 juillet
Parvis maison de quartier Maison-Blanche.
19 heures – Avant-programmation, avec le collectif EutectiC : seul, entre amis ou en famille, venez vous installer à la terrasse du campement insolite. Prenez une chaise, demandez le menu et choisissez : un poème ou un conte. Le serveur s’approche, sourire aux lèvres et répond à votre commande.
De temps à autre, la caravane s’ouvre pour des ballades poétiques ou contées un peu plus longues.
A 22 h 15 – Séance de cinéma, « Réponse de femmes » d’Agnès Varda (1975). La question « qu’est-ce qu’une femme ? » a été posée par Antenne 2 à plusieurs femmes cinéastes. Agnès Varda donne à travers ce ciné-tract une des réponses possibles.
Suivront des films courts : « Amal » (France/Maroc – 2004) d’Ali Benkirane ; « Une nana » (Laksa) » (Pologne – 2008) de Michal Socha ; « Mémoire d’une jeune fille dérangée » (France – 2010) de Keren Marciano ; « La Jeune fille et les nuages » (Suisse – 2000) de Georges Schwizgebel ; « Cousines » (France – 2003) de Lyes Salem.
Mercredi 27 juillet
Parc Mendès-France, quartier Murigny, entre le plan d’eau et le parking.
21 heures – Avant-programmation avec un spectacle performance de Florence Kutten, plasticienne rémoise en perpétuelle recherche et questionnement sur son art. Elle a voulu cette fois s’entourer d’un auteur de cirque (Alexandre Fray) et d’un comédien (Fabien Joubert) afin de parler de la censure des artistes dans le monde à travers un spectacle-performance de 40 minutes.
22 h 15 – Séance de cinéma « Frankenstein » (USA – 1931) de James Whale.
Jeudi après-midi, une poussette a pris feu dans la cage d’escalier d’un immeuble de l’allée Edgar-Degas à Reims, au dixième étage du n° 2.
S’agissant d’un modèle dépourvu de moteur, difficile de croire à un court-circuit…
Limitée à 3/6, la (déjà) 28e édition au CT Philippe à Dormans a rassemblé 115 participants, très légère baisse par rapport à l’an passé.
Chez les messieurs, le titre devrait se jouer ente les 4/6, Cyril Pusset (TC Reims), et le Breton, David Dubois (Brocéliande), récent finaliste à Cormontreuil.
Derrière ces favoris, les 15, Julien Bertaux (TC Reims) et Philippe Noël (Montmirail) chercheront à bousculer la hiérarchie. Mais, sur le bioflex dormaniste, il faudra surtout surveiller les actuels 15/1 mais anciens 2e séries Simon Pierre (Reims Europe Club) et le moniteur de Château-Thierry, Jordi Pellis.
En + 35 ans, Sylvain Plistat (15/4, Coulonges-Cohan) devrait logiquement conserver son titre et il est probable que le Trophée des Légendes, réservé aux + 55 ans, revienne à l’inusable Philippe Huet (15/4, Géo-André).
Du côté des dames, la Varoise Mathilde Faucheux (5/6, La Garde) bénéficiera de la faveur des pronostics devant Julie Lepage (15, Montmirail) ainsi que les 15/1 Béatrice Plodzien (TC Reims) et Alexandra Rondelet (Géo-André).
Enfin, dans la Coupe des Ladies proposée aux + 40 ans, la vainqueur sera locale puisque la finale opposera deux joueuses du TC Philippe Ingrid Paté (30/2) et Sylvie Cougniet (30/3).
Aujourd’hui, 14 et 16 heures : demi-finales dames ; 18 et 20 heures : demi-finales messieurs. Demain, 9 heures : finale de la Coupe des Ladies ; 9 h 30 : finale Trophée des Légendes ; 14 heures : finale dames ; 16 heures : finale messieurs.
En baisse au niveau des inscriptions (78 contre 91 contre l’an passé), la 21e édition du tournoi de l’ES Bergères-les-Vertus devrait néanmoins connaitre un millésime de qualité. « On va mettre cette baisse sur le compte des vendanges qui vont commencer plus tôt. Beaucoup ont anticipé leurs vacances. Mais, pour cet anniversaire du « 1991-2011 », ça s’annonce bien », prévient le président Christian Dufour.
Le tableau masculin devrait se régler à la limite (15/3) entre Benoit Martin (Géo-André), Safwane Arfaoui (Saint-Martin sur-le-Pré), Jean-François Kalossi (TC Reims) et Bertrand Loth (Aÿ). Mais, avec six 15/4 et autant de 15/5, pas impossible d’assister à une petite surprise.
En + 35 ans, la finale devrait, en toute logique, opposer les 30 Christophe Zymek (Suippes) à Luc Tonnelier (Côte des Blancs).
Dans un tableau féminin ouvert jusqu’à 15/5, la finaliste malheureuse de l’an passé, Eva Lenfant (30, Bergères-lès-Vertus) se voit offrir la possibilité d’inscrire son nom au palmarès. Elle devra néanmoins se méfier de ses deux partenaires de club - et anciennes lauréates ! - Céline Marcoult (30) et Delphine Lenfant (30/1) qui possèdent le potentiel pour s’imposer sur le béton poreux bergeronnet.
Aujourd’hui, 10 h 30 : demi-finales dames ; 15 heures : demi-finales + 35 ans ; 18 heures : demi-finales messieurs. Demain, 10 h 30 : finale + 35 ans ; 13 h 30 : finale dames ; 15 heures : finale messieurs.
![]() Une série de portraits en noir et blanc des enfants et des jeunes du quartier à découvrir.
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REIMS (Marne) Ville riche de son histoire et de son champagne, Reims a entamé sa mutation ces dix dernières années : TGV, tramway, projet Reims 2020, marquent le début d’un nouveau cycle.
Pour témoigner de ces changements, la bibliothèque municipale a invité durant huit mois des artistes à résider à Reims, afin qu’ils proposent au travers de leurs approches personnelles un regard neuf sur la ville.
Pendant quelques jours, ces artistes ont promené leurs regards affûtés sur la ville. Croquis, aquarelles, photographies, bandes dessinées, récits, racontent les habitants, les monuments, les travaux, les quartiers, les histoires qui se vivent au quotidien.
Les travaux originaux ainsi réalisés seront exposés dans les différentes médiathèques et bibliothèques de la ville jusqu’en septembre et feront l’objet d’une publication en catalogue. Parmi les artistes invités, une photographe, Faustine Ferhmin (faustine-ferhmin.com), présente son exposition à la médiathèque Croix-Rouge jusqu’au 20 août. Pendant une semaine, en avril, elle a sillonné le quartier Croix-Rouge à la rencontre de ses habitants.
Ses déambulations ont abouti à une série de portraits en noir et blanc des enfants et des jeunes du quartier. L’exposition présente également une partie des travaux réalisés par les participants de l’atelier photo « Objectifs murs ! » animé par la photographe à la médiathèque, ainsi que les textes de détenus de la Maison d’arrêt de Reims, rédigés lors d’un atelier d’écriture sur le thème des murs, à partir de ses photographies.
Jusqu’au samedi 20 août, entrée libre à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar, sauf le lundi.
![]() Le ticket à l’unité coûtera 1,30 euro, sans oublier les 30 centimes si vous n’avez pas de carte Grand R…
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REIMS (Marne) Si ça bouge au niveau des arrêts de bus après bien des pétitions et réclamations, Citura bouge aussi au niveau des tarifs. Comme annoncé lors d’un conseil municipal fin juin, certains tickets vont coûter plus cher à partir du 1er août (surtout les formules hors abonnements).
Mais la société de transport a surtout voulu rendre plus claire sa grille tarifaire : les abonnements sont notamment classés par tranche d’âge - moins de 26 ans, 26-60 ans et plus de 60 ans ; et par durée - 30 jours et 12 mois de libre circulation sur l’ensemble du réseau Bus-Tram.
La gamme des tickets est complétée par de nouveaux tickets individuels et de nouveaux tickets de groupes. Il est impossible de contenter tout le monde, mais c’est vrai qu’il reste des incohérences, notamment sur la formule « parking + tram » à 3 euros (parking en périphérie de la ville, sept occupants dans la voiture).
« Cette offre n’est possible que pendant les horaires des parkings, du lundi au samedi 7 h 30-20 heures, donc pas le dimanche. À ce moment, il faut absolument garer sa voiture en ville car le tarif monte à 9,40 euros (1 ticket groupe de 5 personnes 24 heures à 5 euros et 2 tickets aller-retour) », signale un lecteur.
Voici en tout cas les nouveaux tarifs applicables au 1er août.
Tickets
Ticket 1 heure : 1,30 euro (voyages illimités pendant 1 heure à compter de la première validation/correspondances illimitées/aller-retour autorisé sur la même ligne).
Ticket 2 x 1 heure/Titre individuel : 2,30 euros (idem 1 heure).
Ticket 10 x 1 heure/Titre individuel : 10 euros (idem 1 heure).
Ticket 24 heures, 48 heures ou 72 heures : 3,20 euros, 5,90 euros, 8,90 euros (voyages illimités le temps du ticket).
Ticket groupe 24 heures : 5 euros (5 personnes) ; 10 euros (6 à 10 personnes) ; 15 euros (11 à 19 personnes) ; 25 euros (20 à 30 personnes).
Ticket P + R (jusqu’à 7 personnes) : 3 euros (parking + tram ou bus aller-retour dans la journée pour tous les occupants du véhicule voyageant ensemble - maximum 7 personnes/correspondances illimitées à l’aller et au retour pendant 1 heure à compter de la première validation).
En vente exclusivement aux Parkings Relais Neufchâtel et Hôpital Debré.
Abonnements
Moins de 26 ans : abonnement 30 jours, 27 euros ; 12 mois, 229,50 euros
26-60 ans : abonnement 30 jours, 32 euros ; 12 mois, 320 euros.
Plus de 60 ans : abonnement 30 jours, 27 euros, 12 mois, 256,50 euros.
Autres abonnements : Vermeil (pour les personnes de 65 ans et plus à revenus modestes résidant dans une commune de Reims Métropole) ; Diamant-Anecah (personnes possédant une carte d’invalidité à partir de 80 %, invalides de guerre à partir de 75 % et personnes handicapées se déplaçant à l’aide d’un chien d’accompagnement, résidant dans une commune de Reims Métropole) ; Emeraude (destinée aux personnes à revenus modestes. Renseignements au CCAS, 11, rue Voltaire pour les habitants de Reims et auprès des mairies pour les autres communes). Junior (collégiens et lycéens, du lundi au samedi, hors vacances scolaires et soirée) ; bus-tram + TER (domicile-travail, hebdo, mensuel ou annuel). Pour tous ces abonnements, voir conditions et tarifs dans les boutiques Citura ou SNCF. Rappel : le ticket à validation sans contact est rechargeable quatre fois du même titre que celui chargé initialement. Coût du support Ticket lors du premier achat : 0,30 euro.
Avant-propos :
Cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.
L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet de REIMS HABITAT (www.reimshabitat. fr ) et du B.O.A.M.P (http://djo.journal-officiel.gouv.fr…).
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : maître d’ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE-ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée selon l’article 28 du code des marchés publics.
REIMS-HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
3) Objet des marchés : réhabilitation des colonnes montantes ERDF dans le cadre de la réhabilitation d’un ensemble de 275 logements - quartier Croix-Rouge - esplanade Eisenhower à Reims.
4) Lieux d’exécution : 48 à 54, rue du Général-Eisenhower et 53 à 65, rue Général-Eisenhower à Reims.
5) Délai d’exécution : le délai d’exécution est de 6 mois, la période de préparation de 1 mois étant comprise dans le délai d’exécution.
6) Autres renseignements : les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du service commande publique de REIMS HABITAT CHAMPAGNE-ARDENNE. Tél. 03.26.48.62.30. Fax : 03.26.48.43.27
Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès de la direction rénovation GE/GR : M. DELAVAL .Tél. 03.26.48.43.14. Fax : 03.26.48.43.40.
7) Date d’envoi à la publication : le 18 juillet 2011.
8) Date limite de remise des offres : le 4 août 2011 à 17 heures.
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![]() De gauche à droite, la trésorière, la présidente, le premier adjoint et la secrétaire.
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Depuis onze années, Christiane Monflier conduit d’une main ferme mais amicale l’association de Promotion de Pays-de-France. Pour la dernière assemblée générale, on a vu, une fois encore, la grande unité qui règne au sein de cette structure : tout est en règle, les rapports moral, d’activités et financier sont parfaits, et le public était heureux de se retrouver dans la petite salle du 5 allée des Picards.
Les associations MJC Croix-Rouge avec Béatrice Sicard, des jardins familiaux de Croix-du-Sud avec Évelyne Nkounkou et Michelle Moreau et des Francas de la Marne avec Stéphanie Tadla étaient représentées, ainsi que le conseil de quartier, avec Alain Bisteur.
La trésorière Gilberte Durant remerciait la Ville pour sa subvention de fonctionnement de 5 000 euros (+ 538 euros pour l’achat de machines à coudre), et le Foyer rémois qui octroie 8 050 euros. Après une année de fonctionnement, le compte d’exploitation est positif de 1 953 euros, signe d’une gestion saine et raisonnée.
Pour favoriser les relations entre générations et éviter l’isolement et la solitude des habitants du quartier, « nous organisons tout au long de l’année des animations et des sorties familiales », précisait la secrétaire : repas des personnes âgées, galette des Rois et danse orientale, journée solidarité crêpes avec la MutES, fête des voisins, fête du quartier Pays-de-France avec la maison de quartier, deux journées détente en famille, animations à « L’été s’affiche à Croix-Rouge », séjour jeunes au Crotoy avec les Francas et la MJC, journées pêche en famille, goûter de Noël pour les seniors et pour les enfants, animation des « bonbons de Marceau » à Pays-de-France, atelier couture, jardin pédagogique à l’association de Croix-du-Sud, etc.. Il convient de ne pas oublier le centre de loisirs auquel participent une vingtaine de jeunes le mercredi après-midi et, pendant les petites vacances, du lundi au vendredi.
Le premier adjoint Éric Quénard saluait la richesse de l’APPF : « Une association qui n’est pas recroquevillée sur elle-même, grâce à de nombreuses passerelles avec le reste du quartier. Christiane Monflier fédère avec bonne humeur et bonhomie depuis onze ans : c’est une exceptionnelle réussite ! »
![]() Le lycée rouvrira ses portes le 22 août pour les élèves « qui veulent se remettre dans le bain ».
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« La réhabilitation du quartier intéresse notre établissement », commente Élisabeth Becker, proviseur du lycée François-Arago, « en particulier en terme de retombées réelles puisque notre expertise est sollicitée à travers certaines de nos filières de formations et en particulier notre plate-forme de transfert de technologies dans le domaine du bâtiment. »
Le lycée se met un peu « en vacances » de mi-juillet à mi-août, mais il rouvrira ses portes le 22 août aux élèves qui veulent « se remettre dans le bain des études », avec le dispositif de réussite scolaire (soutien scolaire gratuit), ouvert à tous les lycéens volontaires, de la seconde à la terminale et de toutes les filières (générales, technologiques et professionnelles) sans aucune différence de provenance de quartier ou d’établissement scolaire : « Notre unique ambition, dans le cadre de l’égalité des chances, c’est la réussite pour tous les élèves ! »
Lycée François-Arago, 1, rue François-Arago 51100 Reims. Tél. 03.26.06.40.25. www.lyceearago-reims.fr
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« Les 4 heures de natation », c’est l’événement traditionnel qu’ont renouvelé les membres bénévoles et les responsables de la section natation de l’association Croix-Rouge animation et promotion, pour clôturer la saison à la piscine de Croix-Rouge.
« 80 participants se sont défoulés au cours des différentes épreuves de jeux et de nages », apprécie Jeannine Catry, responsable de la section : « Chacun a reçu un goûter après la distribution des récompenses.
Le trophée Jean-Jacques-Lapique a été attribué une nouvelle fois à Maxime Beliard pour avoir nagé 6 700 mètres dans les délais impartis ! »
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Le comité départemental Ufolep de la Marne a accueilli récemment les finales de coupes de France de football de la fédération. Ouvertes à tout club affilié à l’Ufolep dans la discipline, ces coupes sont au nombre de trois : pour les équipes perdantes au premier tour, la coupe Michot réservée aux clubs à double appartenance et la coupe Delarbre pour les clubs à seule affiliation Ufolep. Enfin la coupe Gauthier que se disputent les équipes qualifiées pour la grande finale.
La manifestation soutenue par Jeunesse et Sports, le conseil régional, le conseil général et la Ville de Reims a été accueillie au complexe sportif Louis-Blériot sous l’œil attentif de quelque 400 supporters se succédant durant les deux jours pour encourager leurs équipes. La réussite de l’événement tient aussi au dynamique réseau de bénévoles qui n’a pas ménagé sa peine en amont et durant la manifestation. L’organisation technique était assurée par les bénévoles de la commission nationale sportive qui a missionné neuf arbitres mobilisés sur les rencontres. Saluons aussi le soutien matériel de la commune de Sillery et du comité des fêtes de Bezannes.
Les clubs marnais de l’AC Lusitania et de Chalet Tunisie avaient malheureusement chuté en demi-finales et ce sont des équipes de l’Aube, du Nord et du Pas-de-Calais qui se sont rencontrées en finales.
En Coupe Michot, les Cheminots de Tourcoing (59) l’emportent face au FC Creney par 2 buts à 1.
En Coupe Delarbre l’US Dechy (59) défait l’US Rivelaine Loos en Gohelle (62) par 3 à 1. Seule petite ombre au tableau lors de cette rencontre, des débordements de supporters des deux équipes ont heureusement pu être très rapidement jugulés grâce à l’action des organisateurs. La grande finale a quant à elle ménagé le suspense : avec un score de 1 partout après prolongations, c’est l’équipe de Pedro Roubaix (59) qui emporte la très convoitée Coupe Gauthier par 9 tirs au but contre 8 pour les Aubois des Anciens des Sénardes.
Beau succès donc pour le football loisir Ufolep, qui compte près de 50 équipes dans la Marne, prêtes pour la saison 2011/2012.
Renseignements : Ufolep 51, tél : 03.26.84.32.26 Site : www.ufolep51.org Courriel : ufolep51@wanadoo.fr
REIMS (Marne). Vol de véhicule commis en réunion avec dégradation, récidive de conduite sans permis, conduite en état d’ivresse manifeste, refus d’obtempérer à une sommation de s’arrêter, refus de se soumettre aux vérifications de l’état alcoolique, mise en danger de la vie d’autrui, outrages, violences et menaces de mort à l’encontre d’agents de la force publique…
C’est lesté d’une procédure à rallonges qu’un Rémois de 21 ans, Jessy Parizy, comparaîtra le 2 août prochain devant le tribunal correctionnel de Reims.
Les faits reprochés remontent au 12 juillet. Cette nuit-là, vers 3 heures, les policiers prennent en chasse une Ford Fiesta qui vient d’être volée au quartier Maison-Blanche à Reims.
Deux individus se trouvent à bord. Refusant d’obtempérer, le conducteur prend la fuite en empruntant un rond-point à contresens. Il grille plusieurs feux rouges, roule plusieurs fois à gauche avant de percuter un muret place Dominique-Ingres, à Croix-Rouge. L’automobiliste et son passager détalent à pied, mais la police court plus vite. Deux suspects sont arrêtés, Rudy et Jessy Parizy.
Soupçonné d’être le passager du véhicule, Rudy, 23 ans, n’oppose aucune résistance aux agents. Il en va autrement pour son frère Jessy, 21 ans, désigné comme étant le conducteur de la Ford. Les policiers essuient des insultes, des menaces de mort et une volée de coups, à tel point que deux d’entre eux sont blessés (quatre jours d’incapacité totale de travail pour l’un, six jours pour l’autre). Finalement, force revient à la loi. L’homme aggrave son cas en refusant de se soumettre au dépistage d’alcoolémie alors qu’il se trouve dans un état d’ivresse manifeste.
Uniquement concerné par le vol du véhicule, Rudy a pu quitter le commissariat avec une convocation le 15 novembre devant le tribunal correctionnel de Reims. Rien de tel pour Jessy qui a fait l’objet d’une comparution immédiate après avoir passé le week-end du 14 juillet en prison.
À sa demande, il a sollicité un délai pour préparer sa défense. Le tribunal a renvoyé l’affaire au 2 août mais a refusé de libérer le prévenu. Il reste en détention jusqu’à cette date.
F.C.
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A la veille des vacances d’été, le lycée professionnel Joliot-Curie et son proviseur, Amadou Simal, ont fait découvrir l’aboutissement d’un projet mené dans le cadre de la MGI (Mission générale d’insertion), opération coordonnée par Marie-Chantal Rogé « pour lutter contre le décrochage scolaire et les sorties sans diplômes ».
Une démarche qui, chaque année, conduit à mobiliser des jeunes démotivés par les apprentissages traditionnels. Il leur est alors proposé de mener à bien une action pédagogique transversale faisant appel à la maîtrise du geste, de la langue, au travers d’enquêtes, de rencontres, de prises d’initiatives et de responsabilités et surtout, de travail en équipe.
Soutenus par des professionnels, les élèves ont participé à des ateliers depuis novembre en partenariat avec La Cartonnerie, en particulier avec Cédric Cheminaud, responsable de l’accompagnement artistique des actions culturelles.
Des musiciens ont apporté leur concours pour la bande-son (société de production musicale Yung records), tout comme des techniciens de la Cartonnerie, (Anthony Dauneau et Romain) pour les prises de vues et le montage d’un DVD destiné aux enseignants des écoles élémentaires et des collèges : on y trouve en effet des courts-métrages qui pourront amorcer des discussions liées à l’instruction civique et morale sous le titre « Et si on en parlait »… sur des sujets touchant les jeunes puisque ce sont eux qui les ont mis en avant. Ils sont fiers de leur travail, il est donc juste de les citer : Magdeleine, Léona, Cindy, Zelal, Mervé, Melvine, Halim, Maxime C., Maxime S., Aurélien, Marvin.
La présentation faite à la Cartonnerie a donné lieu à un moment convivial autour d’un buffet organisé par les jeunes du restaurant pédagogique du Service social et de Sauvegarde, sous la responsabilité de Mme Herbulot.
On peut se procurer le DVD en envoyant un courriel à Marie-Chantal Rogé sur ce.0511430c@ac-reims.fr
![]() L’association Bike Energy BMX permet des sauts spectaculaires sur coussin géant gonflable.
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L’hippodrome de Reims est transformé en une grande base de loisirs jusqu’au mercredi 27 juillet et la foule se presse pour l’occasion : des jeunes, des ados mais aussi de nombreuses familles qui viennent se détendre sur des transats et sous les parasols, leurs enfants étant occupés dans l’espace Petite enfance.
Organisateur des événements, Slimane Hamdi, l’un des animateurs de la Maison de quartier Croix-Rouge est satisfait : « Depuis l’ouverture, nous enregistrons près de 300 entrées chaque jour, c’est plus que l’an dernier. Par ailleurs, je constate que si Croix-Rouge est très représenté, les autres quartiers de Reims le sont également, ce qui nous réjouit. Nous voulons ici que l’été appartienne à tout le monde et que tout le monde puisse en profiter, et surtout ceux qui ne partent pas en vacances ».
Dans la journée, neuf espaces de loisirs et d’animations sont ouverts, dont l’espace famille/petite enfance (jeux d’eau, peinture, parcours de motricité, éveil corporel autour de la danse, bac à sable), voisin de l’espace détente (transats, parasols, buvette) et qui sont très fréquentés par les familles. Quant à l’espace jeux (jeux de société, matériel de jeux de plein air familial), il ne désemplit pas. La semaine du 18 au 22 juillet est « gonflée » (avec Star-Anim, structures gonflables ludiques pour tous : baby-foot humain, terrain multisport, rodéo, surf, grand slide, water games).
Enfin, un espace scène est ouvert pour les concerts pique-nique et pour la valorisation de talents du quartier. Il a déjà reçu « Les Tambours de Brazza », et il va accueillir Big Charley le vendredi 22 juillet à 19 h 30 (entrée libre) et des groupes amateurs du quartier le 26 juillet à 16 heures avec scène ouverte.
Ouverture au public jusqu’au mercredi 27 juillet, du lundi au samedi de 15 à 20 ou 22 heures selon programme. Hippodrome de Reims Champagne. Tramway lignes A et B, station Kennedy. Espace public fermé et sécurisé, accès gratuit. Programme complet sur le site www.maisondequartier-croix-rouge.fr
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
« Un été dans la ville » pose ses valises dans le quartier Croix-Rouge Hauts-de-Murigny avec des animations Esplanade Paul-Cézanne (Bus : ligne 10 - arrêt Léon-Blum. Tramway : ligne B - arrêt Léon Blum.)
En cas de pluie, rendez-vous à l’association Étoile Croix-du-Sud 5, avenue Léon-Blum.
Dès 19 h 30 découvrez Explora Cinéma, une table et des jeux pour apprendre le cinéma, son histoire et ses techniques.
À 20 heures : Grand pique-nique : apportez vos paniers garnis.
Cinéma à partir de 22 h 30 : la Pellicule ensorcelée présente « Jour de Fête » (France - 1949 - 76’- couleur) de Jacques Tati.
Forte de 147 inscrits et limitée à 15/2, la 11e édition de tournoi de l’ASL Ay a tenu toutes ses promesses.
Avec sept 15/2 et une dizaine de 15/3, le tableau masculin a néanmoins proposé une finale entre les deux principaux favoris à 15/2, Julien Foucher (Chouilly) et Yassine Amier (Société Nautique Epernay).
Ancien deuxième série, le « prof » de la Nautique a misé sur son expérience pour inscrire son nom au palmarès. Maîtrisant en effet parfaitement son sujet, il a dominé la manche initiale (6-3) avant de gérer la deuxième pour l’empocher au jeu décisif !
En + 35 ans, François Schopphoven (15/2, Ay) a, non sans difficultés, conservé son titre face à son camarade de club Bertrand Loth (15/3, Ay) sur le score de 6-4, 3-6, 6-2.
Enfin, du côté des dames, Sophie Coroyer (15/3, Géo-André), déjà lauréate en 2006, s’est montrée très solide face à Catherine Decure (30, Cumières) qui a encore accumulé les « perfs ».
D’ailleurs, celle qui possède la particularité d’être pongiste (ASC Châlons) au niveau national remportait nettement la première manche (6-1).
Seulement, la sociétaire de Géo-André trouvait la faille dans le jeu de la Cumariote et s’adjuger les deux autres sets, 6-1 et 6-2.
Quarts de finale : Catherine Decure (30, Cumières) bat Lisa-Marie Habert (15/2, Géo-André) 1-6, 6-3, 7-5, Sylvie Jolly (15/3, Société Nautique Epernay) bat Delphine Barrois (15/5, URT) 6-2, 1-6, 6-1, Sophie Coroyer (15/3, Géo-André) bat Jacqueline Baillard (15/3, Société Nautique Epernay) 6-3, 6-0, Céline Japin (15/2, ASPTT Epernay) bat Angélique Selosse (15/3, Géo-André) 6-4, 6-2 ;
demi-finales : Catherine Decure bat Sylvie Jolly 6-0, 6-0 ; Sophie Coroyer bat Céline Japin 6-2, 6-1 ;
finale : Sophie Coroyer bat Catherine Decure 1-6, 6-1, 6-2.
Quarts de finale : Foucher (15/2, Chouilly) bat Lemaire (15/2, Rocroi) 6-4, 6-1 ; Lheureux (15/2, Chouilly) bat Garnier (15/3, Géo-André) 6-1, 6-3, Schopphoven (15/2, Ay) bat Swiatczak (15/3, Brie des Etangs) 5-7, 6-3, 6-3, Amier (15/2, Société Nautique Epernay) bat Poterlot (15/3, Sillery) 6-3, 6-3 ;
demi : Foucher bat Lheureux 6-2, 7-5, Amier bat Schopphoven 6-3, 6-3 ;
finale : Amier bat Foucher 6-3,7-6.
![]() Nelly Ciolkowski avait idéalement entamé sa finale avant d’en perdre les commandes.
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![]() William Klein, lui, sans être génial, a su maintenir le cap pour inscrire son nom palmarès de cette 57’ édition. François NASCIMBENI
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Garçons à l’abri, filles exposées au vent : dans des conditions différentes mais guère évidentes, les lauréats n’en ont eu que plus de mérite.
PAS gâtée par les conditions climatiques, la 57e édition de l’Open du Mesnil-sur-Oger à connu des résultats conformes à la logique.
Sentant la pluie arriver, le juge-arbitre Philippe Amillet a pris la sage décision de lancer la finale masculine sur le court couvert d’Avize.
Une situation qui a probablement conduit les deux têtes de série à - 2/6, William Klein (Coudray Monceaux) et Camill Salomon (Couzeix) à proposer une rencontre, émaillée de nombreuses fautes, qui ne restera pas dans les annales.
« J’ai eu du mal à me mettre dedans, à me motiver. Je n’apprécie pas son type de jeu car il n’y a pas beaucoup d’échange.
Ce fut vraiment une finale pas terrible et, parfois, je m’arrêtais, je regardais le public et j’avais honte de lui proposer un tel spectacle. Mais mon adversaire a mérité de gagner », expliquait Camille Salomon.
Il faut dire que William Klein s’est appuyé sur un service surpuissant et des frappes lourdes de fond de court. Résultat, dans le set initial, il breakait à 4-3 pour conclure à 6-4. Dans la deuxième manche, il s’emparait plus tôt du service du banlieusard limougeaud (2-1) pour boucler de nouveau à 6-4.
« J’ai bien géré, bien servi et bien retourné. Ce n’était toutefois pas évident de passer d’une surface extérieur lente et ventée à une surface rapide intérieure », expliquait, pour sa part, l’Eurélien.
Du côté des dames, la finale a également opposé les deux favorites : les - 15 Andréa Ka (Val d’Europe) et Nelly Ciolkowski (Noisy).
Au Mesnil, en plein vent, la tenante du titre empochait aisément le premier set (6-0) mais la Seine-et-Marnaise trouvait la solution pour brillamment inverser la tendance (6-3 puis 6-4).
« Les conditions étaient difficiles pour les deux. Je ne suis pas bien entrée dans le match mais, à partir du deuxième set, je me suis habituée à son jeu. Il fallait surtout ne pas s’énerver sur le vent, rester calme et ne pas se focaliser dessus », lâchait la lauréate 2011. « Je me suis relâchée dans la deuxième manche, elle a su revenir et être plus offensive », reconnaissait Nelly Ciolkowski, forcément déçue de perdre son bien.
Pas de surprises non plus en + 35 ans où Florent Seuret (2/6, Reims Europe Club) et Ketty Koniushok (5/6, Saint-Memmie) ont inscrit leurs noms au palmarès mesnilois.
Quarts de finale : Fanny Jarles (2/6, Saint-Dizier) bat Caroline Martin (- 4/6,Thionville) par WO, Servane Delobelle (1/6, Cormontreuil) bat Capucine Bossu-Gavignet (3/6, Auxerre) 6-0, 6-1 ;
demi-finales : Andréa Ka (- 15,Val d’Europe) bat Fanny Jarles 6-3, 7-5, Nelly Ciolkowski (-15, Noisy-le-Sec) bat Servane Delobelle 6-4, 7-6 ;
finale : Andréa Ka bat Nelly Ciolkowski 0-6, 6-3, 6-4.
+ 35ANS.
Demi-finales : Emmanuelle Rouyer (15, Côte des Blancs) bat Caroline Boyer (15/2, ASPTT Châlons) 2-6, 6-4, 6-3, Ketty Koniuhok (5/6, Saint-Memmie) bat Julie Carré (15/3, Côtes des Blancs) 6-3, 6-1 ;
finale : Ketty Koniushok bat Emmanuelle Rouyer 6-3, 6-1.
Double .
Muriel Legué (5/6, Reims Europe Club) - Ketty Koniushok (5/6, Saint-Memmie) battent Aurélie Deltour (5/6, Feniuillet) - Julie Carré (15/3, Côte des Blancs) 6-3, 6-0.
Quarts de finale : Salomon (2/6, Couzeix) bat Dupuis (4/6, La Macérienne) 6-4, 6-2, Andruejol (0, Saint-Dizier) bat Seuret (2/6, Reims Europe Club) 6-2, 6-1, Visy (0, Cormontreuil) bat Lalouette (0, Vitry) 6-3, 6-2, Klein (- 2/6, Coudray Monceaux) bat Betbeze (3/6,TC Reims) 6-4, 6-1 ;
demi-finales : Salomon bat Andruejol 6-4, 2-6, 6-3, Klein bat Visy 3-6, 6-3, 7-5 ;
finale : Klein bat Salomon 6-4, 6-4.
+ 35 ANS.
Demi-finale : Lalouette (4/6, Cormontreuil) bat Cailleux (15,TC Reims) 5-1 abandon ;
finale : Seuret (2/6, Reims Europe Club) bat Lalouette 6-0, 6-2.
Double.
Gérard (Ass. 4/6, Orléans) - O. Gérard (ASS.15, Vaugrigneuse) battent Alessio (15) Henry (15, Géo-André) 6-1, 6-4.
Double mixte
Romain Cabrillon (3/6) - Lucile Raulot (15/1, Saint-Dizier) battent Matthieu Steffan (15/3) - Fanny Jarles (2/6, Saint-Dizier) 6-2, 6-3.
110718b- VRI Juillet-Août 2011
La Ville de Reims et les associations du quartier se mobilisent pour animer l’Hippodrome avec la deuxième édition de “l’Eté s’affiche à Croix-Rouge”.
Du 5 au 28 juillet, l’Hippodrome accueillera, chaque après-midi, diverses activités sportives et culturelles animées par la Maison de quartier Croix-Rouge.
Animations gratuites.
Dans le cadre d’un été dans la ville, la séance de cinéma en plein air se déroulera le 19 juillet, à 22h30,
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REIMS (Marne) Concert au cryptoportique et cinéma de plein air dans les quartiers des Hauts-de-Murigny et Laon-Zola constitueront la colonne vertébrale du programme « Un été dans la ville » cette semaine.
AU rythme d’une météo capricieuse, l’opération « Un été dans la ville » se poursuit avec plusieurs rendez-vous dont voici l’essentiel.
Mercredi 20 juillet.- A partir de 15 heures, conte pour enfants (à partir de 8 ans) : « Ours » d’Éric Pintus présenté par l’association Nova Villa.
Reconnu comme l’un des meilleurs conteurs humoristes de sa génération, Éric Pintus captive par la beauté et la précision de ses récits et laisse venir les surprises et les émotions.
Jeudi 21 juillet.- A 19 heures, danse avec la Compagnie JCDM. Originaire de Paris, cette Compagnie, sous la direction de Sandrine De Meulemeester propose un répertoire composé de danse moderne, classique et contemporaine.
Vendredi 22 juillet.- A 19 heures, en avant-première : Kinzy Ray (entre soul, pop et folk) avec un chanteur anglophone originaire de Sierra Leone dont la tessiture rauque rappelle les grandes figures de la Motown. Une musique qui fait penser à Al Green et Ben Harper.
En seconde partie : Kandy, premier groupe de rock français produit par le public. Avec des influences de Téléphone, Led Zeppelin ou encore des Rolling Stones (pas moins !), le groupe Kandy, originaire de Reims, propose un rock 100 % made in France.
Jeudi 21 et vendredi 22 juillet.- De 14 heures à 15 h 30, atelier gargouilles à la maison de quartier Jean-Jaurès (pour les enfants de 8 à 12 ans). Atelier d’arts plastiques avec exposition des réalisations en septembre à la bibliothèque Holden. Gratuit. Inscriptions obligatoires au 03.26.02.40.11.
Du 18 au 22 juillet.- Renouveau des chantiers médiévaux, à l’ancien collège des Jésuites, taille de la pierre sous la conduite de Ludovic Potet, dès 12 ans. Ins. au 03.26.82.39.26.
Mardi 19 juillet.- « Les petits rois » : les enfants (à partir de 4 ans) réaliseront une œuvre picturale en s’inspirant des portraits royaux du musée. S’inscrire au 03.26.35.36.91. Jeudi 21 juillet.- Construction (à partir de 7 ans) d’un édifice géant et éphémère à l’aide de planchettes. S’inscrire au 03.26.35.36.91.
Mardi 19 et 28 juillet.- Pour les 8/14 ans, atelier de calligraphie à la plume et au calame et de sillographie sur deux séances. Tél. 03.26.47.67.06. Jeudi 21 juillet.- Pour adultes, initiation aux recherches généalogiques aux archives municipales et communautaires. Tél. 03.26.47.67.06.
Jusqu’au 29 juillet puis du 1er au 19 août.- Sports pour les 4 à 11 ans dans de nombreux gymnases de la ville. Tél. 0.800.506.956.
Jusqu’au 29 juillet. Tél. 03.26.88.53.33.
À l’hippodrome, avec les équipes de la maison de quartier, du 18 au 22 juillet, mise en place de structures gonflables (baby-foot humain, sumo).
Mardi 19 juillet, « Un été dans la ville » pose ses valises dans le quartier Croix-Rouge – Hauts-de-Murigny avec des animations esplanade Paul-Cézanne (Bus : ligne 10 - arrêt Léon-Blum. Tramway : ligne B – arrêt Léon-Blum). En cas de pluie, rendez-vous à l’association Etoile Croix-du-Sud, 5, avenue Léon-Blum. Dès 19 h 30, découvrez Explora Cinéma, une table et des jeux pour apprendre le cinéma, son histoire et ses techniques. À 20 heures : grand pique-nique convivial, apportez vos paniers garnis, des tables et chaises seront à votre disposition. Cinéma à partir de 22 h 30 avec la Pellicule ensorcelée qui présente « Jour de Fête » (France - 1949 – 76’– couleur) de Jacques Tati. L’histoire : c’est la fête dans un petit village français et chacun s’y prépare dans la fièvre, les forains installent leurs manèges. Parmi les attractions se trouve un cinéma ambulant où le facteur, François, découvre un film documentaire sur ses collègues d’Outre-Atlantique. Il décide alors de se lancer dans une tournée ultra-rapide, à « l’américaine ». Par son zèle intempestif, il provoque mille et un incidents burlesques…
Mercredi 20 juillet, étape dans le quartier Laon-Zola-Neufchâtel-Orgeval sur la place de Fermat (accès par la rue du Docteur-Schweitzer. Tramway : ligne A - arrêt De Fermat. En cas de pluie, projection à l’abri).
Dès 19 h 30, animation par le collectif Tentative et découvrez aussi Explora Cinéma.
A partir de 20 heures, bar à thé, pour discuter, échanger, commenter la programmation de la soirée. Cinéma à 22 h 30 avec La Pellicule ensorcelée qui présente « Histoires d’enfants » : « Le Ballon Rouge » (France - 1956 - 1,33 - 36’) d’Albert Lamorisse. C’est l’histoire d’une complicité entre un petit garçon et un ballon magique, dans le Paris des années cinquante.
Ce petit garçon libère un ballon rouge accroché à un réverbère.
À la grande surprise du quartier, ce ballon va le suivre dans les rues de Paris, suscitant la jalousie des autres enfants.
Palme d’or du court métrage/Festival de Cannes 1956, Oscar du meilleur scénario 1957, Prix Louis Delluc 1956
+ des films courts : « Cul de bouteille » (France – 2010 – 9’) de Jean-Claude Rozec ; « Hoor » (Putain) (Irlande – 2008 – 3’) de John Kennedy, Ruairi O’Brien ; « Gelée précoce » (1999 – 17’) de Pierre Pinaud ; « Trois demoiselles » (3 misses) (Pays-Bas – 1998 - 10’30) de Paul Driessen ; « L’âge de raison » (2004 - 1.66 - 13’) de Myriam Aziza ; « Viejo Pascuero » (Une petite histoire de Noël) (1993 - 3’) de Jean-Baptiste Huber.
![]() Stéphane Calabrese, Joël Dubostont été mis en examen hier. Les deux hommes voulaient aider leur amie battue le matin même par son compagnon.
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REIMS (Marne). Un Rémois de 55 ans a été battu à mort dans son appartement de Croix-Rouge par deux amis de sa concubine qui lui reprochaient de l’avoir frappée. En toile de fond de cette sordide affaire, l’alcool.
LES habitants de la place Georges-Braque à Reims ne verront plus Dominique Goidin partir tous les matins à la supérette du coin pour acheter ses bouteilles de pastis et de rosé.
Mercredi soir, cet homme de 55 ans a été tué lors d’une rixe dans son appartement de Croix-Rouge. Les deux meurtriers présumés, Stéphane Calabrese, 37 ans, et Joël Dubost, dit Jojo, 60 ans, sont soupçonnés de l’avoir frappé à mort lors d’une « explication » qui a dégénéré au sujet d’une raclée qu’il venait d’infliger à sa concubine.
Sans emploi et désœuvré, Dominique Goidin était connu pour sa violence envers celle qui partageait sa vie depuis une vingtaine d’années. Aussi, lorsque la rumeur d’un meurtre au domicile du couple a parcouru la tour du 10, place Georges-Braque, tout le monde a pensé que Marie-Claude Pécourt, 60 ans, était la victime.
« Elle avait souvent le visage marqué. Un jour, on a vu qu’elle avait le bras dans le plâtre », se souvient une locataire. « On n’a jamais su pourquoi. »
Dans l’immeuble, le drame est passé inaperçu. Seul un enfant de 11 ans a entendu quelques éclats de voix. « Il était minuit 30. Je remontais chez moi pour aller chercher des pétards. En passant devant la porte, j’ai entendu une voix de femme qui criait : « Ah non ! Ah non ! ». J’ai pris les pétards et j’ai rejoint mes parents en bas. »
« Nous sommes remontés vers 1 heure, 1 h 30 », ajoute le père. « Il n’y avait aucun bruit. C’était le silence total dans l’appartement. »
D’après les déclarations du trio, Dominique Goidin, à cette heure-là, gisait déjà dans la salle à manger. Les deux hommes seraient venus chez lui à la mi-temps du match de foot féminin France-USA, soit vers 19 heures. Stéphane Calabrese voulait persuader Marie-Claude Pécourt de déposer plainte après de nouvelles violences subies le matin. Elle avait les yeux tuméfiés après avoir été projetée sur le carrelage de la cuisine, a-t-elle dit.
« Quand il est arrivé, c’est là que c’est parti », a déclaré Stéphane Calabrese devant le juge des libertés et de la détention. « Il m’a mis une gauche. Moi, quand on me cherche, je deviens méchant. Je lui ai mis deux coups de poing, plus un coup de pied. » Il affirme n’avoir pas frappé davantage. De son côté, Joël Dubost reconnaît un coup de poing et un coup de pied au visage.
Le groupe aurait ensuite quitté l’appartement pour aller boire « un apéro ». De retour seule chez elle, vers 22 heures, Marie-Claude Pécourt serait allée se coucher sans se préoccuper de son ami qu’elle aurait entendu râler sur le canapé. Ce n’est qu’à 2 h 40 qu’elle a prévenu les pompiers. A leur arrivée, Dominique Goidin était mort, le visage fracassé.
Arrêtés dans la journée de jeudi, Joël Dubost et Stéphane Calabrese ont été mis en examen tard hier soir pour « homicide volontaire ». Défendu par Me Jean Roger, le premier a été remis en liberté sous contrôle judiciaire strict tandis que le second a été écroué. Des premiers éléments de l’enquête, il ressort que les coups les plus violents susceptibles d’avoir provoqué la mort de la victime auraient été portés par Stéphane Calabrese, lequel en aurait donné bien plus qu’il ne le dit. Son avocat, Me Gauthier Lefèvre, envisage de faire appel du placement en détention. « Il y a dans cette affaire trop de zones d’ombre qui restent à éclaircir par le juge d’instruction. Notamment, que s’est-il passé dans l’appartement après le retour de la concubine ? On n’en sait rien. »
Celle-ci aussi, justement, a été mise en examen pour « non-empêchement de crime » et « non assistance à personne en danger », puis laissée libre sous contrôle judiciaire. D’énormes tuméfactions déformaient encore ses yeux. Séquelles des ultimes violences infligées par son ami.
Fabrice CURLIER
![]() Il y a quelques mois, mise à la porte par son ami tué mercredi soir, la concubine avait couché quatre nuits dans ce cagibi.
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« Chez eux, ce n’est pas un appartement, c’est un bar. Ça buvait tout le temps là-dedans ! »
Cette remarque du voisinage en dit long sur la place qu’occupait l’alcool au sein du couple formé par Marie-Claude Pécourt et Dominique Goidin.
Violent, irascible lorsqu’il avait bu, l’homme levait souvent la main sur sa compagne, une toute petite dame qui subissait sans dénoncer. Elle venait de prendre au mois de mai sa retraite de femme de ménage, lui était au RSA après avoir travaillé dans une vie antérieure « aux chemins de fer et dans les espaces verts quand il était dans le Nord », explique le seul voisin qui leur était proche, Fernand Chust.
« Ils se sont connus il y a une vingtaine d’années à Lens, leur région d’origine, et ils sont arrivés à Reims il y a environ dix ans. C’est vrai que Dominique lui mettait souvent sur la gueule, mais elle ne voulait pas déposer plainte. Il était tout le temps bourré. Il y a deux ou trois mois, il l’avait fichue dehors. Comme elle ne savait pas où dormir, elle a couché plusieurs nuits dans le cagibi du compteur électrique, sur le palier. J’habite deux étages en dessous. Elle est venue me voir un matin pour me demander du secours. Elle était épuisée. De là, un locataire a appelé la police. Ça a dû calmer Dominique car depuis, je n’avais pas eu connaissance d’incident. »
Fernand Chust recevait régulièrement Marie-Claude « pour s’occuper de ses papiers ou prendre un café, une petite bière », ce qui lui valait d’être insulté par le concubin : « Il me disait : ’’T’as pas intérêt à la toucher !’’ »
« Mercredi après-midi, elle est passée chez moi. Elle avait un œil au beurre noir. Il avait encore dû lui taper dessus mais j’ai préféré ne rien dire. »
Marie-Claude repartie, Joël Dubost est arrivé « pour regarder le Tour de France ». « Je lui ai montré les lettres d’insultes que m’envoyait Dominique. Par la fenêtre, il a vu Stéphane. Il l’a appelé pour qu’il vienne voir les lettres. On a discuté cinq minutes puis Stéphane a dit : « Puisqu’il a fait ça, je vais lui casser la gueule ! ». Je n’ai pas voulu être mêlé à cette histoire. Je leur ai demandé de partir et de me laisser tranquille. J’ai fermé le verrou. Après, ce qui s’est passé, je ne sais pas. Le lendemain matin, Jojo est passé boire un coup chez moi. Je l’ai trouvé nerveux, mais il ne m’a rien dit. J’ai appris l’histoire à 18 heures quand j’ai été convoqué par la police. »
Jojo venait d’être arrêté une heure plus tôt. Le lourd secret de la veille qui le rendait nerveux n’en était plus un pour les policiers.
F.C.
![]() C’est dans un appartement de cet immeuble du quartier Croix Rouge que s’est déroulé le drame. Christian Lantenois
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Dans la nuit de mercredi à jeudi, un homme a été battu à mort, au cours d’une beuverie dans un appartement du quartier Croix-Rouge à Reims (Marne).
Les trois participants à la soirée sont actuellement présentés à la justice.
Monument du tennis marnais, le tournoi du TC Dormans livrera cet après-midi le palmarès de sa 39e édition ! En légère progression (96 inscrits) et limitée à 3/6, l’épreuve dormaniste toujours « chapeautée » par l’incontournable André Wacquez présente un tableau masculin de qualité.
Bien sûr, en tant que tête de série n° 1 et surtout tenant du titre, Vincent Betbeze (3/6, TC Reims) sera logiquement favori. Mais les trois 4/6 Stefan Bourlet (Cormontreuil), Thomas Dupré (Stade Marseillais) et surtout le local Mael Mercier-Huat entendent bien bousculer la hiérarchie sur le béton poreux de la rue du chemin du Gault.
En + 35 ans, l’ancien sociétaire du TC Dormans Patrice Vadin (15/2, URT) est de retour sur ses terres avec l’ambition de s’imposer. Il aura néanmoins fort à faire avec Jean-Christophe Cuinet .(15 /2, Châ-teau Thierry).
Enfin, chez les dames, Claire Duter (4/6, Sedan) devrait triompher devant la Toulousaine Aurélie Deltour (5/6, Fenouillet) ou la Varoise Mathilde Faucheux (5/6, La Garde).
13 h 30 : finale + 35 ans ; 14 h 30 : finale dames ; 16 heures : finale messieurs.
Ouvert jusqu’à 15/2, le tournoi de l’ASL Aÿ est devenu, au fil des ans, un incontournable du 14 juillet pour les 3e séries.
Ainsi, pour cette 11e édition, Bruno Noël et son équipe ont encore connu une hausse des inscriptions affichant un total de 147 !
Le tableau masculin est particulièrement dense et homogène avec sept 15/2 et une dizaine de 15/3. Pas facile d’émettre le moindre pronostic dans ces conditions.
Même si les 15/2 Julien Foucher (Chouilly), récent vainqueur à Cuis ou le « prof » de la Nautique Epernay Yassine Amier semblent armés pour aller au bout.
En + 35 ans, le tenant du titre François Schopphoven (15/2, Aÿ) sera favori contre son camarade de club Bertrand Loth (15/3, Ay).
Enfin, la Cumériote Catherine Decure (30) a, comme à Oiry, brillé dans le tableau féminin en éliminant notamment Lisa-Marie Habert (15/2, Géo-André) et Sylvie Jolly (15/3, Nautique Epernay) !
Au stade ultime, la pongiste de l’ASC Châlons affrontera la solide Sophie Coroyer (15/3, Géo-André) qui, en demie, a sorti la favorite Céline Japin (15/2, ASPTT Epernay).
9 heures : demi-finales messieurs ;
14 heures : finales dames et + 35 ans ;
15 h 15 : finale messieurs.
REIMS (Marne). De 23 h 30 à 7 heures du matin, pas moins d’une quinzaine d’incendies ont entaché la nuit du 13 au 14 juillet dans l’agglomération rémoise. La série a commencé avec plusieurs feux de poubelles allumés au quartier Chalet-Solférino : deux conteneurs ont été incendiés à 23 h 30 rue Prieur-de-la-Marne, deux autres dix minutes plus tard rue du Bel-Air et rue du Chalet. À 23 h 45, c’est une voiture qui a flambé rue de l’Atteignant (une Peugeot 307 a déjà brûlé dans cette même rue, mercredi à 2 h 40).
Vers minuit, les pompiers ont été sollicités cours Langlet, au centre-ville, pour éteindre un feu de poubelle.
À 0 h 55, direction l’allée des Picards où un matelas et un sommier ont été incendiés dans un appartement inoccupé, au n° 4.
Quatre feux de voitures ont été déplorés en seconde partie de nuit : la première a brûlé à 1 h 45 rue Raoul-Dufy, les deux suivantes à 3 h 15 allée du Tyrol, la dernière à 4 h 30 rue Périn, près de l’église Saint-Thomas. Tous ces incendies, pour être d’origine indéterminée, n’en demeurent pas moins douteux.
À 2 heures, un panneau publicitaire a pris feu rue Passe-Demoiselles. Trois poubelles ont connu le même sort à 3 h 30 rue du Docteur-Lucien-Bettinger.
Les pompiers ont également été appelés pour un feu de friteuse rue Ponsardin à 6 h 50, avant de finir leur nuit de garde avec un début d’incendie sur une voiture boulevard Foch à 7 h 45 (il pourrait être accidentel). En fin de journée à 17 heures, ils sont retournés rue de Solférino pour éteindre un feu de détritus dans les communs d’un immeuble, au 2e étage.
La nuit fut plus calme dans l’arrondissement. Vers 4 h 30, un ou plusieurs individus ont tenté de voler une Citroën Xsara rue de l’Abbé-Arsène-Colas à Cormicy. N’y parvenant pas, ils ont pris la fuite après l’avoir mise à feu. Les flammes se sont propagées à une Seat Leon.
Outre les incendies, les festivités du 14 Juillet ont été gâchées ici et là par quelques bagarres entre noctambules, mais sans conséquence grave. Vers 7 heures, deux hommes d’une trentaine d’années ont dû être conduits à l’hôpital après avoir été agressés place du Théâtre. On signalait quelques autres personnes en garde à vue au commissariat central pour des violences.
![]() Géo-André Reims était représenté par Elvire Prault (3e à droite) et Gauthier Henry.
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C’était prévisible : dans un tournoi qui se jouait à 15/2 et même à 15/1, la Champagne n’est pas parvenue - chez les filles comme chez les garçons - à passer le cap des poules, le week-end dernier à Blois, lors des Interligues 11 ans.
« En « poids » d’équipe, nous étions avant-derniers. Le niveau de la région n’est pas exceptionnel cette année », résume le CTD ardennais, Jean-Charles Dubois, qui coachait les filles, revenues avec le seul succès de la délégation.
Lors de la 3e et dernière journée, Sarah Salles a profité du forfait sur blessure de Laura Murgui Alzuria (Yvelines) pour sauver « l’honneur ».
Elvire Prault est, elle, passée très près d’un 3e set dans son match inaugural contre la 15/3 Catherine Roche (La Réunion). Alors qu’elle menait 5-4, la Rémoise de Géo-André n’a pu conclure pour s’incliner 5-7.
Chez les garçons, dirigés par le CTD marnais Olivier David, dans des rencontres entre 15/4, Gauthier Henry et Bastien Villenet sont allés dans la 3e manche, respectivement contre Axel Demeyer (Flandres) 1-7, 7-6, 1-6 et Antoine Garcia (Alsace) 3-6, 6-1, 2-6.
Hugo Maire (30) a lui aussi fait de la résistance ne s’inclinant qu’en deux sets disputés face au Normand Hugo Bouchard (15/4) : 6-7, 4-6.
FILLES : Ilona Lopes (15/5, Romilly), Elvire Prault (30, Géo-André Reims), Sara Salles (30/1, Vitry-le-François).
1. Alsace ; 2. La Réunion, 3.Yvelines ; 4. Champagne.
GARÇONS : Gauthier Henry (15/4, Géo-André), Bastien Villenet (15/4, Taissy), Hugo Maire (30, Nogent).
1. Flandes ; 2. Alsace ; 3. Normandie ; 4. Champagne. Les deux meilleures ligues étaient qualifiées pour les 8e de finale.
Les conseils de quartier sont-ils utiles ? Pour l’opposition, ils s’essoufflent et les habitants n’ont pas de réponse à leurs questions. Pour la majorité, ça marche.
CHACUN avec leurs mots, mais avec une belle constance, des élus de l’opposition municipale sont intervenus lundi pour dire tout le mal qu’ils pensaient des conseils de quartier version Nouveau Reims.
À ce petit jeu du chamboule tout c’est Benjamin Develey qui s’est montré le plus accrocheur. « Pour les nouvelles lignes de bus et les arrêts, il aurait fallu lancer la concertation bien plus tôt. Les ratés sont évidents […]
Pour le quartier Zola et les travaux de voirie, il n’y a pas eu de calendrier […] J’ai aussi l’impression que l’ordre du jour des conseils est construit à partir de l’intérêt politique de la majorité […] Je constate que la défausse tient lieu de concertation quand on nous dit qu’en ce qui concerne les arrêts de bus il n’y a que 25 zones à problème sur 600.
De toute façon, à vous entendre, c’est toujours la faute à l’État, à l’exploitant ou à l’ancienne majorité, jamais de la vôtre […] Enfin quant à votre démarche participative, on a de l’info avec des supports coûteux et clinquants. Mais il ne suffit pas d’informer pour avoir une démarche participative avec un effet d’annonce qui devient une annonce sans effet… »
Éric Quénard, premier adjoint a répondu que la question des arrêts de bus était complexe. « Ce n’est pas pour minorer, mais 25 problèmes d’arrêts de bus sur 760, ce n’est pas beaucoup et on attend des réponses sur les sites qui posent problème.
Vous dénoncez beaucoup mais vous faites peu de propositions. De plus par exemple, personne ne veut de piste cyclable devant chez lui. Sur les questions de voirie on travaille sur un schéma général car 30 % de la voirie est dégradée. On privilégie donc les voies les plus dégradées. »
Quelques minutes auparavant, c’est Mme Michel, adjointe, qui avait répondu à Xavier Albertini énonçant les nombreux dysfonctionnements du conseil de quartier centre, avec de moins en moins de conseiller et des questions d’habitants sur les nuisances du tram qui restent malheureusement sans réponse.
« Vous savez bien que les conseils de quartier n’étaient pas portés par l’ancienne municipalité […] Ne soyez pas aussi radical et caricatural. » Et de témoigner sur le travail du conseil de quartier Europe-Chemin Vert-Clémenceau « où les gens ne sont pas démotivés, mais sont des forces de proposition.
Auparavant il y avait par quartier trois réunions à huis clos et une grand-messe, nous avons mis en place une dynamique de démarche participative. »
De son côté Catherine Vautrin a même fait état d’un courrier écrit le 18 juin par le conseiller général socialiste Stéphane Rummel à Éric Quénard, dans lequel l’élu regrette l’absence de concertation sur les arrêts de bus et les dessertes dans le quartier Zola. « Le conseil de quartier s’est réuni dernièrement sans aborder la question des pistes cyclables qui vont être matérialisées rue Landouzy, Zola […] Unanimement les riverains préfèrent l’ancien réseau, je partage leur point de vue. »
Pour clore la discussion, la maire Adeline Hazan a convenu que « si les conseils de quartier n’étaient pas le paradis, ça marchait mieux que sous l’ancienne municipalité. D’ailleurs », a-t-elle rappelé : « l’ancien maire lui-même (Jean-Louis Schneiter NDLR) disait qu’il n’y croyait pas quand il a dû les mettre en place, obligé par la loi. »
Alain MOYAT
310 enfants ont participé à la journée kids Fitdays organisée au parc Léo-Lagrange.
Quatre enfants de Reims accompagnés de leurs frères et sœurs ont été sélectionnés par tirage au sort pour participer à une demi-finale qui se déroulera le dimanche 24 juillet. Il s’agit de Maxime esseron, Allan, Elizeo, Ophélio et Isario Gustin, Irina et Cassandra Mtaika, Emile et Alexis Pereira et Inès Safi.
C’est Paul Etienne qui a gagné le VTT.
Numéro 7402 du 11 au 17 juillet 2011.
EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
REDRESSEMENT JUDICIAIRE
Par jugement en date du 05/07/2011, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de liquidation judiciaire à l’égard de : Société MUSIC STORE DIFFUSION, 6 allée Edgar Degas - 51100 REIMS. N° Registre du Commerce : (B 495 380 008). Activité : Vente de matériels audiovisuels, sono, éclairage, etc…
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REIMS (Marne) Le festival « Un été dans la ville » a trouvé son rythme de croisière. Voici les différents rendez-vous proposés cette semaine.
BIEN commencé sous le soleil, le Festival « Un été dans la ville » initiée par la Ville avec de nombreux partenaires entame sa deuxième semaine avec une semaine dans le quartier Pommery sous le chapiteau de l’association Trac, les festivités de la fête nationale, des animations dans le cadre de 800 ans de la cathédrale et du cinéma en plein air dans le quartier de l’Europe (lire par ailleurs).
• Homo urbanus sous chapiteau
En partenariat avec Reims habitat et en lien avec la Maison de quartier Europe, l’association Trac (Toutes recherches artistiques et de créations) propose une semaine d’ateliers, de spectacles dans le quartier Pommery (rue Paul-Fort), avec en point d’orgue le 14 juillet, sous chapiteau, la présentation de travail des stages préados le vendredi et le spectacle de « Court Cirk Cuit production » samedi soir. Cette animation proposée aussi dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale s’inscrit dans un projet baptisé d’un nom un peu pompeux : « Homo urbanus ». Pour faire simple, on peut dire que face aux différentes et nouvelles nombreuses sollicitations (nouvelles technologies de l’information, e-commerce, cyber éducation, loisirs en ligne, etc.) qui génère une urbanité choisie, sélective, discriminante qui émiettent le corps social et nous enfonce dans la civilisation industrio urbaine, les artisans du cirque de Trac prônent une cyberdémocratie de proximité. De vraies rencontres avec de vrais gens dans les quartiers pour échanger et créer.
Ces mardi 12 et mercredi 13 juillet de 10 heures à midi et de 14 h 30 à 16 h 30, stage de cirque à destination des jeunes du quartier. De 17 h 15 à 19 heures, chapiteau ouvert à tous pour des ateliers découverte du cirque. Jeudi 14 juillet, après-midi goûter dansant avec les familles du quartier, atelier découverte des arts du cirque pour tous, stands forains des « Six faux nez ». Vendredi 15 juillet de 10 heures à midi et de 14 30 à 16 h 30, stage cirque à destination des jeunes. A 19 heures, présentation du stage, restitution du travail des enfants. Samedi 16 juillet à 20 h 15, spectacle à tendance Groucho Marx : « Court cirk cuit production ». Cocktail de clôture ensuite.
• Fête nationale
Retour de la fête nationale place de la République ce mercredi 13 juillet à partir de 21 h 30 avec le spectacle Fiesta Gypsy et à 23 heures, un feu d’artifice. De 22 heures à 2 heures et le jeudi 14 juillet de 15 h 30 à 19 heures, bal populaire place d’Erlon.
• Ateliers culturels
De nombreux ateliers encore cette semaine pour les jeunes inscrits à Reims vital ado.
• Ludosports
Opération ludosports pour les 4-11 avec de nombreuses activités sportives et éveil dans les quartiers.
Tél. 0.800.506.956.
• Un été à la piscine
Jusqu’au 29 août des activités sont prévues pour les enfants dans les piscines Orgeval, Château d’Eau et Croix-Rouge ainsi qu’une opération « savoir nager » à la Piscine Louvois avec le club Reims natation 89.
Inscriptions au Tél. 03.26.88.53.53.
Pour un été à la piscine Orgeval, Tél. 03.26.77.49.60.
Pour la piscine Château d’eau Tél. 03.26.86.18.36.
Pour la piscine des Châtillons, Tél.03.26.77.65.20.
• Un été s’affiche à Croix-Rouge
Chaque après-midi du lundi au samedi, le site de l’hippodrome est ouvert gratuitement au public avec diverses activités culturelles et sportives. Du 11 au 15 juillet, activité BMX avec bike energy.
• 800 ans de la cathédrale
Animation autour de la cage à écureuil jeudi, vendredi et samedi de 14 à 19 heures.
Spectacle sur la cathédrale : « Rêves de couleurs » du mardi au dimanche à 23 heures (spectacle de 25’diffusé deux fois de suite).
A.M.
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CORMONTREUIL (MARNE) Serré chez les filles, beaucoup plus linéaire chez les garçons, le tournoi du CTC a en tout cas délivré de beaux vainqueurs.
AUTREFOIS étape du feu circuit de Champagne, le tournoi d’été du Cormontreuil TC, aujourd’hui limité à 4/6, a connu un millésime 2011 de qualité.
Heyd a « crampé »
Ainsi, chez les messieurs, la victoire est logiquement revenue à Julien Evrard (5/6, URT). Opposé au stade ultime à l’une des têtes de série à 4/6, le Breton David Dubois (Brocéliande), le gaucher rémois s’est appuyé sur son puissant service pour dominer les débats (6-3, 6-3).
En + 35 ans, Nicolas Sarre (15/2, URT) a créé une petite surprise en battant en finale le favori Pierre Goujon (15/1, Cormontreuil) sur le score de 6-4, 6-1. « Plus je vieillis, plus je m’améliore », constatait, ravi, l’ex-footeux du Stade de Reims.
Du côté des dames, la hiérarchie a été respectée avec le succès de l’unique 4/6 Audrey Sarrazyn (TC Reims). Reste qu’en finale, la pensionnaire de la rue Lagrive a éprouvé les pires difficultés contre l’expérimentée Catherine Heyd (15, Géo-André). Certes, elle empochait la manche initiale (7-5) mais son adversaire, une ancienne 3/6, rétablissait l’équilibre sur le même score avant de mener 5-1 et de… « cramper ».
« Je ne pouvais plus me déplacer. J’ai perdu le match physiquement d’autant que j’avais déjà joué trois heures le matin. Et face à Audrey qui possède une très bonne vitesse de déplacement, il n’y avait plus rien à faire », expliquait Catherine Heyd.
Résultat, la licenciée du TCR alignait les jeux pour remporter la « belle » 7-5.
MESSIEURS
Quarts de finale : Dubois (4/6, Brocéliande) bat Charai (15, Guignicourt) 6-1, 3-0 abandon ; Cailleux (15, TC Reims) bat Bourlet (4/6, Cormontreuil) 6-1, 6-1 ; Evrard (5/6, URT) bat Ledan (15/1, Cormontreuil) par WO ; Lalouette (4/6, Cormontreuil)) bat Guillemard (15, Cormontreuil) 1-6, 6-4, 7-5.
Demi-finales : Dubois bat Cailleux 2-6, 6-2, 6-2 ; Evrard bat Lalouette 6-2, 7-6.
Finale : Evrard bat Dubois 6-3, 6-3.
+ 35 ans
demi-finales : Sarre (15/2, URT) bat Collot (15/2, ASCA Châlons) 6-4, 6-1 ; Goujon (15/1, Cormontreuil) bat Villeger (15/3, TC Reims) 6-4, 6-1.
Finale : Sarre bat Goujon 6-4, 6-1.
DAMES
Quarts de finale : Catherine Heyd (15, Géo-André) bat Clémence Krug (5/6, Reims Europe Club) 6-4, 6-4 ; Mathilde Faucheux (5/6, TC La Garde) bat Aurélie Deltour (5/6, Fenouillet) 6-1, 4-6, 6-3 ; Maéva Spooner (5/6, Géo-André) bat Hortense Hamel (15/2, Sedan) 6-4, 6-0 ; Audrey Sarrazyn (4/6, TC Reims) bat Pauline Thiery (15/1, Saint Memmie) 6-1, 6-2.
Demi-finales : Heyd bat Faucheux 3-6, 7-6, 6-4 ; Sarrazyn bat Spooner 6-2, 7-5.
Finale : Sarrazyn bat Heyd 7-5, 5-7, 7-5.
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Achevant la trilogie des tournois ardennais du début d’été, l’épreuve de Sedan, qui a attiré 130 participants, s’est conclue dimanche après-midi par le succès de Zoé Hamel (2/6, Sedan).
Tête de série n° 1, l’étudiante en Caroline du Nord (Etats-Unis) n’a cédé que six jeux pour s’imposer à domicile. Après avoir dominé son émotion pour éliminer sa sœur Hortense Hamel (15/2, Sedan) en demi-finale, elle a disposé de sa coéquipière Claire Duter (4/6, Sedan), qui avait préalablement perfé face à Emilie Gaillot (3/6, Guignicourt), dans une finale rapide.
« Après un premier set accroché, Zoé s’est relâchée et a mis un coup au moral à son adversaire, explique Julien Négrier. Mais Claire se rapproche progressivement du meilleur niveau. »
Favori annoncé du tableau masculin, Gabriel Andruejol (0, Europe Reims) n’a parallèlement pas failli à sa réputation. La compétition aurait néanmoins mérité davantage de fair-play.
Après l’abandon équivoque de Quentin Munier (1/6, Géo-André Reims), à un jeu d’être battu en quart de finale par Adrien Dupuis, c’est Nicolas Chedot (1/6, Lanester) qui a affiché la même attitude désinvolte en finale. « Il s’est enervé, car il n’était pas d’accord sur une décision arbitrale, avoue le juge-arbitre. Mais pourquoi arrêter à un jeu de la fin alors qu’on n’est pas blessé ? »
D’autant plus dommage que le Nordiste avait laissé une belle impression en écartant Alexandre Gajanovic (1/6, Europe Reims) en demi-finale…
C.G.
DAMES.
Quart de finale : Claire Duter (4/6, Sedan) bat Emelyne Barré (15/2, ASPTT Charleville-Mézières) 6-1, 6-0.
Demi-finales : Claire Duter bat Emilie Gaillot (3/6, Guignicourt) 6-1, 6-4 ; Zoé Hamel (2/6, Sedan) bat Hortense Hamel (15/2, Sedan) 6-3, 6-0.
Finale : Zoé Hamel bat Claire Duter 6-3, 6-0.
MESSIEURS.
Quarts de finale : Dupuis (4/6, La Macérienne) bat Munier (1/6, Géo-André Reims) 6-1, 5-2 abandon ; Chedot (1/6, Lanester) bat Pointel (15/1, La Macérienne) 6-0, 6-2.
Demi-finales : Andruejol (0, Europe Reims) bat Dupuis 6-4, 6-4 ; Chedot bat Gajanovic (1/6, Europe Reims) 6-4, 4-6, 6-0.
Finale : Andruejol bat Chedot 6-4, 5-1 abandon.
Finale + 35 ans : Labbé (15/4, Sedan) bat Depaquit (15/2, Guignicourt) 6-1, 4-6, 6-2.
![]() Le Rémois de l’Europe a dû composer avec la mauvaise humeur du Morbihannais Chedot.
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Achevant la trilogie des tournois ardennais du début d’été, l’épreuve de Sedan, qui a attiré 130 participants, s’est achevée par le succès du favori annoncé, Gabriel Andruejol (0). L’Européen de Reims n’a pas failli à sa réputation. La compétition aurait néanmoins mérité davantage de fair-play.
En finale, Nicolas Chedot (1/6, Lanester) a affiché une attitude désinvolte. « Il s’est énervé, car il n’était pas d’accord sur une décision arbitrale, avoue le juge-arbitre. Mais pourquoi arrêter à un jeu de la fin alors qu’on n’est pas blessé ? »
D’autant plus dommage que le Nordiste avait laissé une belle impression en écartant Alexandre Gajanovic (1/6, Europe Reims) en demi-finale…
MESSIEURS
Quarts de finale : Dupuis (4/6, La Macérienne) bat Munier (1/6, Géo-André Reims) 6-1, 5-2 abandon ; Chedot (1/6, Lanester) bat Pointel (15/1, La Macérienne) 6-0, 6-2.
Demi-finales : Andruejol (0, Europe Reims) bat Dupuis 6-4, 6-4 ; Chedot bat Gajanovic (1/6, Europe Reims) 6-4, 4-6, 6-0.
Finale : Andruejol bat Chedot 6-4, 5-1 abandon.
Finale + 35 ans : Labbé (15/4, Sedan) bat Depaquit (15/2, Guignicourt) 6-1, 4-6, 6-2.
DAMES
Quart de finale : Claire Duter (4/6, Sedan) bat Emelyne Barré (15/2, ASPTT Charleville-Mézières) 6-1, 6-0.
Demi-finales : Claire Duter bat Emilie Gaillot (3/6, Guignicourt) 6-1, 6-4 ; Zoé Hamel (2/6, Sedan) bat Hortense Hamel (15/2, Sedan) 6-3, 6-0.
Finale : Zoé Hamel bat Claire Duter 6-3, 6-0.
Il n’a même pas fait attention à leur présence tellement il semblait saoul… Dimanche vers 23 heures, un automobiliste qui alternait les zigs et les zags allée des Tourangeaux à Reims a failli percuter un véhicule occupé par des policiers.
La patrouille n’a évité la collision qu’au prix d’un coup de volant. Elle a voulu arrêter le chauffard mais celui-ci a continué sa route en direction de la rue François-Arago.
Multipliant les embardées, il s’est engouffré rue Galilée puis rue Joliot-Curie avant d’arriver rue du Dauphiné où il a quitté la route pour s’écraser contre le muret d’un pavillon. Un portail et un panneau ont été dégradés du même coup. Remis de ses émotions, l’individu est sorti de la voiture par la vitre avant droite. Il s’est écroulé sur la chaussée, s’est relevé et a pris la fuite à pied mais pas assez vite pour semer les policiers. Il a aggravé son cas par une rébellion, à tel point que les agents ont dû utiliser leur bombe lacrymogène pour le maîtriser. L’homme n’a pu être placé en garde à vue. En raison de son état, il a été conduit au CHU de Reims sous bonne escorte, dans l’attente d’une audition ultérieure.
![]() La maire de Reims, le député Robinet et le sous-préfet Bernard ont accompagné la secrétaire d’État pendant sa visite.
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![]() Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’État auprès du ministre, est venue écouter les sinistrés de la résidence Maurice-Utrillo.
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REIMS (Marne) Hier après-midi, Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’État, est venue sur les lieux du drame pour soutenir les victimes.
DANS le hall de la résidence Maurice Utrillo, quelques pensionnaires qui n’ont pas dû être relogés discutent bien évidemment du drame qui s’est déroulé samedi matin.
Une retraitée de 71 ans, mère de trois enfants est morte dans l’incendie de son appartement. Et c’est très logiquement que la secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé est venue écouter et soutenir les résidants. La maire de Reims, le député Robinet et le sous-préfet Bernard se sont joints à la visite.
« Madame la ministre ce que je tenais à dire, c’est que tout le monde a eu une attitude formidable durant et après l’incendie. Les pompiers sont arrivés très vite, mais il faut aussi souligner le travail formidable de tous les responsables de la résidence, de la directrice et de l’agent d’entretien. Eux aussi ont grandement contribué à l’évacuation et donc au sauvetage de nombreux retraités habitant dans l’immeuble » explique Jacques Frey, président du conseil de la vie sociale, qui habite depuis 8 ans dans la résidence Utrillo.
Après avoir visité la partie de l’immeuble la plus touchée par l’incendie, la secrétaire d’État est allée visiter la quarantaine de personnes évacuée en urgence et qui n’ont pu retrouver leurs logements. En effet, sur 64 résidants, 45 avaient dû être relogés. Certains sont revenus dans leur famille, d’autres ont été dirigés vers d’autres foyers gérés par l’Arfo. D’autres enfin, encore en capacité de se déplacer seuls, ont retrouvé leur ancien logement.
« Bien sûr, tout le monde a eu très peur. Mais ce qu’il faut se dire, c’est que l’incendie aurait pu faire beaucoup plus de victimes. Nous aurions pu mourir sans la rapidité d’intervention des équipes du foyer » reprend une femme, encore très choquée par l’événement qui a coûté la vie à l’une de ses voisines.
Thomas DUPRAT
Les premiers éléments recueillis sur place commencent à éclaircir les circonstances du départ de l’incendie. En effet, c’est bien dans cet appartement du 6e étage de la résidence que le feu a pris. et où le corps de Mme Couturier a été retrouvé sans vie, près de la fenêtre.
Selon les relevés effectués, le sinistre aurait démarré au niveau des plaques de cuisson de l’appartement. Des plaques chauffantes qui sont d’ordinaire protégées par des cloches de plastique. D’après l’une des hypothèses suivies, Mme Couturier aurait mis une des plaques à chauffer en omettant d’enlever la protection en plastique au préalable. Le plastique aurait bien évidemment chauffé jusqu’à ce qu’une flammèche ne vienne toucher un torchon. De là, le feu se serait propagé à une vitesse folle. C’est d’ailleurs ce qu’ont précisé l’ensemble des témoins.
Le corps de la pauvre retraitée a été retrouvé près de la fenêtre, elle venait de déclencher le bip mis à la disposition de tous les occupants de l’immeuble en cas d’urgence.
Elle est morte d’asphyxie avant que son corps ne subisse les outrages du feu. Par ailleurs, il n’y a pas eu de défaillance du système d’alarme. Il s’est déclenché très rapidement.
Th. D
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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![]() Le caporal-chef Ludovic Thilmany, pompier à la caserne de Witry, habite à proximité du lieu du drame. C’est lui qui a, le premier, donné l’alerte.
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REIMS (Marne). Hier matin, un feu a ravagé plusieurs logements d’une résidence de l’Arfo. Bloquée dans son appartement, une septuagénaire est morte. Une autre dame âgée est gravement intoxiquée.
UN panache de fumée obstrue totalement la place Marcel-Utrillo. On ne voyait pas grand-chose hier matin, peu avant 8 heures. Mis à part les flammes qui léchaient les sixième et septième étages d’un immeuble abritant une quarantaine de résidents d’un des foyers de l’Arfo de la cité des Sacres, l’association rémoise de foyers logements pour retraités.
C’est donc au sixième niveau de cet immeuble que le sinistre a démarré. Le bilan est très lourd. Une retraitée de 71 ans est décédée carbonisée, une de ses voisines a été gravement intoxiquée par les fumées qui se dégageaient de l’épicentre du sinistre. Elle était toujours hospitalisée hier soir, mais ses jours n’étaient pas en danger. « Le feu a pris en dix minutes, pas plus, tout est allé très vite. Je suis sorti lorsque j’ai vu de la fumée. Quelques secondes plus tard, les flammes ont surgi. L’appartement s’est embrasé comme une allumette. Nous avons prévenu les pompiers mais il était déjà trop tard pour la pauvre occupante de l’appartement », commente un témoin et voisin de la scène.
Pourtant les pompiers sont très rapidement arrivés sur place. Les casernes Marchandeau de Reims ainsi que celle de Witry, Verzenay et Warmeriville ont dû travailler au plus vite pour éviter la propagation des flammes aux étages de cet immeuble de neuf niveaux. En revanche, dans l’appartement où le sinistre s’est déclaré, ils n’ont pu que constater le décès d’une des pensionnaires de l’Arfo, une septuagénaire « qui ne sortait pas beaucoup, mais qui était très polie avec tout le monde dans le quartier. C’est tout simplement dommage de voir des personnes de cet âge partir comme ça », reprend une voisine apeurée.
Après l’émotion suscitée par le spectaculaire incendie d’hier matin, les riverains se montraient très remontés quant à l’utilisation de cet immeuble pour héberger des personnes invalides et âgées. « Il fallait un drame pour faire bouger les choses. Espérons que cet incendie fera réfléchir. Voilà plusieurs mois que l’on craint un incident de ce genre. Les locaux ne sont pas adaptés, c’est trop vétuste, un point c’est tout. Les escaliers ne sont pas pratiques pour des personnes d’un âge certain. Par ailleurs, il arrive souvent que l’ascenseur de cette résidence tombe en rade. Il est grand temps que les choses changent dans le traitement des personnes âgées ».
Une fois le sinistre circonscrit, les pompiers ont achevé d’évacuer les derniers occupants de ce foyer. De gros travaux sont en prévision au niveau des sixième et septième étages de cette résidence. Deux appartements sont totalement partis en fumée.
Les causes de l’incendie restaient à déterminer. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, pas même celle d’un suicide.
Thomas DUPRAT
Il a fallu trouver une solution de prise en charge rapide des occupants de la résidence. Au total, l’incendie a nécessité l’évacuation d’une quarantaine de bénéficiaires du foyer. Et c’est avec une certaine difficulté que les pompiers ont pu mettre tout le monde hors de danger à proximité du sinistre. Descendre les étages à pied en soutenant des personnes qui ont des difficultés de mouvement n’est pas chose aisée. Emmitouflées dans des couvertures de survie, les personnes âgées, totalement perdues après l’événement, ont dû attendre de nombreuses minutes qu’une solution soit trouvée autour d’un hôpital de campagne improvisé.
L’adjoint Thierry Wippler s’est rendu dans le quartier Croix-Rouge pour faire un point de situation et annoncer des mesures de prise en charge exceptionnelles. « Il y a eu 45 évacuations sur 64 personnes qui habitaient dans ce foyer. Ce que nous pouvons assurer, c’est que toutes ces personnes âgées seront relogées dans les autres structures mises à disposition par l’Arfo dans la ville. La mairie a par ailleurs proposé 24 places d’urgence, au cas où. » La majeure partie des résidents a été rassemblée dans la salle Doyen, située à proximité
Le coût des travaux se chiffre déjà en dizaines de milliers d’euros. Mais c’est bien peu par rapport au décès de cette septuagénaire.
Th. D.
« Je sortais de mon immeuble pour aller prendre ma garde à la caserne. J’ai senti une odeur de brûlé, j’ai levé les yeux, j’ai vu de la fumée s’échapper d’une fenêtre du sixième étage. Le temps que je remonte chez moi donner l’alerte, la façade était complètement enflammée, tout s’est passé en quelques secondes. Avant les renforts, j’ai débuté l’évacuation de l’immeuble avant que de nombreux collègues prennent le relais. » Au total, le caporal-chef Thilmany a permis de limiter au maximum l’impact du sinistre en escortant une quinzaine de personnes à l’abri des flammes.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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![]() L’incendie s’est déclaré au sixième étage, dans des circonstances encore inconnues.
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REIMS (Marne). Un incendie s’est déclaré ce matin au sixième étage de la résidence Maurice Utrillo, à Reims.
Vers 8h, le feu avait pris dans le bâtiment occupé par une trentaine de personnes âgées.
Celui-ci a été évacué.
Une personne est décédée et une personne a été intoxiquée.
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(De notre correspondant Christian Caron)
Avec « L’été s’affiche à Croix-Rouge », du jeudi 7 au mercredi 27 juillet, sont ouverts gratuitement en juillet un espace de loisirs et une scène à deux pas de l’hippodrome, l’un des « poumons verts » de Reims.
Véritable vitrine des forces vives de Croix-Rouge, le site a accueilli également « le » rendez-vous musical du quartier : le concert du 8 juillet, sur le parking de l’hippodrome.
En première partie, c’est Caos Locos, un groupe originaire du quartier, qui a ouvert le bal, pour une consécration méritée sur ses terres d’origine. Les rappeurs locaux ont chauffé le public, avant la chanteuse Cheba Worda (raï traditionnel).
Vedette de la soirée, le chanteur algérien Cheb Bilal, star du raï, a rassemblé, quant à lui, une foule compacte estimée à plusieurs milliers de personnes : beaucoup de jeunes, mais aussi des familles entières. Ils venaient de partout, à pied, en voiture ou par pleins tramways et ils n’ont pas été déçus par le charisme et le professionnalisme de la vedette !
Ce concert, entièrement gratuit, est l’héritier des grands moments de l’ancien « Croix-Rouge s’affiche ». Ce succès est à porter au crédit des organisateurs, l’association 2 Mains, présidée par Jean-Louis Rumerio, grâce à la compétence et aux réseaux de son animateur Abdelali Errafii, sur financement de la Ville de Reims. La maire, pour la première fois, et tout son état-major ont pu se rendre compte de l’impact de tels concerts sur le quartier et même au-delà, puisqu’on a relevé sur les parkings des immatriculations des Ardennes, du Luxembourg et de Belgique !
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« Je pensais que le classement s’établissait sur deux garçons et une fille ». Ce quiproquo a fait rater à Loïc Janson la cérémonie protocolaire des championnats de France de longue distance (*) dimanche à Dijon, au lac de Kir : « C’est Sylvain Sudrie, le champion du monde, qui a reçu ma médaille ».
Avec le recul, le Rémois - 65e du scratch en 4 h 37’02 sur 700 participants - peut en sourire : s’il ne sera pas sur la photo, il figurera bien sur les tablettes comme le troisième homme (2) du Beauvais Triathlon, sacré par équipe.
Podium ou pas, le responsable de la section Sports-Etudes au lycée Arago aurait signé des deux mains en hiver, lorsqu’en pleine nuit, il crut être victime d’un infarctus : « J’ai fait de la tachycardie. En fait, j’ai souffert du syndrome de surentraînement ».
Trois mois de coupure et dix kilos de trop : la saison de Loïc Janson (37 ans) n’a réellement débuté que debut juin avec une 42e place au Triathlon des lacs, près de Troyes.
Dixième aux Vieilles-Forges le 19 juin, 5e au Der une semaine plus tard : la santé est revenue progressivement jusqu’aux France et ce titre par équipe, assorti d’une 20e place en catégories d’âge (« l’équivalent des Elites 2 en cyclisme ») et d’une 6e en 35-40 ans. Pas mal pour quelqu’un qui a commencé le « tri » « pour rigoler », après une belle carrière de cycliste, avec notamment des succès dans le très sélectif GP de Coucy-le-Château ou à Gernelle en 2001.
« En cyclisme, j’ai eu la chance de courir dans une grande équipe, l’UV Aube (NDLR : aux côtés notamment de Yauheni Hutarovich, Cédric Pineau et Marco Vermeij). J’ai la même aujourd’hui avec le Beauvais Triathlon », souligne le fils de Bernard.
Avec ce qui lui est arrivé cet hiver, l’enseignant (engagé dimanche prochain à Etaples et fin août à Fourmies) va enchaîner sur « une saison light » : « En septembre, je vais participer aux « tri » de Châlons puis d’Attichy et après, je couperai ». Pour être le plus compétitif possible aux France 2012 qui se dérouleront en mai à Calvi, un lieu qui inspire Loïc : « Je suis mariée à une Corse de Porto-Vecchio et je vais en vacances en Corse depuis l’âge de 7 ans ».
J.-P.P.
(1) 3 km de natation, 80 de vélo et 20 de course à pied. (2) Beauvais a placé sur le podium Sylvain Sudrie (1er) et Stéphane Poulat (3e).
Un coup de ciseaux dans le dos lors d’une rixe entre hommes le mois dernier a connu un prolongement inattendu ce week-end avec un coup de pince à épiler lors d’une rixe entre femmes.
Ça peut faire prêter à sourire mais la victime a eu la joue largement tailladée : douze jours d’incapacité totale de travail. Il faut dire que la pince à épiler était un modèle équipé d’une lame de rasoir longue de deux centimètres…
Le premier épisode se joue le 24 mai, place Jean-Fragonard à Reims. Vers 21 heures, une violente dispute éclate entre connaissances pour un motif qui ne serait pas étranger à une histoire de filles : l’homme qui reste sur le carreau, blessé d’un coup de ciseaux dans le dos en présence de sa femme, a pour ex-copine l’actuelle amie de l’agresseur.
Celui-ci est arrêté quelques jours plus tard avec un cousin accusé de complicité. Présentés le 27 mai en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, les deux cousins sont écroués dans l’attente de leur procès renvoyé au 21 juin.
Deuxième acte dimanche à 1 h 30 du matin. La copine de l’agresseur, Lola, 27 ans, rencontre par hasard la femme de l’agressé, Lousla, 26 ans, dans la discothèque de la rue Lesage. A partir de là, les versions divergent.
Lola affirme que Lousla lui a pris la tête et l’a cognée contre un mur, avant de sentir qu’on lui coupait le visage « au couteau ».
D’après Lousla, Lola l’a provoquée - « C’est la sal… qui a mis mon copain en taule ! » - avant de s’approcher, l’air menaçant. De crainte de se faire agresser, elle reconnaît l’avoir frappée de plusieurs coups de poing qui l’ont projetée sur une table.
Furieuse, Lola aurait alors cassé un verre pour revenir à la charge avec le tesson. C’est à ce moment-là que Lousla lui aurait planté le rasoir de sa pince à épiler dans le visage : entaille de cinq centimètres, de la pommette à la commissure des lèvres.
Elle avait également un redoutable couteau-scie à double lame, long de trente centimètres, mais Lousla affirme ne pas l’avoir utilisé. Les constatations médicales lui donnent raison car la lame crénelée du couteau-scie aurait déchiqueté la joue de la victime. Or, la blessure que présente celle-ci est une coupure plutôt nette compatible avec une lame de rasoir.
Le couteau et la pince à épiler sont tombés par terre lors de la bagarre. Le premier a été retrouvé, pas la seconde. En fuite à l’arrivée de la police, la jeune femme s’est présentée au commissariat quelques heures plus tard.
« Elle a été traumatisée par l’agression de son mari. C’est pour cette raison qu’elle avait ce couteau sur elle. Elle avait peur des représailles », explique son avocat, Me Antoine Flasaquier.
Lors de sa présentation lundi soir devant le juge des libertés et de la détention, le parquet a réclamé son incarcération en vue d’une comparution immédiate le lendemain mais le juge, après avoir écouté la défense, a préféré la remettre en liberté sous contrôle judiciaire.
La date du procès a été fixée au 27 juin, une semaine après celle des deux cousins. Deux audiences sous surveillance, vu les tensions entre les uns et les autres.
F.C.
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REIMS (Marne). En vue du concours des plus beaux jardins de l’association des jardins familiaux de Pays-de-France, rue Joliot-Curie, le jury chargé de la notation des parcelles est passé dimanche 3 juillet, sous la houlette de Michel Herbreteau, président.
Le jury était composé de professionnels et d’adhérents des jardins Croix-du-Sud, des Trois-Rivières, de la Société d’horticulture de Reims et agglomération, de l’association rémoise des jardins familiaux et des jardins du Cheminot, auxquels s’est joint le conseiller municipal Michel Guillaudeau.
Chacun a attribué une note pour le potager et une note pour le fleurissement.
On a remarqué avec intérêt que les jardiniers des dix-neuf nouvelles parcelles attribuées récemment avaient travaillé dur : la plupart d’entre elles pourront concourir avec les 49 anciennes.
Remarquable également, la parcelle « pédagogique » mise à disposition des enfants du quartier : les représentants de la Société d’horticulture de Reims ont apprécié le travail réalisé et la belle présentation du jardin des enfants.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
![]() Le Revinois Anthony Ladouce devra s’employer pour se hisser dans le dernier carré.
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Dans le prolongement des tournois de La Macérienne et de l’ASPTT Charleville-Mézières, la trilogie estivale ardennaise s’achèvera dimanche après-midi par les finales d’un tournoi de Sedan en progression, avec quelque 130 participants cette année.
Récente lauréate sur les courts de Saint-Laurent, Emelyne Barré (15/2, ASPTT Charleville-Mézières) sera cette fois confrontée à une concurrence beaucoup plus effrayante. La vice-championne des Ardennes 3e série fait en effet figure d’outsider, tout comme Hortense Hamel (15/2, Sedan) face à un trio habitué du quartier du Lac.
Qu’on ne s’y trompe pas, Emilie Gaillot (3/6, Europe Reims), longtemps conseillère en développement du comité départemental, n’a rien d’une d’intruse au milieu de Claire Duter (4/6, Sedan) et Zoé Hamel (2/6, Sedan).
Brillante étudiante en Caroline du Nord (Etats-Unis), cette dernière n’a cessé de manifester sa fidélité à son club de cœur depuis son retour pour les championnats régionaux interclubs par équipes. Elle sera difficile à déloger de son statut de tête de série n° 1.
A défaut de négatifs, le tableau masculin présente aussi une densité qui devrait empêcher le remake d’il y a trois semaines, lorsque Quentin Munier (1/6, Géo-André Reims) avait disposé d’Adrien Dupuis (4/6, La Macérienne) en finale à Belval.
Depuis, ce dernier s’est rattrapé en remportant le tournoi de l’ASPTT Charleville-Mézières aux dépens d’Anthony Ladouce (5/6, Revin), qui compose encore avec Cyrille Pointel (15/1, La Macérienne) et Simon Dehuz (15/1, Sedan) le clan des chercheurs d’or.
A moins d’exploits retentissants, le titre devrait par conséquent se disputer entre trois mercenaires, à savoir Nicolas Chedot (1/6, Lanester), Alexandre Gajanovic (1/6, Europe Reims) et Gabriel Andruejol (0, Europe Reims), quart de finaliste la semaine dernière à Géo-André.
C.G.
Lundi vers 17 h 15, un adolescent de 15 ans a arraché un téléphone portable des mains d’une fillette de 10 ans.
Les faits se sont produits allée des Bourguignons, dans le quartier Croix-Rouge à Reims.
L’éducateur de l’adolescent, prenant connaissance du vol, lui a demandé des explications et l’appareil a ainsi pu être restitué aux parents de la victime.
Confié aux policiers, le mineur a fait l’objet d’une convocation en justice.
Il avait besoin d’un téléphone
Un été dans la ville : Croix-Rouge attend Cheb Bilal
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Ce vendredi 8 juillet, plusieurs milliers d’amateurs de raï devraient se presser à l’hippodrome à l’occasion d’un grand concert réunissant trois groupes avec en tête d’affiche l’artiste de renommée internationale Cheb Bilal.
A l’initiative de la Ville de Reims et de ses partenaires, les associations 2 Mains et TRAC, et pour la première fois avec le soutien de La Cartonnerie, plusieurs milliers d’amateurs de musique raï sont attendus dans le plus grand quartier rémois, Croix-Rouge. En effet, ce vendredi 8 juillet, à partir de 20h30 à l’hippodrome, se tiendra l’un des temps forts de l’opération Un été dans la ville avec un grand concert gratuit. Caos Locos, groupe de rap originaire du quartier, l’un des plus anciens de la scène rémoise, aura l’honneur de débuter les festivités. Après 10 ans passés à parcourir les festivals de la région Champagne-Ardenne, le groupe travaille sur un premier album prévu pour la fin 2011.
Caos Locos proposera un rap aux sonorités très funk, privilégiant une représentation scénique associant danse hip hop, de vrais thèmes et des histoires de vie.
Ensuite, c’est la délicieuse Chebba Warda qui montera sur la scène. Issue de la scène algéroise, celle qui sillonne la France, proposera un raï traditionnel mais accompagné d’instruments actuels tels que guitare électrique, clavier, batterie, etc.
Enfin, pour clôturer cette grande soirée en beauté, place à Cheb Bilal. Cette star internationale du raï, qui a grandi à Oran, viendra partager avec le public une musique aux influences les plus diverses, à la fois traditionnelle et moderne. Célèbre pour ses textes réalistes, il séduit tous les publics, chantant en arabe ou en français le quotidien du peuple, ses souffrances et ses bonheurs.
J.D
Un concert à vivre vendredi 8 juillet, à partir de 20h à l’hippodrome. Entrée libre.
Des animations gratuites pour tous
L’hippodrome devient véritablement un pôle d’animation de Croix-Rouge à partir de cette date puisque du 7 au 27 juillet, les équipes de la Maison de quartier Croix-Rouge, les associations du secteur et la Ville de Reims se mobilisent pour la seconde édition de « L’été s’affiche à Croix-Rouge ». Ainsi, du lundi au samedi, de 15 h à 20 h, un programme d’activités gratuites est proposé pour enfants et adolescents autour d’espaces famille, détente, sport, jeux, expositions et scènes.
Rénovation urbaine : Croix-du-Sud poursuit sa mutation
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Amorcés en 2008, les travaux de renouvellement urbain se poursuivent dans le quartier Croix-du-Sud et ce, toujours dans le cadre du plan de l’Anru. D’ici le mois d’octobre prochain, 36 logements neufs (du T1 au T4) devraient ainsi être livrés à l’angle des rues Joliot Curie et Raoul Dufy. Deux immeubles classés logements Très Haute Performance Energétique (THPE) accueilleront les appartements.
Les résidents disposeront en plus de 62 places de parking, avec des garages au rez-de-chaussée et en sous-sol. Pour un meilleur accès, il est prévu la création d’une nouvelle voie de circulation, baptisée rue Marie Laurencin, qui reliera la rue Raoul Dufy à l’avenue Léon Blum. Celle-ci offrira par ailleurs 30 places de stationnement supplémentaires dans la zone. Quant au programme de réhabilitation des immeubles Degas-Rodin, là aussi les travaux progressent vite. 14 immeubles comprenant 451 logements ont déjà été réhabilités, soit la totalité du secteur. Cette première tranche s’inscrit dans un programme plus vaste de 840 logements à réhabiliter d’ici la fin de l’année 2011 (comprenant en plus le secteur Cézanne-Fragonard-Ingres, pour un coût total de 5,8 millions d’euros (dont 25% pris en charge par l’Anru). Enfin, les constructions neuves avenue Bonaparte sont en cours, faisant suite à la démolition des parkings aériens et souterrains. Un parking silo de 249 places sera créé, tout comme 55 logements neufs, eux-aussi labellisés THPE. Ces bâtiments résidentiels seront livrés début 2013, au contraire des nouveaux locaux commerciaux (entre cinq et dix cellules commerciales destinées en priorité au transfert du centre commercial Croix du Sud), qui sont eux promis pour la fin 2012.
Énergie renouvelable : Et la chaufferie se mit au bois
![]() Aux côtés de Raymond Joannesse, en charge des énergies renouvelables à la région, et de Thierry Lahaye, Adeline Hazan a posé la première pierre de la chaufferie bois.
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Parce que le développement des énergies propres est aujourd’hui l’une des priorités de nos métropoles, Reims disposera à partir d’octobre 2012 d’une chaufferie bois pour le quartier Croix Rouge et une partie de celui de Murigny.
Présente pour la pose de la première pierre mercredi dernier, Adeline Hazan, maire de Reims, a précisé que ce projet « s’inscrivait pleinement dans la politique globale de réduction des charges locatives, voulue par la municipalité. »
Construction pionnière dans la région, cette future chaufferie bois contribuera largement à diminuer le prix de l’énergie distribuée pour les habitants des deux quartiers. C’est l’adjonction de la chaufferie à l’Usine d’Incinération des Ordures Ménagères (UIOM), et la chaleur qui en sera produite qui permettra, à terme, de diminuer la facture de chauffage de 10%, et d’atteindre un seuil de 50% d’énergie renouvelable et récupérable (contre 36% actuellement). En outre, ce seuil induit le passage d’un taux de TVA de 19,6% à 5,5%. « Disposer d’une chaufferie au bois est un vrai plus pour la ville pour deux raisons principales : elle entraînera déjà une baisse sensible du coût de la chaleur tout en respectant davantage l’écologie, et elle amènera également la création de 15 à 20 emplois fixes » se réjouit Thierry Lahaye, directeur général de Soccram, la société délégataire de service en charge du chauffage urbain.
Composée de deux chaudières bois d’une puissance de 5 mégawatt chacune, le bâtiment fera baisser l’exploitation des énergies fossiles (charbon, fioul lourd), ce qui se traduira par 12 000 tonnes de CO2 rejetées en moins dans l’air chaque année. Pour la production de chaleur, 20 000 tonnes de bois devraient être utilisées par an (un potentiel de 400 000 tonnes est disponible, dont 150 000 pour la seule Montagne de Reims qui ne sont aujourd’hui pas utilisées). Sur les 7,8 millions d’euros estimés au stade de l’exécution, le projet bénéficie de subventions de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), de la Région et du FEDER (le Fonds Européen de Développement Régional) à hauteur de 53,4%.
Aymeric Henniaux
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310 enfants au Kids FitDays for UNICEF
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Dimanche 3 juillet, le village du Kids FitDays for UNICEF s’est installé au parc Léo Lagrange pour initier 310 enfants au triathlon et leur faire découvrir les différents ateliers pédagogiques et sportifs au travers des 10 droits de l’enfant. Et parce qu’un événement sportif implique une compétition, le Kids FitDays for UNICEF offre aux enfants l’occasion de décrocher le titre de « Petit triathlète de l’année » ! Ainsi, 4 enfants ont été sélectionnés par tirage au sort pour représenter Reims à une ½ finale qui se déroulera le dimanche 24 juillet.
Place(s) au Ciné… place Jean Moulin
13 projections sous les étoiles de 12 quartiers, de Croix Rouge à Orgeval en passant par Saint-Rémi et Trois Fontaines, pour découvrir ou (re)découvrir des grands classiques du cinéma : Frankenstein, Quasimodo, Casque d’Or, Jour de Fête, et aussi quelques courtsmétrages dont l’incontournable Partie de campagne de Jean Renoir. Prochain rendez-vous mardi 12 juillet, à partir de 19h30, place Jean Moulin au coeur du quartier Europe. Au programme : animations par le ukulélé club de Champagne, trampoline et groupe de Jazz Manouche. L’occasion aussi de découvrir Explora Cinéma, une table et des jeux pour apprendre le cinéma, son histoire et ses techniques. Et de 22h30 à minuit, projection de plusieurs courtsmétrages.
Rens. : www.lapelliculeensorcelee.org
Vacances - Piscine : Cet été, plongez !
![]() Pendant les vacances, les piscines rémoises proposent des activités pour les nageurs de tous âges.
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A Reims, on n’a peut-être pas de plage mais on a des idées.
Ainsi, pendant les vacances scolaires, cinq des six piscines municipales sont ouvertes, proposant un programme riche d’activités variées.
Cet été, la Régie des Équipements Municipaux Sportifs (REMS) a décidé de faire du neuf avec du vieux. « Le but est de faire en sorte que les nageurs qui viennent toute l’année retrouvent les mêmes activités pendant cette période estivale et qu’ils s’amusent », explique Pascal Vanscoor, responsable de la communication du REMS. Les piscines ne manquent pas à Reims : Louvois, Château d’eau, Nautilud, Orgeval ou encore les Thiolettes. Seul bémol, « Talleyrand, la sixième piscine située au centre de Reims sera fermée pour cause de travaux, elle rouvrira en septembre. » Pour mieux profiter du beau temps, certaines piscines se découvrent comme celles des Thiolettes, du Château d’eau ou encore de Louvois. Au Nautilud, on propose même un solarium.
Ainsi, du 5 juillet au 27 août, selon les piscines, les enfants pourront participer avec leurs parents à des séances de Baby Club le samedi matin, à la piscine des Thiolettes. Ils pourront aussi découvrir la natation à travers le jeu des séances d’Aquakids le samedi matin à la piscine Louvois. Pour les enfants encore, des cours de natation seront proposés dans les piscines du Nautilud, des Thiolettes, du Château d’eau et d’Orgeval. Nouveauté : les futures mamans profiteront des séances de relaxation et d’aquagym le samedi matin à la piscine des Thiolettes. Et pour les autres ? Des cours d’aquagym seront proposés au Nautilud, aux Thiolettes, au Château d’eau et à Orgeval. Pour les tarifs, comptez 5€la séance pour les Rémois et 6€ pour les non Rémois.
« L’une de nos plus importantes innovations, et ce que nous n’avons encore jamais proposé, ce sont les séances nocturnes », explique Pascal Vanscoor. Les nageurs qui le souhaitent pourront donc profiter des piscines du Château d’eau le mardi soir et des Thiolettes le jeudi soir entre 18h30 (ou 19h) et 21h45. « Cela fait plusieurs années que les nageurs demandaient à pouvoir accéder à la piscine en soirée et Chistine Michel, l’adjointe aux sports, a beaucoup insisté pour répondre à cette demande. » Il faut préciser que ces ouvertures en soirée s’accompagnent d’une fermeture en fin d’après midi, le temps de nettoyer les bassins pour les mettre à nouveau à disposition des nageurs. Fermeture prévue à 17h45 au Château d’eau et 18h30 au Thiolettes donc. Cette idée réjouit les clients. Depuis le 14 juin, la fréquentation des piscines est très dense et le taux d’inscription pour les activités d’été ne cesse d’augmenter, l’aquagym remportant d’ailleurs un franc succès.
Wessame Benahcene
Les horaires des piscines de Reims sont disponibles sur www.rems.fr
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REIMS (Marne). Lundi soir, lors de leur réunion, les élus ont aussi parlé de la création d’un conseil municipal jeunes et de la carte scolaire.
TOUT arrive à qui sait attendre. Dès décembre prochain, la maire Adeline Hazan l’a annoncé, la Ville de Reims, en concertation avec l’Education nationale, va mettre en place de façon expérimentale un conseil municipal d’enfants et de jeunes (CMEJ). Le projet sera conduit durant deux ans sur cinq écoles primaires (Gallieni, Jard, Maison-Blanche, Turenne, Blanche-Cavarrot) et cinq collèges (Clairmarais, Université, Colbert, Maryse-Bastié et Trois-Fontaines), « des établissements représentatifs la diversité des quartiers de la ville », précise la délibération. Ce conseil sera représentatif des autres enfants et adolescents et à titre consultatif, il pourra exprimer des avis sur les sujets qu’il voudra et ceux que pourraient lui proposer les instances municipales. Les membres du CMEJ pourront aussi - une fois validés par l’exécutif municipal - monter des projets ou des opérations avec l’appui des services de la mairie. « Il s’agit de développer l’autonomie et l’initiative des jeunes et de promouvoir le devenir citoyen, le vivre ensemble et l’ouverture aux autres sur le monde (intergénérationnel, mixité sociale et géographique) » ; autant de thèmes si cher à l’équipe du Nouveau Reims.
Si la délibération qui autorise la maire à signer un partenariat avec l’Education nationale a été votée à l’unanimité, Jocelyne Lhotel (opposition) s’est tout de même étonnée qu’il ait fallu trois années de réflexion pour accoucher d’une expérimentation de conseil.
« Tout ça pour ça. Mais quand sera donc lancé un vrai conseil jeunes ? » Et de s’interroger aussi sur l’état d’avancement du dossier de la Maison de la jeunesse promise dans le programme électoral du Nouveau Reims.
« Il nous a déjà fallu réformer les conseils de quartier qui ne marchaient pas », a répondu la maire. « Il nous a fallu deux ans et ensuite on s’occupe du conseil municipal enfants et jeunes. Si cela avait été aussi facile, l’ancienne équipe l’aurait fait. On a encore trois ans. Le conseil jeunes commencera en décembre prochain. » Point de réponse par contre sur la promesse d’une Maison de la jeunesse.
L’allusion au conseil de quartier a permis à Xavier Albertini (UMP) de se faire alors applaudir par le public nombreux venu se plaindre des nuisances du tram (notre édition d’hier).
« Vous vous gargarisez avec les conseils de quartier. Sur le conseil de quartier centre, plus ça va, moins ça va. Il y a de moins en moins de participation des conseillers de quartiers. Il n’y a pas de remontée d’infos pour résoudre les problèmes que vivent les habitants au quotidien. »
La maire s’est expliquée, mais la question de l’efficacité des conseils de quartiers allait encore plusieurs fois revenir au cours de la soirée avec une intervention très dure de Benjamin Develey (lire une prochaine édition).
Alain MOYAT
Les élus ont été invités à se prononcer sur la révision de la carte scolaire proposée pour Reims par l’Éducation nationale qui prévoit notamment six fermetures de classe (maternelle Jardelle, écoles élémentaires Dr-Roux, Jardelle, Gerbault, Jules-Ferry, La Neuvillette, Provençaux) et six ouvertures dont trois conditionnelles. Une fois encore, Gauche et Droite n’ont pas eu la même approche de la question. Si la majorité conduite par Adeline Hazan a, comme d’habitude, dit non à toute fermeture de classe, l’opposition, par la voix de Jean-Marie Beaupuy et Catherine Vautrin, a regretté cette position systématique de la majorité municipale qui ne tient pas toujours compte de la réalité du nombre moyen d’élèves par classe. « Il faut maîtriser la dépense publique », a osé dire dit Kim Anceaux-Duntze, soulevant une bronca des élus PC, PS, Verts et Divers gauche plus sensibles aux propos de leur collègue Pascale Martin (PCF), enseignante, qui a témoigné de la difficulté aujourd’hui pour les maîtresses de « porter un intérêt particulier à chacun des enfants » dans des classes à 28 élèves, qui ont aussi récupéré des élèves auparavant placés dans des établissements spécialisés.
Jacques Meyer, adjoint à l’éducation a convenu que « cette année, Reims s’en tirait bien », qu’« il ne fallait pas noircir le tableau mais que le nombre moyen d’élèves par classe avait tendance à augmenter ». « Il y a des ouvertures en maternelle et ça augure bien de l’avenir. »
De son côté Catherine Vautrin a salué la création d’une école pour sourds, d’autant plus intéressante qu’« au CHU, un important travail était mené pour détecter la surdité des enfants à la naissance. »
Enfin, la maire Adeline Hazan a dit que si la fermeture de la base aérienne 112 allait se traduire aussi par le départ de 800 d’enfants d’âge scolaire, les classes de la ville de Reims n’étaient que peu impactées par ces départs.
A.M.
![]() En haut de la rue de Vesle, les équipes de Mars reprennent les rigoles d’évacuation de l’eau.
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REIMS (Marne). Quand il n’y en a plus, il y en a encore, des travaux sur la ligne de tram. Voici le menu à venir pour l’été.
IL y a encore des travaux sur la ligne de tramway. Les équipes de Mars vont profiter de l’été pour reprendre les malfaçons et réparer ce qui a pu être dégradé par le passage de camions ou autres incidents.
Plusieurs mois d’exploitation auront servi à révéler quelques imperfections. Comme en haut de la rue de Vesle où les conducteurs ont notamment signalé un défaut lié aux rigoles d’évacuation de l’eau de pluie. Ces rigoles sont en train d’être reprises.
Dans les différents quartiers et durant tout l’été, les travaux se dérouleront selon le calendrier suivant :
Carrefour Vesle - Chanzy - Talleyrand
Juillet - août : reprise des bordures et du béton de la plate-forme avec mise en place d’un alternat pour les bus.
Avenue Bonaparte
Du 18 au 22 juillet : fermeture de l’avenue dans le sens Blum - Donatini. Une déviation sera mise en place.
Rue Bir-Hakeim
Du 1er au 12 août : pose de pavés en résine à l’entrée du boulevard Leclerc.
Rue Jean-Macé
Du 11 au 22 juillet : reprise des trottoirs devant l’école.
Avenue Charles-de-Gaulle
Du 18 au 29 juillet : mise à sens unique dans le sens pont de Vesle - rue Passe-Demoiselles.
Du 21 au 22 juillet : fermeture de l’avenue avec mise en place d’une déviation.
Rue Thiers Du 15 au 19 août : fermeture de la rue entre la rue de la Renfermerie et le boulevard Foch. Accès riverains et livraisons maintenus.
République - Laon
Il s’agira d’interventions en soirée.
En juillet : place de la République, avec la reprise de l’îlot central devant le monument aux morts.
A partir du 18 juillet : Pont de Laon entre la rue Villeminot-Huart et la place de la République avec une déviation mise en place par la rue Roosevelt et la rue de Courcelles.
C.F.
![]() La nouvelle chaufferie, qui entrera en fonctionnement en octobre 2012, devrait engloutir près de 20 000 tonnes de bois par an.
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REIMS (Marne). La première pierre a été posée hier. Cette chaufferie fonctionnera au bois et alimentera des milliers de foyers. Tout en réduisant les loyers. Livraison en octobre 2012.
RÉDUIRE les loyers, diminuer les émissions de gaz carbonique et profiter des matières premières qui se trouvent dans la région, voilà les trois principales missions de cette nouvelle chaufferie qui alimentera des milliers de foyers répartis entre les quartiers Croix-Rouge et la zone Murigny 1. Une innovation d’une ampleur sans précédent dans la région Champagne-Ardenne puisque cette chaufferie qui entrera véritablement en fonctionnement en octobre 2012 produira 10 mégawatts via deux lignes distinctes alimentant les quartiers. Une innovation qui a nécessité un investissement de près de 8 millions d’euros financé à plus de 50 % par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et la région via le Feder, le Fonds européen de développement régional.
Le vice-président du conseil régional, le vert Raymond Joannesse, a souligné la politique entreprise depuis quelque temps par « son » institution. « Nous tentons actuellement de mettre en place des circuits alimentaires courts. le schéma éolien est quasiment bouclé. On étudie aussi les pistes de l’hydraulique et de la géothermie. Il s’agissait de s’inscrire exactement dans la même démarche pour alimenter cette chaufferie. C’est pour cela que le bois et les résidus de conifères qui alimenteront la chaufferie proviendront de la région. » Notamment de la Montagne de Reims où l’exploitation devrait connaître un accroissement des demandes. Le Vert poursuit : « Nous avons un potentiel suffisant, à nous de le valoriser et de l’exploiter. Par ailleurs, il faut chercher des alternatives à l’utilisation du nucléaire. Il serait temps de se dire qu’il n’y aura pas que cette solution pour notre avenir ».
Développer l’exploitation des forêts champensoises, ce sera chose faite avec la capacité d’absorption de cette chaufferie qui devrait engloutir près de 20 000 tonnes de bois par an. Un site qui emploiera par ailleurs une vingtaine de personnes.
Adeline Hazan, première magistrate de la ville a, elle, voulu appuyer sur le volet social que revêt cette installation. « Il y aura des bénéfices non négligeables. L’impact environnemental sera considérablement réduit. Mais ce sont tous les habitants de cette zone qui verront aussi leurs loyers baisser d’environ 10 %. Par ailleurs, les institutions comme le CHU Debré et la Faculté, alimentés aussi par cette chaufferie, effectueront des économies par l’intermédiaire de la TVA qui passera de 19,6 à 5,5 %. » Une petite bouffée pour des milliers de locataires des bailleurs. En effet, il ne faut pas oublier que la population du quartier Croix-Rouge est le quatrième bassin de population du département. Un gain indéniable pour l’écologie et une bonne occasion de mettre en avant la filière bois.
Thomas DUPRAT
Il y a quelques jours avant la pose de la première pierre de la chaufferie, certains élus municipaux avaient interpellé Adeline Hazan au sujet de divers incidents, notamment « d’une défaillance technique dans le système de transmission d’énergie entre l’usine d’incinération de déchets et le réseau de chauffage urbain ».
Le coût de l’incident est élevé puisque la Ville avait dû verser 228 000 euros. Quant aux organismes logeurs, le montant de leur facture est de 76 676 euros. La faute à une délégation de service public incomplète.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Lors de la pose de la première pierre de la chaufferie de Croix-Rouge, Michel Guillaudeau, l’élu communiste, était présent. Comme beaucoup d’autres d’ailleurs. Durant les discours, tout le monde a été cité. Tout le monde a été remercié pour le boulot fourni pour monter ce lourd dossier et le finaliser.
Et à aucun moment, Guillaudeau n’a eu droit à son petit moment de gloire. C’est injuste puisque c’est lui qui, dès 2006 avait émis en premier l’idée de cette chaufferie. C’est encore plus injuste quand on ne cite pas les propositions d’une personne qui fait partie de sa majorité.
Du lundi 04 juillet au dimanche 04 septembre, en raison des vacances d’été, les horaires de Bus et de Tramway changent.
Ces changements s’organisent en trois grandes périodes.
Du lundi 04 juillet au jeudi 14 juillet
• Les lignes A et B du Tramway adoptent les horaires du samedi appliqués durant l’année.
• Les lignes de Bus 1, 2, 3, 4, 5 adoptent des horaires avant été
• Les lignes de Bus 7, 10, 12, 13, 14 se basent sur les horaires du samedi appliqué avant l’été.
• Les lignes 6, 8, 9, 11 adoptent des horaires spécifiques avant été.
• Les lignes 16 et 17 gardent les mêmes horaires
Du vendredi 15 juillet au dimanche 28 août : période de plein été
Sur cette période, pour les Bus et le Tramway, les horaires sont identiques la semaine et le samedi.
• Les lignes A et B du Tramway adoptent des horaires spécifiques avec un Tram toutes les 10 minutes pour la ligne A et toutes les 30 minutes pour la ligne B.
• Les lignes de Bus 1, 2, 3, 4, 5 conservent les horaires d’été appliqués lors de la première période.
• Les lignes de Bus 6 et 9 conservent les mêmes horaires que lors de la période précédente.
• Les lignes 7, 8, 10, 11, 12, 13, 14 adoptent des horaires plein été.
Du lundi 29 août au dimanche 04 septembre
Durant cette période, les horaires sont les mêmes que sur la première période (04 juillet au 14 juillet).
Durant ces trois périodes, les Bus et le Tram adoptent les mêmes horaires spécifiques le dimanche.
Les lignes scolaires 15 et 18 ne circulent pas.
Le détail de ces informations est disponible dans les dépliants des fiches horaires été disponibles à La Boutique, ainsi qu’’à l’affichage à l’ensemble des points d’arrêt Bus et Tram.
Les fiches horaires été sont disponibles :
sur le site www.citura.fr
à La Boutique CITURA à l’angle de la rue Libergier, ouverte du lundi au vendredi de 7h30 à 19h30 et le samedi de 10h à 19h.
Numéro 7401 du 04 au 10 juillet 2011.
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Logement. Le Foyer Rémois mène un vaste programme de réhabilitation et de résidentialisation du quartier Pays-de-France (Reims). 30 M€ sont investis pour rénover530 logements dans des Bâtiments Basse Consommation.
A Reims, dans le secteur Croix-Rouge, le Foyer Rémois mène un vaste programme de réhabilitation du quartier Pays-de-France. 30 M€ sont investis dans la rénovation de 530 logements, pour une livraison prévue en 2013. Une opération d’envergure qui sera labellisée BBC (Basse Consommation), ce qui permettra de réduire les charges des locataires.
Cofinancé par l’ANRU, ce projet est accompagné par la création de cellules commerciales qui vont aussi participer à la transformation du quartier.
La Ville de Reims est évidemment mobilisée dans cette requalification d’un secteur qui profite depuis avril de la mise en service du tramway.
D’autres projets sont réalisés (la création d’un terrain multisports, la création de nouvelles voiries) ou le seront prochainement (un équipement public avec un espace dédié à la musique…).
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Le tramway et une nouvelle offre de services et commerces en rez-de-chaussée contribuent à changer l’image du quartier, tout comme la réhabilitation des immeubles et les constructions neuves.
Le quartier rémois de Croix-Rouge, et plus précisément sur le secteur Pays-de-France, est en cours de transformation. Un programme de 30 M€ vient de démarrer début mai pour une livraison prévue en avril 2013. Cofinancé par l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), ce projet consiste à réhabiliter 530 logements du Foyer Rémois : façades et abords, intérieur des immeubles et rénovation des logements.
Un chantier d’envergure mis en valeur par Christophe Villers, le président du bailleur social qui souligne la future rapidité d’exécution : « Notre ambition est de finir les travaux au printemps 2013, soit 18 mois pour réhabiliter plus de 500 logements. Nous avons l’objectif de minimiser les nuisances pour les habitants ». Des rénovations qui vont suivre la démolition de 158 autres logements et la suppression de 300 places de stationnement afin de redéfinir le secteur. 18 cellules commerciales et 150 logements (et des parkings) seront reconstruits pour compléter le programme. Pertuy, le maître d’œuvre, inclut d’ailleurs le développement durable, notamment avec la volonté de labelliser le programme Bâtiment Basse Consommation. Une obtention remarquable pour un projet d’une telle ampleur. L’agence Bécard&Palay et le cabinet d’architecture de l’Atelier Ruelle sont impliqués dans cette opération.
En plus de l’aspect environnemental, les charges locatives des occupants vont donc diminuer. L’isolation des façades, le renforcement de l’étanchéité des fenêtres, la révision des menuiseries, la remise en norme des installations électriques et la réfection du système de chauffage doivent répondre à cet objectif. La création de balcons et jardins d’hiver, la sécurisation et l’embellissement des parties communes vont aussi apporter plus de confort aux habitants. Sur le plan social, des travaux d’insertion ont été inclus dans le dispositif. Depuis janvier 2011, 17 personnes du quartier Pays-de-France « éloignées de l’emploi » ont ainsi pu effectuer1 562 heures.
Des mesures ont également été prises pour limiter les nuisances liées aux travaux. En partenariat avec la Maison de l’enfance, un appartement témoin a été mis en place pour informer les locataires. L’objectif est d’accueillir les enfants pendant que leurs parents s’entretiennent avec les équipes de la société Pertuy. Il faut aussi citer la création de quatre appartements hôtels destinés, par exemple, à reloger temporairement des travailleurs de nuit qui seraient gênés par les travaux à proximité de leur domicile.
Et pour bien informer les habitants sur les évolutions de leur quartier, des ateliers ont été organisés par la Ville, en partenariat avec le Foyer Rémois. Dans la même optique, des flyers sont disribués dans chaque boîte aux lettres pour décrire les avancées du chantier.
Un site internet alimenté par le maître d’ouvrage (www.rehasystem.com) présente même l’ensemble du programme.
PHILIPPE DEMOOR
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La réhabilitation de logements accompagne différents projets dans le quartier Pays-de-France.
De gauche à droite au premier plan : Christophe Villers (président du Foyer Rémois), Adeline Hazan (maire de Reims), Eric Quénard (Premier adjoint) et Catherine Vautrin (député de la 2’ circonscription de la Marne) lors de la présentation du programme.
« Le tramway a d’ores-et-déjà requalifié le quartier », déclare Adeline Hazan qui s’enthousiasme pour cette « opération d’excellence ». La maire de Reims souligne particulièrement l’indispensable concertation avec les habitants du quartier.
La Ville joue ainsi un rôle essentiel dans cette démarche. Les conseils de quartier et les commerçants ont validé l’aménagement de la nouvelle place Arago. Les associations ont été consultées pour définir l’emplacement d’un petit terrain de football sur gazon synthétique situé entre le collège et le lycée Joliot-Curie. A proximité, une aire de 850 m2 a été aménagée pour la pratique du basket. La Ville et Reims. Métropole sont également engagées pour créer de nouvelles voiries et espaces piétonniers pour désenclaver certains îlots.
Près de 3 000m2 de locaux en rez-de-chaussée vont dynamiser Pays-France. Le renouveau du quartier va s’amplifier, fin 2013, par la construction d’un espace de 1 590 m2, qualifié « d’équipement public novateur ».
Il comprendra :
Un espace dédié à la musique, comprenant des lieux de répétitions et un studio d’enregistrement, est prévu. Ce lieu pourra aussi accueillir du spectacle vivant avec près de 100 places assises.
Une zone dite d’animation globale « Maison de quartier » avec un accueil pour les enfants de moins de 6 ans et des activités socio-culturelles.
Une pépinière d’initiatives.
P.D.
1. POUVOIR ADJUDICATEUR : S.A. d’H.L.M. LE FOYER REMOIS, Service Réhabilitation, 8 rue Lanson B.P. 1 -51051 REIMS CEDEX.
2. MODE DE PASSATION DU MARCHE Consultation adaptée ouverte.
3. OBJET DU MARCHE Réhabilitation de 23 immeubles collectifs - îlot H - Quartier Croix Rouge à REIMS.
4. DUREE DU MARCHE : Le délai d’exécution du marché de base (5 bâtiments) sera de 6 mois. Les autres bâtiments font l’objet de tranches conditionnelles qui, si elles ont lieu, seront effectuées entre 2012 et 2016 (ou 2020 au plus tard).
5. DESCRIPTION SUCCINCTE DU MARCHE ET LOTS : Le marché concerne des travaux de réhabilitation de 23 immeubles collectifs - îlot H situés Quartier Croix Rouge à REIMS.
Les travaux porteront sur 8 lots
— 1/ Gros oeuvre ;
— 2/ Etanchéité ;
— 3/ Electricité
— 4/ Menuiseries extérieures et serrurerie ;
— 5/ Menuiseries intérieures bois ;
— 6/ Revêtements de sols durs ;
— 7/ Revêtements de sols souples ;
— 8/ Peinture
6. TRANCHES :
TRANCHE FERME : 5 bâtiments.
TRANCHES CONDITIONNELLES : 18 (1 par bâtiment).
7. OPTIONS Cf. CCTP gratuit.
8. VARIANTES : Autorisées.
9. DOSSIER DE CONSULTATION ET RENSEIGNEMENTS Le dossier de consultation est transmis gracieusement, de préférence par voie électronique, pour toute personne en effectuant la demande :
— A l’adresse suivante : n.abdelkader@foyer-remois.fr :
— Au numéro de fax suivant : 03.26.84.46.07 (en nous précisant une adresse mail valide pour envoi du dossier) ;
— Par courrier adressé au FOYER REMOIS, Service Réhabilitations, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX (en nous précisant une adresse mail valide pour envoi du dossier).
10. DATE LIMITE DE REMISE DES OFFRES : Le 28 juillet 2011 à 17 h 00.
11. CONDITIONS DE PARTICIPATION
Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession :
— La déclaration à souscrire (annexe 1 au RC) ;
— Une attestation des administrations comptables et des organismes chargés de l’assiette et du recouvrement des impôts et des cotisations de sécurité sociale, d’allocations familiales, de congés payés, établie postérieurement au 31 décembre de l’année précédant la présente consultation, ou DC 7 ;
— Les attestations d’assurances ;
— Les documents ou attestations figurant à l’article D 8222-5 du code du travail.
CAPACITE ÉCONOMIQUE ET FINANCIERE Une liste de références et des renseignements sur les moyens humains, techniques de l’entreprise, le chiffre d’affaires des 3 dernières années et les pouvoirs de la personne habilitée à l’engager, ou DC2/DC5. Les candidats doivent nous transmettre des références en privilégiant les prestations similaires.
CAPACITE TECHNIQUE : Copie des qualifications professionnelles et/ou certifications, par corps d’état, en vigueur à la date de la remise des offres. La preuve de la capacité du candidat peut être apportée par tout moyen, notamment par des certificats d’identité professionnelle ou des références de prestations attestant de la compétence de l’opérateur économique à réaliser la prestation pour laquelle il se porte candidat.
12. ANALYSE DES OFFRES : Critères de jugement
—1. Le montant global de l’offre 50 % ;
— 2. La valeur technique 50 %.
13. DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS SUR CE SUPPORT ET AU JOUE Le 30/06/2011.
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1. POUVOIR ADJUDICATEUR : GIE "Tranquillité des Quartiers" regroupant les 3 bailleurs sociaux (Effort Rémois, Foyer Rémois et Reims Habitat). Siège social : 8 rue Lanson - 51100 REIMS.
2. MODE DE PASSATION DU MARCHE : Appel d’offres ouvert.
3. OBJET DU MARCHE Le présent marché a pour objet de :
Confier à une société de surveillance les différentes missions destinées à préserver la tranquillité des immeubles collectifs situés dans la métropole rémoise et appartenant à l’Effort Rémois, le Foyer Rémois et Reims habitat ; 1— Définir les conditions suivant lesquelles elles sont exécutées.
4. DUREE DU MARCHE Le marché aura une durée d’un an (renouvelable 3 fois). Les prestations débuteront le 1er octobre 2011.
5. VARIANTES : Interdites.
6. DOSSIER DE CONSULTATION ET RENSEIGNEMENTS : Le dossier de consultation est transmis à titre gratuit à toute personne en effectuant la demande :
— A l’adresse suivante : e.lhermenier@foyer-remois.fr ;
— Au numéro de fax suivant : 03.26.84.36.09 ;
— Par courrier adressé à la cellule Achats du FOYER REMOIS, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.
7. DATE LIMITE DE REMISE DES OFFRES : Le mardi 16 août 2011 à 12 h 00.
8. CONDITIONS DE PARTICIPATION : Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession :
— Une lettre de candidature (ou modèle DC1)
— La déclaration du candidat (ou modèle DC2) et ses justificatifs ;
— Une attestation des administrations comptables et des organismes chargés de l’assiette et du recouvrement des impôts et des cotisations de sécurité sociale, d’allocations familiales, de congés payés, établie postérieurement au 31 décembre de l’année précédant la présente consultation, ou DC7 ;
— Une déclaration sur l’honneur justifiant que le candidat n’a pas d’interdictions de soumissionner ;
— Les renseignements sur le respect de l’obligation d’emploi mentionnée à l’article L. 5212-1 à 4 du code du travail ;
— Les documents ou attestations figurant à l’article D 8222-5 du code du travail
— Copie du ou des jugements prononcés si le candidat est en redressement judiciaire.
Capacité économique et financière
— Les attestations d’assurances ;
— Les chiffres d’affaires des 3 dernières années.
Capacité technique :
— Une liste de références et des renseignements sur les moyens humains, techniques de l’entreprise, le chiffre d’affaires des 3 dernières années et les pouvoirs de la personne habilitée à l’engager, ou DC 2. Les candidats doivent nous transmettre des références en privilégiant les prestations similaires ;
— Copie des qualifications professionnelles et/ou certifications, par corps d’état, en vigueur à la date de la remise des offres. La preuve de la capacité du candidat peut être apportée par tout moyen, notamment par des certificats d’identité professionnelle ou des références de prestations attestant de la compétence de l’opérateur économique à réaliser la prestation pour laquelle il se porte candidat.
9. ANALYSE DES OFFRES : Critères de jugement :
— Le prix des prestations : 50 % ;
— La valeur technique : 50 % (dont 25 % pour les moyens humains et 25 % pour les moyens organisationnels).
10. DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS SUR CE SUPPORT ET AU JOUE : Le 30/06/2011. 96964
Avec 163 inscrits, le tournoi jeunes du TC Géo-André a confirmé son excellente réputation.
A signaler le superbe parcours de Louis Compas (15/3, Géo-André), vainqueur en 15-16 ans avec des « perfs » à 15/2 en demie contre Pierre Buyck (Nautique Epernay) et à 15/1 en finale contre Mikolaj Woynar (Géo-André).
9-10 ans : Chloé Digrazia (30/3, Guignicourt) bat Sibylle Pierlot (non classée, Muizon) 5-0, 5-1 ;
11-12 ans : Amélie Lamothe (30, Géo-André) bat Elvire Prault (30, Géo-André( 6-3, 6-3.
13-14 ans : Marie Schmitt (30/4, Géo-André( bat Bérénice Schacherer (nc, Bezannes) 6-2, 6-0 ;
15-16 ans : Lisa-Marie Habert (15/2, Géo-André) bat Angélique Selosse (15/3, Géo-André( 6-2, 6-2.
9-10 ans : Lopes (30/1, Reims Europe Club) bat Desanlis (30/2, Nautique Epernay) 5-1, 5-0 ;
11-12 ans : Henry (15/4, Géo-André( bat Villenet (15/4,Taissy) 2-6, 6-3, 6-4.
13-14 ans : Chardin (15/3, Reims Europe Club) bat Tonnel (15/4, Taissy) 6-2, 6-2 ;
15-16 ans : Compas (15/3, Géo-André) bat Woynar (15/1, Géo-André( 6-3, 6-0.
Discipline en plein essor, le beach tennis a connu, dimanche, sa phase régionale à Sillery. Avec une certaine réussite puisque le maître de cérémonie Benoit Duchet a dénombré onze équipes messieurs et seize dames, soit, tout simplement, le double de l’an passé. Il faut dire que cette épreuve est qualificative pour la finale nationale à Calvi début septembre.
De quoi aiguiser les appétits à l’image du duo de négatifs du Cormontreuil TC, Sébastien Jolly et Jean-Charles Robert, qui ont littéralement dominé la compétition.
Chez les dames, la bagarre a été féroce en finale. Lauréates en 2010, Emilie Gaillot et Lucie Grygielski ne regoûteront pas aux joies de fouler le sable corse puisque, au stade ultime, le duo Sevane Delobelle - Laure Chardin s’est arrachée pour décrocher le ticket….
Demi-finales : Emilie Gaillot (98, Reims Europe Club) Lucie Grygielski (98, Géo-André( battent Maud Lhotel (396) - Leslie Lavaux (396, Vitry) 6-0, 6-0 ; Servane Delobelle (Non Classée, Cormontreuil) - Laure Chardin (Non Classée, Romilly) battent Mathilde Jacquin (non classée) - Ketty Koniushok (non classée, Saint Memmie) 7-5, 6-4 ;
finale : Servane Delobelle - Laure Chardin battent Emilie Gaillot - Lucie Grygielski 7-6, 6-4.
Demi-finales : Jolly (non classé) - Robert (60, Cormontreuil) battent Child (312) - Renard (312, Sillery) 3-1 abandon ; Lepretre (212) - Masson (212, Saint-Memmie) battent Corsi (370, Cheminots Reims) - Guillemart (370, Cormontreuil) 6-1, 2-6, 1-0 (10/5) ;
finale : Jolly - Robert battent Lepretre - Masson 6-0, 6-3.
![]() Pensionnaire du pôle Espoirs de Reims relancé en 2010, Dorian Guénard (2e à partir de la gauche) va découvrir le niveau international.
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REIMS (Marne). Le quatre sans barreur juniors a ramené la seule médaille pour les Régates Rémoises. Elle est en bronze. Dorian Guénard parle d’un devoir accompli.
HUIT secondes de retard sur le 2e (Gérardmer) et 10 d’avance sur le 4e (Melun) : le quatre sans barreur des juniors des Régates Rémoises (*) a fait ce que l’on attendait de lui dimanche à Vichy. « On est à notre place », confie Dorian Guénard. Le lycéen, qui sera à la rentrée en Terminale S à Arago (Reims), est en deuxième position dans le bateau.
Médaillé de bronze en huit minimes et d’argent déjà dans le quatre sans barreur mais cadets, le rameur rémois n’a pas encore eu droit à l’or. Mais il se console en se disant que cette saison a quand même été riche pour lui.
Dorian, que retenez-vous de ces championnats de France bateaux longs en Auvergne ?
« On pensait que l’on ferait un truc bien. On connaissait certains adversaires mais pas tous. Lyon Caluire et Gérardmer étaient hors d’atteinte. Melun est parti vite en finale puis il s’est essoufflé. A 500 m de l’arrivée, il n’y avait plus personne. On est à notre place. »
Cette coque devra être recomposée en 2012 et même votre pair-oar puisque Raphaël Klopp passe juniors. Avez-vous déjà pensé à tout cela ?
« On verra cela à la rentrée avec les entraîneurs. Il faudrait que je retrouve quelqu’un du club. Il y a la possibilité de s’associer à un rameur d’un autre club mais cela implique beaucoup de contraintes pour s’entraîner ensemble. Une chose est sûre : je ne me mettrai pas au skiff (bateau avec un seul rameur). Je ne suis pas assez physique. »
Votre saison aurait pu se terminer par cette médaille de bronze mais vous allez jouer les prolongations…
« C’est vrai. Nous sommes trois du club à être sélectionnés avec l’équipe de France B pour la Coupe de la Jeunesse. Elle se déroulera à Linz (Autriche) du 28 juillet au 1er août. C’est le championnat du monde juniors B. Même s’il n’est que cadet, Théo Delestre sera le barreur du quatre de pointe. Avec Raphaël (Klopp), nous reconstituerons notre pair-oar. Nous n’avons plus ramé tous les deux depuis avril et le championnat de France bateaux courts à Aiguebelette. »
Quelles sont les différences entre un quatre sans barreur et un pair-oar ?
« Même si je fais mes médailles en bateau long, je préfère cette coque. On a plus de sensations. On sent le bateau glisser. C’est un bateau qui nécessite de la technique et pas seulement de la puissance. Cela m’arrange, vu que je ne suis pas un physique. Il faut compenser… »
Qu’attendez-vous de cette Coupe de la Jeunesse ?
« Pour moi comme pour Raphaël, c’est une première convocation avec les Bleus. Même si c’est l’équipe de France B, ça fait plaisir. Elle fait suite à notre victoire en finale B à Aiguebelette. Avant l’Autriche, nous serons une semaine en stage à Mâcon. Ce sont des occasions d’apprendre, de bénéficier des conseils des entraîneurs nationaux. A Linz, on sait que le niveau sera relevé mais je me dis qu’il y a de l’expérience à prendre. »
Propos recueillis par Philippe LAUNAY
(*) Il était composé de Raphaël Klopp, Dorian Guénard, Corentin Lacuisse et Léo Magoni. Le premier passera senior en 2012 et le troisième (« Coco » pour les intimes), futur étudiant en médecine, mettra sa carrière entre parenthèses.
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Pour la douzième année consécutive, les « Rencontres en contes » se sont déroulées du 21 au 23 juin. Organisées par la Maison de quartier Croix-Rouge (espace Billard) sous l’impulsion de Catherine Pierrejean, coordinatrice contes, en partenariat avec les réseaux « Ambition réussite » des collèges Joliot-Curie et Georges-Braque et avec le Crous de Reims, ces moments sont des temps de rencontre et d’échange convivial entre enfants et enseignants ayant accueilli ou animé des ateliers d’écriture, de théâtre, de chant.
Ces ateliers aboutissaient à des petits spectacles, les classes étant tour à tour actrices et spectatrices avec la chance, grâce au partenariat avec le Crous, de bénéficier pour leur prestation d’une salle de spectacle et des compétences d’un technicien.
Ces rencontres ont permis aux enfants de faire leurs premiers pas sur scène, mais aussi d’apprendre à devenir des spectateurs respectueux des acteurs et des prestations.
Dix-sept classes (du CP au CM), soit 348 enfants du quartier Croix-Rouge, ont participé cette année à ces rencontres, issues des écoles élémentaires Blanche-Cavarrot, Galilée, Provençaux, Joliot-Curie, Billard, Gilberte-Droit et Hippodrome. Cette année, une classe de CP de l’école Équiernolles de Bétheny a été invitée aux rencontres.
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Les élèves de 3e se sont rendus à la mi-juin à Canterbury en Angleterre.
L’enthousiasme des élèves en entrant dans le Shuttle était considérable. Il l’était tout autant lorsqu’ils ont découvert la conduite à gauche, l’architecture des maisons et les écoliers en uniformes…
Ils n’étaient pas au bout de leurs surprises car leurs professeurs leur avaient concocté un programme durant lequel ils ont pu appréhender l’Angleterre et les Anglais à travers la visite des remparts, de Saint Mildred’s Church et de ’The Canterbury Tales’.
Ce voyage s’inscrit dans le cadre de l’ouverture à la prochaine rentrée d’une Section européenne anglais en 4e.
Cette journée n’aurait pas pu se faire sans le soutien du comité de jumelage Reims-Canterbury.
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Au mois de juillet, les Rémois pourront trouver un bibliobus dans les parcs de Reims.
« Autour de tables de jardin, à l’ombre du parasol, venez bouquiner des bandes dessinées, lire des nouvelles, des magazines, des livres de cuisine ou de bricolage, ou autres… », précise Jean-André Ithier, directeur de la médiathèque Croix-Rouge. « Les bibliothécaires proposeront des lectures pour petits et grands et des jeux autour des livres pour enfants. »
Parc de Champagne, de 14 à 17 heures : les mercredis 13, 20 et 27 juillet, les samedis 16, 23 et 30 juillet.
Parc Mendès-France, de 14 à 17 heures : les mardis 5, 12, 19 et 26 juillet, les vendredis 8, 15, 22 et 29 juillet.
Un bibliobus sera également présent dans le cadre de l’animation « Au bonheur des rives » le long du canal, tous les jours du 26 au 30 juillet, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures.
Enfin, dans le cadre de l’animation « L’été s’affiche à Croix-Rouge », un stand de la bibliothèque municipale sera présent sur le parking de l’hippodrome, tous les jours de 15 à 17 heures, du 7 au 22 juillet (sauf le 14 juillet, jour férié et sauf mauvais temps) : « Il fera bon y lire en toute détente, à l’abri du soleil ».
Hier soir le conseil municipal s’est montré généreux avant les vacances. Il a accordé 509 556 € de subventions à diverses associations. En voici le détail.
Subventions d’équipement
Association rémoise des Amis des bêtes : 16 000 €.
Congrès et assemblées générales
Reims échec et mat : 300 € ; service universitaire d’éducation permanente (IUTL) : 790 € ; association rémoise des jardins familiaux : 355 € ; mutualité française Champagne Ardenne : 450 € ; société française de Bioingénierie cellulaire et tissulaire : 3 000 €.
Projets étudiants
Étudiants marocains de Reims : 2 500 € (tournoi de football EMR futsal challenge, tournoi de jeu vidéo animer sa cité, soirée faisons le tour du Maroc) ; association des jeunes journalistes européens : 2 000 €.
Fonctionnement clubs sportifs
Bicylce club rémois : 750 € ; Reims olympique canoë-kayak : 4 000 € ; association culturelle et sportive Chalet Tunisie : 1 400 € ; association sportive croix rouge judo : 3 000 € ; Reims échec et mat : 6 500 € ; club des lutteurs rémois : 18 800 € ; association culturelle sportive folklorique Lusitania : 800 € ; cercle nautique rémois : 2 400 € ; régional de Champagne de boxe : 4 000 € ; club sportif des sourds de Reims : 2 000 € ; Reims planeur : 14 326 € ; rallye club de Reims : 350 € ; association sportive des PTT de Reims : 3 000 € ; union française des œuvres laïques et d’éducation physique Ufolep : 6 500 € ; tennis racing club de la Muire : 4 000 € ; billard club de La Neuvillette : 820 € ; club de pétanque Châlet Tunisie : 575 € ; Espérance rémoise pour la culture et le sport : 10 780 € ; revolver club rémois : 1 500 € ; Roosevelt rugby club : 500 € ; Cinq basket club : 240 € ; Champagne bowling association : 10 000 € ; Mei Hua Zhag : 300 € ; centre équestre université club : 2 300 € ; basket-ball Champagne team : 1 100 € ; association sportive capoeira de Reims : 200 € ; Reims université club basket : 3 500 € ; Reims université club escalade : 5 500 € ; Champagne vol libre : 300 € ; union sportive Maison Blanche : 460 € ; Sacre rémois futsal : 1 925 € ; Reims université club rugby : 6 830 €.
Subventions pour manifestations sportives
Association badminton champenois : 3 500 € ; union française des œuvres laïques et d’éducation physique-Ufolep Marne : 4 000 € (tournoi de tennis de solidarité) ; Reims endura model club : 2 100 € (coupe de France).
Dispositif réussite éducative
Centre communal d’action sociale : 296 290 €.
Subventions de fonctionnement
Société Saint-Vincent de Paul du collège Saint-Jospeh : 4 000 € ; les œuvres hospitalières de Malte : 1 000 € ; l’Armée du salut : 720 € (projet écriture et photos « les carnets du labyrinthe ») ; Bâtiments services : 7 000 € (entreprise d’insertion) ; Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme : 1 500 € ; Amicale des locataires « les Jardins suspendus » : 500 € ; Mouvement d’action et de réflexion pour l’accueil et l’insertion sociale : 11 000 € ; association contre les violences infligées aux femmes : 1 028 € ; visite des malades dans les établissements scolaires : 2 000 € ; association des familles des traumatisés crâniens : 800 €.
Maison de la nutrition cœur obésité diabète de Champagne-Ardenne : 567 € ; AFM coordination départementale Marne ouest du téléthon : 13 500 € ; velours : 1 000 € (atelier et animations auprès de structures médico-sociales).
Subventions à caractère économique
Centre d’études et de recherches économiques et sociales Champagne Ardenne : 3 000 € ; Les amis de Pierre Maître : 2 000 € ; groupement d’employeurs pour le développement associatif de la Marne : 10 000 €.
Mauvaise soirée, samedi, pour le tramway de Reims. Une collision avec une voiture s’est produite à 20h 45 devant le campus Croix-Rouge, avenue Eisenhower (l’union de dimanche et lundi).
Plus tôt en soirée, vers 18h 30, c’est un caillassage qui a provoqué quelques dommages sur une autre rame.
Le projectile a brisé une vitre latérale du quatrième compartiment. Le chauffeur ne s’en est pas rendu compte. Il arrivait dans la rue de Vesle, en provenance de Croix-Rouge, lorsque des passagers lui ont signalé que la vitre était étoilée. Par recoupements, le fait se serait produit après la station Franchet-d’Espérey. Aucun témoin ne s’est fait connaître.
Hier à 2h 30, une voiture a brûlé rue Joliot-Curie à Reims.
Rendez-vous incontournable du début juillet à Reims, l’Open du TC Géo-André a connu, pour sa 22e édition, des résultats quelque peu inattendus.
Chez les messieurs, les quarts étaient fatals à deux des favoris, Gabriel Andruejol (0, Saint-Dizier) et Quentin Munier (1/6, Géo-André). Dès lors, la voie était libre pour Stéphane Heyd (1/6, Mulhouse) qui, au stade ultime, affrontait Cédric Leroy (4/6, Géo-André). Le « prof » du Creps, presque comme chez lui à Géo-André, maîtrisait les débats pour s’imposer 6-2, 7-5. « Le tableau s’est effrité en quart et je suis devenu le favori. C’est toujours plus difficile dans ce contexte. Cédric a bien joué en variant ses coups. Il a un jeu atypique et il est facile de venir s’empaler dedans. Face à lui, il faut être vigilant, ce que je n’ai su faire dans le deuxième set. Je rate une balle de 5-2 puis ensuite, j’ai un coup de moins bien mais j’ai su me reprendre en me contentant de jouer juste », expliquait l’Alsacien.
Le tableau féminin a aussi donné lieu à des surprises. Vainqueur successivement d’Audrey Sarrazyn (4/6, TC Reims) et de la revenante Sylvia Piotin (5/6, TC Reims), Ketty Koniushok (Saint-Memmie), montée 5/6 à l’intermédiaire, a confirmé sa montée en puissance en dominant en finale (6-3, 7-5) la favorite et tête de série n°1, Camille Kleiber (3/6, Guignicourt).
Quarts de finale : Evrard (5/6, URT) bat Munier (1/6, Géo-André) 6-7, 6-3, 1-1 ab ; Heyd (1/6, Mulhouse) bat Gilles (4/6, Géo-André) 6-1, 6-4 ; Pacanowski (2/6, Géo-André) bat Bourlet (4/6, Cormontreuil) 6-4, 6-4 ; Leroy (4/6, Géo-André) bat Andruejol (0, Saint Dizier) 6-4, 6-3.
Demi-finales : Heyd bat Evrard 6-1, 6-3 ; Leroy bat Pacanowski 6-3, 4-6, 7-5. Finale : Heyd bat Leroy 6-2, 7-5.
demi-finales : Sarre (15/2, URT) bat Bernier (15/3, Nautique Epernay) 5-7, 6-2, 6-4 ; Villeger (15/3, TC Reims) bat Pralon (15/2, URT) 6-2, 6-3.
Finale : Villeger bat Sarre 6-4, 6-3.
demi-finales : Leveque (15/4, Cormontreuil) bat Calcagno (15/4, Montmirail) 6-2, 4-6, 6-4 ; Huet (15/4, Géo-André) bat Khaitrine (15/4, Cheminots de Reims) 6-4, 7-6.
Finale : Leveque bat Huet 6-2, 6-2.
Quarts de finales : Ketty Koniushok (5/6, Saint-Memmie) bat Audrey Sarrazyn (4/6, TC Reims) 6-4, 6-4 ; Sylvia Piotin (5/6, TC Reims) bat Maeva Spooner (5/6, Géo-André) 6-1, 6-0 ; Clémence Krug (5/6, Reims Europe Club) bat Flora Calcagno (15, Montmirail) 6-3, 5-7, 6-1.
Demi-finales : Koniushok bat Piotin 6-0, 6-4 ; Camille Kleiber (3/6, Guignicourt) bat Krug 7-5, 6-2.
Finale : Koniushok bat Kleiber 6-3, 7-5.
Du 22 août au 1er septembre prochain, le dispositif de réussite scolaire (soutien scolaire gratuit) pour bien préparer sa rentrée se poursuivra dans l’académie de Reims, et plus particulièrement au lycée François-Arago.
Ce dispositif est ouvert à tous les lycéens volontaires, de la seconde à la terminale et de toutes les filières (générales, technologiques et professionnelles). Ces élèves se verront offrir du soutien et du renforcement scolaire adaptés au niveau de chacun, des activités culturelles en collaboration avec le planétarium de Reims, le musée des Beaux-Arts. Ils profiteront aussi d’une découverte de l’enseignement supérieur en partenariat avec le Crous de Reims et l’université (Urca). A noter, l’initiation et la découverte de l’aviron en partenariat avec les régates rémoises.
Ce dispositif de réussite scolaire est un bon moyen de se remettre en forme scolairement avant la rentrée. Il est entièrement gratuit et ouvert à tous les lycéens qui le souhaitent.
Inscriptions et renseignements au lycée Arago, au 03.26.06.40.25, jusqu’au mercredi 13 juillet.
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![]() Fête des droits de l’enfant avec la Croix-Rouge de la Marne : comment se protéger, alerter et soigner.
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REIMS (Marne). Grands ou petits, les Rémois qui ne sont pas partis en vacances ont pu passer de bons moments ce week-end. A la fête western ou à celle des droits de l’enfant.
IL n’y a pas que les 800 ans de la cathédrale ou les nouvelles Flâneries musicales pour passer de bons moments à Reims. Samedi, en famille, de nombreux Rémois sont allés à la fête western organisée par l’hippodrome de la Champagne à l’occasion de la dernière nocturne de la saison. D’autre part hier, parents et enfants ont répondu à l’invitation de Kids fitdays triathlon qui organisait au parc Léo-Lagrange diverses activités au profit de l’Unicef sur le thème des droits de l’enfant.
Bien assis dans la carriole tirée par un cheval de trait, agrippé aux rênes d’un cheval rodéo ou passager fort impressionné par une balade en sulky, nombreux ont été les Rémois à participer à la fête western de l’hippodrome. Danse country avec le club de Chamery, musiques de cow-boy, belles voitures américaines, vente de chapeaux, barbecue, il n’en fallait pas plus pour passer une bonne soirée avant et durant les courses.
Hier, à l’initiative d’une société organisatrice de triathlon, c’était aussi la fête au parc Léo-Lagrange transformé en aire de sport et d’ateliers au service des Droits de l’enfant.
Si en raison de l’arrêté sécheresse, la piscine de 50 mètres cube n’a pas pu être remplie, les enfants ont découvert le biathlon en faisant un peu de course à pied (250 mètres) et du vélo (1 kilomètre).
Le rendez-vous organisé avec la ville et la section locale de l’Unicef a surtout permis aux enfants de découvrir ou redécouvrir leurs droits. Le droit d’être soigné, avec un atelier de la Croix-Rouge, le droit d’être protégé contre les violences, avec le chef Christophe Lagasse de la brigade de prévention de la délinquance juvénile et trois réservistes ; le droit d’être convenablement nourri…
Apprentissage du développement durable avec un atelier recyclage, méga jeu d’oie sur les droits de l’enfant, les participants ont aussi acheté des objets et participé à une tombola dont les bénéfices iront, via l’Unicef, à un village du Burkina Faso.
Alain MOYAT
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REIMS (Marne). L’association 2 Mains, en partenariat avec la Trac et la ville, organisera un grand concert gratuit sur le parking de l’hippodrome, quartier Croix-Rouge, le vendredi 8 juillet. Au programme, la superstar du raï Cheb Bilal, la chanteuse algérienne Cheba Warda et Caos Locos, un groupe originaire du quartier.
DEPUIS l’année dernière, c’est l’association 2 Mains qui est en charge d’organiser le concert que l’on a longtemps appelé Croix-Rouge s’Affiche.
L’an dernier déjà, l’association, par le biais de son animateur Abdelali Errafii, avait proposé un plateau éclectique avec Baka Sama, groupe de rap de Metz en première partie des deux têtes d’affiche qu’étaient Cheba Fadela et Cheb Abdou.
Le concert d’été à Croix-Rouge entre dorénavant dans le cadre d’un Eté à la ville organisé par la municipalité, en partenariat avec la Trac et La Cartonnerie.
L’association 2 Mains en tant que porteur de projet propose ce 8 juillet sur le parking de l’hippodrome un plateau encore plus haut de gamme et totalement gratuit.
C’est le célèbre chanteur algérien Cheb Bilal qui fera office de tête d’affiche. Il sera précédé de la chanteuse Cheba Warda et du groupe Caos Locos originaire du quartier Croix-Rouge.
Bilal est une véritable pointure connue dans toute la France, au Maghreb et dans de nombreux pays du monde.
Il fera le déplacement à Croix-Rouge avec un curriculum vitae plus que chargé puisqu’il s’est récemment produit sur la scène du Zénith de Paris, de Saint-Etienne, Montpellier, au Dôme de Marseille, à l’Olympia, au Cabaret Sauvage…
Il a également été programmé sur de grands festivals en Algérie : à Timgad, Jmila à Setif, au festival des Arts actuels à Borg, au festival du raï d’Oran et celui de Sidi Belabess, au festival Panafricain dans de grandes villes algériennes : Annaba, Constantine, Setif, Alger à la Grande poste et place de l’Fath, festival du film arabe…
Il a également multiplié les scènes au Maroc notamment au festival international de Casablanca, au festival de Mawazine, au festival International de raï à Oujda et au festival International Timitar Agadir ou encore à celui de Goulmine.
Dernièrement, il a joué aux côtés de Garou, Jennifer, 113, Grand Corps Malade et Inna lors de la journée de la tolérance à Agadir, événement retransmis sur M6, W9, TV5 et 2M une chaîne de télévision marocaine.
Bilal est connu pour ses textes, ses paroles sont sa force.
Il arrive à rassembler sur ses concerts beaucoup de jeunes, mais aussi des familles et des personnes âgées.
Il chante la langue et le quotidien du peuple, parle de la vie de tous les jours, les souffrances, l’immigration, la joie de vivre, le bonheur, c’est cela qui fait son succès.
Sur scène, Cheba Warda proposera du raï traditionnel mais aussi quelques titres plus modernes. Cette chanteuse à la réputation grandissante multiplie les expériences scéniques dans de nombreux lieux parisiens consacrés à la musique.
C’est donc une superbe soirée qui s’annonce et au vu de la programmation il est certain que le public répondra présent à ce rendez-vous musical.
Thierry ACCAO FARIAS
Association 2 Mains Tél. : 03.10.16.10.40 E-mail : assos2mains@aol.com
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Un nouvel accident impliquant le tramway s’est produit hier soir à Reims, au quartier Croix-Rouge, mais celui-ci, comme les précédents, n’a pas eu de conséquence grave.
Il. était 20-h 45. Occupée par quatre personnes, une •voiture immatriculée dans l’Aube remontait l’avenue Eisenhower. Arrivé au carrefour faisant face au campus, le conducteur a tourné à droite en direction de l’école de commerce.
Il n’y a pas de tramway à Troyes. L’automobiliste n’est pas habitué à sa présence dans le paysage urbain. 11 n’a pas fait attention aux rails sur la chaussée et au feu prioritaire. Au moment de traverser, une rame a surgi et a percuté son auto au niveau de la portière avant-droite.
L’arrêt a été brutal pour la trentaine de voyageurs - et le chauffeur - mais aucun d’entre eux n’a été blessé. Dans la voiture, deux des occupants se plaignaient de légères douleurs. Sortis de l’habitacle avant l’arrivée des secours, ils ont été pris en charge par les pompiers et transportés au CHU.
La circulation sur la ligne a été interrompue. Les voyageurs ont dû poursuivre le trajet à pied ou par un autre moyen tandis que la rame accidentée à l’avant, sans trop de dégâts apparents, a été ramenée au dépôt de Bezannes.
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Sportif, ludique et éducatif, le village sportif du kids fitdays sera aujourd’hui de 11 h 30 à 19 h 30 au parc Léo-Lagrange de Reims pour initier les enfants de la ville au triathlon et leur faire découvrir au travers des différents ateliers les dix droits de l’enfant.
Le kids fitdays for Unicef est constitué de huit ateliers dont l’atelier triathlon pour un parcours de 20 mètres de natation dans une piscine + un kilomètre VTT + 250 mètres de course à pied, avec l’aide des clubs de triathlon des villes étapes.
À faire et à voir, l’atelier premiers gestes secours de la Croix-Rouge, l’atelier de la gendarmerie nationale, un atelier nutrition, un autre sur le développement durable, et un atelier découverte des droits des enfants du monde avec un jeu d’oie. De 11 h 30 à 19 h 30, passage des enfants sur les différents ateliers.
A 13 et 16 heures, tirage au sort des quatre familles sélectionnées pour les finales.
A 16 heures, tirage au sort d’un VTT enfant parmi les participants.
Ayant raté la barre des 400 à une unité, le 22e Open du TC Géo-André est néanmoins en progression d’une trentaine d’inscriptions. De quoi permettre au juge-arbitre, Eric Robert, de proposer de beaux tableaux.
Seule ombre au tableau, l’absence de négatifs puisque, chez les messieurs, la tête de série n°1 et grand favori pointe à 0 avec Gabriel Andruejol (Saint-Dizier). Derrière, les 1/6, le néo-sociétaire de « Géo » Quentin Munier et le prof du Creps, Stéphane Heyd, toujours licencié à Mulhouse, seront à prendre très au sérieux. Il sera également intéressant de revoir à l’œuvre l’ancien grand espoir du tennis champenois, Cameron Sylvestre (2/6), aujourd’hui au TC Saintes.
En + 35 ans, les 15/2 de l’URT, Nicolas Sarre et Franck Pralon, n’auront pas la tâche facile avec Stéphane Villeger (15/3, TC Reims) expéditif et impressionnant la semaine dernière à Muizon.
Chez les + 45 ans, le titre devrait se jouer entre les cinq 15/4 engagés. Avec une petite pièce sur William Leveque (TC Reims) et Bruno Calcagno (Montmirail).
Enfin, du côté des dames, le plus haut classement a été 3/6 avec Camille Kleiber (Guignicourt). Bien sûr, l’Axonaise aura la faveur des pronostics mais Audrey Sarrazyn (4/6, TC Reims), les petites prodiges Maeva Spooner (Géo-André) et Clémence Krug (Reims Europe Club) ainsi que la revenante, Sylvia Piotin (TC Reims), auront leur mot à dire
du 27 juin 2011.
A chaque jour son marché…Couleurs, odeurs, coup de cœur, qualité… n’hésitez plus !
Que vos envies se portent sur le champagne, le stand poissonnier où le vendeur à la criée saura toujours vous conseiller, les fruits et légumes frais, le fromager aux délices si fondants et onctueux à l’étal de fleurs fraîchement cueillies, chaque jour les quartiers de Reims vivent au rythme de leurs marchés et vous offrent une gamme de plaisirs sans fin !
Toute l’année
rue Pierre Taittinger 51100 Reims
Numéro 7400 du 27 juin au 03 juillet 2011.
ANIMATIONS. Trois mois de spectacles, d’animations et d’activités culturelles et sportives. L’été sera ponctue de temps forts, émaillé de nouveautés, rythmé par des rendez-vous thématiques. Un programme riche et dense, pour tous les publics et toutes les motivations, s’offre aux Rémois.
La Ville de Reims met en place durant les vacances scolaires des dispositifs comme Ludosport, Reims Vital’ ado, "Savoir nager" qui permettent aux jeunes Rémois de pratiquer, gratuitement ou à tarif très modéré, de nombreuses activités sportives, culturelles ou de loisirs. En juillet, "Un été s’affiche à Croix-Rouge" transforme l’hippodrome en véritable lieu de vie et invite tous les Rémois à participer à des activités proposées par la Maison de quartier Croix-Rouge.
1. MAITRE D’OUVRAGE SA D’HLM, LE FOYER REMOIS, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.
2. MODE DE PASSATION : Procédure adaptée.
3. OBJET DES MARCHES Construction 30 logements - G11 - Rue Joliot Curie - Croix Rouge à REIMS.
4. NATURE ET NOMBRE DE LOTS Opération en 16 lots. Consultation pour les lots :
— Lot 02 : VRD. ;
— Lot 11 : Métallerie ;
— Lot 12 : Peinture.
5. DÉLAI D’EXECUTION : 21 mois TCE.
6. DOSSIER DE CONSULTATION :
a) Le dossier de consultation des entreprises est à retirer, à titre onéreux, à l’adresse : I.C.A., 34 rue Alain Colas 51450 BETHENY. Tél. : 03.26.07.37.24 - Fax : 03.26.07.37.61.
b) Les dossiers seront disponibles à compter du lundi 27 juin 2011.
7. DATE LIMITE DE REMISE DES OFFRES :
a) Le lundi 11 juillet 2011 à 12 h 00, délai de rigueur.
b) Adresse où elles doivent être transmises, sous enveloppe à l’attention de : Monsieur MERCIER, SA D’HLM, LE FOYER REMOIS, Direction de la Maîtrise d’ouvrage, Service construction, 8 rue Lanson, B.P. 01 - 51051 REIMS CEDEX.
c) Indications à porter sur l’enveloppe extérieure cachetée :
8. Consultation : "Offre pour la construction 30 logements - G11 - Rue Joliot Curie - Croix Rouge à REIMS" :
— Mention "Lot n° …" ;
— Mention "Ne pas ouvrir".
9. FORME JURIDIQUE DE L’ATTRIBUTION DU MARCHE : Entreprises individuelles séparées ou groupement d’entreprises.
10. PRESENTATION DES CANDIDATURES ET DES OFFRES : La présentation devra être conforme aux dispositions consignées dans le règlement de consultation, en respectant les modèles joints et accompagnés des documents demandés.
11. DUREE DE VALIDITE DES OFFRES : 180 jours à compter de la date limite de réception des offres.
12. CRITERES DE JUGEMENT DES OFFRES : Les critères de sélection des offres se fonderont sur :
— Le prix des prestations : pour une valeur de 70 % de l’offre ; — Leur valeur technique pour une valeur de 10 % de l’offre ; La participation à l’insertion : pour une valeur de 10 % de l’offre ;
— Les moyens et les garanties professionnelles, financières et de qualité des candidats (en complément des qualifications de base du dossier de candidature, tout les éléments valorisant le savoir faire et compétence de l’entreprise reconnue à travers d’une qualification Iso, qualibat … etc) : pour une valeur de 10 % de l’offre.
13. RENSEIGNEMENTS :
— Administratifs : SA D’HLM, LE FOYER REMOIS, M. MERCIER, 8 rue Lanson, B.P. 01 - 51051 REIMS CEDEX. Tél. : 03.26.84.46.59 - Fax : 03.26.84.46.07 ;
— Techniques : Maîtrise d’oeuvre : DELEVAL, Eve HARDOT, 5 place Godinot - 51100 REIMS. Tél. : 03.26.84.91.41 Fax 03.26.47.21.49
14. DATE D’ENVOI DE LAVIS A LA PUBLICATION : Le 22 juin 2011. 96632
![]() De nombreux immeubles de Croix-du-Sud, l’un des trois secteurs du quartier Croix-Rouge, ont déjà été réhabilités.
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Hier, à Croix-Rouge, une délégation est venue poser la première pierre d’un nouveau bâtiment et inaugurer une nouvelle rue du quartier.
Hier, en milieu de matinée, Éric Quénard, premier adjoint au maire de Reims, Alain Nicole, directeur général de l’Effort rémois, et de nombreux acteurs des travaux de rénovation qui se déroulent sur le quartier Croix-Rouge, sont venus faire une petite balade sur cet énorme chantier. C’est à Croix-du-Sud que celle-ci s’est déroulée avec un premier arrêt durant lequel l’élu et le directeur général ont posé la première pierre de ce qui sera l’une des futures plus impressionnantes bâtisses du quartier.
L’avenue Bonaparte verra donc sortir de terre le parking Silo qui proposera 249 places de stationnement sur plusieurs étages, 55 logements neufs seront construits ainsi que 1 700 m2 de locaux commerciaux.
C’est ensuite près de la place Auguste-Rodin que l’assistance s’est arrêtée puisque l’immeuble numéro 3 était en cours de démolition.
Plus loin, les visiteurs ont pu se rendre compte du futur visage du quartier puisque plusieurs tours ont d’ores et déjà été entièrement réhabilitées, un véritable lifting géant donnant une apparence beaucoup plus moderne aux habitations.
Puis, rue Joliot-Curie, la délégation a fait une petite pause afin d’y visiter de nouveaux logements conçus par l’architecte François Wustener. Il s’agit de deux bâtiments comprenant respectivement vingt et seize logements proposant des appartements de location allant du type 1 au type 4.
La construction de ces deux petites tours a été accompagnée de l’arrivée d’une nouvelle rue, inaugurée elle aussi hier matin. Son nom : rue Marie-Laurencin. L’objectif de cette voie est de créer un nouvel accès entre les immeubles des rues Dominique-Ingres, Paul-Cézanne et ces habitations. Elle permettra aussi de désengorger les parkings existants puisque trente véhicules pourront y stationner.
La transformation du quartier continue son petit bonhomme de chemin et devrait s’achever en 2013.
Thierry ACCAO FARIAS
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Catherine Vautrin, actuellement vice-présidente de l’Assemblée nationale, député UMP de la 2e circonscription de la Marne et conseillère municipale de Reims (groupe d’opposition UMP/DVD), avait assisté la semaine dernière à une pose de première pierre sur ce quartier Croix-Rouge. Elle revient sur le Programme national dont la mise en œuvre a été confiée à l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).
« J’ai été élue députée UMP en 2002. En 2003, Jean-Louis Borloo était venu à Reims pour voir la première tour tomber à Wilson. En 2004, j’ai été nommée secrétaire d’état à l’Intégration et à l’Égalité des Chances et j’ai donc travaillé sur le sujet des rénovations à cette époque. L’un de mes premiers travaux avait été d’emmener des commerçants de la place Mozart qui avaient peur de la transformation de leur quartier à Valenciennes pour qu’ils voient par eux-mêmes à quoi pouvait aboutir un projet de cette envergure. C’est cette même année que Jean-Louis Borloo avait signé ce programme d’un total de 500 M€ sur l’échelle des quatre quartiers rémois. Madame la maire a inauguré une école à Wilson, le stade de Reims ou dernièrement plusieurs choses sur le quartier Croix-Rouge. La visite fut d’ailleurs très intéressante mais elle a aussi oublié que tous ces chantiers, qui vous imaginez bien, ont commencé il y a plus de dix ans, ne sont que la continuité républicaine. Ils ont commencé donc avant eux, sur ce sujet comme pour le tram ils sont un petit peu amnésiques ! Mais bon, l’essentiel est que la population profite de tous ces changements », précise la députée.
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Le Kids Fitdays for Unicef, un tour à étapes autour du triathlon organisé dans 43 villes de France, fait halte à Reims dimanche. Zoom sur cette manifestation sportive et humanitaire.
IL fait étape à Reims le 3 juillet prochain, au parc Léo-Lagrange. Le Kids Fitdays for Unicef débarque pour la première fois dans la cité des sacres.
Cette manifestation sportive d’envergure, basée sur la découverte du triathlon par les enfants, aura lieu toute la journée de 11 heures à 19 h 30.
Reims sera donc la 21e ville, sur quarante-trois en tout, à recevoir et mettre sur pied un village entièrement dédié au sport et à la découverte des dix droits de l’Enfant.
Car l’Unicef (*) contribue à l’organisation de cet événement qui doit permettre de financer l’un de ses programmes au Burkina Faso et de réduire la malnutrition des enfants de moins de 5 ans.
Au programme de cette journée dédiée aux 5-12 ans ? Huit ateliers animés par les partenaires du Tour. Dans le détail : l’encadrement du Fitdays tiendra l’atelier triathlon. « Les enfants découvriront les bases de la discipline avec 20 mètres de natation, 1 km de VTT et 250 m de course à pied », explique Carole Gally, directrice et fondatrice du Fitdays.
Les bénévoles de la Croix-Rouge initieront aux premiers gestes de secours et les gendarmes du groupement départemental feront passer le permis VTT sur une piste de sécurité routière. Les 5-12 ans auront également tout le loisir de s’aventurer sur un petit parcours du combattant. Après avoir découvert les droits de jouer et de rire, d’être soigné et protégé contre les violences, les enfants se pencheront sur celui d’être convenablement nourri en s’adonnant à la pétanque et à bien d’autres jeux encore.
Histoire de bien comprendre qu’il est important de consommer cinq fruits et légumes par jour. Les plus jeunes profiteront aussi d’un espace « temps calme » situé au centre du village sportif, où ils s’intéresseront aux produits locaux tels que les fruits, légumes et produits laitiers.
Il leur restera encore à participer au jeu sur le thème de la collecte et du recyclage des déchets en se rendant du côté de l’atelier consacré au développement durable.
L’occasion ainsi de découvrir le droit d’expression. Puis d’achever ce tour de village par le stand tenu par l’Unicef.
En jouant au jeu de l’Oie, les enfants reprendront l’ensemble des droits qu’ils auront déjà vus sur les autres ateliers ainsi que de nouveaux : tels que celui d’aller à l’école, de ne pas travailler comme les adultes, d’avoir un refuge en temps de guerre et de vivre en paix.
Lélia BALAIRE
Kids Fitdays for Unicef : manifestation gratuite ouverte aux 5-12 ans. Dimanche 3 juillet au parc Léo-Lagrange de 11 heures à 19 h 30. Les enfants n’auront qu’à se munir d’une bonne paire de baskets et d’un maillot de bain pour participer à l’ensemble des ateliers. Inscriptions et renseignements sur www.fitdays.fr
(*) Unicef : Fonds des Nations Unies pour l’enfance. Cette organisation a pour mission d’assurer l’accès aux soins, la protection et l’éducation de l’Enfant.
« Fitdays for Unicef », c’est aussi une vraie compétition sportive. Si lors de la manifestation du 3 juillet, il s’agit simplement de découvrir le triathlon.
Dix enfants seront tirés au sort ce jour-là. Tout comme dans les autres villes étapes. Ils participeront à une compétition régionale qui se tiendra à Calais le 24 juillet, dont les épreuves seront, cette fois-ci, chronométrées. Puis les trois premiers garçons et les trois premières filles, issus de chaque tranche d’âge (de 1999 à 2005), se rendront à Angoulême le 2 octobre pour tenter de remporter le titre du « Petit triathlète de l’année ».
Ils y rencontreront les meilleurs triathlètes du monde venus, eux aussi, participer à la finale du Fit. Qui, les concernant, se déroulera du 27 septembre au 2 octobre. Soit quelques mois avant les Jeux olympiques de Londres.
Rénovation urbaine : Pays de France en chantier
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Les travaux d’envergure se poursuivent à Reims. C’est au tour du quartier Pays de France de bénéficier d’un ambitieux programme de réhabilitation et de résidentialisation.
Pays de France est en train de subir une totale transformation, un nouveau souffle pour ses habitants. L’intervention a débuté le 31 mai et devrait s’achever en avril 2013. Elle porte sur 530 logements autour de la place Arago et de l’avenue Bonaparte. Le coût des travaux s’élève à 30 millions d’euros. « Comme dans toutes les villes qui subissent des changements, les travaux engendreront des nuisances mais ils aboutiront à l’amélioration des conditions de vie des habitants », assure-t-on du côté de Reims Métropole. Leur objectif est aussi d’être à l’écoute de tous en proposant une concertation et une information avec l’appui des bailleurs, un soutien d’accompagnement social. Par exemple : le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) a été mis en place. Cela passe par l’organisation d’ateliers de proximité où les habitants et les acteurs du quartier peuvent découvrir les détails de ce projet.
« Cela fait deux ans que ce processus de renouvellement urbain est engagé dans ce quartier », affirme Benoit Pellot. En effet, la passerelle commerciale a été démolie il y a plus d’un an et le nouveau centre commercial Arago déjà aménagé. La résidence Joséphine, dont les travaux sont déjà bien entamés, sera l’un des premiers bâtiments livrés. « L’ambition de tous les acteurs de ce changement est d’apporter un dynamisme nouveau au quartier pour que ceux qui vivent en périphérie aient la même qualité de vie que ceux qui vivent au centre de Reims », souhaite Adeline Hazan. Par ailleurs, un autre objectif est aussi l’épanouissement des plus jeunes. Pour cela, un terrain multisports vient d’être installé par la Ville. Il est doté d’un gazon synthétique qui permet de jouer au futsall et d’une aire de jeux de 850 m2 pour jouer au basket. Lors de la présentation de cet ambitieux projet, et malgré le mauvais temps, l’enthousiasme de tous était palpable.
Wessame Benahcene
www.foyer-remois.fr
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À l’issue du lancement du programme de réhabilitation des immeubles dans le quartier Pays de France et de construction des locaux d’activités et des logements situés le long de l’avenue du Général Bonaparte, la maire de Reims a inauguré un nouvel équipement public destiné aux enfants et aux jeunes, en accès libre.
Il s’agit d’un terrain multisport de proximité implanté par la ville qui occupe une surface de 26 x 13 m sur gazon synthétique, ce qui permet la pratique du futsall.
Situé entre le collège et le lycée Joliot-Curie, en-deçà du gymnase Roland-Bourgoin, il remplace celui qui était implanté sur la dalle du parking G8, détruit pour permettre l’implantation d’un futur équipement public de 1 500 m2.
Il est implanté sur un cheminement déjà pratiqué depuis longtemps par les jeunes et les enfants du quartier pour rejoindre une aire de basket-ball de 850 m2 qui, pour l’occasion, a été reprise en enrobé.
La ville de Reims a consacré 131 200 euros à la réalisation de ce nouvel équipement public déjà adopté par les jeunes.
Mardi midi, une fuite de gaz a eu d’importantes répercussions puisqu’elle a provoqué l’évacuation de soixante personnes place Jean-Fragonard, dans l’immeuble du n°1.
Une conduite percée lors de travaux par un engin est à l’origine de l’incident.
La mesure d’évacuation a été prise par précaution, le temps pour les services de GrDF de colmater la fuite.
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Adeline Hazan et Jean-Pierre Belfie, maires de Reims et de Bezannes, administrateurs de Reims Métropole, ont officialisé vendredi 24 juin, la livraison de 19 nouvelles parcelles, d’une surface totale de 4 098 m² (jardins 3 238 m², allées 860 m², création de 15 places de stationnement), gérées par l’association des Jardins familiaux de Pays de France présidée par Michel Herbreteau, qui passe désormais de 49 à 68 parcelles.
Ces parcelles sont situées sur des terrains de l’agglomération et ont été aménagées par la direction des espaces verts de la Ville de Reims : abris en béton avec portes métalliques, alimentation en eau par le réseau de la concession, décompteur à chaque parcelle.
Elles s’ajoutent à Reims aux 1 550 parcelles actuellement aménagées sur 53 hectares et réparties sur 34 sites, la plupart localisées sur l’espace de la Coulée Verte.
La Ville, soucieuse d’écologie, a organisé des réunions publiques de sensibilisation sur l’esthétique des jardins, la protection des ressources en eau et la limitation d’utilisation de produits phytosanitaires.
Elle a distribué des plantes grimpantes et des arbres fruitiers.
Elle incite au compostage par la fourniture de composteurs et de documents de sensibilisation ; à la récupération de l’eau et à l’installation de décompteurs d’eau individuels pour les parcelles alimentées par le réseau.
Ces jardins sont de réels lieux de vie où les personnes se retrouvent, échangent tout en cultivant leur lopin de terre. Parallèlement, l’association des jardins de Pays-de-France, comme sa voisine de Croix-du-Sud, gère les jardins mais aussi propose différentes animations. Régulièrement, elle organise des concours (élection de la plus belle parcelle) ; des pique-niques collectifs, des repas, des tombolas.
Michel Herbreteau et son équipe de bénévoles s’investissent également dans le tissu social en mettant en place des actions pédagogiques avec les écoles et les associations locales voisines.
Grâce à un partenariat avec la Société d’horticulture de Reims, leurs adhérents bénéficient de cours de repiquage et de semis.
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En présentant l’opération « Un été dans la ville », la maire de Reims Adeline Hazan expliquait : « Nous voulons faire en sorte que l’été appartienne à tout le monde et que tout le monde puisse en profiter. Ceux qui ne partent pas en vacances, tout comme ceux qui partent ou en reviennent ».
C’est dans cette optique que, comme l’année dernière en juillet 2010, la maison de quartier Croix-Rouge va transformer l’hippodrome en base de loisirs du jeudi 7 au mercredi 27 juillet, le samedi étant dédié aux associations qui voudront offrir une prestation complémentaire.
Avec « L’été s’affiche à Croix-Rouge », seront ouverts gratuitement en juillet un espace de loisirs pour tous publics et une scène, à deux pas de l’hippodrome, sous la direction de Slimane Hamdi, animateur de l’espace Pays-de-France en liaison avec les associations de Croix-Rouge, soutenues par l’Etat et la Ville de Reims.
En ce lieu unique, un site de loisirs, de détente et des manifestations artistiques seront proposés à tous les publics : enfants, jeunes et familles. Pour accueillir environ 3 000 personnes en trois semaines sur le site de l’hippodrome mis à disposition à titre gracieux par la Société des courses de Reims, seront mobilisés 25 salariés de la Maison de quartier Croix-Rouge, 30 bénévoles issus des associations et 5 institutions.
En plus du soutien technique municipal et de Reims Métropole, le financement est assuré par la Ville de Reims (28 000 €) l’Etat (28 000 €), les trois organismes logeurs, le Foyer rémois, l’Effort rémois, Reims habitat (6 000 €), le conseil général de la Marne (2 000 €) et le conseil régional de Champagne-Ardenne.
• Neuf espaces
Il y aura un accueil spécifique des centres de loisirs des espaces Billard et Watteau en matinée. Dans la journée, neuf espaces de loisirs et d’animations seront ouverts :
espace accueil/orientation/information,
espace sport avec terrain ensablé (sandball, beach soccer, beach volley, beach rugby, beach minton, initiation et démonstrations de sports de combat, indiaca, ping-pong, pétanque),
espace famille/petite enfance (jeux d’eau, peinture, parcours de motricité, éveil corporel autour de la danse, bac à sable),
espace détente (transats, parasols, buvette),
espace jeux (jeux de société, matériel de jeux de plein air familial),
espace d’exposition (photos du projet « Quel chantier », réalisations artistiques réalisées durant l’année ou sur place par les habitants ou associations, graph),
espace scène (pour les concerts pique-nique et pour la valorisation de talents du quartier avec scène ouverte),
espace 6/12 ans (deux animateurs proposent des jeux collectifs, éducatifs, de plein air) et
espace ados (un animateur propose différentes activités à partir d’une malle de jeux).
• Animations ponctuelles
Le concert d’été de Croix-Rouge le vendredi 8 juillet avec Caos Locos et Cheba Warda en première partie et le chanteur vedette Algérien Cheb Bilal, « Les Tambours de Brazza » Jean Richard Codjia (le 15 juillet musique du monde), Big Charley (le 22 juillet) et des groupes amateurs du quartier (le 24 juillet après-midi).
L’association Trac ouvrira un atelier « découverte du cirque » sous chapiteau, du 11 au 16 juillet.
L’association Bike Energy BMX sera présente du 11 au 15 juillet (découverte, initiation et spectacle).
La semaine du 18 au 22 juillet sera « gonflée » (avec Star-Anim, structures gonflables ludiques pour tous : baby-foot humain, terrain multisports, rodéo, surf, grand slide, water games).
Les 18, 19, 21 et 22 juillet, l’association Résonances animera des ateliers artistiques et plastiques.
Le 15 juillet ce sera le tour de l’association Eutectic et l’association « Au-delà d’ici » les 13 et 20 juillet.
L’association « Arrêt Couleurs » sera active du 9 au 22 juillet avec Cléo Thienot, artiste plasticienne.
Prévu encore, des animations autour du livre avec la médiathèque Croix-Rouge du 7 au 22 juillet,
tous les jours sauf les lundis, un grand jeu rallye intergénérationnel le lundi 25 juillet et même une sortie parents enfants au lac des Vieilles-Forges le 27 juillet.
Programme complet sur le site www.maisondequartier-croix-rouge.fr/ Ouverture au public du jeudi 7 juillet au mercredi 27 juillet, du lundi au samedi de 15 à 20 ou 22 heures selon programme.
Hippodrome de Reims Champagne.
Tramway lignes A et B, station Kennedy.
Espace public fermé et sécurisé, accès gratuit.
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REIMS (Marne). Effectifs en hausse, création d’une école pour sourds et malentendants, intégration des salarié(e)s précaires, la prochaine rentrée scolaire se présente sous de bons auspices selon l’adjoint au maire chargé de l’éducation, Jacques Meyer.
ALORS que les écoliers sont déjà en vacances dans leur tête, le service éducation de la Ville termine de préparer la rentrée scolaire 2011/2012 prévue le lundi 5 septembre. Jacques Meyer, adjoint à l’éducation a bien voulu faire le point avec l’union.
Comment se présentent les effectifs de maternelles et de primaires pour la prochaine rentrée ?
Jacques Meyer : « Nous avons accueilli 14 045 écoliers cette année. Pour la rentrée 2011/2012, nous estimons que nous en aurons 200 de plus. Nous enregistrons cinq fermetures de classes primaires (Dr-Roux, Garbault, Provençaux, Jules-Ferry, La Neuvillette) et une fermeture en maternelle (Jardelle). Nous avons une ouverture sûre en élémentaire à Ravel et deux en maternelle (Billard et Europe Adriatique). De plus si la tendance se poursuit nous ouvrirons trois autres classes maternelles (Clairmarais, Emile-Zola et Danube) et une en primaire (Anquetil). Cela nous oblige à faire des travaux en urgence. On rouvre un bâtiment à Europe et à Clairmarais une maternelle sera accueillie dans l’école primaire. Il nous faut créer de nouveaux postes d’Atsem (agent territorial spécialisé en école maternelle, NDLR). Cette année, nous avons accueilli 658 enfants en moyenne à l’accueil du matin, 5 034 le soir et 5 730 enfants déjeunent régulièrement dans les restaurants scolaires municipaux. Nous avons le plaisir à la rentrée d’ouvrir l’école élémentaire Jamin qui a été rénovée pour 7,4 M€. »
Que représente le budget des écoles à Reims ?
J.M. : « Ce sont près de 27 millions d’euros dont 13,6 M€ de frais de personnel, 5 M€ pour la restauration scolaire, 3,2 M€ de moyens aux écoles, 3,1 M€ pour la maintenance des bâtiments, 1,487 M€ pour le chauffage et 227 000 € pour l’informatisation des écoles. Nos effectifs : il y a 27 personnes à la direction de l’éducation, 411 Atsem (nous allons en embaucher 4,5 supplémentaires), 45 ouvriers gardiens, 40 animateurs coordinateurs, 750 vacataires sur les temps périscolaires et 200 agents à la caisse des écoles. »
Vous avez recruté beaucoup.
J.M. : « Comme promis, nous avons embauché un animateur coordinateur dans chaque groupe scolaire pour superviser les activités extrascolaires. Il y en a 50. En trois ans, nous avons amélioré le sort des personnels précaires, ce qui touche 200 personnes au service éducation et à la caisse des écoles. »
Vous avez annoncé lors d’un conseil de quartier que la Ville allait ouvrir une école pour les sourds et malentendants. Où ?
J.M. : « Cela se faisait à l’Institut Michel-Fandre, mais une famille nous a écrit pour que la loi soit respectée et que ces enfants soient accueillis dans des classes normales. L’inspection académique a officialisé la chose et la Ville va donner des moyens. À la rentrée, une douzaine d’enfants vont être accueillis à l’école Gilberte-Droit (Croix-Rouge) et se répartiront dans les classes élémentaires. Un enseignant de Michel-Fandre sera recruté ainsi que des personnes spécialisées dans le langage des signes et une Atsem. Nous travaillerons avec l’Institut qui a la pratique de la langue des signes. »
Vous avez modifié le système des bourses.
J.M. : « Oui, il existait huit dispositifs et douze niveaux d’interventions financières. Il n’y en a plus que deux qui peuvent être cumulatifs. Une bourse d’aide à la scolarité d’un montant annuel forfaitaire versé à la famille ou à l’étudiant majeur pour les collégiens, les lycéens, apprentis et étudiants et une bourse municipale d’aide à la demi-pension pour les collégiens et lycéens du secteur public. Il se trouve que 1 500 collégiens de l’enseignement public ne touchaient pas la bourse de 65 €. »
Avez-vous des projets dans vos cartons ?
J.M. : « Oui nous travaillons à la mise en place d’un guichet unique sur un lieu unique pour les inscriptions des élèves de maternelles et des classes élémentaires, pour la restauration scolaire et la caisse des écoles. Nous réfléchissons aussi à la façon de régler le problème des enfants dont les parents (musulmans etc. NDLR) ne veulent pas qu’ils mangent de viande. Mais ce n’est vraiment pas simple. »
Alain MOYAT
Interrogé sur le mouvement de colère de parents d’élèves des classes à horaires aménagés musique de l’école du Jard, l’adjoint à l’éducation rappelle que la décision a été prise par l’Education nationale et qu’elle ne modifie pas le nombre d’enfants accueillis. « On a reçu des parents et on demande à l’Inspection académique la tenue d’une table ronde très rapidement, y compris pour le collège », ajoute Jacques Meyer.
Sur le principe, l’adjoint estime toutefois que « c’est une bonne chose de mélanger les enfants, quelles que soient leurs origines géographiques dans la ville. D’ailleurs en instaurant ces classes, une classe Cham avait aussi été ouverte à Danube, pour bien montrer que ça ne concernait pas seulement les enfants du centre-ville. Dans les faits, je suis inquiet par contre, si comme il est dit, cela risque de diminuer le nombre d’heures de science au collège Université. »
A.M.
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Les Francas de Lorraine Champagne-Ardenne ont organisé une session de formation générale BAFD (brevet d’aptitude aux fonctions de directeur). « Le directeur est un acteur éducatif, il prend en compte l’environnement social, éducatif et culturel, il contribue à l’évolution de l’action éducative locale », précise Stéphanie Tadla, chargée de développement Francas pour la région Champagne Ardenne. Seize stagiaires ont suivi cette formation du 13 au 21 juin à Reims et ils vont conduire leur projet pédagogique cet été dans les accueils collectifs de mineurs de toute la région.
Les vacances d’été approchent, et l’association Croix-Rouge animation et promotion met en repos la majorité de ses activités.
Néanmoins, deux activités ponctuelles sont proposées : le théâtre avec deux stages début juillet et le yoga, avec un stage tous les lundis de juillet.
Le premier stage de théâtre se déroulera du 4 au 9 juillet de 14à 16 heures.
Le deuxième stage, les 11, 12, 13, 15 et 16 juillet de 14 à 16 heures, dans la grande salle Lapique de l’Acrap, 11, avenue du Président-Kennedy (accès par l’impasse Schuman).
Tarifs :
stage théâtre 50 € ;
stage yoga 40 €.
Réservation au secrétariat de l’Acrap (tél. 03.26.0639.54.) ou auprès de l’animateur au 06.31.05.98.35.
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L’abandon du centre régional d’entraînement il y a plus d’une décennie avait laissé les meilleurs Champardennais un brin orphelins.
A la rentrée, le vide sera comblé. Un pôle Espoirs sera étrenné au Creps de Reims. L’inauguration est prévue pour courant septembre en fonction des disponibilités des personnalités locales et du parrain de la première promotion, le Rémois Abdel-Kader Salifou, n° 30 français et n° 123 mondial.
Leur agenda comptera. Celui des huit pensionnaires du Pôle moins puisqu’ils seront là tous les jours (lire ci-dessous). « Nous avons un premier groupe 100 % marnais, allant d’élèves de 6e au lycée », confie Cyril Mayeux.
Le conseiller technique de la Ligue souhaitait ardemment la mise en place de cette structure. A l’avenir, il aimerait un groupe de dix personnes, plutôt des 6es ou 5es. * « Nous sommes dans une discipline où il faut du volume d’entraînement », poursuit le technicien. « Avec les établissements scolaires (le collège François Legros et le lycée Arago) et la conseillère d’éducation du Creps, nous avons mis en place des plannings qui permettront aux joueurs d’être à la salle chaque après-midi et deux matins dans la semaine, le mardi et le jeudi. »
A ce rythme et en profitant d’un entraînement quotidien avec l’élite - marnaise pour l’instant et champardennaise à l’avenir -, la relève de la Ligue doit pouvoir se refaire une place de choix dans les compétitions nationales.
Ph.L.
PROMOTION 2011-2012. - Laurie Vautrelle (8, Epernay), Manon Songis (9, ASC Châlons), Hugo Mahieu (8, Epernay), Clément Chobeau (18, ASC Châlons), Alexis Gosserez (10, ASC Châlons), Matthieu Pérard (13, ASC Châlons), Paul Souchon (15, ORTT), Jérôme Kleinau (15, ORTT).
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