Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - février 2023



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 230228c
Concert « L’Ailleurs de l’Autre »

Quatre chanteuses tentent de reproduire fidèlement des enregistrements collectés par des ethnomusicologues tout au long du XX e siècle.

À 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Gratuit.

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l’union 230228b
Solidarité : Les enfants fêtent le mur !

Les enfants de Fête le mur avec l’adjoint Philippe Wattier et la présidente Nathalie Spooner.
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Ce jeudi 23 février, les enfants de Stains, Bar-le-Duc et du quartier Croix-Rouge réunis en rencontre interrégionale, ont joué en tournoi amical de tennis, sans pour autant danser sur Saga Africa, chanson de Yannick Noah fondateur de Fête le mur.

Les enfants échangent services et smashes avec fair-play et enthousiasme. Ils respectent scrupuleusement les règles et font montre de précision et de technique. Après un repas partagé, ils se sont ensuite rendus en tramway visiter la Bibliothèque Carnegie, puis les tours de la cathédrale. La journée s’est prolongée par une visite des salles du conseil municipal et des mariages de l’Hôtel de ville de Reims. Elle ne s’est pas terminée en chanson, mais par une réception festive avec les élus rémois !

Nathalie Spooner, présidente du Tennis Club Géo-André, structure support de l’opération, précise que Fête le mur permet depuis 2011 à une centaine d’enfants d’écoles primaires de pratiquer le tennis tout au long de l’année. 6 enfants ont déjà été licenciés. Certains jeunes très motivés sont devenus mini-coachs et participent à l’entraînement de leurs camarades. Philippe Wattier adjoint, précise que la municipalité soutient cette opération conjointement avec l’État au titre de la politique de la ville. Belle synergie entre politique publique et tissu associatif très dynamique à Croix-Rouge, dont les enfants sortent gagnants !

 

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l’union 230228a
Christian Lantenois, fin de l’instruction en vue

Christian Lantenois à son domicile, le 26 février 2022. Stéphanie Jayet
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C’était il y a deux ans. Dans l’après-midi du 27 février 2021, Christian Lantenois, photographe à L’union, était très violemment frappé dans le cadre d’un reportage qu’il réalisait dans le quartier Croix-Rouge, à Reims. Ses blessures font craindre le pire, il passe quatre semaines dans le coma.

L’affaire provoque un retentissement national, plus particulièrement au sein de la cité des sacres, où des décennies de reportages ont fait de lui une figure familière, et dans l’ensemble de sa profession. Au Palais Bourbon, les députés se lèvent pour l’applaudir, lui et ce qu’il représente.

Un procès devant la cour d’assises sans doute pas avant la fin 2023

Deux ans plus tard, l’enquête est achevée et la clôture de l’instruction est en vue, a-t-on appris, hier, de source judiciaire. Cependant, aucune date n’est encore fixée pour le procès qui se tiendra devant la cour d’assises de la Marne, au palais de justice de Reims. « Sans doute pas avant la fin 2023, voire 2024 », nous souffle-t-on.

Maintenu en détention provisoire depuis le 3 mars 2021, Anes Saïd Khebbeb, l’auteur présumé des coups portés à notre photographe, sera jugé pour « vol avec violence ayant entraîné une infirmité permanente » – le motif initial de sa mise en examen était une « tentative de meurtre aggravée ».

De son côté, Christian Lantenois, n’a toujours pas pu reprendre son travail.

Mathieu Livoreil

 

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l’union 230227b
Tennis Tournoi de Géo-André Reims : Lassaux assume son statut

Jackie Lassaux s’est imposée en deux sets en finale face à Juliette Leroux. J.P.
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REIMS Tête de série N° 1, l’Ardennaise a inscrit son nom au palmarès du tournoi de Géo-André, au même titre que le Cormontreuillois Eliot Roussel.

À l’affiche depuis vingt-trois jours, le tournoi de Géo-André Reims, qui a réuni 230 participants, s’est achevé hier par les victoires de Jackie Lassaux (2/6, URT Reims) et Eliot Roussel (3/6, Cormontreuil).

Ce dernier, 21 ans, a triomphé au terme d’une finale intense (6-3, 7-5) face à Julien Lacaille (4/6, La Muire), tombeur en demi-finale de la tête de série N° 1, Bastien Villenet (2/6, Taissy). « J’ai bien commencé et lui n’était pas trop dedans, confie le lauréat. On était un peu diesels tous les deux, mais il est bien revenu dans le deuxième set. J’ai alors su utiliser mon service et ma volée pour faire tourner le match en ma faveur. »

Le Cormontreuillois espère désormais briller aux Championnats de la Marne. « Je suis actuellement classé 3/6, j’aimerais bien encore monter au classement, poursuit-il. Mais c’est compliqué dans la région. »

Une remarque approuvée par Jackie Lassaux, vainqueure de la finale féminine aux dépens de Juliette Leroux (4/6, URT Reims), 6-2, 7-6.

« Même si je joue avant tout pour le plaisir, je suis très très compétitrice, donc j’essaye de participer à plusieurs tournois pour évoluer dans le classement, mais c’est difficile », avoue l’Ardennaise (29 ans), qui combine vies de maman, de coach et de joueuse.

Particularité de la finale, les deux protagonistes sont des amies de longue date. « Juliette connaît mes failles et a trouvé le moyen de m’embêter, sourit Jackie Lassaux. L’avantage avec moi, c’est que même si je perds 6-0, je continue à m’accrocher et je ne lâche jamais rien. » Elle espère progresser à 1/6 dans le prochain classement.

RÉSULTATS

DAMES. – Quarts de finale : Juliette Leroux (4/6, URT Reims) bat Leslie Lancelot (5/6, TC Reims) 6-4, 6-3 ; Marie-Lou Jung (4/6, Mont-Saint-Martin) bat Clémence Vigneulle (4/6, Géo-André Reims) 6-1, 6-2. Demi-finales : Juliette Leroux bat Camille Kleiber (3/6, Géo-André Reims) 6-2, 6-3 ; Jackie Lassaux (2/6, URT Reims) bat Marie-Lou Jung 3-6, 6-0, 6-2. Finale : Jackie Lassaux bat Juliette Leroux 6-2, 7-6.

MESSIEURS. – Quarts de finale : Quentin Chauvin (3/6, Reims Europe Club) bat Issey Chaudré (4/6, URT Reims) 6-7, 6-4, 6-1 ; Eliot Roussel (3/6, Cormontreuil) bat Arnaud Pignon (5/6, URT Reims) 6-2, 6-2 ; Julien Lacaille (4/6, La Muire) bat Noa Lopes (4/6, Reims Europe Club) 6-1, 6-3. Demi-finales : Eliot Roussel bat Quentin Chauvin 7-5, 6-2 ; Julien Lacaille bat Bastien Villenet (2/6, Taissy) 6-4, 6-4. Finale : Eliot Roussel bat Julien Lacaille 6-3, 7-5.

De notre stagiaire Julie Péron

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l’union 230227a
La belle histoire : Trouver un emploi, c’est du sport

Sur le terrain comme en dehors, les recruteurs avaient l’œil sur de possibles candidats. Stéphanie Jayet


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REIMS Demandeurs d’emploi et recruteurs se sont retrouvés sur un même terrain. L’occasion pour les uns de se faire repérer et pour les autres de déceler des qualités chez de futurs possibles employés.

Un tee-shirt, un short et une paire de baskets. C’est dans cette tenue que, en ce vendredi de fin février, Davidson Fils-Aimé est allé rencontrer des employeurs à la Halle universitaire Croix Rouge de Reims. Comme une cinquantaine d’autres jeunes à la recherche d’un emploi, il était venu participer au Challenge réussite. Le but : mettre sur un même terrain de sport les personnes en quête d’un travail avec celles qui en proposent. « Cela me permet de rencontrer pas mal de personnes, des chefs d’entreprises, et cela pourrait m’aider à réfléchir à la branche dans laquelle je veux aller , explique le Rémois de 21 ans, cherchant une formation. J’ai trouvé ce concept intéressant. »

Celui-ci vient d’étudiants en Staps qui ont concocté, sur un après-midi, un programme à base de handball, de running blind test (courir vers un buzzer dès qu’on a reconnu une chanson) et de dodgeball (variante de la balle au prisonnier). Dans chaque équipe se retrouvent recruteurs et possibles recrutés. « C’est la première fois que cet événement a lieu sous forme d’olympiades » , souligne Alex Michel, un des organisateurs. « On veut mélanger ces personnes pour qu’elles puissent échanger et partager des valeurs autour du sport » , renchérit son camarade Thibault Verley.

Onze entreprises (Veolia, Décopierre, Demathieu Bard,…) et boîtes d’intérim (Randstad, Infiniteam…) ont répondu présent à cet événement, tout comme cinq structures d’insertion (Mission locale, Greta…). Sur le terrain comme depuis leur stand, ils ont pu observer les possibles perles rares. « On voit les gens sous un autre angle , note Kaïna Gorine, chargée RH chez Veolia. Cela permet de repérer le savoir-être de chacun, comment ils se comportent et s’intègrent au sein d’un groupe qu’ils ne connaissent pas. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut déceler dans un entretien classique. »

Si des récompenses ont été distribuées à la fin de la journée, l’important est sans doute ailleurs : un premier contact pour marquer un but contre le chômage.

Loïc Bécart

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l’union 230226a
Tennis : Villenet et Lassaux favoris à Géo-André

Avec des effectifs toujours autant conséquents (230 inscrits), l’Open d’hiver du TC Géo-André a pu établir des tableaux locaux de qualité. « C’est progressif et ouvert des deux côtés », annonce le juge - arbitre Ronan Bonnefoi même si l’édition 2023 devrait logiquement se régler à 2/6. En effet, chez les messieurs, Bastien Villenet (2/6, Taissy) sera le grand favori devant les 3/6 Quentin Chauvin (Reims Europe Club), Eliot Roussel (Cormontreuil) et Issey Chaudré (URT).

Idem du côté des dames où Jackie Lassaux (2/6, URT) bénéficiera de la faveur des pronostics devant Camille Kleiber (3/6, Géo-André) et les 4/6 Juliette Leroux (URT), Clémence Vigneulle (Géo-André) et Marie-Lou Jung (Mont-Saint-Martin).

Aujourd’hui, 9 heures : demi-finales messieurs ; 11 heures : demi-finales dames ; 15 h 30 : finales messieurs et dames.

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l’union 230225a
ROLLER HOCKEY : N1 : Épernay reçoit Toulouse

Leader de la poule 2 de N1, Épernay est assuré d’y terminer, à deux journées de la fin de la phase régulière.

Ce soir (20 heures, parc Maigret, 13e journée), les Bombardiers de William Richard accueillent Toulouse (6e, 10 matches).

Des Haut-Garonnais qui doublent la dose, demain (11 heures, gymnase François-Legros) en rendant visite aux Rapaces de Reims, 3es (12 matches).

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l’union 230222b
Jeux vidéo

De 14 à 18 heures à la Médiathèque Croix-Rouge. Gratuit à partir de 8 ans.

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l’union 230222a
Urbanisme : Ces locaux très convoités

En septembre 2025, les étudiants investiront les nouveaux campus. Mais quel avenir la CCI et le Grand Reims réservent-ils aux locaux actuels ? Aucune décision n’a encore été officiellement prise. Voici les pistes de réflexion.

Reims Quel avenir pour les futurs anciens locaux des deux grandes écoles rémoises que sont l’Esad et Neoma et dont le déménagement est programmé ? Le maire de Reims, Arnaud Robinet, évoque les réflexions en cours.

Dans 30 mois, l’école supérieure d’art et de design de Reims va bénéficier de nouveaux locaux, le long du canal, à côté des Magasins Généraux. Idem pour Neoma, la prestigieuse école de commerce qui a aussi décidé d’installer son nouveau campus au Port Colbert. Autant dire que c’est demain.

Alors que les travaux vont enfin démarrer, le long du canal, quid des locaux actuels lorsque les étudiants auront investi les nouveaux campus en septembre 2025 ? Cette question a été posée à Arnaud Robinet, par un de nos lecteurs, lors de la venue du maire dans nos locaux.

D’abord, en termes d’emprise foncière : en ce qui concerne Neoma business school, le campus de Reims est réparti sur deux sites, dans le quartier Croix-Rouge, rue Pierre-Taittinger et avenue d’Épernay.

Concernant l’Esad (l’école supérieure d’art et de design), l’école est aussi répartie sur deux sites. Celui de la cathédrale qui est composé d’un bâtiment de 3 600m 2 datant de 1962, en forme de U, comprenant trois étages avec une cour centrale et une annexe à deux pas de là, au sein de l’îlot Jadart. L’école dispose aussi du site Franchet d’Esperet : deux bâtiments, situés juste à côté du Planétarium (2 000 m 2 au total)

La reconversion des sites surveillée de près

Arnaud Robinet a rappelé que pour les deux écoles, il s’agissait d’agrandir leur capacité d’accueil. « Pour Neoma ce n’était pas forcément gagné d’avance. Ils avaient le choix d’agrandir le campus de Reims ou celui de Rouen. » Il a ensuite rappelé que les locaux actuels appartenaient à la Chambre de commerce et d’industrie.

« Il y a des pistes bien évidemment », concernant la reconversion « et nous sommes très attentifs au devenir de ces locaux. Ça peut-être très bien une autre école qui utilise le campus 1 ou le campus 2 de Neoma, ça peut être aussi une entreprise qui s’y installe. Il y a quelque temps aussi l’université s’est dite intéressée pour reprendre une partie des locaux… Mais aujourd’hui, rien n’a encore été définitivement acté ».

Quant à l’Esad, l’approche est différente. Les locaux appartiennent au Grand Reims. C’est le site de la rue Libergier qui concentre toutes les attentions comme l’explique Arnaud Robinet : « je n’ai pas trop d’inquiétudes sur le devenir du site au regard de son emplacement. Le bâtiment principal est idéalement placé au pied du futur musée des Beaux-arts. Nous n’avons pris encore aucune décision parce que nous voulons une vision globale de l’aménagement du secteur. »

Arnaud Robinet de détailler : « Le site est très imbriqué avec l’îlot Jadart : un espace qui ne me convient pas. Il s’agit d’une copropriété appartenant en partie au Foyer rémois. On doit retravailler l’ensemble de ce périmètre, en termes d’accessibilité, de qualité de vie et de qualité de ville. »

à savoir

Le nouveau campus de l’Esad est dessiné par l’architecte Jean-Pierre Lott. Il pourra accueillir 285 étudiants. Début du chantier : octobre 2023. Coût : 35M€.

Celui de Neoma a été imaginé par le cabinet danois Henning Larsen. Coût de l’investissement : 109 millions d’euros. Débur des travaux : avril 2023. Il pourra accueillir 4 700 étudiants.

Aurélie Beaussart

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l’union 230221a

Aujourd’hui


Jeux vidéo

De 14 à 18 heures à la Médiathèque Croix-Rouge. Gratuit à partir de 8 ans.

Jeux de compétition par équipe sur PC

À 17 heures à la Médiathèque Croix-Rouge. À partir de 12 ans, gratuit mais sur réservation au 03 26 35 68 00.

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l’union 230217c
Polémique : Dalles cassées, gadins à la clé

Salah Byars et Jean-Pierre Bauwens attendent une intervention des services municipaux.O.D.
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Des arbustes et massifs floraux quotidiennement souillés.
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REIMS À Croix-Rouge, des dalles en mauvais état ont provoqué plusieurs chutes. La mairie promet que des travaux sont programmés.

Jean-Pierre Bauwens le sait : il ne marchera plus comme avant depuis sa chute, en mars l’an passé, sur la petite esplanade devant les commerces bordant l’avenue Bonaparte, entre les rues François-Arago et Alain-Polliart, dans le secteur Pays de France. « Ce jour-là, j’ai buté contre une dalle qui dépassait et je me suis cassé le col du fémur » , raconte-t-il aujourd’hui. Huit jours d’hospitalisation, un mois alité à domicile et une interminable rééducation. Il n’en a d’ailleurs pas fini avec ses séances chez le kiné. À 73 ans, cette figure du quartier relativise : « Il y a pire que moi, mais je ne comprends pas pourquoi rien n’a encore été fait ici. Il faut sécuriser l’endroit » , insiste-t-il.

Plusieurs dalles sont descellées ou fissurées, pouvant provoquer des pertes d’équilibre pour peu qu’on ne fasse pas attention.

Des barrières ont fait leur apparition (trois, dont une inutile, adossée à un mur), censées avertir les gens. Mais on ne voit pas trop à quoi elles servent telles qu’elles sont installées. Porte-parole des habitants, Salah Byar assure que plusieurs personnes sont tombées, en raison de l’irrégularité des dalles. « Beaucoup ont été abîmées par des camions qui ont roulé dessus » , renseigne-t-il. Une partie de ce dallage a été retirée, l’an passé, au profit d’un ruban de macadam, moins dangereux. « Mais pourquoi le travail n’a-t-il pas été fini ? Il faudrait retirer toutes les dalles, étant donné leur dangerosité. C’est un piège pour les personnes qui marchent mal, ou malvoyantes » , assure Salah Byar. Qui s’interroge : « Laisserait-on une situation dans cet état en centre-ville ? » Jean-Pierre Bauwens renchérit : « On ne voit plus personne ici. Où sont les élus ? On nous dit de faire remonter les problèmes par internet, mais il n’y a rien derrière… »

Sujet récurrent

Selon l’élu d’opposition Éric Quénard (PS), qui habite lui-même à Croix-Rouge, « c’est un sujet récurrent » . La municipalité, de son côté, affirme qu’elle a prévu de régler le problème : « Les services de la ville ont été informés il y a quelques semaines de ce descellement de dalles, place Arago, et ont immédiatement mis en place un périmètre de sécurité, à l’aide de barrières de protection. Une intervention de réparation est prévue. »

Le paradis des canettes

C’est un autre problème, récurrent lui aussi : la propreté. Lundi matin, le parking devant le centre commercial de l’Hippodrome était, une nouvelle fois, jonché de détritus, essentiellement canettes de soda et de bière. Que l’on retrouve aussi bien dans les buissons le long du tramway que dans les massifs floraux. « Il y a des balayeuses qui passent régulièrement sur le parking, mais elles ne ramassent que ce qu’il y a sur les voies, pas dans les arbustes ou dans les coins » , témoigne un riverain, consterné par l’état général du quartier. « Il y a un grand laisser-aller. Ce n’est pas étonnant que les gens n’aillent plus voter. Ils sont dégoûtés. » Selon Salah Byars, le quartier n’a pas été aussi sale depuis longtemps.

Olivier Durand

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l’union 230217b
Justice tribunal correctionnel : Le client d’une prostituée attiré dans un traquenard

Le client s’est fait piéger après avoir pris rendez-vous sur un site de rencontres. Illustration


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Le 17 octobre 2022, un homme de 53 ans se rend dans une habitation de la rue de la Cerisaie, le long du canal, où l’attend une prostituée avec laquelle il a pris rendez-vous sur un site de rencontres. Il la croit majeure – alors qu’elle n’a que 16 ans – et consomme la relation sexuelle.

La prestation terminée, deux individus encagoulés surgissent d’une pièce attenante avec des bombes lacrymogènes. Le client en reçoit un coup derrière la tête, puis se fait chasser de l’appartement sans avoir le temps de prendre sa sacoche qui contient ses papiers, ses clefs et une somme de 1 000 euros.

Sexe et trafic de drogue

Célibataire, la victime ne craint pas d’appeler le commissariat. La jeune fille et les deux agresseurs sont encore sur place – avec un troisième homme – quand la police arrive. Le logement se révèle être une location Airbnb qui sert aussi pour un trafic de stupéfiants : la perquisition permet de découvrir les cagoules, les deux bombes lacrymogènes, une balance, 33 pochons de résine de cannabis et un couteau utilisé pour découper la drogue.

Au fil des auditions, il s’avère que le guet-apens a été monté à l’insu de l’adolescente, finalement elle aussi considérée comme une victime pour s’être prostituée à la demande d’un des membres du trio.

Convoqués mardi au tribunal, les trois hommes pourtant domiciliés à Reims sont arrivés une heure en retard. Le procès s’est donc déroulé en leur absence, et ils se sont présentés juste à temps pour écouter le délibéré. Âgés de 18 et 20 ans, les deux premiers prévenus ont été condamnés à 120 jours-amende à cinq euros (600 euros à payer dans les quatre mois, sinon autant de prison à faire) tandis que le troisième, Malonga Dupont, 19 ans, demeurant à Croix-Rouge, a fait les frais d’un casier déjà bien chargé : un an de prison, dont six mois ferme à purger ultérieurement.

Le client obtient 1 500 euros de dommages-intérêts.

F.C.

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l’union 230217a
Faits divers : Ils s’opposent à l’arrestation d’un fraudeur

Mercredi, deux individus n’ont pas apprécié l’arrestation d’un fraudeur du tram. Illustration
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Mercredi vers 14 heures, lors d’une « opération de sécurisation » menée sur le réseau du tram par les services de police et l’exploitant Citura, un fraudeur a tenté de se soustraire au contrôle, à l’arrêt du campus Croix-Rouge. Les agents ont pu le maîtriser mais deux jeunes gens sont alors arrivés pour leur demander avec virulence de le laisser tranquille. Et l’un des personnages a fini par insulter les policiers. Son interpellation a suivi.

Âgé de 20 ans, l’excité est déjà bien connu des tribunaux. Il fait d’ailleurs l’objet d’un contrôle judiciaire qui lui interdit notamment… d’être en contact avec le deuxième individu ! Pour finir, la fouille a permis de saisir deux petits morceaux de résine de cannabis.

Au terme de sa garde à vue, l’outrageant a été remis en liberté avec une convocation au tribunal. Aucune décision n’a pour l’instant été prise sur la révocation ou non de son contrôle judiciaire.

 

 

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l’union 230216a
Démographie : Trop de logements sociaux, pas assez de propriétaires ?

Un nouveau quartier voit le jour, Rives de Vesle, au bord du canal. Pour Arnaud Robinet, Reims peut aller jusqu’à 200000habitants, mais pas au-delà. O.D.
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reims Le maire estime que la population de Reims peut augmenter un peu mais n’en fait pas une obsession. Il souhaite surtout un rééquilibrage alors qu’il y a peu de propriétaires et énormément de logements sociaux.

Fut une époque où la cité des sacres voyait tout en grand. Le maire Jean Taittinger, qui a tenu le gouvernail de 1959 à 1977, avait l’ambition de faire de Reims une ville à l’échelle de Nice ou Toulouse. Son fils Pierre-Emmanuel l’avait raconté dans nos colonnes, l’été dernier : « C’était la ville aux 500 grues ! Il considérait que Reims, pour attirer les meilleurs médecins et avocats, devait avoir 400 000 habitants. » L’objectif ne fut jamais atteint, malgré la construction de nombreux logements et infrastructures routières (dont le fameux pont De-Gaulle).

Une certaine époque

La ville est aujourd’hui bien loin du rêve de Jean Taittinger, puisque sa population stagne entre 180 et 185 000 habitants depuis une vingtaine d’années. Sans que cela ne semble soucier l’actuel maire Arnaud Robinet, très éloigné des aspirations de son prédécesseur. « C’était une certaine vision de la société, une certaine époque » , a-t-il commenté à l’occasion de la rencontre organisée avec un panel de lecteurs, jeudi 9 février dans les locaux de L’union.

Le maire préfère vanter « une qualité de vie et de ville » , dont il a fait un slogan. « Je pense qu’on peut aller jusqu’à 200 000 habitants » , a-t-il répondu. Seuil qui permettrait à Reims de consolider sa 12 e place au classement des plus grandes villes françaises.

Au-delà des chiffres, Arnaud Robinet en a profité pour revenir sur les propos qui avaient causé un certain ramdam sur les réseaux sociaux il y a un an. « Gagner en population certes mais avec quels habitants ? Sûrement pas en augmentant le nombre de logements sociaux ! » , avait-il écrit sur Twitter, ce qui lui avait valu l’indignation de la gauche. Une déclaration « du tac au tac » qui avait « fait polémique » , assume-t-il aujourd’hui. Mais qu’il répète, en s’armant de prudence et de pédagogie : « Ce que je vais dire va peut-être choquer : augmenter le nombre d’habitants, c’est une chose, mais quel type de population on souhaite ? »

Pour Arnaud Robinet, sa remarque n’est qu’une réponse à la spécificité locale : « À Reims, moins d’un habitant sur deux est assujetti à l’impôt. On a 45 % de logements sociaux, c’est la ville, hors Île-de-France, avec le plus gros pourcentage, majoritairement des PLAI, les personnes à plus faibles revenus » , a-t-il rappelé, évoquant une arrivée massive de populations en provenance de la région parisienne : « L’offre de logements ici n’est pas tendue et il était facile quand on venait d’Île-de-France de trouver un logement social à Reims. Ici, c’est huit mois d’attente alors qu’en Seine-Saint-Denis, c’est plusieurs années. Il y a eu un appel d’air et ce n’est pas stigmatisant de dire ça. Mais on a mis toutes ces personnes au même endroit, on a concentré les difficultés et on en paie les conséquences depuis quelques années. »

Faire de la mixité, mais à l’inverse des autres villes

Pour Arnaud Robinet, l’urgence est maintenant « de rééquilibrer l’offre de logements, faire de la mixité mais à l’inverse de ce que font beaucoup d’autres villes » . Notamment en augmentant le nombre de propriétaires : « À Reims, il n’y a que 30 % de propriétaires, contre 50 à 60 ailleurs en France. » Et de conclure : « La ville doit se recréer sur elle-même, d’où la reconversion des friches industrielles. » Étendre la ville serait d’ailleurs compliqué, a-t-il ajouté, « avec les vignes à quelques millions l’hectare » . Il y a d’autres priorités pour le budget de la ville.

Une dérogation comme en Île-de-France

À l’instar de la région parisienne, Reims a obtenu, par dérogation, de reconstruire moins de logements sociaux – environ 900 – qu’il n’en sera supprimé (près de 1 800, dont les deux tiers à Croix-Rouge) dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU), en raison de son taux déjà très élevé d’habitat social. Aucun des 900 nouveaux logements n’est par ailleurs situé dans le périmètre du NPRU, c’est-à-dire Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons, Europe. « L’État se rend compte du déséquilibre à Reims et que la mixité doit être dans les deux sens », note Arnaud Robinet.

Olivier Durand

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l’union 230215a
Association : Les jardins familiaux dans l’impasse

Les factures s’accumulent aux jardins familiaux de Croix-du-Sud. Va-t-il falloir créer une nouvelle association ? Archive A.P.
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Reims L’association des jardins de Croix-du-Sud n’en est plus seulement au stade des factures d’eau impayées : elle vient de recevoir un « avis de poursuite ». Et personne n’est là officiellement pour donner suite…

Les choses ne s’arrangent pas aux jardins familiaux de Croix-du-Sud ; elles ne font même qu’empirer, ce qui commence à inquiéter sérieusement le vice-président de l’association Jean-Michel Gauthier. Il voit notamment les factures d’eau se succéder, et pas moyen de les acquitter !

Il exhibe les documents : « Une qui concerne la fin 2022 se monte à plus de 1 040 €, une seconde, toujours pour 2022, à 854,43 € précisément… » Mais il y a maintenant encore mieux, ou plutôt encore pire : l’association a reçu, en date du 2 février dernier, un « avis de poursuite par commissaire de justice ». Elle est sommée de régler un arriéré de plus de 6 800 €, au titre des consommations d’eau de 2019 à 2021 !

Compte inaccessible

« Si seulement on pouvait accéder au compte bancaire de l’association, soupire le vice-président, je pourrais régler les factures, mais il n’y a qu’une seule signature, celle du président. » Officiellement, celui-ci est toujours Rhamat Eskandari ; mais depuis 2019, celui-ci joue les hommes invisibles… « En fait, ajoute M.Gauthier, désemparé, je ne sais même pas s’il reste de l’argent sur le compte ! »

Pour notre part, nous n’arrivons plus à joindre M. Eskandari. La dernière fois où cela s’était produit, en 2020, il nous avait expliqué que certes, il avait été élu président, mais qu’il ne pourrait se consacrer à l’association qu’en fonction de ses disponibilités : « J’avais bien prévenu les adhérents lors de l’assemblée, parce que ce n’est que du bénévolat… »

La députée en médiatrice ?

L’année dernière, Jean-Michel Gauthier a rencontré le maire de Reims pour tenter de sortir de l’impasse. Il y a également eu des échanges de courriels avec la sous-préfecture, mais ni la commune, ni l’État n’ont l’intention de s’immiscer dans une affaire qui reste du domaine privé : c’est à l’association de régler son problème. La nouvelle députée Laure Miller pourrait-elle jouer les médiateurs ? C’est une idée qui est venue à l’idée du vice-président.

En tout état de cause, ce dernier se dit prêt à reprendre l’association, ou plutôt à en créer une nouvelle : « Je suis en train de préparer les nouveaux statuts. »

Compliqué pour la Ville aussi

Nous avons déjà eu l’occasion de rapporter à plusieurs reprises les difficultés de cette association, qui se retrouve sans pilote à la barre depuis des mois, et même des années. Le vice-président assure que les adhérents n’ont plus aucune nouvelle de l’intéressé. Pas d’assemblées, pas de votes, pas de décisions, pas d’informations… À la direction des espaces verts de la Ville, interlocutrice attitrée des jardins familiaux, Éric Lavoisy confirme que « les relations avec cette association précisément sont un peu compliquées, nous aimerions une situation plus claire ; ce n’est pas comme ça avec les autres… »

ANTOINE PARDESSUS

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l’union 230214a
Logement : Dans son appartement, cafards riment avec cauchemars

C’est dans l’encadrement de la porte d’entrée que les insectes semblent les plus nombreux.A.P.
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Reims La vie de cette mère de famille très nombreuse est devenue insupportable en raison de la prolifération des bestioles dans son logement. Elle ne souhaite qu’une chose : qu’on lui en propose un nouveau. Pas si simple au vu de ses besoins.

Quand nous rendons visite à Jessica, dans son appartement de Croix-du-Sud, elle nous désigne aussitôt sa porte d’entrée. Pas besoin d’aller plus loin pour se faire une idée de la plaie qui l’accable depuis maintenant des mois. Effectivement, dans la partie haute de l’encadrement, plusieurs taches brunâtres se détachent, des taches mouvantes, vivantes, avec des petites pattes et des antennes : des cafards. L’appartement en est truffé dit-elle, mais là se situe manifestement le « spot » le plus critique. Un peu plus tard, elle nous en montrera d’autres en d’autres endroits. Et du fait de la présence de ces bestioles, la vie de Jessica et des huit enfants qui vivent avec elle, est devenue un véritable cauchemar.

Elle raconte : « Ils s’infiltrent partout, dans les biberons des bébés, dans les lits, ils nous tombent dessus. On se fait mordre par les cafards. Une de mes filles a eu plus de 20 morsures dans le dos. Je suis maman de 9 enfants dont 8 qui vivent à plein temps avec moi. Mes enfants s’urinent dessus la nuit car toutes les pièces sont infestées. Mon fils en fait des cauchemars et n’en dort plus, il se réfugie dans mon lit. Il y a quatre jours dans la nuit, ma fille de 6 ans s’est mise à hurler de douleur en disant que ça lui piquait et brûlait dans l’oreille droite et qu’elle entendait des bruits de soufflement. Je l’ai emmenée directement en pleine nuit à l’hôpital et effectivement elle avait bel et bien un cafard dans son oreille qui lui a picoré le conduit auditif ; heureusement j’ai réagi assez vite et son tympan n’a pas été touché ! »

Gazage inefficace ?

On comprend devant ce témoignage que la maman n’ait qu’une hâte : changer de logement. On pourrait lui suggérer de demander une désinsectisation par gazage, mais malheureusement, le bailleur en a déjà fait un, « et c’était encore pire après ! » assure la locataire.

Deux autres appartements lui ont déjà été proposés dit-elle (voir aussi par ailleurs), mais elle les a refusés : « Il y en avait un avec des cafards aussi, donc je n’étais pas plus avancée, et avec l’autre, il y avait un problème d’accès : je ne pouvais pas passer avec une poussette double et deux enfants à l’intérieur… »

Hygiène en cause

La situation paraît bien épouvantable. Cela dit, pour le logeur, la présence des cafards (il préfère parler de blattes, les deux termes étant équivalents) ne doit rien à la malchance ni au hasard : « La présence de nids de blattes est liée à l’usage et entretien des logements. » Le 9 février, une visite de contrôle a eu lieu.

Résultat : « L’ensemble des paliers et logements contigus ont été contrôlés. Pas de situation identique. Absence d’insecte », en revanche « interpellation d’un voisin sur le palier nous indiquant que deux jours auparavant le balcon de la cliente était rempli de sacs poubelles et d’encombrants et que ceux-ci ont été évacués en indiquant que l’odeur était nauséabonde. »

Le bailleur conclut donc : « La visite du logement et les témoignages des voisins montrent que des manquements à l’hygiène sont certainement à l’origine de la prolifération des nuisibles. »

Mais Jessica se défend d’un tel reproche : « Mon appartement est propre ! Et les sacs poubelles dont on parle étaient simplement remplis de jouets des enfants ! »

Délais d’attribution allongés

Interrogé par nos soins, le bailleur social confirme que « deux logements T5 (la cliente vit actuellement dans un T4, NDLR) lui ont été proposés fin octobre 2021 et fin novembre 2022 ».

Tous les deux ont été refusés « en raison de leur situation géographique sur le secteur Croix-du-Sud (on a vu par ailleurs que la maman avance d’autres arguments, NDLR) ».

« La rareté de ce type de logement (T5 ou T6) a pour conséquence un allongement des délais de réattribution », indique encore le bailleur.

Antoine Pardessus

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l’union 230213a
Équipement : Un plafond se fissure à la piscine Château-d’Eau

Des étais provisoires ont été posés dans les vestiaires pour soutenir la toiture.
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Reims Les fissures sont apparues en fin d’année dernière au-dessus du petit bassin. Par mesure de sécurité, celui-ci restera inaccessible jusqu’en 2025.

Elles sont apparues juste au-dessus du petit bassin, au début des dernières vacances scolaires. Les fissures qui lézardent le plafond de la piscine Château-d’eau, située dans le quartier Croix-du-Sud à Croix-Rouge, ont d’abord entraîné la fermeture de l’équipement sportif du 11 au 18 janvier derniers. Une semaine durant laquelle les travaux de sécurisation, déjà entamés, ont pu être terminés. Derrière de grandes palissades métalliques, plusieurs étais provisoires ont été mis en place pour soutenir la toiture.

Les séances de natation des scolaires et des clubs sont maintenues dans la piscine

La piscine a pu rouvrir le 19 janvier : seul le petit bassin reste fermé par précaution, et sera inaccessible jusqu’en… 2025, date à laquelle les travaux de réfection de la piscine sont prévus, comme l’a annoncé le maire en présentant, mercredi 25 janvier, un plan d’investissements d’une grande ampleur en faveur du sport. Château-d’Eau sera la première des cinq piscines de la ville à bénéficier d’une rénovation.

Bon à savoir : les séances de natation des scolaires et des clubs y sont maintenues.

Alice Renard

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l’union 230211a
Faits divers : Un point de deal démantelé après plusieurs mois d’enquête

Le trafic porte sur de la résine de cannabis. Illustration
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Huit mois que les enquêteurs du commissariat de Reims avaient ce point de deal du quartier Croix-Rouge en ligne de mire. La surveillance a porté ses fruits puisque cinq personnes, dont deux mineurs, seront prochainement jugées pour leur participation à un trafic de stupéfiants.

Depuis l’été dernier au moins, ils vendaient de la résine de cannabis dans le hall d’un immeuble de la rue Berthe-Morisot. Une quinzaine de clients ont été interpellés et ont confirmé que c’était là qu’ils s’approvisionnaient.

Plusieurs interpellations au petit matin

Une vaste opération a été mise en place en début de semaine, au petit matin, avec pour objectif d’interpeller les protagonistes de ce trafic à savoir quatre dealers ainsi qu’une femme qui jouait le rôle de nourrice. La perquisition à son domicile a permis de découvrir 25 grammes de résine de cannabis. Un cinquième dealer a été interpellé deux jours plus tard.

Placés en garde à vue, les mis en cause ont soit nié les faits qui leur étaient reprochés, soit refusé de parler. Les trois majeurs seront jugés par le tribunal correctionnel le 23 mai et les deux mineurs, par le tribunal pour enfants le 26 juin. La nourrice a quant à elle bénéficié d’un classement sans suite.

L.L.

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l’union 230210c
QUE FAIRE CE WEEK-END : Belote de l’association Étoile Croix du Sud

Dimanche à 10 h 30 au 10 avenue Léon Blum. Tél.03 26 06 56 66.

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l’union 230210b
100

C’est en pourcentage le taux d’abstention jamais vu enregistré dans le bureau de vote 31, quartier Croix-Rouge à Reims lors de la législative partielle du 29 janvier. Laure Miller (Renaissance) a été élue face à Anne-Sophie Frigout, la candidate RN.

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l’union 230210a
Politique : Le triste record du bureau 311

À Croix-Rouge, en moyenne neuf électeurs sur dix n’ont pas pris la peine de se déplacer pour le second tour de l’élection législative. Archives Aurélien Laudy


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REIMS Dans ce bureau de vote, à Croix-Rouge, près de 100 % des électeurs se sont abstenus pour les deux tours de la législative partielle.

C’est peu dire que l’élection législative qui a envoyé Laure Miller (Renaissance) à l’Assemblée nationale, dimanche 29 janvier, n’a pas intéressé les Rémois. Au-delà des convictions des uns et des autres, un chiffre interpelle, celui de l’abstention : plus de 80 % des électeurs de la cité des sacres sont restés chez eux. Par méconnaissance du scrutin pour certains, par désintérêt pour d’autres. Parfois les deux. Comme souvent, le phénomène est amplifié dans les quartiers.

À Croix-du-Sud, le record appartient au bureau 311, situé dans l’école maternelle Galilée, rue Newton. Au premier tour, seuls 5,66 % des inscrits avaient voté, soit 33 personnes sur 583. Rebelote le dimanche d’après : 31 votants (5,31 %). Partout autour, entre les barres HLM, on a boudé les isoloirs. Au bureau 308, allée des Provençaux, le décompte est presque aussi terrible : 63 votants sur 994 inscrits au premier tour et 58 seulement au second (moins de 6 %).

Crise démocratique

« Comment peut-on valider une élection sans électeurs ? Ces résultats ne sont que le symptôme de la crise démocratique que nous traversons depuis bien trop longtemps » , alerte Sébastien Mura, co-animateur du « groupe d’action certifié LFI (France insoumise) des quartiers Croix-Rouge et Châtillons », où l’on prépare une consultation populaire sur le sujet. Cet enseignant et militant syndical estime que la lutte contre l’abstention est devenue un enjeu majeur, sinon vital, pour le pays. « C’est un fait, la V e République est à bout de souffle », prévient-il.

Au printemps dernier, dans la foulée de la présidentielle, la sénatrice marnaise François Férat (UDI) avait rédigé une proposition de loi visant à ressusciter la participation aux élections. En instaurant notamment le vote obligatoire, « comme cela existe déjà en Belgique ». Elle proposait une amende de 2 e classe, soit 150 euros au maximum, pour les citoyens qui ne voteraient pas. Ce n’est pas encore à l’ordre du jour.

5,66

C’est le pourcentage d’inscrits au bureau 311 (école Galilée) ayant voté le 22 janvier, soit 33 personnes sur 583. Ils étaient encore moins nombreux le dimanche suivant.

Olivier Durand

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l’union 230208b

Vol avec violence dans un magasin


Le 8 octobre dernier, un vol avec violence avait été commis dans un supermarché de Reims. Interceptés à la sortie avec des denrées alimentaires, deux individus avaient pu s’enfuir en bousculant une caissière qui s’était fracturée un pouce en tombant par terre.

Les vidéosurveillances ont permis d’identifier l’un des auteurs, domicilié à Croix-Rouge. Présenté au tribunal, Omar El Kanfoud, 33 ans, a écopé de quatre mois de prison ferme avec maintien en détention.

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l’union 230208a
Faits divers : L’acheteur du téléphone tombe dans un traquenard

Encore quelqu’un victime d’un vol avec violence après avoir été piégé sur leboncoin. Illustration


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Domicilié dans la petite ville de Crouy, près de Laon, cet Axonais ne s’est pas méfié lorsque rendez-vous lui fut donné au quartier Croix-Rouge à Reims pour acquérir un téléphone portable repéré sur leboncoin. L’acheteur est arrivé seul, le 29 janvier vers 17 h 30, au point de rencontre fixé avenue Léon-Blum. Deux adolescents l’attendaient. Il a sorti devant eux son propre téléphone pour faire des vérifications sur l’appareil objet de la vente. Que s’est-il passé alors ? L’un des jeunes a brandi une bombe lacrymogène pendant que l’autre arrachait le portable des mains de la victime.

Un vol à l’arraché peut en cacher un autre

Rapidement sur les lieux, une patrouille de la brigade anticriminalité a eu le temps de voir les deux fuyards se réfugier dans un immeuble. Eux aussi ont remarqué la police car ils se sont débarrassés à l’entrée des téléphones et de la bombe lacrymogène. Ils sont ressortis du bâtiment quelque temps plus tard, menottes aux poignets, après avoir été débusqués dans un appartement avec l’assentiment du locataire.

Âgés de 16 et 17 ans, les deux ados ont tout contesté. L’un d’eux fut également retrouvé en possession d’un autre téléphone provenant d’un vol à l’arraché commis le 24 janvier à la station de tramway Robert-Debré, avenue du Maréchal-Juin. Lui et son comparse ont été remis en liberté avec une convocation le 17 mai devant le tribunal pour enfants. L’Axonais est reparti chez lui avec un cuisant souvenir de Reims.

F.C.

 

 

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l’union 230207b
Les autos brûlent, les pneus aussi

Garées place Maurice-Utrillo à Croix-Rouge, deux voitures ont été incendiées hier matin à 2 h 30 (le feu serait parti de la première avant de se propager à la seconde). Un troisième véhicule a été dégradé par la chaleur.

Vers 13 heures, une fumée noire apparue près du quartier Neufchâtel provenait de pneus mis à feu dans une friche rue du Docteur-Calmette.

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l’union 230207a
LE + DU WEB LE PLUS COMMENTÉ : 1 232 coms

Dans le quartier Croix-Rouge à Reims, un point de deal fait sa pub sur les murs

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l’union 230206a
Conseil municipal : Hommage, aisance aquatique et aide à l’achat de vélo

Pour cette première séance 2023, peu de joutes verbales. Archive
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Reims Entre coup de pouce financier, changement de nom et prévention… Voici trois délibérations phares votées par les élus lors du dernier conseil.

Pour ce premier conseil municipal de l’année, les élus ont évoqué au fil des 34 délibérations des sujets très divers. Voici ce qu’il faut retenir.

1 Aisance aquatique pour les écoliers de Croix-Rouge

Depuis plusieurs années, l’apprentissage de la natation est une priorité pour la ville. Ainsi, au cours de cette année scolaire 2022-2023, 6 834 élèves, principalement en classes de cycle 3, scolarisés dans les écoles du Grand Reims bénéficieront d’un apprentissage de la natation dans l’une des 5 piscines de la Ville ou au complexe aqualudique.

La municipalité souhaite aller encore plus loin et va donc lancer une expérimentation, dans le cadre d’un plan national de prévoyance des noyades chez les plus jeunes enfants. Il s’agit d’un partenariat entre la direction des services départementaux de l’Éducation Nationale de la Marne, le CREPS de Reims et la Ville pour permettre de mettre en place le dispositif intitulé Aisance aquatique sur la cité éducative de Croix-Rouge.

Au cours du 1 er semestre 2023, des créneaux à la piscine de Château d’eau vont être dédiés à ce dispositif qui va donc concerner plus de 200 enfants, scolarisés en moyenne et grande section au sein des neuf écoles maternelles du quartier. « C’est un dispositif gratuit pour les parents, la Ville se charge aussi du transport scolaire. Au total, ce sont 8 à 10 séances de 40 min chacune, réparties sur 2 semaines, explique Véronique Marchet, première adjointe au maire de Reims. Il s’agit d’un rythme intensif mais qui permet aux enfants de savoir nager ou en tout cas de rejoindre le bord de la piscine. »

Un bilan permettra d’envisager un éventuel plan d’actions sur l’ensemble de Reims.

2 Le stade La Neuvillette va changer de nom

Afin de rendre hommage à son président fondateur, le stade La Neuvillette va changer de nom. Rémois depuis 1956, Pierre Collinet est en effet devenu le président fondateur du club de football de La Neuvillette, en date du 20 octobre 1961.

Après la réalisation du terrain synthétique, le club est devenu une école de football labellisée pour laquelle Pierre Collinet est resté président d’honneur, jusqu’à son décès en 2015. « Il s’agit de rendre hommage à ce Rémois qui a tant œuvré, à son implication inconditionnelle dans la vie du quartier ainsi que du club de football de la Neuvillette » , a indiqué Emmanuel Mazingue, rapporteur de la délibération. Le stade de la Neuvillette va donc être renommé le stade Pierre-Collinet.

Le maire Arnaud Robinet a eu une pensée pour l’épouse de Pierre Collinet « qui nous a quittés, il y a quelques jours ».

3 Aide à l’achat de vélo

La Ville a mis en place pour 2023 une aide à l’achat de vélos (avec et sans assistance électrique). Une enveloppe de 100 000 € est consacrée à ce dispositif pour 2023.

276 Rémois ont déjà déposé un dossier répondant aux critères d’éligibilité. Au total, le versement des aides s’élève à 29 793,98 €.

Le maire Arnaud Robinet a donné quelques chiffres en complément de cette délibération : « En 2021, la Ville a financé en partie l’achat de 526 vélos soit 44 000 € sur les 50 000 € budgétés au départ. En 2021, concernant les dossiers validés, 60 % l’ont été pour des vélos classiques. En 2022, ce sont 849 dossiers qui ont été déposés et à ce jour, 535 dossiers ont été validés. Seulement 35 % des dossiers validés concernent des vélos classiques. On voit donc un changement d’approche en deux ans. Peut-être aussi qu’un vélo électrique coûtant plus cher, l’acte d’achat prend aussi plus de temps à mûrir. »

Aurélie Beaussart

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l’union 230205a
Tennis

Épilogue à Montmirail…

À Montmirail, le titre semble promis à Aurélien Meunier-Ferry (15, Oiry) puisque la concurrence locale pointe à 15/2 avec Philippe Noël et à 15/3 avec Stéphane Swiatczak et Thomas Delaballe. Du côté des dames, les jeux sont ouverts entre Sinidi Emric (15/4, CT Philippe), Maïté Dubach (15/3, Montmirail) et Audrey Debaire (15/5, Sézanne). Aujourd’hui, 10 h 30 : finales +35 ans messieurs et dames ; 12 heures : finales +45 et +55 ans ; 14 heures : finale dames ; 15 h 30 : finale messieurs.

…Et à Vertus

Étape du circuit Champagne Énergies, le tournoi d’hiver du TC Vertus connaîtra son épilogue aujourd’hui. Chez les messieurs, la finale se jouera à la limite des engagements (15/2) entre deux ex-2 e série, Matthieu Guillochain (Chouilly) et Christophe Masson (Saint Memmie). Dans le tableau féminin, Julie Carré (15/2, Côte des Blancs) sera opposée à Mickaelle Balloir (15/2, Géo-André) ou Émeline Barré (15/3, Gueux). Aujourd’hui, 14 heures : finales messieurs et dames.

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l’union 230204b
Éducation : Des entretiens d’excellence

Les jeunes, attentifs aux conseils de leurs pairs.
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Reims Plus de 350 collégiens et lycéens ont pu échanger avec des professionnels inspirants dans le cadre des Entretiens de l’excellence.

La crise sanitaire avait interrompu Les Entretiens de l’Excellence ; un rendez-vous annuel très bénéfique pour de nombreux lycéens et collégiens du territoire, en questionnement sur leur devenir professionnel, le parcours d’études à accomplir pour y parvenir ; en besoin d’identification également pour se motiver.

La plus belle réussite d’un intervenant est d’avoir suscité des vocations

Samedi dernier, quelque 350 jeunes collégiens et lycéens scolarisés dans la Marne et les Ardennes ont pu se retrouver au campus de Neoma Business School où ils ont pu participer à des ateliers animés par des professionnels bénévoles de l’association nationale « Les Entretiens de l’Excellence » ou par des actifs champardennais, après que 13 têtes des Cordées de la réussite (un dispositif impulsé par l’Éducation nationale visant à faire de l’accompagnement à l’orientation un réel levier d’égalité des chances), les aient invités.

En contact tout au long de l’année avec les collégiens et lycéens lors de diverses séquences pour les Cordées de la réussite, ces derniers ont pu partager ponctuellement leur vécu d’ex-lycéen, d’étudiant.

Les professionnels ont pu répondre avec sincérité sur les difficultés qu’ils ont rencontrées, éclairer les jeunes sur les cursus des grandes écoles et des universités, et conseiller ces derniers dans leurs choix d’orientation. À l’image de Ahmed Meddahi, dirigeant de l’entreprise MC2I, en charge du développement clients grands comptes mais aussi ancien Rémois du quartier Croix-Rouge, ou Milosav Botella, délégué régional Grand Est des Entretiens de l’Excellence et directeur commercial qui, au sein de l’atelier commerce, business, développement, ont pu répondre aux questions des jeunes : « En quoi consiste votre métier ? » ; « Quels métiers débouchent sur une école de commerce ? »

« Soyez curieux, profitez de l’expérience des gens » leur conseillait Ahmed Meddahi. Ce qui déclenchait aussitôt une question : « Comment se fait-on des contacts pour arriver à ce niveau ? »… Comme le souligne l’association des Entretiens de l’Excellence : « La plus belle réussite d’un intervenant est d’avoir suscité des vocations, déclenché des envies de projets et aidé les élèves à prendre confiance en eux. »

Fédérer des professionnels engagés

Lors de la séance introductive, dans l’amphithéâtre de 500 places de Neoma BS, Samara-Nouara Laïb, déléguée « Politique handicap nationale » auprès de la directrice du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique, a pu s’adresser à tous en tant que marraine de l’édition 2023 et partager son credo et celui de son association : fédérer des professionnels engagés, à l’enthousiasme communicant, inspirants pour des jeunes et ainsi permettre à des talents de se révéler.

De notre correspondant Dominique

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l’union 230204a
L’article le plus lu : Un point de deal fait sa pub sur les murs

 

 

 

Si la photo postée par Arnaud Robinet sur les réseaux sociaux a fait le buzz, l’article le plus nul cette semaine est sans nul doute celui sur ce point de deal qui fait sa pub sur un mur dans le quartier Croix-Rouge.

 

 

 

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l’union 230203c

Feu de cave


Mercredi vers 16 h 45, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré dans un immeuble de l’allée des Limousins, au quartier Croix-Rouge.

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l’union 230203b
Tennis de table : Nationaux : Reims avec Tschanz et Kayodé

 

 

La deuxième journée du championnat de France par équipes (2 e phase) se déroule demain.

Défait (8-6) à Fréjus il y a deux semaines, l’ORTT accueille à Géo-André les Franciliens de Pontault-Combault, « pour une rencontre difficile, comme toutes celles de N1 » , selon le président Albert Gauvin. Qui enregistre le grand retour du Suisse Cédric Tschanz, lequel évoluera au côté de son compatriote Yoan Rebetez, de Bodé Kayodé (de retour également, photo) et de Lucas Créange.

 

 

 

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l’union 230203a
Économie : Les clubs de sports comblés mais méfiants

Marie Lech voit la nouvelle patinoire comme un moyen de faire monter encore et encore le club à des hauts niveaux. Aurélien Laudy
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La piscine des Thiolettes sera rénovée durant la période 2029/2030. Archives Christian Lantenois
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La sobriété énérgétique est au cœur des rénovations, notamment des gymnases. Archives Caroline Denime


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Arnaud Robinet a présenté son plan d’investissements au Stade Delaune. Margaux Plisson
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REIMS La semaine dernière, la Ville de Reims a annoncé un plan d’investissements de 150 millions d’euros pour les équipements sportifs. Entre satisfactions et craintes, les présidents de clubs réagissent.

Comme tous les lundis soirs, Marie Lech, présidente du club de patinage artistique de Reims, se rend à la patinoire Albert-I er pour tenir la permanence. Sous le bras, elle tient des tonnes de dossiers. « Vous voyez ça, c’est l’exemple typique de ce qui nous manque ici : un bureau ! Ce n’est pourtant pas grand-chose » , insiste-t-elle. Le message est passé.

Cette femme, qui tient la tête du club depuis 25 ans, est une des principales concernées par le plan d’investissements de la municipalité pour les équipements sportifs.

Et pour cause, une nouvelle patinoire devrait ouvrir ses portes à l’horizon 2030, pour remplacer à terme les patinoires Albert-I er et Jacques Barrot, où les problématiques sont nombreuses. « Ce qui manque ici ? Un bureau ! » , insiste-t-elle, de manière ironique . « Plus sérieusement, la patinoire Albert-I er présente de gros problèmes d’isolation, au point où nous devons chaque année finir la saison de plus en plus tôt parce que la chaleur, passant à travers le toit de la patinoire, fait fondre la glace. Elle manque aussi d’un vestiaire et d’un espace où l’on pourrait faire de la restauration lorsque l’on reçoit des manifestations », détaille-t-elle.

Cependant, ces imperfections, Marie Lech les comprend : « La patinoire Albert-I er ne devait être qu’une patinoire provisoire après les risques d’effondrement de la patinoire Bocquaine. Et pour une patinoire provisoire, c’est le luxe, mais le problème, c’est que le provisoire est devenu le définitif. » Enfin, plus pour longtemps… Puisque le maire de Reims, Arnaud Robinet a annoncé, mercredi 25 janvier, en présence des dirigeants des clubs de sport et de la presse la construction d’une nouvelle patinoire pour un montant de 45 à 50 millions d’euros. Dans ce plan, il a également évoqué la rénovation de cinq piscines municipales, entre 2025 et 2033.

Les clubs soulignent la volonté

Parmi elles : la piscine Thiolettes, où un pôle plongée devrait être constitué en 2029/2030 avec la création d’un local pour les clubs. « C’est une très bonne décision, ça fait des années que l’on réclame un regroupement des clubs [suite à la fermeture du Nautilud] sur la piscine Thiolettes, puisque c’est la piscine municipale la mieux adaptée à la plongée avec ses 3 m 60 de profondeur » , explique Thierry Galeron, président de l’Europe Club Plongée. « La seule chose que l’on peut regretter, c’est le timing. Il va falloir être patient encore 7 ans… Mais on souligne la volonté d’investissement, que ce soit dans les piscines ou pour les autres équipements sportifs » , ajoute-t-il.

Un investissement également souligné par Laurent Bernard, président du Judo Reims métropole, qui fréquente notamment le gymnase François Legros : « Le montant annoncé est important, ça fait du bien de voir que la Ville se préoccupe du sport. » « Après forcément, nous aimerions tous voir les équipements que nous utilisons au quotidien être rénovés dès l’année prochaine, mais c’est le jeu. La Ville a dû faire le choix, en fonction de critères bien définis, je l’accepte » , ajoute-t-il. Concernant le gymnase François Legros, la rénovation des salles, l’extension de la salle de musculation et la création d’un préau avec une aire de street work out sont prévus en 2028/2029.

Une planification sur 10 ans

Cette programmation permet notamment aux clubs de s’adapter et de prévoir avec leurs sportifs les travaux et le besoin éventuel de déplacer des cours. Histoire de ne pas se retrouver dans la même situation que les pratiquants qui ont fait face à la fermeture prématurée de la piscine Talleyrand en octobre dernier. Une fermeture qui a pesé sur le nombre d’adhérents du club aquatique de Reims, passant d’environ 80 à moins de 60 personnes.

« Que ce soit pour nous ou pour les adhérents, cette fermeture a été difficile à vivre, nous ne voulons pas revivre cela », insiste Pascal Chaffaut, président du Club aquatique de Reims. Pourtant, de nouveaux travaux sont bien prévus à la piscine Talleyrand, au cours de l’année 2026-2027, pour rénover les espaces bien-être, mettre en valeur la façade et intégrer la piscine dans les parcours Artdéco. Mais Pascal Chaffaut peut être rassuré, Arnaud Robinet l’a promis : « Jamais deux piscines ne fermeront en même temps sauf urgence. Et pour faciliter les clubs et les scolaires, aucune ne fermera en cours d’année sauf incident majeur ».

Le club de Hockey-sur-glace réagit par communiqué

Dès le lendemain de l’annonce du plan d’investissements par le maire Arnaud Robinet, le président du club de Hockey-sur-Glace, les Phénix, Pierre-Mary Negrier a réagi en partageant un communiqué sur les réseaux sociaux. Dans ce dernier, il se « réjouit que la municipalité ait décidé et annoncé officiellement la mise en construction d’une nouvelle patinoire, qui classera la Ville de Reims dans le haut niveau des villes de France sur ce type d’infrastructure » et affirme que « les pratiquants, les dirigeants, les nombreux partenaires et les supporters des Phénix voient enfin une lumière au bout du tunnel ». Cependant, Pierre-Mary Negrier insiste sur le fait qu’il n’oublie pas les problématiques rencontrées dans les deux patinoires actuelles : Albert-I er et Jacques Barrot et « reste attentif à ce que les équipes municipales trouvent des solutions sur les sites actuels » pour poursuivre le développement du club.

Et si le prochain mandat venait annuler tous les projets ?

Si le maire de Reims, Arnaud Robinet est bien celui qui a annoncé le plan d’investissement pour les équipements sportifs, mercredi 25 janvier, rien ne peut affirmer qu’il sera celui qui posera la première pierre de la prochaine patinoire. Et pour cause, la prochaine élection municipale est prévue pour 2026. À cette date, la municipalité peut changer et venir remettre en cause certains projets, considérant que l’investissement est mieux ailleurs. Et ce scénario, évidemment que les clubs sportifs de la cité des sacres le redoutent. Marie Lech, présidente du club de patinage artistique, se souvient encore d’un projet « promis par l’ancien maire Jean-Louis Schneiter ». « Nous devions avoir une super patinoire vers Orgeval, on devait y rentrer vers 2012, si mes souvenirs sont bons. Puis Adeline Hazan a été élue et a décidé de ne pas poursuivre ce projet » , regrette Marie Lech. « Donc cette fois-ci, même si le projet est bien parti, tant que la première pierre n’est pas posée, je me méfie » , insiste-t-elle. Thierry Galeron, président de l’Europe club plongée se veut moins alarmiste : « L’éventualité d’un changement de mandat me fait pas tellement peur dans le sens où l’investissement a été programmé et que le calendrier est clair dès aujourd’hui ». « Après évidemment on ne sait pas de quoi demain est fait », ajoute-t-il. Même réflexion du côté de Laurent Bernard, président du Judo Reims métropole.

Les autres points

Les usagers de la piscine Talleyrand vont retrouver le bassin le 27 février prochain

La municipalité a confirmé la réouverture de la piscine Talleyrand le 27 février prochain et a publié les conditions de reprise des usagers. Pour ceux qui ont été transférés vers une autre piscine pendant la fermeture, deux possibilités : soit c’était le mercredi aux Thiolettes et dans ces cas-là, ils seront rebasculés automatiquement sur les mêmes créneaux à Talleyrand, soit ils se sont inscrits sur d’autres créneaux et peuvent réintégrer un cours à Talleyrand en faisant une demande par mail à contact-rems@reims.fr ou à la piscine où ils pratiquent actuellement. Et pour ceux qui avaient préféré arrêter les cours et demander un remboursement, les usagers d’école de natation pourront se réinscrire dans les cours encore disponibles et pour les anciens usagers des activités d’Aqua fitness, ils ne pourront s’inscrire que sur des séances en achetant des produits d’Aquafitness et devront faire la démarche de réserver leur place sur les créneaux souhaités, via la boutique en ligne ou à l’accueil de la piscine Talleyrand.

De nouveaux espaces en réflexion

Si la nouvelle patinoire n’est prévue qu’à l’horizon 2030, d’autres nouveaux équipements vont faire leur apparition dans la cité des sacres, comme le complexe sportif urbain Courcelles, à la place du gymnase actuel, qui comportera toujours un gymnase mais aussi une halle sportive urbaine polyvalente, un city stade, un espace musculation ou encore un espace street work out. La Ville a annoncé également la création d’une plaine des sports Saint-Charles dans le futur quartier du port Colbert qui sera composée d’un pôle canoë-kayak et raquette, d’aménagements extérieurs mais aussi de restaurants, bars. Au total, 36,2 millions d’euros vont être investis pour ces deux espaces.

Margaux Plisson

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l’union 230201c
Aujourd’hui : Découverte des métiers du journalisme

Avec le collectif La Friche. De 14 à 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Entrée libre.

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l’union 230201b
Économie : Les mini-entreprises font leur show

Les collégiens de Gueux planchent sur leur projet.
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Reims Les mini-entrepreneurs ont planché ensemble sur leurs projets dans les locaux de Maryse-Bastié.

L’association Entreprendre Pour Apprendre Grand Est est une association à but non lucratif dont l’objet est d’aider les jeunes à révéler leur potentiel, à eux-mêmes et aux autres, à travers l’expérience concrète et collective de l’entrepreneuriat. Pour cela, elle développe le programme Mini-Entreprise®, décliné en plusieurs parcours, en fonction de l’âge, du temps disponible et des objectifs à atteindre dans un cadre pédagogique.

Son but est de « faire vivre aux jeunes, à leurs encadrants et aux mentors une aventure entrepreneuriale collective qui donne à chacun le pouvoir de faire grandir ses idées et sa personnalité ».

À cet effet, vient d’être organisée une demi-journée de rencontre et d’échange pour les jeunes, conseillés et accompagnés par des partenaires et des mentors issus du monde professionnel et qui interviennent bénévolement aux côtés des jeunes.

Chaque équipe avait 3 minutes pour présenter son parcours sous forme d’un atelier Stand’Up

Au sein du collège Maryse-Bastié, près de 70 jeunes, constitués en « mini-entreprises », issus des collèges Maryse-Bastié, Robert-Schuman (Reims), Raymond-Sirot de Gueux et des lycées François-Arago, Saint-Michel de Reims, et La Salle de Thillois, ont pu réfléchir à la façon de s’organiser et de présenter leur projet. Les mini-entreprises L, qui réunissent des jeunes de 13 à 25 ans durant plusieurs mois, s’organisent en effet en équipes projets et créent ainsi leur entreprise.

Après s’être concertés par table, chaque équipe avait 3 minutes pour présenter de façon dynamique et originale son parcours sous forme d’un atelier Stand’Up. Les jeunes étaient guidés, en amont, par des coachs en théâtre. La prestation réalisée par les jeunes était ensuite débriefée par les mentors et les partenaires présents durant un temps d’échange convivial.

Ainsi, les locaux de Maryse-Bastié ont travaillé sur une « Unité verte » ; ceux d’Arago sur « Les ceintures malines » pour les sportifs et ceux de Robert-Schuman sur un livre de cuisine particulier entre autres.

À noter qu’en mai, les équipes des diverses régions se retrouveront pour un grand moment de célébration de la jeunesse, dédié à la valorisation de leurs parcours de Mini-Entreprise® L.

De notre correspondant Dominique Berger

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l’union 230201a
Faits divers : Un point de deal fait sa pub sur les murs

Après avoir « monté direct la pente », le client arrive en haut d’un petit escalier où il peut faire provision de cocaïne, d’herbe et de résine de cannabis. F.C
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Reims Depuis la station de tram du campus Croix-Rouge, impossible de ne pas voir une réclame faisant la promotion d’un point de deal. Le client n’a qu’à suivre les flèches.

L’un des points de deal du quartier Croix-Rouge vient de s’offrir une campagne publicitaire gratuite. Griffonner les produits disponibles, les tarifs et horaires d’ouverture du « commerce » est une pratique courante chez les dealers, mais ceux de l’esplanade Eisenhower, à deux pas du campus et de sa station de tramway, ont fait fort : impossible de ne pas voir leur « réclame », comme on disait autrefois.

Un point de deal idéalement situé

« Terrain ouvert 10 h – 22 h » , « Monte direct la pente » , « Beuh, coke, shit » , est-il écrit en lettres géantes, à la peinture vert fluo, avec indication des prix, sur le mur d’un laboratoire d’analyses médicales, à l’angle de la rue Pierre-Taittinger et de l’allée Maurice-Lemaître. Le client n’a qu’à suivre des flèches (sur la façade, au sol et sur des poubelles) pour remonter l’allée et arriver au lieu de vente, en haut d’un petit escalier, côté esplanade Eisenhower, où il peut faire provision de cocaïne, d’herbe et résine de cannabis. Attention, la maison ne fait pas crédit, peut-on lire. Un message est également adressé aux forces de l’ordre.

Idéalement situé avec sa station toute proche (le client n’a qu’à descendre de la rame et traverser la rue Taittinger), ce point de deal est depuis longtemps identifié par les services de police. Les interpellations y sont récurrentes, sans pour autant empêcher d’autres petites mains de prendre le relais.

Les trafiquants se faisaient pourtant discrets jusqu’à présent, sans s’afficher au grand jour à grand renfort de tags. « Ils l’ont fait la première fois la semaine dernière » , indique-t-on au laboratoire. L’une des vitres avait été intégralement recouverte d’une inscription à la peinture noire fléchant la direction à suivre pour trouver « que de la bonne » et de « la peuffra » ( frappe en verlan, terme utilisé dans les quartiers pour désigner du cannabis de bonne qualité). Alertés, les services municipaux étaient venus nettoyer la vitre. Ils vont devoir revenir. Selon le voisinage, ces nouveaux tags dateraient de la nuit de dimanche à lundi. « Je suis venu aux poubelles dimanche soir, il n’y avait rien » , indique un riverain. « C’est malheureux pour les enfants qui passent ici de voir ça. »

L’inflation est partout

En 48 heures, l’inflation a-t-elle fait gonfler les prix ? Hier, les cinq grammes initialement vendus 20 euros étaient surlignés en rouge à 30 euros, 50 euros pour les dix grammes proposés à 40 euros lors de la réalisation du tag. Le rédacteur s’était-il trompé ? Un quidam passant par-là s’est-il amusé à fausser les prix ?

Toujours est-il que cette publicité sauvage est devenue une attraction : de nombreuses personnes s’arrêtent pour la photographier, tandis que quelques autres s’interrogent : ne serait-ce pas une blague commise au détriment des dealers ? Pour focaliser l’attention des autorités et casser le business, il n’y a pas mieux. Ou alors, sidérant sentiment d’impunité.

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l’union 230131a
Logement : Ils dénoncent des immeubles qui cumulent les problèmes

Le président des Boisseliers avec sa déléguée à l’entrée d’un des immeubles à problèmes : « On voit que le bâtiment s’effrite, ce n’est pas rassurant. » Des travaux de réhabilitation sont programmés cette année. A.P.
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Reims Entre les rats et les cafards qui foisonnent, les murs qui s’effritent, les ampoules non remplacées et le chauffage insuffisant, deux immeubles rue des Savoyards font l’objet d’une attention particulière d’une association de défense des locataires.

Depuis une trentaine d’années, l’association indépendante les Boisseliers s’attache à défendre les locataires de Reims. Ces jours-ci, ce sont deux immeubles du quartier Croix-Rouge qui la préoccupent particulièrement : les numéros 3 et 13 de la rue des Savoyards, voisine des collège et lycée Joliot-Curie. Qu’est-ce qui ne va pas dans ces bâtiments ? À entendre le président Gérard Lacroix de l’association, et sa déléguée Hulya Guney, qui vit elle-même dans un des immeubles concernés, on a envie de répondre : Tout, ou presque.

La liste des doléances déroulée par les responsables associatifs est en effet longue. Cela commence par une préoccupation sanitaire, liée notamment à la présence de rats. On sait que ces animaux prospèrent au voisinage de l’habitat humain, mais là, le phénomène semble dépasser les bornes depuis environ deux ans : « Maintenant on en voit tout le temps, surtout dans les communs. » Les escaliers sont maculés de petites taches qui seraient autant de séquelles de leurs crottes. Une habitante, enceinte, affirme que désormais, elle a peur de se faire mordre. Les dents de ces rongeurs seraient responsables aussi de la rupture de liaison internet par la fibre.

Roucoulements gênants

Aux rats s’ajoutent les cafards, non seulement dans les communs, mais aussi dans les logements. Hulya Guney mentionne également les punaises de lit, et pour compléter cette ébauche d’arche de Noé, n’oublie pas de parler des pigeons. « Ils font leurs besoins sur les balcons, leurs fientes peuvent apporter des maladies, et en plus ils empêchent de dormir avec leurs roucoulements. »

Le président passe ensuite à des problèmes liés aux bâtiments : des carreaux qui manquent au carrelage par exemple. Mme Guney dit qu’elle s’est tordu une cheville à cause de ça. Les balcons s’effritent, on risque de recevoir un morceau de béton sur la tête si l’on s’aventure sur le sien… Ajoutez à cela des coupures d’eau chaude récurrentes, un chauffage insuffisant dans certaines pièces, un taux d’humidité élevé dans certains appartements, apportant son lot de moisissures, des communs mal entretenus, à tel point que ce sont les locataires qui doivent parfois changer les ampoules, et les ascenseurs qui eux aussi défaillent régulièrement, et vous comprendrez que l’association s’indigne, d’autant plus que les locataires disent ressentir une forme de « mépris social » devant leurs réclamations.

Une adjointe sur les lieux

L’association a donc alerté le bailleur, le sous-préfet, le cabinet du maire, le service d’hygiène de la Ville, sans oublier L’union ; pour l’instant, elle a obtenu le déplacement d’une adjointe au maire à la mi-décembre, qui a bien pris acte. Mais aucun engagement de remèdes n’est intervenu. Sollicité par nos soins, le bailleur, le Foyer rémois, nous a répondu sur les différents points soulevés par l’association de défense, rats, cafards, et autres pigeons, renvoyant vers la responsabilité des locataires pour certains d’entre eux, comme la prolifération des pigeons ou des moisissures (voir par ailleurs). On retiendra aussi de la réponse que les immeubles en question doivent justement bénéficier cette année d’une opération de réhabilitation ! Ce qui devrait aussi résoudre pas mal des problèmes signalés.

Les réponses du bailleur

Interrogé par nos soins, le bailleur social concerné par les désagréments dénoncés par l’association des Boisseliers, le Foyer rémois, nous a apporté une réponse détaillée, et en tête de liste : « Ces immeubles sont inscrits dans un programme de réhabilitation thermique et de résidentialisation dans le cadre de l’ANRU (rénovation urbaine) à horizon 2 e semestre 2023. » Des travaux doivent donc améliorer la situation d’ici quelques mois.

Concernant les rats, « nous avons fait face à une prolifération dans les sous-sols (inaccessibles aux locataires et fermés), ayant nécessité deux traitements lourds sur 35 jours. Nous constatons également la prolifération dans le réseau de la ville, qui communique avec le bâtiment. Le traitement intensifié par la ville devrait permettre de contenir cette présence nuisible. Au 17 janvier, aucune présence de rats ni d’excréments. »

Sur les cafards : « Aucune présence constatée ce jour (18 janvier), en revanche nous diligentons un traitement préventif au 13 Savoyards, des cafards ayant été repérés à côté d’un logement du rez-de-chaussée dont le locataire est incarcéré. Les communs du 3 et du 11 Savoyards ont été désinfectés le 11 janvier. »

Sur les pigeons : « Il s’agit d’une partie privative au logement, nous menons régulièrement des actions auprès des locataires afin de sensibiliser au nettoyage régulier des balcons, et à l’importance de ne pas nourrir les pigeons. »

Carrelages cassés ou absence de carreaux au sol : « Certains carreaux sont cassés sans représenter un danger ».

« Des murs de bâti qui s’effritent : il peut y avoir des épaufrures (détachements de petits blocs), qui sont traitées si besoin. Les éclats bétons sont purgés régulièrement, la réhabilitation est prévue pour y apporter une solution. »

Moisissures : « Nous avons bien conscience des nombreux ponts thermiques et problèmes d’isolation. La réhabilitation devrait apporter une part de la résolution, l’autre relevant de l’utilisation du logement (aération du logement, sans boucher les aérations de VMC). »

Antoine Pardessus


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