Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - janvier 2015.
dimanche 4 janvier 2015
par Administrateur


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

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l’union 150201 a
EN IMAGE AU GYMNASE RICHELIEU

 

Rencontre Les 24 et 25 janvier, 150 compétiteurs de vovinam viet vo dao étaient à Reims.

Organisé au gymnase Richelieu par la section vovinam de l’Acrap, sous la houlette de quatre grands maîtres, les participants, venus de Bruxelles, de Caen, de Rennes et d’Île-de-France, ont échangé avec honneur et discipline sur leurs pratiques sportives.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 150131 d
ASSOCIATION : Cherche lecteurs bénévoles

Depuis 15 ans, l’association Lire et faire lire de la Marne s’efforce de développer le plaisir de la lecture chez les enfants âgés de 6 mois à 12 ans, dans leur crèche, leur école ou leur collège.

9 000 enfants bénéficient ainsi chaque semaine d’une demi-heure de lecture proposée par des bénévoles.

« Les séances de lecture donnent aux enfants le goût de lire, les aident à se concentrer et font travailler leur imagination », précise Marie-Annick Leroy, l’une des bénévoles.

Toutefois, le succès est tel que l’association ne peut plus répondre, en ce moment, aux demandes des enseignants.

« Nous lançons un appel afin de recruter le maximum de personnes de plus de 50 ans pour satisfaire aux besoins du secteur de Reims », plaide Claire Métréau, présidente.

Tél. 03 26 84 36 90 (jeudi après-midi) ou envoyer un mail à : lireetfairelire@laligue51.org

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l’union 150131 c
AUJOURD’HUI

Neuvième bourse aux livres à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, samedi 31 janvier de 9 à 18 heures, puis du dimanche 1er au vendredi 6 février de 14 à 18 heures.

Entrée libre (1er étage) au 12-14, rue Pierre-Taittinger. Tél. 03 26 08 08 78.

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l’union 150131 b
ADOPTEZ-LES : NUTS

 

 

 

Arrivé au refuge en septembre 2013, ce beau fox âgé de 3 ans attend toujours d’être adopté et c’est bien long, surtout durant ces mois d’hiver…

Il avait été trouvé dans le quartier Croix-Rouge.

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l’union 150131 a
FAITS ET MÉFAITS : La voiture s’enflamme malgré l’humidité

L’humidité ambiante n’a pas empêché une Clio de prendre feu avenue Léon- Blum, hier vers 2 heures. Il faut dire qu’on l’a certainement aidé à s’enflammer… Un Renault Scénic a été touché par propagation.

Jeudi à 19 heures, un scooter a été incendié rue Roger-Jardelle. Sans doute est-il volé.

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l’union 150130 d
COMMERCE : Elle choisit Croix-Rouge pour s’installer

Propriétaire d’un magasin en région parisienne, Mme Lagrande mise sur le quartier.
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Léo Lagrande sait de quoi elle parle. Déjà propriétaire d’un magasin de cosmétiques afro-américains à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), la jeune femme, ancien mannequin, a ouvert il y a tout juste quinze jours sa deuxième boutique à Pays de France. Livré « brut de béton », le magasin sent encore le neuf mais est joliment décoré et bien achalandé. Les clientes poussent facilement la porte pour dénicher des produits qu’elles ne trouveront pas ailleurs, ainsi que des accessoires de mode et des robes. « Et chez moi, elles trouveront aussi le conseil, explique la gérante. Je connais tout ce que je vends, depuis dix ans. »

Mme Lagrande a été soutenue dans son installation par France Active Champagne Ardenne, une structure d’accompagnement à la création d’entreprise qu’elle a trouvé particulièrement « efficace ». Titulaire d’un BTS en commerce et d’une licence de droit, qu’elle a complétée par deux ans de formation avec la chambre de commerce et d’industrie de Paris, Mme Lagrande a délibérément choisi ce quartier rémois : « Mon étude de marché a confirmé le potentiel de Croix-Rouge. Il est le plus peuplé d’Europe et la communauté africaine y est bien représentée. » Que pense-telle du quartier, où elle vit aussi, l’essentiel de la semaine ? « Les travaux de rénovation s’achèvent. C’est vraiment beau et bien desservi par les transports et non loin des services publics. On dit souvent que “là où passe la route, le développement suit”. D’autres commerces vont s’installer près du mien et tout cela va faire une belle animation. »

Soucieuse de solidarité, Léo Lagrande va en outre installer un ordinateur dans sa boutique, qui sera en accès libre et grâce auquel elle proposera son aide pour des démarches administratives ou la rédaction de CV.

A. D.

▶ LLG Plus : 4 bis avenue Léon-Blum.

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l’union 150130 c
EN IMAGES À LA CARTONNERIE PHOTOS BERNARD : Une sacrée soirée en l’honneur des sportifs rémois

Tous les lauréats réunis à l’issue de la cérémonie. B. Sivade
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Yohann Diniz, prix Élite homme, récompensé par le maire.
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Tous ont apporté leur pierre à l’édifice de la réussite sportive rémoise en 2014.
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Dans la famille Sauret, je demande le père, la mère, et la soeur d’Audrey !
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Dj Slivanoë aux platines a assuré l’ambiance avec Pelikhan.
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Arnaud Robinet et Jacques Laurent présidaient cette 3e édition.
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Reims est fière de ses sportifs et le prouve : hier soir à la Cartonnerie, elle a récompensé les plus méritants dans le cadre de la 3e édition des Sacres du sport.

En 2014, ils se sont surpassés. Nous ont éblouis. Ont fait la fierté de la cité des sacres en France et à l’étranger. Les sportifs rémois méritaient bien une cérémonie en leur honneur ! Hier soir à la Cartonnerie, sous la présidence du maire Arnaud Robinet et du président de l’office des sports Jacques Laurent, les plus méritants ont été récompensés dans le cadre de la 3e édition des Sacres du sport, parrainée par Audrey Sauret, internationale française de basket de 1994 à 2007, formée à Reims dès son plus jeune âge. Objectif de la soirée : saluer les performances mais aussi le travail des dirigeants, responsables et bénévoles. Vingt-quatre trophées ont ainsi été décernés.

1. Meilleur espoir féminin : Cécile Lejeune de l’EFS Reims Athlétisme, vicechampionne d’Europe par équipe.

2. Meilleur espoir masculin : Aurélien Dasso, du Reims Roller Skating, champion d’Europe et 3e au championnat du Monde.

3. Meilleur jeune officiel : Florian Brun, de l’UNSS, arbitre des demi-finales des championnats du monde scolaires.

4. Meilleure structure formatrice : Les Régates rémoises, label trois étoiles (le plus haut).

5. Meilleure performance espoir féminin : Marième Badiane, du Reims Basket Féminin, championne d’Europe U20.

6. Meilleure performance espoir masculin : François Barrer, du Dac Reims Athlétisme, 3e au championnat de France de cross.

7. Meilleur entraîneur : Franck Chalençon, du Stade de Reims équipe U19, finaliste coupe Gambardella.

8. Meilleure équipe féminine : Reims Métropole Volley, montée en nationale 3.

9. Prix Bernard Lavergne : Françoise Cloux, Usep 51, pour l’organisation des 30 ans de l’Usep.

10. Meilleure performance féminine : Marie Gayot, EFS Reims Athlétisme, championne d’Europe 4x100 m.

11. Meilleure performance masculine : Mahiedine Mekhissi-Benabbad, EFS Reims Athlétisme, champion d’Europe 1 500 m.

12. Élite femme : Pauline Ferrand- Prévot, de l’AC Bazancourt, championne du monde sur route et quadruple championne de France.

13. Élite homme : Yohann Diniz, EFS Reims Athlétisme, champion d’Europe et record du monde 50 km marche. MARION DARDARD

14. Meilleure manifestation : tournée des AS poney, Equis, avec 489 engagements et 54 associations.

15. Meilleure performance par équipe : Reims olympique canoëkayak, champion de France en Dragon boat.

16. Meilleure performance en handisport ou adapté : Arnaud Savio et Julien Dubreuil, Reims triathlon, 7e au championnat du Monde.

17. Meilleur officiel : Christian Prevost, Dac Reims Athlétisme, juge arbitre général.

18. Équipe masculine(élite) : Champagne Châlons Reims Basket, demi-finaliste de Pro B.

19. Équipe masculine (amateur) : Stade de Reims U19, finaliste coupe Gambardella.

20. Coup de coeur : Football & Citoyenneté de Radio Jeunes Reims. 21. Meilleur club : Reims patinage de vitesse, 3e club national.

22. Scolaire-universitaire : association sportive lycée Arago en triathlon, champion de France par équipe.

23. Prix de la presse rémoise : Nikola Antic, entraîneur équipe Pro A du CCRB, et Franck Chalençon.

24. Vote du public, organisé pour la première fois cette année : Pauline Ferrand-Prévot, AC Bazancourt, championne du monde sur route et quadruple championne de France.

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l’union 150130 b
TENNIS DE TABLE NATIONAUX : Vent de fraîcheur à Reims

Les filles de l’ORTT de nouveau dans la compétition.
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Enfin ! Après un an et demi d’abstinence de « ping » féminin, l’Olympique Rémois réengage une équipe en championnat. L’ORTT, qui a connu les sommets du tennis de table national avec une formation en Pro entre 2006 et 2008, n’avait plus d’équipe féminine depuis le début de saison dernière. Une anomalie réparée. Des joueuses qui progressent Autour de Lucie Carré, capitaine du groupe du haut de ses 27 ans, s’est créée une équipe toute jeune. Mais à cause du règlement qui interdit que deux joueuses mutées jouent ensemble, les filles ont dû patienter jusqu’en janvier pour pouvoir démarrer le championnat. Les deux soeurs Failliot, Lilou (-13 ans) et Lena (-15) ont rejoint l’Olympique Rémois en provenance de Gueux-Tinqueux. « Ici, elles peuvent jouer en championnat féminin, elles s’entraînent au club et au Creps », explique la leader du groupe. Aînée de l’équipe, elle accepte avec plaisir le rôle de grande soeur qui lui est confié. « C’est appréciable d’être entourée par des jeunes motivées et qui progressent ». C’est le moins que l’on puisse dire : Manon Toun (-13) , formée au club, vient de remporter la Nationale 2 individuelle et rejoint Lilou Failliot dans la plus haute division nationale. Sa grande soeur Lena n’est pas en reste et vient d’accéder à la N2 grâce à sa victoire en régionale. « On gagne notre premier match de championnat, et la semaine d’après toutes les filles montent ! », s’amuse Lucie Carré. Pour cette première demi-saison « l’objectif est surtout de faire progresser les filles et de redynamiser le ping féminin, assure la capitaine. À Reims, il n’y a pas que les garçons. » Les Rémoises ne vont pas se mettre de pression. « Il y a des équipes assez fortes dans les deux poules. L’année prochaine, on pourra peut-être envisager une montée. Aujourd’hui, l’envie est de recréer une dynamique et un groupe de filles. » Pour leur deuxième rendez-vous en championnat elles affrontent Vesoul-Besançon demain au gymnase Géo-André.

De notre stagiaire LOUIS AUDOIN

▶ 2E JOURNÉE. – Masculins, N2, demain, 17 heures : CHÂLONS – Caen ; Boulogne-sur-Mer – Charleville ; REIMS – Cappelle-la-Grande ; N3 : Mers-Tréport – REIMS (2) ; Charleville (2) – Roissy ; Pré-nationale : CHÂLONS – Troyes ; REIMS (3) – Chevigny ; Giromagny – Charleville (3). Féminines , N3, 17 heures : CHÂLONS – Paron ; Charleville – Metz ; Pré-nationale : REIMS – Vesoul-Besançon.

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l’union 150130 a
JUSTICE TRIBUNAL CORRECTIONNEL : Il rackette deux adolescents avec un pistolet de pirate

Le racketteur qui a sévi avec un pistolet de pirate est maintenu en détention. illustration
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Reconnu coupable d’avoir racketté deux mineurs embarqués dans une voiture sous la menace d’un pistolet de pirate, un récidiviste a pris deux ans ferme.

Bien connu du tribunal correctionnel de Reims devant lequel il a récolté une quinzaine de condamnations pour des vols, des violences, des dégradations et tutti quanti, Malle Kanté a quitté l’an dernier son quartier de Croix-Rouge pour aller s’installer à Épernay, loin de ses mauvaises fréquentations, dans l’espoir d’en finir avec ses actes de délinquance, a-t-il expliqué. Las ! Il n’a pas mis longtemps avant de renouer avec ses vieux réflexes.

Dans la nuit du 5 au 6 novembre 2014, vers 2 heures, deux mineurs de 17 ans se trouvent devant leur immeuble de la rue Gabriel-Fauré à Épernay, près de la ZUP de Bernon, quand un véhicule s’arrête brusquement à leur hauteur. À bord : deux hommes encagoulés, vêtus de noir, dont le passager, « grand et sec », alcoolisé à la vodka, est armé d’un pistolet à silex, façon pirate.

Identifié grâce à une phalange amputée

Selon leur récit, ce dernier descend de la voiture en pointant l’arme dans leur direction pour les contraindre à prendre place sur la banquette arrière. Pendant 45 minutes, les deux adolescents, complètement tétanisés, sont embarqués dans un périple en ville, dépouillés en chemin d’un téléphone portable, d’une gourmette, d’une bague et d’un billet de 20 euros, avant d’être déposés à Mardeuil où la mère de l’un d’eux viendra les récupérer. Mais surtout, avec la menace de se prendre une balle dans la tête s’ils devaient prévenir les services de police.

Le conducteur qui, selon les adolescents, n’aurait pas dit un mot, n’a jamais été identifié, contrairement au passager interpellé quelques jours après les faits : Malle Kanté. Amputé d’une phalange, caractéristique anatomique plutôt rare dans les fichiers de la police marnaise, le jeune homme âgé de 35 ans n’a pu échapper bien longtemps à l’anonymat.

Jugé mardi à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en- Champagne (l’audience en comparution immédiate du 24 novembre ayant été renvoyée à cette date), celui-ci a cependant nié les faits de séquestration et d’extorsion. Tout juste a-t-il reconnu avoir volé les deux jeunes qui, selon lui, cherchaient à échanger leurs biens contre de la résine de cannabis.

Une carotte, en quelque sorte. Ses explications fumeuses à géométrie variable n’ont cependant pas convaincu la juridiction. Déjà condamné pour des vols commis sous la menace d’une arme, du temps où il habitait au quartier Croix-Rouge, Malle Kanté a écopé de trois ans d’emprisonnement dont un assorti d’un sursis avec mise à l’épreuve. Il a été maintenu en détention à l’issue de l’audience pour purger sa peine.

FRANCK BRENNER

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l’union 150129 d
CROIX-ROUGE : « On a droit aussi à la culture »

La question du stationnement a été évoquée, avec quelque trois cents places qui ont disparu dans la rénovation urbaine.
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L’abandon du projet d’équipement culturel à Croix-Rouge a alimenté les débats du premier conseil de quartier mardi soir, tout comme le stationnement.

Première séance plénière du conseil de quartier Croix- Rouge, mardi soir, salle François- Mauriac, où Benoît Dieu a été élu co-animateur représentant les habitants aux côtés de Fatima El Haoussine, élue.

1 - ÉQUIPEMENT CULTUREL

Dans la salle, un habitant a regretté l’abandon du projet du centre culturel, qui, selon lui, devait s’ouvrir en 2015. « Le projet était bien élaboré, on a droit aussi à la culture, il n’y a pas que le centre-ville ! Une décision prise sans consulter les habitants », a-t-il lancé. Mario Rossi, adjoint chargé de la proximité, a indiqué que la nouvelle majorité avait découvert ce projet à son arrivée. « Il n’y avait pas de projet culturel, ni de financement de fonctionnement. On a décidé d’arrêter », a-t-il dit. L’élu a affirmé avoir mené ensuite des consultations auprès de tous les acteurs du quartier, pendant l’été notamment. « Parmi les priorités, sont ressortis une maison de quartier, la question de l’emploi et de l’insertion, et les aspects sportifs. Nous n’avons eu aucune demande de salle de spectacle. » Il a évoqué un projet qui sera dévoilé, prévu au coeur de Pays de France, le maire viendra le présenter en personne. En attendant, Fatima El Haoussine a assuré que « nous n’abandonnons pas la culture dans le quartier. De même que nous souhaitons décloisonner les quartiers, les structures des autres quartiers ne vous sont surtout pas interdites ».

2 - STATIONNEMENT

Le quartier Croix-Rouge n’est pas épargné par les problèmes de stationnement. Une habitante de la rue Niki-de-Saint-Phalle s’est plainte que 300 places avaient été supprimées lors de la rénovation urbaine. « On nous dit d’aller sur un parking payant, mais ce n’est pas une solution », s’est-elle indignée. « Le problème, c’est que les gens deviennent agressifs entre eux, on n’a jamais vu ça ! » Un problème entendu par la Ville selon Xavier Albertini, en charge de la sécurité : « Nous avons par exemple négocié avec le Crédit agricole pour disposer de la moitié de son parking, on lutte aussi contre les voitures en déshérence. »

3 - ORDURES MÉNAGÈRES

Autre souci, la collecte des ordures ménagères le long du tramway, qui incombe normalement à Citura. « Cette collecte est défaillante », a reconnu Xavier Albertini. Un test est en cours avec reprise de cette collecte par la collectivité, contre une compensation de Citura. Si le résultat est probant, ce test sera généralisé. En attendant, les habitants cherchent la logique en termes de travaux.« Ils commencent un peu partout et c’est achevé nulle part. Du coup, on vit partout dans un chantier perpétuel, il n’y a plus d’espaces verts », ont-ils déploré.

YANN LE BLÉVEC

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l’union 150129 c
RENDEZ-VOUS

Bourse aux livres organisée par le groupe Escapades à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, samedi 31 janvier de 9 à 18 heures, puis du dimanche 1er au vendredi 6 février de 14 à 18 heures.

Entrée libre (1er étage) au 12-14, rue Pierre-Taittinger. Téléphone : 03 26 08 08 78.

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l’union 150129 b
FAITS DIVERS : Le squat brûle, les autos aussi

Un feu d’appartement s’est déclaré lundi après-midi au quatrième étage d’un immeuble de la rue des Savoyards, à Croix-Rouge. Une épaisse fumée s’est dégagée, provoquant l’évacuation spontanée de plusieurs voisins. Dix-huit pompiers sont venus. L’incendie a pris sur un canapé. Aucune personne n’était présente dans le logement à l’arrivée des secours : il s’agit d’un squat.

Mardi vers 16 h 30, des pièces automobiles impossibles à identifier ont brûlé chemin des Bouchers à Bétheny.

À la même heure, des détritus ont pris feu boulevard Jamin. Le mur d’une habitation a été noirci. Peu avant minuit, un feu de cheminée s’est déclaré rue du 151e.R.I. à Auménancourt. Les pompiers l’ont éteint au moyen du seau-pompe. Ils ont vidé le foyer pour éviter toute reprise de feu.

Hier vers 2 heures, une Citroën C8 a flambé chemin de Saint-Thierry aux Eaux-Vannes. Sans doute est-elle volée, comme une Renault Mégane incendiée à 4 h 45 sur la RD6 entre Bezannes et les Mesneux.

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l’union 150129 a
TRAVAUX : Le chantier de l’hippodrome galope

Si, de l’extérieur, le chantier a l’air d’être achevé, à l’intérieur, les ouvriers s’activent pour finir dans les temps. Hervé Oudin
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« On met la pression maximum pour que les travaux soient terminés dans les délais » Gilles Jeziorski
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« Le gros oeuvre est fini. Et tout ce qui est préparatifs est fait à 75 % », se réjouit le président de la Société des courses de Reims.
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Il a pris du retard au démarrage. Mais a fini par trouver la bonne allure. Le chantier de l’hippodrome de Champagne sera terminé pour le 15 mars, date de sa réouverture au public.

Au premier coup d’oeil, il ressemble encore à un vaste chantier. Pourtant, l’hippodrome de Champagne nouvelle version ouvrira bien ses portes le 15 mars prochain, assure Gilles Jeziorski. Il faut dire que le président de la Société des courses de Reims n’est pas du genre pessimiste ! Et il est bien décidé à « mettre la pression maximum pour que les entreprises se mobilisent et que les travaux soient terminés dans les délais ». Après son petit tour sur site, mardi, M. Jeziorski avait de quoi être rassuré. « Le gros oeuvre est fini. Et tout ce qui est préparatifs est fait à 75 % », se réjouit-il. « Il ne reste que des travaux rapides à réaliser, comme poser les dalles du plafond, faire les peintures, poser quelques vitrages sur les miradors des commissaires. Le carrelage est presque terminé. Les fils sont arrivés, il faut poser les interrupteurs et les télévisions, qui ne vont pas tarder à être livrées. On est proche des petites finitions. » Et c’est tant mieux, car dans 45 jours, tout devra être bouclé. « Le mobilier est commandé. On est dans une phase de préparation d’ouverture. En plomberie, par exemple, toutes les arrivées sont là, il n’y a plus qu’à poser les toilettes et les douches. »

Si, à l’intérieur, les ouvriers s’affairent sans relâche pour boucler le chantier, à l’extérieur en revanche, tout est quasiment fin prêt. « La piste se repose avant d’être foulée par les trotteurs », s’impatiente le président. Et tout autour ont déjà été posées les lices, ces barrières blanches flambant neuves, en guise d’habillage. Devant les tribunes, la terre est encore toute retournée, mais M. Jeziorski se projette déjà : « Comme les nouvelles tribunes font 20 mètres de moins, nous avons de belles esplanades pour installer les animations (poneys, vendeurs de gaufres etc.) proposées lors du Grand national du trot et de notre fête en juin. On a vraiment optimisé l’espace. »

Dans les tribunes, couvertes, environ 1 000 personnes pourront prendre place debout pour assister au spectacle. Les autres turfistes, en salle des paris panoramique, ne rateront pas non plus une miette des courses et pourront, en plus, se référer aux nombreux téléviseurs 55 et 65 pouces installés. « Le système de jeu restera inchangé, mais celui des images sera renforcé », insiste M. Jeziorski. Un restaurant de 150 couverts, une salle VIP, une autre pour les propriétaires de chevaux, un rez-de-chaussée avec locaux techniques, bureaux, et vestiaires, « le tout avec ascenseurs et aux normes d’accessibilité », compléteront l’infrastructure qui – et ça ne gâche rien – ne manque pas d’allure.

MARION DARDARD

Une réalisation à 4 millions d’euros

Initialement estimé à 3,8 millions d’euros, le chantier de l’hippodrome coûtera au final un peu plus cher, 4 millions d’euros précisément, indique Gilles Jeziorski. Un montant financé pour moitié grâce à un prêt souscrit par la Société des courses de Reims auprès de deux banques. La fédération nationale des courses hippiques participe également à cette belle aventure à hauteur de 1 250 000 euros. « Le reste, soit 650 000 euros, provient de fonds propres de la Société, de petites économies qu’on avait faites dans les temps d’avant », précise le président. À noter que le conseil général fait aussi partie du projet avec une contribution de 100 000 euros.

L’ESSENTIEL

▶ Après dix ans de méandres politiques et administratifs, la première pierre du nouvel hippodrome de Champagne, imaginé par l’architecte Claude Penloup, est enfin posée le 18 décembre 2013.

▶ Les travaux devaient être terminés pour le Grand national du trot le 3 septembre 2014, mais les pluies d’hiver et une opération de désamiantage notamment ont fait prendre du retard au chantier.

▶ L’hippodrome ouvrira finalement ses portes le dimanche 15 mars.

▶ L’inauguration officielle est prévue le mercredi 17 juin.

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l’union 150128 a
RENDEZ-VOUS

Neuvième bourse aux livres organisée par le groupe Escapades à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, samedi 31 janvier de 9 à 18 heures, puis du dimanche 1er au vendredi 6 février de 14 à 18 heures.

Plus de 10.000 ouvrages seront proposés (du livre scolaire enfant, au roman adulte, bricolage, policier, cuisine), à céder pour une somme modique.

Entrée libre (1er étage) au 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Téléphone : 03 26 08 08 78.

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l’union 150127 a
CROIX-ROUGE-HAUTS DE MURIGNY : Des façades neuves, c’est bien ; du travail, c’est encore mieux

138 millions d’euros ont été mobilisés pour la première phase de rénovation urbaine, maintenant les gens attendent aussi qu’on s’occupe d’eux.
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Moussa Ouarouss et Teddy Debove travaillent à l’insertion professionnelle. Christian Lantenois
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« Les gens s’y sentent mieux qu’on ne le pense, mais il y a des choses à améliorer » Fatima El Haoussine
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Le projet Grand campus Croix-Rouge suscite l’inquiétude.
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Le Dr Crochet avait créé un aérodrome, à la place de l’actuel hippodrome.
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ÉRIC QUÉNARD
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SALAH BYAR
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LÉO LAGRANDE
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CHRISTIANE MONFLIER
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À Croix-Rouge, on estime que le quartier est beaucoup plus calme que ce qui peut en paraître à l’extérieur. Des espaces pour les jeunes et de l’emploi, voilà ce qu’on réclame principalement ici.

Au village sans prétention, Croix-Rouge a souvent mauvaise réputation. Et les événements du début d’année n’ont pas aidé à redorer un blason qui avait pourtant repris des couleurs après l’importante rénovation urbaine (138 M € de financement, dont près de 30 au titre de l’Agence nationale de rénovation urbaine, ANRU) et la ligne de tramway. Croix- Rouge est né dans les années 70 au sud-ouest de la ville. Le quartier a poussé sur des terres labourables et des vignes. « Le quartier était très coté », se souvient Fatima El Haoussine, adjointe au maire chargée de la politique de la ville et co-animatrice élue au sein du conseil de quartier. Christiane Monflier, présidente de l’Association promotion Pays de France, se rappelle son arrivée dans un immeuble il y a 45 ans. « J’avais choisi Croix-Rouge et pas Wilson. Les petites maisons à proximité et le lycée Arago n’existaient pas. On avait une amende de cinq francs quand on laissait le linge aux balcons après une certaine heure. »

Il n’y a pas eu d’investissement

Aujourd’hui, certains affirment que des personnes jettent directement des déchets par la fenêtre. Les choses se sont dégradées estime Yves Monflier, président des Jardins familiaux. « La gendarmerie à Croix-du-Sud a disparu. » La sécurité, la propreté, les problèmes avec les bailleurs, à propos du chauffage entre autres, l’arrivée de nouveaux habitants venus de région parisienne, sont devenus des sujets récurrents du conseil de quartier. Entre-temps, les premières familles qui se sont installées, des jeunes de différents niveaux sociaux, ont déménagé. Il n’y a pas eu d’investissement, la MJC a fermé, les aires de jeux ont disparu… Jusqu’à l’ANRU donc. Mais là encore, beaucoup de riverains estiment que cela ne concerne que la façade. « Et encore ! le long du tramway », disent-ils malicieusement. Les jeunes, c’est la préoccupation principale ici. « Il faut travailler sur le fond, il faut de l’emploi, de la cohésion sociale », souligne Fatima El Haoussine. « Il n’y a rien pour les 16 à 25 ans, il faudrait au moins de quoi les occuper, qu’ils ne restent pas dehors », renchérissent des clients de la Marmite, café associatif. En fait, les problèmes ne seraient pas les mêmes selon les secteurs. Car Croix-Rouge, c’est une ville dans la ville, presque aussi grande qu’Épernay. Quelque 20 000 habitants où l’on fait bien la différence entre Croix-du-Sud (au sud), Pays de France (au milieu) et Eisenhower- Université (plus au nord). Trois espaces bien identifiés auxquels viennent s’ajouter, de façon plus ou moins acceptée, les Hauts-de-Murigny, à la pointe sud. « Les gens s’y sentent mieux qu’on ne le pense, il y a du vivre ensemble, même s’il y a des choses à améliorer », précise Fatima El Haoussine. L’élue veut casser les cloisons et favoriser la mixité. « Cela doit aussi s’intégrer dans une politique générale de la ville, où il ne doit pas y avoir de zones fermées, d’où l’idée de l’installation de certains services ici. » Elle veut aussi casser certaines idées reçues. « On peut venir se balader dans le quartier sans problème, il y a plein d’associations, de gens de bonne volonté. Le vivre ensemble, c’est l’affaire de tous, cela dépend aussi de nous. » Moussa Ouarouss, responsable de l’association Droit de cité, travaille sur l’insertion. Elle dispose d’un relais à travers l’association Jeunesse et espoir (environ 200 adhérents), présidée par Teddy Debove. « Cette année, nous avons placé six jeunes, on a aussi obtenu une dizaine de stages pour des lycéens et nous avons accompagné deux créations d’entreprises. » Moussa Ouarouss estime que les gens ont des projets, mais qu’il faut ensuite continuer à les accompagner. On parle d’une salle de boxe, d’un garage associatif. « On attend, on espère », glisse Teddy Debove. Salah Byar habite depuis 44 ans le quartier et il fut conseiller municipal. « Le quartier Croix- Rouge, y a pas mieux ! », s’exclamet- il. Lui aussi réclame des terrains pour les jeunes, des aires de jeux pour les enfants.

YANN LE BLÉVEC

Inquiétude autour du projet de Grand campus

La participation de l’État dans le projet Grand campus, via le contrat État- Région, de 13 millions seulement (contre 50 millions envisagés), pour financer un projet de 275 millions. De quoi inquiéter Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole, qui appelle à une mobilisation transpartisane sur le sujet. Ce qui est sûr c’est que la réalisation ou non de ce Grand campus n’est pas sans conséquence pour le quartier.

Le toubib volant

Le docteur Crochet, surnommé Le toubib volant, fondateur de l’école des infirmières de l’air, médecin-chef au centre médical des pilotes civils de Reims, fut le pionnier de l’avion civile et sanitaire. Il crée, à la place de l’actuel hippodrome, un aérodrome avec un centre aéromédical. L’inauguration eut lieu le 28 juin 1936. Son avion baptisé Champagne servait à soigner la coqueluche, en emmenant les enfants à 1 000 mètres d’altitude, qui souvent trouvait la guérison. Sur le terrain un décor de repérage : une bouteille de champagne dix fois plus grande qu’un avion. Un pilote égaré ne pouvait pas se tromper ! Le terrain servira également pour les parachutistes, la pratique du vol à voile et aussi pour les meetings aéronautiques. En 1952, il sera donc remplacé par l’hippodrome de la Ville.

LES REPÈRES

La question du tri des déchets

Trop de poubelles restent dans les halls d’immeuble. Des jeunes en service civique, sous l’égide d’Unis cité, sensibilisent les habitants au tri.

En 1962, naissance d’un quartier sur des terres labourables et des vignes Le 25 août 1962, une zone de 270 hectares comprenant principalement des terres labourables et des vignes est déclarée, sous la municipalité Taittinger, d’utilité publique. Cet immense chantier abritera 9 035 logements soit environ 25 000 habitants. La faculté de lettres est réalisée entre 1969 et 1972, celle de droit entre 1972 et 1974, avec des amphithéâtres en forme de coquilles.

449

449 logements ont été démolis, sur 6 132, soit 7 % du parc social.

52,5 %

52,5 % des ménages de Croix-Rouge sont non imposables.

LA PHRASE

« Il y a des touristes asiatiques qui sont venus faire des photos devant le logement de Saïd Kouachi, d’autres font des selfies. » Des riverains

PREMIÈRE SÉANCE DU CONSEIL CE SOIR

La première séance plénière du conseil de quartier Croix-Rouge-Hauts de Murigny aura lieu ce mardi 27 janvier à 19 heures, dans la salle Mauriac, 4, avenue François-Mauriac.

VOTRE AVIS ? Que pensez-vous de votre quartier ? Vous y sentez-vous bien ?

SALAH BYAR président de l’association de défense des locataires

Le quartier Croix-Rouge, y a pas mieux comme quartier à Reims. C’est calme ici. Maintenant, on attend la nouvelle rénovation urbaine. Ce qu’il faut en outre ce sont des espaces et des lieux pour les jeunes, ils ont tout bétonné, même le terrain synthétique.

LÉO LAGRANDE, commerçante depuis deux semaines avenue Bonaparte

J’ai déjà une boutique de cosmétique afro-américaine près de Paris. J’ai connu Reims par un cousin et j’ai fait mon étude de marché. Avec 28 000 habitants, il y a un énorme potentiel ici. C’est le plus grand quartier en Europe ! Il y a beaucoup d’atouts : le tram, des magasins, les services, les écoles. C’est vivant.

CHRISTIANE MONFLIER présidente de l’Association de promotion de Pays de France

Je suis arrivée ici il y a quarantecinq ans, au moment où le quartier est né. C’était un endroit recherché. Rue Polliart, on est plutôt tranquille, y a des secteurs où cela se passe plus mal. Ce qu’il vaudrait, c’est plus de mixité, dans l’attribution de nouveaux logements entre autres.

3 QUESTIONS À ÉRIC QUÉNARD « Il y a des talents énormes »

ÉRIC QUÉNARD est conseiller général (PS) du canton Reims 5, qui inclut Croix-Rouge. Il a découvert le quartier comme étudiant et y vit depuis 14 ans. Il est délégué national à la politique de la ville au sein de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains.

▶ La rénovation urbaine est-elle suffisante ?

Non ! Il faut continuer, aller plus loin et associer davantage les habitants, en amont des projets. La création des conseils citoyens, avec l’Anru 2, est une bonne chose. Mais ce n’est pas parce qu’on s’attaque à l’urbanisme qu’on aura tout réglé. Si on n’accompagne pas socialement, si on ne renforce pas sur le plan éducatif, on ne fera pas bouger les choses. L’approche doit être globale et prendre en compte tous les sujets : l’école, la rénovation du bâti, les services publics, l’emploi, sans oublier la sécurité.

▶ Quels sont les atouts et les difficultés du quartier ?

La difficulté majeure, c’est que, pour les habitants, il existe un décalage entre les discours et les réalités. La République se heurte à ce que les jeunes, notamment, vivent tous les jours : les discriminations, l’accès à l’emploi. Il y a des talents énormes ici, un vrai tissu associatif, des bénévoles impliqués et généreux. On peut s’appuyer sur la tradition culturelle qui existe autour du château d’eau, pour contribuer à redorer son blason et favoriser la mixité.

▶ La mixité, c’est la clef ?

En grande partie, oui. Mais la mixité, cela ne se décrète pas. C’est l’affaire de tous les élus, et pas seulement de la ville centre. C’est un vrai sujet pour notre société : il faut du logement social mieux réparti. C’est une responsabilité collective.

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l’union 150126 d
RENDEZ-VOUS : Bourse aux livres à l’espace Billard

La 9e bourse aux livres organisée par le groupe Escapades à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard se déroulera samedi 31 janvier de 9 à 18 heures, puis du dimanche 1er au vendredi 6 février de 14 à 18 heures.

Entrée libre (1er étage) au 12-14, rue Pierre- Taittinger.

Plus de 10 000 ouvrages seront proposés (du livre scolaire enfant, au roman adulte, bricolage, policier, cuisine ) pour une somme modique.

Tél. : 03 26 08 08 78.

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l’union 150126 c
FAITS DIVERS : Sous contrôle judiciaire pour un rapt, il est écroué après un vol à l’arraché

La victime a été repérée alors qu’elle téléphonait en marchant. Illustration
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Fin décembre, un homme agressait une passante pour lui arracher son portable. Un suspect a été écroué. Il était sous contrôle judiciaire dans une affaire d’enlèvement.

Rémois de 23 ans, Mahmadou Sissoko veut devenir « éducateur spécialisé ». Louable intention mais le jeune homme doit redresser la barre au plus vite s’il souhaite concrétiser ce projet professionnel. Les tribunaux l’ont déjà condamné à quatre reprises pour des vols aggravés et des délits routiers. De plus, il est actuellement mis en examen pour « séquestration » dans un dossier criminel : le rapt d’un petit dealer accusé d’avoir volé 80 kilos de cannabis à un caïd venu de Nancy. Pour le punir, un commando l’avait séquestré toute une nuit et frappé, en réclamant 100 000 euros de rançon à sa famille, mais il avait réussi à s’enfuir.

Sous contrôle judiciaire depuis sa mise en examen en mars 2013, Mahmadou Sissoko ne se verrait reprocher qu’un rôle secondaire dans cette affaire, mais son rappel fait quand même mauvaise impression à la barre du tribunal. Le revoilà en effet qui comparaît, cette fois-ci suspecté d’un vol à l’arraché.

Le 24 décembre 2014, vers 13 heures, une coiffeuse à domicile se rend chez une cliente à Croix- Rouge. Elle marche place Toulouse- Lautrec, son portable à l’oreille, sans prêter attention à deux jeunes qui la précèdent. L’un d’eux ralentit le pas, se laisse dépasser puis attaque la coiffeuse par-derrière, en lui portant un coup de poing au visage, pour lui arracher son téléphone.

La victime résiste. Un deuxième coup de poing dans les côtes lui fait lâcher prise. L’agresseur s’enfuit avec le téléphone.

Indemne physiquement, mais traumatisée, la coiffeuse déclare formellement reconnaître Mahmadou Sissoko, d’abord sur photo, puis derrière la glace sans tain. Son contrôle judiciaire l’oblige à pointer au commissariat. Les policiers auraient donc pu se contenter d’attendre son passage, mais ils auraient patienté longtemps : depuis le mois d’avril, il ne respecte plus le pointage. Placé en garde à vue mercredi dernier, le jeune homme n’a pu être jugé en comparution immédiate à cause de la grève des avocats. Il a été écroué dans l’attente de son procès renvoyé au 16 février.

F.C.

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l’union 150126 b
CROIX-ROUGE : Main basse sur le coffre-fort

« Ici, ça cambriole à tout va ! » La colère gronde dans cet immeuble de l’avenue Bonaparte à Croix-Rouge. Après une tentative de cambriolage la semaine précédente sur le même palier, et quelques autres ailleurs dans les étages ces derniers mois, un nouveau casse y a été perpétré samedi au préjudice d’un couple récemment installé.

Les victimes se sont absentées à 16 heures. À leur retour à 16 h 50, le cambriolage était déjà terminé. Entrés par effraction de la serrure, les voleurs ont raflé bijoux, portable, ordinateur et un petit coffre-fort qui contenait plusieurs milliers d’euros mis de côté pour payer un mariage et le lancement d’une activité en auto- entreprise. Rien qu’avec les bijoux et l’argent liquide, le préjudice atteindrait les 13 000 euros.

Les intrus ont pris le temps de manger des friandises. Un emballage retrouvé dans l’appartement a été saisi par la police aux fins d’expertise.

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l’union 150126 a
SOLIDARITÉ : 5 500 jeunes accueillis l’an dernier par le centre de loisirs de la police

Chaque été, les stages de voile organisés au lac du Der par le centre de loisirs sont manifestement appréciés des jeunes.
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« Le contexte que nous connaissons conforte l’action du CLJ. L’État se doit d’y investir » Michel Bernard, sous-préfet.
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Outil de prévention de la délinquance, le centre loisirs jeunes de la police de Reims n’a pas chômé en 2014 : 5 500 adolescents ont bénéficié de ses activités.

Il fêtera ses 20 ans l’année prochaine. À sa tête, toujours le même directeur, Éric Delforge, bien loin d’imaginer lors de la première saison que l’aventure allait durer aussi longtemps. C’était en juin 1996. Depuis ses débuts dans un local d’Orgeval, le centre loisirs jeunes de la police nationale de Reims a vu passer des générations de gamins issus des quartiers sensibles. Piste routière, tournois sportifs, ateliers artistiques, stage canoë kayak, initiation à la voile sur le lac du Der… Les jeunes accueillis au CLJ n’ont jamais été aussi nombreux en 2014 : 5 546adhérents, contre 3 510 en 2013.

« Les activités sont tantôt ludiques, tantôt sportives ou pédagogiques, mais toutes sont conçues avec le souci de développer le sens civique des jeunes, souligne Éric Delforge, brigadier de police qui sait hausser le ton si la situation l’exige. Le jeune qui ne respecte pas les règles, c’est la porte ! Heureusement, ça se passe bien dans la plupart des cas. »

Trois fonctionnaires de police mais aussi des animateurs civils – parmi eux d’anciens gamins du centre – font vivre la structure. Son directeur est un brigadier, son président un commissaire, Nathalie Bernard- Guelle, directrice départementale adjointe de la sécurité publique de la Marne. « Le centre loisirs jeunes a toujours eu un triple objectif : un objectif social, d’aide et d’intégration ; un objectif éducatif, par le respect des règles ; un objectif de prévention de la délinquance, tant générale que routière. »

Les adolescents adhèrent par le bouche-à-oreille ou via les partenaires du CLJ, comme les maisons de quartier ou la municipalité (Reims Vital’Eté). « La forte augmentation des jeunes accueillis l’an dernier s’explique par les efforts particuliers consentis sur les quartiers Croix-Rouge et Wilson, classés « zone de sécurité prioritaire » en février 2014 », indique Mme Bernard- Guelle. « Historiquement, le CLJ a des liens très forts avec Orgeval, mais cette extension sur Croix-Rouge et Wilson, également les Châtillons, fait partie des objectifs que nous poursuivrons en 2015. Il n’est pas question de cloisonner. Lorsque nous organisons des tournois sportifs, les équipes sont composées en mélangeant les jeunes des différents quartiers. »

Sous-préfet de Reims, Michel Bernard est venu dans les locaux du centre loisirs jeunes, rue du Pot-de- Vin à Neufchâtel, pour confirmer le soutien financier de l’État en 2015. « Le contexte que nous connaissons conforte l’action du CLJ. L’État se doit d’y investir. On a beaucoup parlé récemment de ces gendarmes et policiers applaudis par la foule. Ici, cela fait longtemps que les jeunes et leurs familles félicitent la police pour ses actions menées avec le CLJ. »

F.C.

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l’union 150124 b
FAITS DIVERS : Les voleurs avaient grièvement blessé une passante de 95 ans

Les vieilles dames sont une cible privilégiée des voleurs à l’arraché. archives
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Un Rémois de 16 ans était en fuite depuis le vol d’un sac à main sur une dame de 95 ans, grièvement blessée en octobre. Il a été retrouvé en prison.

Un adolescent a été placé en garde à vue, au sein des locaux de l’hôtel de police de Reims, dans le cadre d’une enquête portant sur l’agression d’une retraitée de 95 ans perpétrée à la mi-octobre dans le quartier Croix-Rouge.

Repérée après être sortie du bureau de poste de l’avenue Bonaparte, la nonagénaire avait été victime du vol de son sac à main par deux jeunes individus. Ils avaient pris la fuite après avoir entraîné sa chute au sol, lui occasionnant plusieurs fractures. Bilan : 60 jours d’incapacité temporaire totale.

Dans le sac, les deux comparses s’étaient emparés d’une carte bancaire, l’une de ces nouvelles cartes « sans contact » permettant de régler jusqu’à 20 euros d’achat sans avoir à en composer le code. Puis ils s’étaient débarrassés du reste de son contenu.

Sept ans de prison encourus

La carte bancaire avait servi par la suite à effectuer divers achats dans des commerces d’Épernay. Le tout pour un préjudice d’environ 300 euros.

Une première arrestation eut lieu peu de temps après les faits, celle d’un majeur qui se voit reprocher l’usage de la carte bancaire. Il comparaîtra d’ici à quelques semaines devant le tribunal correctionnel de Châlonsen- Champagne pour « recel de vol commis sur une personne vulnérable », l’enquête n’ayant pas permis de réunir les éléments nécessaires pour l’incriminer pour le vol. Il encourt néanmoins sept ans d’emprisonnement. Âgé de 16 ans au moment des faits, le mineur était quant à lui parvenu à échapper aux policiers, jusqu’à ces derniers jours : les enquêteurs l’ont finalement retrouvé dans sa cellule de la maison d’arrêt de Reims où il est écroué pour une autre affaire. Déféré devant le juge des enfants, il a été, lui aussi, mis en examen des chefs de « recel de vol commis sur une personne vulnérable ». Il a été placé sous contrôle judiciaire dans ce dossier, mais a réintégré sa cellule à l’issue de sa présentation pour y purger sa peine en cours.

FRANCK BRENNER

Les vols à l’arraché commis sur des personnes âgées peuvent les tuer.

Ce fut le cas à Reims, il y a un an et demi, avec le décès d’une retraitée de 98 ans agressée dans le quartier de l’Europe. Le 14 juin 2013, de retour chez elle après avoir fait ses courses au centre commercial de la place Jean-Moulin, la victime fut projetée à terre par deux individus qui s’étaient rués sur elle, allée du Tyrol, pour lui arracher son sac à main.

Le butin fut dérisoire (un peu de monnaie), les blessures dramatiques : le visage et un oeil tuméfiés, mais surtout une épaule fracturée. Après avoir hésité, de peur qu’elle succombe au choc opératoire, les chirurgiens l’avaient opérée quatre jours plus tard, mais la vieille dame ne s’est jamais remise de son agression. Devenue invalide, elle succombait en novembre, « après quatre mois et demi de souffrance ».

La police a pu identifier les voleurs : deux gamins du quartier âgés seulement de 12 et 13 ans. Leur procès n’a pas encore eu lieu.

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l’union 150124 a
LOISIRS : Cosmos, cinéma, jeux, et poésie

Une bonne idée : partir à la découverte d’un ciel étoilé d’automne au planétarium.
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1 - HORIZONS COSMIQUES au planétarium, pour tous, à partir de 8 ans. Découverte de l’astronomie pendant une durée de 25 minutes. Ce programme est diffusé avec possibilité de traduction en anglais. Partez à la découverte d’un ciel étoilé d’automne puis faites un court voyage dans l’hémisphère sud afin d’observer des étoiles invisibles en Europe. Contemplez l’évolution des étoiles et la fin explosive de certaines d’entre-elles grâce aux images réalisées par les plus puissants télescopes. Ces séances, accessibles aux malentendants s’adressent essentiellement à un public familial ou touristique (individuel). Au planétarium municipal, 49 avenue du Général- De-Gaulle

2 - FESTIVAL DE CINÉMA ITALIEN à la médiathèque Jean-Falala, 2, rue des Fuseliers. Projection à 14 h 30 de Sciuscia, un film de Vittorio De Sica (VOSTfr) de 1946, 1h30, avec Rinaldo Smordoni et Franco Interlenghi. Rome, 1945. Les enfants des quartiers pauvres se livrent à de menus trafics. C’est ainsi que Pasquale et Giuseppe, deux petits cireurs de chaussures, sont chargés de vendre des couvertures volées. Ils sont bientôt arrêtés et placés dans une prison pour mineurs, où ils font l’expérience de la cruauté, de la promiscuité et de tous les drames inhérents à l’univers carcéral.

3 - JOUONS À CROIX-ROUGE Tel est le thème d’une animation à la médiathèque Croix-Rouge pour découvrir les joies du jeu en famille ou entre amis. Découvrez les jeux de société la première et la troisième semaine de chaque mois hors vacances scolaires, et plongez les suivantes dans l’univers du jeu vidéo. La médiathèque est située 19 rue Jean- Louis-Debar.

4 - « CHAOS 14 » Déambulation poétique à 15 heures dans la cour du musée des Beaux-Arts, puis parcours en centre-ville. A 19 heures, spectacle au premier étage du musée, 8, rue Chanzy, sur le thème « Voyage salutaire dans la littérature convoquant l’art, le théâtre, la poésie, pour raviver la mémoire. » Après un parcours déambulatoire où les statues prennent vie pour nous souffler des poèmes de l’époque, huit comédiens donnent à entendre des auteurs contemporains qui traitent des conflits dans le monde de 1914 à aujourd’hui.

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l’union 150123 a
RENDEZ-VOUS

Neuvième bourse aux livres organisée par le groupe Escapades à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, samedi 31 janvier de 9 à18 heures, puis du dimanche 1er au vendredi 6 février de 14 à 18 heures.

Entrée libre (1er étage) au 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Plus de 10.000 ouvrages seront proposés (du livre scolaire enfant, au roman adulte, bricolage, policier, cuisine), à céder pour une somme modique.

Téléphone : 03 26 08 08 78.

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l’union 150122 c
CENTRE DE FORMATION : Yves Anel distribue les bons points

L’ancien professeur veille à la bonne scolarité des U18 du CCRB. Christian Lantenois
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Il ne coupera décidément jamais vraiment avec l’Éducation nationale. Après 30 années passées à enseigner la compta au lycée Joliot- Curie à Reims, Yves Anel a conservé ses entrées dans les établissements de la ville. Quand le Champagne Châlons Reims Basket a développé le suivi scolaire des pensionnaires du centre de formation, il s’est tourné vers l’ancien trésorier du RCB. Il ne pouvait pas économiser les compétences de cet inconditionnel du… Stade de Reims.

Le suivi comprend un entretien individuel hebdomadaire

« Je ne m’occupe que des jeunes qui sont au lycée », nuance Yves Anel. Le post-bac n’est pas son affaire. « La majorité est au lycée Arago avec qui nous avons un accord (complété par le Creps où sont dispensées des heures de soutien scolaire). Trois sont au lycée Libergier et, exceptionnellement, un au collège François-Legros. » Emplois du temps, bulletins, accès internet aux services de suivi de type Pronote, contacts avec les parents… L’ancien prof suit 16 adolescents. Chaque jeudi après-midi, ils ont droit à un entretien privé. « On a établi un livret de scolarité », poursuit celui qui a remis le document à chacun début septembre. « Tout y est noté par l’élève. En appui, je fais mon travail personnel. En prime, j’assiste à tous les conseils de classe. Je peux prendre un rendezvous avec un conseiller d’éducation ou même participer à la réunion avec les professeurs si les parents sont éloignés. Au total, je consacre plusieurs heures dans la semaine. » Collant au plus près ses « élèves », Yves Anel parle de « conseil. Je ne suis pas là pour sévir. En revanche, si un joueur dévie, il peut y avoir des mesures comme des entraînements supprimés. »

Ceci est fait en partenariat avec Geoffroy Menu, directeur du centre de formation, et Patrice Koenig, le responsable technique. « On est là pour former des hommes. Les joueurs n’ont pas tout ça en tête mais ils l’apprennent car ils savent qu’ils ne resteront pas s’ils ne jouent pas le jeu. »

PH.L.

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l’union 150122 b
ÉVÉNEMENT : Des nominés pour un sacre

La troisième édition des Sacres du sport est prévue le mercredi 28 janvier à la Cartonnerie à 19 heures. L’objectif est de saluer les performances des sportifs et des clubs en 2014 ainsi que le travail des dirigeants, responsables et bénévoles ayant contribué au couronnement et au développement des associations sportives de la ville. Conçue dans l’esprit des Oscars, elle réunira 72 sportifs pour 24 catégories. La nouvelle marraine sera Audrey Sauret, internationale française de basket de 1994 à 2007, formée à Reims.

Les nominés sont : Pauline Ferrand- Prevot, championne du monde cycliste sur route ; Lucie Mathieu, des Régates, Yohann Diniz, EFSRA ; meilleur espoir féminine : Désirée Bakabadio, du basket féminin, Céline Lejeune, EFS athlétisme, Kimberley Poiret, haltérophilie ; meilleur espoir masculin : Aurélien Dasso, roller skating, Tristan Navarro, patinage de vitesse, Jules Rambaut, CCR ; meilleur jeune officiel, Victor Alvares, escrime, Florian Brun, UNSS, Laudry Ternard, amicale Carteret ; meilleure structure formatrice : EFSRA, les Régates, Reims Champagne hockey ; meilleure performance espoir féminine : Marième Badiane, Myriam Begel, Julie Belhamri ; meilleure performance espoir masculin : François Barrer, Antoine Conte, Nicolas Missy ; meilleur entraîneur : David Bordus, Franck Chalencon, Xavier Supermant ; meilleure équipe faminine : Reims basket féminin, Reims Champagne handball, Reims métropole volley ; prix Bernard Lavergne : Patrick Bunel, Françoise Cloux, Michel Gobillot ; meilleure manifestation : Raynald race, cross Usep, AS poney ; meilleure performance féminine : Anne-Sophie Da Costa, Marie Gayot, Lucie Mathieu : meilleure performance masculine : Aïssa Mandi, Mahiedine Mekhissi-Benabbad, Michel Morandais ; meilleure performance par équipe : Debora Bourdon et Pierre Troussard, ROCK (dragon boat), Olympique tennis de table ; meilleure perf handisport : club des sourds, les Régates, Arnaud Savio et Julien Dubreuil ; meilleur officiel, Florent Blanchard, Fanny Bock, Christian Prevost ; équipe masculine : CCRB, SDR, natation 89 ; équipe masculine RM volley, roller hockey, SDR (U19) ; élite femme : Anne-Sophie Da Costa, Pauline Ferrand, Marie Gayot ; élite homme : Yohann Diniz, Mahiedine Mekhissi, Michel Morandais ; meilleur club : EFS athlé, les Régates, patinage ; scolaire : Saint- Joseph, association Marc Chagall, lycée Arago ; prix de la presse rémoise : Nikola Antic, Aurélie Lopez ; Nicolas Missy, Franck Chalencon.

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l’union 150122 a
TENNIS : CHAMPIONNATS DE LIGUE 15-16 ANS (ÉQUIPES) : Géo-André Reims qualifié

Organisés au centre de Ligue à Reims, les championnats régionaux des 15-16 ans par équipes ont souri au TC Géo-André qui a, comme prévu, écrasé la compétition féminine en ne laissant aucune chance en finale aux Auboises de Chalindrey.

En revanche, ce fut beaucoup plus serré chez les garçons où l’ASPTT Troyes s’est imposée au super-tiebreak du double décisif face au TC Sedan (2-1). Les vainqueurs sont qualifiés pour les championnats de France (1er tour le 8 mars).

▶ FILLES. – Demi-finales : CS Chalindrey bat TC Sedan 2-1 ; TC Géo-André bat TC Deux Vallées par forfait.
- Finale : TC Géo-André bat CS Chalindrey 3-0. Noémie Bellott (2/6, Géo-André) bat Lou Perrot (15/1, Chalindrey) 6-0, 6-3 ; Caroline Girard (5/6, Géo-André) bat Margot Perrot (30/1, Chalindrey) 6-1, 6-3 ; Noémie Bellott- Caroline Girard battent Lou Perrot-Margot Perrot 6-0, 6-1.

▶ GARÇONS. – Demi-finales : ASPTT Troyes bat TC Langres 3-0 ; TC Sedan bat TC Géo-André 3-0.
- Finale : ASPTT Troyes bat TC Sedan 2-1. Mouilleron (5/6, Troyes) bat Godart (15, Sedan) 6-2, 6-4 ; Bona (15, Sedan) bat Quinet (15, Troyes) 6-3, 3-6, 6-4 ; Mouilleron-Clément (15, Troyes) battent Bona-Godart 6-4, 4-6, 1-0.

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l’union 150121 a
JUSTICE : Un innocent trahi par son ADN

Il n’a pas de casier. Affirme ne rien avoir à faire à la barre d’un tribunal correctionnel. Ce n’est pas lui l’auteur du cambriolage perpétré le 7 décembre 2013 dans un appartement quartier Eisenhower… C’est pourtant détenu que ce jeune du quartier Eisenhower a été déféré hier après-midi sous le régime de la comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Reims. Car voilà, il a fallu que le parquet fasse appel à la force publique pour qu’il daigne se présenter devant ses juges.

L’affaire aurait dû être évoquée à l’audience du 2 juin 2014. Il n’avait pas daigné s’y présenter. Il se dit innocent… Laurent De Caigny, procureur adjoint, a donc choisi de le faire chercher. Une tâche ardue dans la mesure où ce dernier n’a pas cessé de mentir sur son adresse… Le 28 octobre dernier, il n’y avait personne au domicile où il disait habiter… Interpellé ce weekend, il a fini malgré lui par trouver le chemin du palais de justice, sous bonne escorte. À ceci près qu’aucun avocat n’était en mesure hier de le défendre en raison d’un mouvement de grève du barreau. Son affaire a donc dû être renvoyée au 16 février, car pas de comparution immédiate sans avocat.

Pour garantir sa représentation, le parquet a requis son maintien en détention. Une fois de plus, c’est à une autre adresse qu’il a dit résider. Face à son casier vierge, le tribunal a finalement opté pour un placement sous contrôle judiciaire avec obligation de se présenter une fois par semaine au commissariat de Reims. C’est donc libre qu’il est ressorti de cette audience écourtée.

Le 16 février, il devra néanmoins s’expliquer (ou pas, le parquet n’était guère optimiste quant à ses chances de représentation le jour de l’audience) sur le vol d’un téléviseur, d’un ordinateur portable, d’une console de jeux et de DVD dans cet appartement du quartier Eisenhower…

Appartement dans lequel les enquêteurs avaient retrouvé son ADN : des traces de sang sur le support mural du téléviseur arraché.

C.G.

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l’union 150120 b
JUSTICE : L’incendiaire sous les verrous

L’homme qui mettait le feu aux communs habitait l’immeuble.
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L’auteur de 21 incendies dans un immeuble de la rue de Rilly-la-Montagne a été interpellé et condamné à un an de prison dont six mois ferme.

Les habitants du n°38 de la rue de Rilly-la-Montagne, dans le quartier Croix-Rouge, peuvent enfin respirer et dormir tranquilles. L’auteur des 21 incendies qui ont endommagé le local vide-ordures et les communs de leur immeuble entre la fin octobre et le 10 janvier, dort en prison.

Nicolas Daniel, 27 ans, y purge une peine de six mois ferme et autant avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec obligation de soins. Il a reconnu les faits après son interpellation par les policiers du groupe spécialisé d’investigation sur les bandes (GSIB) qui ont mené l’enquête avec rapidité et efficacité. Ces policiers se sont aperçus que douze des incendies avaient été signalés par une seule et même personne domiciliée dans l’immeuble. En le surveillant, ils ont constaté que le jeune homme était présent sur les lieux lors de deux départs de feu. Placé en garde à vue, il a reconnu 20 incendies sur les 21.

Déféré au parquet dans la foulée, il a été jugé vendredi en comparution immédiate. Le tribunal a ordonné un mandat de dépôt à son encontre.

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

 

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l’union 150120 a
FAITS DIVERS : Contrôlé avec un couteau

Se promener avec un couteau dans la poche est passible d’une amende. Archives
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Un homme originaire du département du Rhône a été contrôlé par les policiers vendredi soir vers 21 heures, avenue Bonaparte, dans le quartier Croix- Rouge.

Le Rhodanien était venu voir sa petite amie, une Rémoise, avec peut-être des intentions un peu belliqueuses.

Les policiers ont en effet trouvé en sa possession un couteau qui n’était apparemment pas destiné à préparer des tartines à sa dulcinée. Du coup, il a passé une soirée moins romantique que prévu, au commissariat, en garde à vue.

Le jeune homme a fait l’objet d’une ordonnance pénale avec une condamnation à une amende de 100 euros et l’interdiction de porter une arme pendant deux ans. Il a pu ensuite retrouver sa compagne, délesté du couteau.

M.-C.L.

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l’union 150119 b
REIMS ET SA RÉGION : Les travaux en cours

La rue Ponsardin, entre les rues Paul Jamot et des Augustins, sera fermée demain en raison d’une livraison à l’ancienne caserne Colbert.
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La rue Saint-Maurice sera fermée à la circulation du 20 au 22 janvier afin d’effectuer des travaux d’eau potable (réalisation d’un joint plein sur branchement). La rue sera mise en impasse depuis la rue du Barbâtre.

Par ailleurs, la rue Ponsardin, entre les rues Paul Jamot et des Augustins, sera fermée à la circulation mardi 20 janvier en raison d’une livraison à l’ancienne caserne Colbert.

Aménagement de trottoir à Croix-Rouge

A noter que dans le cadre des travaux de rénovation urbaine du quartier Croix-Rouge Pays-de- France, les travaux d’aménagement du trottoir côté pair de l’avenue Bonaparte se poursuivent. L’avenue Bonaparte est fermée à la circulation côté pair et une déviation est mise en place. L’accès au parking G9A et aux logements adressés rue Alain Polliart se fait via la rue Lavoisier. Afin de permettre ces accès, la rue Alain Polliart est mise en double sens jusqu’à la fin des travaux, soit le 12 février.

En raison de travaux d’assainissement, la circulation est alternée, et limitée à 30 km/h, à hauteur de Sillery, à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 23 janvier.

Sur la D980, en raison de travaux de renouvellement du réseau d’eau potable, le circulation est également alternée, et limitée à 50 km/h, au niveau de Ville-en- Tardenois et ce, jusqu’au 30 janvier. Entre Courville et Fismes, sur la D386, la circulation est alternée et limitée à 50 kl/h, du 21 janvier au 20 février, pour des travaux sur le réseau électrique.

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l’union 150119 a
CROSS-COUNTRY : UNSS : Camille Carrier (Arago) 11e aux Mureaux

Les championnats de France UNSS se sont déroulés hier aux Mureaux (Yvelines).

Le meilleur résultat est à mettre à l’actif de la cadette Camille Carrier (lycée Arago Reims), 11e (23e par équipes).

Les cadets d’Arago se sont classés 20es, ceux de Roosevelt 36es, les minimes garçons de François-Legros 22es et les minimes filles du collège Dury 35es.

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l’union 150118 a
Saïd Kouachi inhumé de nuit au cimetière de La Neuvillette

Saïd Kouachi a été inhumé dans le carré musulman du cimetière de La Neuvillette, à Reims. Hervé Oudin
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Le jihadiste, qui vivait à Croix-Rouge depuis deux ans, a été enterré dans la plus grande discrétion. « Il faut passer à autre chose », réclame-t-on.

L e secret avait été bien gardé. Vendredi, rien n’avait transpiré des discussions quant au lieu d’inhumation de Saïd Kouachi (lire ci-dessous). Cet encombrant sujet était arrivé sur le devant de la scène depuis la prise de parole d’Arnaud Robinet sur l’antenne de RMC, jeudi matin : « Ce sont des jeunes (Saïd et Chérif Kouachi) qui voulaient partir au jihad, partir en Syrie ou ailleurs… Qu’ils aillent se faire inhumer là où ils voulaient tant partir ! »

Hier matin, quarante-huit heures après cette déclaration, l’épilogue de cette séquence, prévisible au regard de ce que prévoit le code général des collectivités territoriales, « fuitait » de toutes parts : Saïd Kouachi, qui résidait à Reims avec son épouse et leur enfant depuis deux ans, venait d’être inhumé au carré musulman du cimetière de La Neuvillette dans la nuit de vendredi à samedi, moment choisi, bien sûr, par souci de discrétion. « Cela s’est fait dignement et calmement », résumait-on, hier matin, avec soulagement.

Aucun membre de sa famille présent aux funérailles

De sources concordantes, cet enterrement n’a été organisé qu’en présence d’un représentant de la mairie, d’employés des pompes funèbres chargés de creuser la terre avec des pelles et, surtout, des forces de l’ordre occupées à prévenir un éventuel trouble à l’ordre public. Ce petit monde a finalement pu repartir vers 7 heures du matin. Contrairement à ce qu’ont pu annoncer d’autres médias, aucun membre de la famille Kouachi n’a assisté aux funérailles. « La femme de Saïd Kouachi, qui craignait d’être suivie, a accepté de ne pas venir aux funérailles de son mari afin de ne pas risquer un quelconque incident », assurait son avocat, Me Flasaquier. Pour des raisons là encore évidentes, aucun représentant de la communauté musulmane n’était présent. Afin de décourager toute curiosité malsaine, manifestation de haine ou de soutien, le nom de Saïd Kouachi ne figure pas sur sa sépulture située « à l’écart des autres », précisait, hier, Arnaud Robinet sur BFM. « Personne ne souhaite que l’endroit où Saïd Kouachi est désormais enterré devienne un lieu d’indignité », assurait Me Flasaquier. « Il était temps que tout ça finisse. Maintenant, la page est refermée, c’est à chacun d’être responsable et de passer à autre chose », réclamait pour sa part un proche collaborateur du maire.

Chérif Kouachi, frère cadet de Saïd, devait quant à lui être inhumé à Gennevilliers, commune des Hauts-de-Seine où il résidait.

MATHIEU LIVOREIL

L’injonction préfectorale

Un communiqué émis hier midi par la mairie éclaire quelque peu l’objet des dernières négociations entre la Ville, l’État et la famille du terroriste. « Une société de pompes funèbres a souhaité pour le compte de Mme Bouarfa, veuve de Saïd Kouachi, acquérir une concession pour l’inhumation de la dépouille de son mari. Arnaud Robinet, député-maire de Reims a formellement refusé par courrier (…) L’avocat ayant alors demandé l’inhumation de la dépouille, injonction préfectorale, conformément au code général des collectivités locales, a été faite à la Ville de Reims d’inhumer la dépouille. Son député-maire, respectueux des lois de la République, a pris acte de l’injonction préfectorale. Eu égard aux risques de trouble à l’ordre public et afin de tourner la page de cet épisode tragique, il a été décidé d’inhumer au plus vite. L’inhumation, imposée, a été effectuée sur le territoire communal. Aucune autre déclaration ne sera faite. »

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L’hebdo du vendredi- N° 378- 160116g
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 378 - Semaine du 16 au 22 janvier 2015

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Forces de police : Trop d’information… peut tuer

A Reims, les forces de police ont été particulièrement mobilisées suite à l’attentat de Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier. © l’Hebdo du Vendredi
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Dans la Marne comme ailleurs, les attentats perpétrés la semaine passée mobilisent plus que jamais les forces de l’ordre sur le terrain. Fabrice Poli, le secrétaire zonal Est du syndicat Alliance Police nationale, revient sur l’intervention déployée le 7 janvier à Reims, dans le quartier Croix-Rouge. Et la façon dont elle a été ultra-médiatisée… Ce mardi 14 janvier, François Hollande rendait hommage à Clarissa, Franck et Ahmed, les trois policiers abattus la semaine dernière par les auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo et de la prise d’otage au sein du supermarché casher, porte de Vincennes. « Les seules images de l’attentat contre Charlie Hebdo montrant une scène de mort sont celles de notre collègue Ahmed Merabet, froidement exécuté par l’un des terroristes, rappelle Fabrice Poli. Ça a généré une grande compassion des citoyens à l’égard des forces de l’ordre. J’espère qu’il ne s’agira pas que d’une parenthèse. On a toujours tendance à penser que les policiers sont juste bons à embêter les automobilistes. Je vous assure qu’au quotidien, ce n’est pas un métier facile. »

Même si elle était loin d’en imaginer l’ampleur, ces attentats n’ont pas surpris outre mesure la Police. « Nous alertons depuis bien longtemps les plus hautes autorités sur le risque potentiel qui existe. Nous observons régulièrement des comportements déviants, des jeunes individus qui, parfois après un séjour en prison, parfois de leur propre chef, s’identifient à des imams auto-proclamés. Nous savons que des individus en phase de radicalisation habitent à Reims. Après les attentats, on a pu assister à des scènes de liesse quartier Croix-Rouge. Aujourd’hui, une très grande inquiétude et un sentiment de menace gagnent les rangs de la Police. Et rien n’est fait pour les rassurer, puisque Christiane Taubira annonçait récemment qu’elle souhaitait étendre le principe de remise de peine aux récidivistes. »

Mercredi 7 janvier, Fabrice Poli est intervenu sur le quartier Croix-Rouge, au dernier domicile connu d’un des frères Kouachi. Et aux côtés d’environ 200 policiers d’unités spécialisées, une cinquantaine de policiers rémois et une trentaine de gendarmes. « A mon sens, il aurait fallu faire aussi appel aux forces mobiles pour verrouiller le quartier ou au moins délimiter un périmètre de sécurité. C’est ce qui nous a cruellement manqué, même si le professionnalisme des effectifs déployés a permis la réussite de l’opération. »

« L’attitude de certains médias aurait pu compromettre l’intervention »

Autre difficulté majeure rencontrée ce jour-là : l’ultra-médiatisation de l’intervention sur les chaînes d’information, les appli mobiles des journaux, les réseaux sociaux, etc. Résultat : des journalistes et des habitants du quartier se sont agglutinés sur place, sans penser une seconde aux éventuelles conséquences de leur engouement. « On a été scandalisés par l’attitude de certains médias. Les gens prenaient des photos en rafale, les cameramen filmaient le moindre mouvement des forces spéciales. La présence du Raid à Reims a été divulguée dès l’après-midi. Peu après, on dévoilait l’identité des frères Kouachi à la télévision. Ça aurait pu compromettre l’opération, et ça a peut-être permis aux suspects de quitter le quartier avant l’intervention, en découvrant que nous les avions localisés. » Ça aurait pu tout aussi bien se transformer en une prise d’otages.

D’où vient la fuite

« Du côté des syndicats, on s’est abstenu de répondre aux questions des médias. Mais nous avons constaté que d’anciens membres des forces d’élite se trouvaient à ce moment-là sur des plateaux télévisés. J’espère qu’il n’y a pas eu de communication trop hâtive de leur part. » En moins de 48 heures, les terroristes ont été neutralisés. Ils laissent derrière leur folie barbare et meurtrière 17 victimes…

Sonia Legendre

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l’union 150116 f
SOLIDARITÉ : Un chantier peinture pour les jeunes de Croix-Rouge

Des locataires ravis par le résultat du chantier.
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Un groupe de sept jeunes, garçons et filles, de 14 à 16 ans, membres de la Scop’Ados de Croix-Rouge vient de terminer un chantier peinture au 10, place Dominique-Ingres à Croix-du- Sud, dans un immeuble de l’Effort rémois.

Les jeunes gens se sont attaqués aux peintures des halls, murs et contre marches, au nettoyage des portes et carrelages. C’est le premier chantier de la saison, en continuité depuis trois ans à Croix-du-Sud.

L’inauguration a eu lieu devant des locataires ravis et en présence des responsables, David Gameiro (Maison de quartier Croix-Rouge), Valériane Thion (service de prévention) et Nicolas Quinquis (Effort rémois).

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 150116 e
CROSS-COUNTRY : France UNSS : Arago en première ligne

Les championnats de France UNSS de la spécialité se dérouleront ce dimanche aux Mureaux (Yvelines) làmême où aura lieu le dimanche 1er mars le rassemblement national FFA.

Sous les yeux de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale et de championnes (Muriel Hurtis, Camille Muffat et Assa Koïta), présentes en ouverture de l’opération « Les 24 heures du sport féminin » programmée le samedi 24 janvier, plusieurs établissements marnais seront de la fête. Les meilleures chances reposeront sur les épaules du lycée François-Arago de Reims (les cadets et les cadettes) malgré l’absence de la championne de France en titre, Cécile Lejeune. Les juniors hommes ont, en revanche, déclaré forfait, faute de forces vives.

Les autres Marnais qualifiés : les minimes garçons de François-Legros (Reims), les minimes filles de Victor- Duruy (Châlons), les cadets de Roosevelt (Reims), les juniors garçons du lycée Oehmichen (Châlons) et les juniors filles de Jean-Jaurès (Reims).

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l’union 150116 d
Stress et défilé d’images

Mercredi soir, quelques heures à peine après l’attentat chez Charlie Hebdo, les policiers du Raid étaient déployés dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Christian Lantenois
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Dans les heures qui ont suivi l’attentat contre « Charlie Hebdo », l’information s’est focalisée vers Reims puis Charleville-Mézières, parce que l’un des terroristes présumés était logé dans la métropole rémoise et que, dans les Ardennes, il pouvait, avec son frère, bénéficier de complicités ou de proches. L’arrivée de médias nationaux et internationaux a plongé ces deux villes de Champagne-Ardenne dans l’angoisse et posé beaucoup de questions. Des habitants observant le déploiement de policiers du Raid, de l’Antigang. La prise en charge par des motards depuis la sortie Saint- Remi de la voie Jean-Taittinger, de véhicules des policiers parisiens jusqu’à la CRS 33, la démonstration de forces dans le quartier Croix-Rouge de Reims puis à la Ronde-Couture de Charleville-Mézières ont impressionné.

Pendant que les caméras étaient fixées sur Reims, des opérations se déroulaient dans les Ardennes. Le phénomène a été amplifié dès le lendemain avec l’identification des frères Kouachi dans une station-service proche de Villers-Cotterêts avec, très vite, un bouclage du Soissonnais par les gendarmes et la mobilisation du GIGN. Le passage au crible de Longpont et la progression des forces de l’ordre, maison par maison ont donné de nouvelles images fortes de la traque en cours. Entre les infos sûres, celles qu’il fallait vérifier sans attendre dans l’intérêt de l’enquête et des personnes éventuellement mises en cause à tort, cela a suscité une effervescence que le direct à la télévision a relayée, sans possibilité de prise de distance avec les faits constatés pour en décrypter le sens.

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l’union 150116 c
ENQUÊTE : Les Kouachi, fratrie de jihadistes

Chérif Kouachi, le frère cadet, sur la photo diffusée par la police. Retour sur une inexorable dérive.
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Saïd, l’aîné, vivait à Reims depuis moins de deux ans.
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Livrés à eux-mêmes à partir de leur majorité, Saïd, l’aîné, et Chérif, le cadet, n’ont cessé de naviguer entre délinquance et islamisation.

Depuis une semaine se reconstituent par bribes les vies de Saïd et Chérif Kouachi, tués vendredi dernier, à 34 et 32 ans. Reprenons le fil d’une chronologie elliptique. Saïd et Chérif naissent à Paris, dans le Xe arrondissement, selon la fiche d’avis de recherche émise à leur encontre. Ils sont âgés d’une dizaine d’années lorsque leur père décède.

Les voilà placés en Corrèze par les services sociaux parisiens. Ils y laisseront de bons souvenirs. Chérif est délégué de classe en 5e ; Saïd, lui, s’oriente en 3e vers une classe d’insertion et passe un CAP et BEP hôtellerie. Ils jouent au foot au sein de l’AS Chambertois. Sur sa licence, Chérif, alors âgé de 14 ans, affiche un sourire de gamin timide. « À leur majorité, ces gamins sont un peu livrés à eux-mêmes », confiera au Journal du Dimanche le président de ce club corrézien.

Les frères sont ensuite hébergés par des connaissances. Ils auraient séjourné dans la rue, selon ce qu’a confié l’épouse de Saïd Kouachi à l’avocat rémois, Me Flasaquier. Chérif écoute du rap et fume des joints. Saïd et Chérif commencent à fréquenter la mosquée Adda’wa, dans le quartier Stalingrad en 2003. Ils y rencontrent Faryd Benyettou, partisan d’un l’islam radical et qui sera considéré comme étant à la tête de la filière dite « des Buttes-Chaumont », laquelle enverra des jeunes en Irak entre 2004 et 2006. Les images de l’intervention américaine et britannique, en mars 2003, en Irak, les fascinent.

Chérif Kouachi achève de se radicaliser en prison Le Renseignement français, qui les suit de très près, les considère comme une bande de « pieds nickelés ». Ce groupe est aujourd’hui considéré comme un des « pionniers » du jihad à l’étranger.

Chérif, qui se fait désormais appeler « Abou Issen », est interpellé à Paris le 25 janvier 2005 alors qu’il s’apprête à partir faire le jihad. Un « soulagement », expliquera-t-il aux policiers : « Plus le départ approchait, plus je voulais revenir en arrière. » Les propos qu’il tint ensuite à la barre du tribunal, lors d’un procès où il avait comparu libre, ont été rappelés par Le Monde : « J’étais un délinquant mais après, j’avais la pêche, je ne calculais même pas que je pouvais mourir (…) C’est tout ce que j’ai vu à la télé, les tortures de la prison d’Abou Ghraib, tout ça, qui m’a motivé. ».

14 mai 2005 : Chérif Kouachi écope de trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis. La prison ne va entraver en rien sa dérive. Au contraire, l’univers carcéral va accentuer sa radicalisation : à Fleury- Mérogis (Essonne), où il est incarcéré de janvier 2005 à octobre 2006, il rencontre Amedy Coulibaly, qui purge alors un an de prison pour trafic de stupéfiants. Ce duo se lie avec Djamel Beghal, terroriste chevronné et condamné à dix ans de prison pour un projet d’attentat, contre l’ambassade des États-Unis à Paris, en 2001.

Après son incarcération, Chérif rencontre Izzana Hamyd au printemps 2007. Le couple, installé à Gennevilliers, se marie le 1er mars 2008 – leur voyage de noces les conduira à La Mecque, pèlerinage à partir duquel l’épouse, animatrice en crèche, revendique le port du voile intégral.

Le Yémen en toile de fond Saïd, à cette époque, vit également à Gennevilliers. En mai 2010, Chérif, qui travaillait à la poissonnerie du Leclerc de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), est de nouveau interpellé dans le cadre d’une enquête pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme » avec, entre autres, Beghal et Coulibaly. L’idée ? Un projet d’évasion d’une autre figure de l’islam radical, Smaïn Ait Ali Belkacem, condamné à la perpétuité en 2002 pour sa participation à l’attentat de la station RER Musée d’Orsay, en 1995.

Durant sa garde à vue, Chérif reste tête baissée et ne répond à aucune question. Le « pied nickelé » a bel et bien changé de catégorie. Incarcéré, il est libéré le 11 octobre 2010. Faute de preuves suffisantes, le parquet de Paris requiert un non-lieu le 26 octobre 2013.

Et puis il y a ces nombreux voyages au Moyen-Orient. Parmi ceux-ci, celui au Yémen, en 2011, où sévit Al- Qaïda en péninsule arabique (Aqpa), organisation qui, ce mercredi, a revendiqué l’attentat commis à Charlie Hebdo. Chérif lui-même évoqua sur l’antenne de BFM le chef de l’Aqpa, Anwar-Al-Aulaqi. Le New York Times affirmait que Saïd s’était rendu au Yémen dès 2009. L’épouse de Saïd Kouachi, elle, assure que son mari ne s’est pas rendu au Yémen en 2011 (notre édition de mercredi)…

Si ce périple des frères Kouachi au coeur d’un bastion jihadiste semble tout de même avéré, seule l’enquête sera en mesure de l’étayer. Ce moment de leurs existences, potentiellement décisif dans leur future prédisposition au passage à l’acte, doit encore s’écrire au conditionnel : selon des sources yéménites, Saïd serait passé par la ville portuaire de Shihr, connue pour ses centres d’enseignement du salafisme.

Saïd Kouachi avait été surveillé par les services français entre novembre 2011 et juin 2014, sept mois avant la tuerie de Charlie Hebdo. Chérif, lui, fut écouté et surveillé entre novembre 2011 et fin 2013. Parce que les surveillances ne donnaient rien de probant, les Kouachi furent « débranchés » des services. « Mis en jachère », selon l’expression d’un enquêteur qui rappelait que « 25 hommes sont nécessaires pour une surveillance physique et technique H24 d’un individu dangereux. Ceux qu’on estime qui le sont un peu moins, on va aller vérifier qu’ils relèvent toujours leur courrier, etc ». Jusqu’à ce que ces derniers découvrent avec horreur que ces membres de l’ancienne garde jihadiste ne s’étaient en rien assagis.

MATHIEU LIVOREIL

Leur ancrage à Reims et Charleville-Mézières

Depuis tout juste deux ans, Saïd Kouachi vivait avec son épouse et leur très jeune fils dans le quartier Croix- Rouge, à Reims, dans un appartement situé au 1er étage d’un immeuble. Sur le balcon de leur logement social, toujours visible depuis une semaine, les deux bicyclettes de ville qu’ils possédaient. Le couple s’était marié religieusement en 2007, puis civilement à Charleville-Mézières, en février 2012. Sa femme, bien qu’elle s’en soit défendue par le biais de l’avocat Me Flasaquier (notre édition de mardi), portait le niqab, selon plusieurs personnes. Les voisins qui veulent bien s’en souvenir évoquent Saïd comme « pas très bavard », « discret » et vêtu d’une djellaba blanche.

Dans la même rue, à quelques mètres, vit depuis un an la soeur de Saïd et Chérif, mariée à un Français converti. Depuis une dizaine d’années, la soeur de l’épouse de Saïd vivait avec son mari dans le même quartier, sur l’esplanade Eisenhower. Ces deux couples, placés en garde à vue lors de la première nuit de traque des frères Kouachi, ont été relâchés par les policiers avant le terme des 96 heures de garde à vue. Idem pour l’épouse de Saïd Kouachi. Elle, tout comme la femme de Chérif Kouachi, était originaire des Ardennes, ce qui explique le volet ardennais des investigations.

Ce dernier, domicilié en région parisienne, passait régulièrement à Croix-Rouge, décidément le coeur de l’ancrage familial des Kouachi et leurs belles-familles. Les deux frères, parfois, avaient été vus ensemble à la petite salle de prière située dans le quartier, coincée entre deux immeubles. L’imam de la mosquée a également raconté que Saïd aurait ouvert durant quelques mois une librairie coranique.

Autre information : l’un des frères Kouachi s’était rendu au cabinet d’un avocat rémois pour s’enquérir de la peine encourue par un caïd de quartier local, arrêté en juin 2013 et considéré par les policiers puis les juges comme la tête d’un important réseau de stupéfiants implanté… à Croix- Rouge. L’homme sera condamné à cinq ans de prison- cet élément ne permet toutefois pas de relier directement les Kouachi à un trafic local. Mais loin de l’image lisse qu’ils ont pu laisser à leurs voisins, il précise encore un peu plus leur profil de jihadistes aguerris, endoctrinés depuis des années et, finalement, prêts à l’ultraviolence.

M.L. et F.C.

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l’union 150116 b
POLÉMIQUE : Les Kouachi enterrés à Reims ?

La famille de Chérif et Saïd Kouachi souhaiterait que ces derniers soient enterrés dans un carré musulman, à Reims. Le maire, Arnaud Robinet, déclare s’y opposer fermement.

Une semaine après la mort de Saïd et Chérif Kouachi à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, se pose désormais l’épineuse question du lieu de leur enterrement. Leur inhumation doit intervenir dans les jours qui viennent. En début de semaine, l’épouse de Saïd Kouachi avait contacté Me Flasaquier, avocat rémois, pour porter « sa vérité » mais aussi « régler des problèmes » comme celui de la récupération du corps de son mari et son lieu d’inhumation.

Depuis, elle a fait part de son souhait que Saïd, avec qui elle vivait à Reims dans le quartier Croix-Rouge depuis environ deux ans, et le frère cadet de celui-ci, Chérif, puissent reposer à Reims, au carré musulman d’un cimetière de la cité des sacres. Un établissement de pompes funèbres de l’agglomération rémoise a ainsi été sollicité pour des concessions dans le carré musulman d’un cimetière rémois. La Neuvillette ? « Saïd aurait pu être enterré discrètement »

Deux terroristes enterrés à Reims ? Avant même d’être consulté, le maire de la ville, Arnaud Robinet, a pris les devants, hier matin, en s’exprimant sur l’antenne de RMC : « Si la question se posait officiellement, je refuserais. Je ne veux surtout pas qu’on ait une sépulture sur la commune qui puisse servir de sépulture de martyr pour un certain nombre de personnes. Il ne faut pas se voiler la face, on entend un certain nombre de discours assez radicaux sur le sujet (…) Deuxièmement, dans un cimetière rémois, les gens sont là pour reposer en paix. Ce sont des jeunes qui voulaient partir au jihad, partir en Syrie ou ailleurs… Qu’ils aillent se faire inhumer là où ils voulaient tant partir ! » Hier, Me Flasaquier regrettait la précocité de cette prise de parole : « Saïd – qui résidait à Reims – aurait sans doute pu être enterré discrètement… Là, c’est trop tard… » La législation est claire : un maire ne peut légalement s’opposer à un enterrement mais peut tout de même alerter le préfet. Le motif ? « Risque de troubles à l’ordre public ». La loi précise qu’un défunt peut être inhumé dans la commune où il habitait, celle où il est mort ou celle où est situé le caveau de famille. Concernant Saïd Kouachi, le choix de Reims « paraît difficile à contester », estimait une source proche du dossier.

Second choix : Dammartin-en- Goële, là où il est tombé sous les balles du GIGN avec son frère Chérif. Contactée, la mairie de cette commune indique « ne pas être en mesure de s’exprimer sur le sujet, pour le moment ». À Reims, Éric Quénard, conseiller municipal PS, dit comprendre « le souci (du maire) de ne pas faire de la sépulture du terroriste un symbole. L’endroit doit rester secret. Mais la loi s’impose pour tous. »

Reste le précédent Mohamed Merah : en 2012, c’est le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui avait mis un terme à cette polémique quant au lieu de l’inhumation du terroriste. Depuis des funérailles organisées en catimini et placées sous haute surveillance, Merah repose dans le carré musulman du cimetière de Cornebarrieu, à bonne distance du centreville toulousain. Arnaud Robinet ira-t-il jusqu’à solliciter François Hollande pour que les dépouilles des frères Kouachi ne reposent pas à Reims ? Hier soir, l’épilogue de cette nouvelle polémique restait à écrire.

ALEXANDRE ALLARD, MATHIEU LIVOREIL et YANN LE BLÉVEC

LES FAITS

▶ Le 9 janvier, Saïd et Chérif Kouachi, auteurs de l’attentat à Charlie Hebdo, étaient tués par le GIGN à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne.

▶ Saïd Kouachi était domicilié avec sa femme, quartier Croix- Rouge à Reims, depuis deux ans. La dernière adresse connue de Chérif Kouachi est à Gennevilliers.

▶ Selon la loi, un maire ne peut pas refuser d’inhumer un habitant de sa commune.

La loi… et les cas particuliers

Le code général des collectivités territoriales se montre limpide. Pour qu’un corps soit inhumé sur le territoire d’une commune, la personne doit répondre à un de ces quatre critères : être domicilié dans cette commune, y être décédé, y bénéficier d’une concession ou être inscrit sur sa liste électorale pour les Français résidant à l’étranger. À notre connaissance, Saïd Kouachi répond au critère de domiciliation pour être inhumé à Reims et Chérif à aucun. Voilà pour les textes. Après, des « cas particuliers » peuvent surgir. Ainsi, Yves Détraigne, sénateur-maire (UDI) de Witry-lès-Reims, et président de l’association des maires de la Marne, indique que « Arnaud Robinet peut invoquer les troubles à l’ordre public que pourrait engendrer la présence de cette sépulture dans sa commune ». Des manifestations qui pourraient, autant être de haine, que de sympathie. Yves Détraigne souligne que, lorsque la peine de mort existait encore en France, « les corps des décapités étaient inhumés dans des communes sans lien et en toute discrétion ». Demeure une autre possibilité, celle d’anonymiser la sépulture, comme ce fut le cas pour Mohamed Merah à Toulouse, ce qui a rendu, d’après nos confrères de La Dépêche du Midi, « difficile la recherche de sa tombe. D’ailleurs, elle n’a jamais donné lieu à des manifestations. » Enfin, comme à Toulouse, avec une intervention du président de la République Nicolas Sarkozy en 2012, Yves Détraigne pense que, pour les frères Kouachi, « la décision finale sera prise en concertation avec le sommet de l’État ». À situation exceptionnelle…

F.G.

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l’union 150116 a
FAITS DIVERS : Son frère écroué, il fait lui aussi l’apologie du meurtre des policiers

L’homme est venu provoquer les policiers pourtant fortement armés. Hervé Oudin
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Le frère d’un Rémois écroué pour l’apologie du meurtre des policiers s’est rendu au commissariat… pour tenir les mêmes propos ! Condamné, libéré.

Dans la famille Duchêne, il y a Gino, 18 ans, condamné la semaine dernière à huit mois de prison ferme pour avoir fait l’apologie du meurtre des deux policiers tués lors de l’attaque de Charlie Hebdo. Il y a aussi Éric, 21 ans, qui pense visiblement comme son frère et a voulu « le venger ».

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, alors que la foule continue d’assister aux opérations de police dans le quartier Croix-Rouge, une Renault Clio grise correspondant au véhicule des frères Kouachi déboule avenue Bonaparte. Au volant, Gino Duchêne, alcoolisé et sans permis, qui force le contrôle avant d’être bloqué par les nombreuses patrouilles positionnées sur l’avenue.« Je vais vous rafaler ! Ils ont bien raison ceux qui butent des flics ! », hurle ce jeune nomade pendant son arrestation. Jugé en comparution immédiate pour « apologie de crime terroriste », il prend huit mois ferme avec placement en détention (L’union de vendredi).

« Comme à Paris, vous allez prendre des balles ! »

Lundi, Éric passe l’après-midi à boire : whisky, bière, vodka… « J’avais la rage parce que mon frère était en prison. J’ai voulu le venger », dira-t-il plus tard. Vers 21 h 30, d’un pas décidé, il arrive devant le commissariat sans être intimidé par les policiers qui montent la garde avec casques, gilets pare-balles et pistolet- mitrailleur.

Deux d’entre eux l’interceptent en lui demandant son nom et les raisons de sa venue. Éric Duchêne s’énerve aussitôt. Sept policiers en font les frais, d’abord sur le parvis, puis dans les geôles : « Mange tes morts ! Je vais te niquer ! J’en ai rien à foutre d’aller en prison ! Dès que je sors, je te mets une balle dans la tête ! Comme à Paris, vous allez prendre des balles ! Je suis content que les kalos ont tué des schmitts ! Les kalos ont eu raison de vous buter ! », etc. « Kalos » pour Arabes, « schmitt » pour policiers. L’excité mime également le geste de quelqu’un qui leur tire dessus, crache sur eux, distribue des coups de pied et coups de poing qui atteignent deux fonctionnaires, sans les blesser.

Une semaine après son frère, Éric Duchêne s’est retrouvé hier devant le tribunal correctionnel, jugé à l’audience des comparutions immédiates pour les outrages, les menaces de mort et l’« apologie d’un acte de terrorisme ». Déjà condamné à cinq reprises pour des violences et des dégradations, il s’en sort mieux que Gino : huit mois de prison dont deux ferme, trois mois de sursis révoqués. Remis en liberté, il pourra purger ses cinq mois sous un mode aménagé. Obligation lui est faite de travailler (il vivote de la ferraille), de suivre des soins alcoologiques et de verser 475 euros à chacun des sept policiers. Le parquet – qui avait requis un an ferme en plus de la révocation des trois mois – réfléchissait à la possibilité d’un appel.

Cette affaire d’« apologie d’un acte de terrorisme » est la quatrième jugée à Reims depuis l’attentat contre Charlie Hebdo (huit mois ferme pour Gino, mais aussi quinze et seize mois ferme pour les deux autres prévenus). Une cinquantaine de procédures était recensée hier en France.

FABRICE CURLIER

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l’union 150115 b
RENDEZ-VOUS

Repas des aînés organisé par l’Association Croix-Rouge animation et promotion, dimanche 18 janvier à 12 heures dans la salle de l’Acrap, 11 avenue du Président-Kennedy (accès impasse rue Robert-Schuman), en présence de Mario Rossi, adjoint au maire délégué à la proximité.

Inscriptions au 03 26 06 39 54.

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l’union 150115 a
MÉDIAS : « Charlie » très attendu aujourd’hui

Parmi les chanceux qui ont pu se procurer Charlie hier, Benjamin. Remi Wafflart
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L’hebdomadaire satirique a été épuisé en quelques minutes, hier matin. De nouveaux journaux seront livrés ce jour et demain mais certains sont déjà réservés.

À 5 h 30, il y avait déjà 20 personnes devant le Relay de la gare centrale. Toutes ne prenaient pas le train mais toutes voulaient Charlie Hebdo. Les 50 exemplaires que reçoit le marchand de journaux sont partis en quelques minutes. Cinquante, c’est dix fois plus que d’habitude mais c’était largement insuffisant. Les 50 nouveaux qui seront livrés aujourd’hui sont, hélas, tous déjà réservés.

Quant au réassort de vendredi, le Relay ne prenait pas les réservations, l’incertitude planant sur la quantité. Il y a donc davantage d’espoir pour demain !

Les dessinateurs au paradis

Benjamin n’avait son train qu’à midi mais il était hors de question pour ce fidèle lecteur de Charlie de ne pas en avoir un. Alsacien, étudiant en commerce à Reims, il s’est levé à 4 h 45 pour être devant le magasin de la gare à 5 h 30. Bien lui en a pris. « Je trouve ce numéro très bien car ils ne se sont pas focalisés sur ce qui s’est passé. La chronique de Patrick Pelloux est poignante et il y a beaucoup de dessins sur les dessinateurs au paradis », commente le jeune homme, ému. Place d’Erlon le kiosquier a dû, lui aussi, toute la matinée, répondre « Non » d’un air désolé à des centaines de clients déçus. Lui reçoit en temps « normal » quatre Charlie Hebdo… il en a eu cinq hier.

Scénario inhabituel aussi, dans un MagPresse de Reims qui préfère qu’on ne le localise pas. « Je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir ma caisse : il n’y avait plus de “Charlie” sur le présentoir », raconte, encore étonné, le gérant, qui avait cessé d’en demander puisqu’il n’en vendait plus aucun. Hier, les 10 sont partis en deux minutes. Et jusqu’à midi, les lecteurs avides ont littéralement défilé. « Certains ont tenté leur chance dans toute la ville et même dans d’autres communes de l’agglomération », confie encore le diffuseur de presse, dans l’attente des réassorts promis ce jour et demain.

L’engouement prend parfois une tournure militante. Ce Rémois, bredouille hier, raconte : « J’habite le quartier Croix-Rouge et j’avoue que je ne vais jamais acheter Charlie près de chez moi. Je veux éviter les incidents ou les prises à partie. Mais hier, j’ai fait exprès d’aller chez le marchand près de chez moi. Nous étions 23 exactement à attendre l’ouverture, à 7 heures. Un petit monsieur a doublé tout le monde, en faisant fi de l’agacement qu’il suscitait. Mais il est reparti avec son numéro, lui ! » Certains clients, tâchant de conserver leur humour, ont repris un des bons mots d’un dessin de l’hebdomadaire, représentant Allah perplexe : « C’est dur d’être lu par des cons ! »

ANNE DESPAGNE

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l’union 150114 a
JUSTICE : L’avocat de l’épouse de Saïd Kouachi parle « du cauchemar » de sa cliente

Me Antoine Flasaquier, avocat de l’épouse de Saïd Kouachi. Archives Remi Wafflart
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Laissée libre à l’issue de 48 heures de garde à vue, cette Rémoise, née à Charleville-Mézières, a souhaité « raconter sa vérité » par le biais de son avocat.

On peut ne pas la croire, elle comprend ceux qui ne la croiraient pas mais la justice, jusqu’à preuve du contraire, n’a rien à lui reprocher », résumait, hier soir, Me Antoine Flasaquier. Cet avocat du barreau de Reims, déjà chargé de défendre les intérêts d’une des bellessoeurs de Saïd Kouachi, a pu longuement s’entretenir, hier, avec l’épouse de celui qui, avec son frère, était devenu l’ennemi public no 1. Quatre jours après l’issue de sa garde à vue, cette femme a souhaité « raconter sa vérité ». En réalité, celle-ci tient en peu de mots : « Elle condamne ce qu’a fait son mari. Elle se considère comme extérieure à tout ça, elle n’arrive pas à réaliser. » De nombreuses questions brûlent les lèvres. Saïd, elle l’avait rencontré en région parisienne, « un jour où elle était en formation professionnelle ». Mariage religieux en 2007. Mariage civil en 2012, année durant laquelle naît leur enfant. Le couple était installé à Reims depuis « deux ans environ ». Le séjour de Saïd au Yémen en 2011, où nombreux sont ceux qui supposent qu’il y a été familiarisé avec le jihad ? « En 2011, elle était enceinte et elle explique que Saïd ne l’avait pas quittée. Cette histoire au Yémen, pour elle, c’est impossible », détaille Me Flasaquier à propos de celle qui, atteinte d’une « pathologie lourde », perçoit des allocations et, contrairement à ce qui avait pu être rapporté par plusieurs personnes, n’avait pas pour habitude de porter le niqab.

L’avocat poursuit : « Elle m’assure n’avoir jamais vu d’arme chez elle. Elle ne prêtait pas à son mari des intentions violentes. À ses yeux, Saïd avait une relation vraiment très forte avec son frère Chérif, voilà c’est la seule possibilité pour elle d’expliquer ce qui s’est passé. » On imagine cette explication un peu « courte » pour les policiers de l’antiterrorisme : pour mémoire, Saïd était surveillé par le renseignement français jusqu’à l’été dernier. « Sa garde à vue ne s’est d’ailleurs pas très bien passée, elle n’a manifestement pas répondu à toutes les questions », confie encore l’avocat.

« Il allait voir son frère à Paris »

Saïd, elle l’assure l’avoir vu pour la dernière fois… mercredi dernier, au matin des attentats. « Il lui aurait dit qu’il allait voir son frère à Paris, c’est tout. » L’après-midi, elle apprend l’attentat. Plus tard encore, « elle apprend que la carte d’identité de son mari a été retrouvée dans la voiture des tueurs ». Lorsque le Raid débarque en force à Croix-Rouge, elle est chez sa mère, en face de son appartement, qui est alors perquisitionné. Elle ne bouge pas. Le lendemain, elle se rend au commissariat et, à la mi-journée, apprend son placement en garde à vue. Celle-ci durera 48 heures.

MATHIEU LIVOREIL

LES FAITS

▶ Quatre personnes avaient été placées en garde à vue, à Reims, dans les heures qui avaient suivi l’attentat commis à la rédaction de Charlie Hebdo.

▶ Toutes issues du cercle familial des frères Kouachi, elles ont été remises en liberté depuis. Aucune charge n’a été retenue contre elles.

▶ Après une des belles-soeurs de Saïd Kouachi, c’est au tour de l’épouse de celui-ci de livrer ses explications.

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l’union 150113 b
Pas tous « Charlie » à Croix-Rouge

Lakhdar, hier, à Reims : « Ça m’a fait ni chaud ni froid ces meurtres. Il se passe des choses bien pires dans nos pays. »
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À Croix-Rouge, ils sont nombreux à penser qu’il ne fallait pas dessiner ces caricatures. Remi Wafflart
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« Je dis aux jeunes qu’on a le droit de caricaturer tout le monde » Lyes, 28 ans
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Nadia Tara espère que l’« état d’esprit de dimanche va durer ». Archives
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« Ma cliente a besoin de tranquillité », assure Me Flasaquier.
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Les dessinateurs tués l’ont quand même un peu cherché, entend-on dans le quartier rémois de Saïd Kouachi. Les jeunes condamnent les meurtres mais pas jusqu’à se sentir « Charlie ».

C ‘est écrit dans le Coran qu’il ne faut pas caricaturer le prophète. Ils le mettaient à poil avec une b… dans le c… Ce n’est pas correct », reproche Yascine. Lycéen du quartier Croix-Rouge, à Reims, il attend l’heure d’aller en cours. « J’ai eu de la pitié pour les journalistes tués, pour les flics aussi mais pas pour ceux qui ont dessiné. » Et pour les juifs ? « Pour les juifs ? Je ne sais pas. » Son copain Mohamed estime aussi qu’il ne fallait pas faire ces caricatures : « Je ne dis pas non plus qu’il fallait les tuer pour ça. À la rigueur une plainte, mais pas un meurtre. Maintenant, les gens vont croire que tous les musulmans sont des terroristes. Ce n’est pas vrai. »

Le grand rassemblement pour la liberté et en hommage aux victimes faisait beau à la télé. Dans ce quartier rémois où vivait l’un des tueurs de Charlie Hebdo, les jeunes qui traînent autour des blocs ne portent pas d’autocollant « Je suis Charlie ». Ni sur la veste, ni dans la tête pour certains.

Jawed et Hidache, 15 et 16 ans, sont sur le chemin du collège. Ils ont leur opinion sur ce qui s’est passé : « Je dirais que ce n’était pas bien des deux côtés. Ni les dessins ni les meurtres. » C’est quoi le pire ? « Les meurtres. On ne dit pas qu’ils ont bien fait de les tuer. »

« On ne parle pas des millions de morts en Palestine »

Lakhdar, une vingtaine d’années, traîne avec un pote devant les immeubles masures qui vont être démolis dans le quartier Bonaparte. Il porte un gilet de sport qu’il annonce être un gilet pare-balles. Pour rire. Il n’est pas allé au rassemblement Charlie au centreville dimanche. « Pourquoi vous voulez que j’aille au rassemblement ? Ça ne m’a fait ni chaud ni froid cet attentat. Il y a des choses bien pires qui arrivent dans nos pays comme l’Algérie. » Derrière lui, son copain approuve et lâche quelques commentaires : « C’est pas parce que c’est des juifs. Les Palestiniens sont en train de mourir aussi. » Les deux amis en ont après les policiers : « Il faut voir ce qu’on subit lors des contrôles. On est français mais on n’est rien du tout. On a grandi dans la merde et on restera dans la merde. »

Trois jeunes, en apparence âgés de plus de 18 ans, circulent entre les blocs qui bordent l’avenue Léon-Blum. Ils discutent en marchant. « Étiez-vous au rassemblement hier ? » Ils lâchent un regard et un « non » et continuent leur marche. « Pourquoi ? » Ils ne s’arrêtent pas pour répondre. L’un d’eux se retourne et explique : « Parce qu’il y a des millions de morts en Palestine et qu’on n’en parle pas. » Deux autres jeunes longent les voies du tram, quasi sous les anciennes fenêtres du frère Kouachi. Ils ne répondent pas à nos questions. « Vous les journalistes, vous aimez le sang. Vous êtes tous venus pour cette histoire mais quand il y a des problèmes ici, on ne vous voit jamais ». Fin de non-recevoir.

Il y a aussi beaucoup de « Charlie » à Croix-Rouge. Plus âgés souvent, des jeunes aussi. De nombreux habitants sont allés défiler. « J’y suis allée pour la liberté d’expression. C’est sûr qu’on était choqué dans le quartier. Voir à la télé que le Raid est en bas de chez vous et qu’un sniper vise votre entrée, ça fait drôle ! C’est pourtant un quartier tranquille. Les jeunes, si on ne les regarde pas de travers, ne posent pas de problème. On avait déjà une étiquette de trafic de drogue, maintenant on va passer en plus pour un repaire à terroristes. À tort », regrette Stéphanie, nounou dans le quartier. Samantha estime aussi que le quartier ne mérite pas cette étiquette mais elle est inquiète pour ses enfants : « Originaire des Antilles, j’habite ici depuis deux ans. Je n’aurais jamais imaginé. Je n’aime pas savoir mes enfants à l’école ici. C’était trop compliqué d’aller jusqu’au centre-ville avec eux dimanche, sinon j’y serais allée. »

Lyes, serveur de 28 ans, y était : « Bien sûr. C’est une noble cause. Ceux qui ont fait cela ne sont pas des musulmans, seulement des connards. Ces journalistes avaient le droit de caricaturer tout le monde, toutes les religions. C’était un bon journal qui luttait contre le Front national. Je le dis aux jeunes ici. Il ne faut pas trop faire attention à ce qu’ils racontent. Ils aiment dire des bêtises. »

CATHERINE FREY

« Donnez la parole aux musulmans ! »

Nadia Tara est présidente de l’association Des Racines et des Êtres, créée en 2007 et destinée à promouvoir la culture du monde arabo-musulman, « et la culture tout court, d’ailleurs », sourit-elle. Jeudi, elle avait « condamné fermement la tuerie de Charlie Hebdo », survenue la veille. Dimanche, Nadia Tara était dans le cortège de manifestants qui défilait contre la terreur : « J’avais un peu la boule au ventre au moment d’y aller, j’espérais qu’il n’y aurait pas d’agressivité. » Comme d’autres musulmans, la présidente de l’association redoute l’amalgame qui pourrait être fait par une partie de la population entre terroristes et musulmans : « Au défilé, j’ai été agréablement surprise de la bienveillance de nos concitoyens. Des gens sont venus discuter avec nous, dire qu’ils ne faisaient pas l’amalgame. Des amis musulmans ont été remerciés pour leur présence par d’autres personnes qui n’étaient pas musulmanes. À un autre moment, quelqu’un a lancé “La France aux Français !” et il s’est fait siffler. On a vraiment ressenti ce sentiment de fraternité. » Mercredi soir, lors du premier rassemblement spontané qui avait fait suite à la tuerie de Charlie Hebdo, son sentiment s’était révélé différent : « Franchement, j’étais mal à l’aise, il y avait pas mal de regards insistants, c’était bizarre. » Dans l’intervalle, elle avait été effrayée par certains propos ou vidéos, « comme celle, sur Facebook, de cet homme qui se présentait comme un ancien de la Légion et qui appelle à sortir les armes ». Et l’avenir ? « J’espère que l’état d’esprit de dimanche va durer. “Liberté, égalité, fraternité”, c’étaient des mots qui, ce jour-là, avaient pris tout leur sens !, insiste Nadia Tara. Maintenant, c’est sans doute aussi à la communauté musulmane de s’ouvrir encore un peu plus, d’expliquer ce qu’est l’islam à ceux qui ne savent pas. Pour cela, c’est aussi à vous, journalistes, de nous donner la parole et de nous montrer. »

MATHIEU LIVOREIL

L’avocat d’une des gardées à vue raconte « Ma cliente a besoin de tranquillité », assure Me Flasaquier.

Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, à la suite des quatre interpellations effectuées par les policiers dans le quartier Croix-Rouge à Reims, Antoine Flasaquier, alors sur la liste des avocats de permanence, file à l’hôtel de police afin d’assister une des belles-soeurs de Saïd Kouachi. Celle-ci a, par le biais de Me Flasaquier, requis l’anonymat. Après quarante heures de garde à vue (au regard de la législation, celleci aurait potentiellement pu être prolongée jusqu’à hier matin), la cliente de ce dernier est sortie libre, vendredi soir, à l’issue de ses auditions. Aucune mise en examen n’a été prononcée. Les trois autres personnes interpellées, toutes issues du cercle familial de Saïd Kouachi et qui, pour leur part, n’avaient pas souhaité être assisté par un avocat, ont également été remises en liberté.

« Elle tient surtout à ce que tout ça ne rejaillisse pas sur ses enfants », résumait, hier, Me Flasaquier à propos de celle qui n’affiche aucun antécédent judiciaire. Lors de son interpellation, elle aurait été réveillée, ainsi que son mari, par les policiers du Raid, alors « qu’elle n’était même pas au courant de ce qui s’était passé plus tôt dans la journée à Charlie Hebdo ».

Saïd Kouachi, oui, bien sûr, elle l’a connu : « Elle le voyait lors des réunions et repas de famille, des moments durant lesquels il n’était selon elle pas question de religion ou de politique mais des enfants, de la famille, etc. Saïd Kouachi, elle m’en a parlé comme quelqu’un qui allait à la salle de prière, qui faisait le ramadan mais qui n’était pas du tout prosélyte, qui ne faisait pas de commentaires à ceux qui ne priaient pas cinq fois par jour. »

La cliente de Me Flasaquier, native de Charleville-Mézières, installée de longue date dans le quartier Croix- Rouge, à Reims, et de confession musulmane comme l’ensemble de sa famille, a raconté cette anecdote pour illustrer ce constat : « Un jour où elle et sa soeur étaient malades, Saïd leur avait fait à manger et était allé lui porter la nourriture à son domicile. Pas le genre de comportement de quelqu’un qui est dans l’obscurantisme radical. » Avec Chérif Kouachi, en revanche, l’ambiance n’était manifestement pas la même : « Elle m’expliquait que quand Chérif arrivait, elle s’en allait de la pièce car il ne regardait pas ou n’adressait pas la parole aux femmes. » Pour compléter ce tableau, précisons tout de même que Saïd Kouachi a, selon Le Monde, été surveillé par la DGSI entre novembre 2011 et juin 2014, soit sept mois avant la tuerie de Charlie Hebdo… Chérif, lui, a été la cible de surveillance et d’écoutes entre novembre 2011 et fin 2013. Ces écoutes, motivées par le passé des deux hommes qui passèrent par le Yémen en 2011, n’avaient rien donné de probant.

Pour le court terme, Me Flasaquier insiste : « Ma cliente a d’abord besoin de tranquillité. Sa famille souhaite se regrouper pour essayer de digérer tout ça (…) Je précise aussi qu’elle a condamné de manière absolue les attentats qui ont été commis. Devoir imaginer Saïd avec Chérif en ennemis publics a été pour elle une incompréhension tout aussi absolue. »

De leur côté, les enquêteurs, après avoir été soucieux d’identifier d’éventuelles complicités et soutiens au sein du cercle familial, poursuivent toujours leurs nombreuses vérifications et expertises. Objectif : retracer l’itinéraire des Kouachi, avant mais aussi juste après l’attentat dans les locaux de Charlie Hebdo.

MATHIEU LIVOREIL

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l’union 150113 a
RENDEZ-VOUS

Cérémonie des voeux des espaces Watteau et Pays-de-France de la Maison de quartier Croix-Rouge mercredi 14 janvier à 18 heures à l’espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau.

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l’union 150112 a
RENDEZ-VOUS

Cérémonie des voeux des espaces Watteau et Pays-de-France de la Maison de quartier Croix-Rouge mercredi 14 janvier à 18 heures à l’espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau.

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150111c - RA janvier 2015
Le quartier Croix-Rouge dans « RA » N°315 de janvier 2015

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RÉNOVATION URBAINE : Pays de France labellisé EcoQuartiers

Le programme de renouvellement urbain actuellement mené dans le secteur Pays-de-France a reçu le label EcoQuartiers. Une marque de l’excellence du travail réalisé conjointement par la Ville de Reims et le Foyer Rémois.

Le secteur pays-de-France du quartier Croix-Rouge a reçu, le 18 décembre dernier, le label EcoQuartiers. Cette distinction, décernée par Sylvia Pinel, Ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, récompense l’excellence des opérations de renouvellement urbain, menées conjointement par la Ville de Reims et le Foyer Rémois, sur ce secteur depuis plusieurs années. Précisément, ce label salue une série d’actions visant à améliorer les performances énergétiques des 117 logements construits ou des 530 autres réhabilités permettant une baisse de près de 50 % des charges liées au chauffage. Ce label salue également les efforts entrepris pour consulter et informer les habitants sur la nature des opérations menées. Ce label souligne également la qualité et la variété des programmes réalisés, le respect des engagements relatifs aux heures dédiées à l’insertion professionnelle et l’intégration de commerces et d’équipements de proximité

H. C.


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URCA : Le SIOU-BAIP une aide pour l’orientation des étudiants

Le SIOU-BAIP, le service d’information et d’orientation universitaire et le Bureau d’aide à l’insertion professionnelle accompagne les étudiants et les jeunes diplômés dans leurs recherches de stages ou de formation.

Les deux structures vous renseignent également sur le marché de l’emploi actuel et sur ses évolutions à venir.

A partir d’entretiens individualisés le SIOU-BAIP vous accompagne en vous délivrant des conseils pour rédiger votre CV et votre lettre de motivation.

Le SIOU-BAIP, Campus Croix-Rouge, 2e étage du restaurant universitaire, rue de Rilly-la-Montagne. 51100 Reims. 03.26.91.85.30.


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SUAC

Pour connaître l’actualité du service universitaire pour l’action culturelle (le SUAC), rendez-vous sur www.univ-reims.fr


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Conseil de quartier

La séance du Conseil de quartier Croix-Rouge/Hauts de Murigny se déroulera le 27 janvier 2015, 19 h, salle Mauriac.

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l’union 150111 b
Les gardes à vue seraient levées

LeMonde.fr l’a annoncé hier soir à 20 h 42, l’AFP à 20 h 47. Selon une « source judiciaire » citée par l’agence, les cinq dernières personnes placées en garde à vue dans l’enquête sur les attentats terroristes de Paris « ont toutes été relâchées samedi ». Il s’agit de personnes proches des frères Kouachi. Parmi elles, l’épouse de Chérif, le cadet des tueurs de Charlie Hebdo dont le beau-frère Mourad Hamyd a été relâché dès vendredi.

Depuis les premières interpellations opérées dans la nuit de mercredi à jeudi, le nombre maximal de gardes à vue était monté à neuf, selon le procureur de la République de Paris, François Molins. Les lieux d’interpellations puis de gestion des gardes à vue, l’identité des personnes arrêtées, leur nombre exact ont donné lieu à de multiples rumeurs contradictoires. D’après des renseignements non confirmés, quatre des arrestations ont été réalisées lors de l’opération menée dans la nuit de mercredi à jeudi au quartier Croix-Rouge à Reims, avenue Bonaparte et groupe Eisenhower. Les gardes à vue de ces personnes se sont déroulées dans les locaux de l’hôtel de police dont l’accès, hier soir encore, était gardé par des policiers armés de pistolets-mitrailleurs.

À l’heure où nous écrivions ces lignes, les autorités n’avaient fait aucun commentaire sur ces remises en liberté. Une personne est toujours recherchée : Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly. Selon plusieurs médias, elle aurait quitté la France pour la Turquie le 2 janvier et serait « désormais probablement en Syrie », d’après « une source sécuritaire turque ».