Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles -juin 2022.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 220630b
L’opération de la DGSI en lien avec l’antiterrorisme

Tôt mardi matin, des policiers de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), assistés du RAID, ont mené une opération judiciaire dans le quartier Croix-Rouge à Reims (L’union d’hier). Ils sont intervenus dans le cadre d’une enquête pilotée depuis Paris, dont la teneur reste confidentielle, mais il s’agirait bien d’une affaire intéressant l’antiterrorisme. Le ou les suspects ciblés lors de l’opération de mardi seraient en lien avec des milieux islamistes toutefois implantés hors de Reims semble-t-il (de nombreuses personnes hébergées plus ou moins longtemps à Croix-Rouge viennent d’autres régions, principalement d’Île-de-France).

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l’union 220630a
D’erlon en large

Depuis plusieurs mois, nous avons un concurrent à Croix-du-Sud : la gazette du quartier, éditée par les jeunes en service civique à l’occasion des 50 ans du quartier en question. Mensuelle et non pas quotidienne, certes, mais quand même… Il se trouve que le programme des festivités liées à cet anniversaire se termine officiellement samedi prochain 2 juillet. Nos jeunes concurrents nous laisseront-ils alors le champ libre, ou bien auront-ils pris goût à l’information de proximité ?

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l’union 220629c
Tennis : Questroy et Meunier patrons à Oiry

Troisième étape, après Vertus et Bouzy et avant Ay et Mardeuil, du circuit Énergies, le tournoi du TC Oiry a réuni 95 participants. Dns un tableau masculin limité à 15, la tête de série n°1 Julien Questroy (15, Saint Martin sur le Pré) n’a laissé que des miettes à ses adversaires. Au point de « corriger » Lucas Bezy (15/2, Fismes) au stade ultime. Ouvert jusqu’à 15/2, le tableau féminin n’a pas non plus connu de surprise puisque la jeune Inès Meunier (15/2, Géo-André) a nettement dominé la vétéran Julie Carré (15/3, Côte des Blancs).

RÉSULTATS

DAMES. – Demi-finales : Julie Carré (15/3, Côte des Blancs) bat Lecointre (30/2, Côte des Blancs) 6-3, 6-1 ; Inès Meunier (15/2, Géo-André) bat Constance Depaquit (15/4, Reims Europe Club) 6-4, 7-5. Finale : Ines Meunier bat Julie Carré 6-1, 6-1.

MESSIEURS. – Demi-finales : Bezy (15/2, Fismes) bat Prin (15/2, Saint-Martin-sur-le-Pré) 7-6, 6-0 ; Questroy (15, Saint-Martin-sur-le-Pré) bat Mansart (15/3, Dormans) 6-3, 6-3. Finale : Questroy bat Bezy 6-1, 6-0.

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l’union 220629b
Enseignement : Grève à François-Legros pour réclamer plus de moyens

De source syndicale, deux tiers des enseignants seraient en grève ce mardi 28.A.P
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Une majorité d’enseignants du collège François-Legros était en grève hier pour réclamer davantage d’assistants et de surveillants. Ainsi que des classes moins chargées.

Si l’on en croit ces témoignages recueillis devant ses portes, la vie au collège François-Legros n’est pas vraiment enviable. Bousculades, violence, incivilités, seraient le lot quotidien de ses occupants. « Ma fille s’est fait pousser dans l’escalier », assure cette maman. « Tous les jours on se fait insulter », s’indigne Sarah, enseignante. La dernière farce imaginée par les jeunes, ajoute Maddalena, à la fois enseignante et parente, serait de déclencher intempestivement l’alarme incendie. « C’est vrai que ça arrivait déjà les années précédentes , relativise Delphine Shinko, syndicaliste au SNES-FSU, mais cette année, ça revenait beaucoup plus. » Du coup, le son de ladite alarme a été désactivé… Cela semble anodin, mais la conséquence, c’est que nombre de ces hôtes de l’établissement disent se sentir à présent en insécurité.

Et tout ça, selon ces témoins, serait dû à un manque de personnel encadrant ou surveillant, appelé AED (assistant d’éducation). « Actuellement nous en avons 5 par jour , assure Mme Shinko, il en faudrait pour bien faire 6 ou 7, nous avons affaire à des enfants difficiles… »

Suppression de classe ?

Ce manque de « canaliseurs » est l’un des arguments avancés par une majorité d’enseignants pour faire grève ce mardi 28 juin. De source syndicale, les deux tiers de la cinquantaine du total répondaient à cet appel. En fait, c’est globalement une insuffisance de moyens qui est dénoncée par les protestataires. Elle se traduirait notamment par la possible suppression d’une classe de sixième à la rentrée.

Cette suppression aurait pour conséquence de porter les effectifs des classes à 25, soit le maximum possible dans un collège comme celui-ci, situé en REP, réseau d’éducation prioritaire, c’est-à-dire quartier difficile.

« Actuellement, dit Souad, maman d’élève, toutes les classes de 6 ème sont à 24. » Et selon elle, augmenter simplement ce chiffre d’une unité aggraverait la situation de certains élèves en difficulté, pour lesquels les enseignants manquent déjà de temps. Et puis, « si nous sommes déjà au maximum (25) à la rentrée, ajoute Delphine Shinko, cela nous empêcherait d’accueillir en cours d’année de nouveaux arrivants » ; elle pense en disant cela à de possibles réfugiés ukrainiens. Le conseil d’administration (CA) de l’établissement était invité, lundi 27, à voter sur les effectifs par classe et la répartition des moyens prévus à la rentrée prochaine, et le vote a été négatif. Le prochain CA doit avoir lieu mardi prochain (5 juillet) indique Mme Shinko. Le résultat sera-t-il différent ? Cela dépendra largement de la décision que prendra le rectorat dans l’intervalle.

Arbitrage à la fin de la semaine

Interrogé par nos soins sur un éventuel manque de moyens dénoncé par les grévistes de François-Legros, le rectorat nous fait la même réponse que celle qui concernait, il y a quelques jours, le collège Raymond-Sirot de Gueux, dont les parents se sentent eux aussi quelque peu « sous-dotés » par l’Éducation nationale. À savoir que le dossier de François-Legros, comme celui de tous les collèges de l’académie, est en cours d’examen, que les arbitrages en matière de dotation ne sont pas encore faits, mais que l’heure du verdict approche : « Une décision concernant les ouvertures et fermetures de division » doit intervenir le 1 er juillet, c’est-à-dire vendredi.

Antoine Pardessus

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l’union 220629a
Opération de la DGSI et du RAID à Croix-Rouge

La venue de la DGSI à Reims reste un mystère.
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L’opération a été menée dans la plus grande discrétion, tôt hier matin à Croix-Rouge. Parmi les rares témoins, un homme habitué à se promener dès 6 heures, qui rapporte avoir vu « des flics en planque » dans le secteur de l’allée des Limousins. Il ne s’en est pas inquiété : les descentes de police sont fréquentes dans le quartier. Et celle-ci ne s’est pas éternisée.

Pourtant, d’après nos renseignements, il ne s’agissait pas d’une classique opération d’anti-délinquance mais d’une intervention de la DGSI menée avec l’appui du RAID, dans le cadre d’une enquête pilotée depuis Paris. Contacté, le procureur de Reims Matthieu Bourrette ne confirme pas l’information, mais ne l’infirme pas non plus, se contentant d’indiquer que cette enquête n’a effectivement « rien de local » . Sollicités par L’union, le parquet de Paris et le parquet national antiterroriste n’ont pas donné suite.

Des missions couvertes par le secret

Aucune information n’a filtré sur les raisons de la venue à Reims de la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), habituée au secret, dont les missions les plus connues sont la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité et l’espionnage. On ignore si la ou les personnes ciblées ont été interpellées, si d’autres arrestations étaient prévues ailleurs en France au même moment. Spécialisé dans l’interpellation d’individus supposés dangereux, le RAID ne se déplace pas pour rien non plus. Sa dernière intervention à Reims en matière antiterroriste eut lieu à proximité de l’opération d’hier, il y a sept ans, avenue du Général-Bonaparte : le soir du 7 janvier 2015, le RAID avait investi l’appartement de Saïd Kouachi, qui ne s’y trouvait plus.

F.C.

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l’union 220628b
Aujourd’hui : Caravane de l’Emploi

De 14 à 17 heures, avenue Léon-Blum, parking Marmite Lab et La Boussole (quartier Croix-Rouge).

30 entreprises, agences d’intérim, acteurs du service public de l’emploi, de l’insertion, organismes de formation.

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l’union 220628a
Tennis : Sans surprise à Géo-André

Avec 291 participants, l’Open du TC Géo-André a remporté un franc succès tout en générant des résultats conformes à la logique. En effet, la finale messieurs a opposé les deux favoris à 1/6, Gabriel Andruejol (Gueux) et Augustin Damonte. Si le Gueuxien connaissait une entame difficile au point de perdre le premier set (6-4), il prenait ensuite nettement la mesure du Troyen pour s’imposer logiquement 6-4 puis 6-2. Scénario identique du côté des dames, où Jackie Lassaux (2/6, URT) a justifié son statut de favorite en venant à bout de la locale Maêva Spooner (3/6, Géo-André) sur le score de 6-4, 6-2.

RÉSULTATS

MESSIEURS. - Demi-finales : Andruejol (1/6, Gueux) bat Martin (4/6, Bezannes) 3-6, 6-0, 6-0 ; Damonte (1/6, TC Troyes) bat Chauvin (4/6, Reims Europe Club) 6-3, 6-2. Finale : Andruejol bat Damonte 4-6, 6-4, 6-2.
+35 ans (finale) : Daix (4/6, Géo-André) bat Dermonsir (4/6, Romilly) 6-4, 4-6, 6-4.
+45 ans (finale) : Dermonsir (4/6, Romilly) bat Chane (5/6, Géo-André) 0-6, 6-4, 6-4.
+55 ans (finale) : Bures (15/2, TC Reims) bat Desautez (15/2, URT) 6-0 abandon.

DAMES. - Demi-finales : Maêva Spooner (3/6, Géo-André) bat Juliette Leroux (4/6, URT) 6-4, 6-4 ; Jackie Lassaux (2/6, URT) bat Perrine Gosse (4/6, URT) 6-4, 6-4. Finale : Jackie Lassaux bat Maêva Spooner 6-4, 6-2.

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l’union 220623a
Justice tribunal correctionnel : Deux dealers de rue condamnés

Le 23 juin 2021, des policiers entament une surveillance rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge, près du centre commercial de l’hippodrome : ils viennent de repérer deux individus qui semblent attendre le client.

Justement, un passant se dirige vers eux. Sous les yeux très intéressés des agents, une transaction est réalisée. Ils surgissent de leur cachette et interpellent les trois personnes. Natif de Rethel, le client âgé de 32 ans est effectivement trouvé en possession d’un morceau de résine de cannabis qu’il venait d’acheter aux deux autres.

Stups et couteau

Un an plus tard, seul l’acheteur s’est présenté devant le tribunal correctionnel de Reims pour répondre de l’usage de stupéfiants. Les juges l’ont condamné à 60 jours-amende à 10 euros, soit 600 euros à payer dans un délai de deux mois s’il ne veut pas faire une période de prison équivalente. Les deux dealers de rue, eux, ont boudé l’audience. Âgé de 19 ans, le premier est condamné à trois mois de prison avec sursis en raison d’un casier judiciaire vierge, ce qui n’est plus le cas du second, Bryan Nyotchebeu, 20 ans, déjà condamné à plusieurs reprises pour des affaires de stupéfiants. En plus, il avait un couteau.

Le jeune homme est condamné à trois mois de prison ferme.

F.C.

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l’union 220622c
Petits pas vers l’art contemporain

Une heure d’initiation à l’art contemporain animée par le FRAC Champagne-Ardenne.

À 14 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

À partir de 8 ans.

Gratuit mais sur réservation : http://www.bm-reims.fr/

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l’union 220622b
Loisirs : Pari gagné pour le Battle

Les participants réunis.
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Ils ne se connaissent pas et viennent d’horizons différents. Pourtant, le temps d’un week-end, ils viennent de réaliser un beau spectacle sur le parvis Miloud Adda-Kalafate de la médiathèque Croix-Rouge.

C’est là en effet que se déroulait samedi, le deuxième Battle Process Dat Sound (après celui de 2021 à Paris) organisé par la Boussole en partenariat avec la médiathèque Croix-Rouge et Passage Productions.

Pour ce faire, « huit danseurs professionnels venus de toute la France étaient invités, qui devaient qualifier chacun un nouvel amateur ayant déjà quelques notions de danse hip hop au cours de petits ateliers et créer ainsi des binômes » explique Mary Rossignol, animatrice culturelle à la Boussole. Ces derniers ainsi constitués se sont alors produits devant la médiathèque au son de musiques live elles aussi « totalement en impro avec des musiciens qui ne se connaissaient pas auparavant ». Une véritable communication s’instaurait ainsi entre musiciens et danseurs, se regardant mutuellement afin de créer et d’adapter leurs chorégraphies pour aboutir à un véritable spectacle.

Après les quarts de finale et demi-finales, vint alors le moment de la finale qui a vu Bambino Tony Périra et son protégé Willis l’emporter ; ce dernier repartant ainsi avec le chèque de 500 euros.

Cette animation qui avait pour objectif de « faire découvrir une pratique artistique et urbaine, de fédérer autour d’actions culturelles et de fêter le début de la période estivale a également permis de créer un moment de convivialité dans le quartier Croix-Rouge » se réjouit Mary. Assurément, ce fut une réussite en tous points de vue.

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l’union 220622a
Justice tribunal correctionnel : L’achat sur Leboncoin tourne au traquenard

Arrivé avec un complice, le prétendu acheteur des deux iPhones a coursé la victime avec une bombe lacrymogène genre extincteur. Illustration
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Intéressé par deux smartphones proposés sur le site Leboncoin, l’acheteur avait donné rendez-vous au vendeur sur le parking d’un fast-food de l’avenue Eisenhower au quartier Croix-Rouge. Ils sont arrivés à deux, avec une grosse bombe lacrymogène…

Longue est la liste des personnes arnaquées par des achats ou ventes de biens sur le site Leboncoin. Il y a plus détestable encore : attirer les victimes dans un traquenard. Une affaire vient d’être jugée à Reims.

Le 30 août 2020, un jeune homme prend la direction de Croix-Rouge pour retrouver quelqu’un intéressé par la vente de deux iPhones. Le rendez-vous est convenu en pleine journée à l’entrée du quartier, sur le parking du McDonald’s de l’avenue Eisenhower. « C’est un endroit public. Je me pensais en sécurité » , dira-t-il plus tard. Il ne vient pas seul, accompagné d’un ami.

Témoins passifs

Sur le parking, le vendeur descend et attend. Une voiture arrive. C’est l’acheteur. Lui aussi est accompagné. Lors du procès, la victime revit la scène, au présent. « Ils sont deux. Ils descendent. Je comprends qu’ils ne vont pas acheter. Je fais demi-tour. Ils me poursuivent en sortant un extincteur lacrymogène. J’arrive à ma voiture, je monte, je m’assois mais je n’ai pas le temps de fermer la portière, ils la retiennent. Ils m’ordonnent de leur donner mes téléphones. Je me prends des coups de pied dans la hanche. C’est très violent. Ils font le tour pour empêcher mon ami de sortir. Nous sommes gazés. Il y a du gaz lacrymogène partout dans la voiture. »

La victime confie qu’à « un moment », elle a « failli craquer et donner [ses] téléphones » mais qu’elle avait trouvé la force de résister. Finalement, les agresseurs renonçaient et repartaient dans le quartier. « Il y avait du monde sur le parking. Les gens regardaient la scène. Personne n’a réagi. »

L’enquête a rapidement identifié l’instigateur du traquenard, un jeune du quartier, Sekou Soumah, 22 ans et déjà quatre condamnations au casier judiciaire pour des vols, des recels, des délits routiers.

Son complice qui l’accompagnait était un mineur.

En garde à vue, le prévenu a nié les faits alors que le mail et l’adresse IP utilisés pour contacter la victime étaient les siens. Quelqu’un en aurait fait usage à son insu, a-t-il soutenu. De plus, le plaignant l’a reconnu.

Remis en liberté avec une convocation à l’audience, Sekou Soumah n’est pas venu s’expliquer. Le parquet a réclamé six mois de prison ferme. Le tribunal s’est montré plus sévère encore : huit mois.

Fabrice Curlier

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l’union 220620a
Trois motifs

Jeudi dernier 16 juin, il n’était pas loin de 23 heures lorsque les policiers sont appelés rue Pierre-Taittinger, dans le quartier Croix-Rouge, pour cause de perturbateurs au pied d’un immeuble.

De fait, sur place, les agents trouvent un groupe d’une quinzaine d’individus. Le contrôle effectué en fera ressortir un du lot : un garçon de 19 ans qui cumulait les raisons de se faire interpeller ; il était porteur d’un couteau à cran d’arrêt, de résine de cannabis, et sous le coup d’un contrôle judiciaire lui interdisant les sorties nocturnes.

Placé en garde à vue, il a reconnu les faits reprochés. Il en sera quitte pour une convocation devant le délégué du procureur le 2 janvier prochain.

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l’union 220619a
Tennis : Finales à Saint-Martin-sur-le-Pré

Ouvert jusqu’à 4/6, le tournoi du TC Saint-Martin-sur-le-Pré a comptabilisé 65 inscrits. Le titre devrait se jouer à la limite des engagements entre Fabrice Martin (Bezannes), Sébastien Choiselat (Reims Europe Club) et Axel Maget (Aÿ). À moins que le « prof » local Julien Questroy ne bouscule la hiérarchie.

Lily Jacob (15, Reims Géo-André) sera favorite devant les 15/2 de Saint-Memmie Alice Grillon et Emma Cuny.

Finales à 16 h 30.

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l’union 220618a
Inventons le Reims d’après

Présence de l’équipe de la démarche sur la fête de quartier Billard/ La Nacelle afin d’informer les habitants du dispositif de dialogue citoyen, de présenter à ces derniers les démarches de concertation réalisées et en cours à l’échelle de la Ville et de les inviter à s’inscrire dans le réseau du dialogue citoyen.

De 14 à 17 h, rue du docteur Billard.

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l’union 220615a
Faits divers : Un mât de vidéosurveillance scié à la disqueuse

Le vandale se souciait comme de sa première chemise (ou plutôt de sa première cagoule) des automobilistes qui passaient sur le boulevard Wilson. Capture Twitter
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Pareil acte de vandalisme avait déjà été commis en mai 2021 sur le boulevard Wilson. Lundi soir, c’est sur le trottoir d’en face que le passager d’une moto a tranquillement scié à la disqueuse un mât supportant une caméra de la vidéosurveillance urbaine.

Ça devient une habitude à Wilson. Lundi vers 21 heures, alors qu’il faisait encore bien jour, deux individus arrivés sur une motocross n’ont pas hésité à s’attaquer avec une disqueuse à un mât de la vidéosurveillance urbaine. Pareil acte de vandalisme avait déjà été commis le 2 mai 2021 au même endroit, boulevard Wilson face au centre commercial de la place Mozart, mais sur le trottoir opposé. Comme l’an dernier, la scène a été filmée par un riverain et mise en ligne sur Twitter. Les deux individus étaient encagoulés. Pendant que le pilote restait sur la moto (probablement volée), son complice a scié le mât, sans se soucier des passants et de la circulation. Il l’a entaillé des deux côtés, tranquillement, pendant plus d’une minute (avec quelques arrêts pour relancer la machine), avant de rejoindre son acolyte alors que le mât était toujours debout. La moto est repartie vers la place Mozart, où elle a disparu plein gaz.

Lieu de deal

L’an dernier, le poteau était tombé lors de la découpe, sans blesser personne. Cette fois-ci, ce sont les services municipaux, alertés, qui ont procédé à sa dépose en raison d’un risque de chute imminente.

Une nouvelle plainte pour « destruction de bien public » devrait être déposée par la Ville. Les deux caméras de vidéosurveillance attaquées lundi et l’an dernier couvrent les abords de la place Mozart, notoirement connus pour être un lieu de deal. Manifestement, la présence de cet équipement dérange le business.

À Croix-Rouge, en 2020

Les délinquants de Wilson n’ont pas l’exclusivité des attaques à la disqueuse.

En juin 2020, un mât de vidéosurveillance avait été lui aussi découpé au quartier Croix-Rouge, mais plus discrètement, de nuit.

Les auteurs de cet acte de vandalisme et du suivant commis en mai 2021 sur le boulevard Wilson n’ont jamais été identifiés.

Fabrice Curlier

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l’union 220612a
Des feux en série

Plusieurs conteneurs de poubelles ont brûlé, dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 juin. Les sapeurs-pompiers se sont déplacés vers 0 h 30, rue des Savoyards, dans le quartier Croix-du-Sud. Il n’y a eu aucune propagation.

À 5 h 32, c’est un scooter qui a pris feu, route de Cernay. Le deux-roues brûlait sur la voie publique et avait été abandonné par son propriétaire.

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l’union 220611c
Scène ouverte et spectacle

Une soirée festive en 2 parties pour conclure la semaine de Galas de Supercrampe.

À 17 h 30, scène ouverte Supercrampe en 1ère partie et à 19 h 30 « À Hauteur d’Envol » par la troupe de l’école de Cirque.

Le Temps des cerises, parking de l’hippodrome de Reims - Rue Marie-Dominique Maingot.

Gratuit.

http://www.asso-trac.fr

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l’union 220611b
Battle Process Dat Sound

Ce battle invite 8 danseurs/ses hiphop de haut vol, venant de différents horizons (popping, break, house) à dialoguer dans un esprit d’échange et d’ouverture avec 6 musiciens venant de musiques nouvelles (musiques improvisées, électroniques, hip hop, rock noise).

De 14 à 19 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit.

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l’union 220611a
Travaux : Premier bilan pour les Sub

Pour remplacer le tram, Citura fait rouler huit bus en location qui s’ajoutent au réseau ordinaire. Remi Wafflart
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Les bus « Sub » fonctionnent bien, mais leur mise en place a été perturbée par des soucis de livraison en centre-ville. Et leur capacité moindre que le tram rend les trajets parfois peu confortables.

Depuis lundi 30 mai, le tramway ne circule plus dans la partie nord de la ville, de l’arrêt Vesle à l’arrêt Neufchâtel. Les marteaux-piqueurs ont investi la place Myron-Herrick, devant l’Opéra et le palais de justice, où de lourds travaux sont entrepris pour changer la poutre d’alimentation électrique par le sol. Le chantier est prévu pour durer trois mois. En attendant le retour du tram, prévu fin août, Citura a mis en place une ligne de substitution, baptisée « Sub ». Une flotte de huit bus articulés qui se rajoutent aux bus ordinaires.

Quel bilan tirer après cette première quinzaine ? « Les voyageurs se sont habitués » , constate Marie-Agnès Calvet, directrice marketing et commerciale chez Transdev, exploitant du réseau. Et ce, « malgré la complexité d’une partie de l’itinéraire » , en l’occurrence dans l’hyper-centre, où les bus Sub ne longent pas la ligne de tramway. Les agents Citura ont fait de la pédagogie les premiers jours pour orienter les usagers égarés. Pour que tout soit le plus clair possible, la signalétique a été renforcée « notamment à l’arrêt Vesle, là où se fait la connexion avec les bus Sub, rue Chabaud » . Tout n’est pas parfait cependant.

Livraisons rue Jeanne-d’Arc

« Le point noir, c’est la rue Jeanne-d’Arc, où nous avons eu des soucis le matin à cause de livraisons » , reconnaît Marie-Agnès Calvet. La rue étant peu large (à sens unique), cela a occasionné des retards et des déviations du bus qui n’étaient pas prévus. « Pour les usagers, c’est forcément perturbant » , comprend Mme Calvet, qui assure que le problème est en train d’être solutionné.

Autre difficulté : l’affluence, les bus articulés ayant une capacité moindre que le tramway. « On a l’impression d’être dans le métro à Paris. C’est comme de l’élevage en batterie » , s’indigne ainsi Jean-Luc Lallemand, qui vit place Luton avec son épouse. Cette dernière doit rejoindre l’autre bout de la ville au quotidien pour son travail. « Le temps de parcours est considérablement allongé, car la fréquence des bus de substitution n’est pas suffisante. De l’arrêt Danton à Croix-Rouge, il lui faut 1 h 20 » , ajoute le Rémois. Dans des conditions de voyage pas optimales. « Les gens sont collés les uns contre les autres, ça grogne pas mal. »

Avec l’été qui arrive et les vacances pour les scolaires, on promet du côté de Transdev que les soucis de cohue seront atténués. Autre témoignage, celui de Marcel Gaucher.

En voulant se rendre à la gare, cet habitant de Croix-Rouge a bien cru ne jamais voir le bout de son trajet, comme il s’en est plaint dans un courrier envoyé à la mairie : « J’ai failli manquer mon train à chaque fois ! Votre navette Sub n’est pas fiable. Les horaires indiqués ne sont pas respectés, l’application donne de fausses informations et en plus les arrêts pour la prendre changent chaque jour ! »

Face aux éventuelles modifications de dernière minute, Marie-Agnès Calvet indique que des QR codes viennent d’être installés aux différents arrêts des bus Sub.

En les flashant, les voyageurs ont accès au temps d’attente et à toute information liée au trajet. Une communication est prévue sur le sujet.

Bruit et poussière place Myron-Herrick

Le carillon du tramway du quotidien s’est éteint, remplacé par de lourds bruits de marteaux-piqueurs et de moteurs d’engins. Ainsi va le quotidien de la place Myron-Herrick, entourée de grillages. Riverains et commerçants doivent faire avec. Pour les grasses mat’, n’y comptez même pas, les travaux commencent dès 7 h 30. Une pause méridienne de deux heures, de midi à 14 heures, permet de profiter - autant que possible - des terrasses malgré un cadre forcément moins agréable. Du côté de l’emblématique Café du Palais, on préfère temporiser avant de tirer un premier bilan sur l’impact en termes de fréquentation. Plusieurs restaurateurs attendent de savoir s’ils vont pouvoir obtenir une indemnisation au titre du préjudice financier qu’ils vont subir durant tout l’été, demande qu’ils avaient évoquée lors d’une réunion début mai, en présence de la direction de Transdev et de l’adjointe au maire chargée du commerce. Ce jeudi après-midi, malgré un franc soleil, les terrasses des établissements jouxtant les grillages étaient désertes.

Olivier Durand

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l’union 220610f
Hip hop

« Le Battle Process Dat Sound », événement hip-hop organisé par le centre culturel La Boussole, à l’initiative de Passage Production, en partenariat avec la médiathèque Croix-Rouge.

Ce samedi 11 juin à partir de 13 heures sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge.

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l’union 220610e
Cirque

Deux jours après leurs cadets, les autres groupes d’enfants et d’ados de l’école de cirque Supercrampe sont réunis pour se lancer dans un moment de présentation de leurs travaux. Ils pourront exhiber leurs techniques de prédilection pour vous offrir une composition fleurie et haute en couleur.

Ce vendredi à 20 h 30, Le Temps des cerises, parking de l’hippodrome de Reims, rue Marie-Dominique Maingot.

Gratuit.

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l’union 220610d
Exposition

Vernissage de l’exposition de l’artiste-graffeur Djohn Doe Oner,

Ce 10 juin à 19 h 30 à La Mine Galerie au 12, allée Yves-Gandon.

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l’union 220610c
Gala de danse moderne

Organisé par l’ACRAP de Reims,

Ce dimanche à 14 h 30 à la Maison commune du Chemin Vert (place du 11-Novembre).

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l’union 220610b
Éducation : En finale du challenge de Yannick Noah

Parmi les 8 finalistes, la classe de CM1/CM2 de l’école Billard.
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Des jeunes Rémois se retrouvent en finale du challenge « Un son, une leçon » organisé par l’association Fête le mur de Yannick Noah.

Quelque 160 enfants issus des quartiers prioritaires participeront le 14 juin, à Saint-Ouen-sur-Seine, à la grande finale du challenge « Un son, une leçon », concours d’écriture de leçons en chanson, devant un jury composé de Yannick Noah, Fianso, Icare ou encore Héloïse Martin. Parmi les 8 finalistes, la classe de CM1/CM2 de l’école Billard !

L’objectif du challenge est d’élire la meilleure chanson sur des critères pédagogiques et artistiques

Leur vidéo a été retenue sur 88 candidatures. « Tout le monde est motivé et se prépare pour le 14 juin. Les répétitions s’enchaînent et une chorégraphie a été créée pour le jour J, avec l’utilisation de la langue des signes », indique Nathalie Spooner, présidente du Tennis club Géo-André, qui les supervise.

L’objectif du challenge est d’élire la meilleure chanson sur des critères pédagogiques et artistiques. La classe gagnante pourra ensuite enregistrer sa chanson en studio avec une personnalité du jury.

Lauréate de l’appel à grands projets de la Fondation FDJ en 2021 pour son programme d’éducation et de soutien scolaire « La Classe en Fête », l’association socio-sportive Fête le Mur créée en 1996 par Yannick Noah pour les enfants et jeunes des quartiers prioritaires permet à ses bénéficiaires, élèves de cycle 3, d’avoir accès gratuitement à une application de révision, qui utilise la chanson pour faciliter la mémorisation des connaissances transmises en classe.

Grace à l’application Studytracks, les jeunes peuvent apprendre leurs leçons en musique, et en chansons. Chaque chanson est créée de façon à maximiser la rétention d’informations. L’application permet ainsi aux élèves de retenir prioritairement les bases d’une notion, celles qui doivent être connues par cœur.

Dans le cadre du programme, l’association a aussi lancé le challenge d’écriture « Un son, une leçon ». Les classes participantes au programme ont eu l’opportunité, en parallèle du dispositif, de composer leurs propres leçons et de les enregistrer en chanson. Les huit meilleures classes ont été sélectionnées pour participer à la grande finale du 14 juin.

Plus de 2 000 élèves concernés

Pour cette première année, l’association Fête le Mur a initié ce dispositif dans 88 classes du cycle 3 au sein d’établissements situés en Réseaux d’Éducation Prioritaire (REP ou REP+). Plus de 2 000 élèves ont bénéficié de 140 chansons de révision créées spécialement pour eux.

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l’union 220610a
Loisirs : Découvrez toutes les animations de l’été

Le Crypto sera un des lieux concernés par les différentes animations tout au long de l’été. Le lancement de la saison y a eu lieu, ce jeudi soir. Photo Stéphanie Jayet
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La soirée d’ouverture de la 9 e édition de « Un été à Reims », a eu lieu hier. L’occasion de découvrir que des concerts, des films et des animations en tous genres seront organisés dans le centre-ville mais aussi dans les parcs et les quartiers.

L’été a été lancé un peu avant l’heure, ce jeudi 9 juin aux jardins du Cryptoportique, place du Forum. Si la saison estivale ne débute que le 21 juin, de multiples concerts, films et animations ont déjà commencé dans la cité des sacres. Aucun quartier n’a été oublié. En voici le détail.

1 Des concerts au crypto

C’est certainement le lieu qui se prête le mieux aux animations estivales. Avec 25 dates prévues jusqu’au 3 septembre, la scène va sérieusement s’animer avec au programme « rock, pop, folk et variété française » , annonce la Ville, sur son site internet. C’est l’auteur-compositeur-interprète et humoriste Wally, qui sera le parrain des trois soirées « Humour en musique ».

2 Du jazz au Boulingrin

Le jazz s’invite rue du Temple avec sept concerts gratuits en partenariat avec Jazzus Productions, du 2 juillet au 27 août. Rendez-vous les samedis 2, 9, 16, 23 et 30 juillet ainsi que les samedis 6 et 27 août à 19 h 30, à côté des halles du Boulingrin. Trompettes, saxophones et trombones seront évidemment de la partie.

3 Du cinéma plein air dans les parcs

Harrison Ford, Valérie Lemercier, Will Smith ou encore Josiane Balasko seront de passage cet été. Plus précisément sur les écrans du cinéma plein air. « L’association La pellicule ensorcelée est partenaire pour vous faire (re)découvrir gratuitement des projections sous les étoiles » , annonce la municipalité. Tables et chaises seront à disposition. Un avant-programme avec musique, cirque ou théâtre est prévu. Les soirées sont organisées avec le concours des conseils et des maisons de quartier. « N’oubliez pas vos plaids, châles, petits pulls. » Les parcs de la Patte d’Oie, Marcel-Lemaire, Pozzo di Borgo, Bernard-Stasi, Saint-Remi ont été choisis ainsi que le parc de Champagne. Les sites ouvriront à 19 heures. Les projections seront diffusées à 22 h 30.

4 Art de rue et concert lyrique sur les marchés

Sept dates ont été programmées avec, entre autres, un concert lyrique ou des arts de rue. Rendez-vous les 2, 3 et 10 juillet puis les 6, 16 et 20 août de 10 à 12 heures aux marchés Boulingrin, Jean-Jaurès, Sainte-Anne, Croix-Rouge et place Museux.

5 Du théâtre dans les maisons de quartier

Le Centre de créations pour l’enfance de Tinqueux et son Petit théâtre nomade sera le 9 juillet à la maison de quartier Wilson, le 12 juillet à Murigny, le 13 juillet à Clairmarais, le 16 juillet à la Verrerie, le 24 septembre à Passerelle et le 28 septembre aux Épinettes. Les spectacles ont lieu à 15 heures. Second spectacle prévu, À la recherche de l’âne salade, avec la compagnie Caktus. Les dates sont les suivantes : le 26 juillet à 18 heures à la maison de quartier Orgeval, le 27 juillet à 15 heures au Val-de-Murigny, le 28 juillet à 15 heures à la Verrerie et le 29 juillet à 16 heures à la maison de quartier des Trois-Piliers.

6 Des énigmes et des soirées festives à Croix-Rouge

Du 7 au 23 juillet, de nombreuses animations sont proposées dans le quartier Croix-Rouge au complexe sportif Géo-André. Elles sont organisées du lundi au vendredi de 15 à 20 heures et le samedi de 15 à 19 heures. Chaque mercredi, des rallyes pour toute la famille sont organisés avec des challenges et des énigmes à résoudre. Des soirées festives se tiendront, sur réservation, le vendredi 15 juillet à 20 heures (Blind test), le mardi 19 juillet à 20 heures (les talents de l’été s’affichent) et le samedi 23 juillet à 20 heures (animations surprises).

7 À la cathédrale et la basilique

L’été est la saison parfaite pour assister à Regalia. À travers une scénarisation en plusieurs actes, le public est invité à revivre l’émotion et la ferveur de la journée du sacre d’un roi. Les représentations se déroulent, de juin à septembre, les jeudis et vendredis à la basilique (22 h 45) et les samedis et dimanches à la cathédrale au même horaire.

Le programme complet est à retrouver sur le site www.reims.fr

Des activités pour les jeunes de 7 à 17 ans

Ils pourront participer à des activités sportives, culturelles, artisanales, musicales du 11 juillet au 17 août. Un panel de plus de 140 animations différentes est proposé du lundi au vendredi (matin, après-midi ou journée complète) selon les âges des participants : tir à l’arc, cirque, futsal, canoë, escalade, couture, dessin, danses urbaines, guitare, percussions, tennis, biathlon, accrobranche, trampoline…

Pour y participer, il faut d’abord se pré-inscrire sur le site de la Ville. Une fois cette étape passée, les réservations des différents créneaux se feront dès le 4 juillet pour le mois de juillet et dès le 18 juillet pour le mois d’août. Les activités sont organisées sur différents sites de la ville et « encadrées par des animateurs qualifiés dans le respect des règles sanitaires et de sécurité ». Certaines sorties auront lieu en dehors de la ville comme à Prouilly ou au lac du Der.

Jean-Marie Cornuaille

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l’union 220608b
Des écoliers de Croix-Rouge et Orgeval découvrent les institutions avec le centre loisirs jeunes de la police

 

Faire connaître à des élèves de CM2 les différentes institutions qui « protègent et garantissent la vie dans la cité » était l’objectif d’une « journée d’action citoyenne » organisée par le centre loisirs jeunes de la police nationale de Reims.

Deux classes de l’école des Provençaux à Croix-Rouge, quatre autres du quartier Orgeval (Gallieni et Charpentier), ont ainsi été reçues à l’hôtel de police, à l’hôtel de ville (photo) et au palais de justice.

Répartis en différents groupes, les 126 élèves ont également rencontré des représentants de Citura et des pompiers du service départemental d’incendie et de secours.

Ils ont posé plein de questions qu’ils avaient préparées avec leurs instituteurs.

 

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l’union 220608a
Tennis Championnats du Grand Est : André vice-championne régionale en 4 e série

Disputée au Centre de ligue de Lorraine Sud à Villers-lès-Nancy, la phase finale des Championnats du Grand Est seniors n’a guère été favorable aux Marnais.

En effet, en 2 e série, la Cormontreuilloise Kélia Le Bihan (N° 52), tête de série N° 1, a déclaré forfait, laissant le champ libre aux –2/6 alsaciennes. Quant à Bastien Villenet (2/6, Taissy), son parcours s’est arrêté en 16 es de finale en chutant face à Adrien Walch (0, TC Illberg Mulhouse), non sans avoir chèrement vendu sa peau (7-6, 7-5).

En 3 e série, dans un tableau féminin très homogène, Jade De Baets (15/1, Géo-André) a été battue (6-2, 6-4) en quarts par la future finaliste Natela Portshidze (15, Montigny-lès-Metz). Même chose chez les messieurs où Cédric Vicaire (15, Cormontreuil) n’a rien pu faire (6-0, 6-2) contre le futur vainqueur Matthew Sleight (15, Riedisheim).

Enfin, en 4 e série, tous les regards étaient tournés vers Daphné André (15/4, URT Reims). Tête de série Nº 2, la Rémoise n’a malheureusement pas pu décrocher le titre, en cédant au stade ultime (7-6, 6-3) contre la favorite Laure Apostolo (15/3, Ludres).

Un espoir pour Roland-Garros

De son côté, Guilhem Ceron (15/5, La Muire) s’est incliné contre Quentin Im (30/1, Lingolsheim), futur lauréat (6-1, 7-5), qui avait déjà créé la sensation en éliminant en quart la tête de série Nº 1, l’Ardennais Sébastien Fournier (15/4, Sud Ardennes Tennis).

Tous les vainqueurs sont qualifiés pour les Championnats de France à Roland-Garros en août prochain, mais également certains finalistes en fonction des places disponibles. L’espoir est donc encore permis pour Daphné André…

FINALES 2 E SÉRIE

DAMES. – Sturchler (–2/6, FC Mulhouse) bat Guerbert (–2/6, FC Mulhouse) 3-6, 6-2, 6-2.
MESSIEURS. – Fassbender (–15, Forbach) bat Biston (–4/6, ASPTT Metz) 3-6, 6-4, 6-4.

FINALES 3 E SÉRIE

DAMES. – Hanquet (15/1, Rosheim) bat Portshidze (15, Montigny-lès-Metz) 3-6, 7-6, 6-3.
MESSIEURS. – Sleight (15, Riedisheim) bat Henricolas (15, Docelles) 6-1, 6-1.

FINALES 4 E SÉRIE

DAMES. – Apostolo (15/3, Ludres) bat André (15/4, URT Reims) 7-6, 6-3.
MESSIEURS. – Im (30/1, Lingolsheim) bat Viarnaud (15/5, Arcis) 6-1, 6-1.

De notre correspondant Nicolas Gassmann

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l’union 220607a
L ’ADN de la vie citadine et des vignobles

REIMS-FISMES La 2 e circonscription de la Marne perd des habitants et le taux de pauvreté des plus jeunes y est assez élevé. Le territoire est toutefois boosté par le dynamisme du centre rémois.

Entre béton et vignerons, la 2 e circonscription marnaise est une terre de contrastes. À la démographie déclinante. Une (légère) baisse de 0,3 % a été observée sur la période de 2013 à 2019, selon les chiffres de l’Insee (Institut national des statistiques et des études économiques), plutôt conforme à ce que l’on observe ailleurs dans la Marne. La ville de Reims elle-même connaît une « stabilité baissière » , selon la formule euphémisante de la mairie.

2 200 habitants en moins

Il y a désormais 2 200 habitants de moins dans cette circonscription par rapport à 2013. L’âge moyen des résidents de la circonscription Reims-Fismes est toutefois légèrement inférieur à la moyenne nationale : 39,4 contre 41,1. Des gens un peu plus jeunes et aussi un peu plus diplômés qu’ailleurs, avec 16 % de bac + 5 (à titre de comparaison, ils ne sont que 6 % dans la 2 e circonscription des Ardennes, celle de la vallée de la Meuse).

Traduction de l’activité viticole qui caractérise le territoire, notamment dans la Montagne de Reims, le pourcentage de professions agricoles est près du double de ce que l’on recense en France.

Autre chiffre intéressant : le niveau de vie médian annuel est de 22 290 euros (donnée 2019), à la fois au-dessus de la moyenne française, mais aussi supérieure à ce qu’on trouve, par exemple, dans la circonscription Reims-Bourgogne, où il est de 21 590.

Près de 30 % des habitants de moins de 30 ans vivent sous le seuil de pauvreté

Pour autant, la 2 e « circo » de la Marne n’est pas une terre peuplée seulement de gens aisés ou au train de vie confortable. Bien au contraire. Le contraste entre les classes sociales y est globalement plus fort qu’ailleurs dans le pays.

Par exemple, le taux de pauvreté des moins de 30 ans frôle les 30 % (16,3 % sur l’ensemble des classes d’âge), plusieurs points au-dessus de la moyenne hexagonale, située entre 22 et 23 %. La présence de tout ou partie de quartiers populaires rémois, dont Croix-Rouge, explique cela.

Territoire bien desservi

L’accès aux équipements de santé et d’éducation est plutôt bon. Un exemple ? 90 % des gens ont une école dans leur commune contre un peu plus de 60 % seulement dans la 5 e « circo » (sud Marne, celle de Charles de Courson).

Pour le reste, et malgré un ADN à moitié citadin, la plupart des habitants de la circonscription Reims-Fismes (plus de 70 %) utilisent leur voiture pour leur trajet domicile-travail aux dépens des modes doux. Les temps de parcours sont néanmoins relativement courts. Toujours selon les données de l’Insee, en effet, près de la moitié des résidents de la circonscription travaillent dans leur commune, tendance caractéristique de secteurs marqués par la présence d’une grosse ville.

Il s’agit, on l’imagine, essentiellement de Rémois, ce qui ne manque pas d’alimenter débats et prises de position sur les thématiques de la pollution et des mobilités, entre liberté de circulation d’un côté et nécessité de préserver la qualité de l’air de l’autre.

Le territoire est par ailleurs relativement bien desservi, puisqu’il est traversé de part en part par l’A4 (autoroute Paris-Metz) mais aussi par la ligne TGV qui s’arrête notamment à Bezannes.

Olivier Durand

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l’union 220606a
Championnat de France universitaire de volley 4 contre 4

 

 

Le championnat de France universitaire de volley 4 contre 4 s’est déroulé la semaine dernière, sur deux jours, à Reims, sur le parquet de la salle universitaire de Croix-Rouge.

66 équipes et plus de 350 étudiants et membres du staff ont été reçus par les organisateurs.

À noter le titre de l’Université de Reims dans la catégorie masculine, finissant invaincu sur le tournoi.

 

 

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l’union 220604a
Tennis - championnats de ligue : Objectif Roland-Garros en août

Organisés au centre de Ligue de Lorraine Sud à Villers-lès-Nancy, la phase de sélection régionale individuelle seniors s’annonce passionnante pour les Marnais. Avec en jeu une qualification pour les championnats de France à Roland-Garros en août. En 2 e série, la Cormontreuilloise Kelia Le Bihan (N52) est tête de série nº1 et favorite devant la -4/6 du TC Troyes Anna-Maria Jovanovic et le trio de -2/6 alsaciennes Séverine Deppner (TC Strasbourg), Lou-Anne Guerbert et Margot Sturchler (FC Mulhouse). Dans un tableau masculin avec trois -15, Bastien Villenet (2/6, Taissy) n’ambitionne rien d’autre qu’une « perf » à 0.

En 3 e série, Jade De Baets (15/1, Géo-André) possède les arguments pour tirer son épingle du jeu. Même chose chez les messieurs où Cédric Vicaire (15, Cormontreuil), à l’expérience, peut envisager le titre. Enfin, en 4 e série, tête de série nº2, Daphné André (15/4, URT) se déplacera pour décrocher le titre alors que celui des messieurs pourrait fort bien se jouer entre Guilhem Ceron (15/5, La Muire) et Sébastien Fournier (15/4, Sud Ardennes).

Le programme

Demain,
12 heures : demi-finales messieurs 3 e série ;
13 h 30 : demi-finales dames 3 e série ;

lundi,
9 heures : demi-finales dames et messieurs 4 e série ;
10 h 30 : demi-finales dames et messieurs 2 e série ;
13 heures : finales dames et messieurs 3 e série ;
14 heures : finales dames et messieurs 4 e série ;
15 heures : finales 2 e série.

De notre correspondant Nicolas Gassmann

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l’union 220603a
Culture : Des ateliers avant le battle

Le premier atelier s’est déroulé mercredi au parc Léo-Lagrange.


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La Boussole présente, en partenariat avec la médiathèque Croix-Rouge, le Battle Process Dat Sound imaginé et proposé par Uriel Barthélémi, Akeem H. Ibrahim et Entissar Al Hamdany.

À travers ce battle, la Boussole souhaite rassembler autour d’un événement hip-hop, le 11 juin prochain. L’idée du battle est de mettre en place une session d’échange entre danseurs hip-hop et musiciens, proposant différents styles.

Inscriptions à La Boussole

Mercredi 1 er juin, un atelier de danse sur musique live a été proposé dans le cadre de Reims Urban Nature, par les danseurs et musiciens professionnels. D’autres ateliers sont prévus les samedi 4 et dimanche 5 juin. Les danseurs de niveaux avancés et âgés d’au moins 12 ans, désirant participer aux ateliers et à la préqualification du battle ont la possibilité de s’inscrire auprès de La Boussole. Ces événements se tiennent en plein air et ont pour objectif de faire découvrir une pratique artistique et urbaine, de fédérer autour d’actions culturelles et de fêter le début de la période estivale.

Le samedi 11 juin à 15 heures sera l’occasion de se retrouver en famille et entre amis pour partager un moment unique dans une ambiance festive. L’accès est gratuit et tout public. Cet événement se déroulera en extérieur sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar à Reims.

Au programme : 13 heures, préqualification et constitution des équipes. 15 heures, début du battle. 15 h 30, pause, showcase. 17 heures, seconde partie du battle. 17 h 45, pause, showcase. 18 h 30, finale du battle. 19 heures, session jam avec le public animée par DJ Mab’Ish.

 

 

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l’union 220602a
Faits divers : Le serial casseur de monnayeurs écroué

L’auteur a notamment sévi aux stations de lavage d’Ormes, Croix-Rouge et ici au Leclerc Champfleury.


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Grand Reims Pour financer sa toxicomanie, un homme avait pris l’habitude de forcer les monnayeurs des stations de lavage. La série a pris fin après 31 000 euros de dégâts.

Depuis le 13 mai, une épidémie d’effraction de monnayeurs était constatée dans les stations de lavage de l’agglomération rémoise, notamment au Leclerc de Champfleury, à la station Tip Top de la zone artisanale d’Ormes et à celle de l’impasse de la Chaufferie à Croix-Rouge. L’enquête a permis d’identifier le principal auteur – si ce n’est l’unique – de cette série moins rémunératrice que le coût total des dégâts : 31 000 euros…

Né il y a 29 ans en Ingouchie, république de la fédération de Russie, Islam Dalakov a reconnu user de ce moyen pour financer sa consommation d’héroïne (un gramme par jour, à raison de 20 euros le gramme).

Arrêté le 15 mai pour des délits routiers, l’auteur n’était pas encore suspecté des vols dans les stations de lavage. Il fut relâché, et les effractions ont repris

Domicilié à Reims, Islam Dalakov a également commis une filouterie de carburant à Champfleury, le 30 avril : la vidéosurveillance a filmé le départ de sa camionnette rassasiée après un plein de 121 litres de gasoil (255 euros). Elle n’était pas assurée, infraction constatée par la police de Reims le 15 mai : son conducteur s’était fait contrôler après avoir grillé un orange bien mûr. Un ennui n’arrivant jamais seul, il était également positif aux opiacés. Sa responsabilité dans les vols de monnayeurs n’était toutefois pas encore connue à ce moment-là, aussi avait-il été remis en liberté. Les effractions reprenaient…

Finalement identifié, Islam Dalakov a été jugé en comparution immédiate pour l’ensemble de ces faits. Le tribunal l’a condamné à quinze mois de prison dont sept mois ferme, et révoqué un sursis de huit mois prononcés l’an dernier pour des vols avec violence (il faisait partie d’une bande qui braquait des escort-girls). Il a été écroué pour purger ses quinze mois.

Fabrice Curlier

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l’union 220601a
SPORTS : Les finales des France universitaire démarrent aujourd’hui

 

La cité des Sacres accueille les finales du championnat de France universitaire de volley-ball 4x4.

« On attend 66 équipes. Cela représentera en tout autour de 450 personnes, précise Laurent Duclos, directeur du sport U à la Ligue du Grand Est.

Chaque académie avait la possibilité d’envoyer une équipe masculine, une féminine et une mixte. »

Devant une telle affluence, les rencontres (à partir de 9 heures aujourd’hui) seront réparties sur trois sites : la Halle Sportive Universitaire, le Gymnase Universitaire Moulin de la Housse et le gymase du collège Joliot-Curie.

Les finales, elles, se joueront à la Halle Sportive demain à partir de 15 heures.

 

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l’union 220531c
Condamné pour trafic de stupéfiants, il fait appel

Jugé vendredi, un habitant de Croix-Rouge reconnu coupable d’avoir stocké et revendu cocaïne, héroïne et cannabis a été condamné à quatre ans de prison ferme (L’union de samedi).

L’avocate de Yazide Beaupère, 32 ans, fait savoir que son client a fait appel du jugement.

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l’union 220531b
Art : Une nouvelle fresque à Croix du Sud

La fresque a été peinte par les enfants.


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Les festivités des 50 ans du quartier Croix-du-Sud se poursuivent avec les différents partenaires jusqu’au 2 juillet, apothéose de cet important projet.

Outre les nombreuses autres activités diverses, et après la fresque cookie fin mars et la fresque fleurs un mois plus tard, le mois de mai vient de s’achever avec la réalisation d’une fresque participative sur le grand mur de la place Auguste-Rodin.

Piloté par la Boussole

Cette fois, le projet a été piloté par la Boussole avec l’artiste Thomas « Art’Is Custom Reims ».

Après avoir dessiné un grand « Croix du Sud » en toile de fond, celui-ci a réalisé des dessins représentant la vie du quartier : danse, sport, familles, hommes et femmes… Après avoir collé des « pochoirs », les enfants du quartier ont alors pu mettre en couleurs toutes ces formes.

Une fresque qui fait face à celle déjà réalisée l’an dernier à côté de la Boussole.

 

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l’union 220531a
Transports : Une moitié de tram et un saut dans l’inconnu

Le tramway ne circule désormais plus que sur une moitié de ligne. Des barrières ont été installées, hier, autour de la place Myron-Herrick, où les travaux ont débuté. Remi Wafflart


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REIMS Les travaux ont débuté place Myron-Herrick, ce lundi 30 mai. Les usagers devront vivre sans tramway pendant trois mois dans toute la partie nord de la ville. Un bouleversement auquel s’est superposée une journée de grève, hier.

La rue de Vesle et le cours Langlet sans tramway. La photo est insolite mais il faudra s’y habituer. Depuis ce lundi 30 mai et jusque fin août, aucune rame ne circule entre les arrêts Vesle et Neufchâtel, c’est-à-dire la moitié nord de la ligne.

Le système d’alimentation électrique par le sol (APS) est remplacé pour cause de vétusté. La communication en amont (jugée tardive par certains) n’avait visiblement pas été vue ou comprise par tous les usagers. Ils étaient nombreux, ce lundi, à prendre des renseignements auprès des agents Citura déployés rue de Vesle, chasuble jaune sur le dos. Ces derniers resteront sur place quelques jours le temps que les habitudes se prennent. « Comment je fais pour me rendre à la fac ? » , demande ce jeune homme, casquette et cheveux longs. La partie sud de la ligne étant opérationnelle, il est vite rassuré. Idem pour cette femme, qui désire rejoindre Croix-Rouge.

Le bruit de la cloche a disparu

La rue de Vesle, où le tintement de la cloche du tram est quasi permanent en temps normal, est inhabituellement silencieuse. L’arrêt situé côté pair est condamné avec de la rubalise pour éviter que les gens n’aillent s’y asseoir pour rien. Seul l’arrêt côté impair (devant le bureau de poste) est opérationnel. Il sert de terminus. Le spectacle est étonnant quand une nuée d’usagers en descend. « Encore heureux, il fait beau, on peut marcher un peu » , sourit ce salarié du centre-ville, qui va finir son trajet à pied.

D’autres s’interrogent sur les fameux bus de substitution. Où faut-il les prendre pour rejoindre l’avenue de Laon ? « Rue Chabaud » , indiquent les agents Citura. Malgré le bouleversement, l’ambiance est relativement calme. Résignée, plutôt, car à la suppression de la moitié de ligne de tramway se superpose un énième mouvement de grève. Depuis septembre et l’annonce de la résiliation par le Grand Reims du contrat avec Mars, concessionnaire des transports publics à Reims, l’intersyndicale (CGT, Solidaires et CGT-Ugict) de Citura se mobilise en effet chaque mois pour protester contre cette décision. Résultat : un tram A toutes les 16 minutes (idem pour les bus de substitution couvrant la partie nord), et le B toutes les 48 minutes. Pour les bus « classiques », certaines lignes ne sont pas assurées et pour celles qui le sont, des bus toutes les 20 à 35 minutes. Bref, la galère.

« C’est saoulant, c’est rien que pour emm… le monde » , peste cette dame, attendant rue de Vesle, partagée entre dépit et fatalisme. À côté, une autre abonde : « Je comprends qu’ils veulent défendre leur bifteck, mais faire grève le jour où commencent les travaux sur la ligne de tramway, ce n’est quand même pas très délicat… » Plus loin, même agacement : « On n’avait pas besoin de ça aujourd’hui… » Les agents Citura tentent de répondre aux questions. Presque surpris de la résilience des usagers. « Franchement je m’attendais à de l’agressivité et finalement ça se passe plutôt bien » , glisse cette stagiaire. Son collègue a une explication : « C’est l’effet du pont de l’Ascension ! Les gens sont reposés. »

Il faudra quand même voir avec le temps l’efficacité des bus de substitution, a fortiori quand il n’y a pas grève et que l’affluence est plus nombreuse.

Pendant ce temps, les ouvriers ont pris possession de la place Myron-Herrick, devant le palais de justice et l’opéra. Pas encore de marteau-piqueur mais beaucoup de chasubles (couleur orange, cette fois). Des barrières de chantier ont été installées de chaque côté, rue Chanzy d’une part et rue Carnot d’autre part. Au menu : repérages et marquages au sol pour poser les jalons de ce très lourd chantier dont les commerçants et les riverains craignent les répercussions.

Et puis, d’autres conséquences sont également à surveiller de près. Notamment l’invasion des rails rue de Vesle par les vélos et voitures, profitant de l’absence du tramway. Du côté de Citura, on craint que de mauvaises habitudes ne se prennent. « Il faudra faire énormément de pédagogie » , confie une agent, alors que deux-roues et camionnettes s’en donnaient déjà à cœur joie ce lundi matin.

Un trajet de substitution

Si les lignes A et B du tramway continuent de circuler en provenance des deux terminus sud, le voyage en rame s’achève au niveau de l’arrêt Vesle, rue Chabaud. De là, les usagers souhaitant se rendre à Neufchâtel doivent emprunter la ligne de substitution, baptisée simplement « Sub ». Ces bus articulés prennent la direction des Promenades, via la rue Jeanne-d’Arc, puis la rue Buirette, s’engagent avenue de Laon avant de bifurquer boulevard des Belges, place Jean-Macé et de s’arrêter au parking-relais Neufchâtel. Dans le sens inverse, les navettes passent par la gare SNCF, la rue de Talleyrand et la rue Libergier avant de retourner à l’arrêt de bus Vesle. « Transdev Reims mettra en place une signalétique spécifique pour guider au mieux les voyageurs, vers les arrêts de report », avait assuré Citura en amont des travaux. L’entreprise s’est également engagée à rendre ces arrêts accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Olivier Durand


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