Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles -novembre 2019.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 191130b
AUJOURD’HUI

Rencontre avec Zeina Abirached. L’œuvre graphique de Zeina Abirached est traversée par les souvenirs doux-amers de son enfance passée au Liban pendant la guerre civile.

À 16 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Entrée libre.

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l’union 191130a
faits divers : 100 policiers mobilisés, 119 grammes saisis

L’enquête menée en amont et l’opération de mardi ont mobilisé une centaine de policiers. Illustration
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Mardi et mercredi, les policiers de la sûreté départementale ont procédé à treize interpellations dans le cadre d’une opération visant un point de vente de cannabis, localisé place George-Braque, dans le quartier Croix-du-Sud, situé en zone de sécurisation prioritaire. Après une phase initiale de surveillances physiques destinées à observer le fonctionnement de ce lieu de vente surnommé « le mirador » pour la visibilité qu’il permettait dans les alentours, l’opération menée mardi après-midi a permis la saisie de 119 grammes de cannabis prédécoupés dans la perspective d’une vente au détail. Un fusil de chasse et un choqueur (arme de défense à impulsion électrique) ont également été saisis. Au total, près d’une centaine de policiers a été mobilisée durant les étapes de cette enquête.

Sept personnes interpellées ont été placées sous contrôle judiciaire en attendant de devoir répondre des faits reprochés dans le cadre d’une convocation sur procès-verbal (CCPV). En outre, un homme placé en garde à vue a été conduit derrière les barreaux à la suite d’une révocation de sursis. Un autre, client présumé du trafic, est visé par une mesure alternative aux poursuites. Trois ont été remis en liberté sans faire l’objet de poursuites. Enfin, les investigations se poursuivent à propos de la treizième personne interpellée.

Mathieu Livoreil

 

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l’union 191129b
solidarité : Des femmes relais au service d’autres femmes

Plusieurs bénévoles se sont relayées depuis plus de 20 ans autour de Fatima Talbi.
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L’association Femmes Relais 51 fête ses 20 ans cette année. Une occasion d’honorer celle qui en est à l’origine, Fatima Talbi.

En 1985, Fatima Talbi s’est investie au sein du centre social Wilson « afin de faire sortir les femmes de leur isolement » . Pendant des années, elle a travaillé à mettre en place des femmes relais afin d’aider les familles dans leur vie quotidienne. Une quinzaine de bénévoles se sont ainsi succédé. Et en 1999, décision a été prise de créer une association. Puis de mettre en place un poste de coordinateur en 2005. « Cette profession nous a amenés à manager une équipe » explique le président actuel, Didier Guillot. Une équipe désormais dirigée par Sébastien Poincinet.

Aujourd’hui, l’association Femmes Relais 51 a donc 20 ans. Elle a décidé de proposer une petite fête au sein du quartier Wilson. « Qui aurait pensé qu’une petite bonne femme comme moi serait arrivée jusque-là », note Fatima Talbi. Particulièrement émotionnée, celle qui est donc toujours présente depuis 1985 « n’aurait jamais imaginé faire cela aussi longtemps ». Et de poursuivre : « J’ai été humiliée. J’ai entendu plein de choses parce qu’à ce moment, dans la tradition, les femmes ne pouvaient pas faire cela ».

Aujourd’hui, les mentalités ont changé. « Près de 450 familles et 3 600 sollicitations ont été enregistrées en 2018 » indique Sébastien Poincinet. « Grâce à sa volonté et sa persévérance, elle a permis d’aider de nombreuses femmes » se félicite Fatima El Haoussine, adjointe au maire, pour qui celle que de nombreux enfants surnomment « tata » est « une sœur, une amie et une confidente ». Saluant le travail de toute l’équipe, l’élue rémoise l’assurait « d’être toujours là pour vous accompagner ».

Même message de la part de Hadhoum Belaredj-Tunc qui reconnaît « avoir eu un grand coup de cœur quand (elle) a rencontré Fatima ». La conseillère départementale a tenu à rendre hommage à « toutes ces femmes courageuses au quotidien ».

Cette belle journée a été ponctuée de chants a capella de Hadhoum Belaredj-Tunc ; d’une démonstration de baglama et de chants turcs par la jeune Zehra Usburak, âgée de 17 ans et de danses traditionnelles par le groupe des Arméniens champenois ainsi qu’un spectacle pour enfants avant la dégustation d’un beau gâteau autour de l’exposition d’objets divers des différentes cultures.

Une lutte contre toute forme d’exclusion

Domiciliée au 9, rue Pierre-Taittinger, l’association Femmes Relais 51 intervient sur les quartiers Wilson, Orgeval, Croix-Rouge, aux Arènes du Sud (Verrerie) et Maison-Blanche. Elle a notamment pour but d’accueillir les familles monoparentales ; la médiation sociale interculturelle ; l’interprétariat ; l’aide dans tous les aspects de la vie quotidienne ; la lutte contre toute forme d’exclusion et pour l’émancipation de la femme ainsi que la lutte contre les violences faites aux femmes avec le CIDFF et le Mars. « Elle est un trait d’union entre les structures associatives ou institutionnelles et les usagers d’origine étrangère. Au-delà de la langue et des barrières culturelles » explique M. Poincinet qui propose également des projets ponctuels de sensibilisation.

De notre correspondant Dominique Berger

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l’union 191129a
À la rencontre des jeunes

 

 

Combien sont payés les joueurs de foot du Stade de Reims ? Quelles sont leurs voitures ? Où sont-ils allés à l’école et ont-ils travaillé avant de jouer au football ? Autant de questions pertinentes, et plus encore, qu’ont posé les jeunes à Yunis Abdelhamid, défenseur central, et Boulaye Dia, attaquant dans l’équipe évoluant en Ligue 1 du Stade de Reims.

Dans le cadre d’un partenariat entre le Stade de Reims et Plurial Novilia, des jeunes de l’Espoir Croix du Sud ainsi que d’Unis-Cité de l’espace Watteau étaient en effet invités à une séance de questions-réponses au sein de l’association Étoile Croix-du-Sud. Pour ce faire, les jeunes ont créé leur logo qu’ils ont imprimé sur des tee-shirts sur lesquels ils ont pu appliquer les autographes des joueurs professionnels.

 

 

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l’union 191128a
Faits divers : Descente à Croix-Rouge : plusieurs gardés à vue

Des dizaines d’agents ont été mobilisés, mardi, par cette opération antidrogue. G.L.
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L’opération antidrogue d’envergure menée ce mardi, notamment à Croix-Rouge, a permis d’interpeller plusieurs individus, qui étaient tous en garde à vue hier (notre précédente édition).

Le procureur de Reims, Matthieu Bourrette, n’a pas souhaité communiquer encore de bilan précis sur cette « opération de police judiciaire sous l’autorité de (s)on parquet » , si ce n’est confirmer à demi-mot qu’un coup de filet a été réalisé, avec « une pluralité de gardés à vue, majeurs et mineurs ». Selon nos informations, ce déploiement visait à lutter contre le trafic de stupéfiants.

Des dizaines d’agents de police, opérant avec des chiens, ont multiplié les contrôles, les recherches et les interpellations, en particulier dans le secteur Croix-du-Sud.

L’enquête se poursuit, indique la police, et il faudra encore patienter pour savoir si les cibles envisagées dans le cadre de cette opération ont toutes été arrêtées.

Guillaume Lévy

 

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l’union 191127b

Association : Un défilé coloré et multiculturel


Kamélia, Zineb, Paulina, Romane et Anissa présentent les caftans de la collection d’Arabesques. Vincent Zénon Rigaud
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Reims Un défilé de « tenues d’ici et d’ailleurs » a été organisé par l’association Arabesques au Café des Artistes.

L’association Arabesques a organisé son premier défilé intitulé « Tenues d’ici et d’ailleurs » au Café des Artistes.

Après une prestation de percussions et de chants africains proposée par Christian Levry, la soirée a été animée par DJ Karima. Cinq organismes ont présenté des collections colorées et multiculturelles de vêtements et accessoires au public et aux nombreux photographes : l’association Jeune Consacré, la boutique Le Jour J (Wilson), l’association Mamoddafrik, la boutique K-Eleg (Croix-Rouge), et enfin l’association Arabesques.

Houda Kouch, la directrice d’Arabesques, s’est déclarée « très satisfaite d’avoir pu présenter tous ces créateurs à un public qui a visiblement apprécié les collections. Il y avait une très bonne ambiance, c’est à refaire ! »

Arabesques est une association créée en 2008 par Houda Kouch. Son objectif est de promouvoir et favoriser les échanges entre les cultures africaine, orientale et occidentale. Elle veut faire découvrir les cultures d’ailleurs grâce à des défilés de caftans et de tenues traditionnelles du Maroc (confectionnés au Maroc), des fêtes de quartier, des dégustations de plats, des animations de danse ou de tatouages au henné, des expositions. Elle fonctionne avec une dizaine de bénévoles et des membres de la famille. L’association participe régulièrement à des journées ou des animations. Elle a participé à « Cultures en fête » à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et au festival les Urbanités en avril, puis à Culture Lab en juin.

Les prochains événements prévus sont une « après-midi 100 % femmes » d’ici la fin de l’année et une animation pour la journée de la femme le 8 mars à la maison de quartier Billard.

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l’union 191127a
Faits divers : Opération anti-drogues dans les quartiers

Des policiers devant des immeubles de l’avenue Léon-Blum, ce mardi à Croix-Rouge. G.L
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Reims La police a fait une importante descente dans les quartiers, hier, ciblant les trafiquants de drogue.

L’opération a mobilisé des dizaines d’agents de police, en pleine journée, dans plusieurs quartiers selon nos sources, et n’est pas vraiment passée inaperçue. C’était l’un des objectifs recherchés : se montrer, sortir les muscles, les chiens, les motos, et afficher une volonté ferme de lutter contre les trafiquants de drogue.

Entre 14 et 15 heures, le déploiement s’est concentré sur Croix-Rouge, secteur Croix-du-Sud. Devant de nombreux témoins, au rond-point en contrebas du Quick, le long du Crédit agricole, les agents ont contrôlé, les chiens ont flairé, tandis que les policiers de la BAC et d’autres inspectaient des immeubles, notamment les tours Braque et Cézanne. Une retraitée, croisée avenue Léon-Blum, appréciait cette présence, car « il y a besoin de remettre de l’ordre dans le quartier. » Deux trentenaires ironisaient plutôt : « Pour une fois qu’ils viennent, au moins on peut pas les rater ! » Alors que des cibles précises étaient fixées, on ignorait, hier soir, le bilan de l’opération

Le procureur de Reims, Matthieu Bourrette, n’a pas souhaité trop en dire pour l’instant, confirmant seulement « une opération de police judiciaire sous l’autorité de mon parquet » . D’après nos informations, ce dispositif particulièrement renforcé, minutieusement préparé, a concerné non seulement Croix-Rouge, mais aussi les quartiers d’Orgeval et des Épinettes. Alors que des cibles précises étaient fixées, afin de faire tomber des trafics, quel a été le bilan de l’opération ? Rien ne filtrait hier soir.

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l’union 191126b
éducation : Ils ont planché sur le magasin de sport idéal

Les groupes de jeunes en pleine préparation de leur projet d’entreprise. Damien Maksymowycz
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Une centaine de jeunes sont allés à la rencontre de Decathlon pour un défi de création d’entreprise.

Une centaine de jeunes des lycées Yser et Joliot-Curie, de la Mission Locale et de l’E2C (École de la 2 e chance) de Reims s’est retrouvée il y a peu au Stade Delaune pour participer à une journée « Mini-Entreprise® S ». Cette journée a été financée dans le cadre du Contrat de Ville et organisée par l’association Entreprendre pour Apprendre Grand Est (EPA Grand Est), en collaboration avec la Ville de Reims, le Grand Reims et la sous-préfecture de Reims. Il s’agissait de sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat en participant à un défi proposé par l’entreprise Decathlon : « Vous êtes entrepreneurs, imaginez le magasin sportif idéal du futur ».

Les jeunes ont d’abord assisté à la présentation de Decathlon, dont le but est de « rendre accessible au plus grand nombre les bienfaits et plaisirs du sport, en proposant des produits techniques moins chers, conçus dans [ses] laboratoires ». Puis ils ont rencontré différents professionnels : Tristan Dingomé, footballeur professionnel du Stade de Reims, François Barrère, champion européen de course à pied, et Sherley, coach sportif. Ils ont aussi pu découvrir les métiers du sport et participer à un atelier sportif grâce à l’Ufolep (L’Union française des œuvres laïques d’Éducation physique).

Pour développer leur projet d’entreprise, les jeunes ont été guidés par les membres d’EPA Grand Est et par des collaborateurs de Decathlon. Ils ont ensuite présenté leurs projets devant des professionnels : Arnaud Lecourt, chef du service Jeunesse, Sport et Vie Associative de la sous-préfecture, Mustapha Touajar, du SIRES de Reims (club de foot), Julien Herbin, directeur du magasin Decathlon Cormontreuil, et Kim Duntze, adjointe au maire, déléguée à la Jeunesse et aux Sports.

Enfin, chaque juré a désigné son coup de cœur et chaque groupe gagnant est reparti avec des cadeaux de la part de Decathlon.

Julien Herbin s’est déclaré impressionné par ces jeunes : « Ils ont présenté des projets structurés, innovants, viables ». « Nous sommes venus présenter notre modèle et leur montrer que le schéma de Decathlon évolue en même temps que les modes de consommation, qu’il faut savoir s’adapter. Ils l’ont bien compris et ils ont exploité les nouvelles technologies dans leurs projets. Nous voulions rencontrer les jeunes et les inciter à venir nous voir et à candidater chez nous ! Chez Decathlon tout le monde a sa chance ! »

De notre correspondante Odile Moustache

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l’union 191126a
Deux voitures et une caméra partent en fumée

 

 

 

Deux voitures ont été brûlées, à Reims, dans la nuit de dimanche à lundi. La première est partie en fumée à Orgeval, rue Raymond-Poincaré, sur les coups de 21 h 30.

Il n’y a pas eu de propagation. Ce n’est pas la première fois qu’une voiture périt par le feu à cette adresse (sur notre photo, une victime de la dernière Fête nationale).

Une autre voiture a brûlé avenue Léon-Blum à Croix-Rouge, lundi peu après 2 heures du matin. Le feu a détruit, par propagation, un poteau d’éclairage et une caméra de vidéosurveillance.

 

 

 

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l’union 191125a
Aménagement : Nouvelles écoles en projet

Il a été acté qu’une partie du groupe scolaire Joliot-Curie, quartier Croix-Rouge, serait démolie et reconstruite. Des études seront menées en 2020. Christian Lantenois
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Reims La municipalité planifie une reconstruction, une extension et lance des études pour créer deux groupes scolaires.

Reims compte pas moins de 104 écoles publiques, dont la plupart des bâtiments remontent aux années 50, et d’autres aux années 70. Jeudi soir, lors du conseil municipal, la majorité a évoqué les grandes orientations de 2020 en matière d’éducation, notamment la reconstruction d’une école, l’extension d’une autre et le lancement d’études pour créer deux nouveaux groupes scolaires. « Notre ligne de conduite, notre préoccupation a toujours été la même : nous devons être dans l’anticipation plutôt que dans la réactivité », assure Véronique Marchet, première adjointe au maire de Reims qui explique : « On mène une réflexion sur l’évolution de la population. Nous avons des quartiers qui connaissent une poussée démographique importante. Pour d’autres, nous savons que de gros projets immobiliers vont se construire et que, mécaniquement, la population dans ces secteurs va augmenter. »

1 La reconstruction de la maternelle Mougne-tixier

En partie dévastée par un incendie criminel, en 2016, la maternelle de ce quartier des Châtillons va être reconstruite. Le nouveau visage de l’école, imaginé par l’architecte Philippe Gibert, a été présenté aux parents d’élèves, en juin dernier. Les travaux vont débuter courant 2020 pour une livraison en septembre 2021. Montant total de la reconstruction : 3 M€ (dont 1,4 M€ budgété en 2020).

2 Extension du groupe scolaire Joliot-Curie

Ce groupe scolaire est composé de trois bâtiments. Celui en façade de la rue Joliot-Curie abrite l’élémentaire, une partie de la maternelle ainsi que le restaurant scolaire. Une extension de deux classes est envisagée avec un réaménagement d’une partie des locaux intérieurs. Juste à côté, un deuxième bâtiment qui abrite en fait le logement du gardien.

Quant au 3 e bâtiment (le plus petit) qui donne sur la rue Lavoisier, « il s’agit d’un préfabriqué » , renseigne Véronique Marchet. Il accueille une partie de la maternelle. Il doit être démoli pour laisser place à une nouvelle construction. « L’année 2020 sera dédiée aux études de reconstruction et d’extension », indique Véronique Marchet. Coût estimé : 2,8 M€. « On est soucieux du cadre d’accueil des enfants et du cadre de travail des enseignants » , poursuit l’élue. « À Reims, nous avons quelques écoles vieillissantes. On réalise pour 4 M€ de travaux (changement de chaudière, menuiserie, reprise de réseaux) au sein de notre parc, chaque année. Mai parfois, rénover n’est plus possible, c’est le cas pour le groupe scolaire Joliot-Curie. »

3 Deux nouvelles écoles en discussion

Avec le développement de certains quartiers ces dernières années, « les capacités d’accueil de certaines écoles deviennent insuffisantes. Des écoles sont sous tension », déplore Véronique Marchet. La municipalité envisage plusieurs scénarios de construction de nouveaux groupes scolaires. Des crédits d’investissements seront affectés au budget 2020. Des réflexions sont ainsi menées sur le secteur Rives de Vesle/Courlancy/Wilson (pour 20 000€) et sur le secteur Clairmarais/Port Colbert (pour 20 000 € également). « À ce stade, cela peut être très bien une extension ou une nouvelle construction : il faut aussi mettre cela en adéquation avec le foncier. Nous en sommes vraiment aux prémices de la réflexion » , conclut Véronique Marchet.

Aurélie Beaussart

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l’union 191123b
Un scooter incendié

Vers 17 h 15, hier, un scooter a brûlé sous un porche d’immeuble du quartier Croix-Rouge, avenue Bonaparte.

Il pourrait être volé.

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l’union 191123a
Faits divers : Une étudiante encerclée en voiture par une bande

Les faits se sont produits sur le grand parking situé derrière la fac de Croix-Rouge. Archives
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Leurs cours s’achevaient à 20 h 30, mercredi à la fac de Croix-Rouge. Elles venaient de regagner leurs voitures garées sur le grand parking, côté rue de Rilly-la-Montagne, lorsque trois étudiantes ont été prises à partie par une dizaine d’individus. L’une d’elles raconte.

« J’étais la troisième de la file quand j’ai vu les deux premières voitures se faire bloquer par un groupe. J’ai voulu reculer mais ils ont couru vers moi. J’ai entendu dire : Celle-là, elle se barre ! Ils étaient une dizaine. Ils ont encerclé ma voiture. Heureusement, j’ai eu le temps de fermer ma portière. »

D’autres victimes se manifestent

« Ils tapaient avec les mains et les pieds. Ils essayaient d’ouvrir les portes. Quand je voulais avancer, ils se mettaient devant et appuyaient sur mon capot. J’étais en panique. À un moment, j’ai fait une grosse accélération. Il y en a un qui a tiré son pote vu qu’il était devant le capot. Il y en avait deux autres restés au niveau du portique, à la sortie du parking, mais ils n’ont pas osé se mettre devant moi quand je suis passée. »

La demoiselle n’est pas la seule victime ce soir-là. « Une amie partie cinq minutes après moi m’a dit qu’il lui était arrivé la même chose. Elle a retrouvé plein de traces de doigts et une trace de coup de pied sur sa voiture. Ils ont tapé au-dessus de son phare arrière. » Une autre étudiante a relaté la même mésaventure.

Quelles étaient les motivations de la bande ? Commettre un vol ? S’amuser à terroriser des jeunes filles sans défense ? C’est malheureusement réussi. « Que se serait-il passé s’ils avaient ouvert ma porte ? Ça me fait peur car je quitte trois fois dans la semaine à 20 h 30. » Elle a signalé les faits à la police.

F.C.

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l’union 191122c
Festival des Solidarités

Spectacle : TEEEERRRE !?? par la Cie La Licorne. Conte chorégraphique tout public dès 5 ans. Ce spectacle met en scène le périple de Zegrande trieur sur une montagne d’ordures. Il part à l’aventure trouver une terre promise qui s’avère être un nouveau continent de plastique.Un débat fait suite au spectacle avec l’intervention de deux membres du laboratoire Regards.

À 20 heures, Centre culturel du Crous, rue Rilly-la-Montagne.

Réservations au 03 26 36 21 05. Entrée libre.

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l’union 191122b
Festival des Solidarités

À travers quelques saynètes, la Cie Drama Thalia et le Collectif ESE ont souhaité évoquer la problématique du travail décent. Ils s’inspirent du théâtre malgache pour mettre en scène cette création qui a vocation à provoquer de l’échange avec le public.

À 18 h, URCA - Campus Croix Rouge, 57 rue Pierre-Taittinger.

Gratuit mais sur réservation au 03 26 36 21 05 ou email : ludoval@maisondequartier-reims.fr

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l’union 191122a
Solidarité : Plus de 1 000 € collectés pour Roseau grâce au fitness

Des bénévoles ravis de cet après-midi sportif, autour de la petite Maélys, en rose.
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Les organisateurs de la journée fitness de dimanche dernier, au gymnase Lapique, sont ravis. 80 entrées ont été enregistrées pour cette première mobilisation au profit de l’association Roseau imaginée par Laëtitia, la maman de Maélys, soignée au CHU pour une leucémie.

« C’était super, on a eu du monde », confie-t-elle. « C’est plus de 1 000 € de bénéfices pour Roseau. On a eu de bons retours de cette journée qui s’est déroulée dans le partage et une bonne ambiance. Le concept des activités pour enfants à côté des cours fitness pour adultes a été très apprécié. »

Un succès permis grâce à la générosité des coachs, et au soutien de la Ville, des bénévoles de Croix-Rouge, dont des membres de l’association la Mutes, et de la Maison de quartier Croix-Rouge, notamment Tarek Maamoun.

M.D.

 

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l’union 191119a
Des vêtements encore emballés découverts dans le coffre de l’auto

Lors du contrôle d’une voiture rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge, les policiers ont découvert dans le coffre plusieurs vêtements qui étaient encore emballés. L’enquête a permis de révéler que les affaires provenaient d’un vol à l’étalage commis au magasin Burton, rue du Cadran-Saint-Pierre. Il y avait aussi une tablette dérobée dans un magasin du centre-ville de Rouen.

Deux personnes occupaient l’auto. Déclarant n’être au courant de rien, le passager a bénéficié d’un classement sans suite tandis que le conducteur a été présenté au parquet. Il s’agit d’un Géorgien d’une trentaine d’années qui a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

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l’union 191116b
Le soutien de la Ville pour l’après-midi solidarité

Un grand après-midi solidarité est organisé ce dimanche 17 novembre, au gymnase Lapique, 1, rue François-Arago, par la maman de Maélys, soignée pour une leucémie, au profit de l’association Roseau (notre édition de vendredi). L’équipement est mis gratuitement à disposition par la Ville de Reims. Les organisateurs tiennent à remercier la direction des sports, qui a également prêté pour l’occasion le podium, mais aussi le service solidarité-santé, soutien de choix sur ce projet. Les bénévoles de la Mutes, association des habitants de Croix-Rouge, seront de la partie dimanche pour apporter eux aussi leur aide.

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l’union 191116a
faits divers : Il dormait avec un fusil caché dans son lit

Le hall du n°1 Olympe-de-Gouges en mai 2019 : une saisie de drogue dans le local poubelles a permis de découvrir un fusil à pompe dans le lit d’un jeune du quartier.
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Le fusil et dix munitions ont été trouvés dans le lit d’un jeune homme, arrêté après une saisie de drogue dans un lieu de deal notoire de Croix-Rouge.

Olympe de Gouges est une femme de lettres guillotinée pendant la Révolution et considérée comme l’une des pionnières du féminisme français. À Reims, son nom est hélas accolé à une rue de Croix-Rouge où les coups de feu ont souvent claqué l’an dernier. Une propension à tirer qui n’est pas étrangère au lieu de deal notoire qu’est l’immeuble situé au nº1, à l’angle de l’avenue de Bonaparte. Le 27 septembre 2019, la police procède à une fouille du bâtiment. Un sachet à fermeture Zip est découvert dans le local à poubelles. À l’intérieur : 60 grammes de résine de cannabis conditionnés en sept morceaux. L’analyse des emballages permet d’identifier les « traces papillaires » d’un jeune du quartier venu s’installer à Reims après avoir fait l’objet d’une interdiction de séjour en Seine-et-Marne, à la suite d’une condamnation dans une affaire de drogue en mai 2018.

Une arme volée en Seine-et-Marne

Mardi à 6 h 30, le suspect, Thiervy Ouinia, 23 ans, est réveillé dans sa chambre de la rue Berthe-Morisot. Les enquêteurs y découvrent tout le matériel nécessaire pour conditionner des stupéfiants : un couteau, des sachets sous vide et une balance électronique. La fouille du lit révèle une autre surprise : cachés dans le sommier, un fusil à pompe de calibre 12 et dix minutions dans un gant.

Le fusil provient d’un cambriolage commis par on ne sait qui dans la Seine-et-Marne, en 2017. « On m’a forcé à garder cette arme » , s’est contenté de dire Thiervy Ouinia, sans dénoncer personne « par peur des représailles » . Aucune déclaration non plus sur la présence de ses empreintes sur l’emballage des stupéfiants.

Le tribunal plus sévère que le parquet…

D’autres « traces papillaires » ont été retrouvées, celles d’un jeune de 19 ans arrêté lui aussi mardi matin. Il a reconnu avoir découpé des plaquettes, moyennant une rémunération en nature. La petite main a été remise en liberté avec une convocation en justice le 15 janvier tandis que Thiervy Ouinia a été traduit jeudi en comparution immédiate.

Au casier figure cette condamnation de mai 2018 prononcée par le tribunal correctionnel de Melun. Le prévenu avait écopé de six mois de prison – dont quatre mois ferme – après avoir été pris avec 38 grammes de résine et 43 grammes d’herbe de cannabis. Sans travail ni « volonté de s’investir professionnellement » si l’on en croit le service de probation, le jeune homme a toutefois suivi « une formation dans la vente » à Saint-Quentin. « Dans les stupéfiants je suppose ? » , tacle le président Creton.

Alors que trois mois d’emprisonnement ont été requis par le parquet, le tribunal tape plus fort : six mois ferme, un mois de sursis révoqué. Jugement rendu, Thiervy Ouinia part en détention pour purger ses sept mois. Des investigations sont en cours pour déterminer si le fusil retrouvé dans son lit a déjà servi.

Fabrice Curlier

Coups de feu en série et un drame

Des stupéfiants, un fusil, la rue Olympe-de-Gouges, Croix-Rouge… Le contexte a manifestement joué en défaveur du prévenu, condamné à une peine plus sévère que celle requise. Le président l’a d’ailleurs évoqué lors du procès : « On sait que c’est un quartier sensible où des gens règlent souvent leurs comptes avec une arme à feu » . Rappel des affaires.

Janvier 2017 A quinze jours d’intervalle, des tirs nocturnes criblent l’entrée du 1, Olympe-de-Gouges. Aucun blessé, aucune plainte, aucune arrestation.

17 mars 2018, 16 h 30 Les occupants d’une voiture volée tirent à quatre reprises au fusil d’assaut sur trois jeunes postés devant le 1, Olympe-de-Gouges. Le trio se réfugie dans la supérette située à l’angle de l’avenue Bonaparte. Aucun blessé. Condamnés en mai 2019 à trois et quatre ans de prison ferme, deux des auteurs présumés – deux frères de Wilson qui nient les faits – seront rejugés en appel le 4 décembre avec cinq jeunes de Croix-Rouge accusés pour leur part d’avoir tabassé la veille un entraîneur de basket originaire de Wilson.

20 mai 2018, 15 heures Deux coups de feu sont tirés en direction d’un inconnu, avenue Bonaparte. Un jeune du quartier est écroué pour avoir ramassé des douilles et des projectiles, puis menacé un témoin qui souhaitait parler aux policiers. Aucun aveu. Il n’a pas encore été jugé.

17 août 2018, 22 h 30 Le drame. Descendu d’un convoi de voitures, un homme encagoulé abat d’une balle qui ne lui est pas destinée un adolescent de 17 ans, Magomed, avenue Bonaparte près de la rue Olympe-de-Gouges. Le 18 octobre 2018, trois suspects sont mis en examen : deux jeunes de Wilson (le premier pour « meurtre » , le second pour « complicité de meurtre » ), un jeune de Croix-Rouge (pour complicité). Aucun aveu. Depuis, seul celui suspecté d’avoir tiré est toujours en détention provisoire.

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l’union 191115c
université : Des Étudiants sans le sou

En 2018, 303 étudiants ont accédé à l’épicerie sociale AGORAé situé sur le campus Croix-Rouge à Reims.Archive Remi Wafflart
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L’immolation par le feu d’un étudiant à Lyon a mis en avant la précarité de certains élèves en études supérieures. Quels sont à Reims les dispositifs pour les aider ?

L’acte désespéré d’Anas, intervenu vendredi à Lyon, a mis le monde étudiant en émoi. Subitement, la réalité crue d’une vraie précarité de certains étudiants a refait surface. Des manifestations, parfois violentes comme à Lille où François Hollande n’a pu assurer sa conférence, ont suivi. De quoi inciter Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims et des Villes universitaires de France, à appeler au calme et à la responsabilité (lire par ailleurs).

Dans la cité des sacres, le soutien de la Ville aux étudiants passe par le centre communal d’action sociale (CCAS). En 2018, 303 étudiants rémois ont eu accès une fois par semaine à l’épicerie étudiante AGORAé située sur le campus Croix-Rouge.

Ils peuvent alors disposer de produits alimentaires et de produits d’hygiène à un tarif de trois euros pour un panier d’une valeur de 30 euros. Cette épicerie à vocation sociale dépend du réseau Espoirs (Épicerie sociale de Reims) et ses partenaires : Banque alimentaire, Entraide protestante, société Saint-Vincent de Paul, SOS Bébés, Croix-Rouge, Aserca. C’est l’association étudiante Intercampus qui gère l’AGORAé.

Les travailleurs sociaux du Crous (centre régional des œuvres universitaires et scolaires) et de l’université rencontrent les étudiants et établissent si nécessaire un dossier pour leur permettre d’accéder à l’épicerie. « Comme pour tous les autres usagers habitant Reims, ces dossiers de demande sont instruits par le CCAS. En cas d’acceptation, l’étudiant obtient un accès à l’épicerie pour toute l’année universitaire. La période des congés scolaires d’été peut être incluse, en fonction de la situation de l’étudiant » , explique-t-on du côté de la Ville. En 2018, le CCAS a aussi pris en charge une participation aux abonnements annuels de 205 étudiants boursiers, des échelons 4 à 7 inclus, pour les transports gérés par Citura. L’abonnement sur 12 mois représente un coût de 264,60 €. Le CCAS participe financièrement à cet abonnement à hauteur de 40 € pour l’échelon 4, 70 € (5), 100 € (6) et 130 € (7). Pour les étudiants boursiers relevant des autres échelons, lorsque le rapport social pointe une situation financière précaire, le CCAS peut décider de participer à hauteur de 40 €.

Yann Le Blévec

Une deuxième épicerie sociale en janvier

L’association étudiante Intercampus est à l’origine de l’ouverture de l’épicerie sociale AGORAé qu’elle gère depuis 2015. « Nous prévoyons l’ouverture d’une seconde à la fin du mois de janvier 2020. Nous savons que l’aide alimentaire permettent à certains étudiants de vivre un peu plus décemment », explique Matéo Mevizou, président. À la rentrée, l’association organise aussi des bourses aux livres ou au matériel pour aider les étudiants les plus démunis. « La précarité peut influer sur les études. Il y a des étudiants qui prennent contact avec nous à ce sujet. Ils ont du mal à s’en sortir. On essaie de les guider vers l’assistante sociale pour qu’ils puissent bénéficier de l’épicerie ou d’autres aides. »

Catherine Vautrin appelle au calme

Catherine Vautrin, en tant que présidente de l’association Villes universitaires de France, a lancé un appel au calme et à la responsabilité. « La question de la précarité étudiante a toujours fait partie des préoccupations premières de l’association (…) L’immolation par le feu d’un étudiant désemparé à Lyon constitue un drame sans précédent qui nous rappelle la nécessaire mobilisation de tous autour de ces enjeux humains que nul ne devrait se sentir autorisé à tenter de récupérer politiquement. »

Pour autant, il est inacceptable, selon elle, que l’université devienne le réceptacle de violences qui entravent sa vocation première : un lieu de transmission des savoirs et du respect du débat et des échanges. « Avec l’empêchement d’un ancien Président de la République à converser avec des étudiants, le fait que des livres aient été déchirés publiquement, une nouvelle gradation dans l’inacceptable a fait irruption dans l’actualité. C’est bien l’université dans ses fondements les plus précieux qui est ici attaquée et sa vocation remise en cause. Aussi, au nom de l’association, je tiens à dénoncer solennellement l’ensemble des actes de violences, à exprimer toute ma solidarité à François Hollande, Frédérique Vidal et à l’ensemble du monde universitaire. »

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l’union 191115b
Solidarité : Un après-midi sportif au profit de Roseau

Laëtitia et sa fille Maélys, unies dans le combat contre la maladie.
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Maman de Maélys, soignée pour une leucémie, Laëtitia organise avec le soutien de ses amis un après-midi sportif, dimanche. Les bénéfices reviendront à l’association Roseau.

La petite Maélys va mieux. La fillette a retrouvé le chemin de l’école début 2019 (elle est en grande section de maternelle) et peut profiter à nouveau de tous les petits bonheurs du quotidien. Si la leucémie qu’on lui a diagnostiquée en mars 2018 alors qu’elle était âgée de 3 ans et demi n’est pas totalement oubliée – elle doit encore suivre un « traitement d’entretien » et faire quelques séjours à l’hôpital pour éviter les rechutes –, la vie a repris son cours. Pour remercier l’association Roseau, qui vient en aide aux enfants atteints de cancers soignés à l’hôpital américain, de tout ce qu’elle a fait pour elle et sa fille, la maman de Maélys, Laëtitia, a décidé d’organiser un événement sportif ce dimanche après-midi au gymnase Jean-Jacques-Lapique, mis gracieusement à disposition grâce à l’un de ses amis du sport, Tarek, éducateur sportif à la Maison de quartier Croix-Rouge.

« Depuis que Maélys est malade, l’idée me trotte dans la tête » , confie la Rémoise, pratiquante assidue de fitness à Espace Club Courcelles. « Quand on traverse des périodes comme celles-là, on change, on voit la vie autrement. J’ai eu envie d’aider. Pour moi, c’était presque un devoir de soutenir les enfants malades, de faire quelque chose pour eux. » Soutenir, aider, partager, tels sont les mots d’ordre de ce grand après-midi sportif ouvert à tous, qu’elle a mis sur pied avec une autre amie du sport, Gyslaine. « Au début, je suis partie toute seule sur le projet. Mais j’ai vu que c’était compliqué. Alors j’ai fait appel à elle. Elle m’a bien aidée, notamment sur la communication. » Pour mener à bien son dessein, elle a aussi pu compter sur l’association des habitants de Croix-Rouge, la Mute, ainsi que le club d’athlétisme l’Efsra. « Plusieurs partenaires locaux nous ont aussi suivies, nous ont aidées, et ont même fait des dons ! »

Des dons qui viendront s’ajouter à la somme que remettra Laëtitia à l’association Roseau. « Tous les bénéfices de la journée de dimanche lui seront reversés. » Une manière de rendre la pareille aux membres qui ont tant fait pour elle. « Je les ai rencontrés pendant l’hospitalisation de Maélys. Ils sont présents pour améliorer le bien-être de l’enfant à l’hôpital. Ils m’ont aussi apporté un soutien financier car je me suis retrouvée au même moment sans travail. Leur soutien moral est essentiel pour les familles qui traversent cette épreuve. » Dimanche, ils en seront remerciés.

Marion Dardard

à savoir

Programme de l’après-midi.

À 14 heures, jam avec Anne-Sophie, cocah à Espace Club. À 15 heures, zumba avec Fanny, coach danseuse indépendante. À 16 heures, combat avec Medhi, coach à Espace Club. À 17 heures, pilates avec Charline, coach en entreprises.

Activités pour les enfants :

éveil au sport et à la motricité pour les 2 à 8 ans avec Baby Chou. Des coiffeuses viendront réaliser coiffures et maquillages. Cross-training pour les adolescents. Et divers jeux de kermesse.

Tarifs :

10 € l’après-midi, 8 € en prévente en téléphonant à Laëtitia au 06 72 95 64 26. 5 € pour les visiteurs, de même que pour les enfants.

Tous les bénéfices de la journée seront reversés à Roseau. Gâteaux et boissons en vente sur place, également au profit de l’association.

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l’union 191115a
Tennis de table N2 : choc à Reims

L’Olympique Rémois accueille Mulhouse, demain à Géo-André, pour le compte de la 5 e journée de la 1 re phase de Nationale 2.

Les hommes du président Albert Gauvin vont essayer d’engranger une 4 e victoire, pendant que leur principal rival, Annecy, sera confronté à Manom. En N2 féminine, les Châlonnaises (2 v. - 2 d.) reçoivent Neuves-Maisons à Saint-Memmie. La N3 masculine est à Saint-Denis.

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l’union 191114b
Journées géopolitiques sur les migrations

L’équipe de recherche Habiter de l’Université de Reims, comprenant Néoma Business School et SciencesPo Reims, organise, mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 novembre, les 6 es Journées géopolitiques de Reims. Conférences, débats publics et projections auront pour thème « Migrations internationales, entre mythes et réalités ». Mercredi, l’Institut des frontières et discontinuités interviendra au campus de Croix-Rouge, de 9 à 12 heures. Suivront, de 13 h 45 à 17 heures, des conférences sur les aspects économiques des migrations (en anglais). De 18 heures à 20 h 30, ciné-débat autour de « Voyage en Barbarie » au cinéma Opéraims. Gratuit et ouvert à tous. Jeudi, de 9 heures à 16 h 30, débats à l’hôtel de ville et vendredi, études de cas à SciencesPo Reims.

Renseignements et inscription : www.univ-reims.fr/habiter

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l’union 191114a
De la drogue dans la cave

En octobre 2018, une cache de produits stupéfiants était découverte dans une cave de Croix-Rouge, non loin de l’avenue Bonaparte. Les policiers avaient saisi 50 grammes de cocaïne, 800 grammes de résine de cannabis ainsi que plusieurs munitions de calibre 22 LR.

L’exploitation des emballages a permis d’identifier les empreintes digitales d’un habitant du quartier, Wasim Bezaze, 27 ans. Interpellé le 6 novembre, il a nié toute implication dans un trafic de drogue, sans parvenir à expliquer la présence de ses empreintes sur les paquets de drogue.

Déclaré coupable d’usage et de détention lors de son procès en comparution immédiate, le jeune homme a été condamné à 18 mois de prison dont huit assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Une amende de 2 000 euros est également prononcée. Remis en liberté, il pourra purger ses 10 mois ferme sous un mode aménagé.

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l’union 191113b
Les vols par effraction en baisse notable en 2018

La préfecture n’a pas organisé cette année de présentation de l’évolution de la délinquance dans la Marne au cours de l’année 2018. Lors d’une conférence organisée par les parquets, une baisse notable des vols par effraction avait été signalée néanmoins pour Reims en 2018. Le nombre de faits de violences conjugales porté à la connaissance du parquet de Reims était aussi en diminution en 2018 (267) par rapport à 2017 (317). Idem pour les infractions à la législation sur les armes, 121 faits portés à la connaissance du parquet de Reims en 2018 contre 132 en 2017. Enfin, pour les faits enregistrés en termes d’infractions à la législation sur les stupéfiants, on était à 1 008 en 2018 contre 1 051 en 2017.

S’agissant de l’année 2017, des chiffres avaient été donnés pour la zone de sécurité prioritaire de Reims, Croix-Rouge et Wilson. 111 individus ont été interpellés au niveau de la ZSP à Reims en 2017 pour lutter contre les trafics de stupéfiants. Une hausse de 10,15 % (60 faits en plus) de la délinquance de voie publique y était notée, notamment une hausse des dégradations (48 faits). En revanche, les vols avec violences y étaient nettement en baisse, 43 faits en moins (51 faits en 2017 contre 94 en 2016), soit une diminution de 45,74 %. Cela concerne essentiellement des vols de téléphones portables (49 faits en 2017 contre 86 en 2016).

Les violences urbaines, notamment les incendies de véhicules, y étaient en hausse de 29 % (116 faits en 2017 contre 90 en 2016). Le nombre de vols dans les commerces y était en baisse (2 en 2017 et 10 en 2016). Enfin, le nombre de plaintes, tous lieux confondus, était en diminution de 10,7 %, 336 en 2017 contre 410 en 2016.

Contacté hier, un haut gradé policier résumait : « Les chiffres relatifs à la délinquance suivent une évolution favorable au cours des dernières années, notamment en matière de délinquance de proximité – cambriolages, vols de voiture, dégradations, etc. Les évolutions ne sont pas linéaires, bien sûr, mais c’est toutefois le cas pour les cambriolages depuis trois ans, même si cela ne se fait pas de manière spectaculaire. »

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l’union 191113a
La lettre envoyée à Christophe Castaner

En juillet 2019, Arnaud Robinet a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur. Il y expliquait que les moyens consacrés par la municipalité à la sécurité publique sont optimaux. « La majorité des faits de délinquance relève de la responsabilité de l’État, insuffisamment présent dans nos territoires. » le maire y militait notamment pour l’élargissement des prérogatives de la police municipale pour qu’elle puisse réaliser des contrôles d’identité et remplir des missions de police de la route. Il déplorait en outre avoir vu se vider un certain nombre de commissariats de proximité comme celui de Croix-Rouge et demandait de reconsidérer la politique de désengagement des moyens de proximité de l’État.

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l’union 191112b
Il vend des baskets dans la rue

De passage rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge, les policiers ont repéré un Géorgien de 27 ans qui abordait des passants pour tenter de leur vendre deux paires de basket. Contrôlé, il n’a pas été en mesure de justifier l’origine des chaussures manifestement volées. De plus, il avait un couteau à cran d’arrêt dans les poches.

Remis en liberté avec une convocation devant le tribunal, l’homme sera jugé pour le recel des baskets.

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l’union 191112a
Ivre, il percute un lampadaire

La valse des chauffards a continué ce week-end, avec l’arrestation de deux automobilistes qui n’ont pas encore été jugés. Dimanche à 2 h 45, le premier a percuté un lampadaire avenue Jean-Monnet à Bezannes. Indemne, il n’a pas intéressé les pompiers mais les policiers : malgré les nombreux réverbères qui éclairent le parc d’affaires, il ne voyait plus grand-chose en raison d’une forte consommation d’alcool (1,86 gramme).

Le second personnage s’est fait prendre hier à 2 heures alors qu’il alternait les zigs et les zags rue Joliot-Curie à Reims. Cet homme de 29 ans se débattait au volant avec un taux de 0,92 gramme d’alcool par litre de sang.

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l’union 191111c
L’Efsra entend bien remettre ça

Mercredi dernier, l’Entente Family Stade de Reims Athlétisme (Efsra) organisait son animation sportive de début novembre, Tout le monde court à Croix-Rouge, sur l’hippodrome du quartier en question. Finalement il y a eu 131 coureurs/marcheurs et 48 jeunes participants sur la journée. Pas si mal au vu des conditions météo pas forcément idéales… En tout cas, les organisateurs songent déjà à remettre ça en 2020 : « Avec la mise à disposition des locaux de l’hippodrome, précise le directeur Nicolas Nepper, nous mènerons une grosse action sur cette manifestation, avec certainement un objectif de 250-300 participants sur la journée. »

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l’union 191111b
500 arbres supplémentaires

De novembre à février (période de plantation), près de 160 arbres vont être mis en terre sur Reims. Dans le cadre du programme de rénovation urbaine, des nouvelles plantations sont ainsi programmées à Orgeval, aux Épinettes et à Croix-Rouge (secteur de La Rafale) : 60 arbres, au total. Pour la centaine d’autres, il s’agit de renouvellement : 50, sur le haut du boulevard Henry-Vasnier, mais aussi 10, place Gouraud, 5 place Museux et 36 près de la basilique Saint-Remi.

La cité des sacres devrait ainsi compter plus d’arbres à la fin du mandat qu’au début. En 6 ans, 2 290 arbres ont été plantés dont 500 supplémentaires venant agrandir le parc arboré de la ville (une centaine d’arbres sur les Promenades et 77 arbres sur le mail Georges-Herbert à Orgeval). Arnaud Robinet assure au passage : « Un arbre est un être vivant. Quand on coupe des arbres, on ne le fait pas avec plaisir et ils sont toujours remplacés. Je précise aussi qu’un arbre, en milieu urbain, au bout de 50 à 70 ans, n’absorbe plus le CO2. »

Sur le projet de rénovation avec extension du musée des Beaux-arts : « La polémique n’a pas lieu d’être. L’architecte qui a rencontré les diverses associations le certifie : à terme, il y aura plus d’arbres qu’aujourd’hui. »

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l’union 191111a
Cinq voitures parties en fumée

Les brûleurs de voitures n’ont pas pris de repos ce week-end. Samedi vers 20 h 30, un premier véhicule a été incendié allée Jacques-Simon à Croix-Rouge. Il s’agissait d’une Volkswagen Touran non signalée volée, comme les autres voitures qui vont suivre. À 22 h 30, toujours à Croix-Rouge, une Renault Twingo est partie en fumée allée des Bretons. Hier dimanche, minuit venait à peine de sonner que les pompiers partaient rue Gabriel-Voisin, en zone Farman, pour éteindre une Renault Scénic. Un dernier feu de véhicule s’est déclaré à 7 h 10 au Chemin-Vert, allée de la Prévoyance, mais l’origine douteuse ou non de celui-ci n’est pas encore confirmée.

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l’union 191110a
DEMAIN

Loto à la maison de quartier Croix-Rouge de 18 à 23 heures, espace Billard. 120 places, inscriptions sur place.

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l’union 191108b
Quatre routes et deux collèges

Dans le cadre de son budget 2020, la Marne entend lancer les chantiers de reconstruction de deux collèges de Reims, François-Legros et Pierre-Brossolette, et développer l’usage du numérique dans tous les collèges du département. L’autre gros volet de la section investissements concerne les routes. « Nous allons lancer le chantier du rond-point à Champfleury (sortie de Reims vers Épernay) et celui de l’étude de la prolongation de la déviation du nord rémois au-delà de Pomacle. »

Dans le cadre des discussions sur le contenu du Contrat de plan État-Région (CPER) 2021-2027, financé notamment par les Départements, Christian Bruyen entend y faire inscrire « la fin du doublement de la RN 44 (Châlons-Vitry) au niveau de Sarry et de la RN 4 (entre Esternay et Vitry) car il reste encore des zones à doubler ».

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l’union 191108a
Citoyenneté : Conseils utiles aux quartiers

La « féminisation » des conseils de quartier fut aussi une réussite, selon Mario Rossi. Côté jeunes, en revanche, ils ont peiné à attirer. M.D.
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Les conseils de quartier vivent leurs ultimes séances plénières. L’occasion de dresser un bilan avec l’adjoint en charge de la démocratie locale, qui se réjouit du travail accompli.

C’est une certaine « nostalgie », qui emplit Mario Rossi, à l’heure des derniers conseils de quartier de la mandature. « Admiratif » de « l’investissement totalement bénévole » des conseillers impliqués dans cette « démarche citoyenne non politique » , l’adjoint à la démocratie locale tire un bon bilan de ces 5 années. « Nous n’avons pas eu de souci, sauf à un moment sur l’école Barthou. Mais sur l’ensemble, c’est resté dans un esprit citoyen » , avec « un dépassement du problème personnel » . Tenant à rendre hommage à ses collègues conseillers animateurs élus, ainsi qu’à Mmes Beauvais et Miller, présentes à chaque plénière pour apporter des réponses « concrètes » aux questions touchant à la voirie, il salue aussi le dévouement du service de la démocratie locale. Avant de rappeler que des formations ont été proposées à tous les conseillers afin de leur faciliter la prise de parole en public. « En arrivant, j’avais interrogé la démocratie locale, fait des réunions avec les anciens coanimateurs habitants et les volontaires pour qu’ils me fassent part de leur expérience et les conclusions qu’ils en tiraient. » Ce qui l’a mené à garder les fondamentaux d’organisation (nombre – 12 – et composition des conseils), et à réduire le nombre des séances plénières, « chronophages à préparer, au détriment du travail de fond » , de 5 à 3 par an.

900 000 € de projets réalisés

L’adjoint insiste sur un autre point : « On a laissé les conseils de quartier, maîtres de leur ordre du jour » . La Ville ne formulant des propositions – pouvant être refusées – qu’en cas de panne de sujet. Ainsi, les thèmes abordés en plénière ont été multiples, de l’aménagement de voirie à la végétalisation, en passant par les composteurs, boîtes à livres etc. « Tout cela, c’est du vivre ensemble, de la vie partagée sur les quartiers » , se réjouit l’élu, marqué notamment par les concerts pique-nique aux parcs Stasi et Bastié, fruits d’un travail collaboratif entre plusieurs structures. « Autre exemple que je trouve fort : le conseil de quartier Clairmarais a été le premier à être à l’initiative d’un projet de zone 30. » Il retiendra aussi cette « boîte à mémoire » créée au square des Victimes de la Gestapo par des collégiens et le conseil de quartier Centre. Au total, à fin 2018, 900 000€ de projets avaient été réalisés par la Ville, en 5 ans, à partir des réflexions des conseils de quartier. Et de citer la réfection des places Alexandre-de-Serbie et Amélie-Doublié, ou encore les aménagements de la place René-Clair… « Certaines villes optent pour l’attribution d’un budget participatif : elles allouent une somme aux conseils de quartier et ils se débrouillent avec. Notre approche est de dire : vous avez un projet, vous en voyez les contraintes, les priorités, et vous comprenez la difficulté de gestion d’une ville. C’est aussi éducatif. »

Enfin, force est de constater que les conseils n’ont pas tous bien fonctionné. « C’est une constante : plus le quartier est récent, plus c’est difficile », admet Mario Rossi. « Nous n’avons pas réussi à avoir 30 conseillers à Croix-Rouge. Pour autant, quand on regarde leurs activités, ce n’est pas neutre. » De ces conseils de quartier, Mario Rossi retiendra, pour conclure, une « très belle expérience ». « On se consacre à mieux vivre dans son quartier ensemble, avec humilité, sans volonté de reconnaissance. C’est merveilleux. Un très bel engagement ! »

Marion Dardard

On fera de la question démocratique un sujet de la campagne

Quel bilan tire l’opposition de ces années de conseils de quartier ? Cette obligation légale née sous l’ère Schneiter, « qui ne croyait absolument pas à cet outil de démocratie participative » , selon Éric Quénard, avait continué sous Adeline Hazan. « Quand on est arrivés, on a revu le périmètre des conseils ; on leur a donné un certain nombre de responsabilités », se souvient le conseiller municipal PS, chef de file de l’opposition. Puis la nouvelle majorité est entrée en piste. « C’est un outil utile qui rapproche le citoyen de la chose publique. Pour autant, il faut voir ce qu’on en fait. Là où on a un regard critique, c’est que l’on considère que tous les conseils de quartier, malheureusement, ne fonctionnent pas. Et on a le sentiment que l’on est beaucoup dans la verticalité, là où on devrait être dans la coconstruction : la municipalité vient y présenter des choses. Même si les conseils de quartier ont mis en place des boîtes à livres, ont porté des projets de compostage… Là, effectivement, on les a pris en considération. Mais c’est une exception. » Autre critique formulée par la gauche : la création de 5 adjoints de quartier pour 12 conseils. « En tout, cela fait 22 adjoints. Nous en avions 15. Nous avons été surpris de cette création de fin de mandat. On s’interrogeait sur l’articulation avec les conseils de quartier. Il n’y en a aucune. » Éric Quénard, qui « pense qu’il y a une aspiration des citoyens à être davantage associés à l’exercice des responsabilités et des projets de la Ville », propose « l’ouverture d’un budget participatif », comme à Metz ou Rennes. « Le sens, c’est de dire que la Ville décide de consacrer une part de son budget d’investissement (25 millions sur la durée de la mandature) à des projets (après instruction) portés par les habitants, associations, conseils de quartier. Aujourd’hui, on est très loin de tout ça (…) On habille beaucoup les choses, on dit : Regardez, on va rénover cette voirie, on a pris les remarques des habitants en compte . Et on présente ça comme une émanation du conseil de quartier. On considère, avec l’équipe qui m’entoure, que le temps de la consultation, de l’information des habitants est nécessaire mais il faut aussi qu’on coconstruise en dehors du temps de l’élection. C’est l’un des enjeux pour répondre à la crise démocratique et civique qu’on connaît. On fera de cette question démocratique un sujet de la campagne électorale. »

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l’union 191107a
sortir : Du sport à pied sur l’hippodrome

Au programme pour les enfants en début d’après-midi, de la course d’orientation : 10 balises à trouver.


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Deux des jeunes participants en provenance du centre aéré de Croix-Rouge.
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L’initiation au lancer faisait aussi partie des activités proposées.
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Distribution des cartes à suivre pour la course d’orientation.
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Baby athlé pour les plus jeunes, malgré la pluie. Les participants aux courses programmées plus tard ont eu plus de chance au niveau de la météo.
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En piste sur l’hippodrome à la recherche d’une balise.
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Orientation, vitesse ou marche : il y avait le choix dans les animations organisées par l’Entente Family Stade de Reims athlétisme comme chaque année.

I ls vont nous donner des chevals pour faire la course ? » Eh bien, non : contrairement à ce que pouvait se demander ce jeune écolier d’Orgeval, les animations organisées hier avaient beau avoir lieu sur l’hippodrome, il n’était pas prévu de fournir une monture aux participants. Leurs jambes devaient leur suffire pour couvrir les parcours proposés par l’EFSRA (Entente Family Stade de Reims Athlétisme) dans le cadre de son rendez-vous annuel de début novembre Tout le monde court à Croix-Rouge. Et pour ceux qui n’avaient pas envie de courir, il était aussi possible de marcher (à la nordique).

« C’est la première fois que ça se passe à l’hippodrome, rappelait le directeur du club organisateur, Nicolas Nepper ; pour nous ça permet de changer de lieu, et ça correspond au désir de l’hippodrome de s’ouvrir plus largement. »

Photos Antoine Pardessus Remi Wafflart

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 191106b
AUJOURD’HUI

Forum Santé par l’association Femmes Relais 51, de 14 à 17 heures, espace La Nacelle, maison de quartier Croix-Rouge.

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l’union 191106a
société : Après l’évacuation, des réinstallations

Huit personnes ont trouvé refuge, depuis le 30 octobre, au parc Saint-John-Perse.
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Mercredi 30 octobre, 64 personnes étaient évacuées de leur campement de fortune, le long du canal, rue Henri-Paris. La quasi-totalité d’entre eux avait été mis à l’abri dans des hôtels, dans l’attente de places en centre adaptés.

Le jour même, cinq tentes faisaient leur réapparition au parc Saint-John-Perse, dans le quartier Croix-Rouge, le long de l’avenue Eisenhower. Huit personnes y ont trouvé refuge (plusieurs adultes, mais aussi une maman et son enfant d’un an), soutenus par le collectif Sövkipeu ainsi que par le Secours populaire pour la nourriture. De nationalité géorgienne, albanaise ou roumaine, ces personnes sont en partie issues du camp du canal, en partie nouvelles.

Rappelons que le parc Saint-John-Perse a accueilli pendant de longs mois, en 2018, une quarantaine de migrants. Leurs installations avaient été démontées fin août 2018. Pour être remontées… rue Henri-Paris.

 

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l’union 191105b
AUJOURD’HUI

Journée portes ouvertes au centre de soins quartier Croix-Rouge dans le cadre des journées du diabète. Les personnes intéressées pourront connaître leur glycémie capillaire par une petite piqûre au bout du doigt et parfaire leurs connaissances auprès des infirmières du centre et des bénévoles de l’association des diabétiques de la Marne. De 9 à12 heures et de 14 à 17 heures au 14, allée Maurice-Lemaitre.

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l’union 191105a
25 209 inscrits

Le réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims, c’est 3 médiathèques (Jean-Falala, Croix-Rouge et Laon-Zola), 1 bibliothèque patrimoniale (Carnegie), 3 bibliothèques de quartier (Chemin-Vert, Saint-Remi et Holden), un bibliobus et un booktruck. Ces 7 établissements comptent 25 209 inscrits (dont 87 % habitent à Reims), répartis comme suit : 12 821 adultes rémois (soit 51 %), 1 699 adultes non-rémois (6 %), 9 202 jeunes rémois (37 %), 1 487 jeunes non-rémois (6 %). Parmi ces inscrits, 58 % sont des femmes. Seuls 14 % des Rémois sont inscrits au réseau des bibliothèques de Reims et 30 % des habitants les fréquentent régulièrement. 527 institutions et 309 classes sont également inscrites.

Le prêt à domicile, d’une durée de 3 semaines, se fait à titre individuel sur présentation d’une carte d’abonné en cours de validité. Le maximum d’emprunts autorisés est de 15 documents par carte. Il est plafonné selon les supports : 15 livres ou CD, 10 DVD, 15 partitions, 15 revues, 15 livres audios. Prolongation possible de la durée d’emprunt de 3 semaines supplémentaires (sauf en cas de réservation du document).

Bon à savoir : la médiathèque Croix-Rouge offre la possibilité aux abonnés de plus de 12 ans d’emprunter une guitare vintage avec amplis et effets. 13 guitares datant des années 60 à 70 sont proposées. Le prêt et le retour de ce matériel s’effectuent sur rendez-vous auprès d’un discothécaire de la médiathèque Croix-Rouge, afin d’en vérifier le bon fonctionnement et la présence des accessoires.

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Retard à l’épicerie

Il était question à un moment de l’ouverture d’une seconde épicerie sociale étudiante à Reims, au Moulin-de-la-Housse, pour compléter l’offre déjà disponible à Croix-Rouge.

Cette Agora-é comme on l’appelle n’a pas encore vu le jour, mais le projet n’est pas abandonné pour autant nous a-t-on assuré. C’est juste un peu plus compliqué que prévu, mais les choses devraient finir par aboutir. Un peu de patience par conséquent.

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Livres : La bibliothèque universitaire est accessible à tous

Cela reste méconnu mais la vaste salle de travail n’est pas exclusivement réservée aux étudiants. Photos Christian Lantenois
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On ne le sait pas assez : si la bibliothèque universitaire Robert-de-Sorbon s’adresse prioritairement aux étudiants, elle est également accessible au grand public. Visite guidée de cette grande structure qui abrite quelque 300 000 documents.

L’immense salle de travail, qui s’étend sur deux niveaux et qui apparaît d’une grande clarté, impressionne par son calme. Les vastes postes de travail sont pourtant presque tous occupés. « Ici, le silence est de rigueur. Mais ceux qui ont besoin de parler, pour préparer des travaux en commun, disposent d’espaces spécifiques » , explique Carine El Bekri, la directrice des lieux.

La responsable, qui supervise également les neuf autres bibliothèques de l’université de Reims Champagne-Ardenne, poursuit : « Cette BU Robert-de-Sorbon, inaugurée il y a treize ans sur le campus Croix-Rouge, compte 1 000 places assises et abrite 300 000 documents dans le domaine des lettres et des sciences humaines. C’est de loin la plus importante de l’université. »

130 000 documents en accès libre

Sur une surface totale de 9 000 m 2 , les étudiants peuvent consulter librement 130 000 documents. Ils ont aussi accès à un nombre impressionnant de livres et de revues stockées dans les réserves – près de 170 000 documents sur 9 km de rayonnages –, sans compter qu’ils peuvent piocher dans le fonds d’ouvrages électroniques : une soixantaine de postes informatiques sont à leur disposition.

Quand ils ont besoin de faire une pause, les visiteurs peuvent profiter de la « bulle », un espace à l’entrée où sont installés de confortables fauteuils rouges. À moins qu’ils préfèrent se rendre dans la salle d’expositions. « Cela reste encore méconnu mais si cette bibliothèque a été conçue pour les étudiants, elle est également accessible à tous ceux qui le souhaitent » , rappelle Carine El Bekri. Les non-étudiants, que les trente-cinq bibliothécaires de Robert-de-Sorbon appellent « les lecteurs autorisés » , peuvent en effet profiter des installations. Tout le monde peut venir lire, travailler ou visiter les lieux.

Pour emprunter des livres, il suffit d’acheter une carte annuelle qui coûte 40 euros. « Sur l’ensemble des dix bibliothèques universitaires de la Champagne-Ardenne, nous comptabilisons aujourd’hui environ 500 lecteurs autorisés , note Carine El Bekri. Ce chiffre reste stable depuis plusieurs années car encore beaucoup de personnes ignorent qu’elles peuvent fréquenter les bibliothèques universitaires. » Si le nombre de lecteurs autorisés reste peu important, c’est aussi parce que les ouvrages universitaires n’attirent pas vraiment ceux qui ont depuis longtemps quitté les bancs de la fac et ne mènent pas des recherches très pointues.

Une très belle collection sur l’art

Dans les rayons de la bibliothèque Robert-de-Sorbon, se trouvent pourtant des documents accessibles. « Nous avons par exemple une très belle collection sur l’art » , commente la directrice, en montrant des documents consacrés à la musique, au cinéma, au cirque ou à la littérature anglaise. Régulièrement, les bibliothécaires réalisent des « désherbages » : ils retirent de la collection des ouvrages devenus obsolètes ou moins intéressants. Ces livres sont alors donnés aux visiteurs. Dans un souci d’ouverture et pour animer le site, l’équipe de la bibliothèque Robert-de-Sorbon organise régulièrement des cycles de rencontres et de conférences. Des rendez-vous sont par exemple proposés chaque mardi, entre midi et deux.

Pour aider toutes les personnes qui ne savent pas comment s’y prendre quand elles ont besoin de mener des recherches documentaires dans les catalogues et les bases de données, des ateliers d’une heure sont offerts. Il suffit d’envoyer un mail pour demander un rendez-vous avec un bibliothécaire. « Même avec 3 000 entrées par jour, nous attachons beaucoup d’importance à la qualité de l’accueil » , affirme Carine El Bekri. La directrice se réjouit que, depuis 2016, la bibliothèque de Sorbon garde son label Marianne.

Questions Pratiques pour les lecteurs autorisés

- Située avenue François-Mauriac sur le campus Croix-Rouge, la bibliothèque Robert-de-Sorbon est ouverte de 8 à 20 heures du lundi au vendredi et de 9 à 17 heures.
- L’inscription annuelle, de date à date, coûte 40 euros. « Le demi-tarif ou la gratuité peuvent être accordés selon la situation. ». Pour s’inscrire, il suffit de présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile de moins de 3 mois.
- Vous pouvez emprunter autant de documents que vous le souhaitez pendant 3 semaines, avec 2 renouvellements de 3 semaines possible.
- Si le document que vous cherchez se trouve dans une autre bibliothèque, on peut vous le faire parvenir à la bibliothèque Robert-de-Sorbon.
- Renseignements sur www.univ-reims.fr/bu.

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Fait divers : Il veut vendre son Iphone et est victime d’un vol

Le vol à l’arraché s’est produit à Croix-Rouge, vendredi.Archive Remi Wafflart
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La petite annonce de la cession d’un smartphone, dernière génération, postée sur Leboncoin, a intéressé des voleurs.

Il aurait peut-être dû se méfier, être plus prudent. Ce Rémois de 36 ans a posté, il y a quelques jours une annonce pour céder son Iphone XS, qui vaut encore plus de 1 000 €. Rapidement, une personne se montre intéressée. Un rendez-vous est fixé pour procéder à la transaction, le vendredi 1 er novembre. Le lieu choisi est la rue de la Seine-Maritime, dans le quartier Croix-Rouge, secteur Maison-Blanche.

Vol à l’arraché

Le Rémois se rend avec sa copine au point de rendez-vous. À 15 heures pile, les y attendent, deux jeunes sur un scooter. L’un des deux, demande à voir le téléphone. Le trentenaire lui tend le smartphone dernier cri. L’autre s’en saisit, remonte sur le scooter et les jeunes partent sur les chapeaux de roue.

La victime se met alors à courir après le scooter dont le conducteur perd rapidement le contrôle. Les deux fuyards chutent sur le bitume, se relèvent et continuent leur fuite en courant. La police est appelée, plusieurs patrouilles convergent sur le secteur, mais les fuyards se sont évanouis dans la nature.

La victime court après le scooter dont le conducteur perd le contrôle. Les deux fuyards chutent puis prennent la fuite en courant

L’affaire va rebondir rapidement. Les policiers effectuent plusieurs patrouilles dans le quartier durant la journée de vendredi à la recherche des deux fuyards dont ils ont un signalement assez précis.

Une patrouille finit par mettre la main sur deux jeunes dont le signalement correspond en tout point, toujours dans le quartier Croix-Rouge, avenue Bonaparte. Âgés de 15 et 17 ans, ils sont interpellés, ramenés au commissariat pour être entendus.

Deux jeunes convoqués au tribunal pour enfants

La victime et son amie reconnaissent formellement les deux suspects comme étant les deux jeunes ayant opéré le vol à l’arraché. Lors des auditions, les adolescents nient pourtant toute implication. La fouille et les perquisitions à leur domicile n’ont pas permis de mettre la main sur le téléphone portable dérobé. À l’issue de leur garde à vue, les deux jeunes ont été remis à l’autorité parentale. Ils sont convoqués prochainement au tribunal pour enfants.

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l’union 191031a
Culture : Le hip-hop dans la rue avec le Boom Project

Il y avait du monde, samedi, place Rodin, pour la restitution du Boom Project.
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Samedi 26 octobre à 14 heures, sur la place Rodin (quartier Croix-du-Sud), s’est tenue la restitution des ateliers du Boom Project (arts visuels et beatmaking), action culturelle menée du 21 au 25 octobre par l’association Velours en partenariat avec l’AFEV, l’association de la Fondation étudiante pour la ville. Cette dernière a pour but de lutter contre les inégalités et la relégation dans les quartiers populaires en France, en créant, à côté des politiques publiques, des espaces d’engagement citoyen pour les jeunes, en général, et pour les étudiants, en particulier.

Un concert des rappeurs rémois Capow et Young Do a clôturé l’après-midi

Les participants, tous habitants du quartier, ont pu présenter le résultat des ateliers musique autour de la notion du sampling ainsi que la fresque participative réalisée sur le thème des différentes disciplines du hip-hop.

Un concert des rappeurs rémois Capow et Young Do est venu clôturer cet après-midi ensoleillé. Un documentaire réalisé par deux étudiantes de Sciences Po dans le cadre de leur projet civique viendra documenter cette riche semaine et sera mis en ligne à la mi-novembre.

 

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l’union 191029b
La poubelle brûle

Les sapeurs-pompiers sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche, vers 23 h 30, pour circonscrire un feu de container rue Yvon-et-Claire-Morandat, quartier Croix-Rouge.

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Faits divers : Une secouriste bénévole agressée dans sa voiture

En plus d’une vitre brisée, d’un rétroviseur dégradé, la victime a relevé un impact sur la carlingue qui aurait pu être causé selon elle par une hache. M.D.
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La voiture d’une bénévole secouriste a été prise pour cible alors qu’elle se trouvait à l’intérieur.

Elle pleure encore beaucoup, Marie (prénom d’emprunt). Mais s’efforce aussi de rire. Histoire de ne pas se laisser submerger par le traumatisme qu’elle vient de vivre.

Les faits remontent à jeudi dernier, dans la soirée. L’étudiante de 26 ans était en uniforme, celui de l’antenne des secouristes étudiants de la Marne dont elle fait partie depuis 2014 (lire par ailleurs), quand tout a basculé. « On tenait un poste de secours à la faculté de médecine et pharmacie, où se déroulait une soirée étudiante » , se souvient avec émotion la Rémoise.

« Vers 22 heures, je suis partie avec ma voiture pour une mission logistique » , à savoir acheter des hamburgers dans le fast-food tout proche pour nourrir l’équipe. Le temps de récupérer la commande, et voilà la jeune femme sur le chemin du retour, direction le poste de secours. « Mais sur la route, j’ai vu des hommes encagoulés, avec des barres de fer » , raconte-t-elle, encore traumatisée. « Je me suis garée sur le côté pour appeler le 17 police secours afin de prévenir de la présence de ce groupe armé, dangereux. C’est alors qu’une voiture, que j’ai dû gêner un peu, m’a fait des appels de phares. Elle devait être avec le groupe. » Marie redémarre. Le véhicule la suit. « Je prends la mauvaise rue. Et là, je m’aperçois qu’il y a un autre groupe. Ils étaient encore plus nombreux, je dirais 50. Je m’arrête, je veux faire marche arrière. La voiture est toujours derrière moi. Le conducteur klaxonne et me demande de descendre, sous prétexte que je l’aurais heurté en reculant, ce qui est totalement faux (Marie désigne son pare-chocs, parfaitement intact). Je n’ai alors d’autre choix, pour fuir, que de m’engager dans la rue où se trouve le groupe. » Selon elle, c’est à ce moment que tous l’ont encerclée et se sont mis à taper sur sa voiture avec différents objets contondants (barres de fer, barres à mine) et même avec une hache, au regard de l’entaille visible dans la carrosserie, côté passager. « D’après le garage, il y en a au moins pour 4 000 € de réparation » , déplore l’étudiante, qui dit aussi avoir entendu une détonation.

Parvenant à s’échapper de cet enfer, elle fait une halte près de la mairie de proximité de Croix-Rouge pour reprendre ses esprits et ressaisir son téléphone. Mais le véhicule est toujours là, à ses trousses. De quoi lui causer une ultime frayeur, avant de réussir à rallier, enfin, le poste de secours, saine et sauve. D’un point de vue psychologique, en revanche, la jeune femme, qui a déposé plainte dès le lendemain au commissariat, est très affectée. Hier matin, elle a pu consulter le médecin légal, après avoir vu son médecin traitant qui lui a prescrit 6 jours d’ITT. Dans l’après-midi, elle devait aussi rencontrer l’association d’aide aux victimes Le Mars.

« Si je m’étais arrêtée, si j’avais calé, je ne serais plus là », frissonne encore Marie, qui ignore si son uniforme de secouriste était visible de l’extérieur. « J’ai dû me retrouver dans un règlement de comptes. J’étais au mauvais endroit au mauvais moment. Dans l’association, il y a parfois du vol de matériel. Mais une telle agression, non. Je n’ai jamais vu ça. »

Marion Dardard


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