Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - décembre 2011.
jeudi 1er décembre 2011
par Administrateur

 


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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1er trimestre 2007, 2ème trimestre 2007, 3ème trimestre 2007, 4ème trimestre 2007, Janvier-février 2008, Mars-avril 2008, mai-juin 2008, juillet-août 2008, septembre-octobre 2008, novembre 2008, décembre 2008, janvier 2009, février 2009, mars 2009, avril 2009, mai 2009, juin 2009, juillet 2009, août 2009, septembre 2009, octobre 2009, novembre 2009, décembre 2009, janvier 2010, février 2010, mars 2010, avril 2010, mai 2010, juin 2010, juillet 2010, août 2010, septembre 2010, octobre 2010, novembre 2010, décembre 2010, janvier 2011, février 2011, mars 2011, avril 2011, mai 2011, juin 2011, juillet 2011. août 2011, septembre 2011, octobre 2011, novembre 2011, décembre 2011.

 

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Union111231a
Feu à la résidence universitaire.

Quelque trente-cinq personnes ont dû être évacuées, jeudi vers 18 heures, après qu’un incendie s’est déclaré pour une raison indéterminée dans un studio de l’association champenoise pour l’habitat étudiant, une résidence universitaire située rue de Rilly-la-Montagne.

Malgré l’intervention des sapeurs-pompiers, environ 25 m2 ont été détruits par les flammes.

Six résidents ont dû être relogés.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111229e
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7426 du 26 décembre 2011 au 01 janvier 2012.

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TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

CLOTURE POUR INSUFFISANCE D’ACTIF

Par jugement du 13/12/2011, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : Société MUSIC STORE DIFFUSION, 6 allée Edgar Degas - 51100 REIMS. Activité : Vente de matériels audiovisuel, sono, éclairage, vidéo, toutes prestation audiovisuel, vente d’instruments de musique, location de matériels, et installation, etc. R.C.S. REIMS : B 495 380 088, pour le Greffe 2007 B 229.
101574 Le Greffier : B. DELPY.


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TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

CLOTURE POUR INSUFFISANCE D’ACTIF

Par jugement du 13/12/2011, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : COCHEZ Magali, Centre Commercial des Pays de France, Avenue du Gal - 51100 REIMS. Activité : Librairie, journaux. R.C.S. REIMS : A 450 252 085, pour le Greffe 2003 A 209.
101592 Le Greffier : B. DELPY.

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Union111229d
CONSTITUTION

Avis est donné de la constitution de la S.A.R.L. ASSURANCES MULTI CONSEILS EST sous le sigle « AMC » au capital de 2.000 euros.

Siège social : 8, place Maurice-Utrillo, 51100 Reims.
Objet : le courtage en assurances.
Durée : 99 ans à compter de l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés de Reims.
Gérant : M. KREBS Brahim demeurant 8, place Maurice-Utrillo, 51100 Reims, nommé pour une durée indéterminée.

Pour avis et mention,
le gérant.

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Union111229c
Repas de fin d’année en forme de bilan pour Mutes

Une soirée dans la convivialité et la bonne humeur.
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Tous les ans, l’association Multi-échanges services organise son repas de fin d’année, et la présidente Martine Massart en profite pour dresser un bilan intermédiaire de la saison.

Avant de passer à table, elle s’est acquittée de cette tâche, terminant par une bonne nouvelle : « Malgré la crise, la Mutes a conservé son triple A : accueil, amitié, autrui ! » Quatre-vingts couverts étaient dressés pour un repas convivial et varié, chaque invité ayant apporté une préparation culinaire personnelle à partager entre tous.

Cette année, on remarquait dans l’assistance la présence de l’équipe de l’espace Billard (maison de quartier Croix-Rouge), de l’association des jardins familiaux de Croix-du-Sud et du curé de Croix-Rouge, Nicaise Rousseaux.

Un illusionniste, Marc Page, s’est employé pendant le repas à émerveiller petits et grands par ses tours incroyables.

La tradition a été respectée, puisque le Père Noël est apparu en fin de soirée, avec des friandises et des cadeaux pour les enfants présents.

 

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La Mutes récompense : Innovation : des diplômes d’honneur

Michel Méther et Colette Santini présentent les diplômes qui leur ont été attribués.
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La décision avait été prise lors de la dernière assemblée générale. L’association décidait en effet de créer une nouvelle catégorie d’adhérents : les membres d’honneur.

Pour la première fois, deux vétérans, bénévoles émérites, ont été mis à l’honneur : Michel Méther, « pour son dynamisme et sa fidélité à l’association depuis ses débuts » et Charles Santini, « initiateur et créateur en 1988 de la Mutes. Depuis, il continue à la soutenir avec sagesse, à la conseiller et à y participer ».

En l’absence de Charles Santini, convalescent, c’est son épouse Colette qui a reçu, avec Michel Méther, le diplôme officiel et les félicitations du public et des élus, Éric Quénard, Michel Guillaudeau et Saïda Soumaya Berthelot.

 

 

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La Mutes s’intéresse à l’Outre-mer : Solidarité avec l’île de Mayotte

La danse traditionnelle des femmes mahoraises « pour conquérir le cœur des hommes ».
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La Mutes avait invité l’association mahoraise de Reims ; et c’est une importante délégation de femmes en tenues traditionnelles qui a investi la salle, arborant des maquillages en forme de tatouages absolument magnifiques.

Avant de passer à table avec les invités de Mutes, elles ont offert un spectacle de chant et danse de l’île de Mayotte, leur département d’Outre-mer (archipel des Comores dans l’océan Indien).

Éric Quénard, premier adjoint, a profité de leur présence pour saluer « la lutte contre la solitude, l’ouverture et l’accueil de personnes et d’autres associations, la recherche de plus de solidarité qui sont les principales qualités de la Mutes ».

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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Union111229b
Croix-Rouge : Les commerçants se font connaître

Bernard Verquerre présente le cabas qui incite à fréquenter les commerces de Croix-Rouge.
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Bernard et Fabienne Verquerre, présidents des deux associations de commerçants de Croix-Rouge, ont profité de la fête de la Saint-Nicolas dans le secteur Hippodrome, pour lancer l’opération « sacs cabas ».

Ils ont fait réaliser des sacs sur lesquels figurent au recto « découvrez vos commerces de Croix-Rouge en tram » et au verso la carte de Croix-Rouge avec la ligne de tramway et le positionnement des trois centres commerciaux Hippodrome, Pays-de-France et Croix- du-Sud.

Cette opération a été réalisée dans le cadre de l’action « Fisac-tramway : la ville de Reims et ses partenaires se mobilisent pour soutenir les commerçants, artisans et entreprises de services implantés dans un périmètre de 50 mètres de part et d’autre du tracé du tramway et fragilisées par le chantier ».

Beaucoup de ces sacs ont été emportés au grand jeu gratuit avec tickets à gratter, toute la journée, chez tous les commerçants de l’Hippodrome, où l’on pouvait gagner des centaines de cadeaux.

Les élus Adeline Hazan, Éric Quénard et Marie-Noëlle Gabet ont soigneusement choisi la couleur du sac qui leur a été remis par Bernard Verquerre.

 

 

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Union111229a
Plusieurs incendies de poubelles à Croix-Rouge en quelques heures

Plusieurs incendies de conteneurs à poubelles et de détritus ont émaillé la fin de la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier Croix-Rouge. La série a débuté peu après 4 heures, allée Edgar-Degas, où deux premiers conteneurs ont été la proie des flammes. Puis au moins un autre vers 4 h 30, allée Bonaparte. Moins d’une heure plus tard, à 5 h 25, les sapeurs-pompiers intervenaient allée des Savoyards où deux autres conteneurs ont été volontairement incendiés. Un peu après 5 h 45, c’est allée des Picards que des conteneurs ont été à leur tour incendiés, ainsi que quelques autres de nouveau allée Bonaparte. La série s’est achevée à 7 h 10, retour à l’allée des Picards où un feu de détritus venait d’être allumé au sein d’un local à ordures.

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Union111228b
Patinage : De la grâce sur la glace

Durant plus d’une heure, ils ont enchaîné des chorégraphies soit en solo, soit en couple.
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Dimanche, le public s’est déplacé pour vivre avec le Reims Acrap patinage le désormais traditionnel gala de Noël.

Organisée à la patinoire de la Chaussée Bocquaine, cette fête sur glace fut belle par la qualité des chorégraphies mais aussi par l’ambiance qui régnait dans les gradins.

« C’est un moment très chaleureux. Enormément d’émotions. Je suis content aussi qu’on ait pu associer les handicapés mentaux, accompagnés par un moniteur de sport et une éducatrice spécialisée », a confié Jean-Luc Ployé, président du Reims Acrap patinage.

On a tutoyé la glace soit en solo, soit en couple. Et on a beaucoup applaudi la Rémoise Margaux Abib-Gruet qui évolue au Pôle France à Lyon.

 

 

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Union111228a
Sept incendies en moins de 3 heures

Tôt ce mercredi, les sapeurs-pompiers de Reims ont été requis à sept reprises afin d’intervenir dans le quartier Croix-Rouge pour des feux de conteneurs à ordures et de local vide-ordures.

- A 4 h 15, ils sont allés allée Edgar Degas pour deux conteneurs embrasés.
- A 4 h 30, ils se sont présentés au 11, avenue Bonaparte où plusieurs conteneurs étaient dévorés par le feu.
- A 4 h 35, c’est cette fois au 3, allée Bonaparte qu’ils se sont rendus pour noyer des poubelles en flammes.
- A 5 h 30, c’est cette fois au 9, allée des Savoyards qu’ils ont été envoyés pour deux conteneurs qui étaient la proie des flammes.
- A 5 h 45, ils étaient de retour avenue Bonaparte au 23 pour des conteneurs incendiés.
- A 5 h 55, c’est cette fois au 4, allée des Picards qu’ils sont intervenus pour des conteneurs qui brûlaient.
- Ils sont retournés à cette même adresse à 7 h 10 où cette fois le local vide-ordures de l’immeuble était en feu. Ils ont maîtrisé le sinistre et ventilé les communs de l’immeuble.

La police a ouvert une enquête sur cette série d’incendies.

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Union111227c
L’été s’affiche à Croix-Rouge

La réunion a commencé par le film d’un bénévole, Adam Karagyozyan (à droite).
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Slimane Hamdi, l’une des chevilles ouvrières de cette opération.
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REIMS (Marne) L’animation tout public pour l’été 2011, proposée par la Maison de quartier Croix-Rouge, s’est déroulée du 7 au 27 juillet, du lundi au samedi, sur le site de l’hippodrome de Reims, sous le titre « L’été s’affiche à Croix-Rouge ».

Elisabeth Causin, directrice des espaces Billard et La Nacelle, Patrick Schmid, directeur des espaces Watteau et Pays-de-France, et Slimane Hamdi, animateur permanent, ont organisé une réunion publique de bilan annuel à l’espace Billard.

Un bilan satisfaisant

Avec 4 574 passages en trois semaines, sans le moindre incident, sans le moindre faux pas, dont un record de 415 visiteurs le 26 juillet, l’équipe peut parler d’un bilan très satisfaisant. Elham Kouch, animatrice permanente notait « la notion de respect réciproque entre les animateurs, les jeunes et les parents, dans une ambiance bon enfant et une mixité sociale, ethnique et intergénérationnelle réussie ».

Le relevé journalier des entrées sur le site affiche une fréquentation entre 150 et 415 visiteurs, soit un total de 4 574 (une moyenne de 285 par jour, tous âges confondus). Malgré une météo pas toujours très favorable, il n’y a eu que deux jours de fermeture pour cause d’orage.

La provenance géographique est intéressante : 35 % de Pays-de-France, 35 % d’Université, 20 % de Croix-du-Sud, 10 % extérieurs au quartier Croix-Rouge (avenue de Laon, Maison-Blanche, Val-de-Murigny, Courlancy, Wilson, Europe, avenue d’Epernay, Centre-Ville, Pommery, Clairmarais, Châtillons, Orgeval, Jean-Jaurès, Cormontreuil, Bezannes, Tinqueux, Epernay, Sedan, Metz et Paris).

Les familles enchantées

Un questionnaire auprès des familles est éloquent : 89 % ont estimé l’espace familles « convivial » et 38 % ont répondu « original ». Sur la programmation générale, 90 % des familles l’ont jugée « intéressante ». Aucune voix pour « ennuyeux » ! Pour Slimane Hamdi, « il y a dans le public un besoin et une attente ». Patrick Schmid témoigne : « Fin juillet, des gens déçus se demandaient pourquoi on fermait. Et l’an prochain ? Tout dépendra des subventions, le nerf de la guerre ! »

Pour arriver à un tel résultat, huit animateurs de la maison de quartier étaient aidés de huit animateurs recrutés (trois pour l’accueil, la médiation et le nettoyage, deux pour l’animation famille/petite enfance, deux pour l’animation des 6 à 12 ans et un animateur sportif). « Nous avons tous fini très fatigués », rappelle Slimane Hamdi.

Partenaires et intervenants

Plusieurs partenaires étaient activement présents sur le terrain : la médiathèque Croix-Rouge (ateliers lecture pour enfants), la circonscription de la Solidarité départementale de Croix-Rouge (animations pour enfants de 2 à 6 ans), le Cercle rémois d’Arts martiaux (initiation à la pratique de la boxe), Mission locale de Reims (animations sur le thème de la santé), Reims Métropole (animations sur le thème de la citoyenneté), le Crij (animations sur le thème de la citoyenneté), le service départemental de Prévention (scène ouverte), l’Association de promotion de Pays-de-France, l’association Multi-Echanges services et le groupe Escapades (buvettes).

Par ailleurs, des intervenants de l’association « Toutes Recherches Artistiques et de Création » (ateliers cirque), l’association « Bouge ton body » (éveil corporel autour de la danse), le collectif Eutectic (spectacle de la « Caravane à histoires »), l’association Résonances et l’association Art et couleurs (animations arts plastiques), BikeEnergy (animation BMX), StarAnim (structures gonflables) et une belle implication de la section football de l’Acrap.

Un budget respecté pour un maximum d’activités

Les organisateurs disposaient de 67 382 euros : recettes buvette 560 €, et Etat 28 000 €, région Champagne-Ardenne 1 000 €, département de la Marne 2 422 €, Ville de Reims 28 000 €, organismes logeurs (Effort rémois, Foyer rémois, Reims habitat) 6 000 €, reliquat 2010 CUCS 1 400 €.

Les dépenses, très maîtrisées, se sont élevées à 68 499 €, d’où un résultat négatif de 1 117 €.

Dans le prévisionnel, le conseil général avait annoncé une subvention qui a été ramenée au prorata des activités culturelles : « Le déficit vient de là », explique Elisabeth Causin.

Avec ce budget, l’équipe d’animation a mis en place de nombreuses activités.

- Un secteur réservé aux familles et aux enfants de moins de 6 ans avec lieu de détente, parcours de motricité, jeux de sable, jeux d’eau, arts plastiques, jeux divers.
- Un terrain en sable pour les activités sportives.
- Un espace village de tentes avec le Point information jeunesse et des ateliers d’arts plastiques.
- Un espace pour les activités nécessitant plus de place et de sécurité (BMX, structures gonflables).
- Un espace engazonné pour la détente tout public.
- Une buvette.
- Des baby-foot, une table de ping-pong et un speed-ball.
- Des animations de loisirs quotidiennes pour les 6 à 12 ans et pour les 12 à 15 ans.
- Deux concerts pique-nique tous publics qui ont réuni 110 personnes autour des Tambours de Brazza et de Big Charley Bad Guys.

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Union111227b
Pour les enfants à l’Acrap : Un Noël enchanteur

 

Ouvert aux jeunes de 12 ans maximum, le Noël des enfants de l’association Croix-Rouge animation et promotion s’est déroulé mercredi. L’après-midi a commencé à 14 h 30 par le spectacle de magie de Rafaël et la venue du père Noël, pour une distribution de friandises. 60 enfants et 45 adultes étaient présents dans la grande salle Jean-Jacques Lapique. À cette occasion, les résultats du concours de dessins de l’Acrap ont été proclamés. Il y avait trois catégories d’âge et un thème unique : « Noël pour innover ».

- Catégorie 1 (enfants nés entre 2005 et 2007) : 1.Janis Zeroual, 2.Yasmine Kesraoui, 3.Soane Zeroual, 4.Léo Broussaudier, Léna Canu, Emma Mell, Carlie Navarro, Chloé Roncin, Lou Ann Trouille-Manceau et Louise Waguett.
- Catégorie 2 (enfants nés entre 2002 à 2004) : 1.Djallil Djouamaa, 2.Pauline Gourlain, 3.Lisa Kesraoui, 4.Amandine Broussaudier, Thiphaine Chouteau, Sofiane Djouamaa, Adil Kesraoui, Benjamin Monzat, Clara Niot et Priscillia Niot.
- Catégorie 3 (enfants nés entre 1999 et 2001) : 1.Mathieu Broussaudier et Keillia Djouamaa, 3.Mariam Raigue, 4.Ophélie Niot.
- Hors concours : Mohammed Amine Malki, Fadu Aziugarh, Pauline Gérard, Sancho Kaumassy, Lhaïma Malki, Mariel Malki, Endy Percebois, Enzo Percebois et Lana Percebois.

 

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Union111227a
Vidéosurveillance / Reims : 32e du classement national

La ville dispose de 36 caméras. Bientôt, une mutualisation des moyens de surveillance avec ceux du tram permettra une couverture bien plus étendue et un complément non négligeable.
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REIMS (Marne) 12e ville de France, la cité des sacres se classe 32e au nombre de caméras par habitant. Un paradoxe ? Ou comment ne pas céder à la paranoïa ?

LE débat sur les caméras de vidéosurveillance est presque aussi vieux que le clivage gauche/droite. Ainsi, le site Internet Owni.fr a recensé le nombre de caméras de vidéosurveillance disposées sur la voie publique dans une soixantaine de villes françaises, tout en effectuant une moyenne parallèle avec le nombre d’habitants de ces cités. Sans grande surprise, on peut constater que les villes qui disposent du plus grand nombre de caméras sont des agglomérations du sud de la France. Autre constat, les villes les « plus surveillées » sont aussi des villes à très grande majorité de droite.

Audit

Malgré sa position de la douzième ville de France, Reims ne se trouve qu’à la 32e place du classement du nombre de caméras par habitant. Dans la cité des sacres, on retrouve un de ces dispositifs de surveillance et de sécurité pour 5 040 habitants. Bien loin de Nice où il y a une caméra pour 553 âmes. Dix fois plus !

Un audit dans le cadre de la « stratégie territoriale et la prévention de la délinquance » a été rendu très récemment en ce qui concerne l’implantation et le nombre de caméras dans la ville de Reims. Ainsi, s’il y a autant de caméras qu’avant à Reims, elles seront réaffectées « à d’autres endroits plus stratégiques » (lire par ailleurs). Ce réaménagement devrait être annoncé par Adeline Hazan dans le courant du premier trimestre 2012 après une consultation du comité éthique.

L’œil de Mars

Outre les 36 caméras à la disposition de la ville et des policiers municipaux, il ne faut pas perdre de vue que le concessionnaire Mars, avec l’arrivée du tramway, a installé pas moins de 90 caméras tout au long du parcours.

« L’idée est bien celle de la mutualisation de moyens. Les caméras qui sont utilisées par Mars aujourd’hui ne sont pas mises à la disposition de la police municipale puisqu’elles sont essentiellement là pour venir surveiller l’état du trafic des rames. Il faudra que l’on passe des conventions pour un accès simplifié à ces données », explique Éric Quénard, premier adjoint.

« Pas l’alpha et l’oméga »

Le tout caméra, la municipalité actuelle n’y croit pas. « Ce n’est pas l’alpha et l’oméga de la sécurité. Rien ne vaut de la présence, de l’humain. Les effectifs de la police municipale ont été augmentés de 10 % depuis le début de notre mandat. Sans oublier qu’installer des caméras supplémentaires coûterait des centaines de milliers d’euros par an. Sans compter qu’il faudrait bien des personnels pour surveiller les écrans de contrôle. Nous ne voulons pas de ça », continue l’élu.

À noter que les 90 caméras qui jalonnent le parcours du tramway devraient être ponctuellement consultables par la Ville, s’il y a un incident.

Pas question donc de recruter des personnels supplémentaires au QG qui abrite le central des caméras municipal.

Thomas DUPRAT

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Les quatre secteurs ciblés

Centre-ville

Quinze caméras sont installées dans l’hyper-centre. Elles sont réparties entre la place d’Erlon, la rue Talleyrand, de Vesle, le secteur du Théâtre, le parvis de la cathédrale, les places du Forum et Royale, l’hôtel de ville.

Stade Delaune

Quatre caméras sont disposées aux abords du stade permettant la surveillance entre la piscine et l’avenue du Général-de-Gaulle. Bien évidemment, elles ont une utilité en cas de débordements les soirs de match.

Croix-Rouge

Dix caméras couvrent les grands axes en allant de l’avenue Eisenhower au Château d’eau.

Zac la Neuvillette

Sept caméras contrôlent les différents accès à la zone commerciale.

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Ne pas confondre police nationale et municipale

Depuis 2008, les effectifs de la police municipale ont augmenté de 10%.
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Si la sécurité publique relève de la responsabilité de l’Etat, la police municipale bénéficie d’une convention qui l’intègre dans le cadre de la sécurisation de la ville. La Ville de Reims, depuis 2008 a renforcé le déploiement de ces forces municipales.

Aujourd’hui, la mairie dispose de 86 agents dotés notamment de radios numériques, d’un parc automobile renouvelé et surtout d’une récente dotation en gilets pare-balles qui prendra fin pour l’ensemble des agents en 2012. Précision importante, contrairement à certaines autres villes, les policiers municipaux de Reims ne disposent pas d’armes à feu.

Avec 10 % d’effectifs en plus depuis 2008, la police municipale a également étendu ses plages horaires. En effet, les brigades terminent une heure plus tard afin d’être vue dans des endroits stratégiques comme les parcs ou les quartiers sensibles. Une attention spécifique a été demandée aux agents de la police municipale en ce qui concerne la proximité des établissements scolaires ainsi que de la sécurité routière.

 

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Union111226b
Papiers et poubelles en feu

Dans la nuit de dimanche à lundi les sapeurs-pompiers de Reims ont été sollicités à plusieurs reprises pour de petits feux de papiers et des feux de poubelles et conteneurs à ordures dans le quartier Croix-Rouge dans le secteur du groupe Eisenhower.

Les sinistres ont été rapidement maîtrisés et les dégâts sont limités

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Union111226a
Médiathèque Croix-Rouge : Une exposition « Pour le Japon »

Une expo visible jusqu’à fin décembre.
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Jusqu’au 31 décembre, dans la salle d’exposition de la médiathèque Croix-Rouge, « Pour le Japon » est une exposition consacrée à Jean-David Morvan et Philippe Buchet.

Formidable matrice d’images et terre de créations, le Japon stimule leur imaginaire. Le premier est en transit permanent entre la France et l’Asie, le second, ancien résident, y revient fréquemment.

Impossible dans une exposition qui leur est consacrée de ne pas aborder cette contrée des confins, surtout après les catastrophes qui l’ont frappée en début d’année.

Jean-David Morvan a codirigé avec Sylvain Runberg et « le Café salé », un collectif « Magnitude 9 », des images pour le Japon (CFSL-Ink). Le blog initialement destiné à la collecte de dessins pour une vente aux enchères au profit des victimes du 11 mars, a trouvé son prolongement dans cet artbook. Des dessins issus de ce collectif sont exposés.

Philippe Buchet présente, quant à lui, ses carnets de voyage regroupés dans un ouvrage intitulé « Petite épopée nippone » (Kana). Ses dessins côtoieront des objets rapportés par Hughes Krafft lors de ses voyages à l’époque de l’ère Meiji, prêtés par le Musée Saint-Rémi.

Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar (03.26.35.68.40.). Tramway : ligne A, station Médiathèque.

 

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Union111224a
Mérite et civisme : Félicités pour leurs actes exemplaires

Tous ont été vivement félicités par pour leurs actes de courage et de citoyenneté.
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Réunies dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville, dix-neuf personnes reconnues pour des actes méritoires ont été accueillies par Adeline Hazan, maire de Reims, qui leur a remis à chacune une enveloppe allant de 150 euros à 1 000 euros selon les critères d’attribution définis à l’origine par les donateurs.

Les héritiers de legs

Ces différents prix de mérite et de civisme sont en effet les héritiers de legs faits aux municipalités d’alors, avec mission d’en assurer la répartition. Ils ont été enregistrés entre la fin du XIXe siècle et 1976 et ils sont maintenant en grande partie financés par la Ville.

Par exemple, le prix Edouard Mignot concerne des employés de l’alimentation et le prix Veuve Blisson Lavaine s’adresse à des personnes méritantes et de condition modeste.

Un autre legs a été fait par une dizaine de donateurs - issus des industries de Reims - et il est destiné en particulier à ceux ou celles qui ont fait preuve de dévouement filial ou accompli un acte de courage, comme Fabienne Duhamel et Marion Sale : elles ont porté secours aux 80 résidents lors de l’incendie d’une maison de retraite.

Pour 9 élèves méritants, remarqués par leurs aptitudes, leur application et leur bonne moralité, les trois legs Louise Berthe ont été partagés à raison de 500 euros chacun, tandis que deux jeunes filles placées dans une maison à caractère social (Foyer St-Remi pour l’une et Réseau éducatif de soins et d’accueil champenois service Claire Morandat pour la seconde) recevaient 1 000 euros à placer sur un livret de Caisse d’Epargne pour utilisation à leur majorité.

Les récipiendaires

Rémi Magrit, Francine Loup, Stacy Tourte, David Duval, Camille Raffin, Fabienne Duhamel, Marion Sale, Marc-Amaury Legrand, Anaïs Croue, Estelle Poidevin, Anthony Poure, Anzor Terhoev, Florian Bondon, Sony Pflieger, Emma Musaefendic, Jessy Cornil, Emerick Marie, Nabil Janjar, Marion Ravaux.

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Union111223d
Attribuées lors du dernier conseil municipal : Le temps des subventions (suite)

Voici la suite des subventions attribuées par les élus lors du dernier conseil municipal.

Dispositif tremplin sport.
- District athlétique club de Reims : 20 € ; Amicale Carteret : 140 € ; association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion : 260 € ; association sportive Croix-Rouge judo : 440 € ; association gymnique rémoise : 280 € ; Amicale Jamin : 600 € ; judo club Orgeval : 700 € ; ring régional de champagne de boxe : 20 € ; Reims basket féminin : 40 € ; Entente Family Stade de Reims : 200 euros Football club de formation la Neuvillette : 360 € ; association des maisons de quartier : 380 € ; Régates rémoises : 20 € ; tennis club Géo-André : 40 € ; vélo club rémois : 20 € ; stade de Reims association : 120 € ; Reims champagne handball : 100 € ; association sportive Wilson Maison-Blanche : 40 € ; Reims judo : 140 € ; Reims association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion patinage : 140 € ; centre équestre Reims Université Champagne : 20 € ; Reims Murigny franco-portugais : 300 € ; Reims Université club rugby : 160 €.

Projet association familiale.
- 348 € à l’union départementale des associations familiales de la Marne.

Associations caritatives.
- Croix-Rouge française : 8 000 € ; Œuvres hospitalières françaises de l’Ordre de Malte : 500 € de participation à l’achat d’une tente.

Association intergénérationnelle.
- 3 200 € pour Ensemble.

Clubs du troisième âge.
- Union nationale des indépendants retraités du commerce 51 Champagne Marne : 371 € ; club du 3e âge des Châtillons : 941 € ; le Fil et l’amitié : 369 €.

Egalité hommes-femmes.
- Centre d’information sur les droits de la femme de la Marne : 1 620 € pour un spectacle citoyens ; Gazelles pour elles : 3 500 €.

Associations de relations avec les quartiers.
- Etoile Croix-du-Sud : 3 780 € ; association culturelle sportive folklorique Lusitania : 500 €.

Projets à caractère sanitaire.
- Maison de la nutrition cœur, obésité, diabète de Champagne-Ardenne : 3 000 € ; centre psychanalytique de consultation et de traitements Champagne-Ardenne : 5 000 € ; groupe d’entraide mutuelle la Locomotive : 1 500 € ; association santé Orgeval : 2 000 € ; comité départemental d’éducation pour la santé de la Marne : 1 500 €.

Animations commerciales.
- Association des commerçants de la rue de Cernay : 15 000 € ; syndicats des commerçants sur marchés de Champagne-Ardenne : 15 720 € ; association des exploitants de l’Espace Drouet-d’Erlon : 5 000 € ; association des commerçants du Faubourg de Laon : 10 240 € ; union commerciale des Châtillons : 5 000 € ; association des commerçants du centre commercial de l’hippodrome : 6 000 € ; les commerces de la place Jean-Moulin : 5 000 € ; les commerçants du bas de la rue de Vesle : 1 500 € ; association sauvegarde des habitants, entreprises et commerçants de Reims : 2 000 €.

Intercampus.
- Le conseil décide de réduire de 13 500 € la subvention accordée à Inter-campus compte tenu de la non-réalisation du projet Noctampus dans les termes et dans le cadre de la « welcome week » et de l’abandon du projet d’épicerie sociale Agora.

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Union111223c
Défense des Droits de l’Homme 1 200 signatures pour Amnesty international

Objectifs : faire connaître Amnesty International et recueillir des signatures.
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Mobilisés notamment pour l’opération baptisée « Le marathon des signatures », les adhérents d’Amnesty International ont tenu des stands à la Cartonnerie et dans les médiathèques Falala et de Croix-Rouge.

Objectif : obtenir le maximum de signatures pour faire connaître le sort de douze personnes ou groupes de personnes en danger, prisonniers d’opinions, personnes assassinées, victimes de torture, de violences sexuelles, des groupes menacés d’expulsions forcées, des journalistes et défenseurs des Droits de l’Homme harcelés un peu partout de par le monde.

« Cela nous a permis de présenter le groupe Amnesty International à ceux qui ne le connaissaient pas bien », explique le président local Jacques Auzeau. « De plus, nous sommes parvenus à obtenir 1 200 signatures, plus de 240 000 au niveau national. »

Il est toujours possible de soutenir leur cause en vous rendant sur le site internet : www.marathondessignatures.com

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Union111223b
Feux divers

Hier vers 0 h 30, une Peugeot 106 a été incendiée allée des Champenois à Croix-Rouge. Elle n’était pas signalée volée.

Mercredi vers 9 heures, les pompiers ont éteint un feu de cheminée rue des Sources à Muizon.

 

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L’hebdo du vendredi- N° 241 - 111223a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 241 - Semaine du 23 au 29 décembre 2011

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Piscines : la totalité des lignes d’eau ouvertes pendant Noël

Pendant les vacances de Noël, les piscines sont totalement à la disposition du grand public.
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Suite à des demandes formulées par la clientèle publique des piscines de Reims, la REMS a décidé d’ouvrir la totalité des bassins des établissements pendant les séances dites « publiques ».

En effet, pour répondre à toutes les demandes des différents types de clientèle, pendant l’année, la composition simultanée de la clientèle des piscines est généralement multiple. Ainsi, les bassins accueillent très souvent simultanément des enfants des écoles primaires venus apprendre à nager, des collégiens et des lycéens en préparation d’examen ou de notation, des nageurs de clubs des groupes des instituts médicaux, des enfants et des adultes en école de natation et bien sûr, le grand public. Par conséquent, ces derniers avaient donc manifesté leur souhait d’avoir parfois des séances où ils seraient certains de pouvoir accéder à tous les bassins. Ce sera chose pendant les vacances de Noël où les piscines ouvertes seront mises totalement à la disposition du grand public.

La période des vacances de Noël sera donc une période « test », pendant laquelle les responsables de la REMS évalueront l’impact et la satisfaction des utilisateurs.

Les horaires d’ouverture pendant les vacances de Noël, du 19 décembre au 2 janvier 2012, sont consultables sur www.rems.fr

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Union111222c
Au collège Joliot-Curie : L’excellence se décline au pluriel

Mention toute particulière à Zinedine Bouzekkar, Aïdat Hassani et Kelly Vesque.
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Établissement engagé dans le programme « pour l’ambition, l’innovation et de réussite des élèves (programme ÉCLAIR) », le collège Joliot-Curie, à l’occasion de la fin du premier trimestre, a organisé une cérémonie de récompense des élèves méritants. Une trentaine de jeunes, remarqués par leurs résultats scolaires, leurs engagements sportif ou citoyen mais également par la progression de leurs résultats étaient présents.

Devant un parterre composé des délégués de classe et des parents, le principal, présidant la séance, a souligné la qualité du travail accompli par les élèves. Les professeurs ont ensuite remis les diplômes. Le conseil général de la Marne, par l’intermédiaire d’Éric Quénard (conseiller général du canton et premier adjoint à la ville Reims) a tenu à manifester son soutien par la remise de récompenses culturelles.

Le jury composé de professeurs, d’élèves et de membres de l’équipe d’encadrement a décerné une mention toute particulière à Zinedine Bouzekkar (1er prix), Aïdat Hassani et Kelly Vesque (respectivement 2e et 3e prix) pour l’exemplarité de leur travail et de leur attitude.

 

 

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Union111222b
Un salon de coiffure « shooté » au cannabis

Difficile de travailler dans ce salon de coiffure de la place Auguste-Rodin …
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… régulièrement envahi par des effluves de joints de cannabis fumés dans une cave mitoyenne.
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REIMS (Marne). Une coiffeuse de Reims n’en peut plus. Son salon est voisin d’un local à poubelles où l’on fait grande consommation de cannabis. Toute la journée, elle respire les odeurs, au point d’en devenir malade.

« JE tiens un salon de coiffure, pas une fumerie de haschich ! J’en respire pourtant tous les jours. C’est intenable ! J’ai beau me plaindre, personne ne fait rien. C’est inadmissible de me laisser travailler dans ces conditions ! »

Christiane n’en peut plus. Installée depuis 1989 au bas de la place Auguste-Rodin, la coiffeuse du centre commercial Croix-du-Sud, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, en a marre de se ruiner la santé. Pour elle, travailler est devenu synonyme d’intoxication chronique aux effluves de cannabis. Son salon est voisin d’un local à poubelles où des consommateurs se réunissent au chaud, à l’abri des regards, pour « tirer sur le bédo ».

« Ici, c’est une ancienne cave. Le mur qui sépare mon salon du local poubelles est poreux. Quand il y a le feu derrière, la fumée arrive chez moi. C’est pareil pour les odeurs de cannabis. »

Le problème est apparu il y a plusieurs années, « mais c’était ponctuel ». « Là, depuis une paire de semaines, c’est devenu permanent. Tous les matins quand j’arrive, je suis obligée d’aérer et de mettre la clim mais ça subsiste quand même car c’est une odeur qui imprègne les vêtements, le linge. Le pire, c’est dans ma réserve. C’est là que ça sent le plus, une odeur de navet fermenté, de combustion humide. »

Hier matin, malgré la climatisation en marche, une légère odeur difficilement descriptible flottait toujours dans le salon. Coïncidence ou non, au bout d’une vingtaine de minutes, les visiteurs de Christiane se sont surpris à avoir mal à la tête ou ressentir des grattouillis dans la gorge.

« Mardi après-midi, un client qui patientait m’a dit : « Ça me fait tout drôle dans la tête ». Il a préféré repartir », indique la coiffeuse. « Moi, je suis obligée de rester toute la journée. Ça me rend malade, pourtant je ne suis pas une petite nature. J’ai des migraines, ça me pique les yeux, ça me brûle dans la gorge, ça m’irrite la peau et j’ai même les oreilles qui gonflent car je fais de l’allergie. Mardi soir, je suis rentrée chez moi avec les yeux tout rouges, larmoyants. J’avais la tête lourde, à la poser sur les genoux. Je ne pouvais pas fixer la télé. Je suis allée me coucher à 20 h 30. Ce matin en me réveillant, j’étais toujours dans la ouate et j’avais comme une angine dans la gorge. »

Certains jours bien brumeux, quand elle n’attend plus de clients, Christiane en arrive à fermer son salon avant l’heure. « Je me souviens d’un mercredi où je suis partie à 15 h 30 au lieu de 18 heures. Quand je pense que je paye 750 € de taxe foncière sur le bâti pour travailler dans ces conditions ! Ce qui m’estomaque le plus, c’est que rien ne bouge alors que j’ai appelé plusieurs fois l’Effort rémois, le commissariat, la police municipale. Tout le monde me répond que c’est à l’autre de s’en occuper. »

De quoi mettre en pétard une honnête commerçante, travailleuse, restée fidèle à ce quartier Croix-Rouge où elle a donné ses premiers coups de ciseaux en 1974. « Que certains se déglinguent la santé en fumant du cannabis, c’est leur problème, mais ce n’est pas à moi de supporter ça. »

Fabrice CURLIER

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Union111222a
Feu de voiture

Mardi, vers 22h une Fiat Brava a pris feu rue des Savoyards.

L’origine de l’incendie est douteuse.

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Union111221c
Avec Reims habitat : Concours des plus beaux balcons de Noël : c’est parti !

 

 

C’est reparti pour une nouvelle édition du concours des plus beaux balcons de Noël, organisé par Reims habitat dans le secteur Eisenhower, Hippodrome et Rilly-la-montagne.

« Comme l’an dernier, vous n’avez pas besoin de vous inscrire ! » précise-t-on à Reims habitat. Le jury des balcons de Noël a pour mission de rechercher dans le quartier les plus beaux balcons de Noël.

« Seront appréciées l’esthétique, l’originalité, la créativité des balcons illuminés, alors à vos balcons ! »

Les lauréats des deux années précédentes, hors concours, ne pourront pas obtenir de prix cette année. La remise des prix aura lieu en janvier.

 

 

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Union111221b
Le différend entre époux se termine à coups de couteau

Un différend conjugal a dégénéré, dimanche soir, dans un appartement de la place Toulouse-Lautrec à Reims. Revenu alcoolisé au domicile, l’homme s’est mis à taper sur sa femme.

Pour se défendre, la victime s’est emparée d’un couteau qu’elle a agité devant elle, tailladant un avant-bras du mari, avant de s’enfermer dans une chambre avec les enfants.

À l’arrivée des policiers, l’homme était prostré dans un coin, le bras en sang. Voir les uniformes l’a réveillé et rendu furieux, à tel point qu’il s’est précipité sur eux avec une chaise. L’un des policiers, frappé au genou, a subi huit jours d’incapacité totale de travail.

Interrogé au commissariat après un bref séjour à l’hôpital, le mari a fait savoir qu’il ne porterait pas plainte contre son épouse (le parquet avait de toute façon décidé de ne pas la poursuivre en raison des circonstances). En revanche, lui devra rendre des comptes pour les coups donnés à sa femme et au policier.

Pas une journée ou presque sans violences conjugales. Ainsi, dans la nuit de vendredi à samedi, un autre différend familial a tourné au vinaigre cours Eisenhower. Âgé de 37 ans, l’homme a tiré son ex par les cheveux et l’a giflée à trois reprises avant de planter un couteau dans la porte de la salle de bains.

Remis en liberté sous contrôle judiciaire avec l’obligation de se soigner, de ne plus entrer en contact avec la victime et de respecter une assignation à résidence dans un foyer, le concubin sera jugé le 30 janvier.

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Union111221a
Accidents de la route

Hier, vers 16 h 15, une voiture a percuté un arbre avenue du Général-Kœnig. Deux personnes ont été légèrement blessées.

À 18 h 30, un motard a chuté sur la traversée urbaine de Reims, au niveau de l’échangeur de Tinqueux, dans le sens Metz/Paris. Il est indemne.

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Union111220f
Homme politique et enseignant controversé, François Legrand est décédé

Natif de Thiéblemont-Farémont, François Legrand est décédé dans sa 57e année. Photo archives l’union
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Nous venons d’apprendre le décès accidentel de François Legrand qui fut conseiller régional, conseiller général et conseiller municipal de Reims.

Natif de Thiéblemont-Farémont où il a vu le jour il y a 56 ans, François Legrand s’est très tôt investi dans la politique en épousant à 15 ans les idées du PSU avant de surfer en zigzag tout le reste de sa carrière sur la vague verte.

Conseiller municipal à Reims

A l’origine de la section Unef Id de la fac de Reims, c’est dans cette ville qu’il devient professeur certifié d’histoire-géographie et s’engage pleinement dans la vie du quartier. Instigateur du courant alternatif vert en Champagne-Ardenne il conduit une liste « Reims écologie Vie environnement (Rêve) » aux élections municipales rémoises de 1989. Avec près de 7 % il sera conseiller municipal jusqu’en 1995.

Entre-temps, président de Marne écologie, secrétaire des écologistes indépendants, il devient conseiller général du canton de Reims V en battant en mars 1994 le socialiste Hubert Carpentier. Son échec aux municipales de 1995 ne l’empêche pas d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle au nom de la « Convention des écologistes indépendants ». Il n’obtiendra pas les 500 signatures l’autorisant à se présenter.

C’est à partir de 1996 que l’élu va aussi se faire remarquer, mais dans la rubrique faits divers cette fois. En mai 1996, le tribunal correctionnel de Reims le condamne à dix mois de prison dont un ferme pour violences volontaires sur enfant, une condamnation totalement assortie du sursis par la cour d’appel de Reims un an plus tard.

Déboires à répétition

Si le Rectorat le suspend de ses fonctions, la Cour d’appel lui permet de réintégrer ses fonctions au sein de l’Education nationale. Mauvais choix.

Ces déboires ne l’empêchent pas de continuer à faire de la politique. En 1998, s’il échoue aux élections cantonales sur Thiéblemont, il est élu conseiller régional écologiste (CEI.MSR). Pas longtemps, son élection sera invalidée par le Conseil d’Etat début 1999 car le candidat avait utilisé de l’encre verte sur ses bulletins.

Nouveaux problèmes : en 2000 le professeur Legrand doit s’expliquer pour des problèmes de violences et d’exhibitionnisme au collège de Revigny-sur-Ornain (Meuse). 2004 : Nouvel échec aux cantonales sur Thiéblemont.

En 2007, il est une nouvelle fois inquiété pour des problèmes de mœurs avec des élèves sur l’île de Mayotte.

Personnage difficile à suivre dans ses engagements politiques, sulfureux sur le plan personnel, François Legrand ne laissera pourtant pas que de mauvais souvenirs à Reims où il est à l’origine de la création de l’association « Mieux Vivre à Croix-Rouge ».

Alain MOYAT

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111220e
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7425 du 19 au 25 décembre 2011.

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CONSTITUTION DE SOCIETE

TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
LIQUIDATION JUDICIAIRE

REIMS MESSAGERIE EXPRESS


Société à responsabilité limitée
au capital de 5.000 €uros
Siège social : 2 place Maurice Utrillo - 51100 REIMS

AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privé en date à REIMS du 5 décembre 2011, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :
FORME SOCIALE : Société à responsabilité limitée.
DENOMINATION SOCIALE : REIMS MESSAGERIE EXPRESS.
SIEGE SOCIAL : 2 place Maurice Utrillo - 51100 REIMS.
OBJET SOCIAL : — La prestation de services, ou la réalisation et la vente de produits ; — La collecte, le transport et la distribution de plis, lettres, colis ou toutes autres marchandises ; — La location de véhicules avec et sans chauffeur, la location de matériel connexe au transport, tous conseils el organisation en logistique, toutes autres prestations en relation avec le transport, la franchise et/ou la création de réseaux, le transport routier de marchandise interurbain, le convoyage de véhicules V.L. et P.L.
DUREE DE LA SOCIETE : 99 ans à compter de la date de l’immatriculation de la société au Registre du Commerce et des Sociétés.
CAPITAL SOCIAL : 5.000 €.
GERANCE : Monsieur Kevir LEJEUNE, demeurant 2 place Utrillo 51100 REIMS, assure la gérance.
IMMATRICULATION DE L/ SOCIETE : Au Registre du Commerce et des Sociétés de REIMS.

101061 Pour avis : La gérance


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INTERDICTION DE GERER

TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
INTERDICTION DE GERER

Par jugement en date du 08/11/2011, le tribunal de commerce de REIMS a prononcé l’interdiction de diriger, gérer, administrer ou contrôler, directement ou indirectement, soit toute entreprise commerciale ou artisanale, toute exploitation agricole et toute personne morale, soit une ou plusieurs de celles-ci pour une durée de 10 ans à l’encontre de Monsieur RAHIM Mostafa, né le 29/03/1962 à AIN TOUTA (Algérie), 22 rue Camille Saint Sens - 51100 REIMS, dirigeant de la société : SARL OZ’AFFAIRES, Av. du Général Bonaparte, Centre Cial Pays de France - 51100 REIMS. R.C.S. REIMS : 2005 B 416 - 483 333 415.

101522
Le Greffier : B. DELPY.


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AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHES

PLURIAL L’EFFORT REMOIS
AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHES

MAITRE D’OUVRAGE : L’EFFORT REMOIS, SA d’HLM au capital de 3.200.000 €uros, inscrite au R.C.S. n° B 335 480 679, dont le siège social est sis 7 rue Marie Stuart, B.P. 324 - 51061 REIMS CEDEX.
OBJET ET LIEU D’EXECUTION : Requalification du site HSBC, Avenue Robert Schuman à REIMS (51100), Réf. : DG-020311.
— Lot n° 1 - Libellé du lot : Gros œuvre - Entreprise : SNM - Offre retenue € H.T. : 1.084.309,80 - Marché base + option 1 + option 2 partielle (R+2) ;
— Lot n° 2 - Libellé du lot : Structure métallique - Entreprise : ERTCM - Offre retenue € H.T. : 493.289,25 -Marché base + options 2 et 3 ;
— Lot n° 3 - Libellé du lot : Bardage/panneaux de façade Entreprise : LE BATIMENT ASSOCIE - Offre retenue € H.T. : 1.500.900,00 - Marché de base + option 6 ;
— Lot n° 4 - Libellé du lot ; Menuiserie aluminium - Entreprise : FRANCE 2000 - Offre retenue € H.T. : 851.544,00 - Marché de base ;
— Lot n° 5 - Libellé du lot : Serrurerie - Entreprise : PIGUET - Offre retenue € H.T. : 238.043,74 - Marché de base + option 2 ;
— Lot n° 6 - Libellé du lot : Etanchéité/Zinguerie - Entreprise : DAVULIAN ETANCHEITE - Offre retenue € H.T. 411.135,58 - Marché de base + option 2 ;
— Lot n° 7 - Libellé du lot : Plâtrerie - Entreprise : PPDS MENUISERIE - Offre retenue € H.T. : 594.481,63 -Marché de base + option poteaux + option 2 ;
— Lot n° 8 - Libellé du lot : Faux plafonds - Entreprise : ISO MARNE - Offre retenue € H.T. : 384.808,65 - Marché de base + option 2 ;
— Lot n° 9 - Libellé du lot : Menuiserie bois - Entreprise : CARI - Offre retenue € H.T. : 546.024,66 - Marché de base + options 2 et 3 ;
— Lot n° 10 - Libellé du lot : Cloisons modulaires - Entreprise : HOYEZ - Offre retenue € H.T. : 278.651,77 -Marché de base + option 2 ;
— Lot n° 11 - Libellé du lot : Courants forts/faibles - Entreprise : BLANCHARD ELECTRICITE - Offre retenue € H.T. : 1.249.864.06 - Marché de base + options 2, 3 et 4 ;
— Lot n° 12 - Libellé du lot : Chauffage/Ventilation/Désenfumage - Entreprise : IDEX ENERGIE CENTRE EST Offre retenue € H.T. : 1.802.839,00 - Marché de base + option 2 ;
— Lot n° 13 - Libellé du lot : Plomberie - Entreprise : STE NVELLE SERIP - Offre retenue €  : 260.125,01 Marché de base + options 2 et 4 ;
— Lot n° 14 - Libellé du lot : Sols scelles - Entreprise : AYDIN MUSA - Offre retenue € H.T. : 175.411,86 - Marché de base + option 2 ;
— Lot n° 15 - Libellé du lot : Sols souples - Entreprise : DSL - Offre retenue € H.T. : 347.525,00 - Solution de base + option 2 + variante 4, ramené à 293.000.00 € - variante 4 (2.114.70 €) + variante 5 (56.639.70 €) ;
— Lot n° 16 - Libellé du lot : Peinture - Entreprise : LAGARDE ET MEREGNANI - Offre retenue € H.T. : 313.669,80 - Marché de base + option 2 ;
— Lot n° 17 - Libellé du lot : Ascenseur - Entreprise : OTIS - Offre retenue € H.T. : 99.700,00 - Marché de base ;
— Lot n° 18 - Libellé du lot : Façade végétalisée - Entreprise : GREENWALL - Offre retenue € H.T. : 259.000,00 Marché de base + option 5 partielle : façade sud complète ;
— Lot n° 19 - Libellé du lot : VRD/Espaces verts - Entreprise : SCREG EST - Offre retenue € H.T. : 724.631,90 Marché de base + option 1 et option 2 (selon résultats des essais à la plaque).
MONTANT DU MARCHE :11.615.955,71 € H.T.

POUR TOUS RENSEIGNEMENTS, VOUS POUVEZ CONTACTER LE SERVICE MARCHES : Mme FORRAY 03.26.05.92.33 / Mme GALLOIS 03.26.04.99.05 / M. MEUNIER 03.26.04.99.82.
DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS A LA PUBLICATION : Le lundi 12 décembre 2011. 101326’

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Union111220d
Haut de Murigny - Menacé d’expulsion par Reims Habitat : L’épicier soutenu par ses clients

Une centaine de clients est venue signer une pétition
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Faute d’être rassuré par Reims Habitat, l’épicier du centre commercial des Hauts de Murigny à Croix-Rouge est soutenu par ses clients. Plus de cent personnes sont venues au magasin signer une pétition de soutien destinée à empêcher l’expulsion du commerçant (notre édition de mercredi 7 décembre). « J’ai été très touchée par les témoignages que nous avons reçus », confie la femme de Saïd Debdoubi, particulièrement atteinte par cette histoire. « Certains se disent outrés de ce qui nous arrive. D’autres nous assurent qu’il ne faut pas partir, qu’ils ont besoin de nous, qu’ils nous ont toujours connus. Ils nous remontent le moral et nous donnent du courage. »

Il en faut quand chaque matin on doit ouvrir la boutique avec l’angoisse de voir arriver un huissier. « Nous n’avons aucune nouvelle de Reims Habitat ». Bon signe ? Mauvais signe ? « On se demande de quel délai ils disposent pour utiliser la décision du tribunal. »

Malheureusement pour l’épicier, ils ont tout le temps qu’ils le souhaitent. « Ils peuvent laisser passer dix ans avant d’agir », déplore Pierre Ramage, avocat de M. Debdoubi.

« J’ai envoyé un courrier à l’avocat de Reims Habitat pour qu’on s’entende sans passer par les voies judiciaires mais je n’ai pas eu de réponse pour l’instant. » Même silence du côté du bailleur. La direction de Reims Habitat répète qu’elle ne souhaite pas s’exprimer publiquement sur une affaire privée. Elle ne s’exprime pas plus en privé.

C.F.

 

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Union111220c
Croix-Rouge : Six personnes d’exception

La cérémonie de remise de la médaille « Ville de Reims » s’est déroulée mercredi dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville, devant une foule impressionnante. Attribuée depuis 1971 à des Rémois méritants, l’ancienne « Médaille Cathédrale » est devenue la « Médaille de la Ville de Reims » et elle est remise aux Rémois « qui se dévouent depuis de longues années au bénéfice de la collectivité en œuvrant pour la cité et/ou ses concitoyens, dans différents domaines : sportif, associatif, caritatif… »

Les propositions de médailles émanent d’adjoints « parrains » qui font l’éloge de leurs candidats. Sur les 18 récipiendaires de cette promotion 2011, six concernent directement des habitants, des associatifs ou des travailleurs de Croix-Rouge.

Marion Salé, responsable, et Fabienne Duhamel, hôtesse d’accueil, pour leur conduite remarquable lors d’un incendie le 7 juillet dernier à 7 heures du matin au sein de la résidence ARFO, située place Maurice-Utrillo.

Antoinette Mabile, pour son action depuis plus de 30 ans, en tant que bénévole et dirigeante d’associations sportives (Sporting club Reims patinage, Reims patinage artistique,…). Secrétaire générale de l’Acrap depuis 1999 et maintenant de l’office des sports de Reims, elle est l’un des porte-parole des clubs rémois.

Marie-Françoise Grenier, exerce au collège Georges-Braque depuis plus de 30 ans et engage ses élèves aux concours mis en place par le conseil général, la Licra et l’association des membres de la Légion d’honneur. Elle organise le premier échange entre un établissement polonais et le lycée Val-de-Murigny, le premier avant de nombreux autres. Elle a été promue Officier des Palmes Académiques en 2010.

Gérard Raymond, entame sa carrière professionnelle en 1971, comme instituteur. En 1974, il obtient sa spécialisation « déficience intellectuelle », et devient enseignant en Institut médico-éducatif, puis en Segpa (section d’enseignement général et professionnel adapté) au collège Joliot-Curie. Retraité en juin 2006, Il préside l’IME de Villers-Franqueux et collabore à la création du Centre d’aide par le travail (CAT).

Fatima Talbi, auxiliaire de puéricultrice en Algérie, cette mère de cinq filles, arrive en France, dans les années 70. Son engagement pour aider les femmes est immédiat. Elle travaille sans relâche à promouvoir leur autonomie et cherche à les faire sortir de chez elles. Son engagement aboutit à la création, en 1999, de l’association « Femmes Relais » à Reims. Elle a été décorée au grade de Chevalier de l’ordre de Mérite en 2009

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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Union111220b
Palmarès / Nos lycées, bons à très… moyens

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Union111220a
Tournoi de tennis solidaire : Encore un succès

La remise des prix a eu lieu en présence de Christine Michel.
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L’édition 2011 du tournoi de tennis Ville de Reims/Ufolep Solidarité vient de s’achever avec 140 participants inscrits dans cinq tableaux et au rassemblement enfants.

C’est avec plaisir que se sont retrouvés dimanche à l’Inter Tennis de Reims une quarantaine des participants pour la remise des récompenses, accompagnée du pot de l’amitié alors que se disputait encore la finale Messieurs fort serrée. Christine Michel, adjointe aux sports, a rappelé à cette occasion l’intérêt porté par la Ville de Reims à cet événement sportif, populaire et solidaire.

Le palmarès 2011 :
- double dames open : Thimotée Achain et Sophie Surelle.
- Double mixte open : Sophie Surelle et Sébastien Soyeux.
- Double Messieurs 35 + : Benjamin Michalik et Johan Le Guellec.
- Simple Messieurs : Lionel Fernandes Dantas.
- Double Messieurs open : Charles Gilles et Quentin Lejeune.

Rendez-vous est d’ores et déjà donné à tous pour l’édition 2012 !

 

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Union111219a
Mise à feu de conteneurs à Croix-Rouge

Les jours se suivent et se ressemblent malheureusement pour les pompiers.

9Ils sont une nouvelle fois intervenus ce dimanche matin vers 1 h 30 au 7 et 9 place Jean-Fragonard dans le quartier Croix-Rouge pour des feux de conteneurs à ordures.

Ils ont rapidement maîtrisé les sinistres et ventilé les communs des immeubles.

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Union111218c
Cézanne, le plus parisien des Provençaux

A partir des années 1870, Cézanne multiplie les compositions ayant pour sujet des baigneurs ou des baigneuses. Sa grande ambition est de parvenir à la pleine fusion de la figure humaine et du paysage.
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Autoportrait à la palette.
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La rue des Saules à Montmartre, Paul Cézanne. Collection particulière
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Vers 1873-1874 Huile sur toile - 31,5 x 39,5 cm. © Collection particulière.
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Les Toits de Paris, Paul Cézanne. Collection particulière. 1881-1882. Huile sur toile, 59,7 x 73 cm. © Collection particulière
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Exposition. Paul Cézanne n’a pas immortalisé que sa Provence natale. Il fut parisien toute sa vie à mi-temps et c’est à Paris qu’il fut reconnu comme un précurseur. Le musée du Luxembourg a rassemblé les toiles qui prouvent subtilement son attachement à la capitale.

La peinture de Paul Cézanne restera éternellement associée aux paysages provençaux autour de la Sainte-Victoire. Ses pins parasols, ses collines blanches et arides, ses ciels bleu azur. Mais ça n’est pas en Provence que le peintre a passé la plupart de son temps. C’est à Paris et en région parisienne. Il y rejoint ses amis dont Emile Zola rencontré au collège Bourbon d’Aix-en-Provence puis Pissarro et Guillaumin peintres d’avant-garde qu’il rencontre dans la nouvelle mouvance impressionniste. C’est bien dans la capitale et non dans sa Provence où il retournera cependant fréquemment toute sa vie, que Cézanne découvre les grands maîtres, trouve sa propre voie et se fait connaître. Il devient même un chef de file, le précurseur d’une peinture qui emprunte à la tradition mais qui ouvre de nouvelles perspectives, donnant une définitive maturité à l’impressionnisme, inventant un nouveau langage totalement original. Picasso dira qu’il est leur père à tous.

Rassembler les toiles de Cézanne dont le thème est essentiellement parisien fut une gageure puisque en définitive, il a rarement peint Paris. Les toits, les ruelles qu’il nous a livrés peuvent être ceux de n’importe quelle ville du nord, pratiquement sans jamais aucune adresse, sans localisation précise. Il peignait ce qu’il voyait de sa fenêtre. Mais c’était bien des toits et des rues de Paris où il a maintes fois déménagé, installant son chevalet sur une terrasse ou un trottoir pour peindre sur le motif comme on commençait à s’y employer à l’époque. Pour la verdure et les ciels bleus il lui a fallu sortir de la ville et rejoindre ses amis déjà habitués aux paysages des bords de l’Oise ou de la Marne où le peintre aime retrouver calme, silence et sérénité, loin des chaleurs provençales. C’est encore à Paris que Cézanne peint les nus dont ses Baigneuses et les portraits ou bien les natures mortes qui sont très nombreuses. Environ 200 sur le millier de tableaux répertoriés.

L’exposition du musée du Luxembourg ne compte que 80 toiles minutieusement choisies, dont beaucoup exceptionnellement prêtées par le Musée d’Orsay, mais elle inscrit définitivement Cézanne aux cimaises du plus parisien des Provençaux.

Françoise Kunzé

« Cézanne et Paris » jusqu’au 26 février au Musée du Luxembourg. Exposition du musée du Luxembourg organisée par la RMN-Grand Palais en collaboration avec le Petit Palais, Musée des beaux-arts de la ville de Paris. Ouverture de 9h à 22h du vendredi au lundi et de 10h à 20h du mardi au jeudi. Pendant les vacances scolaires, le musée est ouvert tous les jours de 9h à 22h. Plein tarif : 12 euros. Accès métro Saint-Sulpice ou Mabillon. RER B : Luxembourg/Sénat.

 

 

 

 

 

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Union111218b
Reims : les poubelles flambent

Les sapeurs-pompiers de Reims ont été contraints de sortir à deux reprises hier dans le quartier Croix-Rouge pour des locaux abritant des conteneurs à ordures qui étaient en feu.

A 4 h 50, ils se sont rendus place Jean-Fragonard pour noyer les flammes, puis à 5 h 10, au 5 allée Edgar-Degas où le dégagement de fumée était très important.

Les deux sinistres ont été rapidement maîtrisés et les communs des immeubles ventilés. Les deux interventions n’ont pas nécessité d’évacuation d’habitants.

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Union111218a
Reims : arrestation mouvementée

Mercredi soir, il y a du rififi autour de la place Fragonard. Passablement alcoolisé, un jeune homme de 26 ans regagne son domicile où il vit avec une femme et un enfant.

Pour des raisons qui restent à déterminer, il se met à proférer des insultes et des menaces de mort. Sur place, lorsque que les fonctionnaires de police arrivent, les quolibets fusent de plus belle. Ils mettront d’ailleurs de longues minutes à le calmer avant de l’embarquer.

Placé en garde à vue, l’homme reconnaît « qu’il avait bu, mais ne se souvient plus de rien ». Le parquet a décidé de le placer en détention provisoire à la maison d’arrêt de Châlons en attendant son passage devant la justice, le 23 janvier prochain.

Le pedigree de cet homme ne plaide pas en sa faveur.

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Union111217d
Collège Joliot-Curie : Bien choisir la deuxième langue vivante

Lundi, Johann Singer, lecteur de l’institut Goethe de Nancy, est venu présenter l’allemand aux élèves du collège Joliot-Curie (réseau Éclair*) dans le cadre de l’opération Deutschmobil. Trois heures durant, sous l’impulsion de Mme Moench (professeur d’allemand) les classes de 6e se sont succédé dans la salle polyvalente du collège pour découvrir sous une forme ludique l’Allemagne, sa langue et sa culture.

Simple opération de promotion ? Pas seulement.

Cette action s’inscrit surtout dans le cadre d’une expérimentation que lance l’établissement pour la rentrée prochaine. Plutôt que de commencer l’apprentissage de la deuxième langue vivante (LV2) en classe de 4e, les élèves la commenceront en 5e, avec un étalement des heures.

Une découverte active de la seconde langue dès la 6e accompagnera cette expérimentation. A raison d’une dizaine de séances d’initiation à l’allemand et à l’espagnol, elle permettra de choisir leur LV2 en connaissance de cause.

Au collège Joliot-Curie, avec l’enseignement de la langue d’origine, les élèves parleront en fin de collège quatre langues… un argument de poids pour l’avenir.

* Ecoles, collèges, lycées pour l’ambition, innovation et la réussite.

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Union111217c
Coups de poing, coups de pied, coups de bâton Deux concubins violents écroués

Deux concubins violents ont été écroués après avoir été jugés en comparution immédiate.

Le premier, Florian Léon, 24 ans, avait déjà pris huit mois ferme en 2009 pour des faits similaires.

Après un nouveau coup de poing reçu en pleine tête, sa concubine a stoppé une patrouille de police qui passait rue Jean-Cocteau à Cormontreuil. Les violences étaient régulières depuis plusieurs mois mais elle n’avait rien osé dire jusqu’à présent, de peur des représailles.

Interpellé puis déféré devant le tribunal, Florian Léon a écopé d’un an de prison plus quatre mois de sursis révoqués.

Samvel Avdalian, 28 ans, a lui aussi rejoint la maison d’arrêt de Reims. Entre les 5 et 8 décembre, il a donné des coups de bâton à sa concubine esplanade Eisenhower. Tombée à terre, elle a ensuite reçu coups de pied et coups de poing. Sa sœur qui tentait de la défendre a reçu, elle aussi, un coup de bâton.

Le tribunal a condamné Samvel Avdalian à un an de prison dont six mois ferme avec placement en détention.

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Union111217b
Quatre mois ferme au vandale : Il casse cinq voitures avec un extincteur

Dans la nuit du 21 au 22 novembre, cinq voitures stationnées dans le secteur de la rue du Docteur-Billard ont été dégradées à coups d’extincteur par un vandale alors interpellé en flagrant délit.

Remis en liberté dans l’attente des plaintes, Nassim Ghorieb, 25 ans, fut reconvoqué en fin de semaine au commissariat. Il a confirmé les dégradations mais a dû également s’expliquer sur une nouvelle affaire signalée aux services de police. Dans la nuit du 2 au 3 décembre, nullement intimidé par sa précédente arrestation, il avait chipé un vieux vélo dans la cour d’un immeuble.

Les deux procédures ont été jointes en une seule. Déjà condamné pour des dégradations, Nassim Ghorieb a fait l’objet d’une comparution immédiate sanctionnée par une peine de deux ans d’emprisonnement dont vingt mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve.

Il est parti en maison d’arrêt pour purger ses quatre mois ferme.

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Union111217a
Condamné, écroué

Mercredi vers minuit, un Rémois de 26 ans, Saïd Machachou, a eu la mauvaise idée de se trouver sur les lieux d’un trouble de voisinage allée la Rafale, au quartier Croix-Rouge.

Les policiers lui ont mis la main dessus car il faisait l’objet d’une peine d’un mois ferme infligée à la suite d’un parloir sauvage derrière la maison d’arrêt de Reims.

Le jeune homme est retourné là-bas, côté intérieur des murs et non plus extérieur.

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L’hebdo du vendredi- N° 240 - 111216e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 240 - Semaine du 16 au 22 décembre 2011

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CHRS Les Primevères : Le poste de veilleur de nuit maintenu

Contraint de supprimer quatre postes sur quinze suite à la diminution de sa dotation par l’Etat, le centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) Les Primevères, situé à Reims, avait alerter les médias et les personnalités politiques de la région de sa situation (HDV N°237). Son cri d’alarme a été partiellement entendu. En effet, dans un communiqué, Adeline Hazan, maire de Reims, indique, « que la municipalité avait alors alerté la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations sur les conséquences de cette décision, et interpellé l’Etat sur les difficultés de gestion du CHRS Les Primevères. Aujourd’hui, cette mobilisation des salariés et de la Ville a porté ses fruits. L’Etat a en effet décidé d’accorder 40 000€ supplémentaires au CHRS pour l’année 2012, ce qui permet de maintenir le poste du veilleur de nuit et d’assurer la sécurité des femmes en situation de vulnérabilité ». Néanmoins, aucune solution n’a pour l’instant été trouvée concernant les autres postes supprimés. Pour Adeline Hazan, qui s’est rendue au CHRS mercredi, « le cas des Primevères n’est pas isolé. Partout en France, des CHRS subissent des coupes budgétaires et menacent de fermer, ce qui entraîne une grave dégradation de l’accueil des populations les plus en difficulté à l’heure où la crise économique les frappe de plein fouet ». Et la maire de dénoncer « le désinvestissement de l’Etat dans la lutte contre l’exclusion sociale ». Ainsi, elle condamne la baisse constante des dotations des structures d’hébergement d’urgence et d’insertion, « en contradiction totale avec les engagements pris par le Secrétaire d’Etat chargé du logement, Benoist Apparu », et demande à l’Etat, « de rétablir les moyens budgétaires des CHRS afin que les travailleurs sociaux puissent continuer à soutenir les populations les plus fragiles. »

J.D


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Récompenses : Reims remercie ses « héros »

Fabienne Duhamel et Marion Salé félicitées par le 1e adjoint Eric Quénard.
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La salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville était remplie à l’occasion des remises de médailles.
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Installés sur les premiers rangs, près de vingt récipiendaires ont reçu la Médaille de la Ville.
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Le président de l’Association des Amis de la Cathédrale, Bernard Poret.
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Les deux héroïnes de la résidence Arfo, place Utrillo, Marion Salé (à gauche) et Fabienne Duhamel.
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C’est l’adjoint au Tourisme, Jacques Cohen, qui a remis la décoration à Bernard Poret.
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Fabienne Duhamel et Marion Salé félicitées par le 1e adjoint Eric Quénard.
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Organisée depuis 1971, la cérémonie de remise de la médaille Ville de Reims récompense chaque année les Rémois les plus méritants, héros d’un jour ou dévoué de longue date au service de la collectivité.

Si, à l’origine, la Médaille Cathédrale, telle qu’on l’appelait, récompensait les seules personnes ayant rendu des services exceptionnels à la Cité, celle qu’on nomme désormais la Médaille de la Ville de Reims est remise aux Rémois ayant accompli soit une action héroïque dans l’année écoulée, soit ayant oeuvré pour la ville pendant de nombreuses années, dans le domaine sportif, associatif, caritatif…

En présence de la maire de Reims, Adeline Hazan, entourée d’une cohorte d’adjoints, une vingtaine de rémois méritants ont reçu la médaille de la Ville. Parmi eux, Marion Salé et Fabienne Duhamel, respectivement responsable de la résidence Arfo et hôtesse d’aide à vivre. Cette résidence, située sur la place Maurice Utrillo, a connu, le 7 juillet dernier, un incendie sans précédent. Et à sept heures du matin, lorsque l’alarme s’est déclenchée, Fabienne et Marion ont su garder leur sang-froid en faisant rapidement évacuer les personnes âgées résidant dans l’établissement. « Ce n’était pas évident car beaucoup d’entre elles avaient une mobilité réduite ou souffraient d’un handicap lourd », se souvient Marion. Les deux femmes se sont ensuite organisées pour placer tous les résidents en sécurité dans un local, trouvant ensuite de quoi leur servir des boissons et un repas chaud. « Aujourd’hui, nous sommes très fières de recevoir cette médaille. Nous n’avons fait que notre travail mais c’est un honneur d’être récompensées de cette manière. On a sauvé des gens mais nous n’étions pas seules, c’est surtout le travail de toute une équipe », relativise Fabienne, confiant que l’incendie, « a changé sa façon de vivre, même si les séquelles commencent à peine à s’effacer ».

Parmi les autres promus, et dans un tout autre registre, on note la présence de Bernard Poret, récompensé par l’adjoint au Tourisme Jacques Cohen, au nom de l’Association des Amis de la Cathédrale qu’il préside depuis 2009. Cette association, créée le 9 mai 1917, trente mois après la destruction de l’édifice, touché par une pluie d’obus, a pour objectif initial de collecter des fonds pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame, tout en cherchant à réunir et conserver tous les souvenirs et les documents historiques s’y rattachant. « Récompenser l’association c’est récompenser le travail important qu’ont réalisé nos 600 membres bénévoles, notamment à l’occasion des festivités du huitième centenaire » a souligné, réjoui, Bernard Poret.

Aymeric Henniaux

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

 

 

 

 


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Solidarité : Brisez la loi du silence

Amnesty International se bat depuis 50 ans contre les violations de tous les droits humains.
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Amnesty International se bat depuis 50 ans pour redonner la voix à ceux qui sont privés de leurs libertés individuelles. Parmi leurs actions phares, il y a le Marathon des signatures. Débuté le 3 décembre dernier, cette opération se déroulera ce samedi 17 décembre à Reims, dans les médiathèques Jean Falala et Croix-Rouge.

« Utilisez votre liberté pour promouvoir la nôtre ! », clamait Aung Saung Suu Kyi, prix Nobel de la Paix en 1991 rendue célèbre pour le grand public par le film de Luc Besson, The lady. Assignée à résidence par la junte birmane pendant près de 20 ans, elle est notamment l’un des symboles de lutte contre les violations des Droits de l’homme pour Amnesty International (AI), qui lui a notamment décerné sa plus haute distinction, le titre d’Ambassadeur de la conscience en 2009. Mais si cette femme d’exception fait actuellement la une des médias, beaucoup d’hommes et de femmes à travers le monde se voient priver de leur liberté individuelle. Amnesty International se bat pour leur redonner la voix à travers des actions phares comme le Marathon des signatures, lancé le 3 décembre dernier.

Cette année, Amnesty International soufflait ses 50 bougies, et également la dixième édition du Marathon des signatures, événement annuel organisé par l’ONG visant à mobiliser le maximum de citoyens en faveur de « personnes en danger ». « L’histoire débute en Pologne, à Varsovie, quand des militants d’AI, révoltés par les violations dont sont victimes des hommes et des femmes partout dans le monde, décident de mener une action d’envergure : durant 24 heures, ils écrivent 2 000 lettres en faveur de personnes en danger et les envoient aux gouvernements des États responsables de ces injustices. » Aujourd’hui, cet événement est repris mondialement et la période de mobilisation qui dure deux semaines se tient dans plus de 50 pays et 200 villes françaises. Symbole fort, c’est chaque année autour du 10 décembre, date anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen (1948) que les militants d’Amnesty International vont à la rencontre du grand public lors de manifestations exceptionnelles. Du 3 au 17 décembre 2011, ces manifestations seront centrées sur « douze personnes en danger » dont les situations seront mises en lumières par des écrivains, réalisateurs, comédiens, compositeurs ou journalistes comme François Morel, Coline Serreau, Nicolas Lambert, Milk, Marc Kravetz et bien d’autres. Cette année, la chanteuse Yaël Naïm et David Donatien s’associent à AI en offrant une composition exclusive de soutien. Le principe est simple, chaque signature libèrera des notes de musique et dès 100 000 signatures, la chanson sera disponible intégralement.

Le Groupe de Reims d’Amnesty International sera présent samedi 17 décembre 2011 dans les médiathèques Jean Falala et Croix Rouge, de 14h à 17h30, afin de sensibiliser les Rémois et recueillir ces signatures qui peuvent changer des vies.

Facteur d’espoir, les situations de ces personnes en danger en 2010 ont évolué, à l’image de Chakib Alkhayari injustement emprisonné en février 2009 pour avoir dénoncé la corruption de responsables publics au Maroc et libéré quatre mois après le Marathon des signatures 2010. Mobilisez vous, et rejoignez ainsi les plus de 122 000 personnes déjà mobilisées.

Alexandra Piwowar

Liens :
www.marathondessignatures.com
www.amnesty.fr

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Union111216d
« Les Bonbons de Marceau », un événement incontournable à Croix-Rouge

Les habitants sont venus nombreux à cette nouvelle édition des « Bonbons de Marceau ».
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REIMS (Marne) « Les Bonbons de Marceau » a, une nouvelle fois, attiré de nombreux habitants. Retour sur un événement incontournable dans le secteur Pays-de-France du quartier Croix-Rouge.

« LES Bonbons de Marceau », la fête de Noël dans le secteur Pays-de-France du nom du regretté Marceau Nicolas, créateur de ce moment festif, s’est déroulée mercredi dernier dans la salle polyvalente du collège Joliot-Curie.

Organisée par un collectif d’associations du secteur Pays-de-France regroupant la Maison de quartier, le CRA, la Maison de l’enfance, la MJC Croix-Rouge, l’APPF, l’association de locataires « Et Croix-Rouge », le SDP et la Circonscription de la solidarité départementale, la fête a rencontré un énorme succès.

« Nous attendions à peu près 200 personnes et au final, il y en avait facilement le double, nous en sommes vraiment ravis », expliquait Slimane Hamdi, animateur coordinateur à la Maison de quartier.

Effectivement, la salle était comble lors du tout premier spectacle. C’est Georges, un clown un peu barjo, qui a débuté les festivités avec son spectacle quelque peu décalé par rapport à celui d’un clown ordinaire. « Il est complètement fou ce clown ! Il m’a bien fait rire avec son poulet en plastique », expliquait Jason à sa maman.

Clown, magicien, danseuses…

Ensuite, Chris Handver, un jeune magicien, est venu présenter ses numéros. Les plus petits comme les plus grands ont été bluffés par la qualité de ses tours.

Le dernier spectacle a été présenté par l’association Street Touareg qui a enchaîné plusieurs petites chorégraphies de danse orientale, invitant même les enfants à danser lors de sa dernière partie.

Puis l’homme que tout le monde attendait est arrivé… en effet, le père Noël est venu remettre des friandises aux enfants. C’est à cet instant précis que les organisateurs ont pu se rendre compte de la popularité des « Bonbons de Marceau », tant les enfants étaient nombreux à venir chercher les présents du vieux monsieur.

Dans le hall d’entrée, Émile, de l’association Croix-Rouge Accueil, a offert plus de 200 gaufres aux enfants. La Maison de l’enfance, quant à elle, a offert des bracelets fluo et l’APPF, des brioches en forme de père Noël.

Une nouvelle fois, la fête des « Bonbons de Marceau » a rendu un bel hommage à son regretté créateur de par la qualité des festivités. C’est aussi pour cela que la Ville et le Foyer Rémois ont participé à son financement.

T.A.F.

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Union111216d
Une charte pour des commerces uniformes

Christophe Villers a expliqué les grandes lignes de cette charte.
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Mercredi dernier, une délégation composée d’élus dont Adeline Hazan, maire de Reims, et Éric Quénard, son 1er adjoint, de Christophe Villers, président du directoire du Foyer Rémois, d’Alain Nicole, directeur de l’Effort Rémois et de Patrick Baudet, directeur général de Reims Habitat, s’est rendue, dans un premier temps, à la fête de Noël organisée par un collectif d’associations de Pays-de-France au collège Joliot-Curie (lire par ailleurs) avant de rejoindre les locaux d’une cellule commerciale encore inoccupée.

12 000 m2 de locaux neufs

Sur place, après de petits discours, ces partenaires dans le cadre des rénovations urbaines ont procédé à la signature de la charte des enseignes et des vitrines des commerces et locaux d’activités des quartiers en rénovation urbaine. Cette charte a pour objectif d’associer les acteurs économiques, tels que les commerces existants et ceux qui verront le jour dans un futur proche, les architectes qui conçoivent les bâtiments en question, et la Ville et les bailleurs, afin de réglementer d’ores et déjà les aspects visuels (vitrines, disposition des enseignes…) de ces magasins souvent implantés en pied d’immeubles.

Lieux essentiels de la vie du quartier Croix-Rouge mais aussi des autres quartiers rémois, ces commerces devront respecter cette charte lorsqu’ils s’installeront.

À l’échelle de la ville et plus précisément dans les quartiers, ce sont 12 000 m2 de locaux neufs qui sont actuellement en cours de réalisation. Ils seront livrés d’ici 2014.

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Union111216c
Le centre Les Primevères sauvé in extremis

Ils étaient 15 salariés en 2011, 12 en 2012… Les salariés des Primevères sont soulagés que l’Etat ait débloqué des fonds. Mais ignorent encore quel sera leur avenir à moyen terme.
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REIMS (Marne) Après une année déficitaire, les personnels des Primevères voient le bout du tunnel. Pour 2012, une somme de 40 000 euros vient d’être débloquée. Le veilleur de nuit sera maintenu. Mais trois contractuels ne seront pas renouvelés.

FIN novembre, l’ambiance était aux chrysanthèmes dans les locaux du centre d’hébergement et de réinsertion sociale Les Primevères, au cœur du quartier Croix-Rouge. Après un audit, le couperet était tombé, le centre se trouvait en déficit. Un trou de près de 100 000 euros, le poste de directeur qui ne serait pas renouvelé au 31 décembre et trois autres postes de contractuels non reconduits. Autant dire la mort à petit feu de ce centre. Les personnels se sont mobilisés, ont tapé à un maximum de portes, notamment à celle du CCAS qui gère ce centre financé par l’État. Et l’histoire se termine bien. Pour le moment.

En effet, mercredi, l’Etat, et plus particulièrement la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, a annoncé le déblocage de 40 000 euros pour ce centre. Somme qui signifie la reconduction du poste de veilleur de nuit. Une personne indispensable pour ce centre qui abrite notamment des femmes battues.

Soulagement mais…

Rappelons qu’initialement, l’Etat avait prévu un désengagement important via une baisse de 8,8 % des crédits alloués à cette structure qui compte une quinzaine de salariés et dont le taux de remplissage annuel frise les 100 %. « Nous avons eu l’impression d’être entendus par les services de l’état. Et c’est une très bonne chose. Cependant, 40 000 euros, c’est suffisamment pour reprendre un veilleur de nuit mais il ne faut pas perdre de vue que nous allons tout de même perdre trois postes », soulignent de concert les salariés. Trois postes sucrés sur quinze, cela signifie une suppression de 20 % des effectifs d’une année sur l’autre. Alors cet apport de 40 000 ne serait-il qu’un pansement sur une jambe de bois ?

« Il est vrai que nous ne sommes pas tranquilles quant à notre avenir. Nous sommes bien conscients que notre structure a été sauvée. Mais nous devons réorganiser totalement le service en fonction de ces suppressions de postes. Par ailleurs, nous espérons toujours un nouvel aménagement, de nouveaux locaux. Voilà sept ans (et le déménagement de le rue des Moissons) que nous attendons des avancées », continuent les salariés.

Au total, le CHRS des Primevères dispose de 53 places. Des femmes battues, des jeunes en échec total ou encore des couples, auxquels il faut réapprendre parfois ce qui semble le plus basique comme l’hygiène… C’est de cette frange de la société dont s’occupent les personnels des Primevères, 24 heures sur 24. « Nous ne savons pas comment les choses vont évoluer dans le courant de l’année 2012. Comme pour cette année, peut-être qu’une solution pérenne pourra être trouvée », espèrent les salariés.

En attendant la mise en place du veilleur de nuit, les douze salariés qui demeurent au centre des Primevères attendent toujours de savoir quels seront leurs plannings à compter du 2 janvier. Logique quand on sait qu’il n’y a plus de directeur pour ce centre.

Thomas DUPRAT

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Union111216b
Du sang neuf dans les conseils de quartier

Tirage au sort des conseillers de quartier à l’hôtel de ville sous l’œil de Thierry Wippler, adjoint au maire en charge de la démocratie locale.
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Maria Roivili, 27 ans, quartier Croix-Rouge, une jeune candidate.
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REIMS (Marne) Les nouveaux conseillers de quartier ont été élus, samedi, à l’hôtel de ville. Au nombre de 96, ils débuteront leur mission le 16 janvier.

LES quatre-vingt-seize conseillers des douze quartiers de la ville ont été renouvelés, samedi, en mairie.

Ce jour-là, plus de quatre cents habitants - ex et futurs candidats - et associations se sont déplacés pour assister au tirage au sort de seize conseillers par quartier. Soit huit hommes et huit femmes. Système paritaire oblige.

C’est aussi quatre conseillers de plus par quartier qu’il y a trois ans.

« Nous avons voulu que les anciennes équipes qui souhaitaient rester puissent le faire, tout en apportant du sang neuf », explique Thierry Wippler, 13e adjoint au maire en charge de la démocratie locale.

Et force est de constater que les quartiers en ont besoin. Car les nouveaux conseillers sont à la retraite pour bon nombre.

Ces engagés suivront une formation le 14 janvier prochain et les nouveaux conseils, également constitués d’élus et d’associations, s’installeront le 16 janvier dans leur quartier. Jour où ils choisiront leur co-animateur habitant et constitueront des commissions pour plancher sur les problématiques du quartier.

Impliquer davantage la population

Si, jusque-là, dans certains d’entre eux comme à Murigny, Courlancy/Bois d’Amour ou Chemin vert et Centre-ville, la démocratie locale fonctionnait très bien, il va falloir poursuivre avec la même dynamique.

Alors que dans d’autres quartiers, comme à Châtillons, les nouveaux conseillers devront travailler à impliquer davantage la population dans l’amélioration de leur quotidien.

Pour cela, chacun des conseils pourra utiliser les outils mis à sa disposition, comme les commissions ou balades de quartier. Pour faire remonter les requêtes des habitants à la municipalité et travailler au mieux vivre à Reims.

Paroles d’ex et futurs conseillers

Maria Roivili, 27 ans, quartier Croix-Rouge, une jeune candidate.

« Les raisons de mon engagement ? Je souhaiterais que les jeunes s’intéressent davantage à leur quartier. Qu’ils s’impliquent, qu’ils viennent aux conseils et s’expriment.

Quant à moi, je suis tombée amoureuse de ma ville, je souhaite honorer mon quartier et améliorer mon quotidien.

Ces conseils de quartier permettent de faire remonter les dysfonctionnements, mais c’est aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger avec les habitants. »

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Union111216a
Dix-sept Rémois sacrés pour leur engagement dans la cité

Dix-sept Rémois ont reçu la médaille de la Ville mercredi soir, à l’Hôtel de ville.
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Fabienne Duhamel et Marion Salé de la résidence de personnes âgées Arfo.
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Bernard Poret représentait l’association des Amis de la cathédrale.
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Marie-Antoinette Mabile (à droite), investie depuis 30 ans au sein d’associations sportives
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REIMS (Marne) La municipalité a tenu à honorer dix-sept de ses administrés mercredi soir, à l’Hôtel de ville, et leur a remis la médaille de la Ville.

ILS n’étaient pas loin de deux cents, mercredi soir, à assister et à participer à la remise des médailles de la Ville. Cérémonie présidée par la maire, Adeline Hazan, et qui s’est déroulée dans la salle des fêtes de la mairie. Car il s’agissait bien là de féliciter ces Rémois investis d’une façon ou d’une autre dans la cité des sacres et auprès de leurs concitoyens. D’honorer ces habitants qui la font rayonner, la dynamisent et œuvrent auprès de leurs semblables.

Les adjoints au maire ont ainsi appelé tour à tour les récipiendaires, les félicitant personnellement devant l’assemblée. Parmi eux, Marion Salé et Fabienne Duhamel, responsable de la résidence Arfo et hôtesse d’aide à vivre, ont été décorées pour avoir évacué les personnes âgées, dont certaines souffrant de divers handicaps, lors de l’incendie de l’établissement le 7 juillet dernier. « On ne s’y attendait pas du tout. Nous n’avons fait que notre travail. C’est une belle récompense et une fierté. »

Une joie et un étonnement partagé par Marie-Antoinette Mabile, qui elle aussi a été décorée pour son engagement depuis plus de trente ans comme bénévole et dirigeante d’associations sportives et plus particulièrement au sein du Sporting club Reims patinage et du Reims patinage artistique. « Je ne fais que redonner la chance que l’on m’a donnée de faire du sport. La vie associative c’est ma deuxième famille. témoigne-t-elle. C’est important de s’occuper des enfants, de leur apprendre des valeurs comme le respect. Et réjouissant de voir cette petite flamme qui pétille dans leurs yeux. »

Enfin, parce que la célébration du 8e centenaire de la cathédrale n’aurait pas été aussi animée sans elle, parce que les six cents bénévoles de l’association des amis de la cathédrale ont su comment impliquer les Rémois autour de quatre concours, de trois jours thématiques, de huit conférences et autant de concerts, la Ville n’a pas manqué de remettre une médaille à l’association en elle-même.

Lélia BALAIRE

Les récipiendaires

Ont également été décoré ce soir-là : Bertrand Boussagol, François Philippoteaux, Marie-Françoise Grenier, Jean Deligny, Brigitte Tricot, Gérard Raymond, Hélène Lebrec, Claude Secroun, FatimaTalbi, Anne-Marie Dumont, Claude Carreta, Anne Debart, Roger Loyaux et Florence Colin.

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La République salue l’intégration d’un Rémois

Prosper Kadiyogo souhaite que ce prix "serve à ce que certaines personnes se rendre compte que tout est possible par le biais du travail et de la volonté".
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REIMS (Marne) Quand, en 1976, il est arrivé à Reims, quartier Croix-Rouge, à 8 ans, Prosper Kadiyogo ne pensait pas être honoré un jour par la République. Ce médecin rémois a pourtant reçu, mardi soir, l’un des cinq prix nationaux de l’intégration remis annuellement.

AVEC cinq récompenses remises chaque année à l’échelle nationale, ce cercle s’avère ô combien plus restreint que celui de la Légion d’honneur. Alors, lorsqu’un Rémois l’intègre, l’honneur rejaillit sur la cité. Le Prix de l’intégration remis, dans le Grand Salon de la sous-préfecture mardi soir, au docteur Prosper Patoinloukouba Kadiyogo doit faire la fierté de la cité de sacres. Cette reconnaissance d’un parcours, linéaire au final, permet à l’Etat de mettre en avant son exemplarité, « vous illustrez le modèle français de l’intégration » a lancé le préfet Guillot.

Tout concordait pour que Prosper Kadiyogo n’obtienne pourtant jamais ce prix. Lorsqu’à 8 ans, il quitte le Burkina-Faso avec sa maman et ses deux sœurs, c’est pour rejoindre son père à Reims. Direction, le quartier Croix-Rouge. Trente-cinq ans plus tard, ses patients sont reçus dans son cabinet boulevard Foch. Entre ces deux dates, il a « laissé de la sueur, haussé le ton, me suis justifié… »

« J’aurais pu suivre la mauvaise route »

Et le docteur en médecine qu’il est devenu n’oublie rien. Ni d’où il vient, ni ce qu’il doit à « sa famille, qui comprend, en plus de la famille de sang, celle que l’on se construit au sens large ».

Sa force d’âme, Prosper Kadiyogo la doit à ses parents. « Tout part de mon père, né au fin fond de la brousse et prédestiné à être chef tribal. Mais il refuse cela en se rendant à l’école à des kilomètres de chez lui. Ce trait de caractère et sa persévérance le font aller jusqu’à la ville et devenir infirmier. » Des années plus tard, en venant se perfectionner en France, il décide de s’y installer avec sa famille. Entourée de son épouse Estelle, de ses quatre enfants, le lauréat du Prix de l’intégration 2011 n’oublie donc pas de remercier ses parents « pour l’éducation qu’ils m’ont donnée. J’ai grandi dans la Zup. Beaucoup de mes copains d’enfance ne sont plus ou ont mal tourné… J’aurais pu suivre la mauvaise route. Mais mes parents me disaient, ta place est là à faire tes devoirs ». Sous le regard des amis de toujours, sa maman pouvait esquisser un sourire mardi soir.

Si le Burkina-Faso, sa terre natale, s’avère largement présent dans son cabinet, il côtoie encore l’immigration quasi au quotidien.

En plus de son cabinet, Prosper Kadiyogo œuvre au sein de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) pour faire passer des visites aux migrants avant l’obtention d’un titre de séjour, examine les gardés à vue et intervient lors de stages, en direction des familles, initiés par le Parquet de Reims.

« Ne jamais courber l’échine »

Co-créateur de SOS Médecins Marne, en 2000, après son doctorat de médecine à Lyon, Prosper Kadiyogo souhaite que ce prix « serve à ce que certaines personnes se rendent compte que tout est possible par le biais du travail, de la volonté. On peut y arriver si on prend ce que l’on nous donne à bon escient. Qui que l’on soit, à force de travail, on arrive à être reconnu et être accepté. Il faut aller de l’avant, ne jamais courber l’échine ». Le fameux ascenseur Républicain ? « La République ne s’est pas construite sans sacrifice. D’une certaine manière, je participe à son fonctionnement à mon tout petit niveau. J’en suis fier pour mes parents. » Dont ce père, décédé en 2001, qu’il n’oublie pas au moment de dédier ce prix « à l’intégration et à ma famille. Il est nominatif, mais je le partage avec tous les miens, dont mes six frères et sœur qui réussissent eux aussi leur parcours ». Il aurait fallu dupliquer le prix remis mardi soir…

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Union111215a
Croix-Rouge/ Le CHRS Primevères sauvé

Cet après-midi, l’Etat a annoncé sa volonté de débloquer 40 000 euros afin de sauver les personnels du centre d’hébergement et de réinsertion sociale des Primevères, dans le quartier Croix-Rouge, à Reims.

Ce centre qui accueille notamment des femmes battues était proche du gouffre après l’annonce en novembre de plusieurs suppressions de postes.

Sous la pression des personnels, des syndicats, de la Ville et du CCAS de Reims qui gère cette structure, la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations a donc décidé de débloquer les fonds nécessaires à sa survie.

Thomas Duprat

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Union111214c
Reims Acrap patinage : Un gala pour Noël

 

 

Le Reims Acrap patinage organisera le dimanche 18 décembre, à 18 h 30, à la patinoire Chaussée Bocquaine, un gala de Noël. Sera convié à cette fête sur glace, l’ensemble des patineurs du club. Des débutants (4-5 ans) aux patineurs très aguerris (qui font partie des meilleurs de leur catégorie et préparent une éventuelle participation aux championnats de France.) « Y seront également associés des hommes et femmes en situation de handicap qui ont intégré notre association sportive depuis trois mois environ. Car nous souhaitons mettre l’accent sur le partenariat durable entre nous et les Papillons blancs de la région de Reims qui ont en charge ces handicapés », indique Jean-Luc Ployé, président du Reims Acrap patinage.

Ce gala sera ponctué par une galerie de tableaux collectifs. Le public pourra aussi admirer la Rémoise Margaux Abib-Gruet qui évolue au sein du Pôle France à Lyon. Cette dernière aura comme partenaire, Grégory Brissaux.

 

 

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Union111214b
Feux de véhicules

Lundi vers 20 h 30, un véhicule a pris feu à la sortie de Ludes en direction de Ville-en-Selve. Il s’agit d’une Peugeot 407 dont l’origine reste à déterminer.

A la même heure, les pompiers sont intervenus rue de La Husselle à Reims (ex-rue Havé) pour éteindre la carcasse d’un véhicule impossible à identifier. Hier vers 5 h 30, un fourgon Jumpy Citroën a brûlé rue Gilberte-et-Jean-Droit, derrière les immeubles du groupe Eisenhower. Le feu s’est propagé à une voiture.

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Union111214a
Deux tagueurs identifiés

Il y a presque un an, dans la nuit du 17 au 18 janvier, un garage souterrain de la place Dominique-Ingres avait reçu la visite de tagueurs laissant derrière eux plusieurs portes bariolées. L’enquête a permis de les identifier.

Ce sont deux mineurs qui ont fait l’objet d’une convocation devant le juge des enfants.

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Union111213d
Danse sur glace (Viry-Chatillon) / Châlons et Reims sur le podium

Les élèves de Barbara Piton sont montés sur la plus haut marche du podium à quatre reprises.
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La 2e étape du championnat national à Viry-Chatillon a été dominée par les clubs marnais. Châlons n’a pas manqué sa première sortie de la saison. Les élèves de Barbara Piton ont remporté le classement par clubs du Trophée des Lacs et sont montés à sept reprises sur les podiums franciliens dont quatre fois sur la plus haute marche. Les deux couples présentés par Châlons se sont imposés.

Le Rap (Reims Acrap Patinage) a accompagné les Châlonnais sur le podium par clubs. Les protégées de Ludivine Lemaire terminent 3es (après avoir remporté la 1re étape à Cholet) et ont décroché 4 podiums (une victoire).

Prochains rendez-vous pour les Marnais : les 14 et 15 janvier à Dijon pour les Châlonnais, les 4 et 5 février à Fontenay pour les Rémois.

www.lunion.presse.fr

SOLOS

Poussins : 1. Lila-Maya Seclet-Monchot (Châlons).
Benjamins 1 : 2. Alan Da Silva Moutinho.
Benjamins 2 1. Evangéline Braconnier (Rap Reims) ; 2. Jeanne Georges (Rap).
Minimes 1 : 1. Lena Bailly (Châlons) ; 4. Myrtile Navarro (Rap) ; 7. Clémentine Rocher (Rap) ; 10. Marine Melis (Rap).
Minimes 2 : 2. Chloé Aubriet (Châlons) ; 3. Clémence Christy (Châlons) ; 5. Mélusine Jacquier (Châlons) ; 6. Victoire Plomion (Châlons) ; 15.Ylona Kebe (Rap).
Novices 1 : 2. Marion Lecomte (Châlons) ; 4. Océane Guyard-Gully (Châlons) ; 5. Jeanne Reppel (Rap)
Novices 2 : 4. Renan Manceaux (Rap) ; 5. Juliette Wary (Rap) ; 10. Camille Leblon (Rap).
Novices 3 : 12. Anaïs Milard (Rap).
Espoirs 1 : 2. Camille Renault (Rap) ; 5. Eva Lemaire (Rap). Juniors-seniors : 7. Solène Manceaux (Rap) ; 11. Vinciane Manceaux (Rap) ; 15. Norina Dakeur (Rap).

COUPLES

Pré-bronze : 1. Lili-Rose Plomion- Adrien Masseron (Châlons). Argent :1. Mathilde Dias-Jason Huon (Châlons).

Classement pair ados : 1. Châlons 79 pts ; 2. Viry-Chatillon 76 pts ; 3. Rap Reims 62 pts ; 4. Brest 48 pts ; 5.Toulouse 45 pts… 17 classés.

MORZINE : Le couple rémo-bisontin Margaux Abib-Gruet- Gregory Brissaud, récemment constitué, a pris la 7e place du Trophée des Portes du soleil.

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Union111213c
Association gymnique rémoise. L’an II de la section sportive

Bénéficiant d’horaires aménagés au collège François-Legros, ils totalisent 14 heures d’entraînement par semaine
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Cela fait maintenant deux ans qu’existe au sein de l’Association gymnique rémoise la section sportive scolaire.

Considérée comme un repaire à champions, cette structure permet aux enfants d’allier études et excellence sportive.

L’année dernière, ils étaient cinq (Tessa Derue, Océane Ledru, Naomi Vrowan, Aurélien François et Romain Pargny) à en faire partie.

Deux autres filles sont venues compléter l’effectif : il s’agit de Manon Joly et Jade Moura. « En individuels, Manon Joly est en critérium, tout comme les deux garçons Aurélien François et Romain Pargny. Les quatre autres filles (en individuels) sont en nationale B. Et en équipe, elles évoluent en fédérale. Sans oublier que dans le cadre du collège François-Legros elles participent à l’UNSS », soutient Jean-Paul Lamblin, trésorier. Ces jeunes gymnastes bénéficient d’horaires aménagés. Ils ont cours jusqu’à 15 h 30. Et s’entraînent les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16 heures à 18 h 30 ; le mercredi de 13 à 15 heures ; et le samedi de 12 à 14 heures. Toutes les séances sont pilotées par Christophe Jeanty. Matthieu Moura (professeur d’EPS) en assure la relation club-collège.

Romain a 12 printemps : « Ce cadre m’a beaucoup apporté. Avant, je m’entraînais deux fois par semaine, je ne pouvais pas bien progresser. Maintenant, je ressens plus de sensations pendant les séances et compétitions. Je m’amuse bien », conclut-il.


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111213b
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7424 du 12 au 18 décembre 2011.

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LIQUIDATION JUDICIAIRE

TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement en date du 06/12/2011, le tribunal de commerce de REIMS a décidé la résolution du plan de redressement, a ouvert une procédure de liquidation judiciaire à l’encontre de : CYBER-DYC (SARLU), 12 pl. Maurice Utrillo - 51100 REIMS. R.C.S. REIMS : 2007 B 555 - 499 893 170. Activité : Vente de minutes de connexion Internet et de taxiphone…
Mandataire judiciaire : Maître François DELTOUR, 3 rue Noël 51100 REIMS.
Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné.

101226 Le Greffier : B. DELPY.


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111213a
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7423 du 05 au 11 décembre 2011.

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CLOTURE DE LIQUIDATION

TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

Par jugement du 29/11/2011, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : CELIK (SARL), 31 groupe Eisenhower - 51100 REIMS. Activité : Entreprise générale du bâtiment prestations de services viticoles et vinicoles, achat, vente dépôt vente, import-export de véhicules neufs et d’occasion. R.C.S. REIMS : B 440 223 352, pour le Greffe 2001 B 581.

100967 Le Greffier : B. DELPY.


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CONSTITUTION DE SOCIETE

Avis est donné de la constitution de la SARL : "NAVETTES MULTI SERVICES" au capital de 4.500 €. SIEGE SOCIAL : 2 allée des Provençaux - 51100 REIMS. OBJET : Transport routier urbain et interurbain de voyageurs. DUREE : 99 ans au R.C.S. de REIMS. GERANTE : Mlle Zohra HAMDI, demeurant 2 allée des Provençaux - 51100 REIMS pour une durée indéterminée. 100994


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AVIS DIVERS

— Maison :

Maison type V d’environ 92 m2 avec jardin et garage, situé au 231 rue Paul Vaillant Couturier à REIMS - Classement énergétique "E" 183.136.25 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT.) ;

— Type 2 :

Appartement de type 2 d’environ 50 m2, situé au 16 allée des Tourangeaux à REIMS, 2° étage, porte A - Classement énergétique "C" 70.875 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;

— Type 3 :

Appartement de type 3 d’environ 76 m2, situé au 56 rue Miguel de Cervantès à REIMS, rez-de-chaussée -Classement énergétique "D" - 134.771 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT.) ;

—Type 4 :

• Appartement de type 4 d’environ 90 m2, situé au 52 bd Wilson à REIMS. appartement 30 étage porte A -Classement énergétique "C" 105.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER RÉMOIS.) ;

• Appartement de type 4 d’environ 81 m2 avec parking et cave, situé au 89 rue de Sébastopol à REIMS, appartement 3° étage, porte A Classement énergétique "D" - 155.008 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;

• Appartement de type IV d’environ 79 m2, situé au 15 place Toulouse Lautrec à REIMS, 3e étage, porte A -Classement énergétique "D" - 122.848 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT.)

Renseignements l-MMOCOOP au 03.26.97.67.37.

101045

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Union111212g
Pays-de-France : Bientôt « Les bonbons de Marceau »

C’est devenu une tradition à Pays-de-France, la fête des « bonbons de Marceau », ainsi baptisée en mémoire de son créateur en 2005, Marceau Nicolas, bienfaiteur du quartier, décédé en août 2008, se déroulera pour la deuxième fois, en intérieur, ce mercredi 14 décembre au collège Joliot-Curie, 2 rue Joliot-Curie.

Slimane Hamdi, animateur permanent de l’espace Pays-de-France de la maison de quartier Croix-Rouge, précise : « La fête est organisée par un collectif d’associations, la maison de quartier, la Maison de l’enfance, l’association de promotion de Pays-de-France, l’association MJC Croix-Rouge, le comité de défense des locataires « Et Croix-Rouge, Pays-de-France », le collectif Croix-Rouge Accueil, et le Service départemental de prévention ». Cette fête est soutenue par la ville de Reims et le Foyer rémois, sans oublier le collège Joliot-Curie qui prête la salle gratuitement.

« L’objectif, c’est de permettre aux familles de se réunir et de se rencontrer autour d’un moment festif : Noël. »

Le programme : à 14 h 30, accueil des enfants et des habitants au collège ; 15 heures, spectacle clown et jonglage ; 16 heures, danse avec l’association « Street Touareg » ; 16 h 30, spectacle de magie ; 17 heures, distribution de chocolats et de gâteaux par le père Noël aux enfants.

« C’est gratuit, il faut le préciser », ajoute Slimane Hamdi, que l’on peut joindre au 03.26.82.53.48.

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Union111212f
Des subventions pour Croix-Rouge

Incendiée et pillée, l’association Etoile Croix-du-Sud reçoit une forte aide de la municipalité.
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Lors de la réunion du 5 décembre dernier, le conseil municipal a voté l’attribution de nouvelles subventions pour des structures et associations de Croix-Rouge.

- Subvention d’équipement : Etoile Croix-du-Sud 3 000 € (mobilier pour la salle d’accueil 2 000 €, matériel informatique 1 000 €).
- Subventions dans le cadre du réseau de réussite éducative : Collège François-Legros 5 810 €, Collège Georges-Braque 6 040 €, Collège Joliot-Curie 6 405 €.
- Subvention pour des projets à caractère socio-éducatif : association départementale des Francas de la Marne 1 500 € (participation au forum de l’engagement des jeunes).
- Subventions pour les projets d’étudiants : association de la Fondation Etudiante pour la Ville 14 030 € (campagne de sensibilisation, intervention dans les quartiers 11 030 €, engagement solidaire et colocation 3 000 €).
- Promotion du volley-ball dans le quartier Croix-Rouge Alpha 600 €.
- Subventions dans le cadre du dispositif tremplin sport : association Croix-Rouge pour l’Animation et la Promotion 260 € ; association sportive Croix Rouge Judo 440 € ; association des maisons de quartier de Reims 380 € ; Tennis-Club Géo-André 40 € ; Reims Acrap Patinage 140 €.
- Subvention pour les projets des associations de relations avec les quartiers : Etoile Croix-du-Sud 3 780 € (ouverture du centre de loisirs pendant les vacances de Noël).
- -Subventions de fonctionnement d’une association d’animation commerciale : relance des marchés Boulingrin, Saint-Thomas et Croix-du-Sud 2 000 € ; association des commerçants du centre commercial de l’hippodrome 6 000 € (journée d’animations).

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Union111212e
Une cinquantaine de toiles : Les peintres de Billard en exposition

 

 

Les artistes de l’atelier peinture de l’Espace Billard (maison de quartier Croix-Rouge) ont présenté leurs œuvres en exposition dans la salle Madeleine-Terrien.

Une semaine durant, le public a pu admirer ainsi une bonne cinquantaine de toiles visibles jusqu’aux festivités de Noël dans le cadre du marché de Noël.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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Union111212d
Comment aider l’Unicef : Pour un Noël solidaire

Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’Unicef soutient la santé et la nutrition des enfants.
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« Entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements, l’Unicef est à pied d’œuvre dans plus de 150 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence », rappellent les responsables du comité Unicef de la Marne à Reims.

Les personnes qui voudraient aider l’Unicef dans sa mission auprès des enfants, peuvent le faire en achetant les cartes, jouets et cadeaux de la collection automne-hiver disponibles au local-siège 12, place Georges-Braque dans le quartier Croix-Rouge (tél. 03.26.05.80.10.), ouvert du lundi au vendredi de 14 h 30 à 18 heures jusqu’au 22 décembre ou bien sur un stand jusqu’au 22 décembre au magasin Ikea de Reims-Thillois et dans le chalet des associations du marché de Noël de Reims, place-d’Erlon du 15 au 18 décembre.

Elisabeth Henry présente les stands annuels Unicef, avec une sélection de jouets pour un Noël solidaire, « la fête des enfants est également un moment de partage, grâce à une sélection de jouets aux couleurs de l’organisation humanitaire. »

À titre d’exemple : 10 €, c’est 25 boîtes de seringues sécurisées utilisées lors des campagnes de vaccination, 15 €, 300 sachets d’un sel que l’on mélange à de l’eau pour lutter contre la déshydratation et la diarrhée chez les enfants. C’est aussi 23 paquets de biscuits hautement protéinés pour des enfants souffrant de malnutrition. Enfin, 20 €, c’est 200 doses de vaccin contre la polio.

On peut encore commander directement sur www.unicef.fr/boutique

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Union111212c
Championnat régional de boccia / Quand le sport permet d’oublier son handicap

L’utilisation d’une rampe est nécessaire en catégorie BC3.
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Des sportifs fiers de leurs performances.
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Organisé par Aventure boccia et le comité départemental handisport, le championnat régional de boccia a réuni vingt-deux participants au Creps de Reims en présence de Christine Michel, adjointe aux sports, venue découvrir la discipline et toute son exigence.

A leur arrivée, les sportifs ont été classés en présence de Sébastien Plawecki, entraîneur à la fédération française, selon la classification internationale régissant la boccia qui permet une meilleure équité entre les adversaires (handicaps similaires).

La boccia est destinée surtout à ceux qui ne peuvent pas participer à d’autres activités sportives, quelques inscrits étaient non éligibles et un tournoi amical parallèle a donc été mis en place. Les trois catégories sont : ceux qui peuvent lancer la balle avec leurs mains (BC2) ; ceux qui présentent des difficultés très limitées aux membres supérieurs, mais qui peuvent tenir la balle (BC1) et ceux qui, en raison de leur handicap, doivent se servir d’une rampe et d’une licorne avec la présence d’un assistant (BC3). Chaque partie se joue avec six balles.

Donner la possibilité de se dépasser

Outre Céline Bourichon (Aventure boccia), étaient également présentes Coline Lefèvre, éducatrice sportive Reims handisport et Annette Richet, présidente par intérim du Comité départemental handisport.

Les vainqueurs des différentes catégories ont reçu une médaille du Comité départemental handisport : Victor Galland en BC3, Flore Delangle en BC2 et Edward Olivier en BC1. Ils pourront participer au championnat interrégional qui se déroulera à Flavigny-sur-Moselle le 21 janvier prochain puis au championnat de France.

Par ailleurs, un challenge Antoine-Depaquit aura lieu en fin d’année scolaire en l’honneur de ce jeune décédé en septembre. Le club Aventure boccia est ouvert à ceux qui seraient éligibles. Les entraînements de boccia ont lieu le mardi de 17 à 18 heures au gymnase Richelieu (Val-de-Murigny) et le jeudi de 17 heures à 18 h 30 au gymnase Géo-André (quartier Croix-Rouge).

« Nous cherchons à leur offrir la meilleure formation possible avec beaucoup d’exigence car nous croyons en leur capacité ». explique Céline Bourichon.

« Plus qu’un passe-temps, nous voulons leur donner la possibilité de se dépasser. Ils peuvent ainsi sortir mentalement de leurs limites physiques grâce à leur finesse d’analyse du jeu et à leur stratégie ».

 

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Union111212b
Une bande cagoulée fait main basse sur l’alcool

Les faits se sont produits au supermarché Match
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L’approche des fêtes engendre souvent une recrudescence des vols de denrées alimentaires ou de produits festifs.

Ce week-end, un supermarché du quartier Croix-Rouge de Reims, l’enseigne Match, a été victime d’un vol en bande, dont les auteurs sont toujours recherchés. La police restait discrète sur cette affaire hier, il semble toutefois que les faits se soient déroulés de la façon suivante : samedi soir à la fermeture du magasin, soit vers 19 h 30, un groupe d’individus cagoulés a fait irruption alors qu’un vigile se trouvait seul. Celui-ci aurait été victime de violences ; en tout état de cause il n’a pu empêcher les malfaiteurs de repartir avec une cargaison d’alcool. Un méfait qui confirme les résultats d’une étude publiée par le Centre de recherche dans la distribution en octobre dernier, selon laquelle les vols dans les magasins sont repartis à la hausse en France entre la mi-2010 et la mi-2011, progressant de 2,9 % en valeur. Il s’agissait toutefois plutôt de vols à l’étalage.

Les vols avec violence comme dans le cas rémois restent plus rares, les malfaiteurs préférant généralement des techniques plus discrètes, comme l’utilisation de sacs isothermes, doublés avec un rouleau entier de papier aluminium, ce qui empêche les « bips » des articles de fonctionner.

A.P.

 

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Union111212a
Sans dégivrage, c’est plus dur !

Quand on ne dégivre pas son pare-brise, c’est dur de bien voir ! Un automobiliste en a fait l’expérience hier à Reims.

N’ayant pas pris le temps de gratter la couche glacée, il a fini par envoyer sa Saxo dans le terre-plein central de l’avenue du Maréchal-Juin.

S’il ne s’est pas blessé, en revanche la voiture a souffert.

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Union111210d
Au sein de l’Ufolep : Se former pour transmettre sa passion

21 bénévoles ont débuté une formation.
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Forte de 140 associations dans la Marne, la fédération multisports de la Ligue de l’Enseignement accompagne ses bénévoles dans tous leurs projets.

Ils étaient ainsi 21, venus des quatre coins du département et même depuis la Meuse, pour débuter une formation sportive fédérale au siège de l’Ufolep 51. Cette studieuse journée était consacrée à trois champs de connaissances communs à toutes disciplines : le mouvement associatif et sportif, l’animation pédagogique, la sécurité de la pratique.

« Gestes qui sauvent »

Temps très riche en échanges au sein d’un groupe de bénévoles allant de la lycéenne au retraité, issus du tir à l’arc ou de la GRS. Un point commun toutefois, leur large investissement au sein de leur association et leur volonté de se former pour mieux transmettre leur passion et leur vision éducative et citoyenne de la pratique sportive.

Les prochaines étapes de cette formation seront l’acquisition des savoirs techniques spécifiques à leur discipline et la connaissance des « gestes qui sauvent » avec l’obtention du PSC1.

« En cette année européenne du bénévolat, nous ne pouvons que saluer l’engagement de ces bénévoles grâce auxquels pas moins de 4 400 licenciés Ufolep de tous âges accèdent à des loisirs sportifs de qualité dans notre département : nonobstant l’avis de certains économistes chagrins, la gratuité peut engendre la richesse ! » explique Erick Klein.

Ufolep Marne : 23, rue A.-Daudet à Reims, tél. 03.26.84.32.26. Site : www.ufolep51.org Courriel : ufolep51@wanadoo.fr

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Union111210c
Engagement des jeunes

Les Francas organisent un forum régional de l’engagement ce samedi 10 décembre à partir de 9 h 30 et jusqu’à 18 heures à la Cartonnerie, 84, rue du Dr Lemoine.

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Union111210b
Après le conseil municipal : Le temps des subventions

Lundi soir les élus ont voté l’attribution de nombreuses subventions. En voici le détail.

- Subvention d’équipement : 90 000 € pour du mobilier et du matériel pour l’épicerie sociale du Centre communal d’action sociale ; 3 000 € pour du mobilier et du matériel informatique pour l’Étoile Croix du Sud.
- Subvention pour un congrès. 2 500 € pour l’organisation du 6e congrès de la fédération française de natation pour le comité régional de natation.
- Projets touristiques. 8 500 € pour la société des Amis de la cathédrale (participation aux frais d’éclairage intérieur) ; 15 000 € pour la participation à la candidature « Paysages du champagne Unesco) ; 2 000 € à Champagne prod pour la réalisation d’un documentaire sur Reims et la Champagne.
- Subventions à caractère socio-éducatif. 405 € à l’Union rémoise des délégués départementaux de l’Éducation nationale ; 1 830 € pour la Promotion de lire et faire lire dans la Marne.
- Réseau de réussite éducative. 5 790 € pour Vivre et apprendre à Orgeval ; 3 205 € pour le collège Paul Fort ; 5 810 € pour le collège François Legros ; 6 040€ au collège Georges Braque ; 6 405€ pour le collège Joliot-Curie.
- Projets à caractère socio-éducatif. 1 500 € aux Francas de la Marne pour participer au Forum de l’engagement des jeunes ; 2 000 € au Crij de participation à la réalisation du guide jeunes à Reims.
- Projets étudiants. 100 € à l’association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales ; 1 000 € à l’association rémoise des étudiants africains pour le week-end de la croisée des cultures et de la lutte contre les discriminations ; 2 000 € pour l’association rémoise des étudiants en staps pour la journée des métiers du sport ; 250 € pour la corporation des étudiants en médecine pour le Noël des enfants hospitalisés ; 14 030€ pour l’association de la fondation étudiante pour la ville ; 800 € pour le RMS rugby team (tournoi de rugby) ; 1 900 € pour l’association sportive université Reims Champagne Ardenne pour le championnat d’Europe universitaire de basket féminin et la semaine sportive inter IUT ; 1 900 € pour Ensemble 2 générations Reims pour des actions de communication auprès des étudiants.
- Égalité des chances. 3 000 € pour le collège Paul Fort (participation aux voyages scolaires pour l’accès des familles en difficultés).
- Subventions à caractère sportif. 22 310 € à l’aéro-club de Champagne (fonctionnement) ; 2 500 € pour le roller club rémoise ; 350 € pour l’académie de billard « le tapis vert » pour un tournoi national féminin ; 2 500 € à l’Amicale carteret pour les finales du championnat de France judo junior ; 500 € pour le club modéliste de la Goutte d’or ; 4 800 € pour le Reims natation 89 pour le développement de la pratique du water polo féminin ; 9 000 € pour le Reims handisport pour développer le tir laser et mettre en place une section boccia compétition groupe Élite ; 2 500 € pour le dojo rémois ; 8 318 € pour l’Entente family stade de Reims pour des actions éducatives en faveur de jeunes du quartier rémois (2 880 €), un déplacement à Albuquerque de Mahiédine Mekhissi (3 338 €) et pour des actions pour le public féminin et l’intégration des publics éloignés (2 100 €) ; 1 000 € à l’Union française des œuvres laïques et d’éducation physique Ufolep pour la finale des trois coupes nationale de foot ; 4 800 € à l’office des sports pour le centre de ressources ; 1 269 € pour le Reims triathlon (prothèse tibiale pour un triathlète handisport) ; 1 800 € pour le vélo club rémois (action éducative en faveur des jeunes du quartier nord) ; 1 500 € pour le Reims universitaire club basket pour l’organisation des 60 heures du RUC ; 3 000 € pour le Reims métropole volley pour la promotion du volley dans le quartier Croix Rouge ; 600 € pour Alpha pour le déplacement à Sofia d’un sportif de haut niveau en pentathlon moderne. (A suivre…)

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Union111210a
Reims : voiture et poubelles en feu

Les sapeurs-pompiers de Reims sont intervenus ce samedi à 7 heures à hauteur du 11, rue de l’abbé Miroy où une voiture était la proie des flammes. Le véhicule a été totalement détruit tandis que le feu commençait à dévorer une haie !

Vers 8 h 15, ils ont été appelés pour un feu de local vide-ordures au 13, avenue Bonaparte. Plusieurs conteneurs y avaient pris feu. Le sinistre a été rapidement éteint et les locaux communs de l’immeuble ventilés.

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Union111209e
Trois jours consacrés aux jeunes et à leurs projets

Martin Hirsch, président de l’Agence du Service civique, a inauguré « Place aux jeunes » mercredi.
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REIMS (Marne). Rencontre des jeunes volontaires mercredi, des acteurs de la jeunesse aujourd’hui et forums tournés sur l’engagement et les outils pour impulser des projets demain à la Cartonnerie : « Place aux jeunes » est l’événement à ne surtout pas manquer pour les 15-25 ans.

« PLACE aux jeunes ». Cet événement d’ampleur, le premier du genre dans la région, et se déroulant sur trois jours à Reims, a été inauguré mercredi par Martin Hirsch, le président de l’Agence du Service civique.

En organisant cette manifestation, une semaine entièrement consacrée aux jeunes et aux acteurs de la jeunesse, la Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), le Crij Champagne-Ardenne, les Francas, la Cresca (*) et la Cartonnerie ont concentré en un seul et même lieu toutes les informations utiles aux 16-25 ans désireux de s’engager ou de donner corps à leurs projets.

Un lieu idéal pour échanger, glaner des informations et obtenir des conseils auprès des professionnels et des structures régionales. Et un rendez-vous composé en temps.

Volontariat et jeunes des quartiers

D’abord la rencontre régionale de deux cents jeunes volontaires et tuteurs du service civique avec Martin Hirsch, mercredi, en présence de plusieurs associations et de la collectivité. Les jeunes ont échangé sur leurs expériences, échangés sur le sens de leur engagement et interrogés le président de l’Agence du service civique (lire encadré).

Plusieurs groupes se sont aussi produits sur scène au cours de la journée.

Aujourd’hui, les professionnels de la jeunesse, éducateurs, professeurs, échangeront sur le thème « Les jeunes et les quartiers » pour confronter leurs expériences et présenter leurs actions. Des tables-rondes auxquelles participent également des sociologues, ethnologues et chercheurs.

Enfin troisième et dernier temps : deux forums qui se tiendront demain à la Cartonnerie eux aussi.

Le premier, mis sur pied par les jeunes des Francas, est consacré au sens de l’engagement. Ces jeunes ont réalisé une enquête et récoltés des témoignages vidéos qu’ils présenteront entre 9 h 30 et midi.

Quant au second, baptisé « Boîte à outils », il débutera à 14 heures et réunira des professionnels et des jeunes ayant réalisé leurs projets.

Cinq thèmes différents seront abordés. À savoir « Partager l’art et la culture » espace animé par La Cartonnerie et où les jeunes trouveront, par exemple, des informations sur les associations organisant les concerts. « Créer sa boîte » réunira des représentants de l’économie sociale et solidaire réunis par la Cresca.

Le Crij, avec « S’ouvrir au monde » présentera tous les projets envisageables à l’international tels que voyager et travailler à l’étranger ou encore s’engager dans le volontariat. Les représentants de la DRJSCS donneront, quant à eux, des conseils pour savoir comment « Agir près de chez soi ». Enfin, les jeunes des Francas témoigneront de leur expérience et de leurs initiatives en direction des enfants et des jeunes.

Lélia BALAIRE

* Francas : mouvement d’éducation populaire. Crij : Centre régional Information jeunesse. Cresca : Chambre régionale de l’économie sociale de Champagne-Ardenne.

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Union111209d
Belote à l’Etoile Croix-du-Sud

Jean-Michel Gauthier, président de l’association l’Étoile Croix-du-Sud, annonce le prochain concours de belote, le dimanche 11 décembre. Inscriptions à 13 h 30 et début du jeu à 14 heures. Buvette et petite restauration sur place. Pour tout renseignement, téléphoner au 03.26.06.56.66.

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Union111209c
Tennis solidarité : Les enfants aussi

Des jeunes, heureux de participer à ce tournoi.
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Avec plus de 120 participants, c’est encore un bon cru pour l’édition 2011 du tournoi de tennis Ville de Reims Ufolep Solidarité.

Et pourquoi ce label de tournoi solidarité ? « Parce que l’Ufolep, fédération multisports, mène en collaboration avec la Ligue de l’Enseignement de la Marne (LEM), des actions éducatives d’insertion sociale par le sport, à destination de jeunes Rémois », explique Erick Klein. Les droits d’engagement au tournoi perçus sont intégralement reversés au bénéfice de ces actions.

Forts d’un travail régulier auprès des familles, les médiateurs du service LEM « Solidarité et Territoires » visent à favoriser l’autonomie des enfants dans leur pratique sportive en les accompagnant vers des clubs rémois.

Pour les jeunes amateurs de tennis, le partenariat se fait avec le club de tennis Croix-Cordier et son animatrice, Véronique Michel, qui partage cette vision du sport comme outil éducatif et d’émancipation.

Il était donc tout naturel de ménager un temps pour ces très jeunes pratiquants au sein du tournoi de la Ville.

Et ce n’est pas sans plaisir et fierté qu’une quinzaine d’enfants âgés de 7 à 10 ans ont pu disputer un mini-tournoi sous la bulle de l’Inter Tennis réservée à leur usage exclusif durant toute la matinée, sous les yeux ravis de parents venus assister à leurs prouesses.

Gageons que cet événement leur donnera l’envie de poursuivre la pratique du tennis.

Renseignements-informations : Ufolep : www.ufolep51.org - Tennis Croix-Cordier : atcc.e-monsite.com

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Union111209b
REIMS / Université : Une assemblée qui en annonce d’autres

Nous avions abordé dans nos éditions précédentes les inquiétudes légitimes des étudiants quant au retard de versement pour leurs bourses de novembre. Et il en a été, entre autres, une nouvelle fois question lors d’une assemblée générale qui s’est improvisée hier dans l’un des amphithéâtres du campus Croix-Rouge.

« Allons-nous réellement les toucher pour le mois de décembre, sont-elles réellement financées par le gouvernement ? »

Autant de questions abordées hier par des dizaines de jeunes. Outre le problème des bourses (rappelons que l’État a promis qu’elle serait versée comme prévu pour ce mois de décembre), il a également été question du budget de l’université de Reims-Champagne-Ardenne.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les représentants des étudiants tirent à boulets sur la récente mise en application de l’autonomie des universités. « On voit bien que la politique de rigueur s’applique dans toutes les couches de la société. Et l’université n’échappe pas à la règle. On verra de moins en moins de personnels sur le campus. Bien évidemment, ces économies nuiront au bon déroulement de nos études » reprend une étudiante particulièrement remontée.

Autant de questions qui restent encore en suspens. Mais à quelques jours de la visite du candidat NPA à la présidentielle à Reims, nul doute que les soutiens de Philippe Poutou, très présents lors de cette AG, veulent prouver qu’ils veulent aussi compter dans le débat.

Th. D

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L’hebdo du vendredi- N° 239 - 111209a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 239 - Semaine du 9 au 15 décembre 2011

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Conseil Municipal - Médiathèques : Une polémique pour 0,5€ par mois

Les changements de tarifs dans les médiathèques ont beaucoup fait parler.
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La modification des tarifs des médiathèques et des musées municipaux a été l’objet de vives discussions, marquées par une certaine mauvaise foi de l’opposition et le dérapage de la majorité, et d’Adeline Hazan en particulier.

C’est bien connu, il n’est jamais facile de changer les choses, surtout quand on s’attaque à un domaine telle que la culture et cela d’autant plus quand on est une mairie de gauche. En effet, pourquoi vouloir modifier les tarifs des services des médiathèques et des musées ? Pour en augmenter les recettes ? Oui, un peu. 47 000 € de plus devraient ainsi garnir les caisses grâce à la fin de la gratuité des médiathèques pour les étudiants… une paille dans le budget de la ville de Reims, mais un choix qui a logiquement suscité une levée de bouclier.

C’est l’article annonçant la nouvelle, paru dans le journal L’Union daté du 24 novembre, avec en titre « Médiathèques : la Ville veut faire payer les étudiants et les enfants », qui a mis le feu aux poudres, d’ailleurs plus sur la forme que sur le fond. Un second, avec pour titre « La ville fait du marketing avec la culture », paru le 2 décembre, a enfoncé le clou. Ainsi, lors du conseil municipal de lundi, Adeline Hazan a publiquement attaqué la journaliste, auteure de ces fameux articles. La maire a notamment jugé que dans le sujet sorti le 2 décembre, la journaliste ne donnait pas une information mais une opinion, l’accusant même « de s’être rendue coupable de montage ». Les mots sont forts et semblent déplacés en plein conseil alors que la journaliste n’était pas présente. Mais si on ne peut pas excuser cette sortie verbale de la part d’Adeline Hazan, on peut cependant la comprendre. Car dans ces deux articles, il n’est question que des augmentations de tarifs mais pas des diminutions. Pour certain usagers, certes pas les plus nombreux, les tarifs des médiathèques diminuent. Surtout, les affichettes avec inscrit « Fin de la gratuité dans les médiathèques », situées sur les points de vente du journal L’Union, ont pu tromper bien des Rémois.

Polémique mise à part, la tarification des musées et des médiathèques va donc bien évoluer. Par exemple, l’entrée dans un musée municipal passera de 3 à 4€ à partir du mois de septembre 2012. Mais c’est évidemment les modifications concernant les tarifs des médiathèques, inchangés depuis 2003, qui ont fait le plus parler. Mais qu’en est-il vraiment ? Déjà l’accès et la consultation sur place restent bien sûr gratuits pour tout le monde. En revanche, le plein tarif va passer de 10 à 12€ pour les Rémois, et de 25 à 28€ pour les non rémois. Effectivement, les étudiants, pour qui c’était gratuit, devront payer pour emprunter des documents. En fait, ce sont tous les jeunes, âgés de 18 à 25 ans, qui devront s’acquitter de la somme de 6€ par an (12€ pour les plus de 25 ans), ce qui leur permettra d’emprunter des centaines de documents. Dans le même temps, les jeunes travailleurs qui payaient jusque là plein tarif (10€) s’acquitteront eux aussi de la somme de 6€. De même, la gratuité totale pour les moins de 16 ans est étendue au moins de 18 ans. Quant aux ateliers pour enfants et ateliers du patrimoine, gratuits jusqu’alors, il en coûtera coûtera 2 euros par jour à leurs parents. Pour justifier ces changements, qui rapporteront donc à la ville 47 000€, Serge Pugeaut a notamment rappelé l’augmentation de l’offre de documents empruntables mais aussi les tarifs pratiqués dans d’autres villes, souvent plus élevés qu’à Reims.

Toujours est-il que les étudiants vont donc devoir payer par an l’équivalent d’un menu dans un fastfood. Pas si cher pour accéder à une offre culturelle riche de milliers d’ouvrages, disques et films. Mais voilà, une telle décision de la part d’une mairie de gauche, ça ne passe visiblement pas.

J.D


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Humeur : Des divergences à surmonter

Douze rendez-vous avec la population rémoise, trois conseils par semaine, entre 50 et 70 habitants présents en moyenne, toute l’équipe du Cabinet, ainsi que la majorité des adjoints mobilisée, la tournée annuelle de la maire dans les conseils de quartier est une machine bien rodée. Un peu trop parfois. Si tout est calibré à l’image d’une campagne électorale, à grands renforts de panneaux informatifs et de rappels des promesses déjà tenues, on a tout de même senti poindre quelques soirs une once d’agacement chez la première magistrate et ses adjoints, voyant l’heure tourner et les habitants continuer à poser leurs questions. C’est que la plupart d’entre eux ne voient la maire qu’une fois par an, justement à cette occasion. Alors les riverains, dans leur majorité, ont profité allègrement, et à juste titre, de cette tribune, instant de démocratie participative, qui leur était proposée. L’occasion idéale de rappeler à l’équipe municipale que leurs rêves d’avenir sont pétris de concret, et ne vibrent pas uniquement pour les resplendissantes projections virtuelles des futurs projets du grand Reims 2020 ; loin de là. A Orgeval par exemple, avant de songer à repenser la physionomie de la place de Fermat, les habitants aimeraient déjà la voir totalement éclairée la nuit et surtout sécurisée. De même sur le quartier de la Cerisaie, installer un nouveau lieu culturel (le chapiteau du Temps des Cerises) est une chose, s’enquérir des nuisances qu’il occasionnerait une fois en activité en est une autre. « Il est évident que nous ne pourrons jamais contenter tout le monde », n’a eu de cesse de répéter Adeline Hazan, reprenant l’exemple récurrent de la pétition d’une poignée d’usagers pour retirer l’arrêt de bus du boulevard Robespierre, s’opposant à un second groupe, fervent défenseur, lui, du maintien sur place de ce même arrêt…

Mais au-delà de ces exemples précis, le sentiment qui prédomine à l’issue de ces douze conseils en présence de la maire, c’est de voir une municipalité qui, malgré elle, ne peut s’empêcher de s’éloigner de ses administrés. Les élus vantent Reims 2020, les Rémois pestent contre la taxe sur les ordures ménagères ; d’un côté l’enthousiasme autour de la prochaine réouverture des Halles, de l’autre l’angoisse de voir un stationnement devenir impossible dans le quartier, etc. Autant de divergences qui peuvent expliquer la longueur de certains débats. Les discussions s’éternisent car on ne se comprend pas. Comment renouer le dialogue ? Pourquoi pas en commençant par redéfinir précisément le rôle du conseil de quartier, aux habitants bien sûr, mais aussi aux élus ! Les uns doivent comprendre que ces rendez-vous sont notamment l’occasion pour la Ville de faire passer ses idées, les autres doivent accepter en retour de voir les questions de l’assistance tourner presque exclusivement autour de préoccupations que d’aucun jugerait minimes. Ainsi va la démocratie, et le « mieux vivre ensemble », cher à Adeline Hazan.

Aymeric Henniaux


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Ciné-débat : « Ici on noie les Algériens » au cinéma Opéra

Le cinéma Opéra accueille l’association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) à l’occasion d’une soirée mêlant projection et débat autour du film de Yasmina Adi, « Ici on noie les Algériens ».

Ce long métrage relate l’appel du Front de libération nationale (F.L.N.) où des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne ont défilé le 17 octobre 1961 contre le couvre-feu qui leur est imposé : une manifestation pacifique qui sera alors très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. L’historien et vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme, Gilles Manceron, sera présent lors de la séance.

J.D

Rendez-vous au cinéma Opéra le lundi 12 décembre à 20h30.

" Ici on noie les Algériens " est un documentaire sorti dans les salles au mois d’octobre dernier. Tarif : 6€


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Roller Hockey Elite : le RHR reçoit Caen

Toujours en phase d’apprentissage, les Rapaces accueillent ce samedi 10 décembre l’équipe de Caen. Face à une formation actuellement 7ème, et qui surfe sur une vague positive - trois victoires d’affilée - le promu rémois (10ème et dernier) tentera de démontrer qu’il est en progrès.

Reims - Caen, samedi 10 décembre,à 20h au gymnase François Legros

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Union111208c
Des collégiens sourds, et alors ?

La semaine dernière, Anne-Marie Filho, inspectrice d’académie, est venue observer le travail des équipes du collège Legros.
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REIMS (Marne). Un grand pas vers l’intégration dans les classes. Le collège François-Legros, au cœur du quartier Croix-Rouge, est un modèle du genre dans la cité des sacres.

A travers plusieurs classes, ce ne sont pas moins de onze enfants sourds et malentendants qui ont pris leurs quartiers depuis plusieurs rentrées maintenant. Et pour tous, la satisfaction est là, grâce au soutien sans faille de l’équipe pédagogique.

Accompagner

Ces enfants malentendants ne sont pas livrés à eux-mêmes lors des cours. Ils sont suivis par des personnels formés au langage des signes, et certains professeurs.

« C’est une tendance qui se développe. Plusieurs professeurs ont appris peu à peu le langage des signes. Le but est que les enfants se sentent intégrés au groupe. Il y a un besoin, nous tentons de mettre tout en œuvre pour les satisfaire », explique Philippe Reyssier, principal de l’établissement.

Parmi les onze enfants sourds qui sont scolarisés au collège Legros, certains auraient plus un profil professionnel quand d’autres continueront dans la filière générale. « Il est important de développer le lien entre les enfants, de les orienter selon leurs capacités. Et pour cela, il n’y a pas que les enseignants qui travaillent dur. Force est de constater que les enfants « valides » sont sensibilisés au contact des malentendants. Certains commencent même à très bien se débrouiller en langue des signes. C’est ce vers quoi nous devons aller », continue le responsable de l’établissement. Tenter de réduire au maximum les différences et donc casser les discriminations car, et ce n’est que la simple application de la loi, ces jeunes ont droit à une scolarité normale.

Et pour la petite histoire, dans une des classes de troisième de François-Legros, c’est un malentendant qui est premier de la classe.

Th. D.

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Union111208b
Cross-Country (UNSS) / La Marne pose sa griffe

Au sein des grandes catégories (cadets et juniors), les scolaires marnais (dont Alexandre Saddedine à gauche, 70 ; Casssandra Vincent à droite, 239) se sont distingués.
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MARNE. Entre averses et rafales de vent auboises, les Marnais ont trusté la bagatelle de six titres. Les plus belles palmes de l’Académie.

IL ne fallait pas craindre les mauvaises conditions météorologiques hier au complexe sportif d’Henri-Terré de Troyes, théâtre des championnats d’Académie de cross-country, qualificatifs pour le « France » de Narbonne le 18 janvier.

Même si la pluie a « effectué », assez bizarrement, une pause durant les trois heures d’épreuves, le vent et le terrain gras ont compliqué la tâche du millier d’athlètes présents sur la ligne de départ (918 arrivants).

Ce qui n’a pas empêché les jeunes pousses marno-ardennaises de se mettre en évidence sur le parcours aubois.

Cavaliers seuls

Le benjamin châlonnais Alexandre Boyer (collège Jean-Moulin Saint-Memmie), Marc Davoust (lycée Jean-Jaurès Reims) et Alexandre Saddedine (lycée Roosevelt Reims), qui a devancé son complice Ilyès Foughali (LP Joliot-Curie), ont facilement remporté leur course.

Salomé Baudoin (collège Arthur-Rimbaud Charleville-Mézières), qui a notamment devancé ses coéquipières du Charleville-Mézières Athlétisme Perrine Lallement et Lucile Binet (collège Jean-Macé), respectivement 3e et 4e derrière la nageuse rémoise Marianne Ienny (collège Saint-André), en a fait de même.

Devancée par la triathlète cadette chaumontaise Noémie Petifourt (lycée Charles-de-Gaulle) - le lycée Chanzy a remporté le titre par équipes, emmené par Prescillia Denis 3e -, la Rémoise Cassandra Vincent (lycée Jean-Jaurès), tout juste sortie d’une semaine sans entraînement en raison d’une gastro-entérite, s’est imposée chez les juniors où les filles du lycée Jean-Jaurès ont brillé sur le plan collectif, empochant leur ticket pour le National de Narbonne dans un peu plus d’un mois. Avec six titres, la Marne a devancé l’Aube et la Haute-Marne (quatre), les Ardennes fermant la marche (deux).

Sylvain POHU

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Union111208a
Un chantier d’insertion ouvert depuis février 2010 : Avenir incertain pour le jardin du François ?

La semaine dernière, Anne-Marie Filho, inspectrice d’académie, est venue observer le travail des équipes du collège Legros.
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L’ancien sous-préfet Raymond Floc’h en compagnie de Jean-Louis Rumério, directeur de 2 Mains, lors d’une visite au jardin en mars 2010.

A cause des difficultés financières de l’association 2 mains, le jardin du François, un chantier d’insertion ouvert il y a près de deux 2 ans, est menacé de fermeture.

DEPUIS quelques jours, on annonce aux adhérents du jardin du François que le potager livre ses derniers légumes. La structure fournit depuis près de deux ans des paniers de légumes et de fruits, cultivés par des personnes en insertion professionnelle.

Mais l’association 2 Mains, qui portait ce projet, est en proie à des difficultés financières importantes qui pourraient entraîner la fermeture du potager, et le licenciement des quatre personnes qui y travaillent encore.

Situation floue

En juin, dernier, l’association 2 Mains avait déjà procédé au licenciement économique de ses deux conseillers en insertion professionnelle employés sur Vitry, et fermé ses locaux rue Dubois-Crancé.

Tout au long de l’année, le potager et le verger d’une surface totale de 3,5 hectares situés au Bois-Legras ont fonctionné avec deux encadrants en CDI, deux apprentis et le renfort d’autres salariés de la structure. Les objectifs d’embauche de personnes en insertion via des contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) n’ont pas été atteints.

L’un des apprentis doit passer au printemps prochain un diplôme en production légumière. Mais si l’activité cesse, il ne pourra pas se présenter à l’examen. L’autre apprenti est lui aussi en situation délicate puisqu’il vient de commencer son bac professionnel Jardin, Nature et Forêt. Selon nos informations, les salaires ne sont plus versés dans leur intégralité depuis le mois d’octobre. L’association pourrait mettre la clé sous la porte dans les prochaines semaines, mais la situation reste floue.

Interrogé sur le sujet, le directeur de l’association Jean-Louis Rumério n’a pas souhaité répondre à nos questions. « Je n’ai rien à vous dire sur le futur de l’association 2 mains. Si l’on cesse la distribution des paniers, c’est parce que c’est l’hiver. »

Trouver de l’argent

Du côté de la municipalité, les difficultés de l’association 2 Mains sont connues : « Nous avons eu un comité de pilotage il y a quelques jours durant lequel la direction de l’association nous a dit que des demandes de subvention allaient être faites pour tenir un an de plus, explique-t-on en mairie. Mais la semaine dernière, nous avons aussi entendu parler d’une fin d’activité. Si effectivement, cela arrivait, nous aimerions que le jardin continue. Pour cela, l’une des pistes serait de trouver, au niveau local, des associations capables de porter le projet, et obtenir la validation du dispositif par les partenaires financeurs : Etat, conseil général… »

A l’heure actuelle, la vente des paniers de légumes ne couvre que 10 % des dépenses du potager. Pour le sauver, il faudrait donc trouver de l’argent, réduire la surface et proposer, pourquoi pas, des nouvelles activités : des sorties pédagogiques pour les écoles ou les centres aérés, des espaces de culture mis à disposition de personnes en situation de handicap, la fourniture de légumes frais à l’épicerie sociale et à des associations caritatives…

« Je vais labourer pour que la terre soit prête au mois de mars pour les semis, au cas où… », indique de son côté M. Kempf, l’agriculteur qui loue ses terres à l’association 2 mains.

R.H.

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Union111207f
INFORMATION RELATIVE A UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Avant-propos : cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.

L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet du B.O.A.M.P. http://djo.journal-officiel.gouv.fr...).
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : maître d’ouvrage : REIMS HABITAT Champagne-Ardenne, 71, avenue d’Epernay B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée soumise aux dispositions de l’article 10 du décret du 30 décembre 2005… REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
3) Objet du marché : déconstruction totale et sélective d’immeubles sis 49 et 51, rue du Général-Eisenhower, quartier Croix-Rouge à Reims (51).
4) Marché alloti et attribué séparément :
- Lot n°1 : démolition- étanchéité.
- Lot n°2 : chauffage plomberie.
- Lot n°3 : électricité.
- Lot n°4 : façades.
5) Une visite du site est obligatoire avant la remise de l’offre.
6) Le marché contient une clause d’insertion sociale par le travail pour les lots n°1-n°2 et n°4.
Le nombre d’heures minimum à faire exécuter est le suivant : Lot n°1 : 560 heures minimum. Lot n°2 : 105 heures minimum. Lot n° 4 : 105 heures minimum.
7) Délai d’exécution : le délai d’exécution des travaux est de 10 mois, la période de préparation de 2 mois étant prévue dans ce délai. Les intempéries et les congés payés sont également intégrés.
8) Retrait du dossier de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT auprès du service commande publique, tél. 03.26.48.62.30. - Fax : 03.26.48.43.27. ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reimshabitat.fr
9) Date limite de réception des offres : le 11 janvier 2012 à 17 heures.
10) Date d’envoi à la publication : le 2 décembre 2011.

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Union111207e
Secteur Eisenhower/Université : La magie de Noël a opéré

Saint-Nicolas et le père Fouettard ont rendu visite aux enfants, entourés de la fanfare étudiante « Les boules de feu ».
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Jonquille, 14 ans, de M. Debais à Sarcy, a assuré les promenades des enfants.
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La magie de Noël s’est emparée du quartier Eisenhower-Université qui a vu, samedi 3 décembre, la place du centre commercial de l’Hippodrome s’animer avec l’aide de la Ville de Reims qui a installé dix-sept chalets en extérieur et participé financièrement à la fête, de la Maison de quartier Croix-Rouge qui organisait son marché de Noël à l’espace Billard (lire par ailleurs), des associations du quartier, comme la MutES (Multi-échanges services), et surtout de l’association des commerçants de l’Hippodrome, animée par un M. Verquerre, omniprésent et épuisé en fin de journée, mais heureux : « Vous voyez, les commerçants de Croix-Rouge savent se bouger ! »

Ils étaient en effet fortement impliqués, avec guirlandes, décorations, affiches et jeux à gratter. Le Téléthon n’a pas été oublié, avec un stand dédié à cette grande cause nationale.

La palette des propositions festives était très large sur le parking du centre commercial de l’Hippodrome et à l’Espace Billard avec les stands colorés et animés (vente de spécialités et de produits de l’artisanat), maquillage d’enfants, concours de dessin, distribution de friandises, marché solidaire et associatif Billard.

Très attendus et applaudis, les musiciens endiablés de la fanfare étudiante « Les boules de feu », n’ont pas été avares de prestations et, pour la troisième année consécutive, la fameuse calèche de Saint-Nicolas et du père Fouettard proposaient des tours de quartier gratuits pour les enfants émerveillés.

Certes, le temps n’a pas été toujours clément, la pluie et le froid auraient pu perturber cette belle fête, mais il n’en fut rien, le public a répondu présent, comme ont pu le constater les élus : Adeline Hazan, maire de Reims, ses adjoints, Eric Quénard et Marie-Noëlle Gabet, et les conseillers municipaux, Michel Guillaudeau et Saïda Soumaya Berthelot.

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Union111207d
Espace Billard : Le marché de Noël a attiré les foules

Des productions artisanales proposées à la vente.
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Deux grandes salles ont été nécessaires pour accueillir, samedi 3 décembre, tous les étals des ateliers des espaces Billard et Watteau, d’autres associations, et de particuliers à l’occasion du traditionnel marché de Noël de l’espace Billard.

On a remarqué quelques nouveaux venus mais la plupart des exposants étaient des fidèles, comme Maud Horny et ses bijoux fabrication maison ou le clan Santembien, en pleine action, aiguilles à tricoter à la main et sourire aux lèvres.

On pouvait trouver ici des centaines d’idées de cadeaux originaux et pas trop chers : lampes, broderies, cartes, tableaux, vêtements tricotés, bijoux fantaisie, poupées, jeux, confiseries, confitures maison…

Un relais petite restauration gourmande et boissons chaudes attendait la foule des visiteurs en haut de l’escalier. L’une des salles présentait l’exposition des toiles de l’atelier peinture Billard, ce qui lui donnait une allure de galerie et la fanfare des « Boules de feu » a donné une belle représentation avant de se rendre vers le centre commercial voisin pour la fête de la Saint-Nicolas des commerçants.

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Union111207c
L’épicier pourrait être expulsé par Reims Habitat : « Ils veulent me mettre dehors »

Saïd Debdoubi doit faire tourner son commerce avec l’angoisse de l’expulsion au ventre.
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REIMS (Marne). Reims Habitat a obtenu du tribunal l’expulsion de son épicier des Hauts de Murigny. Dans des circonstances contestables.

POURQUOI le bailleur Reims Habitat veut-il faire partir l’épicier du centre commercial des Hauts de Murigny ? Saïd Debdoubi, l’intéressé, aimerait bien le savoir. « Ils font tout pour que je m’en aille. Ils ont cherché à augmenter mon loyer de 140 %, ils ont installé un concurrent à 5 mètres de mon magasin et, comme cela n’a pas suffi, ils m’ont poursuivi au tribunal et ont obtenu une décision d’expulsion. Moi et ma femme vivons dans l’attente angoissante d’un courrier de l’huissier. »

Les circonstances dans lesquelles le bailleur, à vocation sociale, a obtenu l’expulsion de M. Debdoubi, méritent d’être racontées.

L’épicier, installé depuis 1994 dans ce quartier de Croix-Rouge, n’a pas toujours connu des fins de mois faciles. Il a souvent payé son loyer en retard.

« C’est vrai que j’ai connu des difficultés et que j’ai eu des loyers de retard mais j’ai toujours payé mes dettes. » Pendant longtemps, ces retards d’un, deux voire trois mois maximum ont été tolérés par Reims Habitat. Pour la bonne raison que le commerçant finissait toujours par s’acquitter.

Il y a un an environ, le ton a changé. Face à plusieurs retards de paiement, le bailleur a décidé de saisir le tribunal en vue d’une expulsion. M. Debdoubi continuait pourtant à régler ses loyers en retard dès qu’il en avait la possibilité.

« Elle m’a dit de ne pas aller à l’audience »

La veille de l’audience, il est allé au siège de Reims Habitat avec toute la trésorerie dont il disposait. « Je suis allé voir la personne chargée de mon dossier pour payer mon retard. Il ne devait plus rester que 300 euros à donner. J’ai demandé ce qu’il allait se passer à l’audience du lendemain. La dame m’a répondu que ce n’était pas la peine que j’y aille puisque j’étais venu payer. Elle m’a dit que le président passerait à l’affaire suivante quand il verrait que c’est réglé. »

L’épicier est rentré chez lui confiant. Quinze jours plus tard, une notification du tribunal est arrivée qui l’informait de sa condamnation et de sa prochaine expulsion. « J’étais paniqué. Je suis allé voir mon avocat qui a fait appel. » La décision d’appel a confirmé l’expulsion, ne reste plus que le bon vouloir du bailleur. Ou bien un pourvoi en cassation mais M. Debdoubi ne peut pas se le permettre financièrement.

« On aurait des chances de gagner car la loi n’a pas été bien appliquée. Normalement, on n’expulse pas si le débiteur s’acquitte partiellement et régulièrement de sa dette », souligne Pierre Ramage, avocat de l’épicier. Il a lui-même téléphoné à l’employée de Reims Habitat qui avait reçu son client la veille de l’audience : « Elle m’a verbalement confirmé qu’elle avait incité M. Debdoubi à ne pas se rendre à l’audience. C’est justement cette absence qui, selon moi, lui a valu une condamnation ».

Autour de l’épicerie des Hauts de Murigny, les gens parlent. Ils disent que Reims Habitat cherche à récupérer le local pour en faire autre chose. Un projet de théâtre est évoqué ou encore une division en parcelles de la surface afin de créer plusieurs cellules. Pour eux, l’affaire est entendue, le bailleur veut faire partir l’épicier.

Catherine FREY

Reims Habitat refuse de répondre

La direction de Reims Habitat a fait savoir qu’elle ne souhaitait pas communiquer sur le sujet. « C’est une affaire d’argent entre ce locataire et nous. Nous réglerons cela avec lui. » Cette réponse laisse-t-elle présager l’amorce d’un compromis qui permettrait au commerçant de poursuivre son activité ? L’épicier n’a plus qu’à l’espérer.

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Union111207b
Tennis : Cindy Castille au championnat du monde des 14 ans

Cindy Castille : « Je suis confiante, mon jeu est plus puissant ».
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Du 19 au 29 janvier, Cindy Castille, licenciée au Tennis club Géo-André, retrouvera les courts de Tarbes à l’occasion des Petits as.

Considérée comme le championnat du monde des 14 ans, cette compétition s’inscrit dans un objectif de saison. « Pour avoir des résultats, il vaut mieux rentrer dans les qualifications internationales. Elle possède actuellement 35 points Tournois tennis Europe et occupe la cinquième la place du classement national. On espère, en fonction de ce qui va se passer, qu’elle aura une wild card », indique Emmanuel Castille, son entraîneur et papa.

Ce rendez-vous offrira des tableaux de 64 joueurs qui seront originaires de plusieurs parties du monde. D’où l’importance de bien se préparer avant le jour J. « Elle y va sans pression ; elle est outsider.

Actuellement, on finit un bloc de travail, et à partir de janvier, on fera deux tournois préparatoires », ajoute Emmanuel Castille. Et Cindy, que dit-elle ? : « Moi je suis confiante. En plus, l’ensemble de mon jeu est beaucoup plus puissant, notamment mes coups droits et services. Je me suis améliorée aussi à la volée ».

 

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Union111207a
Football / Les filles de RMS revigorées

Elles disputeront trois grandes compétitions : coupe de France universitaire des Grandes écoles, foot à 7 et Ecricom.
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La section féminine de football de Reims management school se renouvelle. Elle est revigorée par l’arrivée de jeunes joueuses : toutes plus talentueuses les unes que les autres. « Ces filles ont un réel potentiel au départ. Ce qui nous permet de mieux travailler le jeu et le placement sans passer par la technique de base. Elles sont très agressives sur le ballon et ne lâchent rien.

A côté de cela, le temps d’entraînement a été augmenté : on a maintenant deux séances. Cela nous donne de l’assurance dans les compétitions que nous aurons à disputer », note Yannick Cadart, entraîneur.

L’effectif actuel est constitué de quatorze éléments, plus quelques joueuses qui viennent épisodiquement. L’objectif est d’aller le plus loin possible dans les trois grandes compétitions (coupe de France universitaire des Grandes écoles, foot à 7 et Ecricom).

En sachant que chaque année, elles réussissent à jouer les phases finales. « Notre avantage, c’est d’avoir deux générations de footeuses, ce qui favorise une riche transmission des expériences acquises. Le but étant de s’amuser. Et notre entraîneur met un point d’honneur pour qu’il y ait une bonne ambiance au sein du collectif », soutiennent Armelle Crauwe et Caroline Laroche, respectivement capitaine et vice-capitaine de l’équipe.

 

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Union111206a
Cross de Noël / 3.700 élèves ont envahi les parcs rémois

Les animateurs des écoles ont encadré les jeunes pour ne pas qu’ils aillent trop vite, ici à Saint-John Perse.
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REIMS (Marne). Après « Reims à toutes jambes ! » et le relais Usep des écoles, les écoliers rémois étaient invités à participer à un grand rassemblement sportif : le cross de Noël, toute la semaine dernière, dans les différents parcs de la ville. Nouveauté : les CP et les CE1 participaient également à cette compétition.

Au total, ce sont près de 3 700 jeunes, des CP au CM2, qui ont couru de 800 à 1 800 mètres, suivant leur âge. « La réussite de cette épreuve n’aurait pas pu être possible sans les trois grands intervenants : la ville de Reims, l’Esfra et l’Usep », déclarait Laétitia Mareigner, de la direction des sports à la Ville de Reims. Avec Christophe Viet, délégué Usep et Florie Veillard pour l’Esfra, ils ont monté une excellente organisation, que ce soit au parc Mendès-France à Murigny, au parc Léo-Lagrange, Saint-John Perse et au stade Georges-Hébert. En amont, les écoliers se sont entraînés avec leurs enseignants et les éducateurs sportifs territoriaux de la Ville de Reims pour être capables de courir sans s’arrêter.

Après un sérieux échauffement, chaque groupe-classe était encadré par des éducateurs de la Ville de Reims, de l’Usep et de l’Efsra qui servaient ensuite de régulateurs d’allure pour aider les enfants à respecter une vitesse donnée afin de parcourir la distance prévue sans s’arrêter.

À l’arrivée de chaque course, tous les enfants ont reçu une récompense et un goûter offert par Crousti-France, un partenaire apprécié et les trois premiers de chaque course sont montés sur le podium et ont été médaillés officiellement.

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Union111205b
A la Comédie et dans les médiathèques : « Slam d’Europe »

Wéronika Lewandowska : slameuse, poète et actrice. M. MORAWICKI
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REIMS (Marne). L’édition 2011 de « Slam d’Europe » se veut un moment de rencontres et d’échanges autour de ce qui devient une pratique culturelle et artistique à part entière.

EN 2010, près de 800 personnes ont pu découvrir le slam dans sa dimension la plus large. « En 2011, il était donc normal que notre festival s’intègre dans « Reims Scènes d’Europe », festival européen de pratiques artistiques et culturelles », estime Sébastien Gavignet, alias « Sélecta Seb », membre du collectif « Slam Tribu ».

Si l’an dernier, une grande partie du festival était axée autour d’une compétition européenne, avec douze pays invités, il a été décidé que celle-ci n’aurait lieu qu’une année sur deux, la prochaine étant donc prévue en 2012.

Spoken Word

Mercredi 7 décembre à l’atelier de la Comédie de Reims 20 heures et 21 heures L’édition 2011 accorde une large place à la création européenne. Un programme de résidence artistique par l’Office franco-allemand pour la Jeunesse a permis à quatre slameurs français et trois slameurs allemands de se rencontrer et de créer ensemble une pièce originale et bilingue à plusieurs voix. Sous la direction artistique d’Antoine Faure, dit Tô (France) et de Ken Yamamoto (Allemagne), ils présenteront leur création à 20 heures en 1re partie de la soirée d’ouverture.

Comme le mouvement slam commence à avoir quelques années, d’autres formes d’expression viennent s’y greffer, touchant à la musique, au théâtre, au mime. Wéronika Lewandovska, slameuse, poète et actrice, une des artistes polonaises les plus douées de sa génération, collabore régulièrement avec « Plan-kton ». Ensemble, ils découvrent de nouvelles façons de fusionner la musique et les mots, en utilisant le son et le rythme. Slam électro à 21 heures.

Ateliers de slam

Les slameurs européens iront à la rencontre des lycéens et collégiens autour d’ateliers d’écriture et d’interprétation. La restitution aura lieu à la médiathèque Croix-Rouge, le jeudi 8 décembre de 19 heures à 20 h 30.

Scène ouverte européenne classique

Jeudi 8 décembre au bar de la Comédie de Reims à 21 heures.

« Reims Scène d’Europe » met cette année l’accent sur la Suède. Slam Tribu s’est associé à cette idée en invitant Oskar Hanska, champion de slam 2010 de Suède. Une douzaine d’autres artistes venus de Pologne, d’Allemagne, de Belgique, d’Espagne et de France se produiront selon le principe de la scène ouverte.

Tous les slameurs étrangers invités slament dans leur langue : cela permet d’écouter la musicalité de la langue, de regarder et apprécier la performance.

Atelier de la Comédie de Reims : 13, rue du Moulin Brûlé. Comédie de Reims : esplanade André-Malraux. Slam Tribu : 06.63.85.50.57. www.slamtribu.fr Accueil > Marne - Sports région - Reims

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Union111205a
OMNISPORTS / Le Creps ouvre ses portes

Le Creps (*) de Reims, dans sa version « route de Bezannes », a 30 ans. L’occasion est belle de célébrer cet anniversaire en y associant le maximum de sportifs.

Mercredi, Jean-Marc Lapierre, le nouveau directeur et toute son équipe ouvriront les portes de leur établissement pendant tout l’après-midi.

A partir de 14 heures, la visite des différents sites d’entraînements (halle de tennis, d’athlétisme, salle d’escrime, dojo, gymnase, etc.) sera possible. Les séances des pensionnaires des différents pôles seront également ouvertes aux curieux.

Il sera même possible de s’initier à certaines disciplines telles l’escrime, le tennis de table… Des stands expliqueront les filières des métiers du sport et de l’animation.

L’accès à l’établissement se fera par le parking.

(*) Centre de ressources, d’expertise et de performances sportives.

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L’hebdo du vendredi- N° 238 - 111202f
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 238 - Semaine du 03 au 08 décembre 2011

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Développement durable : Un appartement contre le gaspillage : Plurial L’Effort Rémois vient de livrer au 1, allée Edgar Degas, le premier logement dit écologique et pédagogique à Reims.

Les wattmètres indiqueront en temps réel la consommation électrique et le coût engendré.
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Un seul bain équivaut à la consommation de toutes ces bouteilles d’eau.
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Dans chaque pièce, des indications sont données aux habitants pour mieux gérer leur consommation.
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L’Appart’Eco servira à sensibiliser les habitants du quartier.
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Signature des conventions entre les différents partenaires du projet.
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A travers cet espace de 50 m², entièrement équipé, « l’Appart’Eco et toi » (c’est son nom) se veut la parfaite illustration de la lutte contre le gaspillage énergétique et budgétaire des ménages. Un concept pionnier sur l’agglomération rémoise et qui se donne pour objectif principal d’apporter une réponse durable pour chacun sur sa consommation d’énergie. Pour mesurer, quantifier et estimer la consommation électrique, des wattmètres sont branchés aux quatre coins du logement sur les différents appareils électriques et ménagers. Ils renseignent ainsi en temps réel, à la fois sur la consommation, mais aussi sur le coût qui est immédiatement engendré. Par ailleurs, l’une des grandes spécificités de ces wattmètres nouveaux modèles, c’est l’estimation du coût annuel en euros de l’énergie (et donc de l’argent), de par le gaspillage réalisé en laissant par exemple la télévision, les ordinateurs ou les consoles de jeux en veille. L’appartement dispose en outre de plusieurs dispositifs permettant aux visiteurs, d’une part une meilleure visualisation de leur gaspillage d’eau, et d’autre part une gestion plus optimale de leurs déchets.

Installer cet appartement écolo au coeur du quartier Croix du Sud ne tient en rien du hasard, bien au contraire. Pour Alain Niboyet, Directeur HQE et Produits Nouveaux à l’Effort Rémois, « le quartier a été choisi parce qu’il est composé à 100% de parc locatif et social, mais aussi parce qu’il s’inscrit dans une opération d’envergure de renouvellement urbain qui verra naître ce type d’appartement. Ce premier Appart’Eco permet ainsi de sensibiliser les ménages aux bons réflexes énergétiques pour aujourd’hui comme pour demain ». De son côté, Laurent Roux, Directeur Adjoint de Plurihabitat l’Effort Rémois souligne, « qu’avec de simples appareils, peu coûteux, il devient ainsi possible de baisser rapidement et concrètement sa consommation d’énergie et les charges qui l’accompagnent, charges qui représentent tout de même 10 à 15% du budget mensuel ». Sachant que sur le quartier Croix du Sud, près de 70% des familles vivent avec moins de 700 euros par mois, on comprend de suite l’importance d’un tel projet.

L’association Uni-Cité a d’ailleurs prévu de réaliser des interventions de sensibilisation dans l’Appart’Eco.

Aymeric Henniaux

Renseignements et visites : 03 26 06 04 42

 

 

 

 

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Union111202e
Bingo pour les randonneurs d’Escapades : Un succès inespéré

La grande salle de l’espace Billard était pleine à craquer.
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En organisant la deuxième édition du loto des randonneurs, les animateurs du groupe Escapades étaient loin de se douter qu’elle allait remporter un succès aussi éclatant : en effet, près de 150 personnes se sont présentées pour jouer dans la grande salle de l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge !

Des retardataires n’ont pu trouver de place. Certains jouaient même dans les couloirs sur deux chaises !

« C’est une réussite exceptionnelle », déclaraient, un peu dépassés, Sylvie et Christian, deux des animateurs, « d’autant plus qu’au moins la moitié était des habitants du quartier ».

Habituellement, les randonneurs vont marcher dans les environs de Reims. Les sommes récoltées lors de ce loto seront utilisées pour l’organisation d’une escapade plus lointaine en fin de saison 2012 : une belle sortie en perspective !

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Union111202d
REIMS / Arrestation mouvementée : L’excité résiste aux tirs de flash-ball

L’interpellation d’un toxicomane surexcité a donné du fil à retordre aux policiers de Reims, mercredi soir au quartier Croix-Rouge. Originaire de la région parisienne, l’individu a été surpris vers 21 heures alors qu’il se piquait avec une seringue dans un hall d’immeuble de l’allée des Béarnais.

A l’arrivée des fonctionnaires, l’homme a vu rouge. Il s’est précipité vers eux en les menaçant avec la seringue !

Les appels à la raison sont restés vains.

Pour se protéger de l’individu, les policiers ont dû faire usage du flash-ball. Quatre tirs l’ont touché au thorax, mais les balles de caoutchouc n’ont eu aucun effet. L’homme était toujours debout, toujours aussi dangereux, dans un état d’excitation et de résistance physique sans doute favorisé par le produit qu’il venait de s’injecter.

Une patrouille de la brigade canine est arrivée en renfort. C’est finalement l’intervention du chien qui lui a fait lâcher la seringue en le mordant à la main (l’animal n’a pas été blessé). Les policiers ont alors réussi à le maîtriser.

L’homme n’a pu être placé en garde à vue. D’une part, il a été nécessaire de le conduire directement au CHU pour le soigner. D’autre part, son état mental s’est révélé suffisamment préoccupant pour justifier son observation en milieu psychiatrique.

Un expert devra ensuite déterminer s’il était pénalement responsable de ses actes au moment des faits.

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Union111202c
Bafa : Stage intensif avec les Francas

78 animateurs se sont retrouvés à Thillois pour six jours en collectivité.
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78 animateurs se sont retrouvés à Thillois pour six jours intensifs de stage en collectivité organisés par les Francas Région Champagne-Ardenne et les Francas de la Marne.

Stéphanie Tadla, chargée de développement, précise : « Il y avait 60 animateurs, issus de l’ensemble du département de la Marne et orientés par les organisateurs locaux de Reims, d’Epernay, et de Vitry-le-François. Ils ont partagé six jours de stages Bafa afin d’approfondir leur pratique et d’enrichir leur répertoire d’activités autour des thématiques « Grands jeux », « Créer pour jouer » et « expression » avec six formateurs bénévoles aux Francas. »

Quatorze militants venus de l’ensemble de la Champagne-Ardenne les ont rejoints pour travailler en parallèle sur la notion du « vivre ensemble en centre de loisirs ».

Cette formation était financée dans le cadre du CDVA (Conseil du développement de la vie associative).

Prochains stages : Stéphanie Tadla, Francas, 29, rue Pierre-Taittinger à Reims (tél. 03.26.85.55.18. ou 06.82.91.42.21.)

 

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Union111202b
La Ville fait du marketing avec la culture

Guidé par un cabinet privé, l’adjoint à la culture de Reims a entrepris d’augmenter les tarifs d’entrée dans les musées.
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REIMS (Marne). La municipalité est tombée sous le charme d’un cabinet privé qui indique comment gagner plus d’argent avec les établissements culturels. D’où ces nouveaux tarifs.

QUELLE mouche a piqué la Ville ? C’est la question que se posent nombre de sympathisants socialistes. Ils ne s’attendaient pas à voir leurs élus décréter la fin de la gratuité dans les médiathèques pour les étudiants. Ni à voir les ateliers pour enfants devenir payants pendant les vacances.

Il leur faut encore apprendre que les billets d’entrée dans les musées vont augmenter. Le tarif normal passera de 3 à 4 euros au 1er septembre prochain. Avec des avantages en moins : alors que le pass 3 euros donne droit à une entrée dans chacun des musées municipaux pendant un mois, il faudra désormais payer 4 euros pour chaque musée. Chaque billet ne sera valable que pour la journée.

Le planétarium qui doit s’enrichir et déménager sur un nouveau site aura un tarif spécial. A partir du 1er janvier 2013, son billet d’entrée passera de 3 à 6 euros et sera de 3 euros pour les étudiants (pour trois séances et valable un mois).

L’adjoint à la culture Serge Pugeault a raison de dire qu’il n’a pas décidé par hasard toutes ces augmentations. Il l’a dit et répété : « Je me suis appuyé sur deux rapports commandés au cabinet Farman & Partners ». Passons sur la polémique liée au tarif de ces deux rapports (notre édition de samedi). La municipalité refuse toujours d’en donner le coût alors qu’il s’agit d’argent public. Si elle se tait, on peut en déduire que Farman & Partners n’est pas donné.

Ce cabinet se fait fort d’aider les collectivités à gagner de l’argent avec leurs établissements culturels. « Il existe un gros potentiel de développement des recettes dans les musées. Il est possible d’augmenter à la fois la fréquentation d’un musée et ses tarifs, multipliant par deux ou trois ses recettes », peut-on lire dans leur laïus. C’est très clair. Oublié l’accès à la culture pour les pauvres, le but est de faire venir dans les musées des gens qui paieront. Il s’agit d’apprendre à faire du business avec son patrimoine municipal.

« Il faut combattre la gratuité »

Le cabinet explique qu’il faut combattre la gratuité, comparée à un virus « qui n’a pas fini de se propager en Europe ». Selon Farman & Partners, la gratuité ne sert à rien sinon à augmenter la présence des plus de 55 ans dans les établissements culturels. Plus c’est gratuit, moins il y a de jeunes et de pauvres dans les musées. Ces affirmations seraient tirées de diverses enquêtes réalisées en Angleterre. D’autres enquêtes montrent que la gratuité en Angleterre a fortement augmenté le nombre d’entrées mais Farman & Partners ne s’y arrête pas.

Le cabinet explique au contraire qu’il est nécessaire de faire payer et judicieux d’augmenter ses tarifs. « Les publics sont habitués à une fourchette de prix de 6 à 8,5 euros ». Autrement dit, on peut facilement monter les prix à Reims. Avec quelques précautions : « Une augmentation, par exemple de 2 euros, nécessite de bien gérer la communication vis-à-vis des publics locaux ». Pour mieux faire avaler l’augmentation, les experts de Farman & Partners recommandent d’inclure un audio-guide dans le billet d’entrée. « Un petit plus qu’il suffit d’intégrer dans l’augmentation et qui servira à justifier la hausse des tarifs ». Bref, du marketing pur, appliqué à la culture.

Catherine FREY

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Qui sont Farman & Partners ?

Qui est ce fameux cabinet qui fustige la gratuité et fait la chasse aux ressources pour le compte des collectivités ? Les maires qui veulent augmenter leurs recettes sans passer par une hausse d’impôts, électoralement coûteuse, se repassent-ils la bonne adresse ?

Farman & Partners, dont l’activité principale est le conseil aux entreprises et aux collectivités, est installé dans le XVIe arrondissement de Paris. Fondé par un polytechnicien ancien d’Air Liquide, secondé par un Américain passé par l’armée puis par les banques, le cabinet travaille avec les États-Unis mais affiche aussi des partenariats avec l’Ukraine et la Russie.

Concentré sur les résultats, il ne s’embarrasse pas d’idéologie sociale ou environnementale. Pour preuve, le travail qu’il a réalisé en 2009 pour la Ville de Lyon au sujet du stationnement. Quand il est sorti dans la presse, le rapport a fait scandale. Pour que Lyon encaisse 6 millions de recettes en plus, il préconisait notamment au maire de passer l’amende pour défaut de ticket à 35 € (au lieu de 11 à l’époque), de faire payer entre 12 et 14 heures et de verbaliser jusqu’à 18 h 20. Il suggérait aussi d’imposer aux livreurs une carte à 5 € la journée. Plus pernicieux encore : il recommandait d’augmenter l’abonnement résident alors même que la Ville l’avait baissé pour limiter le trafic au centre-ville. Pour Farman & Partners, le succès du tarif résident était un manque à gagner car les voitures des nouveaux utilisateurs des transports en commun ne bougeaient plus, payaient prix coûtant et n’avaient plus de PV… A chacun sa philosophie. Celle-ci semble bien éloignée des idéaux de gauche.

C.F.

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La Ville puise aussi dans la bourse des non-Rémois

Que les professeurs d’école de l’agglomération se dépêchent. Jusqu’à la fin de l’année, ils peuvent emmener leur classe dans les musées municipaux rémois sans en payer l’entrée. Ce sera différent à partir de septembre prochain. La Ville, toujours selon les prescriptions lucratives de Farman & Partners, a décidé de faire payer 25 € par classe pour les visites libres et 40 € par classe pour les visites accompagnées. Au planétarium, à partir du 1er janvier 2013, l’entrée coûtera 2 € par élève. Ces tarifs s’appliqueront seulement aux élèves dont l’école n’est pas située à Reims. Pour les écoliers, collégiens et lycéens rémois, la gratuité perdurera.

La municipalité rémoise a-t-elle le droit de faire payer les uns et pas les autres ? La jurisprudence française permet les discriminations de tarifs liés au lieu de résidence quand cette discrimination est justifiée. Le fait de ne pas résider et donc de ne pas payer ses impôts à Reims suffit à la justifier.

S’agissant d’établissements scolaires, la mesure est plus difficile à justifier dans la mesure où les élèves peuvent très bien fréquenter une école ou un lycée de banlieue et avoir l’un de leurs parents ou les deux résidents à Reims.

Serge Pugeault parviendrait peut-être à faire passer ses nouveaux tarifs devant la juridiction française, mais il n’aura aucune chance devant le juge européen.

La cour européenne a condamné

Depuis un arrêt de la Cour européenne du 16 janvier 2003, on connaît l’opinion de Bruxelles (en l’occurrence de Luxembourg) :
« Des avantages tarifaires pour l’accès aux musées accordés par des collectivités locales aux seuls résidents sur le territoire desdites collectivités gérant l’installation culturelle en question sont interdits. Ils ne sauraient être justifiés ni par des considérations d’ordre économique, tenant aux coûts engendrés par la gestion des biens culturels, ni par des raisons de cohérence du régime fiscal. » Un arrêt dont la Ville ne semble pas se préoccuper. À sa décharge, elle n’est pas la seule en France.

C.F.

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Union111202a
Lutte contre le sida / Flash mob des étudiants

Les étudiants, en plein flash mob devant le restaurant universitaire de la faculté de Lettres, dansent sur « I will survive » de Gloria Gaynor.
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Eux aussi ont tenu à participer à la journée mondiale de lutte contre le sida. Hier midi, une dizaine d’étudiants du campus de la faculté de Lettres se sont réunis devant le restaurant universitaire pour une flash mob.

Les jeunes ont dansé sur I will survive, de Gloria Gaynor, et esquissé une figure inventée de toute pièce intitulée « Le mettage de capote métaphorique ». Une chorégraphie de Matéo Pimentel, 18 ans, également à l’initiative de cette mobilisation.

L’idée de ce rassemblement ? « Attirer l’attention des jeunes et les pousser à se protéger », a expliqué l’étudiant en première année de Lettres. Et donc, par voie de conséquence, les inciter à mettre un préservatif lors de rapports sexuels.

Quant au mode d’action ? Il n’a pas été choisi par hasard. « Utiliser internet, et poster la vidéo sur facebook permet de toucher un maximum de personnes ». Une façon, aussi, de montrer que les étudiants s’impliquent et s’intéressent à la cause.

D’ailleurs, ce jour-là, certains d’entre eux ont tenu des stands sur le campus où ils vendaient des préservatifs, gels lubrifiants, des pin’s et des rubans. De recettes intégralement reversées à l’association de lutte contre le sida, Aides.

Distribution de préservatifs

Enfin, ce même jour, la mutuelle des étudiants LMDE, avec l’appui du Crous et de l’Unef, a mené plusieurs actions comme la distribution de préservatifs masculins, féminins, de safekits et de documents d’informations sur les campus. Ils ont aussi convié les étudiants à remplir un questionnaire anonyme, en vue de se faire une idée de leurs connaissances sur les modes de contamination, les comportements de protection et l’usage du préservatif.

Lélia BALAIRE

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Union111201a
A la fac de sciences économiques : Une coiffure contre le cancer

Avec leur opération « coiffure à prix cassés », les étudiantes ont recueilli 180 euros.
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Marion, Cynthia, Clémence et Anna, étudiantes en marketing à la fac de sciences économiques, ont apporté leur contribution à la lutte contre le cancer.

Dans le cadre de leur « projet collectif » faisant partie de leur cursus, elles se sont mises en cheville avec Hadda Mennétrier, qui tient un salon de coiffure-esthétique pour femmes, rue Colbert à Reims, pour que celui-ci propose pendant la matinée d’hier, des prestations à prix cassés.

Tout l’argent recueilli à cette occasion, soit 180 euros, sera versé à la Ligue contre le cancer.

 

 

 

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Union111130g
Maison de quartier Jean-Jaurès. Trois habitantes de La Maladrerie touchées par le virus du théâtre

Vendredi 2 décembre, les comédiennes joueront « Le Cadeau »
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« Dans le cadre du développement culturel, nous avons mis en place un projet théâtral à l’attention du public du quartier de La Maladrerie. Nous voulons montrer que le théâtre n’est pas réservé à un public spécifique », explique Anthony Hugot, chargé du développement de la vie locale à la maison de quartier Jean-Jaurès. Trois habitantes ont accepté. Cette initiative les valorise, les met en confiance. Pour les mettre en scène, l’espace Le Flambeau a fait appel à Suzanne Cloutier. Chorégraphe et comédienne, elle a monté une pièce, « Le Cadeau », d’après « Les Grosses rêveuses » de Paul Fournel et « Voisin » de François Cervantès.

Trois drôles de dames

Katy Lécuyer, Azina Lalaouna, Louise Denime : trois « drôles de dames » se sont investies, donnant leurs idées, créant leurs décors et leurs costumes, choisissant leurs musiques. Sur la scène, elles plaisantent, manifestement à l’aise : « C’est un excellent exercice pour avoir plus d’aisance et d’assurance ».

L’une d’elles reconnaît avoir surmonté sa timidité. Trois personnalités différentes, que la pièce a soudées. « On a eu pas mal de crises de fous-rires », avouent-elles. La représentation a été programmée pour le Téléthon. Le Flambeau en a profité pour inviter l’atelier d’écriture et de théâtralisation de l’Espace Billard dans « De l’or à Croix-Rouge », un projet coordonné par Catherine Pierrejean.

Vendredi 2 décembre : 18 h 30 « De l’or à Croix-Rouge ». 19 h 30 « Le Cadeau ». Le Flambeau, 13, rue de Bétheny. Tél. 03.26.07.28.21.


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111130f
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7422 du 28 novembre au 04 décembre 2011.

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DISSOLUTION DE SOCIETE - CLOTURE DE LIQUIDATION

MEDICAL SUPPLIES

Société à responsabilité limitée
au capital de 10.000 €uros
Siège social : 18 place Georges Braque 51100 REIMS (Marne)
440 587 632 R.C.S. Reims

Les associés ont décidé aux termes d’une délibération en date du 21 octobre 2011 la dissolution anticipée de la société à compter du 31 décembre 2010 suivie de sa mise en liquidation amiable en application des dispositions statutaires.

A été nommé comme liquidateur : Monsieur Salem RIGANE, demeurant à REIMS (Marne), 18 place Georges Braque, à qui ont étés conférés les pouvoirs les plus étendus pour terminer les opérations sociales en cours, réaliser l’actif et apurer le passif.

Le siège de la liquidation est fixé au siège social à REIMS (Marne), 18 place Georges Braque.

C’est à cette adresse que la correspondance devra être envoyée et que les actes et documents concernant la liquidation devront être notifiés.

Le dépôt des actes et pièces relatifs à la liquidation sera effectué au greffe du tribunal de commerce de REIMS.

99815 Pour avis : Le liquidateur.


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DISSOLUTION DE SOCIETE - CLOTURE DE LIQUIDATION

SCM

22 bis Espl. P. Cézanne
Société civile de moyens en liquidation
au capital de 7.500 €uros
Siège social : 22 bis esp. P. Cézanne - 51100 REIMS R.C.S. Reims 340 635 887

L’assemblée extraordinaire réunie le 01/11/2011 a décidé la dissolution de la société suite au départ d’un associé et sa mise en liquidation. Elle a nommé comme liquidateur Monsieur Patrick REY, 22 bis esp. P. Cézanne 51100 REIMS, siège de la liquidation, adresse où la correspondance devra être envoyée et que les actes et documents concernant la liquidation devront être notifiés.

Le dépôt des actes et pièces relatifs à la liquidation sera effectué au greffe du tribunal de commerce de REIMS en annexe au R.C.S.

100686


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DISSOLUTION DE SOCIETE - CLOTURE DE LIQUIDATION

SCM

22 bis Esp. P. Cézanne
Société en liquidation
au capital de 7.500 €uros
Siège : 22 bis Esp. Cézanne - 51100 REIMS
R.C.S. Reims 340 635 887

L’assemblée générale réunie le 17/11/2011 a approuvé les comptes définitifs de liquidation, décharge Monsieur REY de son mandat de liquidateur, donne à ce dernier quitus de sa gestion et constate la clôture de la liquidation à compter du 31/12/2009.

Les comptes de liquidation seront déposés au greffe du tribunal de commerce de REIMS, en annexe au R.C.S.

100708 Pour avis : Le liquidateur.

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Union111130e
Un appart’éco pour maîtriser sa conso

Grâce aux wattmètres, les visiteurs visualisent en temps réel leur consommation d’énergie. Or, le constat est flagrant : une lampe halogène consomme dix fois plus d’énergie qu’une ampoule basse consommation.
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François NASCIMBENI
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REIMS (Marne). Plurial Effort rémois fait la chasse au gaspillage énergétique et inaugure le premier appart’éco rémois. Visite du logement, ouvert depuis peu aux habitants.

C’EST un appartement comme les autres. Comme tous ceux construits par le bailleur social Plurial Effort rémois dans le quartier Croix-du-Sud. L’appart’éco, sis 1, allée Edgar-Degas mesure 50 m2. Il comprend un salon, une cuisine, une chambre, des WC et une salle de bain. À cela, rien d’étonnant.

C’est un logement standard, meublé, que personne n’habite pourtant ; une habitation pédagogique, destinée aux seules visites. Inauguré la semaine dernière, il ouvre sa porte tous les mardis, de 10 heures à midi, pour des visites prises de conscience avec ou sans rendez-vous. Un agent de l’Effort rémois ou un membre de l’association de service civique Unis-Cité reçoit les habitants et même les écoliers. Il sensibilise les gens aux bonnes pratiques énergétiques, s’appuie sur des exemples concrets et se sert d’outils pour illustrer le gaspillage énergétique et budgétaire des ménages.

Démonstrations éloquentes

À l’exemple de wattmètres, branchés sur divers appareils électriques et ménagers, comme le téléviseur ou l’ordinateur. Ils indiquent en temps réel la consommation électrique et le coût engendré. Or, la démonstration est éloquente : alors qu’une ampoule basse consommation coûte 22 € en fonctionnement à l’année, cette dépense passe à 62 € pour une lampe à incandescence et à 215 € pour une lampe halogène. « Un coût multiplié par dix d’un extrême à l’autre. Bien que la lampe halogène soit agréable mieux vaut donc l’utiliser ponctuellement », démontre Alain Niboyet, le directeur développement produit nouveaux et HQE (*) au sein du groupe Plurial. Et d’expliquer, dans le même temps, qu’un appareil en veille consomme lui aussi, qu’il vaut mieux les éteindre ou s’équiper de multiprises coupe veille pour réduire ses dépenses.

Accroître le pouvoir d’achat des ménages

Autre exemple significatif, relatif au gaspillage de l’eau : la fuite d’une chasse d’eau par exemple. « 2 jours = 1 000 litres d’eau », indique un écrit, sur le mur des toilettes de l’appartement. Le nombre prodigieux de bouteilles d’eau entassées dans la baignoire montre, parallèlement, combien prendre une douche est bien plus économique.

Robinets d’eau à débit variable, jeux pour les enfants autour du tri sélectif, robinets thermostatiques sur les radiateurs pour régler la température dans les pièces ou affiches et renseignements sur l’étiquetage énergétique des appareils électrique : l’appart’éco est truffé de conseils, d’astuces et prouve combien changer ses habitudes au quotidien allège la facture et préserve aussi l’environnement. Et s’il est sorti de terre dans le quartier Croix-du-Sud, un quartier où 40 % des salaires des habitants sont inférieurs à 700 €/mois ce n’est pas un hasard. Éric Quénard, premier adjoint au maire en charge du logement et de l’urbanisme, d’expliciter : « Il s’agit d’aider les familles à réduire leur consommation énergétique et à travers cela d’accroître leur pouvoir d’achat ». La lutte contre la précarité sous toutes ses formes est engagée.

Lélia BALAIRE

HQE : Haute qualité environnementale

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Union111130d
Des correspondants finlandais et anglais accueillis Le collège Georges-Braque à l’heure européenne

Les collégiens ont été accueillis avec leurs professeurs à l’hôtel de ville.
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Au cours de la semaine du 21 au 25 novembre, les collégiens de Georges-Braque (19 élèves) ont accueilli leurs correspondants professeurs et élèves finlandais de la cité scolaire de Viiala, ville de Akaa (dix élèves) et anglais de la cité scolaire de Faringdon (douze élèves) dans le cadre du projet européen Coménius (« Quand l’école s’ouvre à l’Europe »), sur le thème de la biodiversité en France, en Finlande et en Grande-Bretagne.

Ce projet, soutenu par l’Agence européenne et éducation et Formation, est porté par l’ensemble du Réseau de réussite scolaire Georges-Braque, avec les écoles élémentaires Blanche-Cavarrot et Galilée.

Le programme Comenius permet les échanges et la coopération entre les établissements scolaires en Europe, de la maternelle au lycée.

Son objectif est de favoriser le développement personnel et les compétences, notamment linguistiques, tout en développant les notions de citoyenneté européenne et de multiculturalisme.

Des échanges dès l’école élémentaire

Le planning de la semaine rémoise a été riche : chorale, activités sportives, exposition sur les manuscrits, projet biodiversité (herbier-feuilles-relevés de température), découverte du tramway, visite de la cathédrale de Reims et des tours, balade à Reims, réception à l’hôtel de ville, séjour à La Rosière, découverte de Verzenay, visite du phare, des faux de Verzy, des caves Pommery. À Paris : l’Île de la Cité, le Quartier latin, le Panthéon, les Champs-Elysées, le Trocadéro et la Tour Eiffel (panorama du 2e étage).

L’ensemble des élèves a été accueilli à l’hôtel de ville par l’adjointe Virginie Coez, en présence du représentant du rectorat, Fabrice Wateau, de la Direction académique des relations européennes et internationales, de Danièle Deshaies et Geneviève Casasnovas, professeurs à Georges-Braque, d’Anna Kasdeglis et Sarri Karna, professeurs finlandais, de Liz Sanders et Suzy Dickenson, professeurs anglais, d’Olivier Leloux, principal de Georges-Braque, et de Gérard Taillefert, responsable du Réseau de réussite scolaire Georges-Braque.

Olivier Leloux, qui a insisté sur les notions de travail et de fraternité, a précisé que les collégiens rémois se rendront en Finlande en mars prochain et en Angleterre au printemps 2013.

Cette action commence dès l’école élémentaire : les écoliers de Blanche-Cavarrot ont une correspondance avec l’Angleterre et ceux de Galilée ont correspondu une année scolaire avec les Finlandais, ils continuent cette année, et certains d’entre eux, en 6e à Georges-Braque, ont retrouvé de vieilles connaissances.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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Union111130c
Les étudiants envahissent le conseil d’administration du Crous

Hier matin, plusieurs dizaines d’étudiants se sont rassemblés en parallèle du conseil d’administration du Crous, à la cité Saint-Nicaise. Une occasion de faire entendre leurs inquiétudes quant aux versements des bourses de décembre.
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REIMS (Marne). Hier matin, plusieurs dizaines d’étudiants se sont invités dans les locaux de l’organisme qui délivrent les bourses. Ils craignent de ne rien toucher le mois prochain.

AU mois de novembre, les retards de paiement de l’administration auprès de quelque 7 000 étudiants de la cité des Sacres avaient mis le feu aux poudres. Les bourses du mois de novembre avaient en effet été versées avec une vingtaine de jours de retard. L’histoire se répétera-t-elle pour ce mois de décembre, un mois charnière pour tout le monde ? Les étudiants, en tout cas les boursiers, ont peur. Peur de ne rien toucher pour ce dernier mois de l’année. La faute à un budget mal calculé « et qui ne peut pas supporter sans apport financier un passage de 9 mois et demi à 10 mois de bourse », annonçait en trombe le ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, il y a quelques semaines. Et c’est bien pour exprimer leurs craintes qu’ils étaient plusieurs dizaines hier à faire le siège du conseil d’administration du Crous à la cité U Saint-Nicaise, le centre régional des œuvres universitaires et scolaires, organisme en charge du versement des bourses.

« On est tous raides »

En plein conseil d’administration, les étudiants ont tambouriné sur le pas de la porte, fait du bruit. Ils veulent des réponses pour leur avenir proche. Quoi de plus légitime lorsque l’on connaît les conditions de vie des étudiants, leur extrême dépendance aux bourses. Car la plupart n’ont aucune possibilité de revenu de substitution y compris par l’intermédiaire de leurs familles.

« Il faut que l’État s’engage à tenir ses promesses. Qu’on entende un ministre promettre un rallongement de la durée de versement des bourses, c’est une chose. Mais le faire dans les conditions de rigueur qui touchent toute la population aujourd’hui, il est évident que les étudiants ne seront pas épargnés. Comment va-t-on faire sans aide. Pensons aussi aux étudiants étrangers qui dépendent du fonds national d’aides d’urgences et qui comptaient rentrer chez eux pour les fêtes. Ils ne le pourront pas puisque l’Etat se sert de ce fonds pour renflouer les fonds destinés aux bourses plus classiques », explique Benjamin François de l’Unef.

AG et blocus en prévision

En temps normal, les bourses sont versées dans les trois premiers jours du mois. Pour le mois de novembre, il a fallu attendre le 22. « On est tous raides, qu’on ne puisse pas faire de cadeaux à nos proches, ce n’est pas très grave, ils connaissent notre situation. En revanche, qu’on ne puisse pas remplir nos frigos, c’est tout à fait différent », explique Céline, 19 ans.

Cette manifestation durant le conseil d’administration du Crous marque une première action. Et il y en aura d’autres dans les prochaines semaines. À commencer par le jeudi 8 décembre prochain. Une assemblée générale se tiendra dans un des amphis de Croix-Rouge pour faire le point sur la situation. Et constater si oui ou non les bourses du mois de décembre ont été versées en temps et en heure. Et à lire le communiqué de presse de l’Unef hier, le mois de janvier risque de rimer avec blocus à l’université.

Thomas DUPRAT

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« Il manque 110 millions au niveau national »

« Il manque en effet près de 110 millions au niveau national pour assurer un versement des bourses à l’ensemble des étudiants […] Le budget 2012 qui sera soumis au vote de ce conseil d’administration est quasiment identique à celui de cette année, ce qui laisse entrevoir les mêmes difficultés pour les étudiants […] A l’heure où les difficultés d’accès aux diplômes sont grandissantes, où de plus en plus d’étudiants sont contraints de se salarier pour financer leurs études, la politique de rigueur du gouvernement ne peut reposer sur les étudiants. »

D’après le syndicat étudiant Unef, les boursiers avaient de bonnes raisons de manifester hier. Ce qui n’a pas empêché le vote du budget 2012 par le conseil d’administration du Crous champardennais hier. Mais avait-il un autre choix ?

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« Les bourses de décembre seront bien versées »

Devant l’inquiétude des étudiants et la pression des syndicats, le Crous a tenu à rassurer hier en promettant « que les bourses de décembre seraient bien versées aux étudiants, certainement aux alentours du 12 décembre. Le budget du Cnous (l’organe qui centralise les Crous) a été voté, les crédits sont débloqués. Quant aux étudiants étrangers, le fonds national d’aides d’urgences sera également pourvu en temps et en heure, il n’y aura pas de soucis à ce niveau-là non plus. Le ministre Laurent Wauquiez a été clair il y a quelques jours. En revanche, nous avons bien conscience que les retards de novembre ont occasionné des difficultés à beaucoup de monde. »

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Union111130b
Danse sur glace / Première pour le Rap

Le Rap (Reims Acrap patinage) se souviendra longtemps de son déplacement à Cholet. En ce week-end de novembre, les protégés de Ludivine Lemaire ont, en effet, décroché la première place du classement des clubs. Loin devant leurs rivaux.

Pour réussir ce tour de force, les Rémois ont décroché neuf podiums. Deux fois, ils sont montés sur la marche la plus haute (Evangéline Braconnier, Juliette Wary). Deux fois, ils ont signé un remarquable doublé (Benjamins 2 et Novices 2).

Ces résultats sont plus qu’encourageants à l’aube d’une saison qui s’achèvera en apothéose sur la glace de Bocquaine du 6 au 8 avril avec l’organisation des championnats de France solos toutes catégories.

TOURNOI DE FRANCE 1re DIVISION (Cholet)

Benjamins 2 : 1. Evangéline Braconnier ; 2. Jeanne Georges. Minimes 1 : 2. Clémentine Rocher ; 3. Myrtile Navarro. Novices 1 : 2. Jeanne Reppel. Novices 2 : 1. Juliette Wary ; 2. Renan Manceaux. Novices 3 : 3. Anaïs Milard. Espoirs 1 : 2. Camille Renault. Par équipes : 1. Rap Reims 102 points ; 2. Le Havre 64.

INTER RÉGIONAL (Evry)

7e Cristal, niveau 1 : 2. Rose Dongois ; 3. Baptiste Ferrand ; niveau 2 : 2. Alizée Henry. Préparatoire Plus : 2. Ludivine Doulet. Argent Plus : 2. Coralie Dehu. Par équipes : 1. Franconville 93 points ; 2. Orléans 72 ; 3. Rap Reims 66.

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Union111130a
Plusieurs blessés : Des accidents en ville comme à la campagne

Lundi vers 21 heures, un motard de 21 ans a percuté une voiture qui lui a coupé la route boulevard Saint-Marceaux. Il souffrait de douleurs au bas-ventre et d’une suspicion de fracture à la main.

Une heure plus tard, le conducteur d’un fourgon Peugeot Boxer s’est retrouvé sur le toit après avoir percuté un terre-plein central rue de Courcelles. Il est légèrement blessé.

Hier matin à 7 h 45, les gendarmes ont été informés de la présence d’une voiture accidentée sur le bas-côté de l’A34, après le pont de l’échangeur d’Isles-sur-Suippe, en direction de Reims. Le conducteur n’était plus sur place. Pris en charge par une connaissance, il avait fini dans le fossé après avoir raté la sortie.

A 8 h 10, une automobiliste a percuté un camion alors qu’elle le dépassait au niveau de la sortie Reims/Colbert sur l’A26. Seuls des dégâts matériels ont été déplorés.

Vers 8 h 45, un cyclomotoriste de 59 ans a été légèrement blessé lors d’une collision avec une voiture route de Bétheny à Reims.

A 15 h 15, les pompiers ont pris en charge un passant percuté par un bus rue de Neufchâtel tandis qu’à 16 heures, un accrochage matériel opposant une voiture au tramway s’est produit à Croix-Rouge.

Vers 19 h 45, nouvel accident, sur l’A4 cette fois-ci, aux confins de l’Aisne et de la Marne où une voiture a dévalé le talus au niveau d’Aougny, dans le sens Paris/Metz. Il y a deux blessés.