Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - septembre 2013.
lundi 2 septembre 2013
par Administrateur


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 130930 a
Incendie chez les jardiniers

Hier vers 3 heures du matin, deux cabanes ont été incendiées dans les jardins familiaux de la rue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie à Croix-Rouge. L’un des cabanons avait une superficie de 4 m2, l’autre de 8 m2. Le mobile du ou des vandales reste à déterminer.

Cette même nuit, un conteneur a brûlé à 0 h 30 esplanade Paul- Cézanne, puis une poubelle à 6 h 30 rue Paulin-Paris.

Vers 12 h 30, un feu de détritus s’est déclaré dans une maison désaffectée rue de la Cerisaie, près de l’ancienne discothèque.

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l’union 130928 d
TENNIS TOURNOI DE REIMS : Indécision chez les Cheminots

Charlotte Bécret, tête de série chez les dames. Bernard SIVADE
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Rendez-vous désormais majeur du tennis rémois, le tournoi des Cheminots a, pour sa 10e édition, fait le plein avec 205 inscrits. « C’est le maximum que l’on peut accepter en raison des créneaux. J’avais d’ailleurs une trentaine de joueurs sur liste d’attente », note le président, Bernard Barbier.

Un tableau masculin très ouvert De quoi forcément proposer de superbes tableaux denses et homogènes à souhait. Ainsi, dans celui des messieurs limité à 15/1, il est bien difficile d’émettre le moindre pronostic entre les neuf 15/1 et quinze 15/2 ! Reste qu’à 15/1, il faudra compter sur Mathieu Lalire (Saint-Memmie), Thomas Delarme (Reims Europe Club), Nicolas Japin (ASPTT Épernay) ou les frères Mouton (Soissons).

En + 45 ans, Jean-Christophe Cuinet (15/1, Château- Thierry) sera favori devant le trio de 15/2 du TC Reims Bruno Floquet, Freddy Baudinet et Jean-Marc Visy. Ouvert jusqu’à 15, le tableau féminin devrait se jouer entre Charlotte Bécret (15, URT) et Leslie Lancelot (15, TC Reims).

Les deux Rémoises sont les têtes d’affiche principales puisque la concurrence pointe à 15/2 avec Mélia Oget (Taissy) et à 15/3 avec Amélie Lamothe (Géo-André).

▶ Horaires. – Aujourd’hui, 9 heures : demi-finales dames ; 15 heures : finale dames. Demain, 9 heures : demi-finales messieurs ; 10 h 30 : finale messieurs plus de 45 ans ; 14 h 30 : finale messieurs.

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l’union 130928 c
RENDEZ-VOUS

Limitée à 2/6, la 5e édition du tournoi de Saint-Memmie réunit 80 participants.

Dans le tableau masculin, Vincent Betbèze (2/6, TC Reims) sera le favori devant le trio de 4/6 : Christophe Masson (Saint-Memmie), Thibault Deglave (Guignicourt) et Alban Lalouette (Cormontreuil). Du côté dames, en l’absence de 2/6, le titre devrait revenir à Amélie Zarev (3/6, Cormontreuil). Mais, gare aux soeurs Grillon du TC Saint-Memmie Delphine (4/6) et Alice (5/6) voire Lucie Grygielski (15, Géo-André) !

Horaires. – Demain, 9 heures : demi-finales dames ; 10 h 30 : demies hommes ; 13 h 30 : finale dames ; 15 heures : finale messieurs.

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L’hebdo du vendredi- N° 319- 1309528b
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 319 - Semaine du 27 septembre au 2 octobre 2013

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Education. Partenariat. Sciences Po tête de cordée

Autour de Nathalie Jacquet, quelques-uns des étudiants participants au dispositif (de gauche à droite, Tomas, Henri et Robin). (© l’Hebdo du Vendredi)
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Ils sont une quarantaine d’étudiants du campus à s’être lancés depuis lundi dernier dans l’aventure des Cordées de la réussite, certains ne maîtrisant encore que peu le français.

Le contact avec un jeune public de collégiens rémois ? Pour eux une opportunité idéale d’échanger et de favoriser le partage des savoirs et l’ouverture sur le monde.

C’est un projet qui plaît autant qu’il a su montrer son utilité.

Le dispositif « Les collèges à Sciences Po », s’inscrivant dans le cadre des « Cordées de la réussite », se définit comme un mentorat entre étudiants du campus euro-américain et collégiens d’établissements rémois. Au travers de nombreux projets collectifs, la finalité est d’arriver à proposer à ces collégiens une ouverture et un décryptage du monde dans lequel ils vivent.

« En aucun cas il ne s’agit de soutien scolaire, » insiste Nathalie Jacquet, directrice du campus rémois de Sciences Po, « on ouvre seulement des portes sur des territoires et des environnements que ces jeunes n’ont pas forcément la possibilité de connaître. On est là pour éveiller leur curiosité et contribuer à éviter que ne se forge en eux un sentiment de résignation sur leur avenir. »

Cette année, six collèges de Reims participent au dispositif, Maryse-Bastié, Trois-Fontaines, Paul-Fort, Pierre-Brossolette, Saint-Remi et Georges-Braque, tous situés dans des zones dites « socialement défavorisées ».

A raison de sept étudiants pour encadrer dix à douze collégiens, les groupes passeront ainsi une vingtaine d’heures ensemble d’ici à la fin de l’année. « On se voit tous les lundis pendant deux heures, soit dans leur collège, soit chez nous à Sciences Po, soit en extérieur, » précisent Mathilde et Robin, deux des étudiants participants, « au début, bien sûr, c’est un peu délicat d’établir avec eux une connexion, ils sont un peu timides, mais on va rapidement établir une bonne communication avec eux. » Pour Katharina, Tomas, Henri, Alice et les autres, originaires entre autres d’Allemagne, de Lituanie ou encore de Finlande, le défi de la communication est de taille puisqu’il faut déjà franchir la barrière de la langue. « Finalement, nous, étudiants étrangers de Sciences Po, ne sommes pas si gênés que cela car ce projet nous permet de pratiquer notre français et de nous améliorer. Mais c’est aussi la possibilité d’être en interaction avec un autre public, plus jeune et disposant donc d’une vue un peu moins ouverte sur le monde. On leur apporte notre éclairage, on partage beaucoup, c’est une expérience positive des deux côtés ».

En début d’année, chaque groupe définit son programme, ce dernier s’articulant autour de plusieurs thématiques comme les médias, la politique, les institutions, l’économie, l’Europe, les entreprises, les arts et la culture.

Au cours des séances, les étudiants travaillent avec les collégiens sur l’expression en public, la lecture, l’analyse de presse, le voyage, le décryptage des institutions politiques.

A la fin de l’année, un voyage est traditionnellement organisé pour réunir les groupes des différents collèges ; un moment souvent riche en émotion.

Aymeric Henniaux

Liens : college.sciences-po.fr/sitereims


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JUSQU’AU VENDREDI 4 OCTOBRE : LECTURES TROUBLANTES LE MONDE EN FUSAIN

Clotilde est une artiste qui travaille au fusain, toujours en noir et blanc, avec parfois quelques petites touches de couleurs, sur de très grands formats. Ses oeuvres rassemblent différents mondes dans une même image fracturée.

Entrée libre

Bibliothèque universitaire Robert de Sorbon, campus Croix-Rouge, Avenue François Mauriac


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TRIBUNAL CORRECTIONNEL : Calvaire au féminin

On ne les voit que rarement défiler à la barre du tribunal, accompagnant d’ordinaire plutôt leur conjoint, leur frère, leur ami dans l’enceinte correctionnelle le jour du jugement de ceux-ci. Les femmes sont en effet loin d’être le sexe le plus confronté à la justice mais ce jour-là, Charlène, Samia, Jennifer et Laurène, quatre demoiselles dont la somme des âges ne dépasse même pas encore les cent bougies, ont glacé les esprits. Sur le papier déjà, les faits reprochés faisaient froid dans le dos : arrestation, enlèvement, séquestration, vol en réunion, violence aggravée… Parce que la vie n’a jamais été tendre avec elle, Charlène boit, beaucoup, tentant vainement de noyer ses blessures du passé dans l’illusion d’un mieux vivre éphémère. Mais la bouteille rend fou. Surtout cet après-midi du 19 juin 2012, quand la jeune dame appelle ses amies pour un guet-apens « complètement improvisé », mais tout de même réfléchi depuis le matin. « L’idée m’est venue en amenant ma fille à l’école. » L’innocente môme remise aux mains de la maitresse, maman peut alors organiser sa journée. Un rendez-vous de pris avec une « ancienne copine qui avait mal parlé dans mon dos », et quelques heures plus tard ce sont quatre personnes à peine sorties de l’adolescence qui attendent la victime. Des coups de poings, de pieds, un verre lancé au visage, une jeune fille ensanglantée, des cigarettes brûlées sur sa poitrine, une bouteille de vin brisée sur son crâne. Puis des vertiges, du sang. Alors on s’affole : « Quand j’ai vu qu’elle titubait et qu’elle saignait beaucoup, je l’ai allongée sur le canapé et lui ai appliqué de la Bétadine sur ses plaies. » Un salut inespéré ? Non, le bref passage dans l’oeil du cyclone car quelques minutes après, le comble de l’horreur : le chien est lâché, les morsures pleuvent, la victime pleure. Deux heures plus tard, deux heures… on la raccompagne à la pharmacie pour « soigner ces bobos faits dans un moment d’égarement un peu enfantin », puis on fuit, très loin, afin de donner à la lâcheté toute sa quintessence. Aujourd’hui les mois ont passé. Pour la victime, les maux sont là, pour ses bourreaux, le sentiment de culpabilité, moins. Charlène peine à raconter avec minutie le détail de cet après-midi : « C’était il y a quinze mois et puis j’avais deux grammes dans le sang, je ne me souviens pas de tout, vous m’agacez avec ces questions. » La demoiselle meurtrie, elle, n’est pas agacée. Elle veut oublier, les oublier, toutes. La justice va l’aider, Charlène, Samia, Laurène et Jennifer partiront en prison.

Oui, parfois on ne peut pas rire de tout…

Aymeric Henniaux

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l’union 130928 a
SPECTACLE : Performance artistique tout terrain dans la ville

Cyrille Musy est rejoint par Feroz Sahoulamide, danseur hip-hop.
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Le Manège propose un spectacle « hors les murs », à 18 heures. Une performance artistique tout terrain à voir devant « La Marmite ».

La « Welcome Week » a installé ses stands d’information au Campus Croix-Rouge. Le lieu est en travaux, il y a des engins de chantier, des sols défoncés… Un environnement plutôt peu propice à un spectacle et pourtant, c’est justement ce qu’affectionne Cyrille Musy, de la compagnie « Kiaï » : sa « Performance Artistique Tout Terrain » est destinée à se jouer partout… sauf dans un vrai théâtre !

Investir l’espace, improviser…

« Dans le cadre de notre projet « hors les murs », c’est une manière d’aller au-devant du public, en différents endroits de la ville », explique Guillaume Schmitt, responsable de la communication du Manège, qui programme les artistes. Acrobate, tram poliniste, danseur, Cyrille Musy fait quelques équilibres entre les transats des étudiants, traverse le chantier, grimpe à l’assaut d’un rouleau compresseur, qui devient un agrès pour ses acrobaties ! Il est rejoint par Feroz Sahoulamide, danseur hip-hop, qui évolue sur le sol de terre meuble. Tous deux remontent sur le parvis, où est installé un trampoline. Jérémy Manche, musicien, accompagne leurs évolutions.

« On investit l’espace, on va chercher les gens un peu partout. Certes, un chantier, ce ne sont pas des conditions idéales, mais c’est notre défi, c’est à nous de nous adapter à tout ce qui nous entoure », confie Cyrille Musy, juste après sa performance, aussi sportive que théâtrale.

« C’est original, dynamique, une belle improvisation ! » apprécient deux étudiantes.

▶ Nouvelle représentation grand public aujourd’hui samedi 28 septembre à 18 heures, devant le restaurant associatif « La Marmite », 5, avenue Léon-Blum.

« C’est une manière d’aller au-devant du public, en différents endroits de la ville. »

Guillaume Schmitt, du Manège

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l’union 130927 a
URBANISME : Une pétition contre le bétonnage

Des habitants de l’allée des Tourangeaux font circuler la pétition visant à contrer le projet. Christian LANTENOIS
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Les occupants des résidences de l’îlot H, dans le secteur Pays de France, protestent contre un projet de constructions à la place des espaces verts.

Je veux partir et je ne suis pas la seule. Si c’est pour avoir du béton partout, ce n’est pas la peine. Pourtant, c’était le coin le plus sympa de Croix-Rouge. » Corinne Leblanc vit depuis 25 ans dans un immeuble de l’îlot H.

C’est un matin ensoleillé mais il règne un vent de contestation dans les allées. Imed Benkirate, lui, vient d’acheter un appartement au 14, allée Tourangeaux.

Il est dans le même état d’esprit. « Quand j’ai acheté, je pensais que ma fille allait grandir dans un espace vert. Et à la place des arbres, je vais avoir des parkings. »

Le jeune homme a signé une pétition, comme 350 autres habitants, contre le projet. Celui-ci a été évoqué par une élue communiste, Saïda Soumaya Berthelot, lors du dernier conseil municipal. L’élue accuse le Foyer Rémois de vouloir vendre rapidement des logements avant que ne démarrent les travaux de construction d’un immeuble et de onze maisons individuelles le long de la rue Arago, rues Joliot Curie, Nivernais et Lavoisier. Ces constructions vont prendre la place des espaces verts et des parkings en forme de rotonde. « Les locataires et surtout les nouveaux propriétaires avaient choisi ce secteur pour son calme et sa verdure. Ils se sentent trompés et se mobilisent. »

M.-C.L.

Le premier adjoint, Eric Quenard, a reçu les habitants du quartier. Il a demandé au Foyer rémois de revoir sa copie. « Le projet n’est pas acceptable en l’état. On ne peut pas abattre des arbres comme ça. Il est bien évident que le projet va être discuté » dit-il. « On va prendre le temps de réorganiser les choses, de repenser les aménagements. »

L’élu précise que la Ville va jouer son rôle de médiation avec Immocop, la société (créée à l’initiative du Foyer Rémois et de Reims Habitat) qui fait de l’accession à la propriété. « Nous allons prendre le temps de nous poser et d’organiser un peu les choses. La densification individuelle et collective poser un certain nombre de difficultés et de problèmes.

Il y a des études en cours sur Croix-Rouge. »

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l’union 130926 a
Rencontres de mamans

Rencontres de mamans à l’espace Watteau/Pays-de-France de la Maison de quartier Croix-Rouge, pour passer un moment agréable, prendre du temps et discuter avec d’autres mamans, les mardis 1er et 15 octobre, de 14 à 16 heures, à La Marelle, 3 allée des Picards.

Renseignements auprès d’Alexandra Babin 03.26.36.03.50.

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l’union 130925 d
BROCANTE : Réussite pour un renouveau

 

 

Après trois ans d’absence, la brocante de quartier des Hauts-de-Murigny a fait son grand retour sous l’impulsion de la toute nouvelle association des commerçants et entreprises du centre commercial.

Pas moins de 80 stands attendaient le public, venu en nombre.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 130925 c
TRIBUNAL CORRECTIONNEL

REIMS (51). Une Rémoise attirée dans un traquenard a été tabassée, séquestrée et torturée par un groupe de six jeunes filles, en juin 2012, pendant près de deux heures. Ses tortionnaires viennent d’être condamnées.

Au printemps 2012, Hélène et Lucie se lient d’amitié. Hélène confie qu’elle entretient une liaison avec un homme marié. Deux mois plus tard, le 19 juin à 15 heures, Hélène Collard, convaincue que son secret a été éventé, fixe rendez-vous à Lucie au pied de son immeuble, allée des Tourangeaux, à Croix-Rouge. C’est un guet-apens.

La jeune femme est venue avec cinq « amies ou connaissances », dont deux mineures. Lucie, vite frappée au visage, est jetée au sol. Les coups pleuvent. Les six agresseurs s’encouragent. Terrorisée, Lucie est amenée à l’appartement d’Hélène. Celle-ci frappe Lucie avec une bouteille, la menace avec un tournevis. Le sang coule.

Allisson Elhadef et, à un degré moindre, Oumria Dahmani et Laurette Rosselle, participent également. Jamais l’une d’elles ne tente d’arrêter le massacre. Le chien d’Hélène est amené : « Bouffe-là, bouffe-là ! », encourage une des prévenues. Morsure à la hanche. Profitant d’un instant d’inattention, Lucie tente de s’enfuir par la fenêtre mais est rattrapée et tirée par les cheveux. Oumria tire les volets. Trois brûlures de cigarettes seront recensées sur la poitrine de la victime ; mégots et morceaux de verre seront trouvés dans son soutien-gorge. Lucie, qui a perdu beaucoup de sang, finit par tourner de l’œil. Les bourreaux s’en inquiètent et la traînent à la pharmacie. Alerté par un cri de détresse de Lucie, le pharmacien comprend la situation et appelle la police. Au final, l’enfer de Lucie, également délestée de son portefeuille, aura duré deux heures.

« Peut-être que j’ai trop voulu faire ma fière »

Depuis quinze mois, Hélène et Allison étaient en détention provisoire, Oumria et Laurette sous contrôle judiciaire. Hier, la présidente s’est adressée à Hélène : « Pourquoi vous êtes-vous acharnée autant ? Aussi longtemps ? » Celle qui apparaît comme la chef de bande de cette folle après-midi, jusqu’à présent sans antécédent judiciaire, a répondu : « J’étais dans une extrême violence, j’avais bu depuis le matin.

– Et vous y pensiez depuis quand, à ce guet-apens ? – Le jour-même. Le matin, quand j’ai amené ma fille à l’école… J’étais en colère. »

À la barre, Allisson a usé de mots froids et francs : « Oui, c’était assez violent (…) Peut-être que j’ai trop voulu faire ma fière. Je savais que ce que je faisais était mal ». Difficile d’affirmer que ces jeunes femmes, âgées de 20 à 24 ans, ont pris conscience de la gravité des faits, du délire de toute-puissance dans lequel elles avaient perdu pied ce jour-là et du parfait mépris éprouvé pour la vie de celle qui « s’est vue mourir ».

Hélène est condamnée à trois ans de prison, dont six mois avec sursis ; Allisson à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis ; Oumria à dix-huit mois de prison, dont douze avec sursis ; enfin, Laurette, qui ne s’est pas rendue à l’audience, écope de dix-huit mois de prison, dont dix avec sursis.

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l’union 130925 b
Des pots bien ternes

 

 

 

À Croix-Rouge, avenue Bonaparte, depuis six mois de gigantesques pots ont élu domicile sur les balcons d’immeubles et du parking.

Une dizaine d’arbustes affiche grise mine depuis un mois. La faute à un malheureux coup de bélier qui a sectionné le réseau d’arrosage automatique.

« Le système a été réparé, un contrat d’entretien a été signé et les végétaux grillés seront remplacés dans les prochains jours », explique-t-on à l’Effort rémois.

 

 

 

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l’union 130925 a
TENNIS : Du nouveau au club

Guillaume Thierus, 33 ans, à la tête du club.
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Du nouveau au Tennis club Géo-André : ce n’est plus Bruno Dagnée qui s’occupe de l’école de tennis mais Guillaume Thierus. Âgé de 33 ans et diplômé d’État, mention tennis, il a pour mission de redynamiser cette aire de formation, de fidéliser les adhérents et former les tout-petits à la compétition.

« Pour atteindre ces objectifs, nous allons travailler avec les écoles et collèges. On va mettre en place des parrainages avec les jeunes pour que les licenciés puissent inviter un ou deux amis à venir découvrir le tennis, explique Guillaume Thierus. Chez les adultes, on souhaite créer des événements sportifs (tournois internes et doubles…) pour qu’ils apprennent à se connaître et prennent plaisir à jouer ensemble. Pour le volet compétitions, il y aura des stages pendant les vacances et pourquoi pas une tournée d’été. »

Enfin, l’école de tennis accueillera en octobre les jeunes du Samedi du sport. Guillaume Thierus a un parcours plutôt atypique. Il est issu du sport collectif, du handball plus précisément. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir une vision tennistique. « Pour moi, il n’y a pas un tennis mais des tennis. Ayant commencé cette pratique sur le tard, je suis partisan d’un tennis plus ouvert, qui accorde autant d’importance aux débutants qu’aux confirmés ».

 

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l’union 130924 a
Bezannes sacre Bavencoff

Pas de surprise dimanche pour la troisième édition du tournoi du TC Bezannes réservée aux dames et limitée à 15/3. En effet, comme prévu, la finale a opposé deux des favorites à 15/3, Delphine Bavencoff (URT) et Isabelle Baudinault Corneloup (Saint-Martin sur-le-Pré. Plus puissante, la Rémoise a toutefois dû s’employer pour venir à bout de son adversaire en trois sets.

Quarts de finale : Sandra Joly (15/3, Betheny) bat Anita Fessier (15/5, Bezannes) 6-1, 6-1 ; Delphine Bavencoff (15/3, URT) bat Delphine Drochon (15/4, Betheny) 6-0, 6-0 ; Natacha Jacquot (15/3, Cormontreuil) bat Claire Ludot (15/5, Géo André) 6-1, 6-2.

Demi-finales : Delphine Bavencoff bat Sandra Joly 6-1, 6-4 ; Isabelle Baudinault Corneloup (15/3, Saint-Martin-sur-le-Pré) bat Natacha Jacquot 6-1, 2-6, 7-5.

Finale : Delphine Bavencoff bat Isabelle Baudinault Coreloup 6-4, 1-6, 6-3.

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l’union 130920 a
Nouveauté pour les scolaires : Une carte à moitié prix

Linda a reçu une réponse positive. Elle prendra bientôt le tramway en illimité pour 10,50 euros par mois.
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Le nouvel abonnement Jilli réservé aux jeunes de l’agglomération fait un tabac. Surtout auprès des parents qui réalisent une belle économie.

Nouveauté préférée des parents, la carte Jilli se propage dans les poches de jeans des ados. Réservé aux collégiens et lycéens de l’agglomération, il s’agit d’un abonnement illimité au bus* et au tram financé pour moitié par Reims Métropole. Pour en bénéficier il faut habiter l’une des 16 communes de Reims Métropole (y compris Reims) et être scolarisé dans un établissement de ce territoire. Linda va bientôt l’avoir : « Mes parents ont fait la demande il y a environ trois semaines. Ils ont reçu une réponse positive. J’ai encore une attestation de l’école à fournir et je l’aurai ». Linda est en terminale au lycée Libergier et habite Bétheny. « Avant, mes parents devaient payer plus de 200 euros par an pour mon transport, cette année cela ne leur coûtera que 126 euros ». La bonne nouvelle ne concerne pas tous les parents de l’agglomération. Il faut que le domicile de l’élève soit situé à plus de quatre kilomètres de son établissement scolaire. C’est ainsi que Samia s’est vu opposer un refus. « J’habite Croix-Rouge. Ce n’est pas tout près de Libergier mais pas assez loin ». Cette condition de distance ne s’applique pas aux élèves inscrits en sections Sepga ou MGI, ni aux élèves de nationalité étrangère dont c’est la première inscription scolaire en France.

Version à 36 euros par an

Il existe une version allégée de l’abonnement qui permet seulement deux allers-retours par jour du lundi au samedi. Soit seulement le nécessaire pour aller au collège ou au lycée et pouvoir rentrer manger à midi. Benjamin, collégien à Université, a obtenu cette formule Junior qui coûte 36 euros pour l’année : « J’aurais préféré une illimitée mais mes parents ont dit que ce sera pour l’année prochaine. Quand je serai au lycée ». Les demandes de cartes Jilli ou Junior sont à déposer auprès de Reims Métropole. Le formulaire à remplir est disponible au siège de l’hôtel de la Communauté, 3 rue Eugène-Desteuque à Reims ou à télécharger sur le site de Reims Métropole. Il faut également fournir une attestation de domicile et une photo d’identité de l’élève. Ensuite compter deux à trois semaines pour recevoir la réponse.

*Les bus classiques, les bus à la demande et les bus scolaires.

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l’union 130919 a
Communiqué

Par ordonnance du 11 septembre 2013, le juge des référés du tribunal de grande instance a dit que la SA la société du journal l’Union a porté atteinte à la présomption d’innocence bénéficiant à M. Rachid Bendjoudi en le présentant, dans son article du 21 juin 2013 intitulé « Fermeture d’un supermarché de la drogue à Croix-Rouge. Le cerveau du trafic et ses lieutenants écroués », comme coupable de faits avant toute condamnation.

Par ordonnance du 11 septembre 2013, le juge des référés du tribunal de grande instance a dit que la SA la société du journal l’Union a porté atteinte à la présomption d’innocence bénéficiant à M. Karfa Keita en le présentant, dans son article du 21 juin 2013 intitulé « Fermeture d’un supermarché de la drogue à Croix-Rouge. Le cerveau du trafic et ses lieutenants écroués », comme coupable de faits avant toute condamnation.

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l’union 130918 b
Victor Galland, Evie Pruvost et Raphaël Lavier seront à Hyères ce week-end : Ils vont représenter la région aux championnats de France de boccia

Victor Galland, Evie Pruvost et Raphaël Lavier se sont qualifiés pour les championnats de France de boccia lors des inter-régions en début d’année.
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Après s’être brillamment qualifiés lors des inter-régions en début d’année, Victor Galland, Evie Pruvost et Raphaël Lavier, tous trois licenciés d’Aventure Boccia, représenteront la Champagne-Ardenne au championnat de France de boccia (un sport apparenté à la pétanque) à Hyères vendredi, samedi et dimanche prochains.

Ce championnat de France 2013 tombe en tout début de saison — il a été décalé suite à un problème d’organisation — alors que les gymnases de la ville ne sont pas encore à la disposition des clubs. Les entraînements ont donc repris grâce au système D et les sportifs se préparent d’arrache-pied pour être performants le jour J.

Les enjeux ? En tout premier lieu, réussir à jouer à son niveau et vaincre le stress de ces grandes compétitions. Ensuite, pour Evie et Raphaël, il faudra montrer leurs qualités et leur dextérité afin de se faire repérer par les entraîneurs nationaux et espérer intégrer le pôle France. Pour Victor, il faudra faire une belle performance, si possible un podium comme l’an dernier à Brest (vice-champion de France) afin de poursuivre la belle aventure internationale débutée cette année au championnat d’Europe au Portugal !

À noter que les entraînements d’Aventure Boccia reprendront à partir de la semaine prochaine au gymnase Géo-André, les mardis de 17 à 18 heures et jeudis, de 17 heures à 18 h 30.

 

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l’union 130918 a
Treizième rentrée sportive pour l’association rémoise : La capoeira, un art martial à découvrir

Née au Brésil au XVIe siècle, la capoeira offre à la fois une dimension culturelle et physique.
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Dans quelques jours, l’association sportive de capoeira à Reims effectuera sa treizième rentrée sportive, au cours de laquelle elle prodiguera une formation complète autour de la capoeira. Né au Brésil au XVIe siècle avec les premiers esclaves venus d’Afrique, cet art martial offre à la fois une dimension culturelle (musique et chants traditionnels) et physique (développement psychomoteur). Deux séances hebdomadaires seront ainsi proposées : à savoir le mardi de 20 à 22 heures à la Maison de la vie associative à Reims et le jeudi de 20 à 22 heures au gymnase Géo- André. Un cours pour les enfants est également prévu le mardi de 18 h 30 à 19 h 45 à l’école primaire Carteret. « Avec les tout-petits que nous accueillons à partir de 6 ans, nous mettons beaucoup l’accent sur l’éveil musical et corporel ainsi que sur le collectif. La capoeira favorise le développement des habilités motrices, le déplacement du corps dans l’espace et la conscience du rythme », confient Romain Coyard et Aurélien Nigon, professeurs.

Les premières compétitions, elles, vont démarrer au mois de janvier. Et cette année, c’est la ville de Grenoble qui a été désignée pour accueillir les championnats de France. « Ce que nous espérons, c’est y envoyer le plus grand nombre de Rémois afin de défendre nos couleurs. Il faut savoir que chez nous il n’y a pas de présélection régionale. Tout se fait sur place, y compris les éliminatoires », expliquent Romain Coyard et Aurélien Nigon.

Association sportive de capoeira à Reims, tél : 06.60.14.34.53.

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Barbecue fumant

Dans la nuit de samedi à dimanche, les sapeurs-pompiers rémois ont été requis au 6, allée Edgar-Degas dans le quartier Croix-Rouge pour un important dégagement de fumée.

Plus de peur que de mal, puisqu’il s’agissait en réalité d’un barbecue, un peu emballé qui fumait, paraît-il, « comme une locomotive à vapeur ». Ce qui est peut-être un rien exagéré.

Tout est rentré rapidement dans l’ordre.

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Expositions

« L’histoire des établissements Goulet-Turpin » : l’une des plus belles maisons du succursalisme qui a mis en place le premier magasin libre-service en France. Exposition de Laurent Leroy, de 9 h à 20 heures, à E.Leclerc St-Brice-Courcelles. Entrée libre

« Les Toiles de la paix » : exposition de peinture par Magdala et Ribac, de 9 à 18 heures, à la cathédrale Notre-Dame, place Cardinal Luçon. Entrée libre. Renseignements : 03.26.47.55.34

« Clotilde » : lectures troublantes, le monde en fusain, de 8 h à 19 heures, au BU Robert de Sorbon Campus Croix-Rouge. Renseignements : 03.26.91.39.21.

« Ame végétale » : thématique du corps et du végétal, de 9 h à 18 heures, au Campus Santé, Site Maison Blanche, 51 rue Cognacq Jay. Entrée libre.

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Grogne des parents d’élèves aux Provençaux et aux Auvergnats

Grogne des parents d’élèves aux Provençaux et aux Auvergnats

REIMS (51). Une quinzaine de parents d’élèves ont bloqué quelques minutes deux écoles maternelles, dans le quartier Croix Rouge. Leur souhait : faire rouvrir une classe.

PAS tout à fait calme, l’entrée des enfants à l’école des Provençaux, hier matin, dans le quartier Croix Rouge. Une quinzaine de parents d’élèves bloque l’accès, avec deux gros antivols. Le blocus ne dure que quelques minutes. Certains parents, fort mécontents, enjambent le petit portail. Une mère appelle même la police, qui dépêche deux hommes. Le passage est libéré avant leur arrivée. « Pas question que ça se passe mal », concèdent les manifestants. Deux banderoles expliquent leur colère. .Ils souhaitent la réouverture d’une troisième classe à la maternelle des Auvergnats. « Cela permettrait d’alléger les effectifs actuels des classes. Il y a finalement 159 élèves, au lieu des 120 qu’on nous annonçait à la fin de l’année scolaire dernière », justifie Audrey, maman qui n’a plus d’enfant en maternelle mais continue à se battre « pour le quartier ». « Il y a de nouvelles inscriptions tous les jours », renchérit Martine, mère de trois bambins. Ses deux plus jeunes, « par solidarité » sont restés avec elle, hier. « Ne pas les mettre en classe, c’est une façon de protester contre le sort qui nous est réservé. » Michel, père de deux garçons de 3 et 4 ans, confirme, avec une pointe d’ironie : « On est en zone Eclair mais la lumière est morte », allusion au statut de cette école, qui bénéficie d’un programme spécifique de la part de l’Education nationale. Il est dépité, lui aussi, qu’une nouvelle section de petits et tout-petits ne puisse fonctionner. « Nous nous étions déjà mobilisés à la rentrée dernière, rappelle-t-il. On l’avait dit à ce moment-là, que fermer une classe ne servirait à rien. Les effectifs, on les a largement, aujourd’hui ». Deux enfants ont encore été inscrits la veille. D’autres familles évoquent leur cas personnel. Une demande de dérogation non encore acceptée, une fillette de 3 ans dont l’inscription n’est pas confirmée ou un petit de 2 ans qui n’a pas été pris. Reçus par l’inspection en début d’après-midi, les parents sont ressortis plus confiants. Audrey raconte : « L’inspecteur a pris note de l’effectif en forte hausse et des logements pour l’instant vides qui vont bientôt être attribués ». Le responsable fera remonter ces données à sa hiérarchie. Une décision pourrait être prise dans les jours à venir.

REIMS (51). Une classe pourrait rouvrir aux Provençaux

Suite à leur entrevue avec l’inspection d’académie, cet après-midi, les parents d’élèves des écoles Provençaux-Auvergnats sont ressortis avec quelque espoir. « L’inspecteur nous a dit qu’il allait remonter l’information à sa hiérarchie. Mais au vu des effectifs et des logements vides qui vont bientôt être attribués,

il nous a laissé entendre qu’une réouverture était envisageable », commente Audrey, l’une des mamans à l’origine du bref blocage de ce matin dans le quartier Croix Rouge.

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L’hebdo du vendredi- N° 317- 130913b
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 317 - Semaine du 13 au 19 septembre 2013

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Les Tourangeaux se dressent devant le Foyer Rémois

Allée des Tourangeaux, les co-propriétaires ont acheté en partie pour les arbres et les parkings… (© l’Hebdo du Vendredi)
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Au cœur de l’été, un collectif de co-propriétaires de l’îlot H du quartier Croix-Rouge s’est monté pour protester contre un projet de constructions du bailleur social. Pour le Foyer Rémois, rien ne se fera sans concertation.

« La Ville n’envisage pas de passage en force, ça n’est pas son intérêt », explique Jean-Denis Mège, directeur du développement du Foyer Rémois, qui présentera le 16 septembre une copie revue et corrigée du projet de création d’immeubles de trois étages et de maisons individuelles au sein de l’îlot H du quartier Croix-Rouge, le long des rues François Arago et Joliot-Curie.

Depuis plusieurs années, les petits immeubles existants (23 au total, R+3 ou 4) de cet îlot sont vendus par le Foyer Rémois dans le cadre d’un plan d’accession à la propriété.

I-Moccoop, la filiale du Foyer Rémois chargée de la commercialisation, a longtemps loué les deux grands atouts du secteur, des espaces arborés et des places de stationnement en nombre.

Et c’est bien ce qui a poussé des résidants et des co-propriétaires à montrer les dents : que restera-t-il des arbres et des parkings une fois les nouvelles habitations construites ?

D’autant que les actes de vente évoquent largement la jouissance partagée des espaces extérieurs communs.

« Nous avons acheté ici il y a trois ans, un trois pièces pour 74 000€, » explique Nadine Dollet et Jean-Paul Vermeil, « on ne nous a pas parlé de ce projet. Et récemment, on s’est rendu compte que les derniers acquéreurs, en mai dernier, avaient acheté un appartement identique, dans les mêmes conditions que nous. I-Mmocoop leur a fait l’article en vantant les arbres et les parkings. »

Alors même que le projet de construction était évoqué il y a déjà deux ans dans la presse. La différence, entre un acheteur de 2010 et un de 2013, c’est le prix. Les derniers venus en ont eu pour 48 000 €.

« Lors d’un conseil de quartier, nous avons interpellé la maire et Ẻric Quénard, » poursuit Jean-Paul Vermeil. « Ils nous ont pris à part, expliqué qu’ils n’étaient pas trop au courant. Et ils nous ont parlé de mixité sociale, de Reims qui devait atteindre 250 000 habitants… »

« Publicité mensongère »

Manifestement, depuis, tout le monde s’est renseigné. Le collectif des Tourangeaux a organisé des réunions d’information au pied des immeubles, pour mobiliser les résidents alentours.

Le projet leur a été présenté officiellement.

Et ils ont de nouveau rendez-vous avec le bailleur social ce lundi 16 septembre.

La question de savoir si le projet initial, qui entre dans le périmètre du projet global de renouvellement urbain de Reims, peut être retouché sérieusement.

« Oui, » assure Jean-Denis Mège. « Nous allons présenter un projet déjà revu. Les changements sont très significatifs en matière de clarté, d’espaces, de places de stationnement. Je pense que cette prochaine proposition montrera aux résidants que nous prenons en compte leur avis de manière très significative, et j’espère qu’il y aura une reconnaissance de cette prise en compte. »

Le Foyer Rémois espère aller vite, et pouvoir « déposer une demande de permis de construire avant la fin de l’année civile ; d’ici un mois et demi, ça serait bien, mais si ça doit glisser de deux mois, ça glissera » mais cherche également à obtenir l’approbation de la majorité : « Mettre d’accord 100 % des gens, je ne sais pas si on y arrivera, mais une grande majorité, oui. On a tous intérêt à améliorer l’îlot H. Un grand nombre de remarques ont été faites, et on en tient compte. Nous ferons les allers-retours nécessaires pour parvenir à un objectif final qui satisfera tout le monde. L’objectif est d’améliorer le cadre de vie du quartier. C’est un objectif commun pour tous. »

Voilà de quoi, peut-être, rassurer, sur le papier, des co-propriétaires qui vivent « une impression de malhonnêteté, la sensation d’avoir acheté après avoir été convaincus par une publicité mensongère ».

Ils ont manifestement réussi à faire entendre leur voix. Et savent très bien que dans six mois, on vote…

Tony Verbicaro


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Quel patrimoine pour demain ?

A l’image de l’Université de Reims, le label Patrimoine du XXe siècle permet d’identifier des bâtiments modernes à l’architecture exceptionnelle. (© l’Hebdo du Vendredi)
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Les bâtiments inscrits ou classés au titre des monuments historiques hier constituent notre patrimoine aujourd’hui. Et demain ?

Depuis le début du XIXe siècle, la France s’évertue à conserver son patrimoine. C’est ainsi qu’en 1840 naît la toute première liste qui compte 934 monuments historiques, constituée de vestiges préhistoriques et bâtiments antiques et médiévaux. Au fil des décennies, le champs de protection s’élargit progressivement pour toucher tous les types de bâtiments présentant un intérêt remarquable. Cette ouverture s’amplifiera au XXe siècle, notamment après les destructions causées par la Seconde Guerre Mondiale. Ce mouvement s’est depuis encore accéléré. Dernier exemple en date dans la région, l’inscription en 2012 de l’Usine La Macérienne à Charleville-Mézières, un édifice appartenant au patrimoine industriel construit à la fin du XIXe siècle et fermé en 1984. « Au-delà de l’aspect architectural, ce type d’inscription relève aussi d’un caractère social car il y a derrière l’histoire des familles qui y ont travaillé », précise Jonathan Truillet, conservateur des monuments historiques à la DRAC Champagne-Ardenne. Mais pour des Halles du Boulingrin sauvées, combien de bâtiments remarquables ont été détruits ? « On ne peut pas tout protéger, concède le conservateur. Il nous faut faire des choix et accepter de voir des choses disparaître. » Les destructions scandaleuses se font néanmoins beaucoup plus rares aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans. Ainsi, sans pour autant forcément inscrire ou classer, qui sont des dispositifs contraignants, l’Etat a trouvé une parade en créant en 1999 le label Patrimoine du XXe siècle dont bénéficient par exemple les « coquilles » de l’Université de Reims. « L’objectif est d’identifier et de signaler à l’attention du public l’intérêt patrimonial du batiment, explique le conservateur. Cela peut être une premier étape avant d’aller plus loin, à l’image de l’inscription en 2010 de l’église Sainte-Agnès de Fontaine-les-Grès dans l’Aube construite dans les années 50 ». Si le côté remarquable de l’architecture d’un bâtiment et son histoire sont des conditions importantes en vue d’une labellisation, d’une inscription ou d’un classement, elles ne sont pas suffisantes. Plusieurs autres questions doivent aussi être posées : le bâtiment peut-il être sauvé et dans quelles mesures peut-il être réutilisé ? Ces réflexions sont primordiales pour imaginer le patrimoine que nos enfants auront envie de connaître et de découvrir demain.

Et les grands ensembles ?

Les lotissements, les cités-jardins ou les grands ensembles constituent ainsi une part importante du patrimoine du XXe siècle encore négligés. « On y réfléchit, mais la problématique supplémentaire concernant l’habitat, c’est la standardisation et la qualité des constructions », note Jonathan Truillet. A cela s’ajoute aussi un sentiment de rejet compréhensible, en particulier pour les grands ensembles, comparable à celui ressenti hier vis-à-vis des cités ouvrières ou des usines que l’on protège aujourd’hui. Julien Debant


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Mod’Emploi revient à Croix-Rouge

En cette rentrée, l’opération Mod’emploi, organisée par Reims Métropole et la Maison de l’emploi et des métiers, est de retour dans le quartier Croix-Rouge. Lors de cet évènement, qui se déroulera mardi 17 septembre à la médiathèque Croix-Rouge, se tiendra une réunion d’informations collective sur les droits et les devoirs d’un salarié.

Rendez-vous le mardi 17 septembre, de14h à 17h à la médiathèque Croix- Rouge. Entrée libre.

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l’union 1309113 a
La vie des entreprises. Ϛa bouge dans les commerces.

La boulangerie « Aux Fruits de la Moisson » a quitté la place Auguste-Rodin
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Déplacements

Le nouveau magasin Aux Fruits de la Moisson (boulangerie) a ouvert au 2, avenue Léon-Blum « dans un local tout neuf construit par notre bailleur l’Effort rémois, une très belle réalisation » précise Bernard Verquerre, le gérant : « Nous quittons donc la place Auguste-Rodin après presque 40 ans de bons et loyaux services ! ».

La SARL S.M.T.P. a décidé de transférer son siège social du 35, avenue du Général-Eisenhower au 2, rue Roger-Raulet.

La SARL S.T.O. Etanche a décidé de transférer son siège social du 16, avenue du Général-Eisenhower au 19, allée Jean-Marie-Siegel.

La SAS F.A.V.-Pomagro a transféré son siège social du 24, esplanade Eisenhower au 28, avenue du Général-Eisenhower.

La SARLu Remark Studio qui siégeait au 31 rue Newton, a quitté le quartier Croix-Rouge. Son gérant, Richard Malmberg a transféré le siège au 14, rue Edouard-Mignot à Reims.

La SARL Somaer qui siégeait au 17, rue Pierre-Taittinger, a quitté Reims pour s’installer à Paris (17ème), au 17, rue Guy-Moquet.

Créations

Mahmood Sajjad, d’Isles-sur-Suippe, a créé et gère deux sociétés à Pays-de-France : la SARL Danyal au 52, avenue Bonaparte (sandwicherie et restaurants pakistanais, traditionnel, rapide et à emporter), et la SARL Anam au 56, avenue Bonaparte (boucherie halal).

Mohamed Lakehal a constitué la SARL Planète Pizza 51, au 10, avenue du président-Kennedy (Restauration rapide en livraison ou à emporter, de pizzas et de sandwiches, à domicile ou au bureau). Tél. 03.26.02.08.29. ou 03.26.07.95.40.).

Akil Saoudi a créé la SARL Probat au 2, rue Bergson (secteur des Polygones). Ses compétences sont étendues : maçonnerie générale, bâtiment, travaux publics, gros œuvre, plâtrerie, ravalement de façades, cloisons et finitions, peintures extérieures et intérieures, électricité générale, démolition, rénovation, charpente, chauffage, couverture, plomberie et menuiserie.

Didier Cots a créé la SAS Actifort au 58, rue Galilée. Il s’occupe du négoce de matériels industriels.

Mehmet Cüneyt Aslan et son associé Muhammed Karatas ont créé la SARL Ararat au 28, rue Pierre-Taittinger. Ils s’occupent de ravalement de façade, de maçonnerie générale et d’isolation thermique extérieur (ITE).

Thierry Defrance a créé la SARL Pro Poses au 60, esplanade Eisenhower. Il pose tous types de menuiseries : extérieure, intérieure et vérandas.

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l’union 130912 d
Mod’emploi Croix-Rouge

Menée à l’initiative de Reims Métropole qui en a confié la mise en oeuvre à la Maison de l’emploi et des métiers du bassin rémois, l’opération Mod’Emploi s’adresse à tous les publics et réunit différents acteurs du territoire sur le thème de l’emploi. Le prochain rendez-vous prendra la forme d’une réunion d’information collective sur « les droits et devoirs d’un salarié », le mardi 17 septembre de 14 à 17 heures à la médiathèque Croix-Rouge.

Ouvert à tous et gratuit.

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l’union 130912 c
Tournée des campus

INTERcampus organise une série d’animations ces prochains jours.
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Lundi 16 septembre : le campus Moulin de la Housse offrira de 10 à 16 heures une journée prévention (voiture tonneau, kit alcool, …). Le campus Science Po accueillera le marché des campus où fruits et légumes frais à tarif étudiant seront en vente de 11 h 30 à 12 h 30, suivi à 18 heures d’une initiation rock. À partir de 18 h 30, concert et barbecue.

Mardi 17 septembre : de 7 h 30 à 10 heures, le campus Santé proposera un petit-déjeuner. Dès 18 heures, l’IUT de Reims offrira une soirée-concert.

Mercredi 18 septembre  : le campus Croix-Rouge proposera à son tour un petit-déjeuner de 7 h 30 à 10 heures. Il accueillera également de 11 h 30 à 12 h 30 le marché des campus. Le Hall sportif Croix-Rouge offrira son événement sportif, une nuit « Blackmington » de 20 heures à minuit.

Mardi 24 septembre  : c’est au tour de la faculté Santé d’accueillir les animations de prévention de 10 à 16 heures. Elle proposera à partir de 18 heures un concert et une formule barbecue.

Mercredi 25 septembre : rendez- vous sur le campus Croix- Rouge pour un show de BMX et un barbecue. Le campus Croix- Rouge proposera une initiation rock à partir de 18 heures avant un concert. Une fin en beauté.

Jeudi 3 octobre  : Le mois des campus se clôturera par la « Noctampus ». Rendez-vous sur le parvis de la cathédrale à 18 heures pour venir chercher le « Noctan- Pass » et découvrir les surprises qui sont réservées.

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l’union 130912 b
TENNIS : Beach : Sillery Cartonne

Discipline en plein essor, le Beach Tennis à encore fait fureur à Sillery. En effet, pour sa troisième édition, le tournoi sillerotin a rassemblé 39 paires (17 hommes, 16 mixtes et 6 dames) pour un spectacle permanent ! La logique à été respectée avec notamment le succès du conseiller en développement du comité de la Marne Benjamin Corsi (no 222) associé au Rouennais Jeremy Even, 91e Français.

Double hommes : Corsi (n°222, Cheminots Reims) – Éven (n°91, Le Houlme) battent Sadouet (n°322) – Leroy (n°322, Géo André) 6-7, 7-5, 1-0 (11/9).

Double dames : Leslie Lancelot (n°563, TC Reims) – Ketty Koniushok (non classée, Saint-Memmie) battent Claire Martinot (non classée, Cheminots Reims) – Agnès Tailfer (n°614, Le Houlme) 6-1, 6-3.

Double mixte : Max Rollin (n°813, Saint-Memmie) – Leslie Lancelot (n°563, TC Reims) battent Christophe Masson (n°261) – Ketty Koniushok (non classée, Saint-Memmie) 6-1, 6-3.

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l’union 130912 a
Percutée par le tram

Grosse frayeur pour cette adolescente rémoise, hier matin vers 7 h 45. Âgée d’une quinzaine d’années, elle a été percutée par le tramway, aux abords de la station Franchet d’Espèrey.

Bilan heureusement sans gravité, la jeune fille s’en sort avec des blessures légères et quelques examens de routine.

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l’union 130910 d
Brocante des Hauts-de-Murigny

Après quatre années d’absence, la brocante des Hauts-de-Murigny fait son retour le dimanche 22 septembre de 8 à 18 heures.

Parking gratuit, service de sécurité et restauration assurés.

Les inscriptions sont ouvertes dès à présent dans tous les commerces du centre commercial.

Renseignements complémentaires auprès de la secrétaire (pharmacie, 18 allée Yves-Gandon) : 09.66.43.35.84 ou du président (Logisat, 8 allée Yves- Gandon) : 03.51.85.56.29.

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l’union 130910 c
Croix-du-Sud : Les plus belles parcelles Récompensées

Un grand moment de convivialité dans le secteur Croix-du-Sud.
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La proclamation des résultats du concours annuel des plus belles parcelles de l’association des jardins familiaux de Croixdu- Sud s’est déroulée dimanche dernier, rue Joliot-Curie, sur la rocade « Les camélias ». Les 48 jardiniers distingués par le jury des présidents d’autres jardins de Reims et l’agglomération, ont reçu leurs coupes et une gratification offerte par Alpha Logement l’Effort rémois, partenaire historique, avant un cocktail pétillant et un barbecue qui a réuni 70 convives jusque tard dans l’après-midi.

Pour sa vingtième participation, c’est la présidente, Evelyne Nkounkou, qui a emporté le premier prix, juste avant son départ du secteur Croix-du-Sud. Alain Chevallier, pour Alpha Logement et Nicolas Quinquis, nouveau gérant de l’agence Croix-du-Sud de l’Effort rémois, ont souligné « la qualité de la centaine de parcelles regroupées pour cette 28e édition. C’est impressionnant et Croix-du-Sud sert de modèle pour nos nouvelles créations, des jardins au pied des immeubles dans le quartier des Châtillons ».

Éric Quénard, pour le conseil général, et Adeline Hazan, maire de Reims, ont félicité les jardiniers « pour la qualité de leur travail qui participe à faire de Reims une ville verte ».

Le palmarès

1 Evelyne Nkounkou, 2 Jean Dugué, 3 Frédéric Bongrain, 4 Régis Luce, 5 Éric Dousset, 6 Jacqueline Guiot, 7 Jean Dubuis, 8 Pascal Petit, 9 Daniel Plagne, 10 Yvette Bréhaut, 11 Catherine Lefeuvre, 12 Serge Gilbert, 13 Béatrice Jablonski, 14 Ibrahim Isbilir, 15 Gemyk Salo. La suite du classement jusqu’au 48e est affichée sur le panneau d’affichage des jardins.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 130910 b
TENNIS TOURNOI DE SILLERY : Betbeze et Zarev en favoris

Vincent Betbeze a évité de s’embarqué dans un 3e set. Remi WAFFLART
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Ceux qui escomptaient des surprises dimanche à Sillery en ont été pour leurs frais. La 4e édition du tournoi a couronné les favoris.

Chez les messieurs par exemple, la finale a opposé les deux têtes de série à 2/6 : un duel de gauchers entre Vincent Betbeze (TC Reims) et Julien Évrard (URT). En mal de sensations le sociétaire de L’URT voyait les jeux défiler dans le set initial sans pouvoir réagir (6-0).

Zarev conserve son titre haut la main Betbeze imprimait la même cadence dans la deuxième manche en menant 4-1. Trop, c’était trop pour Evrard qui stoppait l’hémorragie (4-4). Un simple sursis car le sociétaire du TCR bouclait l’affaire au jeu décisif.

En plus de 35 ans, Laurent Cailleux (15, TC Reims), en « roi du chope », a dominé son camarade du TCR, Stéphane Villeger (15).

Enfin, chez les dames, Amélie Zarev (3/6, Cormontreuil) a brillamment conservé son titre en dominant nettement au stade ultime Audrey Sarrazyn (4/6, TC Reims) sur le score de 6-1, 6-2.

▶ MESSIEURS. – Quarts de finale : Evrard (2/6, URT) bat Latour (4/6, Cormontreuil TC), 6-4,6-4 ; Charai (5/6, CTC), bat Bonnerave (15/1, Vitry) 6-1, abandon ; Leroy (4/6, Géo André) bat Compas (5/6, Géo André), 6-4, 5-7, 6-3 ; Betbèze (2/6, TC Reims) bat Lalouette (4/6, CTC), 7-5, 6-4. Demi-finales : Evrard bat Charai 6-1, 4-6, 6-0 ; Betbèze bat Leroy 3-6, 6-2, 6-1. Finale : Betbèze bat Evrard 6-0,7-6, (7/3).

▶ DAMES. – Quarts de finale : Audrey Sarrazyn (4-6, TCR) bat Anne-Laure Le Flohic (15/3, Bihorel), 6-0, 6-4 ; Ketty Koniushok (5/6, Saint-Memmie) bat Leslie Lancelot (15, TCR) 7-5, 6-2. Demi-finales : Audrey Sarrazyn bat Maëva Spooner (3/6, Géo André) 6-4, 7-6 ; Amélie Zarev (3/6, CTC) bat Ketty Koniushok 6-2, 6-3. Finale : Amélie Zarev bat Audrey Sarrazyn 6-1, 6-2.

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l’union 130910 a
TRIBUNAL CORRECTIONNEL : Le rodéo à scooter dégénère en caillassage

REIMS (51). Les rodéos à deux-roues font partie de ces incivilités qui exaspèrent les habitants des quartiers. Vendredi à 20 h 30, de passage à Croix-Rouge, une patrouille de la brigade anticriminalité repère justement l’un de ces fous du guidon avenue Bonaparte.

Sans casque, il conduit un scooter à toute vitesse sur les voies du tramway. Arrivé au carrefour de la rue François-Arago, il s’arrête et laisse la place à un copain qui s’élance plein gaz pour un nouveau tour de circuit. Lui aussi n’a pas de casque, seulement une casquette rouge.

L’un des policiers descend de voiture et entame une surveillance pour tenter d’intercepter le scooter, mais il est repéré. Alors que l’engin revient, deux individus font signe au pilote de s’arrêter pour lui signaler la présence du policier.

Retrouvé caché sous une voiture

Dans un premier temps, le trio le nargue en se dirigeant vers lui. « Venez ! Il est là le fils de… ! On s’en fout des flics ! On n’a pas peur de toi, en… ! » Avec les renforts qui arrivent, c’est autre chose. Les trois hommes prennent la fuite, coursés par le fonctionnaire qu’ils tentent d’intimider en lui jetant un morceau de bois du haut d’une butte. Il l’esquive et doit se cacher derrière un mur pour éviter d’autres projectiles, en l’occurrence deux pavés.

Le trio détale par l’avenue Bonaparte, puis l’allée des Picards où les poursuivants rattrapent un jeune homme qui cherche à se cacher sous une voiture. Il porte une casquette rouge. Le policier de la Bac est formel : c’est lui qui a repris le scooter et jeté le morceau de bois.

Marteau et couteau

Déjà connu des tribunaux avec six condamnations, Miguel Doedoe, 23 ans, affirme pourtant n’avoir rien à se reprocher. Il aurait été confondu avec un autre. Dans le sac qu’il porte en bandoulière, les agents découvrent un marteau et un couteau.

D’après ses déclarations, le marteau lui sert à « taper sur le démarreur » de sa voiture « toujours en panne », le couteau aurait dû servir à une autre réparation. Il est également trouvé porteur de trois grammes de résine de cannabis. Parti s’installer à Lyon après avoir vécu à Croix-Rouge, Miguel Doedoe était revenu mercredi pour voir des amis et de la famille.

Lundi, il a revu les magistrats du tribunal correctionnel de Reims, à l’occasion de son procès en comparution immédiate. Reconnu coupable de l’ensemble des faits reprochés (les outrages, le jet du morceau de bois, la détention de stupéfiants et le port d’armes prohibé), il a pris cinq mois de prison ferme, mais sans mandat de dépôt à l’audience. Remis en liberté, il pourra purger sa peine sous un mode aménagé. Les deux autres fuyards qui ont lancé les pierres restent à identifier. Quant au scooter, récupéré par les policiers, il avait été volé le matin-même dans le quartier.

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L’hebdo du vendredi- N° 316- 130909a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 316 - Semaine du 06 au 12 septembre 2013

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Rentrée scolaire : Une question de rythmes

244 600 élèves de maternelle et primaire ont repris le chemin de l’école mardi dernier. (© l’Hebdo du Vendredi)
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Selon Philippe-Pierre Cabourdin, le plus gros défi de la réforme reste la refonte des programmes. (© l’Hebdo du Vendredi)
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A Reims, les effectifs sont en hausse avec plus de 530 écoliers supplémentaires cette année. © l’Hebdo du Vendredi
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Avec l’instauration des nouveaux rythmes scolaires dans les écoles de certaines communes de l’académie, c’est l’acte 1 du vaste chantier de la grande réforme de l’École qui s’ébranle dès cette rentrée. Pour tous les autres, il faudra attendre l’année prochaine mais quoiqu’il en soit, tout est surtout question d’organisation et d’harmonisation.

Impatients, inquiets, sereins, curieux, dans l’expectative… pour les parents et les enseignants des premières communes à avoir décidé de mettre en œuvre dès cette rentrée 2013 la réforme des rythmes scolaires, les prochaines semaines seront scrutées et analysées attentivement. De nouvelles habitudes à prendre

Il y a déjà ce qui est connu, prévu et rappelé sur les plaquettes informatives du ministère de l’Éducation Nationale. A savoir qu’au lieu de 144 jours de classe, les élèves passeront avec la réforme à 180 jours annuels. Dans le détail, une semaine s’étalera sur quatre jours et demi incluant le mercredi matin (des dérogations sont possibles le samedi matin), pour un total de 24 heures de classe hebdomadaires et pas plus de trois heures et demi de cours de suite. Les petits écoliers disposeront d’une pause méridienne d’une heure trente minimum chaque jour avec une journée qui sera globalement allégée de 45 minutes en moyenne. Enfin, des temps d’activités périscolaires (culture, art, sport…) seront aménagés dans le cadre de projets éducatifs.

Voilà pour la théorie. Reste à voir comment se déroulera la pratique. Frileuse et pas pressée la région, puisque dans l’académie, seules 26 communes marnaises par exemple (4 578 élèves) ont décidé d’appliquer dès cette année la réforme des rythmes scolaires, soient 9,17% des élèves du public. Constat encore plus frappant dans l’Aube, où seulement trois communes (Courteranges, Payns et Savières) n’ont pas souhaité attendre la rentrée 2014 pour se lancer dans le bain, ce qui représente 358 élèves et 1,27 % des écoliers du public. « Au total, on a 8% environ des écoles du premier degré qui sont concernées, soient près de 10 000 élèves. Certaines grandes communes comme Reims étaient prêtes à y aller mais ont finalement préféré attendre l’an prochain. Parmi les villes régionales d’envergure, il n’y a que Vitry-le-François qui soit allée au bout », développe Philippe-Pierre Cabourdin, Recteur de l’académie de Reims.

Un simple « apéritif »

Pourtant le Recteur est formel : « Malgré tous les problèmes d’organisation et tout le travail de coordination en amont que ces nouveaux rythmes scolaires ont exigé, ceci n’est en réalité que l’apéritif de la loi de réforme de l’École. » Car au delà des nouveaux horaires, impliquant de nouvelles habitudes, à l’image d’un ajustement pour l’étude du soir ou d’une réorganisation pour les activités extra-scolaires du mercredi matin, le vrai défi de la réforme ne serait pas là pour le Recteur Cabourdin : « L’enjeu crucial, c’est de réussir la refonte des programmes, afin qu’à l’issue de celle-ci, un nombre minime d’élèves décroche. Le but ultime, c’est de leur permettre à tous d’accéder au parcours qui leur correspond. Et débuter la refonte de l’École en commençant par le premier degré n’est pas dénué de sens puisqu’il faut bien commencer par revoir la maitrise des fondamentaux (lecture, écriture…), avant d’aller plus loin. » Quant au projet de réforme du ministre de l’Education Vincent Peillon, Philippe-Pierre Cabourdin se veut résolument optimiste : « Depuis des années des réformes ont été entreprises, les ministres successifs voulant y associer leur nom. L’avantage du ministre actuel c’est que le président lui donne les moyens de mener son projet de réforme, avec entre autres la création annoncée de 60 000 postes. Ça paraît énorme mais en réalité, c’est une anecdote par rapport à la tâche qui nous attend. »

Et l’enjeu est effectivement de taille, puisqu’il ne faut pas oublier que la réforme qui est lancée préparera la construction de la société de demain, les professeurs d’aujourd’hui formant finalement leurs successeurs…

Aymeric Henniaux

www.education.gouv.fr/rythme…
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La rentrée en chiffres

Comme chaque année, un distinguo se fait entre le premier et le second degré, ces derniers représentant respectivement les écoles maternelles/primaires et les collèges/lycées/classes post-bac. Pour cette rentrée 2013, et les chiffres sont les toutes dernières prévisions (les chiffres définitifs des inscriptions n’étant pas encore tombés), l’académie compte 244 600 élèves dans les écoles et établissements publics et privés sous contrat (une stabilité par rapport à 2012 où le nombre était de 244 674). Ainsi, 131 600 élèves sont scolarisés dans le premier degré et 113 000 dans le second (dont 65 500 collégiens, 41 700 lycéens et 5 770 étudiants en classes post-bac).

Effectifs en hausse à Reims

Depuis deux rentrées, les effectifs ont connu un accroissement de près de 1 000 élèves dans les écoles rémoises (431 enfants supplémentaires en 2012 et 531 pour cette rentrée 2013), faisant passer le cap cette année des 15 000 écoliers scolarisés dans les établissements de premier degré de la ville. Précisément, les inscriptions mentionnaient à l’aube de la rentrée 15 025 élèves, dont 6 294 en maternelle et 8 731 en primaire (ce qui représente également, sur le plan de la restauration scolaire, près de 8 000 écoliers demi-pensionnaires et environ un million de repas servis par an). Une augmentation sensible qui réjouit évidemment la maire de Reims, Adeline Hazan, voyant là « un indicateur important d’une probable reprise démographique rémoise, une tendance qui devrait se confirmer dans les prochains mois. » La première magistrate de la ville qui avait choisi de se rendre au complexe scolaire Hippodrome (rue de Rilly-la-Montagne dans le quartier Croix-Rouge) lors de sa traditionnelle visite annuelle des écoles. Avant la visite des classes de primaire, l’édile est allée à la rencontre des petits de maternelle. Des nouveaux écoliers qui, pour l’anecdote, ont commis une petite confusion entre « maire » et « mère » de Reims, demandant ainsi naïvement à Adeline Hazan, une fois celle-ci présentée, qui était donc ce « Reims » dont elle était la maman.


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Inauguration du nouveau planétarium : Voyage dans les étoiles

Le nouveau projecteur permet de projeter des images d’un réalisme inégalé. © Jacques Driol - Ville de Reims
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Coût de ce nouvel équipement : 3,4 millions d’euros. © l’Hebdo du Vendredi
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Le nouveau planétarium de Reims ouvre ses portes ce week-end après 18 mois de travaux. Visite d’un équipement pédagoque et ludique hors norme. Poussés dehors par les étudiants de Sciences Po, les habitués du Planétarium de Reims n’ont pourtant pas à s’en plaindre. Car s’ils ont quitté les murs historiques de l’ancien Collège des Jésuites, ils disposent aujourd’hui d’un tout nouvel équipement plus moderne, plus confortable et plus accessible. Posé au croisement des quartiers Wilson, Courlancy et Croix Rouge, à proximité d’un arrêt de tramway et de la gare TER Franchet d’Esperey, le nouveau planétarium va donc ouvrir ses portes au grand public après 18 mois de travaux rondement menés. Cinq week-ends inauguraux ont été programmés par la mairie pour l’occasion afin de satisfaire la curiosité de tous (lire par ailleurs).

Conçu sur un plan en ellipse à l’image des mouvements des corps célestes par l’architecte Jean- Paul Bonnemaison, cette construction marque un vrai bond en avant. En son sein, le bâtiment bénéficie du dernier cri en matière de technologie.

Doté d’un projecteur planétaire de toute dernière génération construit en Allemagne, le Zeiss ZKP4 pour les spécialistes, ce nouvel équipement offre une expérience unique à tous les amoureux des étoiles. « C’est le nec plus ultra, renchérit le directeur du planétarium Philippe Simonnet. Le ciel est plus réaliste, plus contrasté. » Sous la coupole d’une capacité de 50 places, confortablement installé dans des sièges inclinés, le public pourra prendre toute la mesure de l’immensité de l’univers. Conçu pour accueillir aussi bien les écoliers que les curieux, le planétarium bénéfice aussi d’une approche pédagogique accueillant un large espace d’exposition où trône notamment l’ancien projecteur et l’horloge astronomique créée par le rémois Jean Legros.

Construit sur les fondations du gymnase de l’ancienne école Franchet d’Espérey, ce nouveau planétarium a coûté à la collectivité 3,4 millions d’euros dont 450 000 euros pour le seul projecteur planétaire. Un investissement d’autant plus raisonnable que 750 000 euros proviennent de fonds européens et près de 35 000 euros d’entreprises mécènes. « C’est une première en matière de construction d’équipement municipal », précise l’adjoint à la culture, Serge Pugeault. Pour ces acteurs économiques locaux, c’est une manière de participer directement à la vie de la ville ». Les noms de ces mécènes sont d’ailleurs gravés à l’entrée.

D’ores et déjà, le succès semble promis au nouveau planétarium de Reims. Déjà le 3e du genre en France en termes de fréquentation, avec plus de 26 000 visiteurs par an, son déménagement devrait permettre de dépasser la barre symbolique des 30 000 entrées. « Plus d’une centaine de classes de la Marne ont déjà réservé depuis juin », se réjouit Philippe Simmonet. Venant principalement de la Marne, des Ardennes et de l’Aisne, mais aussi de la Meuse ou encore de la Seine-et-Marne, ces écoliers viennent profiter d’un équipement rare. En effet, hormis Paris, les planétariums les plus proches se trouvent à Villeneuve d’Ascq près de Lille, Strasbourg, Dijon et Epinal. Les Rémois ont de la chance et sont vivement incités à en profiter.

Julien Debant

Cinq week-ends pour découvrir le planétarium

Afin de faciliter la découverte de ce nouvel équipement, cinq week-ends thématiques autour du ciel sont proposés. Les visites lors des deux premiers week-ends sont gratuites. En raison de la capacité de la coupole (50 places) et de l’affluence importante attendue lors de ces deux premiers week-ends, des tickets seront distribués à l’entrée à partir de 10h. Les premiers arrivés seront donc les premiers servis.

25 séances de 10 minutes seront ainsi programmées chaque samedi et dimanche avec un programme spécial élaboré à partir d’un montage audio et vidéo afin de montrer le potentiel du nouveau projecteur.

La visite totale de l’équipement durant entre 35 et 40 minutes. Néanmoins, à partir de 18h30 et jusque 21h, le planétarium sera en entrée libre afin de satisfaire ceux qui n’auront pas pu obtenir de place dans la journée. En file indienne, les visiteurs pourront parcourir les installations du bâtiment et déambuler sous la coupole, mais sans profiter d’une véritable séance.

Samedi 7 et dimanche 8 septembre
Thème : démonstration du ciel étoilé

Animations : activités musicales sur le parvis avec la Fanfare à Paulette et Ya du Monde aux Balkans, et observations solaires avec télescopes avec l’association PlanétiCA. Ouverture en continu de 9h45 à 21h. Durée de la visite : 35 à 40 minutes (séance et expositions). Visite en accès libre de 18h30 à 21h. Entrée gratuite.

Samedi 14 et dimanche 15 septembre
Thème : démonstration du ciel étoilé

Animations : observations solaires avec télescopes avec l’association PlanétiCA et concerts des élèves du conservatoire de Reims (samedi et dimanche à 14h, 15h et 16h sous la coupole, et samedi à 17h30 dans la salle d’exposition). Ouverture en continu de 9h45 à 21h. Durée de la visite : 35 à 40 minutes (séance et expositions). Visite en accès libre de 18h30 à 21h. Entrée gratuite.

Samedi 21 et dimanche 22 septembre
Thème : mais où est passé l’étoile du berger ? (à partir de 5 ans)

Animations : contes en introduction de chaque séance sous la coupole, et lecture à 15h30 dans la salle d’exposition (35 minutes), le tout avec la collaboration de l’association Nova Villa. Ouverture de 13h45 à 18h30. Entrée payante valable pour trois séances dans le même mois : adultes 6 euros, moins de 18 ans et étudiants 3 euros, gratuit pour les demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA et jeunes de la mission locale. Réservations conseillées.

Samedi 28 et dimanche 29 septembre
Thème : cette nuit sous les étoiles (à partir de 6 ans)

Animations : samedi à 14h et 17h, parcours chorégraphiques avec la collaboration de la Comédie de Reims, et dimanche à 14h et 17h diffusion d’oeuvres électroacoustiques sous la coupole avec Césaré. Ouverture de 13h45 à 18h30. Entrée payante valable pour trois séances dans le même mois : adultes 6 euros, moins de 18 ans et étudiants 3 euros, gratuit pour les demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA et jeunes de la mission locale. Réservations conseillées.

Samedi 5 et dimanche 6 octobre
Thème : les incroyables voyages du planétarium (à partir de 8 ans)

Animations : séances de cinéma (tarif : 4 euros) le samedi à partir de 18h au cinéma Opéra (Planète 51, Total Recall Mémoires Programmées et La planète des vampires).

Séances à 14h, 14h45, 15h30, 16h15 et 17h. Entrée payante valable pour trois séances dans le même mois : adultes 6 euros, moins de 18 ans et étudiants 3 euros, gratuit pour les demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA et jeunes de la mission locale. Réservations conseillées.

Infos pratiques et renseignements : Planétarium de Reims, 49, avenue du Général de Gaulle. Tél. : 03 26 35 34 70. Accès par les Tram A et B, les Bus 7 et 11 et la gare TER Franchet d’Esperey.

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130907c - VRI juillet-août 2013

Le quartier Croix-Rouge dans « VRI » N°303 de septembre 2013

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Croix-Rouge - Hauts-de-Murigny : Conseil de quartier : Le Renouvellement urbain expliqué en Conseil de quartier

La séance plénière en présence d’Adeline Hazan et de son équipe municipale se tiendra le 4 novembre, 19 h, salle Mauriac.

Le 13 juin dernier, une séance plénière organisée par le Conseil de quartier a été entièrement destinée à faire un point sur les nombreux travaux en cours dans le quartier.

Une séance particulière qui a réuni une centaine de personnes. Eric Quénard, 1er adjoint en charge de la Politique de la Ville a fait un point sur les travaux réalisés et actuellement menés et a répondu aux questions du public.

Quelques chiffres pour illustrer l’ampleur des opérations de renouvellement urbain menées sur le quartier : 1615 logements réhabilités ou résidentialisés, 514 logements construits.


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FAVORISER LA CREATION D’EMPLOIS SUR LE TERRITOIRE

Coumba Soumaré et Alban Fortin, 24 ans, ont décroché en juin dernier un contrat d’emploi d’avenir comme animateur à la Maison de Projet de Croix-Rouge, nouvelle structure municipale « A raison de 28 heures par semaine, notre mission est d’informer les habitants sur les services du grand équipement public à vocation associative et culturelle qui verra le jour au coeur du quartier Croix-Rouge d’ici fin 2015.

C’est un rôle valorisant et enrichissant. Nous sommes au jour le jour dans la pédagogie et la médiation avec les habitants du quartier. Et le GEDA 51 a complété notre temps de travail de quelques heures par semaine dans le secteur associatif, afin d’atteindre 35 heures ! »


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D’incroyables Voyages

L’ancien projecteur a trouvé sa place au côté de l’horloge astronomique de Jean Legros. Le nouveau planétarium comprend également une salle pédagogique.
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Le bâtiment de forme elliptique est dû à l’architecte Jean-Paul Bonnemaison.
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C’est avec une programmation festive, ludique et variée que le nouveau planétarium va accueillir le public pendant cinq week-ends à partir du 7 septembre. Les entreprises mécènes du nouveau planétarium Montroyal Immobilier, Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne, FCN expertise-audit-conseil, La Sérigraphie, Ets Alain Compas, Forgel, Maison Fossier.

Entrez dans la coupole climatisée. Installez-vous confortablement sur l’un des cinquante sièges inclinés. Il y en a des gris, des rouges et des bleus. L’obscurité se fait progressivement. Vous êtes prêts ? « Six, five, four, three, two, one, zero… ». Vous partez vers la Lune grâce à un lanceur Saturne V pour une mission Apollo, en compagnie, pour la musique, de Frank Sinatra (Hair), David Bowie, la BO de Wall.E et bien d’autres encore. Les citations qui s’inscrivent sur les parois de la coupole sont signées Albert Einstein, Paul Klee… Au-dessus de vos yeux défilent d’étonnantes images de la Terre vue du ciel, des planètes, et surtout de la voûte céleste avec ses milliers d’étoiles La séance, carrément planante, dure environ 10 mn. « Pour les deux premiers week-ends d’ouverture, nous avons prévu un programme spécial élaboré à partir d’un montage audio et vidéo pour montrer le potentiel de l’outil. Nous prévoyons 50 séances par weekend par groupes de 50 personnes » précise Philippe Simonnet, directeur. « C’est le 1er planétarium de ce type en France au niveau de la technologie et de la qualité du ciel reconstitué ». Le nouveau planétarium de Reims est en effet équipé d’un planétaire de dernière génération, le Zeiss ZKP4, comportant 32 objectifs permettant de projeter 7000 étoiles. Ce qui correspond au nombre d’étoiles visibles à l’oeil nu. « S’il est plus grand qu’auparavant (50 places sous la coupole contre 40 pour l’ancien), il reste convivial dans sa dimension avec la possibilité d’échanges entre l’animateur et le public. C’est notre cheval de bataille. Pour le moment, nous transposons ce que nous faisions dans l’ancien planétarium mais cet équipement propose de nouvelles potentialités qui vont permettre des programmes plus riches et encore plus pédagogiques. En termes d’outil de travail, c’est fabuleux. On attend avec impatience les réactions du public. »

Le nouveau planétarium de Reims est implanté à l’emplacement de l’ancien gymnase de l’école Franchet d’Esperey, en face des stations de tramway & bus et de la gare TER du même nom. Situé entre les quartiers Wilson et Croix- Rouge, il participe au renouveau de ces quartiers. Il témoigne d’une volonté politique de leur redonner vie autour d’équipements structurants. Le nouveau planétarium participe également de la mise en oeuvre du projet Reims 2020.

CINQ WEEK-ENDS POUR DÉCOUVRIR CE NOUVEL ÉQUIPEMENT

Chaque week-end est organisé autour d’une thématique, en partenariat avec les structures culturelles de la ville pour les animations.

• 7 et 8 septembre de 9h45 à 18h30 (entrée gratuite par groupes de 50 personnes toutes les 20 mn). Thème "Embarquement immédiat dans le nouveau planétarium" avec démonstrations sous la coupole et l’horloge astronomique de Jean Legros. De 18h30 à 21 h : entrée libre (sans séance). Animations sur le parvis (accès permanent) avec La fanfare à Paulette et Y’a du monde aux Balkans et des observations solaires au télescope avec l’association PlanétiCA.

• 14 et 15 septembre de 9h45 à 18h30. Journées Européennes du Patrimoine, entrée gratuite par groupes de 50 personnes toutes les 20 mn. Thème : "Destination planète musique" avec démonstrations sous la coupole et l’horloge astronomique de Jean Legros. De 18h30 à 21 h : entrée libre (sans séance). Concerts par les élèves du Conservatoire sur réservation à 14 h, 15 h et 16 h. Un autre concert est proposé le samedi à 17h30. Accès libre dans la limite des places disponibles.

• 21 et 22 septembre de 14 h à 18h30 (tarif : adultes 6 euros, enfants 3 euros). Thème : "Destination planète des enfants" avec quatre séances intitulées Mais où est passée l’Etoile du Berger ainsi que des contes et lectures pour enfants en collaboration avec Nova Villa et la Comédie de Reims.

• 28 et 29 septembre de 14 h à 18h30 (tarif : adultes 6 euros, enfants 3 euros). Thème : "Destination planète art" avec trois séances intitulées Cette nuit sous les étoiles, une performance chorégraphique d’Emilie Rousset (entrée gratuite) - un extrait de Mars-watchers - le samedi, en collaboration avec La Comédie, et la diffusion d’oeuvres électroacoustiques sous la coupole par Césaré (entrée gratuite) le dimanche.

• 5 et 6 octobre de 14 h à 18h30 (tarif : adultes 6 euros, enfants 3 euros). Thème : "Destination planète fantastique" avec cinq séances intitulées Les incroyables voyages du Planétarium. Diffusion de trois films de science-fiction respectivement projetés à 18 h, 19h45 et 22h15 le samedi au Cinéma Opéra (renseignements et tarifs : 0326471354). Il est prudent de réserver pour les concerts des 14 et 15 septembre et pour toutes les prestations à partir du 21 septembre.

Un cycle de quatre conférences et deux expositions sont aussi au programme : Le ciel en bleu (photographies astronomiques) présentée en extérieur sur la clôture le long de l’avenue de Gaulle, et Ellipse, des photographies de Jonathan Perrin Vansteenberghe dans la salle d’exposition du Planétarium A. C.

Planétarium, 49 avenue du Général de Gaulle. Renseignements : 0326353470. www.reims.fr. Le tram est le meilleur moyen d’accès au Planétarium (arrêt Franchet d’Esperey).

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REIMS : Le nouveau planétarium inauguré

Le nouveau planétarium a été inauguré hier.
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Ça y est, le nouveau planétarium rémois a été inauguré hier. À renfort de coupure de ruban, de discours, et de champagne. « Il est particulièrement remarquable par la qualité de son ciel », commente en connaisseur Agnès Acker, venue spécialement de Strasbourg en tant que fondatrice de l’association des planétariums de langue française. Rappelons que ce petit bijou de quelque 3,4 millions est désormais situé au 49 de l’avenue du Général-De-Gaulle, à deux pas de la gare ferroviaire Franchet-d’Espérey, et à la jonction de deux quartiers ne figurant pas parmi les plus favorisés, Wilson et Croix-rouge, emplacement qui lui a valu un coup de pouce financier de l’Etat via les fonds européens comme l’a rappelé le souspréfet. Après les personnalités hier, place sera laissée au public aujourd’hui samedi et demain.

Et ce sera entrée libre, de 10 à 21 heures. Idem pour le weekend suivant des 14 et 15 septembre, qui sera en plus agrémenté d’animations musicales (quatre le samedi, trois le dimanche) dans le cadre des journées du patrimoine. Les week-ends d’après, la plage horaire deviendra 13 h 45- 18 h 30, et les séances, elles, deviendront payantes (6 euros pour les adultes, 3 pour les moins de 18 ans et étudiants).

A.P

 

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l’union 130907 a
TENNIS : Suspense à Sillery…

La 4e édition du tournoi de Sillery, qui se conclut ce week-end, est indécise. Chez les messieurs, le titre devrait se jouer entre les 2/6 Vincent Betbeze (TC Reims) et Julien Evrard (URT).

Quant aux dames, la tenante du titre Amélie Zarev (3/6, Cormontreuil) sera favorite devant Maeva Spooner (3/6, Géo André) et Audrey Sarrazyn (4/6, TC Reims).

Aujourd’hui, 16 h 30 : demi-finales dames.
Demain, 9 heures : demi-finales messieurs +35 ans ; 10 h 30 : demi-finales messieurs ; 13 h 30 : finale +35 ans ; 15 h 30 : finales dames et messieurs.

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Coupe du monde de karaté et de kobudo : Trois médailles pour les Rémois

De gauche à droite :Patrice Doucet, Louis Dupont et Théodore Lê.
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Pour Jean Monteiro, président de l’Association Croix- Rouge Animation et Promotion (Acrap), « la saison 2013/2014 débute sur une belle note : après plusieurs sélections en 1997, 2002, 2004, 2007, 2009 et 2011, Louis Dupont, Théodore Lê, double champion du monde 2009 à Mont-Tremblant au Québec et Patrice Doucet, trois sociétaires de la section « Karaté Shorin et Kobudo d’Okinawa » de l’Acrap ont à nouveau eu le privilège d’être sélectionnés pour la Coupe internationale d’Okinawa 2013 ».

Ils viennent de rentrer et ils ramènent dans leurs bagages un beau palmarès. « Nous ne sommes pas revenus les mains vides : pour Théodore Lê, la médaille de bronze en kobudo catégorie senior, pour Patrice Doucet, la médaille de bronze en karaté kata catégorie vétéran et pour Louis Dupont, la médaille de bronze en karaté kumité (combat) catégorie vétéran », annonce Théodore Lê.

Ces sportifs de haut niveau enseignent à l’Acrap et à la Maison de quartier des Châtillons.

Ils étoffent encore un peu plus leur carte de visite déjà prestigieuse et font connaître la région Champagne- Ardenne et la ville de Reims au Japon.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 130905 a
Tribunal Correctionnel REIMS / Un détenu refait parler de lui avant son procès aux assises : Ecroué pour meurtre, il menace de mort une surveillante

Depuis décembre 2010, date de son incarcération pour le meurtre de sa femme, Mohamed Moulaï- Hacène connaît une détention animée à la maison d’arrêt de Reims. archives l’union Hervé OUDIN
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Jugé pour avoir menacé de mort une surveillante de la maison d’arrêt de Reims, un détenu a pris trois mois ferme. Il est écroué depuis 2010 pour le meurtre de sa femme, retrouvée égorgée et brûlée sur un parking.

LA détention provisoire de Mohamed Moulaï-Hacène n’est pas un long fleuve tranquille. Ressortissant algérien de 37 ans, l’homme est incarcéré depuis le 3 décembre 2010 dans le cadre d’une affaire particulièrement sordide : le meurtre de sa femme, retrouvée égorgée et brûlée sur un parking du quartier Croix-Rouge à Reims.

Il n’était pas emprisonné depuis deux jours qu’il a d’abord eu des soucis avec l’un de ses codétenus qui a mis le feu aux draps de son lit « pour le cramer ». « Je voulais lui faire ce qu’il a fait à sa femme », expliqua l’incendiaire condamné pour cette affaire à neuf mois de prison (Mohamed Moulaï-Hacène eut le temps de bondir de la couche et d’éteindre lui-même le drap enflammé).

D’autres incidents ont suivi, mais de son fait cette fois-ci. Il a notamment pris en grippe une surveillante qu’il est accusé d’avoir menacé de mort à de nombreuses reprises.

Claquettes et popote

Le 24 août 2012, Mohamed Moulaï-Hacène se présente en claquettes à la promenade alors que le règlement n’autorise que les chaussures fermées. La gardienne lui en fait la remarque. Le détenu, qui dit souffrir du pied, s’emporte. « C’est pas grave. Même si je fais 20 ans, 30 ans ou plus, t’es morte ! Toi, t’auras des problèmes ! » Des menaces qu’il conteste. Jugé en mai dernier, il n’en est pas moins condamné à un mois de prison avec sursis. Il a fait appel et n’a pas encore comparu devant la cour qu’il se retrouve impliqué dans deux nouvelles procédures impliquant la même surveillante.

« Je vais t’étrangler ! »

Le 25 décembre, elle lui apporte son repas de midi. Il se précipite vers elle, pousse le chariot et se serait lancé dans cette longue diatribe : « Pourquoi toi ? Tu as porté plainte contre moi ! Je jure sur la tête de ma mère que je te tuerai de mes mains ! Je te niquerai ! Tu vas voir ce que tu vas voir pour les jours de confinement que j’ai pris par ta faute ». Une plainte est déposée. Le 13 janvier, nouvel incident au repas du soir. L’homme fracasse l’assiette au sol. « Tu as porté plainte contre moi. À cause de toi, je vais avoir plus de problèmes. Je te jure que je te tuerai ! Tu vas le regretter ! Tu vas voir ce que je vais te faire ! » Il aurait conclu par plusieurs menaces en langue arabe — « Je vais te tuer ! Je vais t’étrangler ! » — que la surveillante, d’origine maghrébine elle aussi, a été en mesure de comprendre. « C’est une menteuse », affirme Mohamed Moulaï-Hacène lors de son procès pour « menace de crime ou délit » devant le tribunal de Reims. Il assure que la surveillante a tout inventé. C’est elle au contraire qui n’aurait de cesse de le harceler. « Mon client a fait l’objet d’une enquête à charge qui ne repose que sur la seule audition de la plaignante », ajoute Me Pascal Ammoura. Cette ligne de défense n’a pas convaincu. Déclaré coupable, Mohamed Moulaï-Hacène est condamné à trois mois de prison ferme. Une broutille au regard du rendez-vous qui l’attend prochainement devant les assises.

Poursuivi pour « meurtre sur conjoint », il encourt la perpétuité.

Fabrice CURLIER

Accusé d’un crime sauvage

Le 1er décembre 2010, vers 15 heures, un incendie se déclare sur une Volkswagen Touran garée sur un parking de l’allée des Bourguignons, dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Pour les pompiers qui entament l’extinction, il s’agit alors d’un feu de voiture parmi d’autres, tant ils sont nombreux dans le secteur. Mais très vite, l’intervention routinière tourne au tragique, à l’exceptionnel : un corps calciné est découvert derrière le véhicule, entre le pare-chocs et le muret.

Mohamed Moulaï-Hacène est arrêté quelques heures plus tard alors même que la victime n’est pas encore identifiée, mais tout désigne son épouse Lahouaria, 26 ans, mystérieusement disparue depuis midi. Sa Renault Mégane fut aperçue sur le parking, juste avant l‘incendie. Des témoins ont vu le véhicule partir. Peu après, la police l’interceptait avec Mohamed Moulaï-Hacène au volant.

Cadavre dans le coffre

Le couple s’était marié l’été précédent en Algérie, où Lahouaria Mahi avait fait connaissance de Mohamed lors d‘un retour au pays. Divorcée, mère d’un petit garçon de 4 ans, cette jeune femme qui travaillait comme agent d’entretien au complexe sportif du Creps pensait pouvoir refaire sa vie avec lui. Il l’avait rejointe à Reims mais très vite, il ne s’est pas révélé être le mari qu’elle espérait. Il ne travaillait pas, vivait à ses crochets, commettait quelques rapines. Il la frappait aussi : une dispute violente, un soir de novembre 2010, a convaincu son épouse de le quitter.

Selon le scénario reconstitué par les enquêteurs du SRPJ de Reims, Mohamed Moulaï-Hacène n’aurait pas supporté qu’elle s’en aille. Le 1er décembre, dans leur appartement de la rue de Vernouillet, il l’aurait fracassée de coups avant de l’égorger mortellement au couteau. Il aurait ensuite descendu le cadavre dans le coffre de la Laguna pour aller le déposer à quatre kilomètres de là sur le parking de l’allée des Bourguignons, derrière la Volkswagen, et d’y mettre le feu avec un bidon d’essence acheté en chemin dans une station-service de l’avenue d’Épernay.

Aveux a minima

Incarcéré le 3 décembre 2010, Mohamed Moulaï-Hacène a d’abord contesté toute implication dans la mort de son épouse. À l’écouter, elle était partie au travail et il ne l’avait plus revue. Une ligne de défense devenue intenable après la découverte de preuves scientifiques dans l’appartement et la Laguna, notamment de minuscules traces de sang qui avaient échappé au nettoyage.

Au cours de l’instruction, l’accusé a finalement infléchi sa position. Il a reconnu avoir égorgé sa femme, mais accidentellement, lors d’une altercation au cours de laquelle elle se serait rué vers lui avec un couteau, version difficilement compatible avec les constatations de l’autopsie.

L’instruction est désormais clôturée. Décision a été prise de renvoyer Mohamed Moulaï-Hacène devant la cour d’assises de la Marne pour « homicide volontaire sur conjoint », crime passible de la perpétuité.

Le procès devrait se tenir en 2014 au plus tard.

F.C.

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l’union 130904 b
La rentrée à l’école primaire des Provençaux

À l’école des Provençaux, dans le quartier Croix-Rouge, la rentrée a eu, comme ailleurs, une saveur différente selon le tempérament des élèves. Alors que certains se pressaient pour entrer dans l’établissement et retrouver leurs camarades, d’autres ont eu plus de mal en cette journée qui signait la fin des vacances. Photos Christian LANTENOIS

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l’union 130904 a
Plus de 15 000 élèves dans les écoles

Adeline Hazan distribue des kits scolaires aux élèves du groupe scolaire de l’Hippodrome. Photo Christian LANTENOIS
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Au collège Joliot-Curie, dans le quartier Croix-Rouge, le nouveau principal Alain Aubert a accueilli les élèves devant l’établissement …
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… avant de présenter l’équipe éducative aux néo-collégiens entrant en classe de 6e. Photos Christian LANTENOIS
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Hier, les effectifs des écoles publiques de Reims ont dépassé le cap symbolique des 15 000 écoliers. 15 025 très précisément sont inscrits sur les registres (6 294 en maternelle et 8 731 en élémentaire). Cela représente un accroissement important de 531 enfants par rapport à la dernière rentrée, soit une hausse de 3.7 %.

En ce qui concerne la restauration scolaire, le nombre de 8 000 convives par jour sera probablement atteint et le cap du million de repas servi par an sera dépassé.

Cette augmentation des effectifs s’ajoute en outre à celle de l’an passé (+ 431 enfants, soit une hausse de 3,1 %), ce qui représente au total un accroissement de près de 1 000 écoliers en deux ans dans les écoles de Reims.

« Il faut remonter à la rentrée de 2002 pour constater de tels effectifs », a assuré Adeline Hazan. Cela témoigne selon elle de l’attractivité de la ville et de ses écoles, d’une probable reprise démographique rémoise.

 

 

 

 

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Union130903b- Marne
Hauts-de-Murigny : Les commerçants relancent leur association

Le nouveau bureau. De gauche à droite, Xavier Vallerent, trésorier, Thibaut Caron, président et Caroline Barré, secrétaire.
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Réunis en assemblée générale extraordinaire, les commerçants du centre commercial des Hauts-de-Murigny ont décidé de réactiver leur association tombée, depuis plusieurs années, dans l’oubli. Un nouveau bureau a été élu : président, Thibaut Caron ; secrétaire, Caroline Barré ; trésorier, Xavier Vallerent.

Deux décisions ont été adoptées à l’unanimité : la structure prend désormais le nom de « Association des commerçants et des entreprises des Hauts-de-Murigny », et son siège est fixé au 8, allée Yves-Gandon chez la SARL Logisat. Un site internet est à la disposition du public : www.leshautsdemurigny.fr L’association a pour objet la recherche, l’étude et la réalisation de toute action susceptible de favoriser la promotion, l’animation et l’expansion du centre commercial, et la participation à toute manifestation en mesure d’accroître l’attrait et le dynamisme du quartier.

En dehors des professionnels, il a été convenu que « toute personne physique ou morale, professionnelle ou association, agissant sur le quartier pourra être invitée ».

 

 

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Union130903a- Marne
Sport : C’est la rentrée à l’Ufolep

L’Ufolep regroupe plusieurs disciplines sportives.
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Si les congés estivaux s’achèvent, le temps des réjouissances n’est pas pour autant révolu… Il est temps pour les sportifs de retrouver leurs loisirs favoris. Comme à son habitude en cette période de rentrée, le comité départemental Ufolep, fédération sportive multisports, propose aux associations un large éventail d’activités sportives — disciplines traditionnelles, sports émergents, loisir ou compétition — mais aussi des formations autour de la pratique et de l’encadrement de ces activités.

Chacun y trouvera les moyens de pratiquer ou d’encadrer un ou plusieurs sports, quel que soit son niveau, ses objectifs, ses contraintes…

Football, VTT, volley-ball, badminton, athlétisme, tir à l’arc, basket-ball, rugby entre autres alimentent des calendriers d’ores et déjà fournis et des week-ends animés par les quelque 120 associations et 3 600 licenciés du département de la Marne.

Il est ainsi utile de rappeler les dates des prochaines réunions de début de saison, auxquelles le comité départemental Ufolep convie toute personne ou association intéressée, en son siège à 19 heures : en septembre, football le 4, tir à l’arc le 11, badminton le 16, basket-ball le 19, volley-ball le 23. En octobre, activités cyclistes le 16.

Par ailleurs, le comité départemental Ufolep apporte, audelà des diverses activités physiques et sportives présentées, un soutien dans la construction des projets associatifs et un ensemble de ressources et d’information utiles à la vie des associations.

Pour tout renseignement : comité départemental Ufolep, 23, rue Alphonse-Daudet, 51100 Reims. Tél. 03.26.84.32.26. www.ufolep51.org - ufolep51@wanadoo.fr

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Union130902b- Marne
Association quartier Croix Rouge pour l’animation et la promotion

Reprise des sections non sportives :

- Pétanque : en activité toute l’année, avec Christian Gérard, le mardi et le jeudi de 14 h 30 à 19 h 30 sur le nouveau boulodrome de l’Acrap. Les jeunes peuvent être accueillis en période scolaire après la fin des cours.

- Temps libre : depuis le 21 août, le mercredi au club de l’Acrap de 13 h 30 à 17 h 30. Des jeux de société y sont proposés ainsi que des sorties, des spectacles, des repas. Cette section accueille toutes les personnes à la retraite qui désirent lier des liens d’amitié, rompre l’isolement et se distraire.

- Couture : aujourd’hui (enfants et adultes) pour réaliser jupes, robes, tailleurs, etc. suivant les désirs des adhérentes, en initiation ou en perfectionnement. Adultes, lundi et vendredi de 14 à 20 heures par créneaux de 2 ou 4 heures, jeudi de 9 à 11 heures. Enfants, mercredi de 9 à 11 heures.

- Majorettes : demain avec Magali Macadré (filles à partir de 5 ans), le mardi de 17 h 30 à 19 h 45 et le jeudi de 17 h 45 à 19 h 45, salle de l’Acrap. Les costumes, les bottes et le survêtement sont prêtés.

- Balade pédestre : le 6 septembre (se balader tranquillement sur des distances adaptées aux participants dans les environs immédiats et en extérieur), le vendredi de 10 heures à 11 h 30.

- Travaux manuels : le 18 septembre.

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Union130902a- Marne
Le Reims Champagne basket fête ses quarante ans : Le cercle des anciens à la fête

Un match d’exhibition entre anciens et amateurs de l’équipe actuelle en pré-nationale a eu lieu.
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Du stade Reims cheminots à la venue de Rome, le RCB a vécu beaucoup de choses en quarante ans, un anniversaire dignement fêté ce week-end.

QUARANTE ans déjà. Le Reims Champagne basket est né le 29 mars 1973 de la fusion entre le stade Reims cheminots et l’Olympique rémois.

Ce week-end, les bénévoles avaient décidé de marquer le coup. Tout a commencé vendredi à la mi-temps de la rencontre entre le Champagne Châlons Reims basket et Liège où d’anciens dirigeants, joueurs et licenciés ont été présentés. La vraie fête cependant avait lieu samedi au gymnase Roiland Bourgoin où tous ceux et celle qui ont traversé ses quatre décennies étaient invités à se rassembler.

Un match exhibition entre l’équipe amateur évoluant en pré-nationale et d’anciens joueurs avait été concocté. L’occasion de belles retrouvailles pour ce qui fut une belle épopée. L’ambiance patronage des débuts a vu la fièvre monter petit à petit. De la nationale 4 qui n’existe plus à la réception de Rome en coupe d’Europe, il y en a eu du chemin. Les anciens se rappellent la salle René-Tys comble, avec plus de trois mille personnes, à la fin des années 80.

Et puis il y a eu le dépôt de bilan au début des années 90. Il a fallu tout reconstruire, réussir l’exploit de gagner le championnat en national, prélude d’un retour en pro B. Le moteur de l’union avec le club de Châlons pour créer le CCRB, la vitrine professionnelle. Les amateurs, eux, ont conservé leur « indépendance » avec, du côté du RCB, environ 220 licenciés et un salarié.

« Nous accueillons les enfants à partir de 5 ans environ, chez les mini-poussins le mercredi aprèsmidi salle Géo André et le samedi matin dans un endroit qui reste à définir », précise Aurore Nasri, l’actuelle présidente.

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Union130831b- Marne
Association Acrap : Reprise des activités

C’est près de 1 000 adhérents qui ont déjà ou qui vont reprendre le chemin de l’Association Croix-Rouge animation et promotion pour la rentrée de la saison 2013-2014 dans l’une des 19 sections sportives ou de loisir.

Gymnastique d’entretien : le lundi, de 18 h 30 à 19 h 30.

Football adultes : au stade des Églantines, le mardi de 18 à 20 heures.

Danse orientale : pour adultes et enfants à partir de 6 ans, le jeudi de 16 h 45 à 17 h 45.

Zumba : reprise le 3 septembre, avec Isabelle Béchet, mardi et vendredi, de 12 h 30 à 13 h 30, samedi de 11 h 30 à 12 h 30 et vendredi de 18 h 30 à 19 h 30.

Badminton : reprise le 5 septembre avec Vincent Lapauw (adultes et adolescents garçons et filles de 16 ans et plus) le jeudi de 20 à 22 heures, au gymnase Jean-Jacques-Lapique, près du lycée Arago.

Fitness-step et gymnastique douce : reprise le 5 septembre, à l’Acrap, avec Isabelle Béchet, brevetée d’Etat, le 5 septembre de 10 à 11 heures (gym douce) et le 12 septembre de 20 à 21 heures (fitness-step).

Viet Vo Dao  : reprise le 6 septembre. Art martial vietnamien, à partir de 12 ans, animé par Franck Schmitt, dans la salle polyvalente de l’Acrap, le mardi et le vendredi de 20 à 22 heures. Sections 12 — 14 ans, 15 — 16 ans et adultes.

Tennis  : reprise le 6 septembre avec Alain Lommé, au complexe Géo-Anré le vendredi de 18 à 19 heures et de 19 à 20 heures, au gymnase Ruisselet le dimanche de 9 à 10 heures, de 10 à 11 heures ou de 11 à 12 heures.

Karaté shorin et Kobudo d’Okinawa : avec Théodor Lê. Reprise le 9 septembre pour le kobudo, le 11 septembre pour le karaté adultes et le 14 septembre pour le karaté enfants.

Yoga : reprise le 17 septembre avec Agnès Legrand (Par des mouvements lents, associés à la respiration, on retrouve une sensation d’apaisement et d’harmonie entre le corps et l’esprit). Cours accessible à tous, le mardi de 10 h 30 à 11 h 30, sauf vacances scolaires.

Danse classique, moderne et folklorique : reprise le 18 septembre, à partir de 6 ans, avec Virginie Delauzun, mercredi de 10 à 12 heures et de 16 à 20 heures, selon l’âge.

Natation  : reprise le 28 septembre, à partir de 6 ans, avec Jeannine Catry, à la piscine du Château-d’eau le samedi entre 18 et 20 heures. école de natation et possibilité de cours avec complément.

Renseignements auprès du secrétariat de l’association au 11, avenue du Président-Kennedy (Tél. 03.26.06.39.54).