nous contacter conseiller le site conseiller cet article imprimer cet article


Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - septembre 2011.


 


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

Pour consulter les articles d’une autre période, cliquez sur le lien correspondant :

1er trimestre 2007, 2ème trimestre 2007, 3ème trimestre 2007, 4ème trimestre 2007, Janvier-février 2008, Mars-avril 2008, mai-juin 2008, juillet-août 2008, septembre-octobre 2008, novembre 2008, décembre 2008, janvier 2009, février 2009, mars 2009, avril 2009, mai 2009, juin 2009, juillet 2009, août 2009, septembre 2009, octobre 2009, novembre 2009, décembre 2009, janvier 2010, février 2010, mars 2010, avril 2010, mai 2010, juin 2010, juillet 2010, août 2010, septembre 2010, octobre 2010, novembre 2010, décembre 2010, janvier 2011, février 2011, mars 2011, avril 2011, mai 2011, juin 2011, juillet 2011. août 2011.

 

***********************************

Union110930b
Il chute de 6 m avec son engin de chantier

Un ouvrier a eu beaucoup de chance, hier, alors qu’il se trouvait aux commandes d’une petite tractopelle, sur un chantier de démolition sis allée des Landais, non loin du CHU de Reims.

Il était environ 14 h 30 quand, au moment d’effectuer une manœuvre, celle-ci a en effet basculé du premier étage d’un bâtiment avant de se retrouver six mètres plus bas. Fort heureusement, la présence d’un tas de laine de verre a amorti le choc.

L’homme s’en est sorti avec seulement quelques blessures légères. Les sapeurs-pompiers l’ont transporté au centre hospitalier.

***********************************

Union110930a
Vandalisme à Croix-Rouge à Reims

Hier, peu après 4 heures du matin, les sapeurs-pompiers de Reims ont été contraints d’intervenir près du groupe Eisenhower au cœur du quartier Croix-Rouge. Plusieurs conteneurs à ordures ont été incendiés.

Le temps que les soldats du feu arrivent sur les lieux du sinistre, l’incendie s’était propagé à une voiture. Cette der¬nière a été totalement détruite.

La police a bien évidemment ouvert une enquête pour déterminer les causes du sinistre.

***********************************

Union110929c
Aimée, une sacrée bonne femme

Féministe, socialiste et d’un tempérament hors du commun. À 80 ans passés, elle collectait encore des vêtements pour les nécessiteux.
- Agrandir la photo
Ici en compagnie de son fils adoptif juif qu’elle a sauvé de l’extermination en le déguisant en fille
- Agrandir la photo
Aimée Lallement a désormais une rue à son nom. Belle façon de sortir de l’ombre une Rémoise d’exception.
- Agrandir la photo

 

 

 

AIMÉE LALLEMENT aurait sans aucun doute apprécié d’avoir une rue à son nom au cœur du quartier Croix-Rouge. C’est chose faite depuis jeudi dernier.

Militante socialiste et féministe convaincue, Aimée n’avait pas le profil des salons et des réceptions d’une ambiance centre-ville bourgeoise ou gauche caviar.

Elle n’avait pas non plus le goût des honneurs trop médiatiques. Quand on lui a remis la médaille des Justes en 1980, la Rémoise a demandé qu’on ne fasse pas de publicité autour de cette distinction. Elle en aurait pourtant mérité. Aimée est venue en aide à plusieurs familles juives pendant la guerre. Elle a même sauvé un enfant qui est devenu son fils. C’est l’histoire de Jankel. Un gamin de 14 ans dont la mère, Brandla Przedborz, est arrêtée le 20 juillet 1942 à Reims et envoyée au camp d’extermination d’Auschwitz. Son père, Isaac, est arrêté en octobre de la même année. Il est aussi envoyé vers les chambres à gaz d’Auschwitz. Jankel réussit à s’enfuir par les toits au moment de l’arrestation de son père.

Il devient Jacqueline

Seul dans un monde de haine, il se réfugie chez Aimée qui avait sympathisé avec ses parents et offert de les aider. À l’époque, Mme Lallement, alors âgée de 52 ans, est directrice d’un foyer de jeunes filles rue de Talleyrand. Une planque idéale pour le jeune Jankel.

Aimée lui laisse pousser les cheveux, le fait passer pour une nièce à elle et l’intègre au foyer de jeunes filles. Il devient Jacqueline. Ensuite, elle le cachera à la campagne où elle lui fera donner des cours particuliers. Jusqu’à la Libération, elle partagera avec lui sa maigre ration alimentaire. Puis elle lui paiera ses études de médecine et l’adoptera en 1956 pour en faire son héritier.

Jankel, devenu Jacques Presbor-Lallement, a aujourd’hui 90 ans. Il vit près de Bordeaux. Son état de santé ne lui a pas permis de faire le voyage jusqu’à Reims pour l’inauguration de la rue dédiée à sa mère adoptive. Pour être là quand même, il a confié à Claude Secroun un message à lire. Il a bien choisi son représentant puisque M. Secroun, le président local de la Licra, est celui qui a proposé à la Ville d’attribuer une rue à Aimée : « J’ai découvert l’existence de cette femme il y a environ un an. Quel étonnement de constater tout ce qu’elle avait fait d’extraordinaire alors qu’elle était tombée dans l’oubli. Elle a tout de même été championne olympique ! À 80 ans passés, elle continuait à collecter des vêtements pour les familles dans le besoin, en toute discrétion. Il fallait absolument que Reims se souvienne d’elle ».

Grâce à lui et à la municipalité qui a fait aboutir sa démarche, Aimée, Juste des Nations, personnage hors du commun, fait partie du quotidien des habitants de Croix-Rouge

Catherine FREY

 

 

 

***********************************

Union110929b
Charges exceptionnelles : incompréhension aux Polygones

Les copropriétaires des Polygones devront s’acquitter de charges énormes. La faute à une chaufferie défaillante l’hiver dernier.
- Agrandir la photo
Début juillet, un violent incendie avait ravagé le centre de stockage de l’incinérateur rémois.
- Agrandir la photo

Des dizaines de copropriétaires ont reçu une nouvelle demande de levée de fonds de la part de leur syndic malgré la promesse d’attendre une assemblée générale.

Des dizaines de copropriétaires des immeubles des Polygones, dans le quartier Croix-Rouge, ne savent plus à quel saint se vouer.

Au début du mois de septembre en effet, ils avaient reçu « un appel de fonds exceptionnel » de la part de leur syndic pour des montants qui pouvaient atteindre plusieurs centaines d’euros. Il s’agissait pour Plurial-Sacclo de répercuter une série de défaillances de la chaufferie Croix-Rouge durant l’hiver 2010-2011.

Pris de colère, de nombreux propriétaires des Polygones avaient décidé, en guise de protestation, de s’acquitter d’un chèque d’un euro symbolique en martelant les arguments suivant : « Ce n’est pas de la faute des propriétaires des Polygones si la chaufferie Croix-Rouge a subi une série de pannes et ce n’est donc pas à nous (les propriétaires, NDLR) de payer. De plus, nous sommes étonnés que l’exploitant de la chaufferie n’ait pas fait fonctionner son assurance lors des différents sinistres ».

En réaction à cette première réclamation de charges supplémentaires, le premier adjoint, Éric Quénard, avait bien précisé que la municipalité et l’agglo avaient versé, par l’intermédiaire de subventions exceptionnelles, des subsides aux différents organismes logeurs afin que la hausse des factures des charges des propriétaires ne soit pas trop importante. 60 000 euros pour l’Effort Rémois par exemple.

Mais visiblement, la somme n’aura pas suffi à boucher le trou provoqué par le recours, lors de l’hiver dernier, au charbon notamment.

Le premier mouvement des propriétaires des Polygones avait contraint Plurial-Sacclo à effectuer un nouvel envoi de lettres, le 5 septembre dernier.

Dans ces dernières, le bailleur précisait attendre, pour prélever les charges exceptionnelles, la réunion en assemblée générale des propriétaires concernés.

Une bouffée d’air de quelques jours accordée à de nombreux propriétaires pris à la gorge. Sauf que, le 23 septembre, on prend les mêmes et on recommence.

« Nous avons eu la désagréable surprise de découvrir que l’appel de fonds exceptionnel était bel et bien inclus dans les factures à régler. Soit, selon les copropriétaires, des sommes allant de 800 à 1 300 euros. » « Ce n’est pas franchement cela qu’on peut appeler un blocage de levée des fonds », affirme, très énervé par la situation, l’un des copropriétaires des immeubles. Des appels de fonds exceptionnels pour des événements qui l’ont été tout autant l’hiver dernier.

Quant à l’hiver prochain, les copropriétaires ne sont pas rassurés non plus puisqu’une partie du chauffage urbain dépendait d’un réseau d’alimentation provenant du centre de stockage des déchets. Sera-t-il remis en service avant que le froid ne s’empare de la ville ? Les copropriétaires n’ont plus qu’à croiser les doigts.

Thomas DUPRAT

-----

Rapport incendie : l’État devra trancher

À la suite de la destruction du centre de stockage des ordures ménagères de Reims, une enquête a bien évidemment été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et ses causes. Aussi, il avait été demandé à Veolia, l’exploitant du site, de rédiger un rapport détaillé dans lequel devaient figurer un maximum d’éléments expliquant l’incident. La première date butoir de remise de ce rapport remontait au 31 août dernier. Sauf que, sur le bureau du Préfet, rien n’est arrivé en temps et en heure. Pourquoi ?

Décision le 18 octobre

La principale raison de ce retard s’explique par des analyses complémentaires effectuées dans une petite partie d’un jardin ouvrier situé non loin de l’usine. Il a donc fallu attendre que ces nouveaux prélèvements soient analysés par les laboratoires afin de déterminer si oui ou non, les sols avaient été touchés par des retombées de l’incendie. Ce complément d’analyse a donc permis à Veolia de gagner plusieurs jours supplémentaires avant de rendre son rapport aux services préfectoraux.

Le rapport d’accident devra être mis à la disposition du Préfet le 14 octobre au plus tard. Ce dernier devra trancher ensuite, pour ou contre une reprise de l’activité. Si le texte n’arrive pas à temps, la préfecture se devra de saisir le parquet de Reims. Une décision importante pour les propriétaires des Polygones, car une partie de la chaufferie Croix-Rouge était alimentée par cette usine d’incinération.

-----

Plurial-Sacclo précise

« Notre budget a été voté il y a deux ans. Et bien entendu, nous ne pouvions prendre en compte, dans ce dernier, les problèmes et les dysfonctionnements de la chaufferie lors de l’hiver 2010-2011. Nous avons dû faire face à des conditions difficiles et c’est pour cela que nous demandons un effort aux copropriétaires des Polygones. Lors de leur prochaine assemblée générale, nous serons présents et comptons bien leur exposer le plus explicitement possible le cas de figure.

Par ailleurs, nous nous trouvons - et il faut bien le comprendre - dans la même situation que les propriétaires puisque la facture qui nous est présentée par la société qui exploite la chaufferie de Croix-Rouge nous contraint à répercuter.

En revanche, nous ne réclamons pas que la somme nous soit versée dans les plus brefs délais. Bien évidemment, des aménagements seront possibles », explique un membre de Plurial-Sacclo, une filiale de l’Effort Rémois.

Répartition

Eric Quénard a un autre élément d’explication : « Des compensations ont été versées aux locataires et à des propriétaires dans d’autres résidences dépendant de l’office HLM. Aussi, je pense que c’est une question de répartition des compensations. Et que les copropriétaires des Polygones n’ont rien touché, contrairement à d’autres propriétaires et locataires ».

***********************************

Union110929a
Reims : un ouvrier se fracture la jambe

Gros déploiement de pompiers hier du côté de l’Allée des Landais, dans le quartier Croix-Rouge aux environs de midi.

Un ouvrier qui travaillait sur le toit d’un immeuble a reçu une plaque de béton sur la jambe. Il présentait une fracture ouverte. L’homme étant totalement bloqué sur le toit d’un immeuble en travaux, les pompiers n’ont eu d’autre choix pour prendre en charge le blessé que d’avoir recours au Grimp, le groupe de recon¬naissance et d’intervention en milieux périlleux.

Après cette évacuation spectacu¬laire, l’ouvrier a été conduit au centre hospitalier pour y être opéré.


***********************************

PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 110928e
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7413 du 26 septembre au 02 octobre 2011.

----------

TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

Par jugement en date du 20/09/2011, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de liquidation judiciaire à l’égard de HOUDARRI Fatima, 9 place Auguste Rodin 51100 REIMS. N° Registre du Commerce (A 451 977 896). Activité : Vente prêt à porter hommes, femmes et enfants, chaussures… Mandataire liquidateur : Maître François DELTOUR, 3 rue Noël -51100 REIMS.

Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné dans les deux mois suivant la parution au BODACC.

99034 Le greffier : Bernadette DELPY.


----------

CONSTITUTION DE SOCIETE

AVIS DE CONSTITUTION

Avis est donné de la constitution de EURL : "REIMS TRANS LOGISTIQUE", sous le sigle "RTL". Au capital de 10.000 E. SIEGE SOCIAL : 17 rue Alphonse Daudet - 51100 REIMS. OBJET : Transport de marchandises. DUREE : 99 ans. GERANT BOUAKLINE Zouheir, 17 rue Alphonse Daudet - 51100 REIMS. Immatriculation au R.C.S. de REIMS.

98753

***********************************

Union110928d
RMS :A l’espace Billard : Danse africaine et percussions avec Africaa

Africaa enseigne les danses traditionnelles d’Afrique de l’Ouest.
- Agrandir la photo

Les cours de danse africaine et de percussions de l’association Africaa reprennent à Reims, à l’espace Billard de la Maison de quartier Billard (12-14, rue Pierre-Taittinger) ainsi qu’à Aÿ et Épernay.

Chaque semaine, Youssouf Coly, danseur chorégraphe, et Abdoulaye Diop, musicien percussionniste, embarquent les participants au Sénégal, leur pays d’origine, à la découverte de l’art et la culture africaine. Ils les invitent à partager leur passion de la danse et de la percussion.

Danse énergique et sensuelle

Dans ce même climat de détente et convivialité, Africaa initie aux rythmes des percussions et danses traditionnelles d’Afrique de l’Ouest.

« La danse et la musique, en Afrique, sont au cœur de toutes les fêtes et cérémonies. Énergique et sensuelle, la danse africaine sollicite tout le corps, un exercice idéal pour bouger, se défouler, évacuer le stress et libérer ses émotions, en travaillant endurance (souffle, résistance), coordination et souplesse… sur les rythmes entraînants des djembés, dun dun, et en particulier du Sabar, rythme et danse spécifiques du Sénégal », précise l’animateur.

Les cours s’adressent à tous les publics - enfants, adolescents et adultes -, et tous les niveaux - débutants ou plus expérimentés. Tout au long de l’année, l’association propose également des stages, des rencontres avec concerts, spectacles et repas africains dans notre région et sur toute la France mais aussi au Sénégal au cours d’un séjour culturel aux vacances de Pâques. Elle propose également des initiations et des animations en milieu scolaire, structures associatives et établissements spécialisés.

Pour tout renseignement, visiter le site www.africaa.fr ou téléphoner au 06.37.86.23.97. Adresse mail : contact.africaa@yahoo.fr

***********************************

Union110928c
Patinage : Reims accueillera les France solo élite

Cette rencontre réunira plus d’une centaine de compétiteurs et trois cents accompagnateurs.
- Agrandir la photo

 

 

C’est une saison importante qui démarre au Reims Acrap patinage, où l’on a obtenu, de la part de la Fédération française des sports de glace, l’organisation des championnats de France solo élite. « Cette manifestation, on doit absolument la réussir. Elle réunira, en avril, plus d’une centaine de compétiteurs qui représentent les meilleurs patineurs français de leur catégorie, et à peu près 300 accompagnateurs. On fera cela en partenariat avec la Ville de Reims, l’Office des sports et nos sponsors », explique Jean-Luc Ployé, président du Reims Acrap patinage.

Mais, à côté de cette rencontre majeure, quatre tournois de France sont également prévus « où l’on a potentiellement cinq ou six patineurs qui sont susceptibles de participer aux France. En cette rentrée, on a aussi de nombreuses demandes d’essais. Pour cela, on propose une ou deux séances gratuites le samedi. On fait des démarches pour renforcer notre encadrement en embauchant un entraîneur à mi-temps ».

Un autre axe de cette année : l’intégration de personnes en situation de handicap intellectuel. Si les essais sont concluants, elles feront partie intégrante du club.

 

 

***********************************

Union110928b
Volley-ball Ufolep : une saison bien lancée

Les responsables des clubs marnais ont préparé la nouvelle saison.
- Agrandir la photo

 

Après la période consacrée aux vacances, l’Ufolep de la Marne a convié les représentants de sa quarantaine d’équipes de volley-ball à la réunion de rentrée précédant la reprise des activités.

L’occasion d’échanger sur la pratique, de décider du déroulement de la saison. L’occasion aussi de distinguer les équipes ayant remporté le championnat 2010/2011 (série 1 AS CANE, série 2 ASPTT Châlons, série 3 VB Pontfaverger, série 4 l’Aiglonne).

La commission technique départementale a organisé le calendrier du championnat : quatre poules ont été constituées. La saison débute le lundi 10 octobre avec un tour de coupe départementale. D’autres événements émailleront la saison comme le tournoi féminin Ufolep ou les tournois des clubs (dès le 1er octobre avec Reims Avenir Sports).

Tous les tirages et calendriers sont désormais disponibles sur le site Internet Ufolep 51. Ufolep 51, 03.26.84.32.26. Site : www.ufolep51.org Courriel : ufolep51@wanadoo.fr

 

***********************************

Union110928a
Reims / Méningite : L’étudiant de RMS dans un état stable

Le jeune homme de 22 ans, hospitalisé au CHU de Reims dans la nuit de samedi à dimanche pour une infection invasive à méningocoque, se trouvait toujours en réanimation hier, dans un état « stable mais avec une légère amélioration », a-t-on expliqué hier à l’Agence régionale de santé (voir notre édition d’hier).

Le cas s’est déclaré après un voyage d’intégration à Dax auquel 700 élèves de Reims management school ont participé. L’ensemble des personnes ayant eu un contact prolongé avec cet étudiant avait été appelé à recevoir un traitement préventif par antibiotiques. Dimanche, environ 400 personnes s’étaient rendues au CHU à cet effet, ainsi qu’une trentaine au total lundi.

***********************************

Union110927d
RMS : un cas de méningite et 400 personnes traitées

L’étudiant malade participait, comme 700 autres élèves, à un voyage d’intégration.
- Agrandir la photo

REIMS (Marne). L’infection s’est déclarée après un voyage d’intégration auquel participaient 700 élèves de l’école.

RIEN ne permet de savoir où, et quand le jeune homme a contracté l’infection. Mais lorsqu’il est hospitalisé au CHU de Reims, dans la nuit de samedi à dimanche, le diagnostic ne fait aucun doute : cet élève de Reims Management School a contracté une infection invasive à méningocoque. Hier en fin de journée, il se trouvait toujours en réanimation, « dans un état stable », explique-t-on à l’Agence régionale de santé.

Le garçon, âgé de 22 ans, rentrait d’un séjour d’intégration organisé dans la ville de Dax, séjour auquel participaient environ 700 jeunes de RMS. Mais impossible d’établir un lien entre le voyage dans les Landes et ce cas de méningite, d’autant que la période d’incubation peut varier entre deux et dix jours.

« Il y a eu un cas supposé à Dax, mais cela s’est avéré faux », poursuit-on du côté de l’ARS. Du côté des élèves rémois en revanche, l’information est vite passée.

400 personnes traitées

À tel point que le centre hospitalier a dû s’organiser pour recevoir, et traiter, les quelque 400 personnes qui se sont présentées tout au long de la journée de dimanche pour recevoir un traitement préventif par antibiotiques. Un espace en particulier était d’ailleurs consacré à cet accueil pour que les médecins puissent prendre en charge tout le monde.

« Il s’agit du seul traitement possible dans le cas d’un méningocoque de catégorie B, pour lequel il n’existe en revanche pas de vaccin. » Hier encore, une dizaine de personnes sont venues recevoir le traitement dans la matinée.

Un principe de précaution que les autorités sanitaires ont souhaité appliquer largement, même si seul un contact prolongé (environ une heure) en face à face peut exposer une personne à cette infection qui se transmet uniquement par contact direct avec le malade.

Côté symptômes, on constate le plus souvent de la fièvre et de la fatigue, des raideurs dans la nuque, ainsi que l’apparition de tâches cutanées rouges au développement rapide. L’Agence régionale de santé recommande d’ailleurs à toute personne qui se serait trouvée en contact avec cet étudiant de se rendre aux urgences, ou bien chez son médecin traitant pour recevoir la prescription.

J.G.-A.

***********************************

Union110927c
Tennis (Cheminots Reims) / Villeger et Pithois au top

Limitée à 15/1, la 8e édition du tournoi de l’US Cheminots Reims a souri à deux 15/3 !

Chez les messieurs, auteur d’une saison pleine en +35 ans, Stéphane Villeger (15/3, TC Reims) a brillamment accroché à son tableau de chasse l’épreuve cheminote. Avec deux « perfs » à 15/2 et autant à 15/1, l’ex… 15/1 de Cormontreuil a amplement mérité son succès. Opposé au stade ultime à Maxime Fourdrinier (15/1, Muizon), le désormais sociétaire du TCR a sans cesse poussé son adversaire à la faute. Résultat, avec son service puisant et son jeu de gaucher, il signait un sévère et rapide 6-2, 6-0 !

En +35 ans, l’ex 15 de Château-Thierry Jean-Christophe Cuinet (15/2) a fait respecter la hiérarchie en dominant en finale Olivier Griffon (30, Gueux). Du côté des dames, Marie Pithois (15/3, URT) a parfaitement joué son rôle d’outsider. Ancienne 15 (en 2004), cette dernière a pris la mesure en finale de Charlotte Becret (15/2, Reims Europe Club) sur le score de 6-4, 6-1.

DAMES.

- Quarts de finale : PaulineThiery (15/1, Saint Memmie) bat Delphine Bavencoff (15/3, URT) 7-5, 6-4 ; Marie Pithois (15/3, URT) bat Emelyne Barré (15/2, ASPTT Charleville) par WO ; Charlotte Becret (15/2, Reims Europe Club) bat Natacha Jacquot (15/4, Cormontreuil) 6-2, 6-0 ; Mélissa Noizet (15/3, Cormontreuil) bat Béatrice Plodzien (15/1, Cormontreuil) 6-3, 7-5.

- Demi-finales : Marie Pithois bat PaulineThiery 6-1, 6-4 ; Charlotte Becret bat Mélissa Noizet 6-2, 0-6, 6-4.
- Finale  : Marie Pithois bat Charlotte Becret 6-4, 6-1.

MESSIEURS.

- Quarts de finale : Mulat (15/1, Vitry) bat Montchanin (15/2, Cormontreuil) 6-1, 7-6 ; Villeger (15/3, TC Reims) bat Goujon (15/1, Cormontreuil) 7-6, 6-3 ; N’Guyen (15/1, Géo-André) bat Miara (15/2, Montmirail) 6-4, 3-6, 7-6 ; Fourdrinier (15/1, Guignicourt) bat Collot (15/2, ASCA Châlons( 6-3, 1-6, 6-4.
- Demi-finales :Villeger bat Mulat 7-6, 6-3 ; Fourdrinier bat N’Guyen 4-6, 6-2, 6-1.
- Finale : Villeger bat Fourdrinier 6-2, 6-0.

+35 ANS.

- Demi-finales : Griffon (30, Gueux) bat Dupont (15/5, Cormontreuil) 4-6, 5-2 abandon ; Cuinet (15/2, Château Thierry) bat Rambaut (30, Géo-André) 6-2, 6-2.
- Finale : Cuinet bat Griffon 6-2, 6-2

***********************************

Union110927a
Tennis (Sarry) / Ça rigole pour Evrard

La 22e édition du tournoi du CO Sarry s’est soldée par le succès attendu de Julien Evrard (5/6, URT). Auteur d’une superbe saison puisqu’il devrait monter à 3/6, ce dernier a impressionné en abandonnant que neuf jeux en trois matches !

Opposé à Maxime Puberl (5/6, TC Reims) dans une finale à sens unique, le gaucher rémois s’est appuyé sur un gros service et sur sa puissance de fond de court pour s’imposer 6-2, 6-2.

En +35 ans, dans une finale à 15/1, Sébastien Zymek (Suippes) a pris le meilleur sur le juge arbitre Hervé Martinot (Sarry).

Demie surprise également chez les dames où Bénédicte Faber (15/1, ASPTT Dijon) a bousculé la hiérarchie en battant en finale, en trois sets, Lucie Grygielski (5/6, Géo-André).

DAMES.

- Quarts de finale  : Bénédicte Faber (15/1, ASPTT Dijon) bat Claire Sandre (15/2,TC REims) 6-1, 6-0 ; Charlotte Becret (15/2, Reims Europe Club) bat Clémence Weber (15/1, ASPTT Châlons) 6-1, 6-4.
- Demi-finales : Bénédicte Faber bat Cathy Weber (15, ASPTT ChâIons) 6-1, 3-6, 6-3 ; Lucie Grygielski (5/6, Sillery) bat Clémence Weber 6-3, 6-2.
- Finale : Bénédicte Faber bat Lucie Grygielski 6-3, 4-6, 6-0.

4e série

Christelle Bertomeu (30/1, Saint Memmie) bat Maud Beldent (30/4, Sarry) 6-0, 6-1.

MESSIEURS.

- Quarts de finale : Fazilleau (15/1, La Vaure) bat Renaud (5/6, ASPTT Châlons) 6-3, 6-4 ; Puberl (5/6,TC Reims) bat Joly (15, ASPTT Châlons) 6-2, 6-1 ; De La Bassetière (15/1, Cormontreuil) bat Mouton (5/6, ASPTT Châlons) 6-3, 3-6, 6-4 ; Evrard (5/6, URT) bat Zymek (15/1, Suippes) 6-2, 6-2.
- Demi-finales : Puberl bat Fazilleau 6-2, 6-4 ; Evrard bat De La Bassetière 6-1, 6-0.
- Finale  : Evrard bat Puberl 6-2, 6-2.

4e série

Bois (30/1, Sarry) bat Phamtan (30/2, Courtisols) 6-4, 6-2.

+35 ANS.

- Demi-finales : Zymek (15/1, Suippes) bat Henrot (15/4, ASCA Châlons par WO ; Martinot (15/1, Sarry) bat Genty (15/2, Betheny) 6-0, 6-0.
- Finale : Zymek bat Martinot 6-1, 6-3-.

***********************************

Union110927a
Tennis de table / La victoire en sursis de l’ORTT

L’étudiant malade participait, comme 700 autres élèves, à un voyage d’intégration.
- Agrandir la photo

Samedi, en Prénationale, l’Olympique rémois (2) a pris la mesure de Schiltigheim (2) 11-9. Toutefois, l’ORTT doit attendre avant de savourer. La faute à la recrue alsacienne Laurentiu Dirment (ex-Rillieux), qui a contesté le droit de Lucas Créange (photo) à utiliser des picots courts sans mousse.

Selon le n° 117, d’origine roumaine, l’Olympien jouait avec une surface proscrite par les règlements depuis ce mois-ci. Il a porté réclamation et abandonné un match que Créange menait 2 sets à 1. Classé 20, le Rémois a empoché de gros points pour sa progression.

Problème pour les Alsaciens, personne n’a entendu parler de ce changement de règlement. Pas même le juge-arbitre présent à Géo-André samedi soir. La raquette du Rémois a été jugée bonne pour le service.

Capitaine rémois, Stéphane Henrion se montrait raisonnablement confiant, même si les Schilikois ont saisi la commission d’arbitrage. Le risque de la voir sanctionner le club (perte du match sur tapis vert) ou le joueur (non-homologation de ses succès et donc défaite 9-11) est faible mais… Henrion espère toutefois que ladite commission se réunira assez vite.

Dans deux semaines, l’ORTT jouera à Vesoul et a besoin de savoir si Lucas Créange peut continuer à faire des misères à ses rivaux avec son revêtement spécial.

Ph.L.

***********************************

Union110925b
Un local en feu quartier Croix-Rouge

Les sapeurs-pompiers de Reims sont intervenus samedi soir au 11, avenue Bonaparte dans le quartier Croix Rouge pour un feu de local vide ordures.

Le sinistre qui dégageait beaucoup de fumée a été rapidement maîtrisé au moyen d’une petite lance.

Une enquête est ouverte pour déterminer l’origine du sinistre.

***********************************

Union110925a
Reims / Au milieu de la chaussée Un routier un peu trop zélé

Parce qu’il ne voulait pas dépasser plus de deux heures de conduite, un chauffeur routier roumain a préféré stationner en plein milieu de la chaussée, pile après deux heures de route, plutôt que de rejoindre un parking situé 200 mètres plus loin.

Les policiers rémois ont eu la surprise de le trouver ainsi, dans la nuit de vendredi à samedi, vers minuit, rue Adrien Sénéchal, alors qu’il désirait dormir.

Bon gré mal gré, celui-ci a finalement été invité par les forces de l’ordre à se garer sur le parking pour y passer la nuit.

***********************************

Union110924e
Confédération nationale du logement : Les amicales de locataires ont du pain sur la planche

Les responsables des différentes amicales rémoises se sont réunis.
- Agrandir la photo

Les responsables des amicales de locataires viennent de se retrouver pour lancer l’année. Ce fut l’occasion de faire le point de chaque association de quartier : les problèmes rencontrés, les projets et les avancées obtenues.

Et notamment : la petite délinquance (trafics divers), le manque de respect des voisins et des communs.

Ensuite les difficultés avec les bailleurs HLM : « Le ménage qui n’est pas conforme aux cahiers des charges et laisse donc à désirer alors que les locataires paient cette prestation ; la surveillance des entreprises qui interviennent, ce qui provoque des malfaçons et enfin la lenteur de réaction des HLM en cas de difficultés », explique Michel Roquier, de la confédération nationale du logement.

Mobiliser les nouveaux arrivants

Si le nombre d’adhérents progresse depuis plusieurs années, il est difficile de contacter et de mobiliser les nouveaux arrivants. « Les amicales ont pourtant besoin d’être plus fortes pour agir face à la hausse des loyers, face au prix des logements neufs qui deviennent insupportables pour beaucoup. »

L’application progressive de la loi Molle ou Boutin fait aussi des ravages avec le surloyer qui peut arriver à 1 000 euros, obligeant les locataires à partir.

Les charges augmentent : chauffage « surtout sur Croix-Rouge » : « avec l’incendie de l’usine d’incinération, la régularisation des charges risque d’être douloureuse pour les habitants de ce quartier ».

L’installation de la vidéo surveillance dans les entrées et garages provoque aussi des hausses. « On nous parle de réductions de charges mais les locataires vivent le contraire ! » Les amicales constatent aussi un appauvrissement des familles, au niveau éducatif, culturel et financier… Le besoin de travaux dans les logements est important mais difficile à obtenir : la CNL va faire de nouvelles propositions à ce sujet.

Concernant les rénovations ANRU (Croix-Rouge et Orgeval), la CNL qui reconnaît leur nécessité, regrette les hausses de loyer (entre 10 et 20 %) et aussi « que les responsables HLM ne se soucient que des bâtiments et pas assez des problèmes humains qui sont nombreux dans ces quartiers ».

Les amicales ont donc du « pain sur la planche » en cette rentrée ; « elles doivent être plus offensives avec le soutien des locataires ». Grâce à ce partage positif et enrichissant entre associations, elles vont être plus fortes pour relever tous ces défis.

***********************************

Union110924d
Académie de Reims : Une journée dédiée au sport scolaire

Tous sont à féliciter pour leurs résultats.
- Agrandir la photo

Le Recteur de l’Académie s’est rendu dans différents établissements à l’occasion de la journée du sport scolaire, avant de présider une remise de diplômes et de trophées aux champions.

LA journée du sport scolaire dans l’Académie de Reims a été marquée par la présence du recteur Philippe-Pierre Cabourdin qui s’est rendu au gymnase Vasco-de-Gama de Reims pour un regroupement Usep d’écoles primaires, suivi d’un déplacement au gymnase du lycée de Rethel, puis au collège Pierre-de-Coubertin de Cormontreuil : des lieux où il a pu observer les activités proposées aux élèves dans différentes disciplines.

Sa tournée s’est terminée au Creps de Reims où étaient prévus des ateliers en boxe, judo, escrime et tennis, avant une cérémonie de remise de diplômes aux jeunes officiels de l’UNSS (Union nationale du sport scolaire) et aux établissements de l’académie médaillés aux championnats de France.

Ambassadeurs de l’Académie

Françoise Morlet, directrice du service régional de l’académie de Reims, a d’abord appelé sur scène des sportifs « ambassadeurs de la région » tels que Vincent Michaux, professeur des écoles et champion du monde de savate-boxe française, Cécile Gerny, également professeur des écoles et cavalière de l’équipe de France d’équitation handisport.

Auprès d’eux, d’autres champions : Aïssa Mandi (football), Jessie Saint-Marc (athlétisme), Pauline Ferrand-Prevot (cyclisme) et Etienne Hubert (canoë-kayak).

Tous ont été félicités par le recteur qui a les encouragés pour la préparation des jeux olympiques 2012.

Trente jeunes officiels ont ensuite reçu leurs diplômes sous les applaudissements de leurs camarades, de leurs familles, des présidents régionaux des ligues sportives et des inspecteurs de l’Education nationale. Ces élèves appartiennent à des établissements scolaires de Champagne-Ardenne.

Dans la Marne, on peut citer les collèges ou lycées d’Avize, Bazancourt, Epernay, Verzy avec des établissements de Châlons-en-Champagne (Jean-Talon, Bayen, Nicolas-Appert) et de Reims (Libergier, Colbert, Sacré-Cœur, François-Legros, Roosevelt, Clemenceau, Chagall et Jean-Jaurès). Le certificat qui leur a été remis a valeur nationale pour arbitrer et juger dans la discipline pour laquelle ils ont prouvé le sérieux de leurs connaissances.

Trophées UNSS

Ont enfin été remis des trophées par équipe ou en individuel concernant les résultats aux championnats de France UNSS avec, pour la Marne, les lycées rémois Libergier (médaille de bronze en aérobic), Roosevelt (or en cross-country), Joliot-Curie (or en futsal), François-Legros (or en haltérophilie) mais aussi Bayen à Châlons (argent en gymnastique artistique) et Godard Roger à Epernay (bronze en tir à l’arc).

Tous ont mis en pratique les valeurs soulignées par le recteur : respect des autres, volonté d’aller plus loin, solidarité et persévérance.

Christine Michel, adjointe aux sports à la Ville de Reims, a été heureuse de remettre médailles et trophées.

***********************************

Union110924c
tennis / Cheminots Reims : Bloqué à 200 !

Le tournoi des Cheminots de Reims a mis peu de temps à devenir un incontournable. Pour cette 8e édition limitée à 15/1, le juge-arbitre Claude Grimont et le maître de cérémonie Bernard Barbier ont, comme l’an passé, dû bloquer les engagements à 200 !

Gare à Villeger

Chez les messieurs, la décision devrait logiquement se faire à la limite des inscriptions entre les 15/1 Brice Mulat (Vitry), Pierre Goujon (Cormontreuil), Jean-Luc N’Guyen (Géo-André) et surtout Maxime Fourdrinier (Muizon). Mais Stéphane Villeger (15/3, TC Reims), qui a accumulé les victoires en + 35 ans cet été, pourrait bien mettre tout le monde d’accord.

Tableau également fourni chez les + 35 ans ou les 15/2 Norbert Quenot (URT) et Jean-Christophe Cuinet (Château-Thierry) sont favoris.

Du côté des dames, après l’élimination de Béatrice Plodzien (15/1, TC Reims) par Mélissa Noizet (15/3, Cormontreuil), la route du titre est libre pour Pauline Thiery (15/1, Saint-Memmie). Il faudra néanmoins surveiller les 15/2 Emeline Barre (ASPTT Charleville) et Charlotte Becret (Reims Europe Club) mais aussi la toujours redoutable Marie Pithois (15/3, URT).

AUJOURD’HUI : demi-finales + 35 ans à 15 heures ; demi-finales dames à 18 heures et 19 h 30 ; demi-finales messieurs à 16 h 30 et 18 h 30. Demain : finale + 35 ans à 10 heures ; finale dames à 13 h 30 ; finale messieurs à 15 h 30.

***********************************

Union110924b
Sarry : Pour qui la 22e ?

Limitée à 5/6 et jugée-arbitrée par Hervé Martinot, la 22e édition s’annonce indécise. Le lauréat 2011 devrait se trouver parmi les 5/6 : Julien Evrard (URT), Maxime Puberl (TC Reims), Eric Renaud et Cédric Mouton (Châlons). A moins que Sébastien Joly (15, Châlons) ou Jean-Baptiste Fromentin (15, Ruc) ne mette tout le monde d’accord. Le tableau + 35 ans sera aussi passionnant avec la présence des solides 15/1 Hervé Martinot (Sarry) et Sébastien Zymek (Suippes) ainsi que de Philippe Genty (15/2, Bétheny).

Plus de lisibilité chez les dames où Lucie Grygielski (5/6, Géo-André) sera favorite mais se méfiera de la famille Weber (Châlons), l’expérimentée Cathy (15) et la jeune Clémence (17 ans).

AUJOURD’HUI. - 16 h 30 : demi-finales dames ; 18 heures : demi-finales messieurs. Demain, 13 heures : finale + 35 ans ; 14 h 30 : finale dames ; 16 h 30 : finale messieurs.

***********************************

Union110924a
ROLLER HOCKEY / Elite : Dans le vif du sujet

Le grand moment est enfin arrivé pour les Rapaces de Reims. Après trois saisons passées dans l’antichambre de l’Elite, la bande de François Bock étrennera ses galons de promu au niveau suprême, ce soir, à l’occasion de la réception de Nice (20 h 30, gymnase François-Legros).

Nice, concurrent pour le maintien

Après un été mouvementé, le groupe rémois s’est monté petit à petit pour prendre un tout autre visage. Considérablement rajeunie, l’équipe s’appuiera grandement sur sa génération de juniors Elite, champions de France en titre pour relever le défi du maintien.

Cette jeune garde sera chargée d’apporter sa fougue, ainsi qu’une vitesse de patinage qui a souvent fait défaut aux Rémois par le passé.

Sur le papier, le mélange des générations paraît séduisant, mais il faut dorénavant que tout ce petit monde apprenne à jouer ensemble, car la venue de la formation azuréenne revêt d’ores et déjà des allures de lutte pour la survie. Sauvés de justesse la saison passée, les Anges de Nice seront, à n’en pas douter, un concurrent direct des Rapaces pour le maintien. Portés par leur gardien international Roman De Preval, plus expérimentés, les joueurs du Sud possèdent de solides arguments à faire valoir, et partent logiquement favoris.

20 H 30, GYMNASE FRANÇOIS-LEGROS
REIMS : Garcia-Prieto, Ayika, Beaudouin-Page, Basset, Guinaudeau, Zajicek, A. Capitaine, Bretéché, Delabre, Lhoste, Duplant, V. Capitaine, Naud, Tran, Rogé.

1re journée : Anglet - Caen, Rethel - Angers, Amiens - Grenoble, REIMS - Nice, Villeneuve - Paris XIII.

***********************************

L’hebdo du vendredi- N° 228 - 110923e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 228 - Semaine du 23 au 29 septembre 2011


----------

Rénovation urbaine : Croix-Rouge se métamorphose

Vue d’ensemble du secteur Eisenhower après modernisation.
- Agrandir la photo
Deux nouvelles voiries ont également été dévoilées.
- Agrandir la photo
De nombreuses personnes ont participé à la visite du quartier et des chantiers en cours.
- Agrandir la photo
Au pied de la tour Taittinger s’élèvera d’ici 2013 de nouveaux bâtiments qui abriteront des logements et des commerces.
- Agrandir la photo
Adeline Hazan, entourée de son premier adjoint Eric Quénard et du directeur de Reims Habitat Patrick Baudet, a symboliquement posé la première pierre de la résidence Saint John Perse.
- Agrandir la photo
La construction d’un parking semi-enterré de 78 places a commencé. Coût de l’opération 1,4 million d’euros.
- Agrandir la photo
Vue d’ensemble du secteur Eisenhower après modernisation.
- Agrandir la photo
Deux nouvelles voiries ont également été dévoilées.
- Agrandir la photo

 

 

 

 

 

 

Démarrés en 2006, les travaux de rénovation du quartier Croix-Rouge se poursuivent aujourd’hui avec la transformation complète du secteur Eisenhower. A l’horizon 2013, cette partie du quartier, ouverte sur l’Université, sera totalement renouvelée.

Il y a six ans commençaient les premiers travaux de démolition avec ceux de la Rafale, l’ancienne passerelle commerciale.

L’année suivante, c’était la tour Taittinger qui retournait en poussière. Ces deux symboles effacés du paysage, le quartier pouvait alors commencer sa mue.

Initié avec la construction de la ligne de tramway, le renouveau de Croix-Rouge et le secteur Eisenhower en particulier bat son plein. Il suffit de se rendre sur place pour s’en rendre compte. Hier, jeudi 22 septembre, ils étaient ainsi plusieurs dizaines de curieux à arpenter le quartier à l’occasion de la pose symbolique de la première pierre de la résidence BBC Saint John Perse. En effet, face à l’Université et ses coquilles, les grues s’activent. Au pied de la tour Eisenhower, réhabilitée en 2008, se construit l’avenir.

Les pouvoirs publics et les bailleurs sociaux ont imaginé une nouvelle idendité pour le quartier, censée améliorer les conditions de vie des habitants. Ainsi, en plus des logements neufs ou rénovés, des espaces publics nouveaux ou réaménagés et des espaces commerciaux devraient fleurir en bordure de l’avenue du général Einsehower, tout au long du parcours du tramway. Dans le même esprit architectural que la toute nouvelle résidence du CROUS, qui devrait être prochainement inaugurée, les nouveaux bâtiments, les résidences St John Perse et Robert de Sorbon, l’Hôtel des Solidarités, offriront de nouveaux services aux habitants.

Cet énorme chantier, qui comprend aussi la construction de deux parkings, devrait normalement être achevé en 2013.

Julien Debant

 

 

 

 

 

 


----------

Roller Elite : Les Rapaces glissent dans l’inconnu

Pour ses premiers pas dans l’Elite, le RHR accueille Nice.
- Agrandir la photo

Promu en ligue Élite, le Roller Hockey Reims s’apprête à vivre une saison difficile. Entre les départs et les arrivées, prévus et surprises, le club rémois est-il prêt à rivaliser avec les meilleurs clubs français de la discipline ? Premier test samedi soir avec la venue de Nice.

En mai dernier, le Roller Hockey Reims a conclu de la plus belle des manières, ou presque, une saison de haute volée avec le titre honorifique de champion de France de N1, mais surtout avec son ticket en poche pour la ligue Elite, le plus haut niveau du roller hockey français. Si la performance est remarquable, le club présidé par François Bock doit maintenant assumer. Avec des moyens limités, « ici on ne rémunère pas les joueurs » rappelle le président , le RHR va devoir batailler face à des équipes habituées à évoluer en Elite aux premiers rangs desquels figurent les voisins de Rethel, sextuples champions de France dépossédés de leur couronne pour la seconde fois d’affilée par Anglet. Le point commun entre ces deux formations ? Une structure professionnelle qui attire les meilleurs joueurs. Le RHR en est loin et les départs de Laurent Lexcellent, Matthieu Godefroy, Arnaud Maujean ou encore Damien Tarte, quatre acteurs majeurs de la montée, tous partis jouer à Epernay, en N2, en sont les exemples. « Certains départs étaient prévus tandis que d’autres ont été de mauvaises surprises », regrette François Bock. Loin de s’apitoyer sur son sort, l’homme fort du RHR a conscience que la saison s’annonce difficile mais il croit aux chances de son club de se maintenir parmi l’Élite. « On a perdu des joueurs expérimentés. On en a accueilli d’autres et surtout, on compte sur nos jeunes pour nous aider ». Avec une équipe junior championne de France Élite, dont trois de ses membres évoluent en équipe de France junior, le club rémois dispose en effet de ressources, une promesse pour l’avenir qu’il va falloir dès à présent accompagner. Pour ce faire, les jeunes Rapaces « très motivés par l’aventure en Élite » pourront s’appuyer notamment sur Johny Guinaudeau et de François Beaudoin-Page, deux joueurs expérimentés arrivés cet été. Ce dernier a en plus la lourde tâche de porter également la casquette de coach.

Changement de salle en 2012 ?

Autre bonne nouvelle, le RHR pourrait prochainement, dès janvier 2012, quitter François Legros pour rejoindre une autre salle, plus adaptée à la pratique du roller hockey. « C’est un souhait que l’on a depuis longtemps, explique François Bock. On souhaite simplement pouvoir accueillir notre public dans de meilleures conditions et offrir à nos joueurs un écrin digne du championnat Élite. » En attendant, ce bon vieux gymnase François Legros devra faire l’affaire encore quelques mois et ce dès samedi lors du match face à Nice, un baptême du feu qui donnera une idée de ce que peut espérer le RHR cette saison.

D.C et J.D

Reims - Nice, samedi 24 septembre à 20h30 au gymnase François Legros. (Entrée gratuite..)


----------

Tournoi de volley à Reims

Avis aux amateurs, le Reims Avenir Sport Volley-ball organise son second tournoi destiné aux jeunes, qu’ils soient débutants ou confirmés. L’événement se tiendra le samedi 1er octobre à la Halle des Sports Universitaires Croix-Rouge, de 13h à 20h.

Inscription : tournoidelavenir@google.com
Renseignements : ras.volley51@gmail.com

***********************************

Union110923d
Omnisports (Journée nationale du sport scolaire) / Le lycée Arago se prête au jeu

Entre la brochette de sportifs marnais reconnus et l’assistance, un témoignage en guise de premier contact. Remi WAFFLART
- Agrandir la photo
- Voir toutes les photos.

 

L’initiative vient du ministère de l’Education nationale qui a trouvé, avec le lycée François-Arago de Reims, un relayeur efficace. Pour la deuxième édition de la Journée nationale du sport scolaire, placée sous le signe des valeurs éducatives, l’établissement rémois d’enseignement général et technique avait invité, mercredi dans un amphithéâtre pas toujours discipliné, plusieurs athlètes de haut niveau (*) venus discourir avec les élèves.

Ces derniers sont eux-mêmes pensionnaires de classes à horaires aménagés.

Entre les différents pôles du Creps de Reims et les licenciés de clubs de la ville, plus de 150 jeunes d’Arago fréquentent ces classes. Ils représentent le monde du basket-ball, du handball, de la natation, du football, du cyclisme, du hockey sur glace… Les mettre au contact de sportifs accomplis était un défi relevé par Loïc Janson, professeur de génie civil à Arago et champion de France de triathlon.

Première hexagonale

« C’est la première fois que nous faisons venir des pros », confie-t-il. « Notre établissement est le seul en France à accueillir autant de sportifs représentant autant de disciplines. »

La perf est importante. Elle vaut par la féroce volonté d’Elisabeth Becker, proviseur du lycée, de ne pas se laisser impressionner par la complexité des emplois du temps à mettre sur pied. « On offre des facilités pour s’entraîner », confie encore le professeur qui travaille sur un autre projet : étendre les horaires adaptés aux périodes de stage en milieu professionnel.

Une rencontre avec la fédération du bâtiment est espérée pour finaliser un accord qui permettrait aux stagiaires d’être libérés pour s’entraîner. L’employeur doit jouer le jeu. Loïc Janson, en pédagogue, souhaite rencontrer leur représentant pour en expliquer l’enjeu.

Ph.L.

(*) Bruno Heubi (athlétisme), Ludovic Dubau (VTT), Marko Milas, Nicolas Missy et Franck Missy (water-polo RN89), Gary Chathuant (basket CCRB), Anaïs Jomby (basket RBF), François Dusseau et Valère Vrielynck (hockey sur glace)

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

***********************************

Union110923c
Tennis de table (Nationaux) / Promotion interne à l’ORTT

Viktoria Lucenkova et Francis Bougy, la nouvelle « paire » d’entraîneurs.
- Agrandir la photo

(Marne). Francis Bougy et Viktoria Lucenkova ont la charge de l’entraînement à l’Olympique rémois, club qu’ils connaissent bien.

NOUVELLE saison, nouveau staff ! Avec la première journée des championnats par équipes demain, l’Olympique rémois étrennera son nouvel organigramme.

Viktoria Lucenkova, déjà intervenante au club, a pris du galon pour devenir coach à mi-temps, comme Francis Bougy. Fini le temps où le club disposait d’un coach n°1 assisté par un adjoint.

Le président Coelho a fait le choix d’un partage équitable des responsabilités (*). Viktoria s’occupe des féminines et des moins de 11 ans ; Francis gère les seniors masculins et les autres jeunes.

« Développer le volume de joueurs »

Pour lui, joueur en Prénationale, c’est un retour au club. Entre 2007 et 2009, il fut l’adjoint de Cyril Mayeux avant de quitter la région pour achever, à Dijon, ses études universitaires : un Master en préparation physique. Une branche dans laquelle il voudrait persévérer… mais plus tard !

Avant, il y a des objectifs à remplir. Ceux assignés par le président et le bureau de l’ORTT. « On a plusieurs missions, confie l’entraîneur. Il nous faut déjà développer le volume de joueurs. On mène des actions pour détecter et recruter des moins de huit ans. Il y a aussi les jeunes déjà inscrits au club à qui l’on doit un programme de perfectionnement. »

Le contrat convient à Francis Bougy qui prend ses habitudes dans le costume d’entraîneur. Entraîner des joueurs qui sont aussi des équipiers est particulier mais « j’ai pris mes marques. Je suis respecté et écouté », confie le coach.

Il aura la charge des compositions d’équipes masculines le week-end pendant que Viktoria Lucenkova tranchera chez les filles.

« La cohabitation se passe bien. Les rôles sont bien définis. On a deux publics différents mais on communique beaucoup », conclut Francis Bougy qui espère, par ses méthodes, contribuer au maintien de l’équipe première en Nationale 2.

Ph.L.

(*) Jacques Ozer restant directeur sportif du club.

• Nationale 2
Olympique Rémois reçoit Mayenne, demain à Géo-André (17 heures). Effectif : Mayeux (n° 606), Gilardi (n° 184), Gallois (n° 436), Lisima (n° 420), Grassart (n° 797), Remy (20).

• Nationale 2 féminine
Olympique Rémois reçoit l’Entente Neuilly/Antony, demain à Géo-André (17 heures). Effectif : Viktoria Lucenkova (n° 84), Cindy Indeherberg (n° 161), Veronika Necasova (12), Maelle Winiarczyk (10).

• Nationale 3
ASC Châlons reçoit Coubevoie (2), demain gymnase Le Corbusier de Saint-Memmie (17 heures). Effectif : Garrec (n° 350), Pérignon (n° 749), Audoin (20), Malingre (20), M. Chobeau (19), C. Chobeau (19).

• Nationale 3 féminine
ASC Châlons va à Romilly, demain. Effectif : Catherine Decure (n° 295), Fanny Chemin (12), Claire Crublet (12), Manon Songis (11).

• Prénationale
Olympique Rémois (2) reçoit Schiltigheim (2), demain à Géo-André (17 heures). Effectif : Henrion (19), Garot, Bougy (19), Serres (19), Creange (20), Veron (18). ASC Châlons (2) reçoit Neuves-Maisons (3), demain gymnase Le Corbusier de Saint-Memmie (17 heures). Effectif : Delhorbe (n° 866), Sebbag (19), Juhel (19), Liégey (18), Legry (17), Lechene (17).

***********************************

Union110923b
Croix-rouge (rénovations urbaines) / Le plus grand quartier rémois fait peau neuve

Le coût total de l’opération est estimé à près de 9 millions d’euros.
- Agrandir la photo
La maire de Reims et son premier adjoint ont posé la première pierre de la future résidence Saint-John-Perse.
- Agrandir la photo

REIMS (Marne). Une délégation d’officiels s’est rendue sur le secteur université du quartier Croix-Rouge afin de visiter un chantier et d’inaugurer de nouvelles voiries. HIER, une délégation composée d’élus (Adeline Hazan, Éric Quénard et une partie de leur équipe municipale, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin…), d’habitants du quartier, de militants associatifs, du sous-préfet de Reims, d’officiels de Reims Habitat… s’est rendue dans le secteur université du quartier Croix-Rouge afin d’inaugurer deux nouvelles rues, d’assister à la pose de la première pierre de nouveau bâtiment et d’en visiter d’autres ayant subi des transformations dans le cadre des rénovations urbaines en cours dans le plus grand quartier rémois.

Le rendez-vous était fixé devant l’espace Billard de la maison de quartier d’où est parti tout ce beau monde pour se rendre sur un premier lieu : une toute nouvelle rue reliant la rue du Docteur-Billard à la rue Pierre-Taittinger.

Celle-ci a été baptisée rue Hubert-Carpentier (1937-1997) et a été dévoilée hier au public par Adeline Hazan et Éric Quénard, en présence du fils et de l’épouse de cet ancien adjoint au maire (lire ci-dessous).

L’arrêt suivant s’est effectué quelques centaines de mètres plus loin pour une seconde inauguration de rue qui portera le nom d’une Rémoise : Aimée Lallement (1898-1988), Juste des Nations. Cette rue reliera l’avenue du Général-Eisenhower à la rue François-Legros.

3 000 heures de travail

C’est ensuite sur l’esplanade Eisenhower que la délégation s’est arrêtée, devant des immeubles ayant subi des rénovations en terme d’isolation.

En plus de ces changements extérieurs, c’est aussi les salles de bain de 275 logements qui ont été rénovées.

Ces travaux ont représenté un investissement de plus de cinq millions d’euros et plus de 3 000 heures de travail ont été effectuées par des personnes en réinsertion sociale.

Cette partie de la visite a été également l’occasion de faire le point sur le nouveau visage de la place Eisenhower qui, d’ici deux ans, sera totalement remodelée par des espaces verts et devrait alors être reliée directement à la rue Pierre-Taittinger.

Pour finir, la maire de Reims et son premier adjoint ont posé la première pierre de l’un des plus gros chantiers du quartier en cours sur l’ancien parking de la grande tour au 60 avenue du Général-Eisenhower.

C’est une nouvelle résidence baptisée Saint-John-Perse qui est en train de sortir de terre et qui répondra aux normes Bâtiment basse consommation (BBC Énergie).

Elle sera composée de 51 logements allant du T1 bis au T6, mais également de huit locaux commerciaux d’une surface allant de 82 à 130 m2 qui se situeront au pied de cette nouvelle bâtisse.

59 places de parking souterrain seront aménagées, ce qui peut paraître maigre puisqu’avant ces travaux le site était constitué d’un grand parking mais aussi du G8, un autre parking souterrain de grande capacité ayant été démoli.

Le coût total de l’opération est estimé à près de 9 millions d’euros.

C’est sur ce site que se sont succédé Patrick Baudet, directeur général de Reims Habitat, Éric Quénard et Adeline Hazan, chacun y allant de son petit discours sympathique avant d’inviter la délégation à partager un verre de l’amitié.

Ce secteur de Croix-Rouge, comme les deux autres d’ailleurs, subit réellement un énorme lifting.

Outre l’aspect neuf, les habitants, certains très sceptiques, espèrent que cela servira également à changer la réputation de Croix-Rouge car, comme le dit Évelyne, une habitante, le quartier est « vraiment agréable à vivre. Je pense que quand tout sera fini, Croix-Rouge deviendra l’un des plus beaux quartiers de la région ».

Thierry ACCAO FARIAS

-----

Hubert Carpentier, « un exemple pour tous »

Jacqueline Carpentier, l’épouse et son fils Sylvain étaient auprès de la maire de Reims lors de l’inauguration.
- Agrandir la photo

La maire de Reims était hier émue quand elle a dévoilé la nouvelle plaque de rue Hubert Carpentier, avec Jacqueline, son épouse et Sylvain, son fils. En effet, elle s’est souvenue : « Quand je suis arrivée la première fois à Reims, c’est Hubert Carpentier qui m’a accueillie à ma descente de train. »

Elle a rappelé : « Né en 1937, il a œuvré toute sa vie pour ses idéaux syndicaux, politiques et sociaux. Inscrit sur la liste d’union de la Gauche, ce socialiste engagé a été élu adjoint au maire chargé des travaux, des espaces verts et de la circulation. »

On se souviendra de son Plan de circulation cité en exemple sur le plan national, de la création de rues piétonnes en centre-ville, de l’installation de la fontaine place de la Solidarité, de la priorité donnée aux transports en commun avec la création de couloirs d’autobus et de rocades de contournement.

Conseiller général du 5e canton (1982/1994), il s’oppose à l’installation d’une usine d’incinération des ordures à Croix-Rouge, soutient le projet tramway et suit le dossier TGV avec déjà des considérations environnementales. Le quartier lui doit un vrai bureau de poste.

Enfin, conseiller régional attachant, il a beaucoup contribué à la constitution d’une Zone d’éducation prioritaire à Croix-Rouge. Retraité en 1997, Hubert Carpentier a été emporté par une maladie foudroyante, la veille de Noël, le 23 décembre de la même année.

La demande d’une rue à son nom ne date pas d’aujourd’hui. Alain Bisteur, Jean-Claude Laval et François Letzgus l’avaient demandé depuis longtemps.

***********************************

Union110923a
Reims : feux divers

Mercredi vers 11 heures, une poubelle a pris feu rue de Vesle, au centre-ville de Reims.

A 21 h 30, une Mazda est partie en fumée allée des Gascons à Croix-Rouge. L’origine est suspecte.

La veille au soir, dans ce même quartier, des détritus avaient été incendiés sur un chantier de l’allée des Landais.

Après la ville, la campagne… Hier vers 4 heures du matin, un chauffeur routier a remarqué des flammes dans un chemin, le long de la RD30 entre Ventelay et Romain. Il s’agissait d’un feu de déchets verts et de plastique mélangés. Les pompiers de Fismes ont assuré l’extinction.

***********************************

Union110922d
Collège Legros

Une réunion d’information pour les élections des parents d’élèves au conseil d’administration aura lieu au collège François-Legros ce jeudi 22 septembre, à 19 heures.

***********************************

Union110922c
RMS fait son miel de la bio-diversité

Isabelle Robert (ici avec le directeur adjoint Hervé Colas, et les ruches en contrebas) sur le toit de RMS « Sans abeilles, pas de reproduction des végétaux !
- Agrandir la photo
Jean-François Maréchal à l’extraction du miel : 170kg cette année.
- Agrandir la photo

Pour sensibiliser les élèves à la diversité des espèces naturelles, l’école de commerce a installé des ruches sur son toit.

CERTAINS ont une araignée au plafond, l’école de commerce, elle, a des abeilles sur son toit. Une petite colonie de cinq ruches. Pour autant l’établissement dirigé par François Bonvalet à Croix-Rouge n’a pas changé de vocation ; la présence de ces ruches concrétise seulement une action de sensibilisation à destination des élèves, sur le thème de la bio-diversité.

C’est Isabelle Robert, professeur en responsabilité morale des entreprises, qui avait lancé l’idée au printemps de l’année dernière. « La bio-diversité appartient à la thématique du développement durable, qui est devenu un véritable enjeu de gestion pour les entreprises, affirme-t-elle. Et les abeilles illustrent bien cette notion abstraite : on ne souligne pas assez le travail qu’elles effectuent dans la reproduction des végétaux à travers la pollinisation. » Pas d’abeilles, pas de reproduction des fleurs, et de certains fruits. Ce qui peut finir par mettre en péril l’espèce humaine elle-même. C’est si vrai, poursuit l’enseignante, que là où les abeilles font défaut, comme en Chine par exemple, où elles souffrent de surmortalité, « cette pollinisation est effectuée par l’homme, à la main ! »

Miel à vendre

Fort heureusement, nous n’en sommes pas encore là en France. Et c’est en partie pour éviter d’y arriver un jour que ces ruches « sensibilisatrices » ont été installées, en partenariat avec la Champagne apicole, le syndicat professionnel des apiculteurs de Reims. Certes, les élèves ne voient guère les abeilles en action pendant leurs cours : celles-ci font essentiellement la navette entre les toits de l’école et le parc Saint-John-Perse voisin. Mais à l’occasion, ils peuvent toucher du doigt, et des papilles, le fruit des efforts de ces bourdonnantes ouvrières : les jours de la récolte du miel. La dernière récolte de l’année a eu lieu précisément cette semaine, effectuée par le vice-président du syndicat partenaire, M.Maréchal. Et elle a semblé surprendre tout le monde par son ampleur : 170kg, contre 60 seulement la première année ! Il faut donc croire que les butineuses se sentent bien au-dessus des têtes des futurs managers.

Que faire de ce nectar ? « Nous le mettrons en vente au profit de notre fondation, indique le directeur, et nous essaierons d’en distribuer aussi au personnel. » Bref, si la formation commerciale se mettait à souffrir de la crise (ce qui n’est pas le cas, loin s’en faut), M.Bonvalet et son équipe auraient une piste de reconversion toute trouvée.

Antoine PARDESSUS

***********************************

Union110922b
Service civique : L’association des maisons de quartier recherche 10 jeunes volontaires

Une des missions de l’an dernier : la conception d’un jeu sur les discriminations.
- Agrandir la photo

Dans le cadre du dispositif « Service civique », l’association des Maisons de quartier offre la possibilité à dix jeunes volontaires de s’engager dans des missions d’intérêt collectif et citoyen.

Rappelons que le Service civique est un contrat d’engagement vis-à-vis d’une mission d’intérêt général, au sein d’une collectivité ou d’une association : Alphabétisation, loisirs, sports, culture… « Nous proposons des missions de 9 mois, de 24 heures par semaine pour des jeunes âgés de 18 à 25 ans, qui se verront verser une indemnisation mensuelle de 548 ?. Il n’y a aucune obligation de qualification. Seule compte pour nous la motivation » assurent Jean-Marie Dogué, animateur coordinateur au Ludoval, et Tassadit Asloudj, animatrice à l’espace Billard.

Missions et formations

Les volontaires viennent en aide aux structures qui les accueillent, en apportant leurs idées, leur créativité. Parallèlement, le groupe s’implique dans une mission collective. L’an dernier, un jeu pédagogique avait été conçu sur ce sujet : « La seconde vague va se consacrer à sa diffusion en le faisant connaître au sein des maisons de quartier ».

Les jeunes sont accompagnés par T. Asloudj : « Je suis leurs parcours et les oriente vers les bonnes structures ». J-M Dogué leur procure une formation citoyenne sur des thèmes de société : « Cette année, je propose de débattre sur les élections et le vote ».

On recherche : 2 médiateurs écocitoyenneté, 2 accueillants socioculturels, 1 web-reporter, 4 accompagnateurs en communication, pratiques musicales, pratiques artistiques et d’expression, démarche d’alphabétisation et 1 « semeur de livre » : accompagnement à la lecture.

L’une de ces missions vous intéresse ? Ecrivez votre proposition par lettre ou par mail, en décrivant vos motivations, centres d’intérêt, compétences et les aptitudes que vous souhaitez développer dans le cadre du service civique volontaire.

Détails des missions sur le site www.maisondequartier-reims.fr Contact : association des maisons de quartier de Reims 39 rue du Dr-Schweitzer. E-mail : service.civique@maisondequartier-reims.fr Renseignements auprès de Tassadit Asloudj au 03.26.08.08.78 ou J-M Dogué Espace Ludoval 03.26.36.21.05.

***********************************

Union110922a
REIMS / C’était en août, esplanade Pierre-Taittinger Il sort le fusil à pompe et tire en l’air

« Je vais les tuer. Je vais les tuer. Ils sont où ? Ils sont où les bâtards ? » La scène est surréaliste. Un homme armé d’un fusil à pompe, visiblement bien énervé, tire en l’air à plusieurs reprises. Il veut en découdre. On est en plein mois d’août. Il n’est pas 20 heures. Les enfants jouent encore sur l’esplanade Pierre-Taittinger à Reims. Par chance, il n’y aura pas de blessés.

L’homme a pris la fuite avant l’arrivée de la police. Le fusil à pompe a mystérieusement disparu. On ne le retrouvera jamais. Pour autant, Abdelmajid Ghorieb, 21 ans, sera interpellé dès le lendemain des faits, dénoncé par cinq témoins oculaires.

Pas moins de cinq riverains, dont quatre diront le reconnaître formellement, ont assisté à la scène, le 17 août dernier, depuis leurs balcons de la rue Pierre-Taittinger. Tous décrivent les mêmes faits : un jeune homme énervé, armé d’un fusil à pompe, qui tire en l’air à plusieurs reprises.

Tout correspond, tout concorde, mais il persiste à nier les faits. Il ne reconnaîtra qu’une bagarre dans laquelle il aurait été « involontairement » impliqué quelques heures avant, bagarre qui l’a d’ailleurs conduit aux urgences ce soir-là. Ce ne pouvait donc pas être lui. Lors de sa comparution immédiate, le 19 août dernier, où il avait demandé un délai pour préparer sa défense, tout comme lundi, à la barre du tribunal correctionnel de Reims, le prévenu a toujours nié avoir tenu l’arme, avoir fait feu. S’il s’est bagarré, jamais il n’a fait usage d’une arme à feu.

Pour son avocat, Me Benkoussa, tout ne concorde pas vraiment. Les témoignages divergent. On parle de cinq détonations pour les uns, 8 à 10 pour les autres. Tous ne décriront pas les mêmes vêtements. « Insuffisant » pour l’avocat pour qui le « doute » doit prévaloir.

Abdelmajid Ghorieb a été condamné à un an de prison dont neuf mois avec sursis et mise à l’épreuve, ainsi qu’un maintien en détention. Le procureur avait requis 8 mois ferme.

***********************************

Union110921c
Maison de quartier Croix-Rouge : Les centres de loisirs ont fait le plein cet été

Les enfants de Watteau dans un jeu traditionnel.
- Agrandir la photo
- Voir toutes les photos.

Alors que toute l’équipe de l’espace Pays-de-France se consacrait à la base de loisirs de « L’été s’affiche à Croix-Rouge » sur l’hippodrome, avec une moyenne de 300 entrées chaque jour dont une pointe à 415 visiteurs, les espaces Billard et Watteau ont ouvert leurs centres de loisirs deux mois durant, pour accueillir les enfants du quartier, plus de 100 chaque jour au total.

À l’espace Watteau

Patrick Schmid, directeur de Watteau, et Élisabeth Causin, directrice de Billard, ont établi un bilan détaillé.

« Nous avons ouvert deux mois cette année pour neuf semaines consécutives, avec des projets adaptés aux âges, les moins de 5 ans et les autres. Le centre était dirigé en juillet par Solange Deflorenne et en août, par Laurence Geoffroy, toutes deux à la tête d’une équipe de huit à neuf animateurs. Nous avons enregistré une soixantaine d’enfants en juillet et entre trente et quarante en août (une petite baisse inexpliquée).

Les activités remarquables : en juillet, sur le thème des voyages à travers les époques et de l’environnement, une veillée chaque semaine et trois jours de camping au lac de Bairon fin juillet, auprès des jeunes de 13/15 ans encadrés par David Gameiro (accueil des jeunes au quotidien), pour une expérience très enrichissante. En août, sur le thème du jardin et de la nature, beaucoup d’activités en extérieur et du jardinage. »

À noter, en juillet, « un accueil des parents autour d’un café : très porteur et engendrant, par la suite, une forte implication des parents. »

Patrick Schmid note encore « l’apport très apprécié du tramway pour les déplacements en ville ».

À l’espace Billard

« L’espace Billard a fonctionné deux mois également, du 4 juin au 26 août. Il a accueilli les enfants avec un groupe des petits, de 3 à 5 ans, et un groupe des grands, de 5 à 12 ans, sous la direction de Yacine Ramdani en juillet et Laurent Tonnelier en août, accompagnés de six à huit animateurs.

Nous avons reçu soixante enfants en moyenne chaque jour en juillet et pratiquement autant en août.

Sur le thème général des pays, juillet a été consacré à la préparation d’un spectacle de fin de session, un travail de très grande qualité. En août, place à beaucoup de sorties extérieures, la visite d’une ferme et une sortie au parc floral à Paris. »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

***********************************

Union110921b
Quartier de l’hippodrome : Urine de chien et plafond sale

Pas très contente, cette jeune femme demeurant dans le quartier de l’hippodrome à Reims. Elle constate que son plafond se tache au-dessus de sa douche, et elle a une idée précise de l’origine de cette auréole : l’urine des chiens du locataire du dessus.

Elle a alerté son organisme logeur et le service d’hygiène, qui s’étaient déplacés une première fois l’an dernier et qui sont revenus le 14 septembre dernier. Mais rien d’anormal ou de répréhensible n’a été constaté, pas plus cette seconde fois que la première, alors que la plaignante affirme avoir vu des photos prises chez son voisin du dessus et montrant « de grosses mares d’urine autour du tuyau d’évacuation et dans la douche »… Un nouveau rendez-vous de contrôle devrait toutefois être pris prochainement avec le maître des toutous.

A.P.

***********************************

Union110921a
Bonbonne d’héro

Lors d’un contrôle au rond-point de l’avenue François-Mauriac, samedi vers 16 heures, les policiers ont arrêté un homme de 32 ans trouvé en possession d’une bonbonne d’héroïne (emballage) de deux grammes.

Il a déclaré l’avoir achetée auprès d’un inconnu pour sa consommation personnelle.

Le toxicomane a fait l’objet d’une ordonnance pénale (200 € d’amende à payer).

***********************************

Union110920c
Information au collège François-Legros

Une réunion d’information pour les élections des parents d’élèves au conseil d’administration aura lieu au collège François-Legros jeudi 22 septembre, à 19 heures, salle des conseils (parcours Fléché).

Ce sera aussi l’occasion d’aborder d’autres questions.

***********************************

Union110920b
Tennis (Pontfaverger) / Schwartz enfin !

Réduit à la simple expression du tableau masculin, le toujours convivial tournoi du SL Pontfaverger a, pour sa 18e édition, souri à l’ancien moniteur du club Pierre Schwartz (15, Bétheny). Enfin, puisque le Béthenyat, trois fois finaliste malheureux sur le béton poreux du chemin de Nayeux, a cette année soulevé la coupe !

Opposé en finale à l’ancien deuxième série - il fut 5/6 en 2003 à Géo-André - Simon Pierre (15/1, Reims Europe Club), Schwartz concédait le set initial (6-4) mais s’empressait de rétablir l’équilibre sur le même score. Reste que Pierre maîtrisait son sujet dans la « belle » pour mener 4-2.

Mais, à cet instant, la pluie venait au secours du sociétaire du TC Bétheny. Ainsi la physionomie de la rencontre changeait puisque, dans le gymnase de « Pontfa », l’Européen » ne trouvait pas ses marques et Schwartz alignait les points et les jeux pour boucler à 6-4.

- Quarts de finale : Zymek (15/1, Suippes) bat Montchanin (15/2, Cormontreuil) 7-5, 6-1 ; Pierre (15/1, Reims Europe Club) bat Mulat (15/1, Vitry-le-François) 6-0, 7-5 ; Beranger (15/1, Vitry-le-François) bat N’Guyen (15/1, Géo-André) 7-5, 6-3 ; Schwartz (15, Bétheny) bat Piron (15/3, ASPTT Charleville) 6-2, 6-2.
- Demi-finales : Pierre bat Zymek 0-6, 7-5, 6-2 ; Schwartz bat Beranger 6-7, 7-6, 7-5.
- Finale : Schwartz bat Pierre 4-6, 6-4, 6-4.

***********************************

Union110920a
Déménagement de RMS / Le plus beau campus de France

Devenue association, Reims Management School se gère désormais elle-même. Mais la CCI possède toujours l’immobilier. L’un des grands projets de la mandature sera de préparer le déménagement de la grande école. Les 4 300 étudiants sont à l’étroit dans les deux campus de Croix-Rouge. Surtout que RMS veut accueillir davantage d’étudiants et passer du top 10 au top 5 des écoles de commerce françaises. « Je veux le plus beau campus de France », annonce Jean-Paul Pageau. Il est rentré « emballé » d’un voyage dans une grande école d’Oslo.

RMS pourrait migrer à Bezannes sur un terrain encore agricole de dix hectares. Pour financer, il faudra vendre des biens. L’université pourrait se montrer intéressée par l’achat du campus 1. Le campus 2 pourrait accueillir la CCI elle-même. A mois qu’elle aille à Bezannes. En tout cas, la vente du siège (comprenant l’hôtel Ponsardin et l’immeuble de la rue des Marmouzets) est relancée. La précédente tentative, en septembre 2008, n’avait rien donné en raison de la crise. Parmi les personnes intéressées, il y avait l’acteur Christophe Lambert. Mais c’est une autre histoire.

***********************************

Union110919b
Tennis (Open du Reims Europe Club) / Un dimanche sans surprise

Le Brésilien Ciao Silva et l’Ardennaise de Géo-André Charline Braidy ont inscrit leur nom au palmarès rémois.
- Agrandir la photo
Il a fallu trois sets à Charline Braidy pour s’imposer à Reims.
- Agrandir la photo
Archive François NASCIMBENI
- Agrandir la photo

REIMS (Marne). La sociétaire de Géo-André, Charline Braidy, a inscrit son nom au palmarès du tournoi rémois. Le Cormontreuillois Sébastien Jolly a échoué pour la deuxième fois.

PAS de surprise hier pour les finales de la 9e édition de la nouvelle mouture de l’open du Reims Europe Club. En effet, dans des rencontres de bonne tenue disputées en intérieur, les favoris se sont logiquement imposés.

« Ce fut un match assez serré », reconnaissait Sébastien Jolly, déjà finaliste malheureux l’an passé. « A 3-3 dans le premier set, dans tous les jeux suivants, j’ai à chaque fois deux points d’avance et je perds 6/3 ! Mon adversaire a fait un bon match en servant bien, en étant solide, rigoureux et capable de grosses accélérations » .

Opposé au stade ultime à la tête de série n° 1, le Brésilien Caio Silva (- 15), le - 2/6 cormontreuillois avait donc concédé le set initial. Mais, il opposait une farouche résistance dans le deuxième.

Seulement, le jeune (19 ans) Carioca, en tournée courte en Europe ,misait sur sa puissance pour boucler la manche à 7-5.

Du côté des dames, la finale a, comme prévu, mis aux prises la Carolo du TC Géo-André Charline Braidy (- 4/6) à l’Australienne Chantelle Rigozzi (0), nouvelle sociétaire du Reims Europe Club et de son Team Elite.

« J’aurais dû gagner en deux sets »

Charline Braidy maîtrisait d’entrée les débats pour empocher la première manche (6-4) mais la gauchère Australienne ne lâchait rien pour rétablir l’équilibre en s’adjugeant le jeu décisif de la deuxième manche !

« C’était un bon match entre deux joueuses de niveau égal. Mais je dois gagner en deux sets car je mène 5-3 dans le 2e avec une balle de match. Elle a bien su revenir dans le match, mais dans le 3e, elle a moins bien joué alors que, pour ma part, j’ai joué relâché car je n’avais plus rien à perdre : ce qui m’a permis de gagner 6-2 », analysait Charline Braidy.

HOMMES

- Quarts de finale : Andruejol (0, Saint-Dizier) bat Bonnet (3/6, Reims Europe Club) 4-6, 7-5 6-0 ; Heyd (1/6, Mulhouse) bat Evrard (5/6, URT) 6-1, 7-5.
- Demi-finales : Jolly (- 2/6, Cormontreuil) bat Andruejol 7-5, 6-3 ; Caio Silva (- 15, Brésil) bat Heyd 2-6, 5-3, abandon.
- Finale : Caio Silva bat Jolly 6-3, 7-5.

HOMMES + 35 ANS

- Demi-finales : Villeger (15/3, TC Reims) bat Floquet (15/3,TC Reims) 6-2, 6-2 ; Pralon (15/2, URT) bat Pommier (15/3,Taissy) 6-4, 7-5 ;
- finale Villeger bat Pralon 6-1, 6-2.

DAMES

- Quarts de finale : Amélie Zarev (5/6, Reims Europe Club) bat Perrine Gosse (3/6, Villeneuve Saint-Germain) 6-1, 2-6, 6-4 ; Camille Kleiber (3/6, Guignicourt) bat Audrey Sarrazyn (4/6, TC Reims) 6-0, 6-1.
- Demi-finales : Chantelle Rigozzi (0, Australie) bat Amélie Zarev 6-1, 6-1 ; Charline Braidy (- 4/6 Géo-André) bat Camille Kleiber 6-0, 6-2.
- Finale : Charline Braidy bat Chantelle Rigozzi 6-4, 6-7, 6-2.

DAMES + 35 ANS

- Demi-finales : Béatrice Plodzien (15/1, TC Reims) bat Christelle Gauthier (15/5, Reims Europe Club) 6-2, 6-1 ; Florence Depaquit (15, Guignicourt) bat Annabel Bardoux (15/5, Château-Thierry) 6-1, 6-2 ;
- finale non disputée

***********************************

Union110919a
Médiathèque Croix-Rouge : Les mercredis des enfants

Prochaine Heure des bébés, le mercredi 21 septembre.
- Agrandir la photo

 

Diapositives

Mercredi 21 septembre à 16 h 30, une projection de diapositives sera donnée sur le thème de « L’escapade de Coucou », de Daniel Bron : « Coucou aimerait bien sortir mais comment ? », pour les enfants à partir de 4 ans.

L’heure des bébés

Mercredi 21 septembre à 9 h 30, L’heure des bébés, c’est un moment de lecture tendresse pour les tout-petits et leurs parents. Les bibliothécaires les accueilleront avec des histoires à lire ensemble. Pour les 6 mois-3 ans et leurs parents (durée : environ une demi-heure).

Entrée libre sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51.

Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Tramway : ligne A, station Médiathèque.

 

***********************************

Union110918c
BOUQUINS : Les métamorphoses du petit Ben

-----

PORTRAIT.

Photo Aurélien Laudy
- Agrandir la photo

Alors qu’il sort son cinquième roman Au Diable Vauvert, rencontre à la brasserie Le Gaulois avec l’ex-enfant du quartier Croix Rouge à Reims, le non gaulois Aïssa Lacheb qui a connu toutes les centrales de France avant de renaître en écrivain très impliqué dans notre monde d’aujourd’hui.

Aïssa Lacheb est né deux fois. La première en 1963 dans l’Aisne où il est peu resté puisqu’il passe son enfance à Pont de Witry (c’est là que commence le film de Mathieu Kassovitz la Haine), puis à Croix Rouge où il étrenne avec sa famille les tout nouveaux immeubles. La seconde en 2001, lorsqu’il publie son admirable Plaidoyer pour les justes.

L’auteur racontait sa très sévère condamnation à quinze années de réclusion « pour un simple hold-up où je n’ai tué, blessé, frappé, pris en otage personne ». Dix années de peine de sûreté pour avoir piqué « soixante mille francs à une banque ». Quand on sait les sommes que nous volent les banques et comment se comportent les pirates de la finance, on écarquille les yeux. Mais Aïssa avait contre lui de ne pas avoir un nom du terroir, contre lui de sortir du quartier de Croix Rouge.

Bref, il avait contre lui d’être né. D’où son texte coup de poing écrit en geôle, cri de révolte mais aussi rire de résistance, plaidoyer pour les justes mais mise en scène du théâtre absurde de la justice. Pour ce diable de texte sorti d’une boîte qu’on n’attendait pas, il fallait qu’un éditeur se mouille. Ce fut Au Diable Vauvert le bien nommé.

BALZAC, MON POTEAU

Depuis, Aïssa Lacheb a continué à dévider la pelote des mots. Cinq romans au compteur aujourd’hui (dont un qui sort ces jours-ci) et encore beaucoup d’autres sous le capot. C’est qu’en prison notre homme s’est métamorphosé. Lui qui avait arrêté l’école en cinquième a lu, lu et relu, avalé les classiques.

Le petit Ben (héros du roman autobiographique non encore publié qui fait le pendant du petit Nicolas) s’est constitué un bagage. Quand on est seul et désespéré et qu’on ne peut pas choisir ses compagnons de cellule, on se rattrape en élisant dans sa tête tous les gens de bonne compagnie avec qui on aurait aimé causer. Ses compagnons de solitude ont donc été Balzac (il a lu tout Balzac), Maupassant, Victor Hugo, Tolstoï, Dostoïevski, Céline, Jean Genet bien sûr, Camus, Sartre, Romain Gary…

Au cours de son long tour de France des maisons d’arrêt dont il aurait pu faire un guide Michelin, il rencontre les célébrités du cru. Philippe Maurice ancien condamné à mort devenu un grand spécialiste du Moyen-Age, Charlie Bauer décédé récemment, Roger Knobelpiess.

Il en profite aussi pour faire des études de droit. Le petit Ben qui avait tellement investi la ville de Reims sans rien connaître des prestigieux ancêtres qui avaient autrefois été se faire couronner à Reims, s’est bien rattrapé. Il est incollable sur la guerre de 14 ou de 40, connait à merveille tous les monuments de guerre essaimés dans le paysage.

Graphomane accompli, il correspond grâce à internet avec des amis écrivains, avocats (maître Thierry Levy), magistrats (le procureur Bilger). Il s’intéresse à tout, est curieux de tout. Sa bible ? Le journal du coin, notre journal, qu’il épluche chaque matin. Inutile de dire qu’il a apprécié la déculottée que l’union-L’Ardennais à mis au procureur Nachbar celui-là même qui sans une hésitation a requis dix ans incompressibles de taule (voir plus bas) et « condamné à perpétuité un innocent par contumace ».

« LA RÉVOLTE DES VIEUX »

A sa sortie de prison, Aïssa Lacheb a appris le métier d’infirmier à l’école de Montpellier. Un métier qu’il exerce aujourd’hui en intérim quand sa santé le lui permet. Il a ainsi travaillé dans divers services hospitaliers et para-hospitaliers tant en Champagne-Ardenne que dans la région parisienne. Un métier qui lui permet de nourrir son dernier roman, qui se passe en partie dans une maison de retraite. Pas une maison de retraite en particulier, le prototype des maisons de retraite d’aujourd’hui. A ce propos, Aïssa avoue qu’il se sent très concerné par le fameux dossier de la dépendance des personnes âgées.

Question clef qui conditionne toutes les autres : « Qu’est-ce qu’on veut faire de nos vieux ? ». Il critique la tendance lourde qui fait que tout passe au prisme du comptable. D’où la déshumanisation progressive du monde hospitalier, et le découragement qui guette parfois. « J’ai eu envie dans mon livre de rendre hommage à toutes ces personnes infirmiers, médecins qui sont au bord de la rupture malgré toute leur bonne volonté. » Il critique également l’hypermédicamentation. « On considère la vieillesse comme une pathologie, alors que ce n’est pas une maladie. » Aïssa qui est resté un révolté prône « La révolte des vieux ». Tiens, pourquoi pas en faire un livre, une nouvelle guerre des boutons avec pour héros des papis et des mamies ?

BRUNO TESTA
btesta@journal-lunion.fr

-----

Le noir, le rose et le gris

Il y a au moins trois livres dans le dernier bouquin d’Aïssa Lacheb très justement intitulé « Dans la vie » et publié au Diable Vauvert. Un roman noir, très noir même, où l’on suit le monologue intérieur d’un serial killer. Un roman de la bibliothèque rose qui met en scène un écolier qui fera le bien malgré lui. C’est d’ailleurs l’une des leçons du livre. Et entre les deux, plat principal, un roman quasi documentaire sur une maison de retraite : un roman que l’on pourrait qualifier de gris, gris comme le quotidien parfois.

Le lecteur peut donc au choix relier le tout et en tirer sa morale personnelle. Il peut aussi, tel un explorateur, affronter notre quotidien qui n’est pas joli joli.

Pour ma part, c’est la seconde partie, de loin la plus longue, la plus conséquente aussi, qui a retenu mon attention de lecteur. Par ces temps où les politiques nous assurent qu’ils vont prendre à bras-le-corps le problème de la dépendance avant de s’enfuir devant ce chantier de Sisyphe, cette description précise, quasi clinique, du quotidien d’une maison de retraite fait froid dans le dos. Les descriptions de Dante et de son Enfer ? Du grand guignol. Et pour cause. Son Enfer n’incorpore pas le temps réel : les heures, les minutes, les secondes. Terribles les secondes qui prennent la couleur grisâtre de la chair, la texture flasque de la peau, la déchéance des corps. Sans concession, la description de Lacheb n’est pas moins pétrie d’humanité. Car l’infirmier, par les yeux duquel nous assistons à cet enfer, est lui-même plein de délicatesse, de tendresse pour ceux qui n’ont plus la possibilité de faire respecter leur dignité. On est loin du voyeurisme facile propre à notre époque.

Au final, on se dit que dans les trois registres, le noir, le rose et le gris, Lacheb est à l’aise. Libre à lui de nous pondre dans le futur des romans policiers, des romans pour enfants ou adolescents, ou comme il sait si bien le faire des romans documentaires. De toute façon, il est à l’aise dans les trois registres. Un mot pour terminer sur l’écriture. Une écriture simple, rythmée, cocasse parfois, inattendue, une écriture fraternelle. C’est pas donné tous les jours de rencontrer une écriture fraternelle. Alors ami lecteur, autant en profiter.

B.T.

Aïssa Lacheb signera son livre le samedi 1er octobre à 15 heures à la librairie Rose et son Roman, 76 rue Chanzy, à Reims. Tél. : 03.26.47.30.60.

-----

Portrait du procureur Francis Nachbar

« Dans son terrible et non moins odieux réquisitoire, le général-avocat il a cité Jean-Charles Willoquet parce qu’il venait de mourir à Alençon, il a cité Roger Knobelpiess parce qu’il venait d’être gracié et libéré encore une fois et m’a comparé à lui en disant : Le Knobelpiess rémois, et il a rappelé encore la fusillade d’Elboeuf et la coupe de champagne chez le ministre, en disant que pour cela même il fallait se méfier de moi, qu’il était hors de question, suivant sa grande opinion, que j’aille moi aussi boire une coupe de champagne chez le ministre. Puis il a dit encore : le Verlaine du braquage… parce que j’écris parfois des poèmes et les donne à des gens qui me font plaisir. »

Extrait de Plaidoyer pour les justes.

***********************************

Union110918b
Stages de formation à l’animation

Les Francas de Lorraine Champagne-Ardenne organisent des sessions de formation aux fonctions d’animateur : Formation générale animateurs : du 23 octobre au 30 octobre au Centre de loisirs Léo-Lagrange à Epinal (Vosges) en demi-pension.

Approfondissement animateurs sur les thèmes :
- Le jeu sous toutes ses formes du 24 octobre au 29 octobre à la Maison pour tous de Bar-sur-Aube (Aube) en demi-pension ;
- Expression et environnement du 24 octobre au 29 octobre au Centre de Loisirs de Saint-Roch à Chaumont (Haute-Marne) en internat ou demi-pension ;
- Créer pour jouer et grands jeux du 26 octobre au 30 octobre au Lycée agricole à Thillois (Marne) en internat ;
- Créer pour jouer et grands jeux du 26 octobre au 30 octobre à l’Ecole Esplanade à Sedan (Ardennes) en externat ;
- Expression du 24 octobre au 29 octobre à l’association Elan à Nayemont-les-Fosses (Vosges) en internat.

Formation générale pour les directeurs : du 22 octobre au 30 octobre 2011 à la mairie de Trieux (Meurthe-et-Moselle) en demi-pension.

Perfectionnement pour les directeurs : du 24 octobre au 29 octobre à la mairie de Trieux (Meurthe-et-Moselle) en demi-pension.

Pour tout renseignement, s’adresser aux Francas, 29, rue Pierre-Taittinger, 51100 Reims, tél. 03.26.85.55.18. Courriel : francas.champagne.ardenne@wanadoo.fr Site internet : www.francaslca.net

***********************************

Union110918a
TENNIS : « Pontfa » est majeur !

Manifestement, le tournoi du TC Pontfaverger a passé le cap de la majorité sans tambour ni trompette.

« Le tableau féminin limité à 30/1 a purement et simplement été annulé faute de participante ! Il y a vraiment un malaise dans le tennis féminin, notamment en compétition », lâchait, quelque peu dépité, le maître de cérémonie Raphaël Vispi.

De plus, ouvert jusqu’à 15, le tableau masculin, habitué à une cinquantaine d’inscriptions, affiche cette année 36 participants !

Reste que l’ancien moniteur du club, Pierre Schwartz (15, Bétheny), plusieurs fois finaliste malheureux, comme l’an passé où il avait dû abandonner au stade ultime, sera le grandissime favori de cette 18e édition.

Il devra néanmoins se méfier des 15/1 Sébastien Zymek (Suippes), Jean-Luc N’Guyen (Géo-André), Brice Mulat et Kevin Beranger (Vitry) ou l’ex 2e série Simon Pierre (Reims Europe Club). Sans oublier le 15/2 de Cormontreuil Yohann Montchanin.

AUJOURD’HUI, 10 heures : demi-finales ; 14 h 30 : finale.

***********************************

Union110917a
Open du Reims Europe Club : Des habitués et deux attractions

Rendez-vous incontournable de la fin de saison tennistique, l’Open du Reims Europe Club réunit traditionnellement de nombreux habitués rue de l’Escaut. Ce sera encore le cas pour cette 9e édition qui, avec des effectifs en légère baisse (172 inscrits), comptera néanmoins deux attractions.

Le tableau masculin présente une tête d’affiche brésilienne en la personne de Caio Silva. Assimilé -15, le jeune (19 ans) carioca, 950 à l’ATP et non licencié en France, sera bien sûr le grand favori devant Sébastien Jolly (-2/6, Cormontreuil) finaliste l’an passé.

Un duo qui sera contesté par Gabriel Andruejol (0, Saint-Dizier) et le « prof » du Creps Stéphane Heyd (1/6, Mulhouse). Cela risque en revanche d’être plus compliqué pour Florent Seuret (2/6, Reims Europe Club) ou les 3/6 Pascal Bonnet (Reims Europe Club) et Arnaud Pignon (Géo-André) de tirer leurs épingles du jeu.

Du côté des dames, la sociétaire de Géo-André Charline Braidy (-4/6, Géo-André) bénéficiera de la faveur des pronostics. Reste que tous les regards seront tournés vers l’Australienne Chantelle Rigozzi (0) qui pourrait fort bien s’entraîner cette année avec le team élite de l’Europe Club. Celle qui succédera à Magali Girard risque fort de se trouver entre ces deux protagonistes puisque la concurrence tombe ensuite à 3/6 avec Camille Kleiber (Guignicourt) et Perrine Gosse (Villeneuve-Saint-Germain).

Enfin, les titres +35 ans devraient logiquement revenir à Stéphane Villeger (15/3, TC Reims) et Catherine Depaquit (15, Guignicourt).

DEMAIN, 9 heures : demi-finales dames ; 10 h 15 : demi-finales messieurs ; 14 heures : finales +35 ans messieurs et dames ; 15 heures : finale dames ; 15 h 30 : finale messieurs.

***********************************

Union110916e
Lycée Arago / Un directeur accusé de harcèlement

Les personnels TOS du lycée Arago seront en grève devant leur établissement le 26 septembre prochain pour dénoncer les agissements de leur responsable de service.
- Agrandir la photo

REIMS (Marne). Plusieurs employés du lycée Arago dénoncent les agissements d’un de leurs supérieurs. Ils menacent de porter plainte.

LA rentrée n’est effectuée que depuis quelques jours dans les couloirs du lycée Arago de Croix-Rouge, mais voilà déjà que le navire tangue. En cause, les déclarations de plusieurs personnels, techniciens et ouvriers de services qui dénoncent d’une seule voix les agissements « inadmissibles de la part d’un supérieur hiérarchique ».

En tout, ce ne sont pas moins d’une douzaine de TOS (techniciens ouvriers des services) qui, depuis près de deux ans, disent subir les insultes et autres agressions de cette personne.

Des mains courantes et des plaintes se sont succédé au commissariat de la ville. « Cette fois-ci, c’est trop, il fallait que ça sorte. »

Depuis le passage à la Région

Depuis deux rentrées maintenant, les personnels de service dépendent de la Région Champagne-Ardenne, plus de l’établissement. « C’est depuis ce transfert que les choses se sont dégradées. Les personnels, une douzaine sur vingt, se sont retrouvés sous la responsabilité d’une personne qui se croit toute puissante. Les insultes et autres petites bousculades se sont répétées plusieurs fois. Et elle semble avoir le soutien de la direction de l’établissement. Nous ne sommes plus d’accord avec ce genre de comportement et il faut que cela cesse. C’est pourquoi, nous avons décidé d’étaler l’affaire sur la place publique », explique Jean-Marc Rolleau, délégué UNSA territoriaux en charge des lycées. Le lundi 26 septembre prochain, pour dénoncer les agissements de leur supérieur hiérarchique et pour interpeller le plus grand nombre, les personnels seront en grève devant leur établissement « pour que les choses changent ».

« C’est triste d’en arriver là mais nous ne voyons plus que cette issue à notre problème », continue le représentant syndical qui avec ses collègues FSU, CGT et CFDT a décidé de l’opération coup de poing.

La proviseure de l’établissement a accepté de répondre à ces accusations.

« Je n’ai rien à ajouter. Ces accusations sont infondées. Quant aux personnels TOS, ils dépendent du conseil régional pas de l’établissement. »

La Région en consultation

Devant l’urgence de la situation et la gravité des faits qui sont reprochés au responsable des personnels TOS du lycée Arago, la région a décidé de réunir et d’écouter les doléances des personnels qui dépendent désormais d’elle.

Une réunion d’urgence aurait même été convoquée pour mardi prochain par le cabinet du président de région.

« Nous avions fait des pétitions, certains enseignants n’avaient pas hésité à soutenir les personnels dans la dénonciation de leur combat », continue Jean-Marc Rolleau. L’histoire se réglera-t-elle devant la justice ? Rien n’est moins sûr.

Et gageons que beaucoup de choses vont dépendre de la réunion à venir avec les représentants du conseil régional.

Thomas DUPRAT

***********************************

Union110916d
Ufolep : La reprise pour les footballeurs

Les clubs se sont réunis pour préparer la saison.
- Agrandir la photo

Les footballeurs de l’Ufolep ne se sont pas fait attendre pour organiser leur nouvelle saison, et ce dimanche les équipes jouent leur premier match en coupe.

Les représentants des 36 équipes vétérans ont choisi d’organiser leur championnat en trois groupes (rappel du palmarès 2011/2012 : Groupe A : 1er Franco Portugais de Reims, 2. AS Berru Lavannes. Groupe B 1er les amis de Fabien Duquesne, 2. Reims ACRAP. Groupe C : 1er SL Organismes Sociaux, 2. AS Saint-Brice).

La commission technique départementale formée de bénévoles, assure l’organisation et le suivi des compétitions. Chaque série y est représentée par un dirigeant de club. Saluons l’arrivée en son sein cette saison de la représentante du FC Rilly.

Outre les championnats et coupe sur le département, les clubs peuvent élargir l’horizon des rencontres à la région, avec la coupe champardennaise vétérans, et à l’échelon national avec la coupe de France Ufolep ou les rassemblements « Foot à 7 » et « Vieux crampons ». 36 équipes parient encore cette saison sur l’Ufolep pour s’affronter mais surtout retrouver leurs partenaires et partager une matinée de bonne humeur.

Renseignements : Ufolep 51. Tél. 03.26.84.32.26. Site : www.ufolep51.org Courriel : ufolep51@wanadoo.fr

***********************************

Union110916c
Centre commercial des Hauts-de-Murigny / Un nouveau service

Marina Souriphetsavienne.
- Agrandir la photo

 

Prenant la succession du Tonkin puis du Mékong, un nouveau magasin vient d’ouvrir ses portes au centre commercial des Hauts-de-Murigny : « Cookd’Asie », au 14, allée Yves-Gandon (03.26.36.56.31.).

La patronne, Marina Souriphetsavienne, présente des produits exotiques et de l’épicerie, elle pratique la restauration rapide et propose des plats à emporter : « Nous sommes ouverts 7 jours sur 7 », précise-t-elle, « lundi de 14 à 22 heures, du mardi au samedi de 10 à 22 heures et dimanche de 10 à 14 heures ».

La boutique est spécialisée dans les préparations vietnamiennes, thaïlandaises et laotiennes mais, bien entendu, elle est ouverte à tous.

Pour un bon dépaysement, les clients adorent le phô vietnamien, une soupe de vermicelle de riz avec viandes et légumes, ou encore une salade de papaye verte pimentée (Som-tam) d’inspiration thaïlandaise, et comme plat à emporter, le poulet ou le bœuf au curry Thaï.

Un beau service supplémentaire pour ce centre commercial dynamique.

 

***********************************

Union110916b
Starlion sort un coffret rap champagne

Starlion et Grems ont collaboré pour le second opus de l’artiste rémois.
- Agrandir la photo
Photos Bernard SIVADE
- Agrandir la photo

REIMS (Marne). Starlion va rééditer son album « La Cave se Rebiffe » dans un coffret inédit, dans lequel le disque sera accompagné d’un livret et d’une bouteille de champagne.

STARLION, artiste incontournable de la scène musicale rémoise, a sorti le 13 juin dernier La Cave se Rebiffe, son second projet d’album solo.

« ’La Cave se Rebiffe’, ce sont treize titres et surtout deux ans de travail durant lesquels j’ai dû réapprendre les bases de la musique, puisque pour cet album je me suis entouré de véritables musiciens. J’ai dû travailler avec un guitariste, un bassiste et un batteur alors qu’avant je bossais essentiellement avec un DJ et des machines de création musicale », souligne Starlion.

Originaire de Croix-du-Sud, l’un des trois secteurs qui forment le quartier Croix-Rouge, Starlion s’apprête à sortir une réédition de cet opus, et pas n’importe laquelle, puisque l’album sera disponible sous une forme particulière et même, selon l’artiste, « unique au monde ».

« Une version rééditée et collector numérotée sous forme de bouteille de champagne s’apprête à sortir d’ici peu », explique Nico, alias Starlion.

Faire vieillir sa musique comme les vignerons

Starlion s’est associé à un viticulteur d’Aÿ, Claude Giraud, président du champagne Henry Giraud, mais aussi avec Grems, un graphiste de renommée internationale qui a déjà collaboré avec de grandes marques telles que Swatch, Nike, la RATP… pour sortir un superbe coffret dans lequel se trouvent le disque, un livret et une bouteille de champagne, sur laquelle le concept graphique de la pochette est gravé.

Ce projet est né dans l’esprit de Starlion, d’abord parce que « La Cave se Rebiffe » a été enregistré dans un studio aménagé dans la cave du domicile de son bassiste. Mais cette idée est surtout venue parce que les textes de l’auteur regorgent de métaphores entre les caves du quartier Croix-Rouge et celle des plus grands vins champenois.

Les mois de travail pour la réalisation du disque étaient en quelque sorte une manière de faire vieillir sa musique comme les vignerons le font pour obtenir un vin d’exception.

« J’ai eu l’idée, et Claude Giraud a sauté sur l’occasion, car c’est vraiment quelqu’un de très ouvert. Il faut quand même un sacré courage pour accepter de mettre un esclave noir sur une bouteille de champ’. Aujourd’hui, l’album est indissociable de la bouteille. J’avais rencontré Grems, pour le visuel, lors de la soirée On & All à la Carto. Nous avions sympathisé et il a accepté lorsque j’ai fait appel à lui. »

Grems explique : « En fait, je fais aussi du rap pour me faire de l’argent de poche mais mon vrai métier est graphiste. Starlion a fait appel à moi en me disant qu’il voulait du ’Grems’alors je lui ai fait du ’Grems’. Il m’a expliqué son délire, ce qu’il voulait et je l’ai fait. C’est sûr que Jay-Z et autres vont copier le concept, on a même entendu dire qu’une autre maison de champagne du coin va comme par hasard sortir une bouteille mêlant street-art et champagne. À mes yeux, c’est mon plus gros projet mais aussi le plus courageux. »

Pas la peine de chercher son disque dans les bacs de la plus grosse enseigne de disque rémoise, car Starlion n’adhère pas à la politique de celle-ci en ce qui concerne les artistes indépendants. En revanche, il sera dispo sur le site de l’artiste et sur les plateformes de téléchargements.

Attachement à notre région

« Clairement je suis anti-Fnac, donc l’album n’y est pas disponible. La réédition encore moins puisqu’il ne s’agira plus d’un simple disque mais d’un véritable produit de luxe et également pour des questions liées au marketing », ajoute-t-il.

Question clip, Ne me laisse pas, un premier titre de l’album, a déjà été mis en image et mis en ligne sur la toile. Mais le meilleur reste à venir puisqu’un clip haut de gamme tourné en grande majorité dans les vignes de la montagne de Reims vient d’être fini et sera sur internet à la fin du mois. De plus, une soirée privée réunissant les protagonistes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de La Cave se Rebiffe sera organisée au mois d’octobre à la Cartonnerie. Le Rémois revendique ainsi haut et fort son attachement à notre région.

Qu’on se le dise, 2011-2012 sera sans nul doute la saison du lion et de sa musique pétillante made in Croix-Rouge, made in Reims, made in Champagne !

Thierry ACCAO-FARIAS
www.starlion.fr www.grems.eu/

***********************************

Union110916a
Sept incendies durant la nuit

Tout a commencé à 20 h 44, avenue du Docteur-Roux. L’homme de 31 ans, blessé, a été pris en charge par les pompiers et, souffrant du dos, transporté au centre hospitalier de Soissons.

A 22 h 38, deux voitures s’enflamment rue du Bois-Duplex, face au n° 9. Les pompiers s’y rendent mais ont également été appelés, par erreur, au 18 rue Vallée.

A 23 h 08, un feu de voiture se déclare au 7, rue Léon-Blum. Il est éteint au moyen d’une petite lance et d’une lance à mousse.

A 23 h 23, c’est un container qui a pris feu rue Léon-Blum. Là aussi, des informations contradictoires avaient été données et un véhicule du centre de secours s’était rendu à l’angle du boulevard de Presles et du boulevard Clemenceau à la recherche d’un feu de véhicule.

A 2 h 44, feu de poubelles, face au 16, avenue du docteur-Roy.

Vers 3 heures, un incendie s’est déclaré dans un container de poubelles, impasse du Bois-aux-Clercs.

A 3 h 05, rue François-Mauriac, les pompiers sont appelés pour un feu sur la voie publique. Il s’agit en fait d’une poubelle.

Enfin, à 3 h 27, nouveau feu d’ordures ménagères, dans la même rue.

***********************************

L’hebdo du vendredi- N° 227 - 110916aa
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 227 - Semaine du 16 au 24 septembre 2011


----------

Lycée Arago : Harcèlement ou cabale ?

Depuis trois ans, une dizaine d’agents d’entretien et d’ouvriers spécialisés dénonce un harcèlement incessant de la part de responsable.

Face à eux, la direction se dit abasourdie.

Après plusieurs plaintes et courriers à la Région, un mouvement de grève reconductible serait prévu à partir du 26 septembre au sein du lycée du quartier Croix- Rouge.

Remarques blessantes, pression incessante, propos outrageux, aux dires de Cédric*, membre du personnel du lycée, la situation serait devenue invivable. A tel point que sur la dizaine d’agents concernés, près de la moitié aurait préféré démissionner. « Le chef passe son temps à rappeler que c’est lui le patron et à rabaisser les agents, en les empêchant d’aller aux toilettes, en les menaçant de licenciement… Ce sont des remarques quotidiennes qui deviennent usantes (des agents se font même humilier devant les élèves), des attitudes plus que déplacées, et surtout un abus d’autorité inacceptable. » Étoffant ses déclarations, Cédric précise que l’individu exigerait même que certaines femmes de ménage amènent leurs propres produits d’entretien au lycée, achetés à leurs frais. Face à une hiérarchie dont ils regrettent le mutisme, « dès le début nous avons avisé la proviseure d’Arago de ces problèmes, mais celle-ci charge systématiquement les plaignants et refuse de reconnaître les responsabilités de notre supérieur hiérarchique », plusieurs agents ont décidé d’entamer une démarche judiciaire. Ainsi, à ce jour, une main courante, quatre plaintes pour harcèlement moral et une plainte pour harcèlement sexuel auraient été déposées au commissariat, en attente de traitement. De même, plusieurs courriers seraient partis aux élus locaux, ainsi qu’au Conseil Régional, instance en charge des lycées.

Pour accélérer les choses, une partie du personnel de François Arago semble donc décidée à se lancer dans une grève reconductible à partir du lundi 26 septembre avec, pour unique revendication, la mutation pure et simple du chef d’encadrement. Interrogée sur ces faits plus que sensibles, la proviseure de l’établissement se veut très claire : « toute cette histoire n’est qu’une vaste cabale, point barre. C’est la quatrième rentrée que j’effectue ici et jamais je n’ai entendu parler de tels soucis. Absolument toutes les accusations sont infondées et jusqu’à ce que les médias me l’apprennent eux-mêmes, je n’étais pas du tout au courant de ces prétendues plaintes. Il n’y a rien d’autre à dire làdessus, c’est un non-problème. La personne mise en cause est un pilier de notre équipe et je la soutiens à 100%. Pour le moment, je n’ai d’ailleurs été informée d’aucun préavis de grève, on est vraiment dans une affabulation extraordinaire. »

Alors, harcèlement ou règlement de compte personnel ? Pour le moment, le seul élément avéré de cette histoire est le climat de malaise qui est sérieusement en train de s’installer parmi le personnel du lycée.

*Cédric : le prénom a été changé.

Aymeric Henniaux.


----------

Journées européennes du patrimoine : Ouvrir les portes à la culture

Les 17 et 18 septembre se tiendront les prochaines Journées du patrimoine avec, comme thème retenu pour cette 28ème édition, « Voyage du patrimoine ».

L’architecture moderne

Sur le campus Croix-Rouge, des visites seront organisées dans la nouvelle bibliothèque Robert de Sorbon.

Entre 14h et 17h le samedi, une visite guidée sera proposée aux visiteurs du campus Moulin de la Housse (chemin des Rouliers), dont la disposition des bâtiments s’inspire des campus à l’américaine.

A la même heure mais le dimanche, une seconde visite sera organisée toutes les heures, cette fois au Campus Croix-Rouge (59, rue Pierre Taittinger) avec au programme, entre autres, la (re)découverte des six amphithéâtres en forme de coquille et de la nouvelle bibliothèque Robert de Sorbon.Au centre-ville, un détour s’impose par la médiathèque Jean Falala (2, rue des Fuseliers), ouverte tout le week-end. En plus de l’exposition Carnets de Reims actuellement à l’honneur, trois projections de documentaires auront lieu : le dimanche à 14h30, 15h et 15h30.

Campus Croix-Rouge et Moulin de la Housse : www.univ-reims.fr Médiathèque Jean Falala : 03 26 35 68 00 / www.bm-reims.fr

***********************************

Union110915c
A la médiathèque Croix-Rouge : Exposition photos de Faustine Ferhmin

Jusqu’au mercredi 28 septembre, la médiathèque présente « Ceux d’ici », une exposition des photographies de Faustine Ferhmin. Pendant une semaine, cette photographe a sillonné le quartier Croix-Rouge à la rencontre de ses habitants. Ses déambulations ont abouti à une série de portraits en noir et blanc des enfants et des jeunes du quartier.

L’exposition présente également une partie des travaux réalisés par les participants de l’atelier photo « Objectifs murs ! » animé par Faustine Ferhmin à la médiathèque Croix-Rouge, ainsi que les textes de détenus de la Maison d’arrêt de Reims rédigés lors d’un atelier d’écriture sur le thème des murs, à partir de photographies de Faustine Ferhmin.

Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar (tél. 03.26.35.68.40.). Tramway : ligne A, station Médiathèque.

***********************************

Union110915b
Patrimoine : Se prendre pour… un étudiant

 

REIMS. Qu’on les aime ou les déteste, les coquilles de l’université de Reims, à Croix-Rouge, interpellent.

Depuis 1972, elles ont vu défiler des milliers d’étudiants.

Pour les découvrir ou revenir sur les lieux de ses études, les six amphis de la fac s’ouvrent dimanche pour une visite guidée gratuite.

Dimanche, visites à 14 heures,15 heures, 16 heures et 17 heures.

 

***********************************

Union110915a
Voiture brûlée

Reims — Hier vers 2 h 30 du matin, une Renault Twingo a brûlé rue de la Méditerranée.

A 18 h 40, les pompiers ont éteint un feu de paille de 30 m2 route de Cernay.

Des cartons ont été enflammés une heure plus tard allée des Tourangeaux.

La veille mardi, à 20 h 45, les policiers ont retrouvé la carcasse calcinée d’un deux-roues avenue Bonaparte.

***********************************

Union110914f
À Croix-du-Sud : La propreté laisse toujours à désirer

L’endroit est à nouveau dans un état déplorable.
- Agrandir la photo

 

Nous avions signalé dans un article du samedi 30 juillet l’état de saleté du trottoir et des arbustes au croisement entre l’avenue du Général-Bonaparte et l’avenue Léon-Blum à Croix-du-Sud (virage du tramway).

Alain Boudroit, coanimateur du conseil de quartier Croix-Rouge Hauts-de-Murigny, était intervenu vigoureusement et cet endroit était devenu à nouveau bien propre et agréable à regarder (l’union de mercredi 10 août).

Hélas, chassez le naturel, il revient au galop : l’endroit est de nouveau dans un état lamentable (notre photo du 4 septembre).

Espérons qu’une nouvelle intervention d’Alain Boudroit permettra de remédier à cette pollution visuelle à deux pas de l’arrêt « Médiathèque Croix-Rouge » du tramway A, très fréquenté !

 

***********************************

Union110914e
Travailleurs maghrébins de France : L’alphabétisation pour favoriser l’intégration

Une action pour favoriser l’intégration
- Agrandir la photo

 

Les cours d’alphabétisation de l’association des Travailleurs maghrébins de France ont débuté le lundi 12 septembre au siège de l’ATMF, 6, allée des Picards, dans le quartier Croix-Rouge (Tél. 03.26.36.68.43.).

Ces cours se déroulent tous les lundis et jeudis, de 14 à 16 heures, et sont gratuits.

Le président Mohamed El Haddaoui précise : « L’objectif est de favoriser l’intégration des femmes d’origine étrangère.

Cette action leur est ouverte pour l’apprentissage de la langue française et (ou) leur remise à niveau ».

 

***********************************

Union110914d
Les cours de danse reprennent : Le charme de l’Orient dans les maisons de quartier

Cette année, Houria propose un nouveau cours de danse Bollywood à la maison de quartier Billard de Reims le mercredi.
- Agrandir la photo

 

Les cours de danse orientale ont repris le 12 septembre dans les maisons de quartier de Reims et Châlons avec Houria Gauzelin. Pour les enfants et les débutants, Houria propose une initiation à la musique et la culture orientale, apprendre à exprimer ses émotions à travers la danse, développer les capacités expressives du corps. Apprendre des pas de base et mémoriser une chorégraphie simple.

Pour les mordues et les confirmées, Houria propose d’appréhender différents styles, du classique Raks Sharky égyptien au folklore baladi, en passant par le Bollywood, le flamenco arabe, le fusion tribal… une constellation de techniques et d’ambiances à découvrir.

Pratiquer la danse orientale accompagnée d’un professeur permet d’en découvrir les multiples facettes. « Loin du cliché réducteur de simple danse du ventre, elle permet l’évasion et est un chemin vers l’épanouissement personnel », explique Houria. Sous ses abords ludiques, elle n’en demeure pas moins une discipline très complète qui s’adresse aux femmes de tous âges. « Grâce à la danse orientale, chacune peut exprimer la féminité qui est en elle. »

Houria Gauzelin enseigne la danse orientale depuis une dizaine d’années dans les maisons de quartier Apollinaire, Billard, Clairmarais, à l’Escal de Witry-lès-Reims et à Châlons-en-Champagne.

Depuis trois ans, elle organise régulièrement un festival international annuel à Reims.

Elle est présidente de la compagnie « Les Orientales en couleurs » qui se produit régulièrement lors de festivals en Europe. Son association propose des stages, concours et animations.

Renseignements au 06.67.73.98.36 ou sur www.houria.fr Les Orientales en couleurs, 10, rue Professeur-Franquet, 51100 Reims.

 

***********************************

Union110914c
L’enfant tombé du 7e étage va mieux

REIMS (Marne). Samedi après-midi, un enfant de 4 ans et demi a chuté du septième étage d’un immeuble de la place Auguste-Rodin à Reims (nos précédentes éditions). Son état de santé s’améliore.

Maintenu en coma artificiel depuis son hospitalisation, il se trouvait hier en phase de réveil. Ses blessures sont sérieuses - fracture d’un fémur et du coccyx, bassin déboîté - mais elles ne mettent pas sa vie en danger. Le bilan aurait pu être pire, sachant qu’il a chuté d’une hauteur de vingt mètres. Le carré de pelouse sur lequel il est tombé a amorti la violence du choc, de même que son petit poids et la souplesse qui caractérise les enfants de son âge.

Le bambin se trouvait chez son père pour le week-end avec trois frères de 6, 8 et 9 ans.

L’accident s’est produit lorsque les quatre garçons, échappant à la vigilance du parent, sont passés par une fenêtre pour aller jouer sur les échafaudages actuellement installés contre l’immeuble en rénovation.

***********************************

Union110914b
Tennis (Montmirail) / Pilliet en costaud

MESSIEURS

8es de finale : Pignon (3/6, Géo-André) bat Boulard (5/6, La Vaure) 6-2, 6-0 ; Harad (15, Montmirail) bat Mercier Huat (4/6, Dormans) 6-4, 6-4 ; Bonnet (3/6, Reims Europe Club) bat Doffemont (5/6, Montmirail) 6-2, 6-4. Quarts de finale : Pilliet (1/6, Guignicourt) bat Pignon 6-3, 4-6, 7-6 ; Bonnet bat Harad 6-1, 6-3. Demi-finales : Pilliet bat Munerat (0, Grand Versailles) 4-6, 7-6, 6-2 ; Andruejol (0, Saint-Dizier) bat Bonnet 7-5, 7-6. Finale : Pilliet bat Andruejol 6-4, 6-2.

+ 35 ans, finale : Noel (15, Montmirail) bat Im (15/2, La Ferté-sous-Jouarre) 6-1, 6-1. + 45 ans, finale : Harad (15, Montmirail) bat Chalet (15/3, Guerrard) 6-3, 6-0.+ 55 ans, finale : Chevriot (15/5, Montmirail) bat Huet (15/4, Géo-André) 2-6, 6-1, 6-3.

DAMES

Quarts de finale : Flora Calcagno (15, Montmirail) bat Clémence Krug (5/6, Reims Europe Club) 6-2, 6-3 ; Perrine Gosse (3/6, Villeneuve Saint-Germain) bat Isabelle François (5/6, La Ferté-sous-Jouarre) 6-0, 6-2. Demi-finales : Fanny Chapuisat (3/6, Saint-Germain-sur-Morin) bat Calcagno 6-2, 6-3 ; Yamila Halle (2/6, Pierrelattes) bat Gosse 6-4, 7-5. Finale : Halle bat Chapuisat 7-5, 6-2.

+ 35 ans, finale : Isabelle François (5/6, La Ferté-sous-Jouarre) bat Annabelle Rousseau (15/1, La Ferté-sous-Jouarre) 6-1, 6-1.

***********************************

Union110914a
TCR Muire : Ramanitra x2

GARCONS.

- 9 ans : Duguit (NC, Taissy) bat Dumont (30/5, Cormontreuil) 5-1, 5-1 ; 10 ans : Bonna (30/1, ASPTT Charleville) bat Bourgeois (30/3, Cormontreuil) 5-0, 5-1 ; 11 ans : Floucaud (15/5, Villeparisis) bat Roussel (30, Vitry) 6-3, 6-1 ; 12 ans : Villenet (15/4, Taissy) bat Demangeat (30/1, URT) 6-0, 6-3 ; 13/14 ans : Ramanitra (15/3, Dormans) bat Chardin (15/3, Reims Europe Club) 6-3, 6-4 ; 15/16 ans : Ramanitra (15/3, Dormans) bat Chardin (15/3, Reims Europe Club) 6-7, 6-3, 6-3.

FILLES.

- 9 ans : Sibylle Pierlot (40, Muizon) bat Lara Nasser (NC, Bezannes) 5-2, 5-3 ; 10 ans : Chloé Digrazia (30/3, Guignicourt) bat Ania Renard (30/4, Guignicourt) 5-0, 5-1 ; 12 ans : Alexane Habert (30, Witry-lès-Reims) bat Elisa Renard (30, Guignicourt) 3-6, 6-0, 6-0 ; 13/14 ans : Amélie Lamothe (30, Géo-André) bat Elise Abboud (30/4, Villeneuve Saint-Germain) 6-1, 7-6 ; 15/16 ans : Hira Rakotomahanina (15/5, Betheny) bat Priscille D’Aymery (30/2, Cormontreuil) 6-3, 6-4.


***********************************

PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 110913d
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7411 du 12 au 18 juillet 2011.

----------

CONSTITUTION DE SOCIETE

Par acte SSP du 15/08/2011, il a été constitué une SARL ayant les caractéristiques suivantes :

DENOMINATION : FCP.
OBJET SOCIAL : Maçonnerie, façades, cloisons, peintures, électricité, plomberie, menuiserie ainsi que tout travaux du bâtiment.
SIÈGE SOCIAL : 5 allée Yves Gandon - 51100 REIMS.
CAPITAL : 8.000 €. DUREE : 99 ans.
GERANCE : M Levent Arslan, demeurant 5 allée Yves Gandon 51100 REIMS.
IMMATRICULATION : Au R.C.S. de REIMS.

98473


----------

EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement en date du 06/09/2011, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de liquidation judiciaire à l’égard de GANDON’A PIZZA (SARL), 16 allée Yves Gandon 51100 REIMS. N° Registre du Commerce : (B 517 626 560). Activité : Pizzeria, vente à emporter, restauration rapide.

Mandataire liquidateur : SCP DARGENT TIRMANT RAULET, (Maître Isabelle TIRMANT), 34 rue des Moulins - 51100 REIMS.

Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné dans les deux mois suivant la parution au BODACC.

98701 Le greffier : Bernadette DELPY.


----------

AVIS D’APPEL A CONCURRENCE

1. POUVOIR ADJUDICATEUR S.A. d’H.L.M. LE FOYER REMOIS, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX -Service Réhabilitation.
2. MODE DE PASSATION DU MARCHE Consultation adaptée ouverte pour le lot n° 4 suite à sa non-attribution.
3. OBJET DU MARCHE : Réhabilitation de 23 immeubles collectifs - îlot H - quartier Croix-Rouge à REIMS. Lot n° 4 : menuiseries extérieures / serrurerie.
4. DUREE DU MARCHE : Le délai d’exécution du marché de base (5 bâtiments) sera de 6 mois. Les autres bâtiments font l’objet de tranches conditionnelles qui, si elles ont lieu, seront effectuées entre 2012 et 2016 (ou 2020 au plus tard).
5. DESCRIPTION SUCCINCTE DU MARCHE ET LOTS Le marché concerne des travaux de réhabilitation de 23 immeubles collectifs - îlot H situés Quartier Croix-Rouge à REIMS. _ Les travaux portent sur 8 lots :
— 1/ Gros oeuvre (non concerné) ;
— 2/ Etanchéité (non concerné) ;
— 3/ Electricité (non concerné) ;
— 4/ Menuiseries extérieures et serrurerie ;
— 5/ Menuiseries intérieures bois (non concerné) ;
— 6/ Revêtements de sols durs (non concerné) ;
— 7/ Revêtements de sols souples (non concerné) ; — 8/ Peinture (non concerné).
6. TRANCHES :
—Tranche ferme : 5 bâtiments ;
—Tranches conditionnelles :18 (1 par bâtiment).
7. OPTIONS : Cf. CCTP gratuit.
8. VARIANTES : Autorisées.
9. DOSSIER DE CONSULTATION ET RENSEIGNEMENTS Le dossier de consultation est transmis gracieusement, de préférence par voie électronique, pour toute personne en effectuant la demande : — A l’adresse suivante : n.abdelkader@foyer-remois.fr ;
— Au numéro de fax suivant : 03.26.84.46.07 (en nous précisant une adresse mail valide pour envoi du dossier) ; — Par courrier adressé au FOYER REMOIS, service Réhabilitations, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX, (en nous précisant une adresse mail valide pour envoi du dossier).
10. DATE LIMITE DE REMISE DES OFFRES Le 4 octobre 2011 à 17 h 00.
11. CONDITIONS DE PARTICIPATION :
SITUATION PROPRE DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES, Y COMPRIS EXIGENCES RELATIVES A L’INSCRIPTION AU REGISTRE DU COMMERCE OU DE LA PROFESSION :
— La déclaration à souscrire (annexe 1 au RC) ;
— Une attestation des administrations comptables et des organismes chargés du recouvrement des impôts et des cotisations de sécurité sociale, d’allocations familiales, de congés payés, établie postérieurement au 31 décembre de l’année précédant la présente consultation, ou DC 7 ;
— Les attestations d’assurances ;
— Les documents ou attestations figurant à l’article D 8222-5 du code du travail.
CAPACITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE : Une liste de références et des renseignements sur les moyens humains, techniques de l’entreprise, le chiffre d’affaires des 3 dernières années et les pouvoirs de la personne habilitée à l’engager, ou DC 2/DC 5. Les candidats doivent nous transmettre des références en privilégiant les prestations similaires.
CAPACITE TECHNIQUE Copie des qualifications professionnelles et/ou certifications ; par corps d’état, en vigueur à la date de la remise des offres. La preuve de la capacité du candidat peut être apportée par tout moyen, notamment par des certificats d’identité professionnelle ou des références de prestations attestant de la compétence de l’opérateur économique à réaliser la prestation pour laquelle il se porte candidat.
12. ANALYSE DES OFFRES : CRITERES DE JUGEMENT :
1. Le montant global de l’offre 50 %.
2. La valeur technique 50 %.
13. DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS Le 08/09/2011. 98653


----------

AVIS DE CONSULTATION

1. MAITRE D’OUVRAGE : S.A. d’H.L.M. LE FOYER REMOIS, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.
2. MODE DE PASSATION : Procédure adaptée.
3. OBJET DU MARCHE : Construction 30 logements - G11 - Rue Joliot Curie - Croix Rouge à REIMS.
4. NATURE ET NOMBRE DE LOTS : Opération en 16 lots. Consultation pour les lots
— Lot 02 - VRD ;
— Lot 11 - Métallerie.
5. DÉLAI D’EXECUTION : 21 mois TCE.
6. DOSSIER DE CONSULTATION :
a) Le dossier de consultation des entreprises est à retirer. à titre onéreux, à l’adresse suivante I.C.A., 34 rue Alain Colas - 51450 BETHENY. Tél. : 03.26.07.37.24 - Fax : 03.26.07.37.61.
b) Les dossiers seront disponibles à compter du mardi 6 septembre 2011.
7. DATE LIMITE DE REMISE DES OFFRES :
a) Le jeudi 20 octobre 2011 à 17 h 00, délai de rigueur.
b) Adresse où elles doivent être transmises, sous enveloppe à l’attention de : Monsieur BANNIER, S.A. d’H.L.M., LE FOYER REMOIS, direction du patrimoine, service construction, 8 rue Lanson, B.P. 01 - 51051 REIMS CEDEX.
c) Indications à porter sur l’enveloppe extérieure cachetée :
— Consultation : "Offre pour la construction 30 logements - G11 - Rue Joliot Curie - Croix Rouge à REIMS"
— Mention "Lot " ;
— Mention "Ne pas ouvrir".
8. FORME JURIDIQUE DE L’ATTRIBUTION DU MARCHE : Entreprises individuelles séparées ou groupement d’entreprises.
9. PRESENTATION DES CANDIDATURES ET DES OFFRES : La présentation devra être conforme aux dispositions consignées dans le règlement de consultation, en respectant les modèles joints et accompagnés des documents demandés.
10. DUREE DE VALIDITE DES OFFRES : 180 jours à compter de la date limite de réception des offres.
11. CRITERES DE JUGEMENT DES OFFRES Les critères de sélection des offres se fonderont sur : — Le prix des prestations pour une valeur de 70 % de l’offre — Leur valeur technique : pour une valeur de 10 % de l’offre ;
— La participation à l’insertion : pour une valeur de 10 % de l’offre ;
— Les moyens et les garanties professionnelles, financières et de qualité des candidats (en complément des qualifications de base du dossier candidature, tous les éléments valorisant le savoir-faire et compétence de l’entreprise reconnue à travers d’une qualification ISO, qualibat …etc) : pour une valeur de 10 % de l’offre.
12. RENSEIGNEMENTS
— Administratifs : SA D’H.L.M., LE FOYER REMOIS, M. BANNIER, 8 rue Lanson, B.P. 01 - 51051 REIMS CEDEX. Tél. : 03.26.84.36.07 - Fax : 03.26.84.46.07
— Techniques : Maîtrise d’œuvre : DELAVAL, Eve HARDOT. 5 place Godinot - 51100 REIMS. Tél. : 03.26.84.91.41 Fax 03.26.47.21.49.
DATE D’ENVOI DE LAVIS A LA PUBLICATION : Le 7 septembre 2011.

98629

***********************************

Union110913c
Médiathèque Croix-Rouge / Que pour les enfants

Oiseaux : mercredi 14 septembre à 11 heures, la « Ronde des albums » présente le thème des oiseaux, pour les enfants à partir de 4 ans.

Théâtre d’images : mercredi 14 septembre à 15 heures, le Théâtre d’images présente « Jao le caméléon ». Ce caméléon n’est pas vert, il n’est ni rouge, ni jaune, pas même bleu ni marron ! Il est de toutes les couleurs, sans en avoir une à lui. Dans la forêt tropicale de Madagascar, après quelques aventures, il rencontre un sage lémurien qui lui propose une solution. Pour les enfants à partir de 6 ans.

Entrée libre sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

***********************************

Union110913b
Un enfant joue sur un échafaudage et tombe de vingt mètres

L’enfant de 4 ans jouait avec ses frères sur l’échafaudage situé au septième et dernier étage
- Agrandir la photo

REIMS (Marne). L’enfant qui est tombé ce week-end du 7e étage d’un immeuble de Reims, faisant une chute de 20 mètre, est grièvement blessé mais vivant. Il jouait sur un échafaudage lorsque l’accident s’est produit.

LES sauveteurs s’attendaient au pire, samedi vers 14 h 10, lorsque des appels affolés leur sont parvenus de la place Auguste-Rodin à Reims, au quartier Croix-Rouge. Un enfant de 4 ans venait de tomber du haut d’un immeuble de sept étages, soit une chute d’environ vingt mètres.

A l’arrivée des pompiers, le garçon gisait au sol, inconscient mais vivant, avec une plaie au front et de sérieuses blessures au bassin et aux membres inférieurs.

La chance a voulu qu’il tombe sur un carré de pelouse. Le sol herbeux ainsi que le faible poids et la souplesse de l’enfant ont ainsi contribué à amortir la violence du choc qui aurait été probablement fatal à un adulte.

D’après les dernières nouvelles communiquées hier aux services de police, le bambin souffre de plusieurs fractures mais son pronostic vital ne serait plus engagé. Quant aux circonstances de l’accident, celles-ci sont désormais connues avec plus de précisions.

L’enfant habite avec ses frères et son père au dernier étage de l’immeuble actuellement en chantier (rénovation de l’isolation extérieure). Des échafaudages sont installés des deux côtés de la barre dont l’entrée se trouve allée Edgar-Degas tandis que la façade arrière donne sur la place Auguste-Rodin.

Samedi matin, les enfants avaient déjà escaladé la fenêtre d’une chambre pour aller jouer sur l’échafaudage jouxtant l’appartement, côté Auguste-Rodin. Témoin des faits, un riverain avait prévenu le père qui verrouillait la fenêtre après avoir fait rentrer tout le monde. Hélas, en début d’après-midi, le petit groupe est passé par une autre fenêtre, non fermée celle-là, pour retourner s’amuser sur l’échafaudage. Le plus grand avait 9 ans mais c’est son petit frère de 4 ans, avec l’inconscience qui caractérise son jeune âge, qui s’est montré le plus entreprenant. Le bambin s’est aventuré au bout de la passerelle d’où il est tombé, heurtant la pelouse à peu de distance d’une grosse pierre et d’un revêtement caillouteux.

Deux précédents en deux ans

Il y a deux ans et demi, en avril 2009, un enfant de 5 ans était déjà tombé du septième étage d’un immeuble du quartier Croix-Rouge. Il s’agissait d’un autiste domicilié allée des Provençaux. Lors d’un moment d’inattention des parents, il avait basculé dans le vide après avoir grimpé sur une chaise et ouvert une fenêtre.

Il fut grièvement blessé (fracture du bassin et luxation de la hanche) mais lui aussi avait survécu à la chute.

Plus récemment, le 19 juillet dernier, une fillette de 5 ans est tombée du troisième étage d’un immeuble de la rue René-Descartes, aux Châtillons, après être montée sur un meuble du balcon familial.

Sa chute a fini neuf mètres plus bas dans un parterre de fleurs.

Elle s’en est sortie avec une fracture de la clavicule et un léger traumatisme crânien.

F.C.

***********************************

Union110913a
Incendies en série dans un même quartier de Reims

Le week-end a été marqué par une série d’incendies au quartier Croix-Rouge à Reims. Comme indiqué dans notre précédente édition, deux voitures ont d’abord brûlé avenue Bonaparte, samedi vers 6 heures du matin (il s’agit d’une Renault 19 et d’une Citroën ZX touchée par propagation).

Un feu de poubelle a suivi vers 16 heures dans un hall d’immeuble de la rue Pierre-Taittinger.

La série a continué dans la nuit de samedi à dimanche avec la mise à feu d’une camionnette Peugeot rue Raoul-Dufy vers 1 heure. L’incendie s’est propagé à une Twingo et une Xsara.

Repas oublié sur le feu

Vers 3 heures, une Ford Fiesta est partie en fumée route de Bezannes. A 4 h 30, c’est une Peugeot 205 qui a flambé rue Joliot-Curie (une Seat a été dégradée par propagation). Pour finir, un feu de poubelle s’est déclaré vers 5 heures, allée des Bearnais.

Dimanche vers 20 h 30, toujours dans le quartier, des détritus ont brûlé allée des Provençaux, près de l’école.

Un autre incendie signalé hier soir à 18 h 15 aux Châtillons, dans un immeuble de la rue Albert-Camus, n’en était pas un. La fumée signalée par les requérants provenait d’aliments oubliés sur le feu.

***********************************

Union110912b
Incident à la chaufferie Croix-Rouge / Une avancée pour les propriétaires

Les propriétaires des Polygones devraient en savoir plus sur « les charges exceptionnelles » au mois d’octobre.
- Agrandir la photo

REIMS (Marne). Le bailleur social a repoussé les prélèvements de charges exceptionnelles. Et pour cet hiver, le rapport accident de Véolia manque encore.

DE là à dire que la gestion d’une panne sur la chaufferie Croix-Rouge est un scandale, il y a un pas qu’il ne faut pas franchir. En revanche, on ne peut pas non plus parler d’une saine gestion de la situation. En effet, il y a quelques jours, plusieurs dizaines de propriétaires ont reçu « un appel de fonds exceptionnel » à la suite de fuites sur le réseau de chauffage urbain.

Le pire est à venir

Première question : était-ce aux propriétaires de payer cette charge supplémentaire. Deuxième question : la Sacclo, filiale de Plurial ne dispose-t’elle pas d’une assurance en cas de défaillance de la chaudière ainsi que de son réseau de chauffage urbain.

Toujours est-il que depuis notre édition du vendredi 9 septembre, les choses ont avancé. les propriétaires qui avaient reçu la levée de fonds « ne seront pas débités de leurs charges exceptionnelles » jusqu’au mois d’octobre. C’est l’organisme Plurial, qui, par lettre, les en a informés. Par ailleurs, la Soccram, la société qui exploite la chaufferie Croix-Rouge par délégation de service public a, elle aussi, rédigé une lettre à l’attention des propriétaires des Polygones. Dans cette missive, elle revient sur les incidents de l’hiver dernier et justifie l’augmentation des charges par le recours au fioul et au charbon.

Dans cette même lettre, la Soccram revient aussi sur l’incendie du 3 juillet dernier qui a touché l’incinérateur des ordures ménagères. « L’usine d’incinération ne fournira pas d’énergie au réseau pour une bonne partie de la saison (..) Dès maintenant, nous adaptons les parts des énergies dans le calcul des acomptes ». C’est-à-dire, que les personnels de la Soccram, Plurial et les propriétaires risquent, une fois de plus, de payer des charges supplémentaires l’hiver prochain à cause de l’incendie de l’incinérateur.

En attendant, la remise en route, il ne faut pas perdre de vue que le rapport accident qui devait être remis par Véolia (l’exploitant du site) avant septembre n’a toujours pas été transmis à la préfecture.

Ça commence à faire long.

Thomas DUPRAT

***********************************

Union110912a
Un enfant de 4 ans grièvement blessé

Quelques secondes d’inattention sur leur enfant et voilà une famille traumatisée.

Samedi après-midi, dans un immeuble situé au septième étage de la place Auguste Rodin, dans le quartier Croix-Rouge, un enfant a fait une chute de sept étages. Le petit garçon a enjambé une fenêtre restée ouverte et est tombé dans le vide.

Il a subi de multiples fractures avant d’être transporté vers le centre hospitalier où il se trouvait, hier encore, dans un état très grave.

L’enquête ouverte par les services de police a rapidement retenu la thèse de l’accident.

***********************************

Union110911a
Feux multiples

La nuit dernière, ce ne sont pas moins de quatre véhicules qui ont été incendiés dans la cité des sacres.

Sans doute le redoux agit sur les comportements.

Une première voiture a été mise à feu rue Raymond-Poincaré dans le quartier Orgeval.

Plus tard dans la nuit, une autre auto a pris feu rue Pierre-Taittinger, à Croix-Rouge. Hier matin, à l’aube, deux autres véhicules ont été incendiés, toujours à Croix-Rouge.

Hier, peu après 14 heures, une fumée suspecte était signalée dans un bâtiment de l’avenue Jean-Jaurès. Sur place, les pompiers sont rapidement parvenus à éteindre ce feu déclaré dans un bâtiment désaffecté.

Moins de deux heures après, une poubelle a été mise à feu dans le hall d’un immeuble de la rue Pierre-Taittinger.

***********************************

Union110910c
Danse à l’Acrap

Les inscriptions pour la danse classique/moderne jazz avec Virginie Delauzun seront prises le mercredi 14 septembre, de 14 heures à 18 h 30, à l’association ACRAP, 11, avenue du Président-Kennedy.

***********************************

Union110910b
Repas des boulistes et brocante à Croix-du-Sud

L’association Étoile Croix-du-Sud propose, demain dimanche 11 septembre, une journée « Plein-air. » avec un concours de boules en matinée, à partir de 9 heures, suivi sur place, au boulodrome, d’un repas des adhérents.

Par ailleurs, l’association organise sa prochaine brocante, dimanche 18 septembre, sur l’esplanade Paul-Cézanne. Elle est réservée aux particuliers (2 euros le mètre).*

Les exposants, pour la brocante, doivent s’inscrire au secrétariat, 5, avenue Léon-Blum (03.26.06.56.66.), de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 à 16 heures, du lundi au vendredi.

***********************************

Union110910a
TENNIS / Montmirail Andruejol vise le triplé

Epreuve majeure du Sud-Marnais, le tournoi d’été du TC Montmirail a, pour sa 34e édition, rassemblé 160 participants. Soit une légère baisse par rapport à l’an passé en raison de la date avancée des vendanges.

Rien de dramatique pour le maître de cérémonie Philippe Chevriot, qui a pu édifier de superbes tableaux. A commencer par celui des messieurs où Gabriel Andruejol (0, Montmirail), double tenant du titre, aura une très forte pression sur ses épaules en visant le triplé.

Attention à Pilliet

De plus, il aura fort à faire avec Laurent Munerat (0, Grand Versailles) et surtout l’ancien négatif Benjamin Pilliet (1/6, Guignicourt). Quant aux 3/6 Pascal Bonnet (Reims Europe Club) et Arnaud Pignon (Géo-André), ils enfileront le costume d’outsider.

Chez les dames, l’attraction sera la Drômoise Vanila Halle (2/6, Pierrelatte). Pas de quoi impressionner la tenante du titre Perrine Gosse (3/6, Villeneuve - Saint-Germain) qui cherchera à réaliser le doublé. Elle devra également se méfier de… la finaliste de l’an passé Fanny Chapuisat (3/6, Saint-Germain-sur-Morin), bien décidée à ne pas subir le même sort.

Sous l’égide de l’Open Aviva, qui qualifiera les vainqueurs à la phase finale au Club Med à Pompadour pendant les vacances de la Toussaint, les tableaux vétérans s’annoncent passionnants avec comme favoris Philippe Noel (15/1, Montmirail) en 35 ans, Kamel Harad (15, Montmirail) en 45 ans, Philippe Huet (15/4, Géo-André) en 55 ans et Isabelle François (5/6, La Ferté-sous-Jouarre) en 35 ans dames.

AUJOURD’HUI, 18 heures : demi-finales dames.

DEMAIN, 9 heures : finale 35 ans dames ; 10 h 30 : demi-finales messieurs ; 12 heures : finales 45 et 55 ans ; 14 heures : finales dames et 35 messieurs ; 15 h 30 : finale messieurs.

***********************************

110718b- VRI septembre 2011

Le quartier Croix-Rouge dans « VRI » N°281 de septembre 2011

……….

CROIX-ROUGE : Nouvelle chaufferie bois : les charges locatives vont baisser !

Le 6 juillet dernier, Adeline Hazan, Maire de Reims, participait à la pose de la 1ère pierre de la nouvelle chaufferie bois à Croix-Rouge. Sa mise en service est prévue au cours du 2e semestre 2012.
- Agrandir la photo

La construction de ce nouvel équipement comporte des bénéfices à la fois environnementaux, économiques et sociaux. A commencer par une baisse significative de la facture des locataires des quartiers Croix-Rouge et Hauts-de-Murigny.

En 2009, la municipalité lançait un plan d’action cohérent et ambitieux afin de diminuer les charges locatives qui pèsent lourdement sur le budget des ménages rémois. Trois axes majeurs d’intervention avaient alors été privilégiés : la reprise en charge de l’entretien des espaces extérieurs de certains quartiers (Verrerie, Europe et Pommery) par la Ville permettant une économie par ménage de 8 à 10 € mensuels, l’installation de 400 conteneurs à ordures ménagères enterrés pour abaisser les coûts de manutention des bacs et d’entretien des locaux communs, et la question du chauffage urbain. « A ce sujet, et dans le cadre de la renégociation du contrat d’exploitation du réseau de chauffage urbain du nord de la ville avec l’association ZUP Laon Neufchâtel, nous avons obtenu depuis le 1er juillet 2009 une baisse du coût du chauffage de l’ordre de 10 à 15 % pour les locataires et les propriétaires des quartiers Laon-Neufchâtel », souligne Eric Quénard, Premier adjoint à la Maire, en charge de la politique de la ville, du logement et de l’urbanisme. « La construction de cette nouvelle chaufferie bois quartier Croix-Rouge complétera la chaleur produite par l’UIOM (Usine d’Incinération des Ordures Ménagères). Elle permettra ainsi d’assurer 50 % de la production d’énergie renouvelable et de bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 %, entraînant automatiquement une baisse significative de 10 % sur la facture des locataires des quartiers Croix-Rouge et Hauts-de-Murigny. Les établissements scolaires et universitaires du secteur, ainsi que le CHU bénéficieront aussi de cet avantage économique », insiste l’élu.

Faire de Reims un modèle de développement durable

En décidant de poursuivre avec la société SOCCRAM (délégataire de service public en charge du chauffage urbain) l’optimisation des installations de production de chaleur, avec la mise en place de ce nouvel équipement, Reims se positionne ainsi comme une collectivité en pointe sur le développement durable. En effet, cette nouvelle chaufferie, mise en service au 2e semestre 2012, sera composée de deux chaudières bois d’une puissance unitaire de 5 MW, pour une consommation de bois estimée à 20000 tonnes par an qui se substitueront pour partie au charbon et pour partie au fioul lourd. « Le renforcement de la part d’énergie renouvelable dans le mixte énergétique avec le bois permettra l’économie de 12 000 tonnes de CO2 », précise Eric Quénard. Outre le bénéfice environnemental, le projet permettra également la création d’au moins 10 emplois non délocalisables. Le montant de l’opération s’élève à plus de 7,8 millions d’euros, en partie subventionnée par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), le Conseil régional et le FEDER (Fonds européen de développement régional)

S. C.


……….

ANRU : Croix-du-Sud poursuit sa transformation

Programme Bonaparte. Livraison début 2013, coût total de l’opération 14,7 millions d’euros. Maîtrise d’ouvrage Plurial Habitat.
- Agrandir la photo
Immeubles Degas-Rodin. Fin de la réhabilitation octobre 2011. 17000 euros par logement. Maîtrise d’ouvrage Effort Rémois.
- Agrandir la photo
36 logements neufs et à Très Haute Performance Energétique. Livraison : octobre 2011. Coût 5 millions d’euros.
- Agrandir la photo
La rue Marie Laurencin inaugurée.
- Agrandir la photo

L’opération de Rénovation urbaine, débutée il y a trois ans dans le secteur Croix-du-Sud, a profondément transformé le quartier. 30 Septembre 2011 pROJECTEUR

Beaucoup plus qu’une simple opération de construction et de réhabilitation de logements, la Rénovation urbaine apporte à Croix-du-Sud toutes les composantes d’une ville à savoir : des surfaces commerciales, des logements, des bureaux, de nouvelles voiries et de nouveaux espaces publics permettant l’installation d’une véritable vie associative dans le quartier. Le 30 juin dernier, Eric Quénard, premier adjoint à la maire de Reims, en charge de l’opération de Rénovation urbaine, ainsi que des membres de Plurial Habitat et de l’Effort Rémois, ont effectué une visite sur les chantiers actuellement en cours dans le quartier Croix-du-Sud.

Le programme Bonaparte : 55 logements THPE et des commerces de proximité

Ce programme, qui sera livré début 2013, a nécessité la démolition préalable des anciens parkings aériens et souterrains. Il comprendra la construction d’un parking de 249 places de stationnement payant (en dehors des places affectées aux 55 logements), la construction de 55 logements labellisés Très Haute performance énergétique (dont 15 logements en accession sociale à la propriété), ainsi que la construction de 1700 m2 de surfaces commerciales en rez-de-chaussée (soit 16 cellules commerciales, supérette, coiffeur, laverie…).

Immeubles Degas-Rodin : 451 logements réhabilités

Il s’agit d’une première tranche d’un vaste programme de réhabilitation qui concerne 810 logements dans le secteur Cézanne- Fragonard-Ingres. Les opérations portent sur la rénovation intérieure et extérieure des logements ainsi que sur le remplacement des anciens convecteurs par des radiateurs. Sur les immeubles : l’isolation thermique est en cours de réalisation, des panneaux photovoltaà¯ques seront également posés ainsi que des balcons et des jardins d’hiver. Les cages d’escaliers seront, quant à elles, remises en état.

36 logements neufs et à Très Haute Performance Energétique

La livraison de 36 logements sociaux est prévue pour octobre 2011. Ces grands logements proposés à la location seront labellisés Très haute performance énergétique.

Conçus par l’architecte François Wustner, les logements bénéficient de larges baies vitrées ainsi que de balcons aménageables en jardins d’hiver. Les résidents bénéficieront en outre de 62 places de parking, avec des garages au rez-de-chaussée et en sous-sol.

La rue Marie Laurencin inaugurée

La nouvelle rue Marie Laurencin redonnera 30 places de stationnement au coeur du quartier et reliera les habitations des rues Cézanne et Ingres au tissu urbain de Croix-du- Sud

H. C.

Eric Quénard, Premier adjoint à la maire de Reims

" Le secteur Croix-du-Sud poursuit sa transformation. Comme on peut le constater, les opérations de construction et de réhabilitation de logements, menées dans ce secteur de la Ville, sont particulièrement qualitatives. Mais les opérations de renouvellement urbain vont au-delà de la réhabilitation ou de la construction de logements, elles apportent de l’activité, des services de proximité et du lien social dans les quartiers "


……….

Un été dans la ville

Du 7 au 20 juillet, la deuxième édition d’un "Eté s’affiche à Croix-Rouge" a transformé l’hippodrome de Croix-Rouge en un vaste parc public dédié à l’activité physique et aux arts.
- Agrandir la photo
Dans le cadre d’un Eté à Croix-Rouge, le grand concert gratuit de Cheb Bilal a rassemblé plusieurs milliers de personnes.
- Agrandir la photo

 

 

La seconde édition d’"Un Eté dans la ville" a permis à tous les Rémois de profiter, tout au long de l’été, d’un foisonnement de propositions culturelles, artistiques ou sportives.

Cette deuxième édition, plus riche et ambitieuse que la précédente, a totalement investi la ville.

L’hippodrome de Croix-Rouge, les berges du canal, les places et les parcs, ont été autant d’espaces de rencontres et d’échanges.

Un été où chaque Rémois a pu se réapproprier sa ville.

 

 


……….

Il va y avoir du sport dans le hall 3

Dans le hall 3, la coordination des animations sportives sera assurée par l’Office des Sports, acteur incontournable du développement associatif à Reims. Au programme samedi et/ou dimanche : démonstration de tennis (Reims Europe Club Tennis), de cyclisme (La pédale rémoise), d’escrime (Cercle d’escrime de Reims), de roller hockey (Roller Hockey Reims), de vols d’avions électriques indoor (Modèle club de la Goutte d’Or), de capoeira (AS Capoeira Reims), mais aussi cyclisme (Pédale Rémoise), parcours gymnique pour tous les enfants (association Gymnique rémoise), arts martiaux (Face à Face), boxe française (Cercle rémois de boxe française), boxe anglaise (Ring Athlétique Rémois), fullcontact (Cram), viet vo dao et karaté kobudo (Acrap), judo (AS Croix-Rouge judo, Amicale Carteret, Judo Club Orgeval), gym énergétique (Elo Forme et détente), self-défense (Académie Franck Roppers), step et danses aériennes (Energie Fit), course de voitures à pédales (Comité des Fêtes de la Maladrerie).

Qu’il s’agisse d’associations sportives ou non, ces quelques exemples sont donnés à titre indicatif sachant que plus de 330 associations participeront au Forum ô€€€ A. C.

> 8 et 9 octobre au Parc des expositions de 14 h à 19 h. Entrée libre (un plan détaillé sera distribué à l’entrée). www.reims.fr

……….

QUARTIER CROIX-ROUGE HAUTS DE MURIGNY

Un "Eté s’affiche à Croix-Rouge"

Du 5 au 28 juillet, l’hippodrome de Croix-Rouge s’est transformé en un immense terrain de jeux à ciel ouvert. Grâce à la Ville de Reims et aux associations du quartier la deuxième édition d’un "Eté s’affiche à Croix-Rouge" a permis à des centaines d’habitants, pour la plupart des jeunes, de profiter des nombreuses activités sportives et culturelles proposées gratuitement.

***********************************

Union110909b
Locataires et propriétaires paient les pots cassés

Fin août, des centaines de personnes ont reçu un courrier de Plurihabitat. Ce dernier leur réclame une charge exceptionnelle après des incidents à la chaufferie de Croix-Rouge (en médaillon). Les locataires ne veulent pas payer.
- Agrandir la photo

Reims - Croix-Rouge (Marne) Plusieurs centaines de locataires ont reçu des courriers leur réclamant des charges exceptionnelles pour faire face aux difficultés de la chaufferie municipale. Ils crient à l’injustice.

« VOUS avez été informés par la presse des difficultés rencontrées avec le chauffage urbain du quartier Croix-Rouge […] votre copropriété se trouve en rupture de trésorerie. Nous sommes donc amenés à faire auprès de vous un appel de charges exceptionnelles d’un montant de 74 000 euros. » Voilà la lettre qu’ont reçue plusieurs centaines de locataires du quartier Croix-Rouge. La prose émane de la Sacclo, une filiale de l’organisme logeur Plurial. C’était à la fin du mois d’août. Et le 1er septembre dernier, les montants de ces charges ont été annoncés aux locataires via un appel de fonds exceptionnel sous le titre pudique d’une « régularisation du chauffage ».

De 300 à 500 euros

Un coup dur pour les locataires et les propriétaires en ces temps de rentrée et de troisième tiers des impôts. En effet, pour le propriétaire d’un appartement type 3, il s’agit de sortir plus de 300 euros supplémentaires. Et, bien évidemment, plus l’appartement sera grand, plus ces « charges exceptionnelles » seront élevées. Pour un propriétaire d’un cinq pièces, il faut compter plus de 500 euros.

Chèque d’un euro

Devant cette exigence de l’organisme logeur, de très nombreux locataires et propriétaires ont décidé de ne pas se laisser faire. « Nous ne comprenons pas le pourquoi cette augmentation et cette exigence exceptionnelle. Nous nous acquittons déjà de charges, il s’agirait de ne pas nous porter responsables des problèmes de maintenance de cette chaufferie », commente un des locataires de la rue Bernanos. Florian W. est propriétaire d’un T4. « On me réclame près de 500 euros. Cela fait une augmentation de 51 % sur cet unique poste, c’est trop. »

Pour toute forme de contestation, plusieurs dizaines de locataires ont signifié leur incompréhension en envoyant un chèque d’un euro à l’organisme logeur.

Couac organisme/Ville

Des courriers ont été envoyés. Les recommandés ont bien été reçus mais ces locataires, une dizaine de jours après avoir reçu cet appel de fonds exceptionnel, attendent toujours qu’on leur explique pourquoi leur rentrée est synonyme de galère financière. Ils estiment que ce n’est pas à eux de payer l’entretien et les répartions de la chaufferie.

Sollicité, Plurial, par la voix de son service marketing, précise : « Pour des raisons techniques, le prestataire du chauffage urbain a été contraint d’augmenter d’une manière importante le montant de ses provisions de chauffage et de production d’eau chaude. Ainsi, le Syndic se voit obligé de faire un appel de fonds exceptionnel pour faire face à ses échéances. Le budget, voté par les copropriétaires deux ans à l’avance, n’a bien évidemment pas pu prendre en compte ces incidents (technique et incendie) survenus sur l’installation. Ainsi, le 2 septembre dernier, le Syndic a adressé un courrier à la Ville lui demandant une prise en charge d’une partie de cette augmentation afin de permettre aux clients d’assumer ces hausses imprévues ».

Les locataires et propriétaires ne sont toujours pas avertis de cette dernière sollicitation. Un timbre, ce n’est pas si cher.

Thomas DUPRAT

-----

Union110909b
Eric Quénard, premier adjoint : « On va prendre les choses en main »

Eric Quénard, premier adjoint au maire, examinera vite le dossier.
- Agrandir la photo

« Il y avait eu un incident lors de l’hiver dernier. Mais en aucun cas, la somme réclamée par Plurial à ces locataires et propriétaires ne saurait résulter d’un problème de transfert d’énergie entre le centre de traitement Rémival et la chaufferie. L’hiver dernier, nous avons dû avoir recours à d’autres modes de combustibles comme le gaz ou le charbon. mais pour l’utilisation du charbon, le coût a été bien plus élevé.

Au total pour la période hivernale 2010/2011, la Ville a décidé de débloquer 400 000 euros supplémentaires pour faire face à ces dépenses imprévues.

Or, plus de 230 000 euros ont été reversés aux bailleurs qui avaient pour mission de défalquer cette aide sur les charges des propriétaires et des locataires. Je ne comprends donc pas les motivations de Plurial dans le dernier appel de fonds exceptionnel qui a été adressé. C’est à vérifier dans tous les cas. »

Par ailleurs, une lettre stipulant l’aide apportée par la mairie aux organismes logeurs a été émise au mois de mai dernier. Reste désormais à la Ville de mettre la main à la poche, une nouvelle fois, pour soulager des centaines de locataires.

-----

Union110909b
Vers une baisse des charges en 2012

Les derniers mois de cette année et le premier semestre de 2012 risquent donc d’être très longs pour des centaines de locataires du quartier Croix-Rouge. La faute à une chaufferie qui fuit et ce, depuis plusieurs années déjà .

Rénovation

L’histoire ne date en effet pas d’hier puisque, lors du conseil municipal du 18 décembre 2003, le communiste Michel Guillaudeau s’inquiétait de dysfonctionnements et de soucis d’approvisionnement du chauffage de cette même chaufferie. Il faudra attendre septembre 2006 pour qu’une délibération municipale ne décide une réfection, des mises en conformité sur les ouvrages de ce réseau de chauffage. Montant de la facture de la Ville : 2,2 millions d’euros. En 2009, un nouveau constat alarmant est dressé. Ce dernier stipule que le chauffage urbain revient plus cher que le chauffage d’immeuble même si ce dernier est moins polluant, il est toujours taxé à un plafond de TVA de 19,6 %.

Fuites Début septembre 2010, une fuite importante est localisée rue Galilée, des coupures de chauffage et d’eau chaude pour une grande partie des foyers desservis dureront une quinzaine de jours. Peu de temps avant, d’autres soucis d’alimentation avaient été constatés entre la chaufferie de Croix-Rouge et le centre Rémival de traitement des déchets (ce dernier a subi un incendie le 3 juillet dernier et demeure hors-service).

Enfin la baisse En juillet dernier, la première pierre de la nouvelle chaufferie est déposée. Les élus, de concert, promettent une baisse des charges locatives d’environ 10 % lors de la mise en service de cette nouvelle chaudière à bois, qui, par ailleurs, sera moins polluante que la précédente. Il reste désormais aux propriétaires et aux locataires du quartier Croix-Rouge à attendre sa mise en service lors du premier semestre 2012, soit encore une dizaine de mois.

***********************************

Union110909a
Filmé sur le parking de l’hôpital : Le voleur de cyclo trahi par la caméra

En début de semaine, vers 18 h 30, une patrouille de police qui circulait avenue François-Mauriac a repéré un jeune homme s’activant sur un cyclomoteur. Le contrôle a suivi.

Il s’est avéré que le cyclo avait été volé lundi sur le parking de l’hôpital. Agé de 17 ans, le garçon a prétendu l’avoir récupéré à côté de chez lui car il semblait abandonné, mais l’examen des bandes vidéo des caméras de surveillance du CHU montre clairement qu’il était le voleur.

Confronté à cet élément de preuve, et ne se connaissant pas de sosie, le mineur a reconnu les faits. Il a fait l’objet d’une convocation devant le juge des enfants. Le cyclo-moteur a pu être restitué à son légitime propriétaire.

Parallèle

Un autre voleur de cyclo a été identifié par la police. Il avait sévi dans la nuit du 7 au 8 juillet, rue Vernouillet, avant d’abandonner le scooter dans une cave de la même rue où il fut retrouvé le 21 juillet. L’auteur est également un mineur qui habite dans le voisinage. Lui aussi est convoqué devant le juge des enfants.

***********************************

Union110908b
Croix-du-Sud : Les belles parcelles des jardins ont été valorisées

Le public a dû s’abriter à cause de la pluie.
- Agrandir la photo
Les enfants des parcelles pédagogiques.
- Agrandir la photo
- Voir toutes les photos.
Le vainqueur Éric Dousset, félicité par les officiels.
- Agrandir la photo
- Voir toutes les photos.

La remise des prix de la plus belle parcelle des jardins familiaux de Croix-du-Sud s’est déroulée dimanche matin 4 septembre, sur la rocade « Les Camélias », rue Joliot-Curie.

Elle a été perturbée par la pluie et par la présence d’un nid de guêpes agressives à deux pas des stands.

Pour la circonstance, le maire de Bezannes, Jean-Pierre Belfie était présent aux côtés des élus municipaux, Eric Quénard, premier adjoint, Raymond Joannesse, adjoint, et Michel Guillaudeau, conseiller municipal. L’Effort rémois, quant à lui, était représenté par Alain Chevallier.

Jean-Pierre Belfie a montré tout l’intérêt qu’il porte à la belle tenue des jardins qui forment une frontière naturelle entre son village et la ville de Reims : « J’y passe tous les jours, et j’apprécie les efforts des jardiniers et de l’association pour la présentation des parcelles ! »

Jeunes assidus

C’est vrai que les jardins de Croix-du-Sud ont fière allure. Le jury chargé des notations a eu bien du mal à effectuer un classement. Les deux jardins pédagogiques mis par l’association à la disposition des associations Étoile Croix-du-Sud et Promotion de Pays-de-France sont très bien tenus : « De futurs jardiniers en puissance ! », espère Evelyne Nkounkou, la présidente, qui a félicité les animateurs et les 19 jeunes assidus et travailleurs qui ont tous reçu une coupe.

34 jardiniers ont été classés et récompensés, par des coupes et par une « enveloppe » d’encouragement offerte par Alpha Logement (Effort rémois), avec des sommes de 10 à 45 euros, pour un total de 450 euros.

Avant le traditionnel barbecue associatif, le verre de l’amitié a réuni les nombreux invités, des jardiniers et leurs familles, heureux de retrouver l’ambiance chaleureuse qui règne toujours dans cette association.

-----

Le palmarès

1er Éric Dousset, 2e Jean Dugué, 3e Jérôme Weiler, 4e Jean-Pierre Malissart, 5e Pascal Petit, 6e Ahmed Ghemmour, 7e Jaky Langlet, 8e Evelyne Nkounkou, 9e Mathilde Bidaud, 10e Laurent Monflier, 11e Ahmed Assim, 12e Gemyk Salo, 13e Frédéric Bongrain, 14e Jean Prime, 15e Laurent Leclerc, 16e Pierre Gros, 17e Jacqueline Guiot, 18e Jivorak Sajik, 19e Jacques Bidaut, 20e Catherine Graffin,../..

L’ensemble du classement, jusqu’au 47e, est affiché sur les panneaux d’information des jardins

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

***********************************

Union110908a
Joliot-Curie : le bon principal

Suite à notre article d’hier sur le contrat d’objectifs Eclair signé au collège Joliot-Curie, signalons que le principal actuel de cet établissement est Christophe Georges, et non plus M. Lhuillier comme nous le mentionnons par erreur.

Avec nos excuses pour cette confusion entre le précédent principal et son successeur.

***********************************

Union110908aa
Troubles mentaux : Elle incendie sa porte

Mardi midi, une femme de 54 ans qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales a mis le feu à la porte de son appartement, rue Antoine-Goussiez (secteur avenue de Laon). Le début d’incendie a été éteint avant l’arrivée des pompiers. Les parties communes ont été enfumées, mais les dégâts sont restés limités à la porte.

En soirée, vers 19 heures, des détritus ont été incendiés dans un local désaffecté de la route de Witry, derrière le nouveau magasin Netto.

Hier à 0 h 25, une Golf a pris feu sur un parking proche du lycée Arago. D’origine suspecte, l’incendie s’est propagé à un fourgon.

à€ 4 h 10, c’est une pile de journaux qui a été incendiée dans un hall d’immeuble de la rue de Chativesle.

Sur les coups de midi, des aliments oubliés sur le feu ont provoqué un début d’incendie dans une cuisine de la rue Chanteraine. Aucun blessé, aucun relogement.

à€ 21 heures, les pompiers ont été appelés pour un feu de scooter dans les caves de l’avenue Bonaparte. Un appartement du premier étage a été enfumé.

***********************************

Union110907d
L’Hebdo Croix-Rouge chaque mercredi : La vie d’un quartier en huit pages

Gratuit, l’Hebdo Croix-Rouge est distribué chaque mercredi dans la boîte aux lettres des habitants du quartier.
- Agrandir la photo

 

Lancé par l’union-l’ardennais en partenariat avec EDF Reims en 2009 puis rejoint par Reims habitat, le Foyer rémois et l’Effort rémois l’année suivante, l’Hebdo Croix Rouge sera de retour aujourd’hui dans les boîtes aux lettres des habitants du plus grand quartier rémois pour la troisième année consécutive.

Cet hebdomadaire gratuit distribué chaque mercredi relate l’actualité du quartier et informe ses quelque 25 000 locataires sur les événements passés et à venir.

L’hebdo Croix-Rouge, c’est en tout huit pages. La une en couleurs, deux pages traitant de l’actualité globale de Croix-Rouge, trois autres réservées aux informations des trois secteurs qui composent ce quartier (Université, Pays-de-France et Croix-du-Sud).

Une autre page est consacrée à l’actualité culturelle et sportive et pour finir la dernière, sur laquelle les lecteurs peuvent découvrir le portrait d’une personnalité en lien avec Croix-Rouge ainsi qu’une petite recette de cuisine qui remporte un franc succès chaque mercredi.

La distribution est prise en charge par « 2 Mains », une association implantée dans le secteur Croix-du-Sud qui, quarante semaines par an, rémunérera des jeunes, encadrés par plusieurs éducateurs, afin de remplir cette mission, ce qui a d’ailleurs donné lieu à un partenariat entre l’union et l’association.

En plus d’être disponible dans les maisons de quartier, à l’accueil des organismes logeurs et à la médiathèque, l’hebdo Croix-Rouge sera entièrement mis en ligne sur le site de l’union-l’ardennais le vendredi qui suit la sortie de la version papier.

Thierry ACCAO FARIAS

 

***********************************

Union110907c
Un spectacle à l’Espace Watteau : Pour finir l’été en beauté

Un charmant spectacle préparé par les enfants…
- Agrandir la photo
- Voir toutes les photos.

 

 

L’accueil de loisirs de l’espace Watteau de la Maison de quartier a fermé ses portes vendredi 2 septembre après deux mois d’ouverture en juillet et août.

Laurence Geoffroy, animatrice globale et directrice du Centre en août, a préparé avec son équipe un spectacle offert aux parents venus nombreux. Un petit goûter leur était offert, suivi d’un montage diapos de leurs enfants.

Déjà , mercredi 24 août à 19 h 30, un repas avait été organisé, suivi d’une veillée/grand jeu pour les 6/12 ans, et le 26 août, une sortie au Centre d’initiation à la nature.

l’Espace Watteau reprendra toutes ses activités le mercredi 14 septembre.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

***********************************

Union110907b
Un Eclair d’optimisme pour Joliot-Curie

C’est la première convention « Eclair » que le recteur signe dans l’académie. Le principal du collège, M. Lhuillier, s’est dit « très fier ». L’inspectrice d’académie, Anne-Marie Filho, était également présente. Photos Christian LANTENOIS
- Agrandir la photo

REIMS (Marne). Amener les collégiens à la réussite grâce à des projets « maison » en respectant un cadre national : voilà le contrat signé hier à Joliot-Curie.

C’était loin d’être une visite « éclair », même si c’est sous ce nom que le contrat d’objectif entre le rectorat et le collège Joliot-Curie a été signé hier. Eclair comme Ecole-collège-lycée-ambition-innovation-réussite (ouf !).

Un sigle bien nébuleux qui est en fait la nouvelle appellation des Zones d’éducation prioritaires puis Réseau ambition réussite mis en place à la rentrée 2007. Toutes ces opérations ont un objectif : l’égalité des chances, ou comment aider les collèges en difficulté, forcément situés dans des zones où les gens sont dits défavorisés.

Joliot-Curie est le premier établissement de l’Académie à signer ce contrat, « c’est même le premier contrat signé depuis 2007 », a souligné le recteur, Philippe-Pierre Cabourdin, sans qu’on sache s’il s’agit ou non d’une pique contre son prédécesseur, Alexandre Steyer…

Après une visite au pas de charge de l’établissement, le recteur a longuement échangé avec les professeurs et le principal, M. Lhuillier, mais aussi le médecin et l’assistante sociale scolaires. « Tout cela n’est pas très nouveau, c’est la continuité avec la volonté de tout coordonner », explique un prof de Joliot, Yannick Lefèbvre.

« Ici, c’est difficile, on imagine des choses depuis plusieurs années pour les collégiens. Vous signez un contrat mais si l’objectif n’est pas atteint, que se passe-t-il ? ». La réponse du recteur a fusé : « On se remet en question et on réfléchit encore plus ! Le projet est un vrai plus : voilà , ensemble, ce qu’on va pouvoir faire. Mais il ne s’agit pas d’avoir LA solution, mais de construire pour y arriver ».

Pour Philippe-Pierre Cabourdin, il est nécessaire d’évaluer pour avancer, même si les évaluations, surtout individuelles, ont toujours fait peur aux profs. à€ Joliot-Curie, ceux-ci ont beaucoup bossé depuis un an pour mettre en place ce contrat d’objectifs, qui permet d’élaborer des projets de façon autonome mais dans un cadre bien établi pour atteindre les objectifs fixés au niveau national.

Travail en réseau

Avec notamment le travail en réseau, qui permet de se coordonner avec les CM2 des alentours. Quand ceux-ci arrivent au collège, ils ne sont pas perdus et leurs profs savent ce qui est le mieux pour eux, grâce au livret de compétences, qui montre les forces (surtout) et les faiblesses de l’élève. Car à Joliot-Curie, les classes ne sont pas surchargées, avec dix-huit ou vingt-deux élèves par classe, et les profs peuvent donc accentuer la prise en charge individuelle.

Il y a 378 élèves dans ce collège, un établissement beaucoup fui, selon les dires mêmes des profs. Pourtant, selon la coordinatrice, les liens se tissent entre primaire et collège, « et ça porte ses fruits ». Joliot-Curie est bien dans une zone peu favorisée. D’ailleurs, le recteur a donné des chiffres édifiants : « 85 % des élèves ont des parents en catégorie socio-professionnelle défavorisée, et il y a 65 % de boursiers », ce qui est peut-être le taux le plus fort des collèges rémois.

C’est donc un signe fort qu’a voulu envoyer le recteur en signant ce contrat d’objectifs, annonçant d’ailleurs que tous les contrats allaient être réactivés, pour passer de 30 % de collèges sous contrat à la rentrée 2010 à 60 % dans une semaine.

Guillaume FLATET

-----

Petit lexique

Livret de compétences

Le livret de compétences, expérimenté l’année dernière, a pour objectifs de permettre aux élèves de valoriser toutes leurs compétences acquises dans le cadre scolaire mais aussi dans le cadre extrascolaire, ainsi que leur engagement dans des activités associatives, sportives ou même familiales et de retracer leurs expériences de découverte du monde professionnel.

PPRE, FLE, FLS, qu’est-ce que c’est ?

Quand les profs commencent à parler avec des sigles… Il a été question hier du FLE, qui est en fait un FLS. C’est le programme qui permet à ceux qui viennent d’arriver en France d’apprendre rapidement le français, notamment le français de l’école, a précisé l’inspectrice d’Académie, Anne-Marie Filho. Ce n’est plus « français langue étrangère » (FLE) mais « français langue seconde » (FLS). Des cours sont donnés dans les collèges Braque, Maryse-Bastié et Schumann, mais il semble qu’il y ait une trop forte demande pour Braque. Et Joliot-Curie pourrait accueillir des élèves.

Quant au PPRE, Programme personnalisé de réussite éducative, il est proposé à tous les élèves qui risquent de ne pas maîtriser le socle commun. Il peut intervenir à n’importe quel moment de la scolarité obligatoire en fonction des besoins de chaque élève. Il est temporaire : sa durée varie en fonction des difficultés scolaires rencontrées par l’élève et de ses progrès. Il y a même, pour cette rentrée, un PPRE passerelle, qui est formalisé dès la fin du CM2 entre les profs de maths, de français et l’instituteur.

-----

Au fil de la visite

Le recteur s’est longuement arrêté pour vanter les mérites du tableau numérique.
- Agrandir la photo

La visite du collège a débuté par le centre de documentation et d’information, avec un souci pour le recteur : « Avez-vous des bandes dessinées ? ». Il y tenait tellement qu’il a été les voir de près…

Dans la salle 109, le cours des 6e D est un peu perturbé, mais les jeunes élèves continuent d’écrire malgré l’arrivée du recteur et du principal, ainsi que de l’aréopage professoral. Là , le prof explique justement l’intérêt du livret de compétences, et les « heures de projet » qui permettent à chaque élève de réétudier ce qu’il n’a pas compris. « N’hésitez pas à poser des questions », leur rappelle Philippe-Pierre Cabourdin.

Passage ensuite dans une salle où trône l’un des deux tableaux numériques, « qui n’est pas une ardoise magique, mais qui est un outil extraordinaire, qui offre de grandes perspectives », selon le recteur. S’il dit qu’il ne faut pas « utiliser la technologie pour la technologie », il recommande au prof habitué au maniement de ce tableau d’en faire rapidement une présentation à ses collègues.

Direction ensuite la salle des assistants pédagogiques, des futurs profs qui accompagnent les élèves et les aident dans leurs devoirs. Ils sont six à Joliot-Curie, qui poursuivent leurs études et consacrent une partie de leur « temps libre » à ce travail si important aux côtés des collégiens, « une heure pour chaque classe, plus si possible ».

Le principal expliquera à cette occasion avoir « libéré » une salle pour en faire un lieu pour les parents. « à‡a, c’est très bien, j’aimerais que cela soit le cas partout », a réagi le recteur.

***********************************

Union110907a
Réunion d’information au collège François-Legros Forte mobilisation des parents

Philippe Reyssier résume ses exigences : « Respect, rigueur et écoute. »
- Agrandir la photo

Lundi 5 septembre en matinée, le nouveau principal du collège François-Legros, Philippe Reyssier, avait invité les parents d’élèves de 6e pour une réunion d’information. « Tous les parents étaient attendus avec leur enfant au collège pour une présentation générale de l’année et de la scolarité au collège François-Legros. »

Il est très satisfait de la mobilisation exceptionnelle : « Sur 132 parents attendus, 93 se sont déplacés, soit une participation de 70,5 % et ils sont restés de 8 heures à 10 h 30 ! Or, s’il n’y a pas ce lien parents/collège, c’est le risque de décrochage et de disparition de l’autorité ! ».

Rigueur et régularité

Tous les professeurs principaux étaient présents ainsi que des représentants des fédérations de parents d’élèves. Beaucoup de monde donc à la tribune : « Tout le monde a pris la parole et s’est exprimé pour cette découverte des uns et des autres ».

Dans son allocution, le principal a présenté le collège François-Legros et ses spécificités, la gestion et le fonctionnement financier, il a décrit une journée type d’un collégien, le carnet de correspondance, le règlement intérieur, le conseil d’administratioN€¦

« J’ai insisté sur la rigueur et la régularité de l’effort et du travail, sur l’écoute et le respect mutuel. L’insertion sociale dépend avant tout de l’obtention d’un diplôme. »

Sa formule finale résume sa conception : « J’essaierai d’être juste, mais je serai très exigeant face au travail et à la rigueur comportementale ».

***********************************

Union110906f
Trottoirs nettoyés à Croix-du-Sud : des locataires mécontents

Certains riverains affirment que le nettoyage des trottoirs occasionne des salissures sur les véhicules.
- Agrandir la photo

Une fois par mois, une société prestataire de services dépêche à Croix-du-Sud un camion équipé pour passer les trottoirs au nettoyeur haute pression, une opération qui est appréciée par les habitants.

Toutefois, une catégorie de riverains proteste, comme Georgy Weiler, qui habite allée Edgar-Degas : « Les employés ne s'occupent pas des éclaboussures qu'ils provoquent sur les véhicules stationnés régulièrement sur ces trottoirs. Les salissures provoquées par le nettoyage giclent sur les carrosseries, les rendant très sales et aucun coup de jet n'est passé sur les voitures ! »

M. Weiler a protesté auprès de l'Effort rémois qui dit « ne rien pouvoir y faire » et auprès de la société prestataire, mais rien n'y fait ! Bertrand Ménard, directeur de la société mise en cause en convient : « Un coup de jet sur les voitures pourrait suffire à régler ce problème », mais il craint que tous les automobilistes n'apprécient pas : « Il y a toujours des locataires qui protestent quoi qu'on fasse ! » et, par ailleurs : « Il faudrait être bien sûr que les salissures constatées viennent bien toutes du nettoyage des trottoirs ! »

Le directeur a décidé d'engager une réflexion au sein de son entreprise pour étudier de près ce problème et y apporter une solution.

>

>

***********************************

Union110906e
Relogement après démolition, épisode 4 1re visite pour les Forest

La famille Forest longe son nouvel immeuble. Les ouvriers en sont aux finitions.
- Agrandir la photo
Quelques instants avant de découvrir l’intérieur.
- Agrandir la photo

Nouvelle étape dans leur parcours du relogement pour les Forest. Ils viennent enfin de visiter leur futur appartement.

GROSSE émotion pour les Forest mercredi dernier. Pour la première fois, ils ont visité leur nouvel appartement. Un F4 tout neuf sur le boulevard Pommery pour remplacer celui bientôt démoli du 51 Eisenhower à Croix-Rouge.

Il y a bientôt un an et demi que l'on suit le parcours de relogement de la famille Forest. Sabrina, hôtesse de caisse, et Thierry, agent de sécurité, leurs deux enfants, Bastien et Christopher, ont accusé le coup début 2010 en apprenant la démolition de leur immeuble. Sabrina, surtout, n'avait pas du tout envie de partir.

Quelques mois plus tard, quand Reims Habitat leur a proposé un appartement tout neuf à un loyer accessible pour eux (moins de 600 euros), ils ont commencé à voir la démolition d'un meilleur Å"il. Puis, ce fut l'attente. On leur avait d'abord annoncé un emménagement au premier semestre 2011 mais les travaux ont pris du retard. Pendant tout ce temps, ils sont allés souvent roder près du chantier en construction. Histoire de s'approprier leur nouveau quartier. « A le voir de l'extérieur, l'appartement me semblait bien petit. Je me demandais même si on allait finalement l'accepter », confie Sabrina qui a encore du mal à tourner la page sur Einsenhower.

{{« C'est moderne »}}
>

Mercredi, à 15 heures, ils ont enfin pu voir où ils allaient passer leurs prochaines années. Deuxième étage, tout au bout d’une coursive, une porte dont ils ont enfin eu la clef en main. Sourires avant d’entrer puis émotion. Sabrina est aussitôt rassurée : « Ce n’est pas petit comme je le craignais ».

Tour des pièces. Les trois chambres donnent sur l’arrière, loin du bruit de la circulation. Tout est neuf et aux normes. « Ils ont même prévu des prises pour les ordinateurs à hauteur des bureaux. C’est moderne ». Les WC sont spacieux, le balcon qui prolonge deux des chambres plaît à toute la famille. Christopher hésite sur le choix de sa future tanière. « La cuisine est un peu petite et peu éclairée ». « Mais le salon séjour offre une belle grande pièce ». Tous les murs sont blancs, agrandissant encore l’ensemble. Sabrina se détend. Thierry jette un Å"il aux tuyaux d’alimentation dans le placard de l’entrée. « Ils auraient quand même pu mettre un cache ». Ils ont maintenant hâte de pouvoir s’installer. « Surtout que les enfants vont faire leur rentrée dans leur nouveau quartier. ». Avant la fin du mois de septembre, ils devraient enfin pouvoir poser leurs valises dans leur nouveau royaume.

C.F.

>

***********************************

Union110906d
Le répertoire des maisons de quartier est disponible

REIMS (Marne). Vous cherchez des activités de loisirs ou des services proches de votre quartier. Consultez le nouveau répertoire de l’association des maisons de quartier. Vous y trouverez votre bonheur.

VOUS voudriez que votre enfant fasse de la danse classique ou perfectionne son anglais à moindre prix. Vous recherchez pour votre ado une activité qui le branche et le sorte de son portable ou de la télé. Vous êtes mère de famille et vous voudriez bien savoir où il est possible de rencontrer une assistante sociale, d’exercer une activité manuelle ou de loisirs pour rencontrer des gens ou tout simplement un lieu pour organiser une fête de famille. En quelques clics, grâce au répertoire des activités et des services édités sur le net (mais il est aussi disponible sur papier) par l’association de quartier, ce sera un jeu d’enfant de trouver des réponses à toutes vos questions.

Quelques chiffres

Réparties sur toute la ville treize maisons de quartier, en liaison avec la Ville, la Caisse d’allocations familiales, l’Etat, la Région le Département et 184 associations proposent déjà tout au long de l’année plus de 200 activités de tous types à 14 900 personnes et organisent la bagatelle d’une centaine de spectacles. Des Arènes du Sud (Saint-Remi) aux Sources (Trois-Fontaines-La Neuvillette) ; du quartier Cernay Europe à Croix-Rouge (Dr-Billard, La Nacelle, Pays-de-France, Watteau) ; des Épinettes à Val de Murigny (Apollinaire, Le Ludoval, Turenne, Pôle sud musique), les professionnels des maisons de quartier associés à plus de 700 bénévoles s’activent pour que tous les Rémois (petite enfance, enfance, jeunesse, adultes, seniors, familles) qui le souhaitent puissent pratiquer l’activité de leur choix, bénéficier du service dont ils ont besoin.

Quelques exemples

Petite enfance. Il faudra aller à la maison de quartier des Châtillons pour pratiquer la danse classique où à Apollinaire (Val-de-Murigny) pour un éveil à l’anglais.

Enfance. Dans quasiment toutes les maisons, possibilité de suivre des cours d’instruments de musique et de solfège, de danse modern jazz ou d’accompagnement à la scolarité.

Jeunes. Ils sont gâtés car dans toutes les structures des activités de loisirs péri scolaires sont proposées les mercredis, samedis et parfois le dimanche ainsi qu’un accompagnement à la scolarité, du hip-hop et du break. Pour l’atelier look il faudra aller à Cernay-Europe, pour le judo à Clairmarais et pour apprendre la cuisine du monde à La Neuvillette (Les Sources).

Adultes. Les maisons de quartier se décarcassent pour les adultes qui peuvent trouver un peu partout en ville des activités manuelles et de loisirs créatifs, des ateliers de langues, la possibilité de prendre des cours de peinture, d’informatique, de yoga. Possibilité de faire du tir à l’arc à Cernay-Europe et d’aqua gym à Wilson Sainte-Anne.

Seniors. Des clubs existent dans la quasi-totalité des maisons de quartier.

Familles. Café des parents, animations dans les salles d’attente pour la protection maternelle infantile, café des parents, des activités sont aussi proposées à pratiquer en famille.

Services. Dans ce domaine aussi les maisons de quartier jouent un rôle capital à Reims en hébergeant des centres de soins infirmiers, des centres de consultations (gynécologie, puériculture, assistante sociale, écrivain public, vaccination) des ateliers collectifs d’intégration. Consultation d’aide aux victimes à Billard, présence d’un conciliateur aux Châtillons, etc.

Alain MOYAT

à€ découvrir sur www.maisondequartier-reims.fr ou sur catalogue disponible dans les maisons de quartier et les mairies annexe.

***********************************

Union110906c
Ils ont repris le chemin de l’école.

 

 

 

La maire Adeline Hazan, après avoir distribué les kits offert par la Ville aux enfants de l’école primaire Blanche-Cavarrot, a évoqué le futur conseil municipal d’enfants et des jeunes.

 

 

 

>

***********************************

Union110906b
Tennis (Sillery) / La 18ème pour Leroy et Duter

Rendez-vous toujours prisé début septembre, la 18e édition du tournoi du TC Sillery , forte de 130 participants et limitée à 3/6, a tenu toutes ses promesses.

Chez les messieurs, Cédric Leroy (4/6, Géo-André) a brillamment inscrit son nom au palmarès sillerotin. Opposé au stade ultime à Adrien Dupuis (4/6, La Macérienne), le Rémois s’est appuyé sur sa faculté à être agressif et précis pour dominer nettement les débats (6-1, 6-2). Mais il faut dire que le Carolo était « cuit » physiquement après l’enchaînement de matches à rallonge, notamment en demie contre la tête de série N°1 et grand favori, Arnaud Pignon (3/6, « Géo-André).

Pas de surprises chez les vétérans puisque les 15/3 Stéphane Villeger (TC Reims) et Philippe Liégeois (Villers Marmery) se sont respectivement imposés en + 35 et + 45 ans.

Enfin, la finale dames a, comme prévu, opposé les 4/6 Audrey Sarrazyn (TC Reims) et Claire Duter (Sedan). En proposant un jeu plus varié face à la vaillante Rémoise, la Sedanaise, déjà efficace le matin face à la tenante Catherine Heyd (15, Géo-André), a su forcer la décision en sa faveur. Voulant finir trop rapidement les points, l’Ardennaise devait alors s’employer pour remporter le set initial au jeu décisif. Au fur et à mesure de la partie, elle a su se montrer plus patiente pour faire moins de fautes et donc plus de points. Résultat, la deuxième manche se soldait à 6-3 .

DAMES

- Quarts de finale : Flora Calcagno (15, Montmirail) bat Charlotte Becret (15/2, Reims Europe Club) 6-4, 2-6, 6-1 ; Catherine Heyd (15, Géo-André) bat Amélie Charpentier (15/2, Bétheny) 6-4, 6-4.
- Demi-finales : Audrey Sarrazyn (4/6,TC Reims) bat Flora Calcagno 3-6, 6-4, 6-3 ; Claire Duter (4/6, Sedan) bat Catherine Heyd 2-6, 6-4, 7-6.
- Finale : Claire Duter bat Audrey Sarrazyn 7-6, 6-3.

MESSIEURS

- Quarts de finale : Leroy (4/6, Géo-André) bat Ladouce (5/6, Revin) 6-0, 4-6, 6-1 ; Pusset (4/6,TC Reims) bat Cailleux (15,TC Reims) 1-6, 6-0, 6-3 ; Dupuis (4/6, La Macérienne) bat Jean (4/6, Antibes) 7-6, 6-4.
- Demi-finales : Leroy bat Pusset 6-1, 6-0 ; Dupuis bat Pignon (3/6 ; Géo-André) 3-6, 6-4, 6-4.
- Finale : Leroy bat Dupuis 6-1, 6-2.

+ 35 ANS.

- Demi-finale : Villeger (15/3, TC Reims) bat Tonnel (non classé,TCTaissy) 6-1, 6-2.
- Finale : Villeger bat Pralon (15/2, URT) par WO.

.

+ 45 ANS

- Demi-finale : Huet (15/4, Géo-André) bat Brau-Antony (15/5, Verzenay) 6-4, 3-6, 6-4.
- Finale : Liegeois (15/3, Villers-Marmery) bat Huet 6-1, 6-0.

***********************************

Union110906a
Faits divers

Samedi vers 18 h 15, un cyclomotoriste de 25 ans a perdu le contrôle de son engin dans un virage de l’avenue du Maréchal-Juin. Il a heurté le trottoir sur lequel il a glissé avant de s’immobiliser. Il est blessé sans gravité.

à€ 19 heures hier soir, les pompiers ont secouru le pilote d’un scooter percuté par une voiture rue de Bétheny.

Toujours hier, vers 13 h 30, un enfant a été percuté par une voiture avenue Paul-Vaillant-Couturier à Tinqueux. Il est légèrement blessé.

***********************************

Union110905c
Une jeune prof démissionnaire témoigne

« Je tiens à parler pour tous ceux qui font leur rentrée aujourd’hui et qui souffrent en silence. »
- Agrandir la photo

REIMS (Marne) Après deux ans de souffrance, Claire Dubos a rendu son tablier à l’Education nationale. Elle dénonce des conditions de travail abominables.

LA rentrée se fait aujourd’hui sans Claire Dubos. Elle n’a pas eu le courage d’y retourner. La jeune professeur des écoles de 24 ans a jeté l’éponge. Après deux premières années d’enseignement, elle a démissionné.

« Depuis deux ans, je vis un enfer. Je souffre de plus en plus, j’ai des insomnies, des angoisses. Je ne voulais pas finir comme certaines collègues de promotion qui, à mon âge, sont déjà en arrêt maladie. Arrêtées avant même la rentrée. Certaines anciennes m’ont dit : pars tant que tu n’as pas d’enfants, après tu ne le feras plus. »

Pourtant, elle y tenait à son métier Claire. Après un diplôme universitaire obtenu à la Sorbonne, la Rémoise avait bossé dur pour obtenir le concours de l’IUFM. « Je l’ai eu du premier coup. J’ai fini 22e sur Reims ». Elle avait hâte d’enseigner. Elle est vite redescendue de son nuage.

« Sortie de l’école, j’ai été nommée pour un an en CM2, à l’école Blanche-Cavarrot, en Zep*. Sans expérience pratique, sans soutien, je me suis retrouvée du jour au lendemain dans un climat de violence incroyable. De la violence verbale, de la violence physique, je ne savais pas comment faire. J’étais dans l’une des écoles les pires de Reims. Les parents me tombaient dessus. Un jour, l’un d’eux est venu me voir pour me dire que j’avais mal regardé sa fille et qu’il fallait que je fasse très attention à moi. J’ai vite constaté que ma formation ne m’avait pas préparé à tout cela. »

« Les parents me disaient qu’ils allaient me tuer »

Les insomnies, l’angoisse et la fatigue nerveuse se sont vite installées. « Je me sentais seule. J’ai eu la visite d’un conseiller pédagogique en novembre. Il a pointé tout ce qui n’allait pas mais ne m’a été d’aucune aide. Il a dit qu’il reviendrait mais n’est jamais revenu ».

La deuxième année a été pire. « Comme nous étions en surnombre dans l’académie, je n’ai pas eu d’affectation au début de l’année. On m’a mise en doublon dans l’école Université près de chez moi. Je passais mes journées à déprimer dans la salle des maîtres ou bien on m’envoyait faire un cours au pied levé sans avoir pu préparer quoi que ce soit ». Ensuite, Claire a fait plusieurs remplacements de Dormans à Sainte-Ménehould : « Je me suis retrouvée dans un village d’Argonne dans une classe à double niveau avec des cas de violence et d’enfants maltraités ». Puis ce fut la grande section de la maternelle Croix-Rouge jusqu’à la fin de l’année : « Il y avait une super équipe mais les conditions de travail étaient abominables. J’avais 31 élèves dont beaucoup ne parlaient pas un mot de français. J’avais des cas d’autisme très lourds. Des parents me surveillaient depuis le balcon et me criaient qu’ils allaient me tuer ». Fin juin, Claire a appris qu’elle allait devoir se partager entre Sézanne et une classe difficile de Connantre à la rentrée, à plus d’une heure de chez elle. Elle a craqué.

« Je parle aujourd’hui pour tous les jeunes qui sont encore à ma place et qui souffrent. Eux ne peuvent rien dire. On les met là où personne ne veut aller, là où c’est le plus dur. Les enfants vont me manquer mais l’Éducation nationale est une machine à broyer l’enthousiasme, je ne veux plus m’en approcher. » Claire va reprendre des études et chercher une autre voie d’enseignement. Bonne rentrée aux autres.

*Zone d’éducation prioritaire

***********************************

Union110905b
Université : « Le campus unique opérationnel d’ici cinq ans »

Le campus Croix-Rouge de l’université de Reims. DR
- Agrandir la photo
Richard Vistelle : « Pour le projet de déménagement, le recrutement d’un chef de projet est imminent ».
- Agrandir la photo

CHAMPAGNE-ARDENNE. Alors que les étudiants font leur rentrée aujourd’hui à une date inhabituellement précoce (lundi 5 septembre) le président de l’Urca répond à nos questions.

FINIES les vacances à rallonges pour les étudiants ; cette année, ceux de l’Urca sont alignés sur la majorité des collégiens et lycéens, et font leur rentrée aujourd’hui, lundi 5 septembre. Comment se présente cette rentrée universitaire 2011 ? Le président Richard Vistelle répond à nos questions :

Ce changement de date pour la rentrée, anecdotique ou pas ?
« Non, ce n’est pas anecdotique ; cela correspond à deux préoccupations : d’harmoniser les dates de rentrée des différentes filières, et de justifier le versement du 10e mois de bourse. Parce que pour verser dix mois de bourse, il faut pouvoir justifier de travailler dix mois. Et si l’on veut éviter de travailler en juillet-août, il faut travailler dès septembre. »

Et avant, les dates de rentrée des uns et des autres étaient si différentes que ça ?
« Oui, vous aviez par exemple santé qui commençait tôt (certains ont d’ailleurs déjà repris), les IUT aussi, et au contraire le droit qui commençait très tard, la rentrée s’étalait sur pratiquement un mois et demi. J’ajoute que nous avons aussi le souci de raccourcir la période des inscriptions : avant c’était le bazar (le président utilise un autre terme, NDLR) avec des inscriptions qui allaient parfois jusqu’à Noà« l ! »

Et désormais, quelles sont les dates butoirs ?
« Le 30 septembre pour les Français, et autour du 15 octobre pour les étrangers. Avancer la rentrée, c’est aussi un moyen de rendre l’année universitaire plus cohérente : auparavant, vous aviez des sessions de rattrapage d’examens en septembre ! Désormais, tout sera bouclé fin juin. Ce qui facilitera les réorientations, et qui va aussi dans le sens d’une harmonisation européenne. »

Nouvelle filière d’ingénieurs

Concernant les effectifs, quelle serait la tendance ?
« Comme chaque année je suis obligé de vous décevoir, il est trop tôt pour dégager même des tendances tant que les inscriptions ne sont pas finies ; cette année, on devrait y voir un peu clair non plus à Noà« l mais plutôt fin octobre du fait du raccourcissement des délais d’inscription. Cela dit, les tendances lourdes des années précédentes devraient se confirmer, à savoir progression des filières sélectives, comme santé et les IUT. Sinon, ce que j’observe, c’est que sur dix ans, l’Urca a perdu un peu plus de 2 % de son effectif. Mais là , il y aurait beaucoup à dire au niveau politique… »

Y a-t-il des nouveautés d’ordre pédagogique cette année ?
« Une des principales est l’ouverture d’une nouvelle filière d’ingénieur, en ingénierie et transferts thermiques, à l’Esiec (Ecole supérieure d’ingénieurs en emballage et conditionnement) qui du coup change de nom, et devient cette année l’EsiReims (Ecole supérieure d’ingénieurs de Reims). »

Fin de mandat

Concernant le projet de déménagement du campus sur Croix-rouge, où en est-on ?
« Toutes les collectivités locales se sont prononcées favorablement, l’Etat n’a pas dit oui officiellement, mais il ne freine pas, donc on y va. Le recrutement d’un chef de projet est imminent. L’objectif est que le nouveau campus unique soit opérationnel dans cinq ans au plus tard : on compte deux ans de préparation et trois ans de construction. L’idée est aussi de se coordonner avec RMS qui envisage également d’aller s’installer vers Croix-rouge et Bezannes ; cela permettrait par exemple de mettre sur pied avec eux une crèche intercampus. »

Sinon cette année 2011-2012 voit la fin de votre mandat. Allez-vous vous représenter ?
« J’ai effectivement le droit de me représenter depuis la réforme, mais à ce sujet je préfère laisser planer le doute. »

Un commentaire sur le coût des études universitaires, dénoncé par diverses associations ?
« Il est vrai que les frais d’inscription à l’Urca augmentent légèrement : on passe de 173 à 177 euros pour la licence par exemple, mais je ne pense pas que ce soit ça qui pose le plus de problème aux étudiants, d’autant que ceux qui ont le moins de moyens sont dispensés de ces frais ; il faut savoir que le transport par exemple, à Reims, leur revient plus cher que l’inscription. »

Antoine PARDESSUS

***********************************

Union110905a
Centres de loisirs

Le centre de loisirs de l’association Etoile Croix-du-Sud reprendra ses activités le mercredi 7 septembre à 8h30 (inscriptions au secrétariat, 5 avenue Léon-Blum, de 8h30 à 11 h 30 et de 14h à 16 heures, du lundi au vendredi, tél. 03.26.06.56.66).

Quant au centre de loisirs de l’espace Watteau de la Maison de quartier Croix-Rouge, il reprendra ses activités le mercredi 14 septembre (inscriptions au secrétariat, 3 allée Antoine-Watteau, tél. 03.26.36.03.50).

A signaler le retour à la maison de quartier d’Alexandra Babin, animatrice familles des espaces Billard et Watteau après son congé maternité.

***********************************

Union110904b
Pleins feux sur les jardins familiaux

Jardiniers… et jardinières de Jaca.
- Agrandir la photo

REIMS (Marne) Jardins familiaux, jardins associatifs : les deux termes sont vraiment adaptés à ces lieux où règne la solidarité, l’amitié, la simplicité et la sagesse de ceux qui respectent la nature en ne lui demandant que ce qu’elle peut donner, sans la forcer…

AVEC environ 54 ha de jardins associatifs - soit plus de 1 600 parcelles - la Ville de Reims maintient le concept des jardins ouvriers qu’on doit à l’abbé Lemire, député du Nord et au père Volpette qui, en 1896, avaient lancé l’idée de mettre des terrains à disposition des travailleurs pour y cultiver les légumes destinés à nourrir leur famille, dans le cadre d’une gestion associative.

Les secteurs rémois sont ainsi gérés par neuf associations : Jaca (Jardins associatifs de la communauté d’agglomération) est l’une d’elles, avec actuellement 244 parcelles dispersées sur 14 secteurs : celui situé à l’entrée de Reims-Tinqueux sur l’emplacement dit « Terrain de séjour » se compose de 17 petits jardins.

D’entrée, un chemin engazonné conduit à un espace commun muni de quelques bancs et d’une table. Il doit faire bon s’y retrouver entre jardiniers, avec le président de Jaca, Didier Klodawski, et les responsables du secteur, Patrick Georges assisté de Benoit Lebrun. A 23 ans, ce dernier est le plus jeune jardinier de l’association, un des plus motivés : « Je cultive une parcelle depuis un an et j’en retire de belles satisfactions. Après le travail, je m’oxygène ici et j’ai ensuite le plaisir de rapporter de bons légumes à mes parents ». Les allées fleuries mettent en valeur les jeunes plants de poireaux bien alignés et prometteurs de belles récoltes. Pour la cueillette immédiate, haricots verts, courgettes et tomates tiennent la vedette, malgré les difficultés dues à la météo défavorable cet été.

Le soleil accepte néanmoins de se montrer pour faire le tour avec le groupe de jardiniers : toutefois une ombre plane en passant devant le terrain d’un ami décédé récemment à l’âge de 89 ans : « Moussa Bessahraoui était notre plus ancien, toujours souriant et prêt à donner un coup de main aux autres… Il nous manque. Il ne reste de lui que les deux chattes dont il s’occupait. Il les avait fait stériliser pour éviter la prolifération. En sa mémoire, nous les nourrissons désormais »â€¦

-----

Jackie Drouet (jardins Prodim)

Fier de ses tomates géantes.
- Agrandir la photo

 

 

Une parcelle d’environ 250 m2 a été attribuée à jackie Drouet (centre-ville), aux Jardins Prodim (ex Goulet-Turpin), le long du canal, en septembre 2010. Après avoir remis le terrain en état, ce retraité actif de 66 ans s’est lancé, avec un camarade, dans la culture potagère : tomates, haricots verts, salades, choux, courgettes, carottes, oignons,…

Leur première récolte est encourageante, en particulier pour les tomates, des plus petites (cerises) aux géantes (coeurs de boeuf).

« C’est pour moi un passe-temps plutôt qu’un loisir, qui nécessite une activité régulière. C’est du travail, mais quel plaisir de déguster des légumes frais et naturels, comme des tomates qui ont vraiment un goût de tomates ! Nous avons pu préparer une ratatouille uniquement avec des légumes du jardin : un régal ! » apprécie-t-il.

 

 

-----

Assou Zakraoui : (jardins Pays-de-France)

Réputé pour sa menthe.
- Agrandir la photo

 

 

Cet habitant de l’allée des Savoyards est adhérent aux jardins familiaux de Pays-de-France depuis plus de dix ans.

Ses 230 m2 lui donnent bien du travail : « C’est simple, je n’ai rien à faire à la maison, alors je suis tout le temps dans mon jardin, du matin au soir ! »

La spécialité de M. Zakraoui, c’est la menthe, « une menthe qui vient du Maroc et qui est réputée dans tout le quartier pour son goût ».

Il cultive aussi fraises, courgettes, choux, épinards, haricots, tomates, artichauts, et un beau carré de coriandre à mélanger avec le persil pour aromatiser et parfumer la soupe, les plats et même le couscous.

Deux fois classé au concours des plus belles parcelles, M. Zakraoui est philosophe : « Je suis bien ici, je fais un thé ou un café dans ma cabane, nous le buvons ma femme et moi assis au fond du jardin, dans le calme et le silence ».

 

 

-----

Alex Cosmon : (jardins Croix-du-Sud)

Jardiner pour s’aérer la tête.
- Agrandir la photo

 

 

Alex Cosmon travaille au CHU : « Toute la journée, je vois des gens dans le malheur, alors après le travail, et aussi le week-end, je viens dans mon jardin souffler un peu, m’aérer la tête, prendre une bouffée d’oxygène, et j’oublie le stress de la journée ! » Dès son enfance, aux Antilles, toute sa famille jardinait beaucoup : « Ils m’ont tout appris ».

Résultat, « tout ce que je cultive est d’un bon rapport. Je nourris mon couple et j’en donne beaucoup à la famille, aux amis et même à mes voisins ! »

M. Cosmon aime bien également les fleurs ce qui est recommandé par son association des Jardins de Croix-du-Sud. Il regrette que « cette année, il y a eu trop d’eau et les légumes ont du mal à mûrir ! »

La philosophie de ce jardinier est à retenir : « C’est comme pour tout dans la vie, pour faire un beau jardin, il faut avoir l’amour du jardinage, sinon ce n’est même pas la peine d’essayer ! »

 

 

-----

Trois Fontaines / Fidélité, entraide et émulation

La récolte des tomates s’annonce prometteuse…
- Agrandir la photo

 

Tôt le matin, tard le soir : les adhérents de l’association des jardins familiaux « Les trois-Fontaines » sont souvent à pied d’Å"uvre… C’est le cas de Jean-Marie Granger, un des jardiniers d’un ensemble de sept petits terrains situés exceptionnellement dans un petit chemin en impasse, alors que sur l’ensemble du site, les 215 parcelles sont généralement accessibles par de longues allées ouvertes sur deux rues.

Il est, ce matin, occupé à donner quelques coups de binette solidaires dans le terrain du président Franck Leroy, absent pour quelques jours : « J’aime bien ce petit secteur un peu à part. J’y cultive depuis 1970. La location se fait d’octobre à octobre. Autrefois j’habitais à proximité : maintenant je suis installé dans le quartier Croix-Rouge et je viens à bicyclette. Cela me fait environ 6 km. Bien sûr, il n’y a pas de piste cyclable partout mais il faut savoir se supporter en société. Nous avons souffert avec les travaux du tramway mais maintenant c’est du passé ! »

Jean-Marie bichonne les pieds de salade qu’il vient de repiquer avant de remplir avec satisfaction un panier de haricots verts : « Je suis fils d’agriculteur et la terre m’est restée au cÅ"ur ».

Les tomates sur tuteurs rougissent et l’une d’elles est tellement grosse qu’elle a droit à une petite estrade pour la préserver du sol.

Celles d’un voisin poussent sur des arceaux et s’épanouissent très haut : « Il y a de l’émulation entre nous. Il m’arrive de lui donner le reste d’un paquet de graines et chez lui, le rendement est meilleur alors que ce sont les mêmes semis ! Il doit mieux travailler sa terre, je pense » dit-il avec humilité…

La deuxième récolte de framboises s’annonce prometteuse et un tout jeune pommier arbore fièrement ses premiers fruits.

Non loin, les citrouilles sont déjà bien ventrues… Elles vont attendre le retour de notre jardinier parti faire les vendanges… pour la 43e fois !

 

-----

Les Trois-Rivières / Un équilibre à respecter

« C’est une bonne année pour les potirons selon Serge Dumonthier.
- Agrandir la photo

Lorsqu’il était enfant, Serge Dumonthier retournait déjà la terre pour faire pousser des légumes dans le secteur actuellement géré par l’association des jardins familiaux des Trois-Rivièves dont il est devenu le président il y a 12 ans : 150 parcelles sur divers lieux-dits tels Ledru-Rollin, Les Sources, Renouveau, Marais de l’hôpital, les Meslins, Parc de Vesle 1 et 2, Bois de l’Aumône…

Maintenant à la retraite, Son bonheur est d’y accueillir son petit-fils Dimitri qui passe le plus clair de son temps à observer les coccinelles et les escargots : « Je lui explique le rôle des insectes, la pollinisation, l’équilibre à respecter dans la nature ».

Côté cueillette, la terre est généreuse en ce moment, pour peu qu’on l’ait bien préparée : légumes divers et variés sont rapportés le soir à la maison où Danielle, l’épouse de Serge, pense aux conserves et aussi aux confitures puisque le figuier annonce sa deuxième récolte pour bientôt…

Les fleurs colorent le paysage et les tonneaux bleus bien connus sont ici repeints en vert pour se fondre dans le décor. Grâce à la tondeuse collective, les allées qui desservent les parcelles sont nettes : on y croise ce matin un autre jardinier, celui que Serge appelle l’Indiana Jones du coin, William Cholez… Parti très tôt ce matin vers des lieux dont il garde le secret, cet « aventurier de la nature » est arrivé à son jardin avec un sac de superbes pieds-de-mouton et de girolles odorantes, qu’il va compléter avec des haricots fraîchement cueillis.

Le président veille avec soin sur le respect du règlement affiché dans l’entrée : « Nous sommes ici sur des terrains de captage et nous devons être attentifs au respect de la qualité de l’eau. A noter que tous les 7 ans, nous sommes inondés… La Coulée Verte passe le long de nos jardins et nous attendions avec impatience que des clôtures soient réelles le long de son parcours, pour protéger nos récoltes des personnes indélicates »â€¦ Un risque hélas connu de tous les jardiniers, qui ne méritent pas de voir le fruit de leur travail s’envoler.

***********************************

Union110904a
TENNIS / Sillery Pour qui la 18e

Le Rémois de Géo-André Cédric Leroy appartient au peloton des favoris..
- Agrandir la photo

 

En hausse des inscriptions (130 contre 120 l’an passé), la 18e édition du tournoi du TC Sillery a, cette année, poussé la limite des engagements à 3/6 au lieu de 5/6.

Chez les messieurs, le tableau est très ouvert d’autant que le favori légitime Arnaud Pignon (3/6, Géo-André) est incertain. De quoi satisfaire les cinq 4/6 Cédric Leroy (Géo-André), Cyril Pusset (TC Reims), Adrien Dupuis (La Macérienne), Jules Latout (Guignicourt) ou encore l’ex-sociétaire de Géo-André aujourd’hui licencié à Antibes Maxime Jean.

Mais il faudra aussi compter sur les 5/6 Anthony Ladouce (Revin), Julien Evrard (URT) et Guillaume Durant (Bétheny) qui présentent le profil de parfaits coupeurs de tête !

En + 35 ans, le titre devrait se jouer entre Franck Pralon (15/2, URT) et Stéphane Villeger (15/3, TC Reims) alors que celui des + 45 ans est promis à Philippe Liégeois (15/3, Villers-Marmery).

Du côté des dames, aucune 3/6 n’ayant répondu à l’invitation sillerotine, la décision devrait se faire à 4/6 entre Audrey Sarrazyn (TC Reims) et Claire Duter (Sedan). Mais la tenante du titre - et ex 3/6 en 2001 - Catherine Heyd (Géo-André) pourrait fort bien bousculer la hiérarchie et ainsi conserver son bien.

 

***********************************

Union110903c
Rentrée / Les nouveautés pour les lycées publics

A Clemenceau, les élèves vont bénéficier d’une piste d’athlétisme de grande qualité. Alain Moyat
- Agrandir la photo

REIMS (Marne) C’est la rentrée aussi pour les lycées d’enseignement général ou technologique. Le point sur les nouveautés dans chaque établissement.

700 élèves au lycée Arago

Belle progression des effectifs au lycée Arago qui s’apprête à accueillir 700 élèves cette année (contre 653 l’an dernier). Une augmentation qui s’explique, pour l’enseignement général, par la politique de l’établissement en faveur de la pratique sportive avec un partenariat avec le Creps et des clubs locaux et des horaires aménagés ; et pour l’enseignement professionnel par une plus grande capacité d’accueil pour le Bac pro économie et environnement et les classes prépa ATS (post BTS, NDLR).

Pour la deuxième année, le lycée Arago poursuit l’expérimentation cours le matin et pratiques sportives et/ou culturelles l’après-midi. Après une classe seconde, ce sont les 1re STIDD qui sont aussi concernés. Au chapitre des nouvelles expérimentations, mise en place d’une seconde « Bac pro gros Å"uvre » à destination des entreprises du bâtiment qui sont fortement demandeuses.

Un nouveau Bac au lycée Chagall

Avec 1 060 élèves attendus pour 100 professeurs, le lycée Marc-Chagall, dont la proviseure est Michèle Sobaszek, va voir ses effectifs sensiblement croître cette année. Comme tous les établissements, Chagall va mettre en place la réforme au niveau des classes de première « de façon à apporter une réponse satisfaisante aux élèves qui seraient plus vulnérables et qui risquent de décrocher en cours d’année ». Bonne nouvelle, l’intérêt de l’établissement pour les arts appliqués est récompensé par la mise en place d’un nouveau baccalauréat baptisé « Bac sciences et technologies du design et des arts appliqués ».

Une belle piste d’athlétisme à Clemenceau

Sans le savoir, les lycéens de Clemenceau vont devenir les adeptes de Juvénal qui, dans « Satires », évoquait le fameux « mens sana in corpore sano » (un esprit sain dans un corps sain). En effet, pour cette rentrée, les 1 090 élèves vont pouvoir utiliser, au cÅ"ur de l’établissement, des installations sportives rénovées avec la plus belle piste d’athlétisme de Reims bénéficiant d’un revêtement high-tech. Pour le reste, suite à plusieurs départs à la retraite, c’est une quinzaine de nouveaux professeurs qui vont aussi faire leur rentrée. La réforme du lycée concernera les élèves de première, avec un nouveau dispositif de soutien personnalisé en 1re générale.

Des travaux au lycée Colbert

450 élèves sont attendus cette année au lycée Colbert qui change de proviseur avec l’arrivée de Gérard Recoque qui dirigera aussi le collège Colbert. L’été a été mis à profit pour faire des travaux qui ne sont pas terminés d’ailleurs. Cela concerne des salles de classe et des salles de sciences, le hall d’accueil avec un équipement particulier pour l’accès des handicapés.

Nouvelles têtes à la direction du lycée Europe

Beaucoup de nouveaux visages pour cette rentrée 2011/2012 au lycée Europe avec l’arrivée d’Annie Faurie, proviseure, qui sera entourée d’Anne-Sophie Simon, proviseure adjointe, Jérôme Demoncheaux, gestionnaire adjoint comptable, Engin Ilgar et Marie-Laure Noble, conseillers principaux d’éducation, et Denis Foissy, chef de travaux. L’établissement attend 672 élèves dont 210 internes, 80 professeurs et 42 membres du personnel non enseignant.

Côté pédagogique, mise en place d’un nouveau Bac pro de soins à la personne (structures maison de retraite, hôpitaux ou soins à domicile). Nouveau CAP aussi d’assistant en milieu familial et collectif en plus des formations traditionnelles du lycée : esthétique, coiffure, carrières sanitaires, bureautique et bio technique. Du côté du lycée technologique, ST2S paramédical et BTS esthétique.

Lutte contre le décrochage à Gustave-Eiffel

630 élèves pour 87 professeurs effectuent leur rentrée au lycée Gustave-Eiffel dont le proviseur est Dominique Cosson. Si l’établissement poursuit ses formations dans les métiers de l’hôtellerie, la restauration (avec toujours un diplôme en chocolaterie) et l’automobile, il va continuer à lutter contre l’absentéisme et le décrochage scolaire. Dès la rentrée, des élèves de 3e sans affectation, qui n’ont pas eu leur diplôme et/ou sont sortis du cycle scolaire en cours d’année, seront immédiatement scolarisés dans une classe Sas (sans solution). Après un bilan de compétences, ils travailleront en liaison avec les éducateurs et leur famille sur ce que pourra être leur future orientation. Dans le même état d’esprit, l’établissement appliquera la réforme de l’enseignement professionnel « en s’adaptant au niveau des élèves », en s’attachant à assurer un accompagnement personnalisé aux élèves « en passerelle » du CAP au Bac pro par exemple, en renforçant l’enseignement général pour ceux venant de CAP ou la partie professionnelle pour ceux venant de l’enseignement général.

1 026 élèves attendus à Jean-Jaurès

Pas de nouveauté au lycée Jean-Jaurès dont le proviseur est Dominique Montagne, si ce n’est la poursuite de la mise en place de la réforme. Cette année, 1 026 élèves sont attendus dont 125 en classe préparatoire (CGPE) littéraire. Si la Région planche toujours sur la restructuration de l’établissement, les travaux ne commenceront pas cette année.

Un nouveau Bac pro à Joliot-Curie

Effectif stable avec 600 élèves attendus pour 65 professeurs au lycée Joliot-Curie dont le proviseur est toujours Amadou Simai. Outre les Bac pro : sécurité-prévention et commercial (vente, commerce, accueil, relation clients-usagers), l’établissement, qui prépare aussi au CAP libraire, applique les dispositifs prévus dans le cadre de la réforme des lycées.

Nouveau proviseur à Libergier

Près de 1 500 élèves sont attendus par 140 professeurs au lycée Libergier. Suite au départ à la retraite de Liliane Garin, c’est Jean-Michel Lutz qui a été nommé proviseur. Il arrive de Beyrouth (Liban) où il dirigeait le lycée Abd-el-Kader. Outre la poursuite de la réforme, l’établissement va expérimenter, au niveau des élèves de première STL, la mise en place d’un livret de compétence expérimental dans le droit fil de ce qui se faisait dans les collèges en fin de 3e.

425 élèves en prépa au lycée Roosevelt

Si avec 1 800 élèves, les effectifs de la rentrée demeurent constants au lycée Roosevelt, dont le proviseur est Martial Colson, on note cette année une forte augmentation des inscriptions pour les classes prépa qui accueilleront 425 étudiants. Du côté de l’encadrement, une vingtaine de nouveaux professeurs (sur 200) effectueront leur première rentrée dans l’établissement. Au chapitre des nouveautés pédagogiques, quatre-vingts élèves de première vont s’engager dans la filière STI modifiée. Finie la segmentation dans plusieurs disciplines comme l’électrotechnique, la mécanique, la mécanique auto etc. ; désormais, ces élèves vont préparer un « Bac science et techniques de l’industrie et du développement durable » qui leur donnera la possibilité ensuite de faire des études plus longues ou/et d’intégrer des écoles d’ingénieur.

Bacs pro ébéniste et peinture au lycée Yser

Pas de grande nouveauté cette année au lycée Yser où Jean-Marc Edler et l’équipe éducative, forte notamment de soixante professeurs, va accueillir six cents élèves cette année. Parmi eux, les élèves de terminale qui vont passer un Bac pro ébéniste et un Bac pro peinture qui remplacent les BEP. Gros effort aussi au lycée Yser pour lutter contre le décrochage des élèves en cours d’année. Comme à Gustave Eiffel (lire plus haut) une trentaine d’élèves en situation délicate sont attendus en classe Sas pour, durant 5 à 7 semaines, évaluer leurs compétences afin d’être orientés vers la filière la plus adaptée à leur niveau et à leurs envies.

Fusion entre les lycées Val-de-Murigny et Croix-Cordier

Ce n’est pas une révolution, mais une évolution. à€ partir de la rentrée, les lycées du Val-de-Murigny et de Croix-Cordier (Tinqueux) vont fusionner. Et porter un nom unique dès janvier.

C’est acté. Pour cette rentrée 2011/2012, le lycée général et technique de Val-de-Murigny et le lycée technique Croix-Cordier de Tinqueux vont fusionner. Durant quatre mois, les deux établissements, qui auront déjà un proviseur commun, Philippe Louges, et deux proviseurs adjoints, Véronique Batonnet pour Croix-Cordier et Valérie De Schutter pour Val-de-Murigny, seront assez indépendants bien qu’ayant un même service d’intendance. La vraie fusion sera entérinée officiellement le 1er janvier par le rectorat, le conseil régional et le préfet, et sera d’ailleurs marquée par un baptême puisque la structure unifiée ne portera qu’un seul et même nom.

Jouer sur leurs points forts

Si nous avons déjà évoqué en février dernier les inquiétudes des personnels des deux établissements, c’est aujourd’hui Philippe Louges qui rappelle les objectifs de cette fusion.

Tinqueux, avec 300 élèves, et Val-de-Murigny avec un peu plus de 600 inscrits, ne sont pas à l’abri de difficultés. En les réunissant, en jouant sur les points forts de chacun, Tinqueux, avec ses partenariats avec l’armée, les énergies renouvelables et les techniciens ascensoristes, et Val-de-Murigny, avec son industrie graphique et l’électronique, on peut impulser une nouvelle dynamique, une nouvelle ambition, rendre la structure plus viable, plus visible à l’extérieur en dehors de l’académie.

« De la même façon que nous allons ouvrir un Bac pro MEI (maintenance des équipements électriques) avec l’armée de terre avec une vingtaine d’élèves de classe de seconde qui effectueront leur stage pro 22 semaines au 8e Régiment de matériel de Mourmelon-le-Grand, nous allons voir comment en mettre un en place avec l’armée de l’air. Et nous sommes persuadés qu’il y a des possibilités de formation insertion de ce type dans les domaines de l’imprimerie et des arts graphiques. » Pour Philippe Louges, la fusion permettra aussi d’effectuer « un regroupement administratif utile pour développer les actions du comité d’éducation à l’environnement social et de la citoyenneté, l’organisation des voyages scolaires, le travail sur les projets culturels etc. » Cette fusion signifie-t-elle, à terme, la fermeture du lycée Croix-Cordier ? « Ce n’est pas sur ma feuille de route », affirme le proviseur.

Alain MOYAT

***********************************

Union110903b
Après le tournoi de roller hockey : La rentrée pour le RRCC

Les deux équipes
- Agrandir la photo

C’est sous les meilleurs auspices que s’est déroulé le tournoi annuel de roller hockey Reims Power-play organisé par le Reims roller Champagne club. Les équipes étaient au rendez-vous avec la participation de nombreux internationaux, des champions de France 2011, des joueurs Élite. Le niveau de jeu était excellent.

A cet exercice, ce sont les chevronnés joueurs d’Amiens et Cie (internationaux et joueurs Élite) qui ont monopolisé la première place ; les locaux du RRCC se sont hissés à la deuxième place, les Mercenaires (entente de joueursÉlite, N1, N2) finissent troisième, ZouZou team (juniors champions de France 2011) quatrième, les juniors du RRCC cinquième, les Anges Noirs sixième. Tous sont repartis sur les rotules et se sont promis de revenir en 2012.

Ce tournoi terminé, c’est déjà la saison 2011-2012 qui se profile pour le RRCC.

Les sections habituelles commenceront dès ce mois de septembre : roller-hockey, écoles de roller adultes et enfants, roller adultes confirmés, slalom, course, randonnées et la toute nouvelle section féminine de roller-derby.

Pour pratiquer une ou plusieurs de ces activités, consulter le site www.reimsroller.fr ou tél. 03.26.83.97.05.

***********************************

Union110903a
Il brûle l’auto de son ex-belle-mère : Incendiaire par dépit amoureux

Le 10 juin dernier, vers 0 h 30, une voiture Suzuki Ignis partait en fumée sur un parking de la rue de Rilly-la-Montagne, dans le quartier Croix-Rouge.

La propriétaire du véhicule soupçonnait tout de suite l’ex-ami de sa fille. Ne supportant pas la séparation, il ne cessait de la harceler, elle et son nouveau copain, par des menaces et des insultes. De plus, après l’incendie, la demoiselle a intercepté une conversation de son ex sur un forum Internet. Il expliquait qu’il s’était blessé au pied lors d’un feu de voiture…

Munis de tous ces renseignements, les enquêteurs de la sûreté départementale de Reims ont convoqué le suspect mercredi dans leurs locaux. Il a reconnu être l’auteur de l’incendie allumé avec de l’essence déversée sur le capot.

D’après ses déclarations, il s’agissait d’une vengeance car il savait que la propriétaire de la voiture allait prochainement la donner à sa fille.

Inconnu des services de police, le jeune homme a été remis en liberté avec une convocation en justice. Il devra se présenter le 17 janvier à l’audience du tribunal correctionnel de Reims.

***********************************

L’hebdo du vendredi- N° 225 - 110902f
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 225 - Semaine du 02 au 08 septembre 2011


----------

Nouveau lieu culturel : TRAC a son chapiteau

Soutenue par la municipalité rémoise, l’association Trac, créateur de Jonglissimo et des Nuits de la jongle, inaugurera fin septembre la première plateforme chapiteau de la ville : un nouveau lieu culturel situé au coeur du parc de la Cerisaie.

C’est l’aboutissement d’un projet lancé il y a plus de deux ans, mais dans les cartons depuis beaucoup plus longtemps.

Le 24 septembre prochain, à l’occasion du lancement de la VIIème Nuit de la Jongle, l’association Toutes Recherches Artistiques et de Création (TRAC) en profitera pour présenter au public son nouveau lieu culturel : Le Temps des Cerises. Un vaste chapiteau de 400 m2 de surface, 700 m2 en comptant les ancrages, et qui ouvrira ses portes de mars à novembre. Il sera installé sur une plateforme de 2 600 m2 au 30, rue de la Cerisaie, entre Reims et Cormontreuil.

Non opaque, la toile (qui a coûté 15 000 euros) sera multicolore, permettant ainsi de laisser passer une luminosité naturelle. « Bien sûr, le lieu sera d’abord dédié aux activités et aux manifestations de Trac, mais l’idée c’est aussi de permettre à des compagnies, de cirque ou non, de profiter de notre chapiteau pour organiser leurs spectacles » indique Philippe Hiraux, directeur artistique de Trac. Avec une seconde surface disponible tout à côté et un bloc sanitaire bientôt créé, le vaste espace permettra aux artistes de loger sur place ou d’installer un autre chapiteau à proximité. Par ailleurs, pour les artistes, disposer d’un chapiteau permanent offrira toute une série d’avantages, comme celui de pouvoir proposer au public des spectacles réguliers toute l’année. En outre, et contrairement à une salle de spectacle en dur, un chapiteau permet tout type d’aménagements, de modulation de décor… « Avec le Temps des Cerises, on pourra diversifier au maximum notre programmation, en proposant par exemple des spectacles de cirque, de jongle, mais aussi du théâtre, des ateliers pédagogiques, des concerts ou des projections cinéma. C’est un lieu de culture, vivante et variée qui, je l’espère, favorisera le croisement des publics » s’enthousiasme Philippe Hiraux.

Les travaux de terrassement et d’aménagement du site étant presque achevés, l’installation à proprement parlé du chapiteau devrait débuter vers la mi-septembre. Les Rémois pourront donc s’approprier le lieu dès le 24 du même mois, lors de l’Acte I des Nuits de la Jongle, puis le 12 novembre lors de l’Acte III.

Aymeric Henniaux

Renseignements : jonglissimo.trac@free.fr Liens : jonglissimo.over-blog.com

***********************************

Union110902e
Rentrée / Prêts pour le rush des 14 000 écoliers

Le tableau interactif est de plus en plus présent dans les écoles rémoises : cet été, quinze ont été installés, comme ici au groupe scolaire Gerbault, dans la classe de Mme Soudain.
- Agrandir la photo

Il y aura plus de 14 000 élèves dans les 50 écoles rémoises à la rentrée, lundi. Tour d’horizon des travaux, effectifs et nouveautés.

SIX millions et demi ont été dépensés par la Ville pour ses cinquante écoles maternelles et élémentaires en 2011 : avec la rentrée, la maire Adeline Hazan a fait, hier, le traditionnel point sur les travaux dans les écoles, les effectifs et les ambitions de la Ville pour ses écoliers.

Hausses d’effectifs prévisibles

Tout en soulignant, en présence de Christian Adnot, inspecteur d’académie adjoint, le dialogue existant entre l’Éducation nationale et la Ville, elle a taclé tout de même l’État, à propos des fermetures de classes, « 1 500 au niveau national ! ». à€ Reims, cinq classes de primaire sont supprimées, dont une à Gerbault, où se tenait la conférence de presse, et une maternelle. « Il y a eu quatre ouvertures, mais je regrette qu’à Zola, il n’y ait pas eu de classe supplémentaire. » En fait, les inscriptions n’ont finalement pas été suffisantes, contrairement à ce qui était attendu. ce qui montre la difficulté, à la fois pour l’Éducation nationale et pour la Ville, au niveau des locaux, de prévoir la population scolaire à moyen terme. Par exemple, dans les quartiers en plein développement, comme Dauphinot-Pommery, où tout le monde s’attendait dès l’an dernier à un afflux d’enfants. « Nous avions créé deux postes, l’un en maternelle, l’autre en élémentaire, mais seul ce dernier a eu le succès escompté », explique Christian Adnot.

Qui poursuit en soulignant que l’Éducation nationale tentait de se projeter assez loin, en ne fermant pas, par exemple, une classe à Pommery, vu les constructions en court dans le quartier. « Il faut se féliciter aussi du renouveau du quartier Wilson, avec de nouveaux effectifs. » Pour Jacques Meyer, adjoint à l’Éducation, « nous verrons aussi des enfants arriver à Clairmarais, d’ici un à deux ans.

Comme à Dauphinot, il y a une hausse prévisible, mais pas explosive ». Il se réjouit de l’augmentation des effectifs en maternelle, « ce qui nous rend optimiste pour l’avenir ». Le mot de la fin à Adeline Hazan, qui elle aussi s’attend à une bonne rentrée : « Tout est prêt dans les écoles rémoises pour lundi, à part la morale… »*

G.F.

*Allusion à l’annonce de Luc Chatel du retour des leçons de morale à l’école primaire.

-----

Pêle-mêle

Effectifs

5 931 élèves entreront à l’école maternelle lundi, et 8 163 rejoindront l’élémentaire. Soit une grande augmentation chez les petits (5 505 en 2010) et une petite baisse chez les plus grands (8 229 en élémentaire en 2010).

Cantine

Jacques Meyer s’est félicité que 6 500 enfants aient fréquenté régulièrement la cantine en 2010-2011. « Soit 10 % d’augmentation en trois ans, ce qui reflète la qualité du service. » Les tarifs restent les mêmes, entre 0 et 5 euros suivant le quotient familial. Il y a 67 restaurants scolaires à Reims.

Travaux

Les plus gros budgets travaux (hors école élémentaire Gerbault, voir par ailleurs) cet été ont été réalisés à l’école maternelle Clovis-Chézel, pour la réfection notamment de trois classes, pour 105 000 euros ; à l’école élémentaire Galilée, pour le remplacement de portes et fenêtres (128 000 euros) ; à l’école élémentaire Clairmarais pour la 2e phase de la réfection des chéneaux (140 000 euros).

La Ville a dépensé 50 000 euros à Maison-Blanche et Général-Carré, 105 00 à Trois-Fontaines, 60 000 à Adriatique, 117 00 à Pommery, 91 000 à Jean-Macé, 51 000 à Joliot-Curie, 70 000 à Tournebonneau, etc. « Nous avons dépensé 2,9 millions pour la réouverture d’une école Europe-Adriatique, et 2 millions à Jamin, dont la rénovation est maintenant terminée, et qui aura coûté 7,4 millions d’euros. »

Tableaux interactifs

Douze tableaux blancs interactifs ont été installés dans les écoles primaires cet été, et deux dans des écoles maternelles, et ce pour la première fois, à l’école Jean-Macé et à l’école Roux. « Les plus petits vont nous donner des leçons ! », a lancé Adeline Hazan. Il y a désormais 64 classes équipées de ces fameux TBI.

Kit scolaire

La nouveauté du kit scolaire, c’est d’abord sa couleur : elle est jaune… Sinon, c’est la même chose que l’année dernière, à savoir des crayons de couleur, un taille-crayon, une paire de ciseaux, etc. La vraie nouveauté concernant ce kit, c’est qu’il est désormais offert aussi aux élèves du privé, suite à une convention signée avec la direction interdiocésaine, « et par souci d’égalité entre les élèves », a précisé la maire. L’opération coûte 79 636 euros à la Ville, pour 10 430 élèves, dont 2 130 du privé. « Nous avons de très bons échos de cette aide importante pour les familles. »

Coordinateurs au complet

L’accueil périscolaire que la Ville a mis en place il y a deux ans se veut ambitieux : dix nouveaux animateurs-coordonnateurs ont été recrutés pour compléter l’équipe en place. Toutes les écoles ont maintenant le leur, avec chacun un projet périscolaire, avec des enjeux éducatifs, sociaux et institutionnels.

Adeline Hazan s’est félicitée du succès de l’accueil dès 7 h 30 (et gratuit) des enfants, « pour les parents qui ne peuvent faire autrement », a-t-elle précisé. « C’était un réel besoin. »

Tremplin sport

Comme nous le révélions dans une précédente édition, la Ville va donner un coup de pouce aux jeunes désirant pratiquer un sport, dont les familles bénéficient de l’Allocation de rentrée scolaire. Un bulletin d’inscription est disponible et est à remettre au club choisi, qui le renverra à la Ville.

***********************************

Union110902d
Rentrée / Du côté des collèges du public

Globale ou le plus souvent échelonnée, la rentrée scolaire est prévue à partir de lundi dans les collèges publics rémois. Le point sur les arrivées et les nouveautés pédagogiques.

Label anglais européen à Georges-Braque

Pas de gros changement cette année au collège Georges-Braque où le principal, Olivier Ledoux, et l’équipe éducative attentent près de 330 élèves, un peu plus que l’an dernier. Après la mise en place en 2010/2011 d’un dispositif européen d’apprentissage de l’anglais en 6e, ouverture d’une classe de 4e labellisée « anglais européen ». Par ailleurs, tout au long de l’année, un programme d’échanges va être mis en place avec un établissement anglais de Faringdon (dans l’Oxfordshire) et un établissement finlandais de Viiala. Il devrait concerner une quarantaine d’élèves et une douzaine de professeurs avec des élèves différents lors de chaque échange.

L’expérimentation des nouveaux rythmes scolaires (cours normaux le matin et activités artistiques ou sportives l’après-midi) se poursuit au niveau des classes de 5e avec un fort investissement des professeurs et du Reims canoà« -kayak. Il touchera de nombreuses disciplines : judo, escrime, piscine, escalade, course d’orientation, randonnée, dragon boat etc.

Changement à la tête de Colbert

Des changements au niveau de la direction du collège Colbert avec l’arrivée, de Haute-Marne, de Gérard Recoque qui assurera les fonctions de proviseur du lycée et de principal de l’établissement. C’est Jean-Marc Massin, qui arrive de Bogny-sur-Meuse, qui le secondera comme principal adjoint dans un collège qui accueillera environ 340 élèves soit l’équivalent d’une classe de moins que l’an dernier. La nouvelle option arts plastiques lancée l’an dernier se poursuivra en 5e. L’option football demeure.

Si une classe de 3e d’insertion disparaît, mise en place cette année d’un nouveau dispositif baptisé « Découverte professionnelle six heures » grâce auquel une vingtaine d’élèves vont pouvoir découvrir les différents métiers enseignés dans les lycées professionnels du pays rémois.

Nouveautés pédagogiques à Maryse-Bastié

Si Dany Allary est toujours principal de l’établissement, M. Périn devient nouveau principal adjoint au collège Maryse-Bastié. Succédant à M. Ney, il sera plus particulièrement chargé de la Segpa. L’établissement de la rue Léon-Faucher, qui accueille aussi les enfants de Bétheny, attend 432 élèves cette année, soit un peu plus que l’an dernier.

L’année scolaire 2011/2012 sera marquée par plusieurs nouveautés pédagogiques. Dans le cadre des « Cordées de la réussite », certains élèves volontaires des classes de 3e vont pouvoir avoir comme tuteur un élève de Science Po Reims dont la mission sera de montrer aux collégiens tout l’intérêt qu’il y a à suivre des études et à avoir de l’ambition.

Pour les classes de 3e aussi, en remplacement du préapprentissage, mise en place du « Dispositif Initiation aux métiers par alternance ». Plusieurs élèves conservant le statut de collégiens seront ainsi pris en charge par des CFA tout en bénéficiant d’une entreprise d’accueil.

Comme l’an dernier, le collège Maryse-Bastié accueillera une classe de l’Institut médico-éducatif de Ville-en-Selve qui participera aux activités de l’établissement dans le cadre d’une unité d’enseignement externalisée.

Nouvelle équipe de direction à Saint-Remi

C’est une équipe de direction totalement new-look et une équipe d’une quarantaine d’enseignants qui accueilleront les 530 collégiens attendus cette année à Saint-Remi. Arrivant du collège Colbert, c’est Laurent Marécheau qui occupera les fonctions de principal. Il sera assisté par David André, principal adjoint. L’établissement aura deux conseillers principaux d’éducation qui se partageront la tâche. Il s’agit de Marie-Hélène Beaufey et de Thierry Wiffler. Les options avec des classes bilingues (anglais/allemand) et les classes à horaires aménagés sont reconduites avec l’accueil de jeunes pratiquant le patinage artistique.

Si l’établissement n’a pas connu d’importants travaux durant les vacances, ceux-ci se feront à la Toussaint ; il s’agira de changer la totalité des clôtures qui entourent le collège.

Ouverture culturelle à Paul-Fort

Avec une équipe éducative profondément renouvelée l’an dernier, le collège Paul-Fort, dont le principal est Philippe Collin, attend 517 élèves cette année, soit un peu plus que l’an dernier. Pas de modification majeure dans le système pédagogique, mais la poursuite de ce qui a été engagé en 2010/2011. L’établissement continuera à s’ouvrir à la culture avec un partenariat avec l’Orcca mais aussi avec le Fonds régional d’art contemporain pour la restauration de l’Å"uvre « Particules » de Nissam Merkato qui avait été faite dans le cadre du 1 % lors de la construction de l’ancien collège.

Au chapitre pratique, les parents de tous les élèves vont pouvoir avoir accès au cahier de texte numérique mis en place par l’établissement pour une consultation à distance.

Une section Ulis à Trois-Fontaines

Si l’équipe de direction animée par Nicolas Morelle, principal ne change pas, sept nouveaux professeurs sont attendus cette année au collège Trois Fontaines qui en comptera 34 pour 411 élèves, un peu plus que l’an passé. Une nouveauté cette année avec l’ouverture d’une Unité locale d’inclusion scolaire (Ulis) qui accueillera dix élèves handicapés. à€ noter que vingt élèves de 5e effectueront leur rentrée scolaire à Barbelen (Allemagne) dans le cadre d’un échange scolaire tandis que quatre jeunes Allemands arriveront à Reims la semaine prochaine pour une durée de six semaines.

480 élèves attendus à Pierre-Brossolette…

Dans un établissement qui conserve son équipe éducative autour d’Alain Rollinger, 480 élèves sont attendus cette année dans dix-huit divisions (un peu moins que l’an dernier). Attention, lundi 5 septembre, il n’y a que les élèves de 6e qui effectuent leur rentrée à 8 heures, leurs parents ayant même la possibilité de prendre leur repas avec eux dans l’établissement s’ils le souhaitent. Pour tous les autres, la rentrée est prévue mardi, à la même heure.

Côté pédagogique, il y aura une classe bilingue allemand-anglais en 6e et 5e, une classe à horaires aménagés pour les 6e et les 5e (nouveau) ainsi qu’une classe européenne allemand/espagnol en 4e et 3e.

…Et 640 au collège Université

Toujours en charge du collège Université, le principal Jean-Pierre Moufflard et son équipe éducative s’activent pour accueillir dans les meilleures conditions 640 élèves cette année (contre près de 700 l’an passé). Pas d’options particulières à noter cette année dans cet établissement où les premiers travaux de démolition-restructuration sont prévus pour la rentrée prochaine. Une information qui laisse songeur tant l’avenir de ce collège ne semble pas, et de puis longtemps, être une priorité du conseil général.

Alain MOYAT

***********************************

Union110902c
Un nouveau principal au collège François-Legros

Philippe Reyssier arrive de Bar-le-Duc après être passé par Dijon.
- Agrandir la photo

 

M. Cordier ayant fait valoir ses droits à la retraite, c’est Philippe Reyssier qui a été nommé principal du collège François-Legros. Avec son équipe éducative, le responsable, qui arrive de Bar-le-Duc, souhaite « continuer le recentrage de l’établissement sur les apprentissages de fond, dynamiser le réseau réussite scolaire avec les autres écoles du secteur, développer l’ouverture européenne et redonner du lustre à la voie professionnelle ». Ne cachant pas qu’il aura une grande exigence face au travail à mener de façon à ce que les 570 élèves attendus puissent réussir leurs études, Philippe Reyssier sera-t-il le principal de la reconstruction de l’établissement ? Tout le monde le souhaite tant la modernisation de cet établissement qui date de quarante ans ne serait pas du luxe. Si les travaux sont en « stand-by », une programmation à trois, quatre ans, est dans les cartons du conseil général. Reste qu’en attendant, il faut bien donner aux élèves les meilleures conditions pour apprendre.

Poursuite de l’informatisation

Dans ce contexte, un effort sera poursuivi cette année pour terminer d’informatiser totalement les services administratifs ainsi que toutes les salles, de façon à pouvoir permettre la transmission des informations aux professeurs. Pour qu’ils puissent au moins être en direct avec la vie scolaire pour signaler, par exemple, au plus vite, les absences des élèves.

Une assistante américaine

Dans un établissement qui ne comptait pas moins de vingt-six nationalités l’an dernier, l’apprentissage de l’anglais prend toute sa signification, même si ce n’est pas foncièrement pour cette raison que le collège accueillera cette année une assistante étrangère américaine. Son rôle : assister les professeurs et participer aux cours d’anglais afin de leur apprendre les us et coutumes de son pays.

A.M.

 

***********************************

Union110902b
Rentrée à Joliot-Curie : le point par le principal, Christophe Georges

Christophe Georges, principal du collège Joliot-Curie depuis l’an dernier, fait le point sur la rentrée dans son établissement.

« Le collège accueillera 270 élèves dont 56 en enseignement général et adapté.

Le collège rentre cette année dans le programme « Eclair » (Écoles, Collèges et Lycées pour l’Ambition, l’Innovation et la Réussite). à€ ce titre, il apporte, entre autres, un suivi éducatif renforcé et coordonné avec la mise en place des préfets des études.

L’établissement, dans le cadre de l’expérimentation, développe la co-intervention pédagogique en classe, engage les élèves dans leur projet personnel d’orientation par la mise en place de la découverte professionnelle pour tous les élèves. Cette expérimentation permet aux élèves de renforcer leurs compétences en langue vivante (section européenne en 4e, seconde langue dès la 5e) tout en leur permettant de découvrir et de choisir la seconde langue dès la 6e par une initiation (découverte de la langue vivante 2 en 6e).

Le collège est engagé dans des partenariats d’excellence avec RMS (Reims Management School), pour exemple. Il est également à la tête d’un réseau avec les écoles primaires, confortera les liens et le travail pédagogiques avec le premier degré, facilitant ainsi le passage et le suivi pédagogique des élèves du CM2 vers le collège.

Autre spécificité, la mise en place d’une activité volley-ball pour les élèves de 5e et de 4e à raison de 2 heures par semaine.

De plus, l’organisation des emplois du temps permet un suivi pédagogique personnalisé pour chaque élève afin de le faire progresser à son rythme, selon ses aptitudes et compétences.

Enfin, le lien avec les parents d’élèves n’est pas occulté puisqu’il est prévu, dès le jeudi 15 septembre, une rencontre avec les parents des nouveaux élèves de 6e. »

***********************************

Union110902a
Feu de voiture

Mercredi vers 22 h 45, une Ford Fiesta a été détruite par un incendie allée des Picards. L’origine du sinistre est douteuse.

Hier, une poubelle a brûlé à 8 h 30 dans un parc de l’avenue du Languedoc à Cormontreuil une autre à 12 h 30 rue de Vesle

***********************************

Union110901b
Les jours et horaires de la rentrée scolaire

Voici les horaires de rentrée pour divers établissements scolaires rémois.

Collège François-Legros
Rentrée des professeurs ce vendredi 2 septembre à 8 heures - salle des conseils - bâtiment C.
Pour les élèves, lundi 5 septembre à 13 h 30 - salle des conseils - bâtiment C. Tous les parents sont attendus avec leur enfant au collège pour une présentation générale de l’année et de la scolarité au collège François-Legros.
Il leur est demandé de rester au moins une heure pour cette présentation.
6e : lundi 5 septembre - 8 heures. Accueil sous le préau du collège ; 5e le mardi 6 septembre - 8 heures ; 4e le mercredi 7 septembre - 8 heures. Et 3e le mercredi 7 septembre - 9h30. Accueil sous le préau du collège.

Collège Joliot-Curie
Lundi 5 septembre : 8 heures, rentrée des élèves de 6e ; 10 heures, rentrée des élèves de 3e.
Mardi 6 septembre : 14 heures : rentrée des élèves de 4e ; 15 heures, rentrée des élèves de 5e. Accueil en salle polyvalente.

Collège Paul-Fort
Affichage des listes des classes de 6e vendredi 2 septembre à 16 heures.
Rentrée le lundi 5 septembre. Classes de 6e : accueil de 9 à 12 heures Les parents pourront éventuellement accompagner leurs enfants durant cette première demi-journée. Élèves libres, le lundi après-midi.
Classes de 5e : accueil de 13 h 30 à 15 heures ; classes de 4e : accueil de 14 heures à 15 h 30 ; classes de 3e : accueil de 14 h 30 à 16 heures. Début des cours le mardi 6 septembre à la première heure de l’emploi du temps.
La demi-pension fonctionnera à compter du lundi 5 septembre.

Lycée Franklin Roosevelt
Enseignement secondaire. Seconde GT et seconde Bac pro le lundi 5 septembre : 8 heures - 8 h 30, rentrée des internes de seconde GT et seconde Bac pro TS, foyer d’internat.
9 heures - 10 heures, réunion des parents des élèves internes de seconde, amphithéâtre.
10 heures - 12 heures, rentrée des élèves de seconde GT et seconde bac pro TS.
Première et Première bac pro le lundi 5 septembre : 17 h 30 - 18 h 30, rentrée des internes de 1re et 1re bac pro TS, foyer d’internat ; à 18 h 30, réunion des parents et des internes de 1re et 1re bac pro TS, amphithéâtre.
Mardi 6 septembre de 8 à 10 heures, accueil des élèves de Première et 1re bac pro TS. Terminale et terminale bac pro :
Mardi 6 septembre : 8 - 9 heures, rentrée des internes classes de terminales et terminale bac pro TS, foyer d’internat. 10 - 12 heures, accueil des élèves de terminale
10 - 12 heures, accueil des terminales bac pro TS.

Enseignement supérieur. Rentrée des internes ce lundi 5 septembre : 8 h 30, classes de 2e année CPGE ; 9 heures MPSI et PTSI ; 10 heures P1 ECS ; 11 heures P1 ECT ; 14 heures PCSI.
Mardi 6 septembre : 9 heures, classes de BTS 2e année ; 10 heures, classes de BTS 1re année.

Rentrée des étudiants : ce lundi 5 septembre : 10 heures MPSI - PTSI - PC - PC - PT - P2ECS - P2ECT ; 11 heures PSI - PSI ; 14 heures P1ECS et P1ECT ; 15 heures PCSI.
Mardi 6 septembre : 10 heures, classes de BTS 2e année ; 14 heures, classes de BTS 1re année SIO et CGO ; 15 heures, classes de BTS 1re année TM, ELT et MAI.

***********************************

Union110901a
Retour sur un été meurtrier

-----

Une sexagénaire meurt dans les flammes

Une sexagénaire a perdu la vie dans un incendie qui s’est déclaré dans un appartement situé au 6e étage d’un immeuble abritant une quarantaine de locataires du troisième âge.
- Agrandir la photo
- Voir toutes les photos.

A Couvrot, Rudy P. a porté seize coups à sa concubine Peggy Koscinzuck, la touchant au cou, aux bras et trois fois au cÅ"ur. Les secours ne pourront malheureusement pas la sauver.
- Agrandir la photo

Parmi les drames qui ont émaillé l’été, il est bien difficile d’oublier l’incendie qui a coûté la vie d’une résidente d’un foyer de l’Arfo (association rémoise de foyers logements pour retraités), le samedi 9 juillet au matin, place Marcel-Utrillo, dans le quartier Croix-Rouge, à Reims. Un fait divers qui n’a pas manqué de susciter une vive émotion chez les riverains.

Pour une raison indéterminée, le feu s’est déclaré vers 8 heures dans un appartement situé au 6e étage d’un immeuble abritant une quarantaine de locataires du troisième âge. Cela « a pris en dix minutes, pas plus, témoignait ce jour-là un témoin de la scène (l’union du 10 juillet). Tout est allé très vite. Je suis sorti lorsque j’ai vu de la fumée. Quelques secondes plus tard, les flammes ont surgi. L’appartement s’est embrasé comme une allumette ».

à‚gée de 71 ans, la victime a été retrouvée carbonisée dans les décombres. L’une de ses voisines a quant à elle été gravement intoxiquée par les fumées.

Aux victimes s’ajoutent également d’importants dégâts. Les 6e et 7e étages de l’immeuble ont en effet été sérieusement endommagés et deux appartements totalement dévastés.

F.B.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images


-----

Quatre drames familiaux

Quatre homicides ont été commis en juillet-août dans le département de la Marne. Des coups de sang. Le contexte familial en toile de fond.

L’été n’aura pas réservé que des beaux jours. D’un côté, des rayons de soleil trop souvent absents et de l’autre, des vies humaines qui s’éteignent tragiquement. Cette année, la Marne a notamment payé un lourd tribut en nombre de morts par homicide. Particulièrement au mois de juillet durant lequel les esprits n’ont pas manqué de s’échauffer. Non sans une extrême violence, d’ailleurs.

Le bilan est sombre : trois homicides au cours de ce seul mois, dont un infanticide.

Une série noire qui débute la veille de la fête nationale, à Reims, dans un appartement du quartier Croix-Rouge, lorsque Stéphane Calabrese et Joà« l Dubost se rendent au domicile de Marie-Claude Pécourt, une femme de 60 ans, manifestement victime de violences conjugales. A la télé, c’est la mi-temps du match de foot féminin entre la France et les USA. Il est environ 19 heures. Une explication au sujet des violences qu’il venait de commettre le matin même, dégénère alors entre le compagnon de cette dernière, Dominique Goidin, et les deux hommes. Tandis que le ton monte, des coups de pied et de poing s’abattent sur l’ami violent avant de finir en jeu de massacres. C’est en tout cas ce qui ressort des constatations. Le visage fracassé, Dominique Goidin sera retrouvé sans vie au beau milieu de la nuit par Marie-Claude Pécourt.

L’horreur à Reims

Puis survient l’horreur. Moins de deux semaines après le premier meurtre. Encore à Reims, mais cette fois dans un appartement du boulevard Pommery. Il est plus de minuit, cette nuit du 25 au 26 juillet, quand au numéro 53, un homme âgé de 32 ans bat en effet à mort son enfant de quatre ans. Le petit Mohamed hurle, implore son père d’arrêter, mais celui-ci se trouve dans un véritable état de furie. Dans l’appartement, les meubles et les objets se brisent sous les coups de son père. Des coups d’une extrême violence, selon les premiers éléments d’expertise. Dix insoutenables minutes seront nécessaires aux policiers pour pénétrer à l’intérieur. Hélas, dans le chaos qu’ils y découvrent, le garçonnet ne crie déjà plus tandis que claque encore dans les lieux la fureur de son père. Il est plus d’une heure du matin quand le décès du petit Mohamed est prononcé, victime, semble-t-il, d’un drame de la séparation. Son meurtrier présumé est quant à lui placé en unité psychiatrique dans les heures qui suivent.

C’est également sur fond de drame familial que la série noire se poursuit une nuit plus tard à l’autre bout du département, précisément dans la petite commune de Couvrot, près de Vitry-le-François. Une fois de plus dans un climat de grande violence. Alors que le couple se trouve au domicile des beaux-parents, au 25 de la rue des Vignottes, une dispute éclate en l’occurrence dans la nuit du 27 au 28 juillet entre Peggy Koscinzuck et son concubin Rudy P., 39 ans. Sur la route des vacances en provenance de Cambrai, tous deux ont fait escale dans la Marne pour récupérer leurs deux enfants, âgés de 5 et 11 ans, avant de reprendre la route le lendemain. Mais ils n’en auront pas l’occasion. Il est environ une heure du matin quand se noue le drame. Un vrai bain de sang. Alors que toute la famille est réveillée par les cris, l’homme dérape dans un déferlement de violence, un couteau à la main. Sous les yeux de sa fillette de 5 ans, celui-ci porte alors plusieurs coups de couteau - seize au total -, touchant Peggy Koscinzuck au cou, aux bras et trois fois au cÅ"ur. Les secours ne pourront malheureusement pas la sauver. Ayant déclaré ne se souvenir de rien, Rudy P. attend quant à lui désormais la suite de l’instruction dans une cellule de la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne. Mis en examen pour homicide volontaire aggravé, il encourt la perpétuité.

Assassinat chez les forains

Enfin, c’est une nouvelle fois le secteur vitryat qui servira de théâtre au quatrième et dernier homicide de l’été. Très exactement le long de la RN4, au domicile de Christian Niess, un forain de 52 ans, dont le terrain privé se situe à l’entrée de la commune de Thiéblemont-Farémont.

Il fait un soleil de plomb quand le mardi 16 août, vers 13 heures, son neveu David Niess, 41 ans, lui aussi forain, le rejoint chez lui pour s’expliquer au sujet d’un problème de places de manèges devant être installés à l’occasion de la fête patronale de Montier-en-Der, en Haute-Marne. Mais dans la cour où sont parqués manèges et caravanes, l’entrevue entre les deux hommes tourne très rapidement au vinaigre. Jusqu’à ce que David Niess s’écroule de tout son poids, tué d’une décharge de calibre 12 dans le cou. Face à lui, Christian Niess tient un fusil à pompe dans les mains, en compagnie de son fils, Nicolas, qui est allé chercher l’arme. Le forain ira se rendre quelques minutes plus tard à la brigade de gendarmerie de Thiéblemont-Farémont avant d’être mis en examen pour assassinat, de même que son fils pour complicité d’assassinat.

Aucun autre homicide n’est, depuis, venu noircir un peu plus le tableau de cet été particulièrement meurtrier. Mais un constat s’impose : les quatre commis cet été dans la Marne, l’ont été dans un contexte familial. Autant de drames et de violences qui ne manquent probablement pas de cacher un malaise social beaucoup plus profond.

Franck BRENNER

***********************************

Union110831c
Au Reims avenir natation : Un nouvel entraîneur pour le premier stage

Mathias Lartigaud au milieu de ses stagiaires, pour une première prise de contact.
- Agrandir la photo

Le Reims avenir natation, club créé en mars dernier, organise un stage cette semaine pour ses jeunes nageurs, qui peuvent ainsi prendre leurs marques avec l’entraîneur, Mathias Lartigaud, recruté cet été.

Il a entraîné pendant 4 ans à Limoges, est titulaire du brevet d’État 2e degré, et du Beesan bien sûr. Il est tombé d’accord avec les dirigeants du Ran pour participer à la création de ce nouveau club et a découvert ses nageurs lors de ce stage à la piscine du Château d’Eau.

Dès lundi, les jeunes ont eu droit à une sensibilisation sur le dopage, une préconisation de la Fédération de natation, avant une visite de la caserne des pompiers, de caves de champagne, la découverte de l’aviron, puis des jeux de ballon, sports collectifs, course d’orientation et de nouveau l’aviron pour clôturer le stage jeudi.

Les soirées ont été consacrées aux jeux de société ou à des projections de films.

De quoi souder à la fois la nouvelle équipe dirigeante et les jeunes nageurs, qui seront ainsi prêts à débuter la saison fin septembre pour faire briller les couleurs du Reims avenir natation.

Pour tout renseignement : www.reims-avenir-natation.com

-----

Surfer sur le web pour nager

L’aquabike devrait être une activité très prisée des Rémois, comme elle l’est déjà à Laon.
- Agrandir la photo

C’est la révolution à la Rems : plus besoin de venir à 5 heures du matin à René-Tys pour inscrire son enfant dans le bon créneau aux cours de natation : il suffira d’aller sur internet mardi.

LA Rems avait déjà amélioré le système, mais pour avoir le créneau de piscine souhaité, il fallait toujours aux Rémois s’installer dans la nuit devant René-Tys, et pour les moins courageux qui arrivaient à 7 heures, attendre assez longtemps pour s’inscrire.

2011 sera l’année de la révolution pour les nageurs de la Rems (cours dispensés par les maîtres-nageurs de la Ville) : les Rémois vont pouvoir s’inscrire de chez eux, en pianotant à partir de 7 heures, mardi 6 septembre.

« Il faut, d’ici là , créer son compte utilisateur sur le site de la Rems (www.rems.fr). Ensuite, il suffira de se connecter mardi avec son identifiant et son mot de passe pour s’inscrire dans le créneau voulu », explique Pascal Vanscoor, responsable de l’opération à la Régie.

Une révolution qui a été le plus « balisée » possible par la Ville. « C’était une grosse demande des Rémois, pour éviter cette file d’attente. Il est possible qu’il y ait des couacs, mais a priori, le site est prévu pour gérer les 5 000 connexions attendues. »

Sans doute moins, car s’il y a 5 000 places pour les apprentis nageurs de la Rems, il sera possible d’inscrire plusieurs adhérents depuis un compte utilisateur. La famille bien sûr, mais aussi les voisins, amis… « Et pour ceux qui n’ont pas internet, pas de famille, d’amis ou de voisins qui l’ont, nous mettons en place dès mardi une permanence dans chaque piscine, pour pouvoir s’inscrire selon la même formule. »

Pascal Vanscoor recommande tout de même de ne pas se bousculer dans les piscines, il n’y aura aucun gain de temps. « L’étape suivant n’a, elle, pas changé : les inscrits devront impérativement confirmer et régler leur inscription entre le 12 et le 16 septembre, entre 8 h 30 et 19 heures, dans la piscine où ils sont inscrits. » Mais sur internet, ce sera comme à René-Tys : le premier connecté sera le premier inscrit. « On ne pourra pas cliquer sur les créneaux déjà remplis », précise Pascal Vanscoor. Alors, à votre souris pour d’abord créer votre compte, et cliquez vite mardi !

G.F.

Tarifs : 147 euros moins de 18 ans, 170 euros adultes (180 et 210 euros pour les non-Rémois). Début des cours lundi 26 septembre, fin le samedi 23 juin.

***********************************

Union110831b
La rixe se termine à coups de fusil

Depuis la semaine dernière, un Rémois est en prison, injustement accusé, selon lui, d’avoir tiré plusieurs coups de feu avec un fusil à pompe lors d’une rixe au quartier Croix-Rouge.

Les faits remontent au 17 août. Ce soir-là , vers 19 h 45, une altercation opposant plusieurs jeunes gens éclate rue Pierre-Taittinger. D’après les témoins, l’un des protagonistes se replie dans un immeuble pour en ressortir avec une « arme longue » qu’il utilise à plusieurs reprises pour tirer en l’air ou en direction de ses adversaires (les témoignages sont imprécis). Quelqu’un intervient et fait rentrer le tireur dans un autre immeuble.

Quand la police arrive, tous les belligérants ont disparu. Aucun d’eux ne va se faire connaître et aucune trace de sang n’est retrouvée, ce qui permet de supposer que les coups de feu n’ont touché personne. Les constatations techniques laissent à penser que l’arme utilisée est un fusil à pompe.

Cette arme n’a pas été retrouvée. En revanche, les renseignements recueillis par les enquêteurs ont orienté leurs soupçons vers un jeune du quartier accusé par certaines personnes d’être l’auteur des coups de feu.

Blessure à l’épaule

Le lendemain des faits, le suspect est d’ailleurs apparu blessé à l’épaule, au point de porter une attelle. Pour les policiers, il s’agissait d’un indice supplémentaire, les blessures résultant probablement des reculs successifs de l’arme à chaque tir.

Interpellé, le jeune homme a prétendu qu’il n’en était rien. Il a d’abord expliqué s’être blessé lors d’une séance de musculation, avant de reconnaître sa participation à la bagarre au cours de laquelle il aurait souffert d’une luxation de l’épaule.

La bagarre l’a opposé à trois individus qu’il dit ne pas connaître pas mais en aucun cas, a-t-il assuré, il n’a fait usage d’une arme à feu.

Selon lui, un contentieux l’oppose aux personnes qui l’accusent. Elles auraient profité de cette affaire pour se venger.

Ses protestations d’innocence sont restées vaines pour l’instant. Présenté au parquet de Reims, le mis en cause, Abdelmajid Ghorieb, 19 ans, a été écroué dans l’attente de son jugement.

Il doit comparaître le 19 septembre devant le tribunal correctionnel.

***********************************

Union110831a
Feux de détritus

Lundi vers 22 heures, des détritus ont pris feu rue de Rilly-la-Montagne. Un incendie similaire s’est déclaré hier à 8 h 45 rue de la Maladrerie, à l’angle de la rue de la Goulette.

A 19 h 30, un feu de local à vide-ordures a motivé une sortie des pompiers, rue Pierre-Taittinger, au N° 31.


Commentaires

Navigation

Articles de la rubrique