Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - novembre 2012.
vendredi 2 novembre 2012
par Administrateur


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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Union121130c- Marne
A 16 ans, il fume déjà cinq joints par jour

(Photo d’illustration) Christian Lantenois
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REIMS (Marne). Mercredi matin, une habitante de la rue Pierre-Taittinger a découvert treize grammes de résine de cannabis dans un pot appartenant à son fils de 16 ans. Une dispute a éclaté, mais l’ado a opposé une telle résistance à sa mère que la police a dû être appelée à la rescousse.

Interrogé par la brigade des stupéfiants, le jeune homme a reconnu fumer du cannabis depuis le début de l’année. Actuellement, il tourne à cinq joints par jour et achèterait 10 à 15 grammes chaque semaine auprès d’un dealer du quartier qu’il n’a pas voulu dénoncer. Il se réservait une partie de la drogue, distribuant le reliquat à plusieurs de ses copains.

Malgré son jeune âge, le mineur est déjà bien connu des services de police.

Présenté mercredi soir au parquet, il a été écroué dans l’attente de son procès pour usage et revente.

 

 

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Union121130b- Marne
Tennis (Epernay) / Du monde à la Nautique

Rendez-vous toujours autant prisé de la fin d’année sur la terre battue du Quai de l’Ile Belon, le tournoi de la Société Nautique Epernay a rassemblé quelque 140 participants.

« Nos effectifs sont stables mais, s’il y a eu une baisse chez les messieurs, je note avec plaisir une nette hausse chez les dames puisque nous sommes passés de 34 en 2011 à 50 cette année », lâche, ravie, la juge-arbitre Catherine Crozat.

Bécret y retourne, encore

Annoncé indécis, le tableau masculin aura comme favoris Simon Pierre (Reims Europe Club), Guillaume Durant (Bétheny) et Lucas Henry (Géo-André,) tous classés à la limite des inscriptions (5/6).

Mais, ils auront tout intéret à se méfier des deux 15 du TC Reims, Laurent Cailleux et Nicolas Aubry, grands spécialistes de la surface ocre.

Ouvert jusqu’à 15, le tableau féminin devrait se régler à ce classement entre Leslie Lancelot (TC Reims) et les sociétaires de l’URT, Marie Pithois et surtout Charlotte Becret, finaliste malheureuse des deux dernières éditions.

A moins que la Seine-et-Marnaise, Stéphanie Piddidu (15/1, La Ferté-sous-Jouarre), ne mette tout le monde d’accord.

Dimanche, 9 heures : demi-finales dames ; 10 h 30 : demi-finales messieurs ; 14 heures : finale dames ; 15 h 30 : finale hommes.

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Union121130a- Marne
INFORMATION RELATIVE À UN AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE

Avant-propos : cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.
L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet de REIMS HABITAT (www.reims-habitat.fr) et du B.O.A.M.P. (http://djo.journal-offi - ciel.gouv.fr/MarchesPublics).
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : Maître d’ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, 71, avenue d’Épernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée suivant 10 du décret n° 2005-1742 du 30 décembre 2005.
3) Objet du marché (marchés de maîtrise d’oeuvre) : mission de maîtrise d’oeuvre pour l’aménagement de locaux tertiaires et des logements, quartier Croix-Rouge à Reims (51).
4) Délai d’exécution des travaux : le maître d’oeuvre indiquera dans son offre le délai global d’exécution de la prestation sur lequel il s’engage.
5) Critères de choix des offres : conjoint avec mandataire solidaire. Si le groupement attributaire du marché est d’une forme différente, il pourra se voir contraint d’assurer sa transformation pour se conformer au souhait du pouvoir adjudicateur tel qu’il est indiqué ci-dessus.- Valeur technique pour 60 %,
- Coût des prestations pour 40 %.
6) Conditions de participation : en cas de groupement, la forme souhaitée par le pouvoir adjudicateur est un groupement

Il est interdit aux candidats de présenter plusieurs offres en agissant à la fois :
- En qualité de candidats individuels et de membres d’un ou plusieurs groupements ;
- En qualité de membres de plusieurs groupements.
Cette clause d’exclusion ne s’applique pas aux bureaux d’études (fl uides, techniques…)
7) Date limite de remise des offres : 17 décembre 2012 à 17 heures.
8) Date d’envoi de l’avis à la publication : le 27 novembre 2012.
51AO1964330

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Union121129b- Marne
Un grand campus « Pour une visibilité nationale, et même plus ! »

Thierry Duvaut : « Avec 18 000 étudiants et 1 500 personnels, ce sera une vraie petite ville ! »
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REIMS (Marne). L’Urca souhaite que le futur grand campus rémois devienne une sorte de référence de (très) haut niveau en matière de développement durable. Rencontre avec Thierry Duvaut, le vice-président chargé du dossier.

Où en est le projet (colossal) de grand campus universitaire à Reims ? Le vice-président chargé du dossier à l’Urca, Thierry Duvaut, répond à nos questions :

Comment se présente votre calendrier ?

Thierry Duvaut  : « Nous avons un chef de projet depuis un mois et demi, et nous sommes en phase de sélection des prestataires en matière de conseil. Ils doivent officiellement commencer leur travail début décembre. Fin février, nous devrions être en mesure de communiquer sur la trame générale du projet, la vision définitive devant être arrêtée en mai. »

Quelles sont les grandes lignes du cahier des charges ?

« Un des points essentiels pour nous, c’est l’aspect développement durable : que ce soit dans la consommation d’énergie bien sûr, le recyclage des déchets et autres éléments du même genre, mais aussi plus globalement dans la conception de la vie dans ce campus. Je rappelle qu’il est appelé à accueillir 18 000 étudiants et 1 500 à 2 000 personnels, une vraie petite ville ! Et sous cet angle, nous avons l’ambition de réaliser un campus innovant, offrant une visibilité nationale, et même pourquoi pas internationale ! »

Quelques pistes de réflexion plus concrètes ?

« Un de nos souhaits est de faire entrer les services publics dans l’université, comme la poste, par exemple, la crèche, ou l’épicerie sociale que veut ouvrir l’association Intercampus. »

Et en matière d’infrastructures, avez-vous des souhaits particuliers ?

« Ce n’est pas mentionné explicitement dans le cahier des charges, mais nous pensons qu’il serait souhaitable de disposer d’une grande Maison de l’étudiant, offrant tous les services en un seul lieu, une sorte de guichet unique bien que le terme soit un peu galvaudé. »

Comme ce que la Ville a mis en place rue du Général-Sarrail ?

« Oui, ça, c’est très bien au moment des inscriptions, notamment pour accueillir les étudiants étrangers. Notre souhait c’est d’avoir un lieu qui puisse assurer cet accueil tout au long de l’année, et qui contribuerait aussi à rendre l’Urca plus visible. »

Recueilli par Antoine PARDESSUS

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Union121129a- Marne
Fuite de gaz

La police, les pompiers et GrDF sont intervenus allée des Bourguignons, hier vers 17 h 30, en raison d’une fuite de gaz sur un compteur du n° 14.

L’appareil aurait été volontairement dégradé.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 121128c
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7474 du 26 novembre au 02 décembre 2012.

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VENTE CESSION - ATTRIBUTION D’APPORTS

OFFICE NOTARIAL PORTE MARS
Maîtres Jean NUCCI et Danièle PONCE
Notaires
5 boulevard Désaubeau, BP 323
51061 REIMS CEDEX

CESSION DE FONDS DE COMMERCE

ACTE : Maître Jean NUCCI, Notaire à REIMS du 14 novembre 2012, enregistré à REIMS NORD le 16 novembre 2012, bordereau 1793, case numéro 1.
CEDANT : Monsieur Alain Pierre Louis DURAND, coiffeur, et Madame Brigitte Sophie Florine CHARPENTIER, coiffeuse, son épouse, demeurant ensemble à LES MESNEUX (Marne), 6 rue de la Bouvelette.
CESSIONNAIRE : SARL dénommée 0-ZONE SARL, au capital de 2.000,00 €, ayant son siège social à REIMS (Marne), 10 avenue du Président Kennedy, R.C.S. REIMS n° 788 511 889.
COMMERCE : Un salon de coiffure mixte connu sous l’enseigne de ACTUEL COIFFURE, situé et exploité à REIMS (Marne), 10 avenue du Président Kennedy, Centre Commercial de l’Hippodrome.
PRIX : Soixante dix mille €uros (70.000,00 €) s’appliquant aux éléments incorporels à concurrence de soixante neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf €uros (69.999,00 €), et aux éléments corporels à concurrence de un €uro (1,00 €).
JOUISSANCE : 14 novembre 2012.
_OPPOSITIONS : Dans les dix jours de la dernière en date des insertions légales en l’Etude de Maître Jean NUCCI, Notaire, 5 boulevard Desaubeau à REIMS (Marne), où domicile est élu.
Pour unique insertion :
110801 Jean NUCCI.

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Union121128b- Marne
Equipe féminine de football universitaire / Un effectif fort et ambitieux

L’objectif est de se qualifier pour les phases finales
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L’équipe féminine de football universitaire de Reims Management School fait son retour sur la pelouse. Un début de saison où l’on note un très bon renouvellement de l’effectif.

« En effet, on a un groupe de vingt-six joueuses dont la plupart sont issues de la première année. Ce qui nous permettra d’entamer un travail sur plusieurs années. Je remarque aussi que ces filles possèdent un bon niveau technique : certaines ont déjà une expérience de club. Il est évident qu’avec un tel scénario nous serons à même de jouer les premiers rôles lors des différentes compétitions proposées (tournoi futsal avec cinq grandes écoles, coupe de France des grandes écoles à sept et le trophée Ecricom) », estime Yannick Cadart, entraîneur.
Et c’est pendant les séances d’entraînement que tout se construira.
« A ce niveau, on fera tout pour mettre l’accent sur la tactique et le physique et instaurer un bon esprit d’équipe. »

Qu’en pense Caroline Laroche, capitaine de l’équipe ?

« D’abord, c’est une excellente nouvelle d’avoir parmi nous des nouvelles. En plus, elles sont motivées et techniquement, leur niveau est supérieur à d’habitude. L’objectif, c’est de se qualifier pour les phases finales des rencontres qui auront lieu entre décembre et janvier. On espère que l’ambiance viendra avec le temps », souligne-t-elle.

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Union121128a- Marne
Un chèque pour l’association Roseau

De gauche à droite : Jérôme Weiler, Monique Lacroix, Jean-Michel Gauthier et Michel Lacroix
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À la suite de son loto du 9 novembre et de son concours de belote du 11 novembre, l’association Etoile Croix-du-Sud a dégagé un petit bénéfice. Le conseil d’administration a décidé de le reverser à l’association Roseau, pour l’aide aux enfants et aux adolescents atteints de leucémie ou d’un autre cancer.

Le président Jean-Michel Gauthier et le vice-président Jérôme Weiler ont été reçus au siège de Roseau, 23, rue Hincmar, par le trésorier et la trésorière adjointe, Michel et Monique Lacroix, à qui ils ont remis un chèque de 300 euros.

Les deux associations ont présenté leurs objectifs et leurs réalisations. L’Etoile Croix-du-Sud a convenu de renouveler régulièrement cette opération et Roseau va ajouter ce chèque à la cagnotte mise en place en vue de la réalisation d’une Maison des parents d’enfants hospitalisés au CHU de Reims.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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Union121127a- Marne
Un chantier jeunes « espaces verts » à Pays-de-France : Pour embellir le cadre de vie

Un moment de pause pendant le chantier.
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Un chantier jeune a été mis en place par le service départemental de Prévention du Conseil général de la Marne, en partenariat avec le Foyer rémois, organisme logeur, sur le secteur Pays-de-France à Croix-Rouge.

Noémie Hubert, éducatrice spécialisée du SDP sur ce secteur a réuni, autour de ce chantier, un groupe de six jeunes garçons âgés de 12 à 15 ans, n’ayant aucune occupation pendant leurs loisirs.

Sept jours durant, ce chantier « espaces verts » a consisté, pour les jeunes, à embellir leur cadre de vie en plantant des fleurs sur les différents massifs des Tourangeaux. Ils étaient encadrés par l’éducatrice et deux agents du Foyer rémois.

« En contrepartie du travail fourni par le groupe, le Foyer rémois a versé une subvention collective permettant le financement de différentes activités pour ces jeunes, qui seront toujours encadrés par moi-même » précise l’éducatrice.

« Ce type de projet, véritable outil éducatif en prévention spécialisée, est régulièrement mis en place avec le Foyer rémois qui soutient le service départemental de Prévention dans l’ensemble des actions proposées en direction de la jeunesse du quartier. »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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Union121126c- Marne
Les pros du Stade de Reims dans les écoles

REIMS (Marne). Le Stade de Reims participera, mercredi 28 novembre à 14h00 au stade Géo André, à Reims, à la deuxième session de l’opération« Les Pros dans les écoles de foot ».

Mohamed Fofana, Florent Ghisolfi et Khalid Sekkat participeront de 14h30 à 16h00, à un entraînement avec 50 enfants licenciés à Reims Espérance.

Une séance de dédicaces et de remise de posters du Stade de Reims, aura lieu en fin de séance.

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Union121126b- Marne
Les pompiers étaient de sortie cette nuit à Reims !

REIMS (Marne). Dans la nuit de dimanche à lundi les sapeurs-pompiers de Reims ont d’abord été requis à 23 h 50 pour un scooter en flammes rue de Solférino. Ils ont rapidement maîtrisé le sinistre.

A 1 h 30, ils se sont rendus allée Blanche-Cavarro où un conteneur à ordures était dévoré par le feu.

A 2 h 10, ils sont intervenus allée des Nivernais dans le quartier Croix-Rouge pour un véhicule en stationnement qui était totalement embrasé. Ils ont éteint le feu au moyen d’une petite lance.

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Union121126a- Marne
Violences faites aux femmes : il faut « briser le silence »

Maryse Jaspard donnera une conférence ce soir sur les violences faites aux femmes en France.
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122 ballons blancs lâchés comme autant d’hommages aux femmes décédées sous les coups de leur conjoint.

Une quarantaine de Marnaises ont marché hier à Croix-Rouge pour lutter contre les violences faites aux femmes, avant de danser sur des airs de djembé.

Il y a eu de l’ambiance hier pour la première marche organisée, à Croix-Rouge, dans le cadre de la journée internationale de l’élimination des violences faites aux femmes. Et ce sont les adhérentes de l’association des femmes africaines de la Marne qui ont mené la danse, derrière des joueurs de djembé.

Elles ont marché pendant près d’une heure et demie, avant de danser et chanter devant la maison de quartier Billard, « pour que les violences s’arrêtent ». Organisée sous l’égide de l’Afam, le Gams, le CIDFF, la DRDFE* et la Ville de Reims, la marche s’est terminée par un lâcher de ballons blancs. « 122 ballons, comme un hommage aux 122 femmes mortes sous les coups de leur conjoint en France cette année » a expliqué l’adjointe Christiane Kutten, adjointe à l’égalité femmes-hommes, rejointe pendant la marche par la maire Adeline Hazan. « C’est une journée exceptionnelle, il faut la marquer, pour rappeler que partout dans le monde, il y a des femmes battues, violées, mutilées, mariées de force », reprenait Sophie Soumaré, directrice du Gams.

Cherche local

« Des femmes n’osent pas dénoncer, elles vivent dans la peur, la souffrance, la violence, la honte. Il faut informer, sensibiliser, briser le silence. Nous pouvons agir notamment par l’éducation des garçons, pour qu’ils apprennent à respecter déjà leur sœur ». La vice-présidente de l’Afam insiste sur cet aspect éducatif : « Nous avons beaucoup de mamans à l’association, car quand la mère est ignorante, l’enfant ne sait pas comment se comporter. Nous avons beaucoup de réunions, mais il nous manque un local sur Reims pour avancer ».

Le Gams lutte contre l’excision, et ce depuis 30 ans. « Nous avons une permanence à Billard et une au CHU pour l’accueil des femmes excisées. Sachez que l’excision, c’est une torture physique pour les femmes, notamment lors de l’accouchement, et la vie conjugale peut être un martyre », rappelle Dominique Fuchet, sage-femme.

Le CDIFF, dont la mission est la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, note que ce sont les violences de couples qui sont les plus prégnantes. « Sur les 888 cas de violence que nous avons recensés en 2011, plus de 700 concernent des couples », explique Karine Bonne, directrice du CDIFF. « Et ce n’est qu’une petite partie de la réalité ».

Les femmes africaines ont choisi la danse et le chant hier pour demander l’arrêt de ces violences. Après le lâcher de ballons, elles ont écouté Chloé Debordes, comédienne, qui a lu des extraits d’un livre d’un auteur irlandais, « La femme qui se cognait dans les portes ». Au début, c’est l’amour parfait, puis, Paula dit à son mari : « Tu n’as qu’à te faire ton thé toi-même ». Sa vie bascule alors dans la violence, les coups quotidiens. Elle finira par le mettre dehors. Pas si simple.

*CIDFF : Centre d’information des droits des femmes et à la famille ; GAMS : Groupe action contre les mutilations sexuelles ; DRDFE : déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité.

G.F.

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Conférence ce soir

Maryse Jaspard, socio-démographe, spécialisée dans l’étude des violences faites aux femmes, donnera une conférence aujourd’hui lundi 26 novembre, à 18 h 30 à l’hôtel de ville. Elle traitera du sujet : « Les violences et les comportements sexistes envers les femmes en France ».

Maître de conférences à l’Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) jusqu’en 2009, chercheure associée à l’Institut national d’études démographiques, elle a dirigé une enquête nationale sur les violences envers les femmes en France. La conférence est organisée avec l’association Contre les Violences Infligées aux Femmes de la Marne.

Une exposition se tient enfin, à partir d’aujourd’hui jusqu’à jeudi 29 novembre, à l’hôtel de ville, dans le cadre de la 2e Biennale de l’égalité femmes/hommes de Reims. Intitulée « Vous ne me verrez plus comme ça, j’ai des droits », elle résulte d’un atelier organisé par la Maison de quartier Clairmarais.

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Union121124e- Marne
Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes : le programme

Le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Voici le programme dans animations prévues dans la région :
• A Reims, le 25 novembre, avec la Ville de Reims, le GAMS, l’association AFAM et le CIDFF :marche de 14h à 15h dans le quartier Croix Rouge, discours, déclamation de textes en hommage aux femmes victimes de violences et lâcher de ballons à la maison de Quartier Billard.
• A Vitry-le-François, le 29 septembre, avec la Sous-Préfecture, le rectorat et le CIDFF, spectacle suivi d’un débat dans un lycée.
• A Epernay, avec la Sous-Préfecture, la Ville et le CIDFF , projection gratuite d’un film « We want sex equality » au cinéma : Le Palace, suivie d’un débat auquel participeront également la DIRECCTE et l’ARACT. Ce film sorti en France en 2011, a pour thème l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Entrée gratuite pour toutes et tous.

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Union121124d- Marne
Animations dans les bibliothèques

Ateliers : « Heure des bébés » (6 mois/3 ans), à 9 h 30, à la médiathèque Croix-Rouge et à 10 heures, à la médiathèque Jean-Falala. Club de lecture (10/14 ans), à 14 heures, à la médiathèque Jean-Falala.

Conférences : « rencontre avec Artisans du Monde », dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale, à 15 heures, à la médiathèque Laon-Zola.

« Facebook, jeux en ligne, téléchargements : et si on en parlait ? » par Jean-Christophe Fourdrain, à à 10 h 30, à la médiathèque Croix-Rouge.

Projections : mois du film documentaire : « Cavaliers seuls » de Delphine Gleize et Jean Rochefort, à 14 heures, à la médiathèque Jean-Falala. « Parlez-moi de vous » de Pierre Pinaud, dans le cadre de la 3e journée nationale de l’Écoute (SOS Amitié Reims), à 16 h 30, à la médiathèque Jean-Falala. La séance sera suivie d’un échange avec le public.

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Union121124c- Marne
Antenne municipale Croix-Rouge

En raison des travaux de réhabilitation du quartier, l’antenne municipale Croix-Rouge - 1, rue Joliot-Curie sera fermée du lundi 26 novembre au samedi 1er décembre.

Pour toute formalité urgente ou retrait de documents urgents, les usagers sont invités à s’adresser à l’antenne Murigny - 2A, place René-Clair — Tél.03.26.35.60.60. du lundi après-midi au samedi matin de 8 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 17 h 30.

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Union121124b- Marne
Les policiers interpellent un voleur à la roulotte

La nuit est tombée depuis plusieurs heures sur la cité des Sacres et la rue Raoul-Dufy. Dans la pénombre, un homme fait le guet tandis qu’un second, non loin de là, cherche à voler tout ce qu’il peut dans une voiture qui n’est manifestement pas la sienne.

C’est sur cette scène devenue banale que sont tombés les policiers, mardi, aux alentours de 22 heures, après avoir été alertés par un riverain quant à la présence de deux individus rôdant autour de véhicules en stationnement.

Interpellé alors qu’il tentait de prendre la fuite, l’un des deux hommes a été retrouvé en possession d’un sac contenant deux GPS, une lampe ainsi qu’une façade d’autoradio. Tous volés.

Son comparse, lui, est parvenu à échapper aux policiers, mais deux autres véhicules fracturés ont été localisés sur le même secteur.

Composition pénale en janvier

Au cours de sa garde à vue, le premier, âgé de 16 ans, a cependant indiqué qu’il ne connaissait pas le second.

Tous deux se seraient rencontrés fortuitement dans la rue peu de temps avant les faits. Le mineur interpellé a également expliqué qu’il se trouvait en possession d’objets volés parce qu’il était le seul à avoir un sac. Mis en cause dans trois plaintes pour vols et tentative de vol, il s’en sort pourtant plutôt bien.

Il devra répondre d’une composition pénale, en janvier prochain, devant le délégué du parquet des mineurs.

En attendant, l’enquête de police se poursuit pour tenter d’identifier le propriétaire de la façade d’autoradio retrouvée dans le sac de l’adolescent.

F. B.

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Union121124a- Marne
L’incendiaire du local à ordures dort derrière les barreaux

L’alcool ! C’est la cause du mal évoqué, hier, par Dimitri Hochard à la barre du tribunal correctionnel pour expliquer ses actes pyromanes. Âgé de 24 ans, ce Rémois devait répondre, dans le cadre d’une comparution immédiate, de quatre incendies provoqués ces dernières semaines dans le local à ordures de son propre immeuble, dans lequel il partage depuis peu de temps un logement avec un ami, place Georges-Braque, à Reims.

La coïncidence entre le début des incendies et son arrivée dans les lieux n’a d’ailleurs pas manqué d’attiser la curiosité des policiers chargés, depuis fin octobre, de l’enquête préliminaire. Arrivant tout droit de Soissons, il venait à Reims « pour chercher du travail », a-t-il indiqué. Mais sa présence systématique sur le lieux des quatre incendies successifs, son ardeur à vouloir aider les secours et le témoignage de certains voisins quant à sa fascination pour le feu ont fini par le confondre : il a été interpellé jeudi à son domicile.

Plus de 4 500 euros de dédommagements

Le jeune homme a reconnu les faits. Il a admis avoir agi sous l’emprise de l’alcool, sans raison apparente. « Quand je ne bois pas, je ne fais pas ça », s’est-il défendu. Tout heureux d’avoir cessé de boire tout au long de sa garde à vue, Dimitri Hochard n’en a pas moins été incarcéré à l’issue de l’audience. Le tribunal a en effet délivré un mandat de dépôt après l’avoir condamné à une peine de 18 mois d’emprisonnement dont 12 assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve.

Il devra en l’occurrence se soumettre pendant deux ans aux obligations de soins et de travail. Mais surtout, il devra s’acquitter de 4 500 euros de dédommagements auprès de l’Effort Rémois et pour un peu plus de 400 euros à Reims Métropole.

F. B.

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L’hebdo du vendredi- N° 282 - 121123d
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 282 - Semaine du 23 au 29 novembre 2012

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Le directeur de Quick Reims s’excuse publiquement

Devant les représentants de SOS Racisme et de nombreux journalistes, Claude Louis a fait face regrettant amèrement son geste. (© l’Hebdo du Vendredi)
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La découverte par une employée de Quick d’un courriel à caractère raciste transmis par son directeur embarrasse la chaîne de restauration rapide belge. Le patron rémois, conscient d’avoir fait une connerie, s’est excusé publiquement.

Les tempêtes médiatiques, Claude Louis, directeur des cinq restaurants Quick de Reims connaît. En 2008, l’affaire de la frite avait fait le tour de France des médias. Pour rappel, une cliente qui avait glissé sur une frite avait porté plainte contre l’enseigne avant d’être finalement déboutée. En 2010, le fast-food de Croix-Rouge faisait aussi la une des journaux en étant l’un des quatre premiers de l’enseigne à proposer des hamburgers halal. Cette semaine, c’est donc un mail à caractère raciste qui a mis de nouveau Quick Reims au coeur de l’actualité. C’est une employée du restaurant, actuellement aux prud’hommes contre son directeur, qui a rendu public ce fameux courriel alors que les faits remontent à l’été 2011. Claude Louis reçoit alors un message raciste et haineux qu’il choisit de faire circuler à quelques-uns de ses collaborateurs ainsi qu’à des proches. « Je ne suis pas raciste. J’ai fait une connerie. Je m’excuse et c’est sincère ». Ces quelques mots ont été prononcés mardi midi par le directeur de Quick Reims lors d’un entretien avec des responsables de SOS Racisme qui avaient appelé à manifester devant le restaurant de Croix-Rouge. En présence de nombreux journalistes, mais aussi de plusieurs de ses collaborateurs venus le soutenir, Claude Louis a fait face : « J’assume les conséquences de cette connerie. Ce mail est une caricature abjecte et quand je l’ai revu après avoir été questionné par les médias, la relecture a été édifiante. C’est insultant ». Pour expliquer un geste qu’il regrette aujourd’hui amèrement, le patron met en lumière les circonstances qui l’ont poussé à partager ce mail : « Suite à la polémique liée au halal, j’avais établi avec mes trois plus proches collaborateurs un circuit d’information interne. C’est dans ce cadre que je le leur ai envoyé, sans y joindre le moindre commentaire ».

Dans un communiqué, la direction du Groupe Quick « condamne avec la plus extrême fermeté les propos contenus dans le mail de mars 2011 qui a été re-transféré par l’exploitant du restaurant de Reims à certains de ses collaborateurs (…) car il est en complète contradiction avec ses valeurs et car il contient des propos ignobles que le Groupe combat ». Quick indique également « que des mesures seront prises à l’encontre de cet exploitant qui, par son comportement, a porté préjudice à l’intégrité de l’enseigne ». Claude Louis, « qui partage les valeurs et la Charte de la diversité qui sont la marque de fabrique de Quick », se dit prêt à assumer. « Je partirai si l’impact est trop négatif ou si mes restaurants en pâtissent ».

Julien Debant


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STOP aux violences faites aux femmes

À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, portée par l’ONU, le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) dédie plusieurs manifestations à cette cause. En France et en 2011, pas moins de 122 femmes sont décédées sous les coups d’un compagnon violent. Soit une femme tous les 3 jours. Au prorata de la population, la Champagne-Ardenne se classe quatrième région de France sur ce triste podium. A Reims, une marche est organisée dimanche 25 novembre au quartier Croix Rouge (départ à 14h de la Maison de quartier Billard), suivie d’une déclamation de textes par la comédienne Chloé Debordes, et d’un lâché de ballons blancs en hommage aux femmes victimes de violences. Et lundi 26 novembre, de 18h30 à 21h à l’Hôtel de Ville, se tiendra une conférence (Entrée libre) : "Les violences et les comportements sexistes envers les femmes en France" par Madame Maryse Jaspard, socio-démographe, spécialisée dans l’étude des violences faites aux femmes.

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Union121123c- Marne
Accueil des enfants à l’Etoile Croix-du-Sud

Pour l’année scolaire en cours, le centre de loisirs de l’association Etoile Croix-du-Sud ouvre ses portes tous les mercredis et pendant les vacances scolaires de 8 h 30 à 12 heures et de 14 à 17 heures.

Les inscriptions sont à effectuer auprès du secrétariat, 5, avenue Léon-Blum, ouvert du lundi au vendredi, de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures (Tramway, ligne B station Léon-Blum). Téléphone : 03.26.06.56.66.

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Union121123b- Marne
Envie de gym d’entretien ?

L’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion a mis en place une section de gymnastique d’entretien tous les lundis de 18 h 30 à 19 h 30, hors vacances scolaires, dans la grande salle polyvalente au 11, avenue du Président-Kennedy à Croix-Rouge.

Cette section est animée par Sophie Pellegrin Romeggio et elle est ouverte aux hommes comme aux femmes. Un essai est possible.

Inscriptions au secrétariat (Tél. 03.26.06.39.54.).

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Union121123a- Marne
Marche contre la violence faite aux femmes

Dans le cadre de la « Journée internationale de l’élimination des violences faites aux femmes », le CIDFF de la Marne en partenariat avec la Ville de Reims, la DRDFE, le GAMS et l’association AFAM, organise une marche au quartier Croix-Rouge le dimanche 25 novembre au départ de la Maison de quartier Billard.

A 13 h 30 : conférence de presse (sous réserve de confirmation) en présence de Mmes Hazan, Paillard, Hamm, Soumare, Fuchet et le directeur de la Maison de quartier Billard ;
14 à 15 heures : marche dans le quartier Croix-Rouge,
de 15 heures à 15 h 15 : collation,
15 h 15 à 15 h 45 : discours de Mmes Hazan, Paillard, Hamm, Soumare et Fuchet,
de 15 h 45 à 16 h 15 : déclamation de textes en hommage aux femmes victimes de violences par la comédienne Chloée Deborde,
de 16 h 15 : lâcher de ballons blancs en hommage aux femmes victimes de violences.

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Union121121b- Marne
Saint-Thierry Solidarité autour du petit-déjeuner

Delphine Lebègue et Michel Bernard attendent les dernières personnes inscrites à l’opération « petits-déjeuners » pour l’association Trisomie 21 Marne.
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Delphine Lebègue, professeur des écoles au lycée Arago à Reims, a pris connaissance de l’opération « petits-déjeuners » par des affiches apposées dans son lycée.

Sensibilisée par le handicap de par sa profession, elle a aussitôt pris contact avec la présidente de l’association Estelle Copinet et s’est engagée à relayer les petits-déjeuners sur la communauté de communes du Massif avec Régis Camus, le directeur de l’école élémentaire.

Michel Bernard, maire, a mis gracieusement la mairie à disposition où les personnes inscrites à l’avance sont venues chercher leur petit-déjeuner ainsi qu’une rose offerte à chacun, à moins qu’elles ne choisissent d’être livrées à domicile.

Cette année, 87 petits-déjeuners représentant 28 familles ont été livrés à Saint-Thierry pour un bénéfice de 482 € à l’association.

 

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Union121121a- Marne
Le patron des 5 Quick de Reims s’est excusé

Claude Louis était venu avec plusieurs directeurs de ses 5 magasins à Reims, qui travaillent avec lui depuis 10 voire 20 ans, et ont affirmé ne jamais avoir ressenti du racisme chez leur patron.
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REIMS (Marne). Mis en cause publiquement pour avoir diffusé un mail raciste, le patron des cinq Quick de Reims s’est publiquement excusé, en rappelant le contexte difficile de l’époque.

« J’ai fait une connerie, je m’excuse et c’est sincère. » Le patron des cinq Quick de Reims est venu hier en fin de matinée devant son restaurant de Croix-Rouge, pour rencontrer les responsables de SOS racisme, et présenter des excuses publiques, comme le demandait l’association qui appelait à manifester hier matin devant le fast-food.

Claude Louis, assommé semble-t-il par l’ampleur médiatique prise par l’envoi de ce mail, est direct : « J’assume les conséquences de cette connerie. Ce mail est une caricature abjecte, et quand je l’ai revu après avoir été questionné par les médias, la relecture a été édifiante : c’est insultant ».

Un peu tard toutefois pour s’en rendre compte ! Tijida Diaby, présidente de SOS racisme Reims, lui a alors demandé s’il était raciste, puisqu’il avait fait circuler ce mail. « Non, je ne suis pas raciste ! Cela fait 18 ans que je suis à Reims, et vous ne pourrez pas trouver un seul moment qui peut faire penser que je suis raciste » a ajouté l’intéressé.

Pourtant, il a envoyé un mail contenant des propos extrêmement vulgaires et racistes envers les Arabes. Les faits remontent à l’été 2011 lorsque Kheira, une employée musulmane du Quick Croix-Rouge, prend connaissance du mail resté dans l’une des boîtes du personnel d’encadrement. Elle est scandalisée, mais explique n’avoir rien dit à l’époque de peur de perdre son travail.

Aujourd’hui, le directeur regrette son geste. « Je répète, j’ai fait une connerie et je m’en excuse. Je comprends que cela ait pu blesser des gens. Il faut voir tout le contexte de l’époque, c’est-à-dire la mise en place de la viande halal, qui était ma décision, au Quick Croix-Rouge : on recevait tout un tas de merdier par téléphone ou mail. » Un adhérent de SOS racisme ajoutera même : « On sait que vous avez reçu des menaces à l’époque ».

Quand au fameux mail envoyé il y a 18 mois : « Il y avait une procédure à respecter, car c’était la « 2e génération » de mise en place du halal, et cela s’était mal passé auparavant, à Roubaix ou Villeurbanne. J’ai donc suivi cette procédure de circuit restreint en envoyant ce mail à mes directeurs et d’autres franchisés qui voulaient passer au halal. Je l’ai aussi envoyé à ma femme, à une cousine, et à mon beau-frère avec qui nous avions beaucoup parlé du halal. Mais le mail ne m’a pas fait rire ».

Lundi, l’enseigne a déclaré condamner « le contenu du mail car il est en complète contradiction avec nos (ses) valeurs ». Quick a également annoncé que des sanctions seraient prises contre le directeur.

Ce matin, ce dernier a dit partager ce positionnement. « J’assumerai et je partirai si l’impact sur la chaîne est trop négatif, ou si mes restaurants en pâtissent. »

Pour SOS racisme, ce genre de propagation de mail « est un délit. Nous sommes satisfaits de ses excuses, mais il faut arrêter de faire cela. Que Reims ne soit pas le témoin d’une haine. En 2012, notre lutte pour le vivre ensemble n’est pas finie. Rappelons aussi qu’à Croix-Rouge, un cinquième de la population vote FN ».

Guillaume FLATET

Derrière la polémique, un contentieux professionnel

Franchisé de l’enseigne belge, Claude Louis a monté le premier Quick de Reims il y a dix-huit ans. Quatre autres ont suivi. En septembre 2010, sa décision de faire passer le Quick de Croix-Rouge à la viande halal a provoqué une forte désapprobation. « Nous avons été inondés de menaces, de courriers anonymes, de mails. »

« Harcèlement » contre « règlement de comptes »

Parmi les courriels, celui au centre de la polémique. L’avoir diffusé autour de lui est une « connerie », a reconnu M. Louis lors de ses excuses publiques d’hier matin, tout en rappelant qu’à l’époque, « il s’agissait d’informer mes plus proches collaborateurs de toutes les réactions suscitées par la mise en place de la viande halal ». « J’ai envoyé ce mail à la responsable administrative de l’entreprise, à mon adjointe opérationnelle et à la personne qui assurait les fonctions de directeur du Quick de Croix-Rouge. C’était en mars 2011. J’ai ensuite oublié l’existence de ce mail. »

Il en entend reparler au début de l’année 2012. « Une copie de mon envoi électronique a été glissée anonymement dans la boîte aux lettres d’un de mes collaborateurs d’origine algérienne, à son domicile. » L’affaire reste sans suite, jusqu’à l’explosion médiatique de lundi.

Le patron des Quick rémois ignore comment le mail est arrivé dans les mains de l’employée qui l’a rendu public. Avocat de Kheira Benfatima, Me Simon Miravete explique qu’elle en a eu connaissance à l’occasion de ses fonctions d’assistante.

Elle travaille depuis 18 ans avec M. Louis. Celui-ci la décrit comme « une fille courageuse, travailleuse », mais confirme que les relations se sont dégradées depuis la fin 2011, l’amenant à lui formuler des reproches dans son attitude au travail. Claude Louis y voit la genèse de l’affaire. « Je ressens une intention de nuire de la part de cette personne. C’est un règlement de comptes instrumentalisé sur fond d’accusations racistes que je réfute formellement. On a piétiné mon intégrité, ma réputation. J’ai cinq entreprises où la diversité est omniprésente à tous les niveaux. Je bénéficie d’ailleurs d’un soutien général de mes salariés. Certains sont mêmes venus aujourd’hui sur leur journée de repos pour m’exprimer leur solidarité. »

Actuellement en arrêt pour cause de congé maternité, l’employée accuse au contraire son patron de lui faire subir un « harcèlement moral ». Elle a porté l’affaire devant les prud’hommes, en plus d’un recours pour réclamer le paiement d’heures supplémentaires. Lundi, le dossier a pris une nouvelle tournure avec la décision de l’avocat de porter plainte auprès du procureur pour le harcèlement. Loin du tourbillon médiatique, aux juges de se faire une idée.

Fabrice CURLIER

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Union121120f- Marne
Place Auguste-Rodin, esplanade Paul-Cézanne : Les jeunes deviennent fleuristes

Bravo à ces jeunes qui ont embelli leur quartier.
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- Voir toutes les photos.

 

Dans le cadre du dispositif Scop’Ados, une vingtaine d’enfants du centre de loisirs de l’association Etoile Croix-du-Sud, âgés de 4 à 10 ans, ont embelli leur quartier en fleurissant les jardinières de la place Auguste-Rodin et du pré-hall au 4, esplanade Paul-Cézanne.

L’encadrement étant assuré par le personnel de l’Etoile Croix-du-Sud, de la Maison de quartier Croix-Rouge, du service départemental de Prévention, du personnel de l’agence Croix-du-Sud de l’Effort rémois et de la société qui a mis à disposition tous les végétaux et le matériel. Le dispositif Scop’Ados est soutenu financièrement par l’Effort rémois (Alpha-Logement verse une subvention au titre de l’ensemble des opérations de l’année, ce qui a déjà permis à plusieurs jeunes du quartier Croix-du-Sud d’organiser, pour eux-mêmes et d’autres, des journées réparation et sortie vélo, des sorties à Paris, à la mer, etc.)

« Il est prévu notamment qu’une partie de la subvention de cette année servira à financer la création de maillots de futsal (foot en salle), activité dont sont friands de nombreux jeunes du quartier », précise Nicolas Quinquis, adjoint au responsable de l’agence Croix-du-Sud de l’Effort rémois.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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Union121120e- Marne
Une belle réussite à l’actif d’Escapades : Bingo pour le loto

Elles ont gagné la tablette numérique.
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Le collectif Escapades a organisé un loto dans les locaux de l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge.

« Une fois de plus, notre groupe a réussi à captiver les habitants de Croix-Rouge, puisque plus de 140 personnes sont venues passer l’après-midi pour tenter de gagner la tablette numérique, l’appareil photo numérique ou encore le lecteur DVD de voiture du tirage spécial enfants », conclut Jean-Marie Blancart, l’un des organisateurs bénévoles.

Dans une convivialité exemplaire, ils ont pu, entre les douze tirages, déguster crêpes, gaufres, gâteaux ou croque-monsieur et emporter de nombreux lots proposés dans les enveloppes surprises.

 

 

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Union121120d- Marne
Croix-Rouge : Forum pour découvrir les associations

Les Orientales en couleurs au dernier forum des associations.
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Lors de la réunion du conseil de quartier Croix-Rouge Hauts-de-Murigny, Alain Boudroit, co-animateur avec le conseiller municipal Alain Bisteur, avait annoncé une innovation d’importance lancée à la suite d’une suggestion du public d’un précédent conseil de quartier : l’organisation d’un forum des associations de Croix-Rouge.

En effet, « avec plus de 80 associations, la vie associative dans ce quartier est très riche. Souvent, les habitants n’en connaissent que quelques-unes. C’est pour cette raison que les membres de la commission « Animation » ont décidé de donner suite à la demande du public en proposant ce forum », précise l’une des co-animatrices de commission, Angélique Gallet.

Il se tiendra samedi 24 novembre, de 10 à 16 heures au gymnase Jean-Jacques Lapique (derrière le lycée François-Arago). Une quarantaine d’associations et de structures (insertion professionnelle, culture, sport, animation, défense des locataires, aide à domicile, échanges de services, étudiants, actions humanitaires…) sont déjà inscrites et se présenteront au public.

Entrée libre. Tramway, lignes A ou B, station Arago.

 

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Union121120c- Marne
Cartes, cadeaux, jeux, décorations… Noël solidaire avec l’Unicef

Pour aider tous les enfants du monde.
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Pour des fêtes solidaires, le comité Unicef de la Marne propose sa nouvelle collection 2012/2013 de cartes, cadeaux, jeux et décorations de Noël de l’Unicef en vente au local du comité à Croix-Rouge, au 12 place Georges-Braque le mercredi de 14 h 30 à 18 heures ; à l’intérieur du magasin IKEA de Reims/Thillois, tous les après-midi de 13 h 30 à 18 heures, jusqu’au 20 décembre ; sur le marché de Noël de Tinqueux les 24 et 25 novembre ; sur le marché des Merveilles de Cormontreuil les 1er et 2 décembre ; dans la galerie marchande de Cora Cormontreuil les 6, 7, 8 et 9 décembre.

On les trouvera également sur le marché de Noël de la place d’Erlon, au chalet des associations les 13, 14, 15 et 16 décembre.

Parmi les décorations, un véritable objet collector : l’édition 2012 de la traditionnelle boule de Noël Unicef. « Parce que Noël rime avec solidarité, la vente de ces produits permettra de financer des projets visant à assurer santé, éducation, égalité et protection au maximum d’enfants dans le monde », précise Elisabeth Henry, une des bénévoles de l’Unicef Marne.

 

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Union121120b- Marne
Le programme complet

 

Signature de Blanquet : mercredi 21 novembre à 17 heures à la médiathèque Jean Falala. Vernissages le 21 novembre en présence de Blanquet. A 19 heures : vernissage officiel à la médiathèque Jean Falala suivi à 20 heures de la projection La Cornée.
20 h 30 : vernissage chez Pomme Z, 92 rue du Barbâtre. 21 h 30 : vernissage au Block 450, rue Honoré Gantheaume.

Projections : Mercredi 21 novembre, 20 heures, médiathèque Jean Falala : du sang goutte dans un bol de soupe… Un ophtalmo ausculte l’œil d’un patient, touché par un insecte… Court-métrage d’animation de Stéphane Blanquet. Les réanimations : dimanche 2 décembre, 15 h 30, médiathèque Jean Falala Récolte des courts-métrages de Blanquet et Olive.

Ateliers (sur réservation) : La monstrueuse parade Paper toys, avec Nicolas André : samedi 22décembre, de 10 à 12 heures à la médiathèque Croix-Rouge et de 15 à 17 heures à la médiathèque Jean Falala. Fabrication de personnage en papier à partir d’illustrations de Blanquet.

A partir de 8 ans. www.nicolas-andre.com Réservations : médiathèque Croix-Rouge : 03.26.35.68.40. Réserv. médiathèque Jean Falala : 03.26.35.69.22.

Spectacles : « Comment ai-je pu tenir là-dedans ? » : du 16 au 18 janvier, La Comédie. D’après La chèvre de M. Seguin d’Alphonse Daudet. Une fable de Stéphane Blanquet et Jean Lambert-Wild. A partir de 7 ans. Réservations : La Comédie de Reims 3, chaussée Bocquaine Reims.

Le village des petites boucles : mercredi 16 janvier, 10 heures et 14 heures, La Cartonnerie : concert-spectacle dans le cadre des Cartokidz. Musique et chant Mami Chan, décors Blanquet, L’Armada productions. Un clavier, une pédale de boucles, quelques instruments-jouets, pour plonger dans le petit monde de Mami Chan, dont la voix singulière et les chansons polyglottes (interprétées en japonais, en anglais et en français) sont parfaitement servies par les images mutantes et oniriques de Blanquet. A partir de 3 ans.

Réservations : La Cartonnerie de Reims 84, rue du docteur Lemoine ou www.cartonnerie.fr

 

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Union121120a- Marne
Un mail raciste dénoncé chez Quick

Le Quick du quartier Croix-Rouge fait partie des 22 restaurants, sur les 366 de l’enseigne française, qui vendent des burgers confectionnés uniquement à base de viande halal.Gerard PERON
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Mardi 20 novembre, le directeur des Quick de Reims a présenté ses excuses à Tijida Diaby, présidente de SOS racisme Reims. Remi WAFFLART
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REIMS (Marne). Le groupe Quick va sanctionner le directeur de ses cinq restaurants rémois après la diffusion d’un mail raciste en 2011. Le courriel a été découvert par une employée musulmane qui porte plainte.

Révoltés par l’attitude d’un des cinq directeurs de Quick Reims qui a envoyé à ses collaborateurs un mail dont le contenu est "raciste et révulsant", SOS Racisme organise ce matin à 11 h 30 devant le quick Croix-Rouge une manifestation à laquelle ont d’ores et déjà prévu de participer deux élus de la République : Sabrina Ghallal et Kastriot Gjoni.

L’affaire révélée par France Bleu Champagne tourne maintenant en boucle sur les médias nationaux : le directeur des cinq restaurants Quick de Reims est accusé d’avoir adressé à ses collaborateurs « un mail raciste contenant des propos haineux » envers les Maghrébins. Une employée musulmane l’a su, avec retard (le courriel date de mars 2011), et a décidé de porter l’affaire en justice.

Le directeur des Quick rémois n’est cependant pas l’auteur du mail. Il s’agit d’un document intitulé « le Niktamère », deux pages de blagues racistes assimilant les Maghrébins à des animaux, qui circule depuis de nombreuses années sur le Net et que des milliers de personnes ont déjà eu l’occasion de s’échanger (son existence fut même signalée bien avant l’avènement du numérique).

Une rapide recherche sur Google permet de constater l’omniprésence du texte, même sur des blogs ou des sites qui n’ont rien de raciste, comme ce magazine féminin en ligne dont la personnalité actuellement mise à l’honneur dans sa rubrique « la nana de la semaine » est une militante pacifiste d’Afrique occidentale…

Viande halal

C’est ainsi qu’en mars 2011, le directeur des Quick de Reims reçoit d’une connaissance le « Niktamère » sur sa boîte personnelle. Comme tant d’autres, il en rit et le diffuse autour de lui, mais à ses collaborateurs, dans un cadre professionnel, ce qui n’est pas très futé quand on chapeaute cinq restaurants dont l’un - celui de Croix-Rouge - vend de la viande halal…

Pendant plusieurs mois, rien ne se passe. Durant l’été 2011, une employée musulmane du Quick Croix-Rouge prend connaissance du mail resté dans l’une des boîtes du personnel d’encadrement. Elle est scandalisée, mais explique n’avoir rien dit à l’époque de peur de perdre son travail (elle a vingt ans d’ancienneté, dont deux à Croix-Rouge).

« Harcèlement »

Nouveau temps mort pendant plus d’un an puis révélation de l’affaire par son avocat alors que la salariée, actuellement en arrêt pour cause de congé maternité, est déjà en procès avec Quick. Elle a saisi les prud’hommes pour réclamer le paiement d’heures supplémentaires et dénoncer un « harcèlement moral » qu’elle subirait depuis environ 18 mois.

S’ajoute maintenant une plainte au pénal que Me Simon Miravete a déposée hier auprès du procureur de Reims, là aussi pour « harcèlement moral », et non sur le fondement de textes réprimant le racisme.

« Ce n’est pas le courriel que je vise. C’est juridiquement impossible car il y a prescription, mais je l’ai joint à ma plainte pour éclairer le contexte. Que des copains s’échangent à titre privé ce genre de document, ça les regarde, mais qu’il soit diffusé dans son entourage professionnel par le directeur d’une entreprise qui a fait sa pub sur la viande halal, c’est inacceptable. Internet autorise toutes les dérives. On ne peut pas le tolérer. »

Contacté par l’union, le directeur n’a pas donné suite à notre appel.

F.C.

Quick « condamne » le contenu du mail

Dans un communiqué publié hier après-midi, « le groupe Quick condamne avec la plus grande fermeté les propos contenus dans le mail de mars 2011 qui a été retransféré par l’exploitant du restaurant de Reims à certains de ses collaborateurs ».

L’enseigne « condamne le contenu du mail car il est en complète contradiction avec ses valeurs et car il contient des propos ignobles que le groupe combat. Quick est engagé dans une démarche en faveur de la diversité, ainsi que dans la lutte contre toute forme de discrimination dans les recrutements et la gestion de carrières ».

Le groupe annonce également que « des mesures seront prises à l’encontre de cet exploitant qui, par son comportement, porte préjudice à l’intégrité de l’enseigne, des 493 restaurants de son réseau et de ses 19 000 collaborateurs ».

Le directeur du Quick s’excuse

REIMS (Marne). "J’ai fait une connerie, je m’excuse et c’est sincère." Le directeur des cinq Quick de Reims a rencontré en fin de matinée les responsables de SOS racisme. Il s’est excusé publiquement pour avoir relayé un mail raciste.

"J’ai fait une connerie, je m’excuse et c’est sincère." Le directeur des cinq Quick de Reims est venu mardi en fin de matinée devant son restaurant de Croix-Rouge, pour rencontrer les responsables de SOS racisme, et présenter des excuses publiques, comme le demandait l’association qui appelait à manifester ce matin devant le fast-food.

"J’assume les conséquences de cette connerie. Ce mail est une caricature abjecte, et quand je l’ai revu après avoir été questionné par les médias, la relecture a été édifiante : c’est insultant", a déclaré le directeur.

"Non, je ne suis pas raciste !"

Tijida Diaby, présidente de SOS racisme Reims, lui a alors demandé s’il était raciste, puisqu’il avait fait circuler ce mail. "Non, je ne suis pas raciste ! Cela fait 18 ans que je suis à Reims, et vous ne pourrez pas trouver un seul moment qui peut faire penser que je suis raciste" a ajouté l’intéressé.

Pourtant, il a envoyé un mail contenant des propos extrêmement vulgaires et racistes envers les Arabes. Les faits remontent à l’été 2011 lorsque Kheira, une employée musulmane du Quick Croix-Rouge, prend connaissance du mail resté dans l’une des boîtes du personnel d’encadrement. Elle est scandalisée, mais explique n’avoir rien dit à l’époque de peur de perdre son travail.

Aujourd’hui, le directeur regrette son geste. "Je répète, j’ai fait une connerie et je m’en excuse. Il faut voir tout le contexte de l’époque, c’est-à-dire la mise en place du halal au Quick Croix-Rouge, on recevait tout un tas de merdier par téléphone ou mail. Il y avait une procédure à respecter, je l’ai suivie, en envoyant ce mail à des collaborateurs et d’autres franchisés qui voulaient passer au halal. Mais le mail ne m’a pas fait rire".

"Je partirai si l’impact sur la chaîne est négatif"

Hier, en fin de journée, l’enseigne a déclaré condamner "le contenu du mail car il est en complète contradiction avec nos (ses) valeurs". Quick a également annoncé que des sanctions seraient prises contre le directeur.

Ce matin, ce dernier a dit partager le positionnement de Quick au niveau national. "J’assumerai et je partirai si l’impact sur la chaîne est trop négatif, ou si mes restaurants en pâtissent."

Pour SOS racisme, ce genre de propagation de mail "est un délit. Nous sommes satisfaits de ses excuses, mais il faut arrêter ce genre de propagation. Que Reims ne soit pas le témoin d’une haine. En 2012, notre lutte pour le vivre ensemble n’est pas finie. Rappelons aussi qu’à Croix-Rouge, un cinquième de la population vote FN".

Guillaume FLATET

SOS Racisme manifeste ce matin devant Quick

REIMS (Marne). Révoltés par l’attitude d’un des cinq directeurs de Quick Reims qui a envoyé à ses collaborateurs un mail dont le contenu est "raciste et révulsant", SOS Racisme organise ce matin à 11 h 30 devant le quick Croix-Rouge une manifestation à laquelle ont d’ores et déjà prévu de participer deux élus de la République : Sabrina Ghallal et Kastriot Gjoni.

Alain Moyat
Redaction redac-reims@journal-lunion.fr

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Union121119c- Marne
Un mail raciste dénoncé chez Quick

Le Quick du quartier Croix-Rouge fait partie des 22 restaurants, sur les 366 de l’enseigne française, qui vendent des burgers confectionnés uniquement à base de viande halal. Gerard PERON
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Accusé d’avoir adressé un mail raciste à ses collaborateurs, le directeur des cinq restaurants Quick de Reims focalise l’attention des médias nationaux depuis la révélation de l’affaire ce lundi par France Bleu Champagne.

Intitulé "Niktamère", ce document de deux pages assimilant les Maghrébins à des animaux n’est cependant pas de la main du directeur. Il s’agit d’un texte qui circule depuis de très nombreuses années sur le Net —et que des milliers de personnes ont déjà eu l’’occasion de s’’échanger.

Ce fut le cas du directeur des Quick rémois, en mars 2011, mais lui l’a rediffusé dans un cadre professionnel, ce qui fait plutôt désordre quand on chapeaute cinq restaurants dont celui de Croix-Rouge qui— vend de la viande halal. C’est justement une employée du Quick Croix-Rouge, de confession musulmane, qui a découvert fortuitement le mail resté dans l’’une des boîtes du personnel d’’encadrement, durant l’été 2011. Elle fut scandalisée, mais explique n’’avoir rien dit à l’’époque, de peur de perdre son travail.

L’affaire est révélée aujourd’hui alors que la salariée, actuellement en arrêt pour cause de congé maternité, est déjà en procès avec Quick devant les Prud’hommes.

 

 

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Union121119b- Marne
La maire en tournée dans les quartiers jusqu’au 20 décembre

Depuis le 14 novembre, la maire Adeline Hazan, entourée de plusieurs adjoints a repris sa tournée annuelle des conseils de quartier.

Voici le calendrier des prochains conseils où les habitants sont invités à prendre connaissance du travail accompli dans le secteur et au besoin exprimer leurs doléances.

Lundi 19 novembre. A 19 heures au stade Delaune, conseil de quartier Bois d’Amour, Courlancy, Porte de Paris.
Jeudi 22 novembre. A 19 heures à la salle municipale Armonville, rue Armonville, conseil de quartier du Barbâtre, Saint-Remi, Verrerie.
Lundi 26 novembre. A 19 heures au collège Maryse-Bastié, conseil de quartier de Cernay, Epinettes, Jamin et Jaurès.
Mercredi 28 novembre. A 19 heures à la Maison de quartier des Châtillons, conseil de quartier des Châtillons.
Vendredi 30 novembre. A 19 heures à la salle municipale Saint-Thierry, conseil de quartier Charles Arnould-Clairmarais.
Mercredi 5 décembre. A 19 heures au Conservatoire, conseil de quartier du centre-ville.
Vendredi 7 décembre. A 19 heures à la salle municipale Rossini, conseil de quartier Maison-Blanche, Sainte-Anne, Wilson.
Jeudi 13 décembre. A 19 heures au lycée Arago, conseil de quartier de Croix-Rouge, les Hauts de Murigny.
Vendredi 14 décembre. A 19 heures salle municipale Goulin, conseil de quartier Laon-Zola, Neufchâtel, Orgeval.
Mercredi 19 décembre. A 19 heures au collège Trois-Fontaines, conseil de quartier La Neuvillette, Trois-Fontaines.
Jeudi 20 décembre. A 19 heures au gymnase Richelieu, conseil de quartier du Val de Murigny.

Calendrier et programme sur : www.reims.fr

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Union121119a- Marne
Reims : deux conteneurs en flammes

Les sapeurs-pompiers de Reims sont une nouvelle fois intervenus dans la nuit de dimanche à lundi dans le quartier Croix-Rouge, allée des Landais à hauteur du 18, allée des Bourguignons pour deux conteneurs à ordures totalement embrasés sur la voie publique. Le sinsitre d’origine suspecte a été maîtrisé au moyen d’une petite lance.

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Union121117a- Marne
Basket-ball (L2 fém) / Le RCB doit entretenir la dynamique

Si elles respectent leur plan de jeu, Maud Lesoudard et ses partenaires doivent venir à bout de Graffenstaden.
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Les Rémoises espèrent profiter de la venue des Alsaciennes de la Sig à Lapique en fin d’après-midi pour prolonger leur série de trois victoires.

C’EST à un horaire et dans un lieu inhabituels que les Rémoises vont accueillir la Sig aujourd’hui. A 17 heures (pour permettre à Graffenstaden d’effectuer l’aller-retour en train dans la journée) et à Lapique (derrière le lycée Arago, René-Tys étant occupé par le badminton), les filles de Guillaume Rassineux auront comme objectifs de se racheter de leur pâle prestation de Limoges (victoire tout de même 74-65) et de prolonger leur série de trois victoires.

Attention à l’axe 1-5

« C’est une équipe qui nous ressemble, souligne Guillaume Rassineux. En plus jeune ». Cela va donc courir et défendre avec agressivité en fin d’après-midi. « Il sera important de respecter notre plan de jeu », poursuit le coach rémois.

Son plan de jeu ? « Contrôler le tempo, le repli défensif et le rebond défensif pour développer du jeu rapide ». Si l’on ajoute que les Rémoises auront tout intérêt à limiter le rendement de l’axe 1-5 (meneuse - pivot), on aura brossé le décor de la partie. Car, Kathleen Burdin et Céline Schmitt sont les deux meilleures marqueuses alsaciennes (9,8 et 15,2 points).

Jusqu’à présent, ces deux éléments d’expérience n’ont réussi à conduire leurs jeunes partenaires qu’une fois au succès (contre Pau, les deux autres victoires créditées aux Bas-Rhinoises étant celles par forfait face à Voiron et Armentières).

L’occasion est donc belle pour les Rémoises d’entretenir leur belle dynamique et de signer une quatrième victoire de rang même si elles seront toujours privées de Mina Maksimovic (mollet). Mais, Anaïs Jomby et Cie en ont l’habitude puisque leur intérieure serbe n’a pas disputé le moindre match officiel cette saison.

Yves DOGUÉ

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Union121116a- Marne
Reims : les conteneurs flambent

REIMS (Marne). Les sapeurs-pompiers de Reims ont été requis dans la nuit de jeudi à vendredi pour intervenir à deux reprises dans le quartier Croix-Rouge pour des conteneurs à ordures qui étaient la proie des flammes sur la voie publique.

Peu avant minuit, ils se sont rendus à hauteur du 5, allée des landais où deux conteneurs pourtant distants étaient en feu puis à 1 heure, ils étaient de retour allée des Landais et allée des Bourguignons pour des interventions identiques.

L’origine de ces sinistres est suspecte.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 121115d
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7472 du 12 au 18 novembre 2012.

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MODIFICATION DE STATUTS

YILMAZ
Société civile immobilière
au capital de 1.000 €uros
Siège social : 15 avenue du Général Bonaparte 51100 REIMS
R.C.S. Reims 529 099 939

Aux termes d’une délibération en date du 29 octobre 2012, l’assemblée générale extraordinaire a décidé : de transférer le siège social du 15 avenue du Général Bonaparte - 51100 REIMS, au Rue des Verriats II - 51500 CHAMPFLEURY, à compter de ce jour, et de modifier en conséquence l’article 4 des statuts. Modification sera faite au greffe du tribunal de commerce de REIMS.
110248 Pour avis : La gérance.

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Union121115c- Marne
« L’été s’affiche à Croix-Rouge » L’heure du bilan

Un succès sans cesse grandissant avec cette année près de 5 000 entrées.
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Le projet « L’été s’affiche à Croix Rouge » édition 2012, proposé par la Maison de quartier s’est déroulé cet été, du 6 au 26 juillet, sur le site de l’hippodrome de Reims-Champagne, avec une fréquentation populaire record.

Le bilan de cette action sera délivré aujourd’hui à 17 h 45 à l’espace Billard, 14 rue Pierre-Taittinger (tramway et bus, station Campus Croix-Rouge) avant un pot de l’amitié.

Organisateurs, animateurs, bénévoles et usagers sont invités à cette présentation.

Renseignements au 03.26.36.03.50.

 

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Union121115b- Marne
Une épicerie sociale pour fin décembre ou janvier

I« L’Urca nous a donné un accord pour un local, mais sans préciser le délai. »
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REIMS (Marne). L’Urca a dit oui officieusement pour mettre un local à la disposition du projet d’« agora-é ». Confirmation officielle attendue prochainement.

L’ÉPICERIE sociale étudiante pourrait ouvrir à Reims fin décembre ou début janvier. C’est ce qu’envisagent très sérieusement les responsables de l’association porteuse du projet, la fédération Intercampus. Jusqu’à maintenant, le dossier « agora-é » - c’est une autre façon de dénommer ce genre de service estudiantin - achoppait sur la question du local. « Tant que nous n’étions pas sûrs d’en avoir un, nous ne pouvions pas démarrer, affirme le nouveau président de la fédé étudiante, Adrien Gernez*. Or il y a trois semaines-un mois, à l’époque de la Noctampus, nous avons eu un accord oral de l’Urca pour mettre un local à notre disposition. »

L’Urca a même précisé le lieu : un bâtiment modulaire du campus Croix-rouge, « un local qui nous conviendrait tout à fait, à la fois accessible et discret, commente le président étudiant. Du coup, nous avons engagé la procédure officielle de demande et nous sommes à présent dans l’attente de la réponse officielle. »

20 à 30 % des prix du marché

L’université, lors de son engagement oral, ne s’était toutefois pas prononcée sur un délai, et à l’heure où nous écrivons ces lignes, ce délai n’est toujours pas connu. Toutefois, le président étudiant estime que cette réponse est proche et a bon espoir de voir le dossier aboutir d’ici la fin décembre, sinon au début de janvier prochain.

« En attendant, ajoute-t-il, nous travaillons sur le financement de ce futur service ». Diverses fondations ont été ou seront sollicitées dans cette perspective. Encore un peu de patience et les étudiants rémois pourront trouver des denrées alimentaires à 20 ou 30 % seulement des prix du marché ! Ce qui risque d’en intéresser plus d’un. Reims ne serait alors pas la première université à proposer une agora-é à ses ouailles : « Ça existe déjà à Lyon, Brest ou Nice », indique Adrien Gernez. On ne peut pas être précurseur à tous les coups.

Antoine PARDESSUS

* À la suite de la récente démission de Mathias Guichon.

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Union121115a- Marne
Feux en série à Croix-Rouge

REIMS (Marne). Dans la nuit de mercredi à jeudi, les sapeurs-pompiers de Reims sont intervenus au moins à deux reprises dans le quartier Croix-Rouge pour maîtriser des incendies avenue Bonaparte.

Ils ont d’abord été appelés pour un engin de chantier totalement embrasé puis pour un important dégagement de fumée depuis les 5, 7 et 13, de la même avenue. Cela était provoqué pour un sinistre dans un local vide-ordures au 11 ! Il a été éteint au moyen d’une petite lance puis les sauveteurs ont procédé à la ventilation des communs des

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121114c- VRI novembre 2012

Le quartier Croix-Rouge dans « VRI » N°294 de novembre 2012

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Développer les solidarités entre les âges

Yolande et Liyan, étudiant chinois, font partie des 15 binômes rémois constitués et accompagnés par l’association Ensemble2générations.
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Michèle Delaunay, ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l’autonomie s’est rendue à Reims pour saluer le travail réalisé par les acteurs rémois de la Semaine Bleue.
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En cette année européenne consacrée au vieillissement actif et à la solidarité, la Semaine bleue rémoise s’est illustrée. Primée nationalement pour l’originalité de son slam intergénérationnel, les acteurs rémois de la Semaine Bleue ont reçu, le 18 octobre dernier, la visite officielle de Michèle Delaunay, ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie. Une reconnaissance pour les associations, les établissements et la Ville de Reims qui s’engagent tout au long de l’année pour entretenir et développer la solidarité entre les âges.

Ensemble2générations : une expérience concrète de solidarité entre les âges

Voilà deux mois que Yolande et Liyan cohabitent solidairement dans un petit appartement à deux pas du Campus Croix- Rouge. La retraitée et le jeune étudiant chinois constituent l’un des quinze binômes rémois accompagnés par l’association ensemble2générations.

Cette association, implantée à Reims en 2011, propose à des personnes de plus de 65 ans, seules, et disposant d’une chambre inoccupée, de loger un étudiant gratuitement ou à un coût extrêmement modéré.

L’accueillant et l’accueilli s’accordent à respecter un certain nombre d’engagements vis-à-vis de l’autre. Des engagements définis par leurs propres soins et fixés par une convention.

15 binômes rémois constitués en moins d’un an

Entre Yolande et Liyan une véritable affection est née et ne cesse de grandir. « Il m’aide à faire les courses et me donne des cours d’informatique. Hier, je lui ai préparé un plat Hongrois qu’il a pris en photo et qu’il a envoyé à sa mère en Chine », raconte Yolande sous l’oeil complice de Liyan. « J’ai longtemps souffert de solitude », confie la retraitée « un jour, j’ai reçu une lettre de l’Effort Rémois (son propriétaire) pour m’informer du dispositif d’Ensemble2générations. C’est ainsi que j’ai adhéré à l’association. »

Pour Liyan, ses études loin de sa famille, sont aussi un déracinement. « Après les cours, j’apprécie d’avoir quelqu’un à qui parler. De plus, ici, je dispose d’un environnement idéal pour étudier. »

Les membres d’Ensemble2générations ont ensuite regroupé les dossiers et rencontré individuellement les candidats. « Tous les binômes que nous avons constitué s’entendent bien et ont noué une véritable complicité », explique Anne-Sophie Renard, présidente d’Ensemble2générations Reims. Une implication totale de la Ville et des bailleurs sociaux rémois 15 binômes rémois ont été constitués par l’association en moins d’un an. Un démarrage statistiquement prometteur en comparaison des expériences menées par l’association dans d’autres grandes villes françaises. Un début encourageant qu’Anne-Sophie Renard explique par la grande implication de la Ville de Reims qui très tôt a subventionné le projet et la collaboration des bailleurs sociaux, notamment de l’Effort Rémois. « Nous avons eu la chance d’avoir en face de nous des interlocuteurs désireux de faire avancer le logement intergénérationnel », explique Anne-Sophie Renard. Très vite, l’Effort Rémois s’est porté partenaire de l’association en envoyant une lettre présentant la démarche à tous ses locataires de plus 65 ans vivant seuls et disposant d’une chambre inoccupée. Le Foyer Rémois et Reims Habitat ont eux aussi signé une convention de partenariat avec l’association.

« C’est une première en France que des bailleurs sociaux deviennent des partenaires actifs de la démarche. Cet élément, conjugué au soutien de la Ville de Reims, expliquent le succès de l’association » résume la présidente d’Ensemble2générations.

Avec plus de 26 000 étudiants et 34 000 personnes de 65 ans dans l’agglomération rémoise, le potentiel de l’association Ensemble2générations est colossal. « Mais nous nous inscrivons avant tout dans une démarche qualitative. Le succès du dispositif dépend de notre capacité à accompagner efficacement l’ensemble de nos binômes », conclut Anne-Sophie Renard.

La mixité intergénérationnelle au coeur du programme local de l’habitat

L’instauration d’une mixité intergénérationnelle se décide à l’échelle de l’agglomération rémoise. Le Grand projet urbain Reims 2020 a d’ailleurs défini trois grandes mixités à mettre en oeuvre à l’échelle de l’agglomération. La mixité sociale, avec la construction de logements sociaux. La mixité fonctionnelle, avec l’implantation de commerces à proximité des zones d’habitation et, enfin, la mixité intergénérationnelle. Ces trois mixités se traduisent concrètement dans les règlements du nouveau Programme Local de l’Habitat. « Le PLH fixe les grandes orientations en matière d’habitat sur l’ensemble de l’agglomération rémoise pour la période 2012- 2017. C’est-à-dire que tout projet d’ampleur, public ou privé, devra intégrer des éléments de mixité sociale, fonctionnelle et intergénérationnelle », explique Eric Quénard, 1er adjoint à la Maire de Reims en charge de la Politique de la Ville. Le projet Colbert, par exemple, prévoit la construction de 110 logements étudiants à proximité d’une résidence de 139 logements.


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Journée mondiale du refus de la misère

Le 17 octobre, à l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère, un rassemblement s’est tenu en soirée devant la dalle scellée située au pied du transept nord de la cathédrale.

Organisée à l’initiative d’ATD Quart Monde, cette journée a été l’occasion, un peu plus tôt dans la journée, d’échanges et de témoignages citoyens à la médiathèque Croix-Rouge.


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Une nouvelle chaufferie bois à Croix-Rouge

Mis en service depuis le 15 octobre dernier, l’équipement représente des bénéfices à la fois sociaux, économiques et environnementaux. A commencer par une baisse non négligeable de la facture de chauffage pour les abonnés de Croix-Rouge et Hauts-de-Murigny : les organismes logeurs (Reims Habitat, le Foyer Rémois et l’Effort Rémois), les établissements scolaires et universitaires du secteur, le CHU de Reims…

Baisse des charges de chauffage

« La nouvelle chaufferie bois a vocation à compléter la chaleur produite par l’UIOM (Usine d’Incinération des Ordures Ménagères). Elle permet ainsi d’assurer 50 % de la production d’énergie renouvelable et de bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 %, entraînant une baisse d’environ 10 % sur la part abonnement », indique Adeline Hazan, Maire de Reims et Présidente de Reims Métropole.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’un plan ambitieux de diminution des charges locatives lancé par la municipalité en 2008.

Outre la question du chauffage, deux autres axes d’intervention ont été privilégiés : la reprise en charge par la Ville de l’entretien des espaces extérieurs de certains quartiers (Verrerie, Europe, Pommery, Maison-Blanche et Châtillons) permettant une économie par ménage de 80 à 120 euros annuels, et l’installation dans toute l’agglomération de conteneurs à ordures ménagères enterrés pour abaisser les coûts de manutention des bacs et d’entretien des locaux communs.

Réduction des émissions de CO2 et création d’emplois

La nouvelle chaufferie est composée de deux chaudières bois d’une puissance unitaire de 5 MW, pour une consommation de bois estimée à 20000 tonnes par an qui se substitueront pour partie au charbon et pour partie au fioul lourd. Le renforcement de la part d’énergie renouvelable dans le mixte énergétique avec le bois permettra l’économie de 12 000 tonnes de CO2/an.

Eric Quénard, Premier adjoint à la Maire en charge de la politique de la ville, du logement et de l’urbanisme

“L’augmentation des charges locatives, liée à la hausse du coût de l’énergie, est difficilement supportée par nos concitoyens, qui consacrent en moyenne entre 25 et 30 % de leurs revenus à leur logement, loyer et charges confondus. L’installation de cette nouvelle chaufferie bois à Croix-Rouge constitue l’une des mesures concrètes mises en place par la municipalité pour endiguer le phénomène. L’effort important de la collectivité sur les charges locatives est sans équivalent en France.”

« Nous souhaitons faire de Reims un modèle de développement durable. Les collectivités territoriales doivent transformer en actions concrètes les ambitions de l’Etat en la matière », souligne Eric Quénard, Premier adjoint à la Maire, en charge de ce dossier. Rappelons que la France s’est engagée dans le cadre du protocole de Kyoto à réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.

Par ailleurs, il est à noter que la nouvelle chaufferie est alimentée à 90 % par la filière bois régionale dans une logique de circuits courts, et qu’elle permettra la création de 10 emplois directs et indirects locaux non délocalisables. Coût de l’opération : plus de 7, 8 millions d’euros, en partie subventionnée par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), le Conseil régional et le FEDER (Fonds européen de développement régional)

S. C.

Roseline Marandon, Présidente de l’association de défense des locataires “Et Croix-Rouge”

Les charges ne cessent d’augmenter… Les gens ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, leur pouvoir d’achat est réellement amputé. Ce problème se fait encore plus lourdement sentir en période de crise. L’économie réalisée grâce à la chaufferie bois est toujours bonne à prendre ! L’initiative va dans le bon sens.

D’autres facteurs participent également à la baisse des charges de chauffage sur le secteur Croix-Rouge, comme les rénovations de logements réalisées dans le cadre du Programme de Renouvellement Urbain, qui favorisent l’isolation thermique des bâtiments. Sans oublier la réhabilitation des réseaux de chauffage qui permettent des économies substantielles en matière de dépenses énergétiques.”

Gilles Baillat, Président de l’Université de Reims Champagne-Ardenne

La baisse de TVA sur la facture de chauffage du Campus Croix- Rouge nous permettrait d’économiser environ 30 000 euros (à consommation constante) sur un coût annuel de 300 000 euros de chauffage, soit 10 % d’économie. Profiter d’une baisse de nos charges est un atout, dans cette période de hausse constante de consommation énergétique. Et nous comptons aller plus loin : le projet du Grand Campus (unification du campus SHS et du site Moulin de la Housse sur le campus Croix-Rouge) a également l’ambition de se doter de bâtiments peu énergivores. Couplés à la chaufferie biomasse de Croix-Rouge, ces bâtiments nous guideront vers une sobriété énergétique que nous ne pouvons obtenir aujourd’hui avec des constructions des années 70.

Christophe Georges, Principal du collège Joliot-Curie implanté à Croix-Rouge

Dans un établissement scolaire comme le collège Joliot-Curie, la part de viabilisation (chauffage urbain, eau, gaz, électricité) correspond à près de 70 % de notre budget global. Le chauffage urbain en représente une large partie. Cet abaissement de la taxe sur l’énergie devrait nous permettre de réaliser une économie conséquente. Cette dernière pourrait être engagée dans différentes actions à destination des élèves… Je n’y vois donc que des avantages ! “


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Association

L’Acrap, association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion propose plus d’une vingtaine d’activités sportives ou culturelles encadrées par des spécialistes. Ainsi la section natation à ses adhérents, tout au long de l’année des activités aquatiques (école de natation, aquagym…)

Plus de renseignements au 0326063954.


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CONSEIL DE QUARTIER : Un forum associatif pour mieux se connaître et se faire connaître

« La vie associative dans le quartier est très riche. Il y a plus de 80 associations dans le quartier et souvent les habitants n’en connaissent que deux ou trois. C’est pour cela que nous (au sein de la commission animation du Conseil de quartier) avons décidé de faire revivre le forum des associations de Croix-Rouge », explique Angélique Gallet, coréférente habitante de la commission Animation du Conseil de quartier Croix-Rouge-Hauts de Murigny. Ce forum qui réunira, le samedi 24 novembre (de 10 h à 16 h) au gymnase Lapique, une quarantaine d’associations du quartier opérant dans des domaines aussi divers que l’aide à domicile, l’insertion personnelle, la culture ou le sport. « Il était important de monter le dynamisme du tissu associatif, sa diversité et de faire en sorte que tous ces acteurs qui font bouger Croix-Rouge puissent mieux se connaître et se faire connaître », conclut Angélique Gallet.


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EXPOSITION : Blanquet : Mâchoires noires

Stéphane Blanquet est dessinateur, plasticien, metteur en scène et réalisateur. Il a publié entre autres La vénéneuse aux deux éperons, Mon placard, Bouquet bonheur, La nouvelle aux pis, La chair nue s’articule (recueil de peintures sur corps) ou encore Chocottes au sous-sol pour les plus jeunes. Son univers dérangeant et provocateur ne laisse personne indifférent. Blanquet y dépeint de manière inimitable une galerie de personnages seuls, exclus, humiliés, créatures chimériques, cauchemars incarnés, corps et cerveaux en mutation perpétuelle. Sa deuxième création avec le metteur en scène Jean Lambert-Wild, Comment ai-je pu tenir là-dedans, fable inspirée par La chèvre de Monsieur Seguin sera accueillie en janvier à La Comédie de Reims.

www.blanquet.com

A. C.

> Du 20 novembre au 19 janvier, exposition d’originaux et installations. Médiathèques Jean Falala et Croix-Rouge, Pomme Z (92 rue du Barbâtre) et Block450 (rue Honoré Ganteaume à Bétheny). Entrée libre.


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Loto à l’Espace La Nacelle

Le Groupe Escapades de la Maison de quartier Billard/ La Nacelle organise un loto le dimanche 11 novembre 2012 à partir de 15 h dans les locaux Billard, 14 rue Pierre Taittinger.

Tram et bus arrêt Campus Croix-Rouge.

De nombreux tirages permettront de gagner : Tablette numérique, appareil photo numérique, lot de cinq faitouts, couette… ainsi qu’un lecteur DVD de voiture dans un tirage spécial enfants.

Entrée gratuite, 4 euros le carton, 10 euros les 3 cartons, boissons, sandwiches, crêpes, gâteaux, enveloppes surprises.


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Conférence-débat autour des violences scolaires

Les phénomènes de bouc émissaire à l’école : les élèves sont-ils les seuls concernés ? Cette conférence, organisée dans le cadre des 40 ans de la Fédération Nationale des Ecoles des Parents et des Educateurs (FNEPE) par l’association Paroles de Parents - EPE de la Marne, sera animée par Eric Verdier, psychologue à la Ligue Nationale de la Santé Mentale.

Mardi 20 novembre de 20h30 à 22h30, salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville. Contact : 0326472035 ou 0634506914.

parolesdeparents@yahoo.fr

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Union121114b- Marne
Tennis / L’école de Géo-André se réorganise

La saison 2012-2013 est bel et bien lancée. L’école de tennis du Tennis club Géo-André en profite pour se pencher sur son présent et son futur. Un présent et un futur qui, bien évidemment, nécessiteront une réorganisation : celle-ci aura différents axes : à savoir l’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’augmentation de l’effectif.

Un effectif qui est en légère hausse. On est ainsi passé de 110 jeunes à 120.

« L’objectif sur les cinq prochaines années est d’emmener un maximum d’enfants issus de notre structure au Centre de formation de Géo-André, voire pourquoi pas au Centre fédéral. Je crois que nous pouvons y arriver. D’autant que nous avons la chance d’être soutenus par nos dirigeants dans la conception et la réalisation de nos projets. De plus, notre encadrement est aujourd’hui renforcé par la présence de deux stagiaires en formation, qui sont passionnés et ont envie d’apprendre le métier d’enseignant de tennis. Avec eux, on va mettre en place l’organisation de stages dans le but d’aider nos élèves à découvrir l’univers des compétitions. Ils interviendront également dans le milieu scolaire pour une sensibilisation de notre sport », souligne Bruno Dagnée, responsable de l’école de tennis du Tennis club Géo-André.

Parallèlement, une réflexion est menée sur les nouveaux types de pratiques. Celles-ci touchent à la fois le baby-tennis et le multisport. « On constate que les jeunes ont tendance à zapper d’une activité à l’autre. Notre but, c’est de nous adapter à leurs demandes », note Bruno Dagnée.

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Union121114a- Marne
Football / Un épanouissement humain

Ils sont 160 licenciés, repartis dans une dizaine d’équipes.
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L’école de foot du Reims football club Sires est une nouvelle structure associative qui existe depuis le mois d’août. Elle accueille des enfants du quartier Croix-Rouge, passionnés par le ballon rond.

« On a 160 licenciés repartis dans une dizaine d’équipes. Sur le plan sportif, nous repartons à zéro. Nos U12 et U15 sont premières de leur poule. Et évolueront certainement au niveau supérieur, en deuxième phase de leur championnat. Cette année, il y a une nouveauté, la Fédération française de football nous a demandés à ce que les enfants sachent conserver le ballon et se projeter sur un football plus offensif. Cela évidemment aura une incidence sur les séances d’entraînement qui ne seront plus les mêmes », annonce Cyril Houppermans, responsable de l’école de foot du Reims football club Sires.

« Avec notre président Marc Millard, on a mis en place un projet de citoyenneté, c’est-à-dire que le 8 décembre on fera une visite dans une résidence de personnes âgées afin de leur faire rencontrer les enfants. Ce qu’on souhaite, c’est d’aider les enfants à s’épanouir sportivement et humainement » ajoute-t-il.

Sans subvention, le Reims football club Sires souhaite avoir un local pour accueillir les jeunes pendant les périodes de froid.

 

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Union121113b- Marne
INFORMATION RELATIVE À UN AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE

Avant - propos : cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.
L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet du B.O.A.M.P (http://djo.journaloffi ciel.gouv.fr/MarchesPublics).
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : Maître d’ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE-ARDENNE, 71, avenue d’Épernay B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée soumise aux dispositions de l’article 10 du décret du 30 décembre 2005. REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
3) Objet du marché : réfection des terrasses inaccessibles, immeubles sis n° 2 à 6 et 12-14, rue de Rilly, 5-7, rue Pierre-Taittinger et n° 11 à 15, esplanade Eisenhower à Reims Croix-Rouge
4) Lots : lot, désignation :
1. Etanchéité.
5) Critères de jugement des offres : critères, pondération :
1- Prix des prestations 70 %.
2- Valeur technique 20 %.
3- Critères environnementaux 10 %.
6) Variantes : les variantes sont autorisées. Les candidats devront présenter une offre entièrement conforme au dossier de consultation.
7) Délai d’exécution : le délai d’exécution de l’ensemble des lots est de 4 mois, avec une période de préparation de 15 jours, comprise dans le délai d’exécution. Les congés payés sont d’une durée de 15 jours, et compris dans le délai d’exécution.
Les intempéries ne sont pas prévues.
8) Retrait du dossier de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT auprès du service commande publique, tél. 03.26.48.62.30. Fax : 03.26.48.43.27 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr
9) Renseignements complémentaires : les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du service commande publique de REIMS HABITAT, tél. 03.26.48.62.30 Fax : 03.26.48.43.27.
Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès du bureau d’études de REIMS HABITAT, Monsieur POULAIN, tél. 03.26.48.43.16. Fax : 03.26.48.43.40.
10) Date limite de réception des offres : le 11 décembre 2012 à 17 heures.
11) Date d’envoi à la publication : le 7 novembre 2012.
51AO1959235

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Union121113a- Marne
AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHÉS

Maître d’ouvrage : L’EFFORT REMOIS, SA d’HLM au capital de 3.200.000 euros, inscrite au RCS sous le numéro B 335 480 679, dont le siège social est sis 7 rue Marie Stuart, BP 324, 51061 Reims Cedex.

Affaire : Aménagement de cellule commerciale (création de vitrines) sur Croix du Sud – Ilot Degas/Braque à Reims (51) / Référence : CN-060412 ATTRIBUTAIRES

Lots Corps d’état Entreprise Montant en € HT

01 METALLERIE / MENUISERIES ALU CHEYERE (08) 309 500,00 (dont option vitrage SP 510 pour 8 000,00 € HT et option rideau métallique supérette pour 11 500,00 € HT)
02 MENUISERIES INTERIEURES / PLATRERIE EN PLAQUE AA MEREAU (02) 136 000,00 (dont installation de chantier pour 10 433,48 € HT)
03 FAUX PLAFONDS LAMBINET (02) 86 485,46
04 ELECTRICITE / ECLAIRAGE / COURANTS FAIBLES LAVOYE (51) 95 300,00
05 PLOMBERIE / SANITAIRES SCHANUS (51) 30 178,00
06 CLIMATISATION / VMC ANQUETIL (51) 198 800,00
07 CARRELAGE DALPAC (51) 161 005,87
08 PEINTURE PVF (51) 27 643,98
09 ASCENSEUR THYSSENKRUPP (51) 120 500,00 (dont option service d’équerre ouverture supérette pour 5 500,00 € HT)

Montant total du marché : 1 165 413,31 € H.T.

Pour tous renseignements, contacter le Service Marchés : Mme FORRAY 03.26.05.92.33 / Mme GALLOIS 03.26.04.99.05

Date d’envoi du présent avis à la publication : le jeudi 8 novembre 2012 aux Journaux L’UNION ECO (Marne, Aisne, Ardennes), L’EST ECLAIR (Aube) et L’EST REPUBLICAIN (Meuse)

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Union121111a- Marne
Elle met son cambrioleur en fuite

REIMS (Marne). Du courage et de l’aplomb. C’est indéniablement ce dont a fait preuve une femme de 39 ans, jeudi, en mettant en fuite son cambrioleur. Il était environ 11 h 30 quand les faits se sont produits à son domicile de la rue Paul Schleiss, à Reims, un secteur particulièrement touché, en ce moment, par les vols par effraction.

Forts de ce constat, les policiers ont eu alors le flair de patienter. Disposant du signalement de l’individu, ils ont en l’occurrence établi une surveillance dans le quartier dans l’espoir de le voir réapparaître. Et cela a fini par payer.

Aux alentours de 15 heures, un jeune homme répondant au signalement était en effet aperçu, rodant autour des habitations dont les jardins et les accès discrets semblaient particulièrement l’intéresser.

Il n’en fallait pas moins pour que les fonctionnaires procèdent à son interpellation.

Il n’a pas fallu longtemps non plus pour que sa victime ne l’identifie formellement, en dépit de ses protestations.

Âgé de 16 ans, celui-ci a d’ailleurs continué à nier les faits au cours de sa garde à vue dans les locaux de l’hôtel de police. Déjà connu pour des faits de même nature, il a été déféré vendredi après-midi devant le juge des enfants. Il a été mis en examen avant d’être remis à ses parents.

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Union121110a- Marne
Un primodélinquant prend quatre mois ferme

REIMS (Marne). Un jeune homme de 19 ans a été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 14 avec sursis. Jeudi, dans le quartier Croix-Rouge, il avait volé le sac d’une jeune femme sous la menace d’un couteau.

Haut comme trois pommes et pas plus épais qu’une trique, le jeune Alexandre Macia n’en menait pas marge, hier, à la barre du tribunal correctionnel de Reims.

Déféré dans le cadre d’une comparution immédiate, ce primodélinquant de 19 ans, ne devait pourtant pas moins répondre, pour la première fois à la barre de la juridiction, d’extorsion et de rébellion. Il s’en est d’ailleurs fallu de peu que celui-ci ne se retrouve devant les Assises, mais le parquet a jugé bon de ne pas retenir dans sa prévention le chef criminel d’extorsion avec arme.

Car c’est bien au moyen d’une arme - en l’occurrence, un couteau - que le jeune homme a agi, jeudi soir, peu après 19 h 30, dans le quartier Croix-Rouge. Sa victime - une apprentie boulangère âgée de 19 ans - venait tout juste de quitter son lieu de travail lorsque celui-ci s’est lancé dans le funeste projet de lui voler son sac à main.

Des prédateurs

« J’ai fermé la boulangerie avec ma collègue, a-t-elle témoigné à la barre. Il était assis en face, sur les marches de l’école, avec son ami. » Un mineur, en l’occurrence, bien connu des services de police. Comme des prédateurs ayant repéré leur proie, les deux comparses l’ont alors pris en filature avant de lui coller les talons sur le chemin de son domicile. « J’ai senti une présence derrière moi et je me suis retournée, raconte-t-elle. Il m’a demandé mon sac, mais j’ai refusé. Alors, il a sorti un couteau de la poche de son pantalon, l’a ouvert et l’a tendu à quelques centimètres de mon nombril en me menaçant : " Donnes moi ton sac ou je te plante." »

L’instant d’après, Alexandre Macia s’emparait du sac avant de prendre la fuite avec son acolyte, laissant derrière eux leur victime lancée à leurs trousses à grand renfort de hurlements. Un riverain tentera bien également de les rattraper, en vain. Le sac sera finalement retrouvé un peu plus tard sans son contenu. De même que le jeune Macia, encore en possession de la carte bleue de l’apprentie boulangère, sera interpellé par les policiers quelques minutes après les faits.

Une fonctionnaire de police n’a cependant pas manqué d’en subir les frais. Bien décidé à ne pas se laisser attraper, le jeune homme lui a retourné le doigt au moment de se faire cueillir. Bilan : deux jours d’ITT.

« Je voulais de l’argent, c’est tout », s’est justifié le prévenu à la barre d’une voix à peine audible. Puis soudain de hausser le ton : « Mais c’est pas vrai, je n’ai pas déplié la lame du couteau, je l’ai juste sortie de la poche de mon pantalon ». Et la victime d’affirmer : « S’il n’avait pas eu un couteau, jamais il n’aurait eu mon sac. »

Pour le reste, le tribunal est resté sur sa faim, le dénommé Macia préférant garder sous silence ses véritables motivations.

Rappels à la loi

Les quelques larmes versées en fin d’audience et « la honte » que lui ont inspirées ses actes, n’ont cependant pas fait faiblir la juridiction correctionnelle de la cité des Sacres. Alexandre Macia a écopé de 18 mois d’emprisonnement dont 14 assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans, lui interdisant d’entrer en contact avec sa victime, mais l’obligeant aussi à l’indemniser (1 500 euros au titre du préjudice moral) et à travailler.

En attendant, celui-ci est parti purger ses quatre mois ferme à la maison d’arrêt de Reims dès hier, un mandat de dépôt ayant été délivré à l’issue de l’audience. Jusque-là, le jeune homme n’avait eu à essuyer que deux rappels à la loi pour port d’arme prohibé.

Franck BRENNER

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121109e - RMmag octobre-novembre 2012

Le quartier Croix-Rouge dans « REIMS METROPOLE magazine » d’octobre-novembre 2012

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Un nouveau cadre pour la politique de l’habitat


 

 

L’ensemble du projet urbain Reims 2020 est orienté vers la relance de la croissance démographique de notre territoire.

Le logement est un levier essentiel de son attractivité.

Pouvoir accueillir les étudiants mais aussi les cadres des entreprises souhaitant s’implanter dans l’agglomération, permettre aux jeunes de s’installer et aux familles qui se sont éloignées pour des raisons financières de revenir habiter en ville suppose d’avoir une offre riche, variée et compétitive.

C’est le sens du nouveau Programme local de l’habitat (PLH) construit par la collectivité et ses partenaires, qui fixe comme objectif la production de 1 200 logements en moyenne par an sur la période 2012-2017.

 

 

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 121109d
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7471 du 05 au 11 novembre 2012.

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Chaise, plafond et cigares

Béatrice et Florence Handsaeme : un nouvel environnement de travail, et plein de projets à venir.
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Béatrice et Florence Handsaeme. L’histoire de La Chaise au Plafond, à Reims, est née dans la fumée d’une explosion et se poursuit dans celle des cigares. L’établissement a toujours été à la pointe de son temps. Béatrice et Florence Handsaeme, actuelles propriétaires, ne dérogent pas à ce principe et n’hésitent pas à innover.

Avenue d’Epernay, La Chaise au Plafond tient son nom ’un fait historique original : un obus tombé en septembre 1914 sur ce café alors récemment construit, dont la déflagration envoya une chaise se ficher dans le plafond… Drôle de baptême. Après-guerre, ce bar, dernière maison de la ville de Reims, servait de lieu de départ des courses à pied et en vélo, attirant les « sportmen » de l’époque. Puis il devint guinguette, hôtel-pension, auberge, répondant toujours aux attentes de la clientèle. On dirait aujourd’hui, pour parler moderne, que cette adaptation permanente fait partie de son ADN.

Par exemple, en 1932, la famille Wilbert, fondatrice de l’établissement, développe son activité avec la vente de cigarettes. Elle installe aussi à l’entrée une boite aux lettres. C’est ici également que l’on trouvera plus tard une des premières télévisions à Reims.

En 1953, les parents Handsaeme, qui ont commencé tous les deux apprentis ici-même, s’associent aux Wilbert, avant de racheter La Chaise au Plafond en 1969. A leur tour, ils épouseront toutes les transforma-tions du quartier au confluent du centre-ville et de Maison Blanche, important axe de passage et sur le chemin… du stade de Reims, de l’hippodrome et de l’université. Juste de quoi devenir un lieu de rencontre incontournable, et une institution.

AMBIANCE

Béatrice et Florence Handsaeme ont toujours baigné dans cette ambiance, faisant leurs devoirs d’écolières en salle, Mme Wilbert étant leur « troisième grand-mère », qui leur racontait l’histoire des jours heureux ou sombres de la maison.

Pas sûr qu’elles aient vraiment envisagé de faire autre chose que poursuivre l’aventure.

En 1983, alors qu’elles attendent les résultats du bac qu’elles viennent de passer, elles décident de travailler aux côtés de leurs parents qui investissent en leur disant « si on modernise, vous vous impliquez » ! Monsieur et madame Handsaeme savent ce qu’ils font : Béatrice et Florence ont le goût d’entreprendre, des idées, le caractère bien trempé, l’esprit d’indépendance, tout en restant fidèle à ce qu’ont accompli les générations précédentes. L’activité presse investit La Chaise au Plafond.

Bientôt, les jumelles ont en tête de se spécialiser « dans » le tabac et le cigare. Elles y voient une oppor-tunité de développement. Elles se lancent vraiment à la fin des années 90. « Nous avons commencé par le tabac à pipe. Et puis, lors d’un salon, nous avons rencontré une créatrice de cigares - nous qui pensions que c’était un monde exclusivement masculin. Elle nous a formées et nous avons commercialisé ses produits ». Elles profitent aussi d’un embargo américain sur Cuba et le havane pour proposer des cigares issus de nouveaux terroirs (Honduras, Nicaragua, Sairit Domingue, Mexique…), aux goûts atypiques.

SE RÉINVENTER

Si La Chaise au Plafond jouit aujourd’hui d’une belle réputation -.assez loin des frontières rémoises, c’est que Béatrice et Florence ont su faire leur place dans un monde qui reste quand même - à quelques exceptions près - très masculin. Ce qui signifie qu’elles doivent montrer qu’elles « s’y connaissent » et, finalement, surprendre les clients du moins ceux qui ne les connaissent pas, justement. A l’amateur, Béatrice et Florence vont alors évoquer la typicité, l’arôme, l’histoire d’un cigare ; du moment, aussi, auquel il se dégustera le mieux ; inviter, enfin, à la découverte dans une optique épicurienne. « Pour bien conseiller, il faut crée un lien avec le client », assurent-elles en chœur. En déclinant le principe, elles n’hési-tent pas à faire des parallèles avec le vin puisqu’en la matière aussi on parle cépage, puissance, mise en bouche… « Le cigare est une gourmandise », disent-elles, persuadées que l’avenir appartient à ceux qui savent goûter.

II y a quelques temps, dans leur tabac-presse datant des années 80 (elles ont abandonné l’activité bar-restauration lorsque leurs parents ont pris leur retraite), elles se sont senties à l’étroit, ont éprouvé le besoin d’un environnement qui ressemble à ce qu’elles aiment et à ce qu’elles font - à leur clientèle aussi. Il leur fallait se réinventer pour se donner un nouvel élan, dans un espace qui mette en scène l’activité cigares, mieux défini, plus chaleureux. « Nous avons été parfaitement comprises par un artisan spécialisé qui a mis son expérience à notre écoute. » Plus que la cave (à cigares) le résultat évoque joliment la bibliothèque, et l’endroit invite à la découverte, à la discussion aussi. Les amateurs sont choyés, avec 230 références de cigares et, pour certaines marques, la totalité de la « vitolle » (la gamme).

Mais Béatrice et Florence Handsaeme veulent aller plus loin. Le cigare a toujours fait bon ménage avec un vieil alcool, et l’association avec le whisky semble naturelle. Avec le rhum également. Il y a déjà quelques beaux flacons avenue d’Epernay. Mais le cognac n’est pas à exclure, et le porto, plus féminin (susceptible, done7-cleeduire la clientèle féminine), font partie des alliances qu’elles développent en compagnie d’œnologues.

A moyen terme, elles s’intéresseraient bien aux thés, histoire d’explorer un nouveau et vaste champ de plaisirs gustatifs.

La Chaise au Plafond a fait peau neuve depuis septembre 2012, mais ressemble sans doute plus que jamais à Béatrice et Florence Handsaeme. A côté de l’ensemble presse et tabac, dans le bar qui sert aujourd’hui de bureau, la chaise est toujours au plafond.

JACQUES RIVIERE

30 mai 1963 : Naissance de Béatrice et Florence Handsaeme.
1er juillet 1983 : Début de leur activité professionneldonc de séduire
Septembre 1997 : Développent la vente de cigares.
Septembre 2012 : espace de vente entièrement rénové.


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APPARTEMENT :

— Appartement de type III d’environ 60 m2, situé au 6 allée des Gascons, 1° étage, porte B à REIMS -Classement énergétique "C" - 85.050 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS).
Renseignements I-MMOCOOP, au 03.26.97.67.37.
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Union121109c- Marne
Des pros du Stade jouent les éducateurs

Kamel Ghilas, l’attaquant des Rouge et Blanc, s’est prêté au jeu durant toute l’après-midi.
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Le milieu de terrain Johann Ramaré a encadré un atelier sur la conduite de balle.
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Des joueurs du Stade de Reims étaient au complexe sportif Géo-André, dans le quartier Croix-Rouge, pour une opération dans le cadre du dispositif Ludosport.

MERCREDI, à trois jours de la rencontre qui opposera le Stade de Reims à l’équipe d’Évian Thonon Gaillard Football Club, des joueurs professionnels du Stade de Reims étaient au complexe sportif Géo-André, dans le quartier Croix-Rouge, pour une opération en partenariat avec la Ville et le Stade de Reims.

« Plusieurs joueurs professionnels vont encadrer des enfants âgés de 6 à 11 ans. Ces enfants sont inscrits soit au Ludosport soit au Ludo Stage », précise Alice, en charge des animations.

Ils étaient trois « Rouge et Blanc » à avoir fait le déplacement : le milieu de terrain Johann Ramaré et les attaquants Kamel Ghilas (qui avait déjà participé à une action similaire l’an dernier pour les 10 ans du Foyer rémois) et Yann Benedick.

Des éducateurs de Ligue 1

C’est avec la casquette d’éducateurs que les pros ont rejoint le terrain synthétique de Géo-André afin dans un premier temps de disputer des petits matchs avec les enfants. Chaque Stadiste avait pris un groupe pour un premier contact.

« C’est bien pour les enfants de pouvoir être en contact avec leurs modèles, c’est une chance. Je pense que mon fils en a réellement conscience et qu’il en profite vraiment », précisait une maman au bord du terrain.

Après quelques ateliers, durant lesquels les pros ont brillé de par leur bonne humeur et leur implication, les enfants ont été conviés à goûter avec les joueurs. Ils ont ensuite participé à un jeu, les gagnants sont même repartis avec des ballons aux couleurs du Stade de Reims, les autres ont quant à eux emporté un poster dédicacé de l’équipe évoluant en Ligue 1.

TAF

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Union121109b- Marne
ERRATUM SUR UNE INFORMATION RELATIVE À UN AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE

1) Identification de l’organisme qui passe le marché : REIMS HABITAT CHAMPAGNE-ARDENNE, 71, avenue d’Épernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : la présente procédure adaptée ouverte est soumise aux dispositions de l’article 10 du décret n° 2005-1742 du 30 décembre 2005. REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
3) Objet du marché : construction d’un immeuble de bureaux " Hôtel des Solidarités ", avenue du Général-Eisenhower à Reims (51).
4° Objet de l’erratum : contrairement à ce qui était précisé dans l’information relative à un AAPC, nous vous informons que cette consultation est passée uniquement par REIMS HABITAT et non pas avec le FOYER RÉMOIS.
5) Demandes de renseignements : Renseignements administratifs pour les projets auprès du service commande publique de REIMS HABITAT, tél. 03.26.48.62.30. Fax : 03.26.48.43.27
Renseignements techniques auprès du maître d’oeuvre : la maîtrise d’oeuvre est assurée par le groupement PACE ARCHITECTURE (mandataire) - BET UBI- BET ERIC DE MARNEBET BETELEC, tél. 03.26.88.78.92 - Fax : 03.26.97.79.40. Mail : contact.pace@giovannipace.fr
6) Retrait du dossier de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT, service commande publique, 71, avenue d’Épernay, 51100 Reims, tél. 03.26.48.62.30. Fax : 03.26.48.43.27 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr
7) Date limite de réception des offres : le 18 décembre 2012 à 17 heures.
8) Date d’envoi à la publication : 5 novembre 2012.
51AO1958798

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Union121109a- Marne
CONSTITUTION D’UNE S.A.R.L

Dénomination : S.A.R.L. AUX BLÉS D’OR.
Siège social : 6, allée Edgar-Degas, 51100 Reims.
Objet : boulangerie, pâtisserie, viennoiserie, sandwicherie (chaud et froid), pizzas et plats, boissons, sur place et à emporter.
Durée : 99 ans.
Capital : 3.000 euros apporté en numéraire et divisé en 3.000 parts de 1 euro chacune.
Gérance : EL KHEF ADÉLA, 6, allée Edgar-Degas, 51100 Reims.
Immatriculation : la société sera immatriculée au registre du commerce tenu au greffe du tribunal de commerce de Reims.

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Union121108b- Marne
Ludosport / « Pendant les vacances nous on bouge »

Gymnase Saint-Exupery : jeux de déplacement et de motricité pour les 4-5 ans.
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Géo-André : un exercice ludique pour apprendre les bases du foot.
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Mini-tennis à Ruisselet : elle se tient comment, la raquette ?
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Full-contact au CRAM : garçons et filles ont mis les gants.
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Au gymnase Roux, comment ça va ? Comme sur des roulettes.
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Un dispositif sportif attractif et gratuit est mis en place durant ces vacances par la Ville. Avec Ludosport, les enfants dépensent leur énergie.

UNE dizaine de gymnases de la ville les accueillent pour des journées multisports. Au stade Géo-André est proposé un « Ludostage » de foot. Un partenariat avec différents clubs et structures permet de pratiquer l’équitation (Centre équestre de Tinqueux), l’escalade (Les arts de la grimpe), la piscine (Nautilud) et le full-contact (Cercle rémois des arts martiaux).

Ludosport propose aux jeunes Rémois des activités adaptées à leur âge sur des créneaux ouverts le matin et l’après-midi, pour suivre le rythme des familles. « Nous avons aussi des rencontres fil rouge de tennis et de basket, permettant aux enfants de se mesurer dans de petits tournois. Et grâce à un partenariat avec le Stade de Reims et le RBF, des joueurs professionnels de haut niveau viennent participer à des initiations et rencontrer les enfants », expliquent les responsables de Ludosport.

Esprit d’équipe

« On commence par des bases techniques, puis, en fin de séance, on les fait boxer à deux. C’est ludique et sans risque. On est confronté à la nécessité de respecter son adversaire », assure Christophe Lartisien, dix fois champion du monde de full-contact.

« Vous n’êtes pas installés à Ludosieste, vous êtes à Ludosport ! » Pince-sans-rire et pédagogue, Eric Legros taquine gentiment les gamins venus s’initier ce lundi au mini-tennis ou au basket au gymnase Ruisselet. Au gymnase Roux, une vingtaine d’enfants, casqués, membres protégés et rollers aux pieds, apprennent à tenir en équilibre, à freiner et… à tomber ! Sur le stade Géo-André, Yoann Bourquin démarre une initiation au foot sous forme d’un jeu qui permet de travailler la conduite de balle.

Quant aux 4/5 ans, rencontrés au gymnase Saint-Exupéry, des petits jeux collectifs de motricité, où tout le monde participe, les habituent à l’esprit d’équipe et de compétitivité.

 

 

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Union121108a- Marne
Vacances studieuses pour lycéens motivés

Les lycéens travaillent par petits groupes.
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Les vacances scolaires sont prévues pour être des moments de détente, mais pour des jeunes désireux de mieux réussir leurs études, elles offrent la chance de profiter du soutien proposé par un dispositif académique, très souple et adapté aux attentes des uns et des autres.

Une cession s’est déroulée ces jours-ci au lycée Arago, à Reims, où près de 140 élèves ont travaillé durant trois jours : de niveau seconde, première, terminale, ils venaient de 16 établissements de la Marne et des Ardennes, de même que les professeurs volontaires, intervenant dans toutes les disciplines.

Recevoir le coup de pouce nécessaire

Comme le souligne Benoit Dieu, chargé de mission, ce dispositif de « réussite scolaire » est un bon moyen de se « remettre en forme ». Entièrement gratuit, il est ouvert à tous les lycéens prêts à exprimer leurs besoins et désireux de recevoir le « coup de pouce » nécessaire pour leur redonner confiance et méthode dans la poursuite de leurs études. Le proviseur Yannick Tschens accueille régulièrement ce dispositif dans son établissement : « Le taux de réussite de ces élèves est ensuite de 94 %. Le but est d’abord le renforcement scolaire, mais il s’agit aussi d’une ouverture sur l’enseignement supérieur et sur les dispositifs d’aide à la vie scolaire, sans oublier le bénéfice culturel et sportif qui peut en être retiré, avec à la clef une meilleure estime de soi ».

à côté des heures passées en classe, les stagiaires peuvent aussi s’inscrire à des ateliers spécifiques et à des visites culturelles.

Déjà durant les vacances d’été, le lycée Arago avait pratiqué ce soutien durant 10 jours. Pour le printemps 2013, un projet est à l’étude, en partenariat avec le Crous.

Tous renseignements peuvent être obtenus par courriel adressé à benoit.dieu@ac-reims.fr

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Union121107d- Marne
Acrap foot-loisirs « Ici on vient pour s’amuser »

Pour eux, l’objectif n’est pas de glaner un titre mais de passer un moment de convivialité.
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Ils sont une petite dizaine de joueurs à porter les couleurs de l’Acrap foot-loisirs. Cette formation, engagée dans le championnat foot-loisirs du district Marne, a déjà disputé deux matches contre Cormontreuil et Bovancourt.

« Nous avons perdu face à ces deux équipes. Mais, là, n’est pas l’essentiel. Ce que nous voulons, c’est d’assurer notre maintien. D’où cette volonté d’avoir des entraînements plus rigoureux, de travailler sur la condition physique. Nous sommes un très bon groupe qui s’entraîne deux fois par semaine et joue tous les dimanches matin », signale Sébastien Raux, entraîneur.

Il y a eu pas mal de départs l’année dernière. « On espère que pour cette saison ce scénario sera évité par l’arrivée de nouveaux éléments. Ici, on vient pour s’amuser sans avoir un grand objectif de titre. Le football leur apporte le savoir-vivre, la convivialité et une entente entre eux », fait remarquer Sébastien Raux.

 

 

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Union121107c- Marne
Patinage Atteindre le chiffre de 195 licenciés

L’ensemble des patineurs prendront part au gala de Noël, le dimanche 23 décembre, à la patinoire Chaussée-Bocquaine.
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D’ici deux mois, le Reims avenir patinage souhaite atteindre le chiffre de 195 adhérents contre 160 actuellement. Un pari réalisable pour ce club qui connaît depuis quelque temps une stabilité dans ses effectifs.

« Cela nous le devons tout d’abord à nos bénévoles qui s’investissent totalement et admirablement. Sans eux, nous ne pouvons raisonnablement exister », déclare Jean-Luc Ployé, président du Reims avenir patinage. « Nous avons aujourd’hui deux espaces : compétition et loisirs. Pour le premier groupe, nous avons la chance d’avoir un couple qui va participer cette année à des compétitions nationales. Il s’agit de Renan Manceaux et Delphine Ferru. Un autre couple, Margaux Habib-Gruet et Grégory Brissaux, membres du Pôle France à Lyon, disputeront des compétitions internationales à Dortmund et à Budapest ».

En dehors de ces quatre, le Rap a en son sein des patineurs solos qui feront des épreuves nationales en 1ère et 2e divisions. Ce qui représente une quarantaine de compétiteurs.

L’an dernier, trois sont montés sur le podium. « On aimerait réaliser les mêmes résultats, voire mieux. Car mon ambition secrète serait d’avoir un ou une championne de France », espère Jean-Luc Ployé.

Pour l’espace loisirs, c’est plus du patinage plaisir et découverte. L’ensemble des patineurs prendront part au gala de Noël, le dimanche 23 décembre, à la patinoire Chaussée Bocquaine.

Des personnes en situation de handicap des Ateliers de la forêt y seront, comme la saison précédente, associés. Et c’est Ludivine Lemaire (l’entraîneur principal) qui en assurera toute l’organisation technique et artistique.

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Union121107b- Marne
Hockey Favoriser l’accueil des jeunes

Le Reims Champagne hockey entend se structurer en formant des encadrants et en communiquant avec les familles.
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Mieux accueillir les 4-8 ans. C’est l’objectif que se fixe en ce début d’année sportive le Reims Champagne hockey. Pour cela, il compte mettre sur pied une campagne de communication. « On est déjà allé au Boulingrin avec la mascotte du club pour nous faire connaître. Pour qu’on ait un vivier suffisant de joueurs. Le but est d’arriver à l’autosuffisance en termes de formation des jeunes. Sachez qu’il faut dix-sept joueurs pour rendre fonctionnelle une équipe de U15 ».

« De plus, notre sport est très exigeant. Il demande une très bonne condition physique. Les jeunes s’entraînent deux fois par semaine, plus le match du week-end », indique Alain Aubert, vice-président du Reims Champagne hockey.

L’autre point concerne la structuration du club. « Cela passe par le matériel, par la formation des encadrants et des officiels. Et puis par une communication accrue vis-à-vis des familles pour qu’elles aient une meilleure connaissance de notre projet sportif. J’y ajoute le PES (parcours d’excellence sportive) qui intègre le Centre de formation en partenariat avec le Creps et les établissements scolaires tels que le collège François-Legros, les lycées Arago et Joliot-Curie. Grâce au développement de cette structure, nous avons des jeunes qui viennent de toute la France (Limoges, Rennes, région parisienne…) ainsi que de l’étranger. Tout cela nécessite une organisation en termes de suivis médical et scolaire. Puisque notre marque de fabrique, c’est d’abord une exigence dans la scolarité. Nous voulons des personnes pouvant s’intégrer dans la société », observe Alain Aubert.

 

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Union121107a- Marne
BAZANCOURT / A l’écoute des seniors

Lors de la pose de la première pierre.
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Afin de répondre à la demande de logements de plus en plus forte des seniors, la commune de Bazancourt profite d’un projet régional baptisé Villavenir.

Depuis longtemps, les élus se penchent sur le devenir des seniors : leurs difficultés à se loger, la nécessité d’avoir de meilleurs aménagements pour faciliter la vie de ceux qui se retrouvent avec des handicaps mais sont suffisamment autonomes ou ceux dont les revenus sont précaires.

Afin d’apporter une première réponse, dans le cadre d’un programme baptisé « Villavenir Champagne-Ardenne », quinze logements de type T2 ou T3, individuels, de plain-pied en simple rez-de-chaussée dans un cadre verdoyant vont être construits, impasse du Lavoir, en centre de village, non loin de la Suippe, de la filature et des commerces de proximité. Des logements qui répondent également à toutes les normes environnementales, d’isolation bien supérieures à ce que l’on appelle communément BBC (Bâtiment de basse consommation).

Partenariat

La première pierre vient d’être posée en présence des différents partenaires fondateurs de « Villavenir ». Parmi eux l’Arca (l’union Sociale pour l’Habitat Champagne-Ardenne), l’Arcad/PQE (Agence régionale de la Construction et de l’Aménagement durables en Champagne-Ardenne), le Croa (Conseil régional de l’Ordre des architectes), la FFB Champagne-Ardenne (Fédération française du bâtiment Champagne-Ardenne). Etaient également présents : Jacques Meyer, vice-président régional, Vincent Toffaloni, architecte ; Thierry Dauchelle de la Fédération française du bâtiment, Jean-Claude Danier, président de l’Arca.

Pour ce projet, travaillent en partenariat : la commune qui apporte le terrain, Reims-Habitat, la Région, la Fédération du bâtiment, l’Ademe, l’OPPBTP, le CPO FC Est (Centre de formation professionnelle continue), Virreos Ingénierie, la PFT (Plateforme technologique de transformation du bois), le CRDA (Centre de recherche et développement Arago), les entreprises du B.T.P novatrices et l’ordre des architectes.

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Union121106g- Marne
MODIFICATIONS : S.A.R.L. ASSURANCE MULTI CONSEIL EST

Société à responsabilité limitée au capital de 2.000 euros
Siège social : 8, place Maurice-Utrillo 51100 Reims
RCS Reims 538 862 194
Transfert du siège social d’une décision de l’assemblée générale en date du 8 octobre 2012.
Le siège social anciennement situé au 8, place Maurice-Utrillo, 51100 Reims, est transféré au 1, place de l’Eglise, 08700 Gespunsart.
La société fera l’objet d’une nouvelle immatriculation auprès du registre et des sociétés de Sedan.
La gérance.

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Union121106f- Marne
MODIFICATIONS : S.A.R.L. ASSURANCE MULTI CONSEIL EST

Société à responsabilité limitée au capital de 2.000 euros
Siège social : 8, place Maurice-Utrillo51100 Reims
RCS Reims 538 862 194
_Transfert du siège social d’une décision de l’assemblée générale en date du 8 octobre 2012.
Le siège social anciennement situé au 8, place Maurice-Utrillo, 51100 Reims, est transféré au 1, place de l’Eglise, 08700 Gespunsart.
La société fera l’objet d’une nouvelle immatriculation auprès du registre et des sociétés de Sedan. __ Objet : courtage en assurance. Durée : 99 ans.
Gérant : M. KREBS Brahim, demeurant au 1, place de l’Eglise, 08700 Gespunsart, nommé pour une durée indéterminée.

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Union121106e- Marne
DIVERS : GREFFE DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE REIMS

Par jugement en date du 9 octobre 2012, le tribunal de grande instance de Reims, a prononcé la liquidation judiciaire à l’égard de l’école de conduite « MARIE JOSE », 2, allée des Provençaux à Reims (51100), dirigée par Madame Marie José PAUCHAUT (numéro SIRENE 439 130 972 00011), demeurant 12, rue de l’Europe à Loivre (51220).
Mandataire judiciaire à la liquidation : la SCP DARGENT-TIRMANT-RAULET prise en la personne de Maître Bruno RAULET, 34, rue des Moulins, 51100 Reims.
Juge commissaire : Nathalie DUFOURD. A ordonné la publicité dudit jugement.
Les créanciers sont priés de déclarer leurs créances entre les mains du mandataire judiciaire à la liquidation liquidateur, au plus tard dans les deux mois de l’insertion qui paraîtra au Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales avec une déclaration des sommes réclamées, accompagnée d’un bordereau récapitulatif des pièces produites.
Pour extrait, Fait à Reims, le 25 octobre 2012. Le greffier.

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Union121106d- Marne
140.763 euros attribués lors du dernier conseil municipal

Lors de sa dernière réunion, le conseil municipal de Reims a attribué 140 763 € de subventions. En voici le détail.

Associations commémoratives. - 2.000 € à l’association des amis du Fort de la Pompelle pour la préparation des cérémonies du centenaire 1914-1918 ; 2.966 € au service départemental d’incendie et de secours pour un projet artistique en mémoire des morts au feu.

Projets à caractère socio-éducatif.- Amicale Carteret : 2.762 € pour un atelier judo durant le temps périscolaire ; culture et bibliothèque pour tous : 1.500€ (animations dans les écoles autour du livre) ; Artisans du monde : 1.000 € (petits-déjeuners solidaires dans les écoles) ; Art et culture d’Afrique de l’Ouest : 1.760 € (atelier chant et percussions) ; Association de prévention Maif antenne de la Marne : 2.440 € (opération vélo-école) ; Inisciences : 800 € (ateliers scientifiques) ; les Amis de l’enseignement international de Reims : 1.755 € (participation des élèves aux examens de Cambridge).

Réseau de réussite éducative. - Vivre et apprendre à Orgeval : 5.825 € ; Collège Paul-Fort : 3.125 € ; Collège Georges-Braque : 5.905 € ; Collège Joliot-Curie : 6.105 €.

Projets étudiants. - Corporation des étudiants en sciences de Reims : 1.000 € ; Bureau des élèves de sup de Co Reims : 1.120 € ; Egayons nous : 500€ (spectacle sur l’homosexualité expliquée aux gens). Reims ton congrès : 600 € (congrès national de l’union des étudiants en chirurgie dentaire).

Ludosport automne. - 465 € au Reims basket féminin ; 400 € au cercle rémois des arts martiaux.

Sports.-Reims Murigny franco portugais : 19.800 € ; Equis Reims champagne équitation : 5.000 € (concours d’automne et tournée des as poneys) ; Face à face : 4.000 € (rencontre internationale Muay Thai.

Association intergénérationnelle. - Realis Étoile de vie (REV) : 500 €.

Lutte contre les discriminations. - 1.500 € à la ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme section de Reims pour un projet dans le cadre de la semaine du film du vivre ensemble.

Égalité femmes-hommes. - 2.000 € pour onco bleuets (organisation d’octobre rose) ; association cotre les violences infligées aux femmes : 760€ (conférence dans le cadre de la journée internationale contre les violences).

Assocations de quartier. - 2.000 € pour l’association la Session itinérante de réinsertion et d’encadrement social.

Association de prévention de la délinquance. - 11.000 € pour le mouvement d’action et de réflexion pour l’accueil et l’insertion sociale.

Associations à caractère sanitaire. - Des gestes pour se comprendre : 2.000 € ; 300 € pour l’association de parents d’enfants dyslexiques Marne.

Projets à caractère sanitaire. - 1.885 € pour l’association des paralysés de France (sensibilisation en milieu scolaire).

2.000 € pour exaequo-Centre LGBT Reims (prévention et sensibilisation aux mst) ; 2.000 € à ciné sourds ; 1.000 € à l’association de parents d’enfants dyslexiques Marne ; 1.000 € à Aides délégation Marne (action de prévention et réduction des risques) ; 1.500 € à Unis cité (opération Jaccede. com-achats de kit) ; 500 € à Alliances maladies rares.

Associations à caractère commercial. - 9.500 € à l’association des commerçants du Faubourg de Laon ; 5.000 € à l’union commerciale des Châtillons ; 5.000 € à l’association des exploitants de l’Espace Drouet d’Erlon ; 13.700 € au syndicat des commerçants sur marchés de Champagne-Ardenne.

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Union121106c- Marne
Ufolep 51 : Rentrée en flèche au tir à l’arc

Les archers marnais ont défini leur projet commun.
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Ils viennent des quatre coins de la Marne, mais aussi des Ardennes et de la Meuse. Ce sont les clubs partageant la passion du tir à l’arc de loisir Ufolep 51. Et c’est au siège de la fédération que les responsables de ces associations se sont réunis récemment.

Un bilan fort positif de la saison écoulée a été établi : onze concours très fréquentés, des temps de formation départementale et fédérale dévolus aux initiateurs et aux arbitres, la participation d’une délégation marnaise au rassemblement national de Blois avec deux médailles décrochées.

Comme toujours, les clubs ont pu définir leur projet commun pour la saison à venir : onze concours tant en intérieur qu’en extérieur proposés aux archers, des temps de formation pour les encadrants et la participation aux rassemblements nationaux Ufolep 2013, à Riom (63) et à Lanildut (29).

Les archers de l’Asfeldois auront le plaisir d’accueillir le premier concours de cette saison le dimanche 18 novembre prochain. Nul doute qu’y seront bien représentés les archers vitryats, ceux de l’Arc club Pargnysien, du CA Beine-Nauroy, du CEP à Epernay, de l’Espace Loisirs à Witry-lès-Reims, du Jeanne-d’Arc Archery à Fagnières, de Mailly Sports, archers de Taine à Vouziers ou de l’ACT à Triaucourt.

Quel que soit votre âge, si vous souhaitez pratiquer ce sport qui allie la précision, la rapidité, la beauté et la pureté du geste technique, dans un esprit vraiment convivial, retrouvez les coordonnées de ces clubs sur www.ufolep51.org

Renseignements : Ufolep Marne, 23, rue Alphonse-Daudet à Reims, tél. 03.26.84.32.26. Courriel : contact@ufolep51.org

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Union121106b- Marne
Tennis / Witry-lès-Reims : Solivellas et Zarev couronnés pour la 5e

Limité à 2/6 et déplacé en début de saison sportive pour profiter des nouveaux classements, le tournoi du TC Witry-lès-Reims a tenu toutes ses promesses pour sa 5e édition.

Ainsi, chez les messieurs, dans un froid glacial, la finale a opposé la tête de série n°1 Vincent Betbeze (2/6, TC Reims) à la n°2 Jérémy Solivellas (3/6, TC Reims). Lors du set initial, Vincent Betbeze dictait sa loi en profitant il est vrai des nombreuses fautes directes de son adversaire. Il poursuivait sur le même mode dans la manche suivante en menant 4-2 avant de totalement déjouer…

Fossier s’impose chez les +35 ans

Jérémy Solivellas reprenait alors espoir et, en pleine confiance, empochait aisément (7/2) le jeu décisif. Ce même scénario se répétait dans la « belle » où Betbeze prenait les devants (4-2) avant de sombrer (4-5). Avec de nouveau un jeu décisif remporté par Solivellas (8/6) sur un dernier « avion » !

Par ailleurs, en + 35 ans, Sylvain Fossier (15, Cormontreuil) a, comme prévu, inscrit son nom au palmarès en disposant au stade ultime de Jean-Christophe Cuinet (15/1, Château-Thierry) sur le score de 6-3, 6-2. Enfin, pas de surprise non plus du côté des dames où Amélie Zarev (4/6, Cormontreuil) a été étincelante. En effet, face à Audrey Sarrazyn (4/6, TC Reims), la néo-Cormontreuilloise a fait étalage de son bagage technique. Assurément supérieure, elle s’est appliquée à construire ses points pour signer un probant 6-0, 6-0 à sa sixième balle de match.

Messieurs

Quarts de finale. - Fossier (15, Cormontreuil) bat Reinhardt (4/6, Saverne) 6-3, 6-3 ; Landrieu (4/6, TC Reims) bat Charai (5/6, Guignicourt) 6-4, 6-2. Demi-finales. - Solivellas (3/6,TC Reims) bat Fossier 4-6, 6-0, 6-4 ; Betbeze (2/6,TC Reims) bat Landrieu 6-1, 6-4. Finale. - Solivellas bat Betbeze 3-6, 7-6 (7/2), 7-6 (8/6).

+35 ans

Demi-finales.-Cuinet (15/1, Château-Thierry) bat Laroche (15/3,TC Reims) 6-1, 6-2 ; Fossier (15, Cormontreuil) batTancons (15/4, Reims Europe Club) 6-2, 6-4. Finale. - Fossier bat Cuinet 6-3, 6-2.

Dames

Quarts de finale. - Sophie Coroyer (15/3, Géo-André) bat Delphine Drochon (15/4, Bétheny) 6-1, 6-0 ; Elvire Prault (15/3, Géo-André) bat Solènne Callay (15/5,TC Reims) 6-2, 6-2. Demi-finales. -Audrey Sarrazyn (4/6,TC Reims) bat Sophie Coroyer 6-2, 6-3 ; Amélie Zarev (4/6, Cormontreuil) bat Solènne Callay (repêchée) 6-0, 6-0. Finale. -Amélie Zarev bat Audrey Sarrazyn 6-0, 6-0.

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Union121106a- Marne
Une personne vulnérable battue par deux mineurs

REIMS (Marne). Un véritable déchaînement de violence. En témoignent les neuf jours d’ITT infligés à un homme de 27 ans particulièrement vulnérable, au cours de la nuit du 31 octobre au 1er novembre, à son domicile de la place Jean-Fragonard, à Reims.

Les faits ont débuté aux alentours de 22 heures pour trouver leur dénouement au petit matin, lorsque les deux auteurs présumés - mineurs - ont été réveillés par les policiers alors qu’ils s’étaient endormis sur les lieux de leur délit.

Aucune raison apparente ne semble avoir animé les mis en cause, âgés seulement de 14 et 17 ans, sinon une consommation excessive d’alcool.

Alcool

Tous deux ont, en l’occurrence, été reçus au domicile de leur victime, souffrant de problèmes mentaux, avant de se défouler sur lui pendant près d’une heure à grand renfort de coups de poing et de pied sur tout le corps. Une agression manifestement gratuite au cours de laquelle leur hôte a néanmoins fini par se réfugier dans sa chambre, tandis que les deux comparses détérioraient dans une pièce voisine un meuble et des poignées de porte.

Ce n’est qu’au petit matin que ces derniers ont trouvé bon de s’endormir au domicile de leur victime qui n’a pas manqué alors de prendre la poudre d’escampette avant de prévenir sa mère de ce qu’il venait de subir.

« Un jeu »

Alertés, les policiers de la brigade de répression des violences de la sûreté départementale de la Marne ont ainsi eu la surprise de les retrouver sur place, encore plongés dans les bras de Morphée.

Au cours de leur garde à vue, les deux individus ont tout simplement évoqué un jeu, certes stupide, mais un jeu tout de même. Au terme de leur audition, le plus jeune, d’origine camerounaise, a été placé dans un centre fermé, tandis que son acolyte, né en région parisienne, a été remis à ses parents. En attendant d’être entendus prochainement par le juge des enfants, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

Deux jeunes âgés de 14 et 17 ans se sont défoulés sur une personne vulnérable, pendant près d’une heure, à grand renfort de coups de poing et de pied.

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Union121105b- Marne
plusieurs incendies nocturnes ce week-end

REIMS (Marne). Plusieurs incendies ont émaillé la nuit de samedi à dimanche. Le plus important - un feu de maison - s’est déclaré en début de soirée impasse Claude-Burgod à Cormontreuil, derrière la mairie (notre précédente édition). L’origine exacte du sinistre reste à préciser, mais sa cause accidentelle ne fait guère de doute.

Vers 20 h 30, alors que les pompiers s’activaient toujours sur l’incendie de Cormontreuil, certains d’entre eux ont été redirigés sur un feu de local à vide-ordures allée des Landais à Reims, au n°5. La fumée a envahi les communs, obligeant les secours à ventiler. Il n’y a pas eu de blessé.

Vers 2 h 30, hier matin, une voiture a pris feu avenue de l’Europe.

Un feu de poubelle a suivi rue de Courlancy une heure plus tard, puis l’incendie criminel d’un scooter contre un immeuble de la rue d’Alsace-Lorraine, peu avant 6 heures : la porte d’entrée a été dégradée, le mur noirci sur une hauteur de deux mètres, une voiture endommagée par propagation.

Dimanche en fin de journée, vers 17 heures, une benne à ordures s’est enflammée derrière le centre des congrès, sous le pont d’accès à la traversée urbaine de Reims. Appelés à la même heure pour un feu de cheminée rue Eugène- Desteuque, les pompiers n’ont finalement constaté aucun incendie.

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Union121105a- Marne
Il voulait voler le voleur de vélo

TRIBUNAL CORRECTIONNEL (Reims). Libérable en août 2013, Soufian Boujtat, 21 ans, purge au centre de détention de Villenauxe-la-Grande (Aube) quelques-unes de ses neuf condamnations, toutes prononcées pour des vols ou des tentatives de vols.

Aujourd’hui, ce jeune Rémois fait donc opposition à un jugement qui l’a condamné par défaut à deux mois de prison ferme pour l’effraction d’un local à vélos perpétrée dans le quartier Croix-Rouge, le 24 juillet 2010, avec deux autres complices.

Le trio s’activait sur la porte avec un pied-de-biche, rue Pierre-Taittinger, lorsqu’il fut surpris par la police.

« Un ami s’était fait voler son vélo. Il a appris qu’il se trouvait dans le local. On est venu avec lui pour le récupérer », explique Soufian Boujtat.

Faire appel aux policiers, plutôt que de régler ses comptes entre soi, n’était pas dans leur philosophie.

Au regard du casier judiciaire, le tribunal confirme les deux mois ferme infligés précédemment.

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Union121102b- Marne
INFORMATION RELATIVE À UN AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE

Avant-propos : cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT et LE FOYER RÉMOIS.
L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet du B.O.A.M.P (http://djo.journaloffi ciel.gouv.fr/MarchesPublics).
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : REIMS HABITAT CHAMPAGNE-ARDENNE, 1, avenue d’Epernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : la présente procédure adaptée ouverte est soumise aux dispositions de l’article 10 du décret nº 2005-1742 du 30 décembre 2005.
REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
3) Objet du marché : construction d’un immeuble de bureaux " Hôtel des Solidarités "- Avenue du Général-Eisenhower à Reims (51).
Le présent marché fait l’objet d’une action d’insertion par l’emploi au profi t de personnes en diffi culté. C’est une modalité d’exécution du marché.
De plus, les candidats se devront de respecter les dispositions contenues dans la charte de chantier propre. L’opération respectera la RT 2012.
4) Allotissement : les travaux sont répartis en 12 lots. Chacun des lots fera l’objet d’un marché séparé.
Lot n° 1 : Gros oeuvre - VRD - Terrassement.
Lot n° 2 : Etanchéité.
Lot n° 3 : Parement de façade.
Lot n° 4 : Menuiseries extérieures aluminium-serrurerie.
Lot n° 5 : Cloisons, plafonds, menuiseries intérieures bois.
Lot n° 6 : Cloisonnements modulables.
Lot n° 7 : Carrelage, faïence, revêtement de sol.
Lot n° 8 : Peintures.
Lot n° 9 : Ascenseur.
Lot n° 10 : Plomberie, chauffage, ventilation.
Lot n° 11 : Electricité.
Lot n° 12 : Portes automatiques.
5) Prestations supplémentaires ou alternatives : les candidats chiffreront impérativement les options concernant les lots visés, sous peine de rejet de leur offre.
Lot nº 3 : parement de façade : option nº 1 - Réalisation du R+2 au R+5 en bardage métallerie.
Lot nº 10 : chauffage, plomberie, ventilation : option 1 : récupération de l’eau de pluie.
Lot nº 11 : Electricité : option 11-1 : vidéosurveillance.
Lot nº 11 : Electricité : option 11-2 : alimentation suppresseur récupération eau de pluie.
Lot nº 11 : Electricité : option 11-3 : vidéo projecteurs salles de réunion.
Lot nº 11 : Electricité : option 11-4 : sèche-mains.
6) Les variantes sont autorisées.
7) Délai d’exécution : délais d’exécution s’inscrivant dans un délai global de 17 mois étant compris la période de préparation de 2 mois, les congés payés et les intempéries.
8) Demandes de renseignements :
Renseignements administratifs pour les projets :
- Auprès du service commande publique de REIMS HABITAT, tél. 03.26.48.62.30. Fax 03.26.48.43.27.
Renseignements techniques auprès du maître d’oeuvre :
la maîtrise d’oeuvre est assurée par le groupement PACE ARCHITECTURE (mandataire) - BET UBI - BET ERIC DE MARNE - BET BETELEC, tél. 03.26.88.78.92. Fax 03.26.97.79.40. Mail : contact.pace@giovannipace.fr
9) Retrait du dossier de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT - Service commande publique - 71, avenue d’Epernay- 51100 Reims. Tél. 03.26.48.62.30. Fax 03.26.48.43.27 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr
10) Date limite de réception des offres : le 18 décembre 2012 à 17 heures.
7) Date d’envoi à la publication : le 29 octobre 2012.
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Union121102a- Marne
Morts et oubliés au cimetière de l’Ouest

Le carré des indigents
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REIMS (Marne). Alors que l’extrême majorité des tombes est fleurie en cette Toussaint, certains morts demeurent délaissés de tout hommage. Notamment au cimetière de l’Ouest au sein du « carré des indigents ».

UN nom parfois, pas de plaques souvent. Aucune forme d’hommage et encore moins de fleurs. Si la très grande majorité des tombes des cimetières ont pris des couleurs avec les traditionnels chrysanthèmes de la Toussaint, cette année encore, le carré des indigents, ce deuxième nom donné à la fosse commune, a toujours les mêmes allures. Un endroit sans relief, des plus discrets, à l’image des centaines des personnes qui y reposent. Rue de Bezannes, des dizaines de tombes sont ainsi alignées. 167 numéros d’emplacement, isolés dans un coin de l’espace, derrière les tombes destinées aux militaires. Même taille pour toutes les sépultures. Le minimum de la dignité que peut offrir la République à ses morts tombés dans l’oubli.

Légère amélioration

L’aspect du carré des indigents du cimetière de la rue de Bezannes a pendant très longtemps été un problème. Nombreux ont été les particuliers qui ont fait part de leur consternation quant à l’entretien de ces tombes. « Il y a encore quelques années, ces tombes n’étaient qu’un endroit où un petit parapet de béton entourait du gravier. C’était tout simplement indigne de qualifier ce carré de tombes », expliquait l’adjoint Stéphane Joly, en 2009. Depuis la municipalité a pris des dispositions et des plaques de béton vient recouvrir l’ensemble de ces tombes.

Hier, jour J pour les marchands de chrysanthèmes et date incontournable pour tous les catholiques, les particuliers se sont rendus sur les tombes de leurs défunts pour les fleurir. Le carré des indigents avait alors des allures de « carré des oubliés ».

Des centaines de noms, autant de vies brisées, de façon précoce et dans une précarité certaine pour la plupart. Eux aussi ont le droit à une inhumation et un hommage annuel digne de ce nom.

Th. D

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 121031g
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7470 du 29 octobre au 04 novembre 2012.

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Moins de charges et de CO2 grâce à la chaufferie bois

La chaufferie bois, une réussite en matière de développement durable.
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Énergie. Après dix-huit mois de travaux, la chaufferie bois rémoise de Croix-Rouge Murigny a été inaugurée. Cet équipement est exemplaire en matière de développement durable, que ce soit sur le plan environnemental, économique ou social.

La SOCCRAM (filiale de DF Suez) et la Ville de Reims ont présenté avec fierté la nouvelle chaufferie bois. Cet investissement de 7,8 M€ HT, financé pour près de la moitié par l’Ademe et le Feder (via la Région), a d’ailleurs reçu la Marianne d’or du développement durable de la part du Conseil Constitutionnel.

Adeline Hazan, maire de Reims, a justement décrit un projet au « triple bénéfice ». Sur le plan social, les charges de chauffage des habitants du secteur et du CHU vont ainsi diminuer de 10 % grâce au seuil de 50 % des consommations produites grâce aux énergies renouvelables qui fait diminuer la TVA sur le réseau de chaleur de 19,6 % à 5,5 %. « Des économies qui s’ajoutent aux rénovations énergétiques effectuées dans le cadre du renouvellement urbain », précise l’élue. Sur le plan environnemental, les émissions de CO2 vont être réduites de 12 000 tonnes par an, soit plus de 180 000 tonnes sur la durée du contrat de délégation auprès de la SOCCRAM qui court jusqu’en 2028. La dimension économique n’est pas en reste avec l’utilisation de 20 000 tonnes de bois par an, dont 90 % en provenance de la région. « 10 emplois sont aussi générés par cette nouvelle chaufferie », ajoute Adeline Hazan qui qualifie donc ce projet de « véritable réussite collective ».

LE SOUCI DE L’ESTHÉTIQUE

Thierry Lahaye, Pdg de la SOCCRAM, a aussi souligné « l’aboutissement d’une démarche commune débutée avec la pose de la première pierre en juin 2011 ». Il explique qu’une dizaine d’entreprise, soit« près de 60 ouvriers et ingénieurs ont travaillé simultanément sur ce projet énergétique complexe ».

Concrètement, deux chaudières d’une puissance de 5 MW viennent renforcer l’installation existante et se substituer en partie aux produits fossiles (gaz, fioul, charbon). Autre réussite de cette construction, l’esthé-tique du bâtiment qui s’accompagne d’un nouveau coup de peinture sur l’emblématique cheminée de la chaufferie.

PHILIPPE DEMOOR


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AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privé en date à REIMS du 3 janvier 2012, enregistré à la Recette des Impôts de REIMS NORD, le 12 janvier 2012, bordereau n° 2012/67, case 1, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :
DENOMINATION SOCIALE : GROUPE MEDICAL PAYS DE FRANCE.
FORME SOCIALE : Société civile de moyens.
SIÈGE SOCIAL : 14 avenue du Général Bonaparte - 51100 REIMS.
OBJET SOCIAL :
— La société a pour objet exclusif la mise en commun des moyens utiles à l’exercice de la profession de ses membres en veillant au respect de la liberté de choix par le malade et de l’indépendance technique et morale de chaque associé :
— Elle peut notamment acquérir, louer, vendre, échanger les installations et appareillages nécessaires. Elle peut encore engager le personnel auxiliaire nécessaire et plus généralement, procéder à toutes opérations financières, mobilières et immobilières, se rapportant à l’objet social et n’altérant pas son caractère civil.
DUREE DE LA SOCIETE : 99 ans à compter de son immatriculation au R.C.S.
CAPITAL SOCIAL : 50.000 €.
GERANCE : Laurent KACK KACK. demeurant 27 rue des Maraîchers 51500 TAISSY.
IMMATRICULATION : Au R.C.S. de REIMS.
110123 Pour avis.


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Un nouveau positionnement sur la rénovation urbaine.

Bec Construction s’engage de plus en plus sur des programmes de rénovation urbaine, comme ici l’îlot Degas à Reims. réalisé pour l’Effort Rémois et conçu par l’architecte Francois Wustner (APO).
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Bec Construction veut se spécialiser dans les chantiers de réhabilitation de logements dans toute la région.

Les entreprises du secteur du bâtiment qui s’avouent satisfaites de leur activité actuelle ne sont pas légion. Mais Bec Construction en fait partie. L’entreprise d’Epernay (95 salariés) a d’ailleurs plus que doublé son chiffre d’affaires ces dix dernières années (de 10 M€ à près de 23 M€), grâce notamment à une stratégie basée sur la patience et la volonté de continuer de travailler de gré à gré avec sa clientèle.

C’est aussi la diversification qui explique une telle progression longtemps cantonnée à une image de spécialiste des chantiers liés au champagne - ce qui est aussi une réalité - Bec Construction se tourne depuis peu vers le marché de la réhabilitation et de la rénovation urbaine. Un choix payant puisque les pro-grammes réalisés ont permis à l’entreprise de déployer de nouvelles compétences et de se positionner sur un domaine qui lui échappait jusqu’à présent.

« Nous avons choisi de nous impliquer pleinement sur le marché de la réhabilitation de logements et nous le faisons savoir ». Encouragés par la réussite de leurs chantiers de rénovation urbaine en cours de finalisation dans les quartiers de Ber-non (Epernay) et Croix-Rouge (Reims), les dirigeants de l’entreprise n’hésitent pas à se positionner comme un des acteurs de la réhabilitation sur lequel il faudra désormais compter. « Nous avons agrandi nos équipes d’encadrement pour répondre aux chantiers d’aujourd’hui : réhabilitation urbaine, Bâtiments Basse Consommation (BBC) ou en entreprise générale », précise Stéphane Rigaud. Des chantiers qui nécessitent en effet un travail de coordination important, à l’image de celui remporté par l’entreprise dans le quartier de Bernon (photo ci-contre). Il concerne la réhabilitation de 275 logements en milieu habité. Un vrai challenge et un essai transformé. « C’était notre première grosse opération de réhabilitation urbaine à cette échelle ».

INSERTION RÉUSSIE

Mené avec la Ville d’Epernay et le bailleur le Toit Champenois, le chantier devrait prendre fin en décembre 2012 et s’avère déjà positif, avec des délais et des objectifs respectés. Sur le plan social également, Bec Construction se montre très satisfait du résultat, comme le souligne le Directeur de travaux : « Ces chan-tiers prévoient que 5% des heures doivent être réalisées par des personnes du quartier. Nous en sommes à près de 20% aujourd’hui Mais nous avons toujours fait de l’insertion donc cela ne change pas fondamen-talement nos méthodes de travail ». Le recrutement d’une chargée de relations avec la clientèle issue elle aussi du quartier fait partie des motifs de satisfaction de l’entreprise. Cette dernière a agi de la même manière sur son chantier de Croix-Rouge (réalisation de l’Ilot Degas pour l’Effort Rémois) et compte bien appliquer les mêmes méthodes sur les futures opérations qu’elle veut décrocher : « Nous voulons aussi démontrer qu’il n’y a pas que les grands groupes qui savent traiter ces dossiers ».

B.B.

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Union121031f- Marne
Deux générations sous le même toit

Liam et Yolande ont plus de cinquante ans de différence. Un duo complémentaire réuni grâce à l’association Ensemble2Générations mais aussi à l’Effort rémois.
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REIMS (Marne). Une retraitée qui accueille un étudiant chez elle. Un cahier des charges mutuel à respecter. C’est le nouveau dispositif intergé-nérationnel.

6, rue Bernanos, dans le quartier Croix-Rouge. L’immeuble est classique, mais des rires proviennent d’un appartement du rez-de-chaussée. À l’intérieur, Yolande Forget ne boude pas son plaisir. Depuis la rentrée universitaire, elle accueille un jeune étudiant originaire de Chine : Liam. Et elle ne regrette pas d’avoir franchi le pas.

« Ce que je préfère, c’est le partage. Ça ne sert à rien de rester seule à se morfondre. J’ai eu l’occasion de postuler pour accueillir un étudiant. Et si c’était à refaire, je referai la même chose », commente la retraitée.

De plus en plus d’adeptes

Comme l’ensemble des locataires de plus de 65 ans de l’Effort rémois, Yolande a reçu une lettre lui proposant ce partenariat. Un rapprochement qui n’a été rendu possible que par l’intermédiaire des responsables de l’association Ensemble2Générations.

Cette convention de partenariat entre le bailleur social et l’association est une première. Mais cette initiative va, sans grand doute, se développer dans le mois et les années à venir.

« Nous avons pour rôle de mettre en relation des personnes. Une personne âgée qui dispose d’une chambre vacante, un étudiant qui est à la recherche d’un logement. Un accompagnement est également demandé à l’étudiant lorsqu’il accepte de « partager sa vie » avec un(e) retraité(e) », commente Anne-Sophie Renard, présidente de Ensemble2Générations.

Visiblement, l’expérience séduit puisque depuis le début de l’année, l’association, fraîchement implantée dans la cité des sacres, est à l’origine d’une quinzaine de binômes de ce genre. « A notre époque où l’on constate un repli sur soi, on ne peut que se féliciter de cette initiative. Et nous ferons tout pour qu’elles se multiplient si les premiers retours demeurent positifs », confie Laurent Roux, directeur général adjoint de l’Effort rémois.

Comme Liam, ce jeune Chinois de 22 ans, plusieurs étudiants étrangers ont choisi de tester cette nouvelle formule d’accueil. L’intégration n’en est que plus simple. Et la découverte d’une nouvelle culture aussi.

Th.D.

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Union121031e- Marne
Athlétisme / 750 élèves au cross de François-Legros

Faite sur une distance de 2,2 km, la course était ouverte
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Ce jour-là, la cour du collège François-Legros avait pris les allures d’un grand meeting d’athlétisme. Puisqu’elle y accueillait le traditionnel cross de cet établissement d’enseignement. « C’est un des rares moments où l’on rassemble tout le monde, où l’on concrétise un projet pédagogique. Cela se passe par niveau de classe ; les futurs CM2 sont invités. Cette année, afin de nous faciliter le travail, nous avons un peu innové en modifiant l’ordre d’intervention des groupes. Plusieurs écoles sont présentes ici : Martin-Peller, Billard, Avroche, Sculpteur-Jacques et Franchet-d’Esperey », a confié l’un des organisateurs.

Faite sur une distance de 2,2 km, la course a été un joli temps fort pour ces 750 élèves. Ephraïm faisait partie des participants : « L’épreuve était longue et fatigante. Je l’ai faite pour évaluer mes capacités en endurance. Sinon, je suis vraiment content d’être là », a-t-il confié. « Il y en a qui couraient plus que d’autres », a observé de son côté Inès.

Et c’est à Alicia qu’est revenu le dernier mot : « Oh, ça fait du bien de courir. Pour la santé. J’y participe aussi pour avoir une bonne note. Dommage que ma sœur n’a pas pu venir. »

 

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Union121031d- Marne
Roller hockey / Fitness-vitesse : des problèmes de créneaux

Gilbert Lagors : « Il nous a fallu nous réorganiser en cédant quelques heures du roller hockey ».
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Le Reims roller Champagne club n’échappe pas aux nombreux problèmes de gestion de créneaux sportifs qui touchent certains clubs rémois. La section fitness-vitesse-loisirs est la plus touchée en ce début de l’année sportive. « Il nous a fallu nous réorganiser en interne en cédant quelques heures du roller hockey pour que les nombreux adhérents présents puissent patiner dans des conditions normales de sécurité. Privé d’informations précises, le club s’en remet aux bruits de couloir annonçant le prochain déménagement de la section roller hockey vers un autre gymnase qui libérerait des créneaux au profit de la section vitesse-fitness. Même s’il est évident que ces désagréments ont entamé l’essor commencé il y a quelques années », confie Gilbert Lagors, président du Reims roller Champagne club.

Mais le RCC est conscient que tout ne peut se résoudre d’un claquement de doigt. « On aurait voulu annoncer de façon définitive à nos adhérents que le gymnase François-Legros rénové serait à leur disposition dès la mi-novembre avec les deux tranches horaires dont ils bénéficiaient les années précédentes. Mais cette annonce n’est pas complétée par l’officialisation des créneaux du roller hockey. Ce qui transférerait les difficultés d’une section vers l’autre. Pour la section roller hockey, cet équipement attendu permettrait de renforcer la position de cette discipline sportive et lui redonner une nouvelle dynamique, accompagnée par la nouvelle appellation de la section roller hockey, les Chevaliers de Champagne, qui démontre l’objectif affiché du club de promouvoir les valeurs de la chevalerie moderne », conclut Gilbert Lagors.

 

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Union121031c- Marne
Deux élèves exclus après la rixe au lycée Joliot-Curie

Le jeudi 11 octobre (notre édition du 12 octobre), peu après 10 heures, deux élèves s’étaient violemment battus alors qu’ils s’apprêtaient à pénétrer en classe pour suivre un cours de mathématiques au lycée Joliot-Curie.

A la suite de ce nouvel incident, la trentaine de professeurs présents dans l’établissement au moment des faits avait exercé leur droit de retrait « pour dénoncer le climat délétère au sein du lycée ».

Vendredi dernier, un conseil de discipline s’est réuni pour décider du sort des deux jeunes impliqués dans la bagarre.

La sentence est sans appel : la demoiselle et le jeune homme qui en étaient venus aux mains ont été définitivement exclus de l’établissement.

Ensemble2générations Reims : 122 bis, rue du Barbâtre. Tél. 06.77.36.37.25. Site internet : www.ensemble2generations.fr

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Union121031b- Marne
Un incendiaire rue de Bezannes

Les poubelles ont été mises à feu contre la façade d’un immeuble.
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REIMS (Marne). Hier matin, vers 1 heure, un habitant de la rue de Bezannes qui sortait ses poubelles a entendu « comme deux coups de feu plus bas dans la rue », en direction de l’avenue d’Epernay. « J’ai eu vite fait de constater que plusieurs poubelles jaunes brûlaient violemment contre le mur de l’immeuble qui fait l’angle avec la rue Charles-de-Sèze. Il y avait même une fenêtre qui commençait à fondre sous la chaleur. J’ai appelé les pompiers, mais ils étaient déjà au courant », raconte le témoin.

Dans l’attente de leur arrivée, un riverain s’est efforcé de dégager quelques poubelles avant qu’elles soient elles aussi la proie des flammes. Cinq ou six conteneurs ont été détruits, plus un autre rue François-Dor à quelques dizaines de mètres de là. Difficile de croire à une coïncidence.

Cette même nuit, vers 3 heures, une poubelle est également partie en fumée rue Léon-Mathieu. Bizarre, bizarre, car c’est la rue juste à côté…

Vers 16 heures, à l’autre bout de la ville, un conteneur a subi le même sort dans une cave de la rue de Bethléem.

 

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Union121031a- Marne
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE

Avant-propos : Cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : Maître d’ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE-ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée soumise aux dispositions de l’article 10 du décret du 30 décembre 2005. REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
3) Objet du marché : requalification et réfection des dalles G1-G2 de l’Esplanade et de la cour Eisenhower, Génie civil, réseau vidéosurveillance, situé quartier Croix-Rouge à Reims.
4) Lot. Désignation.
Lot 01 : Génie civil pour fibre optique - Requalification des dalles G1-G2.
L’opération concerne les prestations de Génie civil relatives à la mise en place de vidéosurveillance, quartier Croix-Rouge à Reims.
L’ensemble du lot fera l’objet d’un marché unique.
5) Critères de jugement des offres :
Critères. Pondération.
1. Prix des prestations : 60 %.
2. Valeur technique : 40 %.
6) Variantes : les variantes ne sont pas autorisées.
7) Délai d’exécution : le délai d’exécution de l’ensemble du lot est de 1 mois, les intempéries sont prévues et comprises dans le délai d’exécution. Les congés payés ne sont pas prévus.
La période de préparation de chantier de 15 jours n’est pas comprise dans ce délai.
8) Retrait du dossier de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT auprès du service commande publique. Tél. 03.26.48.62.30. Fax : 03.26.48.43.27 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr
9) Renseignements complémentaires : Les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du service commande publique de REIMS HABITAT. Tél. 03.26.48.62.30. Fax : 03.26.48.43.27.
Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès de la direction de la maîtrise d’ouvrage de REIMS HABITAT, Monsieur DELAVAL. Tél. 03.26.48.43.43. Fax : 03.26.48.43.40.
10) Date limite de réception des offres : le 26 novembre 2012 à 17 heures.
11) Date d’envoi à la publication : le 29 octobre 2012.

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