Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles -avril 2022.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 220430e
Encore d’autres sites à Reims

Si la Grande-Bretagne a, pour l’instant, jeté son dévolu uniquement sur le complexe René-Tys et le centre aqualudique, six autres sites rémois ont reçu l’agrément pour être centre de préparation olympique et attendent d’éventuelles délégations : le stade Georges-Hébert (athlétisme), le Creps (athlétisme, escrime, judo), la Reims Arena (basket-ball), le stade Louis-Blériot (football), le complexe Géo-André (cyclisme) et le stade Auguste-Delaune (football).

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l’union 220430d
Tennis : Chaudré et Habert favoris à Reims

Avec quelques 170 inscrits et limité à 3/6, le tournoi des Cheminots de Reims a connu un franc succès.

Chez les messieurs, souvent à l’aise sur les courts de l’Avenue Brébant, Issey Chaudré (3/6, URT) fait figure de favori devant Noa Lopes (3/6, Reims Europe Club), Julien Lacaille (4/6, La Muire) et Pierre Adrien Mouton (15, Soissons).

Du côté des dames, le titre devrait en toute logique revenir à Lisa-Marie Habert (3/6, TC Reims) même si Elsa Luthar (3/6, Cormontreuil) ou Lola Dehu (4/6, Géo-André) vendront chèrement leur peau.

HORAIRES. – Samedi, 10 heures : finale + 45 ans ; 13 h 30 : finale dames ; 15 h 30 : finale messieurs.

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l’union 220430c
Des permis internet avant d’entrer au collège

 

 

 

Cinq classes de CM2 des écoles Hippodrome, Joliot-Curie et Provencaux ont reçu un permis internet.

Il résulte d’une action de prévention aux réseaux sociaux, au harcèlement, aux fakes news.

Elle est menée par les fonctionnaires de police du Centre Loisirs Jeunes, le réseau Rep+ et des instituteurs des trois écoles.

 

 

 

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l’union 220430b
Noces : De l’or pour Claire-Lyse et Didier

M. et Mme Boniface entourés de leur famille.
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Le vendredi 14 avril 1972, Claire-Lyse Gilbert et Didier Boniface s’unissaient par les liens du mariage en la mairie de Reims. Cinquante ans plus tard, les époux viennent de se retrouver en la mairie de Cormontreuil où ils ont renouvelé leur engagement en présence de Michel Noël, adjoint au maire, qui, après avoir relu l’acte de mariage, a évoqué leur parcours.

Claire-Lyse Gilbert est née le 8 mai 1951 à Reims ; Didier Boniface a vu le jour le 19 août de la même année, également à Reims. C’est en 1968 que tous deux se rencontrent… à la patinoire. Ils se marient quatre ans plus tard. « Il faisait un temps épouvantable avec de la pluie et même de la neige » rappelle l’élu.

Après avoir quitté son appartement dans le quartier Croix-Rouge, le couple emménage dans un pavillon en accession à la propriété à Cormontreuil en 1976. Deux enfants viendront les combler de bonheur : Sébastien né le 28 avril 1973 qui travaille dans les espaces verts et Roxane, infirmière au CHU, née le 15 avril 1977. Depuis, un petit-fils, Louis, âgé aujourd’hui de 7 ans, est venu agrandir le cercle familial.

Après avoir exercé un premier emploi dans une usine de fabrication de sacs plastiques, Claire-Lyse intègre le CHU, dans différents services administratifs avant de terminer par le bureau des entrées. Didier quant à lui, a débuté sa carrière chez Chausson, puis chez Roche et Reims Aviation avant d’être recruté en 1978 au CHU comme serrurier puis agent-chef. Ne pouvant rester sans rien faire, Didier devient trésorier de l’Association des Jardins familiaux de Cormontreuil et s’implique dans la vie associative locale. Après avoir pratiqué le vélo, la course à pied, la plongée sous-marine, il fait de la marche au sein de la section randonnée de la MJEP. Plus casanière, Claire-Lyse préfère la télévision, les mots croisés, la broderie ou le point compté. Elle reprend également le violon jusqu’à faire partie de l’orchestre Arioso de Reims.

Après avoir renouvelé leurs vœux de manière symbolique, Claire-Lyse et Didier se sont vu remettre quelques souvenirs avant que Michel Noël leur donne rendez-vous en 2032 pour leurs noces de diamant.

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l’union 220430a
TRAVAUX : La chaudière à bois à mi-parcours

Le génie civil prend fin ; place maintenant aux corps d’états secondaires, pour des travaux de tuyauterie, électricité, soudure…Stéphanie Jayet
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La nouvelle installation de la chaufferie de Croix-Rouge fonctionnant avec du bois de récupération est toujours prévue pour entrer en service à la fin de l’année. Jusque-là, le chantier respecte les délais.

Tout va bien pour le chantier de la future chaudière au bois de Croix-Rouge. Il en est déjà à mi-parcours : le gros œuvre est à présent terminé. Si tout se poursuit de la même façon, les habitants pourraient commencer à en recevoir la chaleur à la fin de cette année.

Rappelons que cette centrale en cours de construction sur le site de la fameuse chaufferie aux hautes cheminées rouges et blanches sur la route d’Épernay apportera un vrai plus en permettant de produire de la chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) non plus seulement à partir du bois brut (dit bois A), mais aussi à partir de bois de récupération après usage (dit bois B), jusqu’alors voué à la décharge : bois d’emballage traité, bois issu d’ameublement, ou encore bois de démolition. Une nouvelle qui prend encore plus d’intérêt avec les tensions qui existent sur le gaz actuellement.

Moins de CO 2 dans l’air

En outre, ce fameux bois de récupération n’aura pas un trop long chemin à parcourir : cette ressource proviendra d’un rayon de 100 km autour de la centrale. Comme l’avaient souligné les politiques lors de la première pierre en septembre dernier, ce projet s’inscrit dans la volonté commune du Grand Reims et d’Engie Solutions de favoriser l’économie circulaire sur le territoire. Et bien sûr l’écologie. Pour ceux qui aiment les chiffres, rappelons qu’à terme 20 000 équivalents-logements seront desservis par cette chaudière, et que grâce à elle, 20 000 tonnes de CO 2 par an seront évitées.

Aujourd’hui sur place, le génie civil prend donc fin, les principaux équipements ont été réceptionnés et installés pour laisser place aux corps d’états secondaires, pour des travaux de tuyauterie, électricité, soudure, etc. Et dans quelques mois, quand ces travaux à leur tour seront terminés, en sortie de chaudière, c’est une eau chaude à 170ºC qui sera acheminée jusqu’aux sous-stations des abonnés : logements sociaux, copropriétés, bâtiments communaux, ainsi que… le CHU.

Les Châtillons destinataires auss

Il n’y a pas que des habitants de Croix-Rouge qui sont concernés par la future chaudière à bois de récupération, ceux des Châtillons également. Rappelons que le chantier en cours inclut aussi la construction d’une sous-station pour alimenter le quartier en question. Pour elle aussi le génie civil est terminé. À quoi il faut ajouter l’installation de 4 km de réseaux pour le raccordement : ces travaux ont démarré et s’achèveront à la fin du printemps 2022.

Antoine Pardessus

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l’union 220429a
Justice tribunal correctionnel : Relaxés après la découverte d’une cache d’armes

Un des fusils d’assaut retrouvés dans le box avait criblé de cinq tirs un immeuble et un magasin de Croix-Rouge, en mars 2018. Archives
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Quatre ans après les faits, trois hommes jugés pour la détention d’armes et de munitions trouvées dans une cache du quartier Wilson ont été relaxés malgré la présence de leur ADN. L’une des armes – un fusil d’assaut – avait servi à tirer sur trois jeunes de Croix-Rouge.

L’enjeu de l’audience qui s’est déroulée mardi au tribunal correctionnel de Reims était de savoir si les trois ADN découverts dans un box étaient ceux des détenteurs des armes à feu qui s’y trouvaient. Elle devait aussi mettre fin à un dossier vieux de quatre ans pris très au sérieux par les enquêteurs. Il faut dire que les fusils de chasse, les fusils d’assaut, le fusil à pompe, les cartouches et les lunettes de visées trouvés le 12 septembre 2018 par le Foyer rémois dans les parties communes d’un de ses immeubles, rue de la Bonne-Femme au quartier Wilson, avaient tout d’un arsenal de guerre.

Soixante et onze scellés ont ainsi été saisis par les policiers qui ont pu isoler trois empreintes. Elles ont d’abord permis d’identifier deux hommes de 25 et 30 ans bien connus de la justice. L’un d’eux a même été condamné pour avoir utilisé l’un des fusils d’assaut retrouvé dans le box, lors d’un règlement de compte en mars 2018 au quartier Croix-Rouge (lire par ailleurs). Le troisième homme, sans casier judiciaire, est un gendarme réserviste de 54 ans fan de chasse et amateur d’armes à feu. Son empreinte était connue des services de par sa fonction.

À la barre, les deux prévenus déjà condamnés ont seulement reconnu « avoir touché » les armes sur lesquelles leur ADN a été retrouvée. « On m’a proposé d’en racheter une mais je ne l’ai pas fait » , a indiqué l’un d’eux. Quant au réserviste, il a admis avoir eu en mains un fusil en 2014. « Un de mes amis venait de l’acquérir sans que je sache comment. Il me demandait s’il pouvait être modifié. »

Relaxes en rafale et petite amende

Lors de la perquisition du domicile du réserviste et de celui de sa mère, plusieurs autres armes sont récupérées. Toutes ne sont pas déclarées. « Il s’agissait d’un fusil ayant appartenu à mon grand-père maternel. Je l’ai hérité et depuis il a changé de catégorie. Je n’ai pas fait les vérifications » , a-t-il reconnu.

Pour la procureure de la République, son statut de gendarme réserviste en faisait pourtant une personne « avisée » , qui aurait dû connaître la réglementation. « Je peux comprendre que l’on soit amateur d’armes mais quand on accepte de les modifier, ce n’est pas très intelligent ni citoyen surtout quand on connaît sa profession » , s’est étonné le ministère public.

Le tribunal a finalement relaxé les deux hommes de 25 et 30 ans car il était impossible de prouver qu’ils avaient fait autre chose que de toucher les armes mais aussi parce qu’on ne peut pas condamner deux fois un homme pour les mêmes faits. Le réserviste a également été relaxé d’une partie des faits. En revanche, il a écopé d’une amende de 800 euros avec sursis pour ne pas avoir déclaré un fusil qui était en sa possession. Tous les scellés lui appartenant lui ont été rendus.

Cinq tirs au fusil d’assaut à Croix-Rouge

L’une des armes saisies dans la cache du quartier Wilson est un fusil d’assaut utilisé lors d’un règlement de compte à Croix-Rouge, le 17 mars 2018. Arrivés à bord d’une voiture volée, les occupants avaient tiré sur trois jeunes gens avenue Bonaparte : cinq tirs qui criblaient une entrée d’immeuble et la vitrine du magasin Spar, sans faire de blessés.

Deux des individus ciblés étaient impliqués dans l’agression, la veille, d’un entraîneur de basket originaire de Wilson, roués de coups par une dizaine d’hommes encagoulés dans un gymnase de Croix-Rouge où il commençait une séance avec ses élèves de moins de 11 ans.

Six jeunes de Croix-Rouge ont été condamnés pour les violences sur le basketteur, deux frères de Wilson pour les coups de feu, sans aveu ni explication.

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l’union 220428a
TENNIS - Championnats de France interclubs par équipe : La longue attente de Géo-André Reims

Capitaine depuis cinq ans, Maêva Spooner est la seule joueuse de Géo-André Reims à avoir déjà évolué au niveau national. Remi Wafflart
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Championne du Grand Est il y a trois ans, l’équipe féminine du club champenois débutera enfin en National 3 dimanche après deux saisons blanches causées par la pandémie de Covid-19. Autour de joueuses du cru, les Rémoises visent le maintien dans une poule relevée.

Au soir de la finale de Division supérieure féminine du Championnat de Ligue du Grand Est remportée face à Phalsbourg (4-2) le 16 juin 2019 à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), les joueuses du TC Géo-André Reims (Camille Kleiber, Maêva Spooner, Athénaïs Quisnel, Amélie Lamotte, Elvire Prault) n’imaginaient pas que l’accession en National 3 s’apparenterait aussi longtemps à un mirage. « Les poules avaient été publiées, se remémore Maêva Spooner. On était notamment ravies à l’idée d’effectuer un déplacement en Bretagne. »

La pandémie de Covid-19 a tout chamboulé, contraignant la Fédération à annuler la tenue des Championnats de France interclubs pendant deux ans. « On est vraiment impatientes de commencer », affirme la capitaine d’une formation qui débutera dimanche (9 heures) par un déplacement à Paris Est. « S’il pleut, on jouera à l’intérieur sur gazon synthétique, sourit-elle. Nous, on s’entraîne sur dur, voire sur terre battue ! On va disputer trois matches à l’extérieur dans un groupe relevé, mais on va tout donner. On va mobiliser nos adhérents pour qu’ils viennent nous encourager lors des deux rencontres à domicile (8 mai contre Angers, 29 mai contre Touques). »

Créé en 1989, le club implanté dans le quartier Croix-Rouge est en pleine croissance. Sous l’impulsion de la présidente Nathalie Spooner, élue en 2017, les effectifs ont doublé depuis deux ans (234 licenciés). « Avoir deux équipes qui évoluent au niveau national, puisque les garçons jouent en N4, c’est une belle vitrine pour le club, confie Maêva Spooner (4/6 – 25 ans), qui prépare le diplôme d’État de professeur de tennis. On souhaite être attractif à travers une politique tournée vers la formation des jeunes. »

Un souffle de jeunesse

Arrivées ces deux dernières années, Lola Dehu (4/6 – 17 ans) et Clémence Vigneulle (4/6 – 17 ans) vont ainsi être promues en équipe première. « Même si l’expérience peut compter, on sera là avec la vice-capitaine Camille Kleiber (2/6, 32 ans) et Aurore Molinaro (5/6 – 32 ans) pour les encadrer, poursuit-elle. Il faudra éviter qu’elles se mettent trop de pression. »

Après être monté jusqu’en National 2 par le passé, Géo-André espère désormais se stabiliser en Championnat de France. « Depuis la disparition du National 4, le niveau s’est densifié, conclut Maêva Spooner. L’objectif, c’est de se maintenir. »

CÉDRIC GOURE

Les ambitions de Cormontreuil

Dans le sillage d’une équipe première évoluant en Pro A féminine, Cormontreuil (2) aborde la saison en National 3 avec ambition. « Sur le papier, on a l’effectif le plus fort, l’objectif est de monter, affirme Cindy Castille (–15), promue capitaine cette année.

On a organisé deux entraînements collectifs, notamment pour bien négocier nos trois matches à domicile sur terre battue. » Sans la Tchèque Brenda Fruhvirtova (N° 40), le CTC comptera en particulier sur Kélia Le Bihan (N° 52) et la pépite lettone Elizabete Brutane (–4/6).

Au niveau national depuis 1988, Reims Europe Club évoluera au même échelon après sa descente en 2019. « L’objectif est le maintien », résume l’emblématique capitaine Frédéric Chauvin, avec les fidèles Marie Ménacer (0) et Nathalie Mohn (1/6) et le retour d’Alice Hall (3/6). « Avec l’âge, les filles ont progressivement délaissé la compétition, explique le technicien. On récupérera peut-être Mathilde Sarcelet (1/6) , qui effectue ses études aux États-Unis, pour la dernière journée. »

Repêché en National 4 messieurs, Géo-André Reims devra s’employer pour se sauver. « On vise le maintien, acquiesce le capitaine Ronan Bonnefoi (3/6). On espère un exploit sur une rencontre. »

Relégué de National 3, Cormontreuil aspire enfin à faire l’ascenseur. « On était descendu un peu par malchance, avance Freddy Ledan. On aimerait bien remonter. » Pour ce faire, la formation champenoise

PROGRAMME

NATIONAL 3 DAMES

CORMONTREUIL

CAPITAINE. – Cindy Castille.

EFFECTIF. – Brenda Fruhvirtova (N° 40 – Tch), Kélia Le Bihan (N° 52), Cindy Castille (–15), Elizabete Brutane (–4/6, Let), Claire Makhloufi (–2/6), Élise Renard (–2/6), Cosima Calinescu (0), Ynola Martins (1/6), Elsa Luthar (3/6), Alix Bourgeois (4/6).

CALENDRIER. – 1 er mai : CORMONTREUIL (2) – Lomme. 8 mai : Landerneau – CORMONTREUIL (2). 15 mai : CORMONTREUIL (2) – Maisons-Alfort. 22 mai : CORMONTREUIL (2) – SNUC Nantes. 29 mai : Ermont – CORMONTREUIL (2).

GÉO-ANDRÉ REIMS

CAPITAINE. – Maêva Spooner.

EFFECTIF. – Camille Kleiber (2/6), Lola Dehu (4/6), Maêva Spooner (4/6), Clémence Vigneulle (4/6), Aurore Molinaro (5/6), Lily Jacob (15), Amélie Lamothe (15), Charline Vigneulle (15), Mickaelle Balloir (15/1), Jade De Baets (15/1).

CALENDRIER. – 1 er mai : Paris Est – GÉO-ANDRÉ REIMS. 8 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – Angers. 15 mai : Limoges – GÉO-ANDRÉ REIMS. 22 mai : Courbevoie (2) – GÉO-ANDRÉ REIMS. 29 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – Touques.

REIMS EUROPE

CAPITAINE. – Frédéric Chauvin.

EFFECTIF. – Marie Ménacer (0), Nathalie Mohn (1/6), Mathilde Sarcelet (1/6), Alice Hall (3/6), Muriel Legué (15), Anne-Sophie Renard (15/1), Bénédicte Ledrole (15/3), Valérie Depaquit (15/4), Véronique Chauvin (15/4), Yuna Long (15/4).

CALENDRIER. – 1 er mai : REIMS EUROPE – Freyming-Merlebach. 8 mai : Clermont – REIMS EUROPE. 15 mai : REIMS EUROPE – Chelles. 22 mai : Annecy – REIMS EUROPE. 29 mai : REIMS EUROPE – Sainte-Geneviève-des-Bois.

NATIONAL 4 MESSIEURS

CORMONTREUIL

CAPITAINE. – Freddy Ledan.

EFFECTIF. – Matthieu Roy (–4/6), Arthus De la Bassetière (–2/6), Nicolas Jonasz (0), Matis Amier (1/6), Sébastien Jolly (1/6), Manuel Soumet (2/6), Valère Siodmak (2/6), Pascal Bonnet (2/6), Jean-Charles Robert (2/6), Arthur Lerat (2/6).

CALENDRIER. – 1 er mai : CORMONTREUIL – Ponts-de-Cé. 8 mai : Montrouge (2) – CORMONTREUIL. 15 mai : CORMONTREUIL – Compiègne. 22 mai : Riom – CORMONTREUIL. 29 mai : CORMONTREUIL – Le Vésinet.

GÉO-ANDRÉ REIMS

CAPITAINE. – Ronan Bonnefoi.

EFFECTIF. – Ronan Bonnefoi (3/6), Jérôme Daix (4/6), Noé Desanlis (4/6), Jérôme Chane (5/6), Julien Leflon (15), Julien Achekian (15/1), Lois Brion (15/2), Mathieu Goarnigou (15/2), Joris Lasnier (15/2), Arthur Mazzarobba (15/2).

CALENDRIER. – 1 er mai : Gray – GÉO-ANDRÉ REIMS. 8 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – Grande-Synthe. 15 mai : Deuil – GÉO-ANDRÉ REIMS. 22 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – Obernai (2). 29 mai : Les Sables-d’Olonne – GÉO-ANDRÉ REIMS.

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l’union 220426b
RENDEZ-VOUS - AUJOURD’HUI : Petits pas vers l’art contemporain

Une heure d’initiation à l’art contemporain animée par le FRAC Champagne-Ardenne. À partir de 8 ans.

Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar, à 14 h 30.

Gratuit mais sur réservation www.bm-reims.fr>Rendez-vous>Agenda

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l’union 220426a
50 cookies pour l’anniversaire du quartier

C’est avec « la fresque à cookies » qu’ont débuté les animations prévues dans le cadre des 50 ans du quartier Croix-du-Sud.

Grâce à Plurial Novilla et son association Alpha Logement ainsi que la Marmite, mais surtout les jeunes d’Unis Cité, une cinquantaine de participants ont réalisé des cookies de plusieurs saveurs comme chocolat blanc coco, double chocolat (lait et noir) et enfin noisettes.

Tout le monde a mis la main à la pâte, les grands comme les petits !

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l’union 220425a
Loisirs : Le terrain du Temps des Cerises reste inoccupé

Un manège équestre devrait succéder au Temps des Cerises. Mais quand ? La réponse est en suspens. A.B.
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Le terrain hébergeant autrefois le chapiteau du Temps des Cerises, le long du canal, reste désert depuis le départ de l’association Trac au printemps 2021.

Souvenez-vous, au printemps passé l’association Trac, responsable du lieu culturel le Temps des Cerises, était priée de quitter l’espace qu’elle occupait depuis près de dix ans, rue de la Cerisaie, le long du canal de Reims.

Si les imposants chapiteaux ont trouvé un refuge provisoire sur le parking de l’hippodrome, quartier Croix-Rouge (lire par ailleurs), le demi-hectare de terre battue situé en bordure du parc de la Cerisaie reste inoccupé. Au moment du déménagement des artistes, la municipalité avait pourtant indiqué qu’un manège équestre serait installé pour compléter l’offre du centre Sports-Nature du Grand Reims, et cela, dès l’été suivant. Les mois passent et pas l’ombre d’un équidé à l’horizon.

Rien d’étonnant pour l’adjoint aux sports, Raphaël Blanchard. Pour l’élu, un calendrier aussi serré n’a jamais été envisagé. Certes, « on est toujours sur l’hypothèse d’un manège en lien avec le centre équestre municipal » . Avant d’installer un quelconque obstacle, « il y a un travail sur le sol à faire ». Aussi, « le site n’est pas totalement libéré. Il reste des véhicules sur le site » , note l’adjoint.

Quand le projet pourrait se concrétiser ? « À ce stade, il est difficile de communiquer une période précise […] Mais de manière globale, ce site sera utilisé pour le développement du centre Sports-Nature » , conclut M. Blanchard.

Du provisoire qui dure

À l’origine, les vastes chapiteaux du Temps des Cerises devaient transiter quelques semaines sur le parking de l’hippodrome, le temps pour les services de la mairie et l’association Trac de trouver un point de chute pérenne.

Mais voilà, la terre promise tarde à être trouvée. « On a visité deux sites en mai dernier près de la Neuvillette et le boulevard Albert-I er », liste Philippe Hiraux, président de l’association.

Malheureusement, « il y avait différents problèmes techniques. Par exemple, EDF ne pouvait pas fournir la puissance électrique nécessaire ».

À cela s’ajoutent les craintes de la municipalité. « Je n’ai pas envie de revivre les problèmes du dernier site » , confesse le M. culture de la Ville, Pascal Labelle, référence aux problèmes de voisinage du temps de la rue de la Cerisaie. Le point de chute devra donc à la fois être desservi par les transports en commun et éloigné des habitations.

En attendant, les artistes ont déjà investi leurs bureaux et local de stockage rénovés à Bétheny et resteront jusqu’à la mi-octobre à Croix-Rouge. Au besoin, « il n’y aura pas de difficulté pour rester sur le parking de l’hippodrome en 2023 », glisse Pascal Labelle.

Alice Beckel

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l’union 220423a
tennis : Épernay dans la place

Avec des effectifs stables (120 inscrits), l’édition 2022 du tournoi de l’ASPTT Épernay délivrera demain (finale dames à 14 heures ; finale messieurs à 15 h 30) son palmarès.

Ouvert jusqu’à 15, le tableau masculin se jouera logiquement à ce classement entre Julien Questroy (Saint-Martin-sur-le-Pré) et Christophe Delarme (Fismes). À moins que les 15/1 Benoît Ponsin (Cormontreuil) et Aurélien Meunier Ferry (Oiry) ne bousculent la hiérarchie.

Le titre féminin se disputera, lui, à la limite des engagements (15/2), entre la locale Céline Guerre (ASPTT Épernay) et Inès Meunier (Géo-André) puisque la concurrence pointe à… 15/5 !

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l’union 220421c
Aujourd’hui

Balades sous les étoiles À partir de 5 ans. Une promenade poétique nocturne portée par de jeunes réalisateurs de courts-métrages à l’imagination fertile.

À 14 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit. Pour s’inscrire : www.bm-reims.fr>Rendez-vous>Agenda

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l’union 220421b
Tennis : De Baets en favorite

Réservé aux dames troisièmes séries, le Tournoi multi-chances du TC Bezannes a connu des résultats conformes à la logique, avec le succès attendu de Jade De Baets (15/1, Géo-André) aux dépens de la locale Élise Flambert (15/3, TC Bezannes) sur le score de 6-3, 6-1.

Demi-finales. – J. De Baets (15/1, Géo-André) bat C. Lorailler (15/5, Bezannes) 6-0, 6-0 ; É. Flambert (15/3, Bezannes) bat I. Meunier (15/2, Géo-André) 6-3, 6-2.

Finale. – De Baets bat Flambert 6-3, 6-1.

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l’union 220421a
Basket-ball : Un stage pas comme les autres

Les jeunes basketteurs n’ont pas boudé leur plaisir pendant trois jours. Malo Leclerc
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Pendant trois jours, 90 joueurs âgés de 8 à 18 ans ont participé à un camp organisé par l’association Basket & Aventures et la franchise NBA du Orlando Magic, avec le concours du Reims Champagne Basket. Un stage pour apprendre les rudiments du basket tel qu’il est enseigné aux États-Unis.

Lundi, jour de lancement. Dans la Halle Universitaire de Reims, dans le quartier Croix-Rouge, l’heure est au travail alors que la météo, à l’extérieur, est davantage une invitation au bronzage. Sur le parquet, ils sont 90 jeunes basketteurs en herbe à s’être inscrits à ce camp organisé par l’association Basket & Aventures et le Orlando Magic, avec également le concours du Reims Champagne Basket.

Pour animer les séances, sept éducateurs sont présents, dont trois affiliés à la franchise NBA et spécialement venus des États-Unis pour l’occasion. « Ce stage fait partie d’une tournée qui s’appelle Magic in France, qui se rend dans plusieurs villes et qui a pour but de montrer la façon d’apprendre le basket comme cela se fait aux États-Unis » , expose Guillaume Planteau. Ce dernier est le coordinateur des stages dispensés par Basket & Aventures, et auxquels Neal Sako, intérieur du Champagne Basket, a participé plus jeune. Une partie des bénéfices est d’ailleurs utilisée pour financer des opérations caritatives au Sénégal.

Au programme de ce rassemblement qui s’est clôturé hier après-midi, « des exercices de dextérité, de maniement de la balle mais aussi un travail sur les fondamentaux individuels » , ajoute l’ancien joueur professionnel, qui a notamment porté les couleurs de l’AS Monaco entre 2004 et 2008. « Il y a également tout un travail sur l’approche mentale du jeu, l’éthique de travail, la confiance en soi… Une démarche très positive et un apprentissage par le jeu, l’écoute, l’engagement, être le meilleur coéquipier possible, sans oublier que le but principal, c’est le plaisir. C’est cette passion-là qui va leur permettre de faire des efforts et des sacrifices dans leur quotidien. »

Les journées, bien remplies (de 9 à 17 heures) ont également été l’occasion pour tous ces jeunes de se familiariser avec l’anglais. Trevor Recio, l’un des coaches venus de Floride, « apprécie cette interaction ». Les enfants ne boudent pas non plus leur plaisir. Comme Alexandre, 14 ans, ailier à l’Étoile de Charleville-Mézières, « content de jouer » et d’être « coaché par des entraîneurs du Orlando Magic ». « C’est mon premier stage, ajoute Cléophée, meneuse de Taissy, âgée elle aussi de 14 ans. On nous donne plein de conseils, on rencontre d’autres personnes et des coaches très qualifiés. J’ai appris plein de choses, comme bien travailler en équipe, on nous a aussi expliqué comment bien shooter… Ça va me servir pour la suite. »

L’un des objectifs évidents de ce stage décidément pas comme les autres.

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l’union 220418b
Tennis : Finale à Bezannes…

Adressé 3 e série dames jusqu’à 15/1, le tournoi multichances du TC Bezannes aura comme favorite Jade De Baets (15/1, Géo-André). Cette dernière devra toutefois se méfier d’Inès Meunier (15/2, Géo-André) et d’Élise Flambert (15/3, Bezannes). Finale aujourd’hui à 15 h 30.

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l’union 220418a
Loisirs : Un rêve d’extension à Croix-Rouge

Le président Monteiro a déjà son plan d’extension mais, pour le moment, tout cela reste virtuel. A.P.
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Le président de l’association d’animation de Croix-Rouge (Acrap) demande que la Ville fasse les travaux qui permettraient d’augmenter sa capacité d’accueil. En attendant, il met lui-même la main à la pâte.

Les années passent, les assemblées générales se succèdent et le président de l’Acrap est toujours dans l’attente : l’attente de voir démarrer les travaux d’extension de son association d’animation et de promotion, nichée avenue du Président-Kennedy entre hippodrome et tramway dans le quartier Croix-Rouge.

« Cela permettrait de développer nos activités et de répondre aux demandes » , justifie l’intéressé Jean Monteiro. Activités déjà nombreuses, on peut le dire, mais parfois freinées faute de locaux. La liste de l’offre 2021-2022 mentionne ainsi le basket (à partir de dix ans), mais le lieu est marqué… « en attente ».

Cette idée d’extension est lancée depuis déjà cinq ans, assure Jean Monteiro, mais n’a pas encore progressé d’un pouce, si ce n’est que le président a déjà dressé sa propre esquisse architecturale, et listé les travaux à faire.

Mais pour l’heure, les travaux restent confinés au domaine du virtuel. Ce n’est pas faute de dialoguer à ce sujet avec la Ville. Jean Monteiro cite ainsi un échange de courriels qu’il a eu avec l’adjoint aux sports Raphaël Blanchard, dans lequel il évoquait ses priorités : dans l’urgence, l’aménagement rapide du garage, qui sert d’école de musique ; ensuite la construction de nouveaux locaux, par la prolongation, sur 24 mètres, de deux murs porteurs notamment ; et en troisième point, une jonction couverte et fermée entre garage-école et salle polyvalente actuelle.

Une Occasion manquée à l’Assemblée générale

L’adjoint a bien accusé réception, sans toutefois donner d’espérance précise à son solliciteur, mentionnant surtout un besoin d’analyse plus poussée : « L’ensemble des points évoqués ne sont pas du même type et il conviendra de les analyser différemment. Ce travail fera l’objet d’une étude pour en déterminer les moyens. » Et depuis, plus rien.

Or, cette réponse de l’élu remonte au 21 juin dernier. Le président Monteiro espérait un moment profiter de la récente AG de la fin mars pour relancer M.Blanchard sur le dossier, mais n’en a finalement pas eu l’occasion. Nous n’avons pas eu plus de chance de notre côté, nos sollicitations restant sans réponse.

À court d’arguments

Alors ? Alors, le président Monteiro s’est retroussé les manches, et a entamé lui-même, seul, les premiers travaux, ceux de l’isolation du garage-école de musique. « J’étais à court d’arguments avec les parents, qui me demandaient toujours : quand est-ce que les travaux vont commencer ? Il fallait montrer que les choses avancent. Et cela permettra au moins de jouer toute l’année dans de bonnes conditions sans avoir froid. » n

Les activités continuent pendant les vacances

Pendant ces vacances, l’Acrap reste ouverte. L’association propose une trentaine d’activités, pour adultes et pour enfants, dont de la danse moderne, de la gym d’entretien, de la guitare, du football et des mathématiques, pour des tarifs annuels oscillant entre 20€ pour le « temps libre » des retraités et 200€ pour la batterie ou le clavier-solfège. Renseignements au 03 26 06 39 54 ou via contact@acrap.fr.

Dites-nous de quoi vous avez besoin…

Cette affaire du président engageant lui-même des travaux faute de voir la Ville dépêcher ses services techniques nous rappelle cette phrase, de Coluche, sauf erreur : « Dites-nous de quoi vous avez besoin, nous vous expliquerons comment vous en passer ! » Et après tout, Coluche n’avait pas tort : faut-il toujours tout attendre des autres ? Cela rappelle une autre formule bien connue : Aide-toi, le Ciel t’aidera. Qui sait si la Ville ne va pas se décider à exécuter les fameux travaux en voyant le responsable associatif faire les premiers pas ?

Antoine Pardessus

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l’union 220416a
football : Des jeunes de Croix-Rouge vont jouer en Espagne

Trois entraîneurs, dont Thierry, au centre, coachent ces jeunes filles passionnées de ballon rond. M.D.
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Les seize jeunes joueuses du tout nouveau club de foot Olympique rémoise partiront à Madrid en juin pour participer à un grand tournoi amateur. Leur coach cherche des sponsors pour financer le voyage.

Le voyage n’est prévu que dans deux mois, mais elles sont déjà très excitées à l’idée de découvrir l’Espagne. Les seize jeunes joueuses du nouveau club de football de Croix-Rouge, Olympique rémoise, créé en décembre, sont attendues du 24 au 29 juin à Madrid pour participer à la Mad Cup, un grand rassemblement amateur imaginé par l’Académie de l’Atlético de Madrid, la Communauté de Madrid et la Fédération Royale de football de Madrid. Plus de 400 équipes, soit plus de 7 000 joueurs, venus de tous pays, prendront part à ce projet sportif, dont l’objectif principal est de promouvoir l’éducation des valeurs, en soulignant l’importance du respect, de l’effort et du travail d’équipe.

« On a postulé sur dossier et on a été choisis pour participer », se réjouit Thierry Gnafoua, leur entraîneur. « Il faut dire que les filles avaient fini 2 e du championnat l’an dernier, quand elles jouaient encore avec le club Reims Espoir. Mais le gros plus, c’est qu’elles viennent d’un quartier populaire, compliqué. Cet événement, ce n’est pas qu’un tournoi, c’est aussi une occasion de partager les vies et les expériences entre joueuses de différents pays et garder ce lien pour que ça se reproduise chaque année. »

Les filles du club, âgées de 13 à 15 ans, seront toutes du voyage pour affronter d’autres joueuses dans la catégorie des 15 ans. Problème : cette aventure a un coût, que la plupart des familles ne peuvent pas se payer. « On nous demande 430 € par enfant », précise Thierry. « Cela couvre le transport - en Trafic, pour pouvoir faire un peu de tourisme sur place car pour certaines, ce sera le premier voyage -, le logement, la participation au tournoi et la nourriture. » La participation demandée aux parents - de 50 à 90 € - ne suffira pas à couvrir les frais. Alors le coach et son équipe en appellent à la générosité de mécènes, sponsors, pour les aider. Le danseur et fondateur du Studio 511 Ismaël Taggae a déjà apporté son soutien financier au projet. Une cagnotte Leetchi est en ligne pour recueillir les dons. Objectif : rassembler 6 000 €. Le prix à payer pour mettre des étoiles plein les yeux de ces sportives en devenir bourrées de motivation comme Raela, Mahawa et sa sœur Namou, « alias Namss », accros au ballon rond depuis leur plus jeune âge et qui, en rejoignant l’aventure Olympique rémoise, ont « ouvert une nouvelle page ». Dont le premier chapitre s’écrira en juin, à des centaines de kilomètres de chez elles.

En attente d’un terrain

Éducateur en Itep, Thierry Gnafoua est le président de l’Olympique rémoise, créée le 23 décembre dernier, après une scission avec le club Reims Espoir. « Dans notre association sportive, on cadre 16 jeunes filles qui adhèrent à notre projet sportif de n’accompagner que des féminines, dans le sport, mais aussi être à leur écoute, les aider dans leurs devoirs, et travailler sur leur façon de s’exprimer. Elles peuvent contribuer à changer l’image du quartier. » Âgées de 13 à 15 ans, elles habitent toutes à Croix-Rouge et ont décidé de suivre leur ancien coach au sein de ce nouveau club. « Certaines jouent au foot depuis toute petites dans le quartier avec les garçons. Mais par rapport à leur âge, leur religion, leur corps, elles se sentent plus à l’aise dans une équipe de filles. » Une équipe repartie de zéro, qui évoluait dans le championnat U15 l’an dernier avec Reims Espoir et qui doit désormais faire ses preuves. « Elles s’entraînent deux fois par semaine sur des terrains libres de la ville en attendant l’attribution des créneaux en juin. On a fait une demande auprès de la Ville. On aimerait Géo-André car c’est le plus proche. »

Marion Dardard

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l’union 220415b
Apprentis Frankenstein

Venez créer un monstre en faisant preuve d’imagination (de 6 à 10 ans).

Ce vendredi 15 avril à 10 heures à la bibliothèque Holden, samedi 16 avril à 10 heures à la médiathèque Croix-Rouge et samedi 16 avril à la bibliothèque Saint-Remi.

Gratuit. Inscriptions sur www.bm-reims.fr.

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l’union 220415a
Enseignement supérieur : 150 logements étudiants près du campus

La livraison de la résidence universitaire est prévue pour le mois de mai 2023.Jean-Michel Jacquet Architectes
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La construction d’une résidence universitaire a commencé en début de semaine tout près du campus Croix-Rouge. Le bâtiment sera composé de 150 logements étudiants de type studio et sera doté d’un parking en sous-sol.

Le Crous (Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires) de Reims a lancé cette semaine les travaux de construction de sa nouvelle résidence universitaire La Muire, située sur le parking nord (parking E) du campus Croix-Rouge, rue François-Guyard. Depuis lundi 11 avril, la partie haute du parking E est inaccessible.

Il est tout de même possible de stationner sur la partie basse du parking. Des places de stationnement sont également disponibles sur le parking D.

Ce bâtiment composé de 150 logements étudiants de type studio de 16 à 18 m², sera doté d’un parking en sous-sol, de salles d’étude, de laverie… Les extérieurs offriront un cadre de vie agréable grâce à un aménagement paysager dédié.

La recherche d’une performance environnementale ambitieuse permettra au Crous d’accueillir de nouveaux étudiants au plus proche du campus Croix-Rouge dans une qualité de vie optimale. La livraison de la résidence universitaire est prévue pour le mois de mai 2023. L’édification du bâtiment mobilisera 168 places de stationnement sur le parking E du campus Croix-Rouge. Ces dernières seront restituées sur un autre emplacement.

Le planning des travaux est le suivant : avril 2022, installation du chantier et fouilles archéologiques ; mai 2022, lancement des travaux de la résidence universitaire ; septembre 2022, livraison des nouvelles places de stationnement et mai 2023, livraison de la résidence universitaire.

Yann Le Blévec

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l’union 220414a
Justice tribunal correctionnel : Il s’énerve à l’idée d’être contrôlé par une policière

Dans la police nationale, le corps des gardiens de la paix est le dernier à s’être féminisé, en 1978.
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Arrêté sans permis, un multirécidiviste n’a pas apprécié d’être contrôlé par une femme et le lui a fait savoir en des termes d’une exquise galanterie.

Le 22 février vers 10 heures du matin, une Volkswagen Polo franchit à vive allure un feu orange rue François-Arago, au quartier Croix-Rouge. Témoin de la scène, une patrouille du commissariat décide de contrôler le conducteur qui s’engage sur le parking de l’avenue Bonaparte. Au volant, un habitant du coin, Sami Bagdadi, 25 ans.

À la vue des agents qui s’approchent, le jeune homme exprime son mécontentement : « Ne me cassez par les couilles ! Il n’y aura pas de contrôle routier ! Vas-y, descend de ta voiture ! »

C’est une policière qui vient lui demander ses papiers. Nouvelle salve : « Toi l’handicapée, retourne boire ton alcool ! Je ne vais quand même pas me faire contrôler par une meuf comme un gamin de 12 ans ! Quand elles sont dans la police, les femmes se sentent toutes puissantes. Les femmes n’ont rien à faire dans la police. »

Incarcéré depuis le 23 février, Sami Bagdadi, jugé en renvoi de comparution immédiate, entend le président du tribunal relire l’ensemble des propos qui lui sont reprochés.

« Ils en ont beaucoup rajouté. Je n’ai pas dit tout ça », conteste-t-il, avant de préciser : « C’est vrai que j’ai dit Ne me cassez pas les couilles mais je ne savais pas du tout que c’était un outrage. – Arrêtez de vous faire passer pour un imbécile alors que vous êtes un délinquant ! – Délinquant… C’est un grand mot. » Piqué au vif, le président déballe le casier judiciaire : « Les onze mentions, plus les autres depuis qui n’y sont pas encore, ça fait beaucoup pour quelqu’un qui n’est pas un délinquant ! »

Un permis mal en point(s)

Sur le casier, on trouve un peu de tout : recel, outrage, stupéfiants, rébellion, etc, mais aussi plusieurs condamnations pour des délits routiers. Le jour du contrôle, Sami n’aurait d’ailleurs jamais dû se trouver au volant de la Polo car son permis avait été annulé après la perte des douze points.

Ses antécédents judiciaires n’ont pas joué en sa faveur. Jugé pour les outrages et la conduite sans permis, le garçon a été sanctionné par une peine de huit mois d’emprisonnement avec maintien en détention. Deux sursis de deux mois ont été révoqués, soit un total d’un an ferme à purger. La policière outragée a obtenu 200 euros de dommages-intérêts en réparation de son préjudice moral.

Un test salivaire positif aux drogues ne vaut pas culpabilité

Le kit salivaire n’est que le premier stade d’une recherche de drogues.

Sami Bagdadi était également jugé pour « conduite d’un véhicule en ayant fait usage de stupéfiants » mais il a été relaxé, alors que le test salivaire effectué lors du contrôle était positif au cannabis et à la cocaïne. Il s’agit cependant d’un test indicatif, pratiqué en extérieur avec un kit, qui doit être suivi d’un prélèvement salivaire réalisé au service avec un coton-tige et envoyé pour analyse au laboratoire national de la police scientifique.

Jusqu’à récemment, un dépistage sanguin était obligatoire pour confirmer un résultat salivaire mais la loi a changé, explique l’avocat du prévenu, M e Nicolas Brazy. « On fait signer au mis en cause une déclaration par laquelle il accepte ou non de demander une contre-expertise sanguine si le dépistage salivaire est positif. S’il demande cette contre-expertise, on fait une prise de sang et l’échantillon est conservé jusqu’au retour des résultats du dépistage salivaire. En cas de résultat positif, la personne dispose d’un délai de cinq jours pour demander l’analyse du dépistage sanguin. »

Concernant le client de M e Brazy, le prélèvement salivaire n’est revenu positif qu’au cannabis ; plus aucune trace de cocaïne. La contre-expertise sanguine a suivi, réalisée au CHU. Résultat : négatif, aucune trace de stupéfiant.

« Si nous n’avions pas demandé cette contre-expertise sanguine, mon client aurait été condamné pour une infraction qu’il n’a pas commise. » Et l’avocat de s’interroger : combien de personnes le sont-elles pour ne pas avoir exercé ce droit ?

Fabrice Curlier

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l’union 220413a
Formation : “L’alternance donne l’expérience en plus des connaissances”

« Les entreprises hésitent à s’engager pour trois ans quand elles ne connaissent pas le jeune qu’elles embauchent », pointe Colin Pencet, originaire de Châlons. Photos Stéphanie Jayet
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« Les entreprises hésitent à s’engager pour trois ans quand elles ne connaissent pas le jeune qu’elles embauchent », pointe Colin Pencet, originaire de Châlons. Photos Stéphanie Jayet

« On a constaté de vraies différences de niveau entre les éleves alternants et les autres au moment de rendre nos projets de fin d’année. Nous sommes déjà dans le réel, pas eux », remarque Kevin Chauvet, entouré de Théo Adam, Rémi Carpentier et Antoine Prince.

L’union et L’Ardennais s’engagent dès aujourd’hui en faveur de l’alternance. Dans ce cadre, gros plan sur ces études qui gagnent progressivement les grandes écoles. Elles permettent d’obtenir un diplôme de premier plan en même temps qu’une expérience professionnelle. Paroles d’élèves ingénieurs alternants de l’EiSINe à Reims.

1 Une insertion professionnelle sur des roulettes

« Quand on a goûté à l’alternance, c’est difficile d’envisager de retourner dans une école classique » , confie Rémi Carpentier, élève ingénieur en troisième année de mécanique et génie industriel à l’EiSine, école estampillée Urca, implantée à Reims et Charleville. « Pour moi qui avais suivi une licence professionnelle de cette façon, ma seule condition pour faire encore trois ans et aller jusqu’au diplôme d’ingénieur était de les faire par alternance, poursuit le jeune originaire d’Épernay. L’alternance nous donne l’expérience en plus des connaissances. »

Son camarade Nathan Sanchez a constaté « qu’un cursus de cinq ans en école d’ingénieurs en alternance était considéré par les recruteurs comme trois années d’expérience. Cela facilite grandement l’embauche ».

Double avantage de cette formule : les chances de finir en CDI sans son entreprise d’accueil atteint 75 % et la recherche d’une autre entreprise est largement facilitée.

2 Top qualité de la formation

« L’alternance nous donne un bagage incomparable par rapport à une formation uniquement théorique, assure Kévin Chauvet, alternant dans le secteur nucléaire chez EDF. J’ai pu le vérifier l’année dernière. La moitié de notre promotion était en alternance et l’autre ne l’était pas. On a constaté de vraies différences au moment de rendre nos projets de fin d’année. Ceux qui sont en alternance sont déjà dans le réel et l’innovation. »

C’est aussi l’avis de Théo Adam, originaire de Braucourt (Haute-Marne, près du lac du Der). Il travaille en alternance à la chaudronnerie AB Services à Saint-Dizier : « Je travaille pour le bureau d’études de mon entreprise. Je réalise des dessins industriels. » C’est le Covid qui l’a poussé à choisir l’alternance pour son cursus d’ingénieur : « Tout partait en cacahuètes à l’époque, j’avais peur de perdre mes années d’études. Franchement, je ne regrette pas. Ce que je fais est super-intéressant. »

3 L’écueil des contrats longs

S’il est devenu facile de trouver une entreprise pour une licence professionnelle qui dure un an, cela reste plus compliqué quand il s’agit de signer pour trois ans. Et pas seulement parce que les aides financières exceptionnelles de l’État sont censées s’arrêter à partir de juin. « Les entreprises hésitent à s’engager pour trois ans quand ils ne connaissent pas les jeunes qui postulent. Mon patron m’a dit qu’il m’avait pris pour les trois années de l’école d’ingénieurs parce qu’il m’avait connu en licence professionnelle. Il savait que ça irait », explique Colin Pencet, Châlonnais en alternance chez le fabricant de pièces automobiles Valéo à Reims.

La solution pourrait être de mieux utiliser la période d’essai en début de contrat. « Elle représente trois mois effectifs, donc plutôt six mois en comptant les périodes à l’école. »

4 On cherche des candidats !

La directrice de l’école d’ingénieurs, Véronique Carré Ménétrier, n’est pas la seule à le dire : si les patrons sont aujourd’hui plus faciles à trouver grâce aux aides financières, ce sont souvent les candidats qui manquent. « Il est difficile de trouver de bons profils, confie M me Carré-Ménétrier. C’est particulièrement difficile dans notre région quand on cherche des alternants à partir de bac+3. » Le manque d’ambition des jeunes de Champagne-Ardenne et de l’Aisne les pousse à se lancer dans des études courtes après leur bac (du type BTS) alors même qu’ils auraient le niveau pour aller à l’université ou en classe de préparation aux grandes écoles.

« C’est une façon pour eux de se rassurer. Une fois qu’ils sont rassurés sur leurs capacités, ils décident de poursuivre pour devenir ingénieur. Seulement ils sont mal préparés. Prenons l’anglais par exemple. En BTS, ils auront fait un peu d’anglais mais ce sera loin du niveau exigé pour un diplôme d’ingénieur. D’autant plus que nous demanderons une seconde langue. »

La solution pour ces jeunes dont l’ambition se réveille tardivement est de passer par la prépa ATS scientifique (Adaptation techniciens supérieurs) notamment proposée par le lycée Arago à Reims. Elle dure un an, s’intercale entre le BTS et l’école d’ingénieurs par alternance et permet de se mettre au niveau.

5 Encore un déficit d’image

Plus les écoles prestigieuses proposent des cursus en alternance, plus l’image de ces études change dans un sens positif.

Les grandes écoles de commerces, comme Neoma, s’y sont mises. Sciences Po aussi mais uniquement pour quelques masters. « Pour l’instant, on doit encore faire le constat qu’aux yeux des gens, une école par alternance est un peu une petite école, constate avec agacement Antoine Prince, originaire de Landrichamps (pointe des Ardennes). C’est surtout le cas dans l’esprit des jeunes de notre âge qui regardent un peu de haut l’apprentissage. Beaucoup moins aux yeux des recruteurs. » Antoine a vérifié que ce déficit d’image était injuste. « J’ai des amis dans des écoles classiques renommées donc je peux maintenant comparer. En discutant un peu avec eux, on ressent qu’ils n’ont pas le bagage technique que nous avons acquis grâce à l’alternance. Il leur manque des compétences. »

Les étudiants de l’alternance doivent aussi se mettre en tête qu’ils peuvent tout autant poursuivre leurs études ou faire de la recherche que ceux qui ont fait un premier cycle sur un régime de formation initiale.

Ils ne doivent pas se sentir obligés d’aller travailler dès l’obtention d’un premier diplôme. Des idées reçues encore amenées à évoluer.

6 Une rémunération variable

La rémunération des étudiants en alternance varie en fonction de l’âge, de l’employeur et du type de contrat (contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation). « Par exemple nous, chez EDF, on est très bien payés. Cela nous fait entre 1 600 et 1 700 euros net par mois » , confie Antoine Prince.

« Moi, j’ai environ 1 400 euros où je travaille. C’est chez Verallia à Oiry, près d’Épernay. Cela me suffit largement parce qu’en plus, on a droit aux APL et à différents types d’aides » , témoigne Remi Carpentier. D’autres alternants, majeurs, gagnent autour de 800 euros par mois. « Il faut alors que les parents les aident parce que là, ça fait trop juste pour vivre » , estiment les jeunes alternants.

Une offre qui s’étoffe à l’université de Reims

L’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) comptait 1 000 alternants il y a quatre ans. Ils sont aujourd’hui près de 1 700. Cette hausse est due à l’ouverture de nouvelles formations en alternance. L’Urca en compte aujourd’hui 96.

Les principales nouveautés concernent la faculté des sports (Staps) et les BUT (ex-DUT) suivis à l’institut universitaire technologique (IUT). Les masters en alternance se développent petit à petit comme en droit public, en pharmacie, en informatique ou en chimie, ce qui permet d’intégrer beaucoup plus facilement le monde du travail avec un diplôme universitaire.

Grâce à l’IUT, les métiers du commerce (marketing, commerce international) peuvent se faire en alternance en niveau licence et, là aussi, déboucher sur un emploi. Tout comme la banque et même la sécurité nucléaire.

Les formations sont réparties entre Reims, Charleville-Mézières et Châlons-en-Champagne.

3 QUESTIONS À… JEAN-MICHEL DEVEZA DIRECTEUR EDF GRAND EST : L’alternance favorise la féminisation des métiers

EDF a recruté 550 alternants dans le Grand Est en 2021 et va en recruter 4 000 en 2022 au niveau national. L’entreprise de production d’électricité a été l’une des premières en France à choisir l’apprentissage pour constituer ses équipes et ce, du bac pro au niveau ingénieur.

Qu’est-ce qui motive votre choix d’avoir recours à l’alternance pour votre recrutement ?

C’est un jeu gagnant-gagnant entre les jeunes et l’employeur. Notre taille nous permet d’absorber un grand nombre d’alternants. Nous n’avons pas de soucis pour trouver des tuteurs en interne car ceux qui sont entrés de cette façon sont enclins à former les nouveaux. Il s’est instauré une sorte de compagnonnage dans l’entreprise entre les générations d’alternants.

Avez-vous noté une évolution depuis quelques années de ce mode de recrutement ?

L’alternance est de plus en plus utilisée pour féminiser les métiers techniques car les jeunes filles ne pensent pas naturellement à les exercer. J’ai en tête l’exemple de Chloé, une Ardennaise qui a fait un bac pro d’esthétisme et cosmétique, qui ensuite a travaillé dans un supermarché à Givet comme vendeuse, puis qui a décidé de reprendre ses études en faisant un bac pro de technique d’intervention sur installation nucléaire en alternance chez nous. Elle a aujourd’hui trouvé sa voie. L’alternance nous permet d’aller chercher des talents qui n’auraient jamais pensé venir travailler à la Pointe des Ardennes et de les faire rester. Une autre évolution est la montée en complexité de nos métiers, nous avons davantage besoin d’alternants avec des niveaux scolaires élevés.

L’alternance finira-t-elle par remplacer la formation initiale classique ?

Non, les deux resteront complémentaires. Les étudiants qui sortent des grandes écoles, du type Supélec, ont des connaissances académiques indéniablement supérieures. Les alternants ont un cursus plus pratique. Nous avons besoin des deux types de profil.

Catherine Frey

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l’union 220409d
Éducation : Ils ont besoin de votre aide

Les élèves de 6e vont découvrir pendant 5 jours Nîmes et sa région. DR
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Des 6 es du collège Georges-Braque ont besoin d’un coup de pouce financier pour découvrir les merveilles de l’Antiquité lors d’un voyage scolaire organisé en mai.

Les aventures des braqu’antiques ». Tel est le nom du voyage scolaire monté par deux enseignantes du collège Georges Braque, situé dans le quartier Croix-Rouge.

Pendant cinq jours, du 2 au 7 mai prochains, deux classes de 6 e et quelque 5 e latinistes partiront en bus, direction le Sud de la France pour découvrir Nîmes et la Provence romaine.

Un séjour mêlant français, sports, arts, histoire mais aussi sciences de la vie et de la terre. « On va par exemple faire une course d’orientation au Pont du Gard pour découvrir l’histoire et la faune sauvage ou encore visiter la Maison carrée à Nîmes » , illustre Maria Albanese, professeure de mathématiques, co-organisatrice avec sa collègue Valérie Lasne, professeure de français.

Après trois ans sans excursion scolaire, en raison de la pandémie de Covid-19, professeurs et élèves se réjouissent d’un tel voyage. Cependant, le coût financier pourrait être dissuasif pour de nombreuses familles de ce collège classé REP+. « 340 € au maximum par élève » , calcule l’enseignante.

Cagnotte solidaire

Pour réduire la facture, une cagnotte solidaire a été lancée sur le site de l’Éducation nationale, la trousse à projets. « On a fixé un minimum de 2 500 €. Ce montant permettrait de réduire le coût de 50 € par enfant. »

À vingt jours de la clôture de la cagnotte, le projet n’a récolté que quelques centaines d’euros. « Il faut savoir que si on n’atteint pas ce seuil de 2 500 €, l’argent récolté sera remboursé ou distribué à un autre projet, selon les souhaits des participants » , précise la professeure de mathématiques avant de souligner que les dons sont déductibles des impôts.

Pour participer, il suffit de se rendre sur le site www.trousseaprojets.fr et de taper « Braque » dans la barre de recherches.

Alice Beckel

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l’union 220409c

AUJOURD’HUI


Jeux de société spécial polar À 14 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Venez jouer les détectives en découvrant de nouveaux jeux de société autour d’énigmes policières. Gratuit sur réservation

http://www.bm-reims.fr/

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l’union 220409b
Justice - tribunal correctionnel : Gros billets, coke en stock et revolver dans un sac jaune

Le prévenu n’a pas voulu s’expliquer sur les 200 grammes de drogue, les armes et le magot en billets de banque découverts lors de son arrestation. Illustration
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Un mutique interpellé avec 10 300 euros, 100 grammes de cocaïne, 100 grammes d’héroïne et deux armes de poing dans un sac jaune a écopé de quinze mois de prison.

Il y a plus discret pour transporter des armes et de la drogue. Le 7 mars à 19 heures, contrôlé place des Argonautes au quartier des Châtillons, un automobiliste demeurant à Croix-Rouge jette un sac jaune à l’arrière de sa voiture. Les policiers y découvrent de la « poudre blanche » , ainsi qu’un pistolet et un revolver calibre 38, chargeur approvisionné.

Âgé de 21 ans, Saef Koumanda se trouve au bas de l’immeuble de sa petite amie. L’appartement de celle-ci est perquisitionné. Ici dans une boîte à chaussures, là dans la boîte d’un téléphone, ailleurs dans une sacoche, les enquêteurs découvrent de la cocaïne, de l’héroïne et des billets de banque. Il y en a pour 10 300 euros. Le poids total de la coke saisi est de 100 grammes, idem pour l’héroïne. On oubliait une balance électronique.

Panique après une arrestation ?

Originaire de Pontoise, dans le Val-d’Oise, Saef Koumanda a d’abord tenté de se faire passer pour un chanceux qui trouve plein de choses lors de ses déambulations. Il aurait volé la sacoche trois jours plus tôt, après l’avoir découverte dans le garage de l’immeuble. Quant au fameux sac jaune, il venait tout de juste de le ramasser dans le même garage. « Vous pensez que les gens sont assez bêtes pour se faire voler de la drogue deux fois en trois jours au même endroit ? » , tacle le président Creton.

Le prévenu a d’abord nié être l’auteur d’une feuille de compte avec poids et prix, mais elle était rédigée au verso des résultats d’un test Covid de son amie

De plus, comment expliquer cette « feuille de compte » , avec des poids en grammes et des prix, saisie lors de la perquisition. Le jeune homme a d’abord prétendu qu’il n’en était pas le rédacteur, avant que les policiers ne lui fassent remarquer que la comptabilité était écrite au verso des résultats d’un test Covid de sa copine… « J’ai simulé des prix de vente pour voir combien ça m’aurait apporté » , a-t-il expliqué, assurant l’avoir fait par amusement, sans intention de dealer.

Comme souvent dans les affaires judiciaires, le maillon faible est à chercher du côté des femmes. Jugée en même temps que lui pour usage et détention de stupéfiants (le tribunal la condamnera à 200 euros d’amende), l’amie de Saef Koumanda évoque un scénario plutôt crédible selon lequel le sac jaune leur aurait été remis à la demande d’une copine dont le copain venait d’être placé en garde à vue. Elle ne le dit pas mais on croit comprendre qu’il y avait urgence à faire le ménage chez lui avant que la police ne fasse des découvertes compromettantes…

Des spectateurs très attentifs dans la salle

Réinterrogé par le tribunal après ces déclarations, le prévenu concède cette possible remise du sac jaune, mais se garde bien de confirmer d’où il venait et reste muet sur la provenance des autres produits stupéfiants et de l’argent découverts à domicile.

Dans la salle, un groupe de personnages très attentif au procès n’a pas l’air mécontent de ce silence. Saef Koumanda s’évite probablement des ennuis à sa sortie de détention mais ce jour-là attendra encore un peu car le tribunal l’a condamné à quinze mois de prison ferme.

Son casier judiciaire comportait déjà deux mentions pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, notamment quatre mois ferme pour en avoir vendu à Paris et Ibiza.

Fabrice Curlier

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l’union 220409a
Infrastructures : Reims élue meilleure ville pour la pratique du sport en plein air

Le parc Léo-Lagrange, avec son skate-park et la proximité du stade Delaune et du complexe René-Tys, est un temple du sport bien identifié. Archives L’union
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La marque Reebok vient de dévoiler son classement des villes les plus propices aux sports en plein air. C’est la cité des sacres qui décroche la palme, avec le plus d’infrastructures sportives par habitant.

Curieuse de découvrir les coins de France les plus propices aux sports en plein air, la marque Reebok a classé les plus grandes villes de l’Hexagone en fonction de leur nombre d’installations sportives, d’espaces verts et de parcours de course et de marche. Et devinez quoi ? Reims arrive sur la première marche du podium, comme la ville offrant le plus grand nombre d’infrastructures sportives en extérieur par habitant, devant Saint-Étienne et Le Havre. Les trois villes offrent respectivement 190, 136 et 133 installations pour 100 000 habitants, tandis que Paris n’en dispose que de 45.

Un marathon renommé ; un complexe aqualudique flambant neuf ; huit sites retenus comme Centres de préparation aux JO ; des espaces naturels d’entraînement à foison… C’est vrai qu’à bien y regarder, Reims mérite sa médaille d’or avec 347 équipements au total (dont 86 terrains de pétanque, 8 stades d’athlétisme, 73 courts de tennis, 65 terrains de football, 5 de rugby et 71 de basket). Le classement réalisé par Reebok confirme cette image que la municipalité cultive depuis 2014 d’une ville sportive et dynamique. C’était d’ailleurs l’une des promesses de la dernière campagne d’Arnaud Robinet : faciliter le sport partout, pour tous.

« Tout classement est bon à prendre, c’est un bon point de plus », se réjouit Raphaël Blanchard, adjoint délégué aux sports. « Ça nous confirme les qualités qui sont celles de la ville et qui sont ressorties dans le cadre des Assises de l’attractivité du Grand Reims. C’est un indicateur qui nous incite à renforcer encore nos qualités en la matière. » Et d’ajouter : « C’est toujours le moment pour valoriser ce que font les clubs, les engagements de la collectivité, de la direction des sports, de nos partenaires ». Mais ce n’est pas vraiment une surprise : « On avait connaissance, dans le cadre de l’état des lieux du Schéma directeur des équipements sportifs (lire par ailleurs), d’un fort taux d’équipements par habitant : 21 pour 10 000 selon nos chiffres. On retrouve un peu cette tendance dans le classement. » Pour l’adjoint, « au regard des villes de même strate, Reims est très sportive, dotée d’un beau maillage d’équipements sportifs. » Avec des lieux « fortement identifiés », comme à Léo-Lagrange – skate-park, Delaune et René-Tys –, ou à Croix-Rouge, avec le pôle Creps-gymnase Lapique-halle universitaire-complexe Géo-André. « Il y a de nombreux interlocuteurs, Ville, État, Région, Département, Université… C’est une dynamique globale », souligne M.Blanchard, qui note que les équipements sportifs sont à 86 % financés par les collectivités locales, « une variable nationale qui se vérifie partout ».

Parmi les autres points forts, le stade municipal Georges-Hébert, « sur lequel on a un grand plan de rénovation dans le cadre de l’héritage 2024, mais aussi avec les clubs ». Un projet à 11 millions d’euros qui s’étalera sur plusieurs années, déjà amorcé dans le cadre du Schéma directeur. En nombre de gymnases aussi, la ville est bien lotie. « On est au-dessus du taux national », note M.Blanchard, avec 47 structures recensées sur le périmètre de la ville, « dont un peu plus de la moitié gérée par la Ville ». Autre élément « fort », selon l’élu, « qui fait suite à la première mandature » , les 4 425 m 2 de bassins (5 piscines et l’UCPA Sport Station), qui placent là encore Reims « un peu au-dessus de la moyenne ».

La plus-value des espaces naturels

Notons encore la « plus-value » des espaces naturels, très présents à Reims et autour (Parc naturel régional de la Montagne de Reims, zone Natura 2000 de Val-de-Vesle, Sablières…), avec des événements attractifs tels que le Trail des Tordus ou celui du Mont de Berru pour ne citer qu’eux. « On a beaucoup de lieux identifiés », insiste Raphaël Blanchard, « comme le Centre Sport Nature à la Cerisaie » où Reims Urban Nature sera de retour du 1 er au 12 juin. Un festival qui a pour but de « faire découvrir les espaces naturels, développer la pratique du sport pour tous et d’être un événement attractif pour faire venir les touristes à Reims. » Avec le classement de Reebok en poche, ce dernier but ne devrait pas être difficile à atteindre !

Une centaine de millions d’euros de projets

« Dans le cadre des engagements du maire, il y a la coconstruction d’une charte du sport avec les clubs sportifs et les partenaires présents au sein des équipements sportifs (Éducation nationale, Creps, Université…) signée en septembre autour de 7 items au moment des Assises du sport », note Raphaël Blanchard. Il rappelle aussi qu’en mars 2021, le conseil municipal a délibéré en faveur de la mise en place d’un Schéma directeur des équipements sportifs. Un travail réalisé par la direction des sports avec les clubs sur l’avenir du sport à Reims à travers les équipements sportifs. L’idée : faire un état des lieux et mettre en œuvre une prospective sur la rénovation, la création et la modernisation des équipements sportifs. « Il sera finalisé d’ici le mois de juin. C’est un plan sur plusieurs années. Une grande ambition. On est au moins sur une centaine de millions d’euros de projets », indique l’adjoint.

MARION DARDARD

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l’union 220408c
Feu de voiture dans un parking souterrain

Hier vers 15 h 45, une épaisse fumée noire s’est dégagée du deuxième niveau d’un parking souterrain de la rue de Rilly-la-Montagne à Croix-Rouge. Elle provenait d’un véhicule en feu.

L’origine de l’incendie n’a pas été communiquée. Les pompiers ont ventilé le garage.

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l’union 220408b
Tennis de table - Sommet à Reims

Défait sur le fil (8-6) à Rouen il y a quinze jours, l’ORTT, co-leader avec Fontenay 2 (13 ppints) cherchera à surmonter demai après-midi (17 heures) à Géo-André ce premier écueil en championnat depus bien longtemps devant Quevilly.

Avec le quatuor Tschanz - Kayodé - Créange - Boehler, le team rémois possède les arguments pour réaliser le coup parfait. Dans le même temps, la réserve de l’USF accueille, elle, Jeumont (4 e ).

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l’union 220408a
Tennis - championnats de la Marne (jeunes) : Razzia cormontreuilloise

Organisés dernièrement au centre de ligue de Reims, les championnats départementaux individuels jeunes ont délivré des résultats globalement conformes à la logique avec une forte domination cormontreuilloise.

Puisque le CTC a raflé cinq titres sur les huit mis en jeu !

Direction Villers-lès-Nancy

Il est d’ailleurs à souligner que les lauréats sont qualifiés pour les championnats de ligue Lesquels auront lieu à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) du 25 au 28 mai pour les 15/16 et 17/18 ans ainsi que les 17/17 et 24/25 septembre pour les 11/12 et 13/14 ans.

FILLES

11/12 ANS. – Demi-finales : Lilou Bonnet (15/5, Reims Europe Club) bat Chloé Tchertchian (30/5, Reims Europe Club) 6-2, 6-2 ; finale : Lilou Bonnet bat Abire Khaddan (15/2, TC Reims) par WO.

13/14 ANS. – Demi-finales : Marine Vanneaux (15/3, Bétheny) bat Zoé Romagny (30/2, Ay) 6-3, 6-2 ; finale : Charline Vigneulle (15, Géo-André) bat Marine Vanneaux 6-3, 6-4.

15/16 ANS. – Demi-finales : Elsa Luthar (3/6, Cormontreuil) bat Mahaut Duguit (15/1, CTC) 6-2, 6-0, Leïla Fabbri (3/6, CRET) bat Noa Debrun (5/6, Cormontreuil) 6-4, 6-2 ; finale : Elsa Luthar bat Leïla Fabbri 6-2, 6-3.

17/18 ANS. – Demi-finales : Justine Flambert (15, Bezannes) bat Charlène Haddad (15/2, Montmirail) 4-6, 6-3, 6-4 ; Alix Bourgeois (5/6, Cormontreuil) bat Jade De Baets (15/1, Géo-André) 6-0, 6-1 ; finale : Alix Bourgeois bat Justine Flambert 5 – 7, 6-2, 6-1.

GARÇONS

11/12 ANS. – Demi-finales : Giraud (15/5, Cormontreuil) bat Lassalle (15/3, Saint Memmie) 6-2, 6-4, Kornmann (15/2, Reims Europe Club) bat S. Petit-Jean (30, Taissy) 6-4, 6-1 ; finale : Kornmann bat Giraud 4-6, 6-1, 6-3.

13/14 ANS. – Demi-finales : Campergue (15/4, Cormontreuil) bat Vigny (15/5, CRET) 6-4, 6-0, Bellezza (15/3, Cormontreuil) bat Dehas (15/2, URT) par WO ; finale : Bellezza bat Campergue 6-0, 6-2.

15/16 ANS. – Demi-finales : Graftieaux (15, Cormontreuil) bat L. Petit-Jean (15/1, Taissy) 6-2, 6-0, Nasser (5/6, Bezannes) bat Mazaud (15/1, Cormontreuil) 6-3, 6-2 ; finale : Graftieaux bat Nasser 6-3, 6-1.

17/18 ANS. – Demi-finales : Hauff (15/2, Saint-Memmie) bat Cugnet (15/2, Fismes) par WO ; finale : Magu (3/6, Cormontreuil) bat Hauff 6-1, 6-1.

De notre correspondant Nicolas GASSMANN

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l’union 220407a
Justice tribunal correctionnel : Il croit rendre visite à une escort-girl, un fusil l’attend dans le hall de l’immeuble

A trois jours d’intervalle, deux victimes attirées via un site de rencontres avaient été braquées dans un hall d’immeuble de l’allée des Landais. Archives Remi Wafflart
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Reims À la recherche d’argent pour financer sa toxicomanie, un Rémois avait demandé à son amie de servir d’appât pour braquer un homme qui pensait avoir pris rendez-vous avec une escort. Une autre victime est tombée dans le traquenard, mais sous prétexte de lui vendre de la drogue.

Monsieur X. est tout émoustillé, ce 2 août 2020, en arrivant devant le numéro 5 de l’allée des Landais. C’est l’un de ces vieux blocs de Croix-Rouge aux façades défraîchies mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse : l’homme y a rendez-vous avec une « escort-girl » pour « un plan à trois » convenu après une discussion sur le site de rencontres coco.fr.

Le temps d’annoncer son arrivée par SMS, puis de se faire ouvrir la porte du hall, le visiteur est à peine rentré qu’un individu tout de noir vêtu surgit d’un local pour le braquer avec un fusil au canon et à la crosse sciés. « Ton fric ! » , lui est-il demandé en substance. Frappé à coups de poing, à coups de pied et avec la crosse de l’arme, le client se fait dépouiller de 250 euros.

Il n’y a pas de quoi se vanter du motif de la venue dans l’immeuble, mais l’homme a néanmoins le courage d’aller porter plainte. Stupeur des policiers. Depuis trois jours, ils travaillent sur une agression au mode opératoire quasiment identique survenue dans le même hall d’immeuble. La personne braquée n’était pas un homme mais une femme qui pensait venir se fournir auprès d’un vendeur de cannabis, toujours après une prise de contact sur coco.fr. Son interlocuteur lui avait d’abord donné rendez-vous à une station de tramway, avant de la recontacter et de la guider jusqu’au 5 allée des Landais. Dans le hall, l’homme au fusil s’était fait remettre le sac à main avec portable et somme d’argent.

Déjà condamné pour un braquage

Très vite, les enquêteurs découvrent qu’un numéro de téléphone utilisé par la prétendue escort-girl est apparu en 2019 dans une procédure intéressant Marvin Schmitt, Rémois de 28 ans qu’ils ne connaissent que trop bien. Vol, violences, dégradations, rébellion, infractions à la législation sur les stupéfiants… : son casier judiciaire porte à ce jour 26 mentions (notamment une peine de trente mois de prison ferme pour avoir braqué une fleuriste du boulevard Pommery en 2015).

La piste est d’autant plus intéressante qu’une copine du suspect habite dans l’immeuble. Le 4 août 2020, deux jours après la seconde agression, le couple est appréhendé. Le fusil n’est pas retrouvé mais Marvin Schmitt passe aux aveux, ainsi que la demoiselle. « Il en avait marre de ne rien avoir à fumer » , explique-t-elle. Décrite comme « manipulable » et « influençable » , la jeune femme âgée de 27 ans avait accepté de jouer les appâts via coco.fr afin d’attirer des proies que son ami attendait dans le hall pour les braquer et se procurer ainsi de quoi acheter sa drogue.

Fusil non chargé

Y a-t-il eu d’autres victimes ? La question se pose. « Ils ont développé une stratégie ciblant des personnes dont ils pouvaient penser qu’elles garderaient le silence » , a souligné le procureur de Reims Matthieu Bourrette, mardi, lors du procès du couple. Selon Marvin Schmitt, le fusil n’était pas chargé, mais les victimes n’étaient pas censées le savoir.

Laissée libre sous contrôle judiciaire depuis sa mise en examen pour « complicité d’extorsion avec arme » , la jeune femme, sans antécédent, a été avertie par une peine de six mois de prison avec sursis. Contre Marvin Schmitt, le procureur a réclamé cinq ans de prison dont quatre ans ferme. Le tribunal lui a fait grâce d’un an : quatre ans d’emprisonnement dont douze mois assortis d’un sursis probatoire avec obligation de se soigner et de travailler. Il reste en détention pour finir de purger ses trois ans ferme.

Une lourde addiction au cannabis

Une enfance désastreuse et des blessures restées à vif ont fait sombrer Marvin Schmitt dans la délinquance. Chevelure à la Jésus-Christ, bras croisés tout au long du procès, l’homme n’a jamais réussi à se débarrasser d’une lourde addiction au cannabis, même en détention.

Celle-ci est marquée par de multiples incidents depuis son incarcération d’août 2020. En seulement quatre mois, d’avril à septembre 2021, les surveillants l’ont trouvé en possession d’un téléphone ou de résine à cinq reprises, ce qui lui a valu six mois de prison l’automne dernier. Une autre saisie de 95 grammes de cannabis a été rapportée.

Fabrice Curlier

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l’union 220406b
RENDEZ-VOUS -AUJOURD’HUI

Jeux de société spécial polar à partir de 5 ans. Venez jouer les détectives en découvrant de nouveaux jeux de société autour d’énigmes policières.

À 14 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19 , rue Jean-Louis-Debar.

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l’union 220406a
justice tribunal correctionnel : L’automobiliste braquait les passants avec un pistolet pour s’amuser

Le pistolet était un airsoft, un jouet semblable à celui-ci, mais les victimes n’étaient pas censées le savoir. Illustration
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Pistolet au poing, un automobiliste et son passager avaient braqué trois passants au hasard « pour s’amuser », a expliqué le conducteur, seul des deux à avoir été identifié. Pour ces faits commis l’été dernier à Croix-Rouge, le tribunal l’a condamné à 18 mois de prison dont un an ferme..

Le 23 juillet 2021 à 9 heures du matin, un employé des espaces verts vaque tranquillement à ses occupations place George-Braque, dans le quartier Croix-Rouge, lorsqu’une Renault Clio de couleur noire s’approche de lui. Par la vitre, le conducteur le braque avec un pistolet tandis qu’il entend le passager crier « Tire ! Tire ! » . « J’ai pensé qu’il allait vraiment tirer. C’est pour ça que je suis allé me cacher. Le conducteur rigolait. »

La Clio repart. Cinq minutes plus tard, elle s’arrête à hauteur d’une dame d’un certain âge. La vitre du conducteur s’abaisse, le canon de l’arme la met en joue, le conducteur menace d’ouvrir le feu : « On va te buter ! On va te buter ! » .

Quelques instants plus tard, un troisième passant est ciblé le long d’une avenue. Cette fois, c’est le passager qui pointe le pistolet, « à 1 mètre 50 » de la victime, puis la voiture s’enfuit. Les plaignants décrivent un conducteur « calme » , rigolard, au contraire du passager « très excité » .

La Clio noire est identifiée. Elle appartient à une jeune femme qui l’avait prêtée à son petit ami de l’époque, Mehdi Rmiche, un Rémois de 21 ans domicilié au quartier Wilson. Les victimes le reconnaissent formellement comme étant le conducteur. Dans une chambre d’hôtel où il a séjourné, les enquêteurs retrouvent l’arme : il s’agit en fait d’un jouet, un pistolet airsoft tirant des billes en plastiques, mais les passants n’étaient pas censés le savoir. Tous ont été terrorisés.

Pistolet et bonbonnes de gaz hilarant

« Je m’excuse pour les victimes. Je ne pensais pas que ça ferait peur » , s’est défendu Mehdi Rmiche, lors de son procès lundi au tribunal. « C’était dans le but de rigoler et de faire une vidéo sur Snap. On a trouvé ce pistolet airsoft dans la voiture. On a rigolé avec en l’ayant dans la main. On a décidé de faire ça pour s’amuser. C’est parti d’un coup. On n’avait pas prémédité. »

Son casier judiciaire est pourtant celui de quelqu’un qui doit bien se douter que pareil « amusement » ne peut qu’effrayer les gens (et accessoirement lui valoir de sérieux ennuis). Le prévenu a déjà été condamné à cinq reprises, notamment pour des violences et des extorsions. Sa dernière condamnation – quatre mois de prison ferme – concerne d’ailleurs une affaire un peu semblable à celle jugée lundi.

Le 15 août 2021 en fin de nuit, le jeune homme était passager d’une BMW qui avait coursé un automobiliste prétendument confondu par le conducteur comme étant quelqu’un avec qui il était en contentieux. Le plaignant – policier adjoint qui venait de quitter son service au commissariat ! – n’avait pas été braqué, mais deux bonbonnes de gaz hilarant furent jetées sur sa voiture lors de la course-poursuite. Les agresseurs en avaient consommé cette nuit-là, ont-ils dit, d’où leur comportement.

À chacun son tour d’avoir peur

Le passager de la Clio noire conduite quelques semaines plus tôt par Mehdi Rmiche n’a pas été identifié. Le tribunal se demande s’il ne s’agit pas du conducteur de la BMW. « Non, ce n’était pas lui. C’est quelqu’un d’autre mais je ne veux pas dire qui. C’est pour éviter les représailles. »

Jugé en visioconférence (il est actuellement incarcéré pour purger les quatre mois ferme), le jeune homme est condamné à 18 mois de prison dont six mois assortis d’un sursis probatoire. L’année d’emprisonnement ferme est cependant confondue avec la peine qu’il exécute actuellement, soit un séjour en détention écourté de quatre mois. « J’ai coupé les liens avec tous ces gens-là. Je ne referai plus jamais ça. »

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l’union 220405b
Les étudiants de nationalité étrangère à l’honneur

L’université de Reims Champagne-Ardenne organise, ce jeudi 7 avril dans la halle des sports universitaire Croix-Rouge, la 12 e édition de « Cultures en Fête ».

« Avec plus de 3 000 étudiants de nationalité étrangère de près de 120 pays différents, cet événement représente une occasion unique de partager et découvrir la diversité culturelle de l’Urca à travers des projets culinaires, artistiques, sportifs, ludiques et éducatifs, portés par les étudiants et associations étudiantes de l’Urca » , explique dans un communiqué l’université.

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l’union 220405a
AMénagement : Le Grand Reims va participer à hauteur de 10 M€ pour la construction du nouveau campus Néoma

Néoma devrait prendre place à droite des Magasins généraux. Le démarrage des travaux est prévu en janvier 2023 pour une livraison du nouveau campus à la rentrée universitaire 2025-2026. Archive Aurélien Laudy
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GRAND REIMS Lors du dernier conseil communautaire, les élus du Grand Reims ont acté une aide financière pour le projet de construction d’un nouveau campus pour Néoma Business School aux Magasins généraux, qui sera mis en service à la rentrée scolaire de septembre 2026.

Trop à l’étroit dans ses locaux pour pouvoir s’agrandir, Néoma cherche à déménager depuis quelque temps déjà. Répartie sur deux sites, en lisière de Croix-Rouge, l’école dispose de locaux qui sont aussi « en partie vétustes et devenus inadaptés aux évolutions pédagogiques » , est-il précisé dans la délibération portée par la vice-présidente Katia Beaujard. « L’éloignement des campus est préjudiciable aux conditions d’enseignement » , est-il encore indiqué.

Avec ce nouveau campus, la jauge passerait ainsi à 4 700 étudiants

La Chambre de commerce et d’industrie de la Marne avait donc engagé, il y a quelques années, des réflexions mais l’exiguïté des parcelles ne permettait pas d’extension ou de restructuration du site. Elle était donc partie à la recherche d’un nouveau site qui permettrait de réunir en un seul lieu les 4 200 étudiants de l’école. Avec ce nouveau campus, la jauge passerait ainsi à 4 700 étudiants.

Objectif : développer des synergies entre les deux écoles

On le sait, l’emplacement des futurs bâtiments est situé au sein du nouveau quartier du Port-Colbert. La décision est connue depuis 2018. Ils devraient prendre place à droite du bâtiment des Magasins généraux, alors qu’à gauche seront situés les nouveaux locaux de l’Esad, dont le projet a été dévoilé, il y a quelques semaines, par le Grand Reims.

L’objectif affiché étant de pouvoir développer des synergies entre les deux écoles. Mais ces nouveaux locaux devraient permettre aussi à Néoma de développer entre autres, son offre de formation, ainsi que les chaires de recherche (comme la chaire de bioéconomie industrielle).

À quoi va ressembler le nouveau campus ? Le projet de relocalisation, dont la maîtrise d’œuvre est assurée par NEOMA Business School, n’a pas encore été dévoilé. À peine sait-on que l’école de commerce devrait disposer d’une surface de 35 000 m 2 sur un terrain de 18 000 m 2 . Le budget global prévisionnel du projet est évalué à 100 M€ dont 80 M€ dédiés aux travaux.

Le démarrage des travaux est prévu en janvier 2023 pour une livraison du nouveau campus à la rentrée universitaire 2025-2026. L’État et la Région ont été sollicités pour participer au financement. Lors du dernier conseil communautaire, il s’agissait pour les élus de voter la participation de la communauté urbaine à hauteur de 10 M€.

Le conseiller de l’opposition Dominique Ledemé est intervenu au nom des 4 élus du groupe Faisons respirer Reims : « Nous ne sous-estimons pas l’impact de la présence d’un tel établissement pour l’attractivité de notre territoire mais nous nous abstiendrons sur cette délibération car nous ne sommes pas favorables au financement sur fonds publics d’un établissement d’enseignement privé dont les droits d’inscription sont sélectifs au regard de leurs montants » , a-t-il souligné. Catherine Vautrin lui a rafraichi la mémoire : « En d’autres temps, la majorité à laquelle vous apparteniez a porté un projet d’investissements et de fonctionnements pour SciencesPo, qui est aussi un établissement privé avec des droits d’inscription. »

Les faits

Neoma Business School est un établissement d’enseignement supérieur consulaire (EESC), né en 2013, de la fusion de Reims Management School (fondée en 1928) avec Rouen Business School (fondée en 1871).

Neoma Business School est reconnue au niveau national et international. L’école occupe le 6 e rang du classement Challenges 2022 et la 7 e place dans le classement L’étudiant 2022 pour les programmes Grandes écoles, le 30 e rang mondial pour ses masters en management et la 44 e place des écoles de commerce européennes dans le classement du Financial Time 2021.

L’école est actuellement implantée sur deux sites : rue Pierre Taittinger et avenue d’Épernay.

La grande cheminée préservée

Le conseiller communautaire d’opposition Dominique Ledemé a réitéré le souhait des quatre élus du groupe Faisons respirer Reims de voir intégrer au projet de construction de nouveaux locaux pour Néoma, la grande cheminée en briques, Beccue : « L’une des deux seules encore érigée à Reims » , ainsi que « les bâtiments y attenants », et ce d’autant plus « que la direction de Neoma ne semble pas y être défavorable ». On s’en souvient début février, lors d’un précédent conseil municipal, Arnaud Robinet avait expliqué que cette cheminée était en mauvais état, que le coût de sa rénovation était élevé et craignait ainsi qu’elle ne soit démolie. Finalement, elle devrait être bel et bien conservée. Catherine Vautrin en a, en effet, informé l’assistance : « La cheminée est dans le projet architectural. »

« J’avais demandé à la CCI, dans la mesure du possible, de garder ce qui pouvait l’être, dans le projet », explique en coulisses, Arnaud Robinet. Il a donc été entendu : « L’architecte retenu par la CCI et Néoma conserve la cheminée ainsi qu’une partie du bâtiment adjacent », précise encore le maire de Reims.

Quel avenir pour les sites de Néoma

« Néoma est actuellement sur deux sites dans le quartier Croix-Rouge : l’un à Franchet d’Esperet qui compte 9 000 m 2 et le campus 1, qui fait 12 000 m 2 . Des locaux qui appartiennent aujourd’hui à la CCI et qui feront l’objet de réflexion quant à leur reconversion », commente la présidente du Grand Reims qui précise : « Il n’est pas question d’avoir des friches ». Et de développer : « L’un des sites est plus facilement reconvertible en tertiaire ». Catherine Vautrin fait là référence aux locaux Franchet d’Esperet. Quant au site Campus 1, « il peut rester dédié à l’enseignement, d’autant qu’un certain nombre d’établissements s’intéressent à notre territoire et souhaitent s’y implanter. »

Aurélie Beaussart

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l’union 220402a
Environnement : Des panneaux photovoltaïques poussent sur les toits des bâtiments municipaux

Le groupe scolaire Gallieni vient d’être équipé de panneaux solaires photovoltaïques. A.B.
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La municipalité lance de nouvelles études d’implantation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments de la collectivité : gymnases, groupes scolaires, maisons de quartier… Objectif : réduire la facture énergétique.

Dans le cadre de la stratégie bas carbone ainsi que dans le cadre de la transition énergétique, la municipalité installe progressivement ces dernières années, une couverture photovoltaïque sur ces bâtiments afin de réduire la consommation énergétique.

L’objectif étant de diminuer les consommations d’énergie primaire de 40 % d’ici 2030.

Cette autoconsommation collective permet à la Ville de partager localement la production d’électricité solaire entre différents sites

Lors du dernier conseil municipal, Arnaud Robinet a donné quelques éclaircissements sur le dispositif déjà mis en place : « la maison de quartier Louise-Michel (Wilson), le gymnase Jean-Jacques Lapique, dans le micro-quartier Croix-du-Sud, le groupe scolaire Mazarin (quartier Murigny), le groupe scolaire Gallieni à Orgeval », détaille le maire de Reims qui a annoncé que « la collectivité allait poursuivre ses efforts avec plusieurs projets en cours. »

L’électricité solaire profite à plusieurs sites

Cette autoconsommation collective permet à la Ville de partager localement la production d’électricité solaire entre différents sites, « cela fait notamment partie du plan énergétique des écoles » .

Ainsi, par exemple, pour le groupe scolaire Gallieni qui vient d’être équipé de panneaux solaires photovoltaïques, lorsque la production d’électricité solaire sera supérieure au besoin du bâtiment, il sera possible d’exporter ce surplus de production vers les bâtiments inclus dans le périmètre de l’opération d’autoconsommation collective, c’est-à-dire « les groupes scolaires Anquetil, Charles-Arnould, Emile-Zola, Trois-Fontaines et La Neuvillette » .

Quant au groupe scolaire Mazarin qui vient aussi d’être équipé par une couverture photovoltaïque, « le surplus de production d’électricité pourra bénéficier aux groupes scolaires Sully, Cavelier de la Salle, Vasco de Gama, Jean d’Aulan et Blanche Cavaro. »

D’ici peu, des panneaux photovoltaïques devraient pousser aussi « au sein du groupe scolaire Joliot-Curie », annonce le maire. « Une étude est en cours pour les réserves des musées, mais aussi l’Esad et d’autres projets encore. »

Le cadastre solaire du Grand Reims

Et si ça valait le coup d’installer des panneaux solaires chez soi ? Pour aider les habitants à répondre à cette question, le Grand Reims propose depuis 2018 un outil numérique pour y voir plus clair avant de s’engager dans un projet photovoltaïque. Ce fut l’une des premières collectivités de France à se doter d’un tel outil. Un service gratuit qui « offre des données fiables et n’engage à aucun achat », indique encore la collectivité. Comment ça marche ? Il suffit d’indiquer son adresse postale afin de localiser la toiture de sa maison sur la vue aérienne. Le logiciel calcule ensuite la répartition du potentiel solaire sur le toit et la superficie sur laquelle pourraient s’étendre les panneaux photovoltaïques. Le logiciel calcule également l’économie réalisée si le ménage choisit de consommer cette énergie renouvelable ou l’estimation du temps de retour sur investissement en cas de revente à EDF. Les habitants du Grand Reims sont ensuite renvoyés vers d’autres sites internet s’ils souhaitent avoir des renseignements sur les démarches administratives et les aides financières à l’installation de panneaux solaires.

grand-reims.cadastre-solaire.fr


La facture devrait s’alourdir

Éric Quénard (PS) a profité de la délibération portant sur les taux de fiscalité qui restent inchangés « pour partager une inquiétude liée à la crise énergétique et à ses effets sur le budget des collectivités locales. » Le conseiller municipal de l’opposition a demandé au maire de Reims Arnaud Robinet s’il avait une estimation de l’impact sur la collectivité pour l’année à venir. « Nous sommes très prudents, mais pour la Ville, nous sommes sur une évaluation d’environ 2 M€ ». Arnaud Robinet a ajouté : « Je ne fais pas partie de ceux qui veulent tout demander à l’État évidemment si le gouvernement annonce un coup de pouce aux collectivités, nous serons ravis mais, c’est, il me semble aux collectivités de faire face à cette augmentation. » Un surcoût qui ne devrait pas mettre à mal les finances de la collectivité : « La situation budgétaire de la Ville nous permet d’absorber cette hausse mais nous serons évidemment très vigilants ».

Aurélie Beaussart

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l’union 220331b
ART : Émilie Seto expose ses fleurs de chantiers

L’artiste a sélectionné quatre-vingts dessins dont quarante sont dédiés à Reims.
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Dans le cadre du festival Méli’môme, qui se tient jusqu’au 6 avril, une très belle exposition de l’illustratrice Émilie Seto est présentée au Cellier.

Quand Émilie Seto arpente une ville, elle a le don de voir les infimes touches de couleurs, les détails qui embellissent un site bétonné, une jolie lumière naturelle qui enjolive une route, un bâtiment en cours de construction ou de démolition… Dans Reims, les fleurs sur les chantiers, l’exposition qu’elle présente au Cellier dans le cadre du festival jeune public Méli’môme, la dessinatrice partage sa vision de Reims.

Elle dessine au feutre et au crayon de couleur

Avec bonheur, elle restitue des parterres fleuris, des petits coins de ciel bleu, des reflets dorés sur la façade de Notre-Dame, des jeux de transparence sur le canal ou des vues de voies ferrées. La trentenaire montre également des dessins qu’elle a réalisés à Marseille, sa ville de cœur, ainsi que dans les proches calanques baignées de soleil.

Illustratrice pour la presse et maquettiste dans une maison d’édition spécialisée dans la bande dessinée, Émilie Seto partage régulièrement sur Instagram et Twitter ses dessins au feutre et au crayon de couleur. C’est ainsi que l’équipe de l’association Nova Villa l’a repérée. L’an dernier, elle l’a invitée une semaine à Reims. Sa mission était de croquer la ville qu’elle découvrait pour la première fois et de livrer une série de dessins, pour l’exposition de l’édition 2022 du festival Méli’môme.

« Quand j’observe quelque chose, je sais d’avance si je vais pouvoir l’utiliser pour un dessin. Je constate que je suis particulièrement attirée par les vues dégagées, les chantiers, les usines… , racontait en juin dernier Émilie Seto, quelques jours après son arrivée à Reims. La façade de l’ancien cinéma Opéra me paraît par exemple plus intéressante vue de l’arrière, avec l’ambiance du chantier… » « C’est une ville que je trouve fleurie, apaisée et où il y a quelque chose de fluide , poursuivait-elle. J’ai visité le centre-ville mais j’ai aussi tenu à me rendre dans tous les quartiers périphériques comme Croix-Rouge, Orgeval et le Chemin Vert. »

Après cette semaine passée à Reims où elle a pris un nombre impressionnant de photographies, Émilie Seto a dessiné, chez elle à Marseille. Pour l’exposition à découvrir au Cellier jusqu’au 6 avril, elle a sélectionné quatre-vingts dessins dont quarante sont dédiés à Reims. Plusieurs de ces dessins ont été imprimés en grand format. L’un d’eux représente un grand bac à fleurs près de la basilique Saint-Remi, un autre une station-service… Quelques dessins attirent d’emblée l’attention des visiteurs. Parmi eux, une vue du mythique stade Vélodrome de Marseille. « Une soixantaine de classes de Reims et sa région découvrent l’exposition. Et je vois très régulièrement des enfants et des adolescents qui se prennent en photo devant le dessin du vélodrome ! » , constate avec amusement Joël Simon, le directeur de Nova Villa.

À savoir

Où ?
Au Cellier, 4 bis rue de Mars à Reims.

Quand ?
Tous les jours de 14 à 18 heures jusqu’au 6 avril.

Tarif ?
Entrée libre et gratuite.

Valérie Coulet

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Justice - tribunal correctionnel : Une demande de mise en liberté pleine d’audace

Le prévenu reviendra le 5 avril au tribunal, mais toujours avec les menottes aux poignets.Illustration
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L’espoir fait vivre, dit le proverbe. Un homme de 21 ans placé en détention provisoire le 11 mars pour des faits de détention, transport, offre et acquisition de stupéfiants n’a pas manqué de culot. Mardi, une semaine avant son procès prévu le 5 avril, il a fait une demande de mise en liberté au tribunal correctionnel « pour assister à une formation ».

L’argument peut s’entendre mais c’était sans compter son palmarès. Le parquet a ainsi rappelé que la décision de la placer en prison n’avait pas été prise à la légère. « On a quand même retrouvé 100 grammes de cocaïne chez lui, le même poids en héroïne, 10 000 euros en espèces et des armes » , a indiqué la procureure de la République. C’était au quartier Croix-Rouge, le 7 mars.

Sa demande a finalement été rejetée rapidement par les magistrats qui ont indiqué que le risque de renouvellement des faits était trop important tout comme la concertation avec des témoins dont… son épouse. Celle-ci ayant un témoignage divergeant de son compagnon qui dormira donc en cellule, au moins jusqu’au 5 avril.

J.-M.C

 

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LE + DU WEB : LE PLUS LU

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Le proviseur du lycée Arago à Reims est décédé

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vie quotidienne : Heureux de vivre à Croix-Rouge, un quartier réputé difficile

Arnauld : « Un quartier gorgé de fraternité ! » A.P.
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Djimmy, originaire de Guyane : « Ce n’est pas forcément calme, mais si tu ne cherches pas d’embrouille, tu ne trouves pas d’embrouille ! » A.P.
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ïssa : « Assistante sociale, centre commercial, hôpital, tout est à côté ! » A.P.
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Majlinda, Albanaise : « Ici c’est calme, avec des amis… » A.P.
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PAS QUESTION DE VIVRE AILLEURS QU’AU QUARTIER CROIX-ROUGE
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Croix-Rouge, un quartier que tout le monde veut fuir ? Pas du tout : certains s’y trouvent très bien. Aurélien Laudy
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En mai 2008, 30 M€ ont été alloués pour la reconstruction du campus de l’Urca (à droite). A.L.
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ANTOINE PARDESSUS JOURNALISTE
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Le quartier très populaire Croix-Rouge n’est pas exempt de reproches ; mais certains n’envisagent pas de vivre ailleurs. Ils y trouvent notamment une plaisante ambiance de village.

Des gens heureux de vivre à Croix-Rouge ? On en trouve, et ce malgré la réputation de quartier difficile qu’il véhicule. Arnauld, grand gaillard de 34 ans, se porte illico volontaire pour témoigner en faveur de ce lieu où il vit. Il s’agit plus précisément du secteur Croix-du-sud.

Il n’y vit pas depuis très longtemps, certes, un an seulement. Mais pour qualifier cet endroit, cet informaticien originaire de Côte d’ivoire ne lésine pas sur les qualificatifs : « Ce quartier est gorgé d’union, de fraternité : toute l’Afrique y est ! Et ici, tout le monde se connaît, comme dans un village ! »

Boxeur amateur, il apprécie de pouvoir s’entraîner sur place dans un club de culture physique. Certes, tout n’est pas parfait, « il y aurait des efforts de civisme à faire de la part de certains, comme ceux qui traversent les rails du tram sans faire attention… », mais lui se dit très heureux de vivre ici.

« Ici il fait bon vivre », va dans le même sens Hamid, né à Reims, et qui est arrivé à Croix-Rouge, en provenance de Wilson, à l’âge de 2 ans, alors qu’il en compte aujourd’hui 40 de plus. L’argument majeur est le même que pour Arnauld : « La plupart des gens se connaissent, et tout le monde s’entraide, on a l’impression de vivre en communauté, comme un petit village . » « Et quand ce sera le ramadan, on sera encore plus solidaires » ajoute ce musulman qui se dit non pratiquant.

Il apprécie l’ouverture de la nouvelle maison de quartier, la présence de la médiathèque, « où on peut lire, écouter de la musique, emprunter des livres, même si ce sont plutôt mes petits neveux qui y vont, plus que moi. » « J’ai pu voir beaucoup de villes quand je travaillais dans le bâtiment, ajoute-t-il -aujourd’hui il se retrouve sans emploi, à cause du Covid qui a réduit l’activité explique-t-il-, et elles pouvaient être attirantes, mais finalement je n’ai jamais voulu quitter Reims, c’est toujours là que je me sentais chez moi, comme dans le film Comme un aimant… »

On peut jouer au foot

Frédéric non plus n’a « pas envie de quitter » ce quartier. Il y est arrivé alors qu’il avait une douzaine d’années, en provenance de Guadeloupe. Et aujourd’hui, à 23 ans, il y travaille comme cuisinier, dans le restaurant récemment ouvert de l’avenue Bonaparte, G la dalle. Qu’est-ce qui lui plaît ici ? « Tout ! répond-il, ici il y a tout » et il cite « un bureau de tabac, maintenant un restaurant, on peut jouer au foot, il y a des terrains, j’y vais le week-end quand je suis libre… » Et puis lui aussi avance le fait qu’ « ici, tout le monde se connaît ! » Ce qui ne veut pas dire qu’à ses yeux tout est parfait : lui aussi regrette un manque de civisme de certains, « qui déposent par exemple leur sac poubelle au pied de l’immeuble, sans prendre la peine de le mettre dans le conteneur… »

Tout est à côté

Aïssa, la cinquantaine, est Algérien. Il fait partie des anciens, il vit à Croix-Rouge depuis quarante-six ans. Et s’y sent bien, même s’il regrette de ne pas avoir pu trouver du travail sur place : « Je suis agent de maintenance dans le Val d’Oise, je fais la route régulièrement avec ma voiture… » Il apprécie, comme bien d’autres, la proximité de nombreux services et commerces : « L’assistante sociale, le centre commercial, l’hôpital, tout est à côté » . Autre point positif, déjà noté par d’autres, le fait qu’ « ici, beaucoup de monde se connaît ! »

Cours de français et d’informatique

On pourrait encore citer Zacharie, 24 ans, assurant qu’ici « il n’y a pas de barrière d’âge, ni de nationalité » ; ou Fouzia, née en Algérie, rencontrée dans le petit parc de l’église Saint-Bruno en train de surveiller ses deux enfants en train de jouer, qui apprécie, entre autres, de trouver pas très loin de chez elle des cours de français et d’informatique ; ou Majlinda, Albanaise en attente de papiers, qui trouve le quartier « calme », et où elle dit avoir maintenant des amis…

Le quartier oui, le logement non

Bisera, elle, est Bosniaque. Cela fait huit ans qu’elle vit à Croix-rouge. Et elle est un peu plus mitigée : « Le quartier est bien, les voisins sont tous gentils, répond-elle dans un français encore légèrement approximatif, je n’ai pas de souci avec eux ; et puis il y a le tramway, que je prends pour aller dans le centre ; il y a boulangerie, pharmacie, Carrefour (la supérette), et puis l’hôpital est tout à côté, c’est pratique » et cela lui a déjà rendu service.

Tout irait donc pour le mieux si elle n’avait pas son problème de logement : « Une catastrophe, on a des cafards, des fuites… et personne ne s’occupe de nous. » Sans oublier que bien souvent, « il y a des gens qui font du bruit la nuit » surtout quand arrivent les beaux jours.

Bien plus facile qu’à Paris

Mais Djimmy, lui, dit que ces fêtes nocturnes avec musique ne le gênent pas trop. Cela fait six ans que ce Guyanais d’origine vit dans le quartier, et « je m’y sens à l’aise. Ce n’est pas un quartier forcément calme, mais si tu ne cherches pas d’embrouille, tu ne trouves pas d’embrouille. » Lui a apprécié notamment d’avoir pu trouver « une formation à côté de chez moi, et Pôle emploi à côté de chez moi aussi. » Aujourd’hui, à 22 ans, il est devenu lui-même formateur en hôtellerie-restauration. Pendant quelques mois, il avait pu goûter de la vie parisienne : « C’était bien plus galère, pour le travail, les déplacements… ici à Reims, la vie est plus facile. » On veut bien le croire.

Pas envie de quitter le centre-ville

Nous avons mis à part le témoignage de Bertille, âgée d’une vingtaine d’années, rencontrée sur place avec d’autres bénévoles engagés au sein d’Unis-cités, l’association spécialisée dans le service civique des jeunes. Pourquoi à part ? Parce que Bertille n’habite pas Croix-Rouge. « Non, j’habite dans le centre-ville explique-t-elle, mais j’aime bien Croix-Rouge : ici les gens sont gentils, pas comme au centre-ville : si je sortais habillée comme ça là-bas (nombril à l’air, NDLR) je suis sûre que je me ferais insulter, pas ici ! »

Mais cet amour pour Croix-Rouge irait-il jusqu’à lui donner envie d’y déménager ? « Non, quand même pas. »

Lieu d’investissements réguliers

Le quartier Croix-Rouge est régulièrement cité aux rubriques des investissements, notamment d’argent public. Sans prétendre être exhaustif, on peut citer, en mai 2008, 30 millions pour la reconstruction du campus de l’Urca (les fameuses Coquilles) ; 275 logements rénovés sur l’esplanade Eisenhower pour plus de 5 millions, et la construction d’une nouvelle résidence (Saint-John-Perse) pour à peu près 9 millions (septembre 2011) ; en janvier 2013, le logeur social Plurial qui engage 40 millions en dix ans ; une pépinière d’entreprises (le bâtiment #58) en mars 2015, pour 6,5 millions ; une résidence étudiante nouvelle génération, ex-Acobha, pour 3,6 millions en novembre 2017 ; 22 millions pour la reconstruction du collège François-Legros (janvier 2019) ; plus de 4 millions pour la nouvelle maison de quartier (janvier 2020) ; 34 millions injectés dans le cadre du deuxième volet de la rénovation urbaine (sur Croix-du-Sud et à Pays-de-France, mais aussi Orgeval, juillet 2020)…

Commentaire : Antoine Pardessus journaliste - Soulagement

Il faut bien le dire : quand nous avons lancé ce reportage, nous avions un petit peu peur de faire chou blanc. Et si nous ne trouvions personne pour nous dire qu’il aime vraiment vivre dans ce quartier Croix-Rouge ? Et c’est vrai que nous avons aussi croisé des gens nous parlant surtout d’un quartier « sale », de circulation de drogue, ou d’oisiveté de jeunes livrés à eux-mêmes. « Ici, tout le monde a envie de partir ! » nous affirmait même un associatif local.

Heureusement, il exagérait un peu, et nous avons été assez vite soulagés. Il y a bien aussi des gens qui se plaisent ici. Ce qui n’empêche pas la plupart de ces habitants heureux d’émettre quand même quelques réserves, mais qui n’en ferait pas autant quel que soit son lieu de résidence ? Au centre-ville, qui serait le lieu le plus prisé de la ville, certains ne se plaindraient-ils pas aussi de la difficulté de stationner (gratuitement) par exemple, ou de possibles nuisances sonores ?

Antoine Pardessus


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