Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mars 2018.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 180401a
CULTURE : L’art s’expose sur un fil dans 19 écoles

MATERNELLE JEAN-MACÉ
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ÉCOLE MAZARIN
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ÉCOLE PROVENÇAUX
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ÉCOLE CHARPENTIER
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ÉCOLE POMMERY
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ÉCOLE MARTIN-PELLER
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Des milliers de dessins se balancent, fixés par des pinces à linge. Thème de La Grande Lessive 2018 : « Pierres à images et pierres à imaginer ». Et de l’imagination… les écoliers rémois en ont !

MATERNELLE JEAN-MACÉ Le fil était un peu haut pour des petits de 3 ans… mais –par chance- il s’est décroché ! Scolaires et périscolaires ont partagé le concept, et la lessive envahissait presque tous les couloirs.

ÉCOLE MAZARIN On accroche -pour cause de météo changeante- dans les couloirs. Sur temps scolaire et périscolaire, les élèves ont décliné le mot « pierre » sur dessins, origami, galets, ardoises… L’exposition était ouverte aussi aux parents.

ÉCOLE PROVENÇAUX Les enfants ont exposé des dessins… mais aussi des installations en 3D. « On a fabriqué des solides de différentes formes, dont des polyèdres », explique Dasly, 9 ans, qui connaît bien son sujet.

ÉCOLE CHARPENTIER Véronique Ouhtit, animatrice, a proposé, aux récrés, une « Petite Lessivette ». « J’ai apporté épices et sel. Chaque enfant va en garnir sa pierre dessinée, pour un côté granuleux, avant de l’accrocher. »

ÉCOLE POMMERY Des accrochages en couleurs et dans la bonne humeur ! « On a fait des échanges de dessins avec les seniors de la résidence Arfo toute proche », explique Emilie Buisson, animatrice périscolaire. Une lessive intergénérationnelle en somme !

ÉCOLE MARTIN-PELLER Accrocheuse en chef, Marie-Paule Bosseler est la seule habilitée à prendre de la hauteur… et elle ne chôme pas, vu le nombre de feuillets tendus par les jeunes artistes !

 

 

 

 

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l’union 180331a
Neuf jeunes écroués après les violences

Neuf jeunes de Croix-Rouge sont mis en examen pour l’agression de l’entraîneur de basket, deux de Wilson pour les tirs du lendemain qui ont failli tuer. Archives C.L.
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Les coups de feu à Croix-Rouge sont en lien avec l’agression, la veille, d’un sportif originaire de Wilson, mais le motif du tabassage reste ignoré.

1 Passage à tabac dans le gymnase

Le 16 mars à 18 heures, l’entraînement d’une équipe de basket de jeunes de moins de 11 ans commence au gymnase Lapique, rue François-Arago à Croix-Rouge. Le coach est un garçon de 26 ans originaire de Wilson, quartier qu’il a quitté à son adolescence. Vers 18 h 30, alors que la séance bat son plein, treize individus font irruption dans le gymnase, au milieu des enfants et de parents. Masqués, armés de couteaux, de battes de base-ball et de clubs de golf, ils se précipitent sur l’entraîneur qui s’enfuit dans le local à ballons. Il est roué de coups, poignardé, puis la meute se retire aussi vite qu’elle était venue. Parmi les parents, une infirmière, qui porte les premiers soins à l’entraîneur. Souffrant de multiples plaies et contusions, il ressort de l’hôpital le lendemain avec dix jours d’incapacité totale de travail. Des écharpes ont glissé lors du passage à tabac. La victime identifie trois jeunes, tous de Croix-Rouge.

2 quatre coups de feu dans la rue

Le lendemain 17 mars, vers 16 h 30, les trois jeunes reconnus par l’entraîneur discutent rue Olympe-de-Gouges, à l’angle de l’avenue Bonaparte, lorsqu’une Renault Mégane stoppe brutalement à leur hauteur. « Ils étaient quatre dedans, tous cagoulés. Ils avaient des fusils à pompe » , relate un témoin. Du véhicule, le groupe tire en direction du trio qui court se réfugier dans le magasin Spar. Personne n’est touché.

« Plusieurs tirs ont été essuyés » , détaille le procureur de Reims Matthieu Bourrette, « d’abord un impact au niveau d’une porte d’entrée au 1, rue Olympe-de-Gouges, ensuite trois autres impacts au niveau du magasin Spar, dont l’un a traversé le magasin, terminant sa course contre le mur de la réserve ». Une bourre calibre 12 et cinq étuis de calibre 30 sont retrouvés, « démontrant l’usage de deux armes d’épaule » .

Volée depuis l’été 2017, la Mégane est retrouvée incendiée en soirée. Saisis de l’enquête, les policiers de la sécurité publique de Reims, et sa sûreté départementale, établissent « un lien » avec l’agression de la veille en raison des trois jeunes pris pour cible.

3 Deux frères et de la poudre

Le soir même de la fusillade, deux frères de 25 et 26 ans domiciliés à Wilson sont arrêtés, mais ils nient. L’un d’eux a la clé d’une Mégane. Ils font l’objet de prélèvements pour vérifier s’ils sont porteurs de résidus de poudre, puis sont relâchés dans l’attente des résultats. Le retour du labo est positif. De même, la clé de voiture s’avère être celle de la Mégane utilisée par le commando. Jeudi matin, les deux frères sont de nouveau placés en garde à vue. Ils y rejoignent neuf jeunes de Croix-Rouge arrêtés la veille pour leur participation présumée au passage à tabac de l’entraîneur. Parmi eux, les trois victimes des coups de feu. Dans chaque camp, on nie tout. Les « deux armes d’épaule » n’ont pas été retrouvées.

4 Vingt ans de prison encourus

Présentés aux magistrats sous haute surveillance policière, les onze suspects ont été mis en examen pour « violences volontaires avec arme, en réunion, avec préméditation » . S’ajoutent le recel et l’incendie de la Mégane pour les deux tireurs présumés. Les peines encourues sont de dix ans de prison, vingt ans en cas de récidive, ce qui est le cas de tous les suspects. Neuf sont écroués, deux remis en liberté sous contrôle judiciaire (dont le plus jeune, 17 ans, seul mineur impliqué). Le plus vieux a 27 ans.

5 à la recherche d’un mobile

Depuis qu’il s’occupe de l’équipe de basket à Croix-Rouge, l’entraîneur n’a jamais eu de problème, ni de contentieux connu avec des gens du quartier. Pourquoi a-t-il été agressé ? « Le motif est ignoré » , déplore M. Bourrette. « Dans ses déclarations, le plaignant indiquait n’avoir jamais eu de difficulté avec les mis en cause qu’il désignait, mais précisait qu’il était originaire du quartier Wilson, et que cette agression par des personnes de Croix-Rouge pouvait résulter d’une opposition ancienne entre les deux quartiers. Il appartient à l’instruction de vérifier s’il existe un autre mobile que ce mobile apparent, celui de faits qui semblent donc s’inscrire dans des logiques anciennes de règlements de comptes entre bandes rivales de quartiers antagonistes. »

L’entraîneur de basket a-t-il payé pour d’autres, au seul motif qu’il est de Wilson ? Joint hier par L’union, il le pense. Quant aux tirs du lendemain, il affirme être victime, là aussi, d’une situation qui le dépasse : l’expédition a été réalisée à son insu, assure-t-il. De fait, il n’est pas mis en cause dans l’affaire des coups de feu.

6 Tolérance zéro

Saluant « la célérité » des enquêteurs, M. Bourrette insiste. « On est passé deux fois à côté d’un drame. Les violences sur l’entraîneur ont été particulièrement appuyées, tandis que les violences volontaires avec arme ont eu lieu en pleine après-midi, avec des tirs d’armes létales qui auraient pu toucher quelqu’un, y compris les usagers du tramway qui passaient à proximité immédiate. Je rappelle qu’une balle a traversé le magasin Spar. Respecter l’État de droit, je ne sais pas ce que ça peut dire à un certain nombre de gens, mais à défaut de comprendre ça, ils doivent comprendre qu’on ne laissera rien passer sur ce type de comportement. »

Croix-Rouge et Wilson n’ont pas bougé après les arrestations. Onze suspects mis en examen sur dix-sept, selon le décompte des témoignages (treize au gymnase, quatre dans la voiture) : ceux passés au travers des mailles du filet ont sans doute envie de se faire discrets.

Fabrice Curlier

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l’union 180330c
D’ERLON EN LARGE : Le feuilleton de la boîte aux lettres disparue continue à Croix-du-Sud.

Ladite boîte n’a toujours pas refait surface depuis les travaux de 2014, mais le maire ne lâche pas le morceau.

Lors de la récente assemblée générale d’une association de quartier, il a affirmé que « justement, je viens de faire un nouveau courrier à la Poste » pour demander le retour d’une boîte. Cette démarche aura-t-elle plus d’effets que les précédentes ?

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l’union 180330b
Enseignement supérieur : Des places en plus à la fac

Il est notamment annoncé l’ouverture de 130 places sur le campus Croix-Rouge, à Reims
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L’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) va bénéficier de moyens renforcés pour la rentrée prochaine en prévision d’un afflux d’étudiants. Des places supplémentaires sont annoncées dans les disciplines suivantes : Staps-faculté des sports (+50), psychologie (+130), droit (+180 dont 50 à Troyes), économie-gestion (+100 dont 80 à Troyes), administration économique et sociale (+140 dont 110 à Troyes) et +60 places à l’IUT.

En conséquence et en parallèle, six nouveaux postes d’enseignants sont créés : un pour staps, un pour psychologie, deux en droit, un en eco-gestion et un à l’IUT. Enfin, une enveloppe plus lourde de 100 000 euros sera attribuée pour financer les heures complémentaires qui seront nécessaires à cause de l’augmentation du nombre des étudiants. D’habitude, il y a assez de places pour tout le monde à l’Urca. Les listes d’attentes et les étudiants sans affectation à trois jours de la rentrée étaient des problèmes de Parisiens, voire d’étudiants des grandes villes universitaires. Notre université régionale est désormais concernée. La sonnette d’alarme a été tirée par le rectorat. La rectrice de l’académie a constaté que les vœux formulés sur la nouvelle plate-forme Parcoursup par les lycéens de terminale étaient en hausse de 3 % par rapport à l’année dernière dans les filières universitaires traditionnellement en tension comme droit, staps ou encore psychologie. Comme il faudra peut-être, en plus de cela, accueillir des étudiants parisiens qui n’auront pas pu avoir de place chez eux, il a été décidé d’anticiper en demandant des moyens supplémentaires. « Je ne crains pas vraiment l’arrivée massive de Parisiens car la grande rectrice à Nancy fera les arbitrages nécessaires », confie Julien Boudon, doyen de la faculté de droit. « Il y a en effet un boom démographique. La faculté connaît une augmentation constante de quelques points chaque année mais jusque-là on arrivait à faire face. Je ne sais pas quelle sera l’ampleur de la hausse des effectifs à venir mais je me réjouis bien sûr que des moyens soient alloués. »

Catherine Frey

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l’union 180330a
Vague d’arrestations après les violences à Croix-Rouge

Les forces de l’ordre ont bouclé les abords du palais de justice pour éviter tout débordement lors de la présentation des suspects. Fabrice Curlier
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Agression d’un entraîneur, coups de feu en représailles… : une dizaine de suspects ont été mis en examen hier.

Rarement le palais de justice de Reims aura vu autant de policiers pour le surveiller. Depuis hier après-midi, et jusque tard en soirée, une quarantaine de CRS ont surveillé les abords du bâtiment pendant qu’à l’intérieur, une dizaine de suspects défilaient dans les cabinets de deux juges d’instruction – mesure exceptionnelle – en raison du nombre d’individus à mettre en examen. Toutes ces personnes ont été interpellées lors d’un coup de filet mercredi. Contacté, le procureur de la République Matthieu Bourrette se refusait hier à tout commentaire, mais d’après nos informations, cette vague d’arrestations est liée aux deux affaires de violence qui ont mis en émoi le quartier Croix-Rouge les 16 et 17 mars : le passage à tabac d’un entraîneur de basket dans un gymnase de la rue François-Arago, suivi le lendemain d’une fusillade avenue Bonaparte (nos éditions des 17 au 20 mars).

C’est la première affaire qui aurait entraîné la seconde en représailles. Suspectés d’avoir participé à l’une ou l’autre des expéditions, les individus déférés sont soit de Croix-Rouge, soit de Wilson, ce qui accréditerait la thèse d’une rivalité entre jeunes de quartiers, d’où l’important service d’ordre destiné à prévenir tout débordement lors des présentations.

Battes de base-ball et clubs de golf

Voie piétonne permettant de rejoindre la cathédrale depuis la place du Théâtre, mais aussi le dépôt du palais de justice, la rue du Trésor a été bouclée par les CRS (seuls les riverains pouvaient passer). L’intérieur du palais était également placé sous haute surveillance. Les prochaines heures apporteront peut-être des éclaircissements sur le fond du dossier. Le 16 mars vers 18 h 30, lors de l’entraînement de l’équipe des moins de 11 ans, une douzaine d’individus masqués avaient surgi dans le gymnase Lapique pour tabasser à coups de battes de base-ball et de clubs de golf l’entraîneur de basket, sous les yeux horrifiés des enfants et de leurs parents. La victime, qui serait originaire de Wilson, ressortait le lendemain samedi de l’hôpital avec de multiples contusions.

Tout le monde – ou presque – écroué

Pourquoi ce déchaînement de violence ? On l’ignore. Toujours est-il que ce même samedi, vers 17 heures, quatre hommes encagoulés arrivés à bord d’une voiture volée tiraient au fusil à pompe sur des jeunes, sans les toucher, devant le magasin Spar. Pour les autorités, il y avait urgence à réagir. La réponse est venue avec le coup de filet de mercredi matin.

De même qu’il y avait deux juges d’instruction pour mettre en examen, le tribunal a mobilisé deux juges des libertés et de la détention pour statuer sur les demandes d’incarcération. La dernière présentation a pris fin vers 23 heures. Seuls deux des suspects sont ressortis libres sous contrôle judiciaire.

Fabrice Curlier

LES FAITS

Le 16 mars, un entraîneur de basket est passé à tabac par une douzaine d’individus dans un gymnase de Croix-Rouge.

Le lendemain, dans le même quartier, quatre hommes arrivés en voiture tirent des coups de feu sur un groupe de jeunes.

Mercredi matin, une dizaine de suspects sont interpellés.

Les deux affaires seraient liées, sur fond de rivalité entre les quartiers Croix-Rouge et Wilson.

Commencé hier après-midi sous haute surveillance, le défilé des suspects au palais de justice a pris fin vers 23 heures.

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l’union 180329a
AUJOURD’HUI

Ateliers : Vers l’emploi : développer la confiance en soi par le théâtre à 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar. Animé par Chloé Porée, comédienne et metteure en scène au sein du collectif Corpus urbain.

Au travers d’exercices d’improvisation théâtrale orientés vers le monde du travail, ces ateliers ont pour objectif de faciliter la prise de parole en public et de développer la confiance en soi. Gratuit.

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l’union 180328b
AUJOURD’HUI

Atelier : Vidéo gourmande à 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar. À partir de 8 ans. Une heure de découverte et d’atelier autour d’une vidéo de l’artiste contemporain Adel Abdessemed. Gratuit, réservation au 03 26 35 68 40.

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l’union 180328a
DEMAIN

Ateliers Vers l’emploi : développer la confiance en soi par le théâtre. À 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar.

Ils sont animés par Chloé Porée, comédienne et metteure en scène au sein du Collectif Corpus Urbain. Ces ateliers ont pour objectif de faciliter la prise de parole en public et de développer la confiance en soi. Gratuit.

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l’union 180327f
Solidarité : Le handicap et le sport

Cet événement citoyen sera porté par des étudiants bénévoles.
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La 6 e édition de la Journée nationale du sport et du handicap (JNSH), portée par l’Association nationale des étudiants en Staps (ANESTAPS), se déroulera ce jeudi 29 mars dans une vingtaine de villes en France.

À Reims, c’est l’association rémoise des étudiants en Staps (Ares) qui s’est portée volontaire, comme depuis quelques années, pour porter ce projet sur la ville.

Une journée solidaire

L’objectif de cette journée est de sensibiliser les étudiants et le grand public au handicap dans le sport. « Pour cela, nous sommes rentrés en contact avec différents intervenants », précise Chloé Henry, étudiante en Staps. « Jeudi, à la Halle Croix Rouge, nous offrirons la possibilité à un bon nombre d’étudiants de venir pratiquer le handisport et le sport adapté dans plusieurs disciplines : basket-ball, handball, tir, football (sourds), escrime, boccia, tennis de table… avec des personnes en situations de handicaps et/ou présentant des déficiences physiques et/ou intellectuelles. De nombreux intervenants et partenaires extérieurs sont invités à cette occasion comme des sportifs handisport de haut niveau, l’agence régionale de la Santé, la MDPH, Sport adapté, Handisport… » Journée nationale du sport et du handicap, Halle Croix-Rouge, jeudi 29 mars de 17 à 22 heures.

Caroline Garnier

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l’union 180327e
Enseignement - Dans la peau des entrepreneurs

Parrainée par Damien Malezet, de la marque rémoise « Les Cornichons », la 3eA du collège Joliot-Curie de Reims a créé la mini-entreprise « Cuir CR ». Son projet : recycler du cuir pour fabriquer des porte-cartes ou encore des étuis pour clés USB. Stéphanie Verger
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reims Organiseur intelligent, recyclage de cuir ou pastille effervescente : des mini-entreprises formées en milieu scolaire défendaient hier leurs projets respectifs devant un public.

Zaccarie n’a que 15 ans, mais il est déjà PDg. Certes, ce n’est pas pour de vrai. N’empêche que ce collégien de Maryse-Bastié a accepté de jouer le rôle du patron de la mini-entreprise créée par son équipe. Hier cette équipe faisait bloc dans les murs solennels de la chambre de commerce pour présenter son projet : « La Calendriette, expose le jeune dirigeant : un organiseur intelligent, avec QR codes renvoyant par exemple à une recette de cuisine ou une liste de courses. Nous n’avons pas encore de clients, mais plusieurs personnes sont déjà intéressées. »

Sept autres équipes du même genre occupaient les lieux ; l’une, du collège Joliot-Curie, avait imaginé de recycler du cuir pour faire des porte-cartes ; une autre, du lycée Saint-Michel, proposait la coque de portable avec écouteurs intégrés ; des collégiens de Léonard-de-Vinci de Witry-lès-Reims, eux, avaient conçu un coffret pédagogique pour expliquer l’effervescence… Le but de cette rencontre était de préparer ces jeunes apprentis entrepreneurs à « se vendre » devant un public, en vue d’un championnat régional, prévu à Troyes le 17 mai prochain, et avant une éventuelle finale nationale, à la Cité des sciences de Paris les 29 et 30 mai.

Ce championnat est organisé par l’association EPA, Entreprendre pour apprendre. Comme on l’aura deviné, sa vocation est de « développer l’esprit d’entreprise chez les jeunes , explique son animatrice de réseau Grand Est Alexia Lingee, du collège au BTS, ainsi que dans les écoles de la deuxième chance et les Missions locales. » Et cela favorise les liens entre milieu scolaire et monde du travail. Par exemple le lycée Saint-Michel a dû s’adresser à une « vraie » entreprise de Croix-rouge, 3Dmorphose, pour la réalisation de sa coque téléphonique appareillée. De quoi faciliter l’embauche de Zaccarie et ses amis quand il s’agira de gagner sa vie pour de bon ?

Antoine Pardessus

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l’union 180327d
AUJOURD’HUI

Coup de pouce emploi : CV et lettres de motivation à 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar.

Vous avez besoin d’aide dans votre recherche d’emploi ? Venez assister à une présentation générale sur ce thème.

Gratuit.

Réservation au 03 26 35 68 48.

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l’union 180327c
DEMAIN

Atelier vidéo gourmande à 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

À partir de 8 ans.

Une heure de découverte et d’atelier autour d’une vidéo de l’artiste contemporain Adel Abdessemed.

Un rendez-vous présenté en partenariat avec le Frac Champagne-Ardenne.

Gratuit.

Réservation au 03 26 35 68 40.

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l’union 180327b
Triathlon : Landron en fanfare

 

 

En 1 re année Staps à Reims, où elle est scolarisée depuis la rentrée 2015 (lycée Arago), Pauline Landron (photo European Union Triathlon) s’est imposée, dimanche, sur la manche d’ouverture de la Coupe d’Europe juniors, à Quarteira (Portugal).

Avec cette performance (500 m de natation, 20 km de cyclisme, 5 en course à pied), la Vendômoise de 19 ans a pris un sérieux acompte pour l’Euro estonien cet été à Tartu (19-22 juillet) avec l’équipe de France.

 

 

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l’union 180327a
Faits divers : La ronde des chauffards

Dimanche à 21 h 40, lors d’une patrouille au quartier Croix-Rouge, des CRS ont intercepté une voiture dont les vitres étaient surteintées de couleur noire, ce qui est désormais interdit.

Le conducteur avait bien bu : 0,88 gramme par litre de sang.

Ce même soir à 22 heures, un automobiliste s’est fait contrôler après avoir tourné rue Jeanne-d’Arc sans mettre de clignotant.

Il s’est révélé être en défaut de permis.

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l’union 180326c
DEMAIN : Coup de pouce emploi : CV et lettres de motivation.

À 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Vous avez besoin d’aide dans votre recherche d’emploi ? Assistez à une présentation générale sur ce thème.

Gratuit.

Réservation au 03 26 35 68 48.

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l’union 180326b
À VENIR : Atelier : « Vidéo gourmande »

Mercredi 28 mars à 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

À partir de 8 ans.

Une heure de découverte et d’atelier autour d’une vidéo de l’artiste contemporain Adel Abdessemed.

Gratuit.

Réservation au 03 26 35 68 40.

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l’union 180326a
Petites Bulles : doublé nordiste

Rendez vous incontournable des 8 ans, les « Petites Bulles » du Reims Europe Club ont rassemblé, pour sa 13 e édition, 20 garçons et 12 filles issus de sept ligues (Alsace, Bourgogne, Franche-Comté, Hauts-de-France, Lorraine, Val d’Oise et bien sûr Champagne).

Sur le plan sportif, les Nordistes ont réalisé un joli doublé avec les succès de Victor Caby et Ninon Carpentier. Des noms à retenir puisque les vainqueurs et finalistes des premières éditions sont quasiment tous aujourd’hui numérotés !

Côté régionaux, Oscar Erler (TC Troyes) a décroché une honorable 7 e place alors que Romain Bertaux (Géo-André), Hugo Jallat (Saint-Memmie) et Raphaël Gosset (Bétheny) se sont respectivement classés 16 e , 18 e et 19 e . Quant à Raphaëlle Plantier-Royon (Bétheny) et Louane Licette (La Vaure), elles ont décroché les 7 e et 8 e places.

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l’union 180324a
TRIATHLON : Le lycée Arago champion inter-académique à Commercy

Les jeunes du Reims Triathlon de la Filière d’Accès au Haut Niveau du lycée Arago sont devenus champions inter-académiques mercredi à Commercy (Meuse).

L’équipe était constituée de Lola Demaret, Louison Mosselmans, Adrien Mouysset, Félix Roussel et Axel Plançon.

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l’union 180323a
Tennis de table- Championnats Nationaux : Un clasico et une priorité

Bodé Kayodé en chef de file ortétiste face à son ancien club. Bernard Sivade
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La 5 e journée de la deuxième phase des championnats par équipe voit se profiler le derby Reims – Châlons-en-Champagne, demain (17 heures) à Géo-André.

Avec leur trio Kayodé - Salifou - Créange (plus Garo), les hommes du président Albert Gauvin ont besoin de s’imposer devant le voisin pour garder de la marge (deux points sur Metz C) avant leur déplacement, crucial, de la 6 e journée chez le dauphin lorrain.

Châlons avec Failliot

« Car on ne sait jamais qui, dans un club pro, peut descendre en réserve… Je suis prudent, prenons match après match », affirme le « boss » rémois, soucieux de respecter un rival châlonnais bien calé en milieu de tableau. Et qui, lui, se verrait bien avancer ses pions pour assurer au plus tôt son maintien…

Ce qui animera aussi et surtout leurs homologues féminines de N2, qui, au Corbusier à Saint-Memmie, demain après-midi, abattront une carte essentielle dans cette optique.

Face à Zorn-Hochfelden, à un point derrière, les Préfectorales ne devront « pas se louper, celui-là est important, capital », explique le président Frédéric Pérard. Lequel s’appuiera sur la réussite de Lilou Failliot au Critérium fédéral (victorieuse du tour 4 à Joué-lès-Tours, 2 e au général final en N1 moins de 16 ans) et sur un groupe au complet, dans le sillage de Malaury Mathieu, pour faire le boulot. Une manière de s’enlever, également, un peu de pression avant de rendre visite à Courbevoie (à un point aujourd’hui également) dans la perspective de la journée suivante…

Ch.D.

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l’union 180322b
Atelier. Vers l’emploi : développer la confiance en soi

À 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Animé par Chloé Porée, comédienne et metteure en scène au sein du Collectif Corpus Urbain.

Gratuit.

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l’union 180322a
Logement : Nouvel outil pour embellir votre façade

Leçon de pose d’enduit sur le nouveau plateau technique. Destiné à des adultes en formation professionnelle. A.P.
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On inaugurait hier un plateau technique servant à la formation des façadiers.

On commençait à manquer en France d’enduiseurs façadiers bien formés : de ces professionnels qui « habillent » les murs de votre habitation une fois que le maçon a posé ses briques. « En 2010, indique Carlos Ferreira, secrétaire général de l’union nationale de cette corporation, la profession en certifiait une centaine par an. La crise passant par là, on était tombé autour de 25 seulement…

Depuis un an et demi, un besoin de formation est réapparu, d’abord timidement. » Puis il s’est accentué. D’où l’idée de créer de nouveaux outils de formation, à Reims notamment.

Ce plateau technique, aménagé dans les murs du lycée Arago du quartier Croix-Rouge, a été inauguré officiellement hier.

Il se compose d’une demi-dizaine de murs d’exercice, en briques ou parpaings, garni de tous les ingrédients ou accessoires susceptibles de se trouver sur le chemin des façadiers : portes, fenêtres, débords de toit et autres saillies.

« Il n’est pas d’abord destiné à nos lycéens, explique le proviseur Yannick Tschens, mais à des adultes, demandeurs d’emploi ou salariés, envoyés par le Greta » (l’organisme de formation continue de l’Éducation nationale). Ce plateau est déjà utilisé par un groupe de 9 personnes.

« Avant, assure Francisco Santos, chef d’entreprise à Reims , si l’on voulait former, il fallait envoyer les gens à Vesoul ou à Lille. » Nul doute qu’à présent, les frais de déplacement seront sensiblement réduits.

Antoine Pardessus

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l’union 180321b
AUJOURD’HUI - Rencontre de l’apprentissage

De 14 à 16 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Tourné vers les jeunes de moins de 30 ans, il proposera un focus sur les services à la personne.

Gratuit, réservation au 03 26 40 64 94

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l’union 180321a
DEMAIN : Atelier vers l’emploi

Développer la confiance en soi à 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis- Debar. Animé par Chloé Porée, comédienne et metteure en scène au sein du Collectif Corpus Urbain.

Gratuit.

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l’union 180320a
Des coups de feu bien mystérieux

 

 

Samedi vers 17 heures, quatre hommes encagoulés arrivés à bord d’une voiture ont tiré au fusil en direction d’un groupe de jeunes qui se trouvaient devant le magasin Spar, avenue Bonaparte à Croix-Rouge, sans qu’aucune victime ne soit déplorée (notre édition d’hier).

L’affaire évoque un règlement de comptes, mais impossible en l’état d’en connaître l’origine. Non seulement aucun des jeunes visés n’a porté plainte, mais les interpellations effectuées samedi soir n’ont rien donné : toutes les gardes à vue ont été levées hier, les personnes appréhendées remises en liberté sans suite judiciaire.

Deux impacts ont été retrouvés sur le magasin, un troisième sur l’immeuble voisin (photo), déjà dégradé par des tirs à quinze jours d’intervalle en janvier 2017. La première fois, la porte fut criblée de projectiles, une dizaine d’entre eux transperçant les vitres pour aller s’écraser contre l’ascenseur. La seconde fois, un seul mais gros impact avait touché la porte. À l’époque, il se disait que des jeunes étaient visés, mais aucun ne s’est fait connaître. Ces deux précédentes affaires, survenues la nuit - et non en pleine journée comme celle de samedi - n’ont pas été résolues.

 

 

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l’union 180319c
Six collèges pour un spectacle

 

 

Vendredi soir et samedi après-midi, un spectacle intitulé « Une presque belle époque », ayant obtenu le label « centenaire 1914-1918 », a eu lieu au conservatoire.

Les collégiens de six établissements étaient sur scène : le Sacré-Cœur, le collège Université, Saint-Michel, Joliot-Curie pour Reims mais aussi Georges-Charpak de Bazancourt et Raymond-Sirot de Gueux.

 

 

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l’union 180319b
Éducation : La saleté dans les écoles va cesser

L’école élémentaire Blanche-Cavarrot. Selon certains parents, ce sont les toilettes de l’étage qui ne sont plus entretenues. A.P.
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Les défaillances en matière de nettoyage proviennent d’un changement de prestataire.

Regardez ces photos : on voit que les poubelles sont pleines, il y a plein de choses qui traînent par terre, et ça, c’est pris le matin, à l’arrivée des enfants ! On voit que le ménage n’a pas été fait. Regardez sur les marches des escaliers, on voit de la saleté ; et les toilettes du premier étage sont bouchées, il y a plein de saletés qui remontent dedans, les odeurs sont effrayantes… » Cette maman est passablement agacée. Elle nous parle de l’école élémentaire Blanche-Cavarrot du quartier Croix-du-sud, où sa fille est scolarisée. Une autre maman se joint à elle, tenant le même discours : en résumé, il y a manifestement un problème de ménage dans cette école, et ce depuis environ deux mois. « Ç’a été signalé en conseil d’école, avant les vacances de février, ajoutent les plaignantes, mais il ne se passe rien ; la directrice nous dit qu’elle ne peut rien faire. On ne sait plus à qui s’adresser ! »

Un nouveau prestataire

N’imaginant pas une seconde que c’est la directrice qui organise cette situation douteuse, nous interrogeons donc l’adjointe qui s’occupe des écoles, Véronique Marchet. Notre question ne la surprend pas vraiment : « Je suis effectivement au courant de ce problème, qui devrait rester ponctuel ; il est lié en effet à une nouvelle organisation qui se met en place : nous avons changé de délégataire pour le nettoyage externalisé de certaines de nos écoles, 18 en tout sur 104 (c’est un héritage de l’histoire de la ville). Ce que constatent les parents provient d’un mauvais tuilage (passage de l’un à l’autre) entre la nouvelle entreprise et l’ancienne : la question de la reprise du personnel en particulier n’est pas encore réglée. »

Et pourtant, l’élue précise qu’avant les vacances, elle avait fait la tournée des 18 écoles concernées en compagnie du nouveau prestataire pour caler avec lui le niveau de service attendu. « Et ce matin (vendredi 16 mars), j’étais encore sur place à Blanche-Cavarrot pour mettre les choses au point. » Par conséquent, selon Mme Marchet, les choses devraient sensiblement s’améliorer « d’ici quelques jours » . On peut compter sur les deux mamans pour s’en assurer.

Antoine Pardessus

L’ESSENTIEL

Des parents d’élèves ont constaté dernièrement des défaillances dans le nettoyage de l’école de leur enfant, notamment à Blanche-Cavarrot.

La municipalité est au courant, expliquant que le problème provient d’un changement de prestataire de service. 18 écoles sur 104 sont potentiellement concernées.

La situation devrait être corrigée dans les prochains jours

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l’union 180319a
Des coups de feu tirés en pleine rue

Les tireurs sont arrivés à vive allure à bord d’une voiture et ont fait feu sur un groupe qui se trouvait près du Spar et de la résidence Decary. Christian Lantenois
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Quatre hommes encagoulés et armés, visiblement de fusils à pompe, ont ouvert le feu quartier Croix-Rouge.

Ils étaient quatre, tous encagoulés. Ils sont arrivés dans une Renault Megane, blanche, à vive allure. Ils avaient des fusils à pompe. Ils ont tiré en direction du Spar, à deux reprises, puis ils ont fait demi-tour. Moi, j’ai couru vers le parking. Je me suis caché derrière une voiture. Ils ont tiré vers le hall de l’immeuble ! Il y avait des enfants dans le hall ! Ils auraient pu tuer quelqu’un… », s’énerve cet habitant du quartier, qui ne tient pas à ce que l’on stigmatise encore le quartier Croix-Rouge. « Ils sont pas d’ici. Ils sont de Wilson », ajoute ce jeune, croisé dans le hall de la résidence Decary, visiblement cible des tirs. « C’est sûr, ils visaient quelqu’un… Ils ont même tiré vers la supérette, alors qu’il y avait du monde à l’intérieur… Y a des jeunes qui se sont cachés dedans. »

C’est en plein jour, en présence d’enfants, peu avant 17 heures, samedi, que les tireurs ont débarqué quartier Croix-Rouge, tirant à plusieurs reprises en direction de jeunes qui se trouvaient devant le Spar de l’avenue du Général-Bonaparte et à proximité du nº1 de la résidence Decary du Foyer Rémois. Deux impacts sont visibles sur le Spar, l’un sur la porte vitrée d’accès à la supérette, l’autre sur la vitrine côté droit, ainsi qu’un impact sur la résidence, accolée à l’enseigne. Par chance, aucune victime n’est à déplorer. « Ce n’est pas la première fois qu’ils tirent sur la résidence », lâche cet autre jeune. D’anciennes traces de balles ou de plombs sont encore visibles sur les murs et le montant des portes. « C’est pas normal ce qu’il se passe ici ! », s’énerve ce père de famille, dont le fils a été agressé par arme blanche il y a un an. « Il a reçu trois coups de couteau ! Ils s’étaient trompés de cible ! Aujourd’hui, tu n’as pas d’autre choix que de t’armer dans ce quartier ! »

Ce déchaînement de violence, samedi en pleine journée, n’est pas sans rappeler la sauvage agression dont a été victime vendredi soir un jeune entraîneur de basket, passé à tabac à coups de batte de base-ball et de club de golf lors de l’entraînement des moins de 11 ans, peu après 18 h 30, à quelques centaines de mètres de là, au sein même du gymnase Lapique, près du lycée Arago (L’union des 17 et 18 mars) . Le parquet de Reims ne cache pas que se pose la question d’un éventuel lien entre les deux affaires, mais pas seulement.

Plusieurs interpellations

« Une enquête est en cours », confirme Doriane Trombi, substitut du procureur de la République. « Les policiers ont procédé à plusieurs interpellations samedi soir, mais à ce stade, nous ne pouvons en dire plus. Il y a des tensions dans le quartier Croix-Rouge que nous essayons de comprendre. Nous cherchons à savoir s’il y a un lien quelconque avec tous les incidents, infractions, que ce soit en matière de violence ou de stupéfiants qu’il y aurait pu avoir dans le quartier. Là, ça a franchi un cap. Il faut arrêter l’engrenage. »

Quant au véhicule utilisé par les tireurs, il a été retrouvé incendié un peu plus tard dans la soirée…

Caroline Garnier

 

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l’union 180318c
AUJOURD’HUI

Livres en fête à la maison de quartier Croix-Rouge de 9 à 16 heures au 12 et 14, rue Pierre-Taittinger.

Plus de 8000 livres d’occasion pour enfants et adultes en vente.

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l’union 180318b
AUJOURD’HUI

Loto organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud dans ses locaux à 13 h 30 au 10, avenue Léon-Blum

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l’union 180318a
L’entraîneur passé à tabac est sorti de l’hôpital

Le gymnase situé à Croix-Rouge a été la scène d’un déchaînement de violence vendredi soir. Christian Lantenois
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Le gymnase situé à Croix-Rouge a été la scène d’un déchaînement de violence vendredi soir. Christian Lantenois

Quatre individus interpellés à la suite de l’agression d’un entraîneur de basket vendredi soir ont été relâchés.

L’entraîneur de basket passé à tabac à coups de batte de base-ball et de clubs de golf, vendredi soir, par une bande d’une dizaine d’individus masqués qui avaient pénétré dans le gymnase Lapique, près du lycée François-Arago, quartier Croix-Rouge à Reims, est sorti de l’hôpital hier après-midi. Âgé d’une trentaine d’années, il souffre de multiples contusions.

Pour une raison encore inconnue, les agresseurs se sont défoulés sur le jeune Rémois, lors de l’entraînement de l’équipe des moins de 11 ans, peu après 18 h 30, en présence des enfants et de quelques parents choqués par un tel déferlement de violence. Ils l’ont coursé dans le gymnase, avant de l’acculer dans le local à ballons, l’ont roué de coups et… ont pris la fuite (L’union du 17 mars).

Quatre interpellations

Alertées par un parent, les forces de l’ordre avaient aussitôt quadrillé le quartier. Quatre individus, qui se trouvaient à proximité du gymnase, avaient été interpellés par la police. Ils ont été relâchés, n’ayant rien à voir avec l’agression. « Ils ne sont pas en lien avec l’affaire », a confirmé hier soir Doriane Trombi, substitut du procureur. « Une enquête est ouverte. La victime est sortie de l’hôpital. Elle va pouvoir être entendue. À ce stade, on peut dire que plusieurs armes ont été utilisées. La victime a été malmenée, mais ses jours n’ont jamais été en danger. »

Un parent témoin de la scène avait évoqué « des fractures et des blessures au crâne, au torse et aux jambes ». Un autre avait même parlé de coups de couteau. « Ça a duré longtemps, environ une demi-heure, et c’était très violent » , avait témoigné juste après les faits l’un des jeunes basketteurs.

Caroline Garnier

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l’union 180317d
AUJOURD’HUI : Livres en fête

les samedi 17 mars de 9 à 18 heures et dimanche 18 mars de 9 à 16 heures à la maison de quartier Croix-Rouge, 12 et 14, rue Pierre-Taittinger.

Parrainés par l’auteur Éric Pessan. Plus de 8000 livres d’occasion pour enfants et adultes en vente.

Atelier le samedi 17 mars : calligraphie, livre-théâtre, lectures, travaux manuels, jeux d’écriture, contes, création et échange de marquepages.

Gratuit.

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l’union 180317c
DEMAIN

Loto organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud dans ses locaux à 13 h 30 au 10, avenue Léon-Blum.

Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 180317b
Duathlon : Huit jeunes du Reims Tri qualifiés pour les France

 

 

La demi-finale du championnat de France zone Grand Est s’est déroulée dimanche dernier à Saint-Dizier.

Huit jeunes du Reims Tri dont six de la FAHN d’Arago ont décroché leur qualification pour les championnats de France du 15 avril de Bondoufle.

Il fallait terminer dans les huit premiers. Enola Billart (minime), 7 e , Andréa Collus (cadet), 2 e , Lola Demaret, 6 e , et Louison Mooselmans, 9 e (cadettes), Anthony Maquet, 2 e , Matéo Fucho, 6 e , Flavian Parigaux, 7 e et Clément Frejafond, 8 e (juniors) ont obneu leur ticket.

Deux autres athlètes devraient être repêchés.

 

 

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l’union 180317a
Agression : Un entraîneur passé à tabac

Le gymnase de Croix-Rouge a été la scène d’un déchaînement de violence. Christian Lantenois
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Déchaînement de violence, hier soir, au gymnase Lapique, derrière le lycée François-Arago, dans le quartier Croix-Rouge. Un entraîneur de basket, âgé de 26 ans, a été roué de coups de batte de baseball et de clubs de golf, par une dizaine d’individus masqués, en présence d’enfants et de parents très choqués.

Nombreuses blessures au crâne, au torse et aux jambes

L’entraînement de basket de l’équipe des moins de 11 ans avait commencé à 18 h 10. Une vingtaine de jeunes sportifs était sur le parquet, observés par plusieurs mamans. Un témoin raconte la suite (confirmée hier soir par une source officielle) : « Environ dix personnes cagoulées ont fait irruption dans le gymnase, avec des battes et des clubs. Ils se sont rués sur S., l’entraîneur de l’équipe et ils l’ont coursé dans la salle. Il a réussi à se réfugier dans le local à ballons, mais il n’a sans doute pas eu le temps de fermer la porte. Les individus ont réussi à entrer et l’ont violemment frappé avec leurs armes. »

Durant l’agression, les mères affolées ont fait sortir les enfants pour les protéger, et un parent a appelé les forces de l’ordre. Trois véhicules de police sont intervenus, mais les agresseurs avaient déjà déguerpi. Les pompiers ont pris en charge la victime et l’ont transférée au CHU. « Il avait des fractures et des blessures au crâne, au torse et aux jambes » , indique le témoin.

Quelles raisons ont pu conduire à un tel déchaînement de violence, qui de toute évidence visait une seule personne ? Une enquête a débuté hier, les policiers interrogeant les personnes présentes. Les enfants quant à eux ont été « choqués » , insiste un parent. « Ça duré longtemps, environ une demi-heure, et c’était très violent » , rapporte son fils.

Guillaume Lévy

 

 

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l’union 180315a
AUJOURD’HUI

Conférence : « La Grande Guerre : Approche spatiale et environnementales en Champagne dans le cadre du Fismes Mémorial 18 » par Alain Devos, professeur de géographie.

À 12 heures dans l’amphithéâtre recherche Bât 13-Campus Croix Rouge

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l’union 180314d
AUJOURD’HUI

Déchetteries : De 9 à 19 heures : Reims-Europe, rue de l’Escault ; Tinqueux, rue Marcel-Dassault ; Saint-Brice-Courcelles, chemin des Temples. Celle de Sillery est ouverte 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures. La déchetterie de Reims Croix Rouge sera fermée pour des travaux de maintenance. Les usagers sont invités à se rendre à la déchetterie de Reims Europe ou Tinqueux.

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l’union 180314c
AUJOURD’HUI

« Prends la parole ! » à 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Séance spéciale en compagnie de l’écrivain Éric Pessan, sur le thème « À quoi ça sert de lire ? ». Gratuit. Réservation au 03 26 35 68 40.

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l’union 180314b
DEMAIN

Conférence : « La Grande Guerre : approche spatiale et environnementale en Champagne dans le cadre du Fismes Mémorial 18 » par Alain Devos, professeur de géographie. À 12 heures dans l’amphithéâtre recherche Bâtiment 13 Campus Croix-Rouge. Entrée libre.

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l’union 180314a
Tennis : Camille Kleiber crée la surprise au TC Géo-André Reims

Fort d’une participation conséquente (201 inscrits), l’Open hivernal du TC Géo-André a été marqué par le superbe parcours de Camille Kleiber (4/6, Géo-André Reims). En effet, la néo-Rémoise s’est offert une superbe « perf » à 2/6 en demi-finale face à la tête de série Nº 1, Mathilde Sarcelet (2/6, Reims Europe Club) avant de prendre le meilleur, en trois sets, 6-7, 6-3, 6-1, au stade ultime sur Caroline Girard (3/6, Bezannes) il est vrai à court de compétition.

La logique masculine, elle, a été respectée avec une finale à 2/6 entre Louis Compas (URT Reims) et Gabriel Andruejol (Reims Europe Club). Usé physiquement par une demie matinale à rallonge, ce dernier a dû s’incliner 6-4, 6-4.

RÉSULTATS

DAMES. – Demi-finales : Caroline Girard (3/6, Bezannes) bat Maêva Spooner (4/6, Géo-André) 6-1, 6-1 ; Camille Kleiber (4/6, Géo-André Reims) bat Mathilde Sarcelet (2/6, Reims Europe Club) 6-0, 6-2.

Finale : Camille Kleiber bat Caroline Girard 6-7, 6-3, 6-1.

MESSIEURS. – Demi-finales : Andruejol (2/6, Reims Europe Club) bat Jonasz (3/6, Montmirail) 6-4, 4-6, 6-1 ; Compas (2/6, URT) bat Lopes (3/6, TC Reims) 6-4, 7-5.

Finale : Compas bat Andruejol 6-4, 6-4.

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l’union 180312c
La LICRA à la rencontre des jeunes

La semaine nationale d’éducation contre le racisme se déroulera du 19 au 24 mars.

A cette occasion, la LICRA-Reims interviendra pour sensibiliser collégiens et lycéens aux pratiques et valeurs citoyennes dont le jeudi 15 mars au Lycée Yser (classe de seconde) et une exposition « L’antisémitisme du Moyen-âge à nos jours » sera visible du 12 au 26 mars ; le Lundi 19 mars, un café citoyen se déroulera au Lycée Saint-Jean-Baptiste de la Salle.

Le mardi 20 mars, ils interviendront auprès des classes de 5e au collège François-Legros…

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l’union 180312b
Hommage : Un tournoi pour Bouyagui, 8 ans, féru de football

La famille très touchée par toutes ces marques d’attention, a reçu un maillot dédicacé par tous les joueurs du SDR et floqué au nom de Bouyagui, ainsi qu’un équipement offert par le Paris Saint-Germain.
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Reims Cet enfant du quartier Croix-Rouge a été mortellement renversé par une voiture, en 2016. Pour la deuxième fois, un tournoi a été organisé en mémoire de celui qui aimait tant ce sport.

Bouyagui Koité avait huit ans en 2016. Féru de football, il jouait avec ses copains, au sein du club de Reims Sires où il était licencié. Peut-être avait-il un bel avenir devant lui. Mais sa vie s’est arrêtée le 28 mai 2016, jour de la fête des mères, fauché par une voiture dans son quartier Croix-Rouge. Très touchée par cette tragédie, l’association avait décidé de lui rendre un premier hommage quelque temps plus tard. Et de nouveau, c’est un beau tournoi qui vient de se dérouler au complexe Géo-André à son intention.

Une manifestation toujours organisée par le club Reims Sires, que préside Cyril Houppermans, assisté de l’éducateur Ismaël et l’équipe dirigeante. Mais aussi et surtout par Assa Diarra et Selena Benyahia, deux jeunes filles en 3 e année de sciences sanitaires et sociales, dans le cadre de leur stage. Huit équipes de U13 étaient en lice, dont quatre parisiennes (AC Boulogne-Billancourt, Créteil, Sannois-Saint-Gratien et SF Blanc-Mesnil) ainsi que Laon, Stade de Reims, Sedan et, bien sûr Reims Sires. « Il n’y a pas de récompenses pour les équipes », note Cyril Houppermans mais un vibrant hommage pour la famille de Bouyagui dont sa maman Maimouna et son papa El Housseynou ainsi que ses sœurs entre autres, à qui ont été remis un maillot dédicacé par tous les joueurs du Stade de Reims et « floqué au nom de Bouyagui », ainsi qu’un équipement offert par le Paris Saint-Germain. L’émotion était perceptible sur les visages lors de cette remise effectuée en présence d’Albain Tchignoumba, conseiller départemental. La finale pouvait alors se dérouler sur le seul terrain synthétique du quartier qui, toutefois, aurait bien besoin d’une bonne cure de rajeunissement. « On ne voit plus que les billes de caoutchouc », faisaient ainsi remarquer plusieurs utilisateurs. À l’issue du temps réglementaire, le SF Blanc-Mesnil s’imposait finalement contre la belle équipe de l’US Créteil Lusitanos aux tirs au but 0-0 (2-0).

De notre correspondant Dominique Berger

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l’union 180312a
Faits divers : Il harcelait son avocate

Défendu par l’avocate après un vol l’été dernier, le client l’a ensuite harcelée par téléphone, notamment des envois d’émoticônes avec « coeurs rouges » et « bouches rouges ». Illustration Christian Lantenois
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Reims Pas très bien dans sa tête, un client envoyait à son avocate des SMS laissant penser qu’il en pinçait pour elle.

Les avocats, avocates doivent parfois gérer des clients fort mécontents de leurs services. Freddy, lui, semble plutôt en pincer pour la sienne.

Adulte handicapé de 54 ans, l’homme partage son existence entre une chambre à Croix-Rouge, l’Armée du Salut de Reims et l’hôpital psychiatrique de Châlons-en-Champagne. Il passe également de temps en temps au tribunal, la dernière fois le 2 août 2017 : trois mois de prison pour avoir chipé le sac d’un SDF avec sa paire de lunettes, ses boîtes de conserve et ses chaussettes.

Atteint d’une pathologie psychiatrique, Freddy n’a pas su dire pourquoi il importunait la jeune avocate depuis cet été

Ressorti libre du palais de justice, en attendant une convocation pour purger sa peine sous un mode aménagé, Freddy était défendu par une jeune avocate du barreau de Reims. Le jour même, il lui envoyait un premier SMS. Une trentaine allait suivre jusqu’au mois de janvier. Non pas des messages insultants, mais la plupart du temps des émoticônes représentant des « cœurs rouges » , des « bouches rouges » . Il lui arrivait aussi de téléphoner.

Excédée, l’avocate a porté plainte. Procédure a suivi et les policiers ont arrêté Freddy mercredi. Ils ont demandé à un expert psychiatre de venir l’examiner en garde à vue. Diagnostic : « facultés mentales altérées » en raison d’une « pathologie psychiatrique » , mais accessibilité à une sanction pénale avec « responsabilité atténuée » .

Interrogé, Freddy a été dans l’incapacité de dire pourquoi il importunait l’avocate. Il n’a pas fait état de sentiments particuliers à son égard, d’un flash ou autre coup de foudre.

L’Ordre des avocats partie civile

Il est vrai que l’homme n’avait pas l’air d’aller très bien dans sa tête, lors de son défèrement au palais de justice dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il semblait ailleurs, détaché de cette histoire qualifiée ainsi par le code pénal : « appels téléphoniques malveillants et envois réitérés de messages malveillants émis par voie de communication électronique » .

Freddy a accepté la peine proposée : six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, obligation de soins, interdiction de contacter l’avocate, obligation de lui verser l’euro symbolique qu’elle demandait au titre de son préjudice. Partie civile à ses côtés, l’Ordre des avocats de Reims a également sollicité l’euro symbolique.

Avant de le laisser repartir, le juge a dit à Freddy de ne plus recommencer. Il a répondu « oui » , sans donner l’impression d’avoir bien saisi. Un avocat, homme, le défendait cette fois-ci. Lui au moins ne devrait pas recevoir petits « cœurs rouges » et pulpeuses « bouches rouges » sur son smartphone.

Fabrice Curlier

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l’union 180311b
AUJOURD’HUI

Tournoi de belote organisé par l’association Étoile croix du sud à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum.

Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 180311a
Tennis : À Reims, Géo-André fait le plein

 

 

Rendez-vous hivernal désormais incontournable, l’Open de Géo-André à fait le plein pour ce millésime 2018 avec 210 engagements.

Compact et homogène à souhait, le tableau masculin s’annonce particulièrement indécis. Certes, les 2/6 Louis Compas (URT) et surtout Gabriel Andruejol (Reims Europe Club) feront figue de favoris mais ils auront fort à faire un bataillon de 3/6, composé de Nicolas Jonasz (Montmirail), Guillaume Durant (Bétheny), Noa Lopes (TC Reims), Ronan Bonnefoi (Géo-André) et Julien Lacaille (La Muire) bien décidé à bousculer la hiérarchie. Sans oublier le local Charles Gilles (4/6, Géo-André) qui présente le profil du parfait outsider !

Chez les dames, le titre semble promis à Mathilde Sarcelet (2/6, Reims Europe Club) qui devra toutefois se méfier de Caroline Girard (3/6, Bezannes) et de la tenante, Maêva Spooner (4/6, Géo-André, photo).

Aujourd’hui, 9h30 : demi-finales messieurs ; 11 heures : demi-finales dames ; 16 heures : finales messieurs et dames.

 

 

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l’union 180310b
DEMAIN

Tournoi de belote organisé par l’association Étoile croix du sud à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 180310a
Un tournoi multisports à Croix-Rouge

Le basket, le volet, le handball et le dodgeball sont les sports pour lesquels les différentes filières étudiantes vont s’affronter ce samedi 10 mars aux Halles Croix-Rouge. Organisé par l’association de la fac de sport, l’ARES (association Rémoise des étudiants en staps), ce tournoi se déroulera toute la journée à partir de 9 heures.

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l’union 180309a
Gastronomie : Un chef sur le campus Croix-Rouge

Tous les étudiants sont libres de venir au bâtiment 18 pour déguster les préparations de Matthieu Gryczka un chef venu leur proposer de nouvelles recettes.
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Reims Toute la journée de jeudi, les étudiants de la faculté de lettres et de sciences humaines ont pu goûter les préparations d’un chef venu spécialement pour eux.

Entre fast-food et plats tout préparés, les étudiants mènent parfois une relation difficile avec la nourriture et la cuisine. C’est en tout cas l’avis de Matthieu Gryczka un chef venu tout spécialement à Reims pour initier les jeunes Rémois à une cuisine simple et peu coûteuse.

La date n’est pas choisie au hasard, c’est tout simplement en raison du prolongement de la semaine du goût.

Bien manger avec un petit budget, c’est donc le défi qu’il s’est imposé avec son équipe de l’atelier des chefs, entreprise donnant des cours de cuisine aux particuliers. Le but c’est que ce soit bon pour l’équilibre, bon pour les papilles et tout autant bon pour le porte-monnaie.

BEAUCOUP d’étudiants NE CUISINENT PLUS

« Aujourd’hui, beaucoup d’étudiants ne cuisinent plus. Avec mon équipe, on a envie de leur montrer qu’il suffit parfois de quelques ingrédients et une recette simple pour proposer des plats qui sortent de l’ordinaire. »

Avec une pomme, un demi-citron, de la confiture, du fromage blanc et des biscuits, il a réussi à concocter une trempette de biscuit aux pommes, qui a sûrement ravi les étudiants passant dans le bâtiment entre deux travaux dirigés.

C’est le cas d’Antoine, élève en troisième année de licence d’administration économique et sociale à l’université de Reims, passant ici entre deux cours : « C’est vraiment bon. Je trouve que c’est une bonne idée, ça donne envie de s’y mettre. Même si je cuisine un peu chez moi, apprendre des recettes simples comme celles-là et à petit prix c’est toujours sympa ».

En plus d’une recette de qualité, le temps de préparation de cette fameuse verrine « n’est que de dix minutes » assure le chef. « Ce sont des ingrédients basiques que l’on peut trouver dans n’importe quel frigo ».

Alors pourquoi les étudiants ne se lancent-ils pas ? Probablement par manque d’information, de temps ou tout simplement de budget. Pourtant, les livres de recettes originales et variées ne manquent pas.

Baisser le budget alimentaire des étudiants n’est pas forcément facile non plus, et c’est pourtant le deuxième objectif de la venue d’un chef sur le campus Croix-Rouge. « On sait que parfois le budget est serré, et les prix ici sont bas par rapport à la qualité du produit. »

D’AUTRES VILLES ET RÉGIONS À VENIR

Faire des prestations en région parisienne oui, mais Reims est pour l’instant la ville la plus éloignée de sa région de base, explique le membre de l’atelier des chefs.

Cependant, il ne compte pas s’arrêter là. Avec plusieurs représentations et dégustations dans des campus parisiens (notamment dans le treizième arrondissement et à l’université de la Sorbonne), d’autres villes sont au programme. « Je ne sais pas encore lesquelles, mais le tour de France des universités pour bien manger avec un petit budget va continuer » confirme-t-il.

MARGAUX PARMENTIER

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l’union 180308d
AUJOURD’HUI

L’association « Femmes-relais 51 » organise dans le cadre de la journée du droit des femmes, un forum à la date emblématique du 8 mars sur la thématique « Être libre au féminin » au sein de la Maison de Quartier Billard, espace la Nacelle au 3, Rue du Dr Billard de 14 à 17heures.

Ouvert à toutes et tous, sans limitation d’âge.

À noter qu’une projection du film « Wadjda » suivie d’un temps d’échange se déroulera à 9heures à la Maison de quartier Wilson Saint-Anne.

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l’union 180308c
Forum « être libre au féminin »

C’est aujourd’hui, date emblématique de la journée de la femme, que l’association « Femmes-relais 51 » organise son forum sur la thématique « être libre au féminin » . Ouvert à tous et sans limite d’âge, cet événement prendra place à partir de 14 heures et jusqu’à 17 heures à la Maison de Quartier Billard, espace la Nacelle au 3, rue du Docteur-Billard.

Scindée en deux temps, cette journée commence cependant par la projection du film « Wadjda » qui débute à 9 heures et qui verra elle aussi d’un temps d’échange avec les participants à la Maison de quartier Wilson-Sainte-Anne. « On a choisi ce film car il nous permet de parler de l’égalité entre homme et femme d’une manière simple » explique Sébastien Poincinet, directeur de l’association. L’après-midi, programme assez chargé : plusieurs associations seront présentes et tiendront des stands, tout en présentant leur dispositif. Ce forum sera également honoré de la présence du centre d’information au droit des femmes et aux familles, spécialisé pour la lutte des violences faites aux femmes. « Ces structures viennent proposer leur écoute ».

Ensuite, une troupe de forum théâtre produira des saynètes sur le thème de la liberté, le tout soutenu et accompagné par des usagers bénévoles de l’association. Chaque saynète entraînera un temps d’échange avec le public pour que tout le monde puisse s’approprier le message. « Les saynètes pourront même être rejouées d’une autre façon, tout le monde pourra donner son avis. » Une exposition de sculpture réalisée par une vingtaine de personnes ainsi qu’une exposition de photographie sur la thématique de la liberté sera aussi à l’honneur.

Pour clôturer cette journée, une grande fresque sera mise à disposition pour que chaque personne présente puisse s’exprimer et écrire en quelques mots ce qu’est la liberté.

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l’union 180308b
D’Erlon en large : Un chef à l’Université…

Un budget serré, une cuisine réduite et un emploi du temps imprévisible : bien manger relèverait-il de la mission impossible pour un étudiant ?

Afin d’accompagner les étudiants dans le bien manger, l’URCA accueillera ce jour un chef en ses murs, sur le campus Croix-Rouge (Bâtiment 18). Tout au long de la journée, il proposera des recettes faciles à cuisiner pour les étudiants… et surtout économes.

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l’union 180308a
L’auto coupe la route au tramway

On ne compte plus les accrochages avec le tramway devant la fac de Croix-Rouge, au niveau des coquilles.

Le dernier s’est produit mardi vers 17 heures. Un automobiliste a traversé les voies sans faire attention à une rame qui arrivait : celle-ci a emporté son pare-chocs arrière.

Seuls des dégâts matériels ont été déplorés.

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l’union 180307b
À VENIR

Tournoi de belote organisé par l’association Étoile croix du sud, dimanche 11 mars à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum.

Tél. : 03 26 06 56 66.

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l’union 180307a
Santé : Pour réfléchir sur la bioéthique

Les ateliers sont le prélude à un travail parlementaire de révision de la loi. Archive Fabien Dubessay
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Un atelier tout public aura lieu le 28 mars, un autre sera réservé aux lycéens le 5 avril.

I l y avait à la fois des juristes et des professionnels de la santé ; j’ai trouvé que ce mélange était pertinent. Et puis la parole n’était pas monopolisée par quelques-uns, mais largement partagée, ce qui est plutôt rare dans ce genre de rencontre. » Mathieu, étudiant en médecine, commente ainsi le récent atelier de réflexion sur la bioéthique auquel il a participé dans les murs de la faculté de médecine de Reims.

Cette réunion s’inscrivait dans le cadre plus général des états généraux de la bioéthique, préalables à la révision de la loi du même nom, et censée aborder des thèmes aussi délicats que la fin de vie, l’euthanasie, le dépistage anténatal des maladies et autre procréation médicalement assistée.

Ces états généraux ne sont pas finis, loin de là. Plusieurs autres rendez-vous sont programmés à Reims. Le prochain sur la liste est une conférence débat rencontre qui se tiendra le mercredi 28 mars, à 16 heures, à la faculté de lettres, sur le campus Croix-rouge ; ouverte à tout public, même s’il faut reconnaître que l’horaire n’est guère commode pour des personnes qui travaillent, cette réunion portera sur le thème des tests génétiques et de l’intelligence artificielle.

Un autre atelier se déroulera jeudi 5 avril à 15 heures au lycée Saint-Michel, sur le même thème : tests génétiques et intelligence artificielle. Mais lui sera réservé aux lycéens des classes de terminale. Tests génétiques et intelligence artificielle, mercredi 28 mars, 16 heures, faculté de lettres ; réunion ouverte à tous.

Antoine Pardessus

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l’union 180306b
Loisirs : Semaine d’hiver, lieux divers

Le froid vif n’arrête pas les enfants de l’école Charpentier qui crapahutent dans les bois !
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À la cuisine centrale de la caisse des écoles, Laurent Coulmy (à droite) a tout expliqué aux enfants du centre Adriatique.
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À Martin-Peller, des jeux tranquilles pour les petits avant de redémarrer l’après-midi.
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Une initiation au judo pour les jeunes Rémois du centre Clairmarais, au gymnase Courcelles.
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Les apprentis équilibristes de Joliot-Curie en plein entraînement d’accrosport au gymnase Bourgoin.
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Les petits de Ruisselet participent à un grand jeu inter-centres, avec un lapin géant en trottinette !
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290 jeunes Rémois, de 3 à 11 ans, ont bravé le froid, pratiqué -chaque jour- des sports, participé à des grands jeux entre centres.

Au-delà des jeux créatifs et sports variés, ces vacances d’hiver de la Ville sont aussi l’occasion de faire découvrir aux petits Rémois des endroits inhabituels, comme cette visite de l’Unité centrale de production alimentaire. Revêtus de tenues de protection, les enfants d’Adriatique apprennent que 8 400 repas par jour sont fabriqués pour les demi-pensionnaires de 104 écoles. Ils ne regarderont plus du même œil leurs assiettes ! Les animateurs n’hésitent pas -avec raison- à sortir les jeunes vacanciers, malgré le froid vif, pour ramasser branchages et autres trésors dans la forêt de Chenay, en vue d’une exposition sur la nature. On assiste à une initiation de judo par Xavier Nabo, animateur sportif et à de petits matchs d’opposition supportés par les camarades des apprentis judokas de Clairmarais ! Equilibre sur boule, fil, poutre, pyramides : les 6-8 ans de Joliot-Curie font preuve d’adresse, en vue d’un petit spectacle. L’accent est mis aussi sur les rencontres inter-centress afin de mélanger âges et quartiers. Et, à Martin-Peller, les tout-petits, encadrés avec sourire et patience, s’amusent beaucoup !

De notre correspondante Françoise Lapeyre

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 180306a
TENNIS : Carnets de balles

L’Axonais s’est tourné vers une carrière d’entraîneur après une blessure à une épaule. Remi Wafflart
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Grand espoir régional dans sa jeunesse, le Castelthéodoricien Anthony Petit a connu un parcours erratique avant de devenir coordonnateur du Pôle féminin du Creps de Reims.

Regard azur, répartie cinglante, Anthony Petit dégaine à l’arme de séduction massive. Mimétisme inavoué avec les hommes politiques qui le fascinent tant.

Depuis 40 ans, l’homme trimballe sa silhouette longiligne et son caractère tempétueux sur les courts de tennis. Combien de fois sa vie a-t-elle failli lui échapper ? Il a trop consumé de nuits, dans sa jeunesse, dans les effluves des discothèques parisiennes pour ne pas avoir compté. « Je suis allé dans tous les excès, je me suis gravement mis en danger. »

À l’heure de l’introspection, l’examen de conscience s’avère sans concession. L’adulte ne ressemble plus vraiment à l’enfant insouciant, fan de Jimmy Connors, qui déplaçait les meubles de la maison familiale à Château-Thierry pour taper la balle contre le mur de l’entrée.

Au fond, tout est allé si vite. Si facilement aussi. Champion de l’Aisne, champion de Picardie… À 11 ans, il détient déjà tous les titres qu’un gamin peut espérer. Seul le N° 1 Français, Fabrice Santoro, lui barre la route en quarts de finale des Championnats de France.

Renvoyé du sport-études

La performance fait apparaître l’Axonais dans les radars de la Fédération. Direction le sport-études national à Poitiers. « Là-bas, j’ai pris une énorme baffe. Je sortais de ma campagne, je n’étais pas du tout prêt à l’éloignement. Les quatre premiers mois, j’ai appelé mes parents tous les soirs en chialant . » Pourtant, Anthony Petit ne quitte le Poitou que trois ans plus tard. Viré par le Directeur technique national adjoint, Pierre Boyard.

« Avec le recul, ça fait partie des moments clés de mon existence, qui expliquent mon horreur de l’échec. Mais sur le moment, je l’ai vécu comme une humiliation. Quand mon père est venu me chercher, j’ai ressenti une énorme souffrance autant qu’une libération. »

Retour à la case départ. Le jeune joueur est admis dans la première promotion du sport-études régional dirigé par Gérard Valentin et Yannick Lemaire, à Reims. « L’année du bac, mes parents ont divorcé. Je me suis retrouvé livré à moi-même, j’ai commencé à faire des conneries. »

Si l’élève est suffisamment doué pour obtenir une diplôme en marketing financier après un bac B au lycée François-Arago, il a rangé ses raquettes, s’est mis à la boxe.

« À 22 ans, je me suis demandé ce que je voulais faire de ma vie. Grâce au carnet d’adresses de mon père, courtier en assurances, j’ai eu l’opportunité d’entrer dans une grosse boîte. Mais je ne me voyais pas enfermé dans un bureau en costard-cravate jusqu’à 65 ans. J’aurais certainement gagné beaucoup d’argent, mais ça ne me correspondait pas. »

Aidé par la famille de Guillaume Couillard, l’actuel capitaine de l’équipe de Monaco de Coupe Davis, qui deviendra plus tard son meilleur ami, le Castelthéodoricien s’installe en Champagne avec le projet de devenir entraîneur.

Oui, mais voilà : il est redescendu à 4/6 et est appelé au service militaire. « C’est la chance qui a bouleversé ma vie. J’ai été intégré à la base 112, où j’ai rencontré le Major Pierre Loustalot, qui n’était autre que le responsable de l’arbitrage du tournoi féminin 25 000 $ du TC Reims. Il m’a non seulement proposé d’être juge de ligne pendant neuf jours, mais aussi de devenir le sparring-partner des joueuses. »

En côtoyant Emmanuelle Curutchet, Émilie Loit ou Amélie Caucheteux, il développe son réseau. Mais bien que remonté à –4/6, une opération à une épaule condamne à 25 ans ses derniers espoirs de carrière au haut niveau.

Avant d’achever son cursus de formation au TC Géo-André, qu’il mènera en N1B avec une équipe exclusivement construite autour de filles du club, il est approché par Gérard Valentin pour accompagner une jeune Belge qui a l’habitude d’être soignée par le P r Gaillet, podologue à Reims. Son nom ? Justine Hénin, future N° 1 mondiale ! « Après ces expériences, j’ai eu besoin de changer d’orientation. Je suis entré en contact avec Mandy Minella dont je suis devenu coach personnel sur le circuit professionnel. »

Intimement lié à Reims

La collaboration s’avère fructueuse, la Luxembourgeoise franchit le seuil de la 400 e place mondiale, mais, au bout de sept mois, Anthony Petit claque la porte après une dispute pour accepter une autre proposition, celle d’entraîner l’Allemande Marlène Weingartner, ancienne 36 e au classement WTA. « C’était un tel cas de conscience que je n’ai pas dormi de la nuit. Avoir laissé tomber Mandy constitue aujourd’hui encore une trahison que je ne me pardonne pas. Je me suis laissé aveugler par mes ambitions. »

Le Picard déménage aux États-Unis. À Saddlebrook, sous le soleil de Floride, il fréquente les stars de l’époque, Martina Hingis, Jennifer Capriati, Elena Dementieva. Mais, au bout de trois mois, le rêve tourne au cauchemar. Sa protégée se blesse au dos. Elle ne rejouera plus jamais. « Je l’avais prévenue que j’arrêterais après Wimbledon, car je n’étais devenu qu’un assistant de vie. Le fonctionnement du haut niveau m’a énormément déçu. »

À son retour, le Castel s’éloigne à nouveau des courts. Avec un associé, Christophe Batteux, il ouvre plusieurs brasseries dans la Cité des Sacres, apprend la guitare (lire par ailleurs). « Mais je me suis rendu compte que je n’avais pas envie d’être seulement vendeur de bières et de tartiflettes. » Il est rapidement rattrapé par le tennis. Sollicité par le DTN adjoint, Dominique Poey, qu’il avait connu comme directeur du sport-études à Poitiers, il participe au lancement de l’un des Centres fédéraux de ligue à Reims. L’ancêtre de l’établissement implanté au Creps, devenu Pôle Espoirs féminin, dont il est coordonnateur depuis 2012. « La progression des filles m’intéresse davantage que les résultats. Je veux les aider à transpercer leur plafond de verre. »

Après avoir accueilli des joueuses comme Lou Brouleau (ex-329 e mondiale) et Margot Yerolymos (ex-374 e mondiale), la structure abrite aujourd’hui cinq pensionnaires, dont Maélie Monfils (12 ans), la petite sœur du N° 5 Français.

CÉDRIC GOURE @cedricgoure

Guitariste du groupe This is not Hollywood

Passionné de rock depuis l’adolescence, Anthony Petit (45 ans) a commencé la guitare en 2005 et créé en 2009 « This Is Not Hollywood », un groupe qui a connu son heure de gloire entre 2011 et 2012. Après avoir fait la première partie de « The Jim John Revue » à La Cartonnerie à Reims, le quatuor a sorti un album éponyme avant de partir en tournée avec une quarantaine de dates, notamment en Italie, il y a sept ans.

La bande a également participé à deux éditions du Cabaret vert, l’éco-festival organisé depuis 2005 à Charleville-Mézières, jouant le même soir que « Iggy and The Stooges » en 2011. L’aventure s’est arrêtée l’année suivante.

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l’union 180303c
Loisirs : Le bridge s’est démocratisé

Valérie Sauvage : « Le bridge ? Un jeu où il y a toujours à découvrir et à apprendre. »
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La Rémoise, championne de France de bridge dames par équipe Élite, joue cartes sur table.

On rencontre Valérie Sauvage dans les locaux de son club, le Cercle de Bridge Reims-Champagne, situés à la « Maison du Bridge ». Cette Rémoise de 56 ans est enseignante en musique. Harpiste, titulaire d’un Capes de musicologie, elle a enseigné au collège Georges-Braque. Depuis quelques années, elle se consacre à l’enseignement du bridge, en qualité de maître-assistant.

Quand avez-vous commencé à jouer au bridge ?
J’ai d’abord commencé par… le tarot ! Je me suis mise au bridge à 23 ans. J’ai toujours eu l’esprit cartésien et j’étais bonne en maths.

Il faut être bon en maths pour jouer au bridge ?
Pas nécessairement. Je dirais qu’il faut savoir suivre un raisonnement logique, être en capacité d’analyser une situation qui n’est jamais la même.

Que pensez-vous de l’image plutôt bourgeoise et élitiste du joueur de bridge ? Le bridge s’est démocratisé et cette image est en train de changer. La Fédération Française fait un gros effort vis-à-vis des jeunes. Au collège Georges-Braque, j’ai ouvert un club pour les élèves. Je suis d’ailleurs assez fière de signaler que deux d’entre eux ont été qualifiés pour des championnats scolaires à Paris.

Le bridge, est-ce une détente, une activité, un jeu, un sport ?
Les quatre ! C’est un sport dans la mesure où il faut être en bonne forme pour bien jouer. Quand on a fait du sport avant une compétition, on a l’esprit plus clair. C’est une activité diversifiée : je suis aussi arbitre. C’est très réglementé : le code comporte une centaine d’articles ! C’est aussi un jeu et ce qui est merveilleux, c’est qu’il y a toujours à découvrir et à apprendre.

C’est un jeu qui aide à se faire des relations ? Des amis ?
On ne peut pas jouer avec un partenaire avec lequel on ne s’entend pas. Il faut être en confiance totale. C’est une formidable porte d’entrée pour se faire des amis, en France, mais aussi à l’étranger : on peut jouer ensemble sans parler la même langue. On a un langage commun : le bridge !

Comment se prépare-t-on à un championnat ?
On se couche tôt ! On se met au point avec son partenaire, par téléphone ou en temps réel, via un site internet. Pendant la partie, il faut arriver, quand on fait une erreur, à oublier celle-ci avant de passer à la donne suivante. Dans notre équipe, on ne reproche jamais rien à personne : on aborde le match sereinement. Après, on est heureux d’avoir gagné et de faire honneur à son club.

Qu’est-ce qui peut vous déconcentrer ?
Le fait de ne pas arriver à passer sur une erreur que j’ai faite et qui va me trotter dans la tête sur la donne suivante. Parfois, ça peut même me réveiller la nuit !

Propos recueillis par notre correspondante Françoise Lapeyre

Le Cercle de bridge organise son festival annuel

Le Cercle de Bridge Reims Champagne, créé en 1971, est installé depuis 2005 à la Maison du Bridge, 6, rue Léon-Patoux. Il regroupe 200 adhérents de tous âges et organise des tournois de régularité 4 fois par semaine.

Du 30 mars au 2 avril, il met en place son « Festival de Reims ». On attend 500 joueurs de toute la France et de Belgique qui viennent aussi pour le côté festif et les produits de Champagne-Ardenne offerts après chaque séance ! Mixte le vendredi 30 à 20 heures. Simultané national le samedi 31 à 13 heures. Open le dimanche 1 er avril, à 10 h 30.

Renseignements au 06 88 38 40 10 ou cbrc51.free.fr.

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l’union 180303b
Justice : Frappées, mère et fille dégainent les couteaux

Dans la salle du tribunal correctionnel, au palais de justice. Le procès d’Oumara C. a été programmé au 29 mars. Remi Wafflart
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L’agresseur présumé sera jugé pour violences. Ses deux victimes ont réagi en état de légitime défense.

Le début de cette histoire est tristement banal. Samedi dernier, vers 20 heures, Oumara C., 29 ans, se rend place Georges-Braque, dans le quartier Croix-Rouge. Là où réside Anne (prénom d’emprunt), son ancienne belle-mère, qui héberge sa fille Alice (prénom d’emprunt), avec qui Oumara a eu deux enfants. Le couple est séparé. Ce soir-là, Oumara vient rendre visite à ses enfants, âgés de 2 et 4 ans. Il est ivre.

Pour un motif dérisoire, la conversation tourne au vinaigre. Oumara menace physiquement Alice. Ce n’est pas la première fois : en août 2016, le tribunal correctionnel de Reims avait condamné ce jeune homme à un an de prison avec sursis pour violences conjugales. Oumara ne devait théoriquement pas entrer en contact avec elle.

Dans l’appartement de la place George-Braque, Anne s’interpose. Une initiative qui, selon son témoignage livré aux enquêteurs, lui permet de recevoir un coup de poing pleine face. D’autres, toujours distribués par Oumara, suivent. Alice quitte la pièce et appelle les secours. Oumara, pendant ce temps-là, s’acharne sur son ancienne belle-mère, au sol. Le médecin qui l’examinera constatera notamment ses deux yeux au beurre noir et lui décernera cinq jours d’incapacité de travail.

Mais les deux femmes parviennent à contre-attaquer. Empoignant ce qu’elles ont sous la main pour se défendre, elles s’arment de couteaux et tessons de bouteille. Si aucun des coups n’était potentiellement létal, plusieurs estafilades seront recensées sur le corps de Oumara. Lui aussi recevra cinq jours d’incapacité de travail. Anne et Alice ont agi en état de légitime défense, estiment les enquêteurs.

Placé en détention provisoire jusqu’à son procès, prévu le 29 mars

Les policiers arrivent et embarquent Oumara C. Anne et Alice déposent une plainte puis la retirent. Elles assurent aux enquêteurs que les enfants étaient dans leur chambre lors des violences.

Jeudi après-midi, Oumara C. était présenté aux juges dans le cadre d’une comparution immédiate. Comme c’est son droit le plus strict dans ce type de procédure, le prévenu a demandé un délai pour mieux préparer sa défense. Sans contester formellement les faits reprochés, il a expliqué durant ses auditions ne se souvenir « de rien » .

Restait aux magistrats à décider que faire de lui durant les prochaines semaines : détention provisoire ou placement sous contrôle judiciaire ? Au regard de ses antécédents judiciaires, le suspense était limité : dix condamnations, dont la moitié pour violences – au total, un peu plus de trois ans de détention cumulée.

Évoquant des « faits d’une particulière violence commis par quelqu’un dont la carrière judiciaire est justement marquée par la violence », le substitut du procureur estimait que « toute mesure qui ne serait pas de la détention est vouée à l’échec ! » Pour la forme, l’avocat de la défense plaidait brièvement en faveur d’un contrôle judiciaire.

Les juges ordonnaient le placement en détention provisoire d’Oumara C. dans l’attente de son procès, programmé le 29 mars. Alors qu’il quittait la salle sous bonne escorte, une voix d’enfant surgissait du fond de la salle : « Au revoir, papa ! »

Mathieu Livoreil

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l’union 180303a
Tournoi en la mémoire de Bouyagui Koité

Déjà deux ans que la vie du jeune Bouyagui Koité, 9 ans, s’est brutalement arrêtée. Renversé le 28 mai 2016, jour de la fête des mères, par un véhicule en vitesse excessive dans le quartier Croix-Rouge, il ne se relèvera pas et succombera à ses blessures le lendemain.

Très touchée par cette tragédie, l’association Sires, association de football dans lequel le jeune garçon était licencié, avait décidé de lui rendre un premier hommage avec un tournoi de football en 2016. Honorer sa mémoire, mais aussi récolter des fonds pour la famille étaient les principaux objectifs. Le succès fut au rendez-vous. La famille a donné son accord pour qu’ait lieu chaque année un tournoi. « C’est avec plaisir et émotion que nous lui rendons hommage avec une troisième édition », confie le président de l’association Sires, toujours très ému par la disparition de l’enfant deux ans après. « On veut montrer qu’on ne l’oublie pas et qu’on ne l’oubliera jamais », ajoute-t-il. Le troisième hommage aura lieu le samedi 10 mars, toujours sous la forme d’un tournoi de foot.

Particularité de cette année, huit équipes U13 de football dont la grande majorité vient d’autres régions seront présentes pour s’affronter. « Dès qu’on leur a expliqué la raison de ce tournoi, pratiquement toutes les équipes ont répondu favorablement, tout en sachant qu’il n’y avait pas de prix à gagner ou de récompense. » L’équipe du Stade de Reims, l’Union sportive Créteil-Lusitanos (Val-de-Marne) mais aussi l’Athletic Club de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) seront là pour taper dans le ballon rond.

Les membres de Sires ont aussi convié des associations de prévention routière « pour sensibiliser, car il y a trop d’accidents dans notre quartier. On voit comment les enfants traversent », explique un éducateur organisateur du tournoi. « Malheureusement, beaucoup d’entre elles ne pourront pas se déplacer, mais les pompiers vont peut-être nous faire l’honneur de leur présence. »

Ce tournoi se déroulera entre 9 et 16 heures, au stade Géo-André en présence de la famille, l’association « Deux mains c’est maintenant » et les Rémois qui souhaitent y assister. Entre buvette, stands et flyers de sensibilisation routière, les matchs de football ne seront pas le seul centre d’occupation. Le but est de rassembler, de montrer que ce n’est pas qu’un simple club ou association. « On est une famille et Bouyagui en faisait partie », concluent les organisateurs. Les recettes iront naturellement aux Koité.

Margaux Parmentier

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l’union 180228b
AUJOURD’HUI

Une histoire, un atelier à 10 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Atelier de création plastique autour de la littérature jeunesse.

Pour adultes et enfants à partir de 6 ans.

Gratuit.

Réservation au 03 26 35 68 40.

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l’union 180228a
AUJOURD’HUI

Heure du conte pour les enfants à partir de 2 ans à 16 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit.

Réservation au 03 26 35 68 51.

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l’union 180227a
DEMAIN

Une histoire, un atelier à 10 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Atelier de création plastique autour de la littérature jeunesse. Pour adultes et enfants à partir de 6 ans.

Gratuit.

Réservation au 03 26 35 68 40.

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l’union 180226a
Heure du conte

Pour les enfants à partir de 2 ans, mercredi 28 février à 16 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Le gros navet. Un vieil homme et une vieille femme ont la surprise de trouver dans leur jardin un navet géant. Pour l’enlever, le vieil homme fait appel à sa femme qui fait appel à sa fille, puis à son chien, à son chat et à la souris.

Gratuit.

Réservation au 03 26 35 68 51.


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