Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - avril et mai 2015.
mercredi 1er avril 2015
par Administrateur


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 

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l’union 150531 a
Tennis : interclubs (4 e journée) : Cormontreuil pense à son avenir

Après un week-end de Pentecôte dévolu aux Championnats régionaux, retour aujourd’hui aux Interclubs Nationaux qui s’annonce cruciale. À commencer par les messieurs en Nationale 3 où Cormontreuil reçoit la lanterne rouge Porte du Hainaut (2) avec l’intention de s’imposer et donc de se maintenir.

Rien n’est acquis toutefois puisque les Nordistes pourraient fort bien aligner sur les deux dernières journées un (ou deux) de leurs numérotés belges ou roumain pour renouveler leur bail à cet échelon. Quant au TC Troyes, il jouera la montée à domicile face à la réserve du TC Strasbourg dans le choc des invaincus.

En Nationale 4, le TC Vitry, déjà condamné à la relégation, affrontera pour l’honneur le Cergy TC. Du côté des dames, en Nationale 1B, le Reims Europe Club ne se fait aucune illusion. Son déplacement girondin à la Villa Primrose, le club de Violette Huck, qui aligne une numérotée et trois négative ressemble à une mission impossible ! Enfin, en Nationale 4, Romilly sera favori sur le papier face à la réserve du TC Paris 16 e alors que les filles du TC Géo-André chercheront à ramener des points précieux à Olivet (Loiret).

Statu quo attendu

Pour l’avant-dernière journée de la Division Qualificative à la Nationale 4, la situation ne devrait pas évoluer chez les messieurs où Montmirail sera favori à l’URT. Dans l’autre poule, l’ASPTT Troyes et le TC Géo-André risquent fort de s’imposer pour s’affronter dans une « finale » attendue lors de l’ultime journée.

Du côté des dames, dans la première poule, Saint-Memmie cherchera à consolider sa place de leader à Charleville. En poule B, il faudra surveiller la Côte des Blancs et l’ASPTT Chaumont d’autant qu’après son nul à domicile contre le TC de la Côte de Blancs dimanche dernier en match en retard, le TC Vitry possède son avenir entre ses mains.

Interclubs nationaux

Messieurs, Nationale 3 : TC Troyes – TC Strasbourg (2) ; CORMONTREUIL – SATC Porte du Hainaut (2). Nationale 4 : TC VITRY – Cergy TC.

Dames, Nationale 1B : Villa Primrose – REIMS EUROPE. Nationale 4 : TC Paris 16e (2) – Romilly Sports ; USM Olivet – TC GÉO-ANDRÉ.

Division qualificative dn4

Messieurs,
poule A : La Macérienne - REIMS EUROPE ; TC Les MazuresRenwez - SAINT-MEMMIE ; REIMS URT - TC MONTMIRAIL.
Poule B : Romilly Sports - TC DORMANS ; ASPTT Troyes - Foyer Barsequanais ; TC des 2 Vallées - TC GÉO-ANDRÉ.

Dames,
poule A : ASPTT Charleville - SAINT-MEMMIE ; MONTMIRAIL - TC REIMS ; CORMONTREUIL ( 2) - TC Troyes.
Poule B : TC Sedan - TC CÔTE DES BLANCS ; TC VITRY - TC des 2 Vallées ; ASPTT Chaumont - REIMS EUROPE (2).

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l’union 150530 b
Association : Les lauréates des Dix mots en goguette à Chantilly

Pétronille et Anaïs à Chantilly.
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L’association rémoise des membres de la Légion d’honneur, organisatrice du jeu-concours des Dix mots en Champagne Ardenne, a offert aux premiers lauréats de chaque catégorie une sortie d’une journée. Pour cette édition 2015, il s’agissait de la visite du domaine de Chantilly.

Parties de Reims en compagnie des légionnaires et de membres partenaires de l’Amopa (association marnaise des membres des palmes Académiques), Anaïs Mipoutou et Pétronille Pradet ont visité le musée du Cheval et le château, avec un déjeuner dans « Les cuisines de Vatel » et dégustation de la célèbre crème Chantilly.

Élève de 6 e au Collège Georges Braque de Reims, Anaïs a admiré la démonstration de dressage et la grâce des cavalières. De plus, son attention a été attirée dans la journée par la présence de charmantes jeunes femmes, posant dans les jardins pour des photos de mode ou des mariages : « J’ai été photographiée avec une princesse », disait joyeusement celle qui a gagné le concours avec un texte très riche portant le titre de « Voyage au pays des mots ».

Quant à Pétronille, en 3 e au Collège de la Fontaine du Vé à Sézanne, l’intérêt qu’elle porte à la nature et aux animaux est palpable dans son poème intitulé « Le lever du soleil », de très jolis vers qui ont séduit le jury. Parmi les remarquables œuvres d’art visibles au château, elle a aimé en priorité les 44 vitraux de la galerie de Cupido et Psyché.

Trop éloignées du lieu de départ, les deux autres lauréates, (de Charleville et Saint-Dizier) n’ont pu participer. Elles ont reçu de beaux livres en cadeau.

- Des photographies de cet événement sont disponibles sur le site "La Légion d’Honneur dans la Marne"

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l’union 150530 a
Justice tribunal correctionnel : Quatre et trois ans de prison pour deux trafiquants

Keita Karfa et Lewani Khutsishvili ont été déclarés coupables, hier, de transport, détention, acquisition et cession de stupéfiants, faits commis entre janvier 2012 et le 17 juin 2013. Du trafic de cannabis, donc.

Le premier a été condamné à trois ans de prison et 5000 € d’amende ; le second, lui, écope de quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et 2000 € d’amende.

Ces peines correspondent en tout point aux réquisitions du ministère public, formulées lors de l’audience du 12 mai ( notre édition du 14 mai). Déjà incarcérés dans le cadre de la détention provisoire, les deux hommes, âgés de 31 et 25 ans, passeront donc un temps supplémentaire derrière les barreaux.

Ce jugement constituait l’épilogue judiciaire – sous réserve d’appel – d’un important trafic de drogue qui avait alors pour épicentre la place Auguste-Rodin, dans le quartier Croix-Rouge. Le 27 mai 2013, le même tribunal avait déjà condamné plusieurs personnes, parmi lesquelles la tête de réseau.

L’enquête, menée par la PJ rémoise, avait permis de confondre ce petit monde au travers, essentiellement, d’écoutes téléphoniques, avant les interpellations du 17 juin 2013. Malgré les nombreux éléments à charge développés à l’audience, Keita Karfa et Lewani Khutsishvili, déjà condamnés à 22 et 9 reprises, avaient minimisé voire nié leurs responsabilités. Des dénégations qui, à l’évidence, n’ont convaincu personne.

Mathieu Livoreil

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l’union 150529 a
Tennis : championnats régionaux vétérans La Marne force 8

Organisés cette année dans le cadre très agréable de La Macérienne à Charleville-Mézières, les championnats régionaux des vétérans ont connu dans l’ensemble des résultats conformes à la logique.

Qualificatif pour les « France » de Roland-Garros

Comme souvent, dans cette compétition qualificative pour les championnats de France à Roland-Garros, les Marnais ont dominé les débats avec huit titres devant les Aubois (cinq) et les Ardennais, souvent absents des podiums ces dernières années, qui ont profité d’être à domicile pour glaner trois couronnes.

Quant aux Haut-Marnais qui organiseront l’édition 2016, ils ferment la marche avec un titre.

Dames

- + 35 ans : Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) bat Mathilde Benoit (15/3, ASPTT Charleville) 6-2, 6-3 ;
- + 40 ans : Capucine Dufossez (15/4, ASPTT Charleville) bat Christelle Jiuffroy (15/3, Creney) 7-6, 6-4 ;
- + 45 ans : Carole Berthier (15/4, Romilly) bat Cathy Weber (15/2, ASPTT Châlons) 6-4, 6-4 ;
- + 50 ans : Marie-Christine Saint-Mard (15/3, ASPTT Charleville) bat Catherine Depaquit (15/2, Montmirail) 6-4, 6-3 ;
- + 55 ans : Catherine Rapoport (15/4, Bezannes) bat Martine Carrieu (15/3, Saint-Memmie) 6-2, 6-0 ;
- + 60 ans : Marie-Alix Boisseau (15/5, TC Reims) bat Sylvie Jolly (15/5, Société Nautique Épernay) par WO ;
- + 65 ans : Catherine Thibault (15/4, TC Troyes) bat Solange Joly (30, ASPTT Charleville) 6-3, 6-3 ;
- + 70 ans : Marie-Josephe Alluchon (30/3, TC Reims) qualifiée d’office.

Messieurs

- + 35 ans : Soumet (2/6, Cormontreuil) bat Barthelme (15/4, Sedan) par WO ;
- + 40 ans : Bonnet (2/6, Cheminots Reims) bat Bisserie (15, ASPTT Troyes) 6-4, 6-4 ;
- + 45 ans : Collot (15/1, Cormontreuil) bat Moreaux (15/4, Saint-Memmie) 6-3, 1-0 abandon ;
- + 50 ans : Fromholtz (15/1, Chaumont) bat Bourden (15/2, Romilly) 6-2, 6-3 ;
- + 55 ans : Gauthier (15/1, TC Troyes) bat Visy (15/3, TC Reims) 6-1, 6-4 ;
- + 60 ans : Speranzon (30, La Macérienne) bat Biskupski (30/1, Fumay) 6-1, 6-0 ;
- + 65 ans : Mouilleron (15/5, ASPTT Troyes) bat Jouault (15/4, Courtisols) par WO ;
- + 70 ans : Dixneuf (15/4, TC Troyes) bat Royer (30/4, Langres) 6-0, 6-0 ;
- + 75 ans : Rambaut (30, Géo-André) bat Gratiot (30/2, La Muire) 6-1, 6-1.

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l’union 150528 b
Éducation : « Pour nous aussi, c’est marquant ! » Mathieu Livoreil

Les lauréats du concours national de la Résistance et de la déportation, hier à Reims. H.O.
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Les prix du 54 e concours national de la Résistance et de la déportation ont été remis hier, à Reims. L’occasion d’évoquer l’investissement de la jeunesse dans la perpétuation du souvenir.

Le 27 mai 1943 eut lieu la réunion fondatrice du Conseil national de la Résistance. Et voilà comment ce jour est devenu, depuis 54 ans, le jour de récompense du concours national de la Résistance et de la déportation, ouvert aux collégiens de troisième et lycéens. Pour cette année 2014-15, le thème était le suivant : « La libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire. »

396 élèves étaient en lice, issus de dix collèges et sept lycées de la Marne. Le jury s’était réuni le 8 avril pour décider des lauréats (voir ci-dessous). Et tout ce petit monde s’est retrouvé, hier, dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville.

Moment émouvant avec Raymond Gourlin

Avant que les lauréats ne repartent avec, sous le bras, un DVD sur la Résistance dans la Marne, deux livres et une boîte de biscuits Fossier, les allocutions s’étaient succédé sur l’estrade – maire, sous-préfet, etc. Moment émouvant, la remise à Raymond Gourlin, ancien résistant et déporté, aujourd’hui âgé de 93 ans, de la médaille d’or de l’Office national des anciens combattants (Onac).

La surprise passée, cet inlassable arpenteur des établissements scolaires s’est exprimé en des mots qui sonnaient juste : « Cette médaille, c’est à vous, les enfants, que je la dois. À vous et à vos prédécesseurs. » Parmi les récompensés, citons Charles, élève de 2 de à Châlons-en-Champagne : « C’est un devoir de se souvenir de ce qui s’est passé car cela peut encore se reproduire (…) Ça n’intéresse pas forcément tout le monde (parmi ceux de ma génération, NDLR) mais pour nous aussi, c’est marquant ! » Discours similaire pour Céleste, élève de 3 e à Châlons-en-Champagne : « Ce qui s’est passé à l’époque est inacceptable ! On ne peut pas avancer dans l’avenir sans penser à ce qui s’est déjà passé. »

Enfin, un concours BD, lancé en Bourgogne en 2011 et devenu national pour la première fois cette année, a récompensé ses premiers lauréats. Preuve qu’Éducation nationale et pouvoirs publics continuent de compter le devoir de mémoire parmi leurs priorités.

Tous les lauréats des collèges et des lycées

Désignés pour le jury national :
- Brice Bai du collège Université-Reims (catégorie collège, rédaction individuelle) ;
- Eléa Lambin du lycée Chagall-Reims (catégorie lycée, rédaction individuelle) ;
- Adrien Amassy, Ismaël Amer et Evan Guillaume collège Saint-Étienne-Châlons-en-Champagne (catégorie collège-devoir collectif) ;
- Sacha Geoffroy et Juliette Fournel du lycée Hessel-Épernay (catégorie lycée, devoir collectif).

Lauréats marnais, catégorie collège, rédaction individuelle :
- Nissaï Beaude, Sébastien Delescot et Clara Thomas du collège Lundy d’Ay-Champagne ;
- André Gobillard du collège Notre-Dame Perrier de Châlons ;
- Nawelle Hamoumou, Céleste Leclere, Tanguy Nelly, Lucie Palseur, Théo Parant et Alban Tardif Alix du collège Saint-Etienne de Châlons ;
- Chloé Carré, Nasma Feth et François Marion du collège Legros de Reims ;
- Malou Mourot du collège Université de Reims ;
- Clémentine Bleuze, Marie Dautremont, Marie-Héloïse Delaborde, Alexandre Margerin et Océa Thibaut du collège Saint-Jean Baptiste de la Salle de Vitry-le-François.

Catégorie collège, devoir collectif :
- Julia Da Silva, Kaëlig Harant, Lucie Palseur et Sébastien Remy du collège Saint-Etienne de Châlons.

Catégorie collège, devoir collectif audiovisuel :
- Ambre Langrenez, Pauline Devilliez et Maxance Gonnet du collège Saint-Etienne de Châlons.

Catégorie lycée, rédaction individuelle :
- Nathan Rizzuto (Chagall, Reims),
- Florian Panigai (Hessel, Epernay),
- Adrian Ricouart (Jaurès, Reims),
- Paule Broquet (Clémenceau, Reims),
- Charles Maurin (Bayen, Châlons),
- Chloé Pache et Harmony Vetele (François Ier, Vitry-le-François).

Catégorie lycée, devoir collectif :
- Gabriel Michel, Maël Odina Eugène et Nathan Monfroy du lycée Bayen, à Châlons.

Catégorie lycée, devoir collectif audiovisuel :
- Gersande Gonez et Maëva Gille Rigonnot (lycée Jean XXIII, Reims),
- Eloïse Delame et Clémence d’Hérouville (lycée Jean XXIII, Reims).

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l’union 150528 a
Tennis : l’open stade français passait par avize ce week-end

Fort de 77 inscrits et qualificatif pour les « qualifs » de l’Open Stade Français-BNP Paribas Cup en 13/14 ans, le tournoi jeunes du TC Côte des Blancs a remporté un franc succès.

Véritable championnat du monde officieux des moins de 14 ans sur terre battue, l’épreuve parisienne attise toujours autant les convoitises.

Si le Sedanais Valentin Godart (15) a logiquement disposé du Vitryat Eliott Roussel (15), la Rémoise Sarah Leroy (15, Géo-André) a dû s’employer pour venir à bout de la Cormontreuilloise Élise Renard (15).

Ils représenteront la Champagne sur la mythique ocre du Parc de la Faisanderie.

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l’union 150527 f
Éducation : Sensibilisés au respect

Les gagnants du questionnaire rempli par les collégiens.
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Reims habitat, Plurial-Novila, Alpha Logement, l’espace Watteau et le service départemental de Prévention ont une nouvelle fois rencontré les élèves de 4 e du collège Georges-Braque pour les sensibiliser au respect du cadre de vie.

Après deux rendez-vous en avril, et un parcours à travers les Hauts-de-Murigny et Croix-du-Sud avec différentes étapes thématiques, les élèves devaient répondre à un questionnaire, après une intervention de la police nationale.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 150527 e
Rendez-vous

Fête des secteurs Pays-de-France et Croix-du-Sud, samedi 30 mai, de 9 heures à 17 h 30.

Au programme,
- Le matin, de 9 à 12 heures, au complexe sportif Géo-André, tournoi de Family Foot 7x7 (inscription gratuite obligatoire).
- De 12 heures à 13 h 30, au parc Saint-Bruno, pique-nique partagé à l’espace Watteau.
- De 14 h 30 à 17 h 30, au parc Saint-Bruno, stands et animations sur le thème de la fête foraine, musique avec le groupe PiliPily puis finale du tournoi de Family Foot.

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l’union 150527 d
Hauts-de-Murigny : Des locataires plutôt satisfaits

À gauche, la présidente et le trésorier ; à droite, les représentants du bailleur.
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L’assemblée générale de l’Amicale des locataires des Hauts-de-Murigny s’est tenue à l’espace Watteau. Elle a fait apparaître de nombreuses avancées et a montré que les interventions du bailleur Reims habitat ont grandement aplani les revendications des années précédentes. La nouvelle présidente, Isabelle Mallinger, a pointé les éléments positifs : le suivi du projet des espaces verts « avec de bons résultats », les contrôles de comptes « facilités par les salariés de Reims habitat », les dossiers ponctuels « avec de nombreuses réponses aux demandes des locataires », la pose de portes palières sécurisées aux tours Gandon et Watteau, « à terme, une jolie réussite », la pose de détecteurs de présence sur les paliers et la peinture de tous les plafonds et enfin, un meilleur contrôle des prestations ménage et espaces verts, où « on note une nette amélioration ». Il a été noté plusieurs fois la bonne réactivité de la gérance locale animée par Alain Bouny, très ouvert aux doléances : « Je préfère travailler à rendre les locataires heureux ! » Peu de projets en attente, si ce n’est la suite des travaux sur le secteur Watteau (espaces verts et bacs enterrés), et l’aménagement du carré Sénéchal. Grosse déception en revanche devant l’absence d’un représentant de la Ville alors que l’équipe attendait des réponses sur la reprise des espaces verts par la mairie de Reims et des explications sur le prix de l’eau chaude et du chauffage.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 150527 c
Faits divers : Frappée à la sortie du tram

Le sexe dit faible ne l’est pas toujours. Jeudi dernier, vers 18 h 30, une lycéenne de 17 ans descend à l’arrêt du tramway avenue Kennedy, devant le centre commercial de l’hippodrome. Elle croise deux jeunes femmes de 18 et 20 ans auxquelles un contentieux l’oppose depuis un certain temps.

La rencontre est-elle fortuite ou les demoiselles avaient-elles décidé de l’attendre à la sortie du tramway pour lui régler son compte ? Toujours est-il que la lycéenne se fait taper dessus. L’une des filles lui arrache son téléphone portable, puis toutes les deux s’enfuient.

Les policiers ont pu les rattraper. Ils ont récupéré le téléphone portable mais sans la carte sim qui n’a pas été retrouvée. De plus, l’écran de l’appareil a été volontairement brisé en le jetant par terre. Placées en garde à vue, les deux Rémoises ont été remises en liberté dans l’attente d’une convocation en justice pour le vol et les violences en réunion.

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l’union 150527 b
SPORTS : En image au havre

 

L’équipe féminine du centre de formation du Reims Champagne Handball, scolarisée au lycée Arago, a participé au championnat de France UNSS, au Havre, la semaine passée.

Sélectionné parmi les seize meilleures formations, le groupe composé d’Alexia Defachel, Manon Raux, Laura Hamony, Wendy Dietz, Marlène N’Dzesse-Messina, Camille Missaoui, Émeline Corbier, Océane Perbal et Sakina Chekroun, dirigé par Maxime Martin et Sylvain Moret, s’est classée 10 e .

« Ce fut une bonne expérience , reconnaît le directeur du centre de formation du RCH. Ça témoigne du travail effectué au niveau du club en partenariat avec le lycée. »

 

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l’union 150527 a
SPORTS : Tennis championnats de champagne jeunes Les favoris sans pitié

Si l’édition 2015 des championnats régionaux jeunes (de 11 à 18 ans) a délivré un palmarès sans surprise, la qualité de jeu a été au rendez-vous sur les courts couverts du centre de Ligue de Reims. De quoi nourrir des ambitions pour les championnats de France de Roland-Garros puisque tous les lauréats sont qualifiés.

Chez les filles, les favorites Mathilde Sarcelet (15/1, TC Ménéhildien) en 12 ans, Sarah Leroy (15, Géo-André) en 13 ans, Emmanuelle Girard (-2/6, Géo-André) en 15/16 ans et Cindy Castille (-4/6, Cormontreuil) ont été expéditives. Seule Léana Clauss (5/6, Saint-Memmie), en 14 ans, a dû s’employer face à la 15/1, Lou Perrot (Chalindrey).

Du côté des garçons, Maxime Dubouch (15/1, Cormontreuil) a impressionné en 12 ans. Dans la catégorie reine, celle des 17/18 ans, Constant De La Bassetiere (-2/6, Cormontreuil) a été bousculé par le tenace Nicolas Jonasz (3/6, Montmirail) avant de faire respecter la hiérarchie.

À noter la suprématie des Marnais qui ont raflé neuf titres sur douze !

Filles

- 11 ans : Pauline Rodat (non classée, Creney) bat Charlene Haddad (NC, Montmirail) 3-6, 6-2, 6-3 ;
- 12 ans : Mathilde Sarcelet (15/1, TC Ménéhildien) bat Elodie Lafond (15/4, Rivière de Corps) 6-1, 6-0 ;
- 13 ans : Sarah Leroy (15, Géo-André) bat Savine Erler (15/1, TC Troyes) 6-2, 6-4 ;
- 14 ans : Léana Clauss (5/6, Saint-Memmie) bat Lou Perrot (15/1, Chalindrey) 4-6, 6-1, 6-4 ;
- 15-16 ans : Emmanuelle Girard (-2/6, Géo-André) bat Noémie Bellott (2/6, Géo-André) 6-1, 6-2 ;
- 17-18 ans : Cindy Castille (-4/6, Cormontreuil) bat Clemence Krug (3/6, Reims Europe Club) 6-2, 6-3.

Garçons

- 11 ans : Chapoutot (30/1, TC Sancéen) bat Delaval (40, Saint-Memmie) 6-1, 6-1 ;
- 12 ans : Dubouch (15/1, Cormontreuil) bat Fouilloux (15, Saint-Dizier) 6-2, 6-1 ;
- 13 ans : Amier (15, Nautique Épernay) bat Quinet (15, ASPTT Troyes) 6-1, 0-6, 7-5 ;
- 14 ans : Lopes (15, Cormontreuil) bat Bonna (15, Sedan) 6-4, 6-3 ;
- 15-16 ans : Mouilleron (5/6, ASPTT Troyes) bat Duliere (15, Géo-André) 6-2, 6-2 ;
- 17-18 ans : De La Bassetiere (-2/6, Cormontreuil) bat Jonasz (3/6, Montmirail) 2-6, 6-3, 6-0.

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l’union 150525 d
Faits divers : Une personne âgée victime d’un vol avec violence

Les agresseurs l’ont attrapée par son manteau, la faisant chuter au sol. Illustration
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Samedi soir, peu après 18 h 30, une retraitée, âgée de 90 ans, a été victime d’un vol à l’arraché, allée Antoine-Watteau à Reims, alors qu’elle rentrait chez elle. Elle venait juste de descendre du tramway à la station Bonaparte, lorsque deux individus, vraisemblablement deux jeunes hommes, sont arrivés par-derrière, l’ont attrapée par le manteau pour lui arracher son sac à main, la faisant chuter au sol. Ses deux agresseurs ont aussitôt pris la fuite en direction du quartier Croix-du-Sud. Alors qu’elle était encore à terre, l’arcade sourcilière ouverte, un homme lui a rapporté son sac à main, retrouvé un peu plus loin, vidé de son contenu. Secourue par les sapeurs-pompiers, la victime, particulièrement choquée, a été transportée au centre hospitalier de Reims, où elle a pu ressortir dans la soirée. Une enquête a été ouverte.

C.G.

 

 

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l’union 150525 c
Faits divers : Une famille sénégalaise menacée d’expulsion

Au Réseau éducation sans frontières, tout le monde est sur le pied de guerre. R.W.
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En passe d’être régularisée, une famille sénégalaise arrivée à Reims en 2014 vient de se voir refuser son titre de séjour. La mobilisation s’organise.

N ous ne souhaitons pas l’affrontement, mais s’il le faut nous y viendrons. » Yves Juigner, membre du Réseau éducation sans frontières, a profité de la venue, samedi, de la ministre Najat Vallaud-Belkacem au congrès des parents d’élèves de la FCPE à Reims, pour dénoncer le sort d’une famille sénégalaise menacée d’expulsion, alors que leur titre de séjour était sur le point d’être validé. Distribution de tracts, signature de pétitions, il a tenté « d’envoyer un message fort. Notre but n’est pas de faire le forcing, mais d’obtenir une réponse, savoir ce qu’il se passe exactement, car cette situation est totalement absurde ! »

Aucune réponse de la préfecture

Babacar Ndione, sa femme et trois de ses cinq enfants ont quitté le Sénégal pour rejoindre l’Espagne, avant d’arriver à Reims en octobre 2014. Babacar, originaire d’une famille de pêcheurs, a trouvé du travail, une formation. Ses enfants ont été scolarisés au collège Trois Fontaines, ainsi qu’au lycée Joliot Curie où ils ont réussi leur intégration qui n’était pas gagnée d’avance. Ne souhaitant pas être assisté plus que nécessaire – Babacar a des principes – il a trouvé un logement chez un privé et paye l’intégralité de son loyer, sans aide. Sa demande de régularisation était en bonne voie. Il avait été convoqué à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), où tout semblait aller dans le bon sens. Il ne lui restait plus qu’à obtenir un renouvellement de récépissé… qui lui a finalement été refusé par la préfecture. « On ne sait pas ce qu’il s’est passé », commente Yves Juigner. « Il y a eu une période d’intérim à la préfecture. Au départ, c’était bon, à l’arrivée ça ne l’était plus ! Et nous ne savons pas pourquoi ! En dépit de nos demandes, nous n’avons aucune réponse. Aujourd’hui, on lui refuse son titre de séjour. C’est une catastrophe pour toute la famille. Il a du coup perdu son travail, son stage. Ses enfants sont menacés d’êtres déscolarisés. Ce n’est pas tolérable ! »

Au collège, tout comme au lycée, parents et élèves ont pris fait et cause pour la famille et les enfants Ndione. La principale du collège Trois Fontaines a même écrit au préfet pour dénoncer la situation, attestant « sans réserve d’une parfaite intégration des filles, d’un investissement scolaire irréprochable et même d’une valeur d’exemple ».

« La situation est totalement absurde. Il n’y a aucun motif valable pour leur refuser cette régularisation », insiste Yves Juigner. « Nous sommes prêts à envoyer le dossier complet au ministère… Mais, s’il le faut, il y aura bien affrontement. »

Caroline Garnier

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l’union 150525 b
Faits et méfaits : Les deux-roues flambent

Vendredi matin, vers 6 h 15, les pompiers ont dû intervenir esplanade Roland-Garros, quartier Europe, pour circonscrire un feu de scooter.

Nouvelle intervention, vers 14 h 30, cette fois pour éteindre un feu de moto avenue Bonaparte à Croix-Rouge.

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l’union 150525 a
EN IMAGE : TENNIS. CHPT DE FRANCE INTERCLUBS

 

 

Pensionnaire du Pole Espoirs de tennis féminin au Creps de Reims depuis l’année dernière, Emmanuelle Girard (15 ans) a obtenu une invitation pour disputer le tournoi juniors de Roland-Garros (31 mai-6 juin).

Licenciée à Géo-André, la Réunionnaise, qui pointe actuellement à la 233 e place du classement ITF, a disputé deux finales sur le circuit en 2015 lors d’une tournée au mois de janvier aux Émirats Arabes Unis, à Fujairah et Abu Dhabi (grade 4), où elle a remporté le titre en double avec sa partenaire champenoise Emma Léné.

 

 

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l’union 150524 a
Tennis Championnats de Champagne jeunes : Les stars ne font pas l’impasse

Constant de la Bassetière ne devrait pas trembler. Archives
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Organisés d’hier à demain au centre de Ligue de Reims, les championnats régionaux des jeunes ont rassemblé 68 joueurs sur 12 tableaux. L’édition 2015 est marquée par la présence des têtes d’affiches locales en 17/18 ans, à savoir les Cormontreuillois Constant De La Bassetière (-2/6) et Cindy Castille (-4/6).

En jeu, des places pour la terre de Roland-Garros

Inutile de dire qu’ils ont presque leurs billets en poche pour Roland-Garros puisque la concurrence pointe à 3/6 avec Nicolas Jonasz (Montmirail) et Clémence Krug (Reims Europe Club).

À suivre aussi chez les garçons, les tableaux 13 ans avec Enzo Quinet (ASPTT Troyes) et Mathis Amier (Société Nautique Épernay) et les 15/16 ans avec Thimothée Mouilleron (5/6, ASPTT Troyes) et Theo Duliere (Reims Géo-André).

Quant aux filles, Sarah Leroy (15, Reims Géo-André) sera la grande favorite des 13 ans alors que l’opposition en 14 ans entre Léana Clauss (5/6, Saint-Memmie) et Élise Renard (15, Cormontreuil) est très attendue.

Enfin, Emmanuelle Girard (-2/6, Reims Géo-André) bénéficiera de la faveur des pronostics face à sa camarade de club Noémie Bellott (2/6). Les finales débuteront demain, dès 12 heures.

VÉTÉRANS

Disputés cette année sur le béton poreux de La Macérienne, les championnats régionaux des vétérans comptent 17 tableaux. Inutile de préciser qu’ils seront tous très disputés puisque chaque lauréat sera qualifié pour les championnats de France, à Roland-Garros cet été.

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l’union 150523 c
Rendez-vous

Ateliers théâtre avec les Femmes relais 51.

Venez nous faire partager votre expérience de parent tout en vous amusant : l’association Femmes relais 51 vous propose de participer à ses ateliers de théâtre Forum aux côtés de la troupe « 2,3,Interprètes ».

Ces ateliers, gratuits et ouverts à tous, seront limités à 15 personnes maximum. Ils déboucheront sur la production de plusieurs saynètes le jour du forum, le 17 juin. Un mode de garde sera proposé pour vos enfants pendant la durée des ateliers.

À partir du mercredi 27 mai à 18 heures, à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge, 12/14 rue Pierre-Taittinger (03 26 08 08

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l’union 150523 b
Faits et méfaits : Deux hommes agressés à côté de l’église

Jeudi midi, deux hommes en ont croisé cinq autres avenue Bonaparte, près de l’église Saint-Bruno à Croix-Rouge.

Que s’est-il passé ? On évoque un regard qui aurait déplu. Toujours est-il qu’une bagarre a éclaté. Elle a tourné à l’avantage des cinq individus qui ont gazé et frappé leurs adversaires avec des bâtons.

Âgées de 21 et 22 ans, les deux victimes ont dû être transportées au CHU.

Leurs agresseurs sont en fuite.

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l’union 150523 a
Faits divers : Énervé par un contrôle routier, il caillasse deux policiers Fabrice Curlier

Le jeudi de l’Ascension, des pierres ont volé bas au quartier Croix-Rouge. illustration B.Sivade
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Le 14 mai, la vidéosurveillance avait filmé le caillassage de deux policiers à Croix-Rouge. L’auteur présumé a été écroué, mais pour un autre dossier.

On est chez nous ici ! On fait ce qu’on veut dans notre quartier ! Vous n’avez rien à y faire ! » Ces fortes paroles ont résonné le 14 mai aux oreilles de deux policiers qui ont eu le toupet d’effectuer un contrôle routier à Croix-Rouge.

Il est 16 heures. Postée au rond-point des avenues Bonaparte et Léon-Blum, la patrouille vérifie les papiers d’un conducteur quand cinq jeunes gens arrivent mains dans les poches en roulant des mécaniques. Ils connaissent les occupants du véhicule, reprochent aux policiers de les contrôler, leur passent sous le nez, discutent avec leurs copains restés dans l’auto, tournent autour, frôlent les agents avec l’intention manifeste de les provoquer.

Retrouvé caché dans le placard

Le groupe l’ignore, mais toute la scène est filmée par la vidéosurveillance urbaine. Deux des individus sont au milieu de la route, ce qui gêne la circulation. Un policier leur demande de regagner le trottoir. Il doit les saisir par le bras. La tension monte. L’agent exhibe sa bombe lacrymogène pour inverser le rapport de force. « T’as peut-être une gazeuse mais nous, on a des pierres. Tu ferais mieux d’éviter le quartier ! », répond l’un des jeunes pendant que les autres élèvent aussi la voix : « On est chez nous ici ! On fait ce qu’on veut… », etc.

La patrouille ne se démonte pas en gardant son sang-froid. Finalement, les cinq s’éloignent mais l’un d’eux se retourne sur le trottoir d’en face, injure copieusement les policiers puis ramasse deux pierres qu’il jette dans leur direction. Elles retombent devant leurs pieds, sans les toucher.

Il s’enfuit, sauf que le centre de supervision urbain de Reims a eu la bonne idée de zoomer sur lui au moment où il jetait les cailloux… C’est ainsi que le commissariat peut mettre un nom sur son visage : Davy Vérin, 21 ans et 10 condamnations.

Venus l’arrêter jeudi matin à son domicile, les enquêteurs le découvrent en caleçon, caché dans un placard. L’après-midi même, il est déféré en comparution immédiate mais le tribunal renvoie son procès au 16 juin, sans le mettre en prison. Sans doute parce qu’un autre magistrat s’en est déjà chargé : le parquet a profité de l’avoir sous la main pour mettre à exécution un jugement d’avril 2014, en l’occurrence trois mois ferme pour le vol à l’arraché du collier d’une quinquagénaire dans un hall d’immeuble de la place Utrillo. Sauf aménagement de peine d’ici là, c’est donc détenu que Davy Vérin devrait comparaître le 16 juin.

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L’hebdo du vendredi- N° 396- 150522e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 396 - Semaine du 22 au 28 mai 2015

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Développement durable : Trois projets pour améliorer le quotidien

Portés conjointement par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), la ville de Reims et Reims Métropole, trois projets de Plateforme de la rénovation énergétique, résorption des points noirs du bruit et Mobi-lise doivent améliorer le quotidien des habitants.

La plateforme de la rénovation énergétique, située à Croix-Rouge rue Bonaparte, est un guichet unique qui renseigne particuliers et professionnels du bâtiment.

La résorption des points noirs du bruit (PNB) consiste à proposer aux propriétaires dont le logement est classé PNB, de réaliser des travaux relatifs aux changements des fenêtres et des portes des façades exposées aux bruits de la rue, grâce à des aides allant jusqu’à 80 % du montant des travaux de la part de l’ADEME et 10 % de la part de Reims Métropole.

Enfin, Mobi-lise est un projet expérimental qui vise à mieux connaître les déplacements des personnes au sein de leur bassin de vie via leur smartphone afin d’améliorer la compréhension des flux de personnes. Cet outil doit aider à terme les collectivités dans leur offre de déplacements et, plus largement, l’aménagement du territoire aux usages réels.

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l’union 150522 d
Rendez-vous

Fête des secteurs Pays-de-France et Croix-du-Sud ce 30 mai, de 9 à 17 h 30.

Au programme de la journée - De 9 à 12 heures, au complexe sportif Géo-André, tournoi de Family Foot 7x7 (Inscription gratuite obligatoire). - De 12 à 13 h 30, au parc Saint-Bruno, pique-nique partagé. - De 14 h 30 à 17 h 30, au parc Saint-Bruno, stands d’animations sur le thème de la fête foraine, animations musicales avec le groupe PiliPily, puis phase finale du tournoi de Family Foot.

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l’union 150522 c
Loisirs : Les nageurs palmés, gênants pour les autres ?

Beaucoup de monde doit cohabiter lors des ouvertures au public, comme ici aux Thiolettes. L’affluence a crû après la fermeture du Nautilud. Archives Bernard Sivade
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Cette octogénaire est excédée. Pas moyen de nager tranquillement sans être importunée par ceux qui portent des palmes ! Elle en a fait une fois de plus la désagréable expérience, à la piscine de Château-d’eau. Dans le créneau de 8 à 9 heures, elle assure que seules deux lignes sont réservées au public et que tous les nageurs y sont mélangés. Ceux qui vont vite avec leurs palmes, éclaboussent, doublent, donnent des coups. « Je fréquente les piscines rémoises depuis 26 ans et cela ne fait que s’aggraver. Tout le monde a le droit de nager, à son rythme et à l’heure de son choix » , martèle la retraitée, guère ravie de la suggestion qui lui a été faite par la Direction des sports : trouver un créneau moins fréquenté.

« Nous faisons de notre mieux pour contenter le maximum de gens mais pas les exigences individuelles, explique-ton du côté des responsables municipaux. Nous sommes confrontés à une pénurie de créneaux depuis la fermeture du Nautilud. » Et de rappeler que les palmes longues ont été interdites et que des lignes de nage sont réservées aux nageurs, munis des matériels courts. La situation à Château-d’eau est la suivante dans le créneau matinal : 3 lignes pendant la première demi-heure et 5 à partir de 8 h 30. « Talleyrand est ouverte à 7 heures. À chacun de s’adapter. Nous ne pourrons pas ouvrir toutes les piscines à 7 heures au public, dans un contexte de restriction budgétaire. »

A. D.

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l’union 150522 b
Logement : Une nouvelle adresse pour préparer et financer des travaux d’isolation

Rendre les logements moins gourmands en énergie, c’est l’objectif de la nouvelle plate-forme. A.P.
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Tous ceux qui envisagent de rendre leur logement moins gourmand en chauffage trouveront leurs renseignements au 12 de l’avenue Bonaparte à Croix-Rouge.

Comment puis-je isoler mes murs ? Combien est-ce que ça va me coûter ? Est-ce que je vais beaucoup y gagner sur la note de chauffage ? Tous ceux qui se posent ce genre de questions (ils étaient au moins un millier l’an dernier à Reims) allaient jusqu’à présent à la recherche de réponses dans les murs de l’Opéra. À présent, ils doivent se rendre au 12 de l’avenue Bonaparte, dans le quartier Croix-Rouge. C’est là qu’est désormais installée la plate-forme de la rénovation énergétique de la ville. C’est là que les habitants retrouveront Eddie, alias Espace Développement Durable Info Énergie, le service de Reims Métropole dédié à ces questions d’énergie.

Le « plus » de l’accompagnement

Cette plate-forme « donnera toujours les conseils, techniques et financiers, aux particuliers et aux entreprises, indique Renaud Hans, chef de projet, mais elle ira plus loin : en accompagnant les gens dans le montage de leurs dossiers, et dans leur financement, en intervenant auprès des banques. » Ne vous précipitez tout de même pas tout de suite : si les conseils sont bien disponibles dès à présent, l’accompagnement qui va constituer le « plus », lui, va monter en puissance progressivement, pour être vraiment opérationnel vers la fin de l’année seulement.

Ce nouveau lieu de ressources pour ceux qui sont en quête de logements moins gourmands en énergie, a été inauguré officiellement hier, par la présidente de l’agglomération Catherine Vautrin et le maire Arnaud Robinet, en présence du président national de l’Ademe (agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie), partenaire de l’opération. L’enjeu, mine de rien est de taille, comme l’a souligné le sous-préfet Bernard : « Il y va -en fin de compte- de l’indépendance énergétique du pays et donc de sa sécurité ». Il y va aussi de possibles baisses de facture de chauffage pour les simples citoyens.

Antoine Pardessus

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l’union 150522 a
Éducation : 50 millions pour moderniser les lycées champardennais

Cinquante millions d’euros, c’est le montant du contrat de prêt que vient de signer la région Champagne-Ardenne avec la Banque européenne d’investissement (BEI), hier matin au lycée Jean-Moulin de Revin. Ce prêt contribuera à financer des projets d’investissement dans la région en matière d’éducation, à savoir la rénovation et la modernisation d’établissement scolaires.

Six lycées publics et un centre de formation en apprentissage sont concernés. Deux d’entre eux sont situés dans les Ardennes : le lycée Jean-Moulin à Revin et le lycée Armand-Malaise à Charleville-Mézières, deux autres dans la Marne : le lycée Arago et le lycée Jean-Jaurès à Reims et trois en Haute-Marne : le lycée Eugène-Decomble, le lycée Bouchardon et le CFA du bâtiment, tous situés à Chaumont.

Jean-Paul Bachy, président du conseil régional, se réjouit de cette signature. « Les conditions de ce prêt sont très attractives. La rigueur de l’État sur le plan budgétaire n’empêche pas la Région de poursuivre ses investissements dans le domaine de l’éducation. » Joie partagée par Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI et cosignataire : « Nous sommes très heureux d’apporter notre soutien à la Région pour améliorer le quotidien des jeunes Champardennais et leur proposer une offre de formation adaptée et de qualité. »

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l’union 150521 c
Football : 4 e Semaine du foot au féminin : Pour le plaisir du jeu Adeline Bantwell

L’opération nationale « La Semaine du foot au féminin » a séduit les Rémoises. A.B.
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Elles étaient huit, entre 6 et 12 ans, hier après-midi à s’être laissées tenter au stade Géo-André, fief du Reims Sires. « Pour nous, c’est très positif. C’est difficile d’aller chercher des joueuses », commentait l’éducatrice des U6/U7 Aline Massy. Ces filles-là sont du quartier, « elles viennent de l’école primaire Hippodrome. Je suis allée dans les classes pour les sensibiliser au football ». Certaines connaissent aussi sa fille de 7 ans, déjà licenciée.

Les nouvelles ont un point commun, elles adorent le jeu. Esther est venue avec sa petite sœur. « J’aime bien courir, taper dans le ballon. Dans la cour de récréation, j’y joue tout le temps ! » Chaïma aime ce sport depuis longtemps, mais elle n’avait jamais mis les pieds sur un terrain. « J’ai découvert que j’avais des copines qui jouaient ici, je ne le savais même pas. » Si, d’habitude, l’entraînement mêle exercices techniques et jeu en fin de match, hier, il a été quelque peu chamboulé. D’abord, « Paris » et « Marseille » se sont affrontés pendant que le « Stade de Reims » et le « Real Madrid » réglaient leurs comptes à coups de « On a marquéééé ! » . La coach a privilégié le jeu en cette séance découverte de 1 h 30. Des matches alternés d’exercices comme des challenges, balle au pied face au gardien ou encore des jeux d’équipe, « elles s’entendent toutes bien ensemble ».

Lancée seulement cette année, la section féminine mélange les 7-12 ans. Reims Sires, qui comprend une vingtaine de filles, aimerait compter une équipe dans chaque catégorie sur le long terme. Un travail de longue haleine. Pour ne pas perdre le contact d’ici à septembre, Aline Massy a précieusement noté les coordonnées de ces footballeuses en herbe. Elle compte aussi sur l’aide de la Fédération, qui offre la possibilité de se licencier dès le 1 er juin.

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l’union 150521 b
Sport : 150 jeunes ont participé aux tournois des Segpa

La joie des vainqueurs des coupes basket et football.
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C’est « le » rendez-vous que les élèves des Segpa (Sections d’enseignement général et professionnel adapté) de Reims et Tinqueux ne manqueraient pour rien au monde. Le tournoi annuel de basket et football réunit près de 150 élèves des classes de 6 e et 5 e de quatre collèges rémois (Maryse-Bastié, Joliot-Curie, Paul-Fort, Trois-Fontaines) et d’un collège aquatintien (Paulette-Billa).

Sport et fair-play

Homme-orchestre de l’événement, Bruno Malherbe, professeur au collège Paul-Fort, organise et coordonne depuis des années ce rendez-vous qui comporte 16 équipes engagées pour 57 matchs disputés tout au long de la journée : « Ce tournoi, c’est avant tout pour que les écoles se rencontrent, que les enfants passent un bon moment à travers des épreuves sportives où ils sont tous à égalité. En même temps, les enseignants se retrouvent aussi avec un plaisir partagé ».

Ce plaisir des retrouvailles, on peut s’en rendre compte dès l’arrivée sur le stade, en entendant les rires et les plaisanteries de tous ces garçons et filles qui, -et c’est à souligner- donnent sans rechigner un coup de main quand il s‘agit de ranger, remettre de l’ordre, pour que tout soit impeccable après leur passage sur le terrain du complexe Marcel-Thil. Neuf coupes (dont huit ont été offertes par la Ville de Reims) ont été remises aux différentes équipes.

À noter que jeudi 4 juin, c’est une rencontre d’athlétisme, organisée par le collège Maryse-Bastié, qui réunira les sections SEGPA et les établissements spécialisés au stade Georges-Hébert.

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l’union 150521 a
Tinqueux, Saint-brice-courcelles : On a retrouvé Pépette la perruche F.C.

Après l’avoir découverte dans son jardin, Jacky a redonné Pépette à ses propriétaires.
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La perruche qui a fugué jeudi à Tinqueux a été retrouvée à Saint-Brice-Courcelles. En revanche, aucune trace du deuxième cacatoès disparu depuis le 9 mai à Reims.

Pépette a retrouvé son foyer. Disparue jeudi dernier après s’être envolée par le balcon (notre précédente édition), cette perruche calopsitte originaire d’Australie a été récupérée hier par ses propriétaires. C’est un couple de Saint-Brice-Courcelles qui l’a découverte dimanche dans son jardin, rue de la Fraternité.

« Elle était posée sur la pergola. Je me suis dit : Qu’est-ce que c’est que ce drôle de moineau ? » , raconte Jacky France-Mendes, dont le passe-temps favori est de donner à manger aux oiseaux. « Je me suis approché. Elle me regardait. J’ai réussi à l’attirer en l’appelant avec une coupelle remplie de graines. Depuis, elle était chez nous. Elle est très gentille. Elle a passé la plupart du temps sur mon épaule, s’amusait à me tirer les cheveux et dormait la nuit sur le radiateur de la cuisine. C’est en lisant le journal mercredi matin que nous avons compris qu’il s’agissait de la perruche perdue par les gens de Tinqueux. Ils ont dit qu’elle avait une phalange en moins, ce qui est le cas. »

Ce détail anatomique mais surtout le numéro de sa bague ont confirmé qu’il s’agissait bien de Pépette, le cacaotès parti jeudi du domicile de Bérangère Deharde, rue du Général-Marceau à Tinqueux. C’est manifestement lui qui a été photographié le lendemain par un voisin de la rue de Vauchamps. Alertée par M. et Mme France-Mendès, Mme Deharde a pu récupérer Pépette hier midi. « Toute la famille est heureuse de l’avoir retrouvée. »

Domiciliée rue de Salzbourg à Reims, Céline Oztekin aimerait bien connaître pareil heureux dénouement. Sa perruche calopsitte a elle aussi disparu, depuis le 9 mai, mais pour l’instant, l’appel à témoins la concernant n’a rien donné (Mme Oztekin est joignable au 06 52 37 84 68). « On espère des nouvelles. On attend. En tout cas, nous sommes contents pour l’autre famille qui a retrouvé sa perruche. »

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l’union 150520 d
Éducation : Tenues olé-olé proscrites à l’école Catherine Frey

Anaïs et Célestine s’habillent toujours avec élégance. Et connaissent le règlement de leur collège à Reims.
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« On a droit aux bermudas à condition qu’ils arrivent au moins aux genoux » Saad et Emré
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Prière d’allonger la jupe et de tirer sur le t-shirt avant d’entrer en classe. Avec les premières chaleurs, les CPE font la chasse aux tenues dénudées. Règlement de l’établissement en poche.

Les jupes sont plus souvent trop courtes que trop longues dans les cours de récré ! Au-delà des questions de laïcité et de signes religieux, les élèves doivent se soumettre à des interdits vestimentaires plus ou moins sévères selon les établissements. Avec une règle de base commune pour tous : « La tenue doit être décente », résume Gilian Ploujoux, principale du collège public Turenne, à Sedan. « Pas de ventre apparent. Ni short ni minijupe et pas de pantalon qui descend au milieu des fesses pour laisser voir le caleçon. En cas de problème, on prévient les parents. En général, ils réagissent bien. C’est juste un peu plus compliqué quand la maman arrive habillée comme sa fille ! »

Le règlement s’applique également aux profs : « On n’y pense pas car les cas sont rares mais certains jours de grosse chaleur, il peut arriver qu’un professeur s’habille un peu trop légèrement. » Bruno Morelle, principal du collège public Charlemagne à Laon, n’a jamais eu à rhabiller l’un de ses enseignants mais a eu vent d’un cas qui est allé jusqu’en justice : « C’était dans un établissement en Guyane. Un professeur était venu travailler en espadrilles. Le tribunal administratif a finalement tranché en faveur du chef d’établissement. Et pourtant c’était la Guyane avec la chaleur que l’on imagine ! »

Un t-shirt au cannabis

À Charlemagne, le bon sens sert de critère : « Les problèmes ne sont pas nombreux. J’ai eu quelques jupes trop courtes rallongées en concertation avec les parents. Quand on explique à la maman que c’est d’abord pour protéger sa fille, elle est très vite du même avis. Une autre fois, j’ai eu à gérer un t-shirt décoré d’une feuille de cannabis. Les parents m’ont dit qu’ils n’y avaient pas pensé. Je précise que les tenues ne doivent pas être provocantes mais elles n’ont pas non plus besoin d’être ringardes. » Chez Bruno Morelle, même les tongs sont autorisées quand il faut très chaud et que l’ensemble de la tenue est correct. Ce n’est pas le cas partout : « La tenue doit être correcte et adaptée au travail scolaire. Les tongs sont parfaites pour aller à la plage, donc non », tranche Jean-Olivier Jouve, directeur du collège privé Rogelet, à Reims. Aucune exception au règlement n’est admise même en cas de canicule prolongée : « Un jour, une élève est venue avec un t-shirt trop découvert, elle a passé la journée dans une blouse vert fluo d’infirmière. Je peux vous dire que dès le lendemain, les petites manches et les petits cols sont réapparus sur les élèves. » Laurent Lanfranchi, directeur du groupe scolaire Notre-Dame-Saint-Victor et Sainte-Marie à Épernay croise parfois des jeunes filles très maquillées dans la cour mais trouve cela très bien : « Nous avons un bac pro esthétique/cosmétique. Le maquillage fait partie de leur enseignement ! En général, il est réussi ! »

Sauf quelques rebelles, les élèves respectent plutôt facilement les interdits vestimentaires. « J’en connais qui, même après avoir eu des remarques, reviennent quand même en minijupe. Ce n’est pas mon cas car je suis plutôt jeans. Je trouve que chacun devrait pouvoir s’habiller comme il le souhaite », estime Khadiga, en 3 e au collège Trois-Fontaines à Reims. À François-Legros, à Reims, Célestine, Aïda, Anaïs estiment normal de fixer des limites. « C’est écrit dans le règlement du collège », montre Anaïs. Saad et Emré expliquent que la limite est fixée aux genoux : « Il ne faut pas que ce soit plus court. »

Quant aux foulards et autres signes religieux dont on parle tant : « On peut avoir des tout petits signes religieux s’ils ne se voient pas. Pour les foulards, si l’élève est habituée depuis toute petite à le porter, on trouve un arrangement », explique Caroline, élève en 6 e . « Elle ne le portera pas dans le collège mais pourra le remettre dès qu’elle aura passé la grille. »

« Certains parents ne comprennent pas »

Hélène Herbin est conseillère d’éducation-psychologue rattachée au centre d’information et d’orientation de Charleville-Mézières. Elle intervient dans plusieurs établissements scolaires en ville.

Rencontrez-vous souvent des problématiques liées à la tenue vestimentaire ?
Pas de gros débordements sauf quelques t-shirts trop courts quand il fait soudainement chaud. On le dit gentiment à l’élève et généralement cela suffit.

Les parents se rangent-il facilement à votre avis ?
Tout dépend des milieux. Moins les parents imposent de règles chez eux, moins ils comprennent. Je me souviens l’année dernière d’une maman disant que le chef d’établissement était un extrémiste parce qu’on ne pouvait pas s’habiller comme on voulait à l’école. Il s’agissait d’une personne sans emploi issue d’un milieu plutôt défavorisé.

Imposer un uniforme à l’école ne serait-il pas une bonne solution, notamment pour gommer ces différences liées au milieu social ?
Quand même pas ! J’ai moi-même vécu les blouses bleues et roses et non merci. D’autant moins que l’uniforme, ils le portent déjà : c’est le jeans - baskets - t-shirt.

Vers le Retour de l’uniforme ?

Le maire de Seine Port, en Seine-et-Marne, invite les parents à se prononcer sur un retour de la blouse à l’école.

Selon lui, ce serait « un symbole important de la création d’une nouvelle relation entre les élèves et les enseignants mais également entre les parents et les enseignants ».

Le chiffre

80 % des établissements en Grande-Bretagne imposent l’uniforme à leurs élèves.

LA PHRASE

« En ce moment, je fais la chasse aux pantalons Jodhpur car les jeunes les portent avec des bretelles qui pendent.
Quelqu’un peut se prendre les pieds dans les bretelles ou tirer dessus avec une mauvaise intention. »
Caroline Platelet, principale à Château-Thierry

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l’union 150520 c
EXPOSITION : Leurs cartes postales parlent de leur vie et de leur quartier Valérie Coulet

Margot Linard, Julie Luzoir avec une des habitantes qui ont participé au projet « Raconte-moi ton quartier »
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« Je suis vraiment contente d’avoir pu participer à ce beau projet » Rahima
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Une centaine de cartes postales personnalisées sont exposées à La Comédie. Elles ont été réalisées lors d’ateliers menés dans quatre maisons de quartiers.

Je voudrais une maison avec un chauffage au sol. Je voudrais maigrir un peu (…) Je voudrais que la télévision parle moins de violence. » « Je veux passer mon permis de conduire » « Je touche tous les soirs mon livre parce que j’aime lire. » « Je viens d’Espagne. Les moments les plus importants de ma vie, ce sont les jours de la naissance de mes enfants. Aujourd’hui je suis grand-mère de trois petits-enfants magnifiques et je suis très fière. »

Ces petites phrases rédigées sur des cartes postales personnalisées par des dessins ou des photographies sont signées Denise, Najat, Nazife et bien d’autres habitants des quartiers Croix-Rouge, Le Flambeau, Les Epinettes et Orgeval. Souvent, l’écriture manuscrite est hésitante et les phrases d’une grande simplicité.

Derrière cette apparente candeur, on devine un vrai investissement et beaucoup d’efforts. Car les auteurs de ces cartes postales, des adultes d’origine française ou étrangère, ne sont pas à l’aise avec l’écriture. Voir leurs travaux exposés dans le hall de La Comédie est donc pour eux une vraie fierté. « C’est chouette » , commente Lionel, heureux de présenter sa carte postale encadrée. « J’ai choisi d’écrire sur les problèmes de mon quartier » , explique le quinquagénaire, curieux de lire ce que les autres ont rédigé.

Cette exposition « Raconte-moi ton quartier » a été imaginée par Margot Linard et Julie Luzoir, respectivement chargée des relations avec le public à La Comédie et artiste plasticienne. Les deux jeunes femmes ont, d’octobre 2014 à janvier 2015, rencontré une cinquantaine d’habitants de quatre quartiers rémois. Ayant des difficultés avec la langue française, ces hommes et ces femmes, âgés de 17 à 70 ans, participaient à des ateliers sociolinguistiques. « L’idée était de créer des liens entre ces Maisons de quartier, d’amener les participants à prendre du plaisir à échanger et à goûter au plaisir de travailler sur l’écriture , indique Margot Linard. Nous avons d’abord fait travailler les groupes sur les quartiers vus du ciel, à partir d’un plan. Puis, sur leurs rues et leur quotidien. Enfin, les participants étaient invités à brosser leur portrait et à formuler des vœux pour le futur. » Les participants - une majorité de femmes de nationalités très diverses - ont joué le jeu et se sont peu à peu livrés.

S’ils ont raconté leur quartier, ils ont aussi partagé leur parcours, leur vie à Reims, avec ses joies et ses difficultés. Rahima, qui est née au Bangladesh, a par exemple expliqué son arrivée à Paris puis son déménagement à Revin puis à Reims. « Je parle encore mal le français mais j’ai envie d’apprendre. Je suis vraiment contente d’avoir pu participer à ce beau projet » , confiait-elle, hier, lors du vernissage de l’exposition.

À voir à La Comédie jusqu’au 30 mai. Entrée libre.

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l’union 150520 b
Un cacatoès en fugue peut en cacher un autre F.C.

Qui de Pépette ou d’Efé a été photographiée vendredi à Tinqueux ?
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On a retrouvé le propriétaire du cacatoès australien photographié le week-end de l’Ascension par un habitant de Tinqueux (L’union d’hier). Reste à savoir lequel, car aussi invraisemblable que cela puisse paraître, ils sont deux à avoir reconnu leur oiseau, une perruche calopsitte…

La première personne à se manifester fut Céline Oztekin, une habitante de la rue de Salzbourg à Reims, dans le lotissement de la Lézardière. « Notre perruche s’est échappée de notre jardin il y a dix jours. Elle s’appelle Efé, ce qui signifie prince en turc. Nous l’avons eue quand elle était bébé. Elle a cinq ou six mois. C’est nous qui l’avons nourrie au biberon. C’est un oiseau très familial. Elle venait vers nous quand on l’appelait. Elle mangeait dans notre main et pouvait rester des heures sur notre tête. »

Efé restait à l’intérieur de la maison, jusqu’à cette journée du 9 mai où ses propriétaires ont voulu la sortir pour la première fois dans le jardin. Son instinct l’a emporté sur leur affection : elle s’est envolée.

Depuis, Céline Oztekin était sans nouvelle de sa perruche australienne. À 600 mètres de son domicile se trouve la rue de Vauchamps à Tinqueux. « Vendredi après-midi, je plantais des tomates dans mon jardin quand j’ai entendu le chant inhabituel d’un oiseau » , raconte un habitant de la rue. « J’ai levé la tête et j’ai vu cet étrange oiseau dans mon arbre. Il semblait m’observer. J’ai eu le temps de le photographier car il est resté trois quarts d’heure avant de s’en aller en direction des stades de Tinqueux. »

Une phalange pour les distinguer

Si Mme Oztekin a reconnu sa perruche en photo, Bérangère Deharde également. Domiciliée rue du Général-Marceau à Tinqueux, elle aussi a perdu sa calopsitte. « C’était jeudi dernier. Elle est passée par notre balcon entrouvert. Comme celui de l’autre dame, notre oiseau est très familier avec nous. Il mange dans notre main, se pose sur la tête. »

Qui de Pépette, sa perruche, ou celle d’Efé, a été photographiée ? La bonne réponse penche plutôt en faveur du cacatoès de Tinqueux. En effet, la rue de Vauchamps se situe juste derrière la rue du Général-Marceau. « Elle est baguée et a une phalange en moins » , indique Bérangère Deharde. De quoi la distinguer de l’autre cacatoès si quelqu’un a la chance de retrouver l’un ou l’autre. Mme Deharde est joignable au 07 83 15 28 99, Mme Oztekin au 06 52 37 84 68.

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l’union 150520 a
Tennis : DQDN4 : les choses s’éclaircissent

Comme on pouvait s’y attendre, avec la 3 e journée, la Division Qualificative à la Nationale 4 (DQDN4) s’est quelque peu décantée.

Surtout chez les dames puisque, dans la poule A, Saint-Memmie file vers les barrages avec un troisième succès de rang. Dans l’autre poule, aidé par le forfait de Sedan à l’Europe Club et le match nul de la Côte des Blancs au TC des 2 Vallées, le TC Vitry a pris une option en dominant l’ASPTT Chaumont.

Pas de changement chez les messieurs où les ténors ont accumulé les 6-0. En poule A, Montmirail n’a laissé aucune chance à Saint-Memmie, alors que dans l’autre poule, l’ASPTT Châlons et le TC Géo-André ont impressionné avant de se rencontrer pour la « finale » lors de la dernière journée.

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l’union 150519 f
Sport : Des graines de champions

Double qualification aux championnats de France pour le collège Georges-Braque.
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Le 8 avril les élèves de section sportive du collège Georges-Braque ont remporté le championnat académique de badminton en battant Vouziers 3 matches à 2 en finale. Ils ont donc décroché leur place pour participer aux championnats de France près d’Avignon.

Le 13 mai, en badten, les mêmes compétiteurs battaient Ribemont sur le score de 148 à 103 en finale inter-académique pour se qualifier aux championnats de France à Saint-Brieuc, faisant la fierté de Nicolas Himber, leur professeur d’EPS à Georges-Braque. Il s’agit de rassembler des joueurs capables au cours d’une même rencontre de pratiquer deux sports de raquette, une mi-temps en badminton et une mi-temps en tennis de table.

Les deux compétitions se dérouleront simultanément les 10,11 et 12 juin. C’est donc 14 élèves du collège qui représenteront le collège au plus haut niveau de l’UNSS.

 

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l’union 150519 e
AUJOURD’HUI : Atelier « Coup de pouce emploi ».

Vous avez besoin d’aide dans votre recherche d’emploi ? Venez assister à une présentation générale sur ce thème, puis à des ateliers qui proposent une aide à l’élaboration de CV et de lettres de motivation, ainsi que des simulations d’entretiens.

De 14 à 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Inscription : 03 26 35 68 48.

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l’union 150519 d
Conseil municipal : La culture toujours source de discorde Yann Le Blévec

La baisse de la subvention à la Pellicule ensorcelée a fait réagir Éric Quénard.
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Une fois de plus, la culture et les subventions ont donné lieu à des escarmouches entre majorité et opposition, hier soir, lors d’un conseil municipal par ailleurs très bref.

Une petite heure chrono. La séance du conseil municipal n’a guère traîné hier soir. Peu de choses à se mettre sous la dent donc, si ce n’est quelques habituelles petites joutes à propos de subventions et de culture. Cette fois, c’est notamment la baisse de la somme versée à la Pellicule ensorcelée qui a suscité l’intervention d’Éric Quénard, conseiller municipal PS. « Vous parlez de favoriser la culture dans les quartiers, mais là, vous diminuez la subvention à cette association qui réalise des projections en plein air dans ces quartiers, ce n’est pas cohérent. » La réponse est venue de Pascal Labelle, adjoint à la culture, qui a pointé une baisse de 20 % de la fréquentation de ces projections en 2014, « l’affluence a été moindre qu’en 2011. Certaines séances n’ont réuni que 15 ou 20 personnes, ce qui est peu au regard de la subvention versée (NDLR : 64 500 euros en 2014 contre 27 250 prévus en 2015) . Pascal Labelle estime que l’association a fait plus de courts-métrages, et a présenté peu de longs-métrages en comparaison. Il a par ailleurs évoqué une nouvelle manifestation, « ArtsEnPlaces ». Elle se décline sous la forme notamment d’un appel à projets, ouvert à toute discipline artistique et à tout artiste sans limitation. Le tout en vue d’investir la place Jean-Moulin, quartier Europe, sur la journée du samedi 5 septembre de 13 h 30 à 23 heures. « Avec en amont, une concertation avec les associations de quartier, les riverains et commerçants » , a insisté Pascal Labelle. Autre subvention discutée, par Jean-Claude Philippot cette fois, conseiller municipal du Front national. Elle concerne 45 000 euros attribués à l’association T.R.A.C pour organiser un spectacle musical dans le cadre d’un « Été à Reims », sur l’hippodrome du quartier Croix-Rouge, le 3 juillet. Ce dernier a indiqué qu’il ne pouvait pas voter car il ne connaissait pas le programme. « Si c’est pour faire venir des groupes comme Nique Ta Mère ou Sniper, je suis contre », a-t-il expliqué. Arnaud Robinet, maire, l’a rassuré en donnant le nom d’une artiste pressentie qui est Cheba Maria. Par ailleurs, Fatima el Haoussine, adjointe au maire, a bien précisé qu’il s’agissait d’une manifestation à caractère familial, réunissant chacun pour une belle soirée.

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l’union 150519 c
EN BREF : Des paniers bio en vente

La maison de quartier Croix-Rouge propose depuis le 16 mai des paniers de légumes bio, à 10 euros, à la vente. Commandez auprès d’Alexandra Babin à l’espace Watteau/Pays-de-France le lundi, venez récupérer votre panier le mardi entre 17 et 18 heures.

Appel au 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

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l’union 150519 b
Rendez-vous

Une sortie est organisée par la maison de quartier Croix-Rouge, espace Watteau/Pays-de-France, afin de découvrir le spectacle « L’après-midi d’un Foehn », le mercredi 20 mai.

Rendez-vous à 14 heures à l’espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau où l’inscription préalable est obligatoire au secrétariat, auprès d’Alexandra Babin (tél. 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00).

Tarif : 3 € par personne.

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l’union 150519 a
Faits et méfaits : Des incendies un peu partout

De nombreux incendies ont été signalés ces derniers jours à Reims. Samedi, une poubelle a brûlé rue André-Chenier à 5 heures, des détritus rue de Neufchâtel à 23 h 55. Un feu d’ordures a suivi rue de Tunis à 2 h 15, puis l’incendie d’une Ford Fiesta rue René-Hanriot à 2 h 45. Elle n’était pas signalée volée, de même qu’une Mercedes qui a flambé une heure plus tard place Pierre-de-Fermat.

Dimanche vers 23 heures, une moto Yamaha a brûlé avenue Bonaparte, une Citroën rue du Chalet. Toujours dimanche, mais à 14 heures, les pompiers ont éteint un nouveau feu de détritus dans les terrains vagues de la rue de la Maladrerie.

Hier à 14 heures, 15 mètres de thuyas ont grillé rue Jean-François-Rieg. Reims

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l’union 150518 b
Rendez-vous

Sortie organisée par la maison de quartier Croix-Rouge, espace Watteau/Pays-de-France, afin de découvrir le spectacle « L’après-midi d’un Foehn », mercredi 20 mai.

Rendez-vous à 14 heures à l’espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau.

Inscription préalable obligatoire au 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00).

Tarif : 3 € par personne.

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l’union 150518 a
TENNIS : interclubs nationaux : Les dames à l’honneur

Les Rémoises de l’Europe ont renoué avec la victoire. François Nascimbeni
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La troisième journée des Interclubs Nationaux a été bénéfique aux Marnaises. Ainsi, en N1B, le Reims Europe Club a, sauf catastrophe, assuré son avenir en dominant avec autorité les Marseillaises du TC Queirel (5-1). En N4, le TC Géo-André a signé son premier succès de la saison aux dépens du TC Perreux (4-2) et peut donc encore rêver au maintien. Un maintien déjà garanti mais pas plus pour les Romillonnes qui, sans leur nº1, la Hongroise Csilla Borsanyi (-15), se sont inclinées face aux Limougeaudes du Red Star TC pour le match de la montée (6-0).

Chez les messieurs, en N3, comme on pouvait s’y attendre, le Cormontreuil TC n’a pas pesé lourd face au leader Rueil (6-0) alors que le TC Troyes a impressionné en s’imposant 6-0 à Cannes pour poursuivre sa route vers l’accession. Enfin, en N4, la tâche était trop ardue pour le Vitry qui n’a rien pu faire contre la réserve du Lagardère Paris Racing emmené par une figure connue en Champagne, Olivier Patience (6-0).

Dames.

NATIONALE 1 B, Reims Europe Club bat TC Queirel 5-1.
Gracia Radovanovic (-4/6) bat Chantelle RIGOZZI (-4/6) 6-0, 6-1 ; Marie MENACER (0) bat Ludivine Burguiere (-2/6) 6-4, 7-6 ; Margot CREMONT (3/6) bat Lucie Hautbout (3/6) 4-6, 6-3, 6-2 ; Clemence KRUG (3/6) bat Lexane Hasni (3/6) 6-2, 6-1 ; RIGOZZI - CREMONT battent Radovanovic - Hautbout 6-3, 6-4 ; MENACER - MOHN (2/6) battent Burguiere - Hasni 6-1, 6-0.

NATIONALE 4, TC Géo-André bat TC Perreux 4-2.
Noémie BELLOTT (2/6) bat Sarah Huyngh (3/6) 6-0, 6-3 ; Cécile Bouchoucha (5/6) bat Maêva SPOONER (2/6) 6-2, 6-1 ; Caroline GIRARD (5/6) bat Romane Blanchard (5/6) 6-4, 6-3 ; Sarah LEROY (15) bat Alice M’Bappe (5/6) 3-6, 6-2, 6-2 ; BELLOTT - GIRARD battent Huyngh - Elise Thomas (15/1) 6-2, 6-3 ; Bouchoucha - M’Bappe battent SPOONER - LEROY 7-5, 6-4.

Messieurs.

NATIONALE 3, Rueil AC bat Cormontreuil TC 6-0.
Bauvy (-15) bat SALOMON (0) 6-2, 6-1 ; Ardouy (-15) bat ROBERT (1/6) 6-0, 6-0 ; Loncle (0) bat DEGLAVE (3/6) 6-3, 6-2 ; Le Dem (1/6) bat PUSSET (4/6) 6-0, 6-0 ; Bauvy - NTamag (-2/6) battent SALOMON - PUSSET 6-0, 6-2 ; Ardouy - Le Dem battent ROBERT - DEGLAVE 7-6, 6-3.

NATIONALE 4, Lagardère Paris Racing 2 bat TC Vitry 6-0.
Patience (N°56) bat LALOUETTE (0) 6-1, 6-1 ; Chauvin (0) bat JEANRAT (5/6) 6-3, 6-0 ; Cassaigne (1/6) bat ROUSSEL (15) 6-0, 6-1 ; Mercier (1/6) bat BONNERAVE (15) 6-1, 6-3 ; Chauvin - Cassaigne battent LALOUETTE - BONNERAVE 6-4, 6-2 ; Mercier - Guedy (4/6) battent JEANRAT - ROUSSEL 6-2, 6-3.

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l’union 150517 b
TENNIS : Le maintien pour l’Europe Club ?

Pour cette troisième journée des interclubs nationaux, tous les regards seront tournés vers les Thiolettes où les filles du Reims Europe Club, drivées par Frédéric Chauvin pour cette compétition jusqu’à la fin de la saison, peuvent assurer leur maintien en N1B en cas de victoire sur les Marseillaises du TC Queirel.

Une rencontre qui s’annonce toutefois indécise entre deux équipes proches.

En N4, le TC Géo-André se doit de battre le TC Perreux pour croire encore au maintien alors que Romilly ira défier le Red Star TC pour le match de la montée entre les deux leaders invaincus. Du côté des messieurs, en N3, Cormontreuil sera en grand danger chez le leader Rueil qui évolue avec trois - 15. Quant au TC Troyes, il sera favori sur le papier face à l’ASLM Cannes.

Enfin, en N4, la tâche s’annonce encore très compliquée pour le TC Vitryat face à la très homogène réserve du Lagardère Paris Racing.

Aujourd’hui.
Messieurs, N3 : ASLM Cannes – TC Troyes ; Rueil AC – Cormontreuil ; N4 : Lagardère Paris Racing (2) – TC Vitry ; dames, N1B : Reims Europe Club – TC Queirel ; N4 : TC Géo-André – TC Perreux ; Red Star TC – Romilly Sports 10

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l’union 150517 a
TENNIS : DQN4 : leaders tranquilles

La troisième journée de la Division Qualificative à la Nationale 4 ne devrait pas apporter aujourd’hui de modification chez les messieurs. En effet, Montmirail devrait logiquement disposer des Mengeots alors que dans l’autre poule l’ASPTT Troyes et le TC Géo-André ne devraient pas être inquiétés.

En revanche, la situation devrait se décanter chez les dames. En poule A, le TC Saint-Memmie a l’opportunité de consolider sa première place. En poule B, la rencontre Vitry – ASPTT Chaumont pourrait être essentielle pour la suite.

Messieurs.
Poule A : URT – La Macérienne ; TC Montmirail – TC Saint-Memmie ; Reims Europe Club – TC Les Mazures/Renwez ; poule B : Foyer Barsequanais – TC Dormans ; ASPTT Troyes – TC des 2 Vallées ; TC Géo-André – Romilly Sports 10.

Dames.
Poule A : ASPTT Charleville – Cormontreuil TC 2 ; TC Troyes – TC Montmirail ; TC Saint-Memmie – TC Reims ; poule B : TC des 2 Vallées – TC Côte des Blancs ; TC Vitry – ASPTT Chaumont ; Reims Europe Club 2 – TC Sedan.

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l’union 150516 e
AUJOURD’HUI

« Petits courts pour petits bouts » : une initiation au cinéma tout en douceur avec la projection de très courtes perles du 7 e Art.
De 6 mois à 3 ans.
Durée 20 min.
A 10 heures à la médiathèque Croix-Rouge (19, rue Jean-Louis-Debar).

Sur réservation au 03 26 35 68 51. Gratuit.

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l’union 150516 d
EXPOSITIONS

Réalisations artistiques et manuelles des foyers l’Arche et l’Alizé Les foyers de jour pour adultes présentent leurs réalisations créées lors d’ateliers artistiques et manuels.
De 10 à 17 heures à la médiathèque Croix-Rouge (19, rue Jean-Louis-Debar).
Gratuit.

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l’union 150516 c
SPORTS : judo championnats de france juniors : Des judokas plein d’espoir Adeline Bantwell

Pour son second championnat de France, Mélanie Le Fé devrait être plus sereine.
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Quatre Rémois représentent la Marne aux Championnats de France de judo juniors ce week-end à Lyon au Palais des Sports de Gerland.

Cadet 2 e année, Arthur Elemva (- 55 kg) a été surclassé pour participer à cette échéance. « Il n’avait pas eu la réussite escomptée aux France cadets. Cette compétition va le préparer au passage dans la catégorie supérieure. Je pense qu’il peut surprendre. Il fait un travail non négligeable au sol », analyse Xavier Supernant, directeur technique du Judo Reims Métropole.

Le Fé, du jujitsu au judo

Formé à l’AS Croix Rouge, le judoka se mesure aujourd’hui à des juniors plus physiques que lui. « Le podium n’est pas accessible, son objectif sera d’aller le plus loin possible. Sa nonchalance en dehors des tatamis pourrait lui jouer des tours. Elle ne doit pas lui faire perdre ses capacités. »

Sa coéquipière de club, Mélanie Le Fé (- 70 kg), adepte du ju-jitsu, participera quant à elle demain à son second championnat de France. « L’année dernière, elle perd dès le premier tour. Elle confirme aujourd’hui cette qualification. »

Probablement un peu stressée par cette première, la Champenoise a cette fois-ci l’expérience d’un tel événement. Si « elle manque de confiance en ses moyens » , la présence de son maître, gradé 6 e dan, devrait la rassurer. Très mobile, l’enchaînement debout-au sol qu’elle présente pourrait l’avantager.

Louis Roche (- 81 kg) et Nina Rottger (- 57 kg), tous deux licenciés au Dojo Rémois, effectueront aussi le déplacement dans le Rhône. Et ce ne sera pas pour y faire de la figuration. Après avoir décroché le bronze aux « France » 2014 chez les juniors, la judokate, qui a connu récemment sa première sélection avec les Bleues à Saint-Pétersbourg en avril, vise à nouveau le podium.

Transformer sa breloque en argent ou en or serait un accomplissement.

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l’union 150516 b
FAITS DIVERS : De la fumée peut en cacher une autre

Il est risqué de fumer du cannabis à côté d’un feu de poubelle. archives
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Jeudi après-midi, vers 15 heures un feu de poubelle s’est déclaré rue de Rilly-la-Montagne, devant le n º 34. Pompiers et policiers se sont rendus sur les lieux, sans que cela ne préoccupe un jeune de 20 ans présent à proximité, allée de la Rafale. Peut-être le regrette-t-il aujourd’hui.

Pendant que les pompiers éteignaient l’incendie, l’un des policiers a sursauté en jetant un œil vers le garçon : celui-ci fumait tranquillement une cigarette d’allure bizarroïde…

Il n’a pas eu le temps de finir son joint. Conduit au commissariat, il a été remis en liberté avec l’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants.

Mercredi soir, toujours à Croix-Rouge, un passant de 25 ans s’est débarrassé d’un morceau de résine de cannabis à la vue d’une patrouille, esplanade Eisenhower. Il en avait un deuxième dans la poche. Poids total de la prise : 14,4 grammes réservés pour sa consommation, a-t-il assuré. Il a été relâché avec une convocation devant le délégué du procureur.

 

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l’union 150516 a
FAITS DIVERS : Le cambrioleur menace le policier avec un marteau F.C.

Le voleur qui brandissait le marteau pour s’enfuir a pu être désarmé. illustration
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« Nous ne sommes pas en présence d’un admirateur de Claude François. S’il avait un marteau, c’était pour réduire l’alarme au silence. » Le procureur était d’humeur chantante, hier après-midi, à l’audience des comparutions immédiates. À la barre : deux Rémois de 19 ans arrêtés en flagrant délit de cambriolage dans une maison de la rue de la Maladrerie, jeudi vers 22 h 45.

Florian Maistriaux habite à côté. Il avait remarqué que sa voisine était absente, volets fermés. Venu du quartier Croix-Rouge pour passer la soirée avec lui, Nasser El Hanine n’a pas dit non quand son copain lui a proposé d’aller visiter la maison. « J’avais besoin d’argent pour financer mon permis. » Florian, lui, voulait « remplir le frigo ».

Pugilat dans la chambre

Mains gantées, visages masqués avec écharpes et capuches, les deux compères ont soulevé un volet et cassé la baie vitrée à coups de pied. L’alarme s’est déclenchée. Nasser a détruit le boîtier avec le marteau, mais la propriétaire en vacances dans le sud a quand même été prévenue via un SMS intrusion sur son téléphone (elle est prudente depuis qu’elle a été victime d’un premier cambriolage – non élucidé – le 15 août 2014).

Quelques minutes plus tard, les policiers débarquaient dans la maison. Florian s’est laissé prendre tandis que Nasser tentait de s’enfuir par les étages. Coincé dans une chambre, il s’est retourné face au policier, en le menaçant du marteau. L’agent a réussi à le plaquer au sol et à le désarmer lors d’un bref mais violent pugilat.

Slips, bijoux et bible

Les deux cambrioleurs avaient eu le temps de remplir plusieurs sacs. Un véritable inventaire à la Prévert : un téléviseur, une paire de jumelles, un haut-parleur bluetooth, un pull de marque, des bijoux, des produits de beauté mais aussi une bible, cinq slips ou encore six paires de chaussettes. Ils escomptaient tout revendre pour se faire des sous.

L’un et l’autre étaient inconnus de la justice, ce qui n’est pas pour rassurer le tribunal au vu de la détermination dont ils ont fait preuve pour cette première. Ils écopent d’un an de prison assorti d’un sursis de huit mois pour Nasser El Hanine, neuf mois pour Florian Maistriaux (avec interdiction d’approcher la voisine).

Remis en liberté, ils pourront purger leurs quatre et trois mois ferme sous un mode aménagé.

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L’hebdo du vendredi- N° 395- 150515e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 395 - Semaine du 14 au 20 mai 2015

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Exposition : « Raconte-moi ton quartier » à la Comédie

Après avoir fait le tour des Maisons de quartier, la Comédie de Reims accueille jusqu’au 30 mai « Raconte-moi ton quartier ».

D’octobre 2014 à janvier 2015, la scène nationale a proposé aux Maisons de quartier d’Orgeval, Epinettes, Flambeau et Croix-Rouge-Nacelle de tisser une correspondance de cartes postales.

Une fois par mois, Margot Linard, chargée des relations avec le public, et Julie Luzoir, graphiste, ont rencontré les habitants de ces quatre quartiers et, lors de chaque rendez-vous, une carte postale a été créée et envoyée aux trois autres structures.

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l’union 150515 d
RENDEZ-VOUS

La prochaine sortie de la maison de quartier Croix-Rouge, espace Watteau/Pays-de-France, conduira les familles au spectacle « L’après-midi d’un Foehn », le mercredi 20 mai, en partenariat avec Le Manège de Reims. Rendez-vous à 14 heures à l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau où l’inscription préalable est obligatoire au secrétariat, auprès d’Alexandra Babin (tél. 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00).

Tarif : 3 € par personne.

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l’union 150515 c
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale des Hauts-de- Murigny, lundi 18 mai à 18 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3, allée Antoine- Watteau, en présence de Tarik Mazouj, conseiller municipal délégué aux relations avec les associations de représentants de locataires.

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l’union 150515 b
FAITS ET MÉFAITS : Plusieurs poubelles mises à feu

Est-ce une fin de soirée trop arrosée ?

Hier vers 3 h 30, deux poubelles ont été incendiées avenue Jean-Jaurès, à peu de distance l’une de l’autre. La façade d’une boutique a été légèrement noircie.

Un conteneur a flambé à 2 h 30 rue de l’Université., un autre à 15 h 30 rue de Rilly-la-Montagne.

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l’union 150515 a
UNIVERSITÉS : Le président d’Intercampus face à Hollande

Quentin Spooner a présenté les projets d’Intercampus et formulé des propositions sur la santé des étudiants au Président Hollande.
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Quentin Spooner a été invité à participer à un colloque sur les politiques publiques en faveur des jeunes. L’une de ses propositions, sur la santé des étudiants, a interpellé le chef de l’État.

Le président de la Fédération Intercampus, Quentin Spooner, a attiré l’attention du chef de l’État, mercredi 6 mai. Invité au Conseil économique, social et environnemental (CESE) avec huit autres porteurs de projets dans des domaines comme le logement, la santé, l’insertion professionnelle, la lutte contre la précarité ou la mobilité, pour participer à un colloque consacré aux politiques publiques en faveur des jeunes, le Rémois a pu s’adresser à François Hollande, durant quelques minutes, au sujet de la santé.

Préoccupé par le fait que les étudiants soient « 27 % à renoncer aux soins faute de moyens », il a formulé deux propositions au Président, au nom du réseau national de la Fage (la Fédération des associations générales étudiantes, membre du CESE en tant qu’organisation de jeunesse), dont Intercampus est membre. « L’une, visait à voir si on pouvait étendre la couverture maladie universelle complémentaire à tous les étudiants boursiers », explique Quentin Spooner, avant de déplorer : « Parmi les 600 000 étudiants boursiers, un sur trois déclare renoncer aux soins faute de moyens. Pourtant, la CMUC est très peu utilisée, seulement par 2 600 étudiants… »

Sa deuxième proposition portait sur la simplification des demandes, de bourse, de logement, d’aide au logement, de caution solidaire, et en matière de santé, en créant un dossier unique, avec un seul interlocuteur, le Crous.

« Sur le dossier unique, le Président est d’accord », indique Quentin Spooner. « Pour la CMUC étendue à tous les étudiants boursiers, il ne s’est pas engagé. Il a insisté sur le fait qu’un travail devait être mené là-dessus. » À noter que Quentin Spooner a pu, à cette occasion, présenter deux grandes réalisations d’Intercampus : l’Interprévention, un projet de promotion et de sensibilisation de la santé auprès des étudiants de la région Champagne-Ardenne (lutte contre les addictions, contre l’isolement, action sur le manger-bouger sur les campus…), ainsi qu’Agoraé, un espace de solidarité et d’échange pour les étudiants, avec épicerie solidaire, inauguré le 12 février dernier sur le campus Croix-Rouge.

MARION DARDARD

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l’union 150514 d
SOCIÉTÉ : À la rue, elles dorment dans la voiture

Patricia et Brigitte dorment dans leur voiture depuis une semaine… Une situation qui ne peut plus durer pour les deux femmes, dont l’une est handicapée. C.G.
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Patricia et Brigitte sont sans logement. La première a été victime d’un AVC en 2009, la seconde est handicapée. Depuis une semaine, elles dorment dans leur voiture.

On n’a pas pu joindre les deux bouts. C’est quand même pas un crime… Même un chien, on le traiterait pas comme ça ! ». Patricia Viette a 46 ans. Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2009, elle ne travaille plus, n’a plus aucune ressource. Sa compagne, Brigitte Scheibel, 50 ans, est handicapée. Elle touche l’allocation pour adulte handicapé. Elle ne peut se déplacer sans son fauteuil roulant. Son handicap, évolutif, la contraint à prendre quotidiennement de la morphine… Depuis le 6 mai dernier, à la rue, elles n’ont pas d’autre choix que de dormir dans leur voiture… sur une place handicapée, rue Franchet-d’Esperey. Les quelques affaires leur appartenant, elles les ont entreposées dans des caves dans une tour du quartier.

« J’ai mal dormi. J’ai mal partout. Je ne peux plus gérer la douleur. J’en ai marre de tout… ». Brigitte Scheibel est à bout. Elle reconnaît avoir voulu en finir… « Ce n’est pas une vie. » Quant à Patricia Viette, elle se démène pour trouver une solution auprès des différentes structures. Elle a déposé, jeudi dernier, un dossier auprès de la direction de la politique de la ville et de l’habitat, s’est rendue au Centre communal d’action sociale (CCAS), a appelé le 115, le Secours populaire… En vain. « Au 115, on me répond qu’il n’y a pas de places. Le CCAS dit qu’il va nous trouver des bons d’hôtel ; à la Ville, ils ont dit qu’ils allaient faire des demandes auprès des différents organismes logeurs… Ça fait une semaine qu’on dort dans la voiture. Brigitte est handicapée, c’est un véritable calvaire pour elle. Les sièges ne peuvent même pas se déplier complètement à cause du fauteuil roulant. »

En pyjama, dans son fauteuil, sur le trottoir

Il y a encore un an, les deux amies, pacsées en 2003, puis devant le maire en 2008, habitaient dans un T3 dans le quartier Croix-Rouge. Un appartement géré par le Foyer rémois qu’elles occupaient depuis 12 ans… lorsque tout a basculé. « On n’a pas pu payer nos loyers. À l’époque, on touchait le RSA couple, environ 700 euros, et notre loyer se montait à 500 euros. J’ai eu un AVC en 2009. J’ai perdu mon travail. Mon fils est en internat. j’ai dû jongler entre le loyer et l’internat », raconte Patricia. « Au début, on avait l’APL, mais on nous l’a sucrée à cause des loyers impayés. J’ai fait un dossier de surendettement… ». Le 15 mai 2014, alors que Patricia faisait les courses avec son père, l’huissier est arrivé avec les déménageurs. « Ils ont fait les cartons, ils n’ont rien voulu entendre. Je me suis retrouvée en pyjama, sur mon fauteuil roulant sur le trottoir ! », se rappelle encore Brigitte Scheibel, choquée. « On a voulu prouver notre bonne foi, mais rien n’y a fait. Il était trop tard… ». Les deux femmes affichaient un retard de loyers à hauteur de 9 000 euros. Une dette annulée par la justice depuis.

La solidarité aidant, c’est une voisine, mère de six enfants, qui a recueilli les deux femmes pour leur éviter de se retrouver à la rue. « Elle nous a hébergées gratuitement pendant plusieurs mois, on aidait pour les courses… ». Et puis, il a fallu partir. Le 1 er octobre 2014, elles ont été recueillies par une autre voisine. Une situation temporaire. Elles ont dû quitter les lieux le 6 mai dernier, se retrouvant définitivement à la rue. « Entre-temps, on nous a fait visiter un appartement quartier Walbaum dans le cadre de la loi Dalo (ndlr : le droit au logement opposable), mais l’appartement n’était pas adapté au handicap de Brigitte. Elle ne pouvait pas rentrer son fauteuil roulant dans l’ascenseur. On a dû le refuser. » Ne sachant pas qu’il fallait renouveler leur demande, elles sont sorties du programme Dalo. Plus aucun logement ne leur a été proposé depuis.

Caroline Garnier

Le 115 en alerte sur leur situation

Depuis le signalement par la presse de leur situation, tous les services de la Ville comme du Département sont en ébullition pour tenter de trouver une solution, la difficulté étant de leur faire rencontrer un travailleur social, une aide qu’elles ont, à ce jour, refusée.

« Leur situation est un peu compliquée, car jusqu’à présent, le souci majeur c’est qu’elles refusent toute assistance sociale », confie Franck Noël, adjoint au maire en charge des affaires sociales et vice-président du CCAS. « Elles ont appelé le 115 qui, faute de places, les a orientées vers la circonscription départementale dont elles dépendent, à Croix-Rouge. A priori, elles n’y sont pas allées, sans doute parce qu’elles ont un ressentiment. Il y a un point de blocage et notre priorité c’est de débloquer la situation. Tous les services sont en alerte sur leur situation. Le mot d’ordre donné au 115 est de les orienter vers la circonscription départementale afin qu’une assistance sociale fasse avec elles le point sur leur dossier et ainsi trouver une aide correspondante. Le CCAS est prêt à les aider et faire le lien avec les organismes logeurs, avec lesquels elles ont eu des déboires. Il y a une dette de 9 000 euros qui a, depuis, été effacée par la justice. Elles ont besoin d’un accompagnement social, mais il est difficile d’aider une personne quand on n’a pas toutes les données. » Et de le reconnaître : « La difficulté avec des personnes désœuvrées est d’arriver à les orienter vers un travailleur social. Le système est compliqué et ça peut vite devenir perturbant. »

C.G.

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l’union 150514 c
JUSTICE : tribunal correctionnel

Un quartier, une place, des dealers
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Le trafic a été démantelé par la police dans le quartier Croix-Rouge. archives Les deux derniers prévenus d’un trafic de drogue qui prospérait sur une place de Croix-Rouge ont été jugés. Ils contestent. Délibéré le 29 mai.

Deux robustes gaillards sont à la barre. Accusés de transport, détention, acquisition, offre de stupéfiants. En clair : d’avoir trafiqué de cannabis. Celui-ci, qui avait pour cadre la place Auguste-Rodin, quartier Croix-Rouge, avait déjà donné lieu à plusieurs condamnations, le 27 mai dernier, devant le même tribunal. Mais des « irrégularités procédurales » – selon la conviction des avocats de la défense – toujours en cours de débat devant la Cour de cassation ont morcelé « ce chef-d’œuvre procédural » , selon le mot caustique d’un magistrat.

Dans le dossier d’instruction : des kilos de procès-verbaux, d’écoutes téléphoniques et de filatures. Des dénégations, aussi, de la part de ceux qui s’étaient fait interpeller le 17 juin 2013 par la PJ qui les suivait depuis janvier 2012.

Trois et quatre ans ferme requis

Qui sont les deux jugés aujourd’hui ? Lewani Khutsishvili, d’abord. Né en Géorgie il y a 25 ans. Pas de diplôme, neuf condamnations depuis 2008 dont huit pour stups – il est en récidive. En détention provisoire depuis près de deux ans, sans avocat. À la barre, il choisit de nier tout. Les conversations où il évoque des « 15 grammes » , des « plaquettes » , etc ? « Je n’ai pas eu ces conversations. » Le cannabis saisi lors de son interpellation ? « Non, ce n’était pas à moi. Les policiers l’ont trouvé près de moi et ont dit que c’était à moi. » Plusieurs témoins le décrivent comme quelqu’un qui « contrôlait » le trafic de la place Rodin.

Karfa Keita, ensuite. Né à Reims il y a 31 ans. Pas de diplôme, 22 condamnations depuis 2002. En détention provisoire depuis près de deux ans. À la barre, il dit reconnaître « certaines choses » . « J’ai déjà dépanné des 40 euros, oui (…). Ceux qui m’ont dénoncé, ils se sont bien servis de moi ! » La présidente énumère la liste de noms de ceux qui l’accusent. Mais la mémoire défaille systématiquement : « Comment vous dites ? Et son prénom, c’est quoi ? Ah non, franchement, ça ne me dit rien » . Ses empreintes ont été retrouvées sur une balance de précision. Des conversations téléphoniques tendent à établir sa culpabilité. « Mais mon téléphone, je le prête beaucoup, vous savez ! Dans le quartier, ça se fait ! »

Le parquet requiert cinq ans de prison – dont deux avec sursis – contre Khutsishvili. Maintien en détention. Et cinq ans d’interdiction de séjour dans la Marne « parce qu’au regard de votre casier, il sera temps, à votre sortie de détention, d’aller visiter d’autres tribunaux si vous voulez continuer dans la même voie » . Quatre ans ferme contre Karfa et la même interdiction de séjour.

L’avocat de ce dernier, M e Brazy plaide pour une peine mêlant ferme et sursis. « Reconnaître avoir vendu 40 euros de cannabis, ce n’est pas rien » , développe-t-il. « C’est accepter qu’on va être condamné. Aujourd’hui, ça fait presque deux ans que mon client est en détention provisoire. En détention provisoire, on n’a aucun but, on est dans l’expectative. Aujourd’hui, mon client est juste venu demander une date de fin de peine (…) Il n’a fait que dépanner. Il pouvait le faire d’autant mieux qu’il est grand, fort et qu’il connaît bien le quartier. Mais tout ça, ça ne lui a fait que sa petite consommation. La peine requise ne correspond absolument pas à la réalité de ce dossier ! »

Jugement le 29 mai. Maintien en détention pour les deux prévenus d’ici là.

Mathieu Livoreil

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l’union 150514 b
TRANSPORTS : Le cauchemar des auto-écoles

Au départ d’une séance de conduite. Demain, plus besoin de professionnels ? A.P.
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« Allons-nous disparaître ? » La loi Macron suscite l’inquiétude chez les petits patrons d’auto-écoles à l’approche du congrès de leur principal syndicat qui se tiendra à Reims.

Apprendre à conduire sur internet. S’évaluer comme conducteur sur internet. Ne plus avoir besoin de professionnels pour se préparer au permis de conduire. Ce cauchemar est celui qu’une des dispositions de la très commentée loi Macron promet aux auto-écoles. Inutile de dire que les intéressés sont montés au créneau pour défendre leur bifteck. Et ils ont été entendus, au moins par les sénateurs. « Mais ce n’est pas encore gagné, le texte va repasser incessamment devant les députés en seconde lecture », rappelle Gérard Krantz, responsable pour la Champagne-Ardenne du principal syndicat des entreprises en question, le CNPA (conseil national des professionnels de l’automobile), branche éducation routière. « Il était même question à un moment de faire passer le permis par des facteurs en manque de courrier à distribuer ! » manque-t-il de s’étrangler.

Bon, cette dernière idée a finalement été écartée, il n’empêche que l’heure est toujours à l’incertitude parmi les professionnels de l’apprentissage du volant. Et il est plus que probable que le cauchemar « macronesque » sera largement évoqué à l’occasion du congrès national que ce syndicat tiendra à Reims du 22 au 24 mai prochains. « En fait, c’est principalement ça qui nous intéresse dans ce congrès », reconnaît Pascaline Maizière, responsable au sein du syndicat et patronne de trois écoles et six salariés à Reims. « L’idée de départ de cette loi, développe-t-elle, c’est que l’on n’ait plus besoin de nous pour apprendre à conduire, comme en Belgique, où les jeunes sont formés par les parents. Mais en Belgique, ils commencent à faire marche arrière là-dessus, à cause d’une augmentation des accidents. »

La France va-t-elle à son tour s’engager dans cette voie de l’apprentissage sans passage chez des professionnels ? Cette perspective n’enchante évidemment pas notre interlocutrice, qui n’a pas besoin de ce dépouillement supplémentaire au vu du contexte général : selon elle, les besoins en formation se font moins nombreux au fil des ans. « Quand j’ai commencé à mon compte, il y a dix ans, je n’avais qu’une école, et on préparait 12 à 13 permis par mois (soit autour de 150 par an). Maintenant, j’arrive à 200 permis par an, mais avec trois écoles ! » Ses explications : « Premièrement, la démographie : les familles sont moins nombreuses, il y a moins d’enfants ; deuxièmement, l’économique : il y a moins d’argent. »

Tarifs forcément revus à la hausse

Dans ce contexte, on comprend que les idées de M. Macron ne tombent pas au bon moment. « Le Sénat commence à nous entendre, affirme toutefois Mme Maizière ; ils maintiennent une obligation de 20 heures de formation à la conduite en auto-école. Mais pour le code, il n’y aurait aucune obligation, ce serait libre… » La patronne des trois officines à Châtillons, Murigny et Arago (Croix-Rouge) fait des calculs : « Si on nous enlève le code, forcément ça obligera à augmenter les tarifs de la conduite ! Actuellement à Reims, elle est facturée 40 euros de l’heure, cela pourrait passer à 50 ou 55 euros. » Les candidats seraient-ils toujours gagnants au bout du compte ? Pas facile de répondre. Mais la question qui préoccupe encore plus Mme Maizière et ses confrères, c’est bien : « Demain, est-ce qu’on existera encore ou est-ce qu’on n’existera plus ? »

Antoine Pardessus

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l’union 150514 a
TENNIS : division qualificative Dn4 : Les favoris à leur main

Pour les surprises, mieux vaut repasser ! Chez les messieurs, la 2 e journée de la Division Qualificative à la Nationale 4 (DQDN4) a été light pour les favoris.

En poule A masculine, Montmirail caracole en tête après son large succès (6-0) contre La Macérienne. En poule B, les résultats ont été conformes à la logique et il se confirme que la place de barragiste se jouera entre l’ASPTT Troyes et les Rémois du TC Géo-André qui recevront les Romillons dimanche.

C’est très indécis chez les féminines

En revanche, c’est beaucoup plus indécis du côté des dames. Tout peut en effet arriver dans la poule A. Surtout que le leader, Saint-Memmie, n’a pas pu s’étalonner face à la réserve de Cormontreuil qui a fait forfait !

Dans l’autre poule, après sa défaite à domicile face à Vitry-le-François, Sedan est sorti de la course aux barrages. Idem pour la réserve du Reims Europe Club qui, en se déplaçant à Avize avec seulement trois joueuses qualifiées, a été disqualifiée ! Le TC de la Côte des Blancs a eu match gagné sans combattre (4-0). Là encore, bien malin qui peut prédire le nom du barragiste qui sera convié à la finale le 21 juin au Centre de Ligue, à Reims…

Messieurs

Poule A : TC Les Mazures/Renwez – URT 3-3 ; TC Montmirail – La Macérienne 6-0 ; TC Saint-Memmie – Reims Europe Club 2-4.
Poule B : Romilly Sports 10 – ASPTT Troyes 1-5 ; Foyer Barsequanais – TC des 2 Vallées 6-0 ; TC Dormans – TC Géo-André 1-5.

Dames

Poule A : TC Reims - TC Troyes 2-4 ; TC Montmirail – ASPTT Charleville 3-3 ; TC Saint-Memmie - Cormontreuil 4-0 (WO).
Poule B : TC Sedan - TC Vitry 1-5 ; TC des 2 Vallées – ASPTT Chaumont 1-5 ; TC Côte des Blancs – Reims Europe Club (2) 4-0 (disqualifié).

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l’union 150513 b
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale des Hauts-de- Murigny, lundi 18 mai à 18 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3, allée Antoine- Watteau, en présence de Tarik Mazouj, conseiller municipal délégué aux relations avec les associations de représentants de locataires.

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l’union 150513 a
RENDEZ-VOUS

Sortie organisée par la maison de quartier Croix-Rouge, espace Watteau/ Pays-de-France, afin de découvrir le spectacle « L’après-midi d’un Foehn », mercredi 20 mai.

Rendezvous à 14 heures à l’espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau où l’inscription préalable est obligatoire au secrétariat, auprès d’Alexandra Babin

Tél. 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

Tarif : 3 € par personne.

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l’union 150512 c
EN IMAGE À CROIX-DU-SUD

 

 

Brocante de mai à l’Étoile Croix-du-Sud La brocante de l’association Étoile Croix-du-Sud s’est déroulée le 8 mai.

Quarante-sept stands s’offraient à la curiosité des habitants venus nombreux dès l’ouverture.

De bonnes affaires à la clef : des objets mais aussi beaucoup de vêtements.

Un succès à mettre à l’actif du président Jean-Michel Gauthier et de ses bénévoles.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 150512 b
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale des Hauts-de- Murigny, lundi 18 mai à 18 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine- Watteau, en présence de Tarik Mazouj, conseiller municipal délégué aux relations avec les associations de représentants de locataires.

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l’union 150512 a
RENDEZ-VOUS

Sortie organisée par la maison de quartier Croix-Rouge, espace Watteau/ Pays-de-France, afin de découvrir le spectacle « L’après-midi d’un Foehn », mercredi 20 mai. Rendez-vous à 14 heures à l’espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau où l’inscription préalable est obligatoire au secrétariat, auprès d’Alexandra Babin.

Tél. : 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

Tarif : 3 € par personne.

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Reims Attractive- N° 317- 150511c
Le quartier Croix-Rouge dans « Reims Attractive » n° 317 de mai 2015

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HUMANITAIRE : La Croix-Rouge s’installe à Croix-Rouge

L’antenne rémoise de l’association a déménagé de ses locaux de la rue Houzeau-Muiron direction le 5 de la rue Joliot-Curie. Sur place, l’unité locale de la Croix-Rouge et ses plus de 200 bénévoles et permanents (plus grosse structure du département) profitent désormais de nouveaux locaux de 250m2, entièrement refaits et réaménagés, permettant de dédier des espaces à chacune des activités et actions mises en place, pour certaines, quotidiennement. « Nous avons par exemple une pièce réservée par les animateurs de Halte-répit-détente-Alzheimer (un accueil des seniors présentant les premiers symptômes de la maladie et de leurs proches), une autre pour le Samu social, mais aussi des espaces pour les écoutants de prison ou encore pour la formation aux premiers secours », énumère Eric Guegan, vice-président de la Croix-Rouge rémoise. Une implantation au plus près de la population, qui plus est en plein milieu d’un quartier dense, vivant et en pleine mutation. Par ailleurs, Eric Guegan réfléchit déjà à « ouvrir, probablement courant 2015, une vesti-boutique (un magasin proposant des vêtements à prix bas) et ce, à proximité directe de notre nouvelle adresse. »

Accueil du lundi au vendredi, 13h30 à 17 h.

Renseignements : 03.26.46.31.93, reims.croix-rouge.fr


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FORUM : Tandem générationnel

Le premier forum « Tandem » s’est tenu le 9 avril dernier sur le campus universitaire Croix-Rouge. Qualifié de forum « intergénér’actionnel », pour reprendre les mots de Clémence, Jeanne, Stéphanie et Sylvie, les quatre étudiantes l’ayant mis sur pied, l’événement a proposé des rencontres, des débats et une table ronde entre les associations présentes, les seniors, les étudiants et le public. L’opération, réalisée dans le cadre du programme de Master 2 Management des Entreprises de l’Economie Sociale des quatre étudiantes, s’est articulée autour des thématiques de l’emploi, du logement, de la culture et du loisir avec, en toile de fond, les liens et l’entraide entre les générations


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ASSOCIATION : Lire et faire lire, 15 ans au service de la lecture

Alexandre Jardin, fondateur de Lire et faire lire.
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Pour son 15e anniversaire, Lire et faire lire a tenu début mars à Reims son assemblée générale en présence de l’écrivain Alexandre Jardin, le fondateur de cette association, qui totalise pas moins de 138 bénévoles dans la Marne. Cette association qui oeuvre pour la promotion de la lecture auprès des enfants s’apprête d’ailleurs à exposer des centaines de dessins d’enfants dans les Maisons de quartier rémoises. « C’est le dernier chapitre d’un long projet pédagogique que nous menons avec certaines écoles. Nous lisons des contes aux enfants. Ensuite, ils s’en inspirent pour les illustrer par un dessin. Les dessins seront ensuite exposés dans différents lieux à Reims », explique Claire Métreau, la présidente.


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Croix-Rouge - Hauts-de-Murigny

La soirée cinéma aura lieu cette année le mardi 7 juillet au parc Saint-Bruno, dans sa partie basse.

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l’union 150511 b
RENDEZ-VOUS

Les Hauts-de-Murigny en assemblée générale lundi 18 mai à 18 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine- Watteau, en présence de Tarik Mazouj, conseiller municipal délégué aux relations avec les associations de représentants de locataires.

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l’union 150511 a
TENNIS INTERCLUBS NATIONAUX : Seul Cormontreuil s’en sort

Toutes en déplacement, les formations marnaises engagées en Interclubs nationaux ont, comme prévu, connu une deuxième journée compliquée. À commencer par les filles de l’Europe Club Reims qui, en N1B, ont sombré (6-0) à Savigny sans, il est vrai, Marie Menacer, Margot Cremont ni Nathalie Mohn !

En N4, évoluant sans sa n°1 Emmanuelle Girard (- 2/6), le TC Géo- André a concédé une nouvelle défaite 4-2 à Senlis. Le maintien sera difficile pour les Rémoises.

Chez les messieurs, en N3, le Cormontreuil TC, privé des - 2/6 Thibault Visy et Constant De La Bassetière, ainsi que de Sébastien Jolly (2/6), est passé tout près de la correctionnelle en s’imposant de justesse 4-2 à Illkirch, l’équipe annoncée la plus faible de la poule.

Les Cormontreuillois ne doivent leur salut qu’au succès du mixte 2 au super tie-break !

En N4, la tache était beaucoup trop ardue pour le TC Vitryat qui n’a pas pu éviter une lourde défaite à Cenon (6-0).

À noter que les équipes auboises tournent à plein régime puisqu’en N3, les Troyens ont brillamment réussi leur test face au Paris Jean Bouin de l’ex-Soissonnais Anthony Fequant (4-2), alors qu’en N4, les promues romillonnes ont dominé Alfort (5-1).

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l’union 150510 e
EN IMAGE À CROIX-DU-SUD

 

Brocante de l’association Étoile Croix-du-Sud Elle s’est déroulée le 8 mai.

47 stands étaient offerts à la curiosité des habitants.

De bonnes affaires ont été faites, des objets mais aussi beaucoup de vêtements.

C’est un beau succès à mettre à l’actif du président Jean-Michel Gauthier et de ses bénévoles.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 150510 d
RENDEZ-VOUS

Brocante organisée par l’amicale des locataires à Croix-Rouge, quartier Pays-de-France.

Dimanche 10 mai, rue Alain-Polliart, de 7 à 19 heures.

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l’union 150510 c
EN BREF : Feu de scooter avenue Léon-Blum

Vendredi, peu après 15 heures, un scooter en stationnement, avenue Léon-Blum, a pris feu. Les flammes se sont suffisamment propagées pour que la plus proche façade soit quelque peu noircie.

Les pompiers ont éteint l’incendie.

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l’union 150510 b
TENNIS : Interclubs nationaux : bien passer la 2e

Après une entame plutôt correcte, les clubs régionaux chercheront aujourd’hui à bien négocier la deuxième journée des Interclubs nationaux.

À commencer par les filles du Reims Europe Club, qui se déplacent chez le CO Savigny-sur-Orge pour le compte de la N1B.

Vainqueurs surprise de Courbevoie d’entrée, les « Européennes » possèdent le potentiel pour au moins rapporter le nul. En N4, le TC Géo-André Reims sera en difficulté à Senlis, alors que Romilly-sur-Seine passera un bon test face à la très homogène formation de la JS Alfort.

Chez les messieurs, en N3, le Cormontreuil TC se doit de s’imposer largement face au TC Illkirch, l’équipe la plus faible de la poule.

Quant au TC Troyes, l’affrontement avec Paris Jean-Bouin s’annonce tout autant passionnant qu’indécis.

En N4, le TC Vitryat sera en grand danger sur le terrain de l’US Cenon.

▶ AUJOURD’HUI. – Messieurs, N3 : Illkirch – Cormontreuil ; Troyes – Paris Jean-Bouin ; N4 : Cenon – Vitry-le-François. Dames, N1B : Savigny-sur-Orge – Reims EC ; N4 : Senlis – TCGA Reims ; Romilly-sur-Seine – Maisons-Alfort.

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l’union 150510 a
TENNIS : DQDN4 : pour confirmer

La deuxième journée de la Division qualificative à la Nationale 4, aujourd’hui, devrait logiquement être celle de la confirmation.

Ainsi, chez les messieurs, Montmirail ne devrait pas être inquiété par La Macérienne.

Même cas de figure dans l’autre poule pour l’ASPTT Troyes et le TC Géo-André Reims.

Si la situation est plus indécise du côté des dames, le TC Saint-Memmie et la réserve du Reims Europe Club chercheront à consolider leurs positions de leaders.

▶ MESSIEURS. – Poule A : Les Mazures/Renwez – Reims URT ; Montmirail – La Macérienne ; Saint-Memmie – Reims EC ; poule B : Romilly-sur-Seine – ASPTT Troyes ; Bar-sur-Seine – Buchères ; Dormans – TCGA Reims.

▶ DAMES. – Poule A : TC Reims – TC Troyes ; Montmirail – ASPTT Charleville-Mézières ; Saint-Memmie – Cormontreuil ; poule B : Sedan – Vitry-le-François ; Buchères – ASPTT Chaumont ; TC Côte des Blancs – Reims EC (2).

Retard. – Disputé vendredi, le match en retard de la journée d’ouverture en DQDN4 dames a vu l’ASPTT Charleville s’imposer à domicile face au TC Reims (5-1).

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l’union 150509 d
Éducation : Le collège Braque honoré

Lors de la remise des prix.
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Lors de la remise des prix du « jeu-concours des dix mots », organisé par l’association rémoise de la Légion d’honneur, dans le cadre de la défense de la langue française, le collège Georges-Braque a brillé à la mairie de Reims.

En effet, trois de ses élèves ont été récompensés dont une collégienne, Anaïs Mipoudou. Cette dernière a reçu le premier prix dans la catégorie création écrite 6 e -5 e. Elle est repartie avec de superbes livres et elle a gagné un voyage au château de Chantilly.

Ces élèves avaient fréquenté l’atelier d’écriture au CDI avec Agnès Duguy, documentaliste : « Cela fait plaisir de voir notre établissement numéro un ! » se réjouit-elle.

Pour mémoire, les gagnants sont donc Camille Lesure en 5 e 2, Florian Delorieux en 3 e 2 et Anaïs Mipoudou en 6 e 1.

- Des photographies de cet événement sont disponibles sur le site "La Légion d’Honneur dans la Marne"

 

 

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l’union 150509 c
LOISIRS : Jeunes et aînés à la Comédie

Jeunes et anciens réunis pour la même visite.
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- Voir toutes les photos.

 

Pour la Journée européenne des solidarités intergénérationnelles, une journée basée sur le partage entre générations était organisée par la ville.

Les enfants du centre de loisirs situé à l’école Joliot-Curie à Pays-de-France, ont pu visiter la Comédie, avec des retraitées venues des associations de seniors et des résidences. Margot Linard leur a fait découvrir les dessous du théâtre.

Au cours de cette journée, organisée par Justine Hilary, plusieurs activités étaient proposées.

Une semaine durant, les jeunes avaient préparé cette rencontre.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 150509 b
À FAIRE AUJOURD’HUI : Compétition d’haltérophilie

 

 

Finale du Grand Prix de Champagne-Ardenne.

Compétition à partir de 12 heures au gymnase François-Legros.

Entrée libre.

 

 

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l’union 150509 a
LOISIRS : Où faire son jogging en ville ?

On n’est jamais très loin des berges du canal, l’un des endroits préférés des Rémois pour l’entraînement. Archives Ch. Lantenois
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La Foulée des sacres approche à grands pas. Pour parcourir les 8 km sans finir sur les rotules, mieux vaut s’entraîner un peu. Voici quelques idées d’endroits où courir en ville.

Sortez vos baskets, c’est bientôt la Foulée des sacres ! Huit kilomètres en centre-ville, le samedi 13 juin, en partant le soir devant la cathédrale. L’idée est tentante. Surtout que l’ambiance est autant à la fête qu’au sport. Beaucoup de Rémois courent déguisés, parfois pour une cause humanitaire, et toujours joyeusement. Néamnoins, avant de réserver son dossard, et même si la distance n’est pas celle d’un marathon, il vaut mieux avoir usé un peu ses chaussures de sport pour être dans la course. Surtout que la ville ne manque pas d’espaces verts.

1- COULÉE VERTE
C’est le premier « spot » qui vienne à l’esprit. La partie urbaine est un peu bruyante avec la proximité de la voie Taittinger et il y a foule le week-end avec les vélos, les trottinettes, les poussettes, mais dès que l’on s’éloigne un peu, l’endroit redevient calme. Agréable.

2- PARC LÉO-LAGRANGE
Il se situe dans le quartier Courlancy, à proximité du stade Auguste-Delaune. C’est un autre endroit agréable et assez grand pour ne pas se lasser trop vite. Il est en plus bien situé, avec un joli point d’eau et il comporte des marques pour savoir quelle distance l’on parcourt. Pratique.

3- PARC MENDÈS-FRANCE
D’une superficie de 7,4 hectares, l est situé dans la première partie du quartier Murigny, il comprend deux plans d’eau. Une vaste butte plantée le sépare de l’avenue de Champagne. Il y a parfois des activités de modélisme pratiquées le week-end sur le plan d’eau principal. Pour souffler sans s’ennuyer. Plaisant.

4- PARC GILLES-FERREIRA
Toujours à Murigny, rue Richelieu, le parc Gilles-Ferreira (4,5 hectares) se compose d’une vaste coulée verte traversée de liaisons piétonnes équipées de passerelles. Il est aussi émaillé de nombreux équipements sportifs et ludiques. Attrayant.

5- PARC SAINT-JOHN-PERSE
Dans le quartier Croix-Rouge, le parc Saint-John-Perse a été conçu en 1973, à l’occasion de la construction du secteur. La vaste clairière gazonnée en cuvette entourée d’un espace boisé dense, avec aires de jeux, de pétanque, abri, borne-fontaine, peut constituer un terrain idéal, notamment pour les étudiants. Charmant.

6- PARC DES ESSILLARDS
Au coeur de la zone Farman, il offre plus de 5 ha d’espaces verts. Pour ceux qui ont envie de faire un petit break, il est équipé de terrains de boules. Sympa.

7- QUARTIER EUROPE
Juste derrière le quartier Europe, du côté de la déchetterie, on se retrouve très vite dans les champs. Cela permet de courir comme à la campagne tout en restant proche de la ville. Enfin, il y a toujours les promenades, moins plaisantes car il y a un peu de circulation mais souvent proches de son lieu de travail. Commode.

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

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l’union 150508 a
Rendez-vous

Brocante organisée par l’amicale des locataires à Croix-Rouge, Quartier Pays-de-France.

Dimanche 10 mai, rue Alain-Polliart de 7 à 19 heures.

Réservations au 03 26 82 76 96.

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l’union 150507 b
Rendez-vous

Brocante organisée par l’amicale des locataires à Croix-Rouge, Quartier Pays-de-France.

Dimanche 10 mai, rue Alain-Polliart de 7 à 19 heures.

Réservations au 03 26 82 76 96.

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l’union 150507 a
Faits divers : Les incendiaires rôdent

Des incendiaires sévissent du côté des terrains de foot de la rue de la Maladrerie. Un feu de détritus s’y est déclaré mardi à 3 heures du matin. Les pompiers y sont retournés à 1 h 45, hier, pour éteindre un feu de palettes.

Les obsédés du briquet ne sévissent pas que rue de la Maladrerie. Lundi à 22 h 45, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré dans l’immeuble du 12, place Georges-Braque.

Mardi, une poubelle a brûlé rue du Bel-Air à 0 h 15, des détritus ont été incendiés dans un fossé de l’avenue Alexandre-de-Serbie à 18 h 15.

Hier vers 2 h 30 du matin, un conteneur à ordures a pris feu rue Michel-Hamaide. À midi, les sapeurs-pompiers sont intervenus sur la route de Cernay-lès-Reims, dans les champs, pour éteindre les détritus d’une décharge sauvage.

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l’union 150506 c
Rendez-vous

Brocante de l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 8 mai à Croix-du-Sud (2 € le mètre).

Inscriptions au 5, avenue Léon-Blum ou au 03 26 06 56 66, lundi et jeudi de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures.

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l’union 150506 b
Tennis : Montmirail tient le choc

Manifestement, la première journée de la Division Qualificative à la Division Nationale 4 a été, dimanche, riche en enseignements.

Ainsi, chez les messieurs, Montmirail a nettement battu (5-1) le Reims Europe Club dans le match choc du jour. Désormais grands favoris pour la première place de la poule A, les Montmiraillais devraient affronter l’ASPTT Troyes ou le TC Géo-André qui ont parfaitement débuté la compétition dans l’autre poule.

En revanche, les surprises ont été légion du côté des dames puisque, en poule A, Saint-Memmie est allé battre les favorites du TC Troyes (4-2), alors que dans l’autre poule, Sedan n’a pas pu s’imposer à Chaumont (3-3). La rencontre Vitry – Côte des Blancs a été arrêtée en raison de courts devenus beaucoup trop glissants

Messieurs.

Poule A : La Macérienne – TC Les Mazures Renwez 5-1 ; URT – TC Saint-Memmie 1-5 ; Reims Europe Club – TC Montmirail 1-5.
Poule B  : ASPTT Troyes – TC Dormans 6-0 ; TC des 2 Vallées – Romilly 1-5 ; TC Géo-André – Foyer Barsequanais 5-1.

Dames.

Poule A : TC Troyes – TC Saint-Memmie 2-4 ; Cormontreuil TC 2 – TC Montmirail 2-5 ; ASPTT Charleville – TC Reims (8 mai).
Poule B : TC Vitry – TC Côte des Blancs 2-1 (match arrêté) ; Reims Europe Club (2) – TC des 2 Vallées 5-1 ; ASPTT Chaumont – TC Sedan 3-3.

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l’union 150506 a
faits divers : Drôle de danse dans le hall de l’immeuble

Les faits remontent au petit matin du 28 avril. Vers 6 heures, alors qu’ils passent devant un immeuble de la place Dominique-Ingres, des policiers aperçoivent dans le hall un individu qui fait mine de leur tirer dessus avec sa main. Ils veulent lui dire quelques mots mais le personnage se réfugie dans un appartement où l’on fait la fête.

Une jeune femme ouvre. Elle donne l’identité de l’olibrius qui ressort sur le palier pour insulter copieusement les agents. Ces derniers veulent l’interpeller mais des amis le ramènent de force dans l’appartement pour le calmer. S’agissant d’un lieu privé, les policiers doivent renoncer à lui mettre la main dessus. En attendant une prochaine occasion…

Celle-ci s’est présentée lundi après-midi. Lors d’une patrouille dans le quartier, la brigade anticriminalité a reconnu le jeune homme âgé de 20 ans. Il était de meilleure humeur, car il a gentiment accepté d’être conduit au commissariat.

Le garçon conteste avoir fait semblant de tirer sur les policiers. Il ne les visait pas, mais dansait dans le hall tant la musique était forte… Le mouvement de ses mains aurait été mal interprété. En revanche, les insultes proférées sur le palier sont reconnues. Voir des fonctionnaires de police pendant la fête l’avait « énervé ». Il faut dire aussi qu’il avait pas mal bu.

Le jeune homme ira s’expliquer devant le tribunal le 20 août.

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l’union 150505 c
Rendez-vous

Brocante organisée par l’amicale des locataires à Croix Rouge, quartier Pays de france.

Dimanche 10 mai, rue Alain Polliart de 7 à 19 heures.

Réservations au 03 26 82 76 96.

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l’union 150505 b
Rendez-vous

Brocante à Croix-du-Sud par l’association Étoile Croix-du-Sud dimanche 8 mai (2 € le mètre).

Inscriptions au secrétariat, 5, avenue Léon-Blum.

Téléphone 03 26 06 56 66, le lundi et le jeudi de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures.

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l’union 150505 a
Un chat tué à coups de brique

Un riverain dit avoir vu « des gamins » taper sur le chat avec le parpaing.
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Dimanche matin, alors qu’elle se promenait dans Croix-Rouge, une habitante du quartier connue de plusieurs riverains pour défendre la cause animale a été informée par l’un d’eux d’une macabre découverte. « C’était allée des Bourguignons, devant le n º 10, contre une haie » , raconte Patricia Contreras. « J’y ai trouvé le cadavre d’un chat en décomposition, avec une brique et un bout de bois dessus. Il avait un œil en moins, une patte avant cassée. En interrogeant autour de moi, quelqu’un m’a dit que ce sont des gamins qui lui avaient tapé dessus avec la brique, jeudi dernier. Il se trouvait à son balcon quand il les a vus. Il les a insultés pour les faire partir. »

D’autres cas de maltraitance

Depuis, personne ne s’était préoccupé du cadavre resté au bas des immeubles. « À mon avis, le bâton a servi à exorbiter l’œil de la pauvre bête. Je pense que c’est un chat domestique, car un chat sauvage ne se serait pas laissé approcher. »

Hier matin, Patricia Contreras a prévenu les services de la ville pour faire retirer le cadavre. Elle souhaite également se rapprocher d’une association de défense des animaux pour lui demander de porter plainte contre X. pour « actes de cruauté » . « En tant que personne individuelle, je ne peux pas déposer la plainte. »

Ce n’est pas la première fois que Patricia Contreras signale des cas de maltraitance dans le quartier. Au printemps 2014, après avoir été percutée par une voiture allée des Landais, une chatte fut énucléée par des adolescents – sans que l’on sache si sa mort a précédé ou suivi la mutilation – tandis qu’à la même époque, un matou était retrouvé la queue en flammes (lui a survécu). Au mois d’août, c’est le cadavre d’un chien, nuque brisée, qui était retrouvé allée des Provençaux, dans le local d’évacuation d’air d’un parking désaffecté.

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l’union 150503 d
Culture : Les habitants des quartiers sont-ils vraiment délaissés ? Valérie Coulet

En septembre 2013, Cyrille Musy, de la Compagnie Kiai, s’est produit dans un quartier de Reims à l’invitation du Manège. Alain Julien
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« Il est important de descendre la culture au plus près de la population » Mario Rossi, adjoint aux quartiers
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Mario Rossi, l’adjoint aux quartiers, reproche aux structures culturelles de ne pas assez travailler dans les quartiers. « Nous faisons le maximum », rétorquent les intéressés.

Entre la Ville et les structures culturelles, on ne peut pas vraiment parler de long fleuve tranquille. Si, après plusieurs départs successifs, les relations semblaient apaisées, une réflexion de Mario Rossi provoque quelques crispations. L’adjoint d’Arnaud Robinet, en charge des quartiers, reproche aux grandes structures culturelles, en particulier à La Comédie et au Manège, de ne pas en faire assez pour les habitants qui ne vivent pas au centre-ville. « J’ai demandé aux services de la Ville un point précis des actions menées par les équipements culturels dans les quartiers. Comme je le pressentais, le bilan montre qu’il n’y a pas grand-chose de fait », assure Mario Rossi.

L’élu, qui a été adjoint à la culture sous l’ère Jean-Louis Schneiter (1999-2008), se base sur un tableau recensant, pour chaque maison de quartier, le nombre de « séances » proposées en 2013 par les équipements culturels. « La Comédie en a organisé 13, Le Manège 20 et l’Opéra 39, ce qui correspond à des pourcentages de 5, 8 et 17 %. Bien sûr, pour approfondir l’étude, il faudrait se pencher sur d’autres années. Mais ce que je veux dire aujourd’hui, c’est qu’il est important de descendre la culture au plus près de la population, d’autant que pour certains publics, cela ne va vraiment pas de soi d’aller au spectacle… »

Selon Mario Rossi, les quartiers ont surtout été délaissés quand Adeline Hazan dirigeait la ville. Une pique contre la gauche. Et une façon, peut-être, de faire oublier que l’actuelle équipe municipale a abandonné le projet de salle de spectacle à Croix-Rouge (lire ci-dessous)… Quoi qu’il en soit, ce reproche de négliger les quartiers fait réagir. « Je ne comprends vraiment pas cette accusation. Cela fait des années que nous travaillons pour toucher un public le plus large possible ! », s’agace Ludovic Lagarde, parlant de « mauvais procès ».

Le directeur de La Comédie, qui « refuse de polémiquer », s’étonne au passage qu’aucune réunion n’ait été proposée pour aborder directement la question. Liste à l’appui, il énumère tout ce qui a été mené dans les quartiers lors des deux dernières saisons. Aujourd’hui, une dizaine de membres de la maison de quartier d’Orgeval participe par exemple, deux fois par mois, à un atelier de théâtre, des habitants des Epinettes préparent un spectacle, un groupe d’amateurs a été créé à Croix-Rouge, des Projets artistiques globalisés sont menés dans des établissements scolaires, des comédiens interviennent dans les maisons de quartier… Ludovic Lagarde rappelle aussi que 216 spectateurs en difficulté bénéficient d’un « tarif solidarité » à 4 euros la place. Et qu’un projet au long cours avec les quartiers va donner lieu à une exposition, à voir du 11 au 30 mai prochains.

Au Manège, Bénédick Picot trouve, lui aussi, injuste cette accusation selon laquelle les structures culturelles délaisseraient les quartiers. « Nous œuvrons ici pour aller au-devant de tous les habitants, sans exception, au travers d’ateliers ou de rencontres, de spectacles hors les murs » , avance le directeur par intérim, précisant que 230 000 euros, soit 20 % du budget artistique, sont consacrés à ces actions. Refusant de « stigmatiser les habitants des quartiers » , et signalant qu’il y a aussi des familles en difficulté en centre-ville, Bénédick Picot répète que le Manège veut « croiser les publics ».

« Nous ne renonçons pas à nos missions »

Trois classes dont une située à Croix-Rouge ont notamment travaillé avec des danseurs. Elles présenteront leur création le 30 mai prochain au Manège. Des bus seront d’ailleurs affrétés pour faciliter le déplacement des familles. « Il s’agit d’une éducation artistique à part entière » , précise Bénédick Picot. Le Manège pratique aussi un « tarif social ». Pendant la saison 2013-2014, 1 000 personnes en ont bénéficié. Bénédick Picot reconnaît que la baisse de la subvention du Département empêche de proposer autant de spectacles « hors les murs » qu’à la fin des années 2000. « Mais on ne renonce pas à nos missions » , insiste-t-il.

Même réaction à l’Opéra, où Serge Gaymard se défend de ne pas penser suffisamment aux habitants des quartiers. « Nées il y a dix ans, les Expériences lyriques ont touché 1 500 jeunes ces trois dernières années. C’est un vrai travail de fourmi qui porte ses fruits, avec un spectacle à la clé ! Nous tenons tous, ici, à faire découvrir l’Opéra au plus grand nombre. » Le directeur de l’Opéra rappelle que son équipe a travaillé, en 2013-2014, avec sept maisons de quartier. « Cela représente 120 heures d’interventions. 1 775 habitants ont été concernés. » L’Opéra collabore par ailleurs avec des établissements scolaires de Croix-Rouge et développe le programme « Culture du cœur » en dehors du centre-ville. « Dire qu’on n’est pas présent dans les quartiers est injuste. Tout le monde est libre de s’exprimer mais là, franchement, je ne comprends pas… » , conclut Serge Gaymard.

« Le projet à Croix-Rouge, une coquille vide » Y.L.B.

Mario Rossi, lors de visites à Croix-Rouge, a constaté que « les propositions culturelles professionnelles sont un peu faibles » . « Je ne parle pas des pratiques amateurs qui sont bien présentes », glisse-t-il, ajoutant qu’il a demandé un travail sur le sujet à l’ancienne directrice de la culture : « Elle ne m’a rien rendu. »

Concernant le projet de l’ancienne municipalité de créer un grand espace culturel à Croix-Rouge avec notamment un studio d’enregistrement, aujourd’hui abandonné par l’équipe d’Arnaud Robinet, « c’était, estime-t-il, une coquille vide » . Il y avait deux studios et une salle de spectacle, « mais sans propositions culturelles, sans analyse de la demande » , notamment dans un quartier très paupérisé où le revenu par personne est très faible. « La Caisse d’allocations familiales n’aurait d’ailleurs sans doute pas accompagné un tel projet. Si du retard a été pris, c’est à cause du mauvais calibrage de ce projet. Maintenant, on a dû repartir de zéro. »

Éric Quénard, ancien adjoint d’Adeline Hazan, évoque, lui, plusieurs concrétisations dans les quartiers comme la friche artistique à Orgeval, le planétarium à Wilson ou la maison commune du Chemin Vert. À propos de l’espace culturel Croix-Rouge, il indique que le projet allait au-delà d’une salle de spectacles et de studios, avec une maison de quartier, une halte-garderie, un bar associatif, un incubateur d’associations… « Nous avons mené une concertation pendant un an et demi. Il y avait un partenariat en cours avec La Cartonnerie. Il faut savoir que dans ce quartier, il y a eu le Château d’eau, une MJC à forte dominante culturelle. On a fait des orphelins. »

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l’union 150503 c
Rendez-vous

Brocante de l’association Étoile Croix-du-Sud, le 8 mai à Croix-du-Sud (2 € le mètre).

Inscriptions au secrétariat, 5, avenue Léon-Blum.

Téléphone au 03 26 06 56 66, lundi et jeudi de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures.

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l’union 150503 b
FAITS DIVERS : Le mari violent, obligé d’arrêter la chasse

Les policiers sont intervenus dans la nuit de jeudi à vendredi, peu après 23 heures, allée Yves-Gandon, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, pour des violences conjugales.

Sur place, les fonctionnaires de police découvrent une femme apeurée enfermée dans sa cuisine et son mari, dans l’appartement, semble très énervé. La femme explique que son mari lui a asséné une bonne paire de claques pour se défouler.

Ramené au commissariat, le mari violent a été placé en garde à vue. Il reconnaît les violences régulières. Ce Rémois âgé de 30 ans fait l’objet d’une composition pénale. Il a été condamné à 600 € d’amende, la suspension de son permis de chasse pendant 6 mois. Le magistrat de permanence au parquet a aussi ordonné la saisie du fusil du mari violent ainsi que la destruction de l’arme à feu.

A.B.

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l’union 150503 a
TENNIS INTERCLUBS NATIONAUX (1RE JOURNÉE) : Les « Européennes » débutent bien

Émmanuelle Girard. François Nascimbeni
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La première journée des Interclubs Nationaux a permis, hier, au Reims Europe Club d’idéalement lancer sa saison en Nationale 1 B. Reims a battu Courbevoie (4-2). Les Franciliennes ne s’étaient déplacées qu’avec une de ses trois négatives et sans sa numérotée. À noter la belle perf à 1/6 de Margot Cremont (3/6) et les doubles remportés avec autorité.

En Nationale 4, face au Paris Jean Bouin de l’ancien « Européenne » Alice Hall, le TC Géo-André a dû s’incliner (4-2) notamment en cédant les doubles alors que Romilly a cartonné (6-0) à l’ASPTT Dijon. Chez les messieurs, en Nationale 3, Cormontreuil a raté l’occasion d’assurer d’entrée le maintien en partageant les points avec Albert Tennis (3-3). Et encore le CTC ne doit son salut qu’au succès du double 2 au super tie-break ! Quant au TC Troyes , avec trois étrangers, il n’a laissé aucune chance à Bourg-en-Bresse (6-0).

Enfin, en Nationale 4, la rencontre entre le promu vitryat et l’AS Puiseaux a été arrêté après les simples, en raison de la météo. Les courts étaient devenus beaucoup trop glissants. Selon le règlement, ce match devrait être rejoué. Le club du Loiret devrait alors refaire les 300 km qui le sépare de la Marne.

MESSIEURS

NATIONALE 3 : Cormontreuil TC et Albert Tennis 3-3 Sadecky (n°53) bat VISY (-2/6) 6-4, 6-1 ; DE LA BASSETIÈRE (-2/6) bat Quillet Monchiet (-2/6) 6-3, 6-4 ; Fusi (1/6) bat JOLLY (2/6), 4-6, 7-6, 6-1 ; DEGLAVE (3/6) bat Belmonte (2/6) 6-2, 6-3 ; Sadecky/Quillet battent DE LA BASSETIÈRE/ROBERT (1/6) 6-3, 7-6 ; VISY/DEGLAVE battent Fusi/Belmonte 6-2, 4-6, 1-0.

NATIONALE 4  : Vitry et AS Puiseaux 2-2 (match arrêté) LALOUETTE (0) bat Naze (2/6) 4-6, 6-1, 6-1 ; BONNERAVE (15) bat Bouttet (3/6) 6-4, 7-5 ; Camponar (4/6) bat MULAT (15/1) 6-0, 6-0 ; Joulot (15/2) bat DELIGNY (15/2) 6-4, 6-7, 7-6.

DAMES

NATIONALE 1B : Reims Europe Club bat Courbevoie 4-2 Inès Nicault (-2/6) bat Chantelle RIGOZZI (-4/6) 6-3, 7-6 ; Marie MENACER (0) bat Sofia Rolland-Estrada (1/6) 6-2, 6-2 ; Margot CREMONT (3/6) bat Émilie Saguet-Millerand (1/6) 6-1, 6-4 ; Faniry Andrianjafitrimo (2/6) bat Amélie ZAREV (3/6) 7-6, 7-6 ; RIGOZZI/Nathalie MOHN (2/6) battent Nicault/Andrianjafitrimo 6-1, 6-1 ; MENACER/CREMONT battent Rolland-Estrada/Saguet-Millerand 6-3, 7-5.

NATIONALE 4 : TC Géo-André battu par Paris Jean-Bouin 2-4 Fiona Codino (-2/6) bat Emmanuelle GIRARD (-2/6) 3-6, 6-2, 7-6 ; Noémie BELLOTT (2/6) bat Alice Hall (4/6) 6-2, 6-2 ; Maêva SPOONER (2/6) bat Nolwenn Cardoso (4/6) 6-4, 6-3 ;; Pascale Lacoste (5/6) bat Caroline GIRARD (5/6, Géo-André) 6-4, 6-2 ; Codino/Cardoso battent E. GIRARD/C. GIRARD 6-3, 6-2 ; Hall/Lacoste battent SPOONER/BELLOTT 6-3, 6-3.

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l’union 150503 c
Tennis : Un choc d’entrée

Hasard du calendrier masculin, la première journée de la Division Qualificative à la Division Nationale 4 (DQDN4) propose un choc, en poule A, entre Reims Europe et le TC Montmirail. Dans l’autre poule, le ticket pour le barrage devrait, cette année, se jouer entre l‘ASPTT Troyes et les Rémois de Géo-André.

Chez les dames, le TC Troyes et le TC Sedan sont favoris de leur poule et devraient débuter par un succès.

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l’union 150503 b
Le rideau est tombé sur le tournoi de tennis de l’ASPTT

167 matchs ont été disputés sur les deux courts en résine de Terres Rouges.
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Le tournoi de l’ASPTT a connu cette année encore une belle affluence avec 142 inscrits et 167 matchs disputés sur les deux courts en résine du complexe de Terres Rouges, à Épernay.

En demi-finales simple dames, Céline Japin (ASPTT Épernay 15/5) a battu Estelle Levasseur (ASPTT Épernay 15/5) 7/6 – 6/2. Stéphanie Hennepeaux (TC Côtes des Blancs 15/3) a battu Nadine Sanchez (TC Mardeuil 15/4) 6/1 – 5/7 – 6/3.

En finale, Stéphanie Hennepeaux a battu Céline Japin 6/4 – 6/1.

En demi-finales simple hommes, Thomas Delarme (US Cheminots Reims 15) a battu Sébastien Choiselat (Reims Europe Club 15) 3/6 – 6/2 – 6/4). Lucas Henry (TC Géo André 15) a battu Nicolas Japin (ASPTT Épernay 15) 6/1 -6/2.

En finale, Lucas Henry a battu Thomas Delarme 6/2 – 6/2.

En finale consolante dames, Élodie Thevenard (TC la Muire 30) a battu Karine Henry (ASL Ay 30/1) 6/1 – 6/1.

Et en finale consolante hommes, Stéphane Lhermite (TC Pierry 30) a battu Aurélien Meunier Ferry (TC Côtes des Blancs 30) 6/3 – 3/6 – 6/3.

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l’union 150503 a
Tennis championnats nationaux : Une ouverture sous pression

Constant de la Bassetière, l’arme n°1 de Cormontreuil. Archives
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Pour l’ouverture des interclubs, les équipes régionales chercheront, aujourd’hui, à rapidement prendre des points pour assurer le maintien. Chez les messieurs, en Nationale 3, Cormontreuil affronte Albert Tennis. Sur le papier, les Picards sont à la portée du CTC du capitaine Jean-Charles Robert.

Un succès serait déjà synonyme de maintien pour le promu Cormontreuillois puisque Illkirch est, au regard de ses classements, dejà promis à la relégation. Cormontreuil pourra s’appuyer sur son jeune leader, Constant de la Bassetière (-2/6), pour une campagne victorieuse.

Quant aux Troyens, avec le Tchèque Jan Minar (n°48), ils devraient tranquillement triompher à Bourg-en-Bresse.

En Nationale 4, Vitry-le-François reçoit l’équipe la moins forte de la poule Puiseaux (ligue Centre) avec l’espoir de s’imposer. Arnaud Lalouette et ses copains ne doivent pas laisser passer l’occasion.

Du côté des dames, en N1B, l’Europe Club Reims risque de souffrir face à Courbevoie et ses négatives alors qu’en N4, le TC Géo-André sera favori à domicile face Paris Jean Bouin. Le promu romillon, avec ses recrues étrangères, possèdent le potentiel pour gagner à Dijon.

1 re journée. – Aujourd’hui (9 heures), dames, N1B : Reims Europe – Courbevoie ; Nationale 4 : Géo-André – Paris Jean Bouin ; ASPTT Dijon – Romilly Sports 10. Messieurs, N3 : Bourg-en-Bresse – TC Troyes ; Cormontreuil – Albert ; Nationale 4 : Vitry – Puiseaux. LES MESNEUX Ménagerie dans la cour d’école

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l’union 150502 d
Une vraie réussite au service de l’art, et une belle mobilisation

Les étudiants de Neoma trouvent moins cher au centre-ville pour se loger.
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Dans le cadre d’un concours organisé par l’association Lire et faire lire, dont le principe est de réaliser une œuvre collective à partir d’un ouvrage sur le thème des contes du monde entier, Raphaëlle Gaillard, bénévole dans le cadre des nouvelles activités périscolaires (NAP) à l’école des Mesneux, a réalisé avec les élèves de CE1/CE2 une girafe et un singe en papier mâché, illustrant un conte africain : La girafe prétentieuse.

Une sculpture de près de deux mètres

Ces sculptures mesurent respectueusement 1,90 m et 0 ,70 m… Encore une fois, le village des Mesneux montre sa capacité à s’enthousiasmer pour mettre en œuvre des projets ambitieux !

C’est une vraie réussite au service de l’art, et une belle mobilisation des énergies avec les enfants de l’école. Le public pourra venir admirer ces créatures insolites à la kermesse de l’école le 27 juin prochain.

 

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l’union 150502 c
REIMS : Des résidences étudiantes sous perfusion de la CCI

Les étudiants de Neoma trouvent moins cher au centre-ville pour se loger.
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« Nous sommes en train de nous structurer pour dynamiser notre offre » Didier Farges, président d’Acobah
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Les résidences destinées aux étudiants de l’école de commerce Neoma ne sont plus rentables. La CCI, qui est partenaire, est obligée de leur avancer de l’argent.

L es résidences pour étudiants rattachées à l’école de commerce Neoma plombent-elles les finances de la CCI ? C’est ce qui se dit. « L’entité Acobah, qui gère ces résidences, ne parvient pas à les remplir. Ses comptes sont dans le rouge », indique un proche de la chambre de commerce. « La CCI est obligée de la soutenir financièrement chaque année. Certains commencent à trouver cette pratique abusive. »

270 logements étudiants sont répartis dans quatre immeubles rue Henri-Royer. Ils sont situés juste à côté de l’école de commerce à Croix- Rouge et font même parking commun. L’un des immeubles est neuf, les autres datent des années 80. Acobah, association pour la couverture des besoins d’hébergement et d’accueil, a été fondée en 1985 avec pour principaux partenaires la CCI mais aussi la mutuelle étudiante et Neoma (anciennement RMS). À l’époque, l’offre de logement pour étudiants à Reims était pauvre.

Les résidences Acobah ont deux points faibles

« Aujourd’hui nous sommes confrontés à une concurrence importante, ce qui explique nos difficultés actuelles », souligne Didier Fages, nouveau président d’Acobah. Il vient de succéder à Paul Lavaur. « Nous sommes en train de nous structurer pour dynamiser notre offre. Des plans de rénovation de nos immeubles sont en cours. Nous étudions la possibilité d’offrir de nouveaux services aux étudiants. Et aussi de proposer davantage de logements meublés. » Pour ne pas sombrer, Acobah bénéficie depuis deux ans d’une avance de trésorerie de la part de la CCI de Reims Épernay. Elle a reçu 400 000 euros en 2014 et 300 000 euros cette année. Cela représente une charge pour la chambre dont les revenus sont fortement en baisse à cause d’une mesure gouvernementale.

Malgré cela, cette dépense est parfaitement assumée par son directeur général, Philippe Wittwer : « Il ne s’agit que d’une avance. De plus, il est important de maintenir une offre de logement pour les étudiants de Neoma car cela fait partie de l’attractivité de l’école », précise-t-il. Il serait peut-être plus économique de vendre le domaine à un professionnel du logement étudiant qui le gérerait pour son compte : « On ne s’est pas posé la question », réagit Didier Fages.

Les résidences Acobah ont deux points faibles : le prix de location et leur emplacement. Il faut compter entre 440 et 630 euros par logement, charges comprises. « C’est confortable mais je pense que l’année prochaine, je louerai au centre-ville », confie Axel installé dans l’une des résidences depuis sa rentrée à Neoma. « On trouve moins cher au centre. Et les soirées se passent là-bas, c’est embêtant de devoir rentrer ici. » Les parents d’Arthur, venus récupérer les meubles de leur fils parti en stage, hésitent également pour la rentrée prochaine. « Ses copains sont tous au centre-ville. Ici ne logent que des étudiants internationaux, essentiellement des Chinois. On se décidera en septembre. En tout cas, je ne réserverai pas deux mois à l’avance comme cette année. J’ai payé les charges pour juillet et août (154 euros par mois). Et quand on est arrivé, le 31 août, on était seul dans le bâtiment ! »

CATHERINE FREY

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l’union 150502 b
RENDEZ-VOUS

La brocante de l’association Étoile Croix-du-Sud se déroulera le 8 mai à Croix-du-Sud (2 € le mètre).

Inscriptions au secrétariat, 5, avenue Léon- Blum, tél. 03 26 06 56 66, lundi et jeudi de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures .

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l’union 150502 a
EN IMAGES À LA HALLE UNIVERSITAIRE DE CROIX-ROUGE PHOTOS ANTOINE PARDESSUS : Sous les paniers en compagnie des pros américains

Jian, Enzo, Noa, Kilyan et Jean, sous la houlette du pro américain Ryan Kittleson.
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Plus de 150 enfants ont participé au stage, venant d’un peu partout en France.
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Pour cette dernière après-midi, les parents étaient admis dans la tribune.
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Sarah, 9 ans, avait l’air de se régaler.
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Exercice de rebonds, pour les filles aussi.
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Le stage de basket animé notamment par des professionnels des États-unis s’est achevé hier sous le regard des parents. Tout le monde semblait ravi.

Si tu n’as pas les moyens d’aller aux basketteurs américains, les basketteurs américains viendront à toi. Et c’est effectivement ce qui s’est passé pendant quatre jours à Reims, grâce au « camp » organisé conjointement par le Reims Champagne Basket (RCB, la branche amateur du club rémois) et l’association perpignannaise Basket Aventures, avec l’aide appréciée de la Ville. C’est elle notamment qui a permis de pouvoir disposer des installations nécessaires, en particulier la halle universitaire pour la séance de clôture d’hier après-midi. Pas évident un 1er mai…

Alsaciens et Bordelais

Cette espèce de stage de ballon au panier a été une vraie réussite si l’on en croit la présidente du RCB Aurore Nasri : « Nous avons accueilli 158 enfants, venant d’un peu partout en France : de Paris, mais aussi d’Alsace, de Bordeaux, d’Auxerre, du Nord-Pas-de-Calais, et de Belgique… » (Il y avait quand même aussi des Rémois et proches voisins). Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’on a la possibilité de s’entraîner sous la direction d’authentiques professionnels « étatsuniens » (en l’occurrence des membres du Magic d’Orlando) autant dire du gratin du basket mondial. Mais les ressources locales avaient elles aussi été exploitées : Tinqueux, Bétheny, Épernay, Cormontreuil, et le Reims Basket féminin avaient délégué des moniteurs.

L’ultime séance avant la remise des récompenses a eu lieu sous l’oeil des parents. Ryan Kittleson, l’un des trois entraîneurs américains, était ravi de la motivation des jeunes Français. « C’était super. Nous avons principalement travaillé l’adresse » déclarait-il en substance. Ce qui permettra peut-être un jour à l’équipe de France de damer le pion à nos amis d’outre Atlantique dans ce sport…

ANTOINE PARDESSUS

 

 

 

 

 

 

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L’hebdo du vendredi- N° 393- 150430f
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 393 - Semaine du 30 avril au 6 mai 2015

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Le Loisirs Tour en tournée dans tous les quartiers

Pendant les vacances, le Loisirs Tour poursuit son tour de Reims. Il s’agit de nombreuses activités qui se déplacent dans les quartiers rémois avec plein d’animations gratuites. Chaque jour, un quartier est visité de 14h à 17h30. Après Murigny, Châtillons et Wilson, le Loisirs Tour vous donne rendez-vous le jeudi 30 avril à Croix-Rouge (parc St-Bruno), lundi 4 mai à St- Anne (Coulée Verte au niveau des Régates Rémoises), mardi 5 mai à Dauphinot (parc Bernard Stasi), mercredi 6 mai au Centre-ville (parc Léo-Lagrange) et le jeudi 7 mai à la Neuvillette (parc Marcel lemaire).

Infos sur www.reimsvitalete.fr

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l’union 150430 e
CROIX-ROUGE : Ils s’indignent de voir l’église souillée

À Croix-Rouge, le long de l’avenue Bonaparte, les riverains dénoncent des incivilités récurrentes qui pourrissent leur quotidien. B. Sivade
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XAVIER ALBERTINI Adjoint au maire en charge de la sécurité
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Les abords de l’église Saint-Bruno seraient-ils une zone de non-droit ? Détritus et immondices jonchent le sol, entre rodéos et barbecues arrosés, les riverains excédés montent au créneau.

Il faut respecter tous les lieux de culte. Aux abords de l’église, ça devient infernal, invivable. » Les fenêtres de l’appartement d’ Hamid Talhaoui donnent sur le square entourant l’église. « Ces gens qui passent leur temps à boire de l’alcool urinent ensuite le long du grillage de la résidence, au nez des enfants. Ce n’est plus possible. »

« Et ils urinent aussi sur les portes de l’église », ajoute Lucien qui s’occupe de l’entretien de ce lieu de culte catholique depuis des années. « La situation ne fait qu’empirer. On retrouve même des excréments humains au pied des murs de l’église quand ce n’est pas sur les murs même. »

Les squateurs dictent leur loi

Dès le retour des beaux temps, chaque matin, il fait le tour du bâtiment religieux et ramasse des dizaines de canettes de bière, « ainsi que des bouteilles vides de whisky ». Car certains habitants de Croix-Rouge envahissent les lieux, les jours de ciel bleu et quand la température est douce, pour organiser des barbecues géants. « On entend des éclats de voix jusqu’au milieu de la nuit. Ils ne partent pas avant 1 à 2 heures du matin », assure un autre riverain, à bout de nerfs. « Les parents avec leurs enfants ont déserté les lieux. Trop dangereux avec tous les bris de verre dans le gazon, les jeunes pourraient se blesser », ajoute Nacer Bendela, président de l’association Défense des locataires et Croix- Rouge. Avec Salah Byar, président de l’association Et Croix-Rouge, ils ne cessent d’alerter les pouvoirs publics. « Une minorité dans le quartier sème le trouble. Ils sont venus, il y a quelques années, de la région parisienne et ne respectent rien ni personne », assure Salah Byar. Des riverains évoquent aussi des rodéos le samedi après-midi, entre la place et le lycée Arago, « des jeunes en quad et moto sans casque roulent à vive allure. Personne ne fait rien. »

L’abbé Daniel Beauchard, le prêtre qui officie sur la paroisse Saint-Bruno, Saint-Louis et Saint-Jean-Marie Vianney, aimerait surtout « que l’on n’oublie pas que c’est un lieu de culte et qu’il faut le respecter. » Ce n’est pas le seul à Reims à être malmené. Non loin, à Maison-Blanche, « l’église Saint- Louis est régulièrement tagguée ». Les jours d’enterrement, « le parvis de l’église Saint-Bruno est parfois inaccessible aux services des pompes funèbres avec toutes ses camionnettes et voitures qui sont garées n’importe comment pendant des jours et des jours, se désole le prêtre. Le problème, c’est que si le bâtiment appartient à l’Église, le parking et le square appartiennent à la Ville. »

La situation a été dénoncée par des habitants du quartier lors du conseil de quartier, la semaine dernière. Les deux co-animateurs (élu et habitant) avaient alors promis de se déplacer pour constater l’occupation du parvis. Chose faite, hier matin, mais ils ne s’attendaient pas à un tel accueil… Présidents d’associations et riverains attendaient de pieds fermes, aux côtés du curé, les deux co-animateurs. L’adjointe Fatima El Haoussine a assuré qu’une solution allait être trouvée dans les prochains jours pour que le parvis de l’église ne soit plus squatté par des véhicules ventouses. Plusieurs pistes de travail sont à l’étude : l’installation d’un panneau indiquant stationnement réservé à l’église, l’installation d’une chaîne avec cadenas, voire même d’une clôture autour de l’église, square compris, pour que les lieux ne soient plus accessibles le soir. Une piste qui ne fait pas l’unanimité chez les catholiques pratiquants. « Il ne faut pas faire de l’église, un ghetto avec des barbelés tout autour. Elle doit rester un lieu de vie », s’exclame un paroissien. « Et pour le reste ? », interpelle un riverain. « Il ne faut pas hésiter à appeler la police », réplique l’élue. « Parlons-on !, rétorque un habitant. On voit les voitures de la police municipale tourner autour des immeubles mais jamais, elles ne s’arrêtent ! »

AURÉLIE BEAUSSART

VERBATIM : « On souhaite ramener le calme sur le secteur »

La population nous a alerté des incivilités et nuisances diverses. La problématique a refait surface avec le retour des beaux jours mais elle existe depuis un bout de temps déjà. Nous travaillons sur la mise en place de différentes actions. On souhaite être réactifs. Les barbecues constituent une occupation illégale des parcs et jardins de la ville. La police municipale travaille en étroite relation avec la police nationale pour mener des opérations de verbalisation. Idem pour l’alcoolisation sur la voie publique et les nuisances sonores. C’est un sujet particulièrement sensible. On souhaite ramener le calme sur ce secteur en évitant de déplacer le problème.

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l’union 150430 d
RENDEZ-VOUS

Brocante de l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 8 mai à Croix-du-Sud (2 € le mètre).

Inscriptions au secrétariat, 5, avenue Léon- Blum, tél. 03 26 06 56 66, lundi et jeudi de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures.

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l’union 150430 c
LOISIRS

Loisirs Tour à Croix-Rouge de 14 à 17 h 30, sur le parc Saint-Bruno, avenue du général-Bonaparte, derrière l’église : foot, tennis de table, badminton, basket, ateliers créatifs, peinture, atelier cirque, baby-foot, maquillage original, origami, sculpture sur ballon, atelier vannerie, simulateur de conduite, street golf, pétanque, athlétisme, jeux d’antan, trottinette, BMX. Tous les sports seront encadrés par des bénévoles des clubs rémois partenaires.

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l’union 150430 b
JUDO : L’union fera toujours la force

Les jeunes du Judo Reims Métropole au Challenge rémois, samedi. Bernard Sivade
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C’est un exemple à suivre ! Samedi, à Saint-Brice-Courcelles, le Judo Reims Métropole accueillait Michel Algisi, ce natif de Vitry-le-François ancien conseiller technique de Champagne et ex-DTN des katas (notre édition de lundi). Cette visite d’un ancien judoka international, ceinture noire 8e dan, était aussi l’occasion de dresser un bilan de la première année d’existence du club qui regroupe les anciennes structures du Reims Judo, de l’AS Croix- Rouge et de Saint-Brice Judorex.

« Le Judo Reims Métropole ne s’est pas trompé »

Laurent Bernard, le président, s’avoue comblé par les premiers retours. Il saluait déjà la présence de Michel Algisi, un « cadre de très, très haut niveau. Il a toujours défendu les valeurs du judo ».

Ensuite, le dirigeant est revenu sur la vie du club. « La greffe a pris. Chacun a tout de suite trouvé sa place. Le regroupement s’est fait sur une période très courte. Cela a redonné de l’émulation à tout le monde. Il s’est passé quelque chose ».

À tel point que rien n’exclut, maintenant, la jonction d’autres clubs sur l’existant. Le Judo Reims Métropole reste ouvert à la discussion « même si nous ne sommes pas dans une culture du chiffre », précise Laurent Bernard. Le club poursuit ses efforts de structuration avec le financement de formations et d’un diplôme fédéral, des certificats de qualification professionnelle (CQP). Placée sous la responsabilité de Xavier Supernant, l’équipe technique s’étoffe donc. « Le Judo Reims Métropole ne s’est pas trompé avec ces personnes-là », commente Michel Algisi. Le Marnais a formé Xavier Supernant et Laurent Bernard dont il avait fait son délégué interrégional. « La structure des enseignants est solide. Elle est un gage de sérieux et le nombre de licenciés, près de 700, en fait déjà un des dix plus fréquentés de France », conclut Michel Algisi.

PH.L.

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l’union 150430 a
DN4F : prime à la jeunesse à Géo-André

Relégué en 2014, Géo-André Reims vise le maintien avec une formation dont les joueuses ont entre 13 et 18 ans. « On est un Pôle Espoirs national avec des filles qu’on entraîne dès 12 ans, explique le capitaine Geoffrey Alessio. Notre n° 1, Emmanuelle Girard (–2/6) n’a que 16 ans, mais elle est classée 270e mondiale en juniors. » La Réunionnaise ne participant pas à toutes les rencontres, les Rémoises effectueront un stage à partir d’aujourd’hui sur les installations du Creps.

CALENDRIER

3 mai : Géo-André Reims – Paris Jean-Bouin.
10 mai  : Senlis – Géo-André Reims.
17 mai : Géo-André Reims – Perreux.
31 mai : Olivet – Géo-André Reims.
7 juin : Géo-André Reims – Miomo.

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l’union 150429 h
ÉDUCATION : Bravo aux lauréats de la kermesse des dix mots

Le jury a examiné 350 productions.
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À l’occasion de la 20e semaine de la langue française et de la francophonie, l’association rémoise des membres de la Légion d’honneur avait organisé son célèbre jeuconcours en Champagne Ardenne, à l’intention des élèves des écoles élémentaires, collèges et lycées, en relayant à leur intention le sujet imposé : « Dis-moi dix mots que tu accueilles »… Des mots français venus d’ailleurs, une sélection pas facile à placer judicieusement dans un même texte… (kermesse, kitsch, sérendipité, wiki, zénitude, amalgame, bravo, cibler, grigri, inuit).

Le jury a examiné 350 productions et sélectionnés des lauréats qui ont été invités à l’hôtel de ville de Reims avec les partenaires de l’opération. Tous les élèves s’étaient livrés à l’exercice en glissant les mots imposés dans leurs propos destinés à convaincre de la richesse de notre langue, de l’intérêt de la bien connaître.

En élémentaire, belle participation de l’école du Ruisselet de Reims, qui obtient 10 prix. Mais c’est Anissa Atamna du C2 Jean de la Fontaine à Saint-Dizier qui a été classée première.

En collèges (classes de 6e et 5e), les sélectionnés viennent de la Fontaine du Vé à Sézanne, Mazelot à Anglure, Mallarmé à Fère-Champenoise, Paulette Billa à Tinqueux. Pour Reims, Colbert, Trois Fontaines et Braque avec classée première Anaïs Mipoudou.

Pour les classes de 4e et 3e, on retrouve les mêmes établissements avec Gilles de Gennes à Frignicourt et Notre-Dame de Charleville- Mézières. L’élève retenue est Pétronille Pradet, de Sézanne.

En catégorie lycées, les lauréats sont de Chagall et Arago à Reims, Bayen et Oehmichen de Châlonsen- Champagne, La Fontaine du Vé à Sézanne, avec une solide participation de Chanzy, à Charleville- Mézières, dont est issue la lauréate classée première, Romane Régnier.

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l’union 150429 g
ÉDUCATION : À la découverte du slam

L’initiation est dispensée par Laurent Étienne, champion de France de slam 2009.
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Des élèves du collège Georges- Braque découvrent actuellement le slam. Six séances de deux heures sont au programme de cette initiation, avec Laurent Étienne, de l’atelier slam.com, membre fondateur de la Ligue « Slam de France » et champion de France de slam 2009.

« Cet atelier est destiné à une classe de 5e. Après une première séance de découverte du slam, le thème a été recentré sur la première guerre mondiale, avec la participation de M. Sellami, professeur d’histoire », précise Agnès Duguy, documentaliste du collège.

Une présentation finale est prévue, mais surtout, les textes des élèves seront rassemblés dans un recueil.

 

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l’union 150429 f
ÉDUCATION : Des lycéens célèbrent leur cordée de la réussite

Elèves et tuteurs réunis pour le même objectif : voir grand.
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Les cordées de la réussite permettent à des collégiens ou lycéens, souvent de milieu modeste, de bénéficier d’un tuteur étudiant de grandes écoles.

Quand on est jeune, on s’autocensure parfois de hautes ambitions. Les cordées de la réussite sont là pour aider collégiens et lycéens à voir grand. Le principe, c’est de les prendre en charge par des étudiants de grandes écoles. À Reims par exemple, Neoma ou Sciences Po. Justement, ils étaient récemment plus de 100 jeunes, dont 70 lycéens d’Arago, Joliot-Curie, Stéphane Hessel et François-Ier, de la seconde à la terminale, rassemblés à Neoma pour évoquer leur parcours au sein de la cordée de la réussite. Parcours commencé pour certains depuis la troisième. À Neoma, le tutorat bénévole s’épanouit au sein de l’association Prépa’Rémois. Le tuteur souhaite nourrir l’ambition de son protégé en l’aidant à construire son projet dans le but d’aller le plus loin possible dans ses études. Cela passe par une grande ouverture pour élargir ses horizons et gagner en confiance.

Sous le regard notamment de la directrice du campus de Reims, Rachel Beaujolin ou de représentants du rectorat, les chefs d’établissements et professeurs référents ont remis aux terminales de la cordée non pas un diplôme, mais une attestation qui rappelle le chemin accompli. Pour les seules années de première et de terminale, ce parcours comprenait 18 ateliers bimensuels de tutorat organisés dans les locaux et avec la participation de professeurs et conseillers de Neoma, 2 voyages culturels (Londres, Amsterdam), 13 sorties ou activités culturelles, 2 demi-journées de découverte des classes préparatoires et de l’université et 6 demi-journées de découverte professionnelle. Le tout étant rendu possible grâce à des mécènes comme Jean-Jacques Lemoine, directeur général de la polyclinique de Courlancy, ou Ghislain Parisot, ancien directeur des ressources humaines du Crédit agricole du Nord Est et représentant la Fondation de la banque. Ghislain Parisot s’est adressé à la fois aux jeunes qu’il avait pu recevoir en entretiens de coaching et aux étudiants de Neoma : « Ce sont des diplômés comme vous, avec une belle expérience de tutorat dans leur CV, que les entreprises aimeraient pouvoir embaucher. »

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l’union 150429 e
ATHLÉTISME : La Ligue a signé sa convention

Gilbert Marcy et Bernard Amsalem en compagnie de Yohann Diniz. S. Pohu
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Depuis lundi, la LCAA et la FFA se sont unies sur un projet de développement portant sur trois ans qui devrait perdurer dans le temps.

Lundi après-midi, dans un des salons de l’Hôtel de région à Châlons-en-Champagne, Gilbert Marcy avait le sourire. Le président de la Ligue Champagne-Ardenne d’Athlétisme était là pour signer une convention d’objectifs avec la Fédération Française, représentée par son président Bernard Amsalem. Comme quatorze autres présidents de ligues avant lui. « L’idée est de créer un lien réel avec les ligues et de les accompagner dans leur projet de développement, reconnaît le boss de la FFA. Avec la Champagne-Ardenne, il n’y a aucun problème. C’est une des ligues les plus dynamiques de France, une vitrine de l’athlétisme hexagonal, qui a un lien fort avec ses clubs. » Les axes de travail se sont logiquement tournés vers la formation des jeunes afin de les mener, autant que possible, en direction du haut niveau, l’athlé santé loisirs et la structuration des clubs. « On a organisé quatre journées de réflexion avec les membres de nos structures, avoue Gilbert Marcy. C’est un projet participatif et partagé. » Au niveau de l’accès au haut niveau, la filière du lycée Arago de Reims a déjà montré l’exemple alors que Lukas Moutarde, lanceur de javelot cadet de Charleville-Mézières, élève du lycée Chanzy et champion olympique de la jeunesse à Nanjing (Chine) au mois d’août 2014, doit être également un élément moteur dans les années à venir, tout comme l’est actuellement le marcheur triple champion d’Europe du 50 km, Yohann Diniz, présent lundi soir auprès de « ses » présidents. La Ligue va encore tenter de se rapprocher d’établissements dans les Ardennes et dans l’Aube pour étoffer son projet. En terme d’athlé loisirs santé, quelques clubs ont déjà sauté le pas. « J’espère qu’avec cette convention une deuxième vague va suivre et qu’ensuite, la totalité du territoire sera couverte » , confie Gilbert Marcy.

Le chemin est encore long mais la volonté commune affichée par les instances permet de croire en un avenir radieux.

SYLVAIN POHU

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l’union 150429 d
RENDEZ-VOUS

La ville de Reims et Reims Métropole accompagnent l’opération « Avec Pôle Emploi, les candidats seniors s’exposent ».

Ainsi, une exposition destinée à valoriser les candidatures de 14 personnes ayant plus de 50 ans va se dérouler jusqu’au samedi 9 mai à la médiathèque Croix-Rouge et au siège de Reims Métropole.

Cette exposition sera également présentée également dans d’autres sites de l’agglomération de Reims et d’Epernay.

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l’union 150429 c
Le Loisirs Tour débarque dans les quartiers

Retrouvez le Loisirs Tour, de 14 h à 17 h 30, mercredi 29 avril lau parc Wangari Maathai à Wilson, jeudi 30 avril au parc Saint-Bruno (Croix-Rouge), lundi 4 mai le long de la Coulée Verte (niveau Régates Rémoises), mardi 5 mai au parc Bernard Stasi (Dauphinot), mercredi 6 mai au parc Léo-Lagrange et jeudi 7 mai au parc Marcel-Lemaire (La Neuvillette).

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l’union 150429 b
TERRORISME : Possibles liens entre Ghlam et Kouachi

Sid Ahmed Ghlam (à g.), soupçonné d’avoir projeté des attentats contre des églises, aurait habité un appartement dans le même quartier de Reims que Saïd Kouachi.
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Étudiant à Reims, Sid Ahmed Ghlam habitait non loin de l’appartement de Saïd Kouachi à Croix-Rouge. La police enquête sur d’éventuelles connexions entre eux.

L’enquête progresse du côté de Reims en ce qui concerne Sid Ahmed Ghlam, islamiste soupçonné d’avoir projeté des attentats contre des églises à Villejuif. L’étudiant a fréquenté l’université rémoise durant l’année scolaire 2013-2014. Selon nos informations, il était inscrit au campus sciences du Moulin de la Housse en licence MI informatique. Il n’a été scolarisé que quelques mois et aurait habité le quartier Croix- Rouge.

Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné révèle que Sid Ahmed Ghlam fréquentait la filière parisienne dite des « Buttes-Chaumont ». Une information d’importance car cela signifie qu’il peut très bien avoir connu les frères Kouachi, et qu’il les fréquentait peut-être. Selon les informations du Canard, il aurait habité à quelques mètres de l’appartement de Saïd Kouachi, avenue Bonaparte. Sid Ahmed Ghlam aurait mentionné cette adresse dans sa demande de naturalisation envoyée il y a quelques semaines à la préfecture de police de Paris. Les enquêteurs recherchent actuellement les liens entre le jeune Algérien de 24 ans et les auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo survenu en janvier dernier. Les connexions sont plausibles. Attiré par le jihad, Sid Ahmed Ghlam avait exprimé sur Facebook son envie de partir pour la Syrie. On peut imaginer qu’en 2010, à son retour d’Algérie à l’âge de 19 ans, il a cherché des contacts dans ce sens. Il a très bien pu faire connaissance avec les Kouachi à travers le réseau parisien. Il est trop tôt pour avancer que ces relations l’ont conduit de Saint-Dizier où vit sa famille, à venir s’inscrire à l’université rémoise. Il peut aussi avoir été mis en relation avec eux seulement une fois installé à Croix- Rouge. Reste que ce petit monde aux aspirations semblables a séjourné au même endroit, au même moment. Saïd Kouachi s’est établi dans le quartier Croix-Rouge quelque temps après son mariage à Charleville-Mézières en février 2012. Il se trouvait donc déjà à Reims quand Sid Ahmed Ghlam est arrivé.

Les Rémois sont aujourd’hui en droit de se poser des questions. Un réseau islamiste organisé gravite-t-il autour du quartier Croix-Rouge, ou s’agit-il de deux cas isolés qui ont pu entrer en contact ? L’enquête le dira sans doute.

CATHERINE FREY (avec Reuters)

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l’union 150429 a
FAITS ET MEFAITS : Un conducteur de scooter blessé léger

Dimanche soir, peu avant 23 heures, à hauteur de l’esplanade Eisenhower, une collision s’est produite entre un scooter et un véhicule.

Le conducteur du scooter, légèrement blessé, a été pris en charge par les secours qui l’ont conduit au CHU.

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l’union 150428 c
EN IMAGES À CROIX-DU-SUD

 

L’atelier tricot fête son premier anniversaire L’atelier tricot, animé par l’Effort rémois, a fêté son premier anniversaire.

« Cette initiative est partie d’une salariée de l’entreprise : depuis un an, chaque jeudi de 14 à 16 heures dans les locaux de l’association Étoile Croix-du-Sud, 15 à 40 personnes se réunissent pour tricoter, échanger et faire de nouvelles rencontres », rappelle Nicolas Quinquis, responsable de l’agence Croix-du-Sud.

« C’est de la vraie cohésion sociale, autour d’un matériau qui ne coûte rien, de la laine et des aiguilles à tricoter, avec des jeunes et des moins jeunes de Croix-Rouge, mais aussi de Val-de-Murigny et même de Châlons ! »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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RENDEZ-VOUS

Loisirs Tour à Croix-Rouge jeudi 30 avril, de 14 heures à 17 h 30, au parc Saint-Bruno, avenue du général- Bonaparte, derrière l’église Saint- Bruno. Une journée durant, de nombreuses activités gratuites seront proposées à la jeunesse : foot, tennis de table, badminton, basket, ateliers créatifs, peinture, atelier cirque, babyfoot, maquillage original, origami, sculpture sur ballon, atelier vannerie, simulateur de conduite, street golf, pétanque, athlétisme, jeux d’antan, trottinette, BMX. Tous les sports seront encadrés par des bénévoles des clubs rémois partenaires et un stand d’information accueillera les adultes (préinscriptions possibles au Reims Vital été 2015).

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l’union 150428 a
CROIX-ROUGE : Il réunit plus de cinq cents signatures pour sauver Match

Match, au centre commercial de l’hippodrome, doit fermer le 15 juin.
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Christophe Joly-Jacquis, un habitant de Croix-Rouge, a lancé une pétition dès qu’il a appris la fermeture programmée du supermarché Match (L’union du mercredi 8 avril). Lors du conseil de quartier de Croix-Rouge, la semaine dernière, il a indiqué avoir réuni 560 signatures au total.

« Dès que j’ai su que cela allait fermer, je me suis installé devant le magasin pour recueillir ces signatures en soutien avec le personnel (NDLR : une trentaine d’emplois sont en jeu) et les habitants », a-til justifié. L’homme ajoute qu’il est lui-même client, « le personnel est super-sympa. Je pense aussi aux personnes âgées, où vont-elles aller ? À Dia, à Intermarché ? » Christophe Joly-Jacquis insiste sur le fait que pour l’instant, « rien n’est prévu en remplacement, et cela doit fermer le 15 juin ». Pour lui, le problème provient notamment du loyer qui serait trop onéreux. « Si une enseigne pour succéder est trouvée, cela risque de faire la même chose, sachant que la représentante du propriétaire n’a jamais voulu baisser ce loyer. » Ce riverain craint aussi que cela incite les autres commerçants à partir. Le centre commercial de l’hippodrome comprend deux pharmacies, un bar-brasserie, La Poste, un kebab, une enseigne multiservices, un pressing, une boulangerie, un coiffeur et un tabac-presse. Lors du conseil de quartier, Fatima El Haoussine, adjointe au maire, déléguée au logement et à la politique de la ville, a assuré que la mairie s’inquiétait du sujet : « Des personnes ont été approchées pour une reprise éventuelle, on essaie aussi de faire en sorte que les loyers soient baissés », a-t-elle répondu.

Y.L.B.

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l’union 150427 c
EN IMAGES À LA CÉRÉMONIE DU SOUVENIR DE LA DÉPORTATION PHOTOS BERNARD SIVADE : Il était résistant, eux étaient simplement juifs…

Les jeunes de la préparation marine participaient à la célébration.
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Cette année, un hommage particulier était rendu au gendarme Henri Deloison et aux époux Ségal.
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Mise en scène sobre pour une atmosphère de recueillement.
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Raymond Gourlin, un survivant.
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Les collégiens de François-Legros ont notamment lu des poèmes.
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La cérémonie du souvenir de la Déportation a été l’occasion d’honorer la mémoire de trois Rémois victimes des camps de la mort nazis.

Lui était gendarme et faisait de la résistance ; eux avaient pour seul tort d’être juifs. Tous les trois se sont rejoints dans la mort, victimes de la barbarie nazie. Leur mémoire a été saluée à Reims lors de la cérémonie du souvenir de la Déportation, samedi soir au monument aux martyrs de la Résistance.

Une cérémonie empreinte de recueillement à la lueur des torches, à laquelle les générations montantes, à l’image des collégiens de François-Legros et des lycéens de Georges-Brière, étaient aussi associées que possible, mais qui mériterait d’être suivie par un public encore plus large.

Le gendarme s’appelle Henri Deloison, affecté à Reims en 1942. La photo de lui montre qu’il portait une petite moustache. Il était père de quatre enfants. Fournissant des faux papiers à des évadés et à des réfractaires au Service du travail obligatoire (STO), aidant des aviateurs alliés, il est finalement arrêté en octobre 1943, puis déporté. Il mourra au camp de Mauthausen en avril 1945.

Jankel Segal et son épouse Edla, eux, étaient nés dans des familles juives de l’empire russe. Ils seront naturalisés français, Jankel deviendra directeur du centre anticancéreux de Reims. Cette responsabilité lui assurera une protection relative jusqu’en janvier 1944, époque à laquelle lui et son épouse sont finalement arrêtés pour être conduits à Auschwitz. Edla est gazée dès son arrivée, Jankel succombera lors d’une « marche de la mort » qui suit l’évacuation du camp.

« 70 ans après, mes souvenirs ne sont pas érodés », témoignait pour sa part Raymond Gourlin, un survivant de l’horreur, et président des déportés de l’arrondissement de Reims, dans une allocution exprimant pudiquement son incompréhension devant le fait que « des hommes avaient pu devenir des professionnels du sadisme et du crime ».

ANTOINE PARDESSUS

 

 

 

 

 

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l’union 150427 b
VACANCES : Des activités gratuites grâce au Loisirs Tour

La direction de la jeunesse de la Ville de Reims propose aux jeunes et aux enfants des différents quartiers de participer gratuitement aux activités ouvertes à tous. Au programme : ateliers créatifs, athlétisme, badminton, basket, BMX, football, full-contact, jeux collectifs, jeux de fléchettes, maquillage original, pétanque, simulateur de conduite, street golf, tennis ballon, tennis de table, volley-ball…

Rendez-vous de 14 heures à 17 h 30 : ce lundi 27 avril au parc Mendès France (Murigny), mardi 28 avril à la Piste Rouge (Châtillons), mercredi 29 avril au parc Wangari Maathai (Wilson – Barthou), jeudi 30 avril au parc Saint-Bruno (Croix-Rouge, Croix-du- Sud), lundi 4 mai le long de la coulée verte (au niveau des Régates Rémoises, Sainte-Anne), mardi 5 mai au parc Bernard-Stasi (Dauphinot), mercredi 6 mai au parc Leo-Lagrange (Centre) et jeudi 7 mai au parc Marcel- Lemaire (La Neuvillette).

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l’union 150427 a
TENNIS : La 17e d’Épernay pour Henry et Hennepeaux

Pas de surprise, hier, lors de la 17e édition du tournoi de l’ASPTT Épernay puisque les favoris se sont logiquement imposés.

Ainsi, dans un tableau masculin limité à 15, la finale a opposé deux des prétendants, à savoir Lucas Henry (15, Géo-André Reims) et Thomas Delarme (15, Cheminots Reims). Vainqueur en demie du postier sparnacien et tenant du titre Nicolas Japin (15), l’Agéen de « Géo » a récidivé au stade ultime en battant avec autorité (6-3, 6-2) le… finaliste malheureux de l’an passé !

Par ailleurs, ouvert jusqu’à 15/2, le tableau féminin a été remporté par la tête de série n° 1, Stéphanie Hennepeaux (15/3, TC Côte des Blancs), qui a pris le meilleur (6-4, 6-1) sur la locale Céline Japin (15/5, ASPTT Épernay), toute heureuse de renouer avec la compétition et qui allait d’ailleurs signer une superbe « perf » en demi-finale au détriment de sa camarade de club Estelle Levasseur (15/3).

MESSIEURS

Quarts de finale : Delarme (15, Cheminots Reims) bat Amiot (15/1, Saint-Martin-sur-le-Pré) 6-1, 6-2 ; Choiselat (15, Reims Europe Club) bat Assailly (15/1, Montmirail) 6-3 abandon ; Henry (15, Géo-André Reims) bat Villenet (15, Taissy) 6-2, 6-3 ; Japin (15, ASPTT Épernay) bat Pierre (15/1, Reims EC) 6-1, 6-1.
Demi-finales : Delarme bat Choiselat 3-6, 6-2, 6-4 ; Henry bat Japin 6-1, 6-2.
Finale : Henry bat Delarme 6-3, 6-2.

DAMES

Quarts de finale : Estelle Levasseur (15/3, ASPTT Épernay) bat Anne-Laure Bression (15/5, Société Nautique Épernay) 7-5, 6-4 ; Céline Japin (15/5, ASPTT Épernay) bat Thimothée Achain (15/3, La Muire Tinqueux) par WO ; Nadine Sanchez (15/4, Mardeuil) bat Béatrice Plodzien (15/3, TC Reims) 7-5, 6-3.
Demi-finales : Céline Japin bat Estelle Levasseur 7-6, 6-2 ; Stéphanie Hennepeaux (15/3, TC Côte des Blancs Avize/Le Mesnil-sur-Oger) bat Nadine Sanchez 6-1, 5-7, 6-3.
Finale : Stéphanie Hennepeaux bat Céline Japin 6-4, 6-1.

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l’union 150426 a
VIOLENCES : Interpellé huit mois après

C’était le 15 août dernier. Dans l’allée des Limousins, un jeune homme interpellé se débattait avec des policiers. Son frère avait tenté de s’interposer avant de quitter les lieux. Les policiers, une fois l’homme à interpeller maîtrisé, quittaient les lieux. Et leur véhicule, au coin de la rue, se prenait des projectiles non identifiés par le frère revenu en soutien. Ce dernier, 20 ans, a été interpellé cette semaine et entendu en garde à vue. Il a reconnu avoir jeté des mottes de terre sur la voiture des policiers.

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l’union 150425 h
FAITS DIVERS : 25 000 foyers privés d’eau hier

La rupture de la canalisation a inondé la partie basse du château d’eau, notamment la galerie technique.
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Deux plongeurs ont pénétré dans la galerie inondée pour fermer les vannes de la canalisation.
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Les plongeurs ont dû évoluer dans un long couloir sombre entièrement immergé.- Agrandir la photo
Une fois les connexions fermées par les plongeurs, les techniciens ont vidangé la galerie inondée.
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Les pompiers plongeurs ont dû manœuvrer les vannes dans la galerie inondée afin d’isoler la canalisation. Caroline Garnier
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Deux plongeurs ont évolué pendant près de deux heures dans une galerie inondée, afin de réparer une canalisation endommagée qui a privé d’eau près de 25 000 foyers.

L es premiers foyers ont ressenti une légère baisse de pression aux alentours de 9 h 30, puis plus rien. Plus une goutte d’eau. En quelques minutes, deux quartiers de Reims, Croix-Rouge et Murigny, ainsi qu’une partie de la commune de Cormontreuil, soit près de 25 000 foyers, ont été privés d’eau. La raison ? Une rupture, suite à des travaux de maintenance, de la canalisation principale en sortie du réservoir du château d’eau de Croix-Rouge, une réserve de 5 000m3.

Au regard de l’importance de l’incident, la direction de l’eau et de l’assainissement de Reims Métropole n’a eu d’autre choix que de stopper, le temps de l’intervention des secours, la distribution d’eau sur toute une partie de l’agglomération. La rupture ayant entraîné une inondation dans la galerie souterraine du château d’eau – plus de 300m3 d’eau s’y sont déversés –, le choix a été, comme l’a précisé Jean-Christophe Inglard, directeur de l’eau et de l’assainissement à Reims Métropole, « de privilégier l’intervention de plongeurs », afin d’identifier l’origine des dégâts et fermer les vannes pour isoler le secteur. Les pompiers, une vingtaine d’hommes sous les ordres du lieutenant Yann Godfroy, ne pouvaient vidanger la galerie sans la fermeture préalable des connexions de cette canalisation, l’eau continuant d’affluer. Tout comme, ils ne pouvaient la vidanger pendant l’intervention des plongeurs.

Pendant deux heures, deux plongeurs ont ainsi évolué dans une galerie souterraine longue de 40 mètres, immergés dans 2 mètres d’eau, dans le noir le plus complet, sécurisés par une ligne de vie. Ils ont, dans un premier temps, évalué les dégâts avant de fermer manuellement les deux vannes de la canalisation déboîtée. Une fois le secteur isolé, et vérifications faites qu’il n’y avait pas d’autre fuite ailleurs, l’eau a été progressivement rétablie dès 12 h 45. À 14 heures, tous les foyers, plus ou moins impactés selon leur proximité du site, étaient réalimentés. La remise en eau a pu néanmoins occasionner quelques désagréments chez les particuliers selon la nature et la vidange des canalisations. Ainsi à l’ouverture des robinets, certains usagers ont pu constater des dépôts à l’apparence de sable ou une coloration ponctuelle de l’eau. La consigne étant pour chaque particulier de purger ses robinets, comme l’a fait Reims Métropole sur le réseau public. Pendant ce temps, et après le retour des plongeurs, les techniciens de Reims Métropole ont pris le relais dans la galerie du château d’eau inondée, afin de pomper les 300m3 d’eau pour les redistribuer vers le réseau d’eaux pluviales. Une fois la galerie vidangée, ils ont pu accéder à la canalisation endommagée et procéder aux réparations appropriées.

CAROLINE GARNIER ET MARION DARDARD

LES AUTRES POINTS

CONSOMMATION
Pas de risque sur la qualité de l’eau Cette casse s’étant produite sur la vidange du réservoir, il n’y a pas de risque sur la qualité de l’eau distribuée, en dehors des désagréments liés à la remise en eau évoqués précédemment.

IMPACT
L’hôpital n’a pas été affecté Les « abonnés sensibles » ont été prévenus par les services de Reims Métropole de l’incident. L’hôpital Robert-Debré faisait notamment partie de la liste. Mais il n’a pas été impacté, car l’établissement dispose de ses propres réserves en eau qui lui permettent de tenir en cas de coupures inopinées. Les services techniques de l’institut Godinot ont eux aussi été prévenus de l’événement, mais n’ont constaté « aucune anomalie ».

PURGES
Des désagréments possibles La remise en eau a nécessité de purger l’air éventuellement présent dans les canalisations. Une purge que doivent également effectuer les particuliers en ouvrant les robinets situés à l’étage avant ceux du rez-de-chaussée. Des désagréments, comme des dépôts à l’apparence de sable ou une coloration de l’eau, sont susceptibles de survenir avec la remise en eau.

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l’union 150425 g
SOCIÉTÉ : Une colère qui ne passe pas : « On se bat pour le droit et la justice »

Sur la place royale, hier, au début de la manifestation. Bernard Sivade
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Cinq jours près l’échauffourée entre des policiers et celles qui tenaient un stand pro-palestinien à un vide-greniers, une manifestation se tenait, hier, sur la place Royale.

Ils étaient « environ une cinquantaine », selon un policier présent, hier, sur la place Royale. Là pour manifester cinq jours après l’interpellation musclée par des policiers d’une jeune femme présente à un vide-greniers organisé à Croix-du-Sud, à Reims, par la maison de quartier (notre édition de mardi). Petit rappel : suite à un appel anonyme aux policiers, une patrouille était arrivée afin de contrôler un stand tenu par des jeunes femmes. Sur leur présentoir, des tee-shirts, autocollants et autres pancartes dénonçant la situation de la Palestine et appelant au boycott des produits en provenance d’Israël. « Israël criminel, Hollande complice », accusait l’un des flyers.

Les policiers avaient interpellé et placé en garde à vue Mariam, une étudiante rémoise âgée de 19 ans. Sur le contexte de cette arrestation, policiers et proches de Mariam présentaient des versions différentes. Les premiers expliquaient avoir dû user de bombes lacrymogènes pour contrôler les événements tandis que la jeune femme et ses proches dénonçaient un usage de la force disproportionné – les gaz ayant entre autres incommodés de très jeunes enfants – et des injures racistes. Après une nuit en garde à vue et une première manifestation de soutien, dimanche soir, devant l’hôtel de police, Mariam avait été relâchée, lundi. Elle doit être convoquée prochainement pour outrage et rébellion devant le délégué du procureur pour un rappel à la loi.

Hier, sur la place Royale, Mariam justifiait cette manifestation afin de « dénoncer des choses mal faites par ces policiers : violences, humiliations, provocations ». En revanche, l’étudiante refusait de s’exprimer sur un éventuel dépôt de plainte contre « ces policiers ». « On verra », confiait-elle, hier. À ses côtés, ses soutiens avaient choisi de réinstaller « à l’identique » le stand qui avait déclenché l’échauffourée, dimanche dernier. « Gaza, Gaza ! », scandait quelques manifestants adossés à une grande banderole déployée « Palestine vivra ». Marie- Safiya, 20 ans, proche de Mariam, renchérissait : « On est là pour montrer qu’on n’a pas le droit de laisser passer de telles injustices. Surtout en France, le pays des Droits de l’homme ! »

Olivia Zemor, présidente de l’association Europalestine, était quant à elle venue de Paris pour l’occasion. Prenant soin de préciser que « tous les policiers ne se comportent pas comme ceux-là », elle voulait rappeler que « les objets pro-palestiniens en France, ce n’est pas encore illégal ! (…) C’est un conflit où on se bat pour le droit et la justice. Ce n’est pas un conflit entre juifs et musulmans, nous ne sommes pas dans une affaire de religion (…) On réclame des sanctions économiques contre Israël comme c’était le cas pour l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid, ça n’a rien à voir avec l’antisémitisme. »

MATHIEU LIVOREIL

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l’union 150425 f
SOLIDARITÉ : La famille kosovare soutenue mais…

Contrairement à ce que nous écrivions hier dans ces colonnes, le Réseau éducation sans frontières n’est pas saisi du cas de la famille kosovare qui vit au pied d’un immeuble, dans le quartier Croix- Rouge.

La solidarité s’organise localement.

Les enfants ne sont pas scolarisés. Dont acte.

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l’union 150425 e
RENDEZ-VOUS

Une sortie familles est organisée par les espaces Billard et Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge le samedi 25 avril en direction du parc Astérix. Conditions : adhésion à la maison de quartier 15 € et avoir un enfant d’au moins 8 ans dans la famille.

Prévoir des vêtements adaptés à la météo ainsi que le repas du midi et le goûter. Départ à 7 h 30 devant l’espace Billard (12-14 rue Pierre-Taittinger).

Les inscriptions sont ouvertes auprès d’Alexandra Babin, 3 allée Antoine-Watteau, tél. 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

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l’union 150425 d
RENDEZ-VOUS

Le Loisirs Tour sera à Croix-Rouge le jeudi 30 avril, de 14 heures à 17 h 30, sur le parc Saint-Bruno, avenue du général-Bonaparte, derrière l’église Saint-Bruno. Une journée durant, de nombreuses activités gratuites seront proposées à la jeunesse : foot, tennis de table, badminton, basket, ateliers créatifs, peinture, atelier cirque, babyfoot, maquillage original, origami, sculpture sur ballon, atelier vannerie, simulateur de conduite, street golf, pétanque, athlétisme, jeux d’antan, trottinette, BMX. Tous les sports seront encadrés par des bénévoles des clubs rémois partenaires (pré-inscriptions possibles au Reims Vital été 2015).

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l’union 150425 c
RENDEZ-VOUS

Veillée de commémoration du 70e anniversaire de la Libération des camps, samedi 25 avril à 21 h 15 au monument de la Résistance dans les promenades de Reims, avec le concours de l’Harmonie municipale, de la chorale « La Veslardanne » et de plusieurs élèves du collège François- Legros qui liront des poèmes.

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l’union 150425 b
EN BREF : Les cambrioleurs frappent six fois

Lundi dernier, à la suite de la tentative de cambriolage d’un pavillon au quartier Croix-Rouge, les policiers ont contrôlé deux mineurs de 15 et 17 ans à côté desquels traînait un tournevis. Ils n’en étaient pas à leur coup d’essai. Les auditions ont permis d’imputer à l’un ou à l’autre, avec parfois des complices non identifiés, deux cambriolages le 14 février rues Gustave-Flaubert et Jean-Baptiste-Clément (vol d’un téléviseur et d’un ordinateur), ainsi que trois tentatives dans une même habitation de l’allée des Normands, les 10 février, 6 et 11 mars. Présentés au parquet, les deux mineurs ont été remis à leur famille sous liberté surveillée.

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l’union 150425 a
TENNIS TOURNOI DE L’ASPTT ÉPERNAY : Une 17e édition très ouverte

Nadine Sanchez peut briguer le titre chez les dames. Archives B. Sivade
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Avec des effectifs stables (150 inscrits), la 17e édition du tournoi de l’ASPTT Épernay s’annonce très ouverte.

Chez les messieurs, il n’est pas facile d’émettre le moindre pronostic. Huit joueurs classés 15 (limite des engagements) sont candidats au titre : Thomas Delarme (Cheminots Reims), Léo Samyn et Lucas Henry (Géo-André), Sébastien Choiselat (Reims Europe), Bastien Villenet (Taissy), Germain André (Société Nautique Épernay), Nicolas Japin (ASPTT Épernay) et le revenant Pedro- Philippe Pereira (Saint Barth). Reste que la concurrence sera rude avec également… huit 15/1 emmenés par l’ancien 2e série Simon Pierre (Reims Europe).

De son côté, le tableau féminin n’a pas trouvé preneur à la limite des inscriptions (15/2). La décision devrait donc se faire à 15/3 entre Stéphanie Hennepeaux (Côte des Blancs), Beatrice Plodzien (TC Reims) et la locale Estelle Levasseur (ASPTT Épernay). À suivre également les 15/4 Céline Carton (Guignicourt), Anne Topczewski (Cuis), Nadine Sanchez (Mardeuil) et Amandine Herbay (Aÿ).

▶ HORAIRES. – Aujourd’hui, 19 h 30 : demi-finales dames. Demain, 9 heures : demi-finales messieurs ; 14 heures : finale dames ; 16 heures : finale messieurs.

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L’hebdo du vendredi- N° 392- 150424e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 392 - Semaine du 24 au 30 avril 2015

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Croix-Rouge : La rénovation ne résout pas tout. L’appel à l’aide des habitants

Depuis plusieurs années, le quartier se transforme et s’embellit. Pourtant, malgré les millions d’euros dépensés dans le cadre de l’ANRU, la pauvreté et la misère n’ont pas disparu. Des habitants témoignent et appellent les pouvoirs publics à l’aide.
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La pauvreté, l’incivilité et la délinquance minent les habitants du quartier, à tel point que certains ont peur de sortir de chez eux. © l’Hebdo du Vendredi
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Malgré le programme de rénovation urbaine engagé depuis 10 ans, la pauvreté et les actes de délinquance n’ont pas disparu au sein du quartier Croix-Rouge. Pire, avec la crise économique, la misère et le sentiment d’abandon progressent. Les habitants souffrent et en appellent aux pouvoirs publics.

Croix-Rouge porte beau. Après plusieurs décennies d’abandon, les millions d’euros investis ces dix dernières années dans le cadre du programme mené par l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU), en collaboration avec les bailleurs sociaux et la Ville de Reims, ont transformé visuellement le quartier. Des immeubles vétustes ont été démolis, tandis que d’autres ont été profondément rénovés. Des centaines de logements ont ainsi bénéficié de ces travaux. L’arrivée du tramway en 2012 a aussi permis de désenclaver et d’aérer le quartier. Et tout autour, de l’hippodrome à l’Université de Reims, du CHU à la zone économique de Bezannes, une dynamique a été impulsée. En visite à Reims, le 9 avril dernier, François Pupponi, président de l’ANRU, s’est même dit « impressionné » lors de son passage à Croix- Rouge précisant, que la suite du plan ANRU ferait « du développement de l’activité économique dans les quartiers une priorité. ».

Une population défavorisée arrivée de région parisienne sèmerait le trouble

Pourtant, derrière cette façade séduisante qui respire encore la peinture, il y a une autre réalité : celle vécue par les habitants. Réunis au sein du local de l’association Et Croix-Rouge, qui se bat depuis 1998 pour la propreté et la sécurité dans le quartier, plusieurs d’entre eux ont envie de parler de leur quotidien. « C’est catastrophique. On a réhabilité le quartier, mais on ne sort plus avec les enfants car on ne se sent pas en sécurité. Il y a trop d’incivilités. » A en croire ce premier témoignage, rien n’aurait donc changé. « Après avoir longtemps travaillé en tant qu’agent d’entretien, j’ai été déclarée inapte par la médecine du travail, raconte une dame. Je suis suivie par Cap Emploi, mais je ne trouve rien. J’ai deux enfants à charge et je suis obligée d’aller au Secours populaire. Et une fois que j’ai payé les charges pour mon logement, le téléphone, l’électricité… il ne me reste plus rien. » A cette pauvreté présente depuis plusieurs dizaines d’années dans le quartier serait venue s’ajouter une nouvelle, celle d’une population, « venant de la région parisienne et sans moyens », qui se livrerait à toutes sortes d’activités illicites. « Ils squattent le parc près de l’église Saint-Bruno. Ils y vendent de l’alcool, organisent des barbecues, y garent même leurs voitures… et le matin on retrouve même des seringues. » Contacté, un des bailleurs sociaux indique, concernant les arrivées de région parisienne, « que les dossiers de ces familles sont instruits conformément à la réglementation notamment sans discrimination ». Il précise : « notre avantage à l’heure actuelle est que nous avons une faible vacance qui nous permet de juguler la forte pression d’une population extrêmement défavorisée et cumulant de nombreuses difficultés. Il n’en est peut-être pas de même pour nos confrères des autres secteurs du quartier Croix Rouge. » Quant aux rassemblements dans le parc Saint- Bruno, le bailleur ne dément pas. « C’est un phénomène qui prend de l’ampleur, certainement en lien avec l’arrivée de ces populations. Depuis l’année dernière, il prend des proportions importantes avec parfois 100 à 150 personnes qui se retrouvent pour faire la fête jusqu’à une heure tardive, avec barbecue, sono, et fortes consommations d’alcool. C’est plus à la Police d’intervenir pour faire évacuer les lieux ». Et la police justement ? « Elle ne se déplace pas, assure un habitant. En revanche, si tu gares mal ta voiture, on ne te verbalise. Mais si tu bois dans un espace public, on ne te dit rien. »

Le quartier le plus pauvre de Reims

Avec environ 20 000 habitants, Croix- Rouge est le plus grand quartier de Reims, et le plus peuplé après celui du Centre-Ville. Mais entre les deux, la comparaison s’arrête là. Croix-Rouge est aussi le plus pauvre. Selon une étude de l’agence d’urbanisme de Reims datant de 2013, le revenu moyen par ménage est de 17 801 euros contre 28 376 euros pour l’ensemble des quartiers de la ville. « Depuis 10 ans, la pauvreté et la misère - augmentent sans cesse à Croix- Rouge, résume Salah Byar. Aujourd’hui, on dit stop. » Le président de Et Croix-Rouge est une figure du quartier. Il y vit depuis plus de quarante ans. « Depuis l’élection d’Arnaud Robinet et de Catherine Vautrin, les retraités n’ont plus accès aux transports urbains (lire en encadré) et le tarif de l’eau chaude a augmenté de 3 euros pour atteindre 14 euros le m3. Les aides aux affaires sociales diminuent. Ceux qui possèdent un reste à vivre de plus de 455 euros ne reçoivent pas d’aide du CCAS qui est débordé. Les organismes logeurs n’assument pas les services qu’ils facturent aux habitants. La situation empire et personne ne fait rien. Avant, on vivait mieux, les gens étaient plus respectueux et quand on avait un problème, on était reçu. On pouvait discuter. Aujourd’hui, à quelques exceptions près, les portes sont closes. Beaucoup de gens vivent ici dans une pauvreté totale, maintenant ça suffit ! »

Julien Debant

Transports urbains : bientôt de nouvelles mesures d’aide pour les plus de 65 ans

De la parole aux actes, il n’y a souvent qu’un pas. Salah Byar l’a franchi, mercredi, en appelant à un rassemblement devant la mairie, afin de protester contre une mesure prise par le Centre Communal d’Action Sociale de Reims (CCAS) il y a un an : la suppression de la gratuité systématique des transports urbains pour les plus de 65 ans. Une quarantaine de personnes, beaucoup venus du quartier Croix-Rouge, mais aussi quelques mamies confortablement installées dans les fauteuils de l’accueil de l’Hôtel de Ville, ont répondu à l’appel. « De nombreuses personnes âgées aux revenus modestes n’ont plus accès aux transports urbains », se désole le président de Et Croix-Rouge, qui doit être reçu en mairie ces prochains jours. Ce choix a été dicté pour des raisons budgétaires. « Quand nous sommes arrivés il y a un an, le budget prévisionnel du CCAS affichait un déficit d’un million d’euros. Il nous a fallu prendre des mesures d’urgence pour revenir à l’équilibre, et la suppression de cette gratuité systématique en fut une », explique Franck Noël, vice-président du CCAS de Reims. En revanche, la gratuité systématique a été maintenue pour les personnes dont le reste à vivre est inférieur à 400 euros par mois. Comprenant le mécontentement des retraités, dont 90% se sont donc vus retirer leur carte de transport gratuite du jour au lendemain, Franck Noël promet que de nouvelles mesures seront annoncées le mois prochain : « On ne reviendra pas sur la gratuité systématique pour les plus de 65 ans, car elle était contre-productive pour la Ville de Reims. Beaucoup de ceux qui en bénéficiaient la prenaient sans jamais l’utiliser alors que le CCAS devait payer 190 euros par carte à Citura. Nous réfléchissons à un nouveau dispositif aux vertus plus pédagogiques avec une participation à l’achat de la carte de transport à hauteur de 20 ou 30%. »

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l’union 150424 d
ÉDUCATION : 42 classes ferment, 26 ouvrent

Hier matin, parents d’élèves, enseignants et élus ont manifesté pendant la réunion du CDEN à Châlons. Christian Lantenois
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« La dotation était de 2 postes pour l’académie. Un rééquilibrage permet d’en attribuer 18 à la Marne » Mme Mouquet-Burtin
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Sauf modifications qui découleraient des chiffres réels de la rentrée 2015, la carte scolaire de la Marne est arrêtée. Trois classes sont sauvées par rapport aux prévisions.

C’est le soulagement à Saint- Ouen-Domprot, Châtillon-sur- Marne et Val-de-Vesle : les classes qui devaient fermer ouvriront normalement à la rentrée. Mais pour 42 autres, la décision prise à la suite de la dernière réunion du CDEN (conseil départemental de l’Éducation nationale), hier matin à Châlons-en-Champagne, est en principe définitive. Elles fermeront bel et bien. Au grand dam des parents, des élus et des enseignants qui, depuis plusieurs jours comme à Châtillon-sur-Marne et jusqu’à hier, ont mené le combat. Ainsi de nombreux maires du secteur de Saint- Ouen ou des défenseurs de l’école d’Hautvillers sont venus, hier, renforcer les rangs des manifestants.

22 des 26 ouvertures pour Reims et son agglo

« Ce n’est pas la mobilisation qui m’a fait changer, mais des éléments objectifs. Pour Saint-Ouen-Domprot, nous avons tenu compte de l’extrême ruralité du secteur (ndlr : 7 habitants/ km2) et du milieu très défavorisé. Pour Châtillon-sur-Marne, c’était un problème d’effectif et pour Val-de-Vesle, la répartition pédagogique était très inconfortable pour les élèves comme pour les enseignants », a indiqué l’inspectrice d’académie, Guylène Mouquet-Burtin. Elle s’est défendue de n’appliquer que des critères comptables ou de seulement prendre sur le rural pour donner au secteur urbain, mais au contraire, d’avoir considéré un certain nombre de critères. La démographie, plus favorable à Reims qu’à la campagne, en fait partie bien sûr. Mais aussi la répartition pédagogique (les niveaux par classe), le contexte socioéconomique, le revenu médian des familles et leur situation. Tout cela en s’inscrivant « dans la volonté de réduction des inégalités sociales et territoriales voulue par la loi ». Mais le plus délicat pour l’Éducation nationale a bien été de composer avec les moyens du bord, extrêmement réduits. « La dotation de l’État pour toute l’académie se limitait à deux postes. Or, la démographie progresse dans la Marne et l’Aube, diminue dans les Ardennes et la Haute- Marne. Un rééquilibrage s’imposait. Il nous permet d’attribuer dix-huit postes pour la Marne. »

Le réajustement joue aussi en faveur des réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP +). Concentrés sur Reims, ils bénéficient de 28,5 postes pour le dispositif « plus de maîtres que de classes ». S’y ajoutent seize postes pour les écoles en éducation prioritaire. Sur les 26 ouvertures de classes consenties sur l’ensemble de la Marne, 24 concernent Reims et son agglo, dont 17 en REP et REP +. Dans ces conditions, l’école d’Hautvillers pouvait-elle garder sa classe ? « Nous avons 75 élèves et nous allons passer de quatre à trois classes. Et l’année prochaine, nous savons déjà que nous aurons entre 81 et 83 élèves, mais rouvrira-t-on une classe pour autant dès lors qu’elle aura été fermée ? », s’inquiétait son directeur Jean-Luc Claverie. « Une carte scolaire se fait à l’année », a commenté l’inspectrice d’académie, laissant comprendre que des classes ouvriront en 2016 quand ce sera nécessaire.

En attendant, la rentrée 2015 dans la Marne se fera avec un nombre de postes légèrement déficitaire, avec 106 suppressions pour 101 créations.

JEAN-MICHEL FRANÇOIS

UNE PROGRESSION DÉMOGRAPHIQUE EN BAISSE

▶ Selon les données actuelles qui peuvent changer d’ici septembre, le nombre d’élèves dans la Marne devrait progresser de 98, dont 75 % à Reims.

▶ L’an dernier, la progression était beaucoup plus forte, de l’ordre de 500 enfants pour le département, dont 300 pour Reims.

LE CHIFFRE

3classes (une à Reims, une à Châlons et une à Vitry) ouvriront pour la scolarisation des élèves handicapés.

LA PHRASE

« Qu’est ce qu’on est serré au fond de cette classe ! Nos enfants ne sont pas des sardines. Fermeture de classe = non. » La banderole des parents d’élèves de l’école Jean-Jaurès d’Épernay, vue hier lors de la manifestation à Châlons-en-Champagne

Le détail pour les communes concernées

Ouvertures : Ville-sur-Tourbe, Bergères-lès-Vertus, Fagnières, Épernay (Langevin), Bétheny (Petit Bétheny), Tinqueux (Jean-Moulin) et Reims (Dauphinot Courtes Martin, Dauphinot, Paul-Bert, Yser, Gal Carré, Gallieni, Charpentier, Anquetil, Trois Fontaines, Dr Billard, Dr Billard/Legros, Gilberte Droit -2 –, Ravel/ Franchet d’Esperey -2 –, Maison-Blanche, Martin Peller, Sculpteurs Jacques, Amundsen/Vasco de Gama, Cook/Vasco de Gama, Mougne Tixier et Sully). Fermetures : Givry-en-Argonne, Marson, Saint-Memmie (Le Petit Prince), Vesigneul, Mourmelon (Léon- Bourgeois et Saint-Exupéry), Tauxières-Mutry, Châlons- en-Champagne (Saint-Michel), Plivot, Damery, Dizy, Épernay (Jean-Jaurès), Fleury-la-Rivière, Hautvillers, Mareuil-le-Port, Pontfaverger, Reims (Prieur de la Marne, École des Enfants du voyage, Barthou, Jules- Ferry, Turenne), Auménancourt, Boult-sur-Suippes, Hermonville, Witry-lès-Reims (Gaston-Buard), Faverolles- et-Coëmy, Gueux, Chigny-les-Roses, Cormontreuil (Croix-Bonhomme), Les Petites-Loges, Puisieulx, Sillery, Broussy-le-Grand, Fère-Champenoise (2), Lachy, Le Gault-Soigny, Saint-Just-Sauvage, Sézanne (centre), Frignicourt, La Chaussée-sur-Marne, Saint- Remy-en-Bouzemont et Pargny-sur-Saulx.

À SAVOIR

▶ Éric Thominot, secrétaire départemental adjoint du SNUipp-FSU Marne, qualifie « d’évidemment insuffisant » le maintien des trois classes annoncé hier et relève qu’une « grosse action » a été menée à Châtillon-sur-Marne. « Des demandes d’ouvertures n’ont pas été actées », déplore-t-il par ailleurs.

▶ Le syndicaliste approuve les mesures prises en faveur des réseaux d’éducation prioritaire et reconnaît que l’inspectrice d’académie a reçu toutes les personnes qui le lui avaient demandé. « Nous ne mettons pas en cause sa gestion car elle est prise à la gorge par une absence de moyens qui impacte l’ensemble de la carte scolaire. »

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l’union 150424 c
CROIX-ROUGE : Après les incidents à la braderie, une manifestation aujourd’hui

Dimanche, des incidents ont éclaté lors de la saisie d’objets pro-palestiniens sur un stand du vide-grenier de Croix-Rouge tenu par Mariame Laziri. (L’union de mardi). Celle-ci dénonce une « intervention arbitraire de la police », avec insultes et violences, tandis que les policiers évoquent l’usage de « la force strictement nécessaire » suite à des « outrages et rébellion ». Comme annoncé, une manifestation est prévue ce vendredi à 14 h 15 devant la sous-préfecture, « en soutien à Mariame et pour dénoncer les violences policières de dimanche », expliquent les organisateurs. Pour l’instant, aucune plainte n’a été déposée par la jeune femme. « Elle attend de recevoir sa convocation devant le délégué du procureur pour aviser de la suite à donner. »

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l’union 150424 b
ÉDUCATION : Apprendre à nager pendant les vacances

Les sessions de la première semaine de vacances affichent déjà complet. Archives
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La Ville de Reims organise pendant les vacances de printemps des cours de natation – payants – pour les enfants de 6 ans à 13 ans. Il y en aura aussi pendant les grandes vacances.

La direction des sports de la Ville de Reims met en place une nouvelle fois des cours de natation pendant les vacances scolaires de printemps, pour les enfants âgés de 6 à 13 ans.

1- OÙ ET QUAND ?
Pendant la première semaine de vacances, session du 27 au 30 avril à Talleyrand et aux Thiolettes, de 9 h 15 à 10 heures, et de 10 h 15 à 11 heures. Pendant la deuxième semaine, session du 4 au 7 mai, aux Thiolettes de 9 h 15 à 10 heures et de 10 h 15 à 11 heures, et à la piscine Château-d’eau, 12, allée des Landais (quartier Croixrouge) de 8 h 45 à 9 h 30 : un seul créneau horaire par conséquent à Château-d’eau, mais deux groupes en même temps.

2- COMMENT PROCÉDER ?
Les parents doivent d’abord contacter par téléphone la piscine pour vérifier s’il reste de la place (aux dernières nouvelles les sessions de la première semaine sont déjà complètes) ; puis ils doivent se rendre sur place pour confirmer l’inscription en effectuant le règlement ; ces cours sont en effet payants : ils coûtent 24 euros pour les Rémois, 40 euros pour les autres. Les chèques, les chèques vacances, et les bons Caf sont acceptés. On peut aussi payer en espèces ou par carte bancaire.

3- DÉBUTANTS OU FRAGILES
Ces cours s’adressent à des enfants qui ne savent pas nager ou qui ne savent pas assez bien nager pour se sentir en sécurité dans l’eau. Les enfants sont répartis dans des groupes de niveau à peu près homogène (débutants et crevette hippocampe) à l’issue d’une évaluation effectuée lors de la première séance.

4- GRANDES VACANCES
Ces cours de natation seront reconduits pendant les grandes vacances. Les modalités seront connues vers la fin du mois de mai, en fonction des disponibilités des bassins.

5- ADULTES
Les grandes personnes, elles, sont invitées à suivre d’autres activités en piscine, aquagym et aquabike, encadrées, et payantes elles aussi. À Talleyrand par exemple, aquabike le 29 avril de 12 h 30 à 13 h 15, 15€ la séance pour les Rémois, 20€ pour les autres. Aux Thiolettes, aquagym et watersculpt les 27 et 29 avril, de 18 h 45 à 19 h 30, 7€ pour les Rémois, 10€ pour les autres.

ANTOINE PARDESSUS

▶ Renseignements accessibles sur le site internet de la REMS.

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l’union 150424 a
Deux ans en Lorraine, un petit tour à Reims

Saïd Kouachi n’est pas Sid Ahmed Ghlam. Le premier a terminé sa scolarité au niveau CAP, le second, bac en poche, a intégré l’école d’informatique Supinfo qui recrute sur sélection.

L’aîné des deux frères Kouachi avait de la famille à Reims, celle de Sid Ahmed Ghlam vit à Saint-Dizier. Le premier a vécu deux ans dans la ville (à Croix-Rouge), le second n’y a fait qu’un court passage en tant qu’étudiant à l’université de Champagne-Ardenne, où il ne serait resté que « quatre mois », selon une personne de sa famille rencontrée à Saint-Dizier par nos confrères du Journal du dimanche.

C’est le procureur de la République de Paris, lors d’une conférence de presse mercredi, qui a évoqué la présence de Sid Ahmed Ghlam à Reims pour « ses études ». Sur un campus ? Celui de Croix-Rouge ? Aussitôt, la crainte de revoir le nom du quartier associé à un terroriste islamiste a gagné de nombreux habitants, les associatifs, les responsables des mosquées mais toutes les remontées de terrain, les échanges d’informations aboutissaient hier à la même conclusion : personne ne connaît Sid Ahmed Ghlam, à Croix-Rouge comme ailleurs. Algérien de 24 ans, le jeune homme était revenu en France en 2009, avec sa mère, pour rejoindre son père à Saint-Dizier. Selon le procureur de Paris, il a quitté le domicile familial en 2011 « pour étudier », en l’occurrence à Supinfo : inscription à Paris mais scolarité effectuée à l’antenne Supinfo de Metz – et non celle de Reims – qu’il a abandonnée à la fin de la deuxième année, en juin 2013.

Le récit chronologique du procureur le fait ensuite arriver à Reims, où son inscription est confirmée à l’université de Champagne-Ardenne. Aucune information n’a cependant filtré sur la filière choisie et la date, mais tout laisse à penser qu’il s’agirait de l’année scolaire 2013-2014. Il a rejoint l’université parisienne Pierre-et-Marie-Curie en septembre dernier, où il séchait les cours depuis octobre (une procédure disciplinaire était engagée).

Cette instabilité accrédite l’hypothèse d’un étudiant qui n’avait plus de projet défini, probablement venu à l’université de Champagne-Ardenne par défaut, et dont l’inscription avait peut-être pour motivation principale la conservation des droits liés à son statut étudiant (bourse, mutuelle, validité du visa…).

F.C.

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l’union 150423 e
TRANSPORTS : « Ceux qui ont des petites retraites ne peuvent plus se payer le bus »

Protestation hier devant l’hôtel de ville. Des mesures compensatrices seront annoncées fin mai. Bernard Sivade
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La gratuité des transports urbains pour les seniors à faibles ressources a été supprimée l’an dernier. Une vingtaine de personnes se sont rassemblées hier pour contester cette mesure.

La misère frappe les personnes âgées. Quand ils ont une trop petite retraite, les gens ne peuvent plus s’en sortir quand ils doivent payer le ticket de transport. » Salah Byar, président de l’association de locataires « Et Croixrouge », explique ainsi pourquoi hier après-midi il appelait à un rassemblement devant l’hôtel de ville de Reims. Pour contester une mesure prise par le Centre communal d’action sociale (CCAS) l’an dernier : la suppression de la gratuité systématique des transports urbains pour les plus de 65 ans non imposables.

Une mesure prise pour des raisons uniquement budgétaires : « Quand nous sommes arrivés il y a un an au CCAS, explique le viceprésident Franck Noël, nous avons trouvé un déficit de plus d’un million d’euros ! Le CCAS a failli être mis sous tutelle par le préfet ! Il fallait prendre des mesures ; la suppression de cette gratuité systématique en faisait partie ; ce qui n’empêchait pas de maintenir la gratuité pour toutes les personnes pouvant prétendre à la carte solidarité, quel que soit l’âge, celles dont le reste à vivre est inférieur à 400 euros par mois. » La mesure a certes permis au Centre d’action sociale de finir l’année à l’équilibre, non sans l’aide d’une subvention de la Ville, précise M.Noël. Elle a toutefois fait des mécontents. Comme Mohamed, 77 ans, de Croix-rouge : « Comment ils font les gens malades, quand ils doivent se déplacer plusieurs fois par jour à l’hôpital ? » interroge- t-il à l’occasion du rassemblement d’hier. Un rassemblement peu impressionnant au demeurant : une vingtaine de personnes seulement avaient répondu à l’appel. Même sans l’action symbolique d’hier, cette grogne ne laissait pas les responsables indifférents. « Fin mai, nous allons annoncer de nouvelles mesures d’aide au transport », fait savoir Franck Noël. Ce ne sera sans doute pas le retour à la gratuité systématique, mais cela devrait permettre de soulager les maigres budgets.

ANTOINE PARDESSUS

4 000 bénéficiaires à 190 euros chacun

Selon le vice-président du CCAS Franck Noël, il y avait, avant la suppression intervenue l’an dernier, 4 000 bénéficiaires de la gratuité des transports urbains au titre de l’âge (plus de 65 ans) et des faibles revenus (non imposables). Et chaque carte de transport offerte à l’intéressé était payée 190 euros par le CCAS à l’entreprise de transport Citura. « Il y avait des travers à cette gratuité systématique, commente l’élu, en particulier des cartes qui étaient offertes mais jamais utilisées. D’autres bénéficiaires ne l’utilisaient que très épisodiquement ; à ce compte-là, il vaut mieux réfléchir à leur offrir quelques carnets de tickets plutôt qu’un abonnement à l’année. »

L’ESSENTIEL

▶ Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Reims a supprimé le 1er juillet dernier la gratuité systématique des transports urbains pour les plus de 65 ans non imposables.

▶ À l’appel de deux associations de locataires du quartier Croixrouge, une vingtaine de personnes se sont rassemblées hier devant l’hôtel de ville pour protester contre cette décision.

▶ Le CCAS doit annoncer fin mai de nouvelles mesures d’aide au transport pour cette catégorie de population.

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l’union 150423 d
FAITS DIVERS : L’enfant rit à son passage, il lui fracture l’épaule

Dimanche après-midi, vers 15 h 45, un Rémois de 20 ans, a, selon l’expression, « pété un câble ». Alors qu’il marchait sur un trottoir de la rue Joliot-Curie, dans le quartier Croix-Rouge, il a croisé un enfant de 11 ans qui s’est mis à rigoler à son passage. Prenant cela pour un affront, vexé, il s’est jeté sur lui et a distribué rageusement les coups, avant de poursuivre son chemin, laissant sa victime, gisant au sol, dans un sale état. L’enfant a été pris en charge sur place par les sapeurs-pompiers puis transporté à l’hôpital américain. Il souffrirait, entre autres, d’une fracture de l’épaule.

Le lendemain matin, les policiers de la brigade anticriminalité sont tombés en patrouillant dans le quartier sur un individu dont le signalement correspondait parfaitement.

Ramené au commissariat et placé en garde à vue, l’homme a fini par reconnaître a minima. Il parle de bousculade et évoque « une blessure involontaire ». Il lui aurait cassé l’épaule sans faire exprès.

À l’issue de son audition, il est ressorti libre de l’hôtel de police. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Reims, en juillet, où il sera jugé pour des violences volontaires aggravées en raison du jeune âge de la victime.

A.B.

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l’union 150423 c
RENDEZ-VOUS

Une sortie familles est organisée par les espaces Billard et Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge le samedi 25 avril en direction du parc Astérix. Conditions : adhésion à la maison de quartier 15 € et avoir un enfant d’au moins 8 ans dans la famille.

Prévoir des vêtements adaptés à la météo ainsi que le repas du midi et le goûter.

Départ à 7 h 30 devant l’espace Billard (12-14 rue Pierre-Taittinger).

Les inscriptions sont ouvertes auprès d’Alexandra Babin, 3 allée Antoine-Watteau, tél. 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

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l’union 150423 b
RENDEZ-VOUS

Le Loisirs Tour sera à Croix-Rouge le jeudi 30 avril, de 14 heures à 17 h 30, sur le parc Saint-Bruno, avenue du général-Bonaparte, derrière l’église Saint-Bruno. Une journée durant, de nombreuses activités gratuites seront proposées à la jeunesse : foot, tennis de table, badminton, basket, ateliers créatifs, peinture, atelier cirque, babyfoot, maquillage original, origami, sculpture sur ballon, atelier vannerie, simulateur de conduite, street golf, pétanque, athlétisme, jeux d’antan, trottinette, BMX. Tous les sports seront encadrés par des bénévoles des clubs rémois partenaires (pré-inscriptions possibles au Reims Vital été 2015).

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l’union 150423 a
FAITS DIVERS : Deux adolescents arrachent le panier d’une septuagénaire

Profitant du beau temps, cette femme de 73 ans s’est assise sur un banc quelques instants, son panier de course sur les genoux. Et, deux adolescents en ont profité pour le lui dérober.

Les faits se sont produits dimanche en début de soirée, vers 19 h 15, avenue du Maréchal-Juin à Reims, dans le quartier des Hauts-de- Murigny.

Un témoin de la scène a appelé immédiatement la police. Grâce au signalement fourni, une patrouille de la brigade anticriminalité se trouvant heureusement non loin de là a pu mettre la main sur les deux fuyards : deux adolescents âgés seulement de 14 et 15 ans. La victime a formellement identifié le jeune homme qui lui avait arraché son panier. Le témoin du vol à l’arraché a confirmé l’identification du voleur et a également reconnu, le complice, celui qui faisait le guet.

Malgré ces éléments accablants, les deux adolescents ont conservé la même ligne de défense pendant toute la durée des auditions : le premier nie, le second refuse de s’expliquer.

À l’issue de leur garde à vue, ils ont été remis à l’autorité parentale. Tous deux sont convoqués au tribunal pour enfants, en juillet prochain, afin de répondre du chef de vol aggravé, en réunion et sur une personne vulnérable en raison de son âge.

A.B.

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l’union 150422 a
UNIVERSITÉ : Les étudiants sortent leur journal

L’équipe de rédaction de ce nouveau journal étudiant.
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Thomas Crouzet, étudiant en 2e année de Licence d’histoire à l’URCA, a créé avec d’autres étudiants, le journal L’Urcanard. Le premier et unique exemplaire, de cette année universitaire, est sorti le mardi 21 avril. C’est un journal étudiant gratuit, imprimé à 500 exemplaires. Ils ont utilisé l’imprimerie centrale de l’Université, qui s’est occupé à 80 % du financement. À partir de septembre, ils comptent en sortir un tous les mois. Lui et ses amis le distribuent sur les différents campus universitaires, campus santé, Croix-Rouge, et Moulin de la Housse. Ils se sont déclarés en tant qu’association étudiante en novembre 2014, pour pouvoir bénéficier, entre autres, d’un local. Ils sont indépendants, ce sont eux, qui décident des sujets qu’ils abordent dans le journal. D’ailleurs, ils sont ouverts aux étudiants qui veulent collaborer avec eux. Ils recrutent dans tous les départements de l’Université. Les sujets concernent l’actualité locale, tels que le sport, le cinéma, la vie étudiante, etc. Le journal est également disponible en format PDF, sur la page facebook du Crédit agricole, et ils possèdent un blog sur un site wordpress. Ayant pour ambition de devenir journaliste, Thomas a décidé de créer, avec quelques amis, le premier journal étudiant, dans le but d’acquérir une expérience professionnelle dans le domaine, mais également pour stimuler la vie étudiante, et pour en informer les plus de 20 000 étudiants de Reims. Thomas aimerait que le journal se perpétue, lorsqu’il quittera l’Urca. Étudiants, contactez-les via ac.lurcanard@ gmail.com. Ils s’adressent sur la dernière page du journal aux « rédacteur motivé, dessinateur inspiré, Photographe amateur, graphiste en herbe… et bien d’autres ! ». Déjà 200 exemplaires ont été écoulés sur le campus Croix-Rouge en un jour.

De notre stagiaire ALEXIS LE MÉHAUTÉ

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l’union 150421 c
Un vide-greniers qui dégénère

Mariame (veste rouge) dénonce une interpellation arbitraire, « parce que je soutiens la Palestine ». Le procureur évoque une banale affaire de violences et de rébellion. A.B.
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C’est l’émotion sur la toile et dans le quartier depuis l’interpellation d’une jeune femme, dimanche en pleine fête populaire, après la saisie d’objets pro-palestiniens. Les rumeurs les plus folles circulent.

Que s’est-il exactement passé dimanche en fin de journée, à l’espace Billard, au coeur du quartier Croix-Rouge à Reims ? Il est aux environs de 17 heures, lorsque les policiers se rendent au vide-greniers organisé par la maison de quartier « pour une opération de sécurité publique comme ils l’ont fait dernièrement pour la braderie de la rue de Vesle », précise le procureur adjoint Laurent De Caigny. Le contrôle d’un des stands se passe mal. « Les policiers ont saisi les objets : des tee-shirts et des autocollants en faveur de la Palestine », raconte Bérangère, une des exposantes. Une autre exposante, située juste à côté du stand incriminé, précise. « Il était tenu par des jeunes femmes. Elles ne disaient rien pour inciter à la vente de leurs objets. Il y avait des maillots Free Palestine, et aussi des pancartes : “Israël assassin”, “Hollande complice”. »

C’est là que les choses dérapent et que les versions divergent. La plus âgée des soeurs tenant le stand, Mariame Laziri, 19 ans, assure : « Les policiers ont demandé qui était le responsable du stand, ma mère a répondu que c’était elle. Moi, j’ai répliqué qu’il s’agissait de toute la famille. Les policiers ont alors pris tous les flyers. Ma soeur leur a tendu la carte de visite de l’association à laquelle nous adhérons, Capjpo-EuroPalestine. Le policier a jeté la carte au sol. Je leur ai dit qu’ils n’avaient pas le droit de toucher à nos flyers et je leur ai demandé de les reposer. J’ai utilisé le mot, s’il vous plaît.

L’un d’eux s’est alors retourné vers son collègue et il a dit : Vas-y, on la prend. Ensuite, cela a été très vite. J’ai senti un bras. Ils m’ont fait tombée et ont tenté de me mettre les menottes. Je criais, me débattais. »

Trois vidéos, des témoins et une fête qui tourne court

Nos deux témoins, rencontrés hier devant la maison de quartier, tempèrent, et parlant de la jeune femme, assurent : « Elle s’est de suite énervée. Elle est devenue agressive même envers les flics ».

Fatima Nachate, voisine de la famille Laziri et, présente aussi ce dimanchelà au vide-greniers, assure qu’il n’en est rien. Elle a d’ailleurs déposé plainte contre les policiers. « Les policiers sont venus droit sur ce stand. Ils ont rapidement tout mis à terre. Mariame cherchait juste à comprendre ce qu’il se passait. Avec sa mère, Souad, on a essayé de s’interposer, de calmer les esprits. Il y a eu un attroupement autour des policiers. Et c’est alors qu’ils se sont mis à gazer tout le monde. » Plusieurs vidéos circulent sur le net. Après l’interpellation, on y voit des enfants en larmes ayant été touchés par les jets de gaz irritant. Sur une autre, on voit un attroupement compact. On entend des cris et puis brusquement, on aperçoit au centre des jets de bombes lacrymogène qui permettent de disperser la foule.

Sur une troisième vidéo, au loin, une personne entourée de policiers qui se débat. L’un des agents finit par la maîtriser en pratiquant une clé de bras soit un étranglement. Autour, des enfants et des femmes crient. Mariame Laziri ne conteste d’ailleurs pas la rébellion. « Ils ont essayé de me neutraliser. J’ai continué à me débattre. Ils m’ont insultée. Je me suis mise à crier, ils m’ont alors porté des coups. » Devant la voiture de police, « comme ma soeur ne voulait pas rentrer à l’intérieur, un policier lui a donné un grand coup de matraque dans le dos », poursuit Safa Laziri, 18 ans, encore choquée par cette scène. La mère des filles, sous l’effet des gaz lacrymogènes, a perdu connaissance alors que sa plus grande se trouvait au sol. « Mes deux petites, âgées de 7 et 11 ans, sont traumatisées par ce qui s’est produit. La plus jeune s’est fait pipi dessus. J’ai pris rendezvous avec un pédopsychiatre. »

Réactions vives sur le net et tensions dans le quartier

Sur les réseaux sociaux, depuis dimanche, diverses versions circulent : on dit que « la jeune femme qui a osé tenir tête aux policiers a été battue et s’est retrouvée nue » ou « torse nu », selon les versions. Nos deux témoins directs réfutent avoir assisté à une telle scène de violence : « Elle a conservé ses vêtements et la police a utilisé la bombe lacrymogène quand les gens les ont encerclés pour calmer le jeu. » Safa Laziri assure néanmoins que sa soeur a été traînée au sol et qu’à un moment, on a vu son soutien-gorge.

Une interpellation musclée qui a marqué les esprits des personnes présentes ce jour-là. « Les forces de l’ordre auraient dû agir autrement. C’était tous des hommes face à des femmes. Il y avait des enfants et des personnes âgées. C’était un événement populaire. Plusieurs personnes ont été incommodées par le gaz lacrymogène et ont dû être conduites à l’hôpital par les pompiers », ajoute encore Bérengère.

Du côté des sapeurs-pompiers, sur les registres d’intervention, il y a trace d’un appel pour cinq transferts aux urgences : deux adultes et trois enfants. Mariame explique encore que durant son transport au commissariat, elle a dû essuyer un flot d’insultes. « Ils ont insulté le prophète, m’ont traitée de sale bougnoule, m’ont parlé de Charlie Hebdo. Devant tant de provocation, je les ai insultés à mon tour. Dans la cour, comme je ne voulais pas sortir, ils m’ont traînée de force dehors par les pieds et en me tirant par les cheveux. »

Après 24 heures de garde à vue, elle a été relâchée. Elle sera convoquée prochainement pour outrage et rébellion devant le délégué du procureur pour un rappel à la loi. Elle n’a pas déposé plainte. « Les policiers n’ont pas voulu. » Mais elle devrait le faire aujourd’hui. Mariame Laziri inconnue jusqu’à présent des services de police et de la justice, ne comprend toujours pas les raisons de son interpellation, si ce n’est son attachement à la cause palestinienne. « On s’est attaqué sans raison à ma liberté d’expression. » La jeune femme montre des hématomes et rougeurs aux bras, aux poignets, à l’épaule et sous l’oeil. Signes des violences subies. De son côté, le procureur adjoint précise qu’il n’a pas été saisi « des opinions de madame ni d’écrits sur ce stand a priori qui tomberaient ainsi sous le coup de la loi. Nous sommes dans un dossier d’outrage et de rébellion classique comme cela arrive malheureusement quasi quotidiennement. »

Quant aux violences physiques subies : « Vous dire que cette personne n’a pas fait l’objet de violence serait mentir. Toute personne qui s’oppose avec violence est maîtrisée forcément avec violence. La procédure, les techniques, les prises sont très encadrées. Si elle souhaite déposer plainte. Celle-ci sera évidemment soumise à examen par mes services et la plaignante sera avisée des suites données par le parquet. »

Au pied de son immeuble décrépi, sous le soleil déclinant, hier en fin de journée, la mère, Souad Laziri, ne décolérait pas. « Je veux que ces policiers soient sanctionnés ». La mobilisation s’organise ; des affiches « Je suis Mariame », « Mariame notre héroïne » sont placardées partout dans la cité.

Un rassemblement est prévu, vendredi à 14 h 30, devant la sous-préfecture.

AURÉLIE BEAUSSART

« Les gens étaient choqués »

Raymond Guignard est le directeur des maisons de quartier Croix-Rouge, il n’a pas assisté à l’interpellation, dimanche. « Je suis arrivé après le départ de la police. On organise ce vide-greniers, une fois par an. On l’avait déclaré en bonne et due forme. Il se trouvait sur un espace privatif. On réalise une fiche des exposants avec leur identité en cas d’éventuels contrôles. Le stand n’était pas déclaré sous le nom de l’association. Après coup, je suis allé sur internet, ça ne m’a pas paru comme une filière djihadiste ! D’après ce que l’on m’a dit, les choses se sont enflammées lorsque les fonctionnaires de police ont voulu vider le stand. Ils ont fini par sortir les gazeuses. Malheureusement des personnes se sont trouvées sur la trajectoire. Juste après, les gens étaient plutôt choqués, on ne peut pas dire que la situation était tendue. Je déplore que la police ne m’ait pas fait appeler. La situation n’aurait peut-être pas dégénéré. Je pense qu’à l’avenir, avec la police, il nous faut travailler en commun. »

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l’union 150421 b
LOISIRS

Sortie « familles » organisée par les espaces Billard et Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, samedi 25 avril en direction du parc Astérix. Conditions : adhésion à la maison de quartier 15 € et avoir un enfant d’au moins 8 ans dans la famille. Prévoir des vêtements adaptés à la météo ainsi que le repas du midi et le goûter.

Départ à 7 h 30 devant l’espace Billard (12-14 rue Pierre-Taittinger).

Les inscriptions sont ouvertes auprès d’Alexandra Babin, 3 allée Antoine-Watteau, 03 26 36 03 50 ou 06 47 71 53 00.

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l’union 150421 a
EN IMAGE À L’HIPPODROME

 

 

Jockeys d’un jour : 3 500 € Gilles Jeziorski, le président de la société des courses de Reims a remis un chèque de 3 500 euros à l’association Roseau qui oeuvre pour les enfants atteints de leucémie et de cancer, soit l’intégralité des recettes des entrées du dimanche.

 

 

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l’union 150419 d
RENDEZ-VOUS

Reims Braderie de livres, BD et CD sur le parvis de la médiathèque Croix- Rouge, de 10 à 18 heures.

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l’union 150419 c
LES BROCANTES DU WEEK-END

Reims Vide-greniers, organisé par les groupes Famille de la maison de quartier Croix-Rouge (Billard, Nacelle, Pays-de-France et Watteau) à l’espace Billard (12-14, rue Pierre-Taittinger).

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l’union 150419 b
FAITS ET MÉFAITS

Un cyclomotoriste accidenté Hier vers 3 heures du matin, un cyclomotoriste est tombé rue Newton. Blessé légèrement, il a été conduit au CHU.

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l’union 150419 a
Hippodrome

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l’union 150418 b
LES BROCANTES DU WEEK-END

Vide-greniers, organisé par les groupes Famille de la maison de quartier Croix-Rouge (Billard, Nacelle, Pays-de-France et Watteau) à l’espace Billard (12-14, rue Pierre-Taittinger).

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l’union 150418 a
ÉVÉNEMENT : Avec la crème du basket américain

Ryan Kittelson, un des trois coaches attendus.
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Trois prestigieux coaches de NBA (Donnie Arey, Jack Lutzeier et Ryan Kittelson), c’est-à-dire le top du basket américain, seront présents à Reims pour animer un stage les 28, 29, 30 avril et 1er mai (L’union du 27 décembre). L’initiative en revient à Romain Collard, un passionné dont les trois enfants pratiquent ce sport, en partenariat avec le Reims Champagne basket. « Je connaissais les stages organisés par Basket & aventures qui collaborent avec les Orlando magic », explique ce dernier. Et le succès est au rendez-vous. « On a clôturé les incriptions un mois avant. Nous avons 160 inscriptions. » Des jeunes qui viennent d’un peu partout, même de Belgique. Certains vont séjouner dans les lieux d’hébergement de la ville.

Ouverture au public

Des activités extra basket vont être organisées, comme une visite de la cathédrale en anglais grâce au comité de jumelage d’Arlington, ou une soirée américaine au Color bowl. « On est très heureux de l’engouement que cela a suscité, la Ville nous a particulièrement aidés. La halle universitaire par exemple, va être ouverte exceptionnellement pendant les vacances grâce à l’université et un avenant spécifique. » Les autres lieux du stage sont Géo- André et Joliot-Curie.

« Les clubs que nous avons souhaité associer, comme Bétheny, Cormontreuil, Tinqueux, ont été très réactifs. Le club d’Épernay finance une partie du stage des enfants. La volonté ce n’est vraiment pas de gagner de l’argent, mais d’offrir une super opportunité aux jeunes et aussi aux entraîneurs. » Chaque stagiaire, dans sa catégorie, a reçu le programme. « C’est très carré. » La dernière journée, la halle universitaire sera ouverte au public à 15 h 30 pour une sorte de « all star game » (piste aux étoiles) et la remise des récompenses.

YANN LE BLÉVEC

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EN IMAGE À GEORGES-BRAQUE

EN IMAGE À GEORGES-BRAQUE
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Cirque au collège Le collège Georges-Braque accueille deux artistes en résidence de l’école du cirque de Châlons-en-Champagne : Julien Cramillet et José Cordova, un Chilien.

Ils entraînent, sous un grand chapiteau au fond de la cour de l’établissement, des élèves volontaires pour préparer un spectacle.

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l’union 150417 c
ÉDUCATION : Joliot-Curie en avance sur la réforme

Des membres du « conseil de collégiens » : il a mis en place des activités spéciales pour les veilles de vacances. A.P.
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La prochaine réforme du collège doit entrer en vigueur en 2016 dans toute la France. Joliot-Curie à Reims, dans le quartier Croix-Rouge, en pratique déjà plusieurs préconisations.

Zacharia, Hasna, Bachir et Rania ne le savent pas, mais leur collège est en avance. En avance sur la future réforme qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2016 pour tous ces établissements de France. Leur collège, c’est Joliot-Curie, dans le quartier Croix-Rouge. Or ladite réforme contient diverses préconisations que leur établissement pratique déjà. Comme l’enseignement transversal, « ce que nous appelons l’EPI, enseignement pratique interdisciplinaire, indique le patron de l’établissement, Alain Aubert. L’objectif de la réforme est d’employer 20 % du temps sous cette forme ; nous, on fait déjà des choses dans ce genre depuis trois ans. » Exemple concret, le projet « Construis ta ville », qui tient d’une démarche urbanistique, et qui associe pas moins de sept enseignants, du français aux maths en passant par la physique et les arts plastiques.

Et ça marche ? « On constate un effet positif sur la motivation des élèves, répond le principal, ils adhèrent logiquement davantage à un apprentissage quand ce sont eux qui en expriment la demande que quand ils doivent apprendre de façon mécanique ».

Autre exemple de pratique qui sera encouragée par la réforme et déjà en vigueur ici : l’accompagnement personnalisé. « Ce qui ne veut pas dire individuel, précise M. Aubert, mais par groupes suffisamment petits malgré tout pour que ça aboutisse quasiment à du sur-mesure. » On peut citer à ce chapitre trois applications, pour les sixièmes : une intitulée « boost », qui consiste en des exercices à base de numérique (ordinateurs), « où jamais on ne dépasse les 15 élèves » ; une seconde prend la forme de « groupes de compétence » (8 à 14 élèves regroupés selon leur niveau) pour travailler le français pendant deux heures et les maths pendant une heure ; enfin le « coup de pouce », animé par un documentaliste ou des assistants pédagogiques, « où l’on travaille autrement qu’en cours ordinaires les fondamentaux écrire, parler, lire, restituer. »

Du foot et de la danse la veille des vacances On peut ajouter également la démocratie participative, qui figurera elle aussi dans la fameuse réforme, et que Joliot-Curie vit déjà, à travers la mise en place d’un conseil des collégiens depuis deux ans ; celui-ci comprend une vingtaine de membres, inscrits sur la base du volontariat, « et qui doit être force de proposition sur la vie du collège ». Apporte- t-il vraiment quelque chose ? « Oui, répondent sans hésiter Zacharia, Hasna et leurs camarades qui en font partie, il a proposé des activités spéciales les vendredis après-midi avant les vacances : foot en salle, danse, tennis de table ou des choses comme ça. » Ce qui a été accepté.

Le principal ajoute que, si Joliot- Curie est tellement précurseur, c’est essentiellement parce qu’il fait aussi partie des établissements tests d’une autre réforme, celle de l’éducation prioritaire, statut réservé aux zones socialement plutôt défavorisées. Le bon revers de cette peu enviable médaille par conséquent.

ANTOINE PARDESSUS

L’ESSENTIEL

▶ La réforme du collège doit entrer en vigueur en France à la rentrée 2016.
▶ Parmi les préconisations qu’elle contient, le développement d’enseignements transversaux interdisciplinaires, celui d’un accompagnement personnalisé des élèves, et de la démocratie participative.
▶ Ces trois pratiques sont déjà présentes depuis plusieurs années au collège Joliot-Curie de Croix-Rouge.

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l’union 150417 b
SORTIR : 11 000 livres et CD vendus à 1 ou 2 €

Dans les sous-sols de la médiathèque Falala, on s’active pour emballer tous les livres qui seront mis en vente dimanche. A.B.
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« Chaque année, la moitié des documents mis en vente trouve acquéreur » Christelle Andreacchio
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La grande braderie de printemps se déroulera dimanche sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge. L’occasion d’étoffer sa bibliothèque à moindre coût.

C ’est le printemps, on désherbe ! » Christelle Andreacchio, 42 ans, responsable de la politique documentaire du réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims sourit. « Dans notre jargon de bibliothécaire, cela signifie que l’on fait un tri dans les collections. »

Chaque année, le réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims acquiert près de 24 000 nouveautés (essentiellement des livres mais aussi CD, DVD, partitions…) afin d’étoffer les collections, les mettre à jour, répondre aux attentes des abonnés. Il faut donc faire un peu de places dans les rayons. « On fait le tri, tout au long de l’année. » Plus de 20 000 livres et 3 000 documents audiovisuels sont ainsi retirés des rayons. Une infime partie est transférée à la bibliothèque Carnegie pour conservation.

« Avant 2009, on détruisait tous ces documents. Et, puis on a eu l’idée d’organiser cette braderie. » Un évènement devenu incontournable au fil des ans et qui se déroulera donc, ce dimanche.

Alors quels types de documents pourra-t-on trouver ? « Des romans, des livres jeunesse, des guides touristiques, des BD, des romans enregistrés sur CD, des revues », énumère Christelle Andreacchio. Des documents qui sont tous en bon état. « Tous ceux qui étaient très abîmés, sales, déchirés ont été pilonnés. »

Ce qui fait un total de 12 000 documents. Mais un peu plus d’un millier ont déjà trouvé preneur : « il y a quelques jours, l’école de la seconde chance ainsi que plusieurs associations de type humanitaire ou à but pédagogique ont ainsi pu prendre gratuitement les livres qui les intéressaient. »

Dimanche, « les trois quarts des 11 000 documents seront vendus au prix de 1 €. Les formats XL ou les livres d’arts par exemple seront à 2 €. » Le succès de la braderie est conditionné à la météo. « En général, chaque année, la moitié du stock trouve acquéreur. Le reste est ensuite détruit. »

Pour réduire le nombre d’invendus, une « happy hour » est programmée à 16 heures. « Sur le principe d’un document acheté, un document de son choix offert ». La grande braderie se déroule toujours dans le quartier Croix- Rouge. « Dimanche, la médiathèque sera ouverte. C’est aussi un moyen pour nous d’amener les gens à découvrir ce lieu. »

AURÉLIE BEAUSSART

▶ Braderie de printemps, de 10 heures à 18 heures sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge, située 19 Rue Jean Louis Débar. Petite restauration sur place.

Les médiathèques rémoises font leur braderie dimanche

Chaque année, le réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims acquiert près de 24 000 nouveautés (livres mais aussi CD et DVD). Pour faire de la place dans les rayons, ces structures organisent une braderie annuelle. Elle se tiendra dimanche 19 avril, de 10 à 19 heures devant la médiathèque Croix-Rouge. 11 000 livres et CD seront mis en vente pour un ou deux euros.

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L’hebdo du vendredi- N° 391- 150417a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 391 - Semaine du 17 au 23 avril 2015

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Livres : Rendez-vous dimanche pour la grande braderie de la bibliothèque de Reims

Sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge, dimanche, des milliers de livres, CD et DVD d’occasion seront vendus 1 ou 2 euros. © l’Hebdo du Vendredi
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Comme chaque année, la bibliothèque municipale de Reims organise, dimanche 19 avril, sa grande braderie de printemps sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge : l’occasion en or pour les bibliothécaires de retrouver de la place sur leurs étagères et pour les amateurs de livres de réaliser d’excellentes affaires. En effet, chaque année la bibliothèque acquiert 24 000 nouveautés. Ainsi, pour rafraîchir ses collections, les maintenir à la pointe de l’actualité mais aussi afin de répondre aux demandes des usagers, elle « désherbe », c’est à dire qu’elle se sépare de milliers de documents : livres, mais aussi CD, DVD, partitions, etc. Si certains, très abimés, sont tout simplement détruits, d’autres, devenus précieux, sont transférés à la bibliothèque Carnegie pour y être soigneusement conservés. Cependant, la majorité est vendue lors de cette grande braderie où chacun peut acquérir jusqu’à 10 documents au prix de 1 ou 2 euros !

J.D

Braderie sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge de 10 h à 18 h.

Ouverture exceptionnelle de la médiathèque et accès au bibliobus toute la journée. Tarifs des documents : 1 ou 2€.

A partir de 16h, « Happy hour » avec un document offert pour un document acheté.


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Croix-du-Sud : « Kaps’ » pour la solidarité de quartier ? Reims

A Croix-du-Sud, les « kapseurs » participent à la vie de leur immeuble à l’image ici d’un atelier percussion avec des enfants. © DR
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Dans le quartier Croix-du-Sud, une initiative expérimentale nommée Kaps’ a été lancée en octobre 2013, un projet solidaire dont l’objectif est de créer de la mixité sociale entre étudiants et habitants.

Dans le quartier Croix-du-Sud, une initiative expérimentale nommée Kaps’ a été lancée en octobre 2013, un projet solidaire dont l’objectif est de créer de la mixité sociale entre étudiants et habitants.

Imaginez un hall de HLM dans le quartier Croix-du-Sud avec des coussins et des poufs par-ci par-là, des enfants qui lisent ou écoutent un étudiant qui leur racontent une histoire. Ce genre de scène improbable se déroule pourtant bel et bien grâce à une initiative originale et novatrice lancée en 2013 par l’Afev (association de la fondation étudiante pour la ville). « Le principe des Koloc’ à projets solidaires, des Kaps’, est simple : nous proposons à des jeunes de s’installer en colocation dans des appartements situés dans les quartiers où nous intervenons, pour un loyer intéressant. Ils s’engagent en contrepartie à proposer des actions en direction des autres habitants de l’immeuble, pour créer du lien social, de la mixité entre les habitants « traditionnels » du quartier et les étudiants qui, en fait, se rencontrent rarement en général » explique Pierre Dalberto, l’un des responsables de l’Afev rémoise. Prenant en exemple ce qui se passe à Louvain en Belgique où ce genre de colocations solidaires fonctionne très bien, l’association a proposé aux bailleurs sociaux présents à Croix-Rouge de se lancer dans ce projet en 2011. Plurial-Novilia (née du rapprochement de l’Effort rémois et du Toit champenois) a donné son aval. « Nous sommes des constructeurs, des promoteurs mais nous voulons également être des créateurs de lien social. Pas seulement en leur proposant des logements de qualité, mais aussi en soutenant des initiatives comme KAPS qui favorisent les échanges et les rencontres », explique Alain Nicole, directeur général de Plurial-Novilia.

30 kapseurs en 2017 ?

En 2013, les cinq premiers « kapseurs » se sont installés dans deux appartements à Croix-du-Sud. Cette année, ils sont huit répartis sur trois logements meublés. Lecture de contes pour les enfants, pose de sapins de Noël dans le hall de l’immeuble avec organisation d’ateliers « décoration de Noël », dégustation avec les habitants de galette des rois faite-maison sont quelques-unes des initiatives que les colocataires ont proposé à l’échelle de leur immeuble. D’autres activités ont également été organisées en partenariat avec certains acteurs du quartier, notamment le Café Associatif La Marmite pour des soirées théâtre, musique, « disco soupe » ainsi qu’une chasse aux trésors pour les enfants du quartier. « Grâce à notre partenariat avec les bailleurs sociaux, le loyer demandé est de 250€ par mois. Plutôt intéressant à Reims. Mais au-delà de ça, nous recherchons surtout des jeunes vraiment motivés et la sélection est rude ! Ils s’engagent réellement pour une année à donner 3 ou 4 heures par semaine pour des actions de proximité en direction des habitants de l’immeuble ou du quartier » précise le responsable de l’Afev. La Koloc’ à projets solidaires n’a pas encore deux ans et a été volontairement limitée à quelques places afin de peaufiner l’expérience mais elle semble sur de bons rails. Elle devrait se développer dans les années à venir. L’Afev souhaiterait qu’une trentaine de kapseurs y participe en 2017.

Mathieu Dubois


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CESI : Reims a son école d’ingénieurs spécialisée en informatique - Portes ouvertes samedi 18 avril Reims

Chaque année, le CESI forme plus de 20 000 étudiants. © DR
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Créé en 1958 par de grandes entreprises industrielles souhaitant faire évoluer et promouvoir leurs techniciens à fort potentiel, le CESI forme plus de 20 000 personnes chaque année au sein de ses 23 établissements répartis dans toute la France. A Reims, l’école accueille plus de 450 étudiants et stagiaires. Installée dans des locaux flambants neufs le long de l’hippodrome, le Polidrome, l’établissement rémois ouvre ses portes ce samedi 18 avril.

Référence dans le domaine de la formation, continue et en alternance, le CESI possède notamment une école supérieure d’informatique qui a fait sa notoriété. A la rentrée prochaine, cette branche informatique va enrichir son offre de formation avec un diplôme d’ingénieur. En effet, le CESI vient d’être habilité par le CTI (commission des titres d’ingénieurs) pour ouvrir dès la rentrée 2015. « Notre pédagogie s’appuie sur la méthode APP ou Apprentissages Par Problèmes, explique Olivier Kaluzinski, directeur de CESI Reims. Nos apprenants travaillent en petits groupes à travers des mises en situation afin qu’ils acquièrent non seulement des compétences scientifiques et techniques, mais aussi les méthodes et des comportements nécessaires à la vie professionnelle. » L’autre caractéristique de cette école d’informatique, c’est l’exposition des étudiants à la recherche et l’innovation via son son laboratoire de recherche de Lusine. « L’informatique ouvre sur de nombreux domaines, de l’agriculture à l’industrie en passant par le commerce. Elle doit sans cesse s’adapter, c’est pourquoi nous travaillons sur les évolutions des besoins et les nouveaux métiers. Nous étudions les grandes tendances et ses conséquences sur le monde du travail, si bien que nous faisons évoluer nos formations en permanence afin de nous adapter aux réels besoins des entreprises. Notre objectif est de former des personnes capables d’analyser les besoins et d’’y apporter des solutions. »

J.D

CESI Reims, 7 bis, avenue Robert Schuman.

Portes ouvertes samedi 18 avril, de 10h à 17h.

Renseignements : www.cesi.fr ou 03 26 79 35 70.

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l’union 150416 b
SOCIAL : Une famille dort dans la rue

Rasmush, sa femme et ses six enfants dorment dans la rue depuis lundi.
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Rasmush, 53 ans, son épouse et ses six enfants, âgés de 11 à 24 ans, dorment dans la rue depuis lundi. Originaires du Kosovo, ces réfugiés politiques sont arrivés en France il y a trois mois. Aucun ne parle ou ne comprend le français. Logés au départ dans un hôtel, ils ont dû en partir au bout de six semaines. Depuis, ils prennent place en bas du 24 avenue du Général Eisenhower, à même le sol. Les voisins du quartier ont créé une chaîne de solidarité afin de les aider et les soutenir. « Ils n’ont pas le droit de rester dehors. On aide en donnant des couvertures, de la nourriture et de l’eau », précise M. Rose, habitant au-dessus de la famille et qui leur sert aussi d’intermédiaire. Certains voisins se plaignent qu’ils gênent, mais « on est triste pour eux. La police passe mais ils ne font rien, car ils savent qu’ils vont devoir leur trouver un logement ». En plus de devoir dormir dans la rue, les enfants ont des problèmes de santé, qui ne peuvent s’arranger en dormant par terre. Le plus jeune est épileptique, et l’une des filles a des problèmes de dos. La Croix-Rouge et l’hôpital ne peuvent rien faire pour eux tant que la préfecture n’aura pas donné son accord. « Ils téléphonent tous les jours pour savoir s’il y a du changement, mais à chaque fois on leur répond la même chose : désolé, mais il faut rester comme ça ».

De notre stagiaire CAPUCINE LANTENOIS

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ATHLÉTISME CHAMPIONNATS D’ACADÉMIE UNSS : Sous le soleil de Bogny

La Rémoise Romane Estevan en pleine action sur le 100 m haies. Alain Févry
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Ça se bouscule pour se placer au départ du 1 500 m, une épreuve remportée par le Rémois Victor Odin en 4’16. Alain Févry
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Le Carolo Lukas Moutarde a remporté les titres en javelot et en disque.
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Les performances ont été au rendez-vous sur la piste ardennaise hier après-midi. Il faut dire que les conditions météorologiques étaient optimales.

Si la quantité a été moindre qu’espérée, la quantité n’a pas fait défaut hier aprèsmidi, sur les bords de la Meuse. Plus de vingt athlètes ont effectivement dépassé les trente points lors des finales régionales. Parmi eux, le local de l’étape Lukas Moutarde qui s’est octroyé le titre en javelot et le record des Ardennes en disque.

« C’est une journée comme on les aime, placée sous le signe de la jeunesse, du sport et … du soleil. Et, ce même si bon nombre d’établissements scolaires n’ont pas fait le déplacement. C’est regrettable car toutes les conditions étaient requises pour que ce soit la fête de l’athlétisme au niveau scolaire en Ardenne.

Pour certains, c’est peut-être dû à l’éloignement, pour d’autres, le fait que ce rendez-vous soit organisé pour la quatrième fois dans le même département et enfin, pour les derniers, que ces championnats soient programmés un peu trop tôt dans la saison », a expliqué François Périn, le directeur de l’UNSS 08, à l’issue de la cérémonie des podiums, saluant au passage le savoir-faire et la disponibilité du comité départemental des Ardennes, de ses chronométreurs officiels, ainsi que celui de plusieurs dirigeants de clubs placés sous son autorité, et des jeunes « stewarts » de la section de sports études du collège Jules-Ferry.

LES ATHLÈTES À PLUS DE 30 POINTS

100 m cadettes : E. Nazeyrollas 13’’20 (31 points), lycée Jean- Jaurès Reims ; 400 m juniors garçons : A. Caty 51’’60 (32), lycée Chanzy Charleville-Mézières ; hauteur cadettes : M. Fleury (34), lycée Hugues-Libergier Reims ; R. Estevan (33), lycée Hughes-Libergier Reims ; hauteur cadets : L. Rossillon (30), lycée Chanzy Charleville-Mézières ; D. N’Sungu (30), lycée Hughes-Libergier (Reims) ; javelot cadets : L. Moutarde (45), lycée Chanzy Charleville-Mézières ; marteau juniors filles : E. Vannet (32), lycée Sévigné Charleville-Mézières ; I. Thomas (31), lycée Franklin-Roosevelt (Reims) ; D. Verraux (34), lycée Monge Charleville-Mézières ; marteau seniors hommes : V. Soroge (37), lycée François Bazin Charleville-Mézières ; poids cadets : M. Roosenelche (30), lycée François-Arago Reims ; 1 500 m cadets : V. Odin (34), lycée François Arago Reims ; Q. Bourier (31), lycée Hughes-Libergier Reims ; 100 m haies cadettes : R. Estevan (38), lycée Hughes-Libergier Reims ; perche cadets : P. Georges (35), lycée Franklin-Roosevelt Reims ; L. Rossillon (33), lycée Chanzy Charleville-Mézières ; disque juniors garçons : L. Moutarde (41) (record des Ardennes), lycée Chanzy Charleville-Mézières ; javelot cadettes : A. Berriot (32), lycée François-Arago

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l’union 150415 g
AUJOURD’HUI

Jouons à Croix-Rouge « spécial jeux de société », de 14 à 17 h à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue J.-L. Debar.

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RENDEZ-VOUS

Veillée de commémoration du 70e anniversaire de la libération des camps.

Samedi 25 avril à 21 h 15 au monument de la Résistance, Promenades.

Avec le concours de l’harmonie municipale, de la chorale La Veslardanne et d’élèves du collège François Legros qui liront des poèmes.

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EN IMAGES À L’ACRAP : Championnat régional

 

 

 

La section vovinam viet vo dao (art martial vietnamien) a porté haut les couleurs de l’ACRAP (association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion) au championnat régional technique d’Île-de- France.

Aurore Sourrue finit 4ème et Kim Nguyen ramène deux médailles.

 

 

 

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EN IMAGES À LA SALLE DE SPECTACLE DU CROUS : Poètes

 

 

 

La sixième édition de la soirée des poètes organisée par l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge s’est déroulée dans la salle de spectacle du Crous.

En dernière partie, des lectures théâtralisées sur une mise en forme de Claire Deborde étaient interprétées par des adhérentes de l’espace Billard.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

 

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ASSOCIATIONS

Braderie de livres, BD et CD sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge, dimanche 19 avril de 10 à 18 heures.

19 rue Jean-Louis Debar.

Le projet de carte scolaire prévoit sur le secteur une vingtaine d’ouvertures de classe, essentiellement sur Reims, et 16 fermetures dont beaucoup à la campagne.

Le syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles et Pegc (SNUIPP 51) publie sur son site le projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre 2015 étudiée lors du comité technique spécial départemental.

Sont prévues dans le département 25 ouvertures dont une vingtaine pour la seule ville de Reims : école maternelle Dauphinot, école élémentaire Dauphinot Courts Martin, école maternelle Paul-Bert Pottelain, école maternelle Pommery, école maternelle Général- Carré, école élémentaire Charpentier, école élémentaire Gallieni, école maternelle Trois-Fontaines, école élémentaire Anquetil, école élémentaire Docteur Billard, école élémentaire et maternelle Gilbert Droit, école primaire Maison- Blanche, école élémentaire Ravel- Franchet, école maternelle Sculpteurs Jacques, école maternelle D. Billard F. Legros, école élémentaire Amundsen Vasco de Gama, école maternelle Cook Vasco de Gama ainsi que l’école élémentaire du Petit Bétheny et l’école élémentaire de Tinqueux.

44 fermetures sont également programmées dans la Marne, dont 16 pour notre secteur, notamment à la campagne : école maternelle de Pontfaverger, école élémentaire de Boult-sur-Suippe, école élémentaire d’Hermonville, école primaire d’Aumenencourt, école élémentaire Gaston Buard, école primaire Faverolles-et-Coëmy, école élémentaire de Gueux, école élémentaire de Sillery, école primaire des Petites loges, école primaire Val de Vesle, école élémentaire Puisieulx, école primaire Croix Bonhomme à Cormontreuil, l’école primaire Prieur de la Marne à Reims, l’école élémentaire Barthou à Reims et l’école maternelle Turenne à Reims.

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l’union 150415 a
FAITS ET MÉFAITS : Incendie à la déchetterie

Lundi vers 21 heures, un épais panache de fumée s’est élevé dans le ciel du sud rémois. Il provenait d’une grosse benne entièrement embrasée à la déchetterie de l’allée du Vignoble. Éteint par les pompiers, l’incendie a repris vers 4 heures, hier, puis à 9 heures. Les sauveteurs ont décidé de la vider pour être tranquilles.

Cette même nuit à 5 heures, un conteneur a brûlé rue Lecointre. La veille lundi, un sac-poubelle a été enflammé vers 9 heures rue de la Tirelire au centre-ville, puis une couette l’après-midi dans un sous-sol de la place Maurice-Utrillo à Croix-Rouge.

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l’union 150414 b
CROIX-ROUGE : Des souillons devant l’église

Désolant spectacle, hier matin, sur le parvis de l’église Saint-Bruno.
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Heureusement qu’aucune cérémonie d’obsèques n’avait lieu hier matin enl’église Saint-Bruno, avenue Bonaparte. La famille l’aurait eu mauvaise en découvrant sur le parvis les bouteilles et restes de repas laissés là par des personnes venues ripailler la nuit.

« Ça fait mal au coeur de voir ça. Une église, ça se respecte, comme une synagogue ou une mosquée », s’indigne Naceur, riverain engagé dans la défense du cadre de vie du quartier.

Le parc voisin était tout aussi souillé.

La Ville est venue nettoyer l’après-midi.

 

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l’union 150414 a
PLURIAL : VENTE DE PATRIMOINE À TITRE DE RÉSIDENCE PRINCIPALE

APPARTEMENTS

Reims :
- 14, rue Pierre Coubertin : T4, 4e ét., 72,29 m2 env., cave, lots 119 - 100, DPE en cours, 86.800 €. Réf. ER.03334.
- 1, allée Yves Gandon : T4, 7e ét., 80,64 m2 env., cave, parking, lots 180 - 220 - 299, DPE en cours, 110.900 €. Réf. ER.10369.
- 4, rue Georges Bernanos : T4, 3e ét., 81,83 m2 env., cave, parking, lots 1093 - 1101 - 1216, DPE en cours, 132.400 €. Réf. ER.11030.
- 5, esp. Remi Pellot : T3, 5e ét., 72,03 m2 env., box, lots 108 - 188, DPE en cours, 132.900 €. Réf. ER.13373.

MAISONS

- Vertus : 44, rue des Roses : T5, 93 m2 env., DPE en cours, 102.500 €. Réf. ER.64541.
- Pleurs : 64, rue du Docteur Choquart : T4, 82,17 m2 env., DPE en cours, 94.500 €. Réf. ER.66305.
- Pleurs : 52, rue du Docteur Choquart : T4, 81,02 m2 env., DPE en cours, 93.200 €. Réf. ER.66309.

Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale, réservées pendant 2 mois aux locataires PLURIAL NOVILIA (à compter de la date de parution).

Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires PLURIAL NOVILIA.

Renseignements : Reims : 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97 - Autres : 03.26.53.39.60.

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l’union 150413 b
UNIVERSITÉ : Sur le campus, « un plaisir de faire découvrir sa culture »

Plats typiques et échanges entre étudiants étaient au menu, jeudi, sur le campus.
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La Journée internationale de l’étudiant s’est récemment déroulée sur le campus Croix-Rouge. L’idée : faire découvrir des cultures. Ambiance.

Plus de 30 nationalités présentées pour faire goûter des plats typiques et découvrir la culture des pays. « Le but de la manifestation est de favoriser l’intégration des étudiants internationaux », explique Alain Charbaut, 28 ans, chargé de communication pour les relations internationales de l’université de Reims, « et puis, cela permet aussi de faire vivre le campus Croix-Rouge. »

Le principe de l’après-midi organisée jeudi dernier, est simple : récupérer un gobelet qui offre la possibilité de goûter trois plats et deux boissons. « C’est ouvert à tous et entièrement gratuit. Il y a juste à se faire tamponner la main lorsque la personne va chercher son gobelet », précise Alain Charbaut. L’an dernier, l’événement a permis de rassembler plus de 700 visiteurs. Cette année, les organisateurs espèrent « 800 personnes. À 15 heures, on en comptait déjà 400 ». « C’est une réelle opportunité » « C’est important pour moi d’accueillir les étudiants étrangers, c’est fun », raconte Marie Sauvage, 22 ans, présidente d’EReimsMus. « Ce genre d’événement permet d’échanger et de se motiver, pour nous aussi partir faire des études à l’étranger. » Pendant que certains s’essaient à des jeux, d’autres attendent patiemment à la buvette pour goûter les plats typiques proposés sur le programme. « Même si l’on vient principalement pour faire des rencontres et revoir des amis, on veut déguster des choses dont on n’a pas l’habitude », raconte Guo Yihan, 20 ans, étudiante chinoise sur le campus Croix-Rouge.

Sur les lieux, beaucoup de personnes ont proposé leurs services bénévolement pour tenir les stands de leurs pays. Oscar Yemihin, 23 ans, coordonne l’association des Béninois. Pour lui, le but est de « faire découvrir les spécialités, les traditions et les tenues vestimentaires. C’est une réelle opportunité et un plaisir de faire découvrir aux autres sa culture ». De notre stagiaire

CAPUCINE LANTENOIS

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l’union 150413 a
LES ÉCHOS DE LA SEMAINE : CROIX-ROUGE VU PAR LE MONDE

Fin mars, le journal Le Monde a consacré un article sur le quartier Croix- Rouge et sa rénovation urbaine entamée depuis dix ans.

De l’attrait retrouvé par ce quartier et de petits immeubles dans la ZAC de Bezannes avec des prix de 2 500 euros le m2 permettant de répondre à l’attente de primo-accédants.

Avec un bon revenu tout de même.

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l’union 150412 b
RENDEZ-VOUS

Reims Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum.

Début des jeux à 14 heures.

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l’union 150412 a
BADMINTON : R1 : Châlons en N3 ?

Disputée aujourd’hui à la Halle Universitaire Croix-Rouge, la cinquième et dernière journée de Régionale 1 s’annonce passionnante. Premier exæquo avec la Plume de Charleville mais mieux placé au set-average particulier, l’USCA Châlons possède toutes les cartes en main pour accéder à la Nationale 3. Pour cela, il faudra battre l’ASPTT Reims et la réserve du PL Troyes. Bien sûr, les Carolos seront à l’affût en cas de faux pas des Châlonnais. Pour l’unique place de relégation, c’est également indécis entre l’ASPTT Reims et le RUC (2) , derniers ex-aequo et qui s’affronteront lors du dernier match !

▶ PREMIÈRE ROTATION (10 HEURES). – ASPTT Reims – USCA Châlons ; RUC 2 – Plume Charleville ; PL Troyes 2 – Reims Europe Club.

▶ DEUXIÈME ROTATION (14 HEURES). – USCA Châlons – PL Troyes 2 ; ASPTT Reims – RUC 2 ; Reims Europe Club – Plume Charleville.

▶ CLASSEMENT. – 1. USCA Châlons et Plume Charleville 22 points ; 3. PL Troyes (2) 18 pts ; 4. Reims Europe Club 12 pts ; 5. ASPTT Reims et RUC (2) 11 pts.

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l’union 150411 f
AUJOURD’HUI

Conte musical par Nathalie Millerioux- Geeraerts, Pierre et le loup, de Sergueï Prokofiev, à partir de 5 ans, à 15 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, rue Delbar.

Accès libre.

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l’union 150411 e
BRADERIE : Des livres et des CD à 1 euro

La médiathèque Croix-Rouge propose une grande braderie, dimanche 19 avril, afin d’offrir aux Rémois des oeuvres à des tarifs très réduits.

La vente de livres, CD et revues (à 1 ou 2 €) se déroulera de 10 à 18 heures sur le parvis de la médiathèque au 19, rue Jean-Louis-Debar.

Tramway A, arrêt « Médiathèque Croix- Rouge ». Renseignement au 03 26 35 68 40.

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l’union 150411 d
RENDEZ-VOUS

Concours de belote à Croix-du-Sud organisé par l’association Étoile Croixdu- Sud le 12 avril dans ses locaux 5, avenue Léon-Blum.

Début des jeux à 14 heures.

Inscriptions : 03 26 06 56 66. Lots à tous. 9 euros par joueur.

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l’union 150411 b
RENDEZ-VOUS

Chiner à Croix-Rouge vide-greniers dimanche 19 avril organisés par les groupes Famille de la maison de quartier Croix-Rouge (Billard, Nacelle, Pays-de-France et Watteau) à l’espace Billard (12-14, rue Pierre-Taittinger).

Inscriptions et renseignements au 03 26 08 08 78. Puis ce sera au tour de l’association Étoile Croix-du-Sud dimanche 8 mai à Croix-du-Sud (2 euros le mètre). Inscriptions au secrétariat, 5, avenue Léon-Blum.

Renseignements 03 26 06 56 66, les lundi et jeudi de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures.

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l’union 150411 b
CROIX-DU-SUD

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l’union 150411 a
IRTS

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L’hebdo du vendredi- N° 390- 150227e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 390 - Semaine du 10 au 16 avril 2015

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Rénovation urbaine : Le président de l’ANRU en visite à Reims
Jeudi, le président de l’agence nationale pour la rénovation urbaine, François Pupponi (à droite sur la photo), était en visite dans les quartiers rémois. © l’Hebdo du Vendredi
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François Pupponi, président de l’ANRU (agence nationale pour la rénovation urbaine) a passé hier (jeudi 9 avril) sa journée à Reims afin de visiter les quartiers ayant bénéficié du plan ANRU : Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et Epinettes.

Ce fut surtout l’occasion pour Arnaud Robinet et Catherine Vautrin de plaider la cause de deux autres quartiers rémois dans le cadre du plan ANRU 2. En effet, les deux élus appellent de leurs vœux l’agence nationale à soutenir cette fois la rénovation des quartiers Châtillons et Europe.

Lors de son passage, François Pupponi s’est dit impressionné par les réalisations vues à Reims. Il a surtout rappelé que le second plan ANRU fera beaucoup plus en matière de développement économique, « car le développement de l’activité dans les quartiers est la priorité. » Reims saura avant l’été si les quartiers Châtillons et Europe sont retenus pour bénéficier à leur tour du formidable effet de levier qu’est le plan ANRU. Pour rappel, entre 2004 et aujourd’hui, ce sont 500 millions financés par l’ANRU, les bailleurs sociaux et les collectivités locales qui ont été investis dans la rénovation des quartiers rémois.

J.D

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 150410 f
SORTIR : Braderie de livres et CD à la médiathèque Croix-Rouge

Rendez-vous pour les amateurs le dimanche 19 avril sur le parvis. Archives
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La braderie annuelle des bibliothèques municipales de Reims se déroulera le dimanche 19 avril, de 10 à 18 heures, sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar.

De nombreux documents retirés des rayonnages seront proposés à la vente : romans, albums pour les petits, livres d’art, BD, livres, CD, disques ou magazines… ils seront tous vendus 1 ou 2 euros.

Chaque participant pourra en acheter jusqu’à 10 et un moment privilégié aura lieu de 16 à 18 heures, au cours duquel un document sera offert pour chaque document acheté !

Des bibliothécaires accueilleront le public sur les stands pour le renseigner dans une ambiance détendue et conviviale et le restaurant associatif La Marmite proposera boissons et petite alimentation.

▶ Renseignements auprès d’Éléonore Debar, responsable de la médiathèque Croix-Rouge. Tél. 03 26 35 68 45.

 

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l’union 150410 e
EN BREF : Deux occasions de chiner

Les habitants de Croix-Rouge vont avoir deux occasions de chiner : dimanche 19 avril, les groupes Famille de la maison de quartier Croix-Rouge (Billard, Nacelle, Pays-de-France et Watteau) organisent leur opération vide-grenier à l’espace Billard (12-14, rue Pierre-Taittinger). Inscriptions et renseignements au 03 26 08 08 78.

Puis ce sera au tour de l’association Étoile Croix-du-Sud de proposer sa brocante du dimanche 8 mai (2 euros le mètre). Inscriptions au secrétariat, 5, avenue Léon-Blum. Renseignements 03 26 06 56 66, le lundi et le jeudi de 9 à 12 et de 14 à 16 heures.

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l’union 150410 d
URBANISME : Des miettes pour Châtillons et Europe

François Pupponi a fait un tour des quartiers. Une visite guidée menée par Arnaud Robinet et Catherine Vautrin. C.Lantenois
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Hier, François Pupponi, le président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine était en visite à Reims. Il s’agissait pour lui « de se rendre précisément compte de ce qui a été fait, comment cela a été réalisé et surtout ce qu’il reste à faire. » Dans une ville où la part des logements sociaux atteint les 43 %, la rénovation urbaine prend tout son sens. « Avec l’anru 1, 500 millions d’euros ont été investis à Reims. En dix ans, les quartiers Orgeval et Croix- Rouge ont profondément changé mais tout n’a pas été fait », explique Catherine Vautrin.

À Croix-Rouge, il reste quelques immeubles vieillissants et à Orgeval, « la problématique des copropriétés qui se dégradent se pose. » Il faudra encore une décennie pour terminer ce qui a été entamé en 2004 sur ces deux quartiers. La présidente de Reims Métropole, tout comme le maire Arnaud Robinet attendent beaucoup de cette visite. « On aimerait pouvoir intégrer les quartiers Châtillons et Europe dans le dispositif via l’enveloppe régionale. Les logements sont très dégradés à Chatillons en particulier, où les 3 000 logements dépendent du même bailleur social. Nous avons besoin d’un fonds d’amorçage pour pouvoir lancer la rénovation de ces deux quartiers. »

Reims n’est pas la seule ville à solliciter les fonds régionaux. Huit dossiers sont en cours d’élaboration. La Ville comme l’Agglo sont prêts à batailler ferme, « Reims concentre 40 % de la population du département », fait remarquer Catherine Vautrin.

Quartier rénové mais déserté

François Pupponi a assuré hier, que ses services « regarderont attentivement chaque dossier. L’enveloppe précise destinée à la région et les dossiers retenus seront connus avant l’été. » Dans le quartier Croix-Rouge, le taux d’occupation des logements rénovés ou neufs est très bas. Les habitants semblent avoir déserté le quartier. « On rencontre ce genre de problématique un peu partout, concède François Pupponi, cela vient peut-être dû fait que l’Anru 1 s’est souvent fait sans concertation avec la population. Ce temps-là est révolu. Aujourd’hui, chaque ville doit avoir son conseil de citoyens avec des habitants tirés au sort qui pourront s’exprimer, donner leur avis sur la rénovation à venir. Il y a aujourd’hui un vrai travail de communication sur ces quartiers rénovés et semble-t-il un peu délaissés, un vrai travail de réappropriation par la population. »

Catherine Vautrin et Arnaud Robinet de préciser : « On est attaché à l’humain dans l’urbain. La vie des quartiers, c’est aussi la vie économique d’où notre volonté d’intégrer dans l’anru2, l’implantation d’activités et de commerces. »

AURÉLIE BEAUSSART

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 150410 c
RENDEZ-VOUS

La Confédération générale du logement de la Marne tiendra son assemblée générale annuelle ce vendredi 10 avril de 17 h 45 à 20 heures à la maison de quartier Croix-Rouge, Espace Billard, 17 rue Pierre-Taittinger à Reims. (Accès Tram et bus : proximité station Campus Croix-Rouge).

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l’union 150410 b
RENDEZ-VOUS

Concert classique Le Bel Air, de 19 heures à 20 h 30, au bâtiment modulaire 9 de l’université Reims Champagne- Ardenne, campus Croix-Rouge, 57 rue Pierre-Taittinger, par l’ensemble Faenza.

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l’union 150410 a
RENDEZ-VOUS

Animation Jouons à Croix-Rouge spécial Wii. Samedi 11 avril de 14 à 17 heures. La médiathèque Croix-Rouge (19 rue Jean-Louis-Debar) vous invite à venir en famille ou entre amis goûter aux joies du jeu vidéo à l’occasion de l’exposition Opengames.

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« l’union » 150409 a

URBANISME : Quartiers Châtillons et Europe, les oubliés de la rénovation urbaine
 
Catherine Vautrin estime notamment que le quartier des Châtillons a besoin d’une intervention rapide. Archives Hervé Oudin.
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À l’occasion de la visite ce jeudi du président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, les élus rémois entendent militer pour les Châtillons et Europe.

François Pupponi, président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, est en visite ce jeudi à Reims. Il doit y réaliser tout un circuit en compagnie de Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole, d’Arnaud Robinet, maire, et de Jean-François Savy, le tout nouveau préfet. « On ira à Croix-du-Sud pour se rendre compte d’une réalisation exemplaire, mêlant urbanisme, transport et emploi », explique Catherine Vautrin.

Il est notamment prévu une halte au hub des services, alias #58. « C’est François Pupponi qui a donné la possibilité de modifier la finalité du projet d’hôtel des solidarités pour installer une pépinière d’entreprises », souligne encore la députée, secrétaire d’État de Jean- Louis Borloo au lancement de l’ANRU. « La création d’activité dans les quartiers était un des enjeux, avec par exemple 5 % du travail généré par les investissements ANRU devant revenir à des habitants des quartiers. »

François Pupponi va avoir droit aussi à une visite des quartiers qui n’ont pas été retenus dans le cadre du second plan national de rénovation urbaine, au grand dam des élus rémois. Il s’agit des Châtillons et Europe. Catherine Vautrin le répète à l’envi. La ville comprend 43 % de logements sociaux. « Le quartier des Châtillons par exemple a besoin d’une intervention rapide. Il n’y a plus d’équipement de proximité. En plus, on se trouve pratiquement dans la situation d’un bailleur unique, qui ne peut pas tout faire seul. »

Le président Puponni devrait se rendre à Europe pour les cellules commerciales de la place Jean- Moulin. La problématique de la copropriété sera encore évoquée au travers la place de Fermat à Orgeval. « Nous verrons à Reims pour la première fois le nouveau préfet de région, Jean-François Savy », qui a son mot à dire, ce sera l’occasion de le sensibiliser lui aussi. Pas dit néanmoins que l’ANRU modifie ce qui a été prévu. « Il n’y a que les batailles que l’on ne mène pas qui sont perdues d’avance. » Sinon, les quartiers devront se contenter de l’enveloppe régionale de 19 millions. Mais beaucoup de communes lorgnent la manne financière comme Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François, Saint-Dizier, Troyes, Jean-Paul Bachy a des idées pour les Ardennes… Cela risque donc de faire peu à se partager.

YANN LE BLÉVEC ET GRÉGOIRE AMIR-TAHMASSEB

L’ESSENTIEL

▶ Le premier plan de rénovation urbaine a débuté en 2004. Sur Reims, quatre quartiers étaient concernés : Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et les Épinettes, pour une enveloppe de 500 millions. C’est quasiment terminé sur Wilson, Croix-Rouge n’est pas fini.

▶ Le second plan envisagé ne retient pour l’enveloppe nationale que Croix-Rouge et Orgeval.

▶ Ce jeudi, Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole, et Arnaud Robinet, maire, veulent défendre l’intégration dans le programme national de deux autres quartiers rémois : Les Châtillons et Europe.

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« l’union » 150408 d

Médias : Des journalistes à l’école pour la semaine de la presse
 
Une journaliste de L’union a répondu aux questions des écoliers attentifs.
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La classe de CE2-CM1 de l’école Joliot-Curie a accueilli trois journalistes pendant la semaine de la presse, parmi lesquels Mme Becard, journaliste à France Inter, et Marion Dardard, journaliste à L’union.

« Nous les avons interviewées pour en savoir plus sur leur métier, car plus tard, le travail de journaliste nous intéressera peut-être. »

Les élèves ont retenu que pour devenir journaliste, « il faut faire des études de journalisme et être curieux de ce qui se passe autour de nous. Nous avons tous appris comment les journalistes faisaient pour être informés des événements. »

Une visite très appréciée dans la classe. « C’était formidable, nous remercions les journalistes d’avoir répondu à nos questions. »

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« l’union » 150408 c

commerce : Le centre de l’Hippodrome orphelin de son supermarché Yann Le Blévec
 
Le supermarché Match doit fermer ses portes le 15 juin prochain. Hervé Oudin
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L’annonce de la fermeture du supermarché Match n’est pas anodine pour le centre commercial de Croix-Rouge : il occupe 2 500 m 2 sur 3 500.

La nouvelle est tombée la semaine dernière (l’Union du vendredi 3 avril). Le supermarché Match, du centre commercial Croix-Rouge, fermera ses portes en juin. Une nouvelle brutale pour la trentaine de salariés concernés. « Nous avons des consignes pour ne pas parler », explique l’un d’entre eux, qui se dit « plus triste que surpris ». Au niveau des autres commerçants (on trouve deux pharmacies, un bar-brasserie, La Poste, un kebab, une enseigne multiservices, un pressing-laverie, une boulangerie, un coiffeur et un tabac-presse), certains expliquent qu’ils avaient entendu parler des difficultés de la grande surface, depuis un an ou deux. Un magasin dont la surface commerciale est d’environ 1 800 m 2 , auxquels s’ajoutent 700 m 2 . « On espère que cela ne restera pas fermé trop longtemps, car, c’est sûr, cela risque de jouer sur l’affluence du public. » Même si, tempèrent des commerçants, le fait qu’il y ait un parking et qu’on trouve ici des boutiques correspondant aux besoins des habitants du quartier rassure. Des voisins qui estiment que le supermarché était devenu un endroit de dépannage. « On ne voit pas grand monde sortir avec des chariots. C’est peut-être un peu trop cher pour les gens du quartier », glisse un commerçant. Il poursuit aussi avec la concurrence d’autres magasins qui ont ouvert récemment dans le quartier, du côté des avenues Bonaparte et Léon-Blum. « Il ne devait pas y avoir de commerces de même type et le boulanger par exemple a vu l’ouverture d’une autre boulangerie. C’est pareil pour le Spar ou le Carrefour express. » Des pas-de-porte qui ont des amplitudes horaires plus larges, sept jours sur sept. Le professionnel pointe aussi les loyers. Ici, tout le monde est locataire de la société H2, qui réunit la foncière privée E-Capital et la filiale de la Caisse des dépôts, CDC projets urbains. « On en a parlé un jour au représentant du propriétaire, mais cela n’a rien changé. »

À la recherche d‘un éventuel successeur

Maintenant, la question est de savoir si une nouvelle enseigne va remplacer Match. Du côté des clients, une rumeur tourne concernant Lidl ou Leader price. L’expression d’un vœu pieux ? En attendant, c’est la société Agencia, société d’économie mixte où Reims Métropole est majoritaire, qui s’occupe de la gestion locative du centre. Son directeur général, Hervé Renard, explique que depuis l’annonce de Match, toutes les équipes du service économique de la Métropole, Match et le propriétaire conjuguent leurs efforts pour trouver une enseigne susceptible de s’installer dans le supermarché. « On souhaite que cela puisse se faire le plus rapidement possible. » C’est tout l’enjeu, estime également Éric Quénard, conseiller municipal d’opposition : « Retrouver une enseigne qui corresponde aux attentes des habitants, en termes de prix notamment. C’est une décision de groupe, une mauvaise nouvelle pour les salariés et les riverains ».

Une opération souvent citée en référence

La réhabilitation du centre commercial de l’hippodrome est partie intégrante du projet de rénovation urbaine développée par l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) à Croix-Rouge. Sa construction en 2002 en a même été l’opération pionnière. Elle a permis la démolition de l’ancien centre commercial de la Rafale (qui comprenait une alimentation générale, les Entrepôts de Reims) positionné en passerelle au-dessus du boulevard Eisenhower, et de la tour 53 Taittinger. Pour l’Établissement public national d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux, c’est une réussite exemplaire puisque le centre commercial est « retourné sur le marché » en 2006, en étant racheté par la société H2 (Caisse des dépôts et E-Capital) pour un montant de 3,85 M €. Un succès salué par la visite de Renaud Dutreil, alors ministre du commerce, en 2007. On se félicite à l’époque des 3 600 m 2 destinés à accueillir onze boutiques dont un supermarché Match « locomotive alimentaire ». On note qu’en 1999, on y dénombrait 19 emplois, 56 en 2006. Aujourd’hui, ce sont une trentaine d’emplois qui sont en jeu.

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« l’union » 150408 b

RENDEZ-VOUS
 

Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud, le dimanche 12 avril dans ses locaux au 5, avenue Léon-Blum.

Début des jeux à 14 heures.

Inscriptions par téléphone au 03 26 06 56 66. Lots à tous. 9 € par joueur.

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« l’union » 150408 a

Loisirs : Des vacances plus variées ce printemps M.-C.L.

Tennis, foot, street golf, tennis de table, volley, boxe, danse, de multiples activités seront proposées.
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Pour les prochaines vacances de printemps, les parents auront le choix entre un accueil à la journée et un accueil pour une séance sportive ou culturelle.

Ludosport, Vital’été, petites ou grandes vacances… Les parents avaient bien du mal à s’y retrouver dans la jungle des appellations et des dispositifs pour occuper les enfants et les ados quand il n’y a pas d’école. Kim Duntze, l’adjointe chargée de la famille, a souhaité tout simplifier sous le nom de « Reims activités vacances ». Toutes les catégories d’âges y sont désormais intégrées (3 à 17 ans) avec l’idée d’optimiser les infrastructures de la cité et de proposer une offre plus variée.

« Je me suis aperçue que les parents voulaient plus de possibilités et plus de créneaux différents. Pour les vacances de printemps, au lieu de concentrer les activités dans un gymnase, nous allons permettre aux enfants de pratiquer des activités de plein air, comme la boxe, l’équitation, le foot, le tennis, la danse, et de rester pour le repas de midi. Nous avons aussi voulu ajouter des activités culturelles ou autour du patrimoine. Tout cela est possible en travaillant de manière concertée avec les associations. Nous allons offrir cinq nouveaux accueils de loisirs avec des stages vraiment variés. »

Les parents vont pouvoir laisser leur enfant soit en journée complète, soit pour une séance sportive ou culturelle. Pour chaque quartier, il y aura un centre d’accueil mais les parents, s’ils le préfèrent, pourront amener leurs enfants directement à la séance de sport. « Nous misons beaucoup sur ces activités. Nous allons augmenter le budget et nous ferons le point après les vacances de printemps. Nous voulons faire une super offre pour un prix raisonnable. Le tarif partira de 1 euro pour aller jusqu’à 14,75 euros par jour. »

Kim Duntze souhaite que les ados de tous les quartiers se sentent concernés pour l’été prochain. Il y aura donc des rendez-vous pendant ces vacances pour donner envie aux grands de s’inscrire. Du 27 avril au 7 mai, des animations auront lieu pour leur faire découvrir des attractions avec des sensations fortes.

à savoir

Les centres de loisirs seront accueillis par les écoles réparties dans les quartiers de Reims : groupe scolaire Martin-Peller pour le quartier Courlancy ; groupe scolaire Joliot-Curie dans le quartier Croix-Rouge ; groupe scolaire Adriatique pour le quartier Europe ; groupe scolaire Clairmarais, quartier Clairmarais ; groupe scolaire Ruisselet pour le quartier Saint-Remi et groupe scolaire Charpentier pour Orgeval et Neufchâtel.

Renseignements au 0 800 506 956.

Il n’y aura pas de transport.

L’enfant doit donc être accompagné sur le site choisi.

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REIMS MÉTROPOLE MAGAZINE N°143 - 150407c
Le quartier Croix-Rouge dans « REIMS MÉTROPOLE MAGAZINE »

N° 143 avril 2015

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Braderie de la médiathèque Croix-Rouge : 19 avril

Depuis 2009, le réseau des bibliothèques de la ville offre une seconde vie aux ouvrages, bandes dessinées et autres DVD démodés, voire légèrement abîmés. Si l’on se fixe sur les chiffres de fréquentation des éditions précédentes, près de 7 000 documents devraient être vendus sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge, le dimanche 19 avril, à des tarifs extrêmement avantageux (1 euro, 2 euros, etc.).

L’occasion pour les bibliothèques rémoises de faire de la place aux nouveautés, sachant qu’elles accueillent environ 30 000 nouvelles acquisitions en livres, CD et DVD chaque année.

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Le # 58 s’installe à Croix-Rouge


Le nouvel équipement, inauguré le 20 mars dernier.

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Un environnement ultramoderne. Cabinet Giovanni Pace Architecte.

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Créée à Reims en 1991, la pépinière d’entreprises Henri Farman commençait à montrer quelques signes tangibles de vieillissement : obsolescence des locaux entraînant des coûts prohibi Xifs de réhabilitaXion, posiXionnement inadapté aux nouvelles attentes des porteurs de projets… C’est pourquoi Reims Métropole a décidé de transférer d’ici l’été les entreprises résidentes dans un tout nouveau lieu, apte à oWfrir un hébergement de qualité aux créateurs, et à en accueillir de nouveaux. Le bâXiment de 3 560 m2, ultramoderne et lumineux, est idéalement situé aux pieds du tramway, en face de Neoma Business School et de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. « L’immeuble de six niveaux construit par Reims Habitat, bénéficie d’une architecture audacieuse, et respecte la nouvelle réglementation thermique RT2012. Cette norme avantage les futurs utilisateurs, en raison des faibles prévisions de charges de chauffage et de fonctionnement qu’elle génère », détaille le Cabinet Giovanni Pace Architecte, concepteur. Le bâtiment proposera donc des bureaux modulaires, des salles de réunion à chaque étage, ainsi que tous les services annexes nécessaires au fonctionnement des diverses entreprises locataires (cafétéria, reprographie…).

LE RENOUVEAU D’UN QUARTIER

Si à l’origine le lieu devait accueillir des institutions et des associations oeuvrant dans l’accompagnement social, Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole, et Arnaud Robinet, maire de Reims, ont préféré finalement en faire un poumon économique dédié aux nouvelles entreprises. Avec, en ligne de mire, la volonté de favoriser la création d’emplois, « une priorité absolue ». Outre ce nouvel aménagement, d’autres métamorphoses sont annoncées dans le quartier Croix-Rouge, à l’image de la construcXion d’une nouvelle Maison de quarXier (à vocaXion sociale, associaXive et de réinserXion professionnelle), qui devrait ouvrir ses portes en 2019.

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l’union 150407 b
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud, le dimanche 12 avril dans ses locaux au 5, avenue Léon-Blum. Début des jeux à 14 heures.

Inscriptions par téléphone au 03 26 06 56 66. Lots à tous. 9 € par joueur.

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l’union 150407 a
TENNIS ASPTT CHÂLONS : Encore Levêque et Crémont

Comme la semaine précédente lors de l’Open du TC Reims, Vincent Levêque (1/6, Guignicourt) et Margot Crémont (3/6, Reims Europe Club) ont assumé leurs statuts de favoris en remportant logiquement le tournoi de l’ASPTT Châlons limité à 0.

Stefan Bourlet : « Ça a joué négatif »

Chez les messieurs, la finale entre Vincent Levêque et Sébastien Jolly (2/6, Cormontreuil) a tenu toutes ses promesses. « Ce fut d’un très bon niveau de jeu. Ça a joué négatif », proclamait Le maître de cérémonie, Stefan Bourlet. Reste que, sur sa lancée, l’Axonais a pris le meilleur (6-3, 7-6) sur son ancien « prof » pour rester invaincu cette saison avec déjà quatre titres en poche.

Du côté des dames, la finale attendue entre Margot Crémont et la jeune (14 ans) Manon Contensoux (Plessis-Robinson) a tourné court.

En effet, concentrée sur son jeu, « l’Européenne » a outrageusement dominé les débats comme en témoigne le score : 6-1, 6-0.

MESSIEURS

Quarts de finale : Jolly (2/6, Cormontreuil) bat Cabrillon (3/6, Saint-Dizier) 6-0, 6-0 ; Fazilleau (3/6, Saint-Memmie) Gilles (2/6, Géo-André) 6-4, 6-4 ; Gajanovic (4/6, Reims Europe Club) bat Andruejol (2/6, Reims Europe Club) 7-6, 4-6, abandon ; Levêque (1/6, Guignicourt) bat Seuret (3/6, Reims Europe Club) 7-5, 6-4 ;
demi-finales : Jolly bat Fazilleau 6-1, 6-2 ; Levêque bat Gajanovic 6-4, 6-3 ;
finale : Levêque bat Jolly 6-3, 7-6.

DAMES

Quarts de finale : Fanny Jarles (4/6, Saint-Dizier) bat Aude Ragot (15/2, ASPTT Châlons) 6-4, 6-3 ; Aurore Molinaro (15/1, Bar-le-Duc) bat Léana Clauss (5/6, Saint-Memmie) 6-4, 6-4 ;
demi-finales : Manon Contensoux (3/6, Plessis-Robinson) bat Fanny Jarles 6-3, 2-6, 6-2 ; Margot Cremont (3/6, Reims Europe Club) bat Aurore Molinaro 6-3, 6-2 ;
finale : Margot Cremont bat Manon Contensoux 6-1, 6-0.

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l’union 150406 b
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud, le dimanche 12 avril dans ses locaux au 5, avenue Léon-Blum. Début des jeux à 14 heures.

Inscriptions par téléphone au siège de l’association : 03 26 06 56 66. Lots à tous. 9 € par joueur.

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l’union 150406 a
FAITS ET MÉFAITS : Trois véhicules et un scooter en flammes

Dans la nuit de samedi à dimanche, les sapeurs-pompiers sont intervenus à 22 h 35 pour une Citroën C4 en feu, rue de Rilly-la-Montagne. Ils sont retournés dans le quartier Croix-Rouge vers 0 h 10 pour éteindre un Renault Espace en flammes place Georges- Braque. Vers 0 h 40, c’est un scooter qui a pris feu allée des Gascons.

À 6 h 50, c’est dans le quartier Orgeval, rue Charles-Roche, que les pompiers se sont rendus, pour un véhicule en stationnement qui était la proie des flammes. Ces sinistres, dont l’origine reste à déterminer

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« l’union » 150405 a

LE PORTRAIT : ENSEIGNEMENT : L’acharné du Grand Campus
 

Libertaire dans sa jeunesse, Gilles Baillat a fait ses études sur le Campus qu’il reconstruit aujourd’hui. Bernard Sivade

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Le10 avril prochain, Gilles Baillat président de l’Urca recevra la légion d’honneur pour ce qu’il a fait. Il en est fier mais, irréductiblement tourné vers l’avenir, il pense surtout à ce qu’il va faire.

Gilles Baillat a perdu sa voix le jour de l’oral de son agrégation. « Un blocage total. Comme je n’en ai plus jamais connu ». Arrivé premier à l’écrit d’histoire, il était le premier provincial, de mémoire d’agrégé, à faire mieux que les Parisiens de la prestigieuse Normale Sup. « Les grands savants de l’époque sont venus assister à mon oral à la Sorbonne tellement ma première place était inattendue ». D’où le blocage… « J’ai eu une question sur l’art en Espagne au XIIIe siècle, un sujet que je ne connaissais pas du tout. J’ai préparé quelque chose qui m’a permis d’obtenir le diplôme mais les grands savants sont repartis sans avoir été éblouis ! »

Le jeune Rémois qui a fait trembler Normale Sup venait des bancs de la fac de Croix-Rouge. Il n’en était pas encore le président. Aujourd’hui, Gilles Baillat circule sur le campus en costume cravate. Vendredi il va être décoré de la Légion d’honneur, faire un discours et remercier la directrice générale de l’Enseignement supérieur venue de Paris exprès pour lui. À l’époque il était plutôt pattes d’Eph et cheveux longs. « J’étais un libertaire qui militait à l’extrême gauche. Je n’ai jamais adhéré à des partis disciplinés comme le PC ou les Trotskistes. J’aimais trop la liberté ». C’était au début des années soixante-dix. « L’ambiance à la fac était très différente. C’était beaucoup plus agité ! Les étudiants, moins nombreux, savaient qu’ils auraient tous une place de cadre à la sortie. C’était avant la crise. Nous avions une joyeuse insouciance, il n’y avait pas le climat de désespérance que l’on perçoit aujourd’hui ». Les coquilles étaient toutes fraîches, à peine sortie de terre quand le futur président est entré en première année. Il n’imaginait pas qu’il les rénoverait un jour. Encore moins qu’il allait regrouper toutes les facultés rémoises à Croix-Rouge sur un futur Grand Campus. Principal porteur de ce projet, il n’a jamais lâché. Beaucoup d’autres auraient baissé les bras quand l’État a fermé le portemonnaie au nez de la Région. Irréductible optimiste, Gilles Baillat a tenu bon. « Je suis anti technocrate et progressiste. Quand un problème se présente, certains pensent qu’il faut revenir en arrière, moi je pense qu’il faut aller de l’avant. On peut maîtriser son destin en faisant des paris sur l’avenir. Pour moi c’est ainsi qu’on avance et qu’on réussit. Je suis le contraire d’un conservateur ».

Né à Reims de parents rémois, Gilles Baillat vient d’un milieu populaire qui s’est élevé socialement par le travail. « Mes parents ont toujours eu une grande considération pour les études. Ils ont fait des sacrifices pour cela ». La grandmère maternelle du président fabriquait du boudin noir chez Goulet-Turpin, son grand-père paternel était ouvrier agricole : « Il habitait un village qui a été immergé par le lac du Der. Il a fait partie du phénomène de l’exode rural. Ma mère était employée de banque. Mon père travaillait chez Goulet-Turpin, d’abord comme employé puis comme cadre ». On réussit chez les Baillat. Les deux filles du président ont fait des études brillantes. L’une est docteur en droit, la seconde se destine à une carrière universitaire après une thèse de sciences politiques.

La sociabilité des Ardennes

Leur père a préparé son bac au lycée Clemenceau à Reims. Avant d’enseigner en Sciences de l’éducation à la faculté, Gilles Baillat a été professeur au lycée : « J’ai eu mon premier poste au lycée Monge à Charleville-Mézière. J’y suis resté quatre ans ». Il garde un excellent souvenir des Ardennes : « On trouve là-bas une extraordinaire sociabilité. J’ai rarement vu autant de chaleur humaine. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai trouvé ma femme ». Après Monge, il a été muté au lycée Bayen à Châlons : « J’ai pris la succession de Bruno Bourg Broc ! ».

Bien plus à gauche que l’ancien maire de Châlons, Gilles Baillat a toujours fait un peu de politique. « J’ai été engagé politiquement mais aujourd’hui je défends plutôt des causes, celle de l’Éducation notamment. Je n’ai aucun état d’âme à voter UMP s’il faut contrer le Front National. C’est la préservation de mes valeurs qui compte le plus qui sont la démocratie et le progrès ». Et cette Légion d’honneur, en rêvait-il ? Pas encore. « J’ai été surpris car je voyais plutôt cela comme une distinction de fin de parcours ». Lui qui aura 63 ans le 19 avril a encore beaucoup à faire. Il devrait briguer un nouveau mandat à la présidence de l’université dans un an. Il a son Grand Campus à finir. Sa grande réalisation. Son bébé. « On ne lui donnera pas mon nom quand même ! » Il y croit beaucoup. « Ce projet doit faire de l’Urca l’une des vingt universités capables de concourir sur le plan européen et international. Il ne s’agit pas de vouloir rivaliser avec Strasbourg ou l’université de Lorraine. Il faut pouvoir leur dire : “ce que nous avons, vous ne l’avez pas, et vous ne l’aurez jamais”. Nos deux spécialisations d’avenir pourraient être la bio économie et l’ingénierie des systèmes ». Le jour de l’inauguration, Gilles Baillat perdra sans doute sa voix pour la seconde fois.

CATHERINE FREY

L’ESSENTIEL

▶ Gilles Baillat né à Reims le 19 avril 1952 est professeur en sciences de l’éducation.

▶ Il a été élu président de l’Université de Reims Champagne- Ardenne en avril 2012. Les prochaines élections universitaires sont prévues en en avril 2016.

▶ Il est également président de la commission de la vie del’étudiant et des questions sociales de la CPU (Conférence des présidents d’université) depuis décembre 2014.

Le plan de financement des travaux se précise

L’État donnera peu pour les travaux du Grand Campus (15 millions), L’Europe versera 10 millions pour l’aménagement des nouveaux laboratoires de recherche, la Région donnera plus que prévu (45 millions) et le conseil général a déjà inscrit 2 millions et devrait encore donner à l’avenir. Dernière à se prononcer, Reims Métropole vient d’apporter son soutien : « Catherine Vautrin nous a annoncé 6 millions pour le déplacement des facultés vers Croix-Rouge et compte également participer au financement de la nouvelle aile du pôle santé. On peut dire qu’aujourd’hui on est certain de boucler le financement », précise Gilles Baillat. Le coût total du projet s’élève à 220 millions d’euros. L’Université compte utiliser ses fonds propres et fera un prêt pour ce qui restera à payer.

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l’union 150404 e
AUJOURD’HUI

Jouons à Croix-Rouge, « spécial L’île interdite ». Partez en expédition pour récolter quatre trésors sur une île avant qu’elle ne s’enfonce dans la mer.

L’objectif des joueurs est de récolter les trésors, rejoindre l’héliport et quitter l’île sains et saufs.

De 14 à 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge,

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l’union 150404 d
ÉDUCATION : Le campus Croix-Rouge poursuit sa mutation

Catherine Vautrin (ici au centre), députée de la Marne, était présente pour cette visite au campus Croix-Rouge. Christian Lantenois
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Le projet du grand campus universitaire commence à prendre forme. Un bâtiment d’enseignement mutualisé sera prêt en novembre prochain.

Une visite du futur bâtiment d’enseignement mutualisé a eu lieu hier au campus universitaire Croix-Rouge. « Les travaux devraient se terminer à l’automne 2015, précise-t-on à la communication du rectorat. Les locaux seront utilisables dès le mois de novembre et des cours y auront lieu. Notamment pour les sections de Lettres et de Droit dans un premier temps. »

Un bâtiment « free cooling »

Ce nouveau bâtiment est un premier pas dans le projet « Horizon 2020 » qui vise à réunir les deux campus universitaires de la Ville de Reims, Moulin de la Housse et Croix-Rouge. « C’est un projet de 3 080 m2. Six salles d’informatique seront également disponibles pour permettre aux étudiants de travailler sereinement et dans de bonnes conditions. Enfin, deux laboratoires de langues ont été mis en place, ainsi qu’un espace détente pour assurer la tranquillité des étudiants. »

Un point sur le budget engagé pour ce projet a été effectué. « Les modifications avancent à leur rythme. Ce bâtiment s’inscrit comme « free cooling ». Ce système éco-responsable permet un refroidissement naturel du bâtiment et donc moins de consommation de climatisation hors période estivale », précise-t-on. Les anciens bâtiments du campus, situés autour des fameuses Coquilles à l’entrée principale du campus, seront également supprimés. « Après la finalisation du bâtiment d’enseignement mutualisé, les travaux de destruction des bâtiments de Droit et Lettres, inutilisés, seront entamés. Il faudra notamment désamianter ces lieux, ce qui prendra du temps », conclut-on au rectorat.

JEAN-BAPTISTE LABELLE

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l’union 150404 c
CROIX-ROUGE : Chassée de son appartement par une bande de délinquants

Au 41 rue Pierre-Taittinger, les locataires qui causent trop n’ont pas la vie facile.
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Une locataire ne vit plus chez elle depuis un mois pour échapper à une bande de délinquants. Quatre ont été arrêtés, l’un d’eux jugé hier et écroué.

Travailleuse handicapée, Valérie habite la grande barre de la rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge. Ou plutôt habitait. Depuis un mois, elle paye le loyer et les charges d’un appartement qu’elle n’occupe plus, chassée de chez elle par des délinquants. « Ça devenait invivable. À chaque fois que je rentrais chez moi, j’avais la boule au ventre. »

Toute seule face à une bande de « quinze à vingt jeunes » qui veulent imposer leur loi dans la cage d’escalier du 41 Taittinger, elle s’est enfuie pour ne plus subir les insultes, les agressions, les menaces de mort, coupable de ne pas baisser les yeux comme la plupart des autres locataires. « Elle nous demandait de dégager du hall à chaque fois qu’on y était », reconnaît l’un de ces jeunes arrêté jeudi, Alain-Eddine Ghorieb, 19 ans. Comme ce soir de décembre où « ma fille venait me voir avec son bébé d’un mois. Il y avait de la fumée de cannabis partout dans le hall. J’ai mis tout le monde dehors. »

Les trois frères

Le cas de la dame s’est aggravé quand « il a été dit dans le quartier que c’est moi qui appelais la police alors que je suis restée sans portable pendant plus d’un an et demi ».

« Les menaces, c’était tout le temps : “On va te violer ; Tu vas crever ; On va brûler ton chien, ton appart et toi avec”. Dans la rue, on me pointait du doigt : “Toi, t’es morte”. »

Le 20 février, à la maison de quartier Billard, une poignée de locataires a trouvé le courage d’organiser une réunion pour dénoncer les nuisances de la barre Taittinger, en présence du bailleur Reims-Habitat et d’élus de la mairie (L’union du 23 février). Valérie y était. « Ils l’ont su. Depuis, mes problèmes se sont accentués. »

Le 26 février, de retour avec ses courses, elle a reçu « un coup de pied dans le ventre ». Le lendemain, elle partait se réfugier chez un ami.

À Croix-Rouge, quartier classé « zone de sécurité prioritaire », la plainte de Valérie après l’agression physique du 26 février s’est greffée sur une enquête déjà en cours : celle visant le trafic de drogue installé dans les communs des 41 et 43 rue Taittinger. Un premier coup a été porté les 16 et 17 mars, avec l’arrestation de sept suspects (L’union du 21 mars). Trois d’entre eux accusés d’avoir harcelé la locataire ont été relâchés avec une convocation au tribunal en juin, deux autres désignés comme les chefs du trafic écroués : Abdelmajid et Nassim Ghorieb, respectivement condamnés à 12 et 24 mois de prison ferme, plus cinq ans d’interdiction de séjour dans la Marne (ils ont fait appel). Deux nouvelles condamnations liées au trafic sont tombées la semaine dernière (L’union du 28 mars). Jeudi, c’est le troisième frère Ghorieb, Alain-Eddine, qui s’est fait prendre à son tour.

Sur lui, les policiers ont saisi un cutter et un poing américain. Outre des menaces de mort envers la locataire, le tribunal l’a également jugé hier pour sa participation présumée au trafic de cannabis. Il a tout contesté, sans échapper à une condamnation : un an ferme, placement en détention.

La police semble bien partie pour continuer à faire le ménage rue Pierre- Taittinger. Valérie, quant à elle, est toujours hébergée chez son ami. Elle a fait une demande de relogement. Elle attend la réponse.

FABRICE CURLIER

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l’union 150404 b
TENNIS ASPTT CHÂLONS : Au bonheur des 2e séries

Vincent Levêque favori.
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Rendez-vous incontournable, le tournoi de l’ASPTT Châlons, limité à 0, a connu une hausse de 15 % de la participation avec 117 inscrits. De quoi proposer des tableaux denses et homogènes.

Ainsi, chez les messieurs, Vincent Levêque (1/6, Guignicourt) fera figure de logique favori d’autant qu’il vient de gagner aisément l’Open du TC Reims. Il aura néanmoins fort à faire avec les 2/6 Charles Gilles (Géo-André), Gabriel Andruejol (Reims Europe Club) et surtout Sébastien Jolly (Cormontreuil). À suivre également les 3/6 Romain Cabrillon (Saint-Dizier), Florent Seuret (Reims Europe Club), Corentin Fazilleau (Saint-Memmie) et Nicolas Jonasz (Montmirail).

Du côté des dames, l’opposition entre les 3/6 Margot Cremont (Reims Europe Club) et la jeune (14 ans) Manon Contensoux (Plessis- Robinson) s’annonce passionnante. À moins que Fanny Jarles (4/6, Saint-Dizier) ou Léana Clauss (5/6, Saint-Memmie) ne bousculent la hiérarchie.

▶ HORAIRES. – Demain, 9 heures : demi-finales dames ; 10 h 30 : demi-finales messieurs ; 15 h 30 : finales dames et messieurs.

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l’union 150404 a
TENNIS : Pré-tour Ligue : six billets en jeu

Organisé d’aujourd’hui à lundi au centre de Ligue, le pré-tour aux championnats de Ligue individuels seniors 2e série délivrera quatre billets chez les messieurs et deux chez les dames.

Le premier ticket masculin devrait se jouer à 3/6 entre Julien Evrard (TC Troyes) et Nicolas Jonasz (3/6, Montmirail).

Pour le deuxième, Thibault Deglave (3/6, Cormontreuil) bénéficiera de la faveur des pronostics.

Dans le troisième tableau, ca devrait se jouer entre les 3/6 Romain Cabrillon (Saint-Dizier) et Corentin Fazilleau.

La quatrième semble promis à Vincent Betbeze (3/6, Bezannes) face à Louis Compas (3/6, Géo- André) ou Christophe Masson (4/6, Saint-Memmie).

Chez les dames, Fanny Jarles (4/6, Saint-Dizier) sera favorite devant Paulyne Blaszczyk (4/6, Romilly). Le deuxième tableau est indécis entre les 4/6 Lisa-Marie Habert (Reims Europe Club) et Laure Chardin (Romilly).

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l’union 150403 f
ASSOCIATION : À Croix-Rouge, l’Acrap se serre la ceinture

Le public a suivi avec intérêt les échanges entre membres de l’association et élus.
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Lors de la dernière assemblée générale de l’association Croix-Rouge animation et promotion (Acrap), trois élus entouraient le président Jean Monteiro et son bureau : Bernard Landureau, adjoint délégué aux sports, Fatima El Haoussine, adjointe déléguée au logement et à la politique de la ville, et Eric Quénard, conseiller municipal d’opposition.

Un long entretien a suivi, portant sur le montant des subventions municipales. Jean Monteiro regrette que « le niveau actuel des sommes accordées nous empêche de répondre convenablement aux sollicitations des sections existantes. Les conséquences sont immédiates : la danse orientale, l’informatique et la zumba sont abandonnées, la tentative de lancer le tennis pour les enfants du quartier n’a pas pu aboutir et certains travaux d’entretien ou d’aménagement ne se font pas ! »

Bernard Landureau, représentant le maire, a été ferme : « Pour équilibrer son budget, la Ville a dû faire des choix, nous ne pouvions pas faire autrement : c’est ainsi ! Il faudra faire avec ! »

 

 

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l’union 150403 e
ASSOCIATION : La subvention bientôt en baisse à Pays-de-France

Autour de la présidente Christiane Monflier, la secrétaire et la trésorière.
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L’assemblée générale de l’Association de promotion de Pays-de- France s’est déroulée devant une salle associative bien remplie. La présidente Christiane Monflier a présenté les activités, en présence de Fatima El Haoussine, adjointe au maire chargée de la politique de la ville. Au moment des comptes, cette dernière a prévenu que la ville diminuerait probablement sa subvention pour le prochain exercice « à cause d’une dotation de l’État elle-même réduite ». L’an dernier, le Foyer rémois a aidé à hauteur de 4 025 ¤ et la Ville, 5 000 ¤. Ce qui a permis à l’association d’organiser pas mal d’animations comme la galette des rois, la sortie au salon de l’agriculture, le repas des personnes âgées, et les sorties et fêtes diverses, sans oublier l’atelier temps libre, la couture et les loisirs créatifs et le centre de loisirs sans hébergement pour les enfants de 6 à 12 ans le mercredi après-midi et du lundi au vendredi pendant les vacances scolaires.

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l’union 150403 d
LOGEMENT : Les doléances des locataires des Hauts-de-Murigny

Les locataires n’ont pas apprécié le manque de générosité de l’organisme logeur.
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L’assemblée générale de l’association des locataires du secteur At’Hom aux Hauts-de-Murigny s’est déroulée le vendredi 27 mars, dans le local associatif bien petit. Les adhérents ont commenté le fait que 12,06 ¤ ont été prélevés sur les détecteurs de fumée de Plurial Novilia (c’est le nouveau nom de l’Effort rémois) alors que les autres bailleurs n’ont rien facturé. Autre doléance, fin 2014, la porte du garage souterrain, après avoir été vandalisée, est restée deux mois ouverte. A la suite d’une pétition des habitants demandant un dédommagement, l’organisme logeur a décidé de consacrer 20,41 € à cette cause, « ce qui a représenté 0,14 € par locataire ! » précise la présidente. Rires en cascade dans la salle, mais le conseiller municipal Eric Quénard ne l’entend pas de cette oreille : « 0,14 euro à chaque locataire, ça fait sourire, c’est cocasse, mais c’est une honte, un scandale ! ». Cette générosité rejoint les 0,12 € attribués, au titre de « participation aux bénéfices de l’entreprise », à la présidente qui siège à plusieurs instances près de l’Effort rémois.

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l’union 150403 c
ÉCONOMIE : Le supermarché Match va fermer en juin

La trentaine de salariés est très inquiète.
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Le supermarché Match à Reims, situé au coeur du centre commercial de l’hippodrome, à Croix-Rouge, va fermer ses portes le 15 juin prochain. L’information a été confirmée hier par le service communication de l’enseigne, dont le siège se trouve à Lille. « Cela résulte de soucis au niveau du point de vente qui est trop déficitaire », a encore justifié cette même source.

D’après des salariés, plusieurs autres magasins pourraient également fermer, une dizaine au total, dont ceux de Vitry-le-François, Verdun… En revanche, aucune fermeture ne serait envisagée par l’enseigne au niveau de Châlons-en-Champagne.

À Reims, ils seraient une trentaine de salariés touchés par cette annonce. Ils redoutent de ne pouvoir être reclassés et parlent d’un éventuel plan social qui reste flou pour l’heure.

 

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l’union 150403 b
LES ÉCHOS DU COMMERCE : UN NOUVEAU DOMINO’S PIZZA LE 7 AVRIL

 

L’enseigne de restauration rapide autour de la pizza, Domino’s Pizza, va ouvrir un second magasin à Reims, à partir du mardi 7 avril prochain.

En travaux depuis début février, la nouvelle enseigne sera située avenue de Paris et desservira les quartiers de Maison- Blanche, une partie de Wilson et Croix-Rouge, ainsi que Tinqueux et Saint-Brice-Courcelles en livraison.

Plus que quelques jours à patienter pour les fans de pizza…

 

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l’union 150403 a
TENNIS : Les Marnais outsiders à Château-Thierry

Limité à 0, le tournoi de Château-Thierry (Aisne) connaîtra son verdict dimanche. Deux licenciés marnais figurent parmi les candidats au titre : Manuel Soumet (2/6, Cormontreuil) et Charles Gilles (2/6, Géo-André) qui sera un peu le régional de l’étape puisque résidant à proximité de la cité castelle.

Toutefois, les deux principales têtes de série seront Alexandre Pardoue (0, Châtenay- Malabry) et Cédric Colas (0, Saint-Germain-sur-Morin).

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l’union 150402 d
AUJOURD’HUI

Programme de l’Ecole des Jardiniers : A 18 h 30, salle François Mauriac, 4 avenue François Mauriac à Reims.

Le thème de ce jour : la rotation des cultures.

Renseignements au 06 51 83 53 57

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l’union 150402 c
AUJOURD’HUI

Rencontres de mamans à Croix- Rouge, de 14 à 15 h 30 à La Marelle. Deuxième séance atelier, confection d’un objet en carton (2 €). Inscriptions auprès d’Alexandra Babin, animatrice référent familles, à la maison de quartier Croix- Rouge, espaces Watteau et Pays-de- France, 3, allée Antoine-Watteau, au 03 26 36 03 50 ou au 06 47 71 53 00.

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l’union 150402 b
FAITS ET MÉFAITS : Les incendiaires rôdent dans la ville

Mardi à 18 heures, une caravane désaffectée a brûlé rue Henri-Gand, près de l’ex-rue Havé. Deux heures plus tard, un scooter probablement volé a été incendié dans un local de l’allée des Limousins à Croix-Rouge.

Toujours mardi, vers 14 heures, un feu de broussailles s’est déclaré rue Louis-Renault à Bezannes.

Hier, une haie de thuyas a pris feu rue Marcel-Forestier au quartier Murigny vers midi, puis un conteneur rue Géruzez à 14 heures.

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l’union 150402 a
TENNIS : Doublé rémois !

Organisés au centre de Ligue de Reims, les championnats régionaux 3e et 4e séries mixte ont été remportés par les Marnais. Et plus précisément par les Rémois, l’URT chez les 3e série, le TC Géo-André en 4e serie !

3E SÉRIE

Demi-finale  : URT bat ASPTT Charleville 2-1 ;
finale : URT bat Foyer Barsequanais 2-1.

Trajcevski (15/1, Foyer Barsequanais) bat Kociolek (15/2, URT) 7-5, 5-7, 6-0 ; Maltot (15/3, URT) bat Lazarotti (15/1, Foyer Barsequanais) 6-1, 6-2 ; Stephanie Robinet (15/3, URT) bat Ludivine Egas (15/5, Foyer Barsequanais) 6-1, 6-1.

4E SÉRIE

Demi-finales  : TC Géo-André bat TC Sancéen 3-0 ; ASPTT Chaumont bat TC Bogny 2-1 ;
finale : TC Géo-André bat ASPTT Chaumont 2-1.

Vidal (30/1, Géo-André) bat Gataris (30/1, Chaumont) 7-6, 7-5 ; Monsso (30/1, Chaumont) bat Merlhes (39/1, Géo-André) 6-1, 6-1 ; Claire Ludot (30/1, Géo-André) bat Christelle Troupel (39/1, Chaumont) 6-0, 6-0.

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l’union 150401 g
SOLIDARITÉ : Nouvelle présidente pour Job’s 51

Un public venu de Reims, Épernay et Soissons.
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L’association intermédiaire Jobs’51, créée en 1992, assure l’accueil et l’accompagnement des demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés et rencontrant des difficultés particulières, en vue de leur insertion sociale et professionnelle. Elle leur propose des missions auprès de différents utilisateurs : administrations, organismes logeurs, entreprises, associations ou particuliers. L’année 2014 a été marquée par une remontée d’activité, avec 42 872 heures effectuées (+ 16 %) et une division par trois du déficit (- 40 000 euros). L’une des raisons de ce renouveau est l’élargissement du périmètre d’intervention de Job’s 51 sur les bassins d’emploi des villes d’Aÿ et d’Épernay où elle reçoit un accueil très favorable.

Lors de son assemblée générale, l’association a entériné l’embauche d’une nouvelle directrice en août, en la personne de Marianick Lys.

Par ailleurs, avec le départ du président Michel Guillaudeau, un nouveau conseil d’administration a été élu : présidente, Janie Landru ; secrétaire, Delphine Fournier ; trésorière, Sandrine Leroy…

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l’union 150401 f
AUJOURD’HUI

Chasse aux oeufs à Saint-John-Perse organisée par les maisons de quartier Wilson Croix- Rouge, Maison-Blanche et Val-de- Murigny, pour les enfants accompagnés, au parc Saint-John-Perse (rendez- vous à 14 h 30).

Cette animation est gratuite, mais sur inscription préalable auprès des animatrices « Familles » des quatre maisons de quartier participantes.

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l’union 150401 e
ÉDUCATION : Ce que valent les lycées de la Marne

Les indicateurs de performance des lycées marnais sont publiés ce mercredi par le ministère. Avec le taux de réussite au bac, mais pas seulement…

Comment lire les tableaux

Les indicateurs des lycées évaluent la réussite au bac mais aussi la capacité d’un établissement à accompagner ses élèves depuis la seconde jusqu’à l’obtention du diplôme, en prenant en compte les caractéristiques sociodémographiques et scolaires des élèves.

Ils offrent en cela une analyse plus fine que le seul taux de réussite au baccalauréat, en appréciant également le parcours scolaire des élèves depuis leur entrée au lycée et le caractère plus ou moins sélectif des établissements.

Plusieurs indicateurs sont utilisés pour mesurer la valeur propre d’un établissement. Parmi ceux-ci : le taux de réussite au baccalauréat (Colonne1) et le taux d’accès au baccalauréat, qui est la proportion d’élèves de seconde ou de première qui obtiennent le baccalauréat en restant dans l’établissement (Colonne 3). Le taux de réussite au bac est comparé aussi au résultat obtenu par les établissements de strate identique en France ce qui permet de voir la valeur ajoutée, ou pas, d’un établissement (Colonne 2).

Indicateurs sur www.education.gouv.fr/indica…

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l’union 150401 d
SOLIDARITÉ : La Croix-Rouge s’installe… à Croix-Rouge

Joël, responsable du Samu social, Christine, en charge du développement des activités, et Erick Moreau, président de l’unité locale. M.D.
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La Croix-Rouge a investi de nouveaux locaux plus adaptés, rue Joliot-Curie. Ils ont été inaugurés hier.
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L’unité locale de la Croix-Rouge a quitté la rue Houzeau-Muiron pour s’installer dans de nouveaux locaux, plus appropriés, rue Joliot-Curie.

Il reste encore quelques améliorations à apporter par-ci, par-là. Mais ils sont d’ores et déjà parfaitement opérationnels. Les nouveaux locaux de l’unité locale de la Croix-Rouge, plus grosse structure du département avec ses 200 bénévoles, n’ont plus rien à voir avec ceux de la rue Houzeau-Muiron. Inaugurée hier soir, cette nouvelle surface de 250m2, située au 5, rue Joliot-Curie, au coeur du quartier Croix-Rouge, comble tous ceux qui s’investissent dans l’association, Érick Moreau en tête.

Le président de l’unité locale voit ainsi une nouvelle étape de la réorganisation, entreprise à son arrivée en décembre 2013, franchie. « J’ai été mandaté par le département pour recadrer l’unité locale vis-à-vis de ses engagements et des exigences de la façon de faire de la Croix-Rouge », rappelle-t-il. « Ce déménagement, qui faisait déjà partie du projet avant 2012, est l’aboutissement du mandat. Il s’agissait de délocaliser l’unité locale pour la repositionner dans son rôle, qui est celui d’être à la disposition de la population. » Le choix du bâtiment a ensuite été élaboré en fonction de l’accessibilité. « Ces locaux ont été une super opportunité. (…) Nous sommes ici, en location, depuis le 23 février, une semaine avant la date prévue », précise le président. « À Houzeau- Muiron, où ne subsistent que les établissements de soins et la direction de l’urgence et du secourisme, nous n’étions pas visibles. Et les gens ignoraient toutes les activités que nous étions en mesure de faire. Le lieu n’était pas approprié, pas au coeur du dispositif. Et puis, la Croix-Rouge dans le quartier Croix-Rouge, on ne pouvait pas faire mieux ! » La proximité des lycées Arago, Joliot-Curie, et de la cité universitaire, est aussi un atout pour M. Moreau, puisque la Croix-Rouge offre des « prestations qui peuvent correspondre à tous ces étudiants », insiste-t-il.

Le local en lui-même donne aussi entière satisfaction à l’équipe. « Il répond aux nouvelles exigences d’accessibilité, de sécurité, dans un quartier où il y a un fort potentiel, que ce soit en termes de bénévoles ou de besoins. Il faut développer des micro-activités, comme la cuisine pédagogique, qui mobilise un bénévole, et permet d’accueillir trois ou quatre personnes. Ce ne sont pas les idées qui manquent ! » À ce sujet, M. Moreau s’est rapproché du Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) et des établissements de soins, pour mettre à leur disposition des bénévoles « afin de passer un moment avec les gens en rupture familiale autour d’un café, d’un livre ; pour aider ceux qui ne parlent pas notre langue à l’apprendre, et à découvrir la culture française ».

Depuis son déménagement au coeur de Croix-Rouge – pour un coût de 30 000 euros autofinancés grâce aux dons et aux activités ressources –, à l’unité locale, on constate que davantage de personnes osent désormais pousser la porte de l’association. « Six par jour en moyenne contre une par semaine à Houzeau-Muiron ! » se réjouit M. Moreau, qui a reçu, tout au long des travaux, un excellent accueil dans le quartier, tant de la part des médecins voisins que des commerçants ou de la population.

Sur place, dans ses nouveaux locaux modernes, clairs et colorés, la Croix-Rouge a installé sa halte répit Alzheimer, où sont pris en charge les seniors, qui manifestent les premiers symptômes de la maladie, autour d’une activité ou d’un atelier cuisine. « Le but est aussi de soutenir les accompagnants, pour les orienter vers les différents services et préparer l’inévitable du placement en maison spécialisée. » Il y a aussi la salle de repos, où se retrouvent les maraudeurs du Samu social, qui bénéficient désormais d’un outil informatique performant ; les réserves, qui permettent de « rempoter » le camion. « D’ailleurs, la saison arrive à son terme ce mercredi. Mais on continuera les maraudes tous les vendredis soirs », insiste M. Moreau, qui souhaite aussi développer les cuisines pédagogiques. Un bureau, pour des entretiens discrets, une salle polyvalente, idéale pour les formations aux premiers secours, ainsi qu’un petit atelier d’initiation à l’informatique, viennent compléter les nouvelles installations qui ne demandent qu’à servir !

MARION DARDARD

▶ Accueil du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 17 heures, au 03 26 46 31 93

Fini, la distribution alimentaire

On se souvient que, fin janvier 2014, la suspension de la distribution alimentaire de la Croix-Rouge, aide temporaire dans le parcours du bénéficiaire, avait jeté un froid au sein de la délégation locale de la Croix-Rouge (notre édition du 5 février 2014). Érick Moreau expliquait alors qu’au fil des ans, le système avait « dérivé », avec des demandes de plus en plus importantes se heurtant à des disponibilités en denrées de moins en moins faciles à obtenir, et qu’il fallait le remettre en ordre. C’est désormais chose faite. « Les nouveaux locaux ne se prêtent pas à ce type d’activités. En 2008, nous avons signé une convention dans le cadre du Réseau Espoirs, pour arrêter notre distribution alimentaire. On est toujours présents, mais différemment. » Dix bénévoles de la Croix-Rouge sont ainsi mis à disposition au niveau de l’Épicerie sociale avec ceux des autres associations membres, à savoir SOS bébés, l’Entraide protestante, la Banque alimentaire, Saint-Vincent-de-Paul, le centre communal d’action sociale et Intercampus. Fini, l’audit social des bénéficiaires avant distribution. « Nous avions des critères, mais on ne se sentait pas à l’aise, ce n’était pas notre boulot. L’Épicerie sociale est davantage pédagogique : on ne donne pas ce qu’on a. C’est la personne qui achète ce dont elle a besoin. » Tous les ayants droit de la Croix-Rouge ont été transférés vers l’Entraide protestante, 19, rue Raymond-Guyot, mieux à même de les recevoir. « Mais nous restons un poste de surveillance », insiste M. Moreau.

Une Vestiboutique devrait ouvrir en septembre

Il en existe déjà plusieurs en France. L’unité locale de la Croix- Rouge aura bientôt la sienne ! Une Vestiboutique devrait ouvrir en septembre à deux pas des nouveaux locaux. L’association a posé une option sur un local de 220 m2 de plain-pied, donc accessible, à aménager. Si les vêtements qui y sont vendus proviennent des collectes du Relais, comme au Vestiaire de la Croix- Rouge, cette fois, point d’étalement en vrac sur les tables. La Vestiboutique se veut être un véritable magasin ouvert à tous « où la priorité, ce sont les personnes, avec un coin dédié à l’accueil », insiste Érick Moreau. « Il s’agit toujours de vêtements de 2e ou 3e main. Mais les bénévoles vont se transformer en véritables vendeurs. On veut aussi dynamiser l’activité avec des lycéens qui font de la vente. »

L’objectif étant, à terme, d’ouvrir du lundi au vendredi. Et de faire de cette Vestiboutique une « activité ressource », qui permettra de créer ou développer d’autres ateliers.

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l’union 150401 c
JUSTICE TRIBUNAL CORRECTIONNEL : Les trafiquants de Croix-Rouge condamnés

Le trafic jugé hier au tribunal concerné la vente de cannabis, cocaïne et héroïne.
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Hier, six hommes ont été condamnés à des peines de prison ferme dans le cadre d’un trafic de stupéfiants sur ce quartier et implanté entre janvier 2013 et avril 2014.

C’est en démantelant un trafic de drogue sur Reims, que les gendarmes apprennent l’existence de celui-ci et d’un autre sur Paris », relate la présidente du tribunal. À la tête du réseau, Saïd Bouguetaf « qui allait chercher avec sa voiture de la drogue en Espagne pour la ramener à Paris puis sur Reims », poursuit Anne Pozzo Di Borgo. À son procès, il nie l’usage de multiples téléphones portables, les voyages à bord de grosses cylindrés, Audi et BMW, tout comme l’acquisition et cession de produits stupéfiants. Et qu’importe, à l’audience, la lecture de quelques passage des rapports des surveillances menées par les gendarmes ainsi que la retranscription des écoutes téléphoniques. Durant sa garde à vue, il s’était mis à table. « Les gendarmes ont écrit n’importe quoi. Je n’ai jamais dit tout ça », persiste-t-il en s’énervant.

Nourrice, lieutenant, gros bras et simple clients

À ses côtés, à l’audience, son beaufrère, Mohamed Safsaf présenté comme la nourrice. À son domicile, 776 g de cannabis ont été retrouvés. « Je lui rendais service. Je l’avoue, j’ai été trop naïf, je lui faisais confiance. » Quatre personnes assurent se fournir auprès de lui. Il nie et se défend comme il peut face aux insistances de la présidente. « Je reconnais pas car je n’ai rien fait. »

Troisième prévenu, Kosso Yangabangalo, désigné comme lieutenant. Il reconnaît vendre de la cocaïne et un peu de cannabis a une dizaine de personnes. Un de ses clients, Toni Capelli a dépanné de temps en temps sa soeur et d’autres membres de sa famille, ce qui lui vaut de comparaître aussi pour cession.

Cinquième prévenu : Khatib Sahraoui. Chez lui, 17 pochons d’héroïne découverts lors de la perquisition. Il reconnaît la vente temporaire d’héroïne, de cocaïne et cannabis et surtout d’avoir servi de gros bras à Saïd Bouguetaf.

Sixième et dernier prévenu : Abdelkrim Zéradib. Il reconnaît uniquement la consommation du cannabis alors que la justice lui reproche surtout la vente de drogue dure. « De la cocaïne, s’exclame-t-il. J’en ai jamais vu de ma vie ! » Quant à ses aveux : « J’ai pété un câble durant ma garde à vue. »

Un dossier vide ?

La substitute du procureur, Marion Brulez, a requis des peines allant de deux ans ferme à un an d’emprisonnement dont six mois avec sursis, prenant en compte les divers degrés d’implication des uns et des autres dans le trafic. Durant près de deux heures, les avocats des prévenus se sont relayés, évoquant un « dossier qui s’est étiolé au fil du temps », « une coquille vide », « une montagne qui accouche d’une souris » et assurant « nous ne sommes pas dans un réseau organisé ». Au final, Saïd Bouguetaf a été condamné à 18 mois ferme (2 000 € amende) ; Khatib Sahraoui à 15 mois ferme (1 500 € amende) ; Abdelkrim Zeradib à 1 an d’emprisonnement (1 000 € amende) ; Kosso Yangabangalo à 18 mois d’emprisonnement (1 500 € amende) ; Mohamed Safsaf à 6 mois ferme (1 000 € amende) ; Toni Capelli à 9 mois d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis (1 000 € amende).

AURÉLIE BEAUSSART

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l’union 150401 b
TENNIS TC REIMS : Lévêque et Crémont en favoris

Les finalistes Vincent Leveque et Pascal Bonnet.
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Le tournoi du TC Reims, limité à 0, a souri aux favoris. En effet, dans une finale attendue entre Vincent Lévêque (1/6, Guignicourt) et Pascal Bonnet (2/6, Cheminots Reims), l’ancien négatif du Cormontreuil TC s’est nettement imposé, comme en témoigne le score : 6-1, 6-2. « Il a un volume de jeu nettement supérieur au mien. Je n’ai jamais réussi à le repousser au fond », concédait d’ailleurs, beau joueur, le vaincu rémois. Un constat partagé par le vainqueur guignicourtois : « J’ai justement voulu éviter d’être repoussé pour ne pas m’embarquer dans des échanges interminables. »

Du côté des dames, la tête de série n°1 Margot Crémont (3/6, Reims Europe Club) a survolé les débats face à Caroline Girard (5/6, Géo-André Reims), triomphant 6-1, 6-1.

MESSIEURS

Quarts de finale : Bonnet (2/6, Cheminots Reims) bat André (15, Société Nautique Épernay) 6-3, 6-0 ; Lacaille (15, TRC Muire Tinqueux) bat Carillon (15, TC Troyes) 6-3, 6-2 ; Birot (3/6, Reims Europe Club) bat Compas (3/6, Géo-André Reims) 6-3, 6-4 ; Lévêque (1/6, Guignicourt) bat Chauvin (4/6, Reims EC) 6-1, 6-2.
Demi-finales : Bonnet bat Lacaille 6-4, 6-1 ; Lévêque bat Birot 6-2, 1-0 abandon.
Finale : Lévêque bat Bonnet 6-1, 6-2.

DAMES

Quarts de finale  : Caroline Girard (5/6, Géo-André Reims) bat Leslie Lancelot (15, TC Reims) 7-6, 6-3 ; Caroline Deglave (15, Cormontreuil) bat Charlotte Becret (15, URT Reims) 6-3, 7-6 ; Marine Groulez (15, TCR) bat Anne-Sophie Renard (15/3, Reims Europe Club) par WO ; Margot Crémont (3/6, Reims EC) bat Élise Renard (15, Cormontreuil) 6-1, 6-4.
Demi-finales : Caroline Girard bat Charlotte Becret (requalifiée) 4-6, 6-2, 6-0 ; Margot Crémont bat Marine Groulez 6-0, 6-1.
Finale : Margot Crémont bat Caroline Girard 6-1, 6-1.

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l’union 150401 a
TENNIS VITRY-LE-FRANÇOIS : Vitry s’est orienté à l’Est

Drôle d’édition 2015 pour l’Open de Vitry-le-François, qui a multiplié les forfaits. « La Croate Natasa Zoric a prévenu à 9 h 25 pour 9 h 30, d’autres n’ont même pas appelé… », rageait le « prof » local Arnaud Lalouette. Résultat, des tableaux bancals avec des finales forcément inattendues.

Chez les messieurs, après avoir sorti Arnaud Lalouette (0, Vitry) en demi-finales, le jeune (17 ans) Luxembourgeois Alexandre Knaff a nettement dominé (6-2, 6-1) le Montmiraillais Nicolas Jonasz (3/6). Cap à l’Est également du côté des dames, où la solide Alexandra Rey (- 2/6, ASPTT Metz) n’a fait qu’une bouchée de l’Alsacienne Julia Schneider (2/6, Kochersberg) : 6-0, 6-1.

MESSIEURS

Quarts de finale  : Jonasz (3/6, Montmirail) bat Ali (0, Montmirail) par WO ; Deglave (3/6, Cormontreuil) bat Laubut (0, SMEC Metz) par WO ; Knaff (0, TC Cattenom) bat Seuret (3/6, Reims Europe Club) 6-4, 6-3 ; Lalouette (0, Vitry-le-François) bat Fischer (2/6, ASPTT Metz) 6-1, 3-6, 6-4.
Demi-finales : Jonasz bat Deglave 7-5, 6-2 ; Knaff bat Lalouette 6-1, 6-1.
Finale  : Knaff bat Jonasz 6-2, 6-1.

+ 35 ans

demi-finales : Mulat (15/1, Vitry-le-François) bat Chatelot (15/4, Saint Dizier) 6-4, 6-1 ; Merli (15/4, Vitry) bat Guillemin (15/3, Villette-sur-Aube) 6-0, 6-0.
Finale  : Mulat bat Merli 6-1, 6-1.

DAMES

Quarts de finale  : Clara Bellussi (1/6, Nancy Alerion Tennis) bat Noémie Bellott (2/6, Géo-André Reis) 6-2, 7-5 ; Julia Schneider (2/6, Kochersberg) bat Marie Ménacer (0, Reims Europe Club) par WO.
Demi-finales  : Alexandra Rey (- 2/6, ASPTT Metz) bat Clara Bellussi 6-1, 6-2 ; Julia Schneider bat Natasa Zoric (n° 57, Bagneux) par WO.
Finale : Alexandra Rey bat Julia Schneider 6-0, 6-1.

+ 35 ans

Finale : Leslie Lavaux (30/1, Vitry-le-François) bat Adeline André (30/1, Vitry) 7-6, 4-6, 6-0.

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l’union 150331 d
AUJOURD’HUI

« Réseaux sociaux, jeux en ligne, téléchargement… Et si on en parlait ? » par la Compagnie Questions d’Epoque. Ce spectacle de théâtre forum s’adresse aux collégiens et collégiennes, aux personnels d’encadrement et aux parents.

Il s’agit d’ouvrir le débat, voire, dans certains cas, de le rendre possible : entre peur irraisonnée et idolâtrie informatique, il existe bel et bien une façon maîtrisée de pratiquer Internet et une façon apaisée d’en parler.

À 18 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis- Debar.

Gratuit.

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l’union 150331 c
RENDEZ-VOUS

Chasse aux œufs le 1er avril organisée par les maisons de quartier Wilson Croix-Rouge, Maison-Blanche et Val-de- Murigny, pour les enfants accompagnés, au parc Saint-John-Perse (rendez-vous à 14 h 30).

Cette animation est gratuite, mais sur inscription préalable auprès des animatrices Familles des quatre maisons de quartier concernées.

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l’union 150331 b
EN IMAGE ALLÉE DES LANDAIS

 

Des véhicules incendiés Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs véhicules ont été incendiés dans le quartier Croix-Rouge.

Pompiers et forces de l’ordre ont dû intervenir conjointement à deux reprises entre 1 heure et 3 heures du matin.

Bilan au petit matin : quatre carcasses intégralement calcinées.

 

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l’union 150331 a
FAITS ET MÉFAITS : Il menace son voisin avec un marteau

Les policiers ont dû intervenir esplanade Paul-Cézanne pour calmer un riverain qui s’en prenait à un voisin.

L’excité venait de jeter des pierres sur son volet et le menaçait d’un marteau.

Âgé de 27 ans, le locataire irascible est convoqué au palais de justice pour une composition pénale (amende à payer, indemnisation de la victime).

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l’union 150330 a
TENNIS : La logique au TC Reims

Pas de surprise hier sur la terre battue du TC Reims où les favoris Vincent Lévêque (1/6, Guignicourt) et Margot Cremont (3/6, Reims Europe Club) se sont imposés face à respectivement Pascal Bonnet (2/6, Cheminots Reims) et Caroline Girard (5/6, Géo-André).