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Le Foyer rémois : quelle communication avec les locataires ?


La maire de Reims a promis d’intervenir pour améliorer les relations avec les locataires.
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Texte article : On se souvient que près des lieux de l’explosion d’un immeuble dans le quartier Wilson, une femme a soutenu « avoir appelé à plusieurs reprises l’organisme logeur pour signaler une odeur de gaz dans les communs les jours précédant le drame et l’explosion ». Elle soulignait le fait « qu’elle n’avait pas été prise au sérieux lors de ces différents coups de téléphone » (l’union du 30 avril). On peut se demander quelle est l’attitude générale du Foyer rémois face aux observations de ses locataires. Autre exemple, au cours de la réunion du Conseil de quartier Croix-Rouge / Hauts-de-Murigny avec la maire et son équipe, le 13 décembre 2012, Fabio Pasqualini (collège des habitants) se plaignait : « au Foyer rémois, nous n’avons pas de retour quand nous signalons des dysfonctionnements. On ne sait pas à quelle porte frapper. Nous sommes impuissants. »

Quant à Jean-Pierre Bauwens, président de l’Amicale de défense des locataires de Pays-de-France, (collège des associations) il enfonçait le clou : « notre association confirme la surdité du Foyer rémois. Inutile de se plaindre, c’est la croix et la bannière pour pouvoir contacter un responsable. Mieux, quand des mesures sont prises, les résultats ne sont jamais communiqués aux usagers. »

Face à cette levée de boucliers, Adeline Hazan promettait : « je vais réunir en janvier les trois organismes logeurs, Effort rémois, Foyer rémois et Reims habitat, pour évoquer avec eux les problèmes de logement, d’eau chaude, de chauffage, de cages d’escaliers… et nous mettrons tout cela à plat. L’objectif de la municipalité est d’accélérer les réponses aux demandes des locataires. Nous devrons trouver ensemble un dispositif de communication et de résolution plus rapide des situations. »

Le Foyer rémois a-t-il entendu ce message ? Rien n’est moins sûr : il suffit de se reporter aux quarante jours sans ascenseur des habitants du 2, allée des Provençaux. Il aura fallu une pétition signée par 27 des trente locataires, et un article dans nos colonnes (l’union du 24 avril) pour que l’organisme logeur promette enfin une réparation dans les quarante-huit heures !


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