Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles -août 2022.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

***********************************

l’union 220831c
Chute de scooter, chute de vélo

Hier vers 15 h 45, un jeune homme s’est sérieusement blessé à une main lors d’une chute à scooter rue Berthe-Morisot, au quartier Croix-Rouge. Les pompiers l’ont transporté à l’hôpital. Les circonstances de l’accident restent à déterminer.

Lundi vers 8 h 30, c’est une cycliste qui s’est légèrement blessée en chutant avenue Brébant.

***********************************

l’union 220831b
Un blessé lors d’une rixe

Un jeune homme a été blessé au visage lors d’une rixe survenue dimanche à 13 heures avenue Bonaparte, dans le quartier Croix-Rouge, au niveau de la rue François-Arago. Sa famille est intervenue, la situation risquait de s’envenimer, mais l’arrivée de plusieurs patrouilles de police a permis de rétablir le calme. Les pompiers ont transporté la victime à l’hôpital.

***********************************

l’union 220831a
Le camp de migrants évacué

 

 

Hier matin, les services de police, de la préfecture et de la mairie sont intervenus au parc Saint-John-Perse à Reims, pour évacuer le camp de migrants qui s’y était reformé depuis plusieurs mois. Les familles autorisées à rester en France ont été prises en charge pour des relogements, tandis que le cas des personnes en situation administrative litigieuse est à l’examen, voire a déjà fait l’objet d’OQTF (obligation de quitter le territoire français). Les lieux évacués, une sorte de paillis a été déversé pour rendre le sol instable, dans le but d’empêcher une nouvelle installation.

Situé au quartier Croix-Rouge, le parc Saint-John Perse est un lieu de fixation bien connu depuis de nombreuses années. Chaque démantèlement est suivi tôt ou tard d’une nouvelle installation alimentée par des filières. Pour autant, ces dernières semaines (L’union du 16 août) , jamais la situation n’avait été autant délicate avec une trentaine de tentes abritant quelque 75 migrants de nationalités différentes, la plupart demandeurs d’asiles (Albanais, Serbes, Kosovars, Géorgiens, Nigérians…).

 

 

***********************************

l’union 220825b
Faits divers : Il roule à trottinette quand devant lui, la nuit, une bande

II ne faut pas prêter sa trottinette à des inconnus.
- Agrandir la photo

Il l’avait achetée au mois de mai, « une trottinette électrique toute neuve, 500 euros » , d’un beau bleu, marque Kaabo Skywalker. Depuis la nuit de lundi à mardi, ce n’est plus lui qui la conduit mais un inconnu (voire plusieurs si elle tourne de mains en mains) après se l’être fait voler au quartier Croix-Rouge.

« Je sors tard du travail. Avant de rentrer chez moi, j’aime bien faire des tours avec ma trottinette » , explique la victime âgée de 25 ans. « Je suis souvent passé à Croix-Rouge. Je n’ai jamais eu de problème. » Jusqu’à cette fameuse nuit, l’avenue Bonaparte et de la rue Olympe-de-Gouges.

Menaces de mort

« Il était 1 heure. Je roulais rue François-Arago quand j’ai vu un groupe de cinq jeunes devant les blocs en face. L’un d’eux m’a fait signe de la main pour m’arrêter. Il l’a fait gentiment, je ne me suis pas méfié. On a commencé à discuter. Il m’a demandé à quelle vitesse roulait ma trottinette, si je pouvais lui prêter pour faire un tour avec. J’ai dit oui. Il l’a essayée, puis il est revenu. Après, c’est un autre de ses copains qui a voulu faire un tour. J’ai dit oui aussi. » Sauf que cette fois-ci…

« Au bout de plusieurs minutes, ne le voyant pas revenir, je me suis posé des questions. J’étais toujours avec ses copains en train de discuter. Je leur ai demandé s’ils connaissaient son nom. Ils m’ont répondu que non. Là, j’ai compris que je m’étais fait avoir. » Les autres aussi : « Ils sont partis en me menaçant de mort si je portais plainte. » Il a passé outre, et s’est rendu auprès des services de police.

Le jeune homme reconnaît avoir péché par naïveté. En attendant peut-être de pouvoir se racheter une trottinette, il est au moins sûr d’une chose : « Je n’irai plus faire de tours à Croix-Rouge. »

F.C.

***********************************

l’union 220825a
Justice tribunal correctionnel : Le mari violent traitait sa femme comme sa chose

L’époux n’a pas semblé comprendre le procès que lui instruisait la justice française
- Agrandir la photo

Un homme de 65 ans été condamné à de la prison ferme pour avoir roué de coups son épouse dont il ne supportait pas les désirs d’émancipation.

Sa vision des femmes est celle d’un autre espace-temps. » La formule du substitut s’applique à un homme né au milieu du siècle dernier, en 1957, dans une petite ville reculée de la Turquie. Il réside aujourd’hui à Croix-Rouge, du moins résidait car il a été écroué lundi soir après battu son épouse.

L’enquête a révélé un mari qui ne supportait pas sa volonté d’émancipation, et qui s’est comporté de mal en pis quand elle lui a annoncé son intention de divorcer. Au moins deux scènes de violences sont passées inaperçues : après l’avoir frappée, l’homme l’avait enfermée plusieurs heures dans une pièce, en lui confisquant son téléphone pour l’empêcher d’appeler du secours.

Le même scénario se serait sans doute reproduit samedi dernier, sans l’intervention d’une voisine que le retraité, maîtrisant mal le français, sollicitait régulièrement pour ses démarches. De là serait d’ailleurs partie la nouvelle dispute : sa femme lui aurait demandé de ne plus la déranger pour trois fois rien. Furieux, il lui portait des coups de poing au visage, lui enfonçait les doigts dans les yeux et s’asseyait sur elle à califourchon tout en continuant de la frapper. Alertée par le bruit, la voisine téléphonait au commissariat après avoir vu le visage tuméfié de la victime.

Il s’énerve quand elle regarde la télé

Jugé en comparution immédiate avec une interprète, le sexagénaire n’a pas semblé prendre conscience de la gravité de ses actes. Constat du substitut Teixeira : « Il a une notion rabougrie, assez dégradée, de ce que doit être une femme. Il s’énerve parce que son épouse regarde la télé, parce qu’elle ne lui fait pas à manger ou bien au contraire le sert trop tôt. Il doit comprendre que sa femme n’est pas un objet, qu’elle n’est pas sa chose. »

Aura-t-il saisi la leçon ? La décontraction qu’il affichait pendant le délibéré laissait sceptique.

Le mari violent* part en prison : six mois dont deux ferme avec maintien en détention. Les quatre autres mois avec sursis probatoire comprennent l’obligation d’indemniser et de ne plus contacter celle qui est résolue à devenir son ex-épouse.

*L’identité du mari n’est pas publiée pour garantir l’anonymat de son épouse

Fabrice Curlier

***********************************

l’union 220823a
Caravane et camionnette brûlées

Samedi soir, vers 22 heures, une caravane a mystérieusement brûlé rue Raoul-Dufy, au quartier Croix-Rouge.

Hier vers 0 h 40, c’est une camionnette probablement volée qui a été incendiée dans un champ de betteraves, le long de la RD951 non loin de Champfleury.

Au même moment à Reims, d’autres pompiers sont intervenus chemin des Rouliers au Moulin-de-la-Housse, près de l’aire de grand passage actuellement occupée par une mission évangélique, pour éteindre un feu de véhicule. L’origine n’a pas été indiquée.

***********************************

l’union 220822a
Passion geek

Récemment élus à l’Assemblée nationale, les députés rémois Xavier Albertini (Horizons) et Anne-Sophie Frigout (Rassemblement national) sont très actifs sur Facebook. Mais pas de la même manière. Le premier publie quotidiennement des photos des communes de sa circonscription afin d’en mettre en valeur le patrimoine. La deuxième rebondit au quart de tour sur l’actualité, qu’il s’agisse des migrants au parc Saint-John-Perse ou du vol d’une statue dans l’église de Cernay-lès-Reims.

***********************************

l’union 220821b
Statu quo au parc Saint-John-Perse

Des familles en provenance du Nigéria ont planté leur tente. O.D.
- Agrandir la photo

 

Les jours passent et la situation reste la même dans le parc Saint-John-Perse, dont une partie est occupée par des migrants. Depuis le début de l’été, ils sont nombreux (plus d’une soixantaine) à être venus planter leur tente dans ce parc, le long de l’avenue du Général-Eisenhower. Notamment des Nigérians. L’un d’eux, père de famille, nous expliquait, hier, qu’ils avaient chaud durant la journée et froid la nuit. Ils craignent aussi qu’un arbre, visiblement malade, ne finisse par leur tomber dessus. Il y a plusieurs jours, un jeune Albanais de 16 ans s’inquiétait de possibles agressions une fois le soir tombé.

Avocat à la retraite, Alain Fournier, coordinateur d’une pétition lancée le 23 juin pour venir en aide aux migrants, espère toujours être reçu par le maire, une requête qu’il a formulée à nouveau dans un courrier en date de ce jeudi 18 août. Il estime que « les remèdes ne peuvent venir exclusivement de l’État » et s’alarme que les migrants n’aient pas accès à l’eau et à des sanitaires.

Olivier Durand

 

***********************************

l’union 220821a
PROPRETé : Partie de ping-pong au bord du tramway

Cette photo ne donne qu’un bref aperçu de l’amoncellement de déchets, au bord de la ligne de tramway, rue Pierre-Taittinger. O.D.
- Agrandir la photo

Qui est censé nettoyer les ordures jetées près des rails ? La Ville et Citura se renvoient la balle.

C’est un drôle de schmilblick qui se joue rue Pierre-Taittinger, face au centre commercial de l’Hippodrome, à Croix-Rouge. Au bord de la ligne de tramway, un spectacle désolant s’offre au regard. Canettes (de bière essentiellement) et plastiques divers s’accumulent juste à côté des rails sur plusieurs mètres. De quoi exaspérer Marcel Gaucher, habitant de Croix-Rouge de longue date. Pour tenter de faire nettoyer ce tas d’immondices, ce dernier a alerté à la fois Citura et la mairie. « Citura dit que c’est la Ville. La Ville dit que c’est Citura… en attendant, les ordures sont toujours là, et tout le quartier en profite ! » , s’agace M. Gaucher.

Les réponses que nous nous sommes procurées sont effectivement assez cocasses.

Côté mairie : « La direction des espaces verts vous informe que l’entretien des pelouses le long du tram rue Pierre-Taittinger ne lui incombe pas. Ce dernier est à la charge de l’entreprise Citura. » Côté Citura, justement : « Cette zone n’est pas sous notre responsabilité. Merci de vous rapprocher des services du Grand Reims. » À ce train-là, la partie de ping-pong peut durer encore longtemps. « On marche sur la tête » , se désole Marcel Gaucher. Qui estime que le quartier est globalement sale. Il s’en est ouvert dans un courrier adressé au maire. « Les déchets sont, certes, un acte d’incivilités, mais c’est aussi la preuve flagrante d’un manque d’entretien de nos espaces verts. En plus des déchets, vous pourrez remarquer que les buissons et la pelouse ne sont pas taillés ! »

Des rats

Marcel Gaucher s’alarme également de « la présence de rats dans le quartier, autour de l’école et du collège Joliot-Curie, de la salle Mauriac… on les voit courir en plein jour maintenant. » L’homme déclare avoir signalé cette situation aux services municipaux, « mais rien ne se passe ».

Olivier Durand

***********************************

l’union 220820a
Justice tribunal correctionnel : L’agresseur des policiers viole 4 fois son contrôle judiciaire

A trois dessus, les policiers de la BAC ont dû pourtant utiliser le Taser pour maîtriser l’individu. Illustration
- Agrandir la photo

Arrêté pour la 4 e fois en violation d’une interdiction de séjour, un jeune homme a opposé une vive résistance aux policiers. Il a été condamné à de la prison avec sursis.

Les lointains échos d’une fusillade entre bandes d’Orgeval et de Croix-Rouge, fin 2019, ont résonné en arrière-plan d’un dossier jugé cette semaine par le tribunal de Reims en comparution immédiate. Parmi les suspects mis en examen dans cette affaire de coups de feu figure un certain Diego, solide gaillard né en Guadeloupe en 2001, remis en liberté sous contrôle judiciaire en septembre 2020 après huit mois de détention provisoire. Parti se mettre au vert à Soissons, il a notamment l’interdiction de venir dans la Marne, encore moins à Reims.

Lors de sa troisième arrestation pour violation de l’interdiction de séjour, Diego explique être revenu à Reims pour voir son avocat ; il est 22 h 30

Le 12 mars 2021, une patrouille de police le repère pourtant dans son quartier de quartier Croix-Rouge. Il vient voir sa mère malade, explique-t-il. Contactée, sa mère se porte comme un charme…

Le jeune homme est placé en rétention au commissariat, puis remis en liberté (la révocation d’un contrôle judiciaire n’est pas automatique en cas de violation, une procédure spécifique doit être engagée).

Le 3 juillet 2021, Diego se fait contrôler une deuxième fois à Croix-Rouge. Il est placé en rétention au commissariat, puis remis en liberté.

Le 1 er octobre 2021, troisième arrestation à Croix-Rouge. Diego est à Reims pour voir son avocat, dit-il. Heure du contrôle : 22 h 30…

Il est placé en rétention au commissariat, puis remis en liberté (mais cette fois-ci convoqué par le juge d’instruction pour un rappel de ses obligations). Le message semble être entendu : les mois passent, les policiers ne le voient plus, du moins jusqu’à samedi dernier.

Coup de pied dans les testicules

Vers 17 heures, de passage rue Olympe-de-Gouges, un équipage de la brigade anticriminalité le surprend pour la quatrième fois en violation de son interdiction de séjour. « Je suis en vacances » , dit-il d’abord. La nécessité de venir récupérer un document d’identité au domicile familial est également évoquée.

Qu’importe le motif de sa présence, les trois fonctionnaires demandent à Diego de les suivre ; il refuse. On lui saisit le bras ; c’est l’explosion : il tente de se dégager, se débat, tombe sur le dos avec un policier, distribue des coups de pied, touche un agent au bras, un autre aux testicules.

« Au secours ! Aidez-moi ! » , hurle-t-il. Des personnes s’approchent. Certaines filment la scène. Accaparée par la résistance de l’individu tout en étant obligée de surveiller ses arrières, par crainte d’éléments hostiles, la patrouille décide de neutraliser le récalcitrant avec une décharge de Taser. Embarqué, Diego retrouve du tonus au commissariat en traitant les agents de « pédales » et autres qualificatifs injurieux.

Le parquet ne veut pas d’une 5 e fois

Jugé pour les outrages et la rébellion, le prévenu entend le parquet requérir de la prison ferme. Son avocat, M e Olivier Chalot, exhorte le tribunal à ne pas le renvoyer sous les verrous : ce serait le « mettre à terre » et ruiné ses efforts de réinsertion (il travaille dans une entreprise soissonnaise du bâtiment depuis novembre 2021).

Concernant les violations répétées du contrôle judiciaire, M e Chalot fait remarquer que ce n’est pas de la faute de son client si l’instruction traîne en longueur depuis 2019 et que par conséquent, sur une aussi longue période, « il peut y avoir des manquements ici et là » . Il insiste aussi sur son casier judiciaire vierge.

Diego ressort libre de l’audience : six mois de prison avec sursis probatoire, obligation de travailler et de verser un total de 950 euros aux trois policiers de la brigade anticriminalité. Il n’est pas tiré d’affaire pour autant : le parquet va saisir le juge d’instruction d’une demande de révocation de son contrôle judiciaire.

Guerre entre bandes une nuit d’hiver

L’affaire dans laquelle le prévenu est mis en examen – avec d’autres suspects – remonte à la nuit du 7 au 8 décembre 2019. Le premier acte se déroule vers 20 heures, rue Olympe-de-Gouges à Croix-Rouge, où quatre jeunes gens sont blessés par des coups de feu tirés depuis une voiture, au niveau de l’avenue Bonaparte.

Aux policiers, ça ne cause pas beaucoup, mais dans le quartier, on semble savoir d’où vient le coup car cinq heures plus tard, rue du Docteur-Schweitzer à Orgeval, mais aussi à la Neuvillette, surgissent plusieurs individus qui tirent des coups de feu en l’air, sur une maison, sur une voiture, en volent une autre, commettent des dégradations. Membres présumés du commando, trois jeunes de Croix-Rouge – parmi lesquels le prévenu – sont arrêtés et écroués.

Deux ans et demi plus tard, l’information judiciaire est toujours en cours, en raison de la pluralité des auteurs et de la loi de silence qui entrave les investigations.

Fabrice Curlier

***********************************

l’union 220819a
Rodéo à moto, arrêté aussitôt

Dans L’union d’hier, nous relations la condamnation à quatre mois de prison avec sursis de l’auteur d’un rodéo à moto commis mardi dans le quartier Croix-Rouge.

Sans doute tourneboulé par ses acrobaties, le journaliste a écrit que le motard, identifié car il roulait sans casque, avait été interpellé le lendemain par la police municipale. En fait, les policiers municipaux l’ont intercepté le jour même (près du campus). Ils l’ont ensuite remis à leurs collègues du commissariat.

***********************************

l’union 220818a
Jugé après un rodéo à moto

Le rodéo s’est déroulé à Croix-Rouge. Illustration
- Agrandir la photo

Domicilié à Reims, un homme de 20 ans a été condamné hier à quatre mois de prison avec sursis probatoire, pour un rodéo à moto commis la veille dans son quartier de Croix-Rouge. D’après ses déclarations, le pilote s’était vu proposer l’achat d’une moto de cross qu’il avait donc essayée de façon musclée, afin d’en tester la bonne tenue. Quelques réglages auraient suivi, puis de nouveaux tours dans le quartier, en roue avant, sans casque ni gants, à vive allure, aussi bien sur la chaussée que sur les trottoirs.

Dans un communiqué diffusé hier soir, le parquet de Reims précise que les acrobaties ont été filmées par la vidéosurveillance. Déjà connu des services de police pour des délits routiers, des vols et des infractions à la législation sur les stupéfiants, le motard ne fut pas difficile à identifier. Des policiers municipaux l’ont arrêté hier matin, puis remis à leurs collègues du commissariat.

La moto-cross confisquée

Placé en garde à vue pour « conduite d’un véhicule terrestre à moteur compromettant la sécurité des usagers ou la tranquillité publique » (rodéo motorisé) et la circulation sur la voie publique d’un engin non homologué, en récidive, le jeune homme a reconnu les faits, aussi a-t-il été jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider coupable). Il a accepté les quatre mois de prison assortis du sursis probatoire, comprenant l’obligation de travailler. Il devra payer une amende de 200 euros. Quant à la moto-cross, de marque Yamaha, elle a été confisquée. À qui appartient-elle ? Mystère. Il n’est même pas sûr que celui qui aurait voulu la vendre en soit le légitime propriétaire.

Dans son communiqué, le parquet de Reims rappelle qu’il est « particulièrement sensible » à la question des rodéos « depuis plusieurs années » . Un « partenariat » est notamment instauré « depuis avril 2019 avec les forces de l’ordre, les services de la préfecture et de la mairie de Reims pour mieux prévenir et sanctionner ces phénomènes, notamment à l’occasion d’évènements festifs. »

F.C.

***********************************

l’union 220817b
D’Erlon en large

La présence de nombreux migrants dans le parc Saint-John-Perse a fait réagir la députée Anne-Sophie Frigout (Rassemblement national). Sur Twitter, celle-ci a fustigé la politique gouvernementale : « À force de ne pas contrôler les flux et l’immigration illégale, nous avons des bidonvilles dans nos rues. Il est temps de consulter les Français par référendum et en finir avec cet insupportable laxisme migratoire qui mène à ces situations inhumaines ! »

***********************************

l’union 220817a
Arrestation musclée à Croix-Rouge

Samedi après-midi, vers 16 h 45, un homme s’est rebellé et a commis des violences envers trois policiers qui l’interpellaient devant un immeuble de la rue Olympe-de-Gouges, au quartier Croix-Rouge. La patrouille a dû faire usage de son Taser pour le maîtriser.

Âgé d’une vingtaine d’années, l’individu faisait l’objet d’une interdiction de séjour à Reims, dans le cadre d’un contrôle judiciaire, d’où son interpellation par les policiers qui l’ont reconnu. Il a été écroué dimanche, dans l’attente de son jugement cette semaine devant le tribunal correctionnel.

***********************************

l’union 220814a
Des dizaines de migrants dans un parc

Le jardin public rémois est devenu, depuis des années, le parc des migrants. O.D
- Agrandir la photo

Jamais la situation n’avait été aussi délicate dans le parc rémois Saint-John-Perse

Jamais la situation n’avait été aussi délicate dans le parc rémois Saint-John-Perse. Des migrants vivent dans des conditions très précaires, dans l’attente d’un hébergement provisoire.

Une partie de cet espace vert ressemble à un camping sauvage. Une trentaine de tentes ont été installées, abritant quelque 75 migrants de nationalités différentes (chiffre fluctuant), la plupart demandeurs d’asile : Albanais, Kosovars, Nigérians, Géorgiens, etc.

Difficile de dire précisément depuis combien de temps chaque famille est là. Toutes ou presque sont arrivées ces dernières semaines. « Je ne me souviens pas avoir vu autant de monde à cet endroit » , observe Fabien Tarrit, du collectif Sövkipeu, qui vient en aide aux migrants et alerte sur « une situation indigne » . Les conditions d’hygiène sont catastrophiques, rendues encore plus difficiles à vivre en raison des très fortes chaleurs, et les hébergements proposés par le 115 ne se libèrent qu’au compte-gouttes.

Olivier Durand

Jamais la situation n’avait été aussi délicate dans le parc rémois Saint-John-Perse

***********************************

l’union 220812a
Sécurité : Bilan mitigé pour le dispositif Stop rodéo

La cité des sacres est loin d’être épargnée par le phénomène des rodéos sauvages. Les quartiers Croix-Rouge et Wilson sont les plus concernés. Illustration.
- Agrandir la photo

Pour lutter contre les rodéos qui empoisonnent la tranquillité des quartiers, la municipalité a mis en place, il y a un an, un dispositif pour permettre aux Rémois de faire des signalements. L’initiative peine toutefois à montrer son efficacité.

Dès le retour des beaux jours, les rodéos urbains refont leur apparition. Ce sont ces personnes qui, à scooter, moto-cross, quad ou voiture, roulent à vive allure faisant fi du code de la route et des règles élémentaires de prudence. Un fléau, à Reims, qui touche les quartiers, en particulier Croix-Rouge et Wilson. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vient d’annoncer le renforcement des contrôles, après un rodéo urbain qui s’est terminé dans le sang, vendredi dernier, à Pontoise. Deux enfants ont en effet été gravement blessés, percutés par une moto.

À Reims, la municipalité a mis en place depuis le 1 er juillet 2021 une plateforme pour lutter contre ce type d’incivilités. Intitulée Stop rodéo, il s’agit ni plus ni moins que de transmettre par mail des informations à la police municipale, de manière anonyme, avec la possibilité de joindre des photos.

Peu de signalements

Un an après, quel bilan tirer de ce dispositif ? « Clairement, nous ne sommes pas tout à fait satisfaits. Le bilan est mitigé » , admet Nicolas Roche, directeur de la police municipale de Reims. « Nous recevons peu de messages et qui contiennent peu d’informations exploitables. Et ce sont des messages signalant des rodéos dans tel ou tel secteur. Des informations que nous avons bien souvent déjà connaissance puisque souvent ces rodéos ont lieu dans des zones couvertes par les caméras. »

« C’est peut-être un défaut de communication de notre part. Les habitants ont probablement mal compris ce que nous attendions, le mail est peut-être aussi peu connu » , concède-t-il. « On va persévérer surtout que ce dispositif qui est appliqué ailleurs donne de bons résultats dans des villes moyennes. Il arrive aussi que nous recevions des informations via la plateforme Reims contact. Les élus sont aussi parfois directement sollicités. »

Alors, quelles sont les informations que la municipalité attend précisément de ses habitants via Stop rodéo ? « Nous cherchons surtout à avoir des éléments concernant les lieux de stockages des engins utilisés pour les rodéos. Ils sont souvent entreposés dans les parties communes ou dans des boxes non loués. L’idée n’est pas non plus que les habitants se mettent en danger. » Car pour lutter contre les rodéos, « il s’agit de s’attaquer au mal, directement à la source, en saisissant les véhicules. » Des contacts réguliers avec les bailleurs sociaux sont aussi menés afin de dénicher les caches des fanas de rodéos urbains. Certains y voient de la délation, d’autres un acte civique.

Saisies de véhicules et contrôles de police

Des opérations conjointes police nationale et police municipale sont régulièrement menées dans les quartiers afin de prendre ses fauteurs de trouble sur le fait. Selon les éléments communiqués par la préfecture, ce ne sont pas moins de 86 opérations « anti-rodéos » qui ont été menées sur la circonscription de sécurité publique de Reims depuis le 1 er août 2021. Dans ce cadre, 95 verbalisations ont été réalisées, précise encore la préfecture.

Le panel de toutes les infractions routières est représenté (défaut d’assurance, permis, carte grise ; pneus lisses, refus d’obtempérer, conduite sous stupéfiants, plaques d’immatriculation défectueuses, port de gants non conformes…). Si la plupart de ces contrôles ont été réalisés à la belle saison (l’été dernier et ce printemps), une dizaine ont cependant eu lieu entre octobre et début janvier. Alors même que ces opérations « anti-rodéos » devraient s’intensifier sur instruction du ministre de l’Intérieur, au cours des prochains jours, il s’avère déjà qu’en la matière, depuis plusieurs mois, un dispositif renforcé a été mis en place sous l’autorité du préfet de la Marne sur l’ensemble du département.

Depuis une loi du 3 août 2018, le rodéo urbain est un délit passible d’un an de prison et de 15 000 € d’amende. Ces peines sont doublées si les faits sont commis en réunion ; triplées si l’auteur est sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool ou s’il n’a pas son permis et même quintuplées s’il cumule deux de ces circonstances aggravantes. La condamnation peut également s’accompagner d’une suspension ou d’une annulation du permis ainsi que de la confiscation du véhicule.

Adresse mail : stop-rodeo@reims.fr

À Reims, deux morts depuis 2011

Sur les quinze dernières années, les rodéos urbains ont fait deux morts à Reims, en 2011 et 2017. Dans chaque cas, il s’agissait des pilotes.

Âgé de 21 ans, le premier s’est tué le 19 janvier 2011 sur le boulevard Wilson, en pleine journée, alors qu’il chevauchait une moto de cross qui passait de mains en mains dans le quartier. Arrivé à vive allure au carrefour de la rue Estienne-d’Orves, sans casque, il grillait le feu rouge et percutait une voiture. Il succombait à ses blessures peu de temps après. Des individus avaient fait disparaître la moto avant l’intervention de la police.

Le 2 septembre 2017, avenue Léon-Blum au quartier Croix-Rouge, c’est un cyclomotoriste de 22 ans qui n’a pas survécu à une chute de scooter alors qu’il effectuait des acrobaties en roue arrière, sans casque.

Aurélie Beaussart avec Fabrice Curlier

***********************************

l’union 220811a
L’été dans vos quartiers

Grâce au contrat de ville 2015-2022, et ce avec l’appui du Grand Reims et de l’État, une programmation estivale gratuite, culturelle et sportive est actuellement proposée dans les quartiers jusqu’au vendredi 26 août. Ainsi ; depuis le 18 juin, divers acteurs locaux, clubs sportifs et structures culturelles pratiquent le « aller-vers », en plein air, au cœur des quartiers. Non seulement le programme estival du contrat de ville est gratuit mais une grande partie de cette offre est délibérément organisée en fin d’après-midi (17 à 19 heures). Il s’agit d’une offre volontairement multiple proposée du lundi au vendredi dans les 7 quartiers prioritaires de la politique de la ville avec à la fois : un stage de football et de découverte d’activités (La Neuvillette), des animations de rue (Croix-Rouge), un Numérik’Tour (Walbaum), des animations autour de la musique (Europe), Cités débrouillardes – activités ludiques et scientifiques (Epinettes, Europe, Châtillons), des animations autour du théâtre (Croix-Rouge).

***********************************

l’union 220806a
Faits divers : Arrêté sans permis trois fois en deux mois

Il roule sans permis, mais pas sans cannabis.
- Agrandir la photo

 

Avec Youssef, les policiers n’ont pas vu double, mais triple. Le 8 juin, ce jeune habitant du quartier Croix-Rouge âgé de 23 ans se fait contrôler au volant d’une Kia avenue Eisenhower. Non seulement il conduit sans permis, mais le dépistage aux stupéfiants se révèle également positif. Il est remis en liberté dans l’attente du traitement de la procédure.

Une semaine plus tard, le 15 juin, qui donc est contrôlé au volant d’une Clio rue François-Arago ? Youssef ! Toujours pas de permis, toujours positif au cannabis. Il est remis en liberté dans l’attente du traitement de la procédure.

Jamais deux sans trois… Ce mardi 2 août à 1 heure du matin, le conducteur d’une Clio est contrôlé avenue de l’Yser à Europe. Les mains sur le volant sont celles de Youssef.

Stage de sécurité routière

Cette fois-ci, le garçon n’est pas ressorti du commissariat par la grande porte, mais à bord d’un véhicule sérigraphié, direction le tribunal où les trois procédures jointes en une seule ont été jugées en plaider-coupable. La peine proposée a été acceptée : quatre mois de prison avec sursis probatoire, obligation de se soigner, de travailler et d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière. À ses frais (250 euros).

 

***********************************

l’union 220803d
Ateliers de théâtre

Durant leur résidence de création à La Boussole, les membres de La Cie Galilée proposent des ateliers autour du théâtre.

Ils portent sur le thème de la famille. Ils ont pour objectif de favoriser l’expression individuelle et collective en invitant chaque participant.e à travailler à partir de souvenirs familiaux, conception personnelle de la famille.

De 13 h 30 à 15 heures, La Boussole, 6 av Léon Blum. Gratuit sur réservation au 06 49 58 08 30 ou email : info@laboussolereims.org

***********************************

l’union 220803c
Tennis : Lévêque logiquement à Géo-André

Le tournoi multi-chances du TC Géo-André a remporté un franc succès avec deux tableaux complets de 16 joueurs. La logique a été respectée avec le succès attendu du favori Benjamin Levêque (3/6, Saint-Memmie) aux dépens du vétéran Jérôme Dermonsir (4/6, Romilly), 6-1, 6-1.

Du côté des dames, dans une finale entre prétendantes à 5/6, l’Auboise Justine Adami (Romilly) a pris le meilleur sur la rémoise Tamara Picquot (Reims URT), 7-6, 6-1.

***********************************

l’union 220803b
Les ordures ont chaud

D’origine accidentelle ou volontaire (on ne sait pas), deux feux de poubelles se sont déclarés lundi soir à Reims.

Le premier conteneur s’est enflammé à 18 h 30 rue Charles-Marq au quartier Wilson, le second à 19 h 50 rue Georges-Bernanos, dans le lotissement de la Lézardière près de Croix-Rouge.

***********************************

l’union 220803a
EDUCATION : Plus de 4 M€ de travaux cet été dans les écoles

Au groupe scolaire Joliot-Curie, la réhabilitation thermique en cours donne un nouveau visage à l’école. Malo Harmant
- Agrandir la photo

Une trentaine d’écoles font actuellement l’objet de travaux : remplacement de menuiserie, remise aux normes de système de sécurité incendie, renforcement de l’isolation, réfection des sanitaires ou de salles de classe, rénovation du réfectoire…

Chaque été, c’est le même tour de force à accomplir. Réussir à mener à bien des travaux de grande envergure en un temps de plus en plus court : six semaines actuellement. Et à Reims, il y a toujours fort à faire. La cité des sacres compte 55 maternelles et 49 élémentaires. « Avec 104 écoles, c’est un éternel recommencement », lance Véronique Marchet, adjointe au maire de Reims, déléguée à l’éducation, aux écoles et à la jeunesse.

L’objectif, c’est qu’à la fin du mandat, les 756 classes soient équipées d’un tableau numérique

Dans le quartier Croix-Rouge, au groupe scolaire Joliot-Curie, une vingtaine de salariés de 15 entreprises sont sur le pont. C’est le plus gros pôle d’interventions. Ici, ce sont près de 400 enfants qui sont scolarisés. « Nous sommes actuellement en train de mener un chantier de rénovation énergétique de la partie élémentaire qui date des années 70. Il s’agit d’isolation par l’extérieur », détaille Laurent Jacquemard, directeur adjoint à la direction des études et des travaux des bâtiments pour la Ville. « L’an prochain, on fera la même chose sur le bâtiment de la maternelle. Nous sommes aussi en train de finaliser le chantier d’extension de l’élémentaire permettant d’ajouter deux classes supplémentaires. On intervient aussi cet été sur le préau et la cour ainsi que sur la mise aux normes pour l’accès des personnes à mobilité réduite. »

L’extension de l’élémentaire entrera en service en septembre, pour la rentrée scolaire. En parallèle, un chantier au long cours est mené depuis de longs mois du côté de la maternelle et concerne le remplacement d’un préfabriqué en une extension qui devrait accueillir 4 classes dont 2 nouvelles, le dortoir, une salle de motricité et une tisanerie . « Les maternelles pourront investir les lieux au printemps prochain. » Un agrandissement qui aura nécessité un effort de 4,4 M€ de la collectivité.

Autre gros chantier de cet été, celui mené au groupe scolaire Jules Ferry, où il s’agit de remplacer toutes les menuiseries. L’opération se fait sur deux étés. Le chantier a commencé par la partie maternelle pour un montant de plus de 320 000 €. À la maternelle Barthou, c’est une nouvelle couverture en tuiles qui est posée pour 207 000 €. Alors qu’à l’élémentaire Avranches, on refait des salles de classe (109 000 €), qu’à la maternelle Yser, on agrandit le dortoir (88 534 €) et qu’à Mougne-Tixier, on rénove complètement le restaurant scolaire (pour 82 650 €).

Cet été encore, dans le cadre du déploiement du plan numérique, des travaux de câblage sont menés dans des écoles. « Notre objectif, c’est qu’à la fin du mandat, les 756 classes soient équipées d’un tableau numérique. À cela s’ajoutent les tablettes et les kits robotique, souligne Véronique Marchet. Lors du précédent mandat, nous avons investi 3,8 M €, on est sur 5,2 M€ sur tout ce 2 e mandat. » Durant ces grandes vacances, des travaux de mise en accessibilité sont programmés dans 5 écoles : les groupes scolaires Blanche Cavarrot Raoul Dufy (360 000 €), Cook Vasco (210 000 €), Sully (680 000 €), mais aussi l’élémentaire Alfred Gérard (220 000 €) et la maternelle Pouply (50 000 €) .

« On n’intervient pas seulement l’été mais toute l’année : à chaques vacances scolaires des chantiers sont programmés, précise Véronique Marchet. Ce sont des chantiers de peinture, d’électricité essentiellement et puis, il y a évidemment tous les imprévus à gérer. »

Des cours plus vertes

Chaque été, à l’occasion de la réfection des cours d’école, « une végétalisation accrue est mise en place avec la création d’espaces verts, la plantation de haies et d’arbres », liste Véronique Marchet. « On cherche à amener de l’ombre avec l’installation d’auvents, l’aménagement des préaux ». Sur les 120 000 € investis par la Direction des espaces verts sur le sujet, on notera la création de 121 m 2 de gazon et la plantation de 3 arbres pour la maternelle Paul-Bert, ainsi que l’aménagement de 61 m 2 d’espaces verts et la plantation de 3 arbres pour la maternelle SNCF. « On pose aussi un toboggan et autres aires de jeux, des bancs et on réalise encore de nouveaux traçages dans d’autres écoles », poursuit Éric Lavoisy, directeur des Espaces verts. À l’école élémentaire Mazarin, la cour a été entièrement cassée. « C’était une cour avec une forte pente. On désimperméabilise totalement la cour et on la renivelle. Pour la première fois, à Reims, on va installer des enrobées drainants dans une cour, ce qui devrait permettre d’absorber 80 % des eaux pluviales ». Éric Lavoisy évoque aussi la pose d’un gazon renforcé sur le chemin permettant les livraisons et l’aménagement d’un îlot vert au cœur de la cour. « On installe aussi un terrain de sport (3 pistes de course, un mini-terrain de foot, un panier de basket) et à la fin de l’année, on plantera 7 arbres. » Coût de ce chantier : 348 000 €.

Des panneaux photovoltaïques

« Nous voulons accentuer l’auto-consommation de nos écoles », explique Laurent Jacquemard. Des panneaux photovoltaïques vont être posés sur la toiture de l’école élémentaire Joliot-Curie, ainsi que sur une partie de la maternelle. « Des études de faisabilité ont été menées sur toutes les écoles. Toutes ne peuvent pas bénéficier de ce type d’aménagement », poursuit Véronique Marchet. « Pour nous, il s’agit d’avantage d’un investissement que de dépenses », ajoute Laurent Jacquemard. « Au groupe scolaire Mazarin, nous avions installé des panneaux photovoltaïques l’an dernier et on est ravi. On étend donc cet été la couverture sur Mazarin (45 928 €) mais aussi sur le groupe scolaire Gallieni (45 928 €). »

Aurélie Beaussart

***********************************

l’union 220801d
Au fil des plaques à la mémoire des résistants 1/7 : Paul Schleiss, 34 rue Émile-Zola

Paul Schleiss avait choisi le camp de la Résistance, et il allait devoir le payer de sa vie. A.P.


- Agrandir la photo

Cet ajusteur socialiste a été fusillé au moment où l’armée allemande battait en retraite. Il avait 31 ans, et faisait partie d’un réseau d’aide aux réfractaires au STO.

Au 34 de la rue Émile-Zola à Reims, une plaque porte le nom de Paul Schleiss. Elle nous ramène des décennies en arrière, dans les années 40, à l’époque où la France souffrait sous la botte de l’occupant allemand. Paul Schleiss avait choisi le camp de la Résistance, et il allait devoir le payer de sa vie. Tout au long de cette semaine nous ferons mieux connaissance avec quelques-uns de ces héros (presque) anonymes comme lui. Paul Schleiss était le fils d’un chauffeur et d’une ménagère. Il avait épousé Yvonne Garinois en juillet 1933. Le couple était domicilié à Reims où notre homme exerçait la profession d’ajusteur.

Dans les Ardennes, le nom de Paul Schleiss est inscrit sur le monument érigé sur le lieu même de l’exécution

Militant de la CGT et du Parti socialiste SFIO clandestins, il adhère à Libération-Nord, dont il devient un agent de liaison. Il appartient au groupe de Résistance Les Cloches des Halles qui organise l’évasion de réfractaires du Service du travail obligatoire (STO). Les choses finissent par se savoir : le 8 juillet 1944, Paul Schleiss est arrêté par la Gestapo.

Piège

L’arrestation a lieu au domicile des époux Ognois, rue Ruinart-de-Brimont à Reims, où un résistant belge retourné par les Allemands leur avait tendu un piège. Interrogé au siège rémois de la Gestapo, Paul Schleiss est ensuite transféré dans les Ardennes à la prison de Charleville.

Août 1944 : l’armée allemande bat en retraite. Le 29, Paul Schleiss, avec douze autres détenus, est tiré de sa cellule de Charleville ; on leur fait croire qu’ils vont être libérés. En fait, tous sont emmenés en dehors de la ville, à l’écart du village de Tournes, où ils sont exécutés.

Mort pour la France

Le corps de Paul Schleiss est ensuite ramené dans la ville de Reims libérée ; ses obsèques ont lieu dans la cathédrale le 8 septembre 1944 en présence d’une foule considérable. Paul Schleiss est inhumé dans le cimetière du Nord. Reconnu Mort pour la France, il a été homologué FFI (Forces françaises de l’intérieur).

Dans les Ardennes, le nom de Paul Schleiss est inscrit avec ceux de Marie-Thérèse Ognois et d’André Schneiter sur le monument érigé sur le lieu même de l’exécution dans le bois de la Rosière à Tournes, ainsi que sur le mémorial de la Résistance ardennaise élevé sur le plateau de Berthaucourt à Charleville-Mézières.

Sur une plaque à Paris

À Reims, une plaque commémorative a été apposée en 1947 par la municipalité à son domicile 34, rue Émile-Zola, et une rue du quartier Croix-Rouge porte son nom depuis 1971 ; Paul Schleiss figure également sur le monument aux martyrs de la Résistance, sur la stèle élevée par le Parti socialiste SFIO au cimetière du Nord avec Marie-Thérèse Ognois, et sur la plaque apposée à la Bourse du travail devenue Maison régionale des syndicats, boulevard de la Paix.

Son nom est aussi gravé à Paris ; il figure sur la plaque apposée 14, rue Sauval dans le 1 er arrondissement à la mémoire du groupe de Résistance Les Cloches des Halles.

Source : le Maitron, dictionnaire biographique des fusillés guillotinés exécutés massacrés de 1940-1944.

Repères

Né le 27 mars 1913 à Reims.
Profession  : ajusteur.
Membre du réseau Libération-Nord.
Pseudonymes dans la Résistance : Titi et Maucroix.
Exécuté sans jugement le 29 août 1944 à Tournes (Ardennes).

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 220801c
Feux de véhicules en série

Dans la nuit de vendredi à samedi, ça sentait le roussi dans les rues de Reims. Plusieurs véhicules ont, en effet, pris feu sans que l’on puisse déterminer les raisons.

Tout a commencé à 23 h 30, avenue du Général-Bonaparte.

Une demi-heure plus tard, c’est route de Cernay qu’un utilitaire a été retrouvé en flammes. Enfin, une voiture totalement embrasée a été éteinte rue Ledru-Rollin à 3 h 06.

***********************************

l’union 220801b
Réponse insatisfaisante

Alain Fournier, initiateur d’une pétition de soutien aux migrants de Saint-John-Perse, commençait à s’agacer, ne voyant pendant longtemps rien venir, ni du côté du préfet, ni du côté du maire, qu’il avait interpellés tous les deux sur le sujet.

Finalement, une réponse du maire Arnaud Robinet lui est parvenue jeudi dernier 28 juillet. Une longue lettre, dans laquelle l’édile repousse notamment l’idée de M. Fournier d’abriter les migrants dans des gymnases ou autres salles communales sans affectation, invoquant le fameux risque d’appel d’air.

Cette réponse n’a pas eu l’heur de satisfaire le pétitionnaire, qui parle désormais « d’utiliser d’autres moyens » (sans préciser lesquels) pour faire avancer sa cause.

La tension monte…

***********************************

l’union 220801a
Jaune et non pas vert

 

 

 

 

Un « jardinier familial » de Croix-du-Sud nous a fait part de sa découverte déconcertante : un de ses pieds de concombre a produit des exemplaires jaunes, et non pas verts comme tous les autres.

Il ne comprend pas comment la chose a pu se faire, étant donné que le pied extraordinaire est issu du même sachet que les autres.

Si quelqu’un est capable de lui donner la clef du mystère, il en sera ravi.

 

 

 

 

 

***********************************

l’union 220731a
Tennis : Jour de finales à Géo-André Reims

Ouvert de 15/1 à 3/6, le tournoi multi-chances du TC Géo-André Reims a rassemblé deux tableaux complets de 16 joueurs.

Chez les messieurs, difficile d’émettre le moindre pronostic entre Ronan Bonnefoi (3/6, Géo-André Reims), Benjamin Lévêque (3/6, Saint-Memmie) et Florent Sauvage (3/6, Wattrelos).

Chez les dames, le titre se jouera entre six 5/6 : Léa Papamalaris (Moulins-lès-Metz), Justine Adami (Romilly), Léna Stern (TC Troyes), Anaïs Caron (Guignicourt), Tamara Picquot (Reims URT) et Elianos Durand Fouquart (Le Touquet).

Les finales sont programmées à 15 heures.

***********************************

l’union 220727a
Société : Privés d’eau chaude pendant quatre jours

La chaufferie doit être arrêtée chaque année quelques jours pour son entretien. Archive L’union
- Agrandir la photo

Certains locataires ont du mal à accepter cette restriction, justifiée par la maintenance de la chaufferie collective, d’autres s’adaptent sans trop de mal.

Pas d’eau chaude pendant quatre jours. Telle est la punition entre guillemets bien sûr infligée chaque année à la même époque aux habitants du quartier Croix-Rouge de Reims. Elle est justifiée par la nécessité d’entretenir la chaufferie collective. Ils sont plusieurs milliers de locataires concernés à chaque fois, plus de 2 200 par exemple pour les seuls logés par Plurial Novilia. Naturellement on ne les prend pas en traître : ils ont été avisés par tract quelques jours avant la coupure.

Faire tourner le lave-linge à vide

Certains ont l’habitude, et prennent la contrainte avec grande philosophie. À l’image de Georgy par exemple, de la rue Degas : « C’est vrai que ça gêne un peu, concède-t-il, mais on arrive quand même à se débrouiller ; quand les enfants étaient plus petits et restaient à la maison, il y avait un truc qui marchait bien, et qui peut encore marcher, c’est de faire tourner le lave-linge à vide, et de le vidanger dans la salle de bain : ça vous donne de l’eau à 30 degrés ! Maintenant je ne fais plus ça, je me lave simplement à l’ancienne, en faisant chauffer une gamelle sur la gazinière… Ça ne dure que quatre jours, on s’en sort. D’ailleurs ils ont la bonne idée de faire ça en plein été, c’est forcément mieux que dans l’arrière-saison où les journées sont moins chaudes… Et puis ils font ça pendant les vacances, où il y a moins de monde, c’est intelligent… »

Inadmissible !

Mais nous avons aussi reçu les commentaires moins conciliants d’une autre locataire, Laurence, de l’avenue du Général-Bonaparte ; il faut dire que celle-ci est arrivée, en provenance de l’Aisne, il y a moins d’un an, et donc elle n’avait pas encore eu droit à ce bizutage rémois : « Je trouve ça inadmissible à notre époque, aberrant ! s’indignait cette quadragénaire. Je ne sais pas comment font les habitués… Disons que pour faire la vaisselle, ça passe encore, mais pour la douche ! C’est quand même plus compliqué ! »

Je quitte l’appart’

Cette locataire n’a pas eu de chance il est vrai : car l’interruption programmée devait intervenir seulement à partir du 24 juillet (dimanche dernier), or, dès le mercredi d’avant (le 20 donc), l’eau chaude était déjà absente à la suite d’un problème électrique semble-t-il, et ça, ce n’était pas prévu. « Le jeudi matin ça n’était toujours pas revenu, assure Laurence, passablement remontée, et ma fille a dû prendre sa douche à l’eau froide ! » Si bien que notre plaignante a préféré carrément quitter son appartement pendant tout le reste de la coupure officielle.

COMMENTAIRE - Antoine Pardessus : Inadmissible ?

Il nous est déjà arrivé de devoir nous laver à l’eau froide. Et c’est vrai que ce n’est pas une partie de plaisir. Nous comprenons donc le mécontentement de notre locataire citée dans nos colonnes. De là à dire comme elle que c’est inadmissible, nous n’irons pas jusque-là. C’est comme ceux qui pestent sur les autoroutes parce que des travaux les empêchent de rouler à 130. À un moment, il faut bien que les infrastructures soient entretenues. Dans le cas présent, la chaufferie de Croix-Rouge. Et quatre jours, ce n’est pas le bout du monde…

Antoine Pardessus


Navigation

Articles de la rubrique