Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mars 2010.
dimanche 28 février 2010
par Administrateur


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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Union100401b - Marne
Exposition des lycéens d’Arago : Déjà démodé le tram

Ils ont remonté le temps jusqu’au premier tram avant de l’accélérer et de créer le tramway du futur
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Les lycéens d’Arago ne manquent pas d’idées. Chargés par le rectorat de monter une exposition sur le tramway d’hier, d’aujourd’hui et de demain, les jeunes ont tellement bien travaillé que la première rame, arrivée en fin de semaine dernière, va déjà paraître démodée.

Une classe de BTS travaux publics, une de seconde et deux de terminale dont les bacs pros assistants en architecture ont remonté le temps jusqu’au premier tram avant de l’accélérer et de créer le tramway du futur.

En 2100, il sera translucide

En 2100, le tram touchera à peine le sol grâce à des turbines de propulsion à sustentation magnétique. Son combustible sera composé de déchets nucléaires qui auront trouvé là une voie de recyclage.

Les jeunes ont aussi retapissé les rues en même temps que le tram. Sur les photos de synthèse issue de leur imagination, de leurs envies et de la prise en compte du réchauffement climatique, il y a davantage de verdure qu’aujourd’hui, encore moins de voitures, beaucoup d’eau et les monuments seront protégés de la chaleur excessive. Les stations de tram en forme de galet donneront une impression de fraîcheur. Quant au tram, il ne sera ni rose, ni bleu en 2100, mais translucide. Ils ont déjà prévu qu’une seconde ligne passerait par la place Royale. Seul représentant des élèves lors du vernissage de l’exposition au rectorat, Pierrick Le Coadou, futur assistant d’architecte, a eu l’importante tâche de parler au nom de tous ses camarades : « Ce travail permet de mettre en valeur notre section, le lycée Arago et enfin le tramway. Il nous a aussi permis de collaborer avec d’autres classes. »

Le fruit de cette collaboration sera exposé dans tous les collèges et lycées situés sur la ligne de tram.

De Colbert à Georges-Braque en passant par Gustave-Eiffel, Jeanne-d’Arc, Roosevelt, Saint-Michel, François-Legros et Joliot-Curie. Après cette itinérance, l’exposition sera installée tout l’été place du Théâtre à l’espace info-tram.

C.F.


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Union100401a - Marne
« Il s’est avancé vers moi, les bras levés, couvert de flammes »

Le meurtrier présumé Mohamed Chouikine. « J’ai tenté d’éteindre les flammes sur son corps avec un bleu de travail », témoigne Djamel Nacer.
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Djamel Nacer n’oubliera jamais la nuit d’horreur qu’il a vécue sur l’A 4. « Ce soir-là, je rentrais à Reims après une journée de travail du côté de Metz. J’ai vu une voiture en flammes sous le pont de l’avenue de Champagne. J’ai cru à un accident. Je me suis garé. J’ai couru jusqu’au véhicule. Je me suis approché à un mètre pour regarder à l’intérieur mais c’était une fournaise totale. J’ai reculé. J’ai appelé les pompiers. C’est alors qu’une personne est apparue sur le côté droit de la voiture. Il y avait des flammes sur elle. Je pense qu’elle est sortie par le pare-brise. Elle s’est avancée vers moi, les bras levés, en gémissant. Au début, je ne savais même pas si c’était un homme ou une femme. Sa peau était blanche, il y avait des cloques partout, plus de cheveux, un bec-de-lièvre, des dents. »

Effrayé par cette apparition, Djamel Nacer repart en courant dans sa voiture. « La personne est tombée sur la chaussée. Je suis ressorti. J’ai voulu arrêter des gens pour leur demander s’ils avaient une couverture pour éteindre le monsieur en flammes. Personne n’a stoppé. Je me suis souvenu que j’avais un bleu de travail. Je l’ai posé sur le monsieur. Il a pris feu. Je l’ai éteint, et j’ai tapoté avec sur le corps. »

A cet instant, Djamel Nacer est rejoint par un deuxième automobiliste qui l’aide à éteindre les flammes.

Arrive un troisième témoin qui asperge d’un coup d’extincteur Mohamed Chouikine.

Il plonge dans la voiture en feu

« Les flammes ont été éteintes. J’ai alors vu quelque chose d’incroyable », poursuit M. Nacer. « Le monsieur s’est relevé de ses cendres. Il a piqué un sprint et a plongé dans le coffre de la voiture en feu, comme s’il s’agissait d’une piscine. Je me suis dit : « C’est un malade ! », puis j’ai pensé qu’il voulait sauver quelqu’un ou mourir avec ceux qui étaient dans la voiture car il savait qu’il n’y avait plus rien à faire pour eux. Une fois dedans, il gesticulait. Je pense qu’il donnait des coups de pied dans la bouteille de gaz, dont j’ignorais à ce moment l’existence. Il est ressorti du véhicule par le coffre, au ralenti, comme dans un film d’horreur. Il est revenu vers moi, les bras en l’air. Il est retombé par terre. Là, j’ai pris mes distances car j’avais peur qu’il m’attrape pour me balancer dans le feu. Les pompiers sont arrivés. Ils ont commencé à éteindre et tout d’un coup, boum ! Un feu d’artifice ! La bouteille de gaz a explosé. Des éclats rouges sont passés partout à côté de moi. J’ai vu un truc voler au-dessus de ma tête. C’était un morceau de la bouteille de gaz. »

Djamel Nacer n’a pas été touché. Prenant du recul, il découvrait le maître d’hôtel de la brasserie rémoise du Boulingrin, Cyril Durand, grièvement blessé par l’explosion (il gisait inconscient au sol). C’est lui qui a prévenu les secours de sa présence. Parmi les sauveteurs figurait également un médecin, mais celui-ci n’est pas resté sur les lieux.

Depuis cette nuit d’horreur. Djamel Nacer n’est plus le même. Il est en proie à des crises d’angoisse et de panique, lui qui ne s’inquiétait jamais.

F.C.

Kamikaze meurtrier de l’A 4 / La colère du sauveteur oublié

Djamel Nacer de retour à l’endroit où le véhicule a été incendié avec le corps de la victime. Il fut le premier à secourir le mari qui s’avançait en feu vers lui. « Et on me dit que je suis un menteur… »
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Le principal sauveteur du kamikaze qui s’est fait exploser avec sa femme dans une voiture en feu, sur l’A 4 à Reims après l’avoir tuée, a été oublié par la préfecture pour la médaille d’acte de courage. Pire ! On l’a traité de menteur.

« JE suis devenu l’homme invisible, le sauveteur fantôme. Ce serait risible si on ne me traitait pas de menteur. »

Djamel Nacer en a gros sur le cœur. Gérant de société de 38 ans, l’homme est l’un des sauveteurs de Mohamed Chouikine, le conjoint de la concierge du lycée Arago de Reims qu’il est accusé d’avoir tué chez elle dans la nuit du 27 au 28 octobre, avant qu’il n’embarque son corps dans une voiture avec laquelle il s’est fait exploser sur la traversée urbaine de l’A 4, sous le pont de l’avenue de Champagne.

Grièvement brûlé à 70 %, Mohamed Chouikine a survécu à ses blessures. Il a pu être mis en examen le 12 mars, sur son lit d’hôpital, du chef d’« assassinat » (l’union du 13 mars). Des différents témoins qui ont stoppé sur l’autoroute pour porter secours (tous croyaient alors à un accident), Djamel Nacer est le principal d’entre eux, car c’est lui qui est arrivé le premier.

Un témoin discret

Les autres personnes ont reçu un courrier de la préfecture leur annonçant qu’elles allaient prochainement recevoir la médaille d’acte de courage et de dévouement. Lui, non ! « Je n’ai jamais cherché à me faire connaître. Je ne demandais rien. Je ne veux pas ma photo dans le journal, mais quand j’ai su que des personnes avaient reçu un courrier pour se voir remettre une médaille, et pas moi, j’ai été surpris. De plus, les gens à qui j’avais raconté l’histoire ne comprenaient pas. Ils ont commencé à me chambrer en me disant que j’avais raconté n’importe quoi. J’ai donc téléphoné à la préfecture de Châlons », explique Djamel Nacer. Il ne s’attendait pas à un tel accueil.

« J’ai eu la dame qui s’occupait du dossier. Elle a été odieuse. Elle m’a traité de menteur, d’affabulateur : « Monsieur, vous n’y étiez pas, sinon je le saurais ! De toute façon, il n’y a pas d’argent à prendre. » Ça m’a coupé le souffle. Comme si j’étais un cinglé qui téléphonait en lui disant : « Bon, je n’étais pas là, mais s’il y a un billet qui traîne, je veux bien le prendre. » C’est honteux. Je me fiche de l’argent, je me fiche des honneurs. Ce que j’ai fait, je devais le faire, mais je ne peux pas laisser passer un tel coup de fil. Je me suis senti humilié au plus profond de moi-même. »

Humilié

De source proche de l’enquête, on confirme le témoignage de Djamel Nacer, arrivé le premier, confronté seul à un Mohamed Chouikine en flammes qu’il a tenté d’éteindre avec un bleu de travail, avant d’être rejoint par d’autres personnes dont une munie d’un extincteur. Quand la bouteille de gaz a explosé, Djamel Nacer a vu des éclats voler partout autour de lui. Il est passé au travers. C’est lui qui a signalé aux pompiers la présence au sol d’un autre témoin grièvement blessé à la suite de l’explosion. « Et on me dit que je suis un menteur… » Une méprise, a reconnu hier la préfecture, mais une méprise qui fait mal.

Fabrice CURLIER

La préfecture plaide une « confusion »

« Il y a eu une confusion. » Contactée par l’union, la préfecture de Champagne-Ardenne plaide la méprise pour expliquer le désagréable accueil téléphonique réservé à Djamel Nacer. Elle proviendrait d’un amalgame avec le témoin ardennais qui porte le même prénom, et dont le dossier pour l’attribution prochaine de la médaille d’acte de courage et de dévouement fut instruit dès le mois de décembre. L’interlocutrice de Djamel Nacer aurait donc cru qu’il tentait de se faire passer pour l’autre Djamel.

« S’il a été traité de menteur, il a eu raison de se plaindre », indique Rachid Kaci, directeur de cabinet du préfet de région. « Nous sommes là pour l’écouter et vérifier sa présence sur les lieux. Le dossier est en cours. Il recevra prochainement la médaille. »

Un Carolo parmi les sauveteurs

Comme Cyril Durand, le maître d’hôtel de la brasserie rémoise du Boulingrin grièvement blessé par l’explosion de la bouteille de gaz, Djamel Halsaoui, 33 ans, a reçu, lui aussi, un courrier de la préfecture lui annonçant la remise de la médaille d’acte de courage et de dévouement.

Agent SNCF domicilié à Charleville-Mézières, il se rendait pour son travail à la gare de Fismes, ce 27 octobre, lorsqu’il a croisé l’horreur sur l’A 4 à Reims. « Au loin, j’ai vu de la fumée. Je pensais qu’il s’agissait d’un camion en feu, puis je me suis rendu compte que c’était une voiture. Je me suis garé. Le monsieur était déjà tombé sur la chaussée quand je l’ai vu pour la première fois. Il brûlait. M. Nacer tentait de l’éteindre. Je l’ai aidé. J’ai pris mon blouson et je l’ai écrasé sur le corps du monsieur. »

A l’arrivée des secours, Djamel Halsaoui a pris du recul, ce qui l’a peut-être sauvé. « J’étais derrière le camion des pompiers quand la bouteille de gaz a explosé. Ça m’a épargné. »

A l’instar de M. Nacer, il est ressorti profondément choqué de cette terrible nuit. Les premières semaines ont été dures, il repense souvent à cette histoire, mais dans le cadre de son travail, il a bénéficié d’un suivi qui l’a aidé à gérer le traumatisme.


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Union100331g - Marne
Fismes/Semaine de la presse : Les collégiens face aux médias
En compagnie des lycéens d’Arago, les collégiens ont rencontré des professionnels de France 3 et de radios locales.
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Durant la Semaine nationale de la presse à l’école, le collège Thibaud-de Champagne de Fismes a participé à de nombreuses rencontres avec les médias locaux.

Deux classes de troisième sont allées au lycée Arago de Reims pour rencontrer des professionnels de France 3 et de deux radios : RCF et Radio Graffiti’s de Fismes. Ils ont échangé sur le thème « Qui fait l’info ? » et sur les métiers du journalisme.

Pendant ce temps, au collège, plusieurs classes ont travaillé avec leurs professeurs sur les Unes d’un journal, l’analyse de la structure d’un magazine ou la fiche d’identité d’un périodique… Ils ont ainsi exploré le kiosque mis à leur disposition pour cette occasion.

Rencontre avec des professionnels

Tous les supports ont été abordés et internet n’a pas été oublié.

La Toile a été utilisée pour découvrir la presse étrangère en allemand ou espagnol.

Cette semaine très enrichissante s’est terminée par la présence du collège Thibaud-de Champagne au temps fort de Rilly-la-Montagne avec une classe de 4e, une classe de 3e et des élèves du club Radio qui ont rencontré deux professionnels de la presse écrite (du journal l’union et de l’Hebdo du vendredi).

Les élèves du club Radio ont expliqué ce qu’ils réalisent tout au long de l’année scolaire : depuis les chroniques du collège, diffusées sur Radio Graffiti’s, jusqu’au blog du club Radio, où l’on peut réécouter les chroniques et lire la revue de presse hebdomadaire du club Revue de Presse.

Le collège Thibaud-de Champagne de Fismes n’a pas attendu cette semaine à thème pour s’intéresser aux médias. Tout au long de l’année, le collège collabore avec Radio Graffiti’s, la radio locale de Fismes et des environs (FM 98.4), et plus particulièrement avec Mathieu, l’animateur de la radio, qui intervient très régulièrement auprès des élèves. Une expérience très positive et très prisée des collégiens.


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Union100331f - Marne
300 jeunes attendus à la maison de quartier Croix-Rouge

Du sport sous toutes ses formes pour ces vacances de printemps.
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Slimane Hamdi, directeur de l’accueil-loisirs 12-15 ans, à l’espace Pays-de-France de la Maison de quartier Croix-Rouge, communique le programme du secteur jeunesse, pour les prochaines vacances scolaires de printemps, du mardi 6 au vendredi 16 avril, avec une palette d’activités qui devrait regrouper jusqu’à 300 jeunes du quartier.

Percussions

Un stage percussions sera organisé du mardi 6 au vendredi 9 avril de 14 à 16 heures, à l’espace Ethnic’s, avec une représentation le vendredi 9 avril de 16 à 17 heures, place Auguste-Rodin (animateur Maurice).

Multisport

« Multisport » au gymnase Léo-Borgniet, pour les 10 à 15 ans de 14 à 16 heures, et en basket-ball pour les plus de 16 ans de 16 à 18 heures.

Deux stages sportifs sont prévus : la première semaine, un stage de ping-pong pour les 10 à 15 ans de 16 à 18 heures, et la deuxième semaine, un stage de jeux d’opposition et de sports de combat pour les 10 à 15 ans, de 14 à 17 heures.

Club ados

Le club ados (11-15 ans) fonctionnera tous les jours de 13 h 30 à 17 h 30 à l’espace la Nacelle (animateur Karim Medaouar) et proposera piscine, sortie vélo, cinéma, Laser Game, parc d’attraction…

Atelier graff

Une animation de proximité est prévue du mardi 6 au vendredi 9 avril et du lundi 12 au vendredi 16 avril, avec un atelier graff de rue à Croix-du-Sud, au square Saint-Bruno et place Auguste-Rodin, de 15 heures à 17 h 30 (animateur David).

Sport première semaine

La première semaine, rendez-vous lundi, mardi, mercredi et vendredi pour les 12 à 15 ans de 15 à 17 heures et pour les plus de 15 ans de 17 à 19 heures, au gymnase Roland-Bourgoin (animateur Tarek).

Mardi 6 avril, tournoi de football aux Thiolettes pour les 12 à 15 ans, encadré par les pros du Stade de Reims.

Musculation pour les plus de 15 ans, de 18 à 20 heures.

Sport deuxième semaine

Rendez-vous lundi, mercredi, jeudi et vendredi, pour les 12 à 15 ans de 15 à 17 heures, et pour les plus de 15 ans, de 17 à 19 heures, au gymnase Roland-Bourgoin (animateur Tarek). Jeudi, tournoi à Trois-Fontaines pour les 12/15 ans. Lundi et vendredi, musculation de 18 à 20 heures pour les plus de 15 ans.

Tout renseignement auprès de Slimane Hamdi à l’espace Pays-de-France.


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Union100331e - Marne
Croix-Rouge-plage, c’est fini Vive « L’été s’affiche »

Yves Pringault (à droite) a présenté le nouveau projet à l’Acrap.
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Marie-Élisabeth Causin, directrice de la Maison de quartier Croix-Rouge et Yves Pringault, son directeur « Jeunesse », étaient présents à l’assemblée générale de l’association Acrap et ont fait une déclaration importante sur les festivités de cet été.

Le projet initial de « Croix-Rouge plage » est revisité et rebaptisé « L’été s’affiche à Croix-Rouge ».

Habile fusion entre un projet de style « plage » sur l’hippodrome et celui du traditionnel « Festival Croix-Rouge s’affiche », la nouvelle opération s’étendra de fin juin au 22 juillet sur le parking intérieur de l’hippodrome.

La piscine prendra le relais

« Pour ces trois semaines d’activités ouvertes de la petite enfance aux seniors, l’hippodrome deviendra tous les après-midi un terrain d’aventure et de lien social, auquel participeront des prestataires extérieurs, les animateurs de la Maison de quartier et l’ensemble des associations du quartier, dont l’Acrap. »

La partie « Festival Croix-Rouge s’affiche » sera intimement imbriquée dans cette nouvelle mouture qui entre dans le champ du Contrat urbain de cohésion sociale.

« Le traditionnel concert d’ouverture sera organisé directement par la mairie. Toute la logistique et le savoir-faire de la Cartonnerie seront mis en action sur place, à Croix-Rouge », précise Éric Quénard : « Pour le moment, ni le style de musique ni la tête d’affiche ne sont encore déterminés, mais la tradition sera respectée ».

Dès que le programme des festivités sera fixé définitivement, nous le communiquerons. On sait déjà qu’il y aura une fête de secteur à Pays-de-France et une autre à Croix-du-Sud, ainsi qu’une grande fête de clôture sur l’hippodrome, avec feu d’artifice.

Et en août ? « La piscine du Château d’eau prendra le relais et on y proposera des animations pour les jeunes du quartier », révèle Yves Pringault : « De la sorte, ils seront occupés pendant toute la durée des vacances d’été ».


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Union100331d - Marne
Des mots pour aider les enfants à grandir

Claire Métréau, présidente de Lire et Faire lire dans la Marne.
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Rencontre avec Claire Métréau, présidente de l’association Lire et Faire lire dans la Marne.

Quelle est votre action vis-à-vis de la lecture ?

« Nous nous rendons dans les structures éducatives pour lire des histoires aux enfants, pour développer le plaisir de la lecture, qui s’acquiert le plus tôt possible : nous allons même dans les crèches !

Dans les crèches

Lire quels ouvrages ? Cela dépend de leur sensibilité et de celle de l’enseignant. L’essentiel, c’est de lire ! Certains bénévoles aiment reprendre des textes qu’ils ont aimés durant leur propre enfance. D’autres empruntent, auprès des médiathèques, les ouvrages conseillés par les enseignants ou les bibliothécaires. Quelques-uns en achètent et les découvrent en même temps que leur jeune public. »

Comment fonctionne une séance ?

« Les enfants « entrent en lecture » : c’est une façon de les rendre réceptifs. Nous commençons par un petit rituel : chacun a le sien. Moi, c’est une petite marionnette qui leur dit bonjour ! D’autres commencent par une comptine. C’est aussi pour cela que nous organisons des formations : placer sa voix, respecter le texte de l’auteur. Je vous garantis que les personnages des contes de notre enfance rencontrent bien plus de succès que les personnages de BD actuels ! Chaque année, avec notre opération « Un enfant un livre », nous offrons 3.000 ouvrages. Les enfants dessinent ou réalisent, avec leur enseignant, des maquettes. »

Avez-vous des projets ?

« En premier, la lutte contre l’illettrisme. Nous proposons aux bénévoles de se rendre dans les écoles prioritaires, à la rencontre des publics en difficulté sociale ou scolaire. On ne peut le faire qu’avec la complicité des enseignants.

Une affaire de famille

Nous développons un partenariat avec l’Union départementale des associations familiales, qui va nous aider à recruter des bénévoles dans les zones rurales. L’illettrisme, c’est aussi une affaire de famille. Nous avons aussi le projet d’insérer, dans les livres offerts, des marque-pages comportant des conseils pour que les enfants lisent le livre aux parents, et pour que ces derniers s’impliquent aussi.

La lecture peut aider à la lutte contre la délinquance : « Quand on peut parler avec les mots, on ne parle plus avec les poings », dit l’écrivain Alexandre Jardin… »

L’association en chiffres

Lire et Faire lire dans la Marne c’est :

175 bénévoles âgés de plus de 50 ans
10.500 heures de lecture (équivalent de huit salariés à temps plein)
5.279 enfants, soit 32 % de l’effectif des écoles publiques de la Marne
174 écoles ou structures scolaires
254 heures/semaine sur temps scolaire, 80 heures hors temps scolaire.

Siège : Ligue de l’Enseignement de la Marne, 23, rue Alphonse-Daudet à Reims. Tél. 03.26.84 39 60. Blog : lireetfairelire51.over-blog.com


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Union100331c - Marne
Résidence universitaire des facultés / La première pierre posée

Beaucoup de monde pour la première pierre.
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De gauche à droite, le recteur, Alexandre Steyer, le premier adjoint, Eric Quénard, et le directeur du Foyer rémois, Christophe Villers.
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La première pierre de la résidence universitaire des facultés, rue Pierre-Taittinger, sur le terrain où s’élevait jadis la tour 53-Taittinger, détruite en novembre 2006, a donné lieu à un grand rassemblement de personnalités et d’associatifs du quartier.

Dès la rentrée 2011, ce programme, conçu par le cabinet d’architectes Fouqueray-Jacquet, et réalisé par le Foyer rémois dans le cadre des opérations de renouvellement urbain, proposera 212 logements étudiants, du studio au T3, avec des surfaces allant de 19 à 73 m2, dont 11 accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Leur accès se fera par badge, chaque chambre disposera d’une kitchenette aménagée, d’une douche et de sanitaires. Les étudiants auront à leur disposition 72 places de parking et de nombreux services au rez-de-chaussée, telles qu’une salle de travail, une salle de TV et de détente ainsi qu’une laverie.

La résidence universitaire des facultés est labellisée HPE, Haute Performance Énergétique, ce qui permettra au bâtiment de présenter des capacités énergétiques supérieures à la réglementation en vigueur et favorisera la qualité de vie et le respect de l’environnement. Elle sera gérée par le Crous de Reims Champagne-Ardenne.

L’implantation en forme de « L » permettra la création d’un jardin privatif au centre de la résidence. De plus, l’accès au restaurant universitaire Jean-Charles-Prost, situé 20, rue de Rilly-la-Montagne, sera restructuré.

La résidence est située à cinq minutes du centre-ville de Reims et de la gare TGV, et est bien desservie par les transports en commun avec une station de tramway et la halte ferroviaire Franchet-d’Esperey à proximité. Les étudiants ne mettront donc que quelques minutes pour se rendre au campus des sciences humaines de Croix-Rouge au pied duquel le bâtiment sera implanté.

Ils ont déclaré…

Christophe Villers du Foyer rémois : « Rendez-vous en septembre 2011. Cette réalisation sera un signe de grande modernité avec l’arrivée du tramway en même temps que la requalification et la résidentialisation des logements, un travail de 3 à 4 ans pour que nous remettions en ordre de marche un patrimoine qui mérite toute notre attention. »

Eric Quénard, 1er adjoint : « Deux projets ambitieux et d’envergure se rencontrent ici : le tramway et l’ANRU, le 5e plus gros chantier de France en matière de rénovation urbaine.

Cette résidence sera gérée par le Crous en septembre 2011 et nous cultivons l’ambition d’une communion entre l’Université et le quartier, qui permettrait aux étudiants de participer à la vie quotidienne du quartier.

Par ailleurs, cette construction s’inscrit dans le développement de l’enseignement supérieur à Reims, de très grande qualité et rayonnant bien au-delà de la ville. »

Alexandre Steyer, recteur de l’Académie de Reims et chancelier des Universités : « Effectivement, pensons aux étudiants champardennais pour leur offrir une Université de grande qualité, le véritable ascenseur social dont nous avons besoin. »

 

 


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Union100331b - Marne
REIMS / Tentative de vol à Croix-Rouge : Le braqueur du « Bonaparte » n’avait pas la main dans sa poche

« Je ne suis pas quelqu’un de violent. Je traverse juste une mauvaise passe. » Avec un aplomb dont il ne s’est jamais départi durant toute l’audience, Aissa Sahraoui a ainsi tenté de justifier le geste qui l’a conduit hier devant le tribunal de Reims.

Ce Rémois de 26 ans qui avait l’objet d’une procédure de comparution avait demandé un délai pour préparer sa défense. Il devait répondre d’une tentative de vol avec violence dans un tabac-presse du quartier Croix-Rouge perpétrée le 11 mars dernier.

Ce jour-là, vers 19 h 40, sous l’emprise d’un état alcoolique, il avait fait irruption dans le Bonaparte quelques minutes avant la fermeture de l’établissement.

« Vous êtes passé derrière le comptoir et vous avez tenté de prendre le tiroir-caisse. Non sans avoir menacé le propriétaire du Bonaparte et fait preuve de violence à son égard », précise Odile Madrolle, la présidente en s’adressant au prévenu, placé en détention depuis son interpellation.

Tentative de strangulation

Ce que conteste Aïssa Sahraoui. « Je suis passé derrière le comptoir pour prendre une bouteille de whisky. Le propriétaire a refusé de me laisser faire. Je l’ai poussé mais je ne l’ai pas frappé. »

Ce dernier portait pourtant des traces autour du cou. « Ce qui prouve qu’il y a eu tentative de strangulation », poursuit la présidente du tribunal.

Jocelyn Poul, le substitut du procureur, a évoqué « le lourd passé judiciaire du Rémois » avec pas moins de 12 condamnations à son actif. « Jamais pour des faits de vols ! », s’insurgera le mis en cause qui évoque plus « un faux pas ».

Pour le représentant du Parquet de Reims : « On n’a pas le droit à l’erreur quand on fait l’objet d’une mise à l’épreuve de trois ans ».

Ce dernier n’a pourtant pas retenu la peine plancher de trois ans encourue par le prévenu et a requis 14 mois dont huit avec sursis.

Me Repka, qui défend les intérêts du propriétaire du Bonaparte évoque « une réalité un peu édulcorée des faits ». L’avocate de la Défense a mis en avant un dossier vide.

« Il n’y a pas grand-chose dans cette affaire sauf deux témoins, le premier étant un ami du propriétaire qui ne se trouvait pas dans le tabac-presse mais qui aurait tout vu et un second témoin, qui a vu la scène mais qui n’a jamais été entendu par la police ».

Le tribunal, après délibération a condamné Aissa Sahraoui à un an de prison dont huit mois avec sursis. Ce dernier reste en détention.

Corinne LANGE


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Union100331a - Marne
Feux divers

Les pompiers ont également éteint deux feux de détritus, le premier rue Sainte-Thérése à 17 heures, le second vers 4 heures près des jardins familiaux, rue Joliot-Curie.


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Union100330d - Marne
Inauguration de la Marelle : « Une petite maison pour jouer »

Les personnalités autour d’Agnès Bégusseau, coordinatrice de la Marelle.
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Les forces vives de Pays-de-France attentives
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La Marelle vient de prendre possession de ses nouveaux locaux, allée des Picards. Une réponse adaptée aux attentes des enfants et de leurs parents.

LA Maison de l’enfance accompagne le Foyer rémois depuis 1927.

Elle coordonne de nombreuses actions d’animation et de développement sur les quartiers sensibles.

C’est ainsi qu’elle était déjà connue à Croix-Rouge depuis 2007, sous la forme d’une malle de jeux itinérante dans un premier temps, puis par un espace d’aide à la parentalité, en 2008 et en 2009, dans les locaux provisoires du 1, allée des Béarnais.

Elle vient désormais de prendre possession de nouveaux locaux, au 3, allée des Picards. C’est « la Marelle », qui a fait l’objet d’une inauguration en présence de nombreuses personnalités dont l’adjointe « Petite enfance », Laurence Delvincourt, le conseiller municipal, Salah Byar, et des représentants des structures locales (maison de quartier, associations, prévention départementale,…).

Daniel Hannotin, son président, a rappelé : « La création de la Marelle a pour origine une initiative de mères de familles de Pays-de-France qui souhaitaient disposer d’un local sécurisé et convivial pour pouvoir jouer avec leurs enfants ».

Partenariat

Le Foyer rémois, de son côté, entendait apporter une réponse adaptée aux préoccupations quotidiennes des habitants pour accompagner la mise en œuvre du projet global mené avec l’État et la Ville de Reims au titre du renouvellement urbain et de l’aménagement futur du site de Pays-de-France.

Un partenariat a été mis en place pour réaliser cet équipement de proximité, dans l’attente de la construction de la future grande maison de quartier : l’organisme logeur a investi 200.000 €, la Ville de Reims est intervenue à hauteur de 23.000 + 1.000 € pour l’équipement, l’État au travers de l’Anru pour 43.000 €.

Et enfin, le conseil général, assure le fonctionnement de l’équipement pour 10.000 €. Résultat, un magnifique espace en rez-de-chaussée, avec terrasses, de près de 200 m2, dans lequel Evelyne Verrier et Nikola Cauet, les animateurs, peuvent chouchouter les enfants (et leurs parents) venus ici pour jouer en toute tranquillité.

Projet pédagogique

« Un lieu merveilleux dans lequel nous pourrons développer notre projet pédagogique pour l’accès de tous à la culture », devait apprécier Agnès Bégusseau, coordinatrice. Le premier adjoint, Éric Quénard, insistait : « On va accueillir les enfants dans ce nouveau service qui ne se surajoute pas à l’existant, mais en est complémentaire ».

Enfin, Christophe Villers, président du Directoire du Foyer rémois, a situé cette réalisation dans l’engagement de l’organisme logeur, d’ici 3 ans et demi, d’investir 30 M€ dans une grande rénovation des logements de Pays-de-France (façades, chauffage,…) : « En avril, les commerces vont s’installer à deux pas d’ici, avenue Bonaparte, puis ce sera le lancement des restructurations de renouvellement urbain pour créer un nouveau quartier ».

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
- Lisez la déclaration de Madame Agnès Bégusseau, coordonatrice.
- Lisez la declaration de M. Daniel Hannotin président de la Maison de l Enfance.


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Union100330c - Marne
Pâques à l’Espace Ethnic’s : Les rendez-vous des vacances

Un programme alléchant pour les 10/17 ans.
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David Gameiro, animateur du secteur jeunesse Croix-du-Sud Ethnic’s de la Maison de quartier Croix-Rouge a établi le programme des animations sportives de proximité pour les vacances de printemps, à savoir du mardi 6 au vendredi 9 avril et du lundi 12 au vendredi 19 avril.

Au gymnase Léo-Borgniet

Un plateau multisport pour les 10/15 ans accueillera de 14 à 16 heures les férus de basket, ping-pong et badminton, avec un coin ludothèque et jeux de plateaux, grands jeux… Quant à « basket-loisirs », il accueillera les plus de 15 ans.

Un stage multisport initiation au squash, badminton, football et escalade et sports de combat (boxe et yoseikan Budo) sera ouvert pour les 11/15 ans, de 14 à 17 heures, du lundi 12 au vendredi 16 avril. Tarif : 10 euros. Renseignements et inscriptions directement au gymnase Léo-Borgniet auprès de M. Goncalvez ou au 03.26.86.08.02.

À l’espace Ethnic’s

Un stage « percussions africaines » sera organisé du mardi 6 au vendredi 9 avril à l’espace Ethnic’s, lieu d’accueil et d’animations tous publics, de 14 à 16 heures. Tarifs : adhérents 10 euros, non adhérents 17 euros (passeports Loisirs acceptés). Inscriptions auprès de Mme Asloudj ou de M. Platel au 03.26.86.08.02.

L’accueil jeunes 11/17 ans fonctionnera de 14 h 30 à 18 h 30, avec baby-foot, console jeux vidéos et ping-pong (avec un challenge ping-pong du 6 au 9 avril de 16 à 18 heures, prioritairement pour les jeunes 10/15 ans inscrits au gymnase Léo-Borgniet, lieu école Galilée).

Pour toutes ces activités, renseignements complémentaires et inscriptions à l’espace Ethnic’s - Château d’eau - avenue d’Épernay. Tél. 03.26.36.08.02.


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Union100330b - Marne
Yoga : Bientôt un 2e cours à l’Étoile Croix-du-Sud

La section yoga compte sept pratiquants et souhaite constituer un second cours.
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Une section yoga, créée en septembre 2009, au sein de l’association Étoile Croix-du-Sud, propose un cours collectif chaque jeudi, hors vacances scolaires, de 18 h 45 à 20 heures.

L’animation de cette activité est assurée par un professeur expérimenté, Marcel Oudin, diplômé en 1994 de l’école ETY de Claude Maréchal (école Viniyoga - étude et transmission du yoga), élève de TKV Désikachar, à Madras.

À ce jour, cette section compte sept pratiquants assidus et, en vue de constituer un second cours à la rentrée de septembre prochain, l’association invite toutes les personnes qui souhaitent s’initier ou redécouvrir cette discipline de bien-être, à contacter le secrétariat de l’Étoile Croix-du-Sud, 5, avenue Léon-Blum (03.26.06.56.66.).

 

 


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Union100330a - Marne
Au conseil municipal : 2 millions aux sportifs amateurs

A la suite des États généraux du sport, les critères d’attribution des subventions ont été redéfinis, et plus particulièrement les subventions de fonctionnement.

Hier, les élus ont accepté que la Ville signe une convention avec 23 clubs sportifs amateurs, accompagnée de subventions dont le montant global atteint les 2,06 M€.

Détails.

Association gymnique rémoise : 18 759 € ; Cercle d’escrime de Reims : 29 110 € ; Cercle rémois des arts martiaux : 20 000 € ; Club de patinage artistique de Reims : 35 700 € ; District athlétique club de Reims : 26 950 € ; École de football Reims Sainte-Anne Carnot Châtillons : 123 750 € ; Entente family stade de Reims athlétique : 175 733€ ; Football club de formation La Neuvillette : 23 750€ ; Olympique rémois de tennis de table : 58 704€ ; Reims Acrap patinage : 23 800 € ; Reims basket féminin (ex-Saint-Jacques Sport) : 300234 € ; Reims Champagne basket : 485 500 € ; Reims Champagne Handball : 45 000 € ; Reims Champagne hockey : 127000 € ; Reims Champagne natation : 15 000 € ; Reims Europe Club : 27160 € ; Reims haltérophilie et musculation : 20276 € ; Reims Murigny franco-portugais : 19800 € ; Reims natation 89 : 197825 € ; Reims patinage de vitesse : 23 370 € ; Régates rémoises : 208 725 € ; Stade de Reims rugby : 29 700 € ; Tennis club Géo-André : 31 350 €.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100329a

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7334 du 22 au 28 mars 2010.


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TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS : REDRESSEMENT JUDICIAIRE

Par jugement en date du 16/03/2010, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de redressement judiciaire à l’encontre de KD POSE (SARL), 10 rue de Rilly la Montagne -51100 REIMS.

N° Registre du Commerce et des Sociétés : 2005 B 420 - SIREN : B 483 360 913.

Activité : Rénovation coffrage pose de tous produits et d’éléments du bâtiment ainsi que toutes prestations de services divers se rattachant directement ou indirectement audit objet.

Mandataire judiciaire : Maître DELTOUR François, 3 rue Noël -51100 REIMS.

Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné dans les deux mois de la parution du jugement au BODACC.

Le greffier : Bernadette DELPY

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TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS : REDRESSEMENT JUDICIAIRE

Par jugement du 16 mars 2010, le tribunal de commerce de REIMS a prononcé une procédure de redressement judiciaire de Monsieur MENETRIER Bernard Michel 30 esplanade Avenue du Général Eisenhower - 51100 REIMS.

R.C.S. : 343 625 950.

Activité : Achat, vente de mobilier, produits de bien être, cosmétiques, appareils de chauffage réversible et tous commerces en sédentaire et non sédentaire.

Mandataire judiciaire : SCP DARGENT TIRMANT RAULET, (Maître Isabelle TIRMANT), 34 rue des Moulins - 51100 REIMS.

Les déclarations de créances sont à déposer dans le délai de deux mois au plus tard de l’insertion à paraître au BODACC, auprès du mandataire judiciaire sus-désigné.

greffier Bernadette DELPY.

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Union100328a - Marne
Concours « RMS’ART » : le management et l’art créatif s’associent : L’art rejoint le marketing

François Bonvallet : « L’art dans une école de commerce ? C’est tout à fait légitime ! » (Ci-dessus, le gagnant, Louis Fouché).
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« NOUS n’enseignons pas que des techniques. Nous enseignons aussi le rapport à l’homme, sa dimension sensible et l’art en est sa plus belle expression », assure François Bonvallet. Le directeur de Reims Management School et son équipe ont réussi un défi : organiser le premier concours de peinture « RMS’ART » à destination des étudiants et des professeurs des grandes écoles de management et des classes préparatoires économiques, commerciales et littéraires de France. Le projet consistait à réaliser, sans limites sur le plan technique, ni contraintes de style, une œuvre picturale sur le thème de « La vie ». « Nous sommes un certain nombre, ici, à être passionnés d’art. Quelques-uns peignent, d’autres sont simplement amateurs. » C’est le cas de Serge Gourdonneau, professeur d’analyse financière. « On a besoin, de temps en temps, de se plonger dans l’art », avoue celui qui peint, à l’aquarelle, des paysages tout en transparence.

« Pourquoi avoir recours à l’art dans notre école ? De la même manière qu’on va reconnaître, dans une organisation, la trace d’une personnalité particulière, on va distinguer, sur un tableau, la touche d’un artiste particulier », expliquait jeudi, à la remise des récompenses, Hervé Colas, directeur adjoint.

« Dans notre cursus de formation, nous avons l’ambition de toujours inviter à la réflexion, à la surprise, à la débanalisation du quotidien. » En catégorie « professeur », le prix a été décerné à Nicole Anquetil (Le Mans).

Art et créativité

Parmi 94 étudiants, 15 œuvres ont été sélectionnées. Le gagnant est Louis Fouché, en 1re année Sup de Co à RMS. Âgé de 20 ans, le jeune homme, qui vit dans une famille d’artistes, apprécie son école « parce qu’elle accorde une grande importance à l’art ». Sur sa toile, graffitis, collages, un style proche du « pop’art » qui fait penser au peintre Basquiat : « J’ai représenté des personnages les bras levés, qui communiquent, c’est, pour moi, l’image de cette école ». Pour lui aussi, art et marketing font bon ménage : « J’aimerais me diriger vers une profession qui concilie les deux, être en contact avec des créatifs ». Les toiles seront mises aux enchères à l’école le mercredi 28 avril, à 19 heures. Une partie de la vente reviendra à la fondation RMS qui aide les étudiants.


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Union100327a - Marne
Reims / Ecroué : Huit voitures incendiées par un récidiviste de 17 ans

Avril 2008, allée des Landais , quatre des douze voitures incendiées à Croix-Rouge par trois mineurs. Deux ans plus tard, l’un des ados a récidivé : huit voitures brûlées les 1er, 2 et 11 mars
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INCORRIGIBLE ! Attrapé de nombreuses fois pour des feux de voitures, un adolescent rémois de 17 ans a encore récidivé. Huit véhicules brûlés s’ajoutent à son palmarès déjà bien fourni. Il avait fait pire il y a tout juste deux ans, avec une série de douze voitures incendiées dans son quartier de Croix-Rouge. Ses motivations ? Aucune, si ce n’est que ça « l’amuse » de mettre le feu.

Désormais, il s’amuse un peu moins car il a été écroué dans l’attente de son procès le 7 avril devant le tribunal pour enfants.

Arrêté dans une cabine téléphonique

Les huit voitures ont brûlé lors de trois mises à feu distinctes. La première est une Opel incendiée rue Raoul-Dufy, le 1er mars à 23 h 30. Le sinistre se propage à un Renault Scénic. Une heure plus tard, les pompiers reviennent dans le quartier pour éteindre une Peugeot 405 sur un parking de la rue Adrien-Sénéchal. Les flammes touchent deux autres véhicules par propagation.

Le 11 mars 21 h 40, sur le même parking, un nouvel incendie détruit une voiturette Microcar, une Mitsubishi et une Citroën. Venus procéder aux constatations, les policiers constatent, parmi les badauds, la présence du fameux mineur dont ils connaissent parfaitement les antécédents. Bizarre, bizarre, se disent-ils…

Confiée au groupement spécialisé d’investigations sur les bandes de la sûreté départementale de Reims, l’enquête permet d’apprendre que l’ado fut aperçu rue Raoul-Dufy, la nuit des premiers faits. L’étau se resserre, les vérifications se poursuivent lorsqu’un nouvel événement précipite son arrestation.

Dans la nuit de lundi à mardi, le centre opérationnel des pompiers de Fagnières reçoit plusieurs appels malveillants signalant de prétendus incendies rue Raoul-Dufy. Les appels sont passés d’une cabine rue Blanche-Cavarrot. Il est 1 h 10 lorsque la police surprend les auteurs : il s’agit du fameux mineur et d’un camarade de 16 ans. « C’était pour s’amuser », vont-ils expliquer.

Arrestation, gardes à vue. Dans la foulée, ils sont interrogés sur les feux de voitures. Les aveux ne tardent pas à tomber.

« On fait un barbecue »

Livrés à eux-mêmes, en raison d’une autorité parentale complètement défaillante, les deux compères ont sévi ensemble. Pendant que son copain faisait le guet, le mineur avait pour habitude de pénétrer dans les voitures, par le coffre, pour les incendier de l’intérieur. En bonus, il a reconnu un feu de poubelle allumé le 14 mars place Dominique-Ingres.

Désormais sous les verrous (à la différence du copain remis en liberté surveillée), le jeune homme est déjà connu des policiers pour une quarantaine d’affaires différentes, notamment la série des douze voitures incendiées en seulement quelques nuits du printemps 2008, allée des Landais, allée Edgar-Degas et esplanade Paul-Cézanne, avec la complicité de deux autres mineurs. Il appelait ça « faire un barbecue ».

A l’époque, avec son portable, il avait même filmé les véhicules en train de brûler. Son explication fut celle-ci : « On filmait car c’est marrant de voir cramer une voiture ».

F.C.

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L’hebdo du vendredi- n° 160 - 100326b

Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 161 - Semaine du 26 au 01 avril 2010


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ÉVÉNEMENT - SPECTACLE : Trame de la journée : un transport exceptionnel

Á journée d’exception, « transports exceptionnels » ou comment faire naître une poésie urbaine d’un duo atypique et improbable.
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À l’occasion de la livraison de la première ligne de tram, Le Manège propose un spectacle hors les murs

« Transports exceptionnels » qui commence ici avec « transports » son périple dans la ville…

C’est l’histoire d’un homme et d’une pelleteuse, un duo qui va s’épanouir dans le lieu monumental, prestigieux et choisi de la cathédrale. Ce bel environnement joue son rôle dans Transports exceptionnels même si le duo est tout à fait autonome car ce cadre donne une dimension spirituelle à la pièce qui tourne depuis 5 ans à travers plus de 30 pays. Cette proposition surprenante qui transcende l’âge, le milieu et les conditions sociales, devrait rappeler aux Rémois leur actualité, le quotidien des machines et des travaux…

La relation de douceur entre l’homme et la machine est privilégiée. L’interprétation étonnante crée un certain anthropomorphisme, la machine devenant alors un être vivant, à mesure que le regard du public se transforme. Il est en effet troublant de confronter la fragilité du corps du danseur avec la mécanique d’une machine de 13 tonnes, et malgré la froideur du métal naît une relation. Tout se passe dans le non-verbal, c’est ainsi que le spectacle rassemble tous les publics par sa dimension « universelle » où chacun relie la machine à des images de l’enfance ou à une culture cinématographique. Il est une contamination entre l’homme et la machine, comme une envie d’aller l’un vers l’autre à travers une sorte de symbiose. Jean Baudrillard, qui avait vu la pièce, a parlé à son sujet de « labyrinthe des émotions »…

C’est également un éloge de la modernité en quelque sorte où la machine n’est pas agressive et la pièce ne cède pas aux clichés anti-progrès. La machine aide en effet l’homme à construire, elle n’est pas convoquée ici pour son agressivité. C’est plutôt un hommage à l’outil de ceux qui construisent, produisent.

Comme le rappelle le danseur Philippe Priasso : « Je propose une vision qui anoblit à travers un éloge du lyrisme et du romantisme. Deux morceaux de La Norma chantés par la Calas encadrent la pièce, car, avec un choix de musique industriel, cela collait trop au sujet, je suis donc retourné au lyrisme de l’opéra, créant ainsi de la distance ». Cette pièce fait écho à toute la transformation de la ville et aux travaux, changés ici par la poésie. En saluant l’arrivée du tram, ce spectacle devrait aisément nous transporter…

Amandine Lefèvre

« Transports exceptionnels », à découvrir ce vendredi 26 mars, à midi sur le parvis de la Cathédrale.

Mais aussi dans votre quartier :

- Jeudi 1 er avril à 18h30 place Luton
- vendredi 2 à 18h au Manège
- samedi 3 à 11h30 au Boulingrin et à 16h place Mozart
- mardi 6 à 17h30 place Jean Moulin
- mercredi 7 à 17h à l’Hippodrome
- jeudi 8 à 15h à l’espace Chalet - vendredi 9 à 17h place des Argonautes

Le tram… au fil du temps

Ce projet d’exposition lancé à l’initiative du Recteur Alexandre Steyer a pour fil conducteur la mise en parallèle de l’histoire du tramway de Reims de1900 et de 2011, autour d’un acte éducatif à dimension technique et culturelle.

Au travers de textes, de photos et de vidéos, ce projet d’exposition aura permis aux élèves de situer leurs travaux dans leur parcours de formation.

Cette initiative est inscrite dans le cadre de la convention de partenariat École / Entreprise entre le GIE Tram Reims Constructeur, le Rectorat et le lycée François Arago de Reims signée en mars 2009. Ce projet a aussi été l’occasion d’un travail interdisciplinaire associant les étudiants de BTS TP, de BAC Pro Assistant d’Architecte, Bac Pro Étude Économie et les Secondes.

Exposition visible au Rectorat de Reims.


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VIE QUOTIDIENNE : Adieu crottes de chien et papiers gras !

Dix balayeurs manuels vont venir renforcer les rangs du service propreté.
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S’appuyant sur une consultation réalisée en mai 2009, renforcée par une enquête téléphonique en décembre dernier, près de 60% des Rémois interrogés souhaitent une ville plus propre. Un voeu bientôt exaucé avec le plan « Reims, Ville Propre ».

M « Rex sait rapporter sa balle mais pour ramasser sa crotte, il a encore du mal » voilà l’un des trois slogans humoristiques de la nouvelle campagne d’affichage qui va fleurir dans Reims, dans le cadre du nouveau plan propreté de la ville. Une signalétique qui n’est que la partie émergée de l’iceberg dans la nouvelle ambition de faire de la Cité des sacres une métropole régionale plaçant la qualité de vie pour tous, au cœur de ses préoccupations. La propreté étant l’affaire de tous, la municipalité entend agir dans un premier temps sur le civisme de la population. « Pour agir sur le comportement, nous voulons utiliser les deux leviers disponibles : la pédagogie et la sanction. J’entends ainsi envoyer une lettre à chaque concitoyen pour énoncer les principes du plan propreté et ainsi responsabiliser chacun. La prévention grâce à l’information primera sur la sanction ». Un travail en synergie devra s’opérer car il s’agit de mieux nettoyer mais aussi de moins salir !

Un effort humain et matériel

Pour compléter les actions déjà en cours (enfouissement de conteneurs), le plan « Reims Ville Propre » (un effort de 3,1 M€ en 2010) prévoit de renforcer les moyens du service et d’améliorer la répartition entre centre-ville et quartiers périphériques… en hommes mais aussi en matériel.

Ainsi pour se donner les moyens de ses ambitions quatre nouvelles micro-balayeuses (260 000 €) entreront en action début avril. Les fréquences de passage des engins de bal-ayage et de lavage, mais aussi du personnel de balayage manuel, seront accrues dans les quartiers Croix-Rouge, Courlancy et Wilson. Le niveau de prestation devrait ainsi se rapprocher de celui du centre-ville.

Le renforcement humain prévoit quant à lui la création de 16 postes supplémentaires ventilés entre conducteurs d’engins, balayeurs manuels et agents techniques pour la création d’un secteur d’intervention rapide.

Un respect des règles, sinon…

… ce sera le coup de bâton. Placée sous la responsabilité de la police municipale, une brigade environnementale composée de quatre agents travaillera exclusivement à la verbalisation et à la sensibilisation dans les domaines de la propreté et des déchets. Une brigade qui interviendra pour verbaliser les responsables de dépôts sauvages (amende jusqu’à 1 500€), mais aussi lorsqu’un bac ou sac-poubelle sera laissé sur le trottoir en dehors des heures de collecte (35 à 38€). Quant aux crottes de chien, la préoccupation majeure relevée lors des conseils de quartier, l’amende prévue est de 35€. T’as compris Rex ?

O.M-L

Les chiffres de la propreté

- En 2008, les agents du service propreté ont ramassé près de 2 000 tonnes de déchets sur le domaine public soit l’équivalent de 285 bennes de collecte d’ordures ménagères.

- Près de 1,4 million de sacs pour déjections canines ont été remis à la population en 2008.

- Le service de la lutte anti-graffiti et de l’affichage sauvage a assuré près de 30 000 enlèvements en 2008 (15 fois plus qu’en 1997).

- De 2003 à 2008, le coût de l’élimination des déchets ménagers au sein de l’agglo est passé de 18,7 M€ à 23 M€.

- 90 agents et 21 contrats aidés oeuvrent à la propreté de la ville.

- 3,4 M€ en 2009 de budget de fonctionnement dont 500 000 € d’investissements en cours dans le renouvellement du matériel et l’achat de nouveaux engins de nettoiement.

- Mise en œuvre de près de 400 conteneurs enterrés sur les cinq années à venir.


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Une nouvelle résidence universitaire à Croix-Rouge

Dans le cadre du programme de rénovation urbaine entrepris par la Ville de Reims, le Foyer Rémois a lancé la construction d’une résidence étudiante, rue Pierre Taittinger, à proximité directe du campus universitaire.

Le bâtiment, qui sera en forme de « L », permettant ainsi l’accueil d’un jardin privatif, comprendra 212 logements, du studio au type 3, avec des surfaces allant de 19 à 73m2. Chaque appartement disposera d’une kitchenette, d’une douche et de sanitaires.

Si la pose symbolique de la première pierre s’est déroulée mercredi 26 mars, les travaux ont d’ores et déjà débuté. L’ouverture des portes est prévue à la rentrée 2011.


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Ex p o : « Les caravanières face à la Moudawana »

Reportage photo de Pierre-Yves Ginet.

Médiathèque Croix-Rouge


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Espace métiers - médiathèque


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Union100326a - Marne
Voitures brulées

A 0h30, c’est une Renault Clio qui est partie en fumée rue Jean-Louis Debar, près du rond-point de la Chaise-au-Plafond.


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Union100325i - Marne
Croix-Rouge : Dernières nouvelles du quartier

Les machines à coudre de I’Appf sont d’origine municipale.
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Atelier couture

Nous avons annoncé la fourniture, grâce à l’intervention d’Éric Quénard, de trois machines à coudre à l’atelier couture de l’association de promotion de Pays-de-France. Le généreux intervenant précise que ce n’est pas le conseil général qui a fourni ces machines, mais la Ville de Reims, au titre du Contrat urbain de solidarité ! Dont acte.

2-Mains

À noter sur les agendas : l’association 2-Mains vient d’ouvrir son nouveau site Internet : www.assos2mains.fr

Sursis pour le 3, place Degas

À la suite de notre article sur la démolition de l’immeuble du 3, place Edgar-Degas à Croix-du-Sud (l’union du lundi 15 mars), Patrick Sommet, directeur clientèle de l’Effort rémois, apporte une précision : « Bien que la consultation pour la démolition soit lancée cela ne signifie pas du tout des travaux en avril-mai. En effet, il y a encore une quinzaine de locataires en place et nous ne voudrions pas les affoler, puisque les relogements devraient s’étaler jusque vers fin juin, pour une démolition effective à l’automne après la saison estivale. »

Enfin, « la photo d’illustration présente le 15 Rodin, qui sera également démoli, mais bien plus tard », ajoute Emmanuel Picardat, directeur de l’agence Croix-du-Sud de l’Effort rémois.

Première messe

Samedi 20 mars, Monseigneur Thierry Jordan, archevêque de Reims, a ordonné prêtre Xavier Roger, un jeune jésuite, en la cathédrale de Reims. Xavier Roger s’occupe de l’aumônerie du collège Saint-Joseph.

« Ce jeune prêtre a choisi de célébrer sa première messe le dimanche 21 mars en l’église Saint-Bruno », rappelle Nicaise Rousseau, prêtre de la paroisse : « Ce fut un événement très important pour notre paroisse et pour le quartier Croix-Rouge. »


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Union100325h - Marne
Hauts-de-Murigny : les locataires en réunion

L’assemblée générale de l’amicale de défense des locataires « At’Hom » se déroulera mercredi 31 mars, à 18 h 30 dans le local associatif au 1, allée Yves-Gandon - 2e étage, porte D.

Cette association se consacre aux locataires de l’Effort rémois des secteurs Jacques-Simon, Yves-Gandon et Adrien-Sénéchal, aux Hauts-de-Murigny. Contact : Danielle Bonfils, présidente, au 03.26.86.10.03.


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Union100325g - Marne
Au collège François-Legros : Jazz et slam version pédagogique

Les intervenants de Vents d’Est.
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Un partenariat a été mis en place entre le collège François-Legros, représenté par son principal Roger Cordier et « Vents d’Est », un collectif de musiciens basé en région Champagne-Ardenne et représenté par son président Gilles Gautier, en vue d’organiser deux journées d’intervention pédagogique.

Après un premier concert le 1er mars, une nouvelle rencontre-concert est programmée jeudi 1er avril, un « spectacle 100 ans de jazz » le matin de 10 à 12 heures, suivi l’après-midi de trois ateliers pédagogiques avant un « rendu » par les élèves.

Ces interventions pédagogiques sont assurées par André Ze Jam Afane (slam, contes, voix et textes), Daniel Erdmann (saxophone ténor) et Francis Le Bras (claviers, Fender Rhodes)

 

 


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Union100325f - Marne
Travaux avenue du général Bonaparte

Attention, basculement de l’avenue Gl Bonaparte
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Les travaux avenue du général Bonaparte basculent aujourd’hui du côté gauche.

Une déviation provisoire sera mise en place du mardi 6 au vendredi 16 avril, au niveau du parking, allée des Provençaux.

L’allée des Landais, les rues de Daillencourt et Debar seront mises en impasse.

Les accès riverains et livraisons sont maintenus.

 

 

 

 


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Union100325e - Marne
Logements des étudiants : Les travaux officiellement lancés

Hier à Croix-Rouge, Éric Quénard, premier adjoint au maire, a officiellement posé la première pierre des 21 I futurs logements destinés aux étudiants de l’université.
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Union100325d - Marne
L’Orient à votre porte

En présentant à la salle François-Mauriac, à partir du lundi 22 mars, « L’Orient à votre porte II », ou deux expositions conçues par l’Institut du Monde arabe, l’association « Des Racines et des Êtres : pour la culture et le partage », poursuit son programme d’actions destinées à promouvoir les richesses et l’art du monde arabo-musulman.

Cette année, l’association créée à Reims en 2007 a choisi d’aborder deux périodes historiques en s’appuyant sur deux expositions de l’Institut du Monde arabe : « Les Ottomans, l’Empire des trois mers et des trois continents », « Al-Andalus, nostalgie et éblouissement d’une terre de poètes et de savants ».

Horaires d’ouverture au public : lundi (dé 14 heures à 20 h 30), mardi (15 heures à 20 h 30), mercredi (18 h 30 : groupe traditionnel turc, jusqu’à 20 h 30), jeudi (10 heures à 20 h 30), vendredi (10 heures à 20 h 30).


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Union100325c - Marne
Duo pelleteuse-tramway / Après les travaux, la danse

La première rame du tramway a franchi les frontières de la Marne hier à midi. Elle a passé la nuit à Châlons et rejoindra Reims, sur le parvis de la cathédrale, ce soir.
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Les pelleteuses ont bien travaillé dans les rues de Reims. Elles peuvent bien danser maintenant. L’une d’entre elles va le faire pour de bon. Gérard PERON
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Ce sera à midi, demain, sur le parvis de la cathédrale pour fêter l’arrivée de la première rame du tramway. Une pelleteuse en couple avec un danseur.

On pourrait croire à un spectacle spécialement créé pour l’événement tram mais il n’en est rien.

La pelleteuse et son artiste, proposés par le Manège de Reims, ont déjà donné 400 représentations à travers le monde. Canada, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Israël, Grande-Bretagne… ils ont déjà vu du pays.

20 minutes de spectacle

La pelleteuse n’est pas la même partout mais l’artiste oui. Il s’agit de Philippe Priasso, dont la compagnie est installée en Normandie : « Nous avons eu l’idée de la pelleteuse il y a 5 ans. Il s’agissait de confronter la fragilité du danseur à la mécanique d’une machine ».

Humble, le danseur (celui des deux qui est humain) confie que dans le duo, c’est la pelleteuse la vedette. « Au début du spectacle qui dure 20 minutes, les spectateurs voient une machine, à la fin ils la croient vivante ».

La raison sait que la machine est pilotée par quelqu’un mais comme on ne voit jamais ce conducteur, le cerveau finit par le gommer et par humaniser le tas de boulons. « C’est un spectacle axé sur l’émotion ».

Outre le bruit de la pelleteuse, les airs d’opéra de la Callas accompagnent le spectacle. Recommandé à tous ceux qui en ont assez des travaux.

C.F.

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D’autres représentations


La pelleteuse se produira pendant deux semaines à travers Reims. Elle sera jeudi 1er avril à 18h30 place Luton, vendredi 2 à 18 heures au Manège, samedi 3 à 11h 30 au Boulingrin et à 16 heures place Mozart ; mardi 6 à 17h30 place Jean-Moulin, mercredi 7 à 17 heures à l’hippodrome, jeudi 8 à 15 heures à l’espace Chalet, vendredi 9 à 17 heures, place des Argonautes. Attention d’arriver à l’heure, car le spectacle ne dure que 20 minutes.

 


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Union100325b - Marne
Propreté /Trois millions investis

Photo de famille pour le service propreté : l’équipe est prête pour nettoyer la ville.
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REIMS (Marne). La campagne de communication sur la propreté se veut « drôle » mais surtout enjoint tous les Rémois à s’engager autant que la Ville, qui investit 3 millions d’euros et crée 16 postes.

REIMS est-elle une ville sale ? D’emblée, la réponse semble oui, et pourtant : selon un sondage Sofrès demandé par la municipalité, 7 Rémois sur 10 sont satisfaits du travail des services de la Ville, et la plupart estiment que leur rue est propre, mais pas le reste de l’agglomération !

Pour lancer son plan propreté hier, Adeline Hazan avait donc fait les choses en grand, pour montrer l’engagement du conseil municipal (les élus étaient nombreux dans la salle). Elle avait rassemblé tous les agents du service à l’hôtel de ville, sans oublier leur matériel aligné devant la mairie. « Lors de notre enquête ou par le sondage, nous avons eu confirmation que la propreté est extrêmement importante pour nos concitoyens, qu’elle n’est pas mauvaise mais qu’il faut l’améliorer ».

La maire a donc décidé d’en donner pour leur argent aux contribuables, en investissant plus de 3 millions (dont 2,1 millions de la Ville, le reste de Reims Métropole). « Les moyens du service propreté n’avaient pas augmenté depuis 1995, alors que l’activité des employés a largement, elle, augmenté. Nous sommes d’ailleurs en retard, largement en dessous des villes de même importance ».

16 postes pour les quartiers

Reims va compter 16 salariés supplémentaires pour nettoyer les rues, « mais ils seront affectés aux quartiers, hors du centre déjà bien couvert. Dommage que les habitants ne respectent pas toujours les règles, notamment au niveau des horaires pour déposer les poubelles ».

Adeline Hazan ouvre ainsi l’autre volet du plan propreté : convaincre les Rémois (et les habitants de l’agglo) de s’investir eux aussi pour rendre leur ville plus belle. « Il nous faut agir sur le comportement citoyen. c’est pourquoi nous allons lancer une campagne d’affichage. Mais je vais aussi écrire à tous les Rémois. Le sondage nous a montré qu’un habitant sur deux ignore les heures de dépôt des ordures, alors que nous envoyons 100.000 guides de collecte, mais 50 % des Rémois ne connaissent pas ce guide… »

Information d’accord, mais ensuite, sanction. « Ces gestes inciviques sont évidemment le fait d’une minorité, mais ils pénalisent tout le monde ». La maire veut faire respecter les règles « qui sont déjà en vigueur sur le territoire ».

Pour cela, elle crée une brigade environnementale de quatre agents de la police municipale, qui vont se consacrer uniquement à « la verbalisation et la sensibilisation dans les domaines de la propreté et des déchets ». La Ville s’investit vraiment à fond dans ce plan : après les sondages et enquêtes auprès des Rémois, elle est en train de faire réaliser une cartographie précise et documentée de la réalité de la propreté. Si, avec tout ça, il reste une crotte ou une canette qui traîne, ce sera malheureux !

Guillaume FLATET

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Les chiffres


- 3 : la propreté est la troisième priorité

- 61 % des habitants jugent que la propreté est un point faible de Reims.

- 90 agents travaillent au service propreté de la Ville, avec 21 contrats aidés.

- 16 postes vont être créés : 1 technicien, 2 conducteurs d’engins, 3 agents techniques, 10 balayeurs manuels.

- 4 micro-balayeuses seront achetées cette année. Ces véhicules, qui ont impressionné la maire, peuvent aller là où les machines standards ne peuvent intervenir.

- 400 conteneurs enterrés seront installés dans les 5 ans. Ils sont en zone test à Croix-du-Sud, avec des résultats encourageants. Cela permet de supprimer les colonnes vide-ordures et de rendre plus sûrs les locaux à poubelles.

- 1500 euros : c’est l’amende maximale encourue pour les responsables de dépôts sauvages.

- 35 à 38 euros : c’est le montant de l’amende encourue pour avoir laissé un bac ou un sac d’ordures sur le trottoir, en dehors des heures de collecte.

- 30.000 : c’est le nombre de graffitis nettoyés par le service propreté en 2009, contre 2000 en 1997.

- 90 % des Rémois sont satisfaits de la collecte des ordures, 80 % du travail du service propreté.


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Union100325a - Marne
Hippodrome de Reims / La saison s’ouvre, pleine d’incertitudes

L’utilisation de l’hippodrome de Croix-Rouge par la Société des courses de Reims repose toujours sur un bail que la Ville estime illégal. Mais aucune nouvelle procédure n’a été engagée par la municipalité rémoise alors que la saison débute aujourd’hui avec la première réunion de l’année.

LA saison des courses commence aujourd’hui sur l’hippodrome de Reims avec la « Journée des parieurs ». Mais pour combien de temps ? En effet, selon la municipalité rémoise, l’actuel bail est sujet à recours, car « parfaitement illégal et déontologiquement limite », expliquait Serge Pugeault dans nos colonnes le 1er octobre dernier.

A l’époque, l’adjoint au maire de Reims dévoilait qu’une nouvelle procédure allait être engagée d’ici la fin de l’année. Près de six mois plus tard, ce n’est toujours pas le cas et aucune date n’est avancée. On n’ose imaginer si un recours quelconque venait annuler le bail permettant à la société des courses de Reims d’organiser des réunions de trot sur l’hippodrome de Croix Rouge…

La mairie peine

Titulaire depuis 1976 d’un bail accordé par la Ville pour l’utilisation de l’hippodrome, la Société des courses de Reims (SCR) se retrouve au centre des projecteurs depuis plus d’une demi-douzaine d’années au fil des projets et annonces (voir la chronologie).

Depuis quelques mois, si le déménagement vers Bezannes pour édifier de nouveaux logements sur l’actuel champ de courses n’est plus d’actualité (lire par ailleurs), c’est le bail liant la SCR à la Ville qui alimente les inquiétudes.

Sauf que depuis l’annonce d’octobre dernier, « aucun courrier ou notification ne nous est parvenu sur ce sujet », s’impatiente le président de la Société des courses de Reims, Gilles Jéziorski. « On en est toujours au même point, on n’a pas de discussion… » peste-t-il. « Cela devrait se finaliser », nous a répondu Serge Pugeault. Sans pouvoir préciser de date.

La SCR freine

C’est qu’en fait, la SCR freine des quatre fers à l’idée d’un nouveau bail. Car au-delà du « bail emphytéotique administratif » que souhaite mettre en œuvre la mairie, c’est la procédure de mise en concurrence s’y attachant qui inquiète Gilles Jéziorski. « Si je dis oui à la procédure, je remets mon sort entre les mains de la municipalité et je me retrouve à la merci d’un cahier des charges qui pourrait ne pas me convenir. Dans ce cas, il n’y aurait plus d’hippodrome et la mairie récupérerait le terrain. Or, avec mon conseil d’administration nous préférons tenir que courir ! »

Ces arguments, Serge Pugeault les balaye. « La Société des courses de Reims ne devrait pas avoir de problèmes pour être le titulaire du bail, étant la seule structure pouvant organiser des courses dans la région. » Ce que convient Gilles Jéziorski. « Je pense que personne n’a envie, pas même la société de La Capelle (Aisne) de prendre l’hippodrome de Reims en plus. »

« Sécuriser juridiquement »

Alors pour tenter d’obtenir gain de cause, Gilles Jéziorski, notaire sparnacien, avance des arguments juridiques. Pour lui, l’appel d’offres public, la mise en concurrence, n’est justifié que si l’hippodrome fait partie du domaine public ou si c’est une délégation de service public. « Or, les courses ne sont pas un service public et l’hippodrome n’est pas un équipement sportif puisque c’est le ministère de l’Agriculture qui nous régit et non celui des Sports. » Et, au-delà de ces « éléments de droit », le président de la SCR oppose aussi des « éléments de faits » : « En France, on n’a jamais fait une telle procédure pour attribuer l’un des 250 hippodromes existant ».

Du côté de la mairie, Serge Pugeault n’en démord pas. « Nous sommes obligés de réaliser une telle procédure pour nous sécuriser juridiquement. Ne pas respecter ces textes qui obligent à un appel d’offres, c’est se mettre en danger. »

Quant à l’idée de savoir si l’hippodrome fait partie ou non du domaine public ou privé, « on n’a pas la même analyse mais on doit dépasser cela car le problème n’est pas là ». Reste le prix de la location, fixé depuis mars 2008 à 1.500 euros annuellement, alors que jusque-là c’était gratuit.

« Il sera redéfini. Les domaines nous disent que cela devrait être de 10 fois plus », prévient Serge Pugeault. « Nous sommes prêts à nous mettre autour d’une table pour discuter de bail, de la durée, du loyer, des conditions… » rétorque Gilles Jéziorski. « Une chose que nous ne pouvons faire dans le cadre d’un cahier des charges (dans une procédure de mise en concurrence) qui doit rester secret avant sa divulgation, sans quoi, c’est une fraude au marché… »

Alors oui, le président de la Société des courses de Reims en convient, « le risque d’être rayé de la carte existe, même s’il est infime ». Avant de se rassurer : « Mais on va y arriver entre gens intelligents ! »

Frédéric GOUIS


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Chevaux et espaces verts : oui ! Urbanisation : non !

Le serpent de mer de la construction d’immeubles sur l’emplacement du champ de courses, qui s’agite depuis des années dans ce dossier, paraît calmé. Néanmoins, Gilles Jésiorski rappelle « l’engouement toujours présent des promoteurs sur ce lieu stratégique » que sont les 17 hectares de l’hippodrome. « Notre volonté n’est pas de menacer les activités de course, ni de faire un projet immobilier », réplique Serge Pugeault. « Pas plus que nous ne souhaitons rentabiliser le lieu, nous ne voulons pas que l’hippodrome déménage à Bezannes. » Toutefois, quoi qu’il arrive, la société des courses de Reims (SCR) ne bénéficiera plus de l’intégralité de l’espace à l’avenir. « Le nouveau bail sera limité aux lieux nécessaires à l’organisation des courses », précise Serge Pugeault. « Nous sommes d’accords pour laisser le centre de la piste », convient pour sa part Gilles Jésiorski. La Ville de Reims souhaite en effet récupérer des espaces. Le centre de l’hippodrome serait ainsi disponible pour « l’organisation de fêtes de quartier et autres », explique Serge Pugeault. De même, la municipalité entend aussi bénéficier de la partie au nord-est, près de l’avenue d’Epernay, « pour en faire un square ».


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De Croix-Rouge à… Croix-Rouge en passant par Bezannes

1976 : la Ville de Reims concède un bail de 35 ans à la SCR, soit jusqu’en 2010, pour l’hippodrome de l’avenue d’Epernay.

Juin 2003 : à la veille des festivités marquant le 50e anniversaire de l’hippodrome, Jean-Louis Schneiter, alors maire de Reims, confirme la rumeur : « Une étude est en cours pour délocaliser l’hippodrome ».

Et c’est à Bezannes que les chevaux pourraient courir à l’avenir. Mais « pas question d’urbaniser le terrain actuel. Il sera transformé en espaces verts ou en terrains de sports », affirme le maire.

Juillet 2003 : Eric Quénard, à l’époque conseiller municipal dans l’opposition, souligne que « la différence de coût entre une réhabilitation de l’hippodrome actuel et la construction d’un nouvel hippodrome varie du simple au triple. Ce n’est pas neutre ! »

Février 2005 : le projet du nouvel hippodrome est évalué à 15 millions d’euros, « mais à ce jour nous n’avons trouvé que 20 % du financement », indique Gilles Jeziorski, le président de la SCR qui doit quitter les lieux fin 2010, la mairie souhaitant récupérer le terrain au terme du bail de 35 ans.

Février 2006 : « Nous avons la volonté de construire ou de rénover », martèle Gilles Jéziorski. Mars 2006 : lors d’un conseil municipal, Jean-Louis Schneiter vient temporiser : « Rien n’est décidé. Nous avons une proposition de la SCR et il y a effectivement un espace réservé sur Bezannes. Mais en 2010, on peut aussi renégocier avec la société des courses. Rien n’est exclu ».

Quant à l’usage futur des lieux, « il n’est pas question d’urbaniser. On peut éventuellement amputer le site de 3 à 4 hectares le long de l’avenue d’Epernay pour rechercher quelques sous pour l’opération ».

Mai 2007 : au cours d’un autre conseil municipal, Michel Guillaudeau, élu communiste, interpelle Jean-Louis Schneiter sur le devenir du site de l’hippodrome, évoquant la construction de 900 logements sur près de 7 hectares, une zone artisanale d’un hectare et une modification de la voirie. « C’est un sens d’étude, rien de définitif ! »

Mars 2008 : « Le projet est en stand-by », avoue Gilles Jeziorski dans l’union du 2 mars, quant au déménagement de l’hippodrome. Sauf que… le 3 mars, il signe avec la Ville un nouveau bail pour l’actuel hippodrome jusqu’au 31 décembre 2017.

Cela se fait juste avant les élections municipales. « Comme le transfert à Bezannes ne s’est pas fait […] si on n’avait pas prolongé le bail rapidement, il n’y aurait plus eu de courses à Reims », expliquait Jean-Louis Schneiter, en octobre 2009, lorsque ce nouveau bail est porté à la connaissance du public.

Juin 2008 : l’arrivée de la nouvelle équipe municipale confirme la suspension du transfert. Car d’après Serge Pugeault, nouvel adjoint au maire, « ce projet reviendrait à 30 millions d’euros. Il faut réfléchir pour savoir si cela est vraiment une priorité pour Reims ».

Pour sa part, Gilles Jeziorski indique être « favorable à un transfert sur un autre endroit. La rénovation sur le site actuel ne me paraît pas être la bonne solution ».

Octobre 2009 : lors d’un conseil municipal le bail signé en mars 2008 est dénoncé. « Illégal, déontologiquement limite… Et comme le domaine public est en cause ce bail doit faire l’objet d’une mise en concurrence, avec un cahier des charges, un appel d’offres et ensuite seulement l’attribution à telle ou telle société. Rien de tout cela a été respecté », peste Serge Pugeault, adjoint au maire. Une nouvelle procédure doit être lancée « d’ici la fin de l’année ».


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Union100324c - Marne
Rentrée scolaire 2010 : quelques classes sauvées

Après les « propositions » de la semaine passée (l’union du 17 mars), voici ce que devraient être les décisions définitives quant aux créations et suppressions de classes, pour le 1er degré, et de postes pour le 2nd degré. En effet, le CTPA (comité technique paritaire académique pour les lycées) et le CDEN (conseil départemental de l’Éducation nationale) se sont réunis lundi.

Quelques classes ont été finalement maintenues « grâce aux mobilisations des parents dans la plupart des cas », note Olivier Kosc, secrétaire départemental du Snuipp (syndicat d’enseignants du 1er degré).

Les propositions de l’inspectrice d’académie ne devraient maintenant plus subir de modifications en attendent la publication des arrêtés dans les jours à venir. Néanmoins, pour les maternelles et le primaire, en fonction des inscriptions, de nouvelles décisions pourraient être prises, dans un sens comme dans l’autre, d’ici la rentrée de septembre.

• Maternelles : sursis pour 4 classes et 2 ouvertures

Des seize fermetures initiales, il en reste encore douze. Sont épargnées une classe dans les écoles de La Noue (Aÿ), Rilly-la-Montagne et deux classes de Reims (Blanche Cavarrot et Gilberte Droit). Concernant les ouvertures de classe, en plus des sept annoncées la semaine dernière, deux classes pourraient ouvrir si les effectifs sont confirmés à l’école Danube (Reims) et la maternelle de Villedommange.

• Primaire : maintien de 6 classes, une ouverture en moins

Des 30 fermetures, il n’en resterait que 23. Seraient sauvées une classe dans les écoles de Chamery, Bachelin (Epernay), de Matouges et de Reims (Amundsen/Vasco de Gama, Général Carré et Gilberte-Droit).

À l’inverse, si onze ouvertures demeurent, une est annulée, celle à l’école Charles-Péguy de Reims.

• Collèges : trois nouvelles suppressions

Ce sont maintenant 54 suppressions de postes, et non plus 51 comme annoncé la semaine dernière qui vont affecter les collèges marnais alors que 11 postes sont toujours créés. Soit une perte au final de 43 postes.

• Lycées : toujours 58 postes en moins

Statu quo dans les lycées du département avec la suppression de 58 postes de professeurs (dont 12 en lycée professionnel).

F.G.


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Union100324b - Marne
Quand les soignants viennent à la rencontre des écoliers : Tu peux soigner nounours ?

Surtout, bien se brosser les dents après chaque repas !
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LES écoliers de Blanche-Cavarrot sont venus avec leur nounours pendant deux jours en classe. Oui, c’est vrai, en moyenne et grande section et au CP, on n’a plus le droit d’amener doudou.

Mais là, c’était exceptionnel : il fallait le soigner, le nounours ! des étudiants en médecine, dentaire, pharmacie et kiné font, en effet, depuis 5 ans des opérations spéciales dans les écoles, en les transformant, pendant deux ou trois jours, en petit hôpital.

« On accueille nounours, on le pèse, le mesure, on l’emmène en consultation chez un médecin généraliste… Le but est que les enfants aient moins peur des blouses blanches », explique Nicolas Germémont, un des responsables avec Floriane Bazouin et Julien Derique, tous étudiants en 3e année de médecine.

« C’est bien aussi pour nous, les étudiants en 2e, 3e, 4e années, comme pour les futurs pharmaciens, kinés, dentistes, car on apprend à parler à des enfants, en leur expliquant les termes. »

Les écoliers peuvent aller en radiologie, au bloc opératoire, le tout en tenue stérile. Rassurez-vous, le ventre des nounours n’a pas été ouvert… « Les enfants allaient ensuite chez le pharmacien, qui expliquait les médicaments. » Les kinés avaient amené leur matériel, et les dentistes une grosse mâchoire, pour montrer comment bien se laver les dents.

« De bons retours »

A la fin de la journée, nounours repartait avec son carnet de santé, un petit fascicule de l’hôpital, et un… petit nounours en tenue de soignant ! « Nous ciblons les écoles près du CHU, car il y a beaucoup de matériel à transporter. Et nous avons de très bons retours de ce genre d’opération. » C’est la corporation des étudiants en médecine qui l’organise, grâce à des subventions et des dons.

Il est temps de ramener nounours à la maison, pour lui faire un gros câlin. Il l’a bien mérité !

Guillaume FLATET


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Union100324a - Marne
Maison de quartier Croix-Rouge : Poètes le temps d’une soirée

Des jeux poétiques mis en scène par Romain Janssens.
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Les habitants ont lu des poèmes de leur choix.
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L’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge a organisé, en partenariat avec le Crous, une « soirée poésie » dans le cadre du « Printemps des poètes ».

En première partie, avec « Poétic’manif ! », des poésies créées lors d’un atelier d’écriture encadré par Romain Janssens et mises en scène par Claire Deborde ont été interprétées par leurs auteurs.

Lors d’un entracte animé par Romain Janssens, les spectateurs ont pu s’initier, dans la bonne humeur, à un jeu poétique.

La seconde partie, « Escales poétiques », proposait un voyage à travers le monde grâce à des poésies interprétées dans huit langues différentes et un patois provençal par des habitants du quartier Croix-Rouge.

« En dehors de l’aspect spectacle, dont les acteurs étaient tous des amateurs, cette soirée a permis à des personnes de se rencontrer ou de se découvrir sous un autre jour », explique Catherine Pierrejean, animatrice contes à la maison de quartier.

Ont participé aux ateliers et à la rencontre, des résidants du Foyer Thibierge, du CRM et de la MAS de Cormontreuil, structures accueillant des personnes victimes de handicaps, toutes heureuses de présenter leurs créations ou une parcelle de leur culture.

Cette soirée était un bel exemple du « vivre ensemble », en pleine semaine d’éducation contre le racisme : « Enrichis de ces rencontres et du succès de cette formule, tous les acteurs, intervenants techniciens et organisateurs souhaitent renouveler l’année prochaine cette soirée poétique », assure Catherine Pierrejean, coordinatrice de la soirée.


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Union100323f - Marne
Résidence universitaire

212 logements étudiants, allant du studio au T3, dont onze accessibles aux personnes à mobilité réduite : voilà à quoi ressemblera la nouvelle résidence universitaire rémoise, dont l’ouverture est annoncée dès la rentrée 2011.

En attendant, la pose de la première est prévue demain après-midi du côté de la rue Pierre-Taittinger, en présence notamment d’Adeline Hazan et d’Alexandre Steyer, recteur de l’académie de Reims.


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Union100323e - Marne
Danse sur glace / Deux clubs, cinq podiums

Camille Renault ou la meilleure place rémoise (2e en Argent 1re année) ce week-end au Nautilud.
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Tournoi de France, trophée Lapique. Deux titres et un accessit pour les Châlonnais, deux places d’honneur pour les Rémois : le week-end a apporté quelques satisfactions.

LA course aux qualifications pour les championnats de France (du 16 au 18 avril à Dijon) ne s’est pas ralentie sur la glace rémoise du Nautilud.

Pendant deux jours, sous la baguette experte du Rap (Reims Acrap patinage), la relève du nord de l’Hexagone a exprimé son potentiel.

Dans ce contexte, les « régionaux » de l’étape - entendez par là les Champardennais - ont tiré quelques épingles de ce jeu plutôt relevé.

Le club de Châlons, entraîné par Barbara Piton, a signé un beau doublé en Solo préparatoire (Lena Bailly, Chloé Aubriet) et a enregistré avec satisfaction la victoire de son couple Alexia Vincent - Jason Huon en catégorie Bronze.

Savants calculs

Le Rap, qui effectuait sa dernière sortie en tournoi de France, a obtenu deux podiums grâce à Camille Renault (2e en Argent 1re année) et Margaux Abib-Gruet (3e en Bronze 2e année).

Reste à tout ce petit monde à attendre les derniers résultats et les savants calculs fédéraux (d’ici à une quinzaine de jours) qui décideront des qualifications ou non des jeunes danseurs.

Le Rap espère six sélectionnés pour la Bourgogne. Car, outre ses médaillés du week-end, les protégés de Jourdao Da Barbara, qui assure l’intérim de Ludivine Lemaire pendant sa grossesse, ont flirté avec le podium en plusieurs occasions.

Y.D.

- Solos Vermeil 1 : 1. Fanny Serzain (Belfort)… ; 5. Solène Manceaux (Reims).
- Solos Vermeil 2 : 1. Roxane Battu (Brest) ; 4. Justine Delaunois (Reims) ; 5. Vinciane Manceaux (Reims) ; 7. Morgane Huet (Reims) ; 8. Norina Dakeur (Reims).
- Solos Petit Or : 1. Audrey Ferrec (Belfort). Solos préparatoire 1 : 1. Loïcia Demougeot (Belfort)
- Solos préparatoire 2 : 1. Léna Bailly (Châlons) ; 2. Chloé Aubriet (Châlons) ; 16. Myrtille Navarro (Reims) ; 17. Clémentine Rocher (Reims) ; 18.Ylona Kebe (Reims) ; 19. Sofiane Labidi (Reims).
- Solos prébronze 1 : 1. Constance Vanherscke (Belfort) ; 8. Victoire Plomion (Reims).
- Solos prébronze 2 : 1. Manon Becker (Belfort) ; 4. Marion Lecomte (Châlons) ; 7. Jeanne Reppel (Reims) ; 8. Mélanie Carrie (Reims).
- Solos bronze 1 : 1. Imane Cherid (Brest) ; 4. Juliette Wary (Reims) ; 6. Renan Manceaux (Reims).
- Solos bronze 2 : 1. Chloé Portier (Brest) ; 3. Margaux Abib-Gruet (Reims) ; 9. Anaïs Milard (Reims).
- Solos argent 1 : 1. Katell Labat (Brest) ; 2. Camille Renault (Reims) ; 6. Eva Lemaire (Reims).


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Union100323d- Marne
Menaces de fermetures de classes / Maryse et le général entrent dans la danse

De nouvelles manifestations ont eu lieu hier à l’école primaire Général-Carré
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… et au collège Maryse-Bastié.
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Hier, c’était au tour des parents et enseignants de Général-Carré et de Maryse-Bastié de ruer dans les brancards.

LA grogne devant les menaces de fermetures de classes continue à Reims et dans les environs. Hier matin, les manifestations ont eu lieu notamment à l’école primaire Général-Carré (Europe), et au collège Maryse-Bastié (secteur Jamin-Jean-Jaurès). A ce dernier, des parents FCPE et indépendants soutenus par des élus locaux, dont le maire, de Bétheny ont bloqué l’accès aux classes.

La section Snes-Fsu (syndicat national de l’enseignement du second degré) de l’établissement et les fédérations de parents appellent à une nouvelle manifestation devant le collège lundi 29 mars à partir de 16 h 30.

Opposition de la ville

A Général-Carré, hier matin à 8 h 30, une vingtaine de parents d’élèves étaient rassemblés devant l’école élémentaire pour manifester leur colère face à la menace d’une suppression de poste, ce qui entraînerait la fermeture d’une classe.

Une mère de trois enfants rappelait « qu’une classe de maternelle avait déjà été fermée l’an dernier. Il y a ici une classe de Clis (classe d’intégration spécialisée) avec douze enfants décloisonnés et qui est également menacée. Il manque du personnel, notamment des remplaçants. » Etait également présent l’adjoint au maire à l’Education Jacques Meyer venu soutenir les parents : « La Ville est opposée à la fermeture de cette classe, et dès aujourd’hui je vais adresser une lettre de protestation à l’Inspection d’académie. Il est regrettable de faire des économies sur le dos des enfants ».

Pour l’heure, l’école élémentaire compte huit classes et accueille 164 élèves. La population du quartier reste stable, et les nouvelles constructions d’habitations dans le secteur peuvent faire espérer l’arrivée de nouveaux enfants dans les années à venir.

Sont également concernés par la protestation devant le même genre de menaces : Admunsen/Vasco de Gama dans le quartier des Châtillons, Gilberte-et-Jean-Droit/Billard et Blanche-Cavarrot à Croix-Rouge, le regroupement Chigny-les-Roses/Villers-Allerand, le collège François-Legros et le lycée Colbert (notre édition de samedi).

Hier s’est tenue la réunion du conseil départemental de l’Education nationale, chargé de donner des avis uniquement consultatifs sur les ouvertures et fermetures envisagées. Concernant le primaire, l’inspectrice d’académie ne prendra les vraies décisions que d’ici une semaine environ. On verra alors si cette mobilisation a été payante.


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Union100323c - Marne
Le printemps s’installe sur les espaces verts de la Ville

Concentration, l’heure est à la plantation.
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Encore un petit coup de chaud, une grosse averse et ça donnera ça.
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Les jardiniers de la Ville s’apprêtent à mettre en terre des milliers de jeunes pousses. Les Rémois sont invités à en faire de même.

ILS ont sorti les binettes et les serpettes. Le service des espaces verts a les mains dans la terre. C’est le moment de couvrir la ville de fleurs. Cette année encore, ce sera service minimum pour le fleurissement à cause des travaux du tramway mais, promet Raymond Joannesse chargé des espaces verts : « Nous allons faire en sorte de garder nos 4 fleurs ».

Rien sur Franchet-d’Esperey, pas grand-chose place de la République, en résumé peu de pétales, de Neufchâtel au CHU, mais ailleurs, les couleurs vont recouvrir la grisaille hivernale. 43 000 pensées, 12 000 pâquerettes, 8 000 crocus, 9 000 myosotis… en tout, les jardiniers de la Ville vont installer 4 700 m2 de plantes et de bulbes.

Comme nous l’avions annoncé, ils ont commencé par le rond-point de la Chaufferie avenue de Champagne avec de la lavande. Ils vont ensuite attaquer la place des Droits de l’Homme sur le thème de la vigne.

Il y aura aussi quelques prairies fleuries par ci par là. Elles sont toujours à la mode.

Thème fantastique

Au parc de Champagne, il a été choisi d’évoquer l’océan et les contes et légendes au jardin d’horticulture. La mosaïque du monument aux morts évoquera aussi l’atmosphère fantastique puisque le dessin réalisé est inspiré du peintre russe Kandinsky, fondateur de l’art abstrait.

Reims sera aussi bien fleurie que d’habitude et le serait encore mieux si les Rémois sortaient aussi leurs bêches. « Nous incitons la population à fleurir les balcons mais ce n’est pas très suivi.

Ce sont des urbains », constate l’élu. Avec le monde qu’il y avait au salon Tendance nature ce week-end, on peut peut-être espérer voir davantage de pousses aux fenêtres cette année.

C.F.


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Union100323b - Marne
Psydac Show (Volume 2)

L’association organise ce mardi 23 mars à 20 heures, au centre culturel du Crous (Fac droit et lettres), une soirée spéciale Sidaction.

Au programme de la soirée : magie avec Luc John’s, peinture avec Nourdine Belhaj, danse avec la troupe Footzbeul, musique avec les Sarss Funkers.

Prix de vente de la soirée (tous les bénéfices seront reversés au Sidaction) : préventes 3 euros pour le spectacle seul, 6 euros pour le spectacle + crocs monsieur et boissons.

Sur places : 5 euros la place seule, 8 euros pour le spectacle plus crocs et boissons.


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Union100323a - Marne
Avis d’appel public à concurrence

Maître d’ouvrage : Société d’HLM L’EFFORT REMOIS, société anonyme d’HLM au capital de 3.200.000 euros, inscrite au RCS sous le numéro B 335 480 679, dont le siège social est sis 7 rue Marie Stuart, BP 324, 51061 Reims Cedex.

Objet : Marché de travaux de réfection et d’étanchéité toitures à Reims.

Procédure adaptée non soumise à l’ordonnance 2005-649 du 6 juin 2005

Composition du marché et délai d’exécution :

- Lot 1 : 1 rue Paul Schleiss et 3-5 rue Duterque (Etanchéité 2010/11)
- Lot 2 : 4, rue Kerguelen (Etanchéité 2010)
- Lot 3 : 118-120 bd Vasco de Gama (Etanchéité 2010/11)
- Lot 4 : 43-43 bis rue Dumont d’Urville (Etanchéité 2011)
- Lot 5 : L. Charpentier, P. de Coubertin - Résidence Coubertin (Etanchéité 2010/11)
- Lot 6 : 12-14 av de Laon (Etanchéité 2010)
- Lot 7 : 73 Pierre Brossolette, 25 A.Henrot (Etanchéité & Toiture 2010)
- Lot 8 : 301A et 301 B av de Laon (Toiture 2010)
- Lot 9 : 1 C Curie-Gambetta-Kastler, 3 bâtiments (Toiture 2010/11/12)
- Lot 10 : 53-55 Paul Doumer (Etanchéité 2010)
- Lot 11 : 6-8, rue Jean d’Orbais (Etanchéité 2010)

Date limite de réception des candidatures et des offres : Le Mardi 13 Avril 2010 à 12h00, par dépôt ou envoi des dossiers au service marchés de la société Plurihabitat L’Effort Rémois - 7 rue Marie Stuart 51100 Reims.

Le dossier de Consultation est disponible gratuitement en ligne à partir du Mardi 23 Mars 2010. Il peut être téléchargé sur les sites suivants : www.effort-remois.com rubrique Appel d’Offres ou www.lunion-legales.fr (Réf. Marché : MA – 050310)

Pour tout renseignement technique contacter : Service Maintenance : Mr. A. MAIERON au 03.26.04.99.27 ou 06.89.87.86.64

Pour tout renseignement administratif contacter : Service Marchés : Mme M. FORRAY 03.26.05.92.33 ou Mme N. GALLOIS 03 26 04 99 05

Date d’envoi du présent avis à la publication le 18 Mars 2010 aux JAL L’UNION (éditions Marne - Aisne – Ardennes) et L’Est Eclair.


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Union100322b - Marne
Des élèves vendent des crêpes Au profit des Restos du cœur

Collégiens et lycéens rémois mobilisés à nouveau pour les Restos du cœur.
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Pour la 3e année, une opération de vente de crêpes a été initiée par les collèges Maryse-Bastié, François-Legros, Trois-Fontaines, Joliot-Curie et le lycée professionnel Europe, au profit des Restos du cœur.

Des élèves de différentes classes et des sections Segpa se sont investis par groupes et ont pu récolter 448 euros.

Cette somme a servi à acheter des produits alimentaires, des produits d’hygiène corporelle et d’entretien qui ont été remis par les élèves vendredi matin aux Restos, en présence des cadres et bénévoles de l’association, Mme Bertot et M. Lamart, et de plusieurs professeurs, Mmes Desnault, Lamour et Ayad.

 


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Union100322a - Marne
Insécurité dans les sous-sols : Les locataires de caves se rebiffent

Les responsables de l’association At Home : « Quand on ferme les caves, le problème se déplace ».
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La serrure est forcée et le local devient un dépotoir.
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Les sous-sol d’aujourd’hui…
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Dans les grands ensembles, les caves servent surtout à des actes inavouables. D’où la tendance des locataires à réclamer et à obtenir leur condamnation.

IL Y A bien longtemps, quand les enfants se couchaient tôt, les caves d’immeubles servaient surtout de complément aux appartements.

Depuis que certains individus malintentionnés cherchent des lieux pour cacher leurs trafics nocturnes ou leurs actes malveillants, les locataires demandent la condamnation des caves… que leur accordent volontiers les organismes logeurs. Exemples.

« J’ai trop peur »

À Pays-de-France, cette dame vit seule avec ses deux enfants. La famille s’est installée il y a 25 ans. Au départ, les caves étaient simplement cloisonnées par des séparations de bois. Et puis, « les jeunes ont commencé à s’y installer ». La dame n’y est plus jamais descendue. « J’ai trop peur. Aucune femme n’y descend jamais », d’ailleurs.

Depuis dix ans, au moins dans son immeuble, l’organisme logeur a fait souder les portes. Pourtant, expliquent la dame et sa fille, « on entend quand même des va-et-vient pendant la nuit, des bagarres. Parfois, bien que la serrure soit soudée, la porte est entre-ouverte. Dans ce cas, je préviens mon fils : Fais gaffe ».

Rien n’arrête les malveillants. Fin 2009 et au début de cette année, il y a eu le feu dans les caves, à plusieurs reprises. Et l’entrée du petit local au rez-de-chaussée a elle aussi été forcée et son intérieur saccagé.

La dame attend depuis « dix ans » un hypothétique relogement dans l’espoir de retrouver un peu de sérénité.

Dans les Hauts-de-Murigny, les 150 locataires des 5 immeubles de 3 à 7 étages sont confrontés aux mêmes problèmes.

« Au début, les caves étaient séparés par du bois, comme des cagettes à fruit. Les visiteurs pétaient les planches et détérioraient ou se servaient », expliquent Mmes Bonfils et Van Compernol, les responsables de l’association de locataires « At home ».

Condamnées définitivement…

Et puis, en 2007, « deux petits jeunes ont mis le feu dans le sous-sol du 1 allée Gandon. Ça a détruit toutes les caves, mais aussi les canalisations et les gaines. On a été privé d’électricité pendant 48 heures ; pendant un mois d’ascenseur et de téléphone ». Les 5 immeubles ont été peu ou prou touchés par le feu.

L’organisme logeur a proposé des caves en dur, avec un supplément de loyer d’environ 8 €. Refus des locataires, qui ont donc accepté la condamnation définitive des caves.

Le problème s’est donc déplacé. Depuis décembre, « dix voitures » ont brûlé en plusieurs fois dans les parkings : « Ça c’est nouveau ». La peur numéro 1 vient du feu. « Il reste encore les ascenseurs qui descendent au sous-sol, pour le tri. Nous attendons donc des conteneurs enterrés ».

Enfin, pour suppléer la suppression des caves, les locataires de chaque palier ont reçu une clé (différente pour chaque étage) du petit local vide-ordures. Maigre consolation.

J.F.SCHERPEREEL


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Effort Rémois : sécurisation globale

À l’Effort Rémois, on ne condamne pas systématiquement les caves.

En revanche, l’organisme logeur « sécurise » l’ensemble des locaux « techniques » (caves, vide-ordures, parkings, sous-sols, etc.) et les gaines techniques.

De cette façon, « si un incendie se déclare, nous cherchons à limiter les répercussions pour les habitants, autant dans la propagation, que dans les effets secondaires sur les réseaux ». Parmi les formules de sécurisation, il y a notamment l’extériorisation des conteneurs à ordures.

Celle-ci se fait grâce à des conteneurs enterrés, un dispositif élaboré avec Reims-Métropole, « qui sera étendu ».

La vidéosurveillance fait partie des dispositifs possibles, tout comme la sensibilisation des usagers.

Le problème, c’est que dès qu’un dispositif est mis en place, le problème se résout progressivement ou disparaît… mais refait surface ailleurs, déplore le porte-parole de l’Effort rémois.

Par ailleurs, tous les locaux techniques font l’objet d’un traitement standard « minimum » (apparence, matériaux) pour limiter les risques sanitaires.

Pour le neuf, décision a été prise de ne plus construire ni cave, ni cellier, à la fois pour la sécurité et pour limiter le montant des loyers.

À l’inverse, les garages sont légèrement plus grands pour pouvoir stocker quelques objets comme les vélos.


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Le Foyer rémois « fait la soudure »

Même politique que l’Effort rémois pour le neuf : à Dauphinot ou dans l’immeuble Arago de Pays-de-France, il n’y a pas de cave.

Dans l’existant, les caves sont condamnées si elles présentent un risque. C’est le cas « à 90 % » dans le secteur de Pays-de-France, mais toujours en concertation avec les locataires.

Cette politique limite évidemment l’occupation des caves par les squatters et autres trafiquants ; elle évite de voir les caves envahies d’encombrants prêts à être incendiés, etc. Et puis, avantage souligné par le porte-parole du « Foyer rémois », la « libération » des caves permet aux services d’entretien ou de secours d’avoir accès plus facilement aux installations techniques. Reims-habitat : « C’est mieux sans »


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Reims-Habitat ferme les caves

Comme ses homologues, Reims-Habitat ferme les caves « dans les secteurs criant d’insécurité » - notamment dans le quartier Croix-Rouge - et n’en prévoit plus dans ses constructions neuves. Car, explique le porte-parole de l’office, « les caves sont peu utilisées : ce service ne correspond plus aux attentes de notre époque ».

La politique de fermeture résout une partie du problème des trafics et dégradations en « poussant les individus malveillants vers le regard des autres ».

Dans le neuf, la suppression des caves permet entre autres de créer des logements en rez-de-chaussée, toujours utiles pour les personnes à mobilité réduite. Ou des garages ou parkings, les logements commençant au premier étage.

S’agissant des parkings, aucun n’a été fermé à ce jour dans le parc de Reims-Habitat. Car les garages restent une demande des locataires « qui préfèrent savoir leur voiture dans un box et un garage fermés ».

Par ailleurs, « avec l’ANRU » et les travaux de rénovation des quartiers, Reims-Habitat va « retravailler le contenu des garages en fonction des demandes des locataires ».

De plus, « une enquête de fond à l’échelle de l’ensemble du patrimoine » est en cours de réalisation par un cabinet spécialisé pour connaître justement ces demandes.

Enfin, par souci de sécurisation, tous les parkings neufs seront éclairés « naturellement ».


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Union100321b - Marne
Portrait de l’ex-président des Jardins familiaux de Reims-Bétheny : Le Cht’i s’est enraciné chez nous

Etienne Gosteau raconte comment, lorsqu’il est arrivé à la présidence, c’était un peu le « foutoir ». Que de chemin parcouru depuis !
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SON souci, en ce moment, c’est de prévenir les 500 jardiniers « qu’il ne faut plus s’adresser à lui à partir du 1er avril, mais à Jean-Pierre Roux, le nouveau président. » Car Etienne Gosteau, l’adjudant-chef venu à la BA 112 en 1972 après des bases dans le Nord, d’où il est originaire, tient avant tout au bien-être de tous ceux qui aiment le jardinage.

« J’ai intégré les jardins familiaux en 1975. J’ai remplacé à la présidence Jean Falala et j’y suis resté 25 ans. Pourquoi le jardinage ? Mes grands-parents, mes parents en faisaient. Je suis un campagnard à 100 %. Ma femme Jeannine est dans le même cas, ça nous est resté. »

Tout remettre d’aplomb

Est-ce le côté militaire ou passionné qui lui fera passer les pires tempêtes ? Car dès le début, il a dû faire face à l’hostilité de certains, qui refusaient de se plier au règlement. « Ma cabane a été criblée de plombs ! J’ai été reçu à coups de fourche et menacé d’un fusil. J’en ai mis 28 dehors en un mois ».

Car quand il est arrivé à la présidence, c’était un peu le « foutoir ». Pas de clôtures, de chemins gravillonnés et des cabanes mises n’importe où. « J’ai mis tout un hiver, avec le conseil d’administration, pour refaire les statuts et le règlement intérieur. Les uns ne faisaient qu’une page et demie au départ, le règlement 2 ! » Au bout de 4, 5 ans, tout était remis d’aplomb, et l’association des jardins familiaux a vogué en toute sérénité.

Jusqu’à la construction du boulevard des Tondeurs, qui a amené l’association à perdre pas mal de jardins. « Nous avons pu créer le secteur de Calmette en compensation. Il y a eu aussi d’autres petites crises, car l’ancien maire de Bétheny souhaitait lui la disparition pure et simple des jardins. Nous avons été sauvés par la loi de Ségolène Royal sur les jardins familiaux et la charte sur les espaces verts ». Jean-Louis Cavenne, le maire actuel, les soutient, lui, même si la subvention n’est pas très haute (un peu plus de 500 euros)

Et ensuite, il y aura l’épisode du secteur de la Cerisaie. « J’ai été obligé de jouer aux gendarmes. Et on a fini par se séparer, ils ont créé une association. Ce n’était plus possible d’être avec eux. »

« En fait, il y a toujours des petits problèmes, c’est la vie, cela fait partie du folklore. Ça anime, sinon, ce serait un peu plat ». 500 jardins, sans compter les autres associations (Pays de France, Trois-Rivières, etc.) cela en fait des amateurs de jardinage ! « Les jeunes aussi sont contents d’avoir leur terre, et puis, c’est économique, ça revient moins cher que d’acheter les légumes. Mais attention, il faut un mois et demi pour avoir une belle laitue. »

A l’entrée du printemps, l’association n’a que 4 demandes en instance, « mais avec les beaux jours, il va y en avoir d’autres. Nous avons 5 à 8 % de renouvellement par an. Il y a ceux qui tombent malades, ceux qui décèdent, qui déménagent ou bien qui en ont marre, cela arrive. Et puis ceux qu’on doit faire partir ». Car il faut respecter le règlement intérieur. Etienne Gosteau a voulu qu’un certain ordre règne, pour que les jardins soient beaux et que chacun y trouve du plaisir. « Nous avons un délégué responsable de chaque secteur, avec 100 à 120 jardins. S’il voit quelque chose, il fait la remarque au jardinier qui a 8 jours pour changer les choses ». Comme ne pas laisser l’herbe folle pousser à la place des légumes, bien sûr ! Certaines cabanes sont faites avec des matériaux de récupération. « Nous en avons posé 70 neuves, mais une cabane coûte 1200 euros ».

Si on peut lui reprocher d’être trop « adjudant-chef », le nonagénaire souligne que « 500 dans l’association, c’est lourd ! » Le Cht’i a pu compter, et il tient à le souligner, « sur une équipe du tonnerre, le conseil d’administration », et les remercie. D’ailleurs, le grand-père (5 enfants, 5 petits-enfants) se plaît dans une excellente ambiance. « On discute, on se donne des idées. Je n’achète aucun poireau à repiquer ! C’est : « Tu veux de la frisée, moi je te donne de la laitue. C’est une vraie famille. »

Guillaume FLATET


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Union100321a - Marne
Feux divers printaniers : Incendies en série

Plusieurs incendies ont été signalés ces derniers jours. Jeudi vers 17 heures, un conteneur à verre a pris feu, rue Maryse-Bastié.

Ce même soir à 19 heures, des broussailles se sont enflammées, avenue François-Mauriac. Un feu de détritus a suivi à 21 heures, rue de la Husselle (ex-rue Havé).

Vendredi à 3 heures du matin, une Peugeot 307 a brûlé, rue Albert-Camus. Une Ford Focus et une Opel Astra ont été touchées par propagation. A 19 heures vendredi soir, un feu de cave s’est déclaré, rue Joliot-Curie, tandis que des journaux étaient incendiés, avenue Bonaparte, au n°3, et qu’un conteneur prenait feu, allée des Tourangeaux.

A la même heure, des broussailles se sont embrasées le long de la RD944, au niveau de Loivre. Le feu avait cessé d’exister à l’arrivée des pompiers.

En revanche, sur les coups de 22 heures, ils ont éteint un feu de cellier au quatrième étage de la grande tour de la rue Géruzez, au n°60. Aucun locataire n’a été évacué.


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Union100320d - Marne
Solidarité à Croix-Rouge : 1.500 crêpes à partager

Un long défilé dans le quartier derrière la fanfare.
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Les étudiants jongleurs et cracheurs de feu de l’Afev ont impressionné l’assistance.
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Mercredi 17 mars, l’association Multi-Echanges services a organisé sur l’espace Billard-Hippodrome son animation « Crêpes de la solidarité », la vingtième selon le président d’honneur et créateur Charles Santini.

Autour d’un objectif simple, « favoriser la rencontre et la solidarité entre les habitants du quartier Croix-Rouge », la présidente Martine Massart et son équipe de bénévoles au grand complet, l’ont organisée grâce à un partenariat étendu avec l’espace Billard de la Maison de quartier, les associations Femmes relais 51 et Promotion de Pays-de-France, la Marelle, l’espace Watteau, l’Afev, l’IME l’Éveil, les locataires de l’Union des locataires de Croix-Rouge et des Polygones, et Alain Boudroit, co-animateur du conseil de quartier Croix-Rouge/Hauts-de-Murigny qui a largement mis la main à la pâte (à crêpes).

Un long défilé dans le quartier

Autres partenaires : Reims habitat qui a facilité les évolutions des enfants sur son territoire, les Grands moulins de Reims qui ont offert la farine nécessaire à la confection de 1.500 crêpes et le supermarché du centre commercial de l’Hippodrome qui a fourni les autres ingrédients. En première partie, tous les enfants des centres de loisirs du quartier ont découvert cinq ateliers présentant la culture, la musique et les traditions de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, d’Haïti, de l’Inde et du Canada.

Puis les étudiants jongleurs et cracheurs de feu de l’Afev ont impressionné l’assistance, avant le départ d’un long défilé dans le quartier, derrière la fanfare « Tam Tam Tambour et Tintamarre », suivi de la fameuse dégustation des crêpes de la solidarité préparées par de nombreux bénévoles.

Les élus, Adeline Hazan, maire de Reims, Éric Quénard, premier adjoint et les conseillers municipaux Michel Guillaudeau, Saïda Soumaya Berthelot et Geneviève Kaczowka, ont apprécié l’excellente organisation de cette fête devenue au fil des temps un grand « classique » dans le quartier et qui a su rester fidèle aux traditions de solidarité de l’association Multi-Échanges services.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images


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Union100320c - Marne
Au lycée Joliot-Curie : L’Olympe du commerce

Les étudiants lauréats et Christopher Creton, au centre.
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Venus de toute la Champagne-Ardenne, 250 étudiants très motivés ont participé à la 6e édition des Olympiades commerciales, organisées grâce à un partenariat entre les Dirigeants commerciaux de France, la Confédération du commerce interentreprises (CGI) et en relation avec l’Inspection pédagogique régionale.

Les épreuves se sont déroulées au lycée professionnel Joliot-Curie : un choix lié à une tradition désormais bien établie qui veut que l’établissement dont est issu le lauréat de l’année précédente devienne l’organisateur.

Des têtes bien faites

Le lauréat 2009 étant un étudiant de Jolie-Curie, il est donc revenu au proviseur Gilles Gladieu et à Catherine Tourteaux, coordonnatrice des sections BTS, d’accueillir les 24 sections régionales, choisies lors des présélections en interne. Pour le lycée rémois, cette journée a été très positive : « Elle a permis de développer une synergie tout en participant au rayonnement de Reims et du quartier Croix-Rouge en particulier ».

Le matin, les étudiants des deux types de BTS - le Muc (management des unités commerciales) et le NRC (négociation relation client) - se sont affrontés dans des jeux de rôle sur le thème de la vente : Christopher Creton, du lycée Monge de Charleville-Mézières, a été désigné lauréat académique… ce qui signifie que les prochaines Olympiades commerciales auront lieu dans les Ardennes.

L’après-midi, une sélection s’est faite sur quiz pour équipes de « Grosses têtes »… Si Joliot-Curie a remporté la partie culture commerciale et le lycée Edouard-Herriot celle consacrée à la culture générale, le total des points a encore été en faveur du lycée Monge, dont l’équipe de NRC2 sera la représentante de Champagne-Ardenne à la finale nationale le 26 mars prochain.

Trophées et coupes ont été remis par les inspecteurs pédagogiques régionaux Alain Mary et Hervé Gouveneaux, avec Jean-Michel Loeb, président régional des DCF.

A noter que le lycée Joliot-Curie organise des portes ouvertes sur ses diverses formations le samedi 27 mars de 10 à 16 heures.


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Union100320b - Marne
Fermetures de classes : La liste de la grogne s’allonge

Un appel à la mobilisation a été lancé hier soir à Chigny-les-Roses. Remi WAFFLART
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Les menaces de fermetures de classes dans les écoles publiques continuent de susciter des mouvements de grogne et de protestation.

Hier c’est Admunsen/Vasco de Gama, dans le quartier des Châtillons, qui nous signalaitque lundi, l’école serait fermée pour cause de grève. Une des sept classes risque de sauter, et la directrice par intérim a fait ses projections : « Si cette classe disparaît et si rien ne change, en 2012, nous aurons une moyenne de plus de 32 élèves par classe ! »

Général-Carré (Europe) annonce pour sa part un rassemblement de parents mécontents pour lundi. « S’il y a fermeture, toutes les classes seront à double niveau avec plus de 27 élèves », affirment les délégués.

Au regroupement Chigny-les-Roses/Villers-Allerand également, il y a menace sur une classe, au grand dam des parents qui craignent là aussi une surcharge des classes restantes ; un appel à la mobilisation a été lancé hier soir sur la place de Chigny.

Ces nouvelles actions viennent s’ajouter à une liste déjà bien fournie, incluant notamment le groupe Gilberte-Droit/Billard et la maternelle Blanche-Cavarrot à Croix- Rouge, ainsi qu’Alexis-Conio à Witry-lès-Reims pour le primaire, François-Legros et Maryse-Bastié pour les collèges, et Colbert pour les lycées. A qui le tour ?

A.P.


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Union100320a - Marne
Barcella et Starlion : lancement d’une fabrique poétique

Barcella et Starlion, lorsqu’un chanteur rencontre un rappeur, cela donne naissance à la Fabrique Collective.
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Le chanteur Barcella et le rappeur Starlion se sont associés pour créer « La Fabrique Collective », afin d’enseigner l’art de l’écriture et de la poésie.

BARCELLA et Starlion (originaire de Croix-du-Sud), membres fondateurs de « la fabrique collective » dirigent et encadrent, depuis plusieurs années déjà, de nombreux ateliers d’écriture à l’échelle nationale.

Ces deux artistes reconnus au sein de leurs disciplines respectives (chanson, slam et hip-hop) ont manifesté le désir d’enseigner et de partager leur savoir-faire afin d’éveiller et de développer l’imaginaire d’autrui. Rencontre…

Présentez-nous les ateliers de votre fabrique poétique.

Barcella : « Au sein de nos disciplines artistiques, nous dirigeons tous deux des ateliers axés sur l’écriture poétique, initiant et sensibilisant les publics que nous rencontrons à l’acte de création.

Notre collectif s’engage ainsi dans la recherche d’un échange culturel destiné à aider les personnes que nous encadrons à créer une ou plusieurs œuvres originales. »

Quels types d’ateliers proposez-vous ?

Starlion : « Nous proposons trois ateliers distincts mais complémentaires. Les ateliers Slam que nous codirigeons axés sur l’écriture poétique et l’interprétation. Les ateliers Chanson dirigés par Barcella et les ateliers Hip-hop dirigés par mes soins. Ceux-ci pouvant être complétés sur demande par des ateliers de maîtrise corporelle, de danse et/ou d’expression plastique, afin de servir au mieux chacun des projets dans lesquels nous nous investissons. Danseurs hip-hop (Compagnie Footzbeul), graffeurs, peintres et plasticiens collaborent fréquemment avec notre structure. »

Ateliers pour tous

A qui s’adressent ces ateliers ? Dans quel cadre les mettez-vous en place ?

Starlion : « A tous ! Nous intervenons depuis plusieurs années au sein d’établissements scolaires, de médiathèques, de centres sociaux, de foyers pour enfants, d’hôpitaux et de maisons d’arrêt, lorsque nous ne nous produisons pas sur scène.

Qu’est ce qui a fait germer en vous l’idée de proposer ces prestations ? »

Barcella : « Un goût certain pour l’écriture poétique, couplé au désir de partager notre savoir-faire et nos compétences artistiques. Nous nous attachons à susciter le désir de créer par le biais de l’écriture afin de donner du sens et de l’ampleur aux divers projets pédagogiques et artistiques que nous encadrons.

Nous souhaitons offrir à chacun une méthodologie adaptée lui permettant d’accéder progressivement et consciencieusement à l’acte de création, par le biais de l’écriture. »

Qu’est-ce qui vous motive et quelles satisfactions en tirez-vous ?

Barcella : « J’éprouve pour ma part un réel plaisir à transmettre ma passion des lettres et ma vision poétique du monde aux autres et me réjouis du succès que rencontrent nos ateliers ! Les artistes étant avant tout des « créateurs de sens », il m’apparaît nécessaire de mettre ce sens au service d’autrui, afin que l’acte de création s’ouvre au plus grand nombre. » Propos recueillis par T.A.F.

www.lafabrique.tv, chanson@lafabrique.tv, hiphop@lafabrique.tv


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Union100319b - Marne
Suppression de postes dans l’enseignement : Les parents ruent dans les brancards

Mobilisation hier au groupe Gilberte-Droit/Billard dans le quartier Croix-Rouge. « Une agitation normale pour cette période de l’année », selon l’inspection d’académie.
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Même si leurs actions ont peu de chances de modifier les décisions, les parents d’élèves concernés par des suppressions de classes veulent se faire entendre.

BLOCAGE d’école à Gilberte-Droit prévu ce matin. Occupation de locaux à Blanche-Cavarrot depuis mardi. Pétition et réunion d’info pour le groupe Gilberte-Droit/Billard hier. Manif lundi à Châlons pour le collège François-Legros. Blocage au collège Maryse-Bastié annoncé pour… un peu plus tard (il faut ménager la surprise). Lettre de protestation au ministre en faveur d’Alexis-Conio de Witry-lès-Reims…

Devant les mesures d’ajustement prises par l’administration de l’Education nationale en fonction de l’évolution des effectifs (comprendre : suppression de postes d’enseignants et donc de classes en cas de diminution du nombre d’élèves), les parents d’élèves ruent dans les brancards. « Nous sommes dans des agitations normales pour cette période de l’année », estime-t-on à l’inspection académique, qui en a vu d’autres, et qui rappelle qu’on n’est toujours qu’au stade des projets : l’inspectrice d’académie ne prendra les décisions définitives (concernant le 1er degré, maternelle et primaire) qu’après la réunion du conseil départemental de l’Éducation nationale, programmée pour lundi prochain. « De plus, ajoute-t-on, certaines décisions seront à ce moment-là définitives, mais plusieurs autres seront encore conditionnelles pratiquement jusqu’à la rentrée, et ce notamment pour la ville de Reims, en raison des incertitudes liées par exemple aux nouvelles constructions en cours, la question étant : celles-ci vont-elles faire venir des gens de l’extérieur, ou bien simplement déplacer des gens à l’intérieur de la ville ? »

En tout état de cause, cette « agitation » parentale ou enseignante sert-elle vraiment à quelque chose ?

A l’inspection, on en doute sérieusement, « les éventuelles modifications résultent essentiellement d’une discussion entretenue en permanence avec les élus, plus que de la prise en compte des actions des parents mécontents ». Cela dit, on peut fort bien imaginer que lesdits élus, eux, soient sensibles à toutes ces manifs…

A.P.


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Union100319a - Marne
Carte d’électeur complète : Pas de problème !

« Ma carte d’électeur est complète ; je vais devoir me réinscrire pour voter au deuxième tour. » Nous avions rapporté ce témoignage d’une électrice de Croix-Rouge dans notre édition le lundi, au lendemain du preniez tour des régionales.

Heureusement pour cette dame, il y a malentendu. Ce n’est pas parce que la carte l’électeur est complète que l’on le peut plus voter. « On peut très bien tamponner sur un espace disponible en dehors des cases », affirme l’adjoint concerné Jean-Claude Laval.

Mieux : cette carte n’est pas lu tout indispensable pour accomplir son devoir de citoyen. Seule l’est une pièce l’identité avec photo ; avec sa carte nationale d’identité et rien par exemple, ou un Permis de conduire, ou encore un passeport, on peut donc tout à fait voter. « Si vous vous présentez au bureau de vote sans carte électorale, ajoute l’adjoint, on vous établira un certificat d’inscription sur les listes qui vous permettra de voter. »

Cet autre citoyen témoigne même : « Pour ma part, je reçois bien des cartes d’électeur mais je ne les utilise pas : j’utilise un certificat d’inscription et ça n’a jamais posé de problème. »

Profitons-en pour rappeler que ce dimanche 21 mars, ce sera le deuxième tour des régionales (bureaux ouverts à Reims de 8 à 18 heures). Vous pourrez faire l’expérience à cette occasion. Mais n’en profitez pas pour essayer de voter deux fois, une fois sans la carte et une fois avec : ça ne marchera pas, votre premier vote étant bien enregistré, ce qui vous empêchera d’en effectuer un second.

A.P.


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Union100318d - Marne
ANNONCE LEGALE : DIVERS

La location-gérance consentie suivant acte s.s.p. du 17101/2007 par la société TOTAL RAFFINAGE MARKETING S.A. au capital de 623.728.035 euros, dont le siège social est 92800 Puteaux, TOUR TOTAL, 24, cours Michelet, immatriculée au R.C.S. de Nanterre sous le n° 542 034 921, à la S.A.R.L. DE L’HIPPODROME au capital de 7.500 euros dont le siège social est au 140, avenue d’Epernay, 51100 Reims, immatriculée au R.C.S. de Reims sous le n° 494 022 536 pour l’exploitation d’un fonds de commerce de station-service et activités annexes dénommé RELAIS REIMS EPERNAY sis à la même adresse dont le terme initial était fixé au 04/03/2010 a été prorogé jusqu’au 04/03/2011.

Toutes clauses et conditions demeurent inchangées.

Pour unique insertion.

51L1731509

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L’hebdo du vendredi- n° 160 - 100318c

Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 160 - Semaine du 19 au 25 mars 2010


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Projection-débat : « Je voudrais vous raconter… »

Un documentaire de Dalila Ennadre (2005.

Version en arabe sous-titré français - 62 min) sur les droits de la femme au Maroc.

A l’issue de la projection, débat en présence de la réalisatrice Dalila Ennadre, de Zahra Zaoui, juriste marocaine spécialiste de la Moudawana et d’Alima Boumediene-Thiery, sénatrice de Paris.

VENDREDI 19 MARS A 19h30 – Entrée libre – A la médiathèque Croix-Rouge


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Ex p o : « Les caravanières face à la Moudawana »

Reportage photo de Pierre-Yves Ginet.

Médiathèque Croix-Rouge


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Espace métiers - médiathèque


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Union100318b - Marne
Pays-de-France : La « Fleur des vents » toujours présente

Il serait bienvenu de déplacer légèrement le stabile.
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Le stabile monumental en acier inoxydable du sculpteur Marcel Van Thienen (1922-1998), intitulé « Fleur des vents », a été présenté à Reims dans le cadre d’une exposition collective, « La sculpture dans la cité », dans le quartier de l’Europe en 1970, avant d’être installé dans le quartier Croix-Rouge, sur le parc Arago.

Cette « sculpture mobile » a toujours été respectée par la population et fait partie de la mémoire collective de Pays-de-France.

Avec la construction par le Foyer rémois d’un ensemble commercial et immobilier le long de l’avenue Bonaparte avec extension sur le parc Arago, on a vu avec inquiétude le stabile dangereusement entouré de grues et autres engins de travaux publics.

Mais heureusement, l’organisme logeur a pris toutes les mesures nécessaires en vue de protéger l’œuvre d’art, toujours intacte et aujourd’hui à nouveau sur un terrain aplani qui n’attend plus qu’une plantation d’arbustes et un semis de gazon.

Certes, la mise en valeur de l’œuvre, qui fait partie du patrimoine artistique de la ville, pourrait passer par un déplacement de quelques mètres pour l’éloigner des murs qui s’élèvent un peu trop près d’elle. Ce serait une bénédiction pour cette belle « Fleur des vents » qui en a vu des changements dans le quartier !


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Union100318a - Marne
Étudiants / Une première pierre pour se loger

Deux cent douze logements s’élèveront ici.
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Dans le cadre du programme de rénovation urbaine 2008-2011, la pose de la première pierre de la Résidence universitaire des Facultés se déroulera rue Pierre-Taittinger, près de l’arrêt de bus « Facultés Droits et Lettres » le mercredi 24 mars à 14 heures.

Là où s’élevait la tour 53-Taittinger foudroyée en novembre 2006, le Foyer rémois engage le chantier d’une résidence de deux cent douze logements pour étudiants sur 2 900 m2 de terrain.

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Union100317f - Marne
Maternelle Blanche-Cavarrot : Les parents ne veulent pas perdre de classe !

Pour exprimer leur mécontentement, les parents ont décidé d’occuper l’école « jour et nuit ».
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La série des grognes dans les établissements scolaires s’étoffe encore. Après Maryse-Bastié, Colbert, François-Legros, le collège de Pontfaverger, c’est au tour de la maternelle Blanche-Cavarrot, dans le quartier Croix-du-Sud de Reims, d’entrer dans la danse.

Elle vient d’être frappée à son tour par la terrible maladie qui rôde ces jours-ci, et comme pratiquement chaque année à pareille époque, au sein de l’enseignement public : une mesure de restriction budgétaire.

« Nous avons appris ce matin (hier mardi, ndlr) qu’il était question de fermer une classe, et de supprimer deux emplois : un de maîtresse et un d’Atsem (agent territorial spécialisé d’école maternelle), à cause d’un manque d’effectifs », explique Jessica, maman d’un des bouts de chou concernés.

Un projet qui ne plaît pas du tout à cette maman ni aux autres parents : « Cela va obliger à répartir dans les autres classes les vingt enfants de la classe supprimée, ce qui va les alourdir ! »

L’inspection académique confirme le projet de suppression, en précisant plusieurs points : premièrement, la mesure concerne non pas la seule maternelle Cavarrot, mais le groupe maternel Cavarrot-Dufy.

Sous le seuil

Deuxièmement, les calculs, dans toute leur sécheresse arithmétique, font apparaître des effectifs probables pour ce groupe de 215 enfants à la prochaine rentrée (contre 228 à la précédente), ce qui fait tomber les effectifs par classe en deçà du seuil de 25 élèves, seuil retenu pour les zones d’éducation prioritaire. Troisièmement, si l’inspection assume la possible suppression d’un poste d’enseignant, les Atsem, elles, sont du ressort de la commune.

Mais l’administration a ses raisons que les parents ignorent. Pour exprimer leur mécontentement, ceux-ci ont décidé d’occuper l’école « jour et nuit », sans gêner l’accès des enfants et des enseignants. Ils alertent aussi les politiques : hier en fin de journée, le président candidat du conseil régional Jean-Paul Bachy devait passer sur place. « Nous n’avons pas encore réussi à joindre les candidats de droite… », ajoute Jessica, mais a priori, c’était prévu aussi.

Et jusqu’à quand doit durer cette occupation ? A priori au moins jusqu’à lundi prochain, date à laquelle la décision doit être prise ; et probablement au-delà si cette décision est bien celle de la fermeture.

Antoine PARDESSUS

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Union100317e - Marne
Carte scolaire 2010 : on ferme, on supprime… dans la Marne

Le département devrait compter une trentaine de classes en moins dans le primaire et une centaine de professeurs en moins dans le secondaire.
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A la rentrée de septembre prochain, la Marne devrait perdre 9 classes en maternelles et 18 en primaires. Quant aux professeurs, ils seront 40 de moins en collèges et la perte en lycées s’élève à 58 postes

POUR le moment, l’appellation « proposition » entoure encore les chiffres de suppressions et de créations tant de classes, pour le 1er degré, que de postes de professeurs, pour le 2nd degré. Il faut encore attendre des ajustements éventuels, demain jeudi pour le secondaire, et lundi prochain pour l’enseignement en maternelle et primaire ainsi que les collèges (lire par ailleurs), pour qu’ils deviennent des certitudes. Mais on ne devrait guère être éloigné des données en notre possession qui indiquent que le département va compter une trentaine de classes de moins dans le primaire et une centaine de professeurs en moins dans le secondaire selon le détail ci-dessous.

MATERNELLES : 16 OUVERTURES, 7 FERMETURES

Les listes que nous publions dans les tableaux ci-contre ne sont pas encore totalement actées et il reste des incertitudes pour d’autres établissements, notamment selon les effectifs finalement présents. Néanmoins, le solde entre les ouvertures et les fermetures devrait tourner autour d’une perte de dix classes à l’échelle de la Marne.

PRIMAIRES : 30 OUVERTURES, 12 FERMETURES

Comme pour les classes de maternelles, des interrogations demeurent pour les écoles primaires après la réunion du comité technique paritaire départemental (CTPD) de lundi après-midi. Une nouvelle consultation, celle du CDEN, comité départemental de l’Education nationale, lundi prochain, ne devrait toutefois pas apporter de grandes modifications, le solde devant être d’une vingtaine de classes supprimées sur tout le département, tel que décrit dans notre tableau.

COLLÈGES : PERTE DE 40 POSTES

Pour les collèges de la Marne, il a été proposé la suppression de 51 postes et la création de 11 postes, que ce soit en enseignement général ou en professionnel adapté.

Les établissements les plus touchés sont Maryse-Bastié à Reims et Perrot-d’Ablancourt à Châlons, qui perdent tous deux quatre postes. Viennent ensuite, avec la perte de trois postes, les collèges Georges-Braque (Reims), Louis-Pasteur (Sermaize-les-Bains) et Les Indes à Vitry.

Au total, dans l’Académie, il est envisagé la suppression de 119 postes (mais 157 postes fixes selon les syndicats car dans le même temps, on va augmenter le nombre des heures supplémentaires des professeurs toujours en poste) alors que les effectifs baissent de 88 élèves selon les prévisions.

LYCÉES : 58 POSTES EN MOINS

Dans la Marne, ce sont 46 postes en lycées et 12 postes en lycées professionnels qu’il est envisagé de supprimer. Les plus touchés sont trois établissements de Reims : Roosevelt (perte de 13 postes), Libergier (8 postes), Val-de-Murigny (6 postes), mais aussi Jean-Talon à Châlons (6 postes en moins). Au niveau des lycées professionnels, Joliot-Curie et le lycée de l’Yser, tous deux à Reims, perdent respectivement 3 et 2 postes. Il est constaté des suppressions importantes dans les filières sciences et techniques industrielles (STI) qui reçoivent peu d’élèves « alors que ces formations débouchent sur des emplois, même actuellement » peste un prof du secteur.

Au total dans l’académie, ce sont 129 postes qu’il est programmé de rayer alors que 121 élèves de moins sont escomptés. Protestations

Même si ces propositions restent à être officialisées, du côté des syndicats d’enseignants, on peste déjà, certain de l’issue. Entre le budget de l’Education nationale, qui ne bénéficiera pas de rallonge, donc nécessite des coupes, et le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, tel que voulu par Nicolas Sarkozy, on est remonté contre le gouvernement. Et puis, la réforme des lycées, qui entrera en action en septembre en commençant par les classes de seconde, implique une baisse du nombre d’heures de certaines disciplines et la réduction du nombre de dédoublement de classes. Enfin, de plus en plus de postes d’enseignants sont à cheval sur deux voire trois établissements différents, provoquant des dégradations des conditions de travail. Quant aux parents d’élèves, des actions dans de nombreux établissements sont programmées ou envisagées.

Frédéric GOUIS


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Les prochaines étapes

Pour les maternelles et primaires

La répartition du rectorat, que nous vous livrons ci-contre a été soumise au comité technique paritaire départemental (CTPD) lundi après-midi pour discussion avec les représentants du personnel. Lundi prochain, au conseil général, se tiendra un Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN). Cette instance, qui comprend, outre le préfet et le président du conseil général, des élus, des représentants des personnels et des parents d’élèves, donne un avis sur les mesures proposées. Quelques modifications sont encore envisageables. La décision définitive étant prise par l’inspecteur d’académie.

Pour les collèges et lycées

Le rectorat répartit les postes entre départements, et les chefs d’établissements doivent répartir leur nombre de postes par discipline et les transmettre ensuite à l’académie.

Le CTPA (Comité technique paritaire académique) va se réunir demain après-midi pour étudier ces propositions qui seront ensuite actées même si des ajustements peuvent encore intervenir en mai et juin. Le CDEN de lundi examinera, pour avis, les propositions pour les postes dans les collèges.


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FERMETURES

MATERNELLES

AY LA NOUE
BAZANCOURT RENÉ-CHAZOT
BÈTHENY ÉQUIERNOLLES
BOUZY……………………….CAMILLE-CLAUDEL
CHÂLONS PAUL-LAPIE
CONGY ÉCOLE PUBLIQUE
EPERNAY LANGEVIN
MAGENTA CAGNEAUX
MUIZON MARCEL-BENE
REIMS PAUL-BERT/POTTELAIN
REIMS BLANCHE-CAVARROT
REIMS GILBERTE-DROIT
RILLY-LA-MONTAGNE .ÉCOLE PUBLIQUE
SUIPPES JULES-FERRY
VITRY-LE-FRANÇOIS ………..P-ET-M.-CURIE
VITRY-LE-FRANÇOIS JULES-FERRY

POUR CES ÉTABLISSEMENTS, IL EST PRÉVU LA FERMETURE D’UNE CLASSE.

PRIMAIRES

CHÂLONS LA FONTAINE
CHÂLONS PRIEUR-DE-LA-MARNE
CHÂLONS…………………………PAUL-LAPIE
CHÂLONS………………VALLÉE-SAINT-PIERRE
CHÂTILLON-SUR-MARNE ….ÉCOLE PUBLIQUE
CHIGNY-LES-ROSES ………ÉCOLE PUBLIQUE
DORMANS ÉCOLE CENTRE
ÉCUEIL ÉCOLE PUBLIQUE
ÉPERNAY BACHELIN
GUEUX ÉCOLE PUBLIQUE
MATOUGUES ÉCOLE PUBLIQUE
REIMS AMUNDSEN/VASCO-DE-GAMA
REIMS ANQUETIL
REIMS GÉNÉRAL-CARRÉ
REIMS CHARPENTIER
REIMS GILBERTE-DROIT
REIMS JEAN-MACÉ
REIMS MAZARIN
REIMS PROVENÇAUX
REIMS ÉCOLE DES ENFANTS DU VOYAGE
ST-MARTIN-D’ABLOIS ….ÉCOLE PUBLIQUE
ST-THIERRY ÉCOLE PUBLIQUE
SILLERY ÉCOLE PUBLIQUE
TINQUEUX BEAUSÉJOUR


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Union100317d - Marne
Semaine d’éducation contre le racisme : Contre les discriminations en matière d’emploi

Dans le cadre de la semaine d’éducation contre le racisme, l’Association des travailleurs maghrébins de France organise une projection-débat autour du film « Le plafond de verre » de Yamina Benguigui, animé par El Yamin Soum et Rachid Alaoui, le samedi 20 mars de 17 à 20 heures, à la maison de quartier Maison-Blanche, 41, boulevard des Bouches-du-Rhône. El Yamine Soum, sociologue français, diplômé d’études latino-américaines et de science politique, est actuellement doctorant à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Ce chroniqueur travaille en particulier sur les enjeux de l’ethnicité dans le système politique français et américain.

Rachid Alaoui est chargé de cours à l’université de Paris IV Sorbonne et à l’université de Reims. Intervenant en sociologie de l’immigration, il est l’auteur de nombreuses publications sur les discriminations sur le marché du travail, l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi des jeunes d’origine étrangère et les discriminations en matière d’emploi en France.


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Union100317c - Marne
Tramway / Le bébé peut arriver

Derniers préparatifs sur le centre de maintenance à Bezannes dont on aperçoit l’entrée.
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Un petit coup de balai.
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Depuis le poste de commandement, on pourra stopper d’urgence les rames en appuyant sur un simple bouton.
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Dans l’atelier.
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Chaque soir, les rames passeront à la douche.
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Pas de stress sur le centre de maintenance à Bezannes. Tout est prêt pour l’arrivée de la bête. Allons visiter ce qui sera la maison du tram. L’entrée

La base tramway, installée au milieu des champs à Bezannes, sera le centre opérationnel du tramway en même temps que sa maison. La première rame y entrera le samedi 27 mars prochain. Situé face à Croix-Rouge, le portail et ses caméras de surveillance sont en place. Le gardien a pris ses fonctions cette semaine. Hier, ceux qui préparent l’arrivée du bébé, ont vérifié que l’écartement des rails était à la bonne mesure. Histoire que le petit tout rose ne rate pas son entrée.

La zone de remisage

Sorte de gare de triage, la zone de remisage sera l’aire de stationnement des rames. Sauf souci technique et après la douche du soir (lire par ailleurs), les trams iront s’y garer sagement jusqu’au petit matin.

La zone de test

Chaque rame doit au moins parcourir 150 km en zone de test avant de pouvoir rouler au milieu de la population. Ceci explique en partie la longue période d’essais avant la mise en service. Les rames pourront s’exercer entre la station Bezannes TGV et la station Blum. Accélération, freinage, virage, tout sera scruté à la loupe. L’un des rails d’essai est équipé de l’APS (alimentation par le sol), système qui remplacera les fils aériens au centre-ville. Ces tests APS devraient éviter, comme cela s’est produit à Bordeaux, les multiples pannes au moment de la mise en route.

Le PCC

Rentrons dans le bâtiment de la base. Des bureaux avec des murs peints aux couleurs du tramway attendent leurs têtes pensantes au premier étage. C’est aussi au premier que se situe le poste de commandement central ou PCC. Une pièce avec un mur vitré et des écrans encore emballés. C’est de là que tout le réseau sera organisé. Grâce aux caméras qui seront installées sur toute la ligne, les agents du tram pourront gérer le trafic et surtout prévenir, voire empêcher tout accident. Ils auront un bouton d’urgence pour couper le courant en cas de problème.

La douche

Aucune rame n’y coupera. Le passage par la salle d’exploitation où se trouvent les rouleaux nettoyants sera obligatoire à chaque fin de service. Juste avant la douche et sur le même rail, les trams passeront par la station-service pour faire le plein de sable. Ce sable stocké dans un réservoir comme peut l’être l’essence doit servir à faciliter le frottement entre les roues et le rail. L’eau destinée à la douche sera filtrée et réutilisée.

L’atelier

C’est la plus grande salle de la base. Les rames y viendront faire soigner leurs bobos. Il y a deux voies creuses pour faire des réparations sous le ventre et des passerelles ajustées au millimètre près pour les côtés et le toit. Une autre voie servira exclusivement à reprofiler les roues en cas de déformation. Enfin, il y aura une voie réservée au nettoyage des bougies.

Tout est prêt

Tous les droïdes de la base n’attendent plus qu’à s’animer. Depuis lundi, les lieux sont passés de la phase construction à la phase test. Le courant est prêt à passer dans les fils. Hier, l’heure était aux coups de balai et au ponçage des rails. Si le bébé arrivait aujourd’hui, il pourrait déjà emménager et circuler sur les rails.

C.F.


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Union100317b - Marne
Semaine de la femme sportive : Les belles de match

La lavande est en train d’envahir le rond-point, mais sous le contrôle des jardiniers.
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Tout au long de cette semaine, le Reims Basket féminin sera sous les feux de la rampe et plus particulièrement lors de la soirée de gala le samedi 27.

IL y a eu la journée mondiale de la femme. Il y aura la semaine de la femme sportive. A Reims.

Du 21 au 27 mars, à l’initiative du Reims Basket féminin, le seul club 100 % féminin de la cité des sacres, plusieurs activités, plusieurs « spectacles » et/ou rencontres seront proposées.

Moment inoubliable

Objectif de cette manifestation, qui a bien grandi depuis l’an dernier (elle est passée d’une journée à une semaine), « faire découvrir les qualités du sport féminin au plus grand nombre », annonce Bernard Lavergne, le président du RBF.

Son club sera, bien sûr, en première ligne et la vedette de la soirée de gala qui verra les basketteuses rémoises accueillir, pour le compte du championnat de Nationale 1, les Bretonnes de Pleyber-Christ.

Devant un public espéré nombreux - l’an dernier, ils étaient 1.200 à avoir investi les travées de René-Tys - les différents acteurs de cette semaine vont donc vivre un moment inoubliable. Le déficit de notoriété du sport au féminin sera-t-il, en partie, comblé ? Serez-vous au milieu d’eux ce samedi soir ?

Yves DOGUÉ


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Union100317a - Marne
Arrêté au pied d’une grue : Ecroué en attendant son jugement

Sébastien Karl a été écroué à l’issue de l’audience du tribunal correctionnel de Reims qui le jugeait selon la procédure de comparution immédiate.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un habitant du quartier Croix-Rouge a alerté la police. Deux individus étaient en train de couper des câbles électriques sur le chantier du tramway, rue Joliot-Curie et les entassaient. À la vue des policiers, les deux individus ont pris la fuite. Sébastien Karl a été interpellé au pied d’une grue de la SAC. Il aurait alors proféré des insultes à l’encontre des fonctionnaires de police.

À l’audience, Sébastien Karl a nié les faits reprochés et demandé un délai afin de préparer sa défense. Il affirme qu’il sortait de chez un ami au moment où il a été arrêté. Son avocate assure que Sébastien Karl « serait en mesure d’apporter le témoignage de son ami s’il est remis en liberté en attendant son jugement » tandis que le substitut du procureur pense au contraire que laisser le prévenu en liberté « aboutirait à un risque de renouvellement de l’infraction » (au vu des 14 condamnations qui figurent déjà à son casier judiciaire). Il demande donc un placement en détention provisoire avant le jugement.

Le tribunal a renvoyé l’affaire au 20 avril 2010 et a décidé de placer Sébastien Karl en détention provisoire d’ici là.

P.B.


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Union100316a - Marne
Rond-point de la chaufferie : Ça va sentir bon la lavande !

La lavande est en train d’envahir le rond-point, mais sous le contrôle des jardiniers.
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LE fleurissement, on ne rigole pas avec à Reims ! Quatre fleurs, ça se mérite, et il faut se dépenser sans compter pour les conserver.

Alors, quand un des plus grands ronds-points de la ville, celui dit de la Chaufferie, avenue de Champagne, « ne donne plus rien » au niveau de sa prairie naturelle et fleurie, il faut tout refaire.

« Cela faisait entre quinze et vingt ans que rien n’avait été fait. Or, depuis deux-trois ans, les fleurs ne donnaient plus grand-chose », explique le directeur des espaces verts, Eric Lavoisy. L’entrée de la ville va prendre des airs du Sud : « Nous plantons des bandes de lavande. c’est une plante qui ne demande pas d’eau. »

Il n’y a pas d’autres interventions prévues pour l’instant sur les autres grands ronds-points, comme celui de la route de Witry-lès-Reims ou celui de la place des Droits-de-l’Homme, là où a été plantée la fameuse vigne.

L’étape suivante de la mission des Espaces verts, ce sera à l’automne, une fois que les travaux du tramway seront finis.

« Beaucoup de sites ont été impactés, comme, par exemple, au carrefour Franchet-d’Espérey », poursuit le directeur. C’est vrai qu’il va y avoir pas mal de travail pour remettre d’aplomb les espaces verts.

Si le tramway va donner des couleurs à la ville, les parterres de fleurs ont aussi leur mot à dire dans l’embellissement.


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Union100315d - Marne
Croix-Rouge : Les dernières nouvelles du quartier

Le 3, place Auguste-Rodin à Croix-du-Sud va disparaître.
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Démolitions

Dans le cadre des travaux de l’Anru, la procédure en vue de la destruction de 44 logements de l’Effort rémois au 3, place Auguste-Rodin à Croix-du-Sud est lancée. Les travaux pourraient commencer fin avril début mai.

Immigration

L’association des Travailleurs maghrébins en France a organisé, dans la salle Mauriac, une rencontre débat avec le sociologue Rachid Alaoui, sur le thème l’histoire de l’immigration en France. « Une réunion riche en échanges fructueux », selon le président Mohammed El Haddaoui et « un rappel de notre attachement au vivre ensemble dans le respect de l’autre ».

Incendies aux jardins

Au cours de la nuit du lundi 22 au mardi 23 février, six cabanons ont été incendiés dans les jardins de l’association de Croix-du-Sud (l’union de vendredi 26 février).

« Devant l’étendue des dégâts, la Ville va mettre tout en œuvre pour remplacer le plus rapidement possible les cabanes incendiées » déclare Raymond Joannesse, adjoint.


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Union100315c - Marne
La Marelle, allée des Picards : Un nouvel espace pour jouer

L’inauguration est prévue mardi prochain.
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Christophe Villers, président du Directoire du Foyer rémois, Daniel Hannotin, président, Agnès Begusseau, coordinatrice de la Maison de l’enfance et Éric Quénard, premier adjoint, accueilleront le public pour l’inauguration des locaux de la Marelle, mardi 23 mars à 17 heures, au 3, allée des Picards.

« C’est un espace où petits et grands peuvent partager un jeu dans le respect des générations. » Cette opération a été réalisée par la Maison de l’enfence et le Foyer rémois dans le cadre des opérations de renouvellement urbain.

La Marelle, 3, allée des Picards, tél. 03.26.06.33.77.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 


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Union100315b - Marne
Concert à RMS

Jeudi 18 mars à 20 heures aura lieu un concert de musique classique au campus 1 de Reims Managemen School.

Cet événement est organisé par Rems Junior Conseil en collaboration avec Francis Valluet, président de l’association « Nouveaux virtuoses », qui a pour but de faciliter le lancement des carrières de jeunes musiciens internationaux exceptionnels.

Le pianiste Mika Akiyama interprétera Mozart, Beethoven, Schubert, Chopin.

Entrée gratuite pour les enfants et étudiants, 20 € pour les autres.


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Union100315a - Marne
Danse orientale : Un art à part entière

Les Orientales en couleurs, aux côtés des danseurs professionnels.
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Juste avant que ne débutent leurs épreuves pour leur BTS, les étudiants en audiovisuel du lycée Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle ont pu mettre en pratique leurs acquis samedi soir. Sous la direction de leur professeur Gianni Zampieri, ils ont enregistré en effet un magnifique spectacle donné à l’occasion du deuxième festival international de danse orientale organisé par Houria et sa compagnie « Les Orientales en couleur ».

C’est une véritable passion pour la danse orientale qui anime ces danseuses qui ont débuté il y a quelques années les cours donnés par Houria. Par petits groupes ou parfois seules, elles ont donné un bel aperçu de leur talent, à l’image de la toute jeune Eva qui, malgré son jeune âge, a fait un sans-faute sur la piste.

La grâce de ces jeunes filles, alliée à la beauté des costumes, a assuré une belle soirée dans l’amphithéâtre du lycée. Une première partie fort applaudie, à l’issue de laquelle les spectateurs ont pu déguster des spécialités orientales.

Plus rythmée, la seconde partie a mis en scène des artistes internationaux tels que Wael Mansour et Joëlle Spallaso ainsi que Mahdy Emara et Anastasia Budur « guest stars » de la soirée. Auparavant, ces derniers avaient assuré un stage très instructif.

« On est loin des clichés de la danse du ventre », assurait Houria en saluant l’assistance. « La danse orientale est un art à part entière. »

Une belle soirée que l’on pourra donc retrouver en DVD prochainement grâce aux étudiants du lycée Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle.

Renseignements au 06.67.73.98.36 ou www.houria.fr


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Union100314a - Marne
REIMS : Tentative de vol à Croix-Rouge : Il voulait la caisse du bureau de tabac : en prison

Un individu s’est introduit dans ce petit commerce du quartier Croix-Rouge à l’heure de la fermeture.
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Un Rémois de 24 ans a été placé en détention provisoire : on lui reproche une tentative de vol avec violence dans un commerce du quartier Croix-Rouge à Reims.

Les faits se sont déroulés jeudi vers 19 h 30 dans un bureau de tabac, Le Bonaparte, installé à proximité de la fac de lettres. L’homme, sans doute un habitué du quartier, a attendu l’heure de la fermeture de ce petit commerce peu visible de la rue, situé avenue du général Bonaparte pour pénétrer dans les locaux. Le propriétaire, en train de faire ses comptes, a vu soudain un individu entrer dans son établissement, passer de l’autre côté du comptoir dans l’intention évidente de faire main basse sur le tiroir-caisse.

C’était sans compter sur la détermination du commerçant bien décidé à ne pas se laisser dépouiller. Ce dernier a finalement réussi à mettre en fuite le cambrioleur qui a été interpellé par une patrouille de police quelques minutes plus tard. Le Rémois a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat.

Au cours de son audition, il a nié la tentative de vol et a expliqué qu’il venait simplement acheter une bouteille d’alcool. Il n’a pas hésité à ajouter que c’était le commerçant lui-même qui avait fait preuve de violence à son égard. Présenté devant la Justice dans le cadre d’une comparution immédiate, le prévenu a préféré demander un délai pour préparer sa défense. Le tribunal a suivi le substitut du procureur qui avait requis le mandat de dépôt à l’encontre du jeune homme. Il a donc été placé en détention provisoire dès vendredi soir.

C.L.


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Union100313e - Marne
Association des travailleurs maghrébins : La femme au cœur des débats

« Toutes et tous ensemble pour les droits des femmes ».
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L’association des travailleurs maghrébins de France a organisé, lundi 8 mars, au 6, allée des Picards, une rencontre-débat à l’occasion de la journée internationale de la femme 2010.

« Ce fut l’occasion d’évoquer les droits des femmes et d’affirmer nos principes et notre engagement pour ces droits et l’égalité des droits hommes-femmes », précise Mohammed El Haddaoui, le président, « sans oublier les femmes qui, dans plusieurs pays, réclament l’égalité des droits et de meilleures conditions de travail… »

Au cours de cet après-midi riche en échanges et en dialogues, une cinquantaine de femmes étrangères de diverses origines ont suivi les interventions de Nadia Scouri, titulaire d’une maîtrise en psychologie, de Naïma Closson, chargée de médiation et des relations familiales au sein de l’ATMF, et de Michèle Gondoin avec ses collègues animatrices de l’atelier alphabétisation.

Sous le slogan « Toutes et tous ensemble pour les droits des femmes », les invitées ont bu le fameux thé de l’ATMF et dégusté des gâteaux préparés par des bénévoles.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images


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Union100313d - Marne
Grève des profs, manifs avec les parents à Maryse-Bastié, hier : Menaces sur les collèges

Parents et profs étaient unis pour protester contre la perte de quatre postes à Maryse-Bastié.
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ILS étaient 24 % de profs à faire grève, hier, dans les collèges (lire aussi en page Marne). Si tous les établissements sont concernés, certains souffrent plus que d’autres. C’est le cas notamment de Maryse-Bastié à Reims.

Avec un chiffre qui parle : il y aura un élève de moins au collège en 2010-2011, mais le collège perdra… quatre enseignants.

Il s’agit d’un rééquilibrage général entre l’académie la mieux pourvue de France dans le rapport profs/élèves (la Champagne-Ardenne) et les autres, selon le recteur.

De nombreux élus locaux, dont M. Cavenne, maire de Bétheny, et Mme Ghallal, conseillère générale, parents et enseignants, se sont réunis devant le collège Maryse-Bastié, hier, à l’entrée des classes, pour protester contre l’insuffisance de la dotation horaire de leur établissement pour la rentrée 2010. La disparition de quatre postes d’enseignants pour un seul élève en moins et de deux langues vivantes en 4e est au cœur des préoccupations.

En grève à plus de 80 %, les enseignants se sont ensuite réunis avec les parents pour envisager les suites de l’action.

Si, à l’issue de leur entretien du 12 au soir avec l’Inspectrice d’académie, la création d’une classe de 3e supplémentaire et de nouveaux moyens en heures pour faire réussir les élèves ne sont pas obtenus, une opération « collège mort » est envisagée.

Quant à la disparition de certaines options, comme des langues vivantes, le recteur assure que « tout l’enseignement réglementaire est assuré ».

Après la colère à Pontfaverger (fermeture d’une classe pour quatre élèves en moins) et celle au lycée Colbert (voir nos éditions précédentes), la grogne monte dans le milieu scolaire rémois. Sans compter les coups de colère qui, comme chaque année, ne vont pas manquer dans les écoles élémentaires où des classes seront fermées.

L’éducation reste un sujet très sensible, et les syndicats, notamment le Snes, par la voix de Christophe Girardin, rappelait encore, hier, devant le rectorat, qu’il était dommage « que l’enseignement soit devenu la variable d’ajustement du budget du gouvernement au détriment de l’éducation des enfants ».

Comme le reconnaissait le recteur, c’est sur les collèges que tombe la foudre cette fois, après les lycées. Mais juste avant la réforme de ces établissements, cela aurait été sans doute mal venu…

Il y a onze collèges à Reims, et neuf dans l’arrondissement, ce qui représente un total de 9.261 élèves.

G.F.

En lutte pour la Segpa

Les défenseurs de la section Segpa du collège François-Legros étaient aussi en première ligne lors de la journée d’actions, hier. « Sa fermeture crée un certain émoi. Mais il y a beaucoup de places en trop sur la ville de Reims. Et cette fermeture a été bien négociée », estime le recteur, Alexandre Steyer. « Aucun élève de Segpa ne se trouvera dans une situation difficile, c’est la priorité », ajoute-t-il.

Voici la lettre ouverte envoyée par les profs et parents d’élèves :

« Lettre ouverte à tous ceux qui se soucient de l’avenir de leurs enfants.

La fermeture de la Segpa du collège François-Legros, pourquoi ?

Lorsque nous posons cette question à l’inspection académique, elle reste muette.

100 % de réussite au Certificat de Formation Générale en 2009, la Segpa ferme.

Les classes sont pleines, on les ferme.

La classe d’intégration de l’Institut médico-éducatif de Ville-en-Selve sera supprimée, et son projet menacé.

Six enseignants spécialisés et un directeur seront mutés d’office.

Les élèves des écoles primaires d’Avranches, Gilberte-Droit, Ravel-Franchet passeront devant une Segpa vide pour aller dans un collège plus éloigné. Les élus locaux n’étaient pas informés de ce projet de fermeture.

Le conseil général prévoit la reconstruction de la Segpa, Madame l’Inspectrice d’académie la ferme.

Les Inspecteurs de l’Education nationale nous disent que c’est décidé alors que Mme l’Inspectrice d’académie déclare au journal l’union que ce n’est que « proposé » (voir l’union du 10 mars 2010).

Le collège François-Legros est un lieu de cohésion sociale où la diversité est reconnue, l’Education nationale veut détruire cet équilibre. »


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Union100313c - Marne
Les locataires grelottent à Pays-de-France : Le chauffage fait des siennes

À Pays-de-France : « Nous en avons ras le bol ! »
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Administrateur à l’association de défense des locataires « Et Croix-Rouge ? Comité Pays-de-France », Jean-Pierre Bauwens lance un cri d’alarme : « Le chauffage continue à être défaillant, les locataires grelottent dans leurs appartements, c’est honteux ! »

Il signale également que « l’eau chaude sanitaire est pratiquement impropre à l’usage domestique, alors que nous la payons à un prix élevé. Nous, les habitants de Pays-de-France, nous en avons ras le bol ! »

« Je n’ai été sollicité que lundi dernier pour d’importants problèmes de chauffage depuis ce week-end sur l’îlot A », précise Michel Drouin, chef de l’agence Croix-Rouge du Foyer Rémois. « J’ai immédiatement averti la direction de l’entretien courant, afin qu’elle règle rapidement ces désordres, ce qu’elle s’est engagée à faire en saisissant de suite l’entreprise Idex. »

Depuis, Christophe Faber, directeur clientèle au siège du Foyer Rémois, confirme que tout est rentré rapidement dans l’ordre en matière de chauffage : « Les réglages ont été effectués très rapidement ».

En revanche, en ce qui concerne la question de l’eau chaude sanitaire, Michel Drouin s’étonne : « Je n’ai reçu aucune demande en la matière ! » Par précaution, il a averti les services techniques afin qu’ils se renseignent sur ce sujet.


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Union100313b - Marne
Le kamikaze de l’A4 mis en examen pour assassinat

Grièvement brûlé sous ce pont de l’A4 à Reims après s’être fait sauter avec sa voiture, dans laquelle il avait déposé le corps de sa compagne, Mohamed Chouikine a été placé sous écrou en milieu hospitalier.
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Grièvement brûlé après le meurtre de sa femme, avec laquelle il s’est fait exploser dans une voiture en feu, fin octobre sur l’A4 à Reims, Mohamed Chouikine a survécu à ses blessures. Hier, la justice a pu le mettre en examen pour « assassinat ».

IL y aura un procès Mohamed Chouikine. L’homme est le compagnon de Marie Rita Hoareau, 46 ans, la concierge du lycée Arago de Reims tuée chez elle dans la nuit du 27 au 28 octobre, avant qu’il n’embarque son corps dans une voiture avec laquelle il s’est fait exploser sur la traversée urbaine de l’A4.

Mohamed Chouikine fut brûlé à 70 %. Il est resté de longues semaines entre la vie et la mort. Il a finalement survécu. Quatre mois après, un juge d’instruction s’est rendu hier après-midi à son chevet, au CHU, pour le mettre en examen du chef d’« assassinat », c’est-à-dire meurtre avec préméditation. Son écrou en milieu hospitalier a suivi.

Déclarations confuses

Mohamed Chouikine avait été évacué la nuit même des faits au centre des grands brûlés de Clamart, en région parisienne. « Son état de santé a été jugé suffisamment satisfaisant pour autoriser cette semaine son rapatriement au CHU de Reims », indique le procureur de la République Fabrice Belargent. « A cette occasion, les gendarmes de la section de recherches de Reims l’ont placé en garde à vue jeudi, en milieu hospitalier. Ils ont pu l’interroger mais ce sont des auditions à minima. Même si les médecins ont considéré qu’il était audible, M.Chouikine reste dans un état très fragile. »

Son premier contact avec les enquêteurs n’a d’ailleurs rien apporté de nouveau. En fait, il ne se souvient pas d’avoir tué sa femme. « Il a tenu des propos extrêmement confus liés à son état de santé », confirme M.Belargent.

Le scénario du crime reste donc celui échafaudé à l’époque. Une jalousie obsessionnelle, la certitude d’avoir perdu pour toujours celle qu’il aimait apparaît comme la clé du drame. Le week-end précédant la soirée du 27 octobre, Marie Rita Hoareau avait confirmé à Mohamed Chouikine, 58 ans, que tout était fini entre eux, qu’elle ne l’aimait plus. Il ne l’a pas supporté.

Tuée à coups de marteau

D’après l’autopsie, la victime a été tuée dans son sommeil de plusieurs coups de marteau assénés à la tête. L’homme l’aurait ensuite transportée dans son Renault Espace garé devant la loge du lycée Arago. De là, il se serait rendu au quartier des Châtillons, dans la maison de sa belle-mère décédée trois ans auparavant, pour prendre un bidon d’essence et une bouteille de gaz.

Il a ensuite rejoint l’A4 et s’est garé sur la bande d’arrêt d’urgence, sous le pont de l’avenue de Champagne, au niveau de l’échangeur Saint-Rémi. Le corps de Marie Rita Hoareau était déposé à l’avant, la bonbonne de gaz à l’arrière. L’essence fut déversée dans l’habitacle, puis le véhicule incendié. Il s’embrasait immédiatement.

Mohamed Chouikine a été touché par les flammes. Il s’est effondré sur la chaussée. Croyant à un accident, un automobiliste s’est arrêté pour porter secours. Il était 23 h 30. La bouteille de gaz a explosé. Toute l’agglomération a entendu la détonation. Projeté au sol par le souffle, le témoin fut sérieusement blessé tandis que Mohamed Chouikine était retrouvé inanimé, gravement brûlé, mais encore vivant.

Il a raté son suicide. Tout laisse à penser qu’il voulait mourir avec sa compagne. Quinze minutes avant, il avait laissé un message explicite sur le répondeur téléphonique de sa belle-sœur : « Adieu ! T’a plus de beau-frère, t’as plus de sœur. »

Fabrice CURLIER

Un drame de la jalousie

Mohamed Chouikine et Marie Rita Hoareau vivaient ensemble depuis 35 ans. Ils laissent derrière eux quatre enfants âges de 13 à 30 ans, réfugiés aujourd’hui dans le silence. « Mes parents ont vécu des jours heureux », confiait leur fils aîné à l’union, au lendemain du drame, « mais peu à peu, leur couple s’est désagrégé. Notre mère n’aimait pas ses méthodes d’éducation, elle ne supportait plus ses remarques infondées. Il n’y avait aucune raison que mon père se montre jaloux. » Mohamed Chouikine l’était, terriblement, et les choses ont empiré lorsque Marie Rita a obtenu en 2007 le poste d’agent d’accueil au lycée François-Arago, dans le quartier Croix-Rouge.

Lui, l’ajusteur mécanicien, vivait mal le fait d’habiter chez sa compagne, de la voir parler avec des gens toute la journée. Il se sentait rabaissé, un problème de culture pour cet homme originaire de Maroc.

Et puis il y avait leur différence d’âge : douze ans. Il se sentait vieillir, ce qui renforçait sa jalousie envers tous ceux qui regardaient cette jolie femme grande, fine, à la peau légèrement bronzée.

Les dernières semaines, Marie Rita Hoareau lui parlait à peine. Jusqu’à l’ultime week-end où elle lui a redit qu’elle ne l’aimait plus. Ce qui aurait décidé Mohamed Chouikine à commettre l’impensable : mourir avec elle pour être sûr de la garder à jamais.

Le sauveteur de l’A4 prochainement récompensé pour son courage

Le geste fou de Mohamed Chouikine aurait pu coûter la vie à une deuxième personne : le maître d’hôtel de la brasserie du Boulingrin, Cyril Durand, 38 ans, soufflé par l’explosion de la voiture alors qu’il s’était arrêté pour porter secours.

Ce soir-là, il venait de quitter son service à la brasserie, rue de Mars, ’et rentrait chez lui au quartier Murigny lorsqu’il a vu la voiture en flammes sur l’autoroute, au niveau du pont de l’avenue de Champagne. Il s’est arrêté. H a fait usage d’un extincteur personnel pour tenter d’éteindre le feu de voiture, puis les flammes qui parcouraient le corps de Mohamed Chouikine.

Ce dernier s’étant effondré sur la chaussée, Cyril Durand avait pris du recul pour réguler la circulation. Il se trouvait à une cinquantaine de mètres du Renault Espace lorsque la bouteille de gaz déposée à l’intérieur a tout fait sauter. Le souffle de l’explosion l’a violemment projeté au sol, occasionnant une fracture du rocher et à la clavicule. Perte de connaissance, coma. Il revenait à lui quelques jours plus tard, souffrant de graves séquelles.

Dix jours d’amnésie

Quatre mois après, qu’est-il devenu ? « Ça va mieux, même si je conserve des séquelles. J’ai toujours des problèmes auditifs, des vertiges. J’ai perdu l’odorat. Heureusement que j’ai été très bien entouré par ma famille, mes amis, mes collègues de travail. Ils m’ont énormément soutenu dans cette épreuve difficile. »

Sa principale préoccupation, aujourd’hui, est de retravailler. « Ça fait près de cinq mois que je suis inactif. J’ai l’impression de ne servir à rien. J’espère pouvoir reprendre mon travail le plus rapidement possible. Pour moi, ce sera comme une renaissance, l’impression de revivre. Normalement, je suis arrêté jusqu’au 1er avril mais tout dépend des médecins, s’ils vont ou non prolonger mon arrêt. Je suis suspendu à leur décision. »

Du drame, Cyril Durand ne garde aucun souvenir. « J’ai eu dix jours d’absence. La dernière chose dont je me souvienne, c’est le week-end précédent. Ensuite, je me suis réveillé à l’hôpital. »

Ses blessures consécutives à la mise à feu du véhicule ont également valu à Mohamed Chouikine, hier, d’être mis en examen de ce chef. Pour lui avoir porté secours, Cyril Durand sera prochainement décoré, des mains du préfet, de la médaille d’acte de courage et dévouement.


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Union100313a - Marne
Trois voitures incendiées

Jeudi vers 21 h 40, trois véhicules ont été incendiés rue Adrien-Sénéchal : une voiturette Microcar, une Mitsubishi et une Citroën.

Hier vers 15 heures, c’est une boîte aux lettres qui a été mise à feu boulevard Charles Arnould

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L’hebdo du vendredi- n° 159 - 100312d

Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 159 - Semaine du 12 au 18 mars 2010


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Projection-débat : « Je voudrais vous raconter… »

Un documentaire de Dalila Ennadre (2005. version en arabe sous-titré français - 62 min) sur les droits de la femme au Maroc.

A l’issue de la projection, débat en présence de la réalisatrice Dalila Ennadre, de Zahra Zaoui, juriste marocaine spécialiste de la Moudawana et d’Alima Boumediene-Thiery, sénatrice de Paris.

VENDREDI 19 MARS A 19h30 – Entrée libre – A la médiathèque Croix-Rouge


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Ex p o : « Les caravanières face à la Moudawana »

Reportage photo de Pierre-Yves Ginet.

Médiathèque Croix-Rouge


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Union100312c - Marne
Dans le quartier Croix-Rouge : Elle incendie son logement pour être relogée

À l’époque, l’occupante des lieux nous avait dit qu’elle était absente au moment de l’incendie. Photo archives Gérard Péron.
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En novembre dernier, un appartement était détruit par les flammes dans le quartier Croix-Rouge.

En fait, l’occupante des lieux avait elle-même mis le feu.

44 ans, Nadine S. n’a pas eu une vie facile. Loin s’en faut.

" Une vie de victime, » commente la substitut du procureur de la République. Handicapée à 80 %, elle vit avec son fils, qui lui aussi connaît régulièrement les blâmes et les railleries dans le quartier Croix-Rouge (allée des Landais). Alors Nadine en a eu marre. Marre d’être la cible des quolibets. Assez de subir les moqueries des jeunes du quartier.

Un geste de désespoir

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, en novembre dernier, a été le blocage de sa serrure. « Par une bande de jeunes, » nous racontait-elle à l’époque. Nadine se rend alors chez une amie. Puis revient. La porte de son appartement situé au t étage d’une tour qui en compte 11 est, selon elle, défoncée à ce moment-là. L’appartement est donc ouvert et accessible à n’importe qui. Elle décide d’aller passer la journée chez une amie. Elle n’appelle pas le Foyer rémois. « Je n’ai pas de téléphone, » nous précise-t-elle à l’époque.

Mais Nadine, fragile psychologiquement, a finalement une autre idée en tête. Avec des allumettes, elle met le feu aux couvertures de son lit. Le feu part très vite. Nadine n’attend même pas que les secours arrivent. Elle ne revient que quelques heures plus tard.

Les dégâts sont très importants. Nadine, en mettant le feu, avait une idée en tête. « Je voulais être relogée, dans un autre quartier » avoue-t-elle. « Ce n’est pas des méthodes, » commente le président du tribunal Mario-Louis Craighero. « Si tout le monde faisait comme ça pour être relogé, vous imaginez ? » Pour détendre l’atmosphère pesante, il poursuit en souriant : « il ne faut pas suivre les prescriptions de Johnny « allumez le feu ! ». »

Car Nadine souffre de troubles psychologiques. Depuis les faits, elle est hospitalisée. À l’audience, elle était accompagnée d’un éducateur et d’une infirmière. La substitut du procureur, estimant que « cet acte aurait pu avoir des conséquences dramatiques. L’appartement a été entièrement calciné. » Mais elle tient compte du passé de Nadine « gui a développé un relationnel « masochiste ». Elle voulait vivre dans un autre quartier que celui où elle subissait de la maltraitance ». Elle requiert 8 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant 2 ans, avec obligation de se soigner.

Me Gibaud, pour la défense, a elle aussi raconté le mal-être de sa cliente. « Son discernement était altéré au moment des faits, car elle vit dans la détresse depuis le début de sa vie. Dans ce quartier, elle était la proie d’un certain nombre de jeunes. Allumer ce feu était un geste de désespoir. »

Le tribunal a condamné Nadine S. à trois mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant 18 mois, avec obligation de suivre des soins psychologiques.

P.B.


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Union100312b - Marne
Feux de broussailles

Des feux de broussailles ont été signalés mardi et mercredi place Jean-Fragonard, rue de la Maladrerie mais aussi avenue des Chenevières à Saint-Brice-Courcelles et chemin des Bouchers à Bétheny.


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Union100312a - Marne
Avis d’appel public à concurrence

Maître d’ouvrage : PLURIHABITAT L’EFFORT REMOIS, société anonyme d’HLM au capital de 3.200.000 euros, inscrite au RCS sous le numéro B 335 480 679, dont le siège social est sis 7 rue Marie Stuart, BP 324, 51061 Reims Cedex

Objet : Démolition de 44 logements, 3 place Auguste Rodin, Quartier Croix du Sud, 51100 REIMS

Référence du marché : MA - 040310

Procédure Adaptée non soumise à l’ordonnance 2005-649 du 6 juin 2005

Composition du marché en un lot unique : Dépose de matériaux amiantés, Déconstruction, Démolition, VRD et Espaces Verts

Délai d’exécution : 6 mois

Date limite de réception des candidatures et des offres : VENDREDI 16 AVRIL 2010 à 12H00 par dépôt ou envoi des dossiers au Service Marchés 7 rue Marie Stuart 51100 Reims

Les dossiers sont disponibles aux frais du candidat chez : TECHNIC’REPRO, 11 rue de Neufchâtel, 51100 REIMS Tél : 03.26.04.81.21

Renseignements techniques : M. Lhermitte 03.26.04.98.71 ou M. Bocquet 06.72.89.41.70 Renseignements administratifs : Service Marchés 03.26.05.92.33 ou 03.26.04.99.05

Date d’envoi du présent avis à la publication : le 8 Mars 2010 aux JAL L’UNION (éditions MARNE - AISNE - ARDENNES)

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100311e - VRI février 2010

Le quartier Croix-Rouge dans VRI 265 de mars 2010

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CONVIVIALITÉ : Un café associatif à Croix-Rouge



Les habitants*, les associations et plus largement les acteurs de terrain auront bientôt une adresse originale où échanger, se rencontrer et bâtir des projets.

Pour répondre à des attentes souvent exprimées, la Ville de Reims, Plurihabitat l’Effort Rémois et l’association 2 Mains ont choisi de créer ensemble un service de proximité innovant. A deux pas de l’association Etoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon Blum, au cœur du quartier Croix-Rouge, à quelques mètres d’un futur arrêt du tramway, le café associatif ouvrira prochainement ses portes dans un local de 60 m2 après un réaménagement suivi d’une décoration intérieure et extérieure.

« C’est un projet qui accompagne l’opération de rénovation urbaine en retissant du lien social » souligne Eric Quénard, 1er Adjoint à la Maire.

Le futur café associatif constituera aussi un lieu de croisement à l’échelle de toute la ville sur un territoire en devenir où vit 10 % de la population rémoise. A la fois espace de consommation et de convivialité, il proposera un programme d’animations très varié en s’appuyant sur une équipe expérimentée.

Et pour mieux porter cette expérience citoyenne, c’est un comité technique d’animation regroupant les forces vives du quartier et de la ville qui veillera au fonctionnement de l’établissement.

Vivement le printemps !

Financement :

Travaux : 60 % des travaux sont financés par Plurihabitat l’Effort Rémois à hauteur de 19 650 €. Les 40 % restants (13 040 €) sont pris en charge par la Ville de Reims sous forme d’une subvention versée à l’organisme logeur.

Equipement : l’association 2 Mains bénéficie d’une subvention de la Ville Fonctionnement : l’Etat et la Ville apporteront leur soutien dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale

J.-P. M.

* 50 % de la population du quartier Croix-Rouge est âgée de moins de 30 ans.


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JARDINS PARTAGÉS : Renforcer le lien social à travers le jardinage



« Le principe des jardins partagés se rapproche de celui des jardins familiaux, à la différence principale que plusieurs personnes cultivent la même parcelle de terrain », explique Raymond Joannesse, adjoint à la Maire en charge du développement durable. « Au printemps,

un jardin de 300 m2 sera mis gratuitement à la disposition de la Maison de quartier Les Sources-Trois Fontaines par la collectivité. Notre souhait est que ce jardin devienne un lieu de rencontre, de découverte de produits et de partage pour les habitants de ce quartier ».

Ce jardin serait dans l’immédiat utilisé par des personnes bénéficiaires du RMI avec lesquelles existent déjà d’autres ateliers au sein de la Maison de quartier. Des passerelles seront mises en place par exemple avec l’atelier cuisine. D’autres habitants du quartier intéressés par ce projet seront invités à y participer. Des financements ont été obtenus par le conseil général pour l’équipement de la parcelle (achat d’un abri, d’outils…). La collectivité est quant à elle sollicitée pour préparer le terrain et amener l’eau, si possible par forage. « L’objectif des jardins partagés est de renforcer le lien social, de développer le goût des aliments sains et naturels. Enfin, il s’agit de valoriser un espace dans le quartier en respectant la nature et l’environnement », conclut l’élu.

S. C.


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SUBVENTION/COMMERCE : Le FISAC en ZUS est entré dans les faits


Grâce au FISAC en ZUS, le gérant de cette boucherie située avenue Bonaparte à Croix-Rouge, a pu acheter les vitrines de son commerce.
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Lancé le 10 septembre 2009, le FISAC en ZUS (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce en Zone Urbaine Sensible) a déjà permis de soutenir les investissements de huit commerces rémois.

La subvention qui correspond à un fonds d’Etat, peut couvrir jusqu’à 40 % des investissements d’une société commerciale, artisanale ou de service en termes d’installation ou de modernisation : aménagements immobiliers, devantures, outils de production apportant une plus-value à l’entreprise par exemple. Cette aide financière, plafonnée à 20000 euros, peut s’appliquer aux entreprises inscrites au registre du commerce et/ou au répertoire des métiers, justifiant d’au moins 6 mois d’activité, à jour de leurs obligations sociales et fiscales.

Leur chiffre d’affaires doit être inférieur à 800000 euros hors taxes et elles doivent être localisées ou projeter de s’implanter sur le territoire des quartiers concernés : Croix-Rouge, Wilson, Orgeval, Epinettes et Châtillons. « Plus de 42000 euros de subvention ont déjà été attribués à huit commerces implantés en zone urbaine sensible. L’objectif est de dynamiser l’activité artisanale et commerciale, d’inciter à la réhabilitation des locaux d’activités et à la modernisation des appareils de production », informe Eric Quénard, Premier adjoint à la Maire en charge de la politique de la ville et du logement. Parmi les heureux bénéficiaires, la boucherie orientale halal située à Croix-Rouge, avenue Bonaparte : « Grâce à une subvention d’environ 9300 euros, nous avons pu acheter les vitrines de la boucherie. C’est un très bon coup de pouce ! », reconnaît Farès Menacer, le gérant.

S. C.

Pour plus de renseignements sur le dispositif, ou être accompagné sur le montage du dossier de demande de subvention, vous pouvez vous adresser à Delphine Massart, chargée de mission FISAC à la Ville de Reims au 03 26 77 87 66 ou delphine.massart@mairie-reims.fr


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QUARTIER CROIX-ROUGE HAUTS DE MURIGNY



Votre antenne municipale

C’est la Mairie à proximité de votre domicile. Sur le quartier Croix-Rouge : 1 rue Joliot-Curie,
tél. : 03 26 35 60 20. Jours et heures d’ouverture :
le lundi de 14 h à 17h30
du mardi au vendredi de 8 h 30 à 12 h etde 14h à 17h30
le samedi de 8 h 30 à 12 h.

Permanence des Conciliateurs de Justice

Tous les mercredis de 14 h à 17 h au Pôle Multiservices Croix-Rouge - 1, rue Joliot Curie - Tél. : 0326081352.

Permanences de l’antenne mobile

L’antenne mobile de la Mairie est à votre service le mardi de 15h40 à 17 h rue Passe Demoiselles face au n° 10 et le mercredi de 9 h à 11 h 30 sur le Marché Croix du Sud. Contact : 0616392102.

Votre marché

Il a lieu le samedi, rue Pierre Taittinger (parking municipal) de 6 h à 13 h.

Le Guide du Relogement édité par la mairie est disponible ici.


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Union100311d - Marne
Relogement, étape n° 1 pour le 49/51 Eisenhower : Une réunion pour rassurer

Le premier adjoint est venu épauler le directeur de Reims Habitat. À eux deux, ils ont présenté le dispositif de relogement.
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Pas naïfs, les locataires ont posé des questions judicieuses.
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Les locataires des 49/51 Eisenhower vont être relogés pour cause de démolition de leurs blocs.

Le bailleur leur promet que tout ira bien.

Plus une chaise de libre. Il y avait du monde mardi soir à l’espace Billard pour la réunion sur le relogement. Reims Habitat avait invité tous les habitants des blocs 49 et 51 Eisenhower voués à une démolition prochaine.

Les objectifs de la rencontre étaient d’informer mais aussi, et peut-être surtout, de rassurer. C’est déjà pas facile d’imaginer son logement réduit en miettes mais c’est encore plus dur quand on ne sait pas encore où l’on sera recasé. « Nous allons vous accompagner. Ce changement doit représenter un progrès dans votre vie. Vous allez exprimer des souhaits et nous allons tenter d’y répondre en fonction de vos moyens. » Tout le staff de Reims Habitat, soutenu par Éric Quénard le premier adjoint au maire, a présenté la procédure de relogement en insistant sur les droits des locataires. Pas de déménagement à payer, des frais d’installation remboursés, pas de nouvelle caution à verser, le maintien du même montant des charges jusqu’au départ, même s’il n’y a plus qu’un locataire dans la cage d’escalier.

Le bailleur s’est fixé 18 mois pour reloger tout le monde mais le directeur général Patrick Baudet espère avoir tout réglé en l’espace d’un an : « Moins ça traînera, mieux ce sera pour tout le monde. Pour certains, ça pourrait même aller très vite. Tous les locataires concernés par la démolition sont prioritaires dans l’attribution de logements neufs. Nous avons 450 logements en chantier qui vous seront proposés ». Une séance diapos avec présentation des nouveaux immeubles a illustré le discours : « Clairmarais, Pommery, Orgeval, dans ces trois quartiers, les appartements seront livrés cette année. Il est probable que le loyer sera plus cher que le vôtre actuellement mais les charges le seront moins avec des notes de chauffage de 25 à 30 ’X moins élevées ». Pour ceux qui ne veulent pas de neuf, ou qui n’en ont pas les moyens, « nous avons un parc de 10.000 logements, il y a donc du choix ». Prochaine étape pour les futurs démolis : un entretien individuel avec une représentante de l’Udaf afin d’exposer leurs souhaits.

C.F.

Sceptiques les locataires

Moins confiants que leur bailleur les locataires des 49/51 Eisenhower. « Aurons-nous droit à de bons déménageurs ? » « Vous en aurez des vrais dont on voit les camions circuler en ville. » « Vous parlez d’engagements mais vous n’avez pas d’obligation de nous reloger au même prix pour la même surface. On a donc toutes les chances d’y perdre. » Dans le mille. Patrick Baudet n’a pu nier qu’il risquait d’y avoir des augmentations de loyer ou des diminutions de surface. Mais qui dit mieux, dit plus cher.

« Si on choisit de se reloger dans le privé, paierez-vous quand même le déménagement ? » « La réponse est oui. »

« Si on a repéré un appartement libre à Tinqueux qui nous intéresse mais qui appartient à l’Effort rémois, peut-on l’avoir ? » « Oui, à condition de faire vite et à condition que le loyer soit dans vos moyens. »

« Que vont devenir les aménagements que nous avons faits dans nos appartements ? » « Les cuisines intégrées, par exemple, seront déplacées par un menuisier quand cela est possible. »

Tout à l’heure, vous avez dit que lors de la dernière opération relogement, 80 % des locataires ont décidé de rester sur le quartier. Vous savez très bien que beaucoup restent parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer un loyer ailleurs. Le logement, c’est votre business, vous savez parfaitement que ce sera pareil pour ceux qui sont ici ce soir. » « Le logement, c’est ma passion et mon métier. Lors de la dernière opération de relogement, nous n’avions pas tous ces produits neufs à proposer. Cette fois, ce sera différent. » Ils ne demandent qu’à voir.


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Union100311c - Marne
Ne manque plus que le tram

Le plafond a été choisi pour rappeler les huit couleurs du tram et pour symboliser le thème du vitrail. Christian-Philippe Paris
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Les autres stations seront montées à partir de cet été.
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Un banc en bois, des vitraux aux couleurs du tram et une structure métallique. Pour voir à quoi ressemble une station, il suffit d’aller avenue Léon-Blum.

ON peut déjà imaginer les voyageurs attendre le tram avenue Léon-Blum. Ce morceau de ligne de Croix-Rouge a déjà sa station. Elle se dresse fièrement des deux côtés de l’avenue et donne, d’un coup, un air beaucoup plus concret au projet tramway. S’il y a déjà des arrêts, c’est que la bête ne va pas tarder à circuler.

Il manque encore le verre autour de la structure métallique mais l’essentiel y est. Des panneaux d’affichage attendent leur plan et leurs informations pratiques, une sorte de cagibi attend son distributeur de tickets. Le banc en bois est déjà en place. Il aurait peut-être mérité d’être un peu plus long mais au moins il est confortable et esthétique.

Pour profiter du petit plus architectural de la station, il faut lever le nez. Huit verres colorés qui servent aussi à l’éclairage rappellent les huit couleurs du tramway. Ils symbolisent aussi le thème du vitrail qu’avait choisi Adeline Hazan quand elle a commandé le mobilier.

Essai ce soir

En plus de tout cela, il y aura un panneau électronique pour indiquer le temps à attendre avant de voir apparaître la prochaine rame. Il y aura aussi des caméras de surveillance du trafic. Elles serviront notamment au conducteur qui aura ainsi une bonne vision de sa rame avant de démarrer.

Les prochaines stations seront montées à partir de l’été prochain.

Celle de Blum était importante à installer dès maintenant car c’est là que le tramway fera ses premiers essais en ville. Il y aura 23 stations en tout* et toutes sur le même modèle.

Ce soir, Mars a prévu de faire des essais d’éclairage sur cette nouvelle station. Il est aussi prévu aujourd’hui de poser les panneaux de verre mais de les retirer ensuite, juste le temps de vérifier qu’ils sont à la bonne dimension. Ça commence vraiment à sentir bon le début de la fin des travaux.

Catherine FREY

*Les différentes stations : Neufchâtel, Colbert, Fermat, Jean-Macé, Belges, Danton, Saint-Thomas, Boulingrin, Gare, Langlet, Théâtre, Vesle, Comédie, Courlancy, Franchet-d’Esperey, Saint-John Perse, Campus, Kennedy, Arago, Château d’eau, Hôpital, Blum, Gare TGV.


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Union100311b - Marne
Danse sur glace : Le Rap décroche une 6e place à Épinal

Les patineurs se préparent pour le dernier tournoi qui aura lieu à Reims fin mars.
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Neige, froid hivernal et patinoire sous chapiteau ont accueilli les danseurs sur glace du Reims Acrap patinage ce week-end à Épinal.

Pour leur 3e journée de Tournoi de France, les 18 Rémois n’étaient donc pas gâtés…

Ils se sont néanmoins bien défendus pour hisser le club à la 6e place.

- Première compétition à ce niveau pour Myrtile Navarro (9e) et Ylona Kebe (15e) en Préparatoire 2.
- En Prébronze 1, Victoire Plomion se classe 7e.
- En Prébronze 2, quatre rémoises étaient en lice parmi 19 patineuses : Jeanne Reppel (5e), Océane Goyard-Gully (10e), Mélanie Carrie (11e) et Chloé Pillet (17e).
- En Bronze 1, Juliette Wary s’empare de la 3e place et Renan Manceaux termine 6e.
- En Bronze 2, Margaux Abib-Gruet se classe 5e et Anaïs Milard 11e.
- En Argent 1, remarquable 2e place pour Camille Renault, Éva Lemaire terminant à la 11e place. - En Vermeil 1, Solène Manceaux se classe 4e.
- En Vermeil 2, 4e place également pour Justine Delaunois devant Vinciane Manceaux (8e), Morgane Huet (9e) et Norina Dakeur (10e).

Bientôt à Bocquaine

À peine rentrés, ils se remettent au travail pour leur dernier Tournoi de France de la saison qui aura lieu les 20 et 21 mars à Reims à la patinoire Bocquaine : ils seront 22 pour représenter le Reims Acrap patinage parmi 183 patineurs (151 solos et 16 couples) venus de toute la France (Toulouse, Brest, Brive, Épinal, Belfort, région parisienne,….).

Du beau spectacle en perspective !


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Union100311a - Marne
Étudiants maliens

L’association des étudiants maliens de Reims organise sa journée demain, vendredi 12 mars, avec au programme :

- à 10 heures une conférence sur « le danger d’un reflux de la démocratie en Afrique » en amphi 8 de la faculté de droit et de sciences politiques ;
- à 14 heures un match de foot de gala entre les étudiants de la licence et de master doctorat sur le terrain synthétique du complexe Géo-André ;
- à 23 heures soirée détente au pied du club (2, route de Witry-lès-Reims, bus ligne 2, arrêt Naudin).

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100310i

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7332 du 08 au 14 mars 2010.


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AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE

Par acte sous seing privé du 5 février 2010, il a été constitué une société dénommée "COOP AR-Tée Cies". Société coopérative à responsabilité limitée à capital variable régie par la loi du 10/09/1947.

Le capital initial est fixé à la somme de 400 €. Le capital ne peut être inférieur à 400 €. SIEGE SOCIAL : (51100) REIMS, 19-23 rue Alphonse Daudet.

La société a pour objet l’accompagnement des hommes et femmes pour le développement et à la promotion de métiers artistiques et culturels, accompagnement administratif des artistes dans leurs projets professionnels. Sa durée est de 99 ans à dater de son immatriculation au R.C.S.

Le premier gérant est Madame PONSART HIRAUX Catherine, demeurant 5 rue Pierre Flandre à 51100 REIMS.

IMMATRICULATION : R.C.S. de REIMS.

83339 Pour avis : La gérance


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AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE

Au terme d’un acte sous seing privé du 6 février 2010, il a été constitué une société

DENOMINATION SOCIALE : AUTOLAND.
FORME : Société à responsabilité limitée.
CAPITAL : 300 €.
GÉRANCE : M. Boualem BOUZERAA, 5 place Auguste Rodin - 51100 REIMS.
SIEGE SOCIAL : 13 rue de l’Esterel -51500 TAISSY.
DUREE : 99 années à compter de son immatriculation.
OBJET SOCIAL : Achat, vente. dépôt-vente, import-export de véhicules neufs et d’occasion. _ _ _ IMMATRICULATION : Au R.C.S. de REIMS.

83240


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TRIBUNAUX DE COMMERCE : LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement en date du 02/03/2010, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de liquidation judiciaire à l’égard de : AU SOURIRE DES ANGES (SARL), 4 all. Yves Gandon - 51100 REIMS. N° Registre du Commerce : (B 477 977 201). Activité Massage, esthétique.

Mandataire liquidateur : Maître DELTOUR François, 3 rue Noël -51100 REIMS.

Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné dans les deux mois suivant la parution au BODACC.

Le greffier Bernadette DELPY.

83349


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TRIBUNAUX DE COMMERCE : LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement du 23/02/2010, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : EP2S (SARLU), 43 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS.

Activité : Surveillance, gardiennage, télésurveillance, intervention et toute activité liés de près ou de loin aux activités de sécurité.

R.C.S. REIMS 1999 B 332 - B 423 466 630.

Le greffier Bernadette DELPY.

83225


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TRIBUNAUX DE COMMERCE : LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement en date du 02/03/2010, le tribunal de commerce de REIMS a mis fin à la période d’observation et a prononcé la liquidation judiciaire au cours du redressement judiciaire de : SARL ADA-BATI, 37 esplanade Eisenhower - 51100 REIMS.

N° Registre du Commerce : (B 500 577 176) -2007 B 645.

Activité : Bâtiment général, maçonnerie, béton armé et second œuvre.

Mandataire liquidateur : SCP DARGENT TIRMANT RAULET, (Maître Bruno RAULET), 34 rue des Moulins -51100 REIMS.

Le greffier : Bernadette DELPY.

83345


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Union100310h - Marne
Collège mort pour que vive la Segpa

100 % des enseignants étaient en grève, hier, au collège François-Legros.
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100 % des enseignants de « François-Legros » étaient en grève hier, pour protester contre le projet de fermeture de « leur » Segpa.

LE collège François-Legros était étrangement silencieux, hier. Et pour cause : comme « 100 % » des enseignants étaient en grève, 100 % des élèves sont restés chez eux. L’origine de ce mouvement est la contestation par les professeurs du projet de fermeture de la section d’enseignement général et professionnel adapté, la Segpa.

Même si cette section n’a pas toujours porté le même nom, elle est ici aussi vieille que l’établissement, soit une quarantaine d’années, expliquent les professeurs. Elle accueille des enfants « en difficulté scolaire grave et durable » de la 6e à la 3e. Parallèlement aux matières générales, les élèves partent à la découverte de certains métiers.

A François-Legros, cela représente 55 élèves et 7 enseignants spécialement formés. Certains enfants de l’IME de Ville-en-Selve bénéficient des services de cette structure.

Si le collège est resté fermé hier, c’est parce qu’il est question de fermer cette Segpa et de répartir les élèves dans des établissements proches - Joliot-Curie et Paul-Fort à Reims ; Paulette-Billa à Tinqueux -, dont les professeurs indiquent que « les champs professionnels sont différents selon les établissements ». Ce que refusent les enseignants, estimant que les élèves qui fréquentent la section sont des enfants qui accumulent les difficultés scolaires, mais aussi sociales.

Les enseignants n’admettent pas cette logique « purement comptable », liée à la politique nationale de suppression de postes dans la Fonction publique et donc, dans l’Éducation nationale.

Selon les grévistes, l’autre raison de la fermeture possible de la Segpa de François-Legros serait la vétusté des locaux.

Après avoir sensibilisé les parents, les professeurs de François-Legros ont reçu la visite de l’Inspectrice d’Académie qui aurait annoncé la suppression de « 47 postes » dans la Marne. Ce qui, en plein débat sur le projet gouvernemental de recrutement de remplaçants chez les retraités et les étudiants, fait dire à un prof de François-Legros : « L’institution récolte ce qu’elle a semé : à force de supprimer des postes, il n’y a plus de professeurs. On ne peut plus remplacer les absents. A tel point que les trous sont bouchés à l’année avec les remplaçants. Le problème sera de plus en plus important. 7.000 postes supprimés en 4 ou 5 ans, ça commence à se voir ».

Hier après-midi, les enseignants se sont rendus au Rectorat… Mais le Recteur était en réunion.

De leur côté, le président Bachy (Région) et Eric Quénard (1er adjoint et conseiller général) ont rejoint les grévistes, élections régionales obligent, puisque les collèges relèvent du conseil général.

J.-F. SCHERPEREEL

Les élèves redéployés

L’inspectrice d’Académie, Anne-Marie Filho confirme que « la fermeture n’est pas décidée, mais proposée ». Selon elle, Reims dispose de cinq collèges à Segpa, dont les classes sont peu remplies. Aussi est-il envisagé de répartir les élèves dans les établissements proches dont les locaux ont été rénovés, comme Joliot-Curie ou Paul-Fort. Les parents n’ont pas eu d’opposition majeure, indique Mme Filho. En revanche, poursuit-elle, les professeurs concernés se seraient prononcés pour une fermeture en une fois, plutôt qu’en une fermeture progressive de « leur » Segpa. Eux-mêmes recevront des offres de réaffectation, notamment à Tinqueux. A Fismes, la Segpa devrait être « gelée » faute d’élèves en nombre suffisant ; à Bazancourt, la « décharge » de coordination sera considérablement réduite, sans remise en cause de la Segpa.


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Union100310g - Marne
Au collège Joliot-Curie : CM2 et parents choyés

Des écoliers
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Le collège Joliot-Curie a invité les élèves de CM2 des trois écoles élémentaires du « Réseau Ambition Réussite » Joliot-Curie (Hippodrome, Provençaux et Joliot-Curie) ainsi que leurs parents pour découvrir leur futur établissement et y rencontrer les professeurs. Les élèves ont pu participer à huit ateliers aussi divers que l’escalade ou le cirque, l’éducation musicale, l’anglais, l’histoire géographie ou encore la cuisine de la Section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA).

Pendant ce temps, les parents accompagnés par les professeurs, l’équipe de direction et les assistants pédagogiques ont découvert le collège, ses matériels et possibilités de formation.

L’opération s’est clôturée par un délicieux goûter préparé par les élèves de la SEGPA, suivi d’un spectacle de sketches, chansons et poèmes offert dans la salle polyvalente du collège à l’attention des parents qui, selon Philippe Lhuillier, le principal du collège, « sont repartis très satisfaits ».


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Union100310f - Marne
Autour de l’espace Billard : Fête et crêpes « de la solidarité »

Tous les ans, grâce aux bénévoles, plus de 1000 crêpes sont distribuées.
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Mercredi 17 mars, l’association Multi-Echanges services organise sur l’espace Billard-Hippodrome son animation « Crêpes de la solidarité » qui a pour but de « favoriser la rencontre et la solidarité entre les habitants du quartier Croix-Rouge ».

Le principe est le suivant : « Je reçois une crêpe, j’offre une crêpe ».

Tous les enfants des centres de loisirs et du quartier sont attendus à l’espace Billard (14 h 30) où des ateliers leur seront proposés pour découvrir 5 pays (culture, traditions, déguisements, musique, jeux) : l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, Haïti, l’Inde et le Canada, avec deux stagiaires canadiennes de la Maison de quartier.

À 15 h 30, défilé des enfants déguisés dans le quartier, derrière la fanfare « Tam Tam Tambour et Tintamarre » et en présence d’étudiants jongleurs de l’AFEV, avant une animation devant les commerces et l’espace Billard puis la dégustation des crêpes de la solidarité.

Accès gratuit pour tous, 12-14, rue Pierre-Taittinger.


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Union100310e - Marne
A la médiathèque Croix-Rouge : Les femmes marocaines en résistance

Dans le cadre de la biennale de l’égalité Reims 2010, organisée par la Ville de Reims, sur le thème : « Femmes en résistance », la médiathèque Croix-Rouge propose, jusqu’au 31 mars, l’exposition « Les caravanières face à la Moudawana », un reportage photographique de Pierre-Yves Ginet.

Au Maroc, les militantes de la Ligue démocratique pour les droits des femmes sont en première ligne pour défendre les droits des Marocaines. Les centres d’alphabétisations et les juristes de l’organisation sont réputés sur tout le territoire. Mais surtout, forte de 13.000 adhérent(e)s, dont nombre d’hommes, la Ligue provoque depuis longtemps le débat sur la situation des femmes marocaines. Ses nombreuses actions de sensibilisation ont été précieuses sur la route qui mena au 10 octobre 2003 : ce jour-là, le roi du Maroc, Mohamed VI, annonçait lui-même la réforme de la Moudawana, le code de la famille, en consacrant le principe d’égalité entre les hommes et les femmes.

De Tanger au Sahara, l’association est renommée pour ses « caravanes pour les droits des femmes », qu’elle organise depuis 2001.

Plusieurs fois par an, cent à trois cents membres de la Ligue, femmes et hommes, médecins, pharmaciens, avocats, juristes étudiants, artistes ou simples activistes, en provenance de tout le territoire, convergent vers une ville ou les douars d’une région.

Le travail de Pierre-Yves Ginet porte sur les résistances de ces femmes.
Entrée libre.
Médiathèque Croix-Rouge,
19, rue Jean-Louis-Debar.


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Union100310d - Marne
« Prisonnier » une semaine, Handicapé, séquestré et humilié quatre ans

« Calvaire », « sévices », « martyre », « psychopathes ». Hier, ces mots n’étaient pas trop forts pour évoquer ce qu’a subi, une semaine durant, en juin 2008, Jean-Claude, un adulte sous curatelle. Tout a commencé quand Jean-Claude a fait la connaissance de Stéphane Cartier. Heureux de se faire des amis, l’homme fragile a ouvert sa porte. Un soir, toute la bande de Cartier a débarqué : Emmanuel Persin et sa copine Émilie Gérard, et une autre jeune femme, Julia Jolly. Très vite, les choses dérapent.

Jean-Claude prend des coups de pied et de poing. La bande « pille l’appartement ». Très vite, la bande des quatre décide d’emmener son « jouet » dans l’appartement du couple PersinGérard, rue Fragonard. Là, la victime’ va subir des sévices et des coups pendant une semaine. Les tortionnaires frappent. Ensemble ou séparément. On rase la tête du « jouet » et on lui dessine au feutre des sexes sur le crâne. On lui fait lécher le canapé, le sol et des crachats.

Pendant ce temps, son appartement est vidé : frigo, hi-fi… disparaissent. On force Jean-Claude à donner sa carte bancaire. A force de coups, il lâche son code secret. La bande s’en sert pour faire les courses et pour effectuer des retraits en liquide. À plusieurs reprises, Jean-Claude est envoyé à son travail. « Il est tellement terrifié par ses bourreaux qu’il revient de lui-même au domicile de Persin, » estime Me Guyot, pour la défense de la victime qui réclame des dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral. « Il a quitté la Marne tellement il a peur de croiser ses tortionnaires. »

Le calvaire de Jean-Claude s’est achevé le 14 juin, quand sa sœur s’est inquiétée de ne plus avoir de nouvelles depuis plusieurs jours. Avec l’aide de la police, la porte de l’appartement de Jean-Claude a été ouverte. Il y était enfermé. La tête rasée, couvert d’hématomes et terrorisé. Bilan : 45 jours d’incapacité de travail.

Ils volent… le chat !

La substitut du procureur a parlé de la bande en les qualifiant de « psychopathes » qui ont, « pendant une semaine, dépouillé, menacé, battu cet homme. L’un des prévenus lui a rasé la tête, ils l’ont forcé à lécher des œufs séchés, des crachats, le canapé… L’un d’eux a parlé de « délire de mecs ».

Elle rappelle qu’ils ont pillé son appartement, emportant « ses papiers, sa carte bancaire, sa hi-fi, ses clés… et même son chat ! ».

Sur le banc, Stéphane Cartier et Emmanuel Persin ont un grand sourire aux lèvres. A l’encontre des « bourreaux » de Jean-Claude, la substitut requiert 4 ans de prison ferme pour Persin et Cartier et un an ferme pour leurs deux copines. Les avocats des quatre membres de la bande se sont succédé, minimisant les faits reprochés à leurs clients, et mettant surtout en cause le comportement de la victime elle-même. « C’est facile d’occulter le contexte des infractions, » relève Me Creusat qui demande au tribunal de tenir compte de la « réalité du dossier : c’est le dénommé Jean-Claude qui est venu chez Emmanuel Persin pour une soirée, une orgie de produits en tous genres : LSD, héroïne, herbe… Mais normalement chacun doit « participer » financièrement pour consommer. Et la « victime » a consommé mais n’a pas voulu mettre la main à la poche. Les autres ont décidé « de l’aider à payer ». »

Le tribunal a condamné Emmanuel Persin à quatre ans de prison ferme et Stéphane Cartier à trois ans ferme. Émilie Gérard a été condamnée à un an de prison avec sursis et Julia Jolly a écopé, en son absence, de 8 mois de prison ferme. Ils devront, solidairement, verser 9 000 euros de dommages et intérêts.

Patricia BUFFET


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Union100310c - Marne
Une soirée poésie au centre culturel du Crous

Dans le cadre du « Printemps des poètes », Catherine Pierrejean, animatrice « contes » de la Maison de quartier Croix-Rouge, organise une soirée poésie vendredi 12 mars au centre culturel du Crous, rue de Rilly-la-Montagne, à 19 heures.

En première partie : « Poétic’manif ! », des poésies créées lors d’un atelier d’écriture, encadré par Romain Janssens, mises en scène par Claire Deborde et interprétées par les auteurs.

En deuxième partie : « Escales poétiques », des poésies interprétées dans diverses langues par des habitants du quartier Croix- Rouge. « Fantaisie, émotion et convivialité assurées ». Entrée libre.


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Union100310b - Marne
Belote à Croix-du-Sud

L’association Étoile Croix-du-Sud organise un concours de belote, samedi 13 mars au 5, avenue Léon-Blum.

Tarif : 16 euros par équipe.

Inscriptions à partir de 14 heures, début du jeu à 14 h 15.


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Union100310a - Marne
Vol de scooter avec violence : Prison ferme pour les deux « Jérôme »

« Deux bandits de grand chemin… Ils ne font strictement rien… Un danger pour la population… »

Hier, le substitut du procureur n’a pas mâché ses mots pour évoquer la personnalité des deux prévenus. Il faut dire que Jérôme Husson et son acolyte, Jérôme Charlet cumulent à eux deux pas moins de 37 condamnations.

Placés en garde à vue depuis samedi, les deux Rémois âgés de 21 et 27 ans faisaient l’objet d’une procédure de comparution immédiate devant le tribunal de Reims pour vol avec violence, rébellion et dégradations de biens publics.

Coup de cutter

Les faits remontent au vendredi 6 mars. Ce jour-là, les deux hommes, sans domicile fixe, divaguent du côté du boulevard Kennedy à Reims. Soudain, ils stoppent le pilote d’un scooter dans le but évident de lui voler son engin.

À l’audience, l’avocat du jeune pilote, présente des photos sur lesquelles on distingue une estafilade au niveau du cou, résultat d’un coup de cutter.

La victime essuie également des menaces de la part de ses agresseurs. L’interpellation ne se fera pas non plus sans heurt. « Parce qu’on ne peut pas voir les policiers de la BAC, on fait preuve de violence », insiste le substitut. Jérôme Charlet finira par détruire la serrure de la porte la cellule dans laquelle il a été placé pendant sa garde à vue. Non sans s’y être déshabillé… complètement.

Me Gervais, pour la partie civile, évoque le préjudice psychologique subi par la victime, présente dans la salle d’audience. Me Repka qui défend les deux prévenus, affirme qu’il existait un contentieux entre la victime et ses agresseurs, à l’origine du vol du scooter.

Difficile donc de démêler le faux du vrai dans ce dossier à tiroirs, même si les auteurs ont reconnu les faits de vol avec violence.

Toujours est-il que le tribunal a écarté la peine plancher, les deux prévenus se trouvant pourtant en récidive légale ; il a condamné Jérôme Charlet à deux ans de prison ferme dont un avec sursis et Jérôme Husson, également à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis.

Un mandat de dépôt a été requis à l’issue de l’audience.


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Union100309d - Marne
Travailleurs maghrébins : Solidarité avec le Maroc

Le chargement du conteneur a pris une journée à Croix-Rouge.
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L’Association des travailleurs maghrébins de France s’est mobilisée ces deux derniers mois pour collecter des dons en faveur de la population de la région de Tiznit, au sud du Maroc.

Un conteneur de 13 m3, arrivé par camion de Châlons, a été mis à disposition et douze bénévoles de l’ATMF l’ont chargé : le collège François-Legros a donné 18 tables, 81 chaises et 30 cartons d’ouvrages scolaires ; une maison de retraite de Châlons a offert 24 lits hospitaliers, 10 matelas et une baignoire pour handicapé ; un adhérent de l’ATMF a offert 100 couettes, une association châlonnaise du matériel médical et enfin les habitants des quartiers des vêtements, chaussures et couvertures.

Une association locale au Maroc se chargera de la dernière étape de ce projet.

« Cette action est menée pour équiper un dispensaire et une école et distribuer des vêtements », précise Mohammed El Haddaoui, président de l’ATMF-Marne dont l’objectif est de « faire émerger la solidarité, l’échange et l’aide aux populations défavorisées et sensibiliser à l’importance de l’instruction et de l’éducation ».


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Union100309c - Marne
Elan de solidarité à l’Institut Michel-Flandre : 1 009 € pour Haïti

Antoine, Axel et Alicia félicités par M. Haffray directeur de l’IMF et M. Pilliet directeur pédagogique.
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Ça commence par une phrase d’enfant face à l’actualité dramatique et au séisme qui a frappé Haïti.

« Qu’est-ce qu’on peut faire »… et chacun y va de sa petite réflexion. On retiendra l’idée d’une vente de billets de tombola qui mobilisera les enfants, leurs familles et amis et le personnel de l’Institut Michel-Fandre.

Mission accomplie, deux mois après le lancement de la tombola pour les trois enfants à l’origine du projet Alicia, Antoine et Axel et belle réussite pour les trois meilleurs vendeurs Aurélien, Amandine et Lucas.

Les six enfants seront reçus prochainement à La Fondation de France à Paris pour remettre un chèque de 1 009 € pour aider Haïti à se relever.

 


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Union100309b - Marne
Jardins familiaux de Reims et de l’agglomération : La Fédération dans les choux

Didier Klodawski a quitté le navire.
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C’est par un communiqué laconique que Didier Klodawski, président de la Fédération des jardins familiaux de Reims et de l’agglomération l’a annoncé : « ce soir, samedi 6 mars, l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération a dissous définitivement la Fédération des Jardins familiaux de l’Agglomération de Reims ».

Aucun commentaire sur cette décision radicale. On sait simplement que cette menace avait déjà été brandie au cours de l’assemblée générale de juillet 2009 : « Je ne suis plus soutenu. J’ai beaucoup donné pour la Fédération, c’est du travail ! Je regrette le temps où nous étions tous unis, on s’aimait bien, on mangeait ensemble… Mais maintenant, les décisions prises collectivement et unanimement ne sont plus respectées. Vous m’avez condamné et je n’ai plus votre confiance : place au suivant ! » avait déclaré Didier Kolodawski, qui avait déjà brandi le spectre de la dissolution de la Fédération. L’adjoint Raymond Joannesse avait alors joué pleinement son rôle de médiateur, sachant faire la part entre les susceptibilités - « que tout le monde mette son égo dans sa poche… » - et les souhaits municipaux : « La Ville aimerait que la Fédération continue à vivre. Elle est un lieu d’échanges, de rencontres, elle anime les concours des plus beaux jardins et une fois par an, toutes les associations se retrouvent pour la remise des prix. Je demande à Didier Klodawski de revenir sur cette décision. »

Reparti pour un tour

Malheureusement, de nouveaux incidents agitaient la Fédération, avec le départ volontaire de l’association des jardins des Trois-Rivières, puis l’exclusion de « Jardinot », l’association des Jardins familiaux de Saint-Brice-Courcelles. Forte de plus de 800 jardiniers, la Fédération prenait l’eau de toutes parts !

Une mise en cause sévère du président par une association d’insertion de Reims (l’union de mercredi 3 mars) a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

À l’heure actuelle, Didier Klodawski n’a pas encore informé la municipalité. « La Ville n’a pas vocation à s’immiscer dans la gestion des associations et donc prend acte de la dissolution de la fédération », commente Raymond Joannesse, adjoint responsable des jardins familiaux.

Une nouvelle Fédération verra-t-elle le jour sous un autre nom ? L’avenir le dira. D’ores et déjà, le site Internet des jardins www.jardinsfamiliaux.org/est consacré uniquement aux seuls jardins associatifs de la communauté d’agglomération de Reims (Jaca), l’une des composantes de l’ancienne Fédération dissoute. Toute référence aux autres associations de jardiniers a disparu.


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Union100309a - Marne
Insertion professionnelle / Trois questions à Jean-Pierre Chemla

J.-P. Chemla, vice-président du Cref (Centre de recherches d’études et de formation) qui aide les personnes aux parcours chaotiques ou fragilisées, à se réinsérer dans la vie professionnelle.
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Vous êtes un des responsables du Cref. Quels sont vos domaines d’intervention ?

« Sur Reims, nous avons quatre antennes à Croix-Rouge et une boulevard Foch. Nous intervenons sur l’ensemble de la région. D’abord centre de bilan de compétences tous publics, nous nous occupons de tout ce qui touche aux services à la personne, notamment les malades psychiques, les traumatisés crâniens, les personnes handicapées ou dépendantes. En relation avec l’Office d’Immigration, nous apportons une formation civique et linguistique aux étrangers. Enfin, nous accompagnons près de 500 personnes bénéficiaires du RSA. Nous disposons de 20 salariés permanents et de bénévoles. »

Vous luttez aussi notamment contre l’illettrisme ?

« Il convient d’abord de réapprendre à des personnes, déconnectées d’une réalité, à retrouver des repères. Une démarche différente de la lutte contre l’analphabétisme souvent dû à une scolarité chaotique. Pour réussir, il faut travailler sur la motivation des personnes : positiver tout ce qu’elles possèdent et les amener à se dépasser. La première étape, c’est l’évaluation des acquis et des manques, avant une progression personnalisée. »

Vous avez un projet en émergence ?

« Nous nous battons depuis toujours pour que toute personne atteinte psychologiquement ou psychiquement puisse avoir les mêmes chances. Nous souhaitons mettre en place un centre de préorientation professionnelle permettant à des malades psychiques stabilisés d’aller vers l’insertion sociale et professionnelle. Le projet est en cours d’étude et de discussion avec les pouvoirs publics. »

Cref, 9, allée des Limousins, 03.26.86.46.55.


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Union100308a - Marne
Travaux du tram : Fermeture de la rue du Maréchal-Juin

 

Dans le cadre des travaux du tramway, mardi 9, mercredi 10 et jeudi 11 mars, l’avenue du Maréchal-Juin sera fermée à la circulation dans le sens place Toulouse-Lautrec — place Donatini.

Afin de pouvoir rejoindre la place Donatini, un itinéraire de déviation sera mis en place.

Pour en savoir plus :
- www.tur.fr
- informations travaux : Espace Tram Info,

    • place Myron-Herrick (près du Grand Théâtre).
    • Du lundi au samedi de 12 à 19 heures.

 


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Union100306e - Marne
Découvrir les métiers du bâtiment

En partenariat avec les associations intermédiaires « Job’s 51 » et « 2 mains », avec les Points information jeunesse Nacelle et Ethnic’s (Maison de quartier), avec l’Espace métiers de la Maison de l’Emploi, de la Mission locale et du Centre régional Information jeunesse, la médiathèque Croix-Rouge (secteur Emploi-Formation) propose mercredi 10 mars, de 14 à 18 heures, une rencontre pour permettre au public de découvrir les métiers du bâtiment.

Une information sur le Contrat de préprofessionnalisation sera également proposée.

Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.Entrée gratuite.


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Union100306d - Marne
La résidence étudiante sort de terre

Les étudiants seront logés à proximité immédiate de la Fac.
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Une montagne de terre bouche la vue des habitants voisins.
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Là où s’élevait la tour 53-Taittinger foudroyée en novembre 2006, le Foyer rémois engage un chantier spectaculaire : ici, à deux pas de l’Université s’élèvera une résidence de 212 logements pour étudiants sur 2.900 m2 de terrain.

Les travaux avancent bon train et un véritable terril de plusieurs étages de haut a poussé comme une petite montagne perdue à Croix-Rouge.

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Union100306c - Marne
Ouverture d’un atelier couture à Pays-de-France. Joindre l’utile à l’agréable

Les séances ont lieu tous les jeudis, de 14 à 17 heures.
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Grâce à la fourniture, par le conseil général de la Marne, de trois machines à coudre flambant neuves, ce qui a doublé son parc machines vieillissant, l’association de promotion de Pays-de-France organise désormais un atelier couture au 5 allée des Picards.

Les séances ont lieu tous les jeudis, de 14 à 17 heures.

Si Chantal et Estelle apprennent encore à maîtriser les machines et à remplir les canettes de fil, Valérie et Marie-France réalisent déjà des pièces de tissu qui serviront de protections aux petits du centre de loisirs en atelier cuisine.

À terme, elles ont toutes de nombreux projets : doubles-rideaux, housses de canapés, coussins et autres travaux personnels de couture.

Renseignements et insriptions : APPF, 5, allée des Picards. Tél. 03.26.36.65.71. ou 06.31.61.16.10.

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Union100306b - Marne
Ces Rémoises en résistance : Le combat contre l’excision de Sophie Soumaré

Sophie Soumaré :« Mon travail, c’est surtout de la prévention. Informer plutôt que persuader. »
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« Ma mère m’a dit : « Ça va te faire très mal. Tu ne dois pas crier, c’est l’honneur de la famille qui est en jeu. » Sophie Soumaré ne se souvient pas avoir crié : « .J’étais sans doute évanouie. » Elle se remémore seulement la douleur, horrible… Quinze autres filles sont passées avant elle, mutilées avec le même couteau… Née en 1953, en pays Dogon, au Mali, la petite fille a déjà du caractère. Son père refuse de l’inscrire à l’école : « J’en ai pleuré. L’école, pour moi, c’était fondamental. » Il finira par accepter, à condition qu’elle assume ses corvées. Elle relève le défi, passe le certificat, entre au collège. Au cours de puériculture, elle apprend que toutes les femmes ne sont pas excisées. Révoltée, elle décide, avec un groupe d’amies collégiennes, de sceller un pacte : « Nous nous sommes engagées à ne jamais faire exciser nos filles, où que nous soyons. » Elle arrive en France en 1975, suit à Reims des cours du soir de secrétariat. Mariée, elle arrête ses études pour élever ses enfants, et donne, bénévolement, des cours d’alphabétisation. « Femme-relais », elle sert de lien et d’interprète et profite de réunions pour demander aux femmes africaines ce qu’elles pensent de l’excision : « C’est tabou ! On n’en parle pas ! Cela fait partie de nos traditions. » Elle devient médiatrice sociale et culturelle et rejoint le Gams (Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles).

Informer et convaincre<

En 1995, elle crée l’antenne rémoise. L’excision est interdite en France, mais les familles profitent de vacances pour envoyer leurs filles la subir en Afrique. Elle informe des graves complications qui peuvent résulter des excisions et infibulations, sillonnant la France, l’Europe, l’Afrique.

Dans le quartier de sa permanence, à Croix-Rouge, 40 % des femmes africaines adultes sont excisées. « Mon travail, c’est surtout de la prévention. Informer plutôt que persuader. » Elle se bat aussi contre les mariages forcés, essaie de convaincre les parents.

Elle participe, à Reims, à la mise en place d’un centre de reconstruction chirurgicale : « Une réparation physique, mais aussi psychologique. » Il y a déjà une liste de demandes « mais les opérations n’ont pas encore commencé ». Très impliquée aussi en Afrique, elle a créé une association d’aide aux femmes Dogons. L’excision ? Les mentalités évoluent « mais je n’en vois pas encore la fin », conclut celle qui continue son combat pour que la vie de certaines femmes ne ’soit pas que souffrance…


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Union100306a - Marne
Étudiants maliens

L’association des étudiants maliens de Reims organise sa journée le vendredi 12 mars avec au programme : à 10 heures une conférence sur « le danger d’un reflux de la démocratie en Afrique » en amphi 8 de la faculté de droit et de sciences politiques ; à 14 heures un match de foot de gala entre les étudiants de la licence et de master doctorat sur le terrain synthétique du complexe Géo-André ; à 23 heures soirée détente au Pied club (2, route de Witry-lès-Reims, bus ligne 2, arrêt Naudin.


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Union100305a - Marne
Grève au collège Legros : précision

Dans notre article relatif au collège François-Legros paru mercredi 3 mars, il fallait lire que la grève aura lieu le mardi 9 mars (et non mercredi).

Rappelons que ce mouvement de protestation est motivé par la crainte des enseignants de voir supprimée la Segpa (section d’enseignement général et professionnel adapté).


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Union100304e - Marne
Bourse aux livres à l’Espace Billard : Avides de culture

Le plaisir de chercher et de trouver le livre rare ou recherché.
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La troisième bourse aux livres qui se déroule depuis samedi 27 février à l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge rencontre un succès phénoménal. Avec « largement plus de 10.000 ouvrages disponibles », le public qui se déplace en nombre (plus de 300 visiteurs à l’ouverture !) n’a que l’embarras du choix.

Sylvie Brin, l’organisatrice, est comblée : « C’est un franc succès ! Le rayon « livres anciens » est très recherché, les encyclopédies également. Cette année, nous avons proposé beaucoup de livres pour enfants, de vieux manuels scolaires, un rayon romans tout public fort garni et des livres d’art qui sont très vite partis ». Une belle équipe d’une vingtaine de bénévoles, c’est aussi l’une des raisons de ce succès populaire.

Tous ces livres sont mis en vente à des prix très bas, de 0,20 à 2 euros, et il en reste beaucoup.

Jusqu’au samedi 6 mars, à l’espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger.

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Union100304d - Marne
Étoile Croix-du-Sud : Des activités pour tous âges

Les activités proposées par l’Étoile Croix-du-Sud sont variées.
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Le redressement financier de l’association Étoile Croix-du-Sud ne s’est pas fait au détriment des activités, bien au contraire.

La danse moderne enfants, la plus ancienne des activités, avec Éline Travert et Léa Douy a réuni 12 enfants de 6 à 15 ans.

La nouvelle section yoga fonctionne avec Marcel Oudin, professeur diplômé depuis quinze ans, et regroupe 6 adhérents.

La section pétanque, forte de 34 personnes hommes et femmes, est animée par Jean-Michel Gauthier. Trois concours de pétanque ont été organisés cette année et une journée champêtre a réuni 90 personnes.

De gros problèmes sont apparus avec les travaux de l’Anru et du tramway. Le premier adjoint Éric Quénard a promis une visite sur le terrain pour envisager l’avenir de ce boulodrome fort malmené.

La fête du muguet, organisée en mai avec l’Appf, l’espace Watteau de la Maison de quartier, l’association 2 Mains et l’association TRAC et son chapiteau, a été une journée très festive : « Nous sommes assez fiers d’avoir réalisé un tel souvenir collectif ».

Les après-midi Croix-du-Sud « Notre 3e âge », sous l’animation de Francine Gauthier et du président d’honneur Michel Méther, réunissent régulièrement 12 personnes : jeux, cartes, damiers, goûter et café, avec cette année une sortie à Holiday on Ice et deux repas offerts aux anciens. Cinq concours de belote ont mis une belle animation dans cette section.

Les traditionnels lotos associatifs ont réuni 120 personnes.

L’activité Jardin est relancée, grâce à un lopin de terre mis à disposition par l’association des Jardins familiaux de Croix-du-Sud : « Qui sait, des vocations maraîchères ou horticoles vont peut-être naître de ce jardin… ».

Enfin, l’Accueil collectif pour mineurs, nouveau nom du centre de loisirs, est dirigé bénévolement par Sébastien Jacques. Il a bien fonctionné pendant les vacances scolaires (100 journées d’accueil avec une vingtaine d’enfants du quartier et une sortie au zoo d’Amnéville et au Musée de la magie à Paris). En revanche, l’organisation des mercredis va être revue, à cause d’une fréquentation moindre. Alain Chevallier, au nom de l’Effort rémois a averti : « Cette année encore, nous allons vous verser une subvention de 21 300 euros. Nous souhaitons vivement une utilisation maximum en faveur des enfants du quartier, nous attendons de vous un projet de grande qualité ». Le mot de la fin revient au président : « Que l’aventure continue dans la joie et la bonne humeur, pour le bien de tous les habitants du quartier ! »

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Union100304c - Marne
Acrap

L’Association Croix-Rouge animation et promotion tiendra son assemblée générale vendredi 26 mars à 20 heures dans la salle polyvalente Jean-Jacques-Lapique, 11, avenue Kennedy.


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Union100304b - Marne
Locataires des Polygones

L’association de défense des locataires des Polygones tiendra ses assemblées générales ordinaire et extraordinaire le mardi 23 mars à 18 h 30 à la Ligue de l’enseignement, 19 à 23 rue Alphonse-Daudet.


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Union100304a - Marne
Locataires d’At’Hom

L’assemblée générale de l’association At’Hom (défense des locataires des secteurs Jacques-Simon et Yves-Gandon aux Hauts-de-Murigny), se déroulera mercredi 31 mars à 18 h 30, dans le local associatif au 1, allée Yves-Gandon - 2e étage, porte D.


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Union100303e- Marne
Croix-Rouge : Formation et générosité

Bâtiment

En partenariat avec les acteurs de l’insertion professionnelle, la médiathèque Croix-Rouge (secteur Emploi-Formation) propose mercredi 10 mars, de 14 à 18 heures, une rencontre pour permettre au public de découvrir les métiers du bâtiment. Une information sur le Contrat de préprofessionnalisation sera également proposée.

Crêpes de la Solidarité

Mercredi 17 mars, l’association MultiEchanges services organise sur l’espace Billard-Hippodrome son animation « Crêpes de la solidarité », avec tous les enfants des centres de loisirs et du quartier attendus à l’espace Billard, 12,14 rue Pierre-Taittinger, à 14h 30.A découvrir 5 pays : l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, Haïti, l’Inde et le Canada.

À 15 h 30, défilé des enfants déguisés dans le quartier, derrière une fanfare et des étudiants jongleurs, avant une animation devant les commerces et l’espace Billard et dégustation des crêpes de la solidarité.

Accès gratuit pour tous.


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Union100303d- Marne
Sa section Segpa menacée. Grève au collège François-Legros

Il n’y aura pas cours, le mercredi 9 mars, au collège François-Legros.

Les enseignants vont faire grève pour protester contre la suppression redoutée de leur Segpa, section d’enseignement général et professionnel adapté pour les élèves en très grande difficulté.

Si rien n’est encore acté, il existe un projet de disperser les 35 élèves de la Segpa de François-Legros sur les autres établissements du bassin de Croix-Rouge.

Dès hier, le personnel a distribué des tracts devant le collège. Il le fera également ce matin.

Le 9 mars, les enseignants en grève envisagent de rendre visite aux établissements du bassin de Croix-Rouge tandis qu’une délégation devrait être reçue au rectorat.


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Union100303c - Marne
Jardins familiaux de l’agglomération. Polémique : volée de bois vert pour le président

Le président Didier Klodawski a réglé ses comptes publiquement avec l’association « Reims-Espoir ».
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Les jardins familiaux sont donc une activité mineure de l’association d’insertion.
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« REIMS-ESPOIR touche les subventions de la Ville de Reims, mais elle ne finit pas les travaux… ». À plusieurs reprises pendant l’assemblée générale de l’association des jardiniers de la communauté d’agglomération, le président Didier Klodawski a réglé ses comptes publiquement avec l’association d’insertion « Reims-Espoir ».

En voulant en savoir un peu plus sur les fameux travaux inachevés, l’union a obtenu des explications qui ressemblent fort à une volée de bois vert à l’encontre du président Klodawski.

En fait, l’association assume parfaitement l’arrêt des travaux qu’elle menait pour les jardiniers familiaux de l’agglo : « Comme M. Klodawski n’est jamais content, nous avons mis un terme à notre collaboration ».

« M. Klodawski est un goujat »

« Le président des jardiniers veut nous utiliser gratuitement pour ses travaux. Or, nous fonctionnons au prix du marché comme une entreprise normale. Notre but est l’insertion de nos 30 salariés, pas les travaux pour les jardins familiaux qui ne représentent qu’une infime partie de notre activité. De plus, nous avons fait de la gratuité en main-d’œuvre et en matériel pour l’association », indique-t-on chez Reims-Espoir.

Mais ce n’est pas fini : « M. Klodawski est un goujat par sa façon de traiter nos salariés qui ne sont pas des chiens. D’où l’arrêt de notre collaboration ».

Et notre interlocutrice de porter l’estocade : « Nous travaillons avec beaucoup d’autres associations de jardiniers familiaux au même tarif. M. Klodawski est mon ancien prof de comptabilité : j’applique et je ne travaille pas à perte ».

Fermez le ban.

30 salariés

« Reims-Espoir » est donc une association d’insertion qui emploie 30 salariés dans le but de les insérer professionnellement. Même si une partie de son financement est public (Ville de Reims ; conseil général ; État), elle vend donc ses prestations « au prix du marché ». Parmi ses grands chantiers, il y a l’entretien et la restauration de zones de marais dans la Marne, avec le conservatoire du Patrimoine naturel. Elle travaille aussi avec l’office national des Forêts. Enfin, les salariés de Reims-Espoir participent au fleurissement de certaines communes.

« Les jardins familiaux sont donc une activité mineure », conclut Reims-Espoir.

J.-F. SCHERPEREEL

* Devant ses collègues, M. Klodawski a aussi longuement dénoncé l’union qui, selon lui, ternirait l’image de l’association et de son président. Lequel a fait comprendre à son auditoire que les seuls articles qu’il appréciait sont ceux dans lesquels on dit du bien de lui et de son travail.

Heureusement, le président s’est prononcé « pour la liberté de la presse ». Pour mémoire, le but du journal, comme des autres médias, n’est pas de polir l’image des institutions et de leurs responsables, mais d’informer.


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Union100303b - Marne
Vandalisme : Trois tracteurs agricoles incendiés

Les incendiaires ont détruit trois tracteurs agricoles et ont tenté de mettre le feu à un quatrième
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Si les incendies de voitures sont quasi-quotidiens à Reims, il en va différemment des feux de tracteurs agricoles. D’où la perplexité des policiers après la mise à feu de trois de ces engins, hier vers minuit, à la société Pri-mault, rue de Courcelles.

Le ou les auteurs ont franchi le grillage avant d’incendier deux tracteurs. Un troisième a été détruit par propagation. Les vandales ont également tenté de mettre le feu à un autre tracteur mais seul le siège a brûlé.

La société Primault vend du matériel d’occasion. Deux des tracteurs incendiés coûtent environ 50 000 €, le troisième 70 000 €. Ils étaient garés sur le parking. Une enquête est en cours.

Plusieurs voitures ont elles aussi flambé au cours de la nuit. La première est une Opel partie en fumée à 23 h 30 rue Raoul-Dufy aux Hauts-de-Murigny.

L’incendie s’est propagé à un Renault Scénic. Une heure plus tard, dans le même quartier, rue Adrien-Sénéchal, la mise à feu d’une Peugeot 405 a détruit ou endommagé quatre autres voitures par propagation.


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Union100303a - Marne
Fumée sur la ville

Hier vers 17 heures, une épaisse fumée noire s’est élevée au nord de Reims. Elle provenait d’un feu de détritus allumé dans les terrains vagues de la rue Jules-Staat, près de la route de Witry.

Les pompiers l’ont rapidement éteint. La présence de pneus dans l’enchevêtrement des gravats incendiés n’est pas à exclure, ce qui expliquerait l’origine de cette épaisse fumée visible quelques minutes des kilomètres à la ronde.

Toujours hier, à 7 h 30, les pompiers ont été appelés pour un feu de chaudière à gaz rue de Salzbourg. Les occupants en sont venus à bout avant leur arrivée.

Lundi vers 13 h 30, un incendiaire s’est encore risqué dans les locaux désaffectés du collège Pablo-Picasso, rue Grandval. Il y a mis le feu à des détritus. Ce même après-midi, un petit incendie s’est déclaré dans une cabine d’ascenseur du 4, rue Auguste-Walbaum.


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Union100302a - Marne
Étoile Croix-du-Sud : La résurrection !

Unanimité dans la salle pour encourager la nouvelle équipe.
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L’ASSOCIATION Étoile Croix-du-Sud a réuni son assemblée générale vendredi 26 février devant une quarantaine de sympathisants et les représentants de la maison de quartier Croix-Rouge, de l’association Multi-Échanges services, des jardins familiaux Croix-du-Sud, de l’association 2 Mains et de l’association de promotion de Pays-de-France.

On se souvient que la même réunion en 2009 avait abouti à un constat catastrophique, l’ancienne équipe ayant quitté le navire en laissant les caisses vides et des dettes impressionnantes. La nouvelle équipe, derrière son président Jean-Michel Gauthier, avait présenté un plan de sauvegarde et de redressement drastique, s’engageant « à un retour à la normale dans les deux ans », grâce au soutien sans faille de la ville de Reims (subvention 9.100 euros) et de l’Effort rémois - Alpha logement (subvention 21.840 euros).

C’est chose faite ! Grâce à une gestion rigoureuse, traquant le moindre gaspillage et l’économie maximum, et surtout grâce au retour des bénévoles « qui ont fourni un travail formidable », le trésorier Jean-Louis Rumerio et son adjoint Jérôme Weiler ont conclu : « Après la gestion calamiteuse de l’ancienne équipe, les dettes antérieures (14.890 euros) sont presque apurées. Le déficit constaté en avril 2008 n’est plus qu’un mauvais souvenir et notre compte de résultat 2009 est positif ! »

La cerise sur le gâteau

Mieux encore, l’association a recréé un emploi aidé de 30 heures/semaine et embauché une nouvelle personne !

Jean-Michel Gauthier, le triomphe modeste mais avec fierté, pouvait terminer son rapport moral par cette promesse : « Je peux dire aujourd’hui que l’équipe que je préside pourra passer les rênes de l’association l’esprit tranquille, l’activité saine et les caisses pleines et à jour. » Le conseiller municipal Michel Guillaudeau a commenté : « Si vous continuez à travailler comme cela, c’est parfait ! » Quant au premier adjoint, il confirmait : « C’est vraiment l’année du renouveau, que ce soit pour les finances et pour les activités. C’est remarquable ! »

Preuve que le moral est bien revenu au sein des troupes, cinq nouveaux candidats se sont présentés pour être membres du conseil d’administration et ont été élus unanimement.

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Union100301a - Marne
Jardins familiaux : Deux préoccupations majeures

Les vols dans les jardins sont surtout sensibles dans le secteur du Bois d’amour.
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LES jardins familiaux de l’agglomération de Reims couvrent 67 500 m2 pour 250 adhérents. L’assemblée générale présidée par Didier Klodanski a montré que les préoccupations concernent surtout la vie quotidienne des jardiniers amateurs. Cependant, le président a mis en exergue deux sujets qui inquiètent l’association.

Le premier sujet concerne les vols. Les beaux légumes et les fleurs attirent la convoitise. « Le problème est surtout sensible dans le secteur du Bois d’Amour, rue de l’Égalité et l’allée des Morilles », indique le président.

Le second sujet concerne le futur déclassement de l’A4, une fois le contournement sud ouvert en 2011. Que deviendront les jardins qui jouxtent ce futur « boulevard » urbain ?

L’adjoint Raymond Johanesse l’a promis : « la Coulée verte prendra le dessus. » Les jardiniers n’ont donc pas de crainte à avoir. D’autant, ajoute l’élu, que si des jardins devaient être supprimés, ils seraient restitués au m2 près, même si c’est dans un autre secteur de l’agglomération.

Enfin, les comptes font apparaître un déficit de 1 857 € sur un budget de 25 000 €. Mais l’association se rassure grâce à ses 12 000 € d’économies.

J.-F.S.


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Union100228b - Marne
Reims / Vol à l’arraché : Il agresse une vieille dame pour… 20 € et 26 centimes

Mardi dernier, vers 18 heures, Chantal (71 ans) marche tranquillement rue François-Dor à Reims, son sac à l’épaule. D’un seul coup, elle est agressée violemment par-derrière. Un homme s’empare de son sac. Elle chute. L’homme et celui qui semble être son complice prennent la fuite. La vieille dame crie. Des policiers sont heureusement à proximité. Les deux agresseurs sont interpellés après une course-poursuite.

La victime est transportée au CHU de Reims. Bilan : une double fracture et une luxation de l’épaule. Sans tenir compte du choc psychologique qui sera, sans doute, long à s’atténuer. Les enquêteurs ont réussi, dans un délai très court, à faire aboutir grâce à ces deux interpellations, une multitude d’affaires comme des vols et dégradations de voitures, des filouteries de carburant… Les deux prévenus, Olivier Berger et Tony Jimenez, ont reconnu l’intégralité des faits. Le premier a tout de même précisé qu’il n’avait pas participé à l’agression de la vieille dame, même s’il était présent.

Affaires élucidées

La victime était, jeudi après-midi, toujours hospitalisée au CHU. Son avocat, Me Benkoussa, a précisé qu’elle avait déjà une incapacité temporaire de travail de 30 jours et a demandé le renvoi de l’affaire pour pouvoir déterminer le préjudice entier de la vieille dame.

Le substitut du procureur de la République, Jocelyn Poul, a félicité les policiers qui, en quarante-huit heures, ont « réagi efficacement et élucidé une multitude d’affaires. Quoi de plus lâche que l’agression de cette vieille dame ! Ils ont « fait un sac à main » pour deux billets de 10 euros ! » Il fustige l’attitude de Berger « qui dit qu’il n’a pas participé à l’agression mais n’a rien fait pour l’empêcher ». Relevant que les deux hommes sont en état de récidive, il a requis à l’encontre de chacun quatre ans de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve. Il requiert également deux mois de prison ferme de plus à l’encontre d’Olivier Berger qui a donné une fausse identité au moment de son arrestation.

Me Ammoura, pour la défense des deux jeunes, a surtout plaidé la relaxe d’Olivier Berger pour le vol à l’arraché. « Il ne savait pas ce qu’allait faire Tony Jimenez », assure-t-il. Le tribunal l’a entendu. Il a relaxé Olivier Berger pour le vol avec violence mais l’a condamné pour le reste des affaires à un an de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve, ainsi qu’un mois de prison supplémentaire pour avoir usurpé une identité. Son copain Tony Jimenez a écopé de quatre ans de prison dont trente mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant dix-huit mois, avec obligation de travailler et obligation d’indemniser la victime. Les deux hommes ont commencé à purger leur peine le soir même.

P.B.


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Union100228a - Marne
REIMS / Association 2 Mains : Un jardin d’insertion à Vitry-le-François

Jean-Louis Rumério et Jean-Michel Gauthier, directeur et président de l’association 2 Mains.
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Jean-Louis Rumério, directeur de l’association 2 Mains, l’avait annoncé, c’est fait : un jardin d’insertion ouvert à Vitry-le-François est désormais opérationnel.

Quatre jeunes salariés, en contrat autonomie, et touchant le Smic, vont mettre un hectare en culture avec une préférence« pour les légumes rustiques, en agriculture raisonnée, sans pesticides, ni engrais ».

Ce sera leur première expérience dans le monde du travail.

Basée à Reims, l’association 2 Mains travaille également à Épernay, Châlons-en-Champagne et Vitry-le-François et ce n’est pas le pain qui manque sur se planches !

 

 


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Union100227d - Marne
REIMS : Benoist Apparu en visite à Croix-Rouge : Le secrétaire d’État vole au secours de l’Udaf

Le dispositif Stil (Service tutélaire d’insertion par le logement) concerne environ 60 personnes.
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Sur place, Benoist Apparu a pu discuter avec les locataires de leur tutelle, leurs conditions de vie ainsi que sur le dispositif dont ils sont bénéficiaires. Christian LANTENOIS
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Hier, les locataires de l’Udaf (Union départementale des associations familiales) ont reçu une visite un peu particulière, celle du secrétaire d’État au Logement, Benoist Apparu.

Effectivement, l’Udaf qui est en charge du dispositif Stil (Service tutélaire d’insertion par le logement) a organisé une visite de ses locaux situés avenue du Général-Bonaparte, là où les locataires sous tutelle, dont la grande majorité présente des troubles psychiques ou un handicap mental, viennent prendre ou retirer leurs différents repas. A noter que les personnes vivant sous tutelle habitent pour certains en collocation et d’autres de façon plus autonome.

Une subvention de 109 000 euros

Cette visite a été organisée afin que le secrétaire d’État puisse se rendre compte de l’importance de ce dispositif qui concerne environ 60 personnes.

La pérennité du Stil est toujours en question, bien que la prise en charge de ces personnes réponde à de réels besoins et que le coût de fonctionnement soit modeste.

Depuis deux années, l’Udaf reçoit une subvention de 109 000 euros de la Délégation interministérielle à l’innovation, à l’expérimentation sociale et à l’économie sociale (DIIE-SES). Pour bénéficier du Stil, les locataires de l’Udaf participent aussi financièrement à hauteur de 90 euros par mois, ce qui aide l’actuel fonctionnement.

Sur place, Benoist Apparu a pu discuter avec les locataires qui, chacun leur tour, se sont exprimés sur leur tutelle, leurs conditions de vie ainsi que plus globalement sur le dispositif dont ils sont bénéficiaires.

Personne ne sera mis dehors

« Pour moi tout se passe vraiment bien. Les accompagnatrices s’occupent bien de nous, elles nous servent le repas, viennent nous rendre visite tous les 15 jours. J’habite dans un FI Bis, je suis complètement autonome mais je viens tout de même prendre mes repas ici car c’est plus convivial », explique Pascale, une locataire sous tutelle de l’allée des Landais.

Après avoir écouté les témoignages des différentes personnes, Benoist Apparu a coupé court à toutes les rumeurs et autres peurs.

« Ce service ne fermera pas ! Il y a aujourd’hui 55 personnes. 25 iront dans des maisons relais où il y a beaucoup plus de personnels et un meilleur accompagnement, les autres continueront de bénéficier du même fonctionnement que celui d’aujourd’hui. Personne ne sera mis dehors et il n’y aura aucune dégradation du service ! » affirme le secrétaire d’État au Logement.

Celui-ci s’est ensuite retiré pour discuter avec les responsables de l’Udaf, Arnaud Robinet et son équipe. Pour les locataires, comme l’a expliqué Gilles, « chose promise, chose due ».

Thierry ACCAO FARIAS

 

 


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Union100227c - Marne
Tags et agressions au campus Croix-Rouge : Pas bon pour l’image !

« Avec tous ces tags et ces agressions, on souffre d’une image déplorable ! » affirment les deux jeunes vice-doyens.
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Etudiantes agressées, montée d’une psychose, bâtiments barbouillés de tags… Deux jeunes vice-doyens des facs de lettres et de droit montent au créneau.

LISA est étudiante en première année de lettres modernes. « Le 14 décembre, j’ai été agressée ; ça s’est passé un peu avant 18 h 30, dans les escaliers après les « Coquilles ». J’étais seule, je téléphonais avec mon portable ; deux jeunes se sont approchés, j’ai reçu un coup-de-poing dans la tête, un des deux a essayé de m’arracher mon téléphone, ils m’ont jetée par terre, j’ai reçu des coups de pied, et ils sont partis avec mon appareil. Depuis, j’essaye de ne plus me balader seule sur le campus. »

Ce témoignage ne serait pas grand-chose (hormis pour la victime bien sûr) s’il restait isolé. Malheureusement, Baptiste Rogissart et Maxime Thorigny, deux jeunes vice-doyens, l’un de la faculté de droit et l’autre de la fac de lettres, sont formels : ce genre d’agression se développe dangereusement sur le campus Croix-Rouge. « Des vols avec violence, il y en a eu une dizaine dans les derniers mois, et ça s’est accentué depuis décembre. » Maxime indique avoir été lui-même témoin d’une de ces attaques : en fin de journée, vers 18 h 30, fin novembre début décembre, sous le porche de l’ancienne fac de lettres désaffectée. Une jeune fille a été plaquée contre un mur et on lui a volé son ordinateur et son sac à main. « J’ai entendu dire qu’une autre fois, une fille avait été traînée sur plusieurs mètres et rouée de coups. Nous avons de nombreuses remontées de plaintes du même genre. » Un début de psychose semble en effet s’installer : « J’évite de me retrouver seule le soir », confie ainsi Mélanie, 2e année de sanitaire et social. Idem pour son amie Aurélie. Et des avis identiques, on en recueille aisément autour des tables du Resto-U.

Il suffit de casser

Et comme si cette violence ne suffisait pas, il y a aussi une prolifération de tags dans le décor : « A l’occasion d’un conflit, on comprendrait, mais là, il n’y a aucune raison ! Ce sont des messages à visée anarchiste, des appels à la violence… » Quelques échantillons de cette prose protestataire : « Feu aux prisons ! »… « No border no nation (pas de frontière, pas de nation) » … « Rien ne sert de manifester, il suffit de casser » … « Les barricades bloquent la route mais ouvrent la voie »…

Certes, l’adjoint au maire chargé de la vie étudiante Dominique Bunel relativise la poussée de violence - « ce n’est pas vraiment nouveau »-, certes au commissariat, on n’a pas spécialement constaté que le campus Croix-Rouge revenait davantage dans les plaintes ces temps-ci, néanmoins les deux jeunes vice-doyens montent au créneau pour essayer de faire bouger les choses. « Ça nous donne une image déplorable, et on en souffre, alors que par ailleurs nous avons une formation de qualité ! »

Que demandent-ils en fait ? « Canaliser les entrées, avec quelques grillages ; augmenter la présence des vigiles : ils ne sont que deux entre 20 et 6 heures. » Ils en appellent pour cela à une concertation avec les collectivités locales. « Elles ont bien réussi à se bouger pour faire venir Sciences po ! »

Antoine PARDESSUS


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Union100227b - Marne
À la médiathèque Croix-Rouge en mars

Julie raconte

Mercredi 3 mars à 10 h 30, Julie raconte « comment l’ogre est devenu végétarien », interprétée en langue des signes française par Cyril Schuer. Une histoire extraite de « 365 contes de gourmandise » aux éditions Gallimard Jeunesse. Pour tous à partir de 5 ans.

La ronde des albums

Mercredi 10 mars à 11 heures, « Mars » invite les enfants entre 4 et 8 ans au voyage : « la tête dans la lune ou dans les étoiles ! »

Tout savoir sur les métiers

Mercredi 10 mars de 14 à 18 heures, en partenariat avec Jobs’51, 2Mains, les Points information jeunesse de la Maison de quartier Croix-Rouge, la Maison de l’emploi, l’Espace métiers, la Mission locale et le Centre régional Information Jeunesse, le secteur Emploi-Formation de la Médiathèque Croix-Rouge invite des professionnels qui proposent la découverte des formations et des métiers du bâtiment ainsi que le contrat de professionnalisation.

Égalité hommes-femmes

Samedi 13 mars de 14 h 30 à 16 heures, un goûter-philo sur l’égalité hommes-femmes, occasion de se pencher sur le concept d’égalité et son application dans les rapports hommes-femmes. À partir d’une histoire, les enfants de 8 à 11 ans sont invités à réfléchir puis à discuter autour de quelques questions simples. L’atelier s’achève sur un goûter bien mérité.

Diapositives

Mercredi 24 mars à 16 h 30, projection de diapositives : « La planète carrée » de Patrick Bonjour. Pour les enfants de 4 à 8 ans.

Entrée gratuite pour toutes ces activités, à la médiathèque Croix-Rouge - 19, rue Jean-Louis Debar, sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51.


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Union100227a - Marne

Cécile BRASSEUR et Elodie HAURY ont le plaisir de vous informer de l’OUVERTURE de leur CABINET INFIRMIER

5, Rue Pierre-Taittinger Reims

Tél : 03.26.50.84.07

Soins à domicile et au cabinet