Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - septembre 2022.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 220929c
SPORTS : Une cinquantaine d’enfants s’initient au MMA

Photo Aurélien LAUDY
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Une cinquantaine d’enfants rémois ont participé, hier après-midi, au gymnase Géo-André, à une initiation aux arts martiaux mixtes.

Celle-ci a été dirigée par des combattants de l’Europe Top Team, notamment son fer de lance, le combattant international Alexis Fontes.

Le tout a eu lieu sous le regard de Jérôme Pourrut, le président d’Hexagone MMA, qui avait organisé une soirée à l’Arena en février dernier

L’événement devrait revenir à Reims au deuxième trimestre 2023.

 

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l’union 220929b
Formation : Un restaurant pédagogique ouvre quartier Croix-Rouge

En cuisine, les stagiaires du Greta gèrent le menu de A à Z.C.D.
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La Marmite Lab bouillonne à nouveau les mardis et jeudis midi. La cuisine et le service sont assurés par les stagiaires du Greta de la Marne.

Ça bouillonne à nouveau dans la Marmite. Un nouveau restaurant pédagogique vient d’être inauguré dans les locaux associatifs de la place Léon Blum, quartier Croix-Rouge. À la manœuvre de ce projet, le Greta de la Marne qui voit dans cet espace, un lieu d’application tant pour les serveurs que pour les cuisiniers, des stagiaires dont l’objectif est de décrocher un certificat professionnel. Chaque semaine, à la Marmite Lab, les mardis et jeudis midis, les tables seront dressées et le menu élaboré pour recevoir la clientèle. « Nous souhaitons proposer une cuisine traditionnelle. Un tarif défiant toute concurrence est appliqué et nous nous attachons à utiliser des produits locaux et de qualité », invite Romuald Bourgain, en charge du secteur restauration du Greta de la Marne.

Ce n’est pas anodin d’être dans ce quartier,

Sont attendus là, des habitants du quartier mais aussi les salariés du sud de la ville, alors que l’adresse se trouve toute proche de Bezannes. « Ce n’est pas anodin d’être dans ce quartier, il s’agit d’apporter une activité nouvelle et fédératrice », poursuit le formateur du Greta.

Voilà deux ans que la Marmite Lab attendait des repreneurs. L’ancien restaurant associatif avait fait l’objet d’un appel à candidatures lancé à l’été 2019 par Plurial Novilia, le propriétaire des lieux. La Marmite Lab cherchait alors une structure qui voudrait investir sa cuisine avec comme objectif de travailler sur le social-emploi.

Un concept qui a attiré l’attention du centre de formations professionnelles qualifiantes pour adultes marnais. Cet espace financé par le bailleur avait toujours eu vocation à être un restaurant, mais les deux associations – extérieures au quartier – qui le tenaient, n’avaient, à l’époque pour différentes raisons, pas réussi à pérenniser l’activité.

Caroline Denime

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l’union 220929a
Faits divers : Actes de malveillance et ennuis de freinage à la sortie du parking du campus Croix-Rouge

Les voitures concernées étaient stationnées sur le parking du campus Croix-Rouge situé près de la bibliothèque. M.D.
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Ennuis de freinage et pertes de contrôle : une dizaine de véhicules ont perdu les pédales en sortant du parking de l’université à Croix-Rouge, mardi après-midi, à la suite d’actes de malveillance. L’Urca a décidé de renforcer la surveillance sur les lieux tandis que la police enquête.

C’est sur le groupe Facebook des « Étudiants de Reims » que le premier témoignage a été publié, mardi peu après 14 heures : Juliette, étudiante, indiquait avoir rencontré, comme d’autres camarades, un ennui avec son véhicule en sortant du parking de l’université. « Nous sommes actuellement trois étudiants garés à l’URCA Croix-Rouge à avoir eu ce même problème pendant midi » , a-t-elle écrit, suscitant plusieurs commentaires allant dans le même sens. « Notre voiture a eu des soucis de freinage, une odeur de brûlé s’en échappait + des soucis de perte de contrôle du véhicule »

Dans la foulée, Solène confirmait à son tour, pour mettre en garde les usagers, que plusieurs étudiants (une dizaine) avaient subi la même déconvenue avec leur véhicule, le même jour, au sein du parking de l’université mais aussi celui de l’IRTS tout proche. Avec des symptômes similaires : « Freins qui lâchent, perte de contrôle du véhicule, une odeur de brûlé, d’essence. » Avant de rappeler la procédure à suivre : porter plainte au commissariat et envoyer un mail à l’administration de la fac. Hier en fin d’après-midi, sept plaintes avaient été déposées.

Contacté, le vice-président de l’Urca, également fonctionnaire sécurité défense, confirmait hier midi qu’une dizaine de véhicules avaient été atteints « de différentes manières » la veille sur le parking, situé près de la bibliothèque universitaire, a priori dans l’après-midi. « Il semble que ce n’est pas juste du bris de glace ou des coups sur la carrosserie. Il y a l’air d’avoir des dégradations plus sérieuses. C’est assez étonnant. De cette ampleur, c’est inédit » , indiquait Olivier Dupéron, assurant prendre en compte cette affaire « avec beaucoup d’attention » . « Des dégradations isolées, ça arrive, mais de manière aussi coordonnée, c’est à prendre avec beaucoup de vigilance. Je n’ai jamais connu cela sur nos sites. »

Un agent de sécurité en plus sur le site

L’Université, qui a reçu l’information par les services du campus et les réseaux sociaux hier matin, n’a pas tardé à réagir, comme le dévoile M. Dupéron : « La première décision a été de renforcer la présence de notre société de surveillance. Dès maintenant et cet après-midi (mercredi, NDLR) , il y aura un agent en plus présent sur site. Ce dispositif va être maintenu au-delà de cette journée et durera quelque temps. »

Pas question, en revanche, de porter plainte : s’agissant de véhicules privés, l’Urca ne peut pas agir à la place des étudiants ; mais se tient évidemment à leur disposition « pour les aider et les accompagner » . « On a quand même contacté nos relais auprès des services de police pour un échange d’informations et connaître les suites qui pourront être données » , souligne Olivier Dupéron, avant de rappeler que le site est équipé de caméras de vidéosurveillance, dont les enregistrements peuvent être consultés sur réquisition judiciaire.

Du détergent serait en cause

Selon les services de police, qui ont fait expertiser l’une des voitures concernées, l’hypothèse privilégiée est la suivante : du produit style détergent aurait été aspergé sur les disques et plaquettes de freins, occasionnant une perte de freinage jusqu’à séchage du produit. Une procédure pour « mise en danger de la vie d’autrui » est en cours.

Marion Dardard

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l’union 220927c
Nocturne VR qui fait peur

Vous pensez n’avoir peur de rien ? Venez découvrir en réalité virtuelle une sélection de jeux tous plus terrifiants les uns que les autres.

À partir de 18 ans, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar de 19 à 22 heures.

Gratuit.

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l’union 220927b
Une fréquentation en baisse

La 4 e édition du job dating étudiants a rassemblé un peu plus de 210 étudiants. Une fréquentation en baisse comparée aux précédentes qui comptabilisaient-elles entre 300 et 600 visiteurs. Une baisse expliquée par la délocalisation de l’événement, auparavant situé au sein du campus Croix-Rouge et qui selon les organisateurs a permis de « diversifier les établissements représentés […] auparavant il s’agissait avant tout d’étudiants du campus ».

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l’union 220927a
L’université ne fermera pas plus longtemps

L’Urca compte 120 bâtiments et 29000 étudiants, dont 23000 à Reims, selon son président. S.J.
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Alors que l’université de Strasbourg va fermer deux semaines de plus cet hiver pour réduire sa facture, ce n’est pas l’option choisie par l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca), souligne son président, Guillaume Gellé. « Il n’y aura pas plus d’enseignement à distance : ça ne fait que reporter le problème (la consommation d’énergie, NDLR) ailleurs. » Pour autant, comment stopper la hausse exponentielle de la facture ? Pour ses 120 bâtiments, d’une superficie totale de 260 000 m 2 , l’Urca doit signer des chèques de plus en plus gros : 3,5 millions en 2021, 5,1 en 2022, puis 8,8 estimés en 2023, et « plus de 10 millions en 2024 » , soupire Guillaume Gellé.

Face à cet « énorme enjeu financier » , il évoque d’abord des pistes à court terme. « Nous avons lancé une boîte à idées pour consulter étudiants et personnels. Nous avons beaucoup de retours de nos jeunes, qui sont très attentifs au climat, pour mettre en place des écogestes : éteindre la lumière en sortant d’une salle, éteindre les ordinateurs plutôt que les mettre en veille, etc. » Cela semble peu, mais cela permettrait d’ « atteindre 12 % de réduction de la consommation ».

Autre solution à court terme : la réorganisation des cours du samedi. « Nous avons très peu de cours ce jour-là, mais répartis dans un grand nombre de bâtiments, que nous devons chauffer. L’idée est d’ouvrir le moins de bâtiments possible. » Une troisième piste concerne la recherche, qui consomme plus que l’enseignement. Au Moulin de la Housse, 60 % de la consommation électrique provient des expériences. « L’enjeu est de garder une activité scientifique efficace, mais de mieux la planifier. » Consommer moins, c’est aussi revoir ses appareils électriques. « On fait beaucoup de relamping (changement de vieilles ampoules par des led), on pose des compteurs électriques partout, on installe des détecteurs de présence et on baisse l’éclairage nocturne » , énumère Guillaume Gellé. À moyen et long terme, les solutions passeront cependant par des réhabilitations complètes de vieux bâtiments, souvent les plus énergivores. Des travaux urgents, mais coûteux. « Pour aller vers une université plus sobre demain, on refait un bâtiment par an. L’hiver dernier, c’était la halle des sports du campus Croix-Rouge. En 2023, ce sera le bâtiment de formation du Moulin de la Housse, et d’autres suivront. Dans l’idéal, il faudrait qu’on puisse faire rapidement 40 % d’économies d’énergie, mais cela nécessite de gros investissements. La question est de savoir comment on les finance. »

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l’union 220926a
L’AGENDA DE LA SEMAINE :Mardi

Miam. À midi à Croix-Rouge (Reims), inauguration du restaurant pédagogique « La Marmite », au 4 avenue Léon-Blum.

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l’union 220924c
Petit théâtre nomade ou les histoires jamais ne finissent

Composé de contes basés sur la transmission de valeurs humaines de Pierre Soletti, poète associé à la Maison de la poésie de Tinqueux.

À 15 heures, Maison de quartier Croix-Rouge – La passerelle, 2 allée des Landais.

Gratuit sans réservation.

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l’union 220924b
Social : Dans les déchetteries, la grève aura duré 11 heures

Un piquet de grève avait été mis en place devant le siège de l’entreprise, rue de l’Escaut. Fabrice Curlier
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Dans les déchetteries de Reims, la grève aura duré 11 heures ce vendredi 23 septembre. Les revendications des salariés, portant principalement sur les rémunérations, ayant été largement satisfaites, un protocole de fin de conflit a été signé en fin d’après-midi nous informait Jean-Marie Hommet, au nom de la CFDT. C’est ce syndicat qui avait déposé le préavis de grève pour l’ensemble des salariés de l’établissement Urbaser Nord-Est environnement, qui opère pour le compte du Grand Reims au niveau des déchetteries Croix-Rouge, Europe, Sillery, Tinqueux et Saint-Brice. Onze gardiens et cinq chauffeurs avaient répondu à l’appel et cessé le travail, soit la quasi-totalité des effectifs.

Deux euros de plus pour la prime panier

Selon M.Hommet, les salariés ont obtenu notamment une revalorisation de deux euros de la prime panier, une promesse d’harmonisation des salaires avec les collègues de Charleville, et la réévaluation des coefficients du personnel de Saint-Brice et Sillery, désavantagé à cet égard par rapport aux autres sites. Quant aux salaires proprement dits, ils devraient bien être augmentés, dans une proportion qui sera fixée dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires) qui s’ouvriront dès lundi prochain 26 septembre.

Le piquet de grève mis en place vendredi matin devant le dépôt rémois de la société, rue de L’Escaut, quartier Europe, pouvait donc être levé vers 16 heures.

A.P.

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l’union 220924a
Politique : Aux Châtillons, le ministre de la transition écologique face au défi du renouvellement urbain

Christophe Béchu, entouré de Catherine Vautrin et Arnaud Robinet, ce vendredi 23 septembre. O.D.
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Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a fait une balade express aux Châtillons, dans ce quartier symbolique pour l’exécutif rémois, qui met en avant sa politique en faveur du renouveau urbain.

Le quartier n’avait pas été choisi au hasard. Après le grand raout au centre de congrès, Catherine Vautrin et Arnaud Robinet avaient choisi d’emmener Christophe Béchu pour une virée aux Châtillons, ce vendredi 23 septembre.

Arrivé sur place peu après 14 heures, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a pu y découvrir les effets de la politique de renouvellement urbain, sujet cher à la présidente du Grand Reims, fraîchement élue présidente du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).

Rénovation thermique, réhabilitation des façades, réaménagement de l’espace public, etc : le tandem Vautrin/Robinet a fait un topo complet de son action, en présence du bailleur social Plurial Novilia, mais aussi de la députée Lise Magnier, qui était, elle aussi, à domicile, puisque ce secteur de la ville de Reims fait partie de sa circonscription.

Pour rappel, les Châtillons fait partie des quartiers englobés dans le nouveau programme de renouvellement urbain (NRPU), pour la période 2019-2024, avec Croix-Rouge, Orgeval et Europe. L’occasion pour les Rémois de rappeler à leur invité, ancien maire d’Angers, l’incroyable pourcentage de logements sociaux à Reims - autour de 43 % -, et la part très faible des propriétaires - 37 % - en comparaison aux autres villes de la même strate.

Autre particularité des Châtillons, une grosse partie des logements va être raccordée au réseau urbain alimenté par la grosse chaufferie Croix-Rouge, pour des vertus à la fois économiques et écologiques, en s’affranchissant de la dépendance au gaz.

« Ce qui se passe ici inspire de nombreuses autres villes » , a salué le ministre, qui a distribué des bons points à ses hôtes du jour. « Ce que vous faites force le respect » , a-t-il dit, au pied de la fameuse tour des Argonautes, évoquant même « un volontarisme politique exceptionnel » . Après quoi, le secrétaire général d’Horizons a pris la route pour Châlons.

Olivier Durand

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l’union 220922b
Un scooter incendié à Reims

Hier vers 16 heures, c’est un scooter qui a brûlé sous le porche d’un immeuble désaffecté du quartier Croix-Rouge à Reims, au 13 avenue du Général-Bonaparte.

Il pourrait bien avoir été volé.

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l’union 220922a
Environnement : Des bornes pour trier les déchets dans la rue

Le principe de l’automate est simple : lorsqu’un emballage est déposé, la borne l’identifie et le trie selon son matériau dans le bac approprié. O.D.
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Reims Deux automates ont été installés, conçus par Suez, pour collecter les emballages recyclables en dehors des foyers. L’idée est de favoriser le tri et instaurer de meilleurs comportements.

Les étudiants de l’Urca et les habitants de Croix-Rouge ne peuvent pas manquer cette machine, à la fois étrange et ludique. Près du parvis de l’université de Reims Champagne-Ardenne, rue Pierre-Taittinger, le Grand Reims a installé un automate.

De couleur bleue, mais qui joue le rôle d’un bac jaune hors domicile. Comprendre qu’il sert à collecter les déchets recyclables que vous pourriez avoir à la main en vous promenant à l’extérieur de chez vous : bouteilles en plastique, briques alimentaires ou canettes en aluminium et métal. Pratique pour éviter de les jeter dans une poubelle de rue où, par définition, ils ne sont pas triés.

Ces bornes dites Réco, imaginées par Suez, ont fait florès aux abords des grandes surfaces depuis près de dix ans en France, mais une nouvelle génération fait désormais son apparition en milieu urbain. À Reims et Narbonne pour commencer, où le géant de la gestion de l’eau et des déchets a des contrats.

Le principe de l’automate est simple : lorsqu’un emballage est déposé, la borne l’identifie et le trie selon son matériau dans le bac approprié. En fonction de sa taille, chacun de ces emballages représente un ou deux points. Ces points peuvent être ensuite convertis en dons pour une association (dans un premier temps au profit de l’association Marchons Utile, qui nettoie les chemins et les cours d’eau) ou transformés en bons d’achat dans un commerce partenaire. Il est aussi possible de s’inscrire sur le site reco.suez.fr pour avoir un compte et cumuler ses points en flashant un QR code. Démarche qui donne accès à un catalogue de prestations diverses et variées, un peu à la manière de ce que propose une carte de fidélité. Chez Suez, comme à la Ville, on vante les mérites « d’une écologie positive et incitative » .

Deux nouvelles bornes seront installées, place des Argonautes et près du Boulingrin

En plus de celui inauguré, ce mardi, devant la faculté, un autre automate a déjà été installé sur le parking de l’hypermarché Cora, à la Neuvillette. Plus de 10 800 contenants ont déjà été déposés dans les deux machines et plus de 15 600 points ont été cumulés dont pas moins de 2 600 points environ convertis en dons, selon les derniers chiffres mis à jour en ligne ce mercredi 21 septembre.

Deux autres bornes devraient voir le jour en novembre, l’une place des Argonautes, dans le quartier Châtillons, l’autre près du Boulingrin, côté rue de Mars, en centre-ville (cette dernière d’un gabarit plus réduit). L’idée est de toucher tous les publics, les emplacements ayant été choisis au regard des flux de circulation, de la visibilité mais aussi de la vitalité du tissu associatif.

Un combat quotidien

Reste à voir, sur le long terme, si les automates aideront à améliorer les comportements. Du côté de la mairie, on espère qu’ils limiteront les trop nombreuses canettes et bouteilles plastiques retrouvées par terre, « un combat au quotidien », comme l’a de nouveau souligné le maire Arnaud Robinet. Le but, pour la collectivité, est d’atteindre 90 % de recyclage à l’horizon 2029. Il y a encore du boulot. « Même si le geste de tri se renforce, aujourd’hui seuls 54,5 % des bouteilles et flacons en plastique sont recyclés en France et des disparités perdurent notamment entre zones urbaines et zones rurales », rappelle Suez.

Olivier Durand

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l’union 220921c
Venez jouer ! Spécial Jeu vidéo.

À partir de 8 ans. De 14 à 18 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit pour s’inscrire au 03 26 35 68 40 et sur www.bm-reims.fr>Rendez-vous>Agenda

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l’union 220921b
Un message pour le cosmos

Création d’un message sur un faux disque d’or décrivant la Terre et les hommes, à destination d’éventuelles civilisations extraterrestres, à l’image de celui emporté par la sonde spatiale Voyager en 1977.

À partir de 8 ans, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit sur réservation au 03 26 35 68 40 ou http://www.bm-reims.fr/

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l’union 220921a
Tennis : Le titre pour Chauvin et Habert

Fort de 156 inscrits, le tournoi du Reims Europe Club a connu des résultats conformes à la logique.

Ainsi, chez les messieurs, comme prévu, la finale fut 100 % « européenne », entre les 3/6 Quentin Chauvin et Noa Lopes. Reste que le premier nommé, plus régulier et s’appuyant sur un coup droit dévastateur, a constamment débordé son partenaire de club qui a commis trop de fautes pour espérer rivaliser (6-1, 6-3).

Du côté des dames, la récente lauréate au TC Reims, Lisa-Marie Habert (3/6, TC Reims), a pris sa revanche sur Jackie Lassaux (2/6, URT). Battue par cette dernière en finale du tournoi de Fismes fin août, la sociétaire de la rue Lagrive a su prendre l’ascendant sur son adversaire en rentrant fréquemment dans le court, pour l’agresser dans le jeu et finalement s’imposer 6-2, 7-5.

RÉSULTATS

MESSIEURS. – Demi-finales : Lopes (3/6, Reims Europe Club) bat Pignon 6-2, 1-6, 6-4 ; Chauvin (3/6, Reims Europe Club) bat Travaillot 6-3, 6-2. Finale : Chauvin bat Lopes 6-1, 6-3.

+ 35 ANS. – Finale : Choiselat (4/6, Reims Europe Club) bat Daix (4/6, Géo-André) 6-1, 6-4.

DAMES. – Demi-finales : Habert (3/6, TC Reims) bat Gosse 6-1, 6-1 ; Lassaux (2/6, URT) bat Legué 6-4, 6-3 ; Finale : Habert bat Lassaux 6-2, 7-5.

+ 35 ANS. – Finale : Adamiak (15/4, Reims Europe Club) bat Bouin (15/2, Reims Europe Club) 6-2, 6-3.

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l’union 220920b
Emploi : Un job dating pour étudiants

Une multitude d’entreprises de différents secteurs seront présentes.
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Il est parfois compliqué de boucler ses fins de mois lorsque l’on est étudiant et que l’on vit en autonomie, c’est d’autant plus vrai en 2022, avec l’augmentation considérable du coût de la vie. Afin de disposer du revenu nécessaire à leurs besoins, bon nombre d’étudiants optent pour un job étudiant en parallèle de leurs études, encore faudrait-il en avoir l’opportunité.

Pour accompagner les étudiants rémois dans leurs recherchent, le Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de Reims organise pour la 4 e année consécutive une journée Job dating dédiée aux étudiants. À la demande de ces derniers pour des raisons de praticités, cette édition 2022 ne se tiendra pas comme à son habitude au sein du campus Croix Rouge, mais à la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville de Reims, ce mercredi 21 septembre de 10 à 18 heures.

Lors de cette journée de rencontre entre offreurs et demandeurs d’emploi, une multitude d’entreprises de différents secteurs seront présentes. McDonald’s, Burger King, The Mother Road, Leclerc Drive, Lidl, le Crédit Agricole du Nord-Est, la Gendarmerie Nationale, l’Urca (Université de Reims Champagne-Ardenne), Reims Campus… seront notamment sur place. A titre indicatif, 40 % des postes occupés chez McDonald’s en France le sont par des étudiants.

La liste complète des exposants est à retrouver sur crous-reims.fr.

Alexis Paquis

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l’union 220920a
Transports : Les mauvaises habitudes perdurent sur la plateforme du tramway

Un livreur de restauration à emporter empruntant, ce lundi 19 septembre, la plateforme du tramway, rue de Vesle .O.D.
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REIMS L’interruption d’une partie de la ligne de tramway, pendant trois mois, n’a pas aidé à corriger des comportements dangereux, en particulier de la part des vélos et des trottinettes.

Rue de Vesle, le ballet des tramways est incessant depuis que la ligne a rouvert dans son intégralité, le 1 er septembre dernier, après trois mois d’interruption pour cause de travaux place Myron-Herrick. Mais le retour des rames de 40 tonnes n’a pas dissuadé cyclistes et conducteurs de trottinette de continuer à rouler sur la plateforme centrale. Au mépris du danger, d’une part, et de la loi d’autre part. Fin août, Citura avait communiqué de façon massive, par voie d’affichage notamment, mais les (mauvaises) habitudes ont la peau dure. « Avec la rentrée scolaire, on voit énormément de vélos et de trottinettes, mais avec une méconnaissance du code de la route et des engins dont les moteurs sont parfois trafiqués » , déplore Jérôme Briot, porte-parole CGT-Solidaires chez Citura. Sans parler des livreurs Uber Eats et Deliveroo qui pédalent bien souvent à toute vitesse, sans trop se soucier de leur propre sécurité.

Le sujet reste une préoccupation majeure, rappelle Marie-Agnès Calvet, directrice du marketing à Transdev, gestionnaire du réseau Citura : « On fait le maximum de pédagogie afin que les cyclistes réalisent le stress qu’ils peuvent causer aux conducteurs de tramway. Pour eux, cela demande une vigilance de tous les instants. » Pour tenter de façonner de meilleurs comportements, Citura organise des interventions dans les établissements scolaires, et notamment dans les collèges, en ciblant les élèves de 6 e . Des vidéos seront par ailleurs réalisées et diffusées sur les réseaux sociaux.

Pour rappel, dès lors qu’il s’agit d’un tronçon de ligne en site propre, comme la rue de Vesle ou le cours Langlet, par exemple, il est strictement interdit de rouler sur la plateforme du tramway. Et quand il s’agit d’une zone mixte, comme rue du Docteur-Albert-Schweitzer, à Orgeval, ou sur le pont de Vesle, c’est toujours le tram qui a la priorité. « Mais on ne voit jamais de contrôles de la part de la police municipale ou nationale » , s’agace Jérôme Briot.

Pour mémoire, des accidents plus ou moins graves ont eu lieu ces dernières années. Mais pas uniquement avec des vélos ou des trottinettes. En janvier dernier, c’est une voiture qui était entrée en collision avec le tramway, au niveau du carrefour de l’avenue Léon-Blum et de la rue Joliot-Curie, dans le quartier Croix-Rouge. Bilan, cette fois-là : quatre blessés légers.

Le béton n’est pas encore sec

Comme indiqué par Citura, le temps de séchage complet du béton sur la plateforme du tramway, place Myron-Herrick, n’est pas terminé. « Les bus 1,3,5,8, 16, 30 et 40 resteront déviés jusqu’à fin septembre. L’arrêt Carnot n’est toujours pas desservi », précise l’entreprise sur son site internet. Marie-Agnès Calvet rappelle que le tramway, lui, a retrouvé sa fréquentation habituelle. « Les travaux étaient nécessaires, ils ont montré leur efficacité », a-t-elle souligné alors que le chantier de trois mois avait suscité, en amont, grogne et incompréhension à la fois du côté des usagers et des riverains et commerçants de la place.

Olivier Durand

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l’union 220918b
TENNIS : À l’heure européenne

Avec des effectifs conformes aux éditions d’avant Covid (156 inscrits), le tournoi du Reims Europe Club délivrera cet après-midi son palmarès 2022. Chez les messieurs, le titre devrait en toute logique se jouer à 3/6 entre les « Européens », Quentin Chauvin et Noa Lopes. À moins qu’un 4/6, Arnaud Pignon (URT), Sébastien Choiselat (Europe Club) ou Jérôme Daix (Géo-André) ne bouscule la hiérarchie. Jackie Lassaux (2/6, URT) sera, elle, favorite devant Lisa-Marie Habert (3/6, TC Reims) et à un degré moindre Perrine Gosse (4/6, URT).

Aujourd’hui,
10 heures : demi-finales dames et messieurs.
15 heures : finale +35 ans messieurs.
15 h 30 : finale dames.
16 heures : finale messieurs.

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l’union 220918a
Job Dating étudiant

 

 

 

Fidèle à sa mission d’accompagnement des étudiants dans leur quotidien pour la réussite de leurs études, le Crous de Reims renouvelle son Job dating étudiant qui accueille des exposants proposant des jobs étudiants compatibles avec leurs études et leur permettant de financer leur vie étudiante : temps partiels, jobs saisonniers ou ponctuels.

Se déroulant jusqu’à présent sur le campus Croix-Rouge à Reims, l’événement aura cette année lieu ce mercredi 21 septembre, de 10 à 18 heures, à la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Reims pour être plus central et accessible depuis tous les campus rémois, comme souhaité par les étudiants interrogés l’an dernier.

Informations sur www.crous-reims.fr

 

 

 

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l’union 220912a
Handicap : Une grande balade urbaine pour vérifier le bon fonctionnement des feux sonores

Aurore Sohier lance un appel aux bonnes volontés pour rejoindre les ambassadeurs non et malvoyants sur le terrain le 24 septembre afin de tester les feux. M.D.
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Près de la moitié des carrefours sont déjà équipés de modules sonores permettant aux non et malvoyants de traverser en toute sécurité. Mais certains sont défaillants. Pour savoir lesquels, le Regard au bout des doigts organise une balade urbaine le 24 septembre et cherche des accompagnateurs.

Les premiers feux sonores sont apparus à Reims il y a une vingtaine d’années grâce à l’opiniâtreté de Michel Lebœuf, le regretté président du Regard au bout des doigts. Depuis, les choses ont évolué, comme le rappelle Aurore Sohier, qui a repris les rênes de l’association : « Avant, c’était rouge piéton et clochette pour le vert. Avec la nouvelle réglementation, il faut que le feu indique le nom de la rue pour savoir où on se situe. C’est essentiel. » Si tous ne sont pas encore aux normes, les progrès en la matière sont notables, reconnaît la présidente.

Près de la moitié des carrefours de la ville sont aujourd’hui équipés de modules sonores permettant aux non- et malvoyants de traverser en toute sécurité, indiquait, en avril dernier, Badia Allard, adjointe à l’inclusion et au handicap. Et à chaque réfection de voirie, ils sont désormais automatiquement prévus. « Il y a du mieux depuis qu’il y a les noms de rue, concède Aurore Sohier, mais il reste des défaillances. Nous seuls pouvons le savoir. La Ville ne peut pas être partout. C’est important de les faire remonter. »

Pour vérifier le bon fonctionnement des feux sonores, Aurore Sohier a donc prévu d’organiser, en partenariat avec la collectivité, une balade urbaine, sur une douzaine de quartiers, le samedi 24 septembre, de 14 à 17 heures. Volume trop faible ou trop fort, grésillement, son mal orienté vers la trajectoire, mauvais nom de rue, feu vert trop court… Les problématiques sont variées. Elles seront toutes consignées dans des fiches de renseignements, qui seront ensuite transmises à la Ville. « On ne pourra pas tout faire mais le but est de marquer le coup, de faire une action pour sensibiliser », insiste la présidente, qui espère tout de même vérifier plus de 60 feux au total. « On veut montrer qu’une poubelle, qu’un vélo sur un trottoir, c’est dangereux. Expliquer comment on se déplace et décrire le dispositif de feu sonore, via la télécommande. »

Pour se repérer sur le terrain le jour J, les ambassadeurs pourront compter sur la carte interactive des emplacements des feux équipés, revue et corrigée par la Ville. « Sur cette carte, disponible sur le site de la collectivité, les feux sont matérialisés par un gros point rouge sur le carrefour. Mais on ne sait pas quelles traversées sont concernées. C’est trop complexe. Ça a le mérite d’exister mais ce n’est pas accessible. On l’a testée en direct. »

Une balade qui en appelle d’autres

C’est pourquoi la présidente a demandé à la Ville de revoir sa copie. Elle lui a aussi demandé des impressions papier pour le jour de la balade, pour des raisons pratiques. Et afin d’aider les ambassadeurs malvoyants à les lire, l’association en appelle aux bonnes volontés (lire par ailleurs).

« On souhaite associer le public pour nous aider aussi à remplir les fiches d’expression », poursuit Aurore Sohier, qui prévoit déjà de reconduire l’opération destinée à actualiser la liste des feux sonores. Une nouvelle occasion « de sensibiliser plus largement au handicap visuel. »

Appel aux volontaires voyants

Pour aider les ambassadeurs non- et malvoyants à lire les cartes des emplacements de feux lors de la balade, et à remplir les fiches de renseignements des défaillances relevées, l’association cherche des accompagnateurs valides. Un appel est lancé envers tous ceux qui souhaiteraient se joindre à la douzaine de balades de quartier (Jean-Jaurès, Croix-Rouge, Vasnier, Europe, Courlancy, Laon…), aux côtés des ambassadeurs – un par quartier –, tous adhérents de l’association. À noter qu’à La Neuvillette, aucun adhérent n’est recensé. « Ce serait bien que des malvoyants se manifestent », glisse Aurore Sohier, qui espère rallier au moins un ou deux bénévoles par quartier. Sachant que tous ceux qui le souhaitent peuvent se joindre à la balade en rejoignant directement les lieux de rendez-vous qui seront communiqués par l’association sur les réseaux sociaux (les enfants sont les bienvenus, des chiens guides d’aveugle seront de la partie !). Mais le mieux est encore de s’inscrire auprès de la présidente au 06 68 40 10 96 afin que tous les adhérents soient accompagnés le jour J.

Marion Dardard

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l’union 220910d
Séance controverse : « Mignonnes »

Amy, 11 ans, rencontre un groupe de danseuses. Fascinée, elle cherche à intégrer leur bande pour fuir un bouleversement familial.

À partir de 14 ans, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit.

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l’union 220910c
Une voiture se couche devant l’école

Hier vers 18 h 30, une automobiliste a loupé le virage devant l’école Blanche-Cavarrot, allée Jacques-Simon à Croix-Rouge. Sa voiture s’est immobilisée sur le flanc, en aplatissant une barrière de protection.

Blessée légèrement, la dame a été secourue par les pompiers.

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l’union 220910b
La vidéo la plus vue : Un nid de frelons asiatiques devant le lycée

 

 

 

La saison de destruction des nids de frelons asiatiques va bientôt battre son plein, avec la chute des feuilles dévoilant leur présence dans les arbres, mais l’un d’eux a d’ores et déjà été repéré à Croix-Rouge, en face du lycée François-Arago.

Les pompiers ont été alertés cette semaine.

 

 

 

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l’union 220910a
Il casse sa baie vitrée et jette tous les débris du 15 e étage

Le locataire a piqué une colère dans cette grande tour du quartier Croix-Rouge. Google maps
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Il n’est pas tombé qu’une pluie diluvienne, mardi soir à Reims : une averse de bris de verre s’est également écrasée au bas de la grande tour de l’allée Antoine-Watteau, dans le quartier Croix-Rouge. Elle provenait d’un orage qui avait éclaté au 15 e étage, au domicile d’un homme de 52 ans, ancien toxicomane sous Subutex, qui a soudain explosé après avoir consommé force bière pour noyer sa solitude, de retour de sa journée de travail aux vendanges.

II a démoli à coups de pied la grande baie vitrée de son salon, puis ramassé tous les morceaux pour les balancer depuis le balcon. Il a également jeté des chaises et des bouteilles, sans blesser personne heureusement.

Protégée sous des boucliers, la police accueillie avec bâton et couteau

À l’arrivée des policiers, vers 21 h 30, la « pluie » avait cessé, mais les forces de l’ordre ont progressé vers le hall en s’abritant sous leurs boucliers, au cas où. Malgré d’importantes plaies saignantes aux mains et aux avant-bras, le quinquagénaire leur a réservé un accueil sanguin, en les menaçant avec un couteau et un bâton long de 30 centimètres, tout en vociférant des insultes. Maîtrisé, il a été soigné à l’hôpital puis placé en garde à vue. Il a exprimé des regrets, sans pouvoir expliquer ce qui lui était arrivé.

Présenté au parquet de Reims dans le cadre d’un plaider-coupable, l’homme est ressorti libre après avoir été condamné à une peine de trois mois de prison assortis d’un sursis probatoire.

F.C.

 

 

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l’union 220909a
Société : Les migrants de retour après l’évacuation du camp

On comptait ce mercredi 7 septembre une dizaine de tentes dans le parc. A.P.
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Le parc Saint-John-Perse ne sera pas resté vacant très longtemps : deux jours après l’évacuation du campement sauvage du 30 août dernier, des tentes y réapparaissaient déjà, abritant à nouveau des migrants en quête d’une vie meilleure dans notre pays. Lors de notre passage ce mercredi, on comptait une dizaine de ces tentes de l’infortune et une grosse vingtaine de personnes, toutes Albanaises, dont 11 enfants.

« L’hôtel où nous étions relogés après l’évacuation n’a pas voulu nous garder » , explique en substance un des occupants. Certains disent être en France depuis déjà plusieurs années, d’autres, depuis quelques jours seulement.

Lors de son évacuation le 30 août, le campement se composait d’une trentaine de tentes abritant quelque 75 migrants de nationalités différentes, la plupart demandeurs d’asiles (Albanais, Serbes, Kosovars, Géorgiens, Nigérians…).

Antoine Pardessus

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l’union 220908b
Justice tribunal correctionnel : Un casier qui s’allonge, qui s’allonge…

Il est désormais révolu le temps où le casier judiciaire de Bryan affichait cette mention.
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Âgé de 19 ans, Bryan Nyotchebeu entame une carrière de délinquant sur les chapeaux de roues : le tribunal correctionnel de Reims l’a déjà condamné à une dizaine de reprises depuis sa majorité en décembre 2020, et voilà deux nouveaux dossiers le concernant inscrits au rôle.

Rodéo et coup de pied sur le policier

Le 11 octobre 2021, vers 18 h 45, le conducteur d’un scooter à trois roues refuse d’obtempérer à un contrôle de police alors qu’il circule dangereusement avenue du général Eisenhower, au quartier Croix-Rouge. Il percute le véhicule de la patrouille pour forcer le passage, puis se retrouve bloqué par une rame du tramway. Le pilote s’enfuit tandis que son passager, Bryan Nyotchebeu, depuis le scooter, décoche un coup de pied au policier qui le rattrape. Placé en garde à vue, il est remis en liberté avec une convocation devant le tribunal.

Le 25 avril 2022, en surveillance dans ce même quartier de Croix-Rouge, une patrouille du commissariat repère une transaction de stupéfiants allée Maurice-Lemaître. Le client – un mineur – venait d’acheter de la résine de cannabis à Bryan Nyotchebeu. Placé en garde à vue, il est remis en liberté avec une convocation devant le tribunal.

23 mois de prison

Que dit le prévenu à la barre ? Rien du tout puisqu’il ne vient pas s’expliquer. Le juge perd patience : sept mois de prison pour le coup de pied au policier, cinq mois pour l’offre et la détention de stupéfiants, auxquels s’ajoutent six et cinq mois de sursis révoqués, soit au total 23 mois de prison à purger (le premier sursis concernait un cambriolage, le second une affaire d’offre et de détention de stupéfiants, rue Pierre-Taittinger cette fois-ci).

F.C.

 

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l’union 220908a
Faits divers : Arrestation musclée sur un point de deal

Rattrapé dans un hall, l’adolescent a frappé un policier avant d’être maîtrisé avec le Taser. Illustration
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Coursé depuis un point de deal, un adolescent de 17 ans a opposé une vive résistance aux policiers, lesquels ont dû le taser à deux reprises pour le maîtriser.

La rue Pierre-Taittinger, aux abords du centre commercial de l’Hippodrome à Croix-Rouge, est l’un de ces endroits où existe un point de deal. La police le sait, et multiplie les surveillances dans le secteur. C’est ainsi qu’un soir de la semaine dernière, vers 19 heures, la brigade anticriminalité repère un mineur de 17 ans qui ne bouge pas du lieu de vente, devant une grande barre d’immeuble. Elle décide de le contrôler.

Dès qu’il se rend compte de la présence des agents, l’adolescent retrouve de la mobilité : il détale en les bousculant, puis casse à coups de pied la porte vitrée d’un hall pour s’y réfugier.

Le mineur s’est rebellé car il ne voulait pas rejoindre le centre éducatif fermé dont il s’était évadé.

Rattrapé dans la cage d’escalier, le fuyard fait volte-face et décoche une manchette au visage d’un des poursuivants. Il oppose une telle résistance que la patrouille, pour le maîtriser, est obligée de le taser à deux reprises avec le pistolet à impulsion électrique. L’un des fonctionnaires est légèrement blessé à une main pendant l’interpellation (deux jours d’incapacité totale de travail).

Argent de poche dans les poches

La fouille du garçon est instructive : il est trouvé en possession d’un demi-gramme de cocaïne (qui ne lui appartient pas, dit-il) ; d’un demi-gramme d’herbe et de 3,5 grammes de résine de cannabis (pour sa consommation personnelle) ; d’une somme en liquide de 210 euros (des dons provenant de la famille) ; d’une carte bancaire dont la perte avait été signalée par sa propriétaire (il l’aurait trouvée par terre).

Interrogé sur les violences, l’adolescent affirme avoir frappé les policiers sans le faire exprès, en se débattant. Il ne pensait qu’à une chose : s’enfuir car il ne voulait pas rejoindre le centre éducatif fermé dont il s’était évadé il y a deux semaines…

Garde à vue terminée, le mineur n’y est pas retourné : il a été incarcéré à la maison d’arrêt dans l’attente de son jugement le 14 septembre.

FABRICE CURLIER

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l’union 220907b
Ouvrir davantage la place

La Ville de Reims et la communauté urbaine mènent depuis plusieurs années une politique en direction des quartiers pour en changer le visage. « La démolition de l’immeuble situé au 11, rue Pierre-Laplace relève de l’aménagement urbain mené avec une forte intervention publique » , assure le Grand Reims. Intervention dans le cadre du second plan de renouvellement urbain, touchant aussi les quartiers de Croix-Rouge, Châtillons et Europe pour une enveloppe totale de quelque 370 millions d’euros.

« Ce réaménagement permettra de répondre à des enjeux d’intérêt général en ouvrant davantage la place de Fermat vers le tramway et le quartier, en valorisant les aménagements du parc en cœur d’îlot, en améliorant la visibilité et l’attractivité des commerces » , développe Catherine Vautrin. L’action a aussi une visée sécuritaire. Elle doit agir concrètement sur le volet de la tranquillité et de la sécurité. « Le projet permettra de limiter les problématiques de squats et de trafics » , espère la communauté urbaine.

Le calendrier prévisionnel prévoit que le processus d’acquisition et d’accompagnement au relogement se termine au plus tard au premier trimestre 2023. La démolition en elle-même est prévue fin 2023, courant 2024.

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l’union 220907a
Migrants à Saint-John-Perse : Ce n’est pas en claquant des doigts qu’on règle la situation

Interrogé sur le cas des migrants du parc Saint-John-Perse, le maire a redit ce qui constitue, depuis des mois déjà, sa ligne de défense. « C’est un sujet très compliqué, car on parle d’hommes, de femmes et d’enfants, qui sont dans des situations de détresse » , a-t-il d’abord précisé, alors que plusieurs familles ont été expulsées il y a quelques jours, suscitant la colère de la gauche. « Je ne peux pas accepter, vis-à-vis des riverains, l’installation d’un camp à Saint-John-Perse, sur ce parc qui a fait l’objet de rénovations et d’investissements , a tranché Arnaud Robinet. C’est pour ça que je ne partage pas du tout l’analyse et l’avis aussi bien de l’opposition du conseil municipal que de l’association Sövkipeu, parce qu’on ne rend pas service aux migrants en les incitant à s’installer à Saint-John-Perse. » Dans le viseur du maire ? « Les réseaux internationaux », c’est-à-dire les passeurs, mais aussi « les associations purement politiques qui jouent avec le malheur et la détresse de ces personnes. » Estimant que le problème est complexe, Arnaud Robinet a renvoyé ses détracteurs dans les cordes : « Je ne peux pas accepter qu’on laisse vivre des gens comme ça, mais ce n’est pas en claquant des doigts qu’on arrive à régler la situation. »

Sur l’expulsion en elle-même, qui lui a valu une volée de bois vert, l’édile explique : « On me reproche d’avoir procédé à l’expulsion, mais c’est le seul moyen juridique que j’ai pour que l’État prenne en charge ces personnes, pour qu’elles soient relogées et pour qu’il y ait une étude individuelle de chaque situation. C’est pour ça que dès qu’il y aura une installation de camp, je demanderai une explusion. » Alors que la Ville est montrée du doigt, Arnaud Robinet assure que « le CCAS (centre communal d’action sociale) a une action au quotidien dans le suivi sanitaire » lors de la présence de migrants.

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l’union 220903b
Un nid de frelons asiatiques devant le lycée

 

La saison de destruction des nids de frelons asiatiques va bientôt battre son plein, avec la chute des feuilles dévoilant leur présence dans les arbres, mais l’un d’eux a d’ores et déjà été repéré à Croix-Rouge, en face du lycée François-Arago.

Les pompiers ont été alertés hier à 13 heures. Le nid se trouvait à la cime d’un arbre d’environ dix mètres de haut, dans le parc de l’allée des Limousins.

La rue Arago a été coupée à la circulation, avec la mise en place d’un périmètre de sécurité, pour permettre aux sauveteurs de déployer une grande échelle afin d’accéder au nid et de le détruire avec une poudre insecticide. L’intervention a duré une trentaine de minutes. Photo Michaël Pleven

 

 

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l’union 220903a
Faits divers et drôles de gars 6/7 : Provoqué en duel lors du repas de baptême, Pierrot sort la carabine pour cribler son frérot

A Reims aussi, en 1967, un repas de baptême avait mal tourné, entre deux frères qui s’étaient retrouvés face à face, carabine à la main.
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On avait bien mangé, et encore mieux bu, lors d’un repas de baptême organisé sur le terrain de Pierrot. Aussi, quand le maître des lieux fut provoqué par les insultes du frère aîné, toute la tablée fit cercle autour d’eux pour voir lequel allait sortir vainqueur de leur duel à la carabine.

En cet avant-dernier dimanche du mois d’août 1967, alors que la France gaullienne somnolait dans la torpeur estivale, une joyeuse animation régnait sur un terrain de la rue Saint-Léonard, au quartier de la Verrerie. Maître des lieux, Pierrot était aux anges : c’est à lui que revenait l’honneur d’accueillir le banquet organisé après le baptême des quatre petits derniers de la famille.

Des quatre coins de Reims, parents et amis avaient afflué pour fêter l’événement. Ce devait être une belle et grande journée, et ce fut effectivement une belle et grande journée, jusqu’au moment où le vent changea brusquement de cap entre les baraques et les caravanes.

Le grain, à vrai dire, couvait depuis le début de l’après-midi. On avait bien mangé, on avait encore mieux bu, et la chaleur aidant, de gros nuages commençaient à s’amonceler dans le ciel jusque-là serein.

Peu avant 18 heures, l’orage éclata, lorsque le grand frère de Pierrot, plus éméché que les autres, se permit d’insulter l’un des invités. Pierrot s’en offusqua. Le ton monta très vite et soudain, comme dans un western bien réglé, les deux protagonistes partirent chacun décrocher leur carabine. Le cercle de famille se resserra autour des deux hommes. On chercha à les désarmer, à les éloigner loin de l’autre, mais l’engrenage était lancé : le combat fratricide devait avoir lieu, face à face, les yeux dans les yeux.

Du danger d’être l’ami de Pierrot

Le duel fut de courte durée. Après quelques coups de feu, on vit le frère aîné s’affaisser, criblé de plomb à la poitrine. Dans le même temps, un spectateur s’écroulait, le genou transpercé. Malheureux homme… Trois mois plus tôt, il s’était déjà pris une balle dans les jambes, lors d’une altercation opposant le tireur à Pierrot, au sujet de la vente d’un fourgon. Pierrot avait sorti un couteau pour mettre d’accord son contradicteur, lequel, de peur de se faire trancher, était allé chercher un pistolet. Il avait loupé Pierrot, mais pas son ami qui s’interposait.

26 ans plus tard…

Le jour du baptême, une fois encore, l’homme qui passait entre les balles était le roi du terrain. Pas pour longtemps. Tandis que les pompiers évacuaient les blessés, la fine gâchette montait dans le car de police. Et c’est ainsi que Pierrot manqua le dessert : il dut se contenter des plats moins goûteux du commissariat, puis de la résidence pénitentiaire où il fut confiné plusieurs mois.

Pas de quoi lui faire passer l’envie de s’enivrer. Des années plus tard, en 1993, devenu quinquagénaire, Pierrot avait refait parler de lui lors d’une beuverie avec un neveu à Croix-Rouge. Un voisin énervé par le tapage leur avait demandé de se calmer. Place aux jeunes : l’ami Pierrot avait laissé le neveu s’occuper de lui, sans arme à feu ce jour-là : un coup de genou au menton, puis un coup de barre de fer bien ajusté sur la tête, avaient fait l’affaire.

Demain, dernier article : S.M. le cambrioleur, pas sadomaso du tout, suppliait le cambriolé de ne plus le frapper

Fabrice Curlier

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l’union 220902c
Société : L’opposition dénonce l’évacuation des migrants

Le parc Saint-John-Perse, depuis des années, est devenu le parc des migrants. Olivier Durand
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Mardi, les services de police, de la préfecture et de la mairie sont intervenus pour évacuer le camp de migrants. Une décision frappée d’indignité estime l’opposition.

Mardi dernier, les services de police, de la préfecture et de la mairie, sont intervenus au parc Saint-John-Perse pour évacuer le camp de migrants qui s’était reformé depuis plusieurs mois. Les familles autorisées à rester en France ont été prises en charge pour des relogements, tandis que le cas des personnes en situation administrative litigieuse est à l’examen, voire fait déjà l’objet d’OQTF (obligation de quitter le territoire français). Les lieux évacués, la Ville a déversé une sorte de paillis rendant le sol instable, pour tenter d’empêcher une nouvelle installation.

Une opération que dénonce dans un communiqué l’opposition municipale « Faisons Respirons Reims », tout comme la Nouvelle union populaire écologique et sociale de Reims, estimant que les migrants sont des victimes, pas des coupables. « Une nouvelle fois mardi matin, Arnaud Robinet a sollicité l’État pour faire expulser des personnes migrantes installées depuis de nombreuses semaines sur le parc Saint-John Perse, sans information préalable et avec la volonté expresse de voir détruit tout le matériel mis à disposition par les Rémoises et les Rémois regroupés en associations. Nous dénonçons avec force cette décision frappée d’indignité. »

Pour l’opposition, l’arrivée de personnes migrantes sur le territoire rémois n’est plus un épiphénomène et va s’amplifier au fur et à mesure que les différentes crises viendront perturber les équilibres mondiaux. « C’est pourquoi leur accueil doit être pris en charge par l’État et la collectivité. Encore une fois, l’État, Arnaud Robinet et sa majorité démontrent qu’il est plus facile de s’attaquer aux conséquences (la migration) qu’aux causes de celle-ci (choix économiques et sociaux). Pour nous, au travers de son histoire la ville de Reims a toujours su être une terre d’accueil, une terre de migration et il nous appartient de nous montrer à la hauteur de cette histoire. »

Le groupe « Faisons Respirer Reims » estime que les outils existent, notamment le CCAS et le milieu associatif. « Il appartient au maire et à l’État de les mobiliser pour garantir un accueil digne à l’abri des réseaux mafieux qui ne doivent pas servir d’alibi à l’inaction. Nous regrettons d’autant plus la décision que l’expulsion des personnes a eu lieu le jour même où était commémorée la libération de la ville de Reims. Dans sa prise de parole le maire s’est déclaré solidaire de toutes les victimes du nazisme en 44 et des conflits armés actuels, notamment celui opposant la Russie à l’Ukraine. Il a simplement oublié que les personnes migrantes étaient, elles aussi, des victimes de conflit mais aussi de la guerre économique ou écologique. Il ne peut pas y avoir une hiérarchisation entre les victimes. »

La question des migrants fait régulièrement débat entre l’opposition et la Ville, cette dernière estimant que les situations des personnes sont souvent très variées, avec certaines en situation irrégulière au regard de la loi, dans des situations économiques qui ne relèvent pas du droit d’asile. La collectivité parle aussi de migrants victimes, mais visant plutôt les filières de passeurs exploitant la misère humaine.

Yann Le Blévec

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l’union 220902b
L’été rime avec chantier(s)

Cet été, hormis une partie des opérations portées tout au long de l’année, à la fois pour la mise en accessibilité (1,52 million d’euros en 2022) et une opération de construction pour le groupe scolaire Joliot-Curie (4,5 millions d’euros sur quatre ans), les travaux réalisés dans les écoles ont totalisé 2,65 millions d’euros.

Au programme : maintenance des bâtiments (rénovations d’ampleur diverses), changement de radiateurs, raccordement au réseau de chaleur de Croix-Rouge, pose de panneaux photovoltaïques, câblage pour les outils numériques, rénovation et entretien de cours d’écoles. Pendant les petites vacances de l’année 2022, un montant de 1,95 million d’euros est également consacré à des opérations de maintenance. En 2022, la Ville de Reims mobilise au total un budget de 9,36 millions pour les travaux dans les établissements scolaires. Le budget de l’éducation est le deuxième de la Ville avec 45,7 millions d’euros.

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l’union 220902a
Catherine Vautrin nommée à de nouvelles fonctions

 

 

La présidente du Grand Reims, Catherine Vautrin, avait un temps été pressentie pour devenir Première ministre. Par décret du Président de la République en date du 31 août 2022, la présidente de la communauté urbaine du Grand Reims est finalement nommée membre et présidente du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Elle succède à Olivier Klein, devenu ministre chargé de la Ville et du Logement.

L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) est un établissement public industriel et commercial (EPIC). Elle finance et accompagne la transformation de quartiers de la Politique de la ville dans toute la France. Rappelons qu’à Reims, quatre quartiers sont concernés, Croix-Rouge, Orgeval, Europe et Châtillons, et que Catherine Vautrin, on le sait moins, est actuellement adjointe au maire déléguée au renouvellement urbain.

Cette nomination ne manquera pas de susciter des commentaires. Certains y verront une compensation présidentielle

 

 

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l’union 220831c
Chute de scooter, chute de vélo

Hier vers 15 h 45, un jeune homme s’est sérieusement blessé à une main lors d’une chute à scooter rue Berthe-Morisot, au quartier Croix-Rouge. Les pompiers l’ont transporté à l’hôpital. Les circonstances de l’accident restent à déterminer.

Lundi vers 8 h 30, c’est une cycliste qui s’est légèrement blessée en chutant avenue Brébant.

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l’union 220831b
Un blessé lors d’une rixe

Un jeune homme a été blessé au visage lors d’une rixe survenue dimanche à 13 heures avenue Bonaparte, dans le quartier Croix-Rouge, au niveau de la rue François-Arago. Sa famille est intervenue, la situation risquait de s’envenimer, mais l’arrivée de plusieurs patrouilles de police a permis de rétablir le calme. Les pompiers ont transporté la victime à l’hôpital.

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l’union 220831a
Le camp de migrants évacué

 

 

Hier matin, les services de police, de la préfecture et de la mairie sont intervenus au parc Saint-John-Perse à Reims, pour évacuer le camp de migrants qui s’y était reformé depuis plusieurs mois. Les familles autorisées à rester en France ont été prises en charge pour des relogements, tandis que le cas des personnes en situation administrative litigieuse est à l’examen, voire a déjà fait l’objet d’OQTF (obligation de quitter le territoire français). Les lieux évacués, une sorte de paillis a été déversé pour rendre le sol instable, dans le but d’empêcher une nouvelle installation.

Situé au quartier Croix-Rouge, le parc Saint-John Perse est un lieu de fixation bien connu depuis de nombreuses années. Chaque démantèlement est suivi tôt ou tard d’une nouvelle installation alimentée par des filières. Pour autant, ces dernières semaines (L’union du 16 août) , jamais la situation n’avait été autant délicate avec une trentaine de tentes abritant quelque 75 migrants de nationalités différentes, la plupart demandeurs d’asiles (Albanais, Serbes, Kosovars, Géorgiens, Nigérians…).

 

 


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