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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - août 2013.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

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Union130903b- Marne
Hauts-de-Murigny : Les commerçants relancent leur association

Le nouveau bureau. De gauche à droite, Xavier Vallerent, trésorier, Thibaut Caron, président et Caroline Barré, secrétaire.

Réunis en assemblée générale extraordinaire, les commerçants du centre commercial des Hauts-de-Murigny ont décidé de réactiver leur association tombée, depuis plusieurs années, dans l’oubli. Un nouveau bureau a été élu : président, Thibaut Caron ; secrétaire, Caroline Barré ; trésorier, Xavier Vallerent.

Deux décisions ont été adoptées à l’unanimité : la structure prend désormais le nom de « Association des commerçants et des entreprises des Hauts-de-Murigny », et son siège est fixé au 8, allée Yves-Gandon chez la SARL Logisat. Un site internet est à la disposition du public : www.leshautsdemurigny.fr L’association a pour objet la recherche, l’étude et la réalisation de toute action susceptible de favoriser la promotion, l’animation et l’expansion du centre commercial, et la participation à toute manifestation en mesure d’accroître l’attrait et le dynamisme du quartier.

En dehors des professionnels, il a été convenu que « toute personne physique ou morale, professionnelle ou association, agissant sur le quartier pourra être invitée ».

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Union130903a- Marne
Sport : C’est la rentrée à l’Ufolep

L’Ufolep regroupe plusieurs disciplines sportives.
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Si les congés estivaux s’achèvent, le temps des réjouissances n’est pas pour autant révolu… Il est temps pour les sportifs de retrouver leurs loisirs favoris. Comme à son habitude en cette période de rentrée, le comité départemental Ufolep, fédération sportive multisports, propose aux associations un large éventail d’activités sportives — disciplines traditionnelles, sports émergents, loisir ou compétition — mais aussi des formations autour de la pratique et de l’encadrement de ces activités.

Chacun y trouvera les moyens de pratiquer ou d’encadrer un ou plusieurs sports, quel que soit son niveau, ses objectifs, ses contraintes…

Football, VTT, volley-ball, badminton, athlétisme, tir à l’arc, basket-ball, rugby entre autres alimentent des calendriers d’ores et déjà fournis et des week-ends animés par les quelque 120 associations et 3 600 licenciés du département de la Marne.

Il est ainsi utile de rappeler les dates des prochaines réunions de début de saison, auxquelles le comité départemental Ufolep convie toute personne ou association intéressée, en son siège à 19 heures : en septembre, football le 4, tir à l’arc le 11, badminton le 16, basket-ball le 19, volley-ball le 23. En octobre, activités cyclistes le 16.

Par ailleurs, le comité départemental Ufolep apporte, audelà des diverses activités physiques et sportives présentées, un soutien dans la construction des projets associatifs et un ensemble de ressources et d’information utiles à la vie des associations.

Pour tout renseignement : comité départemental Ufolep, 23, rue Alphonse-Daudet, 51100 Reims. Tél. 03.26.84.32.26. www.ufolep51.org - ufolep51@wanadoo.fr

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Union130902b- Marne
Association quartier Croix Rouge pour l’animation et la promotion

Reprise des sections non sportives :

- Pétanque : en activité toute l’année, avec Christian Gérard, le mardi et le jeudi de 14 h 30 à 19 h 30 sur le nouveau boulodrome de l’Acrap. Les jeunes peuvent être accueillis en période scolaire après la fin des cours.

- Temps libre : depuis le 21 août, le mercredi au club de l’Acrap de 13 h 30 à 17 h 30. Des jeux de société y sont proposés ainsi que des sorties, des spectacles, des repas. Cette section accueille toutes les personnes à la retraite qui désirent lier des liens d’amitié, rompre l’isolement et se distraire.

- Couture : aujourd’hui (enfants et adultes) pour réaliser jupes, robes, tailleurs, etc. suivant les désirs des adhérentes, en initiation ou en perfectionnement. Adultes, lundi et vendredi de 14 à 20 heures par créneaux de 2 ou 4 heures, jeudi de 9 à 11 heures. Enfants, mercredi de 9 à 11 heures.

- Majorettes : demain avec Magali Macadré (filles à partir de 5 ans), le mardi de 17 h 30 à 19 h 45 et le jeudi de 17 h 45 à 19 h 45, salle de l’Acrap. Les costumes, les bottes et le survêtement sont prêtés.

- Balade pédestre : le 6 septembre (se balader tranquillement sur des distances adaptées aux participants dans les environs immédiats et en extérieur), le vendredi de 10 heures à 11 h 30.

- Travaux manuels : le 18 septembre.

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Union130902a- Marne
Le Reims Champagne basket fête ses quarante ans : Le cercle des anciens à la fête

Un match d’exhibition entre anciens et amateurs de l’équipe actuelle en pré-nationale a eu lieu.
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Du stade Reims cheminots à la venue de Rome, le RCB a vécu beaucoup de choses en quarante ans, un anniversaire dignement fêté ce week-end.

QUARANTE ans déjà. Le Reims Champagne basket est né le 29 mars 1973 de la fusion entre le stade Reims cheminots et l’Olympique rémois.

Ce week-end, les bénévoles avaient décidé de marquer le coup. Tout a commencé vendredi à la mi-temps de la rencontre entre le Champagne Châlons Reims basket et Liège où d’anciens dirigeants, joueurs et licenciés ont été présentés. La vraie fête cependant avait lieu samedi au gymnase Roiland Bourgoin où tous ceux et celle qui ont traversé ses quatre décennies étaient invités à se rassembler.

Un match exhibition entre l’équipe amateur évoluant en pré-nationale et d’anciens joueurs avait été concocté. L’occasion de belles retrouvailles pour ce qui fut une belle épopée. L’ambiance patronage des débuts a vu la fièvre monter petit à petit. De la nationale 4 qui n’existe plus à la réception de Rome en coupe d’Europe, il y en a eu du chemin. Les anciens se rappellent la salle René-Tys comble, avec plus de trois mille personnes, à la fin des années 80.

Et puis il y a eu le dépôt de bilan au début des années 90. Il a fallu tout reconstruire, réussir l’exploit de gagner le championnat en national, prélude d’un retour en pro B. Le moteur de l’union avec le club de Châlons pour créer le CCRB, la vitrine professionnelle. Les amateurs, eux, ont conservé leur « indépendance » avec, du côté du RCB, environ 220 licenciés et un salarié.

« Nous accueillons les enfants à partir de 5 ans environ, chez les mini-poussins le mercredi aprèsmidi salle Géo André et le samedi matin dans un endroit qui reste à définir », précise Aurore Nasri, l’actuelle présidente.

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Union130831b- Marne
Association Acrap : Reprise des activités

C’est près de 1 000 adhérents qui ont déjà ou qui vont reprendre le chemin de l’Association Croix-Rouge animation et promotion pour la rentrée de la saison 2013-2014 dans l’une des 19 sections sportives ou de loisir.

Gymnastique d’entretien : le lundi, de 18 h 30 à 19 h 30.

Football adultes : au stade des Églantines, le mardi de 18 à 20 heures.

Danse orientale : pour adultes et enfants à partir de 6 ans, le jeudi de 16 h 45 à 17 h 45.

Zumba : reprise le 3 septembre, avec Isabelle Béchet, mardi et vendredi, de 12 h 30 à 13 h 30, samedi de 11 h 30 à 12 h 30 et vendredi de 18 h 30 à 19 h 30.

Badminton : reprise le 5 septembre avec Vincent Lapauw (adultes et adolescents garçons et filles de 16 ans et plus) le jeudi de 20 à 22 heures, au gymnase Jean-Jacques-Lapique, près du lycée Arago.

Fitness-step et gymnastique douce : reprise le 5 septembre, à l’Acrap, avec Isabelle Béchet, brevetée d’Etat, le 5 septembre de 10 à 11 heures (gym douce) et le 12 septembre de 20 à 21 heures (fitness-step).

Viet Vo Dao  : reprise le 6 septembre. Art martial vietnamien, à partir de 12 ans, animé par Franck Schmitt, dans la salle polyvalente de l’Acrap, le mardi et le vendredi de 20 à 22 heures. Sections 12 — 14 ans, 15 — 16 ans et adultes.

Tennis  : reprise le 6 septembre avec Alain Lommé, au complexe Géo-Anré le vendredi de 18 à 19 heures et de 19 à 20 heures, au gymnase Ruisselet le dimanche de 9 à 10 heures, de 10 à 11 heures ou de 11 à 12 heures.

Karaté shorin et Kobudo d’Okinawa : avec Théodor Lê. Reprise le 9 septembre pour le kobudo, le 11 septembre pour le karaté adultes et le 14 septembre pour le karaté enfants.

Yoga : reprise le 17 septembre avec Agnès Legrand (Par des mouvements lents, associés à la respiration, on retrouve une sensation d’apaisement et d’harmonie entre le corps et l’esprit). Cours accessible à tous, le mardi de 10 h 30 à 11 h 30, sauf vacances scolaires.

Danse classique, moderne et folklorique : reprise le 18 septembre, à partir de 6 ans, avec Virginie Delauzun, mercredi de 10 à 12 heures et de 16 à 20 heures, selon l’âge.

Natation  : reprise le 28 septembre, à partir de 6 ans, avec Jeannine Catry, à la piscine du Château-d’eau le samedi entre 18 et 20 heures. école de natation et possibilité de cours avec complément.

Renseignements auprès du secrétariat de l’association au 11, avenue du Président-Kennedy (Tél. 03.26.06.39.54).

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Union130831a- Marne
Le numérique prend de l’ampleur

Parmi les orientations défendues par la mairie figure le développement des nouvelles technologies.

Des écoles supplémentaires bénéficient de tableaux blancs interactifs : il en existe 75, dont 9 en maternelle. On trouve également 1 290 ordinateurs et 22 classes mobiles dont quatre en maternelle. L’école Joliot-Curie expérimente à son tour, cette année, les tablettes numériques, après les écolesTrois-Fontaines et Alfred-Gérard.

Huit écoles, soit 48 classes, sont en outre candidates pour ouvrir un « espace numérique de travail », un système qui permet de nombreux liens avec les familles entre autres. Il s’agit d’un appel d’offres européen, financé par des fonds Feder. La réponse devrait être connue d’ici fin septembre.

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Union130830a- Marne
Rentrée au collège Joliot-Curie

Les élèves du collège Joliot- Curie, dans le quartier Croix Rouge, reprendront les cours selon le calendrier suivant :

Mardi 3 septembre pour les 6es de 9 h à 11 h 50 et de 13 h30 à 15 h 30 (repas à la cantine).

Les 6es n’auront pas cours le mercredi 4 septembre.

Les élèves de 3e suivront leurs cours normalement de 13 h 30 à 15 h 30 le mardi 3 septembre également.

Mercredi 4 septembre, de 8 h 30 à 11 h 50, ce sera au tour des 5es et ensuite aux 4es, de 9 h 30 à 11 h 50.

Les cours reprendront ensuite normalement pour les autres niveaux le jeudi 5 septembre 2013, en fonction des emplois du temps remis aux élèves.

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Union130829a- Marne
AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHÉS

Maître d’Ouvrage : L’EFFORT REMOIS, SA d’HLM au capital de 5.204.000 euros, inscrite au RCS sous le numéro B 335 480 679, dont le siège social est sis 7 rue Marie Stuart, CS 80017, 51723 Reims Cedex.

Affaire : Démolition d’un immeuble R+7 35 logements + sous-sol + 7 commerces, d’une place sur parkings en sous-sol, d’une pharmacie, de locaux associatifs et d’un pôle médical – 15, Place Rodin & Avenue Léon Blum à Reims (51100) / Référence du marché : MA-130912

ATTRIBUTAIRES

MONTANT OFFRES RETENUES : lot n°, libellé du lot, entreprise, montant € HT :

Lot 1 : Dépose de matériaux contenant de l’amiante : Brasseur Démolition (51) pour un montant total :

-  Tranche Ferme 127 705,00 € H.T. – En sus Table élévatrice 16 000,00 € H.T. à valider selon décision de l’inspection du travail.
-  Tranche Conditionnelle 18 050,00€ H.T. (Inclus la dépose des dalles et colles amiantées).

Lot 2 : Déconstruction, Démolition, Vrd et Espaces verts : Lesueur TP (76) pour un montant total :

-  Tranche Ferme 245 634,60 € H.T.
-  Tranche Conditionnelle 67 650,00 € H.T.

Pour tous renseignements, contacter le Service Marchés : Mme GALLOIS 03.26.04.99.05 / Mme FORRAY 03.26.05.92.33

Date d’envoi du présent avis à la publication : le lundi 26 août 2013 au Journal L’UNION ECO (éditions Marne, Aisne, Ardennes) et le Moniteur.

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Union130828a- Marne
Feu en sous-sol : accidentel

Nous rapportions dans notre édition d’hier un feu de voiture survenu lundi soir peu après 20 h 15 dans un parking souterrain du quartier Croix-du-Sud à Reims.

Il y a bien eu feu et une personne a bien été intoxiquée par la fumée, mais l’origine du sinistre est cette fois purement accidentelle, le conducteur ayant déclenché le feu en mettant son moteur en marche.

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Union130827b- Marne
Quartier Croix-Rouge : Bientôt une nouvelle allée piétonne secteur Eisenhower

La nouvelle allée facilitera les parcours piétons dans le quartier. (tél. 03.26.36.40.80.).
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Les riverains de la rue de la Renfermerie en ont assez des travaux. Chaque été, ils ont droit à un nouveau chantier. Celui de l’année prochaine est déjà programmé.

Dans le cadre des travaux de rénovation urbaine en cours, la Ville de Reims aménage une nouvelle allée piétonne publique au sein du secteur Eisenhower dans le quartier Croix- Rouge. Cette nouvelle allée permettra de relier la rue du Docteur-Billard au parc Saint- John-Perse et à l’avenue Eisenhower.

L’allée piétonne sera livrée en octobre et la requalification des rues Billard et Legros en décembre : elles seront rénovées ainsi que le parking public situé à l’entrée du groupe scolaire Billard. Pendant les travaux, les entrées aux logements resteront accessibles. Les piétons devront respecter le balisage du chantier qui évoluera au fur et à mesure des travaux. Quant à la déviation de la rue du Docteur- Billard, elle sera maintenue jusqu’au mois de septembre.

Pendant les travaux d’aménagement du parking, le stationnement du parking public sera neutralisé jusqu’au 31août.

Pour plus de renseignements, s’adresser à la Maison du projet, du lundi au vendredi de 14 à 17 heures, au 12 avenue Bonaparte

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Union130827a- Marne
Feu de voiture dans un parking souterrain

Les pompiers sont intervenus hier soir, peu après 20 h 15, dans le quartier Croix-du-Sud à Reims, pour éteindre un feu de voiture survenu dans un parking souterrain de la place Georges-Braque, au quatrième sous-sol d’un immeuble de 12 étages.

Une personne intoxiquée par la fumée a été transportée à l’hôpital.

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Union130825a- Marne
Un jardin aquatique ouvert au public dans la discrétion

Manu : « Je me demandais bien ce que c’était que cet endroit. »
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Sylviane : « Je n’étais pas au courant que c’était ouvert et pourtant j’habite à côté. »
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Jean-Pierre Belfie : « Le financement vient uniquement des investisseurs de la ZAC. »
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BEZANNES. Depuis quelques jours, on peut se promener dans un espace végétal et aquatique de plus de 5 hectares entre Croix-Rouge et Bezannes. Mais ça ne se sait guère encore.

« C’EST la première fois que j’entre. Je suis venue promener les petits-enfants et je me disais : " on va entrer en douce. " Et puis à la porte, j’ai vu le panneau indiquant les horaires d’ouverture, alors je me suis dit : " Donc c’est autorisé. " Mais je n’étais pas au courant et pourtant j’habite au bout de la rue d’à-côté… »

Mais oui Sylviane, de Bezannes, pas d’inquiétude ! le parc de la Roselière est désormais bel et bien ouvert au public. Et vos petits-enfants Rose et Gabin peuvent y faire de la trottinette sans craindre de voir surgir un garde champêtre bougon pour les gronder. Il est vrai que ça ne fait pas longtemps que cet accès public est possible : depuis le 10 août seulement. Quant à l’annonce de l’événement, « elle s’est faite uniquement sur le site internet de la commune », reconnaît le maire Jean-Pierre Belfie. Du coup, cela ne se sait pas encore beaucoup. « Moi je fais régulièrement du vélo dans le coin, raconte Manu, du quartier Wilson de Reims. J’avais remarqué cet endroit grillagé et je me demandais bien ce que c’était ; et aujourd’hui (mardi dernier, ndlr) en passant, j’ai vu que c’était ouvert, alors je suis entré… »

« Vous avez vu le héron ? »

Une discrétion dans l’information que le maire explique simplement par le fait que le parc n’est pas tout à fait finalisé : les équipements filtrants anti-scooters notamment ne sont que du matériel provisoire, à la suite de difficultés de l’entreprise prestataire.

Mais le maire a quand même souhaité que le public puisse profiter de cet espace sans attendre l’inauguration officielle, qui pourrait avoir lieu en septembre. Alors ce parc ? Situé à proximité du Creps, en lisière du quartier Croix-rouge de Reims, il offre une surface de l’ordre de cinq hectares et demi, dont une promenade cimentée de plus de 400 mètres de long. Et puis, ce qui fait sa particularité, toute une zone plus végétale où se succèdent de petits plans d’eau bordés notamment de roseaux, d’où son nom de Roselière. « Vous avez vu là-bas le héron ? fait remarquer le maire qui joue les guides. S’il y a un héron, c’est qu’il y a du poisson. Et là-bas, regardez la cane et ses canetons ! Ils ont déjà repéré qu’ils sont bien au calme ici… » Et c’est vrai que l’endroit se prête tout à fait à la flânerie paisible. Il ne reste plus aux promeneurs de l’agglomération qu’à prendre possession de l’endroit. Si le site internet de la commune ne suffit pas, le bouche à oreille devrait compléter la diffusion de l’information. Attention toutefois : l’accès en voiture est plus que restreint. Une des deux entrées offre une poignée de places aux véhicules, pas davantage, et l’autre carrément aucune. La faute aux merlons de terre ceinturant une aire plus spacieuse qui pourrait faire un parking plus convenable, merlons qui sont eux-mêmes destinés à éviter les intrusions par les gens du voyage. Mais ceci est un autre débat.

Antoine PARDESSUS

« Ça n’a rien coûté au contribuable »

L’aménagement du parc de la Roselière a coûté 4,8 millions. « Mais ce n’est pas le contribuable qui a payé », insiste le maire bezannais Jean-Pierre Belfie. Rappelons en effet qu’à l’origine, ledit parc, avant d’être un lieu de promenade, est un aménagement technique, destiné à recueillir une partie des eaux pluviales de la zone d’activités bezannaise. À ce titre, il a, certes, été financé par la communauté d’agglomération Reims-métropole. Toutefois, pas sur son budget général, mais sur son budget annexe dédié à la Zac : « Ce qui veut dire que ce sont les investisseurs de la zone qui ont payé », conclut le maire. De quoi s’y promener le cœur encore plus léger ?

Pêche interdite

Il y a certes du poisson dans les eaux du parc de la Roselière, mais ce n’est pas une raison pour commencer à préparer vos gaules et vos hameçons : la pêche est interdite sur place. Dans la série des infos pratiques, ajoutons que nos amis les chiens sont admis dans le parc, mais uniquement s’ils sont tenus en laisse : « Pas question qu’ils aillent s’en prendre aux hérons, aux canards et aux autres animaux », jusitifie le maire Jean-Pierre Belfie.

Par ailleurs les horaires d’ouverture sont les suivants : de 9 à 20 heures jusqu’au 30 septembre et de 9 à 18 heures à partir du 1er octobre.

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Union130824b- Marne
Treize écoles rénovées

En 2012, la ville a consacré 6,3 millions € aux travaux et à l’entretien des écoles maternelles et élémentaires rémoises.

Cet été, treize des 105 écoles publiques se refont une beauté : Travaux de peinture aux écoles élémentaires Gilberte Droit et Newton. Réfection des sanitaires à l’école élémentaire Prieur de la Marne. Réfection de salles de classes du groupe scolaire Barthou. Remplacement de portes et fenêtres extérieures à Jean-Macé et dans les écoles élémentaires Avranches et Alfred-Gérard. Pose d’une nouvelle toiture à l’école élémentaire Général-Carré. Ravalement des façades à l’école élémentaire La Neuvillette. Travaux de mise en conformité/ sécurité aux écoles élémentaires Trois-Fontaines et Desbureaux. Cantine agrandie à la maternelle Adriatique. Nouvelles menuiseries extérieures au restaurant scolaire Danube.

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Union130824a- Marne
Jeux vidéos.

La médiathèque Croix-Rouge vous invite à venir en famille ou entre amis découvrir l’univers du jeu vidéo sur la nouvelle console Wii U de Nintendo. Animé par les bibliothécaires avec une quarantaine de titres disponibles.

De 14 à 17 heures. Gratuit.

Renseignements au 03.26.35.68.40.

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Union130823b- Marne
Carrefour Express, premier à Reims

L’épicerie Proxi du 47 rue Cérès à Reims a changé d’enseigne depuis le 24 juillet pour devenir Carrefour Express, le premier sous ce nom dans la cité des sacres. Sous le slogan « Mon magasin voisin », la boutique bénéficie d’une grande amplitude horaire : de 7 heures à tard dans la soirée (22 heures en ce moment mais cela reste à ajuster).

Une autre épicerie sous le même nom est en projet dans le quartier Croix-du-Sud.

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Union130823a- Marne
Challenge nautique : De jeunes Rémois au lac du Der

Le classique jeu de la corde n’a pas pris une ride !
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L’épreuve consistait à sauver des « naufragés » … et les ramener en temps record sur la berge.
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A défaut de voiture de course… la brouette sportive.
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Sur l’eau et sur la terre ferme, des jeux et activités sportives ont rassemblé une cinquantaine de jeunes Rémois à la base nautique du Centre de loisirs jeunes de la sécurité publique.

« ON a dû se lever à 5 heures du matin ! », lancent trois jeunes qui ne regrettent en rien ce lever à l’aube. Depuis leur arrivée à la base nautique du Centre loisirs jeunes de la sécurité publique de Reims, la cinquantaine de garçons et filles, âgés de 11 à 17 ans, n’ont pas eu le temps de s’ennuyer une seconde ! « Nous les avons sélectionnés parmi ceux qui, ayant fréquenté les mini-camps ou les journées évasion, se sont distingués par leur bon comportement », expliquent les organisateurs.

Ce mardi, l’ambiance est particulièrement joyeuse : une jeune fille se cramponne comme elle peut à un taureau manoeuvré par ses adversaires, qui tentent de l’encercler avec des cerceaux… Des joutes ont lieu dans une piscine gonflable. Plus loin, un jeu de vitesse et d’adresse avec des ballons, un tir à la corde, du tir à l’arc, une course en… brouette : « Il fallait que ce soit nautique, distrayant, et que ça fasse appel à la réflexion ». Une compétition en canoë consiste à repêcher cinq « naufragés » (partis à la nage) et à les ramener sur la rive, en un temps chronométré.

« Se dépenser, nager, faire du bateau, pêcher… »

Eric Delforge, policier, est le directeur du CLJ basé à Reims. Durant l’été, lui et son équipe encadrent les activités sur la base de Nemours (en partenariat avec le Yachting Club du Der), avec des animateurs de RVE : « Les ados peuvent se dépenser, nager, faire du bateau, pêcher. On fait découvrir la nature à ces jeunes citadins, en partant tôt le matin dans les bois et les champs ».

Les jeunes adorent : « On fait le plein chaque année, avec plus de 90 % de taux de réservation », se félicite Thibault Hapillon, de Reims Vital’Eté. Donovane, 15 ans, vient de Croix-Rouge : « On s’est bien amusé. Ce que j’ai préféré ? Le taureau et les joutes ».

Olivier Nostry, adjoint à la maire de Reims, apprécie une organisation, « qui met en avant l’esprit de compétition tout en restant sur du ludique. C’est intéressant de faire se rencontrer ces jeunes qui viennent de tous les quartiers de la Ville ». Intéressants aussi les deux premiers prix : un baptême de l’air en avion au dessus… du Der évidemment !

 

 

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Union130820a- Marne
C’est gratuit pour les lycéens

À partir du lundi 26 août et jusqu’au 29 août, le dispositif de réussite scolaire se poursuit dans l’académie de Reims et plus particulièrement au lycée François-Arago.

Ce dispositif s’adresse à tous les lycéens volontaires de la seconde à la terminale et de toutes les filières (générales, technologiques et professionnelles).

Ces élèves se verront offrir du soutien et du renforcement scolaire adapté au niveau de chacun. Ce dispositif est entièrement gratuit et ouvert à tous les lycéens qui le souhaitent.

Inscriptions et renseignements : tél. 03.26.06.40.25.

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Union130818a- Marne
REIMS (51). Feu de local vide-ordures

 

 

D’importants moyens sapeurs-pompiers en provenance des deux casernes rémoises Marchandeau et Witry sont intervenus ce dimanche peu avant 5 heures au 16, allée des Bourguignons dans le quartier Croix-Rouge où une épaisse fumée envahissait les communs d’un immeuble d’habitation et commençait à s’infiltrer dans certains logements.

Munis de leurs appareils respiratoires isolants, les sauveteurs en ont identifié l’origine. La fumée provenait du local vide-ordures qui était dévasté par un incendie.

Ils l’ont éteint au moyen d’une petite lance avant de procéder à une longue ventilation de l’immeuble tout en effectuant des reconnaissances dans les étages pour s’assurer qu’aucune personne n’était en détresse

 

 

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Union130816b- Marne
Renforcement scolaire

Du lundi 26 août au jeudi 29 août, le dispositif de « réussite scolaire » se poursuivra dans l’académie de Reims et plus particulièrement au lycée François-Arago.

Ce dispositif est ouvert à tous les lycéens volontaires de la seconde à la terminale et de toutes les filières (générales, technologiques et professionnelles).

Ces élèves se verront offrir du soutien et du renforcement scolaire adaptés au niveau de chacun.

Ce dispositif de « réussite scolaire » est un bon moyen de se « remettre en forme » scolairement avant la rentrée. Il est entièrement gratuit et ouvert à tous les lycéens qui le souhaitent.

Inscriptions et renseignements : lycée Arago : 03.26.06.40.25 à partir du lundi 26 août.

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Union130816a- Marne
Les fausses ventes et agressions se multiplient : Le bon coin… des guets-apens

Si le prix de vente d’une petite annonce semble trop beau pour être vrai, mieux vaut réfléchir à deux fois avant de se lancer.
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Les sites Internet de ventes entre particuliers sont devenus de vrais générateurs de délinquance. Photos d’archives
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Depuis plusieurs semaines, les fausses ventes sur le site en ligne se multiplient. Les traquenards débouchent sur des agressions de plus en plus violentes.

IL y a quelques années, les braqueurs s’en prenaient aux banques, aux fourgons blindés. La sécurité se renforçant, ce sont les commerces de proximité qui ont été la proie des malfaiteurs. Depuis quelques mois, ce sont les particuliers qui répondent à certaines annonces sur les sites de vente en ligne qui subissent les foudres des délinquants. En quelques semaines en effet, deux agressions violentes ont eu lieu dans la cité des sacres. À chaque fois, les délinquants proposent la vente d’un véhicule puis fixent un rendez-vous. Une rencontre qui tourne, pour les éventuels acquéreurs, au cauchemar.

Le dernier événement de ce type s’est produit il y a quelques jours sur le parking du CHU Robert-Debré. Un couple avait en effet répondu à une annonce pour devenir les heureux propriétaires d’une berline. Arrivées sur le lieu du rendez- vous, ces deux personnes ont dû, sous la contrainte d’une arme (en l’espèce, une bombe lacrymogène) se délester de tous leurs effets. Le couple a été agressé par une bande de cinq à six personnes. Clou de l’agression, le couple s’est fait prendre au piège par une bande de mineurs dont le plus jeune n’avait pas encore quinze ans.

Dans le coma

Ce vol avec violences n’est pas le premier à avoir été généré par une fausse annonce postée sur le Bon coin. En effet, début juin, un malheureux précédent s’était déroulé dans le même quartier, celui de Croix- Rouge dans la cité des sacres. Là, ce sont les acheteurs qui vont tomber dans un véritable traquenard. Une violente agression va avoir lieu au pied d’un immeuble de la rue Raoul-Dufy. Le vendeur va être roué de coups par deux personnes qui voulaient faire main basse sur sa 125 cm3.

L’agression sera d’une telle violence que le jeune homme de 25 ans va avoir la boîte crânienne littéralement défoncée. Il tombera dans le coma. Et les oedèmes cérébraux provoqués par les coups pourraient laisser de graves séquelles.

Rongés par le remords et prenant conscience de la gravité de leurs gestes, les deux auteurs impliqués dans cette agression s’étaient rendus au commissariat central, le lendemain de l’agression. La toile s’est installée aujourd’hui, plus que jamais, comme le premier support d’arnaques et de violences.

Th. D.

Quelques réflexes simples

Certains indices peuvent donner des pistes afin de flairer la supercherie.

✔ Que vous soyez vendeur ou acheteur, n’oubliez pas de demander systématiquement les coordonnées de votre interlocuteur. Faites le test, si ce dernier ne répond pas au numéro de téléphone qu’il vous a donné ou si c’est une autre personne qui répond, méfiez-vous.

✔ Faites un tri dans les annonces. Des personnes qui vendent des voitures une centaine d’euros ou des consoles de jeu récentes pour cinq euros ont simplement pour intention d’attirer un pigeon.

✔ Pour les vendeurs, n’hésitez pas à demander un acompte qui vous sera acheminé par voie postale. Vous disposerez ainsi d’une caution et d’une première garantie de l’intérêt de l’acheteur.

✔ Lorsque des rendez-vous sont fixés, évitez de faire entrer un ou des interlocuteurs chez vous. Si vous vous déplacez, il est mieux de ne pas se rendre seul sur le lieu de rendez-vous et refusez de suivre une personne que vous ne connaissez pas dans un immeuble.

✔ Lors de l’entrevue, faites le plein d’informations. Si une agression ou un vol doit se passer, il est préférable d’être en capacité de donner une description de votre ou de vos agresseurs.
Repérez avant de commencer les discussions la tenue vestimentaire, les boucles d’oreille, les tatouages et autre piercings qui pourraient aider les forces de police à retrouver plus rapidement des mis en cause.

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Union130813a- Marne
Les voitures flambent : Chaude nuit pour les pompiers

Les nuits se succèdent et se ressemblent. La nuit dernière, encore deux voitures ont été la proie des flammes et sont toutes deux désormais des épaves. La première mise à feu a eu lieu dans la rue de la Maladrerie, dimanche soir vers 23 h 40. Sur place, les pompiers n’ont pu que constater que ce véhicule était totalement embrasé. Ils ont toutefois pu éviter tout risque de propagation.

Hier matin, une intervention très difficile a eu lieu. En effet, une voiture s’est embrasée au niveau -3 d’une résidence située allée Georges-Braque dans le quartier Croix-Rouge. Ce sont les habitants, apercevant d’épaisses colonnes de fumée, qui ont donné l’alerte. De très lourds moyens ont été mobilisés afin d’éteindre le sinistre et prévenir tout risque de propagation. La lutte des soldats du feu s’est révélée particulièrement compliquée car ils devaient évoluer en sous-sol dans une obscurité quasi complète avec d’importants dégagements de fumée. Si le véhicule embrasé a pu être rapidement éteint, les soldats du feu sont encore restés de très longues minutes sur place.

En effet, il s’agissait de ventiler la zone. Compliqué, voire quasiment impossible compte tenu du lieu du sinistre et du faible espace donné aux pompiers pour opérer. Hier, à 10 heures, la ventilation du sous-sol de l’immeuble rue Georges-Braque continuait encore. Elle durera jusqu’à la mi-journée. Pour ces deux incendies, les mises à feu semblent d’origine criminelle. Et c’est bien pour cela que la police a ouvert deux enquêtes pour tenter de mettre la main sur les auteurs de ces dégradations.

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Union130811a- Marne
Rencontre avec Aïssa Lacheb : Ecrivain à tête chercheuse

Dans son appartement du quartier Wilson, Aïssa Lacheb met la touche finale à son prochain ouvrage, Dieu en soit garde, la devise de Reims, ville où il a grandi. Photos Remi WAFFLART
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Son précédent livre, Scènes de la vie carcérale, était cette année parmi les finalistes du prix Etonnants Voyageurs.
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Il a passé treize ans en prison pour des attaques de banques puis est devenu infirmier tout en signant quelques livres remarqués.

IL voudrait parler de son travail. De ce livre à paraître en janvier, son septième, et qui racontera la jeunesse d’une bande d’adolescents dans le quartier Croix-Rouge de la fin des années 1970 (voir encadré).

Un récit largement autobiographique. Il insiste, évoque « ces couleurs, ces lieux qui n’existent plus » et que l’élaboration de cet ouvrage lui a permis de « ressentir à nouveau ». En matière d’écriture, Aïssa Lacheb n’est plus tout à fait n’importe qui : son précédent ouvrage, paru en février, s’intitulait Scènes de la vie carcérale (éd. Au Diable Vauvert) et avait failli rafler, au printemps, le prix Étonnants voyageurs. Un texte sec, féroce et sans filtre. La prison y est racontée avec des mots « de l’intérieur ». Impossible d’échapper à sa propre histoire. Aïssa Lacheb, 50 ans, a passé treize ans derrière les barreaux. « Deux condamnations pour hold-up. Huit et quinze ans, dont dix de sûreté. J’en ai fait treize […]. Je n’ai tué personne », dit-il du fond de son fauteuil.

Trois ans après sa sortie, en 1998, il publie son premier livre, Plaidoyer pour les justes. En 2004, il obtient son diplôme d’infirmier, métier exercé depuis dans différents cadres - maisons de retraite, etc. -. « Aujourd’hui, j’ai ma carte d’électeur », sourit-il.

Et aussi, parfois, il signe des autographes pour ses livres. Un parcours rare, comme celui de Charlie Bauer, l’ancien complice de Mesrine qui, au cours de ses vingt-cinq années de détention, avait eu un doctorat d’anthropologie sociale. Scènes de la vie carcérale était dédié à Charlie Bauer, mort en 2011. Aïssa Lacheb nous voit venir de loin : « Le coup du ‘‘parcours rare’’, c’est chiant, non ? […] Tout est relatif. »

Hors de question pour lui d’apparaître comme le dénonciateur d’un système carcéral français que tout le monde sait saturé.

« Si je devais dénoncer quelque chose, ce serait davantage le système judiciaire qui remplit les prisons pour des peccadilles. Le problème de la surpopulation, il est en amont : c’est celui des peines et des condamnations. Mais être ‘‘antiprison’’, ça ne veut rien dire. Et des mecs qui écrivent sur la prison après y avoir été détenus, je ne suis pas le premier, nille dernier. » Des mots sans émotion, haine ou fierté.

« Comme un fantôme »

On avait prévu plein de questions : comment garde-t-on espoir lorsqu’on purge une longue peine ? Quand un ancien prisonnier se sent-il réellement libre ?

Aïssa Lacheb, par souci de justesse et, peut-être aussi, d’économie, attrape un exemplaire de Scènes de la vie carcérale qui traînait sur la table basse de son appartement. Page 141 : « J’avais été libéré. Des années venaient de s’écouler. Ç’avait passé vite, très vite. Le temps là-dedans ne s’étire plus comme ailleurs ; il est compressé. J’avais l’impression que ça m’était passé par-dessus la tête, que je n’avais jamais vu la prison, que je n’y étais jamais allé. Ma vie ne s’était pas arrêtée à l’entrée d’une prison et n’avait pas repris à la sortie. Elle avait continué, simplement. J’ai traversé ces murs et ce temps presque comme un fantôme »

Du fond de son canapé, Aïssa Lacheb relève un sourcil : « Pour moi, tout est dit. En prison, j’ai toujours gardé à l’esprit qu’il y avait des gens dehors qui étaient plus malheureux que moi. » L’écriture, Aïssa Lacheb avait ça dans le sang depuis l’adolescence mais c’est en prison qu’il est devenu lecteur compulsif, au point d’aller au bout du pourtant indigeste traité de Maastricht. « J’ai rien compris mais je l’ai lu », riait-il récemment sur les ondes de RFI. Il certifie : « Pour moi, on ne peut pas écrire sans être d’abord un gros lecteur. »

Les livres pour s’évader, aimer « l’extérieur » et ne pas se construire sur la haine. Aujourd’hui, il mentionne en quelques phrases Fernand Braudel, Arthur Rimbaud et Redoine Faïd. Libre dans sa tête. Jusqu’à être devenu un jour Aïssa Lacheb, écrivain.

Mathieu LIVOREIL

Plongée au cœur d’un quartier Croix-Rouge disparu

Aïssa Lacheb voit le jour à Sissonne, dans l’Aisne, en 1963.lUn an plus tôt, ses parents sont arrivés d’Algérie. Quelques mois après sa naissance, la famille déménage à Reims, au quartier du Pont-de-Vitry. Dix ans plus tard, ce sera Croix-Rouge. Sur ce quartier, Aïssa Lacheb conserve le souvenir d’un « quartier formidable […]. C’était comme un village. Il y avait une mixité sociale, on se régalait. Je regrette ce quartier-là ».

C’est ce Croix-Rouge disparu qui sert de cadre au prochain ouvrage d’Aïssa Lacheb, Dieu en soit garde (éd. Diable Vauvert),l« la devise de Reims ». Ce sera « l’histoire d’une chute sociale continuelle d’une bande de jeunes - âgés de 14 à 16lans - qui ne s’en rend pas compte. Vols, délinquance, holdup, prison, mitard, etc. ». On le comprend vite, Aïssa Lacheb était dans ce groupe : « Le livre est écrit à la première personnel du singulier mais je suis noyé dans la masse. »

Et en voit-il encore, aujourd’hui, de ces anciens camarades d’adolescence, alors qu’il réside désormais dans le quartier Wilson ? « Non, non. Beaucoup sont morts, beaucoup sont partis, beaucoup ont fini dans la came. »

M.L.

À paraître en janvier : Dieu en soit garde (éd. Diable Vauvert).

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Union130810b- Marne
Pétanque à Croix-du-Sud

L’association Etoile Croix-du-Sud organise un nouveau concours de pétanque le jeudi 15 août sur le boulodrome à l’angle de l’avenue Léon-Blum et de la rue Joliot-Curie, à Croix-du-Sud.

Vérification des inscriptions à 13 h 30, jet du but à 14 heures. Inscriptions et renseignements au secrétariat de l’association, 5 avenue Léon-Blum (tramway, ligne B, station Léon-Blum) ou par téléphone au 03.26.06.56.66.

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Union130810a- Marne
Il frappe sa femme

Mardi, un homme a été interpellé au volant de sa voiture dans le quartier Croix-Rouge. Il venait de quitter l’appartement de sa compagne, place de Marseille, où aux alentours de 23 h 30, il l’avait frappée.

Contrôlé par une patrouille prévenue des coups récemment donnés, il sera donc arrêté. Et lors de la fouille, des stupéfiants seront retrouvés sur lui. Placé en garde-à-vue, il tentera de minimiser ses fautes. Cela ne l’empêchera de passer à la barre du tribunal correctionnel le 27 septembre. En attendant, il a été placé sous le régime du contrôle judiciaire par le parquet de la cité des Sacres.

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Union130807a- Marne
Trafic

La lutte contre la consommation et le trafic de drogue se poursuit à proximité du quartier Croix-Rouge. Ainsi, vendredi, une patrouille de police a surpris deux clients et un vendeur en train d’échanger quelques grammes de stupéfiants à proximité d’un supermarché de l’avenue Épernay. Pris en chasse, tous trois ont été arrêtés et ont fini au commissariat.

Vendredi, les trois prévenus ont été présentés. Les acheteurs devront s’acquitter d’une amende de 250 euros chacun et devront effectuer un stage de sensibilisation.

Le vendeur, quant à lui, a été condamné à huit mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende.

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Union130806a- Marne
Une mère et sa fille gravement brûlées

Des cris qui déchirent les tympans. Voilà ce qu’ont entendu nombre de riverains de la place Dominique-Ingres, à Reims, au cœur du quartier Croix-Rouge. Sollicités de toute urgence, les sapeurs-pompiers, en pénétrant dans un des appartements jouxtant cette place, ont découvert une mère et sa fille gravement blessées.

Il ne s’agit pas d’une agression ou d’un différend familial, mais bel et bien d’un grave accident domestique. Dans des circonstances qui restent à déterminer, une femme d’une trentaine d’années, qui manipulait de l’huile bouillante, et sa fille de quinze mois ont été gravement brûlées.

Médicalisées à domicile puis transportées vers le centre hospitalier de la cité des sacres, elles devront toutes deux subir une longue convalescence. Hier soir, l’état de la jeune mère de famille était le plus préoccupant.

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Union130805a- Marne
D’Erlon en large… L’herbe ne repousse pas…

Les incivilités des motards bruyants ne sont pas les seuls désagréments qu’endurent les occupants de Croix Rouge.

Les habitants du rez-de-chaussée des immeubles subissent parfois quotidiennement la vision d’un véritable dépotoir de mégots et cannettes.

Cela en arrive même parfois au point où l’herbe ne pousse plus !

Les dépôts d’ordures sauvages ne sont pas toujours où on les attend…

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Union130804a- Marne
Blessures volontaires

Vendredi en début de soirée vers 19 heures, un individu est violemment pris à partie par deux autres, rue de Rilly-la-Montagne dans le quartier Croix rouge. D’après les témoins, une dispute aurait éclaté entre les trois jeunes. Des insultes ont fusé, puis deux d’entre eux auraient alors molesté le troisième à coups de poings et de pieds, mais également à coups de casques de moto.

« Tout ça s’est passé très vite, la victime n’était vraiment pas bien, il me semble qu’elle a perdu connaissance et saignait beaucoup. Il tremblait, mais il est tout de même reparti sur ses deux jambes dans la camionnette des pompiers », ont expliqué des jeunes du quartier.

Blessé, l’homme a été pris en charge par les pompiers avant d’être évacué vers l’hôpital. L’origine de la rixe reste encore inconnue.

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Union130731b- Marne
Association de promotion de Pays-de-France : « En faire un lieu où il fait bon vivre »

L’association de promotion de Pays-de-France (APPF) est dirigée de main de maître par la Picarde Christiane Monflier.
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Installée dans son local au 5, allée des Picards depuis janvier 2009, l’association de promotion de Pays-de-France (APPF) est dirigée de main de maître par la Picarde Christiane Monflier, entourée d’un réseau de plus de 130 adhérents, de 84 familles, et de bénévoles, dont Ghislaine François, vice-présidente, Yves Monflier, trésorier, et Christine Lair, secrétaire.

La présidente précise la philosophie de son association : « Notre action s’adresse à l’ensemble de la population. Nous proposons aux habitants de nombreuses animations, dans un esprit d’entraide, de solidarité et de convivialité. » Présence constructive au conseil de quartier, collaboration avec la maison de quartier (fêtes du quartier, carnaval, l’été s’affiche à Croix-Rouge), participation aux opérations Crêpes de la solidarité et Bonbons de Marceau, activités pour la section temps libre, atelier couture tous les jeudis, après-midi galette des Rois, repas de fin d’année pour les aînés, fête des voisins, journées festives et sorties familiales hors du quartier, soirée Beaujolais nouveau, renforcement des relations parents-enfants dans le centre de loisirs et entre les générations, comme pour les journées pêche, etc.

« Nous sommes impliqués dans toutes les actions d’amélioration de notre secteur Pays-de-France et nous invitons tous les habitants à s’associer à la Ville de Reims et au Foyer rémois, afin d’en faire un lieu où il fait bon vivre, dans le respect de chacun. »

La Ville de Reims aide l’APPF au titre de « relations avec les quartiers », par une subvention de 5 000 euros qui s’ajoute à la subvention de fonctionnement du Foyer rémois, organisme logeur de Pays-de-France, à hauteur de 4 025 euros.

On peut contacter l’APPF au siège, 5, allée des Picards, ou par téléphone au 03.26.36.65.71 ou au 06.31.61.16.10.

Que des bénévoles au centre de loisirs

En ce qui concerne le centre d’accueil de loisirs de proximité de l’APPF, d’une capacité de 30 enfants de 6 à 12 ans et qui fonctionne dans l’école élémentaire des Provençaux, au coeur du secteur Pays-de-France, il faut signaler son cas exceptionnel, probablement unique dans la ville : de la directrice Sophie Leblanc, qui prépare le BAFD, aux accompagnantes validées BAFA, toute l’équipe d’animation est constituée de bénévoles, jeunes et mères de famille, dont certaines ont une activité professionnelle.

C’est pourquoi l’association d’éducation populaire des Francas de la Marne soutient et accompagne cet accueil de loisirs si exceptionnel pour l’aider à respecter le cadre législatif.

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Union130802a- Marne
Travaux de meulage des rails entre comédie et St John Perse : Le tram devrait enfin se taire

Curieux spectacle que celui de ce camion se baladant sur les rails afin de leur donner une seconde jeunesse.
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Initialement prévu au mois d’octobre, les travaux de meulage des rails censés réduire les bruit générés à chaque passe du tramway ont été avancés tant les nuisances sonores étaient importantes.

ILS n’en pouvaient plus du tram et de la pollution sonore qu’il génère aux endroits où les rails sont particulièrement usés. « On ne peut pas s’y habituer, ça agit sur les nerfs. On veut qu’ils trouvent d’où provient ce crissement pour résoudre le problème » réclamaient excédés les riverains de l’avenue Charles de Gaulle, le mois dernier (voir l’union du 5 juin). Il faut dire qu’avec plus de 100 décibels en moyenne à chaque passage, difficile d’ignorer ce tintamarre qui s’invite dans tous les appartements de l’avenue et même au-delà. Il est dû à une usure ondulatoire qui fait que la roue du tram ne touche le rail que par intermittence.

Mini-ponceuses à l’action…

Bonne nouvelle pour les riverains, ce vacarme devrait faire partie de l’histoire ancienne et ils vont à nouveau pouvoir s’entendre parler, enfin ôter leurs boules quies, et ne plus être réveillé à 5 h 30 du matin tous les jours lors du passage de la première rame. Le silence réclamé à cor et à cri depuis des mois devrait faire son retour dans les prochains jours… enfin si les travaux sont efficaces. En effet une machine, munie de 6 mini-ponceuses, est actuellement à l’oeuvre la nuit sur les lignes (entre comédie et St John Perse) pour gommer les imperfections responsables des nuisances. Un traitement qui devrait rendre les rails comme neufs et faire disparaître ce phénomène sonore.

Toutefois certains sont dubitatifs quant à l’utilité de ce meulage : « Ils sont déjà passés cette nuit, ça ne change rien ! Pour les trams qui roulent doucement il y a une amélioration, mais comme la majorité des chauffeurs accélère comme des boeufs pour freiner à seulement 10 mètres de la station, ça bouffe le matériel », observe José Molla un riverain. « Vous vous rendez compte que j’ai été obligé d’acheter un casque pour écouter ma télé tellement je n’entends rien quand les trams passent et ce même avec les fenêtres fermées. C’est insupportable ». D’autres sont plus radicaux encore : « J’en ai ras le bol, ils nous prennent pour des c… à la Citura, ils ne font rien. S’il faut mettre des barres en ferraille sur la voie ou s’allonger dessus pour stopper le tram et son vacarme, je suis prête à la faire ! » assure une autre habitante.

… et le silence fait son apparition

Qu’ils se rassurent, nul besoin d’en arriver à de telles extrémités, le traitement semble efficace. La machine a commencé son travail ce lundi et devrait l’achever vendredi, elle n’est pas encore passée sur les endroits les plus bruyants à l’heure où nous écrivons ses lignes. Mais la formule à l’air de plutôt bien fonctionner car sur les portions déjà meulées le tram n’émet plus de son strident. Alléluia ! Des riverains ont déjà noté un changement : « je ne l’entends quasiment plus, c’est sans commune mesure avec le barouf qu’il faisait la semaine dernière ».

Cependant une question se pose : à force de meuler les rails ne risque-t-il pas de ne plus rien rester au final ? Curieusement non, car plus on meule moins le rail se déforme et moins il a besoin d’être meulé assure-t-on…

Bref espérons que cette usure ondulatoire ne soit plus qu’un mauvais souvenir et surtout qu’elle ne réapparaisse pas trop vite sans quoi ce sont les riverains qui risquent fort de dérailler.

Jean-Godefroy VAROQUAUX

Un traitement efficace

Du côté de Citura on explique que cette fameuse usure ondulatoire à l’origine du bruit infernal est parfaitement normale après seulement deux années de fonctionnement et on reste confiant quant à la technique de meulage. « Le rail s’use plus à certains endroits qu’à d’autres, lorsqu’il y a une accélération par exemple, mais les travaux de meulage devraient faire disparaître cette usure et supprimer le bruit. Ils font un premier passage avec l’engin puis effectuent des mesures et font d’autres passages si nécessaire. Le rail sera presque comme neuf » explique Fabrice Daviaud directeur Technique chez MARS. Si la totalité des rails n’a pas encore été traitée, il est facile de repérer où la machine est déjà passée, l’herbe à proximité du rail est… carbonisée.

Lorsqu’on évoque la vitesse comme cause possible de ces nuisances sur le secteur la réponse est claire : « Notre objectif est que le tram aille le plus vite possible pour satisfaire nos clients mais pas au détriment des riverains bien sûr. C’est pour cette raison que nous avions déjà baissé la vitesse sur ce secteur, il roule à 25 km/h au lieu de 50 ».

D’autres opérations de ce type devraient avoir lieu en septembre prochain, afin que la totalité des lignes et donc des endroits posant problèmes soient traités.

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Union130731b- Marne
Association Multi-Échanges Services à Croix-Rouge : L’entraide comme leitmotiv

Adhérents et bénévoles, ils sont fidèles au poste.
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Cela fait 25 ans que l’association Multi-Échanges Services, plus connue sous le sigle MutES, fonctionne dans le quartier Croix-Rouge sur la base des « petits services qui changent la vie ».

Elle assure une permanence publique un lundi sur deux, de 14 à 16 heures, à l’espace billard de la Maison de quartier Croix- Rouge.

La présidente, Martine Massart, est assistée par un conseil d’administration de bénévoles, parmi lesquels Janie Landru, Colette Santini, Sylvie Guégain, Geneviève Pezzotta, Marie-Thérèse Philippe, Philippe Godebwski et les deux membres d’honneur que sont Michel Méther et le fondateur, Charles Santini.

Comment cela fonctionne ?

C’est un réseau d’échanges de services gratuits entre les habitants du quartier sur la base du temps passé, un échange réciproque de services et de savoir-faire proposés par des personnes, des familles ou des étudiants. Le principe est que tout le monde, sans exception, est capable d’aider autrui dans un domaine donné.

Cela peut être une heure de repassage contre une heure de soutien scolaire, ou encore une heure de travaux ménagers contre une heure à préparer un bon repas, toutes les combinaisons sont possibles.

Les échanges sont possibles dans des domaines aussi variés que la couture, la cuisine, les visites, le transport de personnes, les travaux ménagers, le jardinage ou le bricolage, l’écoute, la garde occasionnelle d’enfants ou d’animaux, le repassage…

MutES : espace Billard de la Maison de quartier, 12-14 rue Pierre-Taittinger, renseignements au 03.26.08.08.78.

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Union130731a- Marne
Châlons-en-Champagne : Le chanteur Barcella rend hommage au F’estival

Quelque 50 personnes sont venues jouer avec les mots en compagnie de Barcella.
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« Un îlot dans le monde » Au lendemain de son concert, l’artiste Barcella s’est révélé proche du public lors de sa master class. Il a détaillé les rouages de la création d’une chanson.

LA soirée de lundi, pour le premier concert de la semaine de Barcella, s’est terminée tard. Tard et sous une pluie battante zébrée d’éclairs, le chanteur est d’ailleurs descendu dans la foule au mépris des éléments. Des circonstances qui expliquent sans doute l’arrivée de l’artiste hier matin, à 11 heures, heure prévue du début de sa master class, les yeux fatigués, un croissant et un café à la main. Il ne lui a pas fallu longtemps avant de réchauffer l’ambiance de la scène où les chaises avaient remplacé les instruments. Devant le succès de la formule, il a même fallu rajouter de quoi s’asseoir. Barcella dresse alors le tableau de la séance à venir. « On est ici pour que chacun participe, pose ses questions et aussi pour voir comment écrire une chanson. » Très vite, la master class avec le chanteur le plus populaire jusqu’alors du F’estival (plus de 2 000 personnes lundi soir) tourne à l’intime. La cinquantaine de personnes présentes peut lui poser toutes les questions voulues. Tout y passe. Ses débuts dans la chanson, sa période slam, le changement lié à la signature dans une major, son rapport avec les mots. Calmement, il va expliquer sa sensibilité. Sa manière de fonctionner. Avec sincérité, rappelant que « tout a commencé en 2003 à la fac Croix- Rouge à Reims » mais que « l’acte fondateur », il le doit « à Patrick Legouix, qui [m]’a invité sur une scène de la fête de la musique la même année. De 50 spectateurs, on a fini à 700 et la générosité du public a fait de moi ce que je suis devenu, alors que je n’étais pas forcément destiné à devenir chanteur ».

Volonté de proximité

On pouvait également y apprendre la manière de travailler, « avec les autres, lors de rencontres », ou « avec le carnet à gros mots » où Barcella note tous ces mots désuets dont il ne connaît pas forcément le sens mais dont il apprécie la sonorité.

Vient ensuite la phase de création. À partir de quelques accords et d’une mélodie simple, le public, en accord avec le chanteur, a composé. Ecrit complètement une chanson entraînante en moins d’une heure avant d’être récompensé par un aperçu du prochain album qui sera enregistré à partir de lundi.

Le déroulement de cette master class correspond parfaitement à l’idée que Patrick Legouix peut s’en faire. Avant le début de celle-ci, il expliquait que « au fil des sept premières éditions des résidences de création, un public de plus en plus nombreux et venant de plus en plus loin, parfois même posant ses congés précisément pour cela », s’est constitué.

Dans l’esprit du F’estival, tout se fait en toute liberté, avec un accès complètement ouvert. Une vision des choses appréciée du public. Christophe, participant à la master class avouait « avoir quitté Epernay pour Châlons grâce au F’estival parce qu’on y apprend des choses, qu’on y devient soi-même un acteur et que c’est signe de vie dans une ville ». Des paroles à peu près similaires à celles tenues, en aparté, quelques minutes plus tard par Barcella. « Champardennais de coeur, ça fait toujours plaisir de venir au contact des gens. La présence du public, tant sous la pluie que pour composer cette petite chanson montre la dynamique du F’Estival » et d’ajouter tout en concluant : « Cette année, j’en ai fait beaucoup, partout en France, en Suisse ou ailleurs, mais celui-là, gratuit, avec autant d’artistes, sur un mois complet, c’est un véritable îlot dans le monde et réussir à le faire pour la 22e fois, ça ne peut que se saluer et s’encourager ».

Vianney PANNET


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