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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - février 2012.


 


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union120229b
Insolite : Un geyser sur l’avenue

Impressionnante fontaine sur l’avenue Robert-Schuman.
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Facétie du dégel photographiée la semaine dernière par un lecteur. Vendredi après-midi, Claude Normand a vu un geyser qui semblait surgir des entrailles de l’avenue Robert-Schuman, le long de l’hippodrome.

« Une borne d’incendie avait gelé. Avec le dégel, elle a explosé », explique l’auteur du cliché.

D’où l’apparition de cette impressionnante fontaine qui a craché un volume d’eau difficile à estimer.

Les techniciens ont dû se mouiller pour couper l’alimentation.

 

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l’union120229a
Tribunal Correctionnel

Trois affaires de vols jugées au tribunal. Les deux premiers voleurs ont été condamnés, le troisième pédale toujours.

S’IL avait daigné comparaître, Aziz Lahyani aurait peut-être échappé à une peine d’un an ferme avec mandat d’arrêt qui lui vaut maintenant d’être recherché pour incarcération immédiate.

Le 23 décembre 2011, vers midi, la cabine d’un camion est fracturée près de la caserne des pompiers, route de Witry. Un GPS et une sacoche contenant 1 000 € sont dérobés.

La police est prévenue. Lors d’une ronde allée des Perdrix, elle aperçoit un GPS posé sur le tableau de bord d’une voiture en stationnement occupée par deux individus. Vérifications faites, il s’agit du GPS volé dans le camion. Si l’un des occupants est mis hors de cause, il en va différemment du second, Aziz Lahyani, 42 ans, désigné comme l’auteur du vol.

Remis en liberté avec une convocation au tribunal, le prévenu doit autant à son absence qu’à son casier judiciaire les douze mois ferme infligés en répression.

Isaac Lepage, 24 ans, 14 condamnations, est déjà sous les verrous. Il purge dix-huit mois de prison pour le vol d’une voiture dont le conducteur séquestré avec l’aide d’un complice fut obligé de sauter en marche pour s’enfuir.

Aujourd’hui, le jeune homme revient au tribunal pour répondre du vol d’une paire de lunettes Ray-Ban chipée à un passant croisé place d’Erlon, le 31 octobre. Isaac Lepage, alors blessé, l’avait menacé de sa béquille. Reparti clopin-clopant, il ne fut guère en mesure de distancer les policiers appelés à la rescousse.

Le tribunal n’estime pas utile de prolonger sa détention. Il le condamne à un an de prison intégralement assorti d’un sursis avec mise à l’épreuve.

Sprint à l’arraché

Un troisième prévenu s’en sort encore mieux. Le 29 octobre 2010, une jeune femme se rend au supermarché Match de Croix-Rouge pour faire ses courses. Un groupe la baratine sur le parking. Elle fait mine de ne rien entendre.

Lorsqu’elle ressort, un cycliste arrive derrière elle et lui arrache son sac à main. Elle s’accroche à la lanière, ce qui lui vaut d’être projetée à terre. L’individu s’enfuit à grands coups de pédale et manque d’être percuté par un bus en traversant la rue Taittinger.

Peu de temps après, le groupe de jeunes se rassemble autour de la victime. « Ils étaient très nombreux, au moins une vingtaine. Ils m’ont dit que si j’étais gentille, ils restitueraient toutes mes affaires. »

De fait, dix minutes plus tard, quelqu’un se débrouille pour ramener le sac découvert derrière le magasin. Il manque cependant une somme de 200 € ainsi que le téléphone portable (qui sera retrouvé dans un magasin de dépôt-vente).

Interrogé sur le cycliste qu’il a failli renverser, le chauffeur de bus a cru identifier Soufian B., 20 ans.

La victime l’a justement reconnu au sein du groupe, mais sans pouvoir dire si c’était son agresseur car elle n’a vu celui-ci que de dos, la tête enfouie sous une capuche.

Convoqué lundi à la barre, Soufian B. se déclare innocent dans cette affaire. Il obtient gain de cause car le tribunal le relaxe « au bénéfice du doute ». La décision rendue, le jeune homme repart cependant en prison. Libérable en juin 2013, il purge actuellement quelques-unes de ses huit condamnations pour vols.

F.C.

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l’union120228e
Patinage : De la grâce sur la glace

Durant plus d’une heure, ils ont enchaîné des chorégraphies soit en solo, soit en couple.
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Dimanche, le public s’est déplacé pour vivre avec le Reims Acrap patinage le désormais traditionnel gala de Noël. Organisée à la patinoire de la Chaussée Bocquaine, cette fête sur glace fut belle par la qualité des chorégraphies mais aussi par l’ambiance qui régnait dans les gradins.

« C’est un moment très chaleureux. Enormément d’émotions. Je suis content aussi qu’on ait pu associer les handicapés mentaux, accompagnés par un moniteur de sport et une éducatrice spécialisée », a confié Jean-Luc Ployé, président du Reims Acrap patinage.

On a tutoyé la glace soit en solo, soit en couple.

Et on a beaucoup applaudi la Rémoise Margaux Abib-Gruet qui évolue au Pôle France à Lyon.

 

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l’union120228d
INFORMATION RELATIVE A UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Avant - propos : cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par Reims Habitat. L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet du B.O.A.M.P (http://djo.journal-officiel.gouv.fr…).
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : maître d’ouvrage : REIMS HABITAT HAMPAGNE-ARDENNE, 71, avenue d’Épernay, B.P. 2720, 51055 Reims Cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée soumise aux dispositions de l’article 10 du décret du 30 décembre 2005. Reims Habitat se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
3) Objet du marché : déconstruction totale et sélective d’immeubles sis 49 et 51, rue du Général-Eisenhower, quartier Croix-Rouge à Reims (51).
4) Marché alloti et attribué séparément : lot n° 1 : démolition-étanchéité, les autres lots sont en cours d’attribution.
5) Une visite du site est obligatoire avant la remise de l’offre (sauf pour les candidats ayant déjà visité lors de la précédente consultation).
6) Le marché contient une clause d’insertion sociale par le travail pour les lots n° 1 : le nombre d’heures minimum à faire exécuter est le suivant : lot n° 1 : 560 heures minimum.
7) Délai d’exécution : Le délai d’exécution des travaux est de 10 mois, la période de préparation de 2 mois étant prévue dans ce délai. Les intempéries et les congés payés sont également intégrés. Les candidats indiqueront sur quel délai d’exécution, ils souhaitent s’engager pour réaliser la prestation.
8) Retrait du dossier de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT auprès du service commande publique, tél. 03.26.48.62.30 ; Fax. 03.26.48.43.27. ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reimshabitat.fr
9) Date limite de réception des offres : le 20 mars 2012 à 17 heures.
10) Date d’envoi à la publication : le 21 février 2012.
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l’union120228c
Accès des livreurs / Les commerces se sentent en péril

Aucun fournisseur ne peut livrer les commerçants.
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Bernard Verquerre, président de l’association des commerçants de Croix-Rouge, est en colère. Il signale « l’impossibilité depuis deux mois, pour les livreurs, d’avoir accès au centre commercial de Pays-de-France ».

« J’essaie de peser sur l’accélération des travaux, ou tout au moins de mettre en place un accès, malheureusement sans succès ! Nous sommes souvent oubliés, peut-être parce que nous ne râlons pas suffisamment et que nous employons des méthodes plus diplomatiques. »

Le service de la voirie lui a répondu que les travaux étaient arrêtés à cause du gel ; mais « la semaine dernière il ne gelait pas, toutes les autres entreprises du bâtiment dans le secteur travaillaient, sauf celle devant ce centre commercial ».

Les commerçants sont très énervés : « Notre chiffre d’affaires est de nouveau en baisse, alors que l’année dernière il avait bien remonté : du yo-yo en permanence, difficile à gérer. »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union120228b
Dépouillée de ses bijoux lors d’une séance de désenvoûtement

Un bol, du sel, de l’huile mais aussi une chaussette et des prières sont les ingrédients d’une incroyable mystification au cours de laquelle une Rémoise s’est fait voler ses bijoux en or.
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REIMS (Marne) L’histoire est stupéfiante. A Reims, deux inconnues ont dépouillé une femme de ses bijoux en or après avoir réussi à la convaincre de venir prier chez elle pour la « désenvoûter ». Le rituel a duré deux heures avec bol d’huile, sel et incantations divines.

UNE semaine déjà que les voleuses sont passées chez elle, mais Fatou* n’arrive toujours pas à trouver le sommeil. « J’ai honte. Je me sens fautive de m’être fait avoir. J’y pense tout le temps et ça m’empêche de dormir. »

Domiciliée dans le quartier Croix-Rouge, cette jeune femme d’origine africaine se demande comment elle a pu « tomber dans le piège », ne pas se méfier un instant de ces deux inconnues qui ont réussi un stupéfiant tour de passe-passe : la dépouiller de ses bijoux en or en prétextant une séance de « désenvoûtement » avec force prières, qui plus est en présence d’une amie elle aussi mystifiée par l’audace des visiteuses.

Mauvais sort

« C’était le mardi 21, à midi », témoigne Fatou. « J’étais avec mon amie quand nous avons croisé deux dames sur l’esplanade Eisenhower. La plus jeune m’a demandé si j’avais des vieux livres ou de vieux vêtements qu’elle récupérait pour une association. En discutant, elle m’a dit qu’elle avait des dons de voyance et qu’elle sentait que des gens m’avaient fait du mal loin d’ici, que j’avais des problèmes à cause d’eux. C’est vrai, alors je l’ai crue. Elle m’a dit que seules des prières pouvaient enlever le mauvais sort qu’on avait jeté sur moi. Elle m’a proposé de le faire gratuitement. »

Pour son malheur, Fatou a accepté. Accompagnée de son amie, elle a amené les deux femmes chez elle. La « voyante » n’a alors plus rien dit, laissant la suite des opérations à sa comparse. « Nous sommes allées dans ma chambre pour être au calme. Nous étions toutes les quatre assises par terre. La plus âgée m’a demandé de mettre de l’huile et de sel dans un bol. Elle a coupé du fil à coudre, m’en a donné un pour que je fasse sept nœuds dessus. Je l’ai plongé dans le bol. Elle a remué avec une paire de ciseaux et quand elle m’a demandé de retirer le fil, il n’y avait plus de nœuds. Cela voulait dire que les prières allaient marcher. C’est à ce moment-là qu’elle a déclaré avoir eu une vision selon laquelle quelqu’un avait donné beaucoup d’or pour me faire du mal. Pour annuler ce mauvais sort, je devais lui donner encore plus d’or. »

Butin dans la chaussette

Fatou a déposé sur le sol une dizaine de bijoux précieux. Les prières ont commencé, yeux et poings fermés. « Nous devions répéter ce qu’elle disait : « Dieu ! Dieu ! Libération ! » Elle m’a ensuite demandé une chaussette dans laquelle elle a mis tous les bijoux. J’ai également dû lui donner un vieux drap qu’elle a découpé pendant les prières. Après, elle a pris la chaussette et l’a déposée dans un tiroir. Nous avons continué de prier puis nous sommes sorties toutes les quatre. Elle a dit qu’il ne fallait plus revenir dans la chambre avant une heure, sinon toutes les prières seraient annulées. »

Les deux femmes ont alors pris congé. Il était 14 heures. La séance avait duré près de deux heures. Après avoir attendu le délai, Fatou est retournée dans la chambre pour récupérer ses bijoux. A l’intérieur du tiroir, plus rien ! Ni chaussette, ni bijou.

« Comment ai-je pu me faire avoir ? », ressasse Fatou, entre colère et sentiment de honte. Valeur du butin ? Elle n’en sait rien, mais le préjudice n’est pas seulement financier. « Chacun de ces bijoux a une histoire. C’est ma vie qu’elles ont volée. »

* Prénom d’emprunt

Fabrice CURLIER

…..

l’union120228b
« Magicienne » très demandée au téléphone

Fatou fait le compte des bijoux en or subtilisés par les voleuses : un collier, la bague qu’elle avait au doigt, une gourmette, deux médaillons, des chaînes et des bracelets d’origine africaine. C’est déjà beaucoup, mais la maîtresse du rituel en voulait plus.

« Quand j’ai apporté mes bijoux, elle m’a demandée si je n’en avais pas d’autres car la quantité était insuffisante comparée à l’or qui avait été donné par la personne pour me jeter un sort. Le désenvoûtement ne pouvait marcher que s’il y en avait plus. »

Fatou a donc retiré sa bague. « Elle m’a également demandé de déposer de l’argent en liquide. Heureusement, je n’en avais pas. »

La trentaine, plutôt mate de peau, la femme officiait sous le regard silencieux de sa complice qui avait appâté la victime sur l’esplanade Eisenhower en prétendant avoir des dons de voyance.

« Elle était plus petite, plus jeune, environ 25 ans », témoigne Sarah*, l’amie de Fatou présente avec elle du début à la fin. « Elle se faisait appeler Marie par sa complice. Elle était jolie, avec un visage angélique. Une fois que nous sommes arrivées dans l’appartement, elle n’a plus rien dit. C’est l’autre qui dirigeait tout. Celle-ci nous a dit qu’elle était grecque mais à la réflexion, je pencherai plutôt pour une Roumaine. »

D’autres victimes ?

Quelle que soit sa nationalité, elle est douée pour la prestidigitation. Elle a fait croire à Fatou que les prières allaient pouvoir extirper le mauvais sort au motif que les sept nœuds réalisés sur le fil à coudre avaient disparu après l’avoir plongé dans le bol rempli d’huile et de sel.

« Elle avait coupé une dizaine de fils. Je pense qu’elle s’est débrouillée pour redonner à mon amie un autre fil que celui qu’elle avait noué », explique Sarah. Le vol des bijoux ? « Je l’ai vue mettre la chaussette dans le tiroir avec les bijoux à l’intérieur mais ensuite, elle nous a demandé de continuer à prier. On avait les yeux fermés. Ça ne peut-être qu’à ce moment-là qu’elle ou la plus petite a repris la chaussette. »

Des complices attendaient-ils à l’extérieur ? « Plusieurs fois, quelqu’un l’a appelée au téléphone. Elle répondait brièvement dans une langue qu’on ne comprenait pas. Je me demande si ce n’est pas quelqu’un qui téléphonait pour savoir comment ça se passait. Vu qu’elles sont restées longtemps, il s’inquiétait peut-être de savoir si elles n’avaient pas été arrêtées par la police. »

Difficile de croire à un coup improvisé. L’aplomb des mystificatrices évoque les agissements d’une bande itinérante qui tente le stratagème de ville en ville. C’est pour cette raison que Fatou a décidé de parler.

« Je ne voulais pas déposer plainte tellement j’avais honte, mais mon amie m’a convaincue de le faire. Il y a beaucoup de gens en souffrance. Celles qui ont fait ça risquent de recommencer. Il faut que les personnes sachent pour ne pas se faire avoir. »

Dans la Marne, les policiers n’ont pour l’instant eu connaissance d’aucun autre fait similaire.

F.C.

* Prénom d’emprunt

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l’union120228a
L’effet tramway est clair

Le tableau de l’évolution du niveau d’activité des commerces rémois par quartier suit fidèlement la carte du chantier du tramway. Entre 2008 et 2001, pour les commerces des quartiers Laon, Clairmarais et Mont-d’Arène, particulièrement gênés par les barrières et les pelleteuses, la baisse est de 41 %. A Croix-du-Sud, touché aussi par les travaux de rénovation urbaine, c’est -21 %.

Alors que le chantier est fini, Yves Guinoiseau, président de la commission commerce de la CCI de Reims est prudent. « Il y a des actions des associations de l’avenue de Laon, on essaie de faire des choses. Mais on attend encore le retour de nos clients ».

Le centre-ville de Reims est le troisième pôle commercial de l’agglomération avec 15 % des parts de marché et 242 millions € de chiffre d’affaires. « Ça ne n’étonne pas mais ça ne me convient pas ». M. Guinoiseau estime que tout le centre-ville a peu ou prou souffert des travaux. « Il faut communiquer. L’accessibilité est là aujourd’hui, il faut que les gens reprennent leurs habitudes ». L’élu consulaire pense que le salut du commerce indépendant passe aussi par internet. « Nos nouveaux consommateurs, qui ont l’âge de mes enfants, sont tout le temps sur leur tablette ou sur leur ordinateur ». Autant montrer l’exemple puisque l’illustre magasin de Chaussures Guinoiseau projette de mettre une vitrine en ligne…

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l’union120227c
Patinage artistique / Ẻlizabeth sacrée

La Rémoise Margaux Abib-Gruet et le Lyonnais Grégory Brissaud ont dû se contenter du 14e rang.
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Charleville-Mézières accueillait, ce week-end, le gratin junior lors des France de patinage et danse.

Les chances régionales en danse reposaient principalement sur la Châlonnaise Estelle Elizabeth, licenciée à Lyon et associée à Romain Legac. Deuxième la veille en raison d’un twizzel (léger déséquilibre), le duo concédait trente centièmes au couple Magalie Leininger - Maxime Caurel.

Mais, les Lyonnais faisaient la différence sur le programme libre d’hier matin.

Pour la première fois de sa carrière, Estelle Elizabeth trouvait la récompense de tous ses sacrifices en devenant championne de France.

Manquant encore de repères, la Rémoise Margaux Abib-Gruet, associée à Grégory Brissaud, ne nourrissait pas trop de regrets à l’issue de sa 14e place hier.

 

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l’union120227b
Carnaval : pari gagné à Croix-Rouge

Le cortège est parti de la médiathèque Croix-Rouge.
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Plus de 150 enfants et parents ont défilé, le mercredi 22 février, masqués ou déguisés sur le thème de Venise, en un long cortège serpentant au son de la musique entraînante du groupe Morris, entre le parvis de la médiathèque Croix-Rouge, lieu de rassemblement, et l’école élémentaire des Provençaux, où un copieux goûter les attendait.

Les organisateurs Elisabeth Causin, Laurence Geoffroy et Alexandra Babin (espace Watteau) et Slimane Hamdi (espace Pays-de-France) ont imaginé ce premier carnaval avec une certaine appréhension et sans budget : cette nouveauté de la maison de quartier Croix-Rouge serait-elle bien accueillie ? La réponse est donc « oui » : le succès est indéniable.

Relier deux secteurs voisins

L’objectif premier était de récréer un lien entre les deux secteurs voisins de Croix-du-Sud et de Pays-de-France. Les musiciens ont parfaitement joué leur rôle en tête du cortège. Les enfants ont sagement défilé sans perturber la circulation, avenue Bonaparte, sérieusement encadrés par les animateurs des centres de loisirs (espaces Billard, pays-de-France et Watteau), de l’association de promotion de Pays-de-France et la Marelle de la Maison de l’enfance. Le conservateur de la médiathèque Jean-André Ithier, accompagné de Miloud Addakalafate, le Collectif Croix-Rouge accueil avec M. Longuet et ses célèbres gaufres, l’association de défense des locataires « Et Croix-Rouge Comité Pays-de-France » avec M. Bauwens et le collectif Escapades avec Jean-Marie Blancart, qui déclarait : « Après cette première réussite, l’an prochain nous pourrons relier les trois secteurs en allant jusqu’au centre commercial de l’Hippodrome, dans la partie Eisenhower-Université ».

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l’union120227a
Roller-Hockey (Elite) / Les Rapaces trop tendres

Clément Breteche, à la lutte avec le Basque Yoann Jalinier, et les Rémois devront encore s’aguerrir.
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ANGLET BAT REIMS 12-3. L’obstacle était trop grand et la hiérarchie a été respectée samedi soir au gymnase François-Legros. Auteurs d’une première moitié de rencontre intéressante, les joueurs de Kirk French ont fini par craquer durant la seconde période face à de redoutables basques. Les choses n’avaient pourtant pas si mal commencé pour les Rémois. Bien que malmenés et concédant l’ouverture du score, les locaux revenaient vite dans la partie grâce à Tran, leur meilleur compteur (5’57, 1-1). Les visiteurs doublaient la mise mais le RHR trouvait une fois de plus les ressources pour égaliser, dans les secondes qui suivaient, par Duplant (9’16, 2-2).

Juste normal

Et si, à égalité numérique, les Rapaces parvenaient à contenir leurs adversaires, les situations d’infériorité permettaient au rouleau compresseur aquitain de prendre le large avant la pause (5-2).

La seconde période allait voir les promus champenois céder petit à petit. Malgré une nouvelle prestation solide de leur portier, ils encaissaient sept réalisations supplémentaires.

Seul un but de l’entraîneur-joueur rémois French (31’59, 7-3) venait interrompre la série angloy.

La rencontre s’achevait sur le score de 12-3 pour le champion en titre. « Globalement, c’est ce qui devait se passer au vu des deux équipes », soulignait Kirk French après la rencontre. « Le résultat suit la logique, c’est juste normal. »

« On a de nouveau vu quelques éléments encourageants », note de son côté le capitaine des Rapaces, Thomas Rogé. « Mais, on a également vu quelques soucis récurrents qu’il faut encore régler. Il nous reste une grosse semaine de travail avant un match très important contre Amiens. »

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l’union120225d
Croix-Rouge : La médiathèque devient le temple du graff

A gauche, Jean-André Ithier (médiathèque), Laure Piel (musée des Beaux-arts) et Raymond Guignard (maison de quartier) :une ’collaboration réussie.
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Une exposition « Croix-Rouge au fil du graff - Acte II » réalisée par Najime Hocini avec les habitants du quartier Croix-Rouge, accompagné par de jeunes graffeurs amateurs est à découvrir à la médiathèque Croix-Rouge jusqu’au 2 mars.

Jeunes et enfants rémois se sont inspirés d’œuvres du musée des Beaux-arts de Reims pour présenter un art différent : le « Street Art ».

Dans le cadre du projet « Cultures urbaines » destiné à valoriser cet art urbain émergent avec le soutien du Contrat urbain de cohésion sociale, cette exposition a été réalisée en étroite collaboration avec la maison de quartier Croix-Rouge. Eric Quénard, premier adjoint, le précise : « Reims défend le graff comme une forme artistique aboutie et la Ville, avec l’Etat, souhaite la diffusion de cette nouvelle esthétique urbaine, issue du graff ».

En 2011, Najim Hocini, graffeur rémois, a mené avec l’équipe jeunesse de la Maison de quartier Croix-Rouge, sous l’animation de David Gameiro, des ateliers d’art graphique associant graffeurs confirmés de l’agglomération et débutants, habitants du quartier. Autre innovation pour cet atelier de création : les graffeurs ont puisé leur inspiration dans plusieurs œuvres du musée des Beaux-arts.

Groupes associés

Quatre grands formats (2m x 2m) et une douzaine de formats plus petits sont présentés au public. Plusieurs groupes ont été associés, jeunes âgés de 17 à 28 ans, pratiquant depuis une dizaine d’années parmi lesquels trois habitants de Croix-Rouge, jeunes de 14 à 17 ans réunis en atelier en milieu ouvert et enfin, des élèves de l’école Blanche-Cavarrot (10 à 13 ans) réunis pendant les vacances de La Toussaint 2011. Deux orientations ont présidé à l’organisation des ateliers : la transmission du savoir-faire de graffeurs expérimentés auprès d’autres jeunes, débutants, et la découverte d’œuvres du musée des Beaux-arts dont certaines font écho aux artistes ayant donné leurs noms aux rues de Croix-du-Sud (œuvres cubistes, abstraites, Art Déco…).

On se souvient que dans le secteur Croix-du-Sud, l’année 2010 a déjà été marquée par la mise en place d’un circuit jalonné de panneaux en graff fixés sur des lampadaires, autour de la place Auguste-Rodin. En 2011, c’est une trentaine de créations qui ont composé une exposition.

Après la présente exposition, une nouvelle étape est déjà à l’étude : un projet d’installation à long terme de peintures graff en partenariat avec le musée des Beaux-arts, envisagé dans les deux ans à venir. Les collections du musée deviendraient à nouveau une source d’inspiration pour six jeunes expérimentés. A l’issue d’un tel atelier de création, le street art pourrait être à l’honneur au centre-ville de Reims.

Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Tramway : ligne A, station Médiathèque.

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l’union120225c
Trois classes maintenues à Reims à l’issue du CDEN : L’académie lâche un peu de lest

Manifestation des parents d’élèves devant l’école du quartier Croix-Rouge à Reims.
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Remi WAFFLART
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Reims gardera trois classes primitivement annoncées comme sacrifiées sur la carte scolaire 2012. Si l’académie a lâché un peu de lest, la colère du monde enseignant était hier palpable, avec la déliquescence de l’Éducation nationale au centre des débats.

« IL y a eu quelques ajustements. » Christian Adnot, adjoint à Anne-Marie Filho, directrice académique des services de l’éducation nationale, le confirmait en substance hier après un CDEN (conseil départemental de l’éducation nationale) marathon de six heures à Châlons : le projet de la carte scolaire 2012 restera tel qu’il avait été présenté, hormis quelques modifications de nature à quelque peu rééquilibrer le différentiel entre les ouvertures et les fermetures. Vingt-sept pour les premières, une dizaine de plus pour les secondes.

Sont donc annoncées comme maintenues, alors qu’elles devaient fermer trois classes élémentaires de Reims, Barthou, Billard et Sully. Statu quo pour Louis-Pasteur de Vitry-le-François, dont le maintien ou la fermeture d’une classe est subordonnée à la vérification du chiffre des effectifs. « C’est mieux que rien, mais ça ne change rien sur le fond, car rien ne va plus à l’éducation », synthétisaient quelques enseignants à l’issue de ce conseil départemental.

Un conseil au sein duquel les syndicats ont souligné la suppression en cinq ans de 132 postes dans les écoles et de 125 postes dans les collèges : « 80 000 à l’échelle nationale pour 100 000 élèves de plus ! » Un conseil où Aline Geeraerts (SE-Unsa) et ses confrères ont pu ironiser sur la RGPP, « la réduction globale des postes publics ».

Dans la rue aussi, on a grogné. Cette réunion a été l’occasion de la venue de 150 personnes de tout le département, du monde de l’éducation ou sympathisants, se regroupant devant la préfecture pour accompagner les dix-huit représentants présents au CDEN. Beaucoup d’enseignants des d’écoles concernées par ces fermetures s’affichaient remontés, avec forces banderoles et forces slogans : « Budget libéré, écoles sauvées », pouvait-on lire par exemple.

Beaucoup aussi ont dénoncé la déliquescence de leurs conditions de travail et des classes surchargées. « Les collègues n’en peuvent plus de toutes ces conditions de travail qui se dégradent, juge Franck Lhuaire, délégué Snuipp-Fsu à Epernay qui déclamait par ailleurs au porte-voix, C’est la France qui a les classes les plus chargées d’Europe. » À côté, Anne-Lise Bertrand, enseignante à Reims, ne disait pas autre chose, pancarte à l’appui : « En Finlande, en Belgique, au Luxembourg, ce sont quinze à vingt élèves par classe. Et nous ? Vingt-sept en cours double ! »

Isabelle Aubert, enseignante de la cité des sacres, dénonçait un paradoxe : la mise en place du programme Eclair qui permet de mieux encadrer l’enfant en difficulté, avec les fermetures de classes dans le quartier défavorisé où il est appliqué !

Une réflexion à mettre peut-être en parallèle avec celle d’une déléguée départementale de l’éducation nationale, Françoise Marco, de Trigny : « Si on met le paquet dans l’éducation, on n’aura peut-être pas à le mettre plus tard dans les prisons. » Et d’ajouter : « Dans le temps, des classes surchargées ne représentaient pas les mêmes problèmes. Les enfants n’étaient pas les mêmes. Aujourd’hui, ils sont plus difficiles. La société a changé et les enseignants ne peuvent plus bouger un petit doigt. »

Un dernier élément de réflexion à l ’adresse de l’Etat en guise de conclusion ? : « Quand les maîtres ne sont pas remplacés, ce sont les enfants qu’on sacrifie. »

Fabrice MINUEL

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l’union120225c
Fermetures de classes annulées : Des parents soulagés

Hier matin les parents sont venus exprimer leurs doléances à la mairie.
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Les parents d’élèves de l’école élémentaire Sully, dans le quartier de Murigny, ont eu raison de ne pas désarmer : on sait (notre édition de mercredi) qu’ils étaient remontés contre la décision de l’administration de supprimer un poste d’enseignant à la rentrée prochaine. Après une première manif mardi matin, ils ont rencontré mercredi l’inspectrice d’académie au rectorat pour lui exposer leurs doléances. « Elle nous a expliqué qu’elle essayait d’être équitable et de satisfaire tout le monde, rapporte une des mamans ayant participé à la discussion, et elle nous a promis de faire remonter l’information concernant notre école. » Hier matin, alors que se tenait à Châlons le conseil départemental de l’Education nationale, dont dépendaient les suites à donner à leurs revendications, les parents ont distribué tracts et pétition à la mairie de Reims. Ils ont été reçus par l’adjoint à l’enseignement Jacques Meyer qui les a assurés du soutien de la Ville.

Le CDEN et les représentants de la Ville hier matin ont plaidé la cause de plusieurs écoles rémoises, Sully bien évidemment, mais aussi les élémentaires Barthou et Billard, menacées de perdre un poste.

Le plaidoyer a porté ses fruits : on apprenait en fin de journée que toutes ces écoles conserveraient leur classe menacée !

A.P.

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l’union120225a
Les petits commerçants souffrent, les grandes surfaces gagnent de la clientèle : Zoom sur le comportement

« Il faut que les grands magasins apportent un plus, une valeur ajoutée, à l’exemple d’Ikea », selon Serge Pugeault, adjoint chargé du développement économique.
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Reims intra-muros perd 12% de son activité et le centre-ville reste tout juste stable
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L’agglomération enregistre une hausse de 2 % de son activité commerciale.

Une hausse toute relative compte tenu de l’inflation. D’ailleurs elle est en chute libre pour Reims intra-muros. Explications.

LA Chambre de commerce et d’industrie de Reims-Epernay et de Châlons-en-Champagne vient de rendre publique une étude sur les flux d’achats dans le département *. L’enquête révèle une progression des dépenses de 5 % entre 2008 et 2011 dans la Marne. Qu’en est-il précisément pour l’agglomération de Reims et Reims intra-muros ?

Avec un chiffre d’affaires estimé à 1 619 M€ - sans compter les pôles de Thillois et de Witry-lès-Reims (95 M€)- la croissance d’activité de l’agglomération augmente de 28 M€ par rapport à 2008. Autrement dit de 2 %.

Une progression, somme toute, très limitée et en deçà de Châlons-en-Champagne (+7 %) et d’Epernay (+10 %). D’ailleurs Reims intra-muros perd 12 % de son activité et le centre-ville reste tout juste stable.

La faute aux travaux du tram et au PRU

En cause ? La crise économique, mais pas seulement. Les travaux du tram et le plan de rénovation urbaine dans les quartiers y sont pour beaucoup. Touchés de plein fouet par ces chantiers, les quartiers de Reims - A l’exemple de Laon-Clairmarais-Arènes (-41 %), Croix du Sud (-21 %) et Porte de Paris (-6 %) - accusent une baisse de 39,5 % de leur niveau d’activité. Alors, qu’a contrario, les zones commerciales attirent le chaland. Les pôles commerciaux, situés en périphérie de Reims, enregistrent une nette augmentation de leur activité.

De sorte que la Zac de Saint-Brice-Courcelles (167 M€ de chiffres d’affaires) progresse de 19,9 %, celle de La Neuvillette (200 M€) de 17 %, la zone Nord-Est de Reims (149,5 M€) de 14,7 % ou Cormontreuil Les Parques (321 M€, soit 20 % du CA global) de 9,3 %.

Des hypermarchés en surnombre ?

Ces chiffres témoignent donc d’un transfert des dépenses. Est-ce à dire que Reims et son agglomération sont convenablement équipés et répondent aux besoins de la population ? C’est le cas, explique Patrice Billa, le professionnel du bureau d’étude parisienne « AID Observatoire » qui a mené l’enquête. « Avec 79 % des dépenses réalisées dans les grandes surfaces marnaises (NDLR : et a fortiori dans l’Agglo, la métropole représentant 53 % du CA départemental) contre 73 % au niveau national, la présence des grandes surfaces est très élevée. On arrive à saturation. »

Et d’ajouter que la création de nouveaux pôles engendrerait une autre répartition des dépenses sans en créer.

Pourtant, plusieurs projets sont sur le point de voir le jour à Reims. Avec notamment Reims-Village (29 500 m2), le futur centre commercial hyper U (6 500 m2) sur la Zac de la Croix-Blandin ; l’aménagement du Sernam (10 000 m2 de commerce, un hôtel, un parking de 1 100 places et des logements), place de la République ; et le projet Reims Pont-de-Vesle-Renault (31 000 m2 dont un cinéma, des commerces et un hôtel).

À se demander si tout cela est bien nécessaire et quelle politique mène la Ville.

* étude menée par téléphone auprès de 2 100 ménages et sur 49 produits de consommations courantes.

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Dur-dur pour les petits commerçants

Alexandra Martin, présidente de l’association de commerçants du faubourg de Laon, réunissant 60 magasins.
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Fabienne Verquerre, présidente de l’association de Croix-du-Sud, représentant six commerces.
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Patrice Cadoux, président des Vitrines de Reims, association regroupant 280 boutiques dans le centre-ville.
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En centre-ville

La construction de nouveaux pôles commerciaux tracasse les petits commerces. Tant et si bien que les associations de commerçants se rencontreront au début du mois de mars pour en discuter. Le fait est qu’ils craignent que l’installation de nouvelles enseignes ne leur prenne leur clientèle. « Il ne faudrait pas que les futures galeries marchandes viennent nous concurrencer : elles dilueraient notre chiffre d’affaires », s’inquiète Patrice Cadoux, président de l’association des commerçants du centre-ville « Les Vitrines de Reims ». Qui alerte, au passage, sur le montant des loyers dans ces galeries. « Des prix trop alléchants risqueraient d’appauvrir l’offre du centre-ville. »

Dans les quartiers

Face aux travaux, les petits commerçants de quartier, quant à eux, se serrent les coudes pour tenir bon. Plusieurs d’entre eux ont déjà fermé ou déménagés. Comme du côté de l’avenue de Laon où à la suite du chantier du tram un fleuriste, une boutique de jouets en bois et de vaisselles ont mis la clé sous la porte. « Si mes confrères et moi-même sommes encore là c’est parce que nous avons des clients très fidèles », analyse Alexandra Martin, responsable d’une bijouterie artisanale et présidente de l’association de commerçants du faubourg de Laon (ACFL)

. « On souffre », corrobore Fabienne Verquerre, présidente de l’association de Croix-du-Sud, où un pressing à lui aussi baissé le rideau.

Néanmoins la commerçante et ses homologues croient ici en de meilleurs lendemains. « Avec la zone commerciale refaite, qui sera en rez-de-chaussée, on sera mieux situé et on aura plus de visibilité, explique la gérante de six points chauds, dont quatre dans le quartier. Il faudra néanmoins réussir à attirer des commerces attractifs, note-t-elle. Comme une pharmacie, un débit de tabac ou encore une boulangerie. »

 

 

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Quatre questions à… Serge Pugeault, adjoint au maire chargé du développement économique

L’agglomération est plus que bien pourvue en grandes surfaces. Elle arrive même à saturation. Alors pourquoi un futur hyper U sur la Zac de la Croix-Blandin ?

« Il n’en existait pas. Or le secteur Farman/Croix-Blandin compte 13 000 personnes. En revanche, nous savons très bien que nous avons une grosse concentration de grandes surfaces et qu’il ne faut pas étendre la zone périphérique. »

La métropole est très bien équipée et les besoins des Rémois couverts. Est-ce bien raisonnable d’accueillir de nouvelles grandes enseignes ?

« S’il ne faut pas étendre la zone périphérique ces grands magasins ont quand même leur place. En revanche, il faut qu’ils apportent un plus, une valeur ajoutée, à l’exemple d’Ikea. Nous avons des enseignes absentes sur notre territoire, et qui peuvent contribuer à l’attractivité de Reims. Je pense à des enseignes comme Truffaut en jardinerie. Nous avons aussi reçu Décathlon qui nous a parlé du réseau Oxylane et de la possibilité de s’équiper et de faire du sport sur site. »

Le centre-ville, qui représente 15 % du chiffre d’affaires (242 M€) de l’agglomération stagne. Que faire pour redynamiser le commerce ?

« Tout d’abord le centre-ville de Reims se porte plutôt bien comparé à des villes de tailles similaires. Alors que nous avons moins d’enseignes (550 magasins) qu’au Havre, à Mulhouse, Dijon, ou Brest notre chiffre d’affaires est plus important d’après l’étude menée en 2010 par la Fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé. Ce qui montre, par ailleurs, que notre centre-ville est très étriqué. C’est pourquoi nous avons l’intention de l’étendre vers le Boulingrin et Pont-de-Vesle. (NDLR : projets d’aménagement du Sernam et Reims Pont-de-Vesle-Renault). L’idée étant de développer l’offre. Ce qui permettra aussi de diminuer le coût des loyers. »

Quels projets avez-vous pour les quartiers où dans certains, d’ailleurs, des enseignes partent pour s’installer en zone ?

« Nous avons constaté que les gens avaient tendance à retourner vers le commerce de proximité. Nous cherchons donc à le développer. C’est pourquoi nous créons des cellules commerciales dans les quartiers en rez-de-chaussée. Comme à Murigny, où nous avons mêlé au programme des logements. »

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Ce qu’en pensent les clients

Le centre-ville inaccessible

Irène Valentini, 58 ans.
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« Le problème à Reims c’est que automobilistes ont du mal à entrer en ville.

Le stationnement est trop cher et ça les décourage. Alors ils vont faire leurs courses dans les centres commerciaux.

En ce qui me concerne, je préfère faire mes courses en centre-ville quitte à y aller deux ou trois fois par semaine.

On a un contact avec les petits commerçants, on est guidé, conseillé et c’est vivant. »

 

 

Les grandes surfaces trop chères

Bastien Jandin, 21 ans.
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« Personnellement j’évite les grandes surfaces parce que c’est trop cher.

Je vais plutôt dans les supermarchés hard-discount et préfère faire les marchés où on trouve des produits frais.

J’aime aussi faire les magasins en ville mais ici, à Reims, il n’y a pas grand-chose pour les hommes.

On fait le tour des boutiques en une heure et demie alors que les femmes en ont pour la journée.

Du coup je préfère aller à Troyes ou à Paris. »

 

 

Le supermarché pratique

Monique Dubois, 80 ans
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« Le centre-ville est plutôt pas mal.

J’aime les petits commerces et l’idée d’agrandir le centre-ville me semble intéressante.

Les boutiques seront juste à côté de chez moi. Je pourrai en profiter.

Autrement, je fais l’essentiel de mes courses dans un supermarché juste à côté de chez moi.

J’y trouve un petit peu tout.

C’est pratique vu mon âge. »

 

 

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L’hebdo du vendredi- N° 248 - 120224f
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 248 - Semaine du 24 février au 01 mars 2012

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Éducation : La grogne monte aux Provençaux

L’école a été occupée par les parents toute la matinée de jeudi.
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Les parents protestent contre une sixième fermeture de classe en trois ans aux Provençaux.
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Ils étaient plusieurs dizaines de parents d’élèves à avoir investi l’école élémentaire des Provençaux, dans le quartier Croix Rouge hier,jeudi 23 février, peu après 8h30.

Ce matin-là, pas de cours pour les petits écoliers car la matinée était consacrée au mouvement de protestation lancé spontanément quelques jours avant. « Nous avons appris presque par hasard qu’une classe allait être supprimée à la rentrée », s’exclame Lætitia, maman d’une petite élève de CM2. « C’est scandaleux, déjà parce que l’école rentre dans le cadre du dispositif Éclair qui est censé favoriser la réussite des élèves en difficultés, ensuite car depuis trois ans, on a déjà eu cinq classes de fermées dans l’école. »

Dénoncée aussi, la suppression annoncée du poste de Maître E, un enseignant spécialisé pour les élèves en situation d’échec scolaire.

« Dans l’idéal, il nous faudrait des classes de vingt élèves maximum. Or, si cette nouvelle classe venait à fermer, on passerait à 24, voire 27. C’est un sureffectif inacceptable », s’indigne une enseignante de l’école.

Venu sur place apporter son soutien, Éric Quénard, Premier adjoint à la maire de Reims et habitant du quartier Croix Rouge, tempête lui aussi contre cette annonce de fermeture : « Une nouvelle fois on voit que l’État dépouille l’École de ses moyens. On met en avant le fait que beaucoup de familles, à cause de la réhabilitation du quartier, ont quitté les lieux et ont du coup retiré leurs enfants des Provençaux. C’est un raisonnement à très court terme car bientôt, au contraire, de nombreuses familles reviendront ici. »

Si la situation semble bloquée, une infime chance subsistait encore pour les parents d’élèves de l’école jeudi : une réunion à l’Inspection académique dans laquelle devait être réétudié chaque dossier de chaque école pour décider lesquelles perdraient des postes. « Mais de toute façon, si la classe ne ferme pas chez nous, une autre fermera ailleurs, c’est comme ça », conclue, amère, Lætitia.

Aymeric Henniaux

 

 

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l’union120224e
Deux écoles « mortes » hier matin

Les manifestants étaient nombreux hier matin à l’école Provençaux à Croix-Rouge. Deux postes devraient être supprimés. Photo Th. D.
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Les parents d’élèves de l’école Barthou ont bloqué le boulevard devant l’école toute la journée. Photo Th. D.
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REIMS (Marne) Barthou et Provençaux, même combat. Les parents d’élèves ont bloqué les accès pour protester contre les suppressions de postes.

LES banderoles étaient de sortie hier dans deux écoles de la ville. Les parents d’élèves des groupes scolaires Barthou et Provençaux ont tenu à exprimer leur colère. Motif de la grogne : la nouvelle carte scolaire présentée il y a peu et son cortège d’annonces de suppressions de postes. 42 au niveau de l’académie.

Sous le préau de l’école élémentaire des Provençaux dans le quartier Croix-Rouge, les 200 élèves et plus d’une cinquantaine de parents ont voulu marquer le coup. L’inspection académique prévoyait trois suppressions de postes, un poste d’enseignant dans l’élémentaire, un autre en maternelle ainsi qu’un poste de maître spécialisé qui était en charge du soutien des élèves en difficulté.

« Les effectifs sont stables. Mais voilà trois ans que l’école perd des postes. Ce n’est plus possible, les élèves sont déjà en difficulté. On les enfonce un peu plus en supprimant des postes », confie Sandrine Braun, maman de deux enfants scolarisés dans cette école. Sur place, l’inspectrice d’académie a reculé en annonçant le maintien du maître spécialisé.

Barthou bloquée aussi

A la même heure, d’autres parents d’élèves en colère bloquaient l’accès de l’école Barthou, quartier Wilson. Cet établissement devrait perdre un poste d’enseignant de CE1. « Ce n’est plus possible, cet établissement ne sera plus une école mais une garderie. Les gosses y viendront le matin, et les enseignants géreront les sureffectifs comme ils le pourront. Bien sûr au détriment de la formation », explique un parent d’élève.

Ce matin, ils risquent d’être nombreux à manifester devant les portes du conseil général, peu avant le rassemblement du conseil départemental de l’Education nationale.

Th. D.

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Le paradoxe du dispositif Eclair

L’école Provençaux fait partie du programme Eclair, un dispositif mis en place par l’Education nationale pour « développer l’autonomie de chaque école ou établissement en matière de pédagogie, de vie scolaire et de gestion des ressources humaines ». Un dispositif pour mieux encadrer les enfants « en difficulté ». L’intégration à ce dispositif n’empêchera pas cette école située dans un quartier difficile de perdre deux postes à la rentrée. « Il ne faudra pas s’étonner du repli des enfants lorsqu’on met en place une ghettoïsation », dénonce un membre de la FCPE.

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l’union120224d
Croix-Rouge / Arobase.net fait confiance aux habitants

Nassera Alaoui et, Jean-Pierre Imbert, les gérants d’Arobase.net
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Arobase.net est implantée sur le quartier Croix-Rouge depuis 2005. Cette entreprise de nettoyage a décidé de recruter essentiellement des habitants du quartier.

C’EST le 23 avril 2007, allée des Picards à Croix-Rouge, que Jean-Pierre Imbert et Nassera Alaoui ont débuté leur activité dans le nettoyage industriel en créant leur propre société, Arobase.net.

Si les sociétés de ce type sont extrêmement répandues à Reims ou dans la région, celle-ci affiche néanmoins une particularité certaine.

« Nos expériences dans nos carrières respectives nous ont prouvé qu’employer des gens sur place ne posait aucun problème, bien au contraire. Sachant qu’il y a de nombreuses personnes au chômage dans le quartier, pourquoi vouloir embaucher ailleurs ? En tout cas, cela est notre état d’esprit de recruter en priorité des habitants de Croix-Rouge où il y a, comme ailleurs, de nombreuses personnes compétentes, qui plus est issues de notre domaine d’activité », précisent Jean-Pierre Imbert et Nassera Alaoui. Cette dernière est originaire du quartier et du milieu associatif.

Aujourd’hui, leur entreprise a déménagé dans un autre secteur du plus vaste quartier rémois, rue Pierre-Taittinger et compte pas moins de 144 salariés (une centaine de Croix-Rouge), dont une trentaine en CDI.

Si le fait d’ouvrir une boîte dans un quartier situé dans une zone franche permet l’exonération de certaines charges, en contrepartie les entreprises devraient jouer le jeu en employant des salariés issus de ces zones. Malheureusement, trop peu d’entre elles l’ont fait, l’une des rares à l’avoir fait n’est autre qu’Arobase.net.

« C’est clair que ces aides donnent un bon coup de pouce, c’est pour cela que nous avons décidé de jouer le jeu. Nous donnons une chance à des gens sans aucun préjugé. Certaines des personnes nous rappellent chaque jour que grâce aux missions que nous leur avons confiées elles sont sorties des pépins liés à leurs finances. Nous avons travaillé avec de nombreuses associations du quartier qui nous ont envoyé des gens. Finalement, nous sommes un peu comme une association mais à but lucratif », ajoute Jean-Pierre Imbert.

Spécialisé dans l’entretien périodique, du type nettoyage des communs d’immeubles par exemple, en passant par l’agroalimentaire ou encore les travaux spéciaux et les remises en état, Arobase.net compte bien continuer à se développer dans le quartier, à Reims et dans la région, toujours dans l’optique de donner leur chance à des gens du quartier.

« C’est motivant de voir que, même si nous n’avons pas embauché non plus trois mille personnes, les emplois que nous avons créés par le biais de notre entreprise ont servi à quelque chose. Nous garderons toujours cette notion de nettoyage solidaire, car au final nous sommes avant tout une grande famille, et sans aucune démagogie nous voulons vraiment continuer dans cette voie » ,concluent les deux gérants.

Thierry ACCAO FARIAS

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l’union120224c
La police garde la main sur les quartiers

REIMS (Orgeval-Croix-Rouge) Marne. La lutte contre les zones de non-droit se poursuit sur les secteurs sensibles. Orgeval et Croix-Rouge ont encore été le théâtre, coup sur coup, d’opérations de sécurisation. Deux hommes ont été interpellés.

L’OBJECTIF n’a pas changé : occuper le terrain et rassurer la population. Depuis que le président Sarkozy en a fait l’un de ses chevaux de bataille sécuritaires, les opérations de sécurisation n’ont ni réduit la cadence ni d’ambition. A Reims, il est en effet devenu, sinon fréquent, du moins régulier que les forces de police investissent sans préavis les quartiers les plus sensibles - tout comme à Epernay et Châlons-en-Champagne d’ailleurs - afin de ne laisser aucune zone de non-droit s’installer et lutter contre la délinquance ainsi que les trafics divers alimentant les économies souterraines.

Et de rappeler du côté de l’hôtel de police de Reims : « Il n’y a pas un secteur où nous n’intervenons pas ! »

Rien n’est laissé au hasard

Conduits sur réquisition du procureur de la République, ces déploiements de force jouent avant tout sur l’effet de surprise. En plus de quadriller le terrain, les autorités se donnent tous les moyens d’obtenir des résultats. Contrôles d’identité, des halls d’immeuble, des véhicules, fouilles des coffres, des personnes et des caves, dépistages d’alcoolémie et de stupéfiants, rien n’est laissé au hasard. Brigade canine à l’appui.

Il y aura d’autres opérations

Et cela paye parfois, comme ce fut le cas mercredi dans le quartier Orgeval. Il était en l’occurrence 17 heures quand une quinzaine de policiers en tenue du Service de sécurité de proximité (SSP) ont pris position aux abords de la rue Schweitzer. Pendant une heure, les contrôles se sont ainsi succédé jusqu’à l’interpellation d’un Rémois de 23 ans, recherché depuis un moment au motif d’une exécution de peine. Un joli coup de filet.

D’abord placé en rétention, l’individu a rejoint hier la maison d’arrêt de Reims afin d’y purger quatre condamnations, soit 33 mois au total, la plupart pour des faits de dégradations et destructions diverses.

Une semaine plus tôt, le 15 février, une opération de sécurisation similaire, menée cette fois dans le quartier Croix-Rouge, en fin de journée, entre 17 et 19 heures, avait également permis aux fonctionnaires de la SSP, au bout de trois quarts d’heure, de mettre la main sur un homme de 38 ans en possession d’un gramme de cocaïne. Placé en garde à vue, celui-ci s’en était finalement tiré à bon compte en quittant l’hôtel de police avec une composition pénale l’obligeant à suivre un stage de sensibilisation aux stupéfiants.

Mais l’opération n’a pas été vaine. Il y en aura d’autres.

F.B.

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l’union120224b
Alertés par une voisine, les policiers déjouent un cambriolage

Quand on veut éviter les ennuis, on ferme les yeux. On préfère ne pas se mêler des affaires des autres. C’est, pense-t-on le plus souvent, le meilleur moyen de préserver sa tranquillité et qu’importe ce qui peut se passer chez le voisin. Sauf dans certains cas, lorsque le sens du civisme et l’âme citoyenne prennent le dessus.

Une habitante d’un immeuble de la place Maurice-Utrillo, située à quelques pas du CHU de Reims, ne dira pas le contraire, elle qui, mardi, n’a pas hésité à alerter les policiers après avoir surpris par son judas, deux individus s’affairant à forcer l’une des portes de son palier.

Il faut dire qu’en faisant autant de bruit, la discrétion ne semblait pas faire partie de leurs préoccupations.

Bref, du pain béni pour les fonctionnaires de police qui, quelques minutes plus tard, n’ont pas laissé passer leur chance de mettre la main sur les deux comparses dérangés dans leur basse besogne. Non sans mal, cependant, ces derniers n’ayant évidemment pas attendu qu’on les cueille au pied de la porte.

Patience

Mais au terme d’une course-poursuite à travers les étages sur les talons des deux lascars en fuite, la persévérance a fini par payer.

Interpellés manu militari, les deux hommes - un majeur et un mineur - n’ont finalement pas été bien loin avec tout l’attirail du parfait cambrioleur retrouvé en leur possession. Tournevis et autres clés à molette, rien n’y manquait.

Au cours de leur garde à vue, les policiers ont également dû s’armer de patience avant de faire se délier les langues. Âgé tout juste de 18 ans, le premier a rapidement reconnu son implication dans la tentative de cambriolage.

Le second, 17 ans et demi, s’est montré en revanche moins docile avec les évidences, soutenant d’abord mordicus que sa présence sur les lieux, avec son camarade, n’avait rien de répréhensible.

Celui-ci a, en l’occurrence, expliqué être entré dans l’immeuble dans le seul but de se réchauffer. Une version qui n’a finalement duré qu’un temps, jusqu’à la confrontation entre les deux gardés à vue. Là, le mineur n’a pu faire autrement que de reconnaître sa participation.

Déjà connu de la justice pour des faits de cambriolages, il devra se présenter le 17 avril prochain devant le juge des enfants.

Son complice comparaîtra, quant à lui, devant le tribunal correctionnel de Reims le 4 juin. La convocation avec laquelle il a quitté les murs de l’hôtel de police, est là pour le lui rappeler.

F.B.

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l’union120224a
Roller hockey (Elite) / Un poids lourd à Reims

Marc-Antoine Duplant et les Rémois défient le champion en titre.
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Le champion de France a rendez-vous dans la cité des Sacres demain à l’occasion de la 14e journée.

Après une courte défaite en terre angevine (2-5), les Rapaces accueillent les Artzak d’Anglet avec l’ambition de bien figurer, comme le souligne le jeune défenseur rémois Marc-Antoine Duplant.

« Insouciance et envie »

Marc-Antoine, le match contre Angers a-t-il laissé des traces ?

« Ça a été serré, accroché et la différence s’est faite à l’expérience. C’est donc d’autant plus frustrant parce que nous n’étions pas loin. Oui, ça a fait mal sur le coup, mais je pense que cela va nous servir. »

Dans quel état d’esprit le groupe se trouve-t-il avant de défier le tenant du titre ?

« On s’est bien entraîné cette semaine, tout le monde a envie de bien faire. On prend toujours autant de plaisir à jouer ensemble. Les jeunes apprennent, les plus anciens transmettent, c’est bénéfique. Et puis nous serons à domicile donc il faut répondre présent. »

Redoutez-vous cette formation d’Anglet ?

« C’est un poids lourd du championnat, une équipe complète et homogène. Mais on prend ce match comme les autres, c’est-à-dire avec un peu d’insouciance et beaucoup d’envie de bien faire. Notre petit terrain peut les gêner et éventuellement les perturber un peu. On ne sait jamais… »

DEMAIN, 20 HEURES, GYMNASE FRANÇOIS-LEGROS

REIMS : Garcia-Prieto, French, Beaudouin-Page, Bretéché, Basset, Delabre, Duplant,Tran, Rogé, Naud, Rhodes, V et A. Capitaine.

14e journée : Paris XIII - Rethel ; Amiens - Nice ; Ville Grenoble ; Caen -Angers ; REIMS-Anglet.

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l’union120223d
Cinéma indépendant : Kaboom à voir samedi

Le rendez-vous mensuel du cinéma marginal, impertinent, rebelle et indépendant de samedi 25 février à 14 h 30 est interdit aux moins de 12 ans, et destiné à un public averti de 14 ans et plus.

Claude Bégué, animateur de ciné-clubs présentera et décryptera « Kaboom », un film de Gregg Araki avec Thomas Dekker et Roxane Mesquida, sur une musique d’Explosions in the sky. Cette coproduction Ẻtats-Unis – France de 2010, est une production « The Next World » et dure 1 h 23 min.

Smith mène une vie tranquille sur le campus : il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de « space cookies » ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves.

En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.

Entrée libre : médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Tramway : ligne A, station Médiathèque.

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l’union120223c
Soirée « Printemps des Poètes » : on recherche des lecteurs

Dans le cadre de la soirée du « Printemps des Poètes » qu’elle organise le vendredi 16 mars à 19 heures à l’espace culturel du Crous, rue de Rilly-la-Montagne, Catherine Pierrejean, animatrice à la Maison de quartier Croix-Rouge, recherche des personnes pouvant dire ou lire des poésies dans des langues diverses.

Contact : Catherine Pierrejean, à l’Espace Billard (14, rue Pierre-Taittinger). Téléphone 03.26.08.08.78.

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l’union120223b
Dans la peau d’un étudiant

C’est la première fois que l’Urca propose aux lycéens de suivre des cours pour de vrai.
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REIMS (Marne) L’Université de Reims Champagne Ardenne organise une semaine d’immersion à la fac, du 5 au 9 mars, pour les lycéens de 1ère et de terminale.

POUR se faire une idée du monde de la fac, les portes ouvertes, c’est bien. Mais cette année, l’Urca va proposer encore mieux aux lycéens : l’immersion pour de vrai. Tous les élèves de 1ère et terminale de Champagne-Ardenne sont en effet invités à se mettre dans la peau d’un étudiant, assister à des cours (des vrais), éventuellement déjeuner au resto U… Cela se passera au cours de la semaine du 5 au 9 mars. Les inscriptions (par l’incontournable internet) ont déjà commencé, plus de 300 volontaires se sont déjà manifestés, mais il reste encore de la place : 4 300 sont offertes en tout, indique Mme Morelle, qui pilote le service chargé de cette opération (des enseignements et de la vie étudiante).

Repas gratuits

C’est ainsi qu’Armelle (prénom d’emprunt) du lycée Bouchardon à Chaumont, en terminale ST2S (Sciences et Technologie de la Santé et du Social), a choisi de suivre des cours de médecine, et que Valérie, de Charleville-Mézières-Sevigné, en terminale ES, mangera au Crous et ira en Sciences Economiques sur le campus Croix-Rouge pour un cours sur les techniques financières, mais aussi en Lettres et Sciences Humaines, pour des cours d’histoire médiévale et de psychologie clinique. Chaque élève peut en effet choisir de se plonger dans deux filières différentes, deux « UFR » (unités de formation et recherche, comme droit, lettres, médecine, sciences économiques etc.), et à l’intérieur de ces filières, il a droit à deux créneaux de cours, charge à chacun de se débrouiller pour son transport. En revanche, un millier de repas seront offerts (gratuitement) par le Crous à cette occasion.

Ce genre d’immersion des lycéens en fac se faisait déjà ailleurs en France, à Nantes notamment, pour Reims et la Champagne en revanche, ce sera une première. « Cela permet aux jeunes de voir concrètement si la réalité correspond à leurs attentes, commente Mme Morelle ; par exemple est-ce qu’en médecine, il n’y a pas trop de maths pour moi ? » Et cela les aidera à confirmer ou pas leurs premiers vœux émis dans le cadre de l’admission post-bac (dont la première phase, celle qui permet d’indiquer ses préférences, s’achèvera le 20 mars). Alors, prêts pour le premier plongeon ?

Attention : il ne reste que deux jours pour s’inscrire sur www. univ-reims.fr

Antoine PARDESSUS

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l’union120223a
Le pyromane frappe deux fois

Mardi vers 22 heures, une poubelle a pris feu dans un local à vide-ordures de la rue Pierre-Taittinger, au n°35.

Alors que les pompiers étaient toujours sur place, un second foyer a été signalé au 33.

Hier vers 9 heures, des papiers ont été enflammés à côté d’un camping-car rue de Sébastopol. Le véhicule n’a pas été touché.

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l’union120221d
Collège Georges-Braque : Les élèves planchent sur un projet d’aménagement

Des élèves présentent la maquette de leur projet aux représentants de Reims Habitat.
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Les élèves du collège George-Braque sont à nouveau à l’œuvre pour améliorer leur cadre de vie et s’impliquer un peu plus dans la vie de leur quartier.

Cette année, le partenariat entre Reims Habitat et cet établissement a permis aux élèves de s’atteler à un projet de plus grande ampleur.

En effet, à l’occasion des travaux de reprise d’étanchéité de la terrasse du garage G17 (situé place Utrillo - Hauts-de-Murigny), les élèves ont eu à proposer des aménagements à la fois esthétiques et fonctionnels pour la future terrasse.

Maquettes bientôt exposées

Tels de véritables chefs de projets, encadrés par leur professeur d’arts plastiques Sophie Hasslauer, ils ont pris connaissance des contraintes et consignes qui leur étaient imposées pour travailler sur leurs projets.

Plusieurs mois de réflexion, en passant par toutes les étapes de recherches d’idées, de croquis, schémas, dessins puis maquettes à l’échelle leur ont permis d’aboutir. Au final, la terrasse comportera un espace « zen », en adéquation avec la population voisine de la résidence Arfo, et un espace de jeu à base de marquages au sol, destiné aux plus jeunes.

Les différents groupes de travail ont présenté leurs projets au « jury » composé d’Arnaud Prieux, Patrice Poulain, Marie-Christine Chatel et Alban Strozykowski.

Un exercice peu évident pour les élèves, qu’ils ont néanmoins accompli avec brio, en mettant en valeur les points forts de leurs différents travaux.

Leurs projets seront examinés attentivement avant de choisir les deux qui seront retenus et réalisés par les services de Reims Habitat. Rendez-vous courant 2013 pour voir naître ces réalisations dans le quartier.

En attendant, les locataires auront l’occasion de les découvrir, puisque les maquettes seront bientôt exposées dans le hall du siège de Reims Habitat, 71, avenue d’Epernay.

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l’union120221c
Concert de piano à RMS

L’association « Les Nouveaux Virtuoses » organise un récital de piano le jeudi 23 février à 20 h 30 dans le grand amphi de RMS. Selim Mazari y interprétera des œuvres de Beethoven, Chopin, Liszt, Dohnanyi, Debussy et Prokofiev.

A tout juste 20 ans, cet artiste a déjà participé avec succès à de nombreux concerts et festivals. Brillant élève de Brigitte Engerer au conservatoire national supérieur de musique de Paris, il a été lauréat et finaliste de nombreux prix internationaux. Malgré son jeune âge, il fait preuve d’une maturité, d’un talent et d’une virtuosité impressionnantes. Ce concert à Reims est un véritable événement pour les amateurs de piano. Réservez dès à présent au 06.43.55.38.25 (20 euros).

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l’union120221b
Badminton (Régionaux jeunes) / Sarah Clément sensationnelle !

Estelle Ridon en pleine action. Remi Wafflart
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Organisés à la Halle Universitaire Croix Rouge de Reims et ses douze terrains, les championnats régionaux des jeunes ont rassemblé une centaine de participants, des poussins aux juniors. Non qualificative aux France, cette compétition n’en a pas pour autant été moins disputée.

Au niveau des résultats, il faut souligner le superbe triplé d’Alexis Villain (Bad Tinqueux) en juniors. Le club aquatintien étant redoutable dans cette catégorie puisque Camille Patureaux a, pour sa part, réalisé le doublé !

En cadets, le duo de Magenta Cyril Domingos - Baptiste Nouvian s’est encore montré très efficace avec un doublé à la clé pour chacun.

En minimes, la sensation est venue de la… benjamine Sarah Clément (Courcy) qui a fait honneur à son surclassement en se hissant en finale du simple et en s’adjugeant le double dames. Enfin, en poussins, le prometteur Noé Desanlis (Magenta) s’est offert un joli doublé.

JUNIORS. - Simple garçons : 1. Villain (D3, Bad Tinqueux) ; 2. Monnet (D2, Courcy) ; simple filles : 1. Camille Patureaux (D3, Bad Tinqueux) ; 2. Julie Macedo (D4, Courcy). Double garçons : 1. Villain (D2) - Guidet (D3, Bad Tinqueux) ; 2. Monnet (D2) - Marchand (D2, Courcy) ; mixte : 1. Alexis Villain (D4) - Camille Patureaux (D4, Bad Tinqueux) ; 2. Kény Roy (D4) - Julie Macedo (D4, Courcy).

CADETS. - Simple garçons : 1. Domingos (C3, Magenta) ; 2. Jobard (C4, Bar-sur-Aube) ; simple filles : 1. Clotilde Voillequin (B4, PL Troyes) ; 2. Elia Caregnato (D3, PL Troyes). Double garçons : 1. Nouvian (D2) - Domingos (C4, Magenta) ; 2. André (D3) - Bonvalet (D4, ASPTT Reims) ; filles : 1. Clotilde Voillequin (C4) - Lia Caregnato (C4, PL Troyes) ; 2. Claire Wagner (D4, Magenta) - Ségolène Camara (D3, Bad Tinqueux) ; mixte : 1.Baptiste Nouvian (D2) - Claire Wagner (D3, Magenta) ; 2. Justin Joseph (D4) - Ségolène Camara (D3, BAD Tinqueux).

MINIMES. - Simple garçons : 1. Desanlis (D1, Magenta) ; 2. André (D1, ASPTT Reims) ; filles : 1. Camille Chanthaphasouk (D1, PL Troyes) ; 2. Sarah Clément (D1, Courcy). Double garçons : 1. Lazaro (D4) - Henry (D2, Bar-sur-Aube) ; 2. Desanlis (D1, Magenta) - Phez (D3, Bad Tinqueux) ; filles : 1. Emilie Pierrot (D1, USCA Châlons) - Sarah Clément (D2, Courcy) ; 2. Estelle Graux (D1, Courcy) - Camille Chanthaphasouk (D3, PL Troyes) ; mixte : 1. Dimitri Phez (D2, Bad Tinqueux) - Camille Chanthaphasouk (D3, PL Troyes) ; 2. Clément André (D4, ASPTT Reims) - Emilie Pierrot (C4, USCA Châlons).

BENJAMINS. - Simple garçons : 1. Nancey (D3, Piney) ; 2. Sourdot (D2, USCA Châlons) ; filles : 1. Julie Chanthaphasouk (D3, PL Troyes) ; 2. Chloé Wagner (D4, Magenta). Double garçons : 1. Sourdot (D3, USCA Châlons) - Guerbette (D4, Courcy) ; 2. Vogenstahl (D4) - Banuls (non classé, PS Sancéenne) ; filles : 1. Julie Chanthaphasouk (D3, PL Troyes) - Chloé Wagner (D4, Magenta) ; 2. Elisa Lignereux (D4) - Elisa Loget (D4, Courcy) ; mixte : 1. Nathan Nancey (D3, Piney) - Julie Chanthaphasouk (D3, PL Troyes) ; 2. Anton Sourdot (D3, USCA Châlons) - Chloé Wagner (D4, Magenta).

POUSSINS. - Simple garçons : 1. Desanlis (D4, Magenta) ; 2. Billon (D4, Bar-sur-Aube) ; filles : 1. Salomé Nancey (D3, Piney) ; 2. Sophie Wortham (D4, Ruc). Double garçons : 1. Desanlis (D4, Magenta) - Vajirouane (D4, USCA Châlons) ; 2. Billon (D4, Bar-sur-Aube) - Chanthaphasouk (non classé, PL Troyes) ; filles : 1. Naïa Pequeux (D4, Courcy) - Salomé Nancey (D2, Piney) ; 2. Sophie Wortham (D4) - Maelys Mollet (non classée, Ruc) ; mixte : 1. Mathias Millot (D4, Bad Tinqueux) - Constance Caspar (D4, Magenta) ; 2. Victor Garnotel (D4) - Naïa Pequeux (D4, Courcy).

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l’union120221a
Elle lui coupe la télé, il la tape avec un balai

Les faits remontent au 14 février, jour de la Saint-Valentin.

Ce soir-là, une dispute conjugale éclate rue des Savoyards. La femme débranche le boîtier électronique pour empêcher le mari de regarder la télé. Privé d’images, l’homme se met à hurler et s’empare d’un manche à balai avec lequel il tape sur la victime. Celle-ci se protège instinctivement avec le bras. Bilan : coude gauche fracturé, 60 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Présenté au tribunal selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, Mohamed Horch, 31 ans, a accepté une peine d’un an de prison, dont quatre mois ferme. Il a été écroué.

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l’union120220a
Rénovation urbaine à Croix-Rouge / Un kiné au bord du gouffre

L’accès au cabinet est de plus en plus sale et l’accès pour les handicapés est difficile. Christian Lantenoisa
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La cellule proposée par le foyer rémois, à côté du groupe médical, est bien trop chère et peu adaptée. a
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REIMS (Marne) Kiné à Croix-Rouge, il vit très mal la rénovation urbaine du quartier. Son cabinet est en effet au bord du grand trou creusé après démolition.

« ILS veulent me faire partir ». Safer Amimer, kinésithérapeute à Croix-Rouge, supporte mal la rénovation urbaine du quartier. Son cabinet est situé au bord du grand trou creusé après démolition. Des barrières protègent bon an mal an l’accès au cabinet, mais les détritus s’accumulent.

Quant à la rampe d’accès pour handicapés et mamans avec poussette, le kiné l’attend depuis 5 ans qu’il a ouvert. « Cela abîme les vérins de mon fauteuil, de franchir cette marche », témoigne cette dame handicapée.

En fait, avant le début de la rénovation, Safer a essayé d’intégrer le groupe médical qui s’est créé juste à côté des nouveaux magasins. « Il fallait les reloger car ils étaient sur la fameuse passerelle qui a été démolie. » Lui est finalement resté au bas de l’immeuble, au bord du gouffre.

Un loyer multiplié par 3

Le Foyer rémois, dont il est locataire, lui a bien proposé une cellule commerciale à côté du groupe médical. « C’est un local sans fenêtre, je ne peux tout de même pas travailler dans le noir ! Ils m’ont dit qu’ils allaient le donner à quelqu’un d’autre si je ne le prenais pas, cela fait deux ans qu’il est inoccupé ! »

De toute façon, les conditions dans ce logement étaient inacceptables pour le kiné. « Cela multipliait mon loyer par trois, et de plus, je devais faire 80 000 euros de travaux ! Le local est brut pour l’instant ». Autant de frais pour un locataire, voilà qui est dur à avaler financièrement. « Je ne peux pas m’éloigner du quartier, je perdrais toute ma clientèle ».

Le statu quo est donc de mise malgré quatre réunions entre le Foyer rémois et le kiné. « Mais ils en reviennent toujours à cette cellule à 1 500 euros ». La rénovation se poursuit comme prévu. « Le centre commercial devait être fini fin 2012, ce serait sans doute en 2013. Cela formera un L en partant de la pharmacie à côté, devant mon cabinet jusqu’à une allée centrale. »

Le Foyer rémois lui a promis de garder une ouverture de ses fenêtres jusqu’en 2015, année de fin de bail.

« Mais bon, d’ici là, tout le monde a l’impression que le cabinet va s’écrouler. Et c’est surtout le manque d’hygiène qui m’inquiète, avec les jeunes qui viennent se soulager le soir, laissent des détritus, il y a même des couches qui tombent des étages… »

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Les réponses du Foyer rémois

Le Foyer rémois donne les chiffres et toutes les propositions faites au kiné de Croix-Rouge. « Nous avons proposé à M. Amimer un local sur le programme Arago. Cette cellule, qui jouxte le cabinet médical Kack-Kack (situé au 14 avenue du Général-Bonaparte), comporte une façade entièrement vitrée ».

« Le loyer proposé pour cette cellule de 132 m2 est de 1 320 € HT/mois. Le local occupé actuellement par M. Amimer au 1 rue Joliot-Curie fait 70 m2 et le loyer est de 500 €/mois. » Nous sommes presque au double de la surface, mais bien au triple de loyer TTC.

« Nous avons rencontré M. Amimer le 24 août 2011, celui-ci nous a confirmé qu’il ne souhaitait pas s’installer dans la cellule située sur le programme Arago car son projet de maison de santé avec les médecins Kack-Kack n’ayant pas vu le jour, il ne voulait pas s’installer à côté. Nous lui avons alors proposé, début septembre 2011, trois solutions de relogement temporaire et/ou définitif sur le quartier ».

« Trois solutions proposées »

Ces emplacements, allée des Landais et avenue Bonaparte, avaient des loyers + charges de 488 à 687 euros. « M. Amimer a refusé ces trois propositions ». Le kiné les a jugés « insalubres. Je connais le quartier, j’y ai grandi. »

Le Foyer lui a également proposé une cellule située dans les nouvelles constructions sur le linéaire du quartier Croix-Rouge. « Ce local, d’une superficie d’environ 94 m2, fera l’angle entre l’avenue du Général-Bonaparte et la voie nouvelle de l’îlot A. Il a refusé cette alternative ».

Safer Amimer serait donc plutôt un client difficile ? « C’est le même local qu’au début avec une seule baie vitrée, et j’ai besoin de faire des cloisons, qui coupent la lumière. »

En tout cas, concernant les conditions d’accès à son cabinet actuel, le Foyer rémois estime qu’il est « accessible sans difficulté pour ses patients. Une barrière délimite la zone d’accès au « trou » laissé par la démolition du G9A. Nous nous sommes rendus hier après-midi (NDLR : mercredi 15 février) sur le quartier et l’accès à son cabinet était propre. Il ne nous a jamais fait de demande concernant une rampe d’accès ».

Visiblement, il l’a faite par oral, croyant son interlocuteur qui lui avait dit, au début, que l’accès était provisoire et serait revu. L’organisme logeur confirme enfin que « nous avons modifié le projet afin qu’il puisse rester dans son cabinet actuel jusqu’au terme de son bail soit jusqu’en 2015 ».

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l’union120219b
Tennis / Chauny (dames) Redoux fatal

Gel et dégel ! « Tout se passait bien et, puis, la condensation a fichu tout en l’air », pestait Micheline Mistrali. « Cela a débuté vendredi soir. La chaleur est remontée par le sol… » L’organisatrice confirmait que les quarts de finale - hormis un à Vouël hier soir - et les demi-finales se disputeront cet après-midi. La finale ? « J’aimerais qu’elle se dispute samedi prochain. »

Pourtant, la 4e édition confirme les précédentes : 59 filles soit 13 de plus qu’en 2011. « Nous pouvons encore grimper avec certainement un week-end de plus en 2013 », relatait « MM ».

Connus, les quarts de finales mettront aux prises ce matin : Clémence Krug (4/6, Europe Reims) à la Villeneuvoise Inès Goguet (15). Corinne Lombard (5/6, Senlis) partira favorite devant la néo-Gasiaquoise Coralie Lock (15/1). Enfin, Sylvie Primault (4/6, Pompadour Compiègne) possèdera deux classements de « sécurité » face à Lisa-Marie Habert (15, Géo-André Reims).

- 9 heures : demi-finales 3e série ;
- 10h30 : demi-finales Open ;
- 14 heures : finales 4e et 3e série ;
- 16 heures : finale Open.

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l’union120219a
Deux voitures incendiées

Les veilles de week-end se ressemblent dans les quartiers sensibles de Reims.

Dans la nuit de vendredi à samedi, les pom¬piers ont dû sortir deux fois pour éteindre des voitures incendiées.

Il va sans dire que les mises à feu sont criminelles.

Les deux véhicules ont brûlé dans le quar¬tier Croix-Rouge.

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l’union120218c
CP et CE2 de l’école Blanche-Cavarrot : Ils découvrent la montagne

Une belle semaine hors de la ville.
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« Pour beaucoup d’enfants, c’était la première fois qu’ils partaient sans leurs parents. Il n’y a eu pourtant aucune larme tellement la joie d’aller à la montagne les animait ». Virginie Gosset vient de rentrer d’un séjour à la neige où elle a emmené les vingt élèves de sa classe de CP/CE2 de l’école Blanche-Cavarrot. Elle était accompagnée de la maîtresse du Rased, Mme Petta, pour monter un projet de journal télévisé racontant les découvertes de chaque journée, ainsi que Laurie et Georges, deux animateurs de l’organisme Cap Monde s’occupant des enfants pour la vie collective.

« Nous sommes partis grâce au service éducation de la mairie de Reims qui propose tous les ans aux écoles des voyages scolaires (classes de neige, classes de mer, classes à l’étranger…) à prix modestes ». Des voyages qui permettent de faire découvrir un nouvel environnement aux enfants qui quittent rarement Reims. Ce ne sont toutefois pas des vacances, « parce que tous les soirs, il y avait un temps de classe de 2 heures permettant de travailler sur la montagne et d’écrire un journal de bord que les enfants garderont pour se remémorer ces bons moments ».

Journal de bord

La semaine s’est déroulée à raison de cinq séances de deux heures avec des professeurs de ski ; la visite d’une ferme de fabrique de fromage (les enfants ont adoré la tomme et l’Abondance) ; la visite du musée du Val d’Abondance ; balade en raquettes et après-midi grand jeu (luges, bonshommes de neige, jeux coopératifs et « base-ball on snow »).

Les enfants ont passé leur diplôme de ski le « piou piou » et l’ourson. « Ils étaient très fiers d’avoir autant progressé en si peu de temps ».

A la rentrée aura lieu une exposition à l’école pour faire découvrir la montagne aux autres classes, avec photos, textes d’enfants et le journal télévisé du séjour.

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l’union120218b
Découvrir les métiers de la gendarmerie : « Un pas vers la maturité »

REIMS (Marne). La semaine passée, la gendarmerie a mené une vaste opération de recrutement. Comment séduire les jeunes ?

LOIN de l’image d’Épinal du motard moustachu qui fait signe à l’automobiliste de se garer sur le bas-côté, les services de la gendarmerie ont évolué. Des techniques d’investigation qui se perfectionnent, des services qui traquent les contrevenants sur le web… Gendarme : un métier qui possède de multiples facettes.

C’est ce message que voulaient faire passer ces services en allant à la rencontre de jeunes de Reims et des communes environnantes. Ainsi, des portraitistes robots, des membres de la section de recherches ou encore des gardes mobiles étaient présents pour expliquer leurs différentes missions aux lycéens de Joliot-Curie. Une matinée pour battre en brèche les clichés et se confronter à un métier qui permet, chaque année, à plus de 6 000 jeunes de découvrir le monde du travail au plan national.

« Le choix est effectivement très vaste dans les métiers de la gendarmerie. Ce qui est intéressant par ailleurs, ce sont les possibilités d’ascension via la présentation aux différents concours, notamment celui d’officiers. Chez nous, l’ascenseur social peut fonctionner », explique le capitaine Weimer, officier en charge de la communication du département.

Ascenseur social

Chaque année, des dizaines de jeunes ont la possibilité de partir en immersion dans des brigades. « Il ne faut pas perdre de vue non plus que nous demeurons un employeur local des plus importants. La plupart des gendarmes qui œuvrent dans le département de la Marne sont des locaux ou des gens issus des départements limitrophes », continue l’officier. La région dispose d’ailleurs d’une école de formation, à Chaumont, en Haute-Marne.

La gendarmerie a d’ores et déjà signé des partenariats avec différents lycées de la région. Cette dernière compte encore étendre son réseau d’intervention dans d’autres établissements. Et intensifier son recrutement.

Plus d’informations sur www.devenir-gendarme.fr

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Trois questions à Guillaume, futur engagé

Guillaume, 18 ans (à gauche) compte s’engager à la fin de l’année. Il est ici en immersion à la brigade de Gueux, avec le lieutenant Wanschoor.

Pourquoi avoir choisi la gendarmerie ?

« Au départ je me destinais plutôt aux services de police. Mais les opérations qui ont été réalisées dans mon établissement (au lycée professionnel Joliot-Curie) ont fini par me séduire. Mon stage en immersion durant une semaine au sein d’une brigade y est pour beaucoup. J’ai pu voir certains aspects du métier que je ne connaissais pas et j’ai envie d’aller plus loi ».

Que représente la gendarmerie aujourd’hui ?

« Elle est souvent moquée car mal connue. Je me sens prêt à l’intégrer pour tenter de rendre service aux personnes. Je vois aussi ça, sur le plan personnel, comme une étape vers la maturité, une obligation de rigueur et de discipline ».

Travail de bureau ou de terrain ?

« Les deux aspects sont intéressants mais il est vrai que je suis plus attiré par le travail de terrain pour le moment, directement au contact des personnes pour les aider, les assister en cas de besoin ».

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l’union120218a
Feux de Voitures

Jeudi à 22 h 30, une Mercedes classe C a pris feu rue Newton. D’origine suspecte, l’incendie s’est propagé à une Citroën Saxo.

Un peu plus tôt, vers 18 h 30, les pompiers sont intervenus esplanade Paul-Cézanne pour un matelas qui brûlait à l’entrée du n° 4.

Hier vers 17 heures, des papiers ont été incendiés sur les boîtes aux lettres d’un immeuble de l’avenue Georges-Hodin, au n° 2.

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L’hebdo du vendredi- N° 247 - 120217d
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 247 - Semaine du 17 au 23 février 2012

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Exposition : Croix-Rouge, terre de graff

La plupart des graff de petit format sont exposés en tête de rayon.
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Pour leurs premiers ateliers, les jeunes ont été plutôt inspirés
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L’exposition se tiendra à la médiathèque jusqu’au 2 mars prochain.
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Défendant le graff comme une forme artistique à part entière, l’Association des Maisons de quartier, avec le soutien de la Ville de Reims, propose actuellement une exposition entièrement consacrée à cette discipline.

Baptisée Croix-Rouge au fil du graff : Acte II, l’exposition de peintures graff s’affiche depuis le 30 janvier aux quatre coins de la médiathèque Croix-Rouge, à raison de quatre grands formats de deux mètres sur deux et d’une douzaine de formats plus petits, disposés principalement en tête de rayon.

Sur ce projet, plusieurs groupes de jeunes, allant de 14 à 17 ans et de 17 à 28 ans ont été associés dans plusieurs ateliers organisés en milieu ouvert, les seconds apportant aux premiers toute leur expérience dans la création graff. A noter que plusieurs élèves de l’école primaire Blanche Cavarrot, toute proche, se sont eux aussi réunis pour un atelier graff pendant les dernières vacances de la Toussaint.

L’un des intérêts principaux de ces ateliers, rythmés par la transmission du savoir-faire entre graffeurs expérimentés et débutants, était de faire découvrir aux plus jeunes plusieurs oeuvres du musée des Beaux-Arts de Reims, dont certaines (asbtraites, cubistes, Art Déco…) rappellent directement des artistes ayant donné leur nom à des rues de Croix-du-Sud.

Tandis que les dernières créations du projet Croix Rouge au fil du graff : Acte II seront valorisées jusqu’au 2 mars prochain à la médiathèque du quartier, une nouvelle étape dans ce projet graff est actuellement à l’étude. Si elle est validée, elle entrainerait l’installation à long terme de peintures graff, toujours en partenariat avec le musée des Beaux-Arts et ce, dans les deux ans à venir. Ainsi, le musée, toujours volontaire, ouvrirait donc à nouveau ses portes et ses collections deviendraient une nouvelle fois une source d’inspiration pour d’autres jeunes expérimentés.

Après le financement de diverses opérations autour du graff dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale et la mise en place d’un parcours graff autour de la place Rodin, plus que jamais aujourd’hui le street art semble être enfin reconnu à Reims comme un art émergent et soutenu, notamment financièrement, par la Ville et l’Etat.

Aymeric Henniaux

Entrée libre.
Exposition jusqu’au 2 mars prochain à la Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis Debar.

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l’union120217c
Quartiers Croix-Rouge/Hauts-de-Murigny Le nouveau conseil est composé

Alain Boudroit, co-animateur « Habitants », vient de communiquer la composition du nouveau conseil de quartier Croix-Rouge Hauts-de-Murigny. Il précise que « c’est un lieu d’écoute et d’échanges dans le respect des uns et des autres, où les élus expliquent leurs décisions, où les habitants s’expriment sur l’action municipale et leur quotidien, et où ils participent aux travaux des commissions mises en place. Son objectif : exercer pleinement la démocratie locale avec un maximum d’habitants ».

À l’animation : co-animateur élu Alain Bisteur ; co-animateur habitants Alain Boudroit.

Collège des élus : Alain Bisteur, Saïda Berthelot, Salah Byar, Geneviève Kaczowka, Éric Quénard et Élisabeth Vasseur.

Collège des associations : Jean-Pierre Bauwens (Et Croix-Rouge ? Comité Pays-de-France), Jean-Pierre Diego (association de promotion de Pays-de-France - suppléant), Corinne Foulon (Art création et culture), Vincent Girardin (maison de quartier, espace Watteau), Roselyne Marandon (Et Croix-Rouge ? Comité Pays-de-France), Christiane Monflier (association de promotion de Pays-de-France), Jean-Marie Poiret (association de défense des habitants de la Lézardière - suppléant) et Jacques Vivier (association de défense des habitants de la Lézardière).

Collège des habitants : Naceur Benadela (Croix-du-Sud), Christian Bondza (Taittinger), Alain Boudroit (Croix-du-Sud), Lucille Bruneau (Hauts-de-Murigny), Tiguda Diaby (Croix-du-Sud), Liliane Feige (Croix-du-Sud), Angélique Gallet (Hauts-de-Murigny), Grégoire Gatti (Croix-du-Sud), Philippe Godewski (Taittinger), Martine Henriet (Croix-du-Sud), Adem Isik (Taittinger), Sophie Lanoux (Eisenhower), Karine Martin (Eisenhower), Martine Massart (Taittinger), Marc Millard (Pays-de-France), Maria Mroivili (Eisenhower), Haoly Ndongo (Croix-du-Sud), Alexia Nguemandji (Rilly-la-Montagne), Fabio Pasqualini (Pays-de-France) et Nicole Pilcer (la Lézardière).

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l’union120217b
Des créations d’entreprises et des désagréments… Ça bouge à Croix-Rouge

L’auto-école de Pays-de-France souffre des travaux de rénovation.
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Auto-école

Avec trois chantiers de rénovation dans son entourage immédiat, Marie-Josée Pauchaut, directrice de l’auto-école de Pays-de-France, a bien des ennuis : « Mon chiffre d’affaires est en baisse depuis que l’accès au 2, allée des Provençaux, a été coupé. Je me suis retrouvée sans enseigne pendant deux mois. On vient d’en remettre une, mais avec une erreur de numéro de téléphone ! J’ai dû restreindre mes horaires de bureau à cause du bruit et pour la sécurité de mes élèves ! »

Bâtiment

M. Fuat Ata a créé la SARL Horizon, dont le siège est fixé au 9, rue Pierre-Taittinger, et qui a pour objet tous les travaux du bâtiment.

Électricité

Ily’s Bat est une SARL créée par Hicham Bourhroum au 54, rue Galilée, à Croix-du-Sud. Il propose tous travaux d’électricité générale dans tous locaux et tous corps de métiers se référant à l’aménagement intérieur.

Métaux précieux

La SARL CemGold vient d’être créée par l’Ardennais Nel Effera au 14, rue de Rilly-la-Montagne. Il y pratique le négoce de métaux précieux, sous le sigle CG.

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l’union120217a
S’ouvrir à l’éveil

L’association Quantum quantum tient une conférence aujourd’hui vendredi à 20 heures à la salle espace Billard, 14 rue Pierre-Tait¬tinger (à côté du centre commercial hippodrome).

Bruno Planchon y parlera sur le thème « s’ouvrir à l’éveil », ou comment se libérer des systèmes de croyance et des illusions, apprendre à lâcher prise avec le mental et l’ego pour s’ouvrir à l’éveil.

Un atelier aura lieu le lendemain de 9-h 30 à 17 heures, Pour en savoir plus : www.quantumasso.cabanova.com

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l’union120216g
Plus de 12 000 livres exposés

La foule était au rendez-vous sur cette bourse aux livres.
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8 500 livres et revues ont trouvé preneur durant cette semaine.
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Plus de 12 000 ouvrages étaient proposés au public à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge, pour la cinquième bourse annuelle aux livres du collectif de randonneurs Escapades.

« Cette année, il nous a fallu deux salles pour présenter les livres que nous avons réunis », raconte, admirative, Sylvie Brin, l’une des responsables de l’opération. Un pointage était effectué à l’entrée des salles pour connaître le nombre exact de visiteurs et leur origine géographique. Résultat : 231 venaient du quartier Croix-Rouge, 131 des autres quartiers de Reims et 67 de plus loin, comme Châlons-en-Champagne, Épernay, Sainte-Ménehould, Vitry-le-François, l’Aisne et les Ardennes.

« Nous commençons à être connus »

« Les annonces du journal l’union et de l’hebdo Croix-Rouge ont été lues et ont attiré de très nombreux visiteurs. Nous commençons à être connus », précise Jean-Marie Blanquart, responsable de l’opération. « Ouverte à 9 heures le premier jour, la bourse avait déjà attiré plus de cent personnes à 10 heures ! » confirme Christian Féry, un des bénévoles du collectif Escapades. La fréquentation ne s’est pas ralentie jusqu’au dimanche soir, et des curieux étaient encore présents du lundi au vendredi suivant, où une nocturne était programmée jusqu’à 20 heures.

8 500 livres et revues ont trouvé preneurs, du livre scolaire ou pour enfants au roman adulte, bricolage, policier, espionnage, cuisine, fiction, jardinage (on a même vu un homme aux doigts verts emporter un carton complet de revues de jardinage !)…

Des sommes modiques

Quelques premières éditions et des ouvrages de grande valeur avaient été expertisés au préalable par un expert bibliophile.

« La plupart des livres étaient cédés contre des sommes modiques, de 0,30 € à 2 €. Nous avons proposé moins de livres que l’année dernière, mais apparemment de meilleure qualité. La crise n’a pas trop été ressentie, puisque nous avons une recette de même niveau que celle de l’année dernière, ce qui va nous permettre de réduire d’environ 40 % le coût du voyage en Bourgogne que nous proposons à une cinquantaine de personnes de notre groupe », détaille Jean-Marie Blancart. « Une partie des recettes permettra d’organiser de petites sorties à la journée à des prix modiques, pour des familles à faible revenu », précise Sylvie Brin qui, devant le succès de cette opération, donne déjà rendez-vous pour la 6e bourse aux livres, l’année prochaine : « Cela correspond vraiment à un besoin auprès des habitants ! »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union120216f
Après les conseils de quartier : Une nouvelle place pour handicapés

Une place pour personnes à mobilité réduite a été créée rue Pierre-Taittinger.
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Toujours en réponse à des demandes d’habitants en Conseil de quartier, le pôle services urbains de la Ville de Reims a réalisé des aménagements significatifs dans le quartier Croix-Rouge.

Ainsi, une place pour personnes à mobilité réduite a été créée du côté impair devant le n°43 de la rue Pierre-Taittinger, pour un coût de 170 €.

Par ailleurs, une borne escamotable a été déposée et reposée rue Gilberte et Jean-Droit, car elle ne fonctionnait plus. Cette opération s’est élevée à 3 600 €.

 

 

 

 

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l’union120216e
Portes ouvertes samedi à la fac

Ce samedi 18 février, à partir de 9 h 30 et jusqu’à 17 heures, l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) ouvre ses portes : lycéens, étudiants ou futurs étudiants de tous âges, quel que soit leur niveau d’études, sont invités à découvrir le panel des formations proposées afin de faire le meilleur choix possible pour leur avenir professionnel. Et ce aussi bien à Reims qu’à Châlons, Charleville-Mézières, Troyes ou Chaumont.

Les visiteurs pourront découvrir des chambres étudiantes ainsi que les restaurants universitaires, et bénéficieront de conseils sur le logement ou les bourses.

En guise d’accueil, précise-t-on du côté des organisateurs, un café et des viennoiseries seront offerts le matin à l’arrivée. En outre, les restaurants universitaires de Reims, sur les campus Croix-Rouge et Moulin de la Housse, ainsi que dans les villes de Châlons, Charleville-Mézières et Troyes, seront ouverts pour proposer un coin restauration pendant la pause déjeuner.

Et pour que chaque visiteur puisse profiter de sa journée dans des conditions optimales, ce sont environ 1 000 repas qui seront offerts par l’Urca, la Ville de Reims (partenaire de l’opération depuis plusieurs années) et le Crous via des coupons distribués sur les différents sites (tickets à retirer sur les campus).

Envie d’en savoir plus ? Rendez-vous sur le site dédié à la journée portes ouvertes : www.univ-reims.fr/jpo2012

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l’union120216d
Les voleurs à l’arraché sévissent sur les quais du tramway

Certains voleurs à l’arraché ont trouvé un nouveau terrain de chasse - les quais du tramway - pour s’adonner à leurs coupables activités.
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REIMS (Marne). Coup sur coup, des voleurs à l’arraché ont sévi lundi et mardi à des stations du tramway. Les auteurs du premier larcin sont deux gamins de 14 et 15 ans. Mardi vers 11 h 30, à l’affût sur le quai de l’arrêt Saint-Thomas, avenue de Laon, ils ont repéré une jeune femme de 27 ans qui tenait son portable à la main.

Ils l’ont laissé monter dans la rame, puis au dernier moment, l’un des lascars a arraché le téléphone pendant que l’autre retenait la porte. Ils ont ensuite détalé à toutes jambes par la rue Paul-Vaillant-Couturier, mais grâce au signalement fourni, une patrouille de police a pu les rattraper rue de Pévy.

Le téléphone jeté lors de la course-poursuite a été récupéré et restitué à la victime. En raison de leur jeune âge, les deux garnements ont fait l’objet d’une convocation avec leurs parents devant le délégué du procureur.

Devant la fac Croix-Rouge

L’autre agression s’est produite lundi vers 18 heures au quartier Croix-Rouge, devant la faculté où les vols à l’arraché sont hélas monnaie courante. La victime est une femme qui s’apprêtait à prendre le tramway à la station « Campus » lorsqu’un individu a saisi son sac.

« J’ai vu la personne résister farouchement malgré la certaine violence de l’agresseur », raconte un étudiant témoin de la scène depuis l’intérieur de la rame. « Après de longues secondes, quelqu’un est venu lui porter secours. » L’assaillant s’est alors enfui, accompagné d’un complice « qui faisait le repérage des sacs et sacoches sur le quai ».

La police est arrivée rapidement, mais elle n’a pu retrouver les auteurs. La victime n’a pas été blessée.

Commentaire désabusé du témoin : « La situation ne s’améliore pas là-bas. On voit souvent des jeunes du quartier rôder dans la fac, parfois en bande. Quand on voit que Sciences Po reçoit près de 100 millions d’euros mais que rien n’est fait ou presque pour améliorer la situation, on a de quoi ne plus s’étonner de ce genre de scène. »

F.C.

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l’union120216c
Ludosport / Des stages gratuits pour les 4-11 ans

Ne pas oublier de s’inscrire avant le vendredi 17 février.

À l’occasion des vacances d’hiver, la Ville renouvelle du lundi 27 février au vendredi 9 mars son dispositif « Ludosport : bouge ton corps » à l’intention des 4-11 ans de la ville, mais aussi aux enfants scolarisés à Reims où dont les deux parents travaillent à Reims. Il s’agit d’un dispositif ludique attractif et gratuit.

Tout est gratuit, mais la pré-inscription est obligatoire avant le vendredi 17 février.

Dix centres à travers la ville

Les dix centres Ludosport proposent des activités adaptées à l’âge des enfants : 4-5 ans et 6 à 11 ans. De même, des créneaux sont ouverts du lundi au vendredi le matin et/ou l’après-midi, de 10 h 30 à midi et/ou de 14 heures à 15 h 30 (pour les 4-5ans) ; de 9 h 30 à midi et/ou de 14 heures à 16 h 30 pour les 6-11 ans.

Parce que tous n’ont pas le même rythme de vie durant les vacances. Et parce que certains voudront découvrir et pratiquer plusieurs activités ou au contraire s’adonner entièrement à leur passion, foot, basket ou patinage, les centres ont une offre diversifiée répondant aux attentes des jeunes.

Des éducateurs territoriaux assurent l’encadrement. Cerise sur le gâteau, la présence de joueurs du Stade de Reims et du CCRB pour les stages de foot ou de basket.

Le stage de foot se déroulera du 27 février au 2 mars l’après-midi au parc aventure Europe ; et celui de basket-ball durera du 5 au 9 mars l’après-midi au gymnase Vasco-de-Gama.

Pour que l’accès aux activités soit une réalité pour tous, les centres ludosport sont répartis dans la ville : gymnases Gallieni, Desbureaux, Courcelles, Barbusse, Europe, François-Legros, Léo-Borgniet, Vasco-de-Gama, parc aventures Europe, patinoire Jacques-Barot.

Pour s’inscrire

On peut inscrire son enfant en restant bien au chaud, en passant par internet, sans se déplacer et en quelques clics*.

L’inscription au moyen du formulaire papier est toujours possible. Il suffit de remplir le bulletin (distribué dans les écoles rémoises et également disponible à la mairie et dans les antennes municipales) et de le retourner à la direction des sports, au stade Delaune.

Renseignements à la direction des sports. Tél.03.26.79.19.90.

* Sur le site de la Ville de Reims : www.reims.fr, sous l’onglet sport, ou en suivant le lien : www.ville-reims.fr/fr/sport/eveneme....

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l’union120216b
Feux divers

Mardi vers 19 heures, un début d’incendie s’est déclaré sur un compteur électrique d’une ancienne station-service rue de la Ceri¬saie. Les pompiers ont laissé l’intervention à ErDF.

Hier vers 16 h 25, des papiers ont pris feu dans la poubelle d’un hall d’entrée, au 13 place Maurice-Utrillo. Vingt minutes plus tard, un cyclomoteur probablement volé a été incendié dans un parc de l’avenue de Laon, face au n° 263.

Vers 17 30, une cabane de jardin a pris feu chemin de La Sabote¬rie, le long de la route de Cernay-lès-Reims. Un feu de cheminée a suivi à 19 heures rue de Bizerte.

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l’union120216a
Les pompiers voient double

Hier, les pompiers sont intervenus à deux reprises à la même adresse, au n° 11 de l’avenue Bonaparte. Ils sont d’abord venus à 3 heures du matin pour un assèchement à la suite de la rupture d’une conduite d’eau.

A 16h 30, nouvelle visite en raison d’une « odeur de gaz » signa¬lée dans l’immeuble. Les sauveteurs n’ont trouvé aucune fuite. Il s’agissait en fait d’une odeur d’essence provenant d’un cyclomo¬teur mis en marche à l’intérieur des communs.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 120215f
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7433 du 13 au 19 février 2012.

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AVIS DIVERS

APPARTEMENT :

— Appartement de type II d’environ 50 m2, situé au 6 allée des Gascons à REIMS, rez-de-chaussée, porte A Classement énergétique "C" - 67.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type Vbis d’environ 110 m2, situé au 18 allée des Tourangeaux à REIMS, 1° étage, porte C Classement énergétique "C"- 116.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type Vbis d’environ 110 m2, situé au 16 allée des Tourangeaux à REIMS, rez-de-chaussée, porte C - Classement énergétique "C" - 116.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type Vbis d’environ 110 m2, situé au 16 allée des Tourangeaux à REIMS, 1° étage, porte C - Classement énergétique "C" 116.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type II d’environ 50 m2, situé au 16 allée des Tourangeaux à REIMS, 2° étage, porte A - Classement énergétique "C" - 67.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER\ REMOIS) ;
— Appartement de type III d’environ 60 m2, situé au 16 allée des Tourangeaux à REIMS, 2° étage, porte B - Classement énergétique "C" 80.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type II d’environ 50 m2, situé au 14 allée des Tourangeaux à REIMS, rez-de-chaussée, porte A Classement énergétique "C" - 67.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type III bis d’environ 75 m2, situé au 14 allée des Tourangeaux à REIMS, rez-de-chaussée, porte C - Classement énergétique "C" - 93.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type II d’environ 50 m2, situé au 19 rue Joliot Curie à REIMS, 3° étage, porte A - Classement énergétique "C" - 67.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type III d’environ 60 m2, situé au 19 rue Joliot Curie à REIMS, 3° étage, porte B -Classement énergétique "C" - 80.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type III d’environ 60 m2, situé au 19 rue Joliot Curie à REIMS, 4° étage, porte B -Classement énergétique "C" - 80.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type II d’environ 50 m2, situé au 21 rue Joliot Curie à REIMS, 1° étage, porte A -Classement énergétique "C" - 67.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type III d’environ 60 m2, situé au 21 rue Joliot Curie à REIMS, 1° étage, porte B -Classement énergétique "C" - 80.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS) ;
— Appartement de type Vbis d’environ 110 m2, situé au 21 rue Joliot Curie à REIMS, 1° étage, porte C Classement énergétique "C3 116.000 € (prix réservé aux locataires du FOYER REMOIS).
Renseignements I-MMOCOOP, au 03.26.97.67.37.

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MODIFICATION DE STATUTS

iRESEAUX
Société par actions simplifiée
au capital de 5.100 €uros porté à 20.000 €uros
Siège social : 11 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS
433 256 385 R.C.S. Reims

— Du procès-verbal des décisions de l’associé unique en date du 31 décembre 2011 ;
— Du certificat de dépôt des fonds établi le 29 novembre 2011 par la banque CIC Est, 1 place du Forum 51054 REIMS CEDEX ; Il résulte que le capital social a été augmenté d’un montant de 14.900 € par émission de 1.490 actions nouvelles de numéraire, et porté de 5.100 € à 20.000 €.

En conséquence, les articles 6 et 7 des statuts ont été modifiés.
ANCIENNE MENTION : Le capital social est fixé à cinq mille cents (5.100) €uros.
,NOUVELLE MENTION : Le capital social est fixé à vingt mille (20.000) €uros.
Pour avis :
102984 Le président.

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l’union120215e
Manifestations contre des fermetures de classes

C’est la deuxième fois en à peine deux ans que l’école Billard doit faire face à une éventuelle fermeture de classe et ce malgré des effectifs qui restent stables.
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REIMS (Marne). L’inspection académique veut fermer une classe de l’école Billard dans le quartier Croix-Rouge. Les parents d’élèves ont décidé de se battre.

HIER, pancartes et banderoles à la main, ils étaient une trentaine de parents d’élèves à se mobiliser devant l’école primaire du Docteur-Billard, située dans le quartier Croix-Rouge, afin de manifester leur mécontentement quant à l’éventuelle fermeture d’une classe programmée par l’inspection académique à la rentrée scolaire 2012-2013.

« Des parents se sont mobilisés ce matin à l’école, pour lutter contre le risque de fermeture. L’Inspectrice de secteur circonscription sud de Reims, Mme Malbay-Wacker, était présente », précise Virginie Macquart-Quénard, représentante des parents d’élèves au Conseil d’école.

C’est la deuxième fois en à peine deux ans que l’école doit faire face à ce type de décision et ce malgré des effectifs qui demeurent stables chaque année. « C’est la directrice qui nous a prévenus que l’académie voulait de nouveau fermer une classe. On ne comprend pas cet acharnement puisque les effectifs n’ont pas bougé depuis trois ans et que leur argument est en lien avec les effectifs », explique Myriam Solagle, une autre représentante des parents d’élèves.

L’école du Docteur-Billard accueille chaque jour plus de 160 enfants issus du quartier, certains dans le cadre de la Classe d’intégration scolaire (Clis), ce qui répond aux exigences nationales en faveur de l’intégration des enfants handicapés.

Le principal argument des parents pour s’opposer à ce choix concerne la hausse importante du nombre d’enfants par classe qu’engendrerait la fermeture de l’une d’entre elles. En 2010, ils avaient eu gain de cause puisque l’académie avait fait machine arrière, les nombreuses actions des parents d’élèves avaient sûrement fait pencher la balance en leur faveur.

« Nous avions obtenu que la classe ne ferme pas. Donc, une nouvelle fois, nous sommes très remontés et nous allons encore nous mobiliser rapidement et nous battre avec nos armes », ajoute-t-elle.

Prêts à occuper l’école

La prochaine étape pour les parents d’élèves inquiets, c’est une réunion qui se tiendra à l’inspection académique ce vendredi 17 février. « S’ils confirment la fermeture, eh bien nous allons nous organiser. Dès lundi, nous occuperons les locaux de l’école comme nous l’avions fait en 2010 et cela jusqu’à ce qu’ils annulent leur décision. Nous savons très bien que s’ils veulent fermer cette classe, c’est uniquement par rapport aux restrictions budgétaires que le gouvernement met en place et pour rien d’autre. Nous refusons d’être victimes de ces choix injustes », conclut Myriam Solagle.

Les parents d’élèves tiennent à mettre l’accent sur la qualité de l’enseignement dont bénéficient leurs enfants, due essentiellement aux compétences des enseignants, à la mise en place de projets et à la prise en charge des enfants en difficulté au sein de chaque classe. « On nous chante que pour lutter contre toute forme de délinquance, il faut absolument travailler à ce que les enfants des quartiers populaires suivent une scolarité de qualité, alors fermer une classe va à l’encontre de ces dires. En tout cas, il faut savoir une chose, ce n’est pas parce que nous sommes à Croix-Rouge qu’il faut nous voir comme des étrangers ou autres. Beaucoup de parents d’élèves ont une carte d’électeur, et nous saurons les exhiber pour le rappeler », conclut Karim, un père de famille très en colère.

Une lettre à l’intention de l’inspection académique, de Luc Chatel, ministre de l’Education, d’Éric Quénard premier adjoint au maire de Reims, et d’Arnaud Robinet, député, a d’ores et déjà été rédigée et envoyée afin d’expliquer les conséquences d’une telle fermeture. En attendant, les parents d’élèves de l’école rejoindront aujourd’hui leurs homologues d’autres établissements rémois également concernés par des fermetures similaires afin de manifester sur la place d’Erlon.

Thierry ACCAO FARIAS

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27 élèves par classe au lieu de 23

« On est tous désolés ». Ils sont même inquiets les professeurs de l’école primaire Docteur-Billard. Avec la fermeture de l’une des huit classes de l’établissement à la rentrée prochaine, ils feraient cours à 27 élèves par classe en moyenne, au lieu de 23 actuellement.

C’est d’ailleurs ce dernier chiffre qui motive sa probable suppression.

« On fait les fonds de tiroirs »

Avec ses 23 élèves par professeur, l’école se situe au-dessous du seuil des 27 qui leur est imposé. Un seuil, que les syndicats de professeurs SNUIPP-FSE et Sgen-CFDT ne comprennent pas. « Alors que nous accueillons exactement les mêmes élèves que dans les écoles Auvergnats-Provencaux ou Joliot-Curie, situés dans le même quartier, eux sont classés Eclair (*), leur seuil passe donc à 25 élèves par classe. » Ce qui, au regard des chiffres, aurait probablement sauvé la classe menacée.

Au-delà de cette simple règle d’arithmétique, les professeurs dénoncent surtout une politique « privilégiant la quantité à la qualité de l’enseignement. On fait les fonds de tiroirs pour récupérer des postes », analyse Irène Dejardin, secrétaire départementale du SNUIPP-FSU. Les enseignants en veulent pour preuve leurs conditions de travail. À l’exemple de Marcel Beneventi, enseignant depuis de nombreuses années à l’école Billard et membre du Sgen-CFDT : « En ce qui me concerne, j’ai déjà 25 élèves cette année en CE2, je passerais à 29 alors même que nos classes sont déjà trop petites et que nous sommes tassés. Comment voulez-vous accompagner les élèves en difficulté alors même que nous avons déjà perdu nos instituteurs spécialisés ? »

Christine Delcourt, la directrice de l’école, est, elle, surprise de la tournure des événements. Certes, son établissement accueillera 170 élèves à la rentrée prochaine (avec la classe Clis) au lieu des 174 cette année ; mais ces quatre élèves en moins lui semblent une raison bien dérisoire pour justifier la fermeture d’une classe au vu des besoins de ses petits écoliers.

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Manif aujourd’hui à 14 heures place d’Erlon

C’est donc pour maintenir cette classe, mais aussi toutes celles menacées dans le département, que le SNUIPP-FSE appelle à manifester aujourd’hui place d’Erlon. Rendez-vous est donné à 14 heures aux enseignants et parents d’élèves devant la Fontaine des solidarités.

Lélia BALAIRE

(*) Eclair (Écoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) est un programme mis en place dans les établissements des quartiers sensibles pour aider les élèves en difficulté.

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Les explications de l’Inspection académique

Pour l’Inspection académique de la Marne, la fermeture d’une classe à Docteur-Billard est justifiée. D’après ses calculs, l’établissement se retrouverait avec un peu plus de 24 élèves par classe et non pas 27. « Nous avons considéré le périmètre commun à cette école et celle de Gilberte-Droit. Or avec 267 ou 270 élèves à la rentrée prochaine et 11 classes envisagés, 10 classes auraient même pu suffire* », explique Christian Adnot, adjoint à la directrice d’Académie. Au-delà des taux avancés de part et d’autre, bien qu’établis, tout est finalement question de besoins, de priorité et de moyens.

Point sur le premier degré dans la Marne :

40 : c’est le nombre de classes qui seraient supprimées.
42 : correspond aux éventuelles suppressions de postes de professeurs.
25 : il s’agit des classes qui ouvriraient leurs portes.

Zoom sur la situation à Reims :

Fermetures envisagées : dans les écoles maternelles Charpentier, Dauphinot, Pouply, Gallieni et Auvergnats-Provençaux ; et dans les écoles élémentaires Billard, Barthou, celle des gens du voyage, Gallieni et l’école Prieur-de-la-Marne. Ouvertures éventuelles : dans les maternelles Barthou, Desbureaux, Mougne, Ravel-Franchet, l’école des Trois-Fontaines et Zola ; et l’école élémentaire Martin-Peller.

Lé. B.

* Les deux établissements regroupent actuellement 12 classes.

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l’union120215d
Face à face : Du muay thaï et des valeurs avant tout

Face à face est un club de muay thaï rémois accueillant de nombreux jeunes de Croix-Rouge et de l’agglomération. Zoom sur ce club à l’esprit familial.

FACE À FACE est un club de Muay Thaï/Kickboxing rémois créé par Jean-Marc Guillot mais aussi par une équipe soudée et compétente de dirigeants, d’amis et de compétiteurs provenant d’horizons divers.

« Le club existe maintenant depuis 9 ans, nous sommes basés dans les nouveaux locaux de René-Tys. C’est un club totalement mixte regroupant plus de 200 adhérents dont une quinzaine de compétiteurs », explique Jean-Marc Guillot, l’entraîneur du club.

« Je me suis inscrite en venant découvrir ce sport avec une collègue de ma mère. Dès la première séance j’ai adoré donc je suis restée » se souvient Mélanie, une Rémoise de 17 ans.

Lorsque l’on foule le sol de la salle, une certaine ambiance s’y dégage. Malgré l’aspect sport de combat c’est bien une sensation d’apaisement qui nous traverse. C’est toute la culture asiatique qui émane de ce sport et que Jean-Marc transmet à ses adhérents.

Une école de la vie

« J’attache vraiment une importance à la discipline durant les cours, c’est clair que l’ambiance peut paraître quasi religieuse (rires) mais c’est très important de sensibiliser ces jeunes à la culture car en quelque sorte c’est aussi une sorte d’école de la vie », ajoute le coach.

Les adhérents se prêtent au jeu du respect. Pour preuve dès qu’ils arrivent dans la salle, ils saluent leur entraîneur et leurs camarades.

« Je me suis inscrit car j’étais fan des combats de K1 à la télévision. Mon frère m’avait parlé de Jean-Marc, du coup je suis venu m’inscrire ici et je suis même devenu compétiteur », explique Anthony Rabah-Bouzidi.

« Le club participe à toutes les compétitions officielles et quelques galas de la FFSCDA. Je considère l’assaut technique comme un excellent moyen pour se perfectionner et acquérir « l’instinct » afin d’avoir l’expérience et le goût de la compétition. D’ailleurs, Ghalem Chenneh, l’un de nos compétiteurs, participera au quart de finale des championnats de France en série Élite - Classe A », conclut Jean-Marc Guillot, fier de transmettre ses connaissances.

T.A.F

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Un prof, un palmares

Jean-Marc Guillot est issu du karaté, une discipline qui lui a apporté le sens de l’anticipation et les valeurs morales d’extrême orient que l’on retrouve à travers tous les arts martiaux.

Il a pratiqué régulièrement la compétition :
- Champion de France individuel
- Champion d’Europe par équipe en juniors
- Champion de France en karaté contact par deux fois
- Deux fois champions de France en full-contact
- Médaillé de bronze en light contact au championnat du monde de Wembley (Angleterre) en 1982.

Il part ensuite s’entraîner en Hollande chez Fre Royers à Arhem qui le fait entrer au célèbre Mejiro gym d’Amsterdam. Dans ce club, il voit évoluer Rob Kaman, Peter Aerts, Léo De snoo, et bien d’autres. Cette école reste aujourd’hui pour lui une référence mondiale. Ensuite, c’est la Thaïlande où il a la chance de rencontrer Samart Payakaroon, un merveilleux champion au coup d’œil incroyable.

Parallèlement à ses allers et retours au pays du sourire, il perfectionne son anglaise avec Gilbert Delé et Daniel Londas à Reims tous deux champions du monde WBC.

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l’union120215c
Cambriolage avenue Bonaparte : razzia sur les bijoux

Dans l’union du 3 février, nous avons relaté le cambriolage d’un appartement commis avenue Bonaparte, en l’absence de la locataire dont le retour fut signalé par un guetteur, ce qui a permis à ses complices de s’enfuir (la victime les a croisés à la sortie de l’immeuble, sans savoir à ce moment-là qu’ils venaient de chez elle).

« Les intrus dérangés par le retour de la victime n’ont rien eu le temps de voler », indiquait l’article. En fait, les auteurs ont quand même réussi à voler plusieurs bijoux de valeur. Ils convoitaient également le téléviseur mais ils l’ont abandonné précipitamment sur le sol.

Le fric-frac a été facilité par la fermeture défaillante de la porte d’entrée - « même un enfant de 10 ans peur l’ouvrir » - mais aussi par le nombre important de logements vacants dans l’immeuble (il n’y a parfois qu’un seul occupant par palier, et donc personne quand il est absent, ce qui ne peut qu’encourager les malfaisants).

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l’union120215b
Il fête un anniversaire et se retrouve en prison

Dimanche matin, vers 7 heures, les policiers sont informés d’un violent tapage dans un hall d’immeuble du cours Eisenhower. Ils y trouvent un individu alcoolisé et la vitre d’une porte d’ascenseur dégradée.

Le vandalisme n’a pu lui être imputé mais en raison de son ivresse publique, Toufik Mahamdi, 25 ans, est conduit au commissariat. Le transport se passe mal. Le jeune homme se frappe la tête à trois reprises contre la vitre, tente de mordre les policiers ou de leur donner des coups de coude, les insulte et les menace de mort : « Fils de p… ! Ferme ta gu… ! Nique ta mère ! Je vais te buter ! », etc. Lors de son placement en garde à vue, il refuse d’être examiné par le médecin et tente de le gifler. Il finit d’aggraver son cas en crachant au visage d’une policière qu’il essaye également de frapper d’un coup de pied dans les jambes.

Toufik Mahamdi ne se souvenait de plus grand-chose après avoir cuvé ses libations. Il a expliqué s’être rendu dans cet immeuble la veille au soir pour fêter un anniversaire où les convives, on l’aura compris, n’ont pas bu que du jus d’orange.

Déjà condamné à de multiples reprises pour des vols, des violences, des dégradations, le perturbateur a fait l’objet d’une comparution immédiate. Il a pris six mois de prison ferme, plus quinze jours de sursis révoqués. Son placement en détention a été ordonné.

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l’union120215a
Chaud, chaud pour les Clio

Lundi vers 17 h 30, une voiture a pris feu rue du Mont-d’Arène (notre précédente édition). Il s’agit d’une Renault Clio. L’origine de l’incendie n’a pu être déterminée.

Hier vers 2 heures, une autre Clio a brûlé allée des Limousins. Le feu s’est propagé à une Seat Toledo.

La veille à 23 heures, un feu de poubelle s’est déclaré rue Louis-Paul-Bocquet.

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l’union120214c
Au lycée Arago Oxal’Art sensibilise aux musiques actuelles

Le groupe « John Grape »
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Ils viennent de jouer au Ludoval pour un groupe de lycéens rémois : une classe de 1re année « Architecture et Construction » et une classe de terminale « Génie civil ». A présent, face à leur public, les trois musiciens du groupe « John Grape » répondent à toutes les questions. « Vous chantez en anglais.

Est-ce qu’un morceau en français est envisageable ? » demande un élève. Vivien, chanteur du groupe qui comprend aussi Jérôme à la batterie et Samuel à la basse, explique leur choix : « Chanter en anglais, ça donne des harmonies, un placement vocal. Le choix d’une langue influence beaucoup les compositions et notre style est très anglo-saxon ». Fabien Aubry, professeur de génie civil, accompagne les deux classes et apporte quelques précisions sur ce projet en deux volets : « Le premier, c’est de faire découvrir les musiques actuelles à travers ce concert. Dans un second volet, qui réunira les élèves intéressés, un atelier va leur apprendre à organiser le concert eux-mêmes, de A à Z ».

Musical… et pédagogique

Il y a aussi une volonté de la part de l’équipe enseignante de les faire travailler de façon interdisciplinaire. « Dans leur futur métier, ils peuvent être amenés à étudier les problèmes d’acoustique, à voir comment concevoir une salle de spectacle en tenant compte des contraintes d’isolation phonique. »

Les lycéens, qui avaient choisi John Grape parmi plusieurs propositions, apprécient ce trio aux influences pop-folk-rock : « Ils ont un son très propre, très travaillé. Ils se mettent en scène, dans un décor sympa.

Ce projet, ça provoque une ouverture culturelle et ça nous apprend à organiser quelque chose ». Le projet est mené en partenariat avec « Oxal’art » : « Notre but, c’est d’apporter les musiques actuelles à un public plus jeune, celui qu’on ne voit pas forcément dans les concerts ».

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l’union120214b
Feux divers

Malgré le froid glacial, un feu d’herbes s’est déclaré dimanche à 14 h 30 derrière le magasin Brico-Dépôt, boulevard Gustave-Eiffel.

Deux poubelles ont brûlé le même jour, la première à 7 h 30 allée Fernand-Kinet, la seconde à 13 h 30 rue de Sébastopol.

A 20 heures, les pompiers ont éteint un feu de local à vide-ordures rue Taittinger tandis qu’à 23 h 45, une Renault Laguna a été détruite par un incendie avenue de l’Europe, au niveau de la rue de la Baltique.

L’origine, pour être indéterminée, n’en demeure pas moins douteuse. Hier à 17h 20, une autre voiture a pris feu rue du Mont-d’Arène. La cause du sinistre n’a pas été indiquée.

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l’union120214a
INFORMATION RELATIVE A UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Avant - propos : cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.
L’intégralité de l’avis d’appel public .à la concurrence est consultable sur le site Internet du B.O.A.M.P (http://djo.journatofficiel.gouv.fr/…).
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : Maître d’ouvrage : REIMS HABITAT Champagne-Ardenne, 71, avenue d’Épernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée soumise aux dispositions de l’article 10 du décret du 30 décembre 2005.
REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
3) Objet du marché : marché de travaux pour l’installation d’un système de vidéo-protection sur l’ensemble du patrimoine de REIMS HABITAT.
4) Critères de jugement des offres : critères, pondération : - Prix,des prestations : 60 %.
- Valeur technique : 30 %.
- Critères environnementaux :10 %.
5) tes travaux comportent une tranche ferme et 2 tranches conditionnelles et sont répartis en 3 lots dits géographiques désignés ci-dessous
Lot, désignation :
- A : succursale Croix-Rouge.
- B : succursale centre est et Murigny zone 1.
- C : succursale nord et Murigny zone 2.
6) Délai d’exécution : le délai d’exécution du lot A est de 10 mois et de 8 mois pour les lots B et C. La période de préparation 6 semaines n’est pas comprise dans ce délai.
7) Retrait du dossier de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT auprès du service commande publique, tél. 03.26.48.62.30 - Fax : 03.26.48.43.27 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reimshabitat*
8) Renseignements complémentaires : Les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du service commande publique de REIMS HABITAT -Tél. 03.26.48.62.30 - Fax : 03.26.48.43.27.
Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès du maître d’oeuvre :TECH IN MEDIA -Tél. 03.26.86.87.74 Fax. : 03.28.86.87.74.
9) Date limite de réception des offres : le 19 mars 2012 à 17 heures.
10) Date d’envoi à la publication : le 3 février 2012.

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l’union120213b
Il casse le nez de sa femme

Un Rémois de 31 ans devra suivre un stage de sensibilisation aux violences conjugales après avoir cassé le nez de sa compagne, vendredi après-midi, à leur domicile du cour Einsenhower, à Reims. Il était environ 14 heures quand l’homme est passé à l’acte, peu de temps après être rentré chez lui, demandant d’abord à sa fille de 15 ans, apparemment seule dans la maison : « Où est ta mère ? ». « Elle se fait des tresses » lui répond-elle.

Manifestement, il n’en fallait pas tant pour sortir le père de famille de ses gongs. Surtout lorsque sa compagne a refusé de venir le voir comme il le lui demandait. Le geste de trop a alors fusé, touchant violemment le visage de sa femme. Résultat : un nez cassé et six jours d’ITT pour la victime qui n’a toutefois pas souhaité porter plainte. Qu’importe : le parquet a décidé de poursuivre pénalement l’auteur des faits, le sanctionnant d’une composition pénale. En l’occurrence, ce fameux stage de sensibilisation.

F.B.

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l’union120213a
REIMS / Vers la case prison : Rattrapé par le passé

Quinze jours. C’est la durée de la peine qu’est parti purger Medhy Ouazar, 19 ans, à la maison d’arrêt de Reims, après son interpellation, jeudi dernier, peu avant 17 h 30, sur l’esplanade Auguste-Rodin.

Une fiche de recherche avait été diffusée à son encontre après sa condamnation par le tribunal correctionnel, le 14 avril 2010, pour des faits de violences sur agent dépositaire de l’autorité publique.

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l’union120211a
Un appartement « poubelle » à Croix-du-Sud ? Sans chauffage depuis 3 mois

Obligés de vivre avec des pulls, depuis le 14 novembre, malgré un chauffage d’appoint.
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« Les canalisations d’eau ont pété », explique José Arcon.
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Un couple accumule les soucis dans son appartement de la place Ingres. Dégâts des eaux, pannes d’électricité et pas de chauffage depuis la mi-novembre !

SI José Arcon a eu de la chance, apparemment, de venir sur Reims pour se faire soigner à la suite d’un grave accident de moto en Guadeloupe, il en a eu beaucoup moins avec son appartement loué à Croix-du-Sud à l’Effort rémois : il n’a pas de chauffage depuis son emménagement, le 14 novembre ! « Le locataire précédent est parti à cause de cela, ils n’ont pas fait de travaux avant de me le louer. » José et sa femme disent avoir hérité d’un appartement poubelle : « Une canalisation d’eaux usées a sauté, trois plombiers sont passés, elle a été réparée au bout de 20 jours ! Et c’est nous qui avons évacué l’eau et tout nettoyé. Ensuite, c’est la canalisation d’eau froide qui a pété, réparée après une semaine sans eau, des trous au pied des murs, avec des cafards qui en sortent ! »

Pas d’eau mais des cafards

Et la litanie des malheurs du couple n’est pas terminée : l’électricité était entièrement à refaire dans une pièce. « Vous avez eu de la chance m’a dit le technicien du bailleur, qui a tout réparé après que deux électriciens ont refusé : vous auriez pu être électrocutés ! » On passe sur les vitres givrées et l’eau qui coule quand José chauffe avec des radiateurs d’appoint, fournis par l’Effort rémois.

« Les deux chambres sont inutilisables, on dort dans le salon. En fait, les convecteurs sont morts après qu’ils ont mis un produit pour nettoyer les canalisations. » Il est étonnant que l’Effort rémois n’ait pas encore pu changer cinq convecteurs dans un appartement…

G.F.

L’Effort rémois répond

Joint, le bailleur donne sa version des faits : « Effectivement, notre client a dû rencontrer des soucis à son entrée dans son logement, ce que nous regrettons fortement. La réclamation de la fuite sur la canalisation des eaux usées, a été prise en compte dès sa réception. L’intervention de la société a eu lieu sous 4 jours ouvrés : le robinet d’arrêt a été changé.

Concernant l’apparition de cafards, la société de désinsectisation est intervenue le lendemain de la réclamation du client et le problème a été résolu immédiatement. Concernant le chauffage, nous avons fait augmenter la boucle de chauffage de 2 degrés pour l’ensemble de nos clients suite aux relevés faits par le prestataire (un appareil de mesure a été installé durant 72 heures). De plus, nous avons trouvé une solution personnelle pour le confort de notre client.

Le remplacement du radiateur du séjour a été ordonné le 7 février, un rendez-vous a été programmé le 8 à 10 heures. La société est passée, mais le client n’a pas répondu. »

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L’hebdo du vendredi- N° 246 - 120210c
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 246 - Semaine du 10 au 16 février 2012

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Théâtre - CROUS : Mécanique du désir

Une pièce mise en scène par Marine Mane. (© © Alain Julien)
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Le CROUS accueille la compagnie la Tramédie qui présente les 14 et 15 février une de ses dernières créations, « Dans la solitude des champs de coton ».

Cette pièce, écrite par Bernard-Marie Koltès en 1985, présente la rencontre de deux solitudes, le Client et le Dealer, interprétés par Fabien Joubert et Clément Bresson. Liés l’un à l’autre par un désir secret, ils se font face au cours d’une transaction inavouable. Le deal se fait duel, véritable joute verbale dont la séduction et l’intimidation seront les armes. « La pièce tourne autour du désir, cet objet fuyant qui nous échappe sans cesse, de la difficulté de le nommer », explique la metteur en scène Marine Mane. Le public intègre un dispositif en forme de ring dont il occupe les quatre côtés. Proximité, adresse directe, le spectateur est placé au coeur de l’affrontement. Deux musiciens, Simon Drapier à la contrebasse et Uriel Barthélémi à la batterie, occupent les angles. « Comme le langage des corps, la musique occupe le territoire obscur de la relation. Elle est mouvante, poreuse au texte, réactive à la scène et au public. » Et le spectacle est vivant laissant la part belle à l’improvisation des comédiens de la Tramédie qui fait de chaque représentation une performance.

La Tramédie ?

Créée en 1998 et dirigée par Marine Mane, la TramédiE cherche à disséquer les relations humaines à travers l’exploration de textes contemporains. Au fil des créations, elle s’entoure d’artistes de toutes disciplines. Parallèlement, elle assure de nombreux ateliers en Champagne-Ardenne et à l’étranger. La compagnie lance en 2012 les "laboratoires nomades de recherche et d’expérimentation artistique". Sous forme de chantiers, cette formation dédiée aux professionnels vise l’échange entre les arts (théâtre, danse, cirque, marionnettes, musique, graphisme…) et l’expérimentation de nouveaux processus de création. La TramédiE, qui est membre du collectif Tentative, occupe actuellement les locaux de la toute nouvelle friche artistique rémoise.

Marie-Elise Poittevin

Dans la solitude des champs de coton,
mardi 14 et mercredi 15 février à 19h30
au Centre culturel du CROUS, Campus Croix-Rouge.
Tarifs : 3/6€.
Réservation : bve@univ-reims.fr ou 03 26 91 81 48.


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L’hippodrome de Reims au galop

L’hippodrome de Reims accueille plus de 15 000 visiteurs chaque année.
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17 courses, ouvertes aux parieurs avertis mais aussi aux simples curieux, sont organisées par an.
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Soixante ans au compteur, et l’hippodrome de Reims a toujours la forme. Chaque année, son chiffre d’affaires et son affluence ne cessent de progresser.

Avec environ 15 000 visiteurs et 800 000 euros collectés en jeu par an, l’hippodrome de Reims ne connaît pas la crise. Tout comme le PMU à l’échelle nationale, où près de 10 milliards d’euros ont été joués l’an passé, le champ rémois se porte bien. « Nous proposons 17 courses par an, dont 9 à audience nationale, ce qui nous place dans les 20 plus grands hippodromes de France », confie Gilles Jeziorski, le président bénévole de la société des courses de Reims. « Les prix vont de 20 000 à 150 000 euros pour les épreuves les plus importantes, comme la journée du grand national du trot en juin, où nous proposons un Quinté retransmis sur la chaîne Equidia », explique le passionné de turf, dont la discipline fait vivre 60 000 personnes en France. Et comme les paris hippiques affichent une si bonne santé dans l’Hexagone, l’hippodrome de Reims surfe aussi sur cette dynamique, en proposant de véritables spectacles aux parieurs, et aux autres : « On essaye de faire venir un public qui ne connait pas les courses et qui serait susceptible de découvrir un spectacle », poursuit Gilles Jeziorski. Ainsi, pour la reprise de la saison le 11 mars prochain, à l’occasion de la journée de la femme, l’hippodrome offrira l’entrée à la gente féminine, et organisera aussi des tombolas rien que pour elle. « On veut montrer aux femmes quelque chose de ludique. Quand on joue 2 euros sur un cheval, on se l’approprie et on vibre le temps d’une course. S’il gagne, ça ne vous enrichit pas forcément, mais il y a une grande satisfaction. »

Rénover plutôt que déménager

Et pour continuer à proposer des évènements de qualité, le président espère une rénovation et une remise à niveau des infrastructures, vieilles de 1976 : « L’ensemble des normes a évolué et on essaye de travailler à la reconstruction des tribunes plutôt qu’à la délocalisation du site, car la situation de crise généralisée nous pousse à chercher des solutions raisonnables », clame le responsable de l’hippodrome. « On pense ouvrir le site à d’autres activités, car le quartier Croix-Rouge pourrait profiter de ces 18 hectares. On aimerait aussi refaire des tribunes qui correspondent mieux aux aspirations du public, avec des loges et des restaurants sur le modèle des stades de football. Ce serait un investissement qui s’élèverait à 3 ou 4 millions d’euros, alors qu’une délocalisation en coûterait 10 de plus. » Même si le turf se porte bien, ses paris sur l’avenir restent prudents.

Simon Ksiazenicki

Hippodrome de Reims 3, avenue du Président Kennedy
Plus d’infos sur
www.hippodromedereims.com

 

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l’union120210b
Carte scolaire / 40 fermetures de classes pour 25 ouvertures sans garantie

« La France possède le taux d’encadrants le plus faible d’Europe à l’école primaire… »
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Au moins 42 postes seront supprimés dans les écoles.
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(Marne). On connaît un peu plus en détail les suppressions de postes pour la rentrée de septembre. Ainsi, 40 fermetures de classes seront à peine contrebalancées par 25 ouvertures dans le primaire, soit 42 suppressions de postes. 15 postes de professeurs de collège seront aussi supprimés.

« BIEN évidemment, nous avons voté contre… » lancent conjointement Aline Geeraerts, SE-UNSA, et son collègue du SNUIPP/FSU, Olivier Kosc, à la sortie hier du comité technique spécial départemental (CTSP). Cet organe de rencontres, entre représentants du personnel de l’Education nationale et inspectrice académique, permet de détailler la carte scolaire pour la rentrée prochaine. Déjà mis au parfum, par des documents préparatoires, de l’ampleur des suppressions de postes depuis le début d’année, le non syndical d’hier va déboucher sur une nouvelle réunion du CTSP, vendredi prochain. Mais la messe est dite.

Dans la Marne, les établissements du primaire (écoles maternelles et élémentaires) vont perdre 42 postes (voir le détail par établissement par ailleurs) alors que les collèges se verront amputés de 15 postes. Aucun retournement de situation n’est à attendre de la réunion de la semaine prochaine, sachant que le Conseil départemental de l’éducation nationale, qui se réunira le 24 février à Châlons, pourrait, lui, engendrer quelques ajustements.

35 élèves en moins, 42 postes supprimés

Pour le primaire, les postes rayés se ventilent ainsi : une balance entre les ouvertures et les fermetures de classe que l’inspectrice académique souhaite maintenir à seulement 8 pertes de postes. Pour le moment, on est plutôt à 15. Ensuite, ce sont des postes dits « invisibles » qui seront impactés selon Aline Geeraerts : 16 à 19 postes de professeur remplaçant, 8 postes de remplaçant « formation continue », 8 à 10 postes d’encadrants rased (pour les enfants en très grande difficulté) et 2 postes à l’aide psychologique. Au bas mot, ce sont donc 42 postes, voire une cinquantaine, qui seront supprimés entre la maternelle et l’élémentaire, « alors que dans le même temps, on prévoit un effectif en baisse de… 35 élèves à la rentrée prochaine sur tout le département », peste Olivier Kosc qui n’en peut plus. « La France possède d’ailleurs le taux d’encadrant le plus faible d’Europe à l’école primaire avec un pour 19 élèves, contre un pour 14 à 16 élèves en moyenne selon des chiffres de l’OCDE. Et après, on nous montre du doigt car, à l’entrée en 6e, trop de jeunes ne maîtrisent pas la lecture et l’écriture… »

Collèges : effectif stable

En ce qui concerne les postes en collèges, le détail n’est pas encore tranché pour les 25 postes supprimés. « Chaque chef d’établissement a reçu sa dotation globale horaire, ils doivent ensuite proposer la répartition des heures pour établir la répartition des postes », détaille Jean-Michel Alavoine du SE-UNSA. « Néanmoins, nous savons que les collèges vont compter 26 classes de moins à la rentrée alors que les effectifs seront stables (9 élèves en plus selon les prévisions soit 21 303) ! » Quant aux lycées, on ne dispose toujours que des chiffres pour l’ensemble de l’Académie de Reims : 139 postes supprimés.

On ne sera donc pas surpris que ces deux syndicats, mais pas seulement, appellent à des mouvements de protestation lors des prochains jours.

Frédéric GOUIS

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Ouvertures de classes envisagées

• Maternelles

- Anglure
- Bergères-lès-Vertus
- Petit-Bétheny
- Orbais-L’Abbaye
- Pontfaverger
- Reims : école Barthou
- Reims : école Desbureaux
- Reims : école Mougne
- Reims : école Ravel-Franchet
- Reims : école Trois-Fontaines
- Reims : école Zola
- Saint-Eulien
- Sainte-Marie-à-Py
- Warmeriville

• Elémentaires

- Bouy
- Chaintrix-Bierges
- Châlons : école Lapie-Verbeau
- Le Mesnil-sur-Oger
- Pargny-lès-Reims
- Reims : école Martin-Peller
- Sainte-Ménehould : - école Camille-Margaine
- Sommepy-Tahure
- Warmeriville

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Fermetures de classes envisagées

• Maternelles

- Athis (plus fusion)
- Cormicy
- Grauves
- Heutrégiville
- Isles-sur-Suippe
- Plivot
- Reims : école Charpentier
- Reims : école Dauphinot
- Reims : école Pouply
- Reims : école Gallieni
- Reims : école Auvergnats-Provençaux
- Trigny ou Muizon
- Verzenay (plus fusion)
- Verzy

• Élémentaires

- Aÿ : école Lucie-Aubrac
- Bezannes
- Blacy
- Châlons : école Lavoisier
- Chigny-les-Roses
- Cormontreuil : école Croix Bonhomme (+ fusion)
- Cumières
- Epoye
- Fontaine-Denis - Nuisy-Saudoy
- Givry-en-Argonne (+ fusion)
- Mairy-sur-Marne
- Oger
- Reims : école Barthou
- Reims : école Billard
- Reims : école des gens du voyage
- Reims : école Prieur de la Marne
- Reims : école Provençaux
- Reims : école Sully
- Saint-Rémy-en-Bouzemont
- Verdon
- Vienne-le-Château
- Vitry-le-François : école Louis-Pasteur
- Vitry-le-François : école Jules-Ferry
- Witry-lès-Reims : école Gaston-Buard

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Mobilisations les 15 et 24 février

Mercredi prochain, le 15 février, un rassemblement de refus contre la carte scolaire, avec distribution de tracts, se tiendra à 14 heures, place d’Erlon à Reims. En plus de l’UNSA et du SNIUPP/FSU, la CGT mais aussi les parents d’élèves de la FCPE, y prendront part.

De plus, pour le 24 février, le jour de la réunion du CDEN, le SNUIPP/FSU et le SE-UNSA devraient déposer un préavis de grève, histoire de permettre aux enseignants concernés et à ceux qui le souhaitent de manifester leur opposition à la carte scolaire.

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l’union120210a
Quatre voitures en feu

Hier vers minuit, une Renault Mégane a pris feu allée Blanche Cavarrot L’incendie s’est propagé à une Skoda et à une deuxième Mégane.

L’origine du sinistre est suspecte, tout comme celui qui a détruit une Ford S-max rue Jean-XXIII à 1 h 30 du matin.

La veille à ;16 heures, une cabane de chantier a pris feu allée Edmond-Pottelain (notre précédente édition).

L’incendie résulte probablement d’un acte de malveillance car des gamins ont été vus en train de s’enfuir.

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l’union120209e
tennis / Cormontreuil (Marne) Quand Gosse remet ça

La Marne réussit plutôt bien à la Villeneuvoise en ce moment…
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La finale du tournoi (marnais) de Cormontreuil a été un remake de celle de Montmirail la semaine passée entre la tête de série n° 1 Perrine Gosse (2/6, Villeneuve Saint-Germain) et la n° 2 et tenante du titre, Mathilde Jacquin (3/6, Saint- Memmie).

Avec la même issue, puisque la Sud-Axonaise s’est à nouveau imposée au terme d’une rencontre très disputée, remportée 6-4, 3-6, 6-4.

Chez les messieurs, le Guignicourtois Pilliet a été sorti de la compétition en demi-finale par le futur vainqueur, et localier de l’étape, Jolly.

DAMES

- 8es de finale : Delphine Grillon (5/6, Saint-Memmie) bat Audrey Sarrazyn (5/6, TC Reims) 7-5, 6-0 ; Muriel Legue (5/6, Reims Europe Club) bat Julie Lepage (15, Montmirail) 6-4, 6-1.
- Quarts de finale : Delphine Grillon bat Maéva Stooner (4/6, Géo André) 6-4, 6-3 ; Muriel Legue bat Amélie Zarev (4/6, Reims Europe Club) 6-1, 6-1.
- Demi- finales : Mathilde Jacquin (3/6, Saint-Memmie) bat Delphine Grillon 6-4, 6-1 ; Perrine Gosse (2/6, Villeneuve Saint-Germain) bat Muriel Legue 6-1, 1-6, 6-0.

- Finale : Perrine Gosse bat Mathilde Jacquin 6-4, 3-6, 6-4.

MESSIEURS

- Quarts de finale : Robert (0, Cormontreuil) bat Evrard (3/6, URT) 6-2, 6-1 ; Beuque (0, Paris Jean-Bouin) bat Pacanowski (3/6, Géo-André) 6-3, 6-3 ; Pilliet (0, Guignicourt) bat Andruejol (0, Saint-Dizier) 6-3, 7-5 ; Jolly (- 2/6, Cormontreuil) bat Betbeze (2/6, TC Reims) 6-3, 7-5.

- Demi-finales : Robert bat Beuque 7-6, 6-2 ; Jolly bat Pilliet 7-5, 6-2.

- Finale : Jolly bat Robert 6-4, 6-1.

Plus de 35 ans.

- Demi-finales : Goujon (15/2, Bezannes) bat Collot (15/2, Cormontreuil) 7-6, 6-3, Bednarek (15/1, Cormontreuil) bat Pommier (15/2, Cheminots Reims) 6-0, 6-1.

- Finale : Bednarek bat Goujon 6-3, 7-5.

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l’union120209d
Les gendarmes rencontrent les jeunes scolarisés à Joliot-Curie Les « Experts » au lycée

Les élèves découvrent les méthodes d’investigation.
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Parmi les secteurs entrevus par les futurs bacheliers : la gendarmerie mobile.
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La gendarmerie intervenait mardi au lycée professionnel Joliot-Curie pour présenter ses différents métiers. Chaque année, elle recrute plus de 10 000 jeunes à travers la France. Zoom sur ces interventions, qui visent à susciter des vocations.

C’EST en grande représentation que les forces de gendarmerie se sont invitées mardi au lycée Joliot-Curie pour exposer aux jeunes élèves la multiplicité des secteurs qu’elles regroupent. Armada déployée dans la cour (bateaux, motos, véhicules), intervention d’un spécialiste en criminalité et d’un portraitiste robot, est-ce là une manière d’attirer un jeune public en calquant les séries télés à succès ?

« Sans aucun doute », explique le major Rojissart, qui dirige le centre d’information et de recrutement de la gendarmerie.

« Cela nous permet d’accrocher les jeunes. Bien que ces séries ne reflètent qu’une partie de la réalité et négligent la contrainte du temps, car, pour donner un exemple, les démarches scientifiques telles que les analyses ADN sont laborieuses et nécessitent au bas mot 5 heures de travail. » Si les gendarmes interviennent au sein des lycées, c’est également pour informer les jeunes des opportunités qui s’offrent à eux.

Des possibilités de carrière méconnues

En effet, la gendarmerie propose un panel non négligeable de professions et de spécialités, comme l’explique le chef d’escadron Schneider, responsable du bureau de recrutement de formation de reconversion et de réserve : « Saviez-vous qu’il existe une brigade des transports aériens à Reims ? Ainsi qu’une équipe de plongeurs au sein de la brigade nautique ? Non ? Eh bien les jeunes aussi l’ignorent, et notre rôle est de les informer par exemple que pendant leurs vacances d’été, ils peuvent être réservistes et gagner environ 40 euros par jour ».

Depuis sa création en 2008, le « bac professionnel de sécurité » qui prépare à l’exercice des différents métiers de la sécurité dans la fonction publique (police nationale, gendarmerie, sécurité civile…) connaît un grand succès, comme l’explique la chef de travaux du lycée, Mme Fadela Sebbane : « La filière bac pro sécurité est très demandée, et l’année dernière, tous nos élèves de terminale ont eu leur bac ! »

Ceux de cette année, eux, débutent aujourd’hui un stage d’immersion au sein des unités de la gendarmerie rémoise.

Gageons qu’en ces temps de récession et de chômage, la gendarmerie offre des perspectives intéressantes pour tous les jeunes qui souhaitent se lancer.

Flavien VAIREAUX
Photos Christian LANTENOIS

 

 

 

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l’union120209c
On s’est caillé dans les amphis !

Pendant plusieurs jours, on s’est caillé dans les amphis du Campus Croix-Rouge !

« Mardi 31 janvier nous avons mesuré 13 degrés avec un thermomètre, nous indiquait cette étudiante en mastère lettres que nous appellerons Caroline : et rester assis sans bouger par cette température, au bout de 3- 4 heures, on ne peut plus ! On est tous en manteau, on garde les bonnets et les gants. »

Cela ne semblait pas trop gêner enseignants : « Eux ils ne gardent pas leurs manteaux. Ils prennent plutôt ça sur le ton de la plaisanterie, ils nous, disent : comme ça vous ne vous endormirez pas, ça vous revigore ! Il faut dire qu’ils n’ont pas, beaucoup d’autres solutions … » Il est vrai aussi que les profs ne restent pas forcément aussi longtemps que leurs élèves dans la même salle, et qu’en outre, ils peuvent plus facilement remuer pendant le cours pour se réchauffer.

Quoi qu’il en soit, ces cours réfrigérants sont à présent finis. « Nous avions effectivement un régulateur en panne, indique le service logistique du campus, il a été changé le mercredi 1er février, du coup le problème est à présent réglé. » Notre étudiante confirme qu’elle a chaud maintenant pour suivre ses cours. Heureu-sement, parce que vu la chute du mercure de ces jours-ci, elle et ses camarades auraient sûrement fini par se transformer en sorbets sur leurs sièges I

A.P.

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l’union120209b
Le désir dans le coton

Les mardi 14 et mercredi 15 février, les étudiants (et le grand public) pourront se plonger dans « la solitude des champs de coton ». C’est ainsi que s’intitule la pièce qui sera jouée par la Tramédie au centre culturel du Crous, rue de Rilly-la-Montagne.

Rendez-vous à 19 h 30, tarif 6 euros (3 seulement pour les étudiants).

La pièce donne matière à réfléchir sur la mécanique du désir, et sur l’impossibilité de le nommer précisément.

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l’union120209a
« Des étudiants à louer »

Mardi 14 février, jour de la Saint-Valentin, des associations du campus Croix-Rouge proposent une vente aux enchères de leurs bénévoles.

Vous avez bien compris : des étudiants volontaires à vendre ou plutôt à louer pour passer du temps avec l’acheteur le plus offrant. Au programme : café, après-midi shopping, cinéma, restaurant…

L’argent récolté permettra aux associations de financer les services qu’elles apportent aux étudiants.

Ce système qui vient des Etats-Unis avait déjà été organisé l’an dernier, mais une seule association y participait, aujourd’hui le projet en compte plusieurs.

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l’union120208a
Danse sur glace (Tournoi de France) / Les Marnais pensent… à Reims

Le groupe du Rap a bien préparé les championnats de France qui se dérouleront sur sa glace.
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Lili-Rose Plomion et Adrien Masseron profitent du travail effectué régulièrement avec Barbara Piton et son équipe.
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Après l’étape de Fontenay-sous-Bois, les danseurs rémois et châlonnais ont marqué des points pour les France qui se dérouleront dans la cité des sacres début avril.

TROISIÈME des quatre étapes du calendrier, l’épreuve de Fontenay-sous-Bois a permis aux Marnais d’apprécier le chemin (et le travail) à accomplir pour avoir le droit de patiner aux championnats de France solos (Reims, les 6, 7 et 8 avril).

Côté châlonnais, on vise cinq billets dans le Top 10 avec quelques espoirs de podium (voire mieux !) pour la minime 1 Léna Bailly, qui domine à chacune de ses sorties.

Barbara Piton, l’entraîneur du club, ne cache pas qu’elle fonde de gros espoirs sur ses couples, « la finalité de la danse sur glace ». « On est reparti de zéro il y a quatre ans », rappelle-t-elle. « Aujourd’hui, le travail paie et est reconnu ». Mathilde Dias et Jason Huon, mais aussi Lili-Rose Plomion et Adrien Masseron joueront crânement leurs chances à Brive (23 au 25 mars).

Envie, vécu, travail…

« Le patinage n’est pas une science exacte », souligne-t-elle, mais les Châlonnais possèdent des arguments à faire valoir. « Je cherche à leur transmettre l’envie, notre vécu (à Alexandre son frère et elle). Notre petite structure travaille bien ».

Côté rémois, « potentiellement, on peut espérer une dizaine de qualifications pour les France solos », précise le président Jean-Luc Ployé, qui avoue encore que « six billets seraient déjà bien ». Des médailles ? Pourquoi pas. Renan Manceaux et Camille Renault font partie des prétendants. Mais, avant de pouvoir tirer des plans sur la comète rémoise, tous ces jeunes gens et jeunes filles devront attendre le verdict, annoncé à l’issue de la dernière étape, les 3 et 4 mars au Havre et à Lyon. Yves DOGUÉ

SOLOS

- Poussins : 1. Lila-Maya Seclet-Monchot (Châlons).
- Benjamins 1 : 5. Alan Dasilva Moutinho (Rap Reims) ;
- Benjamins 2 : 4. Evangéline Braconnier (Rap) ; 7. Jeanne Georges (Rap).
- Minimes 1 : Léna Bailly (Chalons) ; 4. Myrtille Navarro (Rap) ; 5. Clémentine Rocher (Rap) ; Marine mélis (Rap) ;
- Minimes 2 : 4. Chloé Aubriet (Châlons) ; 8. Clémence Chrysty (Châlons) ; 12. Victoire Plomion (Châlons) ; 13. Mélusine Jacquier (Châlons) ; 153 Ylona Kebe (Rap).
- Novices 1 : 3. Marion Lecompte (Châlons) ; 4. Jeanne Reppel (Rap) ; 5. Océane Goyard-Gully (Châlons) ;
- Novices 2 : 5. Renan Manceaux (Rap) ; 6. Juliette Wary (Rap) ; 11. Camille Leblon (Rap) ;
- Novices 3 : 5. Anaïs Milard (Rap)3
- Espoirs 1 : 2. Camille Renault (Rap) ; 5. Eva Lemaire (Rap)
- Juniors-seniors : 6. Solène Manceaux (Rap) ; 8. Vinciane Manceaux (Rap).

COUPLES

- Pré-Bronze : 2. Lili-Rose Plomion - Adrien Masseron (Châlons)3
- Argent : 13 Mathilde Dias - Jason Huon (Châlons).
- Clubs : 1. Belfort 195 pts ; 2. Epinal 102 pts ; 3. Reims 84 pts ; 4. Châlons 69 pts3… 15 clubs classés.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 120207c
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7432 du 06 au 12 février 2012.

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CONSTITUTION DE SOCIETE

Avis est donné de la constitution de la SARL : "CemGold" sous le sigle "CG", au capital de 500 €.
SIEGE SOCIAL : 14 rue de Rilly la Montagne - 51100 REIMS.
OBJET : Négoce de métaux précieux.
DUREE : 99 ans à compter de l’immatriculation au R.C.S. de REIMS.
GERANT : M. Nel EFFERA, demeurant 6 rue du Bois des Rosières 08300 NEUFLIZE, nommé pour une durée indéterminée.

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l’union120207b
Espace Watteau : Un beau spectacle pour les familles

L’espace Watteau de la Maison de quartier Croix-Rouge propose un spectacle familial demain mercredi 8 février. Avec « L’ours caméléon », Alexandra Babin, animatrice référent Familles, précise : « Ce divertissement réunit tous les arts de la scène, chant, musique, comédie, danse et jonglage, sans oublier une vidéo créant une interaction entre les personnages réels et virtuels, ajoutant à la féerie du spectacle ».

Tarifs : adultes et enfants à partir de 2 ans, 2 euros. Le départ est prévu à 13 h 30 devant l’espace Pays-de-France. Retour vers 17 heures. Inscriptions auprès du secrétariat Pays-de-France, 15, avenue du Général-Bonaparte (tél. 03.26.86.53.48), ou d’Alexandra Babin.

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l’union120207a
Tennis / Jolly intraitable à domicile

Sébastien Jolly (TC Cormontreuil).
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Ouvert jusqu’à - 2/6 pour permettre au n° 1 local Sébastien Jolly d’y participer, le tournoi hivernal du Cormontreuil TC a tenu toutes ses promesses.

Et « Seb » Jolly a parfaitement répondu présent en battant, hier après-midi, en finale son camarade de club Jean-Charles Robert (0, Cormontreuil).

« Je suis à court physiquement car je ne joue plus beaucoup. Je sais qu’il est solide en fond de court et j’avais intérêt à jouer au filet. À être offensif et agressif. Et en plus, j’ai bien servi… », résumait le Cormontreuillois. Résultat, sur la résine de l’avenue du Languedoc, il a dominé les débats pour triompher logiquement 6-4, 6-1.

Chez les plus de 35 ans, François Bednarek (15-1, Cormontreuil) a également assumé son statut de favori en prenant le meilleur en finale sur Pierre-Franck Goujon (15/2, Bezannes) sur le score de 6-3, 7-5.

Pas de surprise non plus du côté des dames, où, comme prévu, la finale a été un remake de celle de Montmirail la semaine passée entre la tête de série n° 1 Perrine Gosse (2/6, Villeneuve Saint-Germain) et la n° 2 et tenante du titre Mathilde Jacquin (3/6, Saint-Memmie). Avec la même issue, puisque l’Axonaise s’est à nouveau imposée au terme d’une rencontre très disputée, remportée 6-4, 3-6, 6-4.

DAMES

- 8es de finale : Delphine Grillon (5/6, Saint-Memmie) bat Audrey Sarrazyn (5/6, TC Reims) 7-5, 6-0 ; Muriel Legue (5/6, Reims Europe Club) bat Julie Lepage (15, Montmirail) 6-4, 6-1.
- Quarts de finale : Delphine Grillon bat Maéva Stooner (4/6, Géo André) 6-4, 6-3 ; Muriel Legue bat Amélie Zarev (4/6, Reims Europe Club) 6-1, 6-1.
- Demi- finales : Mathilde Jacquin (3/6, Saint-Memmie) bat Delphine Grillon 6-4, 6-1 ; Perrine Gosse (2/6, Villeneuve Saint-Germain) bat Muriel Legue 6-1, 1-6, 6-0.

- Finale : Perrine Gosse bat Mathilde Jacquin 6-4, 3-6, 6-4.

MESSIEURS

- Quarts de finale : Robert (0, Cormontreuil) bat Evrard (3/6, URT) 6-2, 6-1 ; Beuque (0, Paris Jean-Bouin) bat Pacanowski (3/6, Géo-André) 6-3, 6-3 ; Pilliet (0, Guignicourt) bat Andruejol (0, Saint-Dizier) 6-3, 7-5 ; Jolly (- 2/6, Cormontreuil) bat Betbeze (2/6, TC Reims) 6-3, 7-5.

- Demi-finales : Robert bat Beuque 7-6, 6-2 ; Jolly bat Pilliet 7-5, 6-2.

- Finale : Jolly bat Robert 6-4, 6-1.

Plus de 35 ans.

- Demi-finales : Goujon (15/2, Bezannes) bat Collot (15/2, Cormontreuil) 7-6, 6-3, Bednarek (15/1, Cormontreuil) bat Pommier (15/2, Cheminots Reims) 6-0, 6-1.

- Finale : Bednarek bat Goujon 6-3, 7-5.

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l’union120206a
Conférences : Le programme du cycle Passerelles

Jean-Léon Beauvois, psychologue français, sera demain à RMS.
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Voici le programme des prochains rendez-vous proposés à Reims Management School dans le cadre du cycle Passerelles.

- Mardi 7 février. A 18 h 45, rencontre avec Jean-Léon Beauvois, écrivain, consultant, enseignant, chercheur en psychologie sociale, auteur de : « Manipulations et influences sournoises ».
- Mercredi 14 mars. A 18 h 45, le Dr Philippe Batel, psychiatre alcoologue, pour « Alcool : de l’esclavage à la liberté ».
- Jeudi 22 mars. A 18 h 45, Camille de Peritti, écrivain, auteur de : « Pourquoi devient-on écrivain après une école de commerce ? »
- Mardi 3 avril. A 18 h 30, Talents.
- Jeudi 12 avril. A 19 heures, Sophie Kutten, comédienne pour la pièce de théâtre « Madame Marguerite », écrite par Roberto Athayde.

Comment réserver ?

- Par internet : 7 jours avant la conférence en cliquant sur le bouton « Réserver » du site www.passerelles.net/qui apparaîtra automatiquement pendant la période de réservation.
- Par téléphone, trois jours ouvrés avant la conférence, réservation au 03.26.77.46.41.

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120205b- VRI novembre 2011

Le quartier Croix-Rouge dans « VRI » N°286 de février 2012

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EXPOSITION : La sagesse de La Fontaine

 

Hommage d’Afrique à Jean de la Fontaine, cette exposition présente les œuvres d’Alphonse et Julien Yèmajdè, artistes béninois héritiers d’une tradition artistique dont l’origine remonte au XVIIIe siècle, sous la forme de tentures dites “toiles d’Abomey”, proposant ainsi un dialogue culturel entre l’œuvre de Jean de la Fontaine et l’imaginaire béninois.

Des ouvrages illustrés et des gravures provenant de la bibliothèque Carnegie accompagnent cette exposition

A. C.

> Sagesses, sagesses, médiathèque Croix-Rouge jusqu’au 18 février

 


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Bourse aux livres

La Maison de quartier Billard (Croix-Rouge) et le groupe Escapades organisent leur 5e Bourse aux livres du 4 au 10 février avec plus de 15000 livres et revues vendus de 20 centimes à 2 euros pièce.


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INSERTION PROFESSIONNELLE : Le Tramway et l’ANRU : deux formidables leviers pour l’emploi

Sébastien Marc
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Grâce aux chantiers de l’ANRU et du tramway, 641 personnes éloignées de l’emploi ont pu bénéficier d’un contrat de mission en entreprise et d’un parcours de formation. Cet effet levier pour l’insertion professionnelle a été amplifié par une volonté de la Ville et de Reims Métropole de mettre en place un véritable réseau constitué d’acteurs de l’insertion et d’entreprises.

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Sébastien Marc, bénéficiaire de la clause d’insertion ANRU

“Grâce à Emploi 51 et à l’ANRU j’ai pu travailler sur un chantier à Croix-Rouge durant plusieurs mois, je suis également une formation pour trouver un emploi dans le bâtiment Sébastien Marc, Bénéficiaire de la clause d’insertion ANRU ”

 


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QUARTIER CROIX-ROUGE HAUTS DE MURIGNY

Préparation à l’entrée en école maternelle

L’espace Watteau et Pays-de-France vous proposent des ateliers de préparation à l’entrée en école maternelle. Ces ateliers sont ouverts chaque mardi de 9h30 à 11 h, de février à juin 2012 (sauf pendant les vacances scolaires) et proposent différentes animations de sensibilisation à la vie en collectivité et de préparation à la séparation parent/enfant. La présence d’au moins un parent est impérative.

Renseignements au 0326368813.

Antenne municipale

Les antennes municipales vous permettent d’effectuer un grand nombre de démarches tout près de chez vous. L’antenne municipale Croix-Rouge vous accueille de 8h30 à 12 h et de 14 h à 17h30 (fermeture le lundi matin et le samedi après-midi). 1, rue Joliot-Curie. 0326356020


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Permanences de l’Antenne mobile 0326356005

Lundi

De 9 h à 11h30 : intersection rues du Ruisselet et des Capucins
De 14 h à 15h30 : quartier Verrerie, rue des Essillards
De 15h40 à 17 h : quartier Sainte- Anne, rue de Louvois près de l’église Sainte-Clotilde

Mardi

De 9 h à 11h30 : quartier Clairmarais, place Sainte-Claire
De 14 h à 15 h : Maison de quartier Maison Blanche, boulevard des Bouches du Rhône
De 15h15 à 17 h : rue Passe Demoiselles, devant le n° 3

Mercredi

De 9 h à 11h30 : marché Croix du Sud

Jeudi

De 8h45 à 11 h : place Luton
De 12 h à 15 h : boulevard Gay Lussac

Vendredi

De 9 h à 12h30 : marché Wilson, devant la Maison de quartier Louise Michel, place Lili et Nadia Boulanger
De 14 h à 15 h : angle rues Prieur de la Marne et du Chalet

Samedi

De 9 h à 12 h : marché Boulingrin sur le boulevard Lundy, à côté de la Poste.

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l’union120205a
Reims : ça brûle à Bonaparte

Dans la nuit de samedi à dimanche, les poubelles ont eu très chaud avenue Bonaparte au quartier Croix Rouge à Reims où les sapeurs-pompiers sont intervenus à 21 h 25 puis à 1 h 30 pour y éteindre deux incendies malgré des températures extérieures très froides.

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l’union120204d
« Croix-Rouge au fil du graff - Acte II » : Street-Art à la médiathèque

Najime Hocini
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Najime Hocini, graffeur professionnel, a réalisé avec les habitants du quartier Croix-Rouge et accompagné par de jeunes graffeurs amateurs, une exposition « Croix-Rouge au fil du graff - Acte II ».

De la rue au musée, du pupitre à la toile : les jeunes et les enfants rémois se sont inspirés d’œuvres d’un musée de leur ville pour donner à voir un art différent : « le Street Art ».

Dans le cadre du projet « Cultures Urbaines » destiné à valoriser cet art urbain émergent et à diffuser une nouvelle esthétique urbaine, avec le soutien du Contrat urbain de cohésion sociale, cette exposition a été réalisée en étroite collaboration avec le musée des Beaux-Arts de Reims et les maisons de quartier Croix-Rouge.

Vernissage de l’exposition le mercredi 8 février à 17 heures.

Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Tramway : ligne A, station Médiathèque.

 

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l’union120204c
Croix-Rouge : Les retombées du conseil de quartier

La situation avant
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La situation après
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À la suite des demandes de plusieurs habitants en conseil de quartier, le pôle Services urbains de la Ville de Reims est intervenu dans le secteur de la rue de Bezannes et du Lieutenant-Colonel-Schock pour poser des panneaux de signalisation afin de réduire la vitesse.

Deux panneaux ont été installés pour signaler le virage dans ces deux rues.

De plus, le marquage au sol a été repris et les bordures ont été nettoyées pour une meilleure lisibilité.

Le coût de cet aménagement s’élève à 200 euros.

 

 

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l’union120204b
L’association 2 Mains met la clef sous la porte : Le jardin d’insertion ne donnera plus de fruits

Le jardin du François s’étalait sur 3,5 hectares. Il aura employé sept Vitryats en CDI, en apprentissage ou en insertion.
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En difficulté financière, l’association rémoise 2 mains cesse toute activité. Elle s’apprête à licencier ses quatre salariés vitryats. Le jardin d’insertion ne sera pas cultivé.

DÈS juin 2011, nous avions relaté les difficultés financières de l’association 2 mains, qui était dans la Marne l’un des opérateurs du contrat d’autonomie mis en place par l’État dans le cadre du Plan espoir banlieue. L’association rémoise avait dû licencier ses deux conseillers en insertion vitryats l’été dernier.

Elle avait toutefois maintenu un autre projet : le jardin du François, où travaillaient des personnes en insertion professionnelle sous la responsabilité de deux encadrants en CDI. L’association produisait des fruits et des légumes variés, que ses adhérents venaient chercher au jardin, au Bois Legras. En mai 2011, la Ville de Vitry-le-François avait accordé 25 000 euros dans le cadre du Cucs pour relancer le jardin. « C’était une aide au démarrage. Cette année, il n’y a pas eu de demandes de subvention de la part de l’association », explique Thierry Mouton, l’adjoint chargé de la politique de la Ville. « Nous avions fixé comme condition l’emploi de Vitryats pour la production maraîchère et pour la commercialisation. Nous aurions aimé qu’ils travaillent davantage avec des habitants de la ville », regrette l’élu.

Quatre emplois supprimés

En effet, en 2011, le jardin a fonctionné avec le renfort de salariés rémois de l’association et avec deux apprentis, mais pas de Vitryats en insertion.

« Nous avons eu la confirmation de notre direction que l’association cessait toute activité, mais nous n’avons toujours pas reçu nos lettres de licenciement », indique Alexandre Champion, responsable du jardin du François. Deux salariés vont donc se retrouver au chômage et la situation des deux apprentis est aussi complexe. L’un d’entre eux doit passer son diplôme cette année et espère que l’activité de l’association se poursuivra assez longtemps pour faire valider son expérience. L’autre devra trouver une autre entreprise. Dans le département, ce sont environ 15 salariés qui vont perdre leur emploi.

Pas de partenaire pour continuer

Au total, sept Vitryats auront tout de même travaillé au jardin du François, deux en CDI, trois en contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) et deux en contrats d’apprentissage. « Nous avons contacté la Ville pour essayer de sauver le jardin, mais elle ne peut pas porter le projet seule », raconte Alexandre Champion. Ce que confirme Thierry Mouton : « Le service politique de la Ville est allé voir le conseil général, car les chantiers d’insertion entrent dans les compétences du Département, mais nous n’avons pas trouvé de partenaires pour reprendre le jardin. L’idée d’économie solidaire était intéressante, mais c’est difficilement viable. »

Dernièrement, les conseillers généraux ont voté une baisse de leurs indemnités permettant une économie de 50 000 euros. « Avec le groupe socialiste, nous avions demandé que cette somme soit affectée à l’insertion professionnelle. Je le rappellerai au président du conseil général… », souffle Thierry Mouton.

Pendant ce temps, les salariés du jardin entretiennent le bois voisin, en attendant leur lettre de licenciement.

R.H.

Sollicité par téléphone, le directeur de l’association Jean-Louis Rumério n’a pas souhaité s’exprimer.

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l’union120204a
Dix kilos de cannabis écoulés depuis l’été dernier / L’argent du trafic de drogue était caché sous la baignoire

Il y a quelques semaines, l’arrestation d’un mineur trouvé en possession de cannabis dans un foyer de Reims a permis de remonter, étape par étape, à un apprenti-boulanger qui avait trouvé plus lucratif de commercer dans les stupéfiants que de pétrir le bon pain.

Depuis le début de son activité l’été dernier, Laurent Richard, 21 ans, a reconnu avoir écoulé sept kilos de résine et trois kilos d’herbe de cannabis à de nombreux clients occasionnels ou réguliers. Apparemment, lui-même s’approvisionnait dans le quartier Croix-Rouge.

Les perquisitions menées à son domicile de la rue de la Maladrerie ont permis de découvrir un revolver (le deal de drogue est une occupation dangereuse qui nécessite quelques protections) ainsi que 4 000 € en liquide dissimulés sous la baignoire.

L’affaire était d’autant plus juteuse que l’apprenti boulanger ne fume pas de shit. Il n’avait donc pas besoin de réserver une partie des bénéfices pour financer sa consommation personnelle. L’argent de la drogue lui aurait notamment permis de s’offrir une Citroën ds3 neuve au prix de 16 900 €.

Dix-huit mois de prison

Déféré hier après-midi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, Laurent Richard a été condamné à dix-huit mois de prison ferme. Il a été écroué, tout comme Damien Erhart, 25 ans, identifié comme étant l’un de ses clients potentiels et condamné à six mois ferme car récidiviste en matière de stupéfiants.

Les autres personnes impliquées dans le trafic ont fait l’objet de convocations ultérieures ou d’injonctions thérapeutiques.

F.C.

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l’union120203c
Croix-Rouge / Clap de fin pour « 2 Mains » !

Les rideaux du café associatif « Le Bistroquet », géré par « 2 Mains », étaient régulièrement fermés.
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L’association « 2 Mains », située place Dominique-Ingres, mettra la clef sous la porte officiellement le 14 février.
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REIMS (Marne). L’association « 2 Mains » mettra la clef sous la porte officiellement le 14 février. C’est un véritable événement dans le quartier tant elle était impliquée dans la vie de celui-ci.

C’EST une bien triste nouvelle qui vient de tomber dans le quartier, puisque dans onze jours (officiellement le 14 février), l’association « 2 Mains » mettra définitivement la clef sous la porte.

La rumeur courait depuis quelques jours déjà, rumeur d’ailleurs confortée par le fait que les rideaux du café associatif « Le Bistroquet », géré par « 2 Mains », étaient régulièrement fermés et que ses éducateurs n’étaient plus présents à leurs permanences.

Pourtant, si tous ces facteurs pouvaient mettre la puce à l’oreille des habitants, rien n’était pour autant officiel, jusqu’à la semaine dernière. En effet, contactés par téléphone, des anciens salariés l’avaient laissé entendre avant de nous le confirmer de nouveau quelques jours plus tard.

« Oui c’est acté, « 2 Mains » ferme, c’est fini à cause de problèmes financiers ».

Contacté également, le directeur, Jean-Louis Rumerio, n’a pas souhaité communiquer pour le moment puisqu’il est soumis jusqu’à la date de fermeture à un droit de réserve.

Quant au président Jean-Michel Gauthier, également président de l’association « Étoile Croix-du-Sud », il n’est pas dans la capacité de répondre à nos questions puisqu’il rencontre actuellement des problèmes de santé.

De nombreux projets

Pourtant, l’association a énormément apporté grâce à ses nombreux projets, tant dans le quartier que dans les villes de Reims, d’Épernay et de Vitry-le-François puisqu’en quelques mois l’association s’était dotée d’antennes dans ces différents lieux. De la création du Bistroquet à celle de la fête du muguet, en passant par les nombreux projets tels que l’action humanitaire au Maroc où des jeunes avaient remis un réfectoire en état, « 2 Mains » avait depuis sa création énormément participé à la vie socioculturelle de Croix-Rouge tout en travaillant à l’accompagnement des personnes en insertion ou à la recherche d’emploi par le biais du dispositif éducatif novateur d’insertion sociale (Denis) en faveur des jeunes et des moins jeunes en ruptures sociale et professionnelle. « 2 Mains » fut également la seule association de la région à gérer les contrats d’autonomie lancés dans le cadre du Plan Espoir Banlieue.

Nous en saurons plus dans les semaines à venir et bien évidemment nous ne manquerons pas de vous informer sur les raisons de la fermeture de « 2 Mains » devenue en quelques années, une véritable entité du quartier Croix-Rouge.

T.A.F.

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L’association aurait pu être sauvée

Par l’intermédiaire d’Éric Quénard, premier adjoint au maire, la Ville apporte quelques précisions sur la fermeture de « 2 Mains ».

« Lorsque nous avons appris à la fin de l’année dernière les difficultés financières de l’association dues notamment à l’arrêt du dispositif des contrats d’autonomie, nous avons travaillé sur les possibilités de fonds que nous pourrions mettre à disposition de l’association afin de conforter son projet sur 2012. Les difficultés qui étaient prévues sont arrivées beaucoup plus tôt, j’ai donc rencontré les salariés qui n’étaient plus payés mais également les administrateurs de « 2 Mains » avec bien entendu l’Effort rémois qui soutient l’association. Sur 2011, la ville avait donné 75 000 euros de subvention dans le cadre de différents projets, pour 2012 nous étions prêts à aller au-delà de cette somme. L’association attendait la décision du tribunal puisqu’elle était sous la procédure de redressement judiciaire. Le tribunal a nommé un liquidateur et avait accepté que l’association poursuive son activité durant six mois. Mais elle n’a pas souhaité poursuivre et a décidé de mettre fin à son activité. Aujourd’hui, nous avons décidé de trouver une solution pour faire vivre le Bistroquet qui est intégré dans le projet de rénovations urbaines. Nous n’avons pas encore trouvé cette solution mais nous y travaillons avec l’Effort rémois. La ville a donc joué son rôle pour venir en aide à « 2 Mains » mais comme toute association celle-ci est indépendante et seul le conseil d’administration peut choisir ou non d’accepter les solutions que nous avons proposées », précise Éric Quénard.

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l’union120203b
Les cambrioleurs guettent leur victime

Se faire cambrioler est ressenti comme un viol de son intimité. Déjà conséquent, le sentiment de malaise ne peut que se renforcer s’il apparaît évident que les auteurs vous connaissent de vue et qu’il vous arrive probablement de les croiser sans savoir que ce sont eux qui ont fait le coup.

Une Rémoise se retrouve dans cette situation depuis mardi soir. Elle habite à Croix-Rouge, avenue Bonaparte. De retour chez elle à 21 heures, elle s’apprêtait à entrer dans le hall de l’immeuble lorsqu’elle a vu quelques jeunes en sortir avec des capuches, têtes baissées. Sur le coup, elle n’y a pas prêté d’attention mais en arrivant devant la porte de son appartement, cinq étages plus haut, elle a constaté que celle-ci était forcée. Des cambrioleurs venaient juste de quitter les lieux. Les chambres étaient retournées, le téléviseur du salon posé à terre, prêt à être emporté. Les intrus, dérangés par le retour de la victime, n’ont rien eu le temps de voler.

Quartier difficile

Evidemment, un rapprochement s’est imposé avec les jeunes croisés devant le hall. Comment ont-ils été prévenus de l’arrivée de la locataire avec suffisamment d’avance pour partir aussi vite ? La porte-fenêtre de la cuisine était ouverte, d’où la présence probable d’un guetteur sur le balcon. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le guetteur identifie, comme étant l’occupante de l’appartement, cette personne en bas qui venait de quitter sa voiture sur le parking.

La dame habite depuis vingt ans avenue Bonaparte. « Ça s’est dégradé ces dernières années », dénonce l’un de ses fils (une situation déjà évoquée dans l’union). « Au mois de novembre, mon frère a dormi chez ma mère alors qu’il était de passage à Reims. Le lendemain, il a retrouvé sa voiture fracturée. Une semaine plus tard, c’est la voiture de ma mère qui brûlait. Entre les feux, les vols, les jeunes qui fument leurs joints à l’intérieur des immeubles, tout le monde laisse faire. »

La police en prend pour son grade, le Foyer rémois aussi. « La porte du hall n’est plus sécurisée. Même un enfant de 10 ans peut l’ouvrir. C’est infernal de vivre comme ça. On va faire une demande de mutation. » Comme nous l’avons déjà titré une fois, le feuilleton de l’avenue Bonaparte, c’est « Plus moche la vie ».

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L’hebdo du vendredi- N° 245 - 120203a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 245 - Semaine du 3 au 9 février 2012

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Chiner

Samedi 4 et dimanche 5 février

Reims - Bourse aux livres Sam. 9h-18h et dim. 14h-18h

Espace Billard, maison de quartier Croix-Rouge

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l’union120202b
Servane DELOBELLE (tennis) : Début d’une seconde vie…

L’ancienne n° 30 française est devenue un entraîneur exigeant, ici au Creps de Reims avec Angélique Selosse.
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Sortie du parcours de l’excellence à 21 ans, la licenciée au TC Géo-André - titulaire du DEJEPS - a su se remettre en question et rebondir, avec la même passion.

JEUDI DERNIER, Servane Delobelle a apporté au Creps de Reims ce qu’il fallait pour fêter son DEJEPS (Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) avec les entraîneurs du Centre fédéral de Ligue.

Cette histoire est celle d’une jeune fille qui a côtoyé le haut niveau mais s’est retrouvée sans le moindre diplôme à 21 ans.

Le mérite de la désormais licenciée à Géo-André Reims est d’avoir retroussé ses manches pour remonter son handicap. Et revenir dans le circuit, pas celui du tennis, celui de la vie ordinaire.

L’ancienne n° 30 française (27 ans) a fini par trouver sa voie. Elle sera entraîneur, histoire de transmettre son savoir et son vécu.

Servane, vous voilà lancée dans la carrière d’entraîneur…

« J’ai commencé la formation pour le DEJEPS fin novembre et je viens de valider toutes les UC (Unités de compétence) du premier coup. Je n’aurai pas à attendre la session de rattrapage fin mars. Maintenant, j’aimerais passer le DES (études supérieures) qui est l’équivalent du BE 2e degré. Il y a une session en cours et il va falloir que je patiente. »

Votre implication est totale…

« J’ai aussi passé le diplôme de JAT (juge arbitre de tennis) 1er degré. C’est un plus. On nous a appris à « fabriquer » des tableaux et ce n’est pas du tout évident. Je prends également des cours d’anglais avec Jean-Louis Batteux, qui est entraîneur à Géo-André et enseigne cette langue. J’ai effectué un séjour en Irlande mais, depuis, j’ai perdu. »

On sent chez vous une soif d’apprendre…

« Quand j’ai quitté le parcours d’excellence à 21 ans, je n’avais même pas le Bac. Il a fallu que je reprenne des études. C’est marrant : je donnais des cours de tennis à mon professeur d’histoire. En échange, il m’aidait. En six ans, j’ai obtenu le Bac avec mention assez bien, un DUT de techniques commerciales et donc mon DE de tennis. »

Est-ce qu’un poste vous attend ?

« En fin de saison, on va parler des conditions générales avec les dirigeants de Géo-André. Voir si ça peut déboucher sur un emploi au club ou au Centre fédéral de Ligue. En tout cas, je m’épanouis car il y a une excellente ambiance au sein du club. »

Avec votre connaissance du haut niveau, ne pourriez-vous pas prétendre à une mission à la FFT ?

« A Reims, on parle beaucoup de l’ouverture d’un pôle féminin. La Fédération veut privilégier les cadres techniques féminins. Le haut niveau, nous sommes en plein dedans au Centre fédéral. Nous formons des joueuses d’un niveau interrégional, national voire international. »

Que vous inspire votre propre expérience ?

« Après avoir été pensionnaire du Creps à 13 ans, je suis partie dans un Centre privé que dirigeaient Eric Brémond et Karine Bornu, qui est devenue la coordonnatrice du tennis féminin à la FFT.

Dans cette académie, j’ai côtoyé Camille Pin, Séverine Beltrame, Emmanuelle Hédon, Laura Rocchi. A 17 ans, je m’entraînais avec ces filles-là. Ce Centre a connu des soucis et Karine Bornu s’est retrouvée en poste à la Fédé. Ce qui m’a aidé à me retrouver au CNE (Centre national d’entraînement). Il y avait beaucoup d’heures d’entraînement et ça m’a appris à être rigoureuse. Je me suis retrouvée 30e française, 430e à la WTA et avec une wild card pour le 1er tour des qualifs à Roland-Garros.

Mon parcours était atypique. Les résultats n’étant plus trop là, je suis sortie de ce que l’on nomme le parcours d’excellence. On n’a que trois ans pour réussir, c’est-à-dire intégrer le Top 100 mondial, voire mieux. Un niveau qu’il faut avoir pour vivre du tennis.

Heureusement que ma famille m’a soutenue. C’est comme ça que je me suis retrouvée au lycée Saint-Michel à passer le Bac à 21 ans. »

Quel type d’entraîneur êtes-vous ?

« Quelque fois, j’ai l’impression d’être un peu trop exigeante. Mais tout se joue sur des petits détails. »

Vous reverra-t-on sur un court, vous qui, lors du dernier tournoi du TC Reims, avez tenu tête à une 450e mondiale ?

« Déjà, je dispute les championnats par équipe avec Géo-André. J’ai conservé l’esprit de compétition. Je peux jouer - 2/6, - 4/6. Je vais continuer à disputer des tournois. »

Membre du Centre fédéral de Ligue, Claire Makhloufi a disputé son premier ITF (25.000 dollars) à Grenoble alors qu’elle n’est que cadette. Peut-elle être la joueuse dont la région a bien besoin ?

« Sébastien Paillard fait de l’excellent travail avec elle. Personnellement, j’aime bien lui servir de sparring. Elle a une technique super-propre et une bonne frappe de balle. Après, c’est une question de mental et de gestion des grands événements. »

Propos recueillis par Jean-Pierre PRAULT

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l’union120202a
Il saute de la voiture en marche pour échapper à ses agresseurs

REIMS (Marne). Tribunal Correctionnel. L’équipée sauvage finit sa course en prison.

Sous la menace, ils l’ont contraint à jouer les taxis. Il n’a eu d’autre choix que d’obtempérer mais, par peur, il a préféré sauter du véhicule en marche et fuir à toutes jambes à travers champs. Un mois et demi après les faits, ses deux agresseurs ont gagné le chemin de la prison.

L’histoire est à ce point rocambolesque que la police n’y a pas cru dans un premier temps.

Lorsqu’Aurélien, un jeune Rémois de 29 ans, s’est présenté le 11 décembre au commissariat de police pour dire qu’il avait été contraint par deux individus à leur servir de chauffeur, qu’il avait sauté du véhicule en marche pour leur échapper et, blessé, avait couru à travers champs de Lavannes à Courcy pour rentrer chez lui…, ils ont d’abord cru à une embrouille à l’assurance, la voiture ayant été retrouvée brûlée à Hirson, ou à un périple nocturne qui aurait mal tourné.

Contre toute attente, l’histoire s’est avérée bien réelle. Dans la nuit du 10 au 11 décembre, alors qu’il sortait d’une soirée entre amis, Aurélien avait été pris à partie par deux jeunes bien éméchés qui l’avaient, sous la menace, contraint de les conduire d’abord à Croix du Sud. Le périple s’était poursuivi jusque Beaumont-sur-Vesle où l’un des individus espérait retrouver son ex-petite-amie… Il avait été mis dehors par les parents de cette dernière et, toujours sous l’emprise de l’alcool, menaçant, bouteille à la main, il avait ordonné à Aurélien de reprendre la route et de prendre la direction des Ardennes.

Paniqué par la tournure des choses, Aurélien avait préféré sauter en marche plutôt que de poursuivre le périple, au risque de sa vie.

« On lui a demandé s’il te plaît »

Après recoupements, les policiers ont fini par identifier un certain Julien Wanecque, 20 ans, comme étant l’un des auteurs de l’agression. Interpellé ce week-end et placé en garde à vue, il a rapidement mis en cause son comparse, Ysaac Lepage, 25 ans, incarcéré depuis janvier pour des faits de dégradations.

Au commissariat, la confrontation entre les deux hommes, de simples connaissances, a tourné au pugilat et aux menaces de mort… mais tous deux ont fini par reconnaître les faits, sans se rendre compte que les choses auraient pu très mal finir.

Ce soir-là, après qu’Aurélien a sauté de la voiture en marche, ils ont pris la fuite, sans même vérifier s’il n’était pas blessé, puis ont brûlé la voiture à hauteur d’Hirson… se mettant alors au vert.

Si Wanecque s’est montré moins agressif que Lepage…, tous deux étaient en état de récidive légale. Mardi, ils comparaissaient sous le régime de la comparution immédiate. Reconnaissant les faits, ils ont tenté de minimiser les choses… « On ne l’a pas forcé, on lui a demandé s’il te plaît… »

En raison de leurs casiers respectifs, tous deux ont été condamnés à une peine plancher de deux ans dont 20 mois avec sursis pour Julien Wanecque et 9 mois avec sursis pour Isaac Lepage, avec mandat de dépôt à la barre pour les deux.

C.G

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 120201e
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7431 du 30 janvier au 05 février 2012.

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La construction de la chaufferie bois avance à Reims Murigny

Pour la Ville de Reims et la SOCCRAM (délégataire de service public en charge du chauffage urbain), ce chantier permettra d’atteindre le seuil de 50 % de production de chauffage grâce aux énergies renouvelables.
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Le fioul lourd était la source d’origine du chauffage urbain. Son utilisation diminue au fur et à mesure de l’envolée des prix des produits fossiles. Sa part va descendre à 4 % avec l’arrivée du bois.
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Dans sa démarche de mixité des ressources énergétiques, la Ville utilise aussi le gaz.
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Autrefois en provenance de Lorraine, le charbon arrive aujourd’hui d’Amérique du Sud.
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Derrière le bâtiment de la chaufferie bois en construction, on peut apercevoir la cheminée de l’installation actuelle.
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Energie. L’été dernier, les travaux de la chaufferie bois ont démarré officiellement avec la pose de la première pierre à Murigny. En octobre 2012, le bois viendra compléter la production l’installation actuelle qui a diversifié sa mixité énergétique au fil des ans afin d’alimenter les quartiers de Croix-Rouge et de Murigny.

Bénéfique pour l’environnement, pour la facture des locataires, et combustible moins coûteux pour la collectivité. Voici l’objectif de la chaufferie bois en construction depuis l’été dernier à Reims Murigny. Cet investissement de 7,8 M€ HT, subventionné à 53,4 % par l’Ademe, la Région et le Feder, doit permettre à laVille de disposer dla Villechaudières d’une puissance unitaire de 5MW pour chauffer les habitants des quartiers Murigny et Croix-Rouge ainsi que l’hôpital, l’université et des équipements scolaires…

A partir d’octobre 2012, le bois viendra ainsi en complément ou substition des ressources utilisées aujourd’hui (voir encadré). « Nous poursuivons notre dynamique de diversification en l’axant sur les énergies renouvelables, d’au-tant que le coût des produits fossiles ira sans cesse à la hausse. L’usine d’incinération Rémival apporte déjà 35 % de l’énergie utilisée par la chaufferie. Le bois va nous permettre d’atteindre les 50 % d’énergies renouvelables », explique Eric Quénard, premier adjoint au maire de Reims.

Au-delà de la dimension environnementale, l’impact économique est en effet important. Le seuil des 50 % d’énergies renouvelables entraîne ainsi une TVA réduite à 5,5 % (au lieu de 19,6 %), diminuant ainsi nettement les factures des utilisateurs. « Cet investissement est couplé avec les rénovations dans le cadre de l’ANRU qui permettent aussi de moins consommer d’énergie », ajoute Eric Quénard. Sans oublier une création d’emplois directs et indirects estimée à 15 postes, car le bois (20 000 tonnes par an) proviendra d’une filière courte, notamment depuis la Montagne de Reims.

DU FIOUL LOURD AU BOIS

« La moitié du bois utilisé sera récupéré, au lieu d’avoir un coût pour l’ONF et l’autre moitié sera du bois propre non peint ou traité », détaille Bruno Carmona, responsable secteur de la SOCCRAM qui exploite la chaufferie pour le compte de la Ville. Conçu initialement pour utiliser le fioul lourd dans les années 70, il raconte que le site a su évoluer au fil des ans (photos ci-dessous) en produisant le chauffage à partir du charbon, du gaz, de l’usine d’in-cinération, et bientôt du bois « avec un investissement exemplaire sur le plan écologique en réduisant les émissions de CO2 ».

PIHILIPPE DEMOOR

22 % de la production

Aujourd’hui, la mixité énergétique de la chaufferie est la suivante : usine d’incinération : 35%, charbon : 44%, fioul lourd : 13%, gaz naturel : 8%. Le bois va représenter 22 % de cette production ce qui va faire diminuer la part du charbon à 30 % et celle du fioul lourd à 4 %, tandis que le gaz représentera 9%.

La chaufferie répond aujourd’hui au besoin de l’équivalent de près de 18 000 logements.

L’utilisation du bois va permettre d’éviter 12 000 tonnes d’émissions de CO2 dans la production de chauffage (sans tenir compte des économies de transport).

 

 


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CONSTITUTION DE SOCIETE

ILY’S BAT
Société à responsabilité limitée au capital de 5.000 €uros
Siège social : 56 rue Galilée - 51100 REIMS

AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 21 novembre 2011, il a été constitué, pour une durée de 99 années, une société à responsabilité limitée, qui sera immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de REIMS, dénommée ILY’S BAT, au capital de 5.000 €, ayant pour objet social : Electricité générale dans tous les locaux, et tous corps de métiers se référant à l’aménagement intérieur.

Son siège social est à REIMS (51100), 56 rue Galilée.

Son gérant majoritaire est Monsieur Hicham BOURHROUM, demeurant à REIMS (51100), 56 rue Galilée.

100771 Pour avis : La gérance.

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l’union120201d
GREFFE DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE REIMS

Par jugement en date du 10 janvier 2012, le tribunal de grande instance de Reims a ouvert une procédure de redressement judiciaire à l’égard de l’association 2 MAINS, 4, place Dominique-Ingres, 51100 Reims, prise en la personne de son président : Monsieur Jean-Michel GAUTHIER, 1, allée Antoine-Watteau, 51100 Reims.

Mandataire judiciaire : Maître François DELTOUR, 3, rue Noël, 51100 Reims.

Juge commissaire : Nathalie DUFOURD. A ordonné la publicité dudit jugement.

Les créanciers sont priés de déclarer leurs créances entre les mains du mandataire judiciaire, au plus tard dans les deux mois de l’insertion qui paraîtra au bulletin officiel des annonces civiles et commerciales avec une déclaration des sommes réclamées, accompagnée d’un bordereau récapitulatif des pièces produites.

Pour extrait, fait à Reims, le 24 janvier 2012,

le greffier.

Dossier n° 11/03643

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l’union120201c
La Lézardière / Un quartier paisible et propre

La salle de l’ancienne école Alphonse-Daudet était pleine à craquer.
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Ils ont animé l’assemblée générale : de gauche à droite, Michèle Capy, trésorière, Jacques Vivier, président, et Nicole Staigre, secrétaire.
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- Voir toutes les photos.

REIMS (Marne). Créée en 1992, l’association de défense des habitants de La Lézardière comptait au départ 40 membres. Aujourd’hui, elle en est à plus de 70 et c’est 80 personnes qui ont fait le déplacement dans l’ancienne école Alphonse-Daudet pour l’assemblée générale.

« Je pense qu’il va falloir changer de salle la prochaine fois », disait un adhérent, debout avec d’autres, faute de place. « Non », répondait le président Jacques Vivier, « ici on est au cœur du quartier ! »

Un président qui fait l’unanimité pour son dévouement et sa disponibilité, mais aussi pour son éternel sourire, et qui a d’ailleurs été ovationné par toute la salle à la demande du bureau, Nicole Staigre, secrétaire, et Michèle Capy, trésorière.

Consensus

Les rapports moral, d’activités et financier (l’association n’est pas subventionnée) ont été adoptés comme une simple formalité tant le consensus est évident. Ici, tous les gens se connaissent et parlent d’une seule voix. Un volontaire, Jean-Marie Poiret, a été élu nouveau vice-président.

Plusieurs sujets ont été évoqués et en particulier des problèmes de circulation, de vitesse excessive (rues Bernanos et Sand), de signalisation routière et de lignes de bus (le 10 ne passe plus à la Lézardière qui n’a plus de liaison avec le centre-ville, et le trajet du 13 vers Saint-Brice devrait être modifié pour être utile), la recrudescence des cambriolages (exemple rue Bernanos : « Soyons sur nos gardes, surveillons-nous les uns les autres, certaines adresses ont été cambriolées quatre fois ! »). Les questions du public, très participatif, ont été écoutées et seront traitées « avec une municipalité vraiment à l’écoute et réactive », représentée par le premier adjoint Eric Quénard.

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Vers une baisse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ?

Le conseiller municipal Alain Bisteur, co-animateur du conseil de quartier, félicitait les habitants pour « votre excellente participation au conseil de quartier et à ses différentes réunions. En mairie, la Lézardière est citée en exemple pour son contrôle remarquable de la propreté du quartier ». Même remarque d’Eric Quénard à propos de « la belle implication des habitants qui signalent les dysfonctionnements en matière de propreté ».

Pour les bus, il est d’accord : « Le tramway ne doit pas provoquer une dégradation de la qualité du réseau des bus ».

Pour ce qui concerne la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, il révèle : « Adeline Hazan étudie des politiques alternatives, notamment avec les bacs enterrés, qui donneront des services plus efficaces et pourraient, à terme et dès février, provoquer une baisse du montant de la TEOM ».

Enfin, aux habitants qui réclament des bennes à encombrants, le premier adjoint explique : « Nous travaillons avec Reims Métropole sur un nouveau dispositif. Nous sommes en même temps en négociation avec les organismes logeurs pour qu’ils utilisent les services des déchetteries, d’où une facturation moins chère aux locataires. Les bennes, destinées aux particuliers, sont hélas utilisées par des entreprises locales et des artisans avec des gravats et des déchets de terrassements, donc nous réduisons leur installation sans pour autant les supprimer ».

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union120201b
Judo-AS Croix-Rouge / Le nombre d’adhérents augmente

 

C’est une belle année qui s’annonce pour le Judo-AS Croix-Rouge, où l’on enregistre une progression sensible du nombre d’adhérents.

Le club est ainsi passé de 150 à 160 licenciés. Avec une augmentation de ce qu’on appelle le baby-judo (4-5 ans).

« Ce que nous recherchons, c’est de tirer techniquement les jeunes et les moins jeunes vers le haut via la préparation des grades de ceinture. Voire du premier au quatrième dan. Que tous aient un réel plaisir à pratiquer le judo et le jiu-jitsu », déclare Jean Dressayre, directeur technique du Judo-AS Croix-Rouge.

« On a aussi un groupe d’adultes (loisirs) qui regroupe souvent les parents des petits judokas. Avec un excellent pourcentage des féminines (1/3 des licences). » Ajoutons-y une bonne équipe de compétiteurs qui participent aux différents championnats (départemental et régional.) D’autres sont même allés un peu plus loin.

C’est le cas d’Axel Baudry, (cadet), qui s’est illustré en prenant part à la phase finale des championnats de France.

 

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l’union120201a
Les incendiaires rôdent…

Difficile de soutenir l’hypothèse d’un court-circuit… Hier vers 5 h 30 du matin, un paillasson a pris feu sur un palier d’appartement, au 7e étage d’un immeuble de l’avenue Bonaparte. Le dégagement de fumée fut suffisamment conséquent pour déclencher l’intervention des pompiers.

En fin de journée, à 18 h 30, des témoins ont aperçu de la fumée s’échappant d’un immeuble du centre-ville, au n °2 de la rue de l’Étape. De gros moyens ont été activés par mesure de précaution mais l’alerte fut rapidement levée. Arrivés sur place, les pompiers ont constaté que la fumée provenait d’un feu de papiers allumé dans une cabine d’ascenseur. Ils ont procédé à la ventilation des lieux.

Vers 20 h 45, un incendie plus sérieux s’est déclaré, place Maurice-Utrillo, qui concernait trois voitures, dont une entièrement embrasée (les deux autres véhicules ont été touchés par propagation). L’origine du sinistre est suspecte.

En revanche, aucune main criminelle dans ce dernier incendie survenu à 18 h 45 à Treslon. Il s’agissait d’un feu de cheminée dans une habitation de la Grande-Rue. Les pompiers de Romigny sont intervenus avec ceux de Chaumuzy.

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l’union120131b
Conseil municipal / 37 665 € de subventions aux associations

Lors de sa dernière réunion le conseil municipal de Reims a voté de nombreuses subventions à des associations pour un montant de 37 665 €. En voici le détail.

Congrès et assemblées générales.- Association des décorés du travail de Reims et des environs : 320 € ; association des veuves et des veufs : 607 € ; amicale des opérés du cœur en Champ’Ard’Aisne : 1 185 € ; mutuelle générale des cheminots : 213 € ; les médaillés militaires de la 138e section de Reims : 320 €.

Actions touristiques.- Association pour le développement de l’activité culturelle du Conservatoire afin de cofinancer la participation à un festival international de chœurs à Saint-Pétersbourg : 1 500 € ; Roseau (séances théâtrales) : 2 400 €.

Subvention aux associations d’étudiants.- Bureau des sports de RMS pour l’organisation de la coupe de France des écoles supérieures de commerce (handball et basket-ball) : 1 500 € ; corporation rémoise des étudiants de Supinfo pour l’organisation d’un national gamin tour : 400 €.

Subvention dans le cadre du dispositif Tremplin sport.- La pédale rémoise : 20 € ; Reims échec et mat : 20 € ; Reims Europe club : 280 € ; judo club Orgeval : 100 € ; Reims natation 89 : 100 € ; Reims basket féminin : 20 € ; Olympique rémois tennis de table : 20 € ; Dojo rémois : 460 € ; Reims champagne handball : 60 € ; roller hockey Reims : 120 € ; association sportive Capoeira à Reims : 20 €.

Subventions à caractère sportif.- Club sportif des sourds de Reims : 800 € ; club de patinage artistique : 600 €.

Projet de lutte contre les discriminations.- Association rémoise contre le racisme : 2 000 €.

Projets pour l’égalité femmes-hommes.- Association des maisons de quartier de Reims pour un projet « regard de femmes » à la maison de quartier Jean-Jaurès : 4 200 € ; Ligue des droits de l’homme pour une conférence sur le féminisme : 580 € ; gazelles pour elles pour la promotion du rallye Aïcha des Gazelles (complément) : 3 500 €.

Association caritative.- Secours catholique : 7 500 €.

Associations sanitaires.- Association des coronariens de Champagne-Ardenne la Cordiale : 1 500 € ; union nationale des Amis des familles et malades mentaux section Marne : 2 400 € ; association française contre les myopathies : 2 500 €.

Projets à caractère sanitaire.- L’Arche à Reims pour la formation du personnel sur l’alimentation et l’activité physique de l’adulte handicapé : 1 500 € ; association des internés de Santé publique du Nord-Est pour un séminaire de formation à portée régionale : 1 000 €.

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l’union120131a
AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHÉS

Maître d’ouvrage : L’EFFORT REMOIS, société anonyme d’HLM au capital de 3.200.000 euros, inscrite au RCS sous le numéro B 335 480 679, dont le siège social est sis 7 rue Marie Stuart - BP 324 - 51061 REIMS CEDEX

Objet : Création d’une voirie – Îlot Degas/Rodin – Quartier Croix du Sud à REIMS (51) / Réf. : GIE CAA-071111

Attributaires :

LOTS

CORPS D’ETAT

ENTREPRISES

MONTANT € HT

01

Terrassement – Voirie – Réseaux de surface

Eiffage TP Est (51)

194 905,35

02

Assainissement / AEP

Eiffage TP Est (51)

155 095,24

03

Eclairage Public

FME (51)

79 865,00

04

Espaces Verts

Actuel Paysage

9 997,50

 

 

 

 

 

 

 

 

Montant total du marché : 439 863,09 € HT

Pour tous renseignements, contacter le Service Marchés : Mme FORRAY 03.26.05.92.33 / Mme GALLOIS 03.26.04.99.05 / M. MEUNIER 03.26.04.99.82

Date d’envoi du présent avis à la publication : le lundi 23 janvier 2012 au JAL L’Union Eco (éditions Marne, Aisne et Ardennes)

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l’union120130e
Claire Makhloufi a appris

Invitée à l’ITF de Grenoble 25 000 dollars – une grande première pour elle – Claire Makhloufi (15 ans) n’est pas parvenue – logiquement – à passer le 1er tour des qualifs.

La Givetoise de Géo-André Reims s’est inclinée (3-6, 1-6) devant l’Allemande Dejana Raickovic (20 ans), tête de série n°13.

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l’union120130d
L’ambition dans les études, ça se stimule !

Ils se retrouveront à nouveau pour deux autres événements : un rendez-vous plus culturel, et une sortie à Paris.
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REIMS (Marne). Le lycée Roosevelt descend sa « cordée de la réussite » jusqu’au niveau du collège. Ils sont 9 de Croix-Rouge à en profiter.

EST-CE que quand on est en troisième à François-Legros dans le quartier Croix-Rouge de Reims, on se voit faire des études d’ingénieur ? Pas forcément. Mais l’ambition, ça se stimule.

Tel est en tout cas la conviction de François Alin, professeur au lycée Roosevelt.

« Vous amenez le collégien au contact d’élèves de nos classes prépa, explique-t-il en substance, ils font des exercices ou des travaux pratiques ensemble, ça démystifie les études supérieures, et ça peut donner envie aux plus jeune de se dire : pourquoi pas moi ? »

C’est ça le principe des « cordées de la réussite », dispositif imaginé pendant l’ère Chirac sous l’appellation des « filières d’excellence » pour répondre à une poussée de violence dans les quartiers défavorisés, et concrétisé finalement sous Sarkozy sous son nouveau nom évoquant l’alpinisme, pour développer l’ambition estudiantine des enfants de ces mêmes quartiers.

François Alin s’occupe de cet encordement dans son établissement. Particularité : « Alors que les cordées visaient initialement à associer classes prépa et lycéens, nous sommes descendus jusqu’à l’échelon collège. »

C’est ainsi qu’au cours de ce mois de janvier, Naomi, Mélissa, Clara et six autres camarades de François-Legros, ont passé une journée à Roosevelt en compagnie des grands de prépa de sciences physiques et sciences de l’ingénieur, comme Landry, Cécile ou Thomas, volontaires pour jouer le rôle de « tuteurs » ; avec eux ils ont fait des exercices de physique ou de chimie sous forme aussi ludique que possible.

« J’aurais aimé avoir la même chose »

Ces tuteurs et leurs jeunes « plantes » se retrouveront à nouveau pour deux autres événements : un rendez-vous plus culturel en mars, et une sortie à Paris plus tard (où ils visiteront notamment une école d’ingénieur).

« Ça m’a rappelé moi quand j’étais plus jeune, confie tuteur Landry, j’avoue que j’aurais bien aimé avoir ça moi aussi à leur âge. Ce qui m’a plu, c’est que les jeunes étaient intéressés, ils posaient des questions. »

Mais alors ? Peut-être que non seulement ces rencontres feront naître des vocations d’ingénieur inattendues chez les collégiens, mais aussi des vocations d’enseignant pas davantage programmées chez les « anciens » ?

Antoine PARDESSUS

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Mercato hivernal dans les maisons de quartier

Les sept directeurs des maisons de quartier qui vont changer de structure au début du mois de février, accompagnés d’Éric Tournet, directeur à l’échelle de Reims.
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REIMS (Marne). Sept directeurs des maisons de quartier vont changer de structure au début du mois de février. Nous les avons rencontrés afin qu’ils nous livrent leur sentiment sur ce mercato socioculturel.

ÇA bouge dans l’association des maisons de quartier de Reims (MQR), l’une des plus grandes associations de la cité des sacres. Début février, sept des quinze directeurs des différents espaces de la MQR vont changer de structure. Véritable nouveauté puisque si les salariés, animateurs ou autres agents administratifs, étaient souvent amenés à changer de lieu de travail, c’est assez inhabituel de voir un tel mouvement de la part de directeurs. Si pour certains la rumeur disait que ce choix était imposé aux sept directeurs concernés, la réalité est toute autre.

« Depuis mon arrivée, il y a maintenant un an, la question de ce mouvement s’est très vite posée. Il y a des gens qui sont en poste depuis très longtemps. Il a été proposé, dans l’objectif de redynamiser les structures, que les directeurs découvrent d’autres structures afin de leur permettre de voir la réalité d’autres territoires. Je tiens vraiment à écarter toute idée de sanction puisque c’est un travail qui s’est fait collectivement avec les directeurs mais aussi avec les différents présidents des différents espaces » précise Éric Tournet, directeur de l’association à l’échelle de Reims.

« C’est la première fois que dans ma carrière je suis amené à changer de structure avec un mois de travail pour préparer ce départ mais aussi l’arrivée de mon remplaçant » ajoute Dominique Mansuy, directeur de la maison de quartier Maison-Blanche.

Rassurer les équipes et les bénévoles sur place

L’arrivée d’un nouveau directeur et le départ de celui en place sont des événements qui peuvent déstabiliser le personnel présent dans les différentes structures. Mais l’organisation de ces changements a permis de préparer ce passage de témoin, y compris pour les salariés.

« Ce qui fut aussi important était de rassurer les équipes en place, de leur expliquer que cette décision avait été mûrement réfléchie » ajoute Patrick Schmid, directeur de l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge.

« Il a fallu dire aux gens que ceux qui allaient nous remplacer ne venaient pas pour tout casser et faire la révolution et qu’ils n’allaient surtout pas apporter de changement de façon cavalière » dit Raymond Guignard, de la maison de quartier Châtillons.

« C’est très important de ne pas gommer la relation psychoaffective avec les bénévoles mais il faut savoir décrocher, et je pense que nous avons tous vécu ça dans nos carrières » souligne Dominique Mansuy, directeur de la maison de quartier Maison-Blanche. Lorsque l’on demande à ces cadres, qui pour certains étaient en place depuis plus d’une décennie, si le fait de quitter leur maison de cette façon ne leur laisse pas un sentiment de tristesse, leur réponse est mitigée.

« Je suis ni triste ni contente. Finalement on change d’espace mais pas d’association » précise Silvia Magnasco, directrice de l’espace Turenne de la maison de quartier Murigny.

« J’étais au début dans une phase de déstabilisation à cause de ce changement mais plus je me rendais à Châtillons plus je quittais La Neuvillette en faisant mon deuil. J’étais de plus en plus content d’aller vers de nouveaux défis mais je voulais également vraiment bien préparer mon départ, donc c’est vrai que j’ai été un temps dans deux phases, deux sentiments différents » confie Rachid Ramali, l’un des deux directeurs de la maison de quartier « La Source ».

« Je pars avec beaucoup d’espoir, en souhaitant que mon arrivée va servir à rendre la maison de quartier Maison-Blanche à ses habitants » conclut Abdou Saadi, le second directeur de la maison de quartier « La Source » regroupant le quartier Trois-Fontaines et Neuvillette.

C’est donc vraiment dans une dynamique volontaire que ces directeurs ont choisi de quitter leurs postes pour atterrir dans de nouveaux quartiers, de nouvelles réalités de terrain, dans l’objectif de redynamiser leur structure. Car si le poste reste effectivement le même, l’être humain lui est totalement différent et peut être un véritable œil nouveau dans la direction de structure socioculturelle.

T.A.-F.

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Feux divers

Un feu de détritus s’est déclaré vendredi à 20 h 30 place de Marseille. Samedi vers 21 heures, un cyclomoteur Skyteam a été incendié boulevard Vasco-de-Gama.

Il est probablement volé mais n’a pu être identifié.

En revanche, c’est une Ford dont le vol fut signalé en son temps à la police quia brûlé dimanche à 3 h 30 rue Joseph-Haydn à Wilson.

Dans l’intervalle, un feu de cheminée s’est déclaré rue des Moissons à 21 heures, un feu de sac-poubelle avenue Bonaparte à 21 h 30, un feu de lampadaire rue Albert-Thomas à 0 h 30.

A 23 h 30, appelés pour un incendie dans un bâtiment désaffecté de l’avenue de l’Europe, au niveau de l’avenue de l’Yser, les pompiers ont découvert un feu de camp allumé sous surveillance par des jeunes sagement réunis.

Il leur a été demandé de s’en aller.

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Jets de craie sur le tramway

Une rame du tramway a été « caillassée » dans la traversée de Croix-Rouge, samedi vers 22 h 30.

Pour être plus précis, les projectiles utilisés ne sont pas des cailloux mais des morceaux de blocs de craie ramassés sur un chantier des environs.

Ils ont occasionné trois légères traces sur le tramway.

Les auteurs sont en fuite.


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